#je m'égare
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Rp dans l'ordre ou non ?
C'est un sujet que j'avais envie d'aborder depuis quelques temps et je me sens inspirée. Alors, Rp strictement dans l'ordre est-il à vos yeux totalement primordiale ? Ne pas le faire vous culpabilise-t-il complètement ?
Pour ma part, j'ai arrêté de répondre strictement dans l'ordre. (Rarement quand même et je continue de culpabiliser un peu quand même, alors qu'en réalité, j'évite un cercle vicieux dont je vais vous parler plus bas.) J'ai mon propre schéma. Déjà, je fonctionne forum par forum, et généralement - pas toujours - par personnage. Si j'ai envie de tel thème et de tel perso, je me réserve un moment pour écrire avec. Pour contextualiser, il faut savoir que j'ai pas moins de dix personnages - jugez pas j'ai aucun self control TT - et que, parfois, je ne suis absolument pas d'humeur avec tel ou tel personnage. J'essaie néanmoins de me donner des restrictions, mais pas trop. Pourquoi ?
Parce que, par le passé, je tenais absolument à répondre dans l'ordre de mes réponses. Et ça été un échec complet. J'ai perdu la motivation pour certains personnages, simplement parce que tel RP sur le moment ne prenait pas. Attention, le RP était très bien, ici le partenaire RP et son écrit ne sont 'pas du tout remis en cause. (Mon cerveau par contre, oui, un peu. Alalala, sacré Brian*, t'es relou quand tu veux.) Mais je suis du genre - et j'étais pire avant - à me foutre la pression et à vouloir faire en sorte que mes partenaires RPs aient vraiment de quoi répondre. (Promis je me soigne autant que possible.) En me bloquant, en voyant la liste de réponses s'allonger, je tombais dans une drôle de spirale. Culpabilité -> Page blanche -> inactivité -> Culpabilité -> Page blanche ... Et on recommence, bref, vous avez l'idée.
À mon retour dans la sphère public du RPG, j'ai décidé de ne plus me mettre cette pression. (une de moins, c'est jamais de refus) Étonnement, ça marche vraiment. Je me donne une certaine limite, si jamais ça fait un mois, j'essaie de me bouger dans la limite du possible et du temps que j'ai parce que bon j'ai trois Job et des trucs persos relous alors que je suis bien dans mon canapé avec mon chat, mon thé et mon rp. *rire jaune*.
Oups, je m'égare.
Choisir le RP suivant me débloque même parfois pour le RP d'avant, détruisant ainsi cette maudite spirale qui finissait par me faire faire un personnage kleenex. Bref, c'est ma méthode imparfaite, mais qui fonctionne vraiment dans mon cas quand je bloque et n'arrive pas à trouver un scénario pour la continuité d'une trame. Ça convient pas à tout le monde et peut-être (j'espère vraiment pas) que ça peut contrarier mes partenaires RP, mais promis, sans ça je vous assure que je serais bien plus longue. (Et rappel : quand la liste me dépasse, je trépasse.) J'ai des part' géniaux, qui plus est, et je suis contente d'avoir rencontré autant de perles à mon retour, je pensais pas ça possible. (Je voulais le glisser là quelque part quand même, coucou vous qui lisez ceci, ça gaze ?)
Et vous, vous avez un système pour vos Rps qui sort un peu du lot ?
*Brian c'est le nom qu'une amie donne à son cerveau, la marque est déposée, déso.
Bref, des bises,
Swan
#txt#blah blah#rpg community#communauté rpg#rpg#ordre de réponses#Je sais pas pourquoi parler un peu de moi même si c'est cryptique ça m'angoisse toujours
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Je passe souvent de bons moments mais pourtant la sensation de ne pas être à ma place ne me quitte pas. Je ne sais pas si on peut parler de gaspillage de temps mais au moins de choix discutables. Je ne me sens jamais réellement bien en phase avec la vie qui se déroule en parallèle. Je m'égare souvent quelques secondes en me disant "c'est pas moi ça", "ça ne me ressemble pas". Et c'est vrai, je n'ai pas pour souvenir d'être comme les moments que je vis laissent penser que je suis.
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ce soir j'ai retrouvé mon père à l'autre bout de paris pour aller voir un groupe que j'écoutais parce qu'il avait mis leurs deux premiers albums sur mon petit ipod bleu quand j'avais quatorze ans et même si on a pas trop suivi les suivants je l'ai embarqué avec moi, on a bu du cidre trop cher parce qu'en ce moment on boit plus de bières en concert je sais pas pourquoi le tout en se baladant dans cette nouvelle salle à ajouter à ma liste qui était quant à elle une ancienne gare et on a trop aimé ça m'a rappelé beaucoup de souvenirs et j'adore regarder mon père danser les yeux fermés avec ses bouchons d'oreilles et le sourire au lèvres je crois que c'est l'une des choses que je préfère au monde, ils ont fait mes chansons préférées, celles que j'écoute toujours et qui me font mal au cœur, puis je me suis dis que je devrais plus considérer les hommes chemise en lin large petite boucle d'oreille et allure nonchalante comme le chanteur mais malheureusement je préfère les hommes regard sombre avec des vices dans la tête et des grosses bagues qui font mal enfin je m'égare la conclusion de ce post devait juste être j'ai passé une journée atroce au collège mais une super soirée avec mon père qui était très content de ce concert et de cette soirée un peu improvisée par mes soins
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Je veux un café.. Et un bisous mais d'abord un café. ☕
Je m'égare... non je me gare plutôt.
Bon j'arrête et je file bosser 😷
Bonjour tout le monde 🌸
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I wanted to talk about my fear of the dark but in french because i'm too lazy to translate 😭
Ok donc. Le sombre, l'obscurité,sa me fait peur. Pourquoi ? Il y a plusieurs raisons à ça, d'abord bah c'est pas cool l'obscurité quoi 😭 Ensuite, j'ai peur de ce qu'il y'a dedans,tu peux absolument rien voir et il y a peut-être je sais pas des monstres,des créatures ? Sa existe pas je sais mais sa me fait comme même assez peur. Enfaite j'ai pas vraiment peur de mourir en soit je pense que ce serait pas vraiment un problème,mais enfaite j'ai plutôt peur qu'on me fasse du mal ? Je sais pas qu'on me torture,qu'on me dévore vivante et ce genre de trucs. J'ai aussi peur du noir parce que tu vois absolument rien ducoup,que tu fermes ou ouvre les yeux tu ne vois aucune différence, c'est comme si t'étais aveugle. Genre jsp c'est plutôt destabilisant, tu te vois pas bouger,tu ne vois pas ce qui t'entoure.. bref. Aussi être dans le noir complet sans bruit pendant une longue période sa peut te rendre fou,nan? Je suis vraiment pas informé sur le sujet mais je pense que c'est le cas. Et ce serait normal,ne rien voir,rien entendre, avoir aucune notion du temps pendant un long moment sa doit être horrible,enfin bref! Je m'égare mdr, euh y'a sûrement d'autres raisons de pourquoi j'ai peur du noir mais je les ai pas en tête pour l'instant.
Ce sujet est plutôt random- sa m'est juste passé par la tête et j'ai voulu poster ce que je pensais, voilà voilà merci d'avoir lu!!
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Une fois dans ma vie j'ai eu le pire médecin généraliste. Comme d'hab j'ai fait une crise de céphalée et je vais chez le médecin en détresse psychologique évidente. Je chiale et je lui dis approximativement "j'a mal à la tête je comprends pas pourquoi, je n'en peux plus mais je sais que je peux pas avoir d'arrêté maladie". Ne me demandez pas pourquoi je croyais que je ne pouvais pas avoir d'arret maladie, sûrement parce que c'est une douleur invisible et que toute m'a vie on m'a dit d'encaisser et fermer ma gueule. Bref, sale histoire. Tout ça pour dire que le mec n'a pas sourcillé et me laissé sans aucune nouvelle solution à essayer et SANS ME DIRE QUE J'AVAIS LE DROIT A UN ARRÊT MALADIE. Putain, l'incompétence. Rétrospectivement quel con. Un mois plutôt la neurologue avait écrit noir sur blanc "détresse psychologique", un mois plus tard la médecin du travail m'avait elle dit qu'il était hors de question que je revienne un jour au travail avec mes céphalées.
Ne laissez pas les gens vous observer agoniser.
En y repensant ça me revient, il m'avait dit qu'il était temps que je trouve un médecin dans ma nouvelle ville (qui est un désert médical évidemment). J'étais toujours dans un état catastrophique. Je crois je commençais à le faire chier, mon cas l'emmerdait. Peut être le fait que j'essaye moi même de trouver des solutions l'emmerdait. C'était mon instinct de survie qui parlait. Comment un patient peut-il oser proposer des solutions à son cas. Peut-être parce que tu ne m'en a jamais proposé connard, pourtant c'est pas moi qui a fait 10 ans de médecine. Mmmmmmmmh peut être es-tu déçu de ce que c'est d'être médecin généraliste, toi tu étais venue pour la reconnaissance sociale et le grand rêve de sauver l'humanité ??? Je m'égare mais je suis vénère par la maltraitance que j'ai subit. Spoilers, je faisais une crise d'angoisse à chaque fois que je devais le voir. Il était à la fois mon seul espoir et mon futur tombeau.
Je dis souvent ici que j'ai envie de crever, parce que j'ai mal et que sûrement le dire ça me soulage mais en réalité je n'ai pas envie de mourir. Cependant, j'ai réellement pensé 2 fois à mourir dans ma vie. L'année dernière à la période que je viens de décrire avec l'autre con et il y a quelques années pour les mêmes raisons, parce que la douleur était trop intense et ne me donnait aucun échappatoire, aucune autre perspective.
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Quand je m'égare à observer les étoiles Je tombe de loin en loin dans la lumière de l'abysse Ce gouffre profond dans son néant intégral M'absorbe entière et sans que je m'apesantisse Me libère.
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Premier brouillon de texte écrit pour mon projet, dans la catégorie "chanson rock". Ca vous donnera une idée du ton que je vais employer. En sachant que évidemment ça sera illustré. Mais chaque chose en son temps et en attendant d'en avoir, du temps pour ca, je vais commencer à écrire, puisque cette partie du projet sera tout aussi longue. Encore une chose a laquelle il faut que je réfléchisse, c'est de savoir si il est possible, dans un livre physique, de faire quelque chose d'interactif, du style qr code ou lien scannable depuis son tel afin d'être redirigé sur un lien internet afin de voir en video ce dont je parle. Bon là je m'égare... place à ce premier texte... encore du pavé à lire... mais ca va me permettre, si vous le voulez bien, de récolter quelques premiers avis afin d'ajuster le style d'écriture (parce que n'oublions pas que de base, ce n'est pas mon domaine du tout)... en vous remerciant...
"Stairway to Heaven" de Led Zeppelin
Gamin, aussi, j'étais subjugué par la guitare double manche de jimmy page. J'ai le souvenir d'avoir vu ce titre en live a la tv et je ne savais même pas que ce genre de guitare existait. Deja, dans mes yeux d'enfants, page était un dieu (et c'est encore le cas aujourd'hui)... ou alors un demon puisqu'a l'époque certain sont allé dire que stairway to heaven cachait un message satanique si on lisait le morceau a l'envers. .. pourquoi pas... mais c'est vraiment s'emmerder pour rien je trouve.
Le chanteur su groupe, Robert plant lui même, laissait libre interprétation de chacun quand a la signification des paroles. Pour ma part, je n'ai jamais trop cherché le sens du texte ou un quelconque message subliminal. Je m'arrête au titre en lui meme: un escalier pour le paradis. Et j'espère que le jour où je devrais en gravir les marches, ça sera au son de cette chanson...
Liens YouTube du titre en live:
youtube
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---> Je m'égare en eux
> Proposition visuelle d'écriture - Photofiction > Photographie de Antoine Henault
#Antoine Henault#proposition visuelle d'écriture#proposition d'écriture#atelier d'écriture#écriture créative#écriture#écrire#photofiction#visual writing prompts#writing prompts#creative writing
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Du plaisir de zoner à la FNAC ou pourquoi Roanne est une ville pourrie
De retour dans la ville qui m’a vu naître à l’occasion des « vacances d’automne », j'ai eu plaisir d'y zoner comme j'le faisais au lycée.
Je connais Roanne comme si je l'avais faite. Ça a changé depuis la dizaine d'années que je l'ai quitté quand même. Le Simply est devenu un trou qui devra accueillir tantôt une maison de retraite et un Starbucks comme toutes villes moyennes qui cherche à dynamiser son centre ville devrait le faire j’imagine. Cet aménagement urbain, rassurez-vous n'a pas enlevé un espace de zonage. Je ne vais pas à Simply, ni aucun aucun ado en 2015. Remarque si j'y suis aller quelques fois acheter quid d'un bonbon et c'est tout.
fin bref, je m'égare.
La ville n'a pas changer je disais et de faite mon itinéraire de marche n'a pas beaucoup évoluer non plus. Départ espace saint-louis, seul parking gratuit de l'agglo, je ne renterais pas dans la polémique concernant le prix du parking, mais je rejoins toutes les critiques, évidement, on commence à se connaitre... ;) s'en suit un tour de la place des promenade puis on file vers la rue piétonne, avant je passer par le terrain vague mais y devient lui aussi une maison de retraite, y a autant de vieux que ça ?
bon 29% en vrai je sais pas si ça fait beaucoup. à titre personnel les seules personnes que je connaisse là-bas sont des vieux ou le seront bientôt. On peut dire que la municipalité parie sur l'avenir.
aparté super. continuons, fin moi j'ai pas trouvé que les gens était particulièrement vieux à Roanne euh fin même au contraire j'ai trouvé qu'il y avait beaucoup de jeunes alors que dans mes souvenirs on été une vingtaine. j’abuse, j'ai plusieurs centaines "d'amis" Facebook qui étaient eux aussi jeunes à roanne en même temps que moi, j'en conclue que j'ai menti et que nous étions plus nombreux. pardon.
Tout ça pour dire que j'ai été à la fnac et qu'au final zoner, c'est toujours finir à la fnac. je sais qu'avant c'était pas une fnac mais on s'en fou je ne suis à ma connaissance pas lu par des spécialiste du bassin d'activité roannais, je ne suis pas lu du tout d'ailleurs. merci. bref je disais on va à la fnac et c'est la zone de zonage par excellence de la ville, j'y ai croisé nombre de jeunes en zonage individuel ou collectif.
alors désolé pour le patron de fnac france qui lui me lit je le sens , non personne ne faisait d'achat le but même et de ne pas en faire mais de rester dans un endroit chaud devant des cd et autres appareils photos que personnes ne compte acheter. les toucher ,les renifler là comme les gens font dans les bouquins pourquoi pas , en voler peut-être c'est vrai certainement des gens le font mais acheter non donc ne nous parler pas des chiffres du CA etc... ça ne nous intéresse malheureusement pas on parle d'autres choses ici
Mais c'est vrai que c'est un plaisir immense de zoner à la fnac. regarder pendant des heures des trucs qu'on a pas les moyens d'acheter, faire une liste des films à télécharger ou donner un avis avisé et très désagréable de chaque disque qui a l'indécence de passer devant nos yeux, qui n'aime pas ça moi j'adore, visiblement la jeunesse aussi. je le fais d'en d'autre fnac c'est vrai ce n'est pas un problème typiquement roannais mais qu'importe. c'est de roanne que l'on parle à travers la Fnac, peut etre j'écrirais la meme choses sur Vannes mais je n'ai par chance jamais étais à Vannes ni même à sa fnac au Parc de Kerlann, 46 Rue Théophraste Renaudot, 56000 Vannes, ouverte du lundi au samedi de 10h à 19h sans interruption. le sans interruption pourrais quant à lui faire l’objet d'une autre chronique (oh chronique lol que toi ma belle)
au final je disais qu' y avait des jeunes et qu'au final malgré le beau temps de la fin octobre c'est l'espace de zonage le plus complet que j'ai rencontré. alors bon, sur les coups de 18h j'ai vu des jeunes cools faire du volley (???) place des promenade c'est vrai mais de manière générale ze place to be c'est à la fnac. j'en déduit donc que roanne est malheureusement une ville pourri car (et mon classement des meilleurs lieux de zonages le montra si jamais un jours je le réalise) mais l'espace le plus agréable de la ville pour nous autres jeuns ou jeunes d'y a quelques années, c'est la forum allez voilà j'ai lâcher l'ancien blaze tout le monde est content. ça avait fait du bruit quand ça avait fermé.bref
à savoir que se constat m'accable, mais il faut être honnête avec soi même, même si soi est une ville de 34 762 âmes.
biz,
compte
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Psaumes 119:105-128
105 Ta parole est une lampe à mes pieds, Et une lumière sur mon sentier.
106 Je jure, et je le tiendrai, D'observer les lois de ta justice.
107 Je suis bien humilié: Éternel, rends-moi la vie selon ta parole!
108 Agrée, ô Éternel! les sentiments que ma bouche exprime, Et enseigne-moi tes lois!
109 Ma vie est continuellement exposée, Et je n'oublie point ta loi.
110 Des méchants me tendent des pièges, Et je ne m'égare pas loin de tes ordonnances.
111 Tes préceptes sont pour toujours mon héritage, Car ils sont la joie de mon coeur.
112 J'incline mon coeur à pratiquer tes statuts, Toujours, jusqu'à la fin.
113 Je hais les hommes indécis, Et j'aime ta loi.
114 Tu es mon asile et mon bouclier; J'espère en ta promesse.
115 Éloignez-vous de moi, méchants, Afin que j'observe les commandements de mon Dieu!
116 Soutiens-moi selon ta promesse, afin que je vive, Et ne me rends point confus dans mon espérance!
117 Sois mon appui, pour que je sois sauvé, Et que je m'occupe sans cesse de tes statuts!
118 Tu méprises tous ceux qui s'écartent de tes statuts, Car leur tromperie est sans effet.
119 Tu enlèves comme de l'écume tous les méchants de la terre; C'est pourquoi j'aime tes préceptes.
120 Ma chair frissonne de l'effroi que tu m'inspires, Et je crains tes jugements.
121 J'observe la loi et la justice: Ne m'abandonne pas à mes oppresseurs!
122 Prends sous ta garantie le bien de ton serviteur, Ne me laisse pas opprimer par des orgueilleux!
123 Mes yeux languissent après ton salut, Et après la promesse de ta justice.
124 Agis envers ton serviteur selon ta bonté, Et enseigne-moi tes statuts!
125 Je suis ton serviteur: donne-moi l'intelligence, Pour que je connaisse tes préceptes!
126 Il est temps que l'Éternel agisse: Ils transgressent ta loi.
127 C'est pourquoi j'aime tes commandements, Plus que l'or et que l'or fin;
128 C'est pourquoi je trouve justes toutes tes ordonnances, Je hais toute voie de mensonge.
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Je me sens vide. Mes doigts butent sur ce clavier qui a accueilli tant de mes maux. Une existence bien silencieuse pour une tête sans cesse rempli d'un brouhaha harassant. J'essaie de me faire oublier. Répondre aux messages n'a jamais été aussi dur. Dormir tout autant. Je suis très loin de la réalité dans laquelle je vis, m'y raccrocher me demande des efforts insoupçonnés. Finalement, je deviens comme toute ces personnes qu'il pouvait m'arriver de mépriser. Cette personne solide, les yeux secs, présente quand il faut, jamais un instant de faiblesse en dehors de l'intimité de mes draps. Je refuse de montrer que je peux m'écrouler. Pourtant, il n'y a personne pour s'engouffrer dans mes failles. Je crois que c'est envers moi même, je ne veux pas donner une seule seconde l'impression que je m'égare dans des contrées lugubres. Je garde tout pour moi. Chaque infime pensée ou émotion, je la ravale, quitte à me sentir douloureuse. Je ne vois pas tellement l'intérêt de prendre sans cesse sur moi en me montrant toujours disponible, toujours absolument debout quand les autres autour s'effondrent. Une crainte de l'effet domino. Quand je vois les inquiétudes et les tracas des autres, je fuis cette contagion latente. J'évite les éclaboussures de désespoir qui pourraient m'atteindre. Je suis coupée de moi pour éviter de mettre un quelconque émotionnel que je ne saurais supporter. La peur des faiblesses des autres est très grande. Trop grande pour ce que c'est. J'ai l'impression de devoir les manipuler avec des gants pour ne risquer aucune propagation qui atteindrait mon cœur. Les minutes s'entassent jusqu'à finir par les combler d'impératifs. Une psychorigidité que je n'aurais jamais pu déceler et qui est pourtant très prenante. Je ne sais pas ce qu'il se passe. Ce calme plat en public qui ne sait donner naissance qu'à un effroi constant en privé. Tellement taciturne que je peux compter les battements de mon cœur rien qu'à l'oreille. Tout se mélange, s'efface, se modifie. J'ai du mal à savoir ce qui est réel de ce qui me ronge.
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à part mes crises névrotiques comme j'aime les appeler qui ne sont un sujet que pour moi je crois, le gros dossier du moment, c'est le cul. je sais que je peux plus faire genre qu'il y a rien alors qu'il n'y a pas rien c'est débile mais j'arrive pas à faire plus qu'effleurer le sujet. ça fait maintenant un an qu'on se connait, un an qu'on couche ensemble aussi comme il me l'a fait remarquer et ça a beau être la meilleure expérience à ce stade de ma vie, c'est aussi la merde. car un an ça coïncide également avec la réalisation de certaines choses qui auraient mieux fait de rester enfouies loin loin dans l'inconscient et dans le c'est rien, mais le fait est que plus les mois passaient, moins c'était rien. il y a eu comme plein de petites étapes qui ont commencé fin juillet ou début août je sais plus trop. on discutait collés l'un à l'autre dans son lit quand il m'a posé une question qui a fait buguer mon cerveau parce qu'il n'y avait pas de bonne réponse et que le fait d'en donner une m'a fait me rendre compte ou plutôt m'a fait remonter le souvenir que ce n'était pas normal. d'ailleurs c'est là que j'ai compris qu'il lirait tout le temps en moi car il a très bien vu que je me braquais et j'ai vu qu'il voulait pas lâcher l'affaire alors que je suis une super petite menteuse normalement. je me souviens avoir effleuré le sujet en revenant de vacances un soir pour dire non mais tu vois y'avait rien et l'avoir regretté parce qu'il voulait trop me faire parler mais que j'étais toujours dans le flou. et là ça me prenait pas encore trop la tête en vérité c'était l'été j'avais autre chose à penser et d'autres mecs à baiser mais en septembre c'est un appel qui m'a ravivé des sensations cette fois et j'avais plus envie de faire un câlin à l'ancienne moi qu'à la personne qui m'avait appelé. d'ailleurs c'était le point de départ d'autres emmerdes, il n'y a vraiment rien qui allait de septembre à décembre j'ai rarement eu autant envie de mourir aussi intensément je crois. fin octobre je sors et j'ai besoin de plaire et que quelqu'un d'autre me plaise car je ne vois plus que lui mais je tombe sur un zinzin et je pars me coucher avec la sensation d'être une pauvre merde. c'est pas vraiment conscient mais avec le recul je crois que c'est à partir de là que je veux vraiment plus que quelqu'un d'autre m'approche. entre temps je finis par lui dire que je ne veux plus qu'on couche ensemble, que je préfère qu'on soit simplement bons amis et juste avant que cette résolution ne foire je me rends compte que c'est vraiment ancré parce que j'arrive pas à en parler même loin de lui bourrée en rentrant de soirée donc j'écris un pauvre truc pour le remercier de ne pas être une merde finalement je crois je sais même plus ce qui en était ressorti, mais je sais que c'est là que le bourdonnement s'accentue et qu'il ne me laisse plus trop de répit, quand on couche ensemble j'essaie de mettre pause mais mon deuxième cerveau prend le relai et veut exorciser des trucs c'est vraiment débile et je m'en veux car comme il m'a dit il n'y a pas si longtemps mon cerveau et mon corps vont ensemble, c'est moi et les deux ne sont pas deux entités dissociées, il faut que j'arrive à raccrocher les deux. donc si mon cerveau pense des choses ça veut dire que c'est moi qui les pense et ça me dégoûte un peu mais soit il faut faire avec c'est moi qui produit des choses débiles dans ma tête en me croyant plus intelligente que les traumatismes et en me disant qu'il suffit d'y penser très fort pour que ça passe vraiment au pire moment. bref je m'égare mais nous voilà en avril au détour d'une conversation à base de cocktail vodka-vodka je lâche une mini bombe qui est énorme pour moi mais pas tant que ça en vrai, j'effleure toujours le truc mais à voix haute à ma sœur et ma cousine et je finis par vomir mes tripes un peu partout sans qu'il ne puisse faire quelque chose vu qu'il était déjà persona non grata alors qu'il était littéralement à cinq mètres de moi et que j'avais juste besoin de ses bras pour pleurer comme un gros bébé au lieu de le faire assise par terre dans mon vomi.
tout ça pour dire quoi je ne sais pas vraiment si ce n'est que grandir c'est comprendre qu'on est traumatisée et pourquoi on l'est mais ne pas savoir comment en parler ni comment agir dessus c'est préférer continuer de penser que rien ne nous atteint et en même temps penser à la pauvre qui comprenait rien à l'époque qui avait aucune clef pour processer les informations et qui devait juste penser qu'elle était folle (je sais plus ce qu'elle pensait elle était tout le temps défoncée puis plus tard peut-être en train d'idéaliser je sais pas quoi) c'est des discussions tard la nuit à pas savoir comment expliquer pourquoi ça marche pas comme ça c'est se sentir nulle vouloir arriver à fonctionner normalement mais ne réussir qu'à être bizarre, bref ça fait un an que c'est super que j'adore que lui aussi et que j'aime ce que nos deux corps et nos deux cerveaux tordus donnent ensemble mais que c'est aussi naze car c'est naze de trouver quelqu'un de super (même si je râle souvent sur lui il est con parce que c'est un mec mais je suis plus énervée c'est bon il l'est quand même beaucoup moins que la moyenne) quand on a connu surtout du naze naze naze et que les premières sensations qu'on a ressenti c'était de l'angoisse et quand même une impression que c'est pas normal mais sans savoir trop se l'expliquer. c'est pas une maladie il a dit on va y arriver oui je veux bien mais je sais pas comment et si en un an on a pas réussi je vois pas comment on y arriverait. ça me prend la tête et je crois que ça lui prend encore plus la tête parce que sa place est pas super drôle non plus, qu'il aimerait m'aider et puis autant je manque d'éléments de réponse mais au moins je suis dans ma tête, ce qui n'est pas son cas même si je me pose la question quelques fois. bref conclusion c'est chiant mais je me dis qu'à force d'effleurer le truc à chaque fois qu'on a baisé comme c'est à la mode en ce moment ou tard dans la nuit même si ça me fatigue et que j'ai peur que ça le fatigue aussi (il me taperait sur les doigts s'il lisait ça je sais mais je ne peux pas m'empêcher d'y penser), on va bien finir par trouver une porte d'entrée à une porte de sortie.
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Arrivée à Carthage
J'avais hâte d'arriver au port de Carthage, et c'est un réel soulagement d'apercevoir les murailles ocres de la ville sous le soleil couchant. C'est la fin d'un long voyage ; l'équipage est épuisé, et plusieurs esclaves sont morts, victimes de dysenterie que nous n'avons pas su soigner.
Je prends de l'âge, et je sens mes forces décliner. Autrefois, ces voyages commerciaux me galvanisaient, mais aujourd'hui la moindre avarie m'effraie. Je crains les mauvaises rencontres ; depuis quelques années, les abordages se répètent. Le travail est dur, les expéditions me semblent de plus en plus longues, et l'équipage est nerveux. Pourtant, je n'hésite pas à sacrifier quelques amphores de vin et à promettre un juste salaire pour obtenir leur adhésion.
La cargaison que nous ramenons est de belle qualité. Nos soies pourpres, les plus belles de toute la Méditerranée, se sont bien vendues. Les pêcheurs carthaginois connaissent exactement la période de pondaison des murex, et le pourpre récolté permet d'obtenir des tissus que tous les pays nous envient. Nous rentrons, l' hyppos chargé d'étain et de cuivre, que je saurai négocier à leur juste valeur, et nous attendrons sur le pont que les offres soient à la hauteur de leur qualité.
J'ai hâte de revoir mes enfants. Je ne sais si leur vie sera aussi douce que la mienne. Depuis quelque temps, les Grecs font courir des rumeurs, nous faisant passer pour des marchands sans scrupule. Rome nous envie trop, et je crains pour l'avenir... mais je m'égare.
On m'appelle sur le pont : il est temps de manœuvrer. La foule est présente, et nous attend.
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