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ジャンセニズム/ヤンセニズム【Jansenisme】物事は最初から運命によって決められているので人間が何か運動しても結果は一緒だというキリスト教思想。神学者コルネリウス・ヤンセン(1585~1638)により唱えられた。ヤンセン主義。
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« Au jour du jugement dernier, tous les pécheurs seront pardonnés. Tous, sauf les administrateurs de l’Hôpital général. » (Louis-Sébastien Mercier)
En 1670, sous le règne de Louis XIV, des dévots laïcs qui se voulaient plus catholiques que le pape, créèrent l’Hôpital général. Une organisation occulte (compagnie du Sacré-Cœur) au sujet de laquelle les fondateurs (juges jansénistes) avaient mis 9 ans à en écrire les statuts et dont le but était d’avoir la main mise sur les pauvres. Personne d’autre que les membres de cette organisation n’avait droit d’y intervenir, surtout pas l’Église. Ils voulurent la faire bénir par saint Vincent de Paul qui refusa toujours d’accéder à cette demande. Toute personne dans le besoin devait être déclarée à l’Hôpital général sous peine de saisie de bien en cas d’assistance privée à cette personne.
L’Hôpital général géraient les enfants abandonnés. De la « couche de saint Antoine (1) » [ndr : dépendance de l’Hôpital des Enfants-Trouvés (lui-même dépendance de l’Hôpital général) (2) qui recueillait les enfants abandonnés sur le seuil des églises de Paris (1)], nombres d’enfants étaient ensuite transférés à la Pitié pour les garçons et à la Salpêtrière pour les filles ; et, à cette époque, ces établissements avaient l’obligation de tenir des registres d’entrée et de sortie de quiconque y séjournait.
Marion Sigaut a suivit leur itinéraire via les registres et a découvert des disparitions jamais dénoncées avant elle. Ici, Marion expose un extrait de ses recherches concernant les relevés entre avril et juillet 1747. Entre la « couche de saint Antoine » et la Pitié, certains enfants ont mis plusieurs jours à arriver ; or il n’y a que 500 mètres entre les deux institutions (!). Ensuite, Marion retrouve morts au mois de septembre nombre de ces enfants âgés de 5, 6 ans (!), certains ayant mis plus de 24 heures entre les instituts. Claire Colombi rajoute qu’il n’y a aucune raison que des enfants de cette époque, ayant survécu jusqu’à cet âge, meurent ainsi subitement, sauf accident, d’autant que les conditions de survie qu’ils ont vécues jusque là sont dramatiques. Ici, on est sur un taux de mortalité de 70 %.
En outre, le prix du pain suivait la courbe des abandons d’enfants. Plus il y a eut de libéralisme, plus il y a eut d’abandon d’enfants qui ont pu alimenter les réseaux potentiels. « Le libéralisme économique à fourni en foule des enfants à l’institution qui s’était arrogé le droit d’avoir l’exclusivité de leurs soins. » (dixit Marion Sigaut). Un trafic d’enfants qui, sur Paris et par année, se portaient sur des milliers d’enfants. Les administrateurs de l’Hôpital général étaient les opposants à l’absolutisme royal.
‣ Chaîne Odysee « Neuf de Coeur », « Un trafic d'enfant institutionnalisé par l'Hôpital Général en France dès le 17ème siècle ! », pub. 8 août 2021, https://odysee.com/@NeufdeCoeur:1/sigaut-colombi:0 (cons. 11 août 2021). Il s’agit de l’extrait d’une conférence donnée par Marion Sigaut et Claire Colombi, « De l’Hôtel-Dieu à l’Hôpital-Général », à Avignon le 16 mai 2016 ; cf. chaîne Youtube « Capucine Provençale », « Marion Sigaut et Claire Colombi, de l’Hôtel-Dieu à l’Hôpital-Général, conférence Avignon », pub. 9 fév. 2017, https://youtu.be/i76OXJfjBqY (cons. 11 août 2021). — (1) Claude Delaselle, « Les enfants abandonnés à Paris au XVIIIe siècle », In: Annales. Economies, sociétés, civilisations. 30ᵉ année, N. 1, 1975. pp. 187-218; doi : https://doi.org/10.3406/ahess.1975.293598, https://www.persee.fr/doc/ahess_0395-2649_1975_num_30_1_293598 (cons. 11 août 2021). – « Que deviennent ces enfants une fois recueillis ? Les enfants en bas âge non sevrés (de beaucoup les plus nombreux) sont envoyés à la Maison de la Couche située rue Neuve Notre-Dame, à côté de l’Hôtel-Dieu, face la cathédrale Notre-Dame. Là ils sont allaités par des nourrices sédentaires en attendant être pris en charge par des nourrices venues de province et qui vont retourner immédiatement leur domicile avec le nourrisson qui leur été confié. Les enfants plus âgés (plus un an) sont envoyés soit dans un établissement dépendant de l’Hôpital des Enfants-Trouvés, la maison du Faubourg Saint-Antoine , soit dans les hôpitaux de la Pitié et de la Salpêtrière, soit enfin directement placés la campagne » (2) https://fr.wikipedia.org/wiki/H%C3%B4pital_g%C3%A9n%C3%A9ral_de_Paris (cons. 11 août 2021). — https://odysee.com/@NeufdeCoeur:1/sigaut-colombi:0
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Me sera-t-il permis aujourd'hui d'ouvrir un tombeau devant la cour...? J.b. Bossuet, sermon sur la mort
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En 1649, le syndic de Sorbonne, Nicolas Cornet, demanda l'examen de sept propositions tirées de l'Augustinus. L'épiscopat se divisa aussitôt, et, en 1651, les cinq premières propositions furent portées à Rome. Au même moment, divers incidents attirèrent de nouveau l'attention sur Port-Royal : un pamphlet injurieux d'un jésuite accusait les religieuses de nier l'eucharistie et de ne pas fréquenter les sacrements.
Sur ces entrefaites, Innocent X (pape de 1644 à 1655), par la bulle Cum occasione, condamnait en 1653 les cinq propositions.
C'était un rude coup pour les jansénistes, et le parti adverse n'eut pas le triomphe modeste. La bulle de 1653 venait de rompre un équilibre, acte très grave qui explique la réaction janséniste. En effet, Rome, qui n'avait pas condamné le De concordia de Molina en 1588 et qui, par la suite, avait refusé à plusieurs reprises de prendre parti et avait imposé la loi du silence sur toutes les questions touchant la grâce, se devait logiquement pour poursuivre sa politique libérale de ne pas condamner l'Augustinus.
Le résultat, c'est l'opposition d'une grande partie de l'opinion catholique et le déséquilibre des positions dogmatiques. C'est une Église entraînée pour un siècle dans les déchirements et les querelles. Arnauld riposta aussitôt et, en 1654, démontra que si les cinq propositions condamnées à Rome étaient bien hérétiques, par contre, elles n'étaient pas dans Jansénius. C'est la célèbre distinction du « droit » et du « fait », qu'Arnauld exposera encore dans sa Seconde Lettre à un duc et pair, de 1655. Mais le grand docteur ne se contenta pas de se défendre : il attaqua à son tour en repoussant la théorie moliniste de la grâce suffisante ; c'était revenir au cœur de l'affaire et reposer le problème de la grâce et du libre arbitre, non tranché depuis le milieu du xvie siècle.
Retiré aux Granges, maison des solitaires toute proche de Port-Royal des Champs, Arnauld s'y concerta avec l'un d'eux, Pierre Nicole (1625-1695), qui professait aux Petites Écoles. C'est alors que le secours leur vint d'un frère d'une des religieuses du monastère : il s'appelait Blaise Pascal. Pascal vint aux Granges en 1656, invité par Arnauld. C'est grâce à lui qu'une querelle de théologiens allait être portée devant l'opinion publique et passionner les salons parisiens.
Le succès des Lettres provinciales (1656-1657) est dû au talent littéraire de l'auteur des Pensées et à l'habileté avec laquelle insensiblement il déplace la polémique du terrain théologique au terrain moral. L'opinion fut conquise d'emblée, et les Jésuites reçurent un coup terrible. La morale laxiste fut déconsidérée pour longtemps. Aussi une nouvelle condamnation romaine ne changea-t-elle rien aux positions de chacun (bulle Ad sacram [1656] d'Alexandre VII). Du parti dévot, il ne restait plus alors que Port-Royal, mais il allait cristalliser, peu à peu, autour de lui, les centres traditionnels d'opposition à l'absolutisme comme la noblesse de robe et les parlements. Mazarin, épicurien peu soucieux de controverses religieuses, laissa les choses en l'état, mais, après sa mort, Louis XIV reprit la lutte et voulut obliger clercs et réguliers à souscrire un « formulaire » conforme à la bulle de 1657. À partir de 1661, des persécutions s'abattirent sur les jansénistes et Port-Royal, provoquant la colère de nombreux évêques comme d'une partie de l'opinion. Louis XIV, soucieux d'unité au moment de mobiliser le pays dans la guerre contre la Hollande, rétablit la paix en 1669. Il fut secondé par un pape pacifique, Clément IX (de 1667 à 1669), qui, alarmé par l'attitude de nombreux prélats, craignait un schisme. Une période de dix ans allait suivre, connue dans l'histoire du jansénisme sous le nom de « paix de l'Église ».
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Antoine Arnauld (1612-1694), dit Le Grand Arnauld, docteur en Sorbonne D'un point de vue littéraire : il apaisera la querelle des Anciens et des Modernes en 1697, bien que les fondements de l'esthétique classique étaient irrémédiablement sapés. D'un point de vue religieux : il relancera la controverse entre le jansénisme et l'augustinisme.
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