#invasion de la yougoslavie
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carbone14 · 6 months ago
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Chars français Hotchkiss H39 aux couleurs allemandes en forêt – Invasion de la Yougoslavie – Campagne des Balkans – Yougoslavie – 1941
Photographe : Heber
©Bundesarchiv - Bild 101I-169-0916-19
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alain-keler · 2 years ago
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Journal du jeudi 26 janvier 2023.
Vents d’Est : avril 1993-Avril 1999.
Les minorités dans l’ex-monde communiste d’Europe de l’est  après la chute de l’empire soviétique. Je vais dans ce journal vous présenter dans le désordre des photos de ce travail initié en 1993 et terminé en 1999,  prix Eugene Smith à New York en 1997.
 Le rideau de fer tombe. Les minorités se révoltent pour récupérer une partie de leur histoire étouffée pendant le communisme.
 En Albanie, la minorité religieuse catholique avait été opprimée pondant la période communiste jusqu’à la chute du régime début 1991. Je me rends en Albanie, principalement dans la région du lac Shkodër, au nord, fief des catholiques. Les églises avaient été transformées en salles de sport. Des religieux italiens étaient restés, des messes illégales avaient lieu dans des maisons, des prêtres furent emprisonnés.
 La visite prochaine du Pape Jean-Paul II allait être le prétexte pour me rendre dans le pays qui fut le plus isolé et secret du monde communiste et débuter le travail sur les minorités.
Enver Hoxha fit construire 170000 bunkers de la fin de la deuxième guerre mondiale jusqu’à sa mort en 1985 de peur d’une invasion militaire. On les voit partout dans le pays, comme des champignons figés par le temps, temps qui s’était arrêté pendant  le régime communiste.
Hoxha est violemment hostile envers le gouvernement communiste plus modéré de Josip Broz Tito en République fédérative socialiste de Yougoslavie, l'accusant de maintenir « une attitude anti-marxiste et chauvine envers notre Parti, notre État et notre peuple. » Il soutient que Tito a l'intention de conquérir l'Albanie afin d'en faire la septième république de Yougoslavie et condamne le traitement yougoslave des Albanais du Kosovo, prétendant que « les chefs yougoslaves  poursuivent une politique d'extermination. *»
Pour le photographe, ces verrues, abandonnées à la chute du régime, sont un prétexte photographique pour montrer jusqu’où un dirigeant politique paranoïaque, non content de prendre en otage son peuple au profit de quelques uns, privilégiés dans un régime qui se voulait égalitaire, mais aveuglé par un fanatisme que l’on retrouve aujourd’hui dans de plus en plus de pays. Pour le bien du peuple, ces dirigeants n’hésitent pas à le sacrifier. Ce sont les régimes totalitaires.  
* Source https://fr.wikipedia.org/wiki/Bunkers_d%27Albanie
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basilepessoart · 5 months ago
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Silvia,
En cas d'indépendance tu prévois quoi pour nous et les autres dans notre cas ?
Tu prévois je pense le catalan comme langue d'échange obligatoire... Ok, il n'y aura PAS d'indépendance, je t'ai expliqué pourquoi (opération suicide, et autres raisons). Mais imagine la situation. Je te rappelle encore une fois la difficulté extrême de connaître suffisamment une langue pour avoir un niveau d'échange autre que celui entre blaireaux.
Je te rappelle que c'est enfant que l'on apprend vraiment une langue. Quoi que tu veuilles à ce sujet, nous serions des citoyens de seconde zone - encore pire qu'avant. Et, non, je n'atteindrai jamais un niveau de catalan suffisant pour m'exprimer de façon fructueuse. Anne non plus.
Je connais un Français qui parle très bien catalan. Je sais pas comment il fait. Je suis meilleur, comme tu le sais, que quasiment n'importe qui en langues. Pourtant... Fais le test à Barcelone. Parle 30 minutes avec des étrangers, et estime leur niveau de catalan. On fera ça ensemble si tu veux, mais commence avant, tu vas voir.
Concentre-toi sur la reprise de L'ESPAGNE aux collabos. Travaille comme je te l'ai déjà dit avec nous et VOX. Respecte les "Castillans" et tu verras que quasiment plus aucun ne détestera aucun Catalan - ce, évidemment, après un long travail de déradicalisation des haters indeps, dont tu as le mode d'emploi dans un de mes textes à ce sujet d'il y a environ deux mois. C'est aussi simple que ça...mais super compliqué vu le niveau de haine indep. Je le répète encore une fois, la haine indep catalane est de celles qui font les guerres civiles, comme en ex-Yougoslavie. Tu ne t'en rendais pas compte et ne t'en rends pas encore tout à fait compte car tu penses ton combat juste.
Or, que veux-tu ? 1. Vivre en paix > Remigration massive des envahisseurs, punition des collabos 2. Que la culture catalane, dont la langue, soient respectés. C'est déjà le cas, et bien largement. Mais en admettant que cela ne soit pas le cas (!!!!), je t'ai dit et te redis que nous travaillons et travaillerons au développement culturel catalan.
___ Parle en catalan comme tu veux. Dans ta mairie, dans les autres instances officielles où tu peux le faire, dans les médias où tu peux le faire. N'impose plus rien. Prends exemple sur le mag. Aucune propagande raciale, religieuse, sexuelle, sauf qu'au début j'ai écrit pour le mag une 15aine de textes et poèmes sur les invasions etc. La philosophie d'ouverture, de respect et d'amour de la beauté est passée. Sans aucune propagande. Fais pareil avec la langue et la culture catalane en général. Ecoute-moi et tu verras que t'obtiendras ce que t'avais pas pensé obtenir avec ton passage en force. BP.
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vicnormansstuff · 3 years ago
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"Est-ce que la propagande marche vraiment ?"
1/ Pourquoi est-ce que tu protestes avec autant d'indignation sur l'Ukraine aujourd'hui, alors que tu t'es soigneusement tu hier sur l'Ex Yougoslavie ? Qu'est-ce qui fait et explique que pour les premiers tes larmes coulent abondamment, alors que pour les seconds tes yeux sont restés un peu trop secs ?
2/ Pourquoi est-ce que tu utilises le terme bien choisi "invasion" par la Russie, mais tu emploies le mot bien appris "intervention" lorsqu'il s'agit des Etats Unis, pour la Lybie, la Syrie, etc ?
3/ Pourquoi soudain tu demandes à ce qu'on fasse juger le criminel Poutine dans un tribunal international, alors que tu n'y as jamais songé pour BUSH le pacifiste (IRAK, 1.200.000 morts), CLINTON le droit de l'hommiste (Ex Yougoslavie 220.000 morts), OBAMA l'humaniste (Lybie : 30.000 morts, Syrie : 225.000 morts) ?
4/ Pourquoi tu trouves acceptable, responsable et acquieses la censure de #RussiaToday & #sputniks (organe d'Etat Russe) mais tu ne l'exiges pas réciproquement pour #FoxNews et #CNN (organe d'Etat Américain) et leur "weapons of mass destruction" ?
5/ Pourquoi tu décèles immédiatement la propagande des autres pays (Russie, Etats Unis, Turquie, Chine,...), sur lesquels tu ne peux absolument rien, mais tu détournes si facilement le regard sur nos médias français, possédés à 90% par des intérêts privés étroitement liés au Pouvoir politique, donc ni indépendants, ni impartiaux et encore moins "éthique" ?
6/ Pourquoi, toi qui vante notre "Etat de Droit", notre "République", notre sainte "Démocratie", celle qui lutte contre les injustices et les discriminations, tu ne vois pas que nous avons sombré dans un Etat répressif aux relens autoritaire assumé, qui désormais s'autorise "d'exclure, bannir, interdire et censurer" tous athlètes, artistes, intellectuels russes de manières indiscriminées ? (Si tu ne comprends toujours pas, remplace le mot "Russe" par "Juifs", "Noirs", "Arabes", "Handicapés", "Tsiganes"... )
7/ Pourquoi en définitive, tu crois si fermement ce que tu crois sans vouloir entendre ce que tu sais déjà ?
8/ Pourquoi tu penses que la philosophie des sages est "l'art de la paix" quand nos illustres philosophes français : "B.H.L, Enthoven & co", n'ont eu cesse de promouvoir les déstabilisations, ingérences, guerres et aujourd'hui le rapport de force militaire ?
Et ce depuis au moins 25 ans !
9/ Pourquoi est-ce que ton empathie, tes larmes et ta légitime compassion se posent toujours et systématiquement là où les maîtres t'orientent, mais jamais où ce sentiment intime, personnel, alignés à tes propres expériences, te rend libre de penser par toi même ?
10 / En définitive, pourquoi es-tu devenu le prisonnier d'une machine de guerre historique qui a toujours prétendu construire cette paix légendaire ?
Alors, à cette énigme déjà résolue : "est-ce que la propagande marche ?", j'te répondrai humblement qu'elle court au même rythme vertigineux que ta chute effrénée.
PS : Les armes de destruction massive n'étaient pas en Irak, elles étaient à 20H, tous les soirs, sur ton écran de télé.
Gérard Boyadjian
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a-room-of-my-own · 3 years ago
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Re l'Allemagne : ce que j'ai pu lire de l'article que tu as posté est effectivement consternant, surtout pour le général, après c'est quand même un pays qui a été démilitarisé, de manière +/- consentie, pdt des années. C'est pas étonnant qu'ils soient à la ramasse. Idem pour Poutine. Il est dans une logique impérialiste mais il faut se rappeler de comment les ressources russes se faisaient dépouiller par les occidentaux à la chute de l'URSS. Bcp de russes s'en souviennent d'où leur hostilité.
Il a été démilitarisé oui, mais si j'ai bien compris ça s'est accentué récemment avec des coupes budgétaires, un peu comme chez nous depuis 10-15 ans. Démilitarisé ça veut un peu tout dire, tout dépend de à quoi est affectée ton armée, la taille de ton armée de réserve, l'état de tes infrastructures, de tes équipements. Par exemple au coeur de l'épidémie de COVID, on aurait eu besoin d'une armée capable d'organiser et d'installer des hôpitaux mobiles, des structures de prise en charge des malades, de tests etc ... On a dû bloquer le pays entier pendant des mois pour quelques milliers de malades, maintenant imagine qu'une bombe tombe sur une ville et que tu aies de milliers de blessés. L'armée n'a ni le personnel, ni l'infrastructure, ni l'équipement pour y faire quoique ce soit. Pas plus que tout simplement maintenir l'ordre (ce n'est pas son rôle normalement, mais imaginons une distribution de nourriture ou de médicaments, il faut éviter la panique ou les bagarres) et je ne parle même pas de défendre le pays.
La France est bien équipée sur le plan dissuasif, oui on a de quoi faire péter la planète plusieurs fois, mais au sol, avec une invasion à terre comme ce qui est en train de se passer en Ukraine, on est dans le même état que les Allemands, on serait incapables de se défendre seuls. On a beaucoup compté sur la dissuasion, je suppose parce que personne ne pouvait imaginer un retour de la guerre "classique" en Europe depuis la fin de la guerre de Yougoslavie, et encore moins avec de grandes puissances.
Quant à la Russie, les ressources se sont beaucoup faite piller par les oligarques qui sont les meilleurs soutiens de Poutine. C'est aussi eux que les sanction économiques visent et eux qui pourraient le faire tomber s'ils sentent que leurs intérêts sont menacés. Il faut voir que la Russie n'a jamais eu son Nuremberg, et que les anciens cadres du régime soviétiques ont pu sans problème se recaser au sein du pouvoir actuel, ou à la tête des grandes entreprises nationales, sur lesquelles le Kremlin a complètement la main.
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claudehenrion · 4 years ago
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L'échec du succès... - ( I ) : Plus rien ne va...
  Ce Blog est né le 13 novembre 2013, en plein cauchemar ''hollandais'', et le titre du ''billet'' n°1 était : ''Mais où est donc passée la France ?'', déjà.  Sept ans plus tard, toutes les prévisions ''mauvaises'' se sont réalisées (contre... très peu des ''favorables'') et quelques ''idées-force'' se sont imposées. La première concerne le succès de notre civilisation occidentale, dite judéo-chrétienne : ayant dépassé les frontières ‘’normales’’  de l'influence de nos trois ‘’patries’’ d'origine, Athènes, Rome et Jérusalem, cette civilisation a offert au monde des victoires que jamais une autre n'avait imaginées. Gavés, nous ne voyons même plus que chacune est un miracle.
La seconde de ces idées-force, comme en contre-point à la précédente, est que des dangers inquiétants, qui sont autant de défis, sont apparus ces dernières années. (1)- la perte de notre ''raison d'être'' : des mots imprécis, mal ou pas définis, prennent la place des réalités, des faits, et... des hommes. L'Occident, au sens large, n'a plus ni but ni raison d'être, ce qui constitue une authentique rupture dans l'Histoire de l'Humanité. (2)- la science est devenue ‘’perverse’’  (du latin ''pervertor'' : se retourner contre soi) et devient une ennemie dont nous découvrons qu'il faut se méfier (bricolages génétiques, transhumanisme, folies abortives et péri-natales, errements dits ''sociétaux'', allers-retours autour du coronavirus --toujours légaux, mais parfois criminels quand même-- et, plus récemment, médicastres qui se voient en vedettes de la télévision... (3)- le mode de pensée qui est dit à tort ''politiquement correct'', méchante corruption de feue la pensée ''de gauche'' (qui a démontré le mal qu'elle pouvait causer à l'humanité, pour si peu d’apports positifs durables), qui ne peut être qu'incorrecte. Du constat de ces idées-force vient le titre de ces 3 billets, ''l'échec du succès'' : le plus beau succès de l'Histoire de l'Humanité est en train de se déliter en un échec majeur, par notre faute...
En outre, last but not least, il faut ajouter à cette liste d ''idées-force'' l'évolution récente, néfaste et agressive, d'un Islam dévoyé qui prétend retrouver ses racines et son histoire : la machine de guerre sale qu'est devenue ce ''holisme'' serait ''le seul Islam authentique''. Ses meneurs doivent à cette formulation un succès que rien ne vient apparemment ralentir pour le moment : il a comme anesthésié toute volonté chez les pseudo ''élites'' qui sont actuellement aux commandes du monde et de notre pays, plutôt plus mal loti que les autres sur ce point. (NDLR : cette menace, qui semble dirigée en priorité contre nos pays de civilisation chrétienne, est en fait un élément déstabilisateur pour le reste du monde, des ouïgours en Chine aux pakistanais en Inde, des Rohingyas en Birmanie à tous les voisins de la Turquie, en passant par les peuples qui formaient feue la Yougoslavie titiste).
Quelles qu'en soient les causes, vraies (l'islamisme) ou artificielles (comme le sont l'européisme béat, déjà mort, ou le soi-disant ''macronisme'' --qui l'est plus encore, puisqu'il n'existe pas), nous sommes entrés dans une ''zone d'ombre'' où personne n'avait prévu d'aller. Cette situation est tellement nouvelle que, n'ayant pas encore compris toute l'étendue des dégâts et nous retrouvant en état de sidération, nous cherchons à l'apprivoiser alors qu'elle est, de toute évidence, sans espoir et sans solution, dans sa logique à elle --à laquelle pourtant nous nous soumettons, stupidement. Crises à rebondissements multiples, querelles intestines, absence totale de vision des lendemains, un continent divisé contre lui-même par une invasion ''contre nature'', et une mode perverse dont les sectateurs se prétendent ''corrects'', quant ils ne sont que des baratinocrates... et, last but not least, cette pandémie si mal réglée... il y a vraiment de quoi se faire du mouron !
Nous rappelons souvent, ici, que le danger est partout, immense, omniprésent, vicieux... En face de lui, les peuples européens, dès qu'on les laisse libres de dire ce qu'ils pensent (hors de la tutelle de politiciens dépassés et de médias qui sont, sans oser l'admettre, nostalgiques du stalinisme ou du maoïsme et qui refusent de voir le jour en plein midi), s'écartent des chemins balisés de la pensée clonée et suivent dans l'instant des chemins aussitôt qualifiés de  ''populistes'' par des chiens de garde incapables de se rendre compte que ce mot qu'ils voulaient péjorant est devenu un compliment pour tous ceux --une majorité-- qui rejettent ''le système'', mot-valise qui englobe la totalité des idées à la mode, qui sont toutes mortifères.
Car il existe un paradoxe qui semble jusqu'ici inexplicable, dans le système de pensée duquel nos ''Lumières'' actuelles, décidément très éteintes, n'arrivent pas à s'extraire : il est vrai, comme nous le disons souvent, que notre civilisation a atteint un degré de qualité, de raffinement, de succès dans tous les domaines qui satisfait les besoins quasi-éternels de l'humanité, presque trop, et souvent avant même que ces besoins ne soient ressentis, ce qui est un comble ! Ne craignons pas de le répéter : aucun âge avant nous n'avait eu l'intuition que de telles merveilles existeraient un jour. Mieux, on l’a dit : personne n'aurait cru tout ça possible.
Et pourtant, malgré ou à cause de ces immenses succès... non seulement le monde va très mal mais le pire est à craindre ! La vérité, et elle est terrible, est que plus rien ne marche comme il faudrait : tout le monde est malheureux, râle, se plaint, revendique... Et surtout : plus personne ne comprend quoi que ce soit aux mouvements du monde, ni à ce qui se passe autour de nous. Le fossé entre les dirigeants et les dirigés est devenu un gouffre et les remèdes proposés sont perçus comme autant de catastrophes surajoutées... Sous le prétexte de guérir tout ou partie de ces maux, les administrations multiplient les contrôles tatillons, les contraintes humiliantes et l'emmerdement maximum pour les malheureux contribuables auxquels les ''big brothers'' en poste ont réussi à faire croire qu'il n'existe pas de solutions alternatives. Qui dira l'immensité du mal qu'a causé Mitterrand avec son honteux ''on a tout essayé'' (NDLR : ''tout, sauf ce qui aurait pu marcher'' !) qui a fait perdre toute crédibilité à la parole publique. Alors... se révolter, pour quoi ? Pour ''guère mieux'', ou pour ''encore pire'', comme les pauvres ''gilets jaunes''? L'exemple récent de l' ''anti-gestion'' du covid, à peine croyable, donne à redouter que nos ''responsables irresponsables'' soient capables de tout... sauf de ce qui est bien, souhaitable, efficace, et ''bon pour la France''...
Ce qui est très surprenant, c'est que des explications à cette situation (dont tout le monde admet qu'elle ne pourra pas ''durer aussi longtemps que les impôts'') existent, mais que, comme toujours, un bon diagnostic était LA condition préalable à l'invention de solutions. Et là... tous les responsables sont aux abonnés absents, comme s'ils étaient ''confinés''. Question : ''Comment avons-nous pu en arriver à un tel point de rupture ?''. Essayons de passer en revue les vraies causes de la succession de drames qui nous menacent (en réalité : nous empoisonnent déjà !). Et d'abord (on retrouve-là ma ‘’fixette’’, mon idée-fixe du ''retour sur images'' !) y a-t-il eu des précédents dans l'Histoire de France, d'Europe, du monde... (à suivre).
H-Cl.
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samzoupa · 2 years ago
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Via Triangle Rouge
« EST-CE QUE LA PROPAGANDE MARCHE VRAIMENT ? »
1/ Pourquoi est-ce que tu protestes avec autant d'indignation sur l'Ukraine aujourd'hui, alors que tu t'es soigneusement tu hier sur l'Ex Yougoslavie ? Qu'est-ce qui fait et explique que pour les premiers tes larmes coulent abondamment, alors que pour les seconds tes yeux sont restés un peu trop secs ?
2/ Pourquoi est-ce que tu utilises le terme bien choisi "invasion" par la Russie, mais tu emploies le mot bien appris "intervention" lorsqu'il s'agit des Etats Unis, pour la Lybie, la Syrie, etc ?
3/ Pourquoi soudain tu demandes à ce qu'on fasse juger le criminel Poutine dans un tribunal international, alors que tu n'y as jamais songé pour BUSH le pacifiste (IRAK, 1.200.000 morts), CLINTON le droit de l'hommiste (Ex Yougoslavie 220.000 morts), OBAMA l'humaniste (Lybie : 30.000 morts, Syrie : 225.000 morts) ?
4/ Pourquoi tu trouves acceptable, responsable et acquiesces la censure de #RussiaToday & #sputniks (organe d'Etat Russe) mais tu ne l'exiges pas réciproquement pour #FoxNews et #CNN (organe d'Etat Américain) et leur "weapons of mass destruction" ?
5/ Pourquoi tu décèles immédiatement la propagande des autres pays (Russie, Etats Unis, Turquie, Chine,...), sur lesquels tu ne peux absolument rien, mais tu détournes si facilement le regard sur nos médias français, possédés à 90% par des intérêts privés étroitement liés au Pouvoir politique, donc ni indépendants, ni impartiaux et encore moins "éthique" ?
6/ Pourquoi, toi qui vante notre "Etat de Droit", notre "République", notre sainte "Démocratie", celle qui lutte contre les injustices et les discriminations, tu ne vois pas que nous avons sombré dans un Etat répressif aux relens autoritaires assumés, qui désormais s'autorise "d'exclure, bannir, interdire et censurer" tous athlètes, artistes, intellectuels russes de manières indiscriminées ? (Si tu ne comprends toujours pas, remplace le mot "Russe" par "Juifs", "Noirs", "Arabes", "Handicapés", "Tsiganes"... )
7/ Pourquoi en définitive, tu crois si fermement ce que tu crois sans vouloir entendre ce que tu sais déjà ?
8/ Pourquoi tu penses que la philosophie des sages est "l'art de la paix" quand nos illustres philosophes français : "B.H.L, Enthoven & co", n'ont eu cesse de promouvoir les déstabilisations, ingérences, guerres et aujourd'hui le rapport de force militaire ?
Et ce depuis au moins 25 ans !
9/ Pourquoi est-ce que ton empathie, tes larmes et ta légitime compassion se posent toujours et systématiquement là où les maîtres t'orientent, mais jamais où ce sentiment intime, personnel, aligné à tes propres expériences, te rend libre de penser par toi même ?
10 / En définitive, pourquoi es-tu devenu le prisonnier d'une machine de guerre historique qui a toujours prétendu construire cette paix légendaire ?
Alors, à cette énigme déjà résolue : "est-ce que la propagande marche ?", j'te répondrais humblement qu'elle court au même rythme vertigineux que ta chute effrénée.
PS : Les armes de destruction massive n'étaient pas en Irak, elles étaient à 20H, tous les soirs, sur ton écran de télé. »
Gérard Boyadjian - mars 2022
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editions-mariquita · 6 years ago
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L’impérialisme des USA en Amérique latine
Particularités de l’impérialisme des USA en Amérique latine
Voir l’impérialisme comme un phénomène général, c’est perdre de vue son modus operandi dans un contexte plus précis et pertinent. L’exercice du pouvoir impérialiste révèle une stratégie commune, mais ses motivations, ses instruments, ses objectifs et son engagement varient selon la nature du pouvoir impérialiste et du pays visé.
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Le Venezuela, la cible actuelle du président étasunien Donald Trump, constitue un cas illustrant les « particularités » de la politique impérialiste. Nous allons maintenant décrire le contexte, les techniques et les répercussions de la prise du pouvoir impérial.
Contexte historique
Les USA ont une longue histoire d’interventionnisme au Venezuela, principalement pour prendre le contrôle de ses richesses pétrolières. Dans les années 1950, Washington a soutenu une dictature militaire, dirigée par Perez Jimenez, jusqu’à ce qu’il soit renversé par une grande alliance formée des socialistes révolutionnaires, des nationalistes et des sociaux démocrates. Washington ne pouvait intervenir et ne l’a pas fait. Il s’est mis plutôt du côté de l’action démocratique (AD), de centre-gauche, et des partis du Comité d’organisation politique électorale indépendante (COPEI), de centre-droit, qui ont alors déclaré la guerre à la gauche radicale. Au fil du temps, les USA ont retrouvé leur hégémonie jusqu’à ce que l’économie entre en crise dans les années 1990, entraînant des soulèvements populaires et des massacres par l’État.
Les USA ne sont pas intervenus au départ, car ils croyaient pouvoir coopter Hugo Chavez, parce qu’il n’était pas affilié à la gauche. De plus, les USA étaient engagés militairement dans les Balkans (Yougoslavie) et au Moyen-Orient et se préparaient à faire la guerre à l’Irak et à d’autres pays nationalistes qui s’opposaient à Israël et qui soutenaient la Palestine.
Sous le prétexte d’une menace terroriste mondiale, Washington a exigé la subordination à sa déclaration de « guerre mondiale contre le terrorisme ».
Le président Chavez ne s’y est pas plié, en déclarant qu’on « ne combat pas le terrorisme par le terrorisme ». Les USA ont conclu que la déclaration d’indépendance de Chavez était une menace à l’hégémonie étasunienne en Amérique latine et ailleurs. Washington a alors décidé de renverser le président élu Chavez, avant même qu’il ne nationalise l’industrie pétrolière que les USA possédaient.
En avril 2002, les USA ont organisé un coup d’État militaire et économique qui a été défait en 48 heures par un soulèvement populaire appuyé par une partie de l’armée. Une seconde tentative de renverser le président Chavez a été mise en branle par des dirigeants de groupes pétroliers au moyen d’un lock-out. Elle a été défaite par les travailleurs du pétrole et les exportateurs de l’étranger. La révolution nationale-populiste de Chavez a alors procédé à la nationalisation des sociétés pétrolières qui avaient soutenu le « lock-out ».
L’échec des coups d’État a amené Washington à adopter temporairement une stratégie électorale largement financée par l’intermédiaire de fondations et d’ONG qu’il contrôlait. Les défaites électorales répétées ont conduit Washington à se tourner vers des boycotts électoraux et des campagnes de propagande visant à rendre illégitime le succès électoral du président Chavez.
Les efforts ratés de Washington pour restaurer le pouvoir impérialiste se sont retournés contre lui. Chavez a augmenté son soutien électoral, étendu le contrôle de l’État sur le pétrole et les autres ressources et radicalisé sa base populaire. En outre, les politiques anti-impérialistes de Chavez recevaient de plus en plus l’appui d’autres gouvernements et mouvements partout en Amérique latine et le président augmentait son influence et ses liens dans les Caraïbes en fournissant du pétrole subventionné.
Les commentateurs attribuaient la popularité massive et l’influence du président Chavez à son charisme, mais les circonstances objectives propres à l’Amérique latine ont été décisives. La défaite de l’intervention impérialiste par le président Chavez peut être attribuée à cinq causes :
L’engagement intense des USA dans de nombreuses guerres prolongées simultanées au Moyen-Orient, en Asie du Sud et en Afrique du Nord occupait Washington. De plus, les engagements militaires des USA envers Israël empêchaient les USA de se concentrer sur le Venezuela.
Les sanctions des USA ont été imposées pendant la flambée des prix des matières premières entre 2003 et 2011, à un moment où le Venezuela possédait les ressources économiques nécessaires pour financer les programmes sociaux au pays et neutraliser les boycotts locaux par les élites alliées des USA.
Le Venezuela a tiré avantage des crises du néolibéralisme des années 1990 à 2001, qui ont favorisé la montée des gouvernements populaires nationalistes de centre gauche dans toute la région, notamment en Argentine, au Brésil, en Équateur, en Bolivie et au Honduras. En outre, les régimes « centristes » au Pérou et au Chili restaient neutres. Le Venezuela et ses alliés ont aussi veillé à ce que les USA ne contrôlent pas les organisations régionales.
En tant qu’ancien officier de l’armée, le président Chavez s’est assuré la loyauté des militaires, contrecarrant ainsi les complots de coup d’État fomentés par les USA.
La crise financière mondiale de 2008-2009 a forcé les USA a dépenser plusieurs milliers de milliards de dollars pour renflouer les banques. La crise économique et la reprise partielle ont raffermi la position du Trésor et relativement affaibli l’influence du Pentagone.
Autrement dit, les politiques et les objectifs stratégiques impérialistes étaient toujours là, mais la capacité des USA à poursuivre leurs conquêtes était limitée par des conditions objectives.
Circonstances favorables aux interventions impérialistes
Plus récemment, les circonstances ont tourné à l’avantage de l’impérialisme. Elles reposent sur quatre causes :
La fin de la flambée des prix des matières premières a affaibli les économies des alliés de centre gauche du Venezuela et entraîné la montée de régimes clientélistes dirigés par l’extrême droite étasunienne, ainsi qu’une recrudescence des activités des opposants soutenus par les USA visant à renverser le président Maduro qui venait d’être élu.
L’incapacité à diversifier les exportations, les marchés, les systèmes financiers et de distribution pendant la période d’expansion a entraîné une baisse de la consommation et de la production, qui a permis à l’impérialisme d’obtenir des votes, en particulier des classes moyenne et moyenne inférieure, des consommateurs, des employés, des commerçants, des professionnels et des gens d’affaires.
Le Pentagone a transféré son centre d’attention militaire du Moyen-Orient à l’Amérique latine, en faveur des principaux régimes clés parmi ses clients militaires et politiques, à savoir le Brésil, l’Argentine, l’Équateur, le Pérou et le Chili.
L’intervention politique de Washington dans les processus électoraux en Amérique latine a ouvert la porte à l’exploitation économique des ressources et au recrutement d’alliés militaires pour isoler et encercler le Venezuela nationaliste et populiste.
Les conditions extérieures objectives ont favorisé la quête de domination impériale par Washington. La configuration du pouvoir oligarchique national a renforcé la dynamique favorisant une intervention impériale, sa domination politique et son contrôle de l’industrie pétrolière.
La baisse des recettes pétrolières du Venezuela, la mobilisation par l’élite de sa base électorale et le sabotage systématique de la production et de la distribution ont eu un effet multiplicateur. Les médias de masse et la droite autoproclamée ont soutenu un coup d’État de l’extrême-droite étasunienne en manipulant la rhétorique démocratique et humanitaire.
Washington a augmenté les sanctions économiques pour affamer les partisans chavistes à faible revenu et a mobilisé ses clients européens et latino-américains pour qu’ils exigent la soumission du Venezuela, tout en planifiant un coup d’État militaire sanglant.
L’étape finale du coup d’État militaire planifié et organisé par les USA repose sur trois conditions :
une division au sein de l’armée pour fournir au Pentagone et aux planificateurs du coup d’État une « tête de pont » et un prétexte à une invasion « humanitaire » des USA;
un leadership politique « conciliant » qui poursuit le dialogue politique avec des adversaires qui se préparent à la guerre;
le gel de tous les avoirs du Venezuela à l’étranger et la fermeture de tous les marchés auxquels le Venezuela continue de dépendre.
Conclusion
L’impérialisme est un aspect central du capitalisme mondial des USA. Mais il ne peut atteindre ses objectifs par les moyens souhaités au moment où et de la façon dont il le souhaite. Les revirements mondiaux et les changements de régime modifiant la corrélation des forces peuvent contrecarrer et retarder le succès de l’impérialisme
Les coups d’État peuvent être défaits et convertis en réformes radicales. Les ambitions impérialistes peuvent être contrecarrées par des politiques économiques fructueuses et des alliances stratégiques.
L’Amérique latine a connu bien des coups d’État impérialistes et des interventions militaires. Mais elle est aussi capable de forger des alliances régionales, internationales et fondées sur les classes sociales.
Contrairement à d’autres régions que les impérialistes ont dans leur mire, l’Amérique latine est un terrain fertile à la lutte des classes anti-impérialiste. Les cycles économiques entraînent l’ascension et le déclin des classes sociales et, par conséquent, la progression et le recul du pouvoir impérialiste.
L’intervention des USA au Venezuela est la plus longue guerre de ce siècle (18 ans), dont la durée dépasse celles menées en Afghanistan et en Irak. Le conflit illustre aussi comment les USA se fient à leurs clients régionaux et à leurs alliés à l’étranger pour soutenir les prises de pouvoir impérialistes.
Les coups d’État sont fréquents certes, mais leurs conséquences sont imprévisibles, car les clients sont faibles et les régimes sont en proie à des soulèvements populaires.
Les coups d’État des USA contre des régimes populaires entraînent des massacres sanglants et ne parviennent pas à assurer une consolidation générale à long terme.
Ce sont là les « particularités » des coups d’État en Amérique latine.
James Petras
Article original en anglais :
Peculiarities of US Imperialism in Latin America, le 30 janvier 2019
Traduit par Daniel pour Mondialisation.ca
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jchernandezphotographe · 8 years ago
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Le massacre silencieux de la guerre aérienne des #US  par Nicolas J. S. Davies #Iraq #Syrie
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Ce que ne vous diront jamais les Raphaël Glucksmann,BHL, Patrick Cohen, les Bernard Guetta  ...
Le massacre silencieux de la guerre aérienne des #US  par Nicolas J. S. Davies #Iraq #Syrie
Mots-clefs : Crime de guerre, USA
Source : Consortium News, 07-05-2017
Exclusif : Les médias mainstream américains s’offusquent bruyamment quand les avions de chasse russes tuent des civils à Alep, mais deviennent soudainement silencieux quand les avions américains massacrent des innocents à Mossoul et Raqqa, note Nicolas J. S. Davies.
Par Nicolas J. S. Davies
Avril 2017 a été encore un mois de massacres de masse et de terreur inimaginable pour la population de Mossoul en Irak, et des zones autour de Raqqa et Tabqa en Syrie, tandis que la campagne la plus soutenue et la plus violente de bombardements américaine depuis la guerre du Vietnam, entrait  dans son 33e mois.
Le groupe de surveillance de la guerre aérienne “Airwars” a cumulé des rapports indiquant 1280 à 1744 civils tués par au moins 2237 bombes et missiles largués par des avions de chasse américains et alliés en avril (1609 en Irak et 628 en Syrie). Le nombre  le plus important  de victimes est dans et autour du Vieux Mossoul et de Mossoul Ouest, où l’on a compté entre 784 et 1074 morts civiles, mais il y a eu de nombreuses victimes civiles dans la zone autour de Tabqa en Syrie.
Dans d’autres zones de combat, comme je l’ai expliqué dans des articles précédents (ici et là), cette sorte de “rapports passifs” de morts civils cumulés par Airwars n’a jamais pris en compte que 5% à 20% des morts civils réels,  comme l’a révélé une étude de mortalité générale. Iraqbodycount, qui utilise une méthodologie similaire à celle d’Airwars, a seulement pris en compte 8% des morts révélés  en 2006 par une étude de la mortalité dans l’Irak occupé.
Airwars semble accumuler les rapports de morts civils plus sérieusement qu’Iraqbodycount il y a 11 ans, mais il classe un grand nombre d’entre eux comme  “contestables” ou “peu fiables”, et reste délibérément prudent dans son décompte. Par exemple, dans certains cas, il a compté des rapports des médias locaux mentionnant “beaucoup de morts” pour un seul mort, sans chiffre maximum. Ce n’est pas pour mettre en cause les méthodes de Airwars, mais pour souligner ses limites dans la contribution à une estimation réelle des morts civils.
En s’autorisant plusieurs interprétations des données d’Airwars et en supposant que comme d’autres tentatives de quantifications faites précédemment, elles retiennent entre 5% et 20% des morts réels, une sérieuse estimation du nombre de civils tués par la campagne de bombardements menée par les Américains depuis 2014, devrait maintenant  se situer entre 25 000 et 190 000 morts
Le Pentagone a récemment revu son estimation fantaisiste du nombre de civils qu’il a tués en Irak et en Syrie depuis 2014, à 352. C’est moins d’un quart des 1446 victimes que Airwars a identifiées par leur nom, de manière irréfutable.
Airwars a aussi collecté les chiffres des civils tués par les bombardements russes en Syrie, qui dépassent les chiffres des civils tués par les bombardements menés par les Etats-Unis pendant presque toute l’année 2016. Cependant, depuis que les bombardements menés par  Etats-Unis ont ajouté plus de 10 918 bombes et missiles lâchés durant le premier trimestre de 2017, le plus fort bombardement depuis le début de la campagne en 2014, les rapports de Airwars sur les civils tués par les bombardements américains dépassent le décompte des morts causés par les bombardements russes.
A cause de la nature fragmentaire des rapports de Airwars, ce modèle peut, ou ne peut pas, indiquer précisément si les Etats-Unis ou les Russes ont vraiment tué plus de civils dans chacune de ces périodes. De nombreux facteurs peuvent affecter ce résultat.
Par exemple, les gouvernements occidentaux et les ONG ont financé et soutenu les Casques Blancs et autres groupes qui ont rapporté les morts civils causés par les bombardements russes, mais il n’y a pas de soutien équivalent de la part des Occidentaux pour rapporter les morts civils dans les zones tenues par l’Etat islamique que les Etats-Unis et ses alliés bombardent. Si, à cause de tels facteurs, les rapports de Airwars retiennent une plus grande proportion des morts réels dans une zone plus que dans une autre, cela peut conduire à une différence entre les nombres des morts rapportés, qui ne correspond pas à la différence des morts réels.
Choc, Terreur …et Silence
Pour mettre en perspective les 79 000 bombes et missiles avec lesquels les États-Unis et ses alliés ont bombardé l’Irak et la Syrie depuis 2014, il convient de réfléchir aux jours “plus innocents” de “Choc et  Terreur” (Shock and Awe) en mars 2003. Comme le journaliste de NPR Sandy Tolan l’a rapporté en 2003, l’un des architectes de cette campagne prévoyait que lancer 29 200 bombes et missiles sur l’Irak serait “l’équivalent non nucléaire de l’impact que les armes atomiques lancées à Hiroshima et Nagasaki ont eu sur le Japon“.
Lorsque la campagne “Choc et Terreur” a été déclenchée contre l’Irak en 2003, elle a dominé les nouvelles dans le monde entier. Mais après huit ans de guerre “dissimulée, tranquille, sans médias“, sous le mandat du président Obama, les médias américains ne traitent même plus comme des nouvelles la boucherie quotidienne que réalisent ces bombardements plus lourds et plus soutenus contre l’Irak et la Syrie. Ils couvrent pendant quelques jours les massacres de masse isolés, puis reprennent rapidement la programmation normale du “Trump Show”.
Comme dans “1984” de George Orwell, le public sait que nos forces militaires sont en guerre contre quelqu’un quelque part, mais les détails sont rares. “Est-ce encore d’actualité ? N’est-ce pas la Corée du Nord, le gros problème aujourd’hui ?”
Il n’y a presque pas de débat politique aux États-Unis sur les réussites et les erreurs de la campagne de bombardement des États-Unis en Irak et en Syrie. Peu importe que le bombardement de la Syrie sans l’autorisation de son gouvernement internationalement reconnu soit un crime d’agression et une violation de la Charte de l’ONU. La liberté des États-Unis de violer à loisir la Charte des Nations Unies a déjà été politiquement (pas juridiquement !) normalisée par 17 ans d’agressions en série, depuis le bombardement de la Yougoslavie en 1999 jusqu’aux invasions de l’Afghanistan et de l’Irak, puis aux frappes de drones au Pakistan et au Yémen.
Alors, qui fera maintenant respecter la Charte pour protéger les civils en Syrie, qui sont déjà confrontés à la violence et à la mort de tous les côtés dans une sanglante guerre civile et par procuration, dont les États-Unis étaient déjà entièrement complices, bien avant de commencer à bombarder la Syrie en 2014 ?
Suivant le droit américain, trois gouvernements successifs des États-Unis ont affirmé que leur violence sans contrainte est légalement justifiée par l’Autorisation pour l’Utilisation de la Force Militaire (AUMF) adoptée par le Congrès américain en 2001. Mais en balayant le fait que la loi disait seulement :
“Que le Président est autorisé à utiliser toute la force nécessaire et appropriée contre les nations, les organisations ou les personnes qu’il prouve avoir planifié, autorisé, commis ou aidé les attentats terroristes survenus le 11 septembre 2001, ou avoir abrité de telles organisations ou personnes, afin de  prévenir tout acte futur de terrorisme international contre les États-Unis par ces nations, organisations ou personnes“.
Combien parmi les milliers de civils  tués par les États-Unis à Mossoul au cours des derniers mois ont-ils joué un tel rôle dans les attentats terroristes du 11 Septembre ? Toute personne lisant ceci connaît la réponse à la question : probablement pas un seul. Si l’un d’entre eux était impliqué, ce serait par pure coïncidence.
Tout juge impartial rejetterait l’allégation selon laquelle cette loi autorisait 16 ans de guerre dans au moins huit pays, le renversement de gouvernements qui n’avaient rien à voir avec le 11 Septembre, le meurtre d’environ 2 millions de personnes et la déstabilisation de pays, l’un après l’autre – aussi certainement que les juges de Nuremberg ont rejeté les allégations des accusés allemands selon lesquelles ils avaient envahi la Pologne, la Norvège et l’URSS pour empêcher ou “devancer” des attaques imminentes contre l’Allemagne.
Les responsables des États-Unis peuvent prétendre que l’AUMF irakien de 2002 légitime le bombardement de Mossoul. La loi fait pour le moins  référence au même pays. Mais, comme c’est aussi toujours d’actualité, le monde entier a su, dans les mois qui suivirent, qu’elle reposait sur de fausses prémisses et sur des mensonges absolus pour justifier le renversement d’un gouvernement que les États-Unis ont depuis détruit.
La guerre des États-Unis en Irak a officiellement pris fin en 2011, avec le retrait des dernières forces d’occupation américaines. L’AUMF n’avait pas et ne pouvait pas approuver l’alliance avec un nouveau régime en Irak 14 ans plus tard, pour attaquer l’une de ses villes et tuer des milliers de ses citoyens.
Pris dans les filets de la  propagande de guerre
Ne savons-nous pas ce qu’est vraiment la guerre ? Y a-t-il trop longtemps que les Américains ne l’ont pas connue sur leur propre sol ? Peut-être. Mais aussi heureusement éloignée que soit la guerre de la plupart de nos vies quotidiennes, nous ne pouvons pas prétendre que nous ne savons pas ce qu’elle est et quelles horreurs elle charrie.
Ce mois-ci, deux amis et moi-même avons été reçus par le Bureau de notre députée en tant que représentants de notre comité local d’Action pour la Paix (Paix, Justice et  Développement durable de Floride), pour lui demander de co-parrainer une loi interdisant une première frappe nucléaire américaine ; d’abroger l’AUMF de 2001 ; de voter contre le budget militaire ; de supprimer le financement du déploiement de troupes terrestres américaines en Syrie ; et de soutenir la diplomatie, et non pas la guerre, avec la Corée du Nord.
Quand un de mes amis a expliqué qu’il avait combattu au Vietnam et a commencé à parler de ce dont il avait été témoin là-bas, il a dû s’arrêter pour ne pas pleurer. Mais la personne de l’équipe n’avait pas besoin qu’il continue. Elle savait de quoi il parlait. Nous le savons tous.
Mais s’il faut que nous voyions tous des enfants morts et blessés dans leur chair pour saisir l’horreur de la guerre et prendre des mesures sérieuses en vue de l’arrêter et de l’empêcher, alors nous sommes confrontés à un avenir sombre et sanglant. Comme mon ami et beaucoup d’autres comme lui l’ont appris à un coût incalculable, le meilleur moment pour arrêter une guerre, c’est avant qu’elle ne commence, et la principale leçon à tirer de toute guerre est : “Plus jamais ça !”
Barack Obama et Donald Trump ont remporté la présidence en partie en se présentant comme les candidats de la “paix”. Il s’agissait d’un élément soigneusement calculé et étalonné dans leurs deux campagnes, compte tenu des positions pro guerre de leurs adversaires principaux, John McCain et Hillary Clinton. L’aversion pour la guerre  de la population américaine est un facteur dont chaque président et politicien américain doit tenir compte ; promettre la paix avant de nous lancer dans la guerre est une tradition politique américaine qui remonte à Woodrow Wilson et Franklin Roosevelt.
Comme le Reichsmarschall Hermann Goering l’a admis dans sa cellule à Nuremberg devant le psychologue militaire américain Gustave Gilbert : “Naturellement, les gens ordinaires ne veulent pas de la guerre ; ni en Russie, ni en Angleterre, ni en Amérique, ni en Allemagne. C’est bien compris. Mais, après tout, ce sont les dirigeants du pays qui déterminent la politique et il est toujours simple d’entraîner les gens, qu’il s’agisse d’une démocratie ou d’une dictature fasciste ou d’un Parlement ou d’une dictature communiste“.
“Il y a une différence”, a déclaré Gilbert : “Dans une démocratie, les gens ont leur mot à dire à travers leurs représentants élus, et aux États-Unis, seul le Congrès peut déclarer la guerre”.
Goering n’a pas été impressionné par les garanties constitutionnelles chères à Madison et à Hamilton. “Oh, tout cela est bel et beau”, a-t-il répondu, “mais, voix ou pas voix, les gens peuvent toujours être impliqués dans les enchères de leurs dirigeants. C’est facile. Tout ce que vous avez à faire, c’est leur dire qu’ils sont attaqués et dénoncer les pacifistes pour leur manque de patriotisme, qui expose le pays au danger. Cela fonctionne de la même manière dans n’importe quel pays“.
Notre engagement envers la paix et notre répugnance à la guerre sont trop facilement compromis par les techniques simples mais intemporelles décrites par Goering. Aux États-Unis aujourd’hui, elles sont renforcées par plusieurs autres facteurs, dont la plupart ont également eu des parallèles dans l’Allemagne de la Seconde Guerre mondiale:
– Les médias de masse qui répriment la sensibilité du public aux coûts humains de la guerre, en particulier lorsque la politique des États-Unis ou les forces américaines en sont responsables.
-Le black-out médiatique sur les voix de la raison qui préconisent des politiques alternatives fondées sur la paix, la diplomatie ou les règles du droit international.
– Dans le silence qui en résulte sur les alternatives rationnelles, les politiciens et les médias présentent “faire quelque chose”, c’est-à-dire la guerre, comme la seule alternative à l’éternel épouvantail : “ne rien faire”.
– La normalisation de la guerre par la discrétion et la tromperie, en particulier par des personnalités publiques considérées par ailleurs comme dignes de confiance, tel le président Obama.
-La dépendance des politiciens et des organisations progressistes au financement par les syndicats, qui sont devenus des partenaires juniors dans le complexe militaro-industriel.
– Le cadrage politique des différends entre l’Amérique et d’autres pays comme résultant entièrement des actions de l’autre bord, et la diabolisation des dirigeants étrangers pour dramatiser et populariser ces faux récits.
– Le prétexte que le rôle des États-Unis dans les guerres d’outremer et l’occupation militaire mondiale découle d’un désir bien intentionné d’aider les gens, et non des ambitions stratégiques et des intérêts commerciaux américains.
Au total, cela équivaut à un système de propagande de guerre, dans lequel les chefs des réseaux de télévision sont responsables des atrocités qui en résultent autant que les dirigeants politiques et militaires. Faire rabâcher par des généraux retraités un jargon plein d’euphémismes  pour bombarder le front intérieur, sans divulguer les forts honoraires que les administrateurs et les consultants reçoivent des fabricants d’armes, n’est qu’une des faces de la pièce.
Le revers tout aussi important est l’échec des médias à seulement couvrir les guerres ou le rôle qu’y jouent les États-Unis, et la marginalisation systématique de quiconque suggère qu’il y a quelque chose de moralement ou légalement erroné dans les guerres américaines.
Le pape et Gorbatchev
Le pape François a récemment suggéré qu’un tiers pourrait servir de médiateur pour aider à résoudre le conflit de près de 70 ans entre notre pays et la Corée du Nord. Le pape a suggéré la Norvège. Plus important encore, le Pape a présenté le problème comme un différend entre les États-Unis et la Corée du Nord, et non pas, ainsi que le font les États-Unis, comme un problème ou une menace pour le reste du monde que poserait la Corée du Nord.
Voilà comment la diplomatie fonctionne le mieux, en identifiant de manière correcte et honnête les rôles que les différentes parties jouent dans une dispute ou un conflit, puis en travaillant à résoudre les désaccords et les intérêts en conflit de manière à ce que les deux parties puissent s’en satisfaire et même en bénéficier. Le JCPOA qui a résolu le différend américain avec l’Iran sur son programme nucléaire civil est un bon exemple de la façon dont cela peut fonctionner.
Cette forme  réaliste de diplomatie est loin des surenchères, des menaces et des alliances agressives qui ont été maquillées en diplomatie sous une série de présidents et de secrétaires d’État américains depuis Truman et Acheson, à quelques exceptions près. Le désir persistant d’une grande partie de la classe politique des États-Unis de compromettre le JCPOA avec l’Iran témoigne bien de la façon dont les responsables américains s’accrochent à l’utilisation des menaces et des surenchères, et s’offensent de ce que les États-Unis, Etat  “exceptionnel”, doivent descendre de leur cheval blanc et négocier de bonne foi avec les autres pays.
À l’origine de ces politiques dangereuses, comme l’historien William Appleman Williams l’a écrit en 1959 dans “The Tragedy of American Diplomacy” (La tragédie de la diplomatie américaine), le mirage du pouvoir militaire suprême a séduit les dirigeants américains après la victoire alliée dans la Seconde Guerre mondiale et l’invention des armes nucléaires. Après avoir survécu à la réalité vietnamienne d’un monde post-colonial invaincu, ce rêve américain du pouvoir ultime s’est évanoui rapidement, pour renaître vindicativement après la fin de la guerre froide.
Tout comme la défaite de l’Allemagne durant la Première Guerre mondiale n’était pas assez décisive pour la convaincre que ses ambitions militaires étaient condamnées, une nouvelle génération de dirigeants américains a vu la fin de la Guerre froide comme une chance de “virer le syndrome du Vietnam” et de relancer l’offre tragique par l’Amérique d’une “domination à spectre large” (full spectrum dominance).
Lors d’un discours à Berlin en 2014 pour le 25e anniversaire de la chute du mur de Berlin, Mikhail Gorbatchev se désolait ainsi : “L’Occident et surtout les États-Unis ont proclamé leur victoire dans la Guerre froide. L’euphorie et le triomphalisme sont montés à la tête des dirigeants occidentaux. En profitant de l’affaiblissement de la Russie et du manque de contre-pouvoirs, ils ont revendiqué le monopole du leadership et la domination sur le monde, refusant d’entendre les propos de prudence de nombre de ceux qui sont présents ici”.
Ce triomphalisme post-Guerre froide nous a précisément conduits à un labyrinthe encore plus tortueux de délires, de catastrophes et de dangers que la Guerre froide elle-même. La folie des ambitions insatiables de nos dirigeants et de leur flirt répété avec l’extinction de masse ne peut être mieux symbolisée que par le Bulletin de l’horloge Doomsday des scientifiques atomiques, dont les aiguilles sont de nouveau à deux minutes et demie de minuit.
L’incapacité de la machine de guerre la plus coûteuse jamais assemblée à vaincre des forces de résistance légèrement armées, pays après pays, ou à rétablir la stabilité dans l’un des pays qu’elle a détruits, n’a guère entamé, à intérieur, le pouvoir du complexe militaro-industriel américain sur nos institutions politiques et nos ressources nationales. Ni des millions de morts, ni des milliards de dollars gaspillés, ni l’aveu d’un échec abject n’ont ralenti l’extension et l’escalade stupide de la “guerre mondiale contre le terrorisme”.
Les futurologues se demandent si la technologie robotique et l’intelligence artificielle mèneront un jour à un monde dans lequel des robots autonomes pourraient lancer une guerre pour asservir et détruire la race humaine, peut-être même en incorporant des humains comme composants des machines qui entraîneront notre extinction. Avec les forces armées américaines et le complexe militaro-industriel, n’avons-nous pas déjà créé exactement cet organisme, semi humain et semi technologique, qui ne s’arrêtera pas de bombarder, de tuer et de détruire à moins et jusqu’à ce que nous l’arrêtions pour le démanteler ?
Nicolas J. S. Davies est l’auteur de “Du sang sur nos mains : l’invasion américaine et la destruction de l’Irak” (Blood On Our Hands : the American Invasion and Destruction of Iraq). Il a également écrit les chapitres sur “Obama en guerre” dans “Evaluer le 44e président : un bulletin sur le premier mandat de Barack Obama en tant que chef progressiste” (Grading the 44th President : a Report Card on Barack Obama’s First Term as a Progressive Leader).
Source : Consortium News, 07-05-2017
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carbone14 · 1 year ago
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Soldats SS sur le territoire de la Serbie – Invasion de la Yougoslavie – Campagne des Balkans – Yougoslavie – Avril 1941
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carbone14 · 3 years ago
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Invasion de la Yougoslavie (Guerre d’avril) par les forces de l'Axe, ici les troupes italiennes – Avril 1941
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samzoupa · 2 years ago
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Via Triangle Rouge
« EST-CE QUE LA PROPAGANDE MARCHE VRAIMENT ? »
1/ Pourquoi est-ce que tu protestes avec autant d'indignation sur l'Ukraine aujourd'hui, alors que tu t'es soigneusement tu hier sur l'Ex Yougoslavie ? Qu'est-ce qui fait et explique que pour les premiers tes larmes coulent abondamment, alors que pour les seconds tes yeux sont restés un peu trop secs ?
2/ Pourquoi est-ce que tu utilises le terme bien choisi "invasion" par la Russie, mais tu emploies le mot bien appris "intervention" lorsqu'il s'agit des Etats Unis, pour la Lybie, la Syrie, etc ?
3/ Pourquoi soudain tu demandes à ce qu'on fasse juger le criminel Poutine dans un tribunal international, alors que tu n'y as jamais songé pour BUSH le pacifiste (IRAK, 1.200.000 morts), CLINTON le droit de l'hommiste (Ex Yougoslavie 220.000 morts), OBAMA l'humaniste (Lybie : 30.000 morts, Syrie : 225.000 morts) ?
4/ Pourquoi tu trouves acceptable, responsable et acquiesces la censure de #RussiaToday & #sputniks (organe d'Etat Russe) mais tu ne l'exiges pas réciproquement pour #FoxNews et #CNN (organe d'Etat Américain) et leur "weapons of mass destruction" ?
5/ Pourquoi tu décèles immédiatement la propagande des autres pays (Russie, Etats Unis, Turquie, Chine,...), sur lesquels tu ne peux absolument rien, mais tu détournes si facilement le regard sur nos médias français, possédés à 90% par des intérêts privés étroitement liés au Pouvoir politique, donc ni indépendants, ni impartiaux et encore moins "éthique" ?
6/ Pourquoi, toi qui vante notre "Etat de Droit", notre "République", notre sainte "Démocratie", celle qui lutte contre les injustices et les discriminations, tu ne vois pas que nous avons sombré dans un Etat répressif aux relens autoritaires assumés, qui désormais s'autorise "d'exclure, bannir, interdire et censurer" tous athlètes, artistes, intellectuels russes de manières indiscriminées ? (Si tu ne comprends toujours pas, remplace le mot "Russe" par "Juifs", "Noirs", "Arabes", "Handicapés", "Tsiganes"... )
7/ Pourquoi en définitive, tu crois si fermement ce que tu crois sans vouloir entendre ce que tu sais déjà ?
8/ Pourquoi tu penses que la philosophie des sages est "l'art de la paix" quand nos illustres philosophes français : "B.H.L, Enthoven & co", n'ont eu cesse de promouvoir les déstabilisations, ingérences, guerres et aujourd'hui le rapport de force militaire ?
Et ce depuis au moins 25 ans !
9/ Pourquoi est-ce que ton empathie, tes larmes et ta légitime compassion se posent toujours et systématiquement là où les maîtres t'orientent, mais jamais où ce sentiment intime, personnel, aligné à tes propres expériences, te rend libre de penser par toi même ?
10 / En définitive, pourquoi es-tu devenu le prisonnier d'une machine de guerre historique qui a toujours prétendu construire cette paix légendaire ?
Alors, à cette énigme déjà résolue : "est-ce que la propagande marche ?", j'te répondrais humblement qu'elle court au même rythme vertigineux que ta chute effrénée.
PS : Les armes de destruction massive n'étaient pas en Irak, elles étaient à 20H, tous les soirs, sur ton écran de télé. »
Gérard Boyadjian - mars 2022
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