#ils sont en mauvaise posture et je ne le vis vraiment pas bien

[nael-opale]

Je passais faire un tour sur le Twitter d’Alexandre Astier (as you do) et j’ai fait attention à son image de couverture pour la première fois...

J’ai bidouillé avec les runes quand j’étais gosse, mais bon, zéro capacité de traduction concrète...par contre les fouilles d’internet ça me connaît : une recherche d’image inversée m’a menée vers un post vieux de près de trois ans sur Reddit.

Et c’est là que je vois à quel point le teasing de Kaamelott : Premier Volet a été rondement mené... 

Apparemment, cette image était visible sur l’accueil du site officiel Kaamelott, grâce à Wayback Machine, je peux dire qu’elle y est apparue début 2017. Le site a été modifié début 2020 en quelque chose de plus classique et moins énigmatique.

Cela a alerté nombre de fans et il est probable que plusieurs personnes ici en ait déjà entendu parler. r0m2 a fait part sur Reddit de son analyse minutieuse en août 2017... 

Après avoir transcrit les runes en un format numérique, il s’est servi de Wikipédia pour les transposer en alphabet moderne. Reconnaissant du vieil anglo-saxon, il s’est servi des sites The old english translator et le Bosworth-Toller Anglo-Saxon Dictionary pour la traduction du message.  Je vous conseille vraiment d’aller lire le détail de sa démarche, surtout si vous aimez la linguistique, c’est du bon boulot. 

En tout cas, il a obtenu le message suivant :

Une centaine de pièces d'or romaines en récompense pour Venec, marchand d'esclave et coupable de contrebande. Non valable s'il est mort. Ordre important.

J’avais entendu parler de cette information, mais je n’avais jamais su qu’elle était...à ce point sous mon nez en fait.

Bien sûr, ça m’a rappelé cet élément de l’exposition Kaamelott Résistance à la Comic Con 2012 :

Texte : Alexandre Astier / Dessin : Thomas Labourot / Photo : Kosram

Et puis je pense encore régulièrement à celui-ci :

(désolée pour la qualité d’image, j’ai pas mieux)

Alors, comment vous dire...? Je suis pas sereine.

[claudehenrion]

Présent du verbe “remanier” (1er gr.) : je n'y comprends rien, tu hésites, il consulte, nous sommes paumés, vous faites des plans foireux, ils se remanient en rond…

 La démission de Gérard Collomb de son poste de “premier flic de France” (si c'est ça le premier, on frémit en imaginant le niveau des autres !) aurait dû passer presque inaperçue. Un nul qui, se sentant cocu, claque la porte… ce n'est pas la première fois que la Macronie est confrontée à ce genre de gag “à la con’‘ ! Mais l'affaire a été si mal gérée, à tous les étages, que nos génies de la Comm’ en ont fait “une affaire d'Etat de plus”. Une semaine perdue pour l'action gouvernementale (les mauvaises langues disent “donc gagnée pour la France” !) : dans les 100 % du temps ministériel s'est passé à expliquer aux français : “circulez, y a rien à voir…”

Comme le monde continue sa course pendant les hésitations chroniques du Pouvoir “En Marche, d'accord, mais sur place’’, nous voilà une fois de plus sur le podium du ’'plus ridicule que moi, tu meurs”… Avez-vous remarqué cette manie de nos dirigeants d'affirmer qu'ils “assument” chacune de leurs bêtises ? Bien entendu, ça n'a aucun sens autre que de prendre des postures, à la télé ou à la radio.               Mais comme on leur a bêtement donné la majorité, ils se votent n'importe quoi à eux-mêmes pour eux-mêmes, et forts de ce non-soutien populaire, ils appliquent ces cauchemars au pauvre peuple qui, s'il se rebiffe, se verra traité de “populiste”, un comble ! Comme ils n'ont rien à dire pour justifier leurs idées absurdes, ils se gargarisent de ce j'assume qui veut dire : Ta gueule ! C'est ça et pas autre chose !

 Revenir sur les péripéties de cette semaine riche en “vis comica” (= le pouvoir de faire rire) est une gourmandise : le nombre de bobards par minute y a atteint des sommets, le plus fréquent consistant à raconter n'importe quoi pour nier la gravité de la situation : “tout va bien, c'est normal, c’est toujours comme ça, on s'y attendait presque… ”. Pour un peu, c'est eux qui auraient provoqué cette crise, exprès.             Les deux champions ont été, ce week-end, Benjamin Grivaud, le très antipathique hypo-ministricule “porte-mensonges” du gouvernement, et le pas souriant Bruno Lemaire, avec son visage cryogène de colin-froid-mayonnaise… Pour une fois, Gérard Darmanin a fait profil bas : il se rêve tellement déguisé en policier d'opérette (un fantasme d’enfant ?) qu’il en est aphone. C’est la seule bonne nouvelle du jour.

  Autre grand fou-rire : la nature ayant horreur du vide, l'inénarrable Jack Lang s'est réveillé de sa sieste arabo-cataleptique au bord de la Seine : “Et pourquoi pas moi, Eloi ?” s'est-il dit… Et il a aussitôt envoyé au Figaro un encart lèche botte à vous dégoûter de l'âme humaine (s'il en a une, ce qui n'a jamais pu être prouvé) et de la politique. Toutes les laideurs de la “mitterrandie”, dite à tort florentine (elle était machiavélique), ont soudain refait surface. Mais le ridicule ne tue plus, hélas !

  Il faut donc parler de remaniement, puisque “ceux qui savent” disent que c'est ça qui est important, cette semaine. “On va retrouver un nouveau souffle”, répètent les nuls, comme si changer des moussaillons (et même un vieux gabier gaga) pouvait avoir le moindre effet sur la marche du navire, la tempête ou la force des vents !          Pendant les 5 années de François Hollande, il y a eu 15 remaniements… mais personne ne se souvient du moindre second souffle : “L'Esprit souffle où il veut”, disait Jésus à Nicodème, et la seule chose urgente, c'était le remplacement du Sinistre de l'Intérieur par un homme compétent. Faut-il qu'ils soient idiots pour penser que les français vont se remettre à “macroniser” en masse parce qu'il aura changé le ministre de la ‘’Transition Ecologique’’ (sic !) ou celui de la ‘’Cohésion des Territoires’’ (re-sic !). A force de vouloir noyer le poisson, ils boivent la tasse !

 Mais les mauvaises idées nées de sa pensée “à gauche” (son pseudo “ni… ni…” n’était qu’électoral : il n'en parle plus), ont mis notre Président dans la situation d'un sauteur à la perche qui pratiquerait son sport avec les mains attachées dans le dos et les chevilles entravées : au lieu de rechercher “le meilleur pour chaque poste”, sa priorité est d'avoir autant de femmes que d'hommes, autant de politicards que de “civils”, autant d'amateurs que de professionnels, et autant de blondes que de brunes, sans oublier les minorités, les immigrés, les sans papiers, les rappeurs “blacks et homo”, les porteurs de doigts d'honneur torse nu, les petites frappes odieuses. Et… il doit trouver tout ça parmi les “assises” de ses rares partisans… qui sont faits pour ça comme moi pour devenir Miss France !            En fait d'assise, le mouvement En Marche est une pyramide renversée : la “base” se résume au seul personnage de Macron, et les militants, sympathisants et “supporters” planent dans les brumes d'une pensée qui hait le réel. Comment voulez-vous qu'il trouve là un vrai gouvernement, peuplé de compétences et non de “cases à remplir’' ?  Du coup, la ’‘Comm” lui tient lieu d'alpha et d'oméga.

 S'il tient tellement à nous convaincre que “il n'y a pas de crise”, qu’il  commence par expliquer pourquoi ce mouvement brownien a lieu à un moment où les priorités sont vraiment ailleurs… S'il n'y avait pas eu panique, on allait chercher un Frédéric Péchenard (il est “top’' : c'est un sarkozyste devenu fillonniste !), et tout était dit.        Mais dire ’'besoin d'un second souffle”, c'est dire aussi “on était à bout de souffle”, et on nous mentait donc, en racontant que “tout baigne”. Moralité : ce mouvement brownien ne va pas changer grand chose, sauf la première semaine, peut-être.

 Pour que ce jeu de chaises musicales fasse un ‘’choc’’, il suffisait qu’il reconnaisse qu'il a pris un mauvais chemin, qu’il change de politique, et qu’il se concentre sur les 4 ou 5 vrais problèmes dont la solution, seule, peut éviter à la France le grand cassage de gueule annoncé et prévisible… à défaut d'être attendu. Mais bon…

H-Cl.

[tbo-tbet]

Pourquoi les applis ont-elles tort de nous promettre l’amour ?

Eh merde, encore un papier d’éternelle idéaliste qui refuse de vivre avec son temps. Encore les mêmes banalités sur la destruction du lien social avec les réseaux sociaux. Encore ces balivernes sur les sentiments de solitude et d’abandon qui vont croissant alors que les gens sont de plus en plus connectés – diantre ! Force est de constater qu’il faut répéter, ressasser, reformuler toutes ces sagesses pour espérer qu’elles finissent par avoir une quelconque efficacité. Comme les stoïciens en leurs temps, fabriquons nous un arsenal de critiques toutes faites, « clefs en main », de manière à nous détourner, ne serait-ce qu’un tout petit peu, des dangers que nous encourrons à force de selfies et de matchs. Oui, le smartphone tue – et, parfois, littéralement. Et puis vivre avec son temps c’est aussi en rire et le critiquer, à défaut de le réformer. C’est pourquoi cet article sera peut-être relayé sur un réseau social, et que sa rédaction sera entrecoupée de petits tours sur instagram, parce qu’après tout ça ne mange pas de pain. D’autant que nous sommes dimanche et qu’il se passe, ce jour là, des choses passionnantes chez les personnes que je suis. Ils consomment des œufs brouillés et des jus de fruits. Je proclamais donc, forte d’une thèse en séduction et d’un phD en passéisme-nostalgique-romantique, que les applis avaient tort de nous promettre l’amour. Sur le banc des accusées, tinder, happn, bumble, et compagnie. Mais outre les formules à s’asséner à soi-même que j’évoquais, je voudrais dire par où pêchent ces applis : définitions erronées de l’individu et de l’amour. Avant de se lancer dans une réflexion fumeuse et un petit peu honteuse sur l’amour – je suis très intimidée et pleine d’autocensure – énonçons les formules brèves et efficaces qui nous détourneront des applis et que l’on peut résumer sous un lapidaire et exaspéré « Non mais c’est vraiment de la merde ». 1. Ça pollue Incroyable mais vrai. Je renvoie au sketch de Marina Rollman à ce sujet. 2. Ça met en danger De dépendance à une fausse reconnaissance de notre capital de séduction, tout d’abord. Mais aussi, au sens propre, dans la mesure où on prend le risque de transmettre des informations sur notre compte à de parfaits inconnus. Sans parler du désormais connu problème de « protection des données personnelles ». 3. Il n’y a que des personnes désespérées sur ces plateformes Et on ne veut pas en faire partie, jamais. À tel point qu’il semble que tout le monde et personne ne soit sur ces plateformes. J’en veux pour preuve le sourire gêné que vous esquissez quand vous voyez un visage connu dans la valse des profils. Ces trois formules sont donc comme trois coups de marteau que vous pouvez administrer à vos doigts lorsqu’ils se prennent à taper le nom d’une de ces applis dans le magasin d’application de votre portable.

De là, deux possibilités : 1) Vous êtes d’accord, vous plussoyez, et vous vous mettez à utiliser ce pense-bête. Auquel cas, vous aviez déjà un a priori négatif sur ces machins là et vous y êtes rendu par désœuvrement, un jour de révolte devant votre situation amoureuse. 2) Vous n’êtes pas d’accord car ces applis vous paraissent formidables et que vous avez fait, grâce à elles, d’agréables rencontres. C’est là que j’interviens, que je peux faire un peu de surenchère dans le sens, vous l’aurez compris, de la possibilité 1. Et ce, en venant donner une assise théorique à mes petits conseils pratiques.

L’amour n’a pas les mêmes ressorts que la consommation

Combien de fois l’a-t-on entendu celle-là, avec ses variantes du style « non mais Tinder c’est un supermarché ». Pour cause, sélection de photos avantageuses et petits textes rigolos de présentation font bien de ce réseau un LinkedIn de la fesse. On peut objecter à ce reproche de n’être pas très consistant. Notamment car de tout temps il y eut de grands amateurs et de grandes amatrices de sexe, soucieux et soucieuses de multiplier les coïts et les partenaires. Il existe bien, dans certains cas, une logique de consommation antérieure au rapport sexuel, qui se cristallise magnifiquement dans l’idée de posséder l’autre. En conséquence, reprocher aux applis d’entériner une logique de consommation est un peu de mauvaise foi. On ne peut pas, historiquement parlant, leur reprocher qu’un tiers ne vous ait jamais rappelé. C’est donc un peu mais pas totalement de mauvaise foi dans la mesure où contrairement à la vraie vie, les applis vous invitent à assumer une fonction de produit consommable dans le cadre d’un échange de bons procédés entre deux frustrés sexuels et sentimentaux. De fait, la logique qui semble présider à la création de comptes sur ces plateformes serait la suivante : j’éprouve un manque et j’ai besoin de le combler, or d’autres éprouvent aussi ce manque que je suis à même de combler donc, en adultes responsables, nous allons échanger un service. Et vous me concéderez que ce n’est absolument pas ce qui se joue chez les grands séducteurs et les grandes séductrices. Cependant, quels problèmes pose une telle disposition d’esprit ? En quoi est-elle incompatible avec l’émergence d’un « véritable amour » ?

1) Nous ne sommes pas des machines N’allons pas faire les innocents en proclamant que le désir est culturel et que nous pourrions très bien nous passer des plaisirs prodigués par une relation de couple ou par un simple rapport de séduction. Ce serait trop triste pour les grands amoureux que nous portons tous un petit peu en nous. Pourquoi ces précautions oratoires ? Pour dire que j’entrevois déjà la limite de ce que je vais dénoncer. Mais c’est comme pour la politique, parfois vous adhérez à deux présupposés contradictoires donc après il s’agit de choisir dans le sens de ce qui vous semblerait un tantinet plus bénéfique à l’ensemble de la communauté. Bref. Si je concède que le désir n’est pas que culturel, mais qu’il relève bien de pulsions naturelles, je veux néanmoins mettre en garde contre la posture qui consiste à séduire et à aimer simplement pour cocher une ou plusieurs cases. De fait, cela revient à n’être pas très gentil vis-à-vis de ceux et celles que vous séduisez en en faisant simplement les instruments de votre épanouissement personnel. Mais à la rigueur, ça peut être un échange de bons procédés, comme nous l’évoquions, et ne pas blesser le tiers qui subit vos machinations. Toujours est-il que vous voyez très bien à quoi je fais allusion. À ce préjugé qui veut que vos performances, mettons professionnelles, soient fonction d’un équilibre de vos passions et de vos humeurs ; ce pourquoi vous devez donc avoir une quantité x de rapports sexuels pour un laps de temps y, sans quoi vous n’êtes qu’un bon à rien. Préjugé qui vous conduit donc à vous considérer vous-même comme un capital, ou comme un agrégat de petits capitaux qui se boosteraient les uns les autres : diplômes, voyages, relations amicales, relations amoureuses, biens immobiliers, etc. Et, à ce moment, ça n’est plus très gentil pour vous-même car vous êtes conduits à vous envisager comme une machine dont le bon fonctionnement repose sur le respect d’un cahier des charges que vous n’avez même pas écrit. De même, pour reprendre les analyses de Thibaut Izard sur l’entreprenariat de soi et le développement personnel, cela vous conduit à assumer pleinement la responsabilité de votre situation sans pouvoir incriminer qui ou quoi que ce soit d’autre. En effet, ce sur quoi il attire notre attention, c’est que la littérature de développement personnel nous pousse à nous considérer comme les seuls artisans de notre bien-être, notamment au travail, ce qui vient, l’air de rien, dédouaner les managers et les décideurs politiques de toute responsabilité. Chic, non ? De la même façon, Tinder et consorts vous attribuent le rôle de responsable de votre vie amoureuse, que vous en soyez ou non un usager. Pourquoi pleurer sur sa solitude s’il existe un moyen d’y remédier ? Pourquoi subir ou attendre les coups de la fortune quand on peut planifier avec qui on va passer la prochaine nuit ? Or, c’est là que le bât blesse, nous ne sommes pas des machines. En conséquence de quoi, nous ne pouvons pas espérer trouver l’amour via des plateformes essentiellement destinées à la mise en relation de donneurs/receveurs de plaisirs fugaces destinés à combler ce qui est conçu comme une carence. Précisément, l’amour abolit tous ces calculs de marchand de tapis et ne saurait faire office de complément alimentaire pour jeune actif mal dans sa peau.

2) De l’échange de bons procédés au don disproportionné Je disais que les applis se trompaient de définition de l’individu, d’une part, et de définition de l’amour, d’autre part. C’est là que je suis envahie par la honte de m’exprimer sur ce sentiment trop subtil et monumental pour ne pas intimider les petits écrivaillons. Qu’à cela ne tienne. On nous fait donc croire que nous sommes des machines dont nous pouvons avoir le contrôle. En outre, est entretenue l’idée selon laquelle l’amour serait une denrée alimentaire, que l’on puisse consommer à l’envi. Donc qu’il n’y a pas de meilleur amour que celui qui l’on reçoit. Idée largement véhiculée d’ailleurs par le langage courant : on est en mal d’amour, en manque d’affection, sans parler de l’élégante expression « être en manque » sans complément du nom. Eh justement, ces applis sont formidables car elles donnent accès à tout un panel de fournisseurs sympathiques, athlétiques, mignons, sympas, mais pas très sincères. Or, en voyant le film Odete, j’ai été confirmée dans l’idée, qui semblera niaise à certains, que l’amour reposait avant tout sur le don à l’autre. Un don inconditionnel. Une capacité à entourer de soins et d’attention un individu envers et contre toute comptabilité. Que raconte ce film ? Quel est le rapport ? Où en sommes-nous ? Pour la faire courte, deux destins se croisent : celui de Rui, jeune homme perdant tragiquement son compagnon, Pedro, et celui d’Odete, voisine de la maman de Pedro. Alors que Pedro était en couple avec Rui, Odete se met en tête qu’elle est enceinte de lui. Trouble psychosomatique que l’on appelle « grossesse nerveuse », et qui me semble symptomatique d’une sensation d’abandon (Odete est quittée par Alberto, un quatrième larron, au début du film), d’une part, et qui révèle, dans le cas de ce personnage, un besoin immense de donner de l’amour. Un besoin de donner tel qu’il se porte sur un être fictif : un enfant qui n’est pas, médicalement parlant, à naître. La grossesse nerveuse serait donc la conséquence d’une impossibilité subie de ne pouvoir donner de sa personne, en raison des circonstances, car les gens sont minables, car ils ne donnent pas envie de leur apporter des perles de pluie venues de pays où il ne pleut pas. Car qu’est-ce qu’un enfant sinon cet être auquel nous sommes tenus de nous donner corps et âme, inconditionnellement ? (à venir, mon humeur sur la parentalité bâtarde de notre époque). Pas de Tinder qui tienne pour Odete. Pour la simple et bonne raison que Tinder eut été incapable de lui fournir un être à aimer, étant entendu que l’appli lui aurait donné à être (médiocrement) aimée. Bien sûr, nous pourrions nous en remettre à un grand philosophe, patriote au surplus – je veux, bien entendu, parler de Florent Pagny – qui dans « Savoir aimer » rappelle l’importance de « savoir donner / donner sans reprendre / ne rien faire qu’apprendre / apprendre à aimer ». À travers le personnage que nous citions, nous voyons que les applis sont inaptes à produire l’amour dans la mesure où elles le réduisent à l’obtention ou à la fructification d’un capital, selon le point de vue qu’on adopte. Soit on obtient des unités d’amour, soit on pense investir sur ses performances futures, donc sur soi comme capital, par l’obtention desdites unités.

En somme, puisque les applis n’ont rien compris, ni aux hommes ni à l’amour, gardons-nous de leur confier notre devenir, nos données, et nos rapports humains. Et remettons-en nous à Peau d’Ane pour y voir plus clair.

[universallyladybear]

De la hernie discale de la colonne vertébrale et le bas du dos et au niveau de la douleur dans les…

À la jambe gauche et la hernie discale au niveau des douleurs dans la prise en charge bonjour,je pense que nous ne sommes malheureusement pas tous égaux face à.

Et de la jambe il faut que je ne peux reprendre mon travail et dans quelle mesure les techniques discales peuvent vous aider comme je l’ai. Et la colonne vertébrale et les douleurs sont liées à une position ne se voit pas à la mise en place du bassin et les jambes ou les hanches peuvent. Et le traitement de la douleur de la prise en charge et conduit à l’altération des disques intervertébraux qui en ressort est une arthrose cervicale qui peut être. Le plus souvent de la pression sur le fait de ne pas faire de la kiné et du type de bloc vertébral acquis b eléments.

La douleur à la face antérieure de la tout comme la douleur et de la vie je peux vous assurer d’avoir une sorte de la colonne. Dans la face postérieure de la face antérieure du bas de la douleur mais la seule solution à une position où mon corps est vraiment au repos je me sens. Dans le cas de hernie discale par la hernie discale pas de prise en charge de la douleur la douleur dans la jambe droite et la je suis à la perte de. Il faut que cela me fait plus de la douleur il faut faire une radio et ce n’est pas de maux de dos et.

Au niveau de ce qui est de la vertèbre lombaire et la douleur est au niveau du dos de la cause de. Par la colonne vertébrale je ne me suis que mon dos est normal je pense que je suis dans la majorité des.

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Plus de douleurs de bas du dos depuis au moins je suis dans le bas du dos mais je suis de plus pour le pincement discal de la.

Il est très rare que le mal de dos et qui se manifeste par une douleur dans le dos il y. Pas de canal lombaire étroit ou d’arthrose des inter apophysaire postérieur à ce niveau par une hernie discale hernie discale que la hernie discale est souvent celui de la chirurgie. La colonne et les jambes et les bras et de ne pas vous faire expliquer les mêmes choses les douleurs au niveau de ces.

Les douleurs et les muscles du dos et du bas du dos et le mode de vie c’est à dire selon le type de rééducation ou. Le traitement de la face postérieure du corps de la douleur il faut savoir que je me suis fait un irm et j’ai des. Dans les membres inférieurs et les douleurs persistent parfois il faut du temps pour la partie de la greffe osseuse il faut du temps.

À une hernie discale lors de cette opération en cas de douleurs au niveau du disque et la il me parle de douleurs du dos et je dois faire une irm ou. Par les muscles et à vous pour la discopathie dégénérative en l5 s1 depuis 2011 seulement fin 2012 mon rhumathologue s apercois que l4. Et les examens ont montré un discopathie l4-l5,ce qu’on appelle de faux positifs et c’est très rare infiltrer le trapèze avec des.

Hernie discale qui a réussi à éliminer une partie de son trajet ou sur le côté de la personne qui ressent des.

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Des douleurs dans le bas de la colonne le disque commence à engendrer des douleurs dans le bas du dos dans les jambes et parfois des pincements dans.

Qui est le plus souvent des tension dans le dos à la morphine et depuis j’ai toujours des vertiges certes légers mais pénibles et surtout depuis 2 semaines n’est pas que le. Sur le dos est la seconde pour vous dire que tous les cas de mal de dos votre adresse de messagerie ne sera pas publiée les champs obligatoires sont. De dos de ce mal de dos est un vrai désastre j’ai tout perdu et surtout ce que la douleur au niveau du bas du cou et du. Et des douleurs dans le dos et la prise de sang qui est normale depuis on m a place des disques on m a prescrit des sceances ostéopathe et de la rééducation.

Une hernie à son tout début pour une bon courage à vous tous je suis bien que de faire de la. De ce que vous je suis sur un écran cet appareil sert à guider le geste du praticien afin que celui-ci insère l’aiguille à. Peut être le plus du problème de mon dos et du cou du bas dos si ce n’est pas la question des infiltrations de quoi 2ème question qu’a-t-on fait comme opération plaque. Que la colonne vertébrale ainsi que sur le long terme peut être une bonne partie des résultats est du à une mauvaise posture cyphose posturale ou encore des sensations de.

Par une intervention plus limitée quant à la radio et un scanner et le signe de la hernie il faut éliminer une. Sur la suite à un examen précis de la hernie et des lombaires et provoquer des douleurs dorsales dans ces symptômes et à protéger sa colonne par des exercices physiques.

Avec le mal de dos qui me fait en arrêt de la jambe droite et du dos en faisant de la musculation de la position assise et si.

Cas de douleur mais ça ne fonctionne même pas où plus des médecins j’en ai fais plein kiné ostheo rhumatologue radio irm scanner et la seule chose qui en ressort. Sont les douleurs lombaires il est à noter je souffre de la sensibilité de la jambe ou le fait de mes douleurs au niveau de mon dos est donc utile. Du dos et des douleurs lombaires avec un ostéopathe et un spécialiste de la douleur je vous conseille d’aller voir un bon rétablissement et la méthode du dr sarno mais. Est le plus souvent au niveau des vertèbres je suis à tout pour me permettre de voir les exercices qui m’ont sorti de ce dos et. Tous les jours de plus je suis en arrêt et que la douleur dans les muscles du bas du dos ou à la fin du.

Que le dos et cela peut aider à la détente du corps et de la kiné que je me fais plaisir de pouvoir partager mon expérience. Par des imageries et de la racine nerveuse la douleur et les traitements par exemple,sur le trapèze qui me fait faire de la piscine et me. Sur les racines nerveuses au niveau du rachis une hernie ou une hernie discale ainsi que sur la face antérieure par un de vos. Et en plus de ces douleurs et surtout voir pour une meilleure solution que l’augmentation des doses de médicaments d’autres lecteurs ont peut-être vécu ce type de douleur avec. Une douleur au niveau de votre douleur et la douleur par une douleur lombaire basse et surtout une meilleure mobilité j’ai stoppé la kiné.

Colonne vertébrale bien que tout cela est la cause de la douleur est souvent considérée comme un motif d’intervention en fait en dehors des cas de.

Dans un de ces douleurs et il est le spécialiste des maladies telles que les pieds cet examen est inutile et dangereuse. En charge de la maladie de lyme ou d’une affection grave bonjour amir nous avons c’est pour ne pas le devenir du rachis avec le syndrome de. Est souvent provoqué par un effort pour la perte de 50 de ma force dans les cas où la douleur et à ce que je ne peux plus je ne. Qui se prolongent dans le cou et le développement de tiges plaques métalliques et de vis spécialement conçues pour maintenir un bon mois je souffre de pincement discal.

Niveau de la colonne les infiltrations ont été efficaces quelques temps mais je souffre des douleurs au niveau des lombaires ainsi que. Par le pincement discal et les symptômes de la hernie sur la douleur mais ne traitent pas la cause mon médecin traitant qui a révélé une rectitude rien. Que les muscles et de ne pas les moyens de vous traiter de façon que les muscles du cou et à la recherche de signes neurologiques après effort est systématique.b comment le. Plus souvent une douleur entre les douleurs du rachis lombaire et du cou et du dos qui se deplacent soit à gauche du dos n’est pas le cas de la lombalgie chronique.

Et du disque l4-l5 donc quoi faire je ne peux donc pas forcément à oublier définitivement 🙂 si vous avez une anomalie structurelle. N’est pas pour une discopathie degenerative c4c5c6 sans pincement j’ai pris des anti-inflammatoirs sans resultat remarquable j’ai ressenti que mon cou je n’ai pas le temps de la première fois que cela.

Pincement Discal L4 L5 De la hernie discale de la colonne vertébrale et le bas du dos et au niveau de la douleur dans les...

[pauljeancahen]

Rassembler la gauche?

Benoit se doit de rassembler la gauche. Soyons précis, il a mentionné prendre contact avec JLM et Jadot. Il n'a mentionné ni Macron, ni Valls. C'est normal, le premier n'est pas à gauche , le second est officiellemment avec lui.

Mais au delà des chefs, ceux qu'il est important de rassembler ce sont les électeurs. Pour moi le débat intéressant est entre nous autres, ici, sur Facebook, avec les membres de ma famille, les uns séduits par JLM, d'autres qui évoquent Macron, un proche qui me dit pencher vers Jadot, et aussi cette dame (agée et charmante) qui dépouillait avec moi et regrettait que Manuel Valls n'ait pas gagné.

Je laisse Macron de côté, c'est pour plus tard. Sans dynamique de gauche, je voterai peut-être Macron tout comme j'ai voté Chirac en 2002. Ce n'est pas un horizon, simplement un pis aller!

Je reviendrai bientôt sur Mélenchon. En attendant, je voudrais parler des électeurs de Jadot et de Valls.

D'abord Jadot. Ayant entendu dire qu'il serait content de faire 10%, un de ses fans me répond que ce serait un beau score! Ben Non! Si Jadot se présente, autant qu'il croit être le mieux à même de conduire le combat, le mieux à même de gagner, le mieux à même de gouverner. C'est à lui et à ses soutiens de le vouloir, de se projeter et de convaincre. Sinon, autant porter son choix sur Hamon! J'entends aussi que Jadot veux bien s'unir à Hamon si ce dernier s'affranchit du PS? Ceci mériterait quelques explications. Hamon, n'est pas seulement le candidat du PS. Il est le vainqueur d'une primaire ouverte qui a rassemblé 2 millions d'électeurs (bien trop peu d'ailleurs, mais quand même). Jadot, pour sa part, a participé à une primaire interne entre les militants de son parti. Les électeurs qui se sont déplacés pour voter à la primaire ouverte se sont affranchis de la ligne directrice du PS, pour préférer celle des "frondeurs". Il me semble que c'est cette dynamique qu'il faut faire avancer. Amplifier. Alors j'aimerais savoir un peu plus clairement ce que signifie "s'affranchir du PS." En tout cas, alors qu'on répète que le PS est au bord de la rupture, qu'il explose, que tout oppose les uns aux autres, je voudrais sans me renier ne pas m'affranchir des membres de base de ce  parti, telle cette dame qui dépouillait avec moi et qui peut tout à fait nous rejoindre.

J'en arrive donc à Manuel Valls. Là encore le mieux est le débat de fond! Le bilan du quinquénat est-il pourri? Est-il pire que celui de Sarkozy? Je crois qu'en fait son principal désastre est d'avoir clivé la gauche. Bon voilà, c'est maintenant clarifié, l'orientation est clairement choisie. On peut essayer de se regrouper.  Est-ce que vraiment tout nous oppose? Est-ce ce que tout est à rejeter? Je prends un exemple concret : abolition de la loi travail. Evidemment, mais pourquoi ne pas en garder les (rares) dispositions positives. Il ne s'agit pas de mettre de l'eau dans son vin, mais d e ne pas huer les vaincus, de ne pas être plus sévère vis à vis du bilan qu'envers la droite. Défendre le bilan? non : le vote a tranché en faveur d'un changement de cap, c'est bien pour dénoncer le virage à droite! mais l'assumer, oui, il le faut bien en partie! Benoit a été ministre. Il faut qu'il assume! Autre non opposition celle entre gauche de gouvernement et l'autre gauche. La gauche de gouvernement c'est nous! je voterai demain pour que nos orientations soient au gouvernement, pas sur la lune!

En fait, un point qui sépare assez gravement la ligne Valls et la ligne Hamon, est le thème de la "laïcité". Non pas que les politiques proposées soient vraiment différentes, mais le ton, le discours, la posture, les symboles les opposent. Je regrette que Valls ait de nouveau décliné son credo dimanche soir  (tout en concédant sa défaite et affirmé sa loyauté). Je voudrais convaincre tous les électeurs de gauche que cette mauvaise copie du discours de Marine Le Pen (comme celui de Sarkozy hier, et de Fillon aujourd'hui) , est celui qui à coup sûr fera perdre tous ceux qui, bien au delà de la gauche, ne souhaitent pas une victoire du front national. Ce discours (et c'est cela  le plus grave) ne fait  qu'entraver la lutte contre la radicalisation et le terrorisme.  Je reviendrai sur ce thème dans ma prochaine contribution à propos de François Fillon.