#je me suis éparpillée mais voilà l'idée
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Une pluralité de cultures dans les murs ?
Voilà, j'ai eu une discussion avec une autre fan, récemment, qui traîne assez sur les forums anglais. De fil en aiguille, nous en sommes venues à parler de la vie à l'intérieur des murs et elle a finit par émettre l'idée que les habitants pouvaient avoir emporté plusieurs éléments de cultures étrangères lors de leur exode. Ces mêmes éléments seraient désormais intégrés dans divers recoin des murs avec, peut-être, une culture par district, elle-même sectionner par murs. Avec quelques autres villages éparpillés de-ci, de là...
Personnellement, c'est une idée plausible à mes yeux mais j'avais l'impression qu'il manquait quelque chose. Je l'ai donc remaniée avant d'en présenter une version un peu différente bien que la base demeure semblable.
Ainsi, je me suis demander si, plutôt que des vestiges d'anciennes communautés, ça ne pourrait pas plutôt être des mode de vie à part entière.
Nous avons vu que tout le monde dans les murs ne vivait pas de la même façon même au sein d'un même mur, comme les habitants de Trost d'un côté (en ville), le village de Connie (fermiers) d'un autre et celui de Sacha (chasseurs devenus éleveurs). De plus, je ne pense pas qu'une culture majoritaire serait avantageuse pour les dirigeants des murs. Dans l'idée, une seule et même culture aurait une valeur unificatrice. Hors, que ce soit les nobles qui souhaitent conserver leur pouvoir ou la famille royale qui cherche à affaiblir le peuple des murs pour les condamner, il serait plus avantageux pour eux d'instaurer diverses cultures pour, à terme, instaurer/exacerber les tensions et garder le peuple divisé.
L'autre raison que je pourrais voir à cela serait que la raison même de l'érection des murs par ce salop de Karl Reiss (je ne me remets toujours pas de la prise de conscience de sa trahison et titanisation forcée de certains de ses sujets avant de les enterrer vivants. On peut dire ce qu'on veut des autres purs mais, au moins, ils sont libres de se déplacer à leur guise en dépit de leur situation désastreuse) est son dégoût pour l'empire eldien construit par sa lignée. Pour cette raison, amener des eldiens venant de diverses cultures aurait pu être perçu, à l'époque, comme un geste de bonté et favoriser la confiance en un plan semblant étrange (L'Originel refusant de se battre alors que son royaume s'auto-détruisait ?! Ben voyons, pas du tout suspect, en effet...) tout en favorisant, même à l'intérieur des murs, l'effacement de la culture eldienne de l'empire centralisé au fil du temps.
Division du peuple et effacement de la mémoire collective au-delà de l'amnésie contrainte par l'Originel... ça vous parait trop tiré par les cheveux ou pas ?
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Depuis que je vais mieux et le service civique qui m'a mise dans une autre sphère que artistique, je me rend compte de l'écart de mentalité.
Je n'aime pas penser comme ça mais c'est le cas. J'ai la sensation d'être supérieure aux autres et en manque de stimulation intellectuelle.
Je suis passée d'un milieu de passionnés, qui vivent plus ou moins bien de leur art mais qui s'en fichent car c'est leur moteur, leur amour. Mes camarades étaient la dans le même but, on se cultivait entre nous, à partager nos artistes préférés, nos avis critiques sur tout art tout en restant constructif et à se conseiller films, séries d'animations ou les livres qui ont fait que : Oui, je veux vivre de mes gribouillages qu'importe ce qui arrive.
Par contre, on a tous été (et pour la plupart encore aujourd'hui) bien amochés. On a tous des crises de stress, angoisses, malnutritions, hygiène de vie et de sommeil quasi alarmante (et le pire c'est qu'on s'en vante, mais ça c'est autre chose).
Quand je suis arrivée en service civique je me reconstruisais mentalement et physiquement. Je combattais mes 2 crises d'angoisses et insomnies journalières. Chaque personne a vécu des situations difficiles et différentes dans la promo, mais je n'arrivais pas à m'identifier ou sympathiser. (Sauf une ou deux personnes, mais pas beaucoup de discussion). En partie parce qu'on était le seul groupe pas mal isolé, mais surtout je ressentais un énorme écart culturel.
Même coéquipier C, mon âge, sort du bac (5ans de lycée a fait deux 1ères et deux terminales dans différents secteur), et se revendiquait "fan de cinéma". Pour moi un fan de cinéma s'intéresse à tout, même s'il n'aime pas ça. Il n'allait voir que les gros titres au gros cinéma. Certes je n'ai pas vu pas mal de classiques, mais allez soutenir les petites salles, les films et studios indépendants, les films étrangers et les petits festivals. C'est ça la richesse de "la culture cinéma".
Tout ça pour revenir au fait, que je voyais une certaine immaturité (déjà juger et rigoler du physique des gens NON), et chez 90% des coéquipiers de cette promo. Pas encore tombés dans certaines épreuves, enfoncés jusqu'au cou dans le plaisir capitaliste de la consommation et surtout, pas assez curieux.
Je n'ai pas encore eu l'occasion de discuter avec tout le monde dans la formation commencée, mais j'ai noté deux filles clichés des nanas qui discutent, réfléchissent à voix haute et s'envoient des snaps H24. Et j'avoue que ça me met un énorme à priori sur elles alors qu'elles sont probablement adorables.
En gros, ma confiance trouvée une fois sortie de ma dépression m'a développé une attitude hautaine et bourrée d'égo. Et je sais que c'est pas top comme façon d'être mais je n'arrive pas à m'en vouloir.
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