#j'avais jamais lu sur la lecture.... quelle erreur.....
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Sur la lecture, Marcel Proust.
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Je t'aime à la folie - Vengeance
Disclaimer: Les persos ne nous appartiennent pas!
Comme indiquez précédemment, ce chapitre est la vengeance. Si vous êtes ici par erreur parce que vous n'avez pas lu la note d'auteur ou que vous avez appuyé sur le chapitre suivant par erreur, veuillez passer votre chemin.
De vous à moi… C'était la fin que j'avais envisagé de base… Ce n'est qu'après que j'ai créé des fins alternatives.
Bien, maintenant que je vous ai averti, voilà la vengeance.
Bonne lecture à tous! ^^
┬┴┬┴┤・ω・)ノ├┬┴┬┴
Chapitre 4: Vengeance
- Ahah…
Le visage caché dans son épaule, Katsuki crut entendre des sanglots contre lui. Jamais il n'avait autant maudit le fait d'être incapable de toucher son amant.
- Oï, Deku! Ne pleure plus, je-
- … Ahahahah!
Les pleurs se transformèrent en rire. Deku sépara son corps du sien et la semence du blond s'écoula le long de ses fines cuisses légèrement musclés. Il fit un pas ou deux en arrière, ne pouvant s'arrêter de rire, un regard dément le toisant. Le vilain se tordit sous l'exercice intense au niveau de son abdomen.
- Tu verrais ta tête! Kacchan! T'y as cru en plus? Imbécile! C'est trop facile!
- De-Deku?
Le rire causa des douleurs à l'estomac au vert et il dut faire d'immenses efforts pour reprendre le contrôle de son corps. Il caressa le menton du blond en tendant son bras avant de donner un violent coup de poing avec l'autre, sans crier garde. Le choc avait fait basculer la chaise avec le héros enchainé par terre. Le vilain rejoignit la nouvelle position de son héros et le titilla avec son pied. Avec la pointe de son pied, il caressa cette joue meurtrie qu'il a frappé ainsi que cette bouche qu'il a tant de fois embrassé. Il traversa ce torse musclé qu'il a tant étreint et écrasa légèrement cet organe qui l'a pris tant de fois.
- J'ai tellement attendu ce moment! Alors? Ca t'a fait du bien de baiser avec moi? Une dernière fois avec ton Deku.
- Qu'est-ce que…
Izuku donna un coup de pied pour mettre Katsuki sur le dos et posa, de manière assez jouissive, son pied sur le torse de son amant, le regardant de haut avec tout le plaisir qu'il pouvait exprimer.
- Je suis The Fool à présent. Deku est mort le jour où toi et All Might m'aviez brisé. Heureusement que j'ai pu aller voir All for One l'autre jour pour le remercier de ce si précieux alter.
- All for One…
- Je ne sais pas quelles étaient ses intentions mais il m'a offert l'opportunité de me venger.
- T'es complètement barge!
- Je le suis! Je le suis devenu!
The Fool s'installa à califourchon sur son prisonnier qui était déjà dans une position inconfortable et posa un rapide baiser sur les lèvres scellées de celui qui fut son amant.
- Tout ne fait que commencer, Kacchan. Ma vengeance ne fait que commencer.
Le monde redoutait à présent les héros. The Fool sévissait à travers le Japon tandis que Ground Zero était porté disparu depuis qu'il s'était lancé à sa poursuite. Ce fut un coup dur pour la société. Midoriya Izuku, son amant, fut dévasté par la nouvelle. Dans le but de retrouver l'élu de son cœur, il redoublait d'effort dans le rétablissement des différents héros touchés par la déchéance afin d'obtenir le moindre indice sur The Fool. Il sacrifiait bien trop souvent son temps de sommeil et il fallait le surveiller pour qu'il se nourrisse régulièrement. Avec l'aide d'autres spécialistes criminologues, ils cherchaient à établir des profils et des schémas de folies du à l'alter terrifiant du super vilain.
Depuis l'instant où l'attention fut tournée vers Midoriya Izuku, The Fool avait changé de stratégies et répandit sa terreur parmi les civils. Son bouc-émissaire lui avait servit le temps d'installer sa routine, le temps de préparer son aire de jeu. Il aimait jouer avec ces inspecteurs qui le traquaient sans succès. Il aimait s'amuser. Il aimait le fait qu'on puisse l'aimer autant qu'on le haïssait. Il aimait le fait d'être l'homme le plus indispensable et le plus recherché du pays. Cette dualité le faisait vibrer. Combien de fois avait-il inversé le processus de déchéance? Combien de fois avait-il fait subir l'ascenseur émotionnel à ces héros? Combien de fois avait-il plongé le plus héroïque des justiciers dans le plus profond désespoir? Combien de super vilain avait-il rallié à sa cause? Il jubilait en son fort intérieur. Combien de fois avait-il joué les cupidons entre un super héros et un super vilain? Il aimait les tragédies à la Roméo et Juliette. Combien de fois avait-il brisé des couples? Il ne s'en lassait pas. Combien de temps lui restait-il avant que tout ce jeu ne prenne fin?
Il n'était pas dupe. Un jour, les héros le trouveront. Un jour, ses méfaits sortiront des abysses pour être exposé au grand jour. C'était dans l'ordre des choses. A-t-on déjà vu un super vilain triompher sur le bien? Combien de génie du mal peuvent se vanter d'être insaisissable jusqu'à la fin de leur vie? Il espérait que le jour où il perdrait tout, sa notoriété serait aussi grande que All for One. Quel honneur ce serait. Il rendrait ainsi hommage à l'homme qui l'avait transformé. En attendant ce jour, il allait profiter pleinement de ses jours de liberté. Et puis, quelle expression devrait-il faire, le jour où ces imbéciles se rendront compte que le héros des héros et le super vilain qui ébranle la société fondée sur les héros n'étaient en fait qu'une seule et même personne? Il avait hâte. Tellement hâte. Mais un travail bien fait demandait beaucoup de minutie et une patience à toute épreuve. Il pariait sa vie sur ce jeu. Il saurait rendre ce jour mémorable.
Dans un repaire souterrain, Midoriya Izuku pénétra dans une pièce où était actuellement retenu prisonnier le fameux Ground Zero disparu. Il était attaché contre un mur. Les chaînes aux poignets et aux chevilles ne le laissaient que peu de liberté de mouvement. Au mieux, il pouvait faire deux ou trois pas. Elles n'étaient cependant pas assez longues pour lui permettre de s'étrangler lui-même ou de prendre un éventuel otage.
- Enfoiré… Relâche-moi…
- J'ai ramené un nouvel invité, Kacchan. On fait comme d'habitude, d'accord? Montre-moi ton plus beau désespoir.
Des hommes jetèrent un sac aussi grand qu'un homme par terre et refermèrent la salle, la verrouillant, comme à leur habitude.
- Je dois dire que c'est bien pratique d'avoir l'alliance des vilains comme partenaire de travail. Entre condisciple, on devrait bien s'entendre, non? J'avais toujours travaillé en solo jusqu'ici et c'est de loin ce que je préfère comme méthode de travail.
Le bourreau s'approcha du sac. Il tourna autour, comme s'il l'inspectait puis s'accroupit devant l'ouverture.
- Mais j'ai une dette envers mon bienfaiteur. Je vais donc continuer à prêter mes méfaits à Shigaraki quelque temps. Ah, mais ne lui dit pas que je prévois de l'abandonner un jour prochain, d'accord? Kacchan.
Izuku posa son index contre ses lèvres, comme s'il demandait à son ami d'enfance de garder un secret et lui sourit. Il défit doucement le sac et dévoila une tête aux cheveux rouges piquants. En voyant son ami, Katsuki tira pour la énième fois sur ses chaines, se blessant un peu plus à chaque fois. Ses poignets et ses chevilles étaient recouverts de sang séchés.
- Kirishima! Deku! Arrête!
- J'ai cru entendre que c'était ton meilleur ami. Dire que tu m'avais si facilement remplacé. Quoi qu'on était de simple ami d'enfance. Ce n'est pas du tout le même statut, hein? Je me demande si je dois être jaloux ou pas. Après tout, je suis devenu ton petit ami donc, je suis le numéro un dans ton cœur, n'est-ce pas? J'ai la priorité sur ton meilleur ami, n'est-ce pas? Kacchan.
The Fool débarrassa le héros rouge de son sac et le plaça en position assise. Il s'installa dans son dos, passant ses bras autour du cou de l'inconscient. Il tata ce visage lisse, ce torse musclé, ce cou qu'il rêvait de tordre.
- Arrête! Deku! Je…Je t'en supplie… Arrête…
Deku lâcha un petit soupir satisfait. Il ferma les yeux un instant pour profiter des supplications désespérées de son prisonnier et les bruits de chaînes qui s'entrechoquaient contre le mur, signe qu'il essayait de s'échapper, en vain. En se concentrant bien, il put même entendre une goutte ou deux s'écraser sur le sol. Serait-ce du sang ou des larmes? Un mélange des deux sans doute. Il rouvrit les yeux pour apprécier de la mine accablée de son compagnon. Son esprit se brisait un peu plus chaque jour. Il pouvait presque entendre les fissures craquer encore et encore.
- Venge-toi sur moi et rend-moi fou si tu veux! Mais arrête d'impliquer les autres! Ils ne t'ont rien fait!
- Les autres? Oh, tu parles d'Uravity du mois dernier? Elle était splendide sur le terrain de construction. J'ai adoré quand elle a fait tomber toutes les poutres métalliques sur la grue. Ou bien du dernier fils d'Endevor d'il y a deux mois? J'ai été généreux et je lui ai permis de se défouler sur sa famille. De ce que j'ai compris, le jeune Todoroki Shouto détestait son père, non? Il m'a bien aidé à me débarrasser du nouveau numéro un des héros. Dommage qu'il ne soit pas mort… Mais être infirme pour le reste de sa vie doit être assez humiliant pour cette brute. Voir tout ce qu'il a construit depuis ses débuts réduits en cendre.
Katsuki se souvenait de chacun d'entre eux. Izuku prenait un malin plaisir à laisser les chaines d'information tourner pour lui montrer le désastre que provoquait son alter. Certaines images ont même été censuré tellement elles avaient été horrible. Il se souvenait encore de ce mec au nombril bruyant et trop brillant faire fondre des humains.
- Ah, je sais, l'homme électrique d'avant encore… C'était la première fois que je voyais quelqu'un bouillir de l'intérieur jusqu'à ce que sa cervelle sorte par tous ses orifices.
Combien de fois le héros prisonnier avait-il était impuissant en voyant ses anciens camarades de classe perdre leur lucidité pour plonger dans les abysses de la folie à cause de cet homme? Lui-même se sentait glisser lentement dans les ténèbres, incapable de faire quoi que ce soit, attaché à ce mur, à part supplier pour ses amis. Cela ne lui ressemblait pas. Il aurait du être plus fort. Mais il se savait plus quoi faire, ni ce qu'il pouvait faire.
Il avait tenté l'indifférence. Il avait tenté la haine. Il avait tenté la violence. Il avait tenté l'amour. Il avait tenté d'en finir avec lui-même. Il aurait du être le numéro un des héros. A la place, il était la cause numéro un du désastre des héros corrompus du pays. Tout cela arrivait à cause de lui. Il avait tué All Might. Il avait tué cette femme. Il allait tuer tous ses anciens camarades de classe. Deku les avait tous envoyé à la mort à cause de lui. Aucun n'avait pu être maitrisé. Aucun ne survivait assez longtemps pour suivre la thérapie. Et quelle putain de thérapie. Le sauveur et le bourreau n'était en réalité qu'une seule et même personne.
- Arrête… Fais de moi ce que tu veux mais laisse les autres tranquilles… S'il te plait… Deku…
Le vert pencha la tête, feignant un visage innocent qui se voulait mignon. Cette expression n'avait rien à voir avec la cruauté qui se reflétait dans ses yeux verts.
- Mais Kacchan, te rendre fou serait bien trop facile. Comment pourrais-je voir ton visage ravagé si tu ne sais même plus distinguer ta droite de ta gauche? Où serait ma vengeance dans ce cas-là? Mon plaisir? As-tu déjà cherché à me sauver alors que j'avais justement besoin de ton soutien?
- Deku! Je suis désolé pour avant! J'étais qu'un putain d'gamin sans cervelle et-
- Ah, j'en ai assez d'entendre ça, lâcha Izuku, ennuyé. Ca ne m'amuse plus. Dire qu'au début, tu te débattais plus férocement… Tu essayais différentes stratégies pour me faire plier… T'aurais-je déjà cassé? Je préférais quand tu essayais de m'étrangler avec tes menottes quand on le faisait.
Izuku bougea un peu le corps qu'il soutenait pour se réinstaller de manière plus confortable. Il frotta son visage contre celui de Kirishima tout en réfléchissant au moment où tout avait basculé. Oui, à partir de quand Bakugou Katsuki avait abandonné? Rien n'était éternel, n'est-ce pas? Pourtant, il faisait en sorte de maintenir la barrière entre la lucidité et la folie.
- Tu as si facilement jeté ta si grande et si belle fierté pour eux … Je suis si jaloux… Extrêmement jaloux. Tu les aimes tant que ça, ceux de Yuei? Si j'avais eu un alter plus tôt et si j'étais entré à Yuei… aurais-tu fait la même chose pour moi? Ou m'aurais-tu quand même abandonné?
- Deku… Arrête, je t'en supplie… Deku…
Un petit bruit attira leur attention. L'otage se réveillait. La première chose qu'il vit fut son meilleur ami Bakugou Katsuki, le visage fatigué, les yeux ternes, des sillons de larmes sur le visage, enchaîné à un mur. Jamais il ne l'avait vu aussi mal au point.
- Bakugou!
Le rouge tenta un mouvement vers le prisonnier quand il se sentit retenu. Il baissa son regard et vit une paire de bras autour de son cou. Il voulut se dégager mais il se sentait étrangement faible. Il ne se souvenait pas de grand-chose. Il était entrain de faire sa ronde, cherchant The Fool qui s'en était pris à ses anciens camarades de classe. Il était tombé sur une embuscade de l'alliance. Ils étaient en surnombre. Malgré toutes les précautions qu'il avait prise avec son ainé, Amajiki Tamaki, ils avaient été séparés. Combattant chacun de leur côté en attendant les renforts, malgré sa peau durcit, The Fool apparut, le combattit et l'envoya voler grâce à une superbe technique de combat au corps à corps. Il avait eu l'impression d'avoir déjà vu ce mouvement, mais où? Durant la seconde de désactivation de son alter, il reçut une balle-piqûre. Alors qu'il retirait la seringue, le fou lui balança un coup de pied dans la mâchoire et ce fut le trou noir.
La première chose qu'il voyait à son réveil était son meilleur ami disparu. La première chose qu'il ressentait vraiment depuis son réveil n'était pas ces puissants bras mais cette sensation glaciale qui émanait de son dos. Ce n'était pas le même froid que la glace de son camarade Todoroki. C'était quelque chose qui pénétrait profondément dans sa chair et qui l'effrayait. Avant de pouvoir faire quoi que ce soit, il entendit un murmure.
- Bienvenu en enfer, Red Riot, et…
Une main se leva et cacha sa vue tandis que l'autre raffermit sa prise sur son cou. Le rouge sentit un souffle contre son oreille et une voix lugubre résonna.
- Bon cauchemar.
Un cri de douleur retentit dans la pièce souterraine. Le héros de pierre se débattit, essayant de se libérer de ces vagues d'émotion négative qui affluait en lui. Il avait l'impression de ressentir tout le désespoir, toute la peur et la malveillance de ce monde couler dans ses veines. Il n'avait jamais autant haï sans raison. Il n'avait jamais eu aussi peur sans raison. Il n'avait jamais été aussi triste sans raison. Il n'avait jamais été aussi en colère sans raison. Il n'avait jamais été aussi jaloux sans raison. Il n'avait jamais été aussi désespéré sans raison. Il n'avait jamais eu autant envie de tout détruire sans raison. Il subissait ces vagues, encore et encore. Il voulait résister encore et encore. Il savait qu'il ne devait pas se faire. Il connaissait le schéma d'action de The Fool grâce au gentil petit ami de Bakugou, Midoriya Izuku. Des barrières. Il devait imaginer ériger des barrières et…
La pression exercée sur lui se desserra. Il entrevit une ouverture.
- De fais pas ça! Deku! Ne bouge pas, Kirishima!
Kirishima leva le bras pour se dégager quand il sentit des lèvres sur les siennes. L'emprise était encore plus forte que précédemment. Toujours plus. Plus de colère. Plus de désespoir. Plus de haine. Encore et toujours plus. Il ouvrit difficilement ses yeux qui s'étaient refermé sans qu'il ne le sache. Le choc le paralysa. Ces yeux verts… Il les avait déjà vus quelque part. Il sentit un sourire se dessiner sur cette bouche collée aux siennes. Deku… C'était le surnom que Bakugou donnait à son amoureux… Mais alors…
Quelque chose se brisa en Eijirou. Son bras levé retomba mollement sur le sol humide et glacé. Pourquoi luttait-il déjà? Pourquoi devait-il subir tout ça? Pourquoi lui? Alors que Bakugou Katsuki était sain et sauf, dans sa petite cage dorée, en sécurité. Lui, il avait du combattre et neutraliser ses amis, ses mentors, ses nouvelles recrus, l'amour de sa vie… Il avait du lutter entre ses sentiments et son devoir. Ses mains qui devaient sauver des vies avaient ôté des vies. La sensation humide sur ses lèvres disparut. Le mal s'insinuait lentement mais surement. Tout s'entremêlait dans son esprit. Il craqua, comme ses prédécesseurs.
A ses cris se mélangeait une autre plus déchirée, plus anéantie, qu'il reconnut vaguement comme celle de son meilleur ami. A quoi bon lutter dans ce monde de merde? A quoi bon sauver ce mec qu'il avait considéré comme son ami? Cette amitié avait-elle au moins été réciproque un jour? Pourquoi le considérait comme tel d'ailleurs? Pourquoi sauver celui qui n'avait pas bougé pour le sauver. Tous les efforts qu'il avait fait été vain. Tout ce qu'il avait fait n'était qu'un gaspillage de temps et d'énergie. Il voulait être tranquille. Il voulait en finir avec tout ça. Il voulait décharger toute cette merde hors de son corps. Peu importe qui la subissait, il voulait s'en débarrasser. Au plus vite. Cette sensation désagréable à en vomir devait être expulsée. Par tous les moyens.
- Désolé… Désolé… Kirishima… Toi aussi…
- Red Riot… Et si tu te déchaînais toi aussi contre cette société injuste qui t'a tout pris? Toi, le héros qui a du tuer ses petits camarades à cause de Kacchan?
Izuku appuya sur bouton rouge au mur. Des gardes vinrent dans la seconde récupérer le héros rouge qui n'était désormais plus que l'ombre de lui-même. Une fois le corps sécurité pour la prochaine étape, ils laissèrent le maitre vilain avec son prisonnier, comme à leur habitude. De part leurs expériences, ils savaient qu'ils n'avaient que peu de temps avant que le héros déchu n'émerge de son état second et ne perde le contrôle de ses faits et gestes pour tout saccager. Heureusement que Black Mist n'était jamais très loin pour éjecter les héros déchus en ville.
The Fool prit une télécommande et alluma la télévision, attendant le futur flash info. Il avança vers Ground Zero qui ne bougeait plus, toujours sous le choc de ce qui venait de se passer. Il passa ses bras autour de son cou et l'embrassa. Le blond ne bougeait plus, ne répondait plus, ne se débattait plus. Serait-ce la goutte d'eau qui faisait déborder le vase? Le vert rompit le contact et serra contre lui le héros qui perdait de plus en plus sa volonté.
- Tu es à moi Kacchan… Et tu resteras avec moi jusqu'à la fin. Devrais-je tenter de te «guérir» pour qu'on puisse s'amuser encore un peu?
Il caressa le dos du blond, comme pour le réconforter et enfouit sa tête sur ce torse qui l'avait tant de fois accueilli. Un jouet cassé pouvait être réparé, n'est-ce pas?
- Sombrons ensemble dans la folie, d'accord? Kacchan…
Alors? Satisfait? Maintenant que vous avez vu le pire, le meilleur reste à venir!
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Akira a fêté ses 30 ans le 16 Juillet 2018 à MURET.
J'avais 16 ans la première fois que j'ai vu Akira au cinéma. En sortant de la salle du cinéma le Grand Pavois à Paris j'étais dans un état second ce Samedi 27 Juillet 1991, j'étais sonné...
Depuis quelques années maintenant, mon entourage me suggère d’organiser des conférences sur Akira. Bien que je ne m'en sente pas légitime, il m’a fallu admettre -malgré moi- que j’avais atteint un niveau d’expertise sur le sujet. Ce n’est pas de la prétention, juste une réalité effective. Mais l’expertise n’étant pas la maîtrise d���une part, mon aversion chronique pour l’ignorance de ce qu’y peut être su d’autre part, je ne me voyais pas maître de conférence avec un point d’interrogation à l’endroit d’un fait curieux jusque-là jamais abordé dans tout ce que j’ai lu à propos de la date de sortie du film Akira au Japon… Il y avait encore une zone d’ombre que je ne m’expliquais pas concernant Akira et notamment le choix délibéré de Katsuhiro ÔTOMO de sortir son film le 16 Juillet 1988 ! Ignorance très difficilement tolérable pour mon esprit. Bref je n’aime pas être pris en défaut surtout si j’ai l’étiquette spécialiste d’Akira. Alors devenir conférencier sans savoir à quoi ce rapporte cette date, non il n'en n'était pas question.
De l’importance du détail
Pourquoi cette date a-t-elle suscité ma curiosité ? J’identifie Otomo comme appartenant à la frange des artistes du détail, artistes qui acceptent que le hasard existe tout en s’efforçant d’avoir le plus de contrôle sur leurs oeuvres. J’ai conscience qu’il s’agit là d’une projection...
Il est de fait notoire qu'ÔTOMO a choisi la date du 16 Juillet 1988 pour sortir en salle Akira, en dépit des contraintes de distribution pour un film au Japon. C’est encore à vérifier mais il semble que cette date ne corresponde pas aux dates de sorties nationales des films au Japon. Sauf erreur de ma part, la date de sortie d’un film est le Lundi au pays du soleil levant. Le film d'Akira a été diffusé officiellement le Samedi 16 Juillet 1988 à 14h05* (heure de Tokyo).
Imaginez un instant en France qu’un réalisateur excentrique (non pas un producteur) décide que son film soit distribué en salle un Dimanche soir à 22h30. Il irait à l’encontre de la logique de distribution qui a cours dans notre pays et se tirerait une balle dans le pied en termes de ventes/entrées : suicide au box-office. J’exagère volontairement cet hypothétique exemple pour faire valoir l’aspect inopiné d’une telle distribution. Une telle situation aurait été plus probable dans les années 70 époque où l’économie s’accommodait facilement de ce genre de facétie justifiée (ou non) de quelque manière que ce soit. Supposons que notre réalisateur excentrique ait choisit cette date improbable en fonction d’un critère qui lui est cher faisant de cette sortie un symbole. Il faudrait dès lors deviner ce que symboliquement représente cette date. Dit autrement dépasser le symbole et accéder au sens…
Une date symbolique ?
Assurément, du symbole doit émerger le sens concernant le 16 Juillet 1988. Sur cette hypothèse j’ai senti instinctivement qu’ÔTOMO avait choisi cette date en rapport avec quelque chose. Elle devait être symbolique de quelque chose. Oui mais de quoi ? Cette date est non seulement la date à laquelle sort le film mais aussi la date à laquelle commence le film. L’effet induit pour un spectateur japonais est immédiat : stupeur ! L'histoire du film commence le même jour où je le vois.
Je ne sais plus comment j’avais eu l’information à l’époque, soit en lisant un fanzine soit qu’un ami me l’eût dit, mais personne n’avait évoqué l’hypothèse que cette date puisse symboliser quelque chose de particulier. Cela pouvait passer comme un caprice d'ÔTOMO ou juste une manière pour le maître de marquer le coup. Rien de plus ! Pendant plusieurs années, non sans conviction, je me suis contenté de cette « explication » comme étant l’unique valable. Mais dans ce cas pourquoi ne pas choisir le 15 Juillet ou le 17 juillet mieux encore le 18 juillet qui aurait été en adéquation avec les dates de sortie nationale au Japon. Non, le 16 juillet 1988 ! Pour moi c’était bizarre car je n’eu pas ouï-dire que dans l'Histoire du cinéma le réalisateur ait le droit de choisir la date de sortie de son film. Si le fait existe il est rare. S’il est rare c’est qu’il n’est pas dans les normes de l'industrie cinématographique. S’il n’est pas dans la norme c’est qu’il est anormal et si ce fait est anormal c’est qu’il y a une raison (ou un tort c'est selon). Mais plus que le choix d’Ôtomo ce qui m'intrigue c’est que la date ait été validée par les exploitants de salles et les distributeurs nippons. Quel argument a convaincu pour que personne dans l'industrie cinématographique japonaise ne s'oppose à ce choix. Mieux encore et si ce choix avait immédiatement parlé à quelques personnes avisés dans l'industrie du cinéma au Japon. Si cette date était une évidence pour un japonais ? Quel enjeux peut-il y avoir autour de cette date décisive ?
Pistes de recherches
En 2014, après avoir tourné la vidéo « Otomo Visionnaire » j'ai cherché quel événement pouvait être en rapport avec Akira sur l'année 1988 au Japon. Qu'ÔTOMO ait pu voir d'aussi loin Tokyo ville des JO en 2020 relève du génie prophétique voire messianique. Quelle grille de lecture a-t-il utilisée ? Je me demandais dès lors s'il n'avait pas un critère, une référence, incontestable pour choisir la date du 16 Juillet 1988. En effectuant des recherches dans ce sens, j'ai d'abord porté mon attention sur le festival du O-Bon ou Shichigatsu Bon qui dure 3 jours du 13 au 15 Juillet honorant l'esprit des ancêtres. Le 16 Juillet étant exclu j'ai abandonné cette hypothèse au profit d'un autre événement qui se produit à partir du 16 Juillet au Japon.
En effet le Gion Matsuri commence le 16 Juillet au soir pour se finir le 24 Juillet. Bingo ? Pas tant que ça. Certes la date est celle du 16 Juillet (au soir) mais ne concerne pas le pays entier, uniquement Kyoto. Festivités pendant lesquelles les rites ont vocation de lutter contre les catastrophes naturelles et autres épidémies dont on associait l'origine ou la cause à des malédictions. L'explosion d'Akira en début de film est bien évidemment une catastrophe donc l'analogie existe mais ne retient pas mon attention car trop localisée : Tokyo n'est pas Kyoto même si ces villes sont une anagramme l'une de l'autre et capitales du pays en leur époques respectives. Pour je ne sais quelle raison, le 16 Juillet 1988 avait pour moi une signification...
En me reportant à quelque chose de plus terre à terre je voyais plutôt un lien avec les JO de 1988 organisés par la Corée s'étant déroulés essentiellement à Séoul. Akira se déroule la veille des JO de 2020. Oui mais les JO de Séoul se déroulent du 17 Septembre au 2 Octobre 1988. Le thème des JO est visé c'est sûr mais la date est trop éloignée pour faire sens. Je reste sceptique et continue mes recherches un peu dépité.
Le Général de Gaule me donne la solution.
C'est le jour de la date anniversaire de l'appel du 18 Juin 2018 que, par des circonstances plus ou moins fortuites, j'ai enfin eu la réponse à ma question. Lorsque mon ami Antony PREZMAN m'a sollicité pour animer une soirée thématique autour d'Akira dans le cadre des projections qu'il organise à MURET nous étions au mois de Mai. Je trouvais l'idée intéressante d'autant que nous étions sur l'année anniversaire de la sorti du film. Seul contrainte il fallait que ce soit un Lundi, jour où le cinéma VEO organise les soirées thématiques autour du manga et de l'animation japonaise. Je lui ai suggéré le 16 Juillet ignorant alors quel jour cela tombait. En jetant un coup d’œil à mon calendrier je m'aperçoit que ça tombe un Lundi. Incroyable !!
Nous validons cette date. Par cette curieuse synchronicité Antony m'invite à garder l'esprit ouvert car il y a des chances que des choses curieuses se produisent. J'acquiesce dans son sens. Entre temps toutes les validations se font : l'ayant droit Dybex donne son accord, le cinéma VEO bloque la date.
Le 18 juin 2018 vers 11h00, je termine un bricolage dans mon salon. Soudain l'idée me vint d'écouter un morceau de rap sur Youtube. J'ai en tête l'intro du concert d'ASSASSIN en 2001 et mon esprit est focalisé sur le couplet de PROFECY. Ce couplet commence par « Balle de concert qui explose comme à NAGASAKI... » Quelques minutes plus tard dans le moteur de recherche de youtube je tape Nagasaki. Je tombe sur des extraits d'explosions de bombes atomiques, puis le titre d'un documentaire attire mon attention : Hiroshima, première catastrophe nucléaire de l'histoire. Le véritable titre est La face cachée d'HIROSHIMA, un film de Kenichi WATANABE. Film produit au lendemain de la catastrophe de Fukushima, le documentaire revient sur le secret qui entoure le nucléaire. Au bout de quelques minutes, confortablement installé dans mon canapé... je m'endors. Néanmoins j'entends le documentaire dans mon demi sommeil.
Je me réveille 18 minutes plus tard et reprend mon bricolage tout en laissant le documentaire en fond sonore. Le commentateur dit une phrase qui m'électrise : « L'expérience a lieu le 2 Décembre 1942. » Mon esprit vrille. Dans le manga Akira l'histoire commence le 6 Décembre 1982 ! Décembre, ce mois est visé ! Le commentateur précise que le 2 décembre 1942 dans une salle de squash située sous le stade universitaire de la ville de Chicago le premier réacteur nucléaire est né. Je fais le lien immédiat avec le fait qu'Akira soit enfermé dans une capsule cryogénique elle-même enfermée dans une énorme sphère métallique... sous le stade Olympique!
Je suis scotché à mon siège et continu de suivre le documentaire. A partir de la 46e minute j'ai ma réponse : le 16 Juillet 1945 à 04h00 du matin la première bombe atomique et lâchée à Los Alamos au nouveau Mexique. Dans le cadre du « Projet Manhattan » le test porte le nom de Trinity.
16 Juillet 1945 : des preuves en veux tu ? En voilà !
Dès lors cela ne fait aucun doute voilà pourquoi ÔTOMO a choisi cette date. Il combine non seulement l'année des JO avec la date anniversaire de l'essai de la première bombe Atomique mais il choisit délibérément aussi que le lieu où Akira est enfermé soit sous un stade, ici Olympique, et universitaire dans le cas du premier réacteur atomique (à Chicago**). Dans le manga il est question d'une « bombe d'un nouveau type ». Akira n'est pas une bombe issue d'une réaction en chaine s'étant produite parce qu'un neutron à causé la fission d'un noyau fissile produisant un plus grand nombre de neutrons qui à leur tour causent d'autres fissions pouvant mener à une explosion d'énergie. Dans Akira l'expérience à eu lieu sur l'autre versant de la science : la biologie moléculaire. En effet, d'après ce que nous dit Lady Miyako page 184 dans le volume 4 du manga Akira, la réaction en chaine induite sur la molécule d'ADN conduit à développer des capacités surhumaines au point qu'un enfant (le numéro 28) fit explosé Tokyo (le 6 décembre 1982 dans le manga).
La date du 16 Juillet 1945 est aussi corroborée par deux autres aspects graphiques encore peu évoqués concernant Akira. Akira est enfermé dans une capsule cryogénique elle-même enfermée dans une énorme sphère de métal.
Qu'elle ne fut pas ma surprise en observant le Gadget, nom donné à la bombe testée le 16 Juillet 1945 dont l'énorme sphère métallique d'OTOMO est largement inspirée et stylisée pour le coup en mode cyberpunk. Akira est une bombe d'un nouveau type, le Gadget le fut également en son temps puisque première bombe atomique de l'Histoire. Bombe jamais conçue auparavant, l'analogie fait sens.
Troisième élément des plus inattendus. Un des clichés de l'explosion du Gadget fait apparaître un dôme à la 25e nano seconde d'explosion. Les diverses vidéos filmées par caméra rapatronic montrent ce cliché. D'autres vidéos montrent la déflagration ainsi que la propagation au sol de l'onde de choc générée par une bombe atomique. Nul doute qu'ÔTOMO s'en soit inspiré pour styliser l'implosion d'Akira.
Le sens est dans les détails !
Taxé d’aller loin dans mes analyses, on fait trop souvent fi de mes efforts à demeurer le plus factuel possible, dit autrement je limite (au mieux) mes projections en cherchant à me focaliser sur le fait pour lui-même. C'est la raison pour laquelle, pendant des années, je sentais qu'il y avait une raison derrière cette date du 16 Juillet 1988, mais je ne pouvais nullement me limiter à des suppositions sans liens avec le Réel. Pourquoi Otomo avait donné la date du 2 décembre 1982 dans son manga (soit 50 ans après l'expérience de Chicago) et décide subitement que cette date soit le 16 Juillet 1988 (pour le film éponyme) ? C'est ce changement de date qui a attiré mon attention. Un auteur dont la rigueur graphique est sans égale laisserait au hasard le choix d'une date ? Date qu'il impose comme jour de sortie de son film ! Première information du film ! Que faut-il aux sceptiques pour arrêter de croire que tout n'est que hasard ? Même s'il est ÔTOMO il ne pouvait obtenir une validation de la part des exploitants de salle sans que cette date ait aussi du sens pour eux. Vous pourrez me dire ce que vous voulez, à ce niveau de coïncidences avec l'Histoire qui concerne directement les japonais, le hasard n'existe plus ! C'est un choix, un calcul, une intention.
ÔTOMO fait parti des artistes qui ont compris que le détail à son importance, il y a des intentions presque en toute choses... Mais il est vrai que nous n’en n’avons pas toujours conscience. Pour moi, il y a avait une raison à cela et une raison profonde. Ce n'est pas moi qui vais loin, j'essaie du mieux que je peux (et avec un savoir minime) de me hisser au niveau de l’œuvre considérée dans le monde entier comme un chef d’œuvre tant par des fans que par des artistes reconnus dans différents domaines...
Une validation par ses pairs
Dès lors, pour les japonais avisés dans le milieu de la production cinématographique, l'argument suffisait à convaincre pour que Akira sorte le 16 Juillet 1988 (année des JO à Séoul de surcroit). Le Japon est l'unique pays au monde à avoir vécu l'expérience nucléaire sur son sol avec deux Bombes atomiques : Hiroshima et Nagasaki. Si ÔTOMO avait choisi le 6 AOUT c'était fausser l'acte symbolique dans sa vocation corrective. Oui il s'agit là d'un acte symbolique a vocation corrective.
De Tokyo à Muret 16 Juillet 2018
Ayant compris aujourd'hui l'intention implicite dans le choix de cette date, je savais que le 16 Juillet 2018 était le moment indiqué pour augurer une première conférence sur le film afin de libérer le sens portée par cette œuvre. Plusieurs signes allaient dans ce sens. Signes ? Oui ! Vous savez ces événements fortuits qui se produisent à des moments inattendus dont on peut (bon gré malgré) déduire du sens. L'indicateur majeur ici fut la ville de MURET : dit autrement petit mur. Stop ! Comme Bodhidharma méditons devant le mur... et trouvons la sortie.
Le 16 Juillet 2018 à Muret, soit 30 ans après, a eu lieu une première conférence sur le sujet. On sait qu'au bout de 30 années certains événements commencent à s'effacer de la mémoire collective. Ce même chiffre 30 m'indique qu'il est temps d'enseigner, de transmettre ce que j'ai compris de ce film pour que sa mémoire perdure.
Le 18 Juin 2018 lorsque j'ai pris conscience de la date du 16 Juillet 1945, sur le plan psychologique et physiologique il m'est arrivée la même chose que la première fois où j'ai vu Akira mais en plus lourd : ma tête a résonné, j'ai eu une sorte de mal de tête bénin avec les oreilles qui ont bourdonné toute la journée. Pour moi un cycle s'est terminé et un nouveau commence... Le cycle de l'explication est en cours.
Je n'avais pas le pouvoir de m'expliquer Akira et aujourd'hui je l'ai... Parce que ça avait déjà commencé !
Wallo 11.37.04
PS : En quoi la date du 16 Juillet 1988 choisie par Katsuhiro ÔTOMO peut elle avoir une vocation corrective me direz-vous ? Et corrective de quoi qui plus est ? Je vous promets une explication détaillée bien plus longue dans mon livre où la date du 16 Juillet 1995 impliquant la France et le Japon sera décortiquée également...
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écrire, marguerite duras (1993)
“Pour écrire. Pour écrire pas comme je l'avais fait jusque-là. Mais écrire des livres encore inconnus de moi et jamais encore décidés par moi et jamais décidés par personne. Là j'ai écrit Le Ravissement de Lol V. Stein et Le Vice-consul.” (sur la maison de Neauphle)
“J'ai compris que j'étais une personne seule avec mon écriture, seule très loin de tout.”
“Ça a duré dix ans peut-être, je ne sais plus, j'ai rarement compté le temps passé à écrire ni le temps tout court. (...) J'ai compté le temps passé à attendre Robert Antelme et Marie-Louise, sa jeune sœur. Après je n'ai plus rien compté.”
“Mon écriture, je l'ai toujours emmenée avec moi où que j'aille.”
“La solitude de l'écriture, c'est une solitude sans quoi l'écrit ne se produit pas.”
“Il faut toujours une séparation d'avec les autres gens autour de la personne qui écrit les livres. C'est une solitude.”
“Ne faites rien d'autre que ça, écrivez.” (raymond queneau)
“toujours du whisky dans ma valise en cas d'insomnies ou de désespoirs subits”
“Je suis restée rarement sans du tout d'amants.”
“Aux amants, les femmes ne doivent pas faire lire les livres qu'elles font.”
“On ne trouve pas la solitude, on la fait. La solitude elle se fait seule. Je l'ai faite.”
“Cette maison, elle est devenue celle de l'écriture. Mes livres sortent de cette maison.”
“Comme j'écrivais, il fallait éviter de parler des livres. Les hommes ne le supportent pas : une femme qui écrit. C'est cruel pour l'homme. C'est difficile pour tous. Sauf pour Robert A.”
“Je peux dire ce que je veux, je ne trouverai jamais pourquoi on n'écrit et comment on n'écrit pas.”
“La solitude ça veut dire aussi : Ou la mort, ou le livre. Mais avant tout ça veut dire l'alcool. Whisky ça veut dire.”
“je n'ai jamais pu commencer un livre sans le terminer”
“J'avais enfin une maison où me cacher pour écrire des livres. Je voulais vivre dans cette maison. Pour quoi y faire ? Ça a commencé comme ça, comme une blague. Peut-être écrire, je me suis dit, je pourrais.”
“Le Vice-consul, non. Je ne l'ai jamais abandonné, j'y pense souvent. A Lol V. Stein je n'y pense plus. Personne ne peut la connaître, L V. S., ni vous ni moi.”
“Lacan dit : « Elle ne doit pas savoir qu'elle écrit ce qu'elle écrit. Parce qu'elle se perdrait. Et ça serait la catastrophe. » M.D : « un droit de dire totalement ignoré des femmes »”
“Se trouver dans un trou, au fond d'un trou, dans une solitude quasi totale et découvrir que seule l'écriture vous sauvera.”
“Une immensité vide. Un livre éventuel. Devant rien.”
“Je crois que la personne qui écrit est sans idée de livre, qu'elle a les mains vides, la tête vide, que les « règles d'or élémentaires : l'orthographe, le sens »”
“C'est vrai, il hurlait chaque jour, le vice-consul… mais d'un lieu pour moi secret. Comme chaque jour on prie, lui il hurlait.”
“il criait fort et dans les nuits de Lahore il tirait sur les jardins de Shalimar pour tuer. Il tuait pour tuer. Du moment que n'importe qui c'était l'Inde entière en état de décomposition.”
“Il hurlait chez lui, à la Résidence, et quand il était seul dans la nuit noire de Calcutta désert. Il est fou, fou d'intelligence le vice-consul. Il tue Lahore toutes les nuits.”
“Le vice-consul, c'est celui en qui je crois.”
“Dans la vie il arrive un moment, et je pense que c'est fatal, auquel on ne peut pas échapper, où tout est mis en doute.”
“C'est peut-être pour cette raison que chaque homme n'est pas un écrivain. Oui. C'est ça, la différence. C'est ça la vérité, rien d'autre. Le doute, c'est écrire. Donc c'est l'écrivain, aussi.”
“Je crois que sans ce doute premier du geste vers l'écriture, il n'y a pas de solitude.”
“J'ai tout de suite fait des livres dits politiques.”
“Un livre est difficile à mener, vers le lecteur, dans la direction de sa lecture.”
“Du moment qu'on est perdu et qu'on n'a donc plus rien à écrire, à perdre, on écrit.”
“C'est impossible de jeter un livre pour toujours avant qu'il ne soit tout à fait écrit […] C'est aussi insupportable qu'un crime. Je ne crois pas les gens qui disent : « J'ai déchiré mon manuscrit, j'ai tout jeté. » Je n'y crois pas.”
“Ça rend sauvage l'écriture. On rejoint une sauvagerie d'avant la vie (...) celle des forêts, celle ancienne comme le temps.”
“Tout prend un sens tout à coup par rapport à l'écrit, c'est à devenir fou.”
“J'étais embarquée dans le travail le plus difficile de ma vie : mon amant de Lahore, écrire sa vie. Écrire le vice-consul. J'ai dû mettre trois ans à le faire, ce livre-là. Je ne pouvais pas en parler parce que la moindre intrusion dans le livre, le moindre avis « objectif » aurait tout effacé de ce livre-là. Une autre écriture de moi, corrigée, aurait détruit l'écriture du livre et mon savoir à moi sur ce livre-là.”
“Et quand je lisais les critiques, la plupart du temps j'étais sensible au fait qu'on y disait que ça ne ressemblait à rien. C'est-à-dire que ça rejoignait la solitude initiale de l'auteur.”
“C'est curieux un écrivain. C'est une contradiction et aussi un non-sens. Ecrire c'est aussi ne pas parler. C'est se taire. C'est hurler sans bruit.”
“c'est impossible de parler à qqn d'un livre qu'on a écrit et surtout d'un livre qu'on est en train d'écrire. C'est impossible. C'est à l'opposé du cinéma, à l'opposé du théâtre, et autre spectacles. C'est à l'opposé de toutes les lectures. C'est le plus difficile de tout. C'est le pire. Parce qu'un livre c'est l'inconnu, c'est la nuit, c'est clos, c'est ça. »
un livre “avance vers sa propre destinée et celle de son auteur, alors anéanti par sa publication”
“Ecrire quand même malgré le désespoir. Non : avec le désespoir. Quel désespoir, je ne sais pas le nom de celui-là.”
“Quand un livre est fini – un livre qu'on a écrit j'entends – on ne peut plus dire en le lisant que ce livre-là c'est un livre que vous avez écrit, ni quelles choses y ont été écrites (...) il rejoint l'innocence indéchiffrable de sa venue au monde.”
“La solitude c'est ce sans quoi on ne fait rien.”
“ce travail de forçat : écrire le Vice-consul de France à Lahore”
“Ce livre a été le premier livre de ma vie.”
“Je me souviens que j'ai eu beaucoup de mal à trouver cet endroit-là, cette montagne de Pursat où je n'étais jamais allée.”
“C'était un livre très difficile à faire. Il n'y avait pas de plan possible pour dire l'amplitude du malheur parce qu'il n'y a plus rien des événements visibles qui l'auraient provoquée. Il n'y avait plus que la Faim et la Douleur.”
“Il n'y avait pas d'enchaînement entre les événements de nature sauvage, donc il n'y avait jamais de programmation. Il n'y en a jamais eu dans ma vie. Jamais. Ni dans ma vie ni dans mes livres, pas une seule fois.”
“c'est ça que je reproche aux livres, c'est qu'ils ne sont pas libres”
“ils sont fabriqués, ils sont organisés, réglementés, conformes on dirait”
“Une fonction de révision que l'écrivain a très souvent envers lui-même. L'écrivain, alors il devient son propre flic. J'entends par là la recherche de la forme la plus courante, la plus claire et la plus inoffensive.”
« des livres pudibonds », « des livres charmants, sans prolongement aucun, sans nuit. Sans silence. Autrement dit : sans véritable auteur. »
« Mais pas des livres qui s'incrustent dans la pensée et qui disent le deuil noir de toute vie, le lieu commun de toute pensée. »
“Je ne sais pas ce que c'est un livre. Personne ne le sait. Mais on sait quand il y en a un.”
« prendre la décision de laisser cette erreur dans le livre pour qu'il reste un vrai livre, pas menti. »
“ j'ai eu le sentiment d'avoir détruit le livre, de l'avoir sorti de l'attente“
“Il y a aussi des erreurs des auteurs, des choses comme ça qui sont en fait des chances.”
“grandes lectures de ma vie” : Michelet, Saint-Just, Stendhal
“Le Texte des textes, c'est l'Ancien Testament.”
“La solitude, c'était ça aussi. Une sorte d'écriture. Et lire c'était écrire.”
“Certains écrivains sont épouvantés. Ils ont peur d'écrire. Ce qui a joué dans mon cas, c'est peut-être que je n'ai jamais eu peur de cette peur-là. J'ai fait des livres incompréhensibles et ils ont été lus.”
“L'insulte, c'est aussi fort que l'écriture. C'est une écriture mais adressée. »
“Dès que l'être humain est seul il bascule dans la déraison.”
“C'est ça, cette mort de la mouche, c'est devenu ce déplacement de la littérature. (...) On a le droit de le faire.”
“Quand on sort tout de soi, tout un livre, on est forcément dans l'état particulier d'une certaine solitude qu'on ne peut partager avec personne. On ne peut rien faire partager. On doit lire seul le livre qu'on a écrit, cloîtré dans le livre. Ça a évidemment un aspect religieux mais on ne le ressent pas comme tel sur-le-champ.”
“L'heure du crépuscule le soir, c'est l'heure à laquelle tout le monde cesse de travailler autour de l'écrivain.”
“partout les écrivains sont des gens seuls”
“Dans le monde entier avec la fin de la lumière, c'est la fin du travail. (...) Et cette heure-là je l'ai toujours ressentie comme n'étant pas, quand à moi, l'heure de la fin du travail, mais l'heure du commencement du travail. Il y a là, dans la nature, une sorte de renversement des valeurs quant à l'écrivain.”
“La lutte du vice-consul est à la fois naïve et révolutionnaire.”
“Écrire. / Je ne peux pas. / Personne ne peut. / Il faut le dire : on ne peut pas. / Et on écrit.”
“C'est l'inconnu qu'on porte en soi : écrire, c'est ça qui est atteint. C'est ça ou rien.”
“L'écriture c'est l'inconnu. Avant d'écrire on ne sait rien de ce qu'on va écrire. Et en toute lucidité.”
“Si on savait quelque chose de ce qu'on va écrire, avant de le faire, avant d'écrire, on n'écrirait jamais. Ce ne serait pas la peine.”
“Écrire c'est tenter de savoir ce qu'on écrirait si on écrivait – avant, c'est la question la plus dangereuse que l'on puisse se poser. Mais c'est la plus courante aussi.”
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