#il fait la gueule souvent
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ekman · 3 months ago
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Il existe encore quelques Français qui sont français comme il ne faudrait déjà plus l’être. À ces êtres en souffrance pour qui la France n’est plus qu’une sorte de Thoiry mental, je dis “courage” ! Face à eux, cachés derrière la grande digue du nombre, les progressistes, les gauchistes, la bourgeoisie rentière, les barons du capital, les écolos, les wokistes et toute l’engeance produite par la pourriture révolutionnaire, prospère plus et mieux que jamais. Comme l’exigeaient Rousseau et Robespierre, ils ont fait fi du legs de leurs aïeux, ils se sont imaginés en hommes nouveaux : nouveau peuple, nouvel ordre, nouveaux bourreaux. Leur descendance, les lointains arrières petits enfants de ces crapules arrivistes et de ces cocus braillards, militent sans conviction, cultivent l’ignorance, demeurent volontairement aveugle et odieusement complice des crimes infinis de ce qui est finalement devenu un marxisme global.
Leur armée se compose de millions de fantassins débarqués de chaloupes incertaines, à l’assaut d’un monde sans foi seulement guidé par le profit et la jouissance. Ils ont un coran dans la poche gauche, un schlass dans la droite, et une carte téléphonique dans leur famélique portefeuille. Ils sont comme des spermatozoïdes en route par le Grand Ovule, au mépris des marigots acides et des douchettes cataclysmiques. Ils tortillent de la flagelle frénétiquement, sont prêts à tout pour gagner leur journée et souvent, livrent leur repas caricatural aux indigènes crétins. Les plus naïfs parmi ces derniers leur lâchent un billet de 5 en pourliche, joignent les mains et baissent la tête en signe de déférence, de confraternité ou de pure soumission – c’est selon. Ainsi ces tristes sires sont-ils contents et soulagés à la fois. Leur conscience est propre comme l’entrecuisse d’une communiante d’antan.
Français qui souffrez, dans votre chair et votre esprit, du spectacle de ce suicide non seulement consenti, mais savamment organisé, méticuleusement planifié et brillamment réalisé, abandonnez tout espoir de révolte collective et solidaire. Aucun de vos contemporains, ceux que vous croisez sur votre palier, dans votre rue, sur le quai de la gare, celui du métro ou l’escalator d’un aérogare, au bureau, chez le boulanger, au supermarché, à la station-service... aucun d’entre eux ne souhaite se sacrifier pour faire cesser tout cela. Votre sort, qui est aussi le leur, les indiffère. C’est ainsi, il suffit de les observer pour le constater. Ce peuple est prêt à disparaître en tant que tel. Ne subsisteront que les vrais résistants, ceux que la conviction d’être des héritiers maintiendra en alerte haute et permanente, ceux qui éduqueront leurs enfants, ceux qui prendront soin de la terre qui les nourrira, au propre comme au figuré. Inutile de verser dans la caricature du crâne rasé et du regard bleu... quelle que soit l’allure de votre gueule, ce qui compte, c’est votre détermination à survivre, coûte que coûte. Et il vous en coûtera, soyez-en convaincus.
J.-M. M.
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9-alex-9 · 1 year ago
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"Je vais t'expliquer un truc.
Nous, les filles un peu fofolles, on peut donner cette image parfaite de nanas toujours heureuses.
Parce qu'on sourit tout le temps.
Ouais on rigole. On a de l'humour sur tout les sujets et la dérision ça nous connaît.
On déconne souvent et on ne craint pas d'amuser la galerie.
Le ridicule ne tue pas et quand il s'agit de s'éclater, on est les premières à se lancer.
On aime rire, danser, chanter, bouger, se déguiser, faire la fête...
On tire la langue sur les photos et on grimace pour les selfies entre copines.
On se moque du regard des autres tant que ça nous amuse et on profite à fond de chaque moment qui nous est donné.
Alors ouais, on a quelques plis sur le sweat, quelques mèches qui dépassent du chignon parce qu'on avait pas le goût de se lisser les cheveux. On ne se maquille pas tout les jours et les talons peuvent bien rester dans le dressing pour aujourd'hui.
Ouais on a du caractère, et quel caractère selon certain. On dit ce qu'on pense alors on est des "grandes gueules".
On est juste franches.
Ouais on donne l'impression d'être forte.
D'avoir du tempérament, du courage.
Mais en fait, on vit l'instant. On fait ce qui nous semble bien. On rit car c'est mieux que faire la gueule. On s'amuse car c'est mieux que de broger.
On est fidèle à nous même sans avoir à porter de masque, sans avoir à faire semblant.
La seule chose que l'on cache, c'est la raison pour laquelle on est devenue comme ça..."
Emmanuelle Girin
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dazeofcoral · 6 months ago
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Cdg contre les membres fantômes.. qui se sauvent à chaque fois des MEDS
On parle toujours que le rp c'est pas une obligation. Non, ça ne l'est pas. On a droit en respectant les règles du forum et la demande d'activité de ce dernier d'être moins présent, moins actif, de poster une absence ou de prévenir qu'on sera au ralenti en privé ou sur le fo. Les gens qui font ce qu'il faut pour prévenir leurs partenaires rp, merci, parce que parfois on doit vous en dire des bêtises concernant votre activité mais vous prévenez et j'ai vraiment l'impression qu'on oublie à quel point c'est TOPISSIME de prévenir.
Mais pour ceux qui préviennent pas... Désolé mais à partir du moment ou on joue un personnage important pour d'autres personnages, qu'on a pleuré pour un lien love avec machin ou machin, prévenir d'une baisse d'activité ou d'une absence devient l'obligation dans le rp, surtout si c'est récurrent. À quel moment c'est devenu normal qu'on doit accepter que son partenaire rp principal donne pas signe de vie pendant 28 - 35 jours? Comme s'iel a disparu de la surface de la terre, plus d'activité sur le forum ou toute autre plateforme, discord, facebook.. On demande pas un compte rendu mais les membres fantômes il y en a partout, donc forcément quand on ne voit plus l'autre joueur se connecter ou répondre sur discord, on se demande ce qu'il se passe. Trop bon.ne, trop c*n.ne, je m'inquiète à chaque fois pour le bien-être de l'autre joueur. Est-ce qu'iel va bien, est-ce que quelque chose de grave s'est produit ? J'angoisse comme un.e vrai.e petit.e idiot.e parce que souvent j'imagine le pire irl, et pas du tout que la personne s'en bat les steaks du forum où iel est absent sans prévenir. Et puis ça débarque tranquille pour se sauver des MED sans même s'excuser ou donner une bonne excuse qui justifie de même pas avoir répondu sur discord (ça prend quoi, 10 secondes !). La claque ! On s'est inquiété pour rien mais limite ça passe ça peut arriver 1x, 2x. Et puis rebelote pour un mois ou + sans nouvelles après chaque sauvetage in extremis des MED. Alors on nous sort que le règlement du forum est respecté.. Oui. Okay. Mais... Les imprévus, ça arrive. Poster en une année le total de 8 réponses rp sur un forum où il faut une activité 1rp/mois, parce qu'on joue avec les règles et le système MED, c'est irrespectueux envers ses partenaires rp et j'ose même dire envers le forum, le staff, les autres membres. Faut bien se dire que s'il n'y a qu'un rp lancé ça nous fait quand même 8 réponses dans le sujet ça passe encore, mais souvent ces mêmes personnes ont plusieurs rp de lancé, donc sur une année un sujet avance de 2 réponses, c'est vraiment se foutre de la gueule des gens. Et que fait le staff? Rien. Le règlement est respecté donc ils ne peuvent rien faire. On ne leur en veut pas pour ça, ils ont un peu les mains liées.
Alors faut se rouler les manches et faire soi-même, même quand on déteste le conflit et qu'on a peur de demander que le lien avec son personnage cesse d'être parce qu'iel joue aux abonnés absents h24, 7j/7 jusqu'au MED. J'imagine ma propre tronche sans parler de mon ressenti si je me prends un message pareil alors même si c'est mérité, le faire à quelqu'un ça crève le coeur. Et quand c'est fait on se dit, c'est bon, on souffle. C'est triste mais quand on prend plus plaisir à répondre à deux réponses RP sur l'année, faut se rendre à l'évidence. Et qui passe pour la.e méchant.e aux yeux des autres membres du forum, voire du staff ? Pas la personne qui est jamais là, bien sûr que non. CDG salty parce que me prendre un mp d'un staffien pour me dire que j'ai pas le droit de dire à un autre joueur que je veux plus avoir mon lien PRINCIPAL avec sous prétexte que c'est dégueulasse d'annoncer ça comme ça et de pas vouloir en discuter (j'ai fais que ça, vouloir en parler, pendant 16 mois !), c'est la goutte qui fait déborder le vase. La personne est pas capable de me donner signe de vie pendant 5 semaines, 8 fois de suite, on me fait à peine un coucou en postant pour se sortir des MED mais dès que j'envoie sur discord que notre lien tombe à l'eau, ça va pleurer chez le staff ? La prochaine fois je me casse tout de suite du forum comme beaucoup le font quand les membres fantômes foutent en l'air leur plaisir de rp sur le dit forum. Attendre un an pour deux réponses dans un sujet ou on dépasse pas les 800 mots par rp c'est bon, on finira le sujet dans dix ans. Mais comme d'habitude le Staff veut pas prendre de parti sauf quand même un peu celui de la personne qui va se plaindre en premier, ça aussi ras le bol.
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perduedansmatete · 8 months ago
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je pensais à mourir dans le noctilien donc je me dis que c’est le bon moment pour écrire sans essayer de faire joli que j’ai envie de mourir depuis que je dois avoir 11/12 ans c’est là que je le situe même si c’est pas si clair, je rigole souvent en disant que toutes les filles à cet âge là se rendent compte d’un truc et ont juste envie de crever mais c’est pas vrai, le truc c’est que je pense que c’est à l’entrée du collège que j’ai pris conscience de moi-même réellement et très vite du fait que je me détestais, c’est nul comme constat il ne s’était pas passé de truc vraiment traumatisant ou quoi mais il y a juste un moment où j’ai dû me dire voilà cette gueule cette vie ces gens j’aime pas je me sens pas bien je suis à côté de la plaque et je rentrerai jamais dans le truc (et je suis jamais rentrée dans le truc) je suis ensuite arrivée au lycée et j’ai découvert assez rapidement l’alcool les drogues et les agressions sexuelles (et l’amour) sans vraiment me rendre compte que c’en était je crois et je parle souvent de mes années lycée comme de mes plus belles, à juste titre je crois vu les autres mais en vérité je me souviens de pas grand chose tellement j’ai l’impression de les avoir passé dans un nuage de fumée et si j’y pense je me rappelle assez vite de mauvais souvenirs plutôt que de bons, je croyais qu’après mes 18 ans ça irait mieux, je me suis toujours dit ça, que c’était juste l’adolescence, qu’on avait tous envie de mourir mais que ça passait avec le temps sauf que j’ai détesté mes trois années de licence, j’avais pas d’amis j’en avais honte et je fréquentais un mec trop vieux pour moi qui m’a laissé quelques traumatismes, maintenant je me retrouve à bientôt 23 ans sans savoir quoi faire de ma vie et sans toujours l’aimer à me demander pourquoi je ne me suis pas flinguée avant mais en même temps je pense que j’ai juste trop de fierté pour le faire et que je vais aller au bout mais à quel prix je sais pas bref je finis ma bière et je vais dormir bisous
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e642 · 8 months ago
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je suis fatiguée, partout, tout le temps. Tout a tendance à me faire me sentir lasse et si vidée du peu d'énergie que j'ai. Mon entourage est restreint et, pourtant, jsuis fatiguée. Cette relation me fatigue. Ces cours et cette pression me fatigue. Les changements d'humeur, les conduites dépressives me fatiguent. Parler à mes parents ça me fatigue.
En fait, je passe mon temps à parler dans le vide. Mes mots se perdent avant d'arriver à destination. Et des fois, en plein milieu de mes phrases, je m'arrête et la perspective future de devoir répéter ce que je dis me fatigue. J'ai même plus envie de répondre, parler, expliquer parce qu'il faut souvent le refaire et je me demande ce que ça peut bien coûter aux gens de me signifier qu'ils en ont soit rien à foutre de ce que je raconte, soit de se concentrer 2 min.
Je sais pas si j'ai vraiment l'impression de perdre mon temps constamment mais ça y ressemble beaucoup en réalité. C'est complètement absurde. Je passe mon temps à refaire, redire en me mordant la lèvre tant ça m'agace.
Je suis même pas déçue d'agir dans le rien, que mes mots se noient dans l'air, qui'il faille toujours repasser derrière les autres, leur rappeler, je suis seulement fatiguée et agacée.
La plupart du temps, les gens ont une facilité qui me débecte à inverser les roles. Oh que non je suis pas parfaite. Je suis même cinglante et désagréable voire crue dans mes propos quand je suis indisposée par l'irrespect des gens. Mais alors quand il s'agit de se mettre en position de victime et retourner la situation, jdois bien reconnaître que je suis la limite admirative des autres tant on se fout de ma gueule ouvertement par moment.
Là pour de vrai, jsuis crevée et ça a pour unique résultante dans mes réactions de l'indifférence. Profonde et froide.
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theoriedelesthetique · 1 month ago
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𝐡 𝐢 𝐬 𝐬 𝐭 𝐨 𝐫 𝐲 ;
Dans la triste famille bien pauvre et déséquilibrée qu’est la famille Kim, Eunwoo est le troisième enfant de la famille. Un père accro aux drogues et à la bouteille, et une mère qui vend son corps, ça ne dresse pas le meilleur des modèles d’éducation. Et puis, même la naissance d’Eunwoo est placée sous un signe funeste - tout le monde est persuadé qu’au vu des activités de la mère, Eunwoo n’est sûrement pas le fils de son père. Il est regardé d’un air mauvais, souvent moqué par les autres, surtout à l’école, avec ses vêtements sales, et on le surnomme toujours “le bâtard”. Mais Eunwoo, lui, continue de sourire. Il ne laisse pas le monde extérieur l’atteindre et se protège mieux que personne - parce qu’en cas de doute, il sait que son grand frère Hyunsu peut aller casser la gueule de ceux qui l’embêtent à l’école. Et puis, il a Kyungsu aussi, l’aîné, qui fait de son mieux pour le protéger de tout. Alors peut-être qu’il a des parents de merde, mais il a ses frères, et c’est déjà beaucoup pour lui. Il a Seung aussi, le cadet de la famille, et les deux sont difficilement séparables, parce que de toute façon, leur mère ne s’occupe plus vraiment d’eux, et qu’ils doivent apprendre à s’en sortir par eux-mêmes. La spécialité d’Eunwoo, c’est les petits vols en tout genre. Les bonbons à la supérette, les objets des passants, Eunwoo a onze ans, et il se sert de ses doigts agiles et de son visage mieux que personne pour tromper le monde entier. 
Alors forcément, vu comme ça, Eunwoo n’a pas l’air malheureux le moins du monde. Ça change, néanmoins, alors qu’il atteint ses treize ans. Son père est décédé, depuis des années maintenant, mais leur mère touche le fond, et c’est d’un naturel atrocement déconcertant qu’elle décide de leur faire partager son quotidien, invitant ses anciens clients à venir profiter de ses propres enfants. Kyungsu pleure, Hyunsu se débat, Seung ne comprend pas. Et Eunwoo? Eunwoo sourit. Parce que sourire, ça fait moins mal que le reste, parce que sourire, c’est son arme de défense ultime. Pour le garçon dont on a remis la paternité en question toute sa vie, il ressent un besoin crucial d’avoir l’aval de sa mère, celle dont, au moins, il est sûr de la présence dans sa vie. Alors il arrive, parfois, à se convaincre que ça vaut le coup, quand dans l’obscurité de sa chambre, sa mère lui dit qu’il est définitivement son fils préféré. Il ne réalise pas, le garçon, qu’elle ment, et que quand il voit ses yeux briller, ça n’est pas de l’amour, c’est l’alcool qu’elle s’est enfilée. 
Quand les voisins, enfin, semblent s’inquiéter de ce qu’il se passe dans la maison des Kim et que les services sociaux interviennent, Eunwoo, évidemment, est interrogé à son tour. Et malgré son air fatigué, malgré ses traits tirés, Eunwoo continue de sourire. Il ne veut pas trahir sa mère, et il ne trouve pas la force d’avouer ce qu’il se passe entre les quatre murs de sa chambre, préférant alors tout nier en bloc.
Eunwoo pense qu’il ne fait rien de grave, quand il nie ce qu’il se passe tous les soirs, mais il pleure, pour la première fois, quand il voit les services sociaux emmener ses deux grands frères. Il est dans l’étreinte de sa mère, qui le maintient contre elle, et pour la première fois, Eunwoo comprend ce que cela veut dire, de se noyer sans être dans l’eau. Mais le pire, ça n’est pas sa réaction à lui - son petit frère Seung, également présent à ses côtés dans la maison des horreurs, s’enfonce dans un mutisme tel qu’Eunwoo commence à avoir peur pour lui. Alors il se donne deux fois plus, dans les mains des clients de sa mère - parce que c’est lui le grand frère, maintenant, et s’il peut sauver le petit dernier, il donnera tout pour ça. Et ça dure ainsi, jusqu’à la majorité d’Eunwoo. Scolairement, il enchaîne échec sur échec, mais ça n’a pas d’importance, parce qu’au moins, il protège Seung. Majeur, sa mère sait qu’il n’a plus la nécessité de vivre avec elle, et elle lui propose ce qu’elle présente comme un vrai travail.
Mais ce vrai travail, c’est le même qu’il fait depuis ses treize ans, exception faite qu’il travaille dans un autre cercle. Ça le pousse à quitter la maison - et il ne sait pas que c’est son départ qui causera la fugue de Seung. Comme les autres frères Kim, Eunwoo semble condamné à un destin de solitude, loin de tous ses frères. Eunwoo est vendu à une autre mère maquerelle, et il ne bronche même pas, quand sa nouvelle habitation est une chambre d’hôtel miteuse où rien ne l’attend hormis les mains des hommes toujours plus âgés, toujours plus violents.
Alors, Eunwoo fait comme il a toujours fait. Il sourit. Mais il est fatigué, le garçon, parce que son propre corps l’écoeure, parce que les traumatismes s’accumulent, parce qu’il ne sait pas encore combien de temps il pourra passer devant le miroir sans vouloir frapper sa tête dedans. Parfois, il se prend à rêver qu’il donnerait tout pour retrouver ses frères - mais Eunwoo ne fait rien pour que ses rêves deviennent réalité.
Et puis, de toute façon, Eunwoo n’a connu que le monde du trafic sexuel, et il se doute bien que dans le monde réel, comme le lui répète la mère maquerelle, il n’a aucune chance de survie. Il ne sait rien faire de ses dix doigts, à part vendre son corps, alors autant qu’il se rende utile. Il est si facile de le convaincre d’une telle chose, et pourtant, ça ne l’empêche pas de souffrir de tout son être. Les blessures physiques qu’il s’inflige seul finissent par se mêler à celles que les clients laissent derrière eux. Le seul réconfort qu’il peut avoir, c’est ironiquement auprès de sa mère - elle le manipule toujours autant, pour qu’il ne quitte pas le cercle, mais Eunwoo est trop aveugle encore, trop dépendant de l’affection et de la validation de sa mère.
C’est le seul des quatre frères à être en contact avec sa mère - il sait que ça ne compromettra pas sa situation, parce que personne ne veut lui parler, à elle. Mais il reste terrifié, le Eunwoo, de retrouver ses frères, parce qu’il n’est pas prêt à assumer les regards de dégoût de ses frère, et leur pitié - alors, il fait tout pour disparaître des radars, le plus souvent possible.
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𝐡 𝐢 𝐬 𝐭 𝐫 𝐢 𝐯 𝐢 𝐚 ;
⁕ Eunwoo a l’habitude d’un univers très minimaliste - il tourne les miroirs partout où il passe pour éviter son reflet, se contente de très peu d’objets, et préfère dormir sur le sol, plutôt que dans son lit, dont l’image est définitivement entachée dans son esprit.
⁕ Eunwoo, malgré lui, développe une obsession morbide. Après avoir appris que son petit frère était porté disparu, quelques semaines après sa fugue, il devient terrifié d’apprendre qu’il est arrivé quoique ce soit a un de ses frères et il passe son temps à consulter les journaux, et internet, pour vérifier que le nom de ses frères n’apparaissent pas dans les chroniques mortuaires. 
⁕ Eunwoo adore le skateboard, mais c’est, comme tout dans sa vie, quelque chose de très contrôlé, parce qu’il doit bien veiller à ne pas se faire mal, pour pouvoir rester en activité, et ne pas fuir la clientèle s’il n’est pas là.
⁕ Eunwoo a rejoint le Cercle, qui n’est ni plus ni moins qu’un bordel, à ses dix-huit ans, grâce à sa mère qui l’y a envoyé, en échange d’un peu d’argent. Et évidemment, intégrer le milieu de la prostitution n’est la carrière rêvée de personne - pour autant, Eunwoo est malgré lui plutôt apprécié, que ce soit par les autres prostitués, qui constituent désormais sa famille, ou par les clients. Il a même le luxe d’avoir des clients réguliers - ce sont ceux-là qu’Eunwoo préfère dépouiller après ses passes.
𝐚 𝐩 𝐩 𝐞 𝐚 𝐫 𝐚 𝐧 𝐜 𝐞 ;
Physiquement, Eunwoo a beau être très grand, il a une apparence assez amaigrie, parce qu’il n’est pas inhabituel qu’il saute des repas, par manque de temps entre deux clients, ou par manque de moyens. Eunwoo a toujours été brun, et n’ose pas changer, sa mère maquerelle lui répétant suffisamment de fois que cela ferait fuir les clients - il a cependant les doigts tatoués. Il n’a pas de particularités physiques à proprement parler, à l’exception des cicatrices sur ses avant-bras, qu’il ne prend même plus la peine de cacher. Il a aussi des cernes qui sont assez marquées et souvent présentes.  
𝐩 𝐞 𝐫 𝐬 𝐨 𝐧 𝐚 𝐥 𝐢 𝐭 𝐲 ;
Eunwoo est plutôt généreux, et même très attentif aux besoins des autres. Malgré sa situation, il respire étrangement la joie de vivre, et se ravit d’être quelqu’un d’assez accessible. Dans le fond, Eunwoo est une personne qui s’adapte très vite, et il est terriblement honnête, sans vraiment de filtres, parce qu’il est excessivement observateur. Eunwoo est cependant quelqu’un de très secret, à qui il est difficile d’arracher des informations sur sa vie personnelle, et il peut être d’une très grande mauvaise foi. Il est aussi connu pour semer le chaos partout - il est définitivement le plus chaotique des quatre frères. 
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lossinvivo · 5 months ago
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Samedi 1er juin 2024,
Je me souviens de toi. Tu me paraissais immense. Homme de soixante-et-onze ans aux signes d'âge apparents. Des rides et des cheveux blancs. Une longue barbe. Tu cristallisais l'hiver en un faciès, alliant le ciel et la neige. Pourtant, aucune preuve de faiblesse ne transparaissait. N'importe quel mot sortant de ta bouche semblait décuplé par ton savoir. Tu m'as parlé de communisme, de tes œuvres architecturales. De ton fils. Je buvais tes paroles et ne refusais jamais ton vin, et encore moins tes cigarettes. Tu remplissais toujours mon verre, je finissais tes bouteilles. Mon cœur débordait de ta générosité, affûté par ta tendresse. Encore aujourd'hui, j'arrive à te trouver un air affable.
Que m'as-tu fait ? Ce soir-là, qu'est-ce que Mehdi a mis dans mon verre ?
De ses yeux aussi, je me souviens. De grands yeux. Globuleux, certainement. Comme s'ils avaient beaucoup à regarder et à transmettre, incapables de tenir en place. Son expression me hante. Personne ne m'a observé avec tant de lubricité. Il y avait quelque chose de véritablement pervers dans sa façon de me sourire et m'observer.
Un an après, j'ai lu Lolita. Peut-être que j'essayais de comprendre ce que tu pouvais voir chez moi. Je me suis projetée sur Dolorès. J'ai cru que je t'avais provoqué, que c'était ma faute. On me l'a souvent dit.
Lundi 3 juin 2024,
L’idée que les monstres possèdent un même et répugnant visage est fausse. Au contraire, ils ont l’air sympathiques. Ils le sont aussi. Le diable ne séduit pas en étalant ses mauvais plans. Il sait prendre son temps et jouer de sa musique. C’est son charme, l’envahisseur. Le début de tout anéantissement, la raison de finir par tout craindre.
Le mal est habile et rôde sur les traits des anges. Ce n’est pas pour rien qu’il est si divinement représenté. Regarde le tableau de Cabanel. On aurait presque envie de se jeter dans ses bras, de le sentir tout entier. Lorsque je suis allée le voir l’an dernier, j’ai de suite compris que Lucifer en personne pourrait me tenter, surtout avec une telle gueule.
C’était pareil pour toi. Les vieillards sont souvent pardonnés pour leur lubricité. Je suppose que leur apparence fait serment de faiblesse, mais toi, tu ne m’as jamais paru inoffensif. À quinze ans, je me doutais de tes penchants, et quand je regarde des types comme Matzneff, l’horreur me frappe du coup de l’évidence. Toi, tu semblais sortir d’une carte postale. Une caricature du père Noël, mais avec un bagage plus lourd, plus intéressant. J’aimais les gens intelligents, me sentir petite et bête. Je pense que c’est en partie pour ça que tu m’attendrissais et que je niais tant les faits se présentant à moi.
Je pense souvent à toi. Peut-être tous les jours. Et à ton fils et à ses amis et à mes anciens amis et aux hommes qui n’ont jamais cessé de me malmener. Quand j’ai peur de marcher dehors, je me rappelle que le vrai danger réside au plus près. Qu’il suffit d’un instant de confiance pour tout chambouler.
J’ai voulu croire que tu voulais mon bien.
Un baiser, c’est doux. Les lèvres sont comme deux petits coussins, deux parcelles de paradis. Nuageuses et veloutées.
Et puis, derrière, il y a trente-deux dents. Des bouts d’émail fixes et toujours prêts à déchirer, voire liquider. Une stature qui réduit aisément en bouillie.
Quand tu me faisais la bise, une certaine chaleur émanait de toi. La chaleur de ton corps, celle qu’il contient et qui menaçait de prendre l’intégralité du mien. Ça a quelque chose de dégoûtant, au fond. Déborder ainsi sur quelqu’un. Sur moi. Sur la petite amie de ton fils. Son ex, ensuite.
J’ai lu Ma Sombre Vanessa. Immédiatement, j’ai trouvé Jacob Strane affreux et prévisible. Nabokov a de nombreuses fois été cité au cours de cette lecture, dont son œuvre la plus connue, Lolita, et quelques vers de Feu pâle.
« Ma sombre Vanesse, aux zébrures carminées, Mon papillon adorable et béni… »
Je ne sais plus trop. Disons que Nabokov m’a toujours rampé sous la peau. C’est la première plume qui m’a transcendé de par sa virtuosité. Lolita m’a hanté, aussi. Il… Elle, m’a fait questionner la légitimité de ma position, et à quel point j’ai pris part à tout ça. Est-ce que je me rendais compte que c’était une sorte de jeu ? Oui. J’avais quinze ans et j’ai toujours été précoce, alors je m’en doutais bien. Je pense que j’aimais les hommes plus âgés, le fait de plaire. J’avais besoin d’une échappatoire, de trouver une utilité à ce qui faisait de moi une adolescente triste et franchement pitoyable. Il m’est arrivé de préférer te parler plutôt que traîner avec ton fils. Trouves-tu que je t’ai provoqué ? Et est-ce que ça fait de moi le problème ?
Mais jamais, jamais je n’aurais cru qu’il m’arriverait ça. Que je serais forcée dans cette spirale qui, je suppose, m’a retourné le cerveau. D’abord, il y a eu l’autre, deux semaines plus tôt. Qui avait mis ses doigts en moi, s’est tordu entre mes jambes. Qui a dit qu’il m’aimait, qu’il n’avait jamais vu de fille aussi parfaite que moi. J’avoue avoir été flattée. Moi, je me détestais.
Je n’avais envie de rien, pourtant. Ce que l’on pense être une réaction positive n’est qu’une façon de faire glisser la chose plus facilement. La mouille devient alors comme de la rouille. Horripilant, n’est-ce pas ? Pour surmonter la peur, je sais que le corps se raidit. Au fil des années, j’ai aussi vu jusqu’où ma mémoire allait pour me détourner de la honte et de la répression.
Ton locataire… Ah, je ne sais pas. Je ne sais pas ce qu’il m’a fait. Je ne sais pas ce que tu m’as fait non plus. Ni toi, ni les autres. Vous êtes une image floue dans mon esprit, un nombre d’heures que je me passe encore et encore. Un épisode en replay ? On n’oublie rien de rien, finalement. Cette peur gravée dans mon ventre, cette éclipse qui sous mes paupières s’imprime à peine on me touche. Je suis encombrée.
La mécanique du viol, je dois dire qu’elle est vraiment spéciale. Elle m’étonne sans cesse.
Les années se sont écoulées et qu’est-ce que j’en ai perdu, du temps. Tellement à essayer de me réparer, d’enfouir ce souvenir et même à l’accabler d’autres impasses. On a dû me voir comme une fille facile mais moi, j’ai surtout cherché à recréer quelque chose. Rejouer la scène et me convaincre que ce n’était pas si désagréable. J’ai cru à ma mascarade, cru à l’idée que moi, ce que j’aimais, c’était les monstres.
Je n’ai jamais su dire non, ni penser à moi. Longtemps, j’ai véritablement cru que mon corps était un objet qu’il fallait user. Un torchon fait pour essuyer des marées de foutre et d’illusions. Tu sais, il m’arrive encore de penser que mon destin est scellé sur les trottoirs et que je pourrais tout foutre en l’air n’importe quand, mais je crois que ça a changé.
Aujourd’hui, j’ai vingt-et-un ans. Ça va faire six ans depuis, et j’ai envie de te le dire : non, tu ne m'as pas eue. Ni toi, ni les autres. Ni la mort, ni les envies de suicide, ni les tentatives, ni l’échec. La gamine que j’étais, je l’ai prise par la main pour la foutre à la porte. Je n’ai plus de temps à accorder à ce que vous m’avez fait, et mon cœur n’essaie plus de vous pardonner.
J’avance enfin. Mon existence ne s’est pas arrêtée et c’est franchement marrant de le constater. Quand je me réveille et que je me sens à peu près bien, je me surprends. Ça me révolte presque. Combat acharné qui a pris plus de la moitié de mes jours. Je ne suis peut-être pas vouée au déclin, ni condamnée à vendre mon corps. Je vais enfin bouger. Je vais partir loin de vous. Ne plus passer devant ta maison, ne plus redouter de vous croiser. Je vais vivre près de la mer et entendre les vagues me mener partout où vous ne pourrez jamais m’atteindre.
J’ai plusieurs fois écrit à votre propos. Désormais, ma plume dépeindra des miracles. Et quand je serai au sommet, j’humilierai votre condition un par un. Tout ce que vous avez tu, je le révélerai. Je vais éclore des milliers de fois. Ce sera ma vengeance.
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mrlafont · 1 year ago
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Je déplore le fait que nous, humains, ne faisons plus rien ensemble. Rien, en dehors des contestations (et encore !), ne nous rassemble plus, il n’y a plus d’enthousiasme collectif d’envergure. L’individualisme nous a définitivement séparé les uns des autres. J’aimerais, je le sais, ressentir un sentiment d’unité, j’aimerais sentir que je fais parti d’une grande famille, d’une patrie, d’un peuple qui s’aime et se soutien dans la joie. Hélas, hélas. Gueules de cons, renfrognés... partout... trop souvent... ne regardent que leurs pieds... aboient quand on s’approche d’eux... Désolant, désolant...
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monocleunivers · 3 months ago
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tag game du rpg ✨
merci @soeurdelune pour le tag 💜
règles du jeu : créer un nouveau billet en copiant-collant les questions ci-dessous, y répondre, puis tagger d'autres rpgistes !
depuis combien de temps fais-tu du rp? — C'est en faisant le calcule que je réalise que… bin dans deux ans ça fera 20 ans… Ce coup dur 😂
quel était le premier personnage que tu as créé? — Elle s'appelait Ino et c'était une lycéenne avec un caractère beaucoup trop sociable et gentille… Cette période où je jouais des avatars illustrés.
quels sont les faceclaims que tu utilisais souvent à tes débuts? — Comme j'ai commencé avec des forums illustrés, j'avais pas de faceclaim attitré, je chopais une image TROP BADASS et hop, mais quand je me suis mise au réel, mmmh Eddie Redmayne, Sam Claflin (deux fc sans ressources à cette époque😭), Henry Cavill, Adam Levine (qui a vraiment été le premier fc que j'ai joué plus d'une fois).
y a-t-il un genre/univers dans lequel tu n'aimes pas du tout rp? — J'ai jamais tenté le post-apocalyptique, ça m'a jamais attiré.
quelles sont les dynamiques entre personnages/types de liens que tu aimes le plus? — J'aime pas mal tout, y'a pas de schéma, j'aime les idées et je les joue. Aussi simple que ça 😂
dans quels fandoms ou univers aimes-tu le plus rp? — En ce moment (et depuis un moment), c'est surtout le réel, mais j'aime bien faire écho avec d'autres périodes temporels, c'est amusant de jouer divers points de vues d'un seul personnage.
un personnage que tu ne joues plus actuellement mais que tu aimerais reprendre? — Ma Carter, je crois que parmi tous mes perso c'est elle que j'ai joué le plus longtemps. Elle a beaucoup évolué avec les années et même si je sais qu'elle fait sa vie dans mon cœur, par moment j'aimerais bien la ramener !
y a-t-il des archétypes de personnages que tu joues souvent? — La gueule d'ange qui est zéro angélique. C'est mon péché mignon 🫰
y a-t-il un livre ou un écrit autre qui t'as beaucoup influencé·e pour écrire? — Pas du tout, quand j'ai commencé je lisais à peine. J'ai appris sur le tas, construit ma plume en rpant avec d'autres rpgiste que j'adorais lire. Il a peut-être un moment où je me suis laissé influencé dans ma compo ça été en lisant Maze Runner (le Labyrinthe) où vraiment James Dashner m'a captivé dans sa façon d'écrire.
une recommandation pour finir (livre, film, ou pourquoi pas un forum)? — Je pourrais recommandé tellement de truc, mais je vais partir sur un roman qui m'a plu (j'ai pas fini la saga). Ça m'a tellement fait du bien de lire un vampirique aux vibes d'Anne Rice et Bram Stoker 🥹 Vampyria de Victor Dixen entre dans ces cases classiques qui manquent parfois aux romans vampiriques !
☞ je tag: No pressure ! C'est pour le fun 💜 @undecidedrpg @neoshell @swgzl @aeroplvne @kerberosecho bis bis 💜
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wittylittle · 1 year ago
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Omg omg
Ce gars. Que je vois toujours au club social. Qui est très ami avec Le Patron.
Ce gars vraiment grand. Vraiment loud. Vraiment mâle. Qui tape toujours trop fort dans ma main.
Ce gars qui fait des blagues grivoises. Qui a un nom italien. Qui aime aller aux danseuses. Qui gueule fort.
Oui lui.
Il a dormi chez moi.
Je l’ai attiré avec du miel. Je lui ai dit qu’on allait juste dormir. Que j’avais mes règles bla bla. Il embrasse tellement bien. Son corps est tellement grand et costaud. Sa queue est tellement solide. Dure. Thick. Il est venu à moitié dans ma bouche, dans ma face. D’une main de maître au matin. Avant de se rendormir le long de mon corps. Affectueux, tendre, insistant et déterminé.
Je capote.
Mon dieu faites que Phil revienne et vienne souvent ici. En moi la prochaine fois.
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claudehenrion · 1 year ago
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Le Gorafi
Le Figaro d'hier (le jeudi 16 novembre 2023) étalait fièrement, sur sa première page, un titre qui m'a presque donné la nausée : ''Ces mineurs qui basculent dans le terrorisme islamique'', avec une suite du même tonneau : ''Depuis le mois de janvier, plus de la moitié des mis en cause dans de telles affaires (NDLR - en français : le terrorisme islamique, et rien d'autre) ont moins de 18 ans. Si ce phénomène (même ''traduction'') remonte au début des années 2010, il s'accentue et inquiète les spécialistes''. Cette logorrhée est consternante !
Osons une expression dite populaire : ''Faut oser, tout de même'' ! Car pas un seul mot de cette fausse philippique n'est acceptable. D'abord et par définition, les ânes bâtés qui découvrent aujourd'hui cette situation ne peuvent en aucun cas prétendre au titre de ''spécialistes'' : tout cela était visible depuis dix ou quinze ans, et nous étions un nombre certain à le répéter à longueur d'écrit ou de parole publique (Rien qu'en ce qui me concerne, moi qui suis une goutte d'eau, je tiens à la disposition de qui le voudrait les nombreuses ''mises en garde'' que j'ai publiées dans pas mal de périodiques puis sur ce Blog, et que j'ai répétées à l'envi dans encore plus de conférences dans de nombreux cercles, depuis des décennies et devant des auditoires très variés...
Avant d'aller plus loin, il faut insister sur une idée-force qui est devenue un descriptif des temps actuels : personne n'a le droit de dire ''On ne savait pas'' : c'est refuser de voir le nez au milieu de la figure. (NDLR – vous me direz que entre le covid, l'Ukraine et le Moyen Orient, on sait ce que camoufle souvent le mot spécialiste ou expert : le vide, le néant... ou la désinformation !).
Quant au reste de cette bouleversante ''breaking news''... je ne sais pas s'il faut penser à un gag, à du ''foutage de gueules'', à un étalage de bêtise concentrée, ou à un aveuglement systémique... Mais réveillez-vous, ô membres de la con-frérie (je ne peut me résoudre à ne pas écrire ça en deux mots !) des journalistes myopissimes (ou ''de gauche'', c'est la même chose) ! Tout le monde sait ça (aux variantes près : devrait savoir/ fait semblant de ne pas savoir / veut absolument oublier / sait, mais déteste l'idée... etc !) : le temps, par notre faute, joue en faveur de ce basculement de la normalité vers l'anormalité, de la raison vers la folie et, en fin de compte, de la vie vers l'islamisme...
Cela fait des décennies que des esprits malfaisants tentent de nous persuader que nous devrions avoir honte d'être ''blancs'' (ce seul critère étant la preuve, ressassent-ils, de notre culpabilité ontologique, de notre racisme congénital -c'est un comble !- et de notre islamophobie chronique). Au début de cette mode mortifère, sous Chirac par exemple, c'était ''à bas bruit'', comme ils disent (NB – il faut reconnaître que c'est une des rares mauvaises idées que Mitterrand n'ait pas mise en œuvre). Sous Sarkozy, la France a semblé faire une courte cure de bon sens, mais avec le retour de l'idéologie de gauche, Hollande a pu s'en donner à cœur joie, et la présence au gouvernement de 2 ou 3 ministresses vraiment mal intentionnées envers la France a accéléré le mouvement... qui a acquis ses lettres de noblesse avec Macron. Là, ce n'était plus des ministres, c'était le chef suprême, qui donne le ''LA'' !
Et il faut reconnaître à notre Président de la constance pour décrire une France (a)- nulle(elle n'aurait, d'après lui, même pas de culture, seule nation au monde à être dans ce cas !), (b)- coupable, car la colonisation serait un ''crime contre l'humanité'' (sic ! Il faut lui acheter des livres sur la Shoah, sur le goulag, sur le lao-gaî, sur les tortures du FLN, sur Daesh et l'EI, sur les khmers rouges, sur le sort de nos pauvres Harkis, etc...), (c)- et des français ''gaulois réfractaires''(sous-entendu : à ce qu'il imagine être le progrès, qui n'est que la perte de l'âme), et paresseux (ils seraient même incapables de traverser la rue !)... Bref, un peuple auquel personne n'aurait envie de s'identifier, dans un pays qui n'est que vices, mensonges, erreurs, vols, tortures, abus, fautes, et décadence, ontologique elle aussi...
Au lieu de s'étonner (et, pour les occupants de nos palais nationaux, de ''péter'' de trouille –pardon, mais c'est le seul mot qui me vient devant leurs réactions tremblotantes face au mot ''islam'' qu'ils n'osent même plus prononcer-- sur l'évolution structurellement anti-française d'une partie (en augmentation constante, mais ça non plus, il ne faut pas le dire) de la jeunesse d'origine ''arabe'', qui vit dans des enclaves où c'est la Charia'a qui est la seule loi et où ''la République'' ne s'aventure plus tout en affirmant le contraire, nos dirigeants feraient bien mieux –(1)- de faire leur mea culpa(eux seuls, avec leurs mensonges éhontés, sont responsables de la situation qu'ils déplorent) et (2)- de changer de discours et de se mettre enfin à dire la vérité : pas plus qu'on n'attrape les mouches avec du vinaigre, on ne fera aimer la France en la rendant –et mensongèrement, en plus-- détestable.
Or –on doit le déplorer-- le jeu favori de notre Président semble être d'aller critiquer la France, son œuvre magnifique, et les français, dans les diverses capitales de nos ex-colonies, et à Alger tout particulièrement, où les enragés boivent du petit lait... alors que aucun de ces pays n'avait existé avant notre présence et qu'aucun n'aurait jamais existé sans elle... et qu'ils nous le reprochent aujourd'hui. Il semble adorer taper sur l’œuvre grandiose de nos colonisateurs, ces véritables géants d'une véritable épopée : la construction ex nihilo de dizaines de pays, de sentiment patriotique créé de la main du colonisateur, de drapeaux et d'hymnes nationaux (un exemple qui me touche au cœur : le An-našid Al-waṭani, l'hymne national marocain (= le berceau des hommes libres. Tout un programme !), a été composé par le capitaine Léo Morgan, chef de musique de la ''Garde noire'' du sultan, sur ordre du Maréchal Lyautey lui-même)... ''Crime contre l'humanité'', avez-vous dit, Monsieur le Président ? Mais qu'est-ce qui peut vous faire inventer de tels bobards, grands dieux ?
Car il ne faudrait pas, non plus, oublier les hôpitaux, les routes, les infrastructures, les écoles, les aéroports, les dispensaires, le niveau de vie des populations, l'arrêt brutal d'un esclavage endémique... et l'industrialisation (exemple : les statuts de toutes les grandes sociétés qui ont permis au Maroc moderne d'être ce qu'il est –chemin de fer, autocars, phosphates (premier pays au monde, ''Excusez du peu'' !), etc--... ont été rédigés par mon Père, premier notaire du Maroc et ami de Lyautey, et n'ont pas été changés depuis !). Tu parles d'un ''crime contre l'humanité'' !
Ah ! Si on veut chercher la petite bête, on va pouvoir effectivement trouver des exactions, des brutalités, des malversations... mais en quantités guère supérieures à ce que pratiquent, en permanence, le reste de l'humanité et la France, de plus en plus mal classée en ce qui concerne les atteintes aux personnes et la corruption ! Il était cent fois moins dangereux pour un ''colonisé'' de se promener dans son pays soumis à la Pax franca qu'il ne l'est à un ''blanc'' de se balader dans n'importe lequel des quartiers ''libérés'' de notre férule –à les en croire.
La question suivante est, évidemment : ''Au nom de quoi l'entreprise coloniale devrait-elle être la seule occupation humaine à ne pas connaître le péché ?''. On se demande où nos énarques, dont l'inculture abyssale –et même encore plus sale que ça, si j'ose ce mauvais jeu de mots-- est tellement biaisée à gauche, ont pu trouver les bobards qui forment la relecture malhonnête de l'histoire qu'ils nous imposent... et qui ne peut nous mener –et l'Europe, voire le monde, avec nous--, qu'à une ''méga cata'' de taille XXL... vers laquelle nous sommes en route, hélas !
Et le Figaro, décidément digne de son pastiche le Gorafi, de s'étonner de découvrir, avec un petit demi-siècle de retard, une des conséquences ''énièmes'' d'un drame qu'il a largement co-contribué à fabriquer en ne hurlant pas d'horreur à chacun des dérapages volontaires de nos nuls... qui refusent, encore et toujours, de désigner nos ennemis par leur nom et nos perspectives –sombres, toutes-- comme elles devraient l'être. Pour rester dans le langage parlé ''on est mal barrés'' !
H-Cl.
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swedesinstockholm · 5 months ago
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11 juin
quand on a pris le métro j'ai commencé à sentir que je faisais la gueule parce qu'il me racontait quelque chose sur le carrelage de la station mais j'arrivais pas à m'y intéresser parce que j'avais juste envie de me coller contre lui. j'ai mis le sujet de la collab sur le tapis pendant qu'on attendait le bus, je lui ai fait part de mes doutes et de mon manque de source d'inspiration/d'exemple auquel me raccrocher, il m'a dit qu'il voulait pas m'en donner parce qu'il avait peur que ça gâche tout, que ça lui était déjà arrivé avec une musicienne suédoise sur qui il avait eu un coup de foudre musical, tiens tiens. je me suis demandé si c'était elle mon homologue. il disait que souvent le simple fait d'en discuter avant d'avoir fait quoique ce soit gâchait tout, donc j'ai dit ok changeons de sujet et quand je rentre je t'envoie un enregistrement and we go from there ok? et il m'a regardée d'un air surpris et reconnaissant en disant wow merci d'avoir pris les devants. j'aime cette lara-là, directe et franche et sans chichis. même si parfois je suis un peu brute. il m'a demandé de lui raconter l'histoire de mon roman mais j'avais pas envie de lui parler de a. alors j'ai dit non j'ai pas trop envie sans donner d'autre explication.
j'avais presque pas envie que s. le bassiste et m. la camerawoman nous rejoignent, je voulais rester seule avec lui pour toujours. avec s. c'était bien, mais dès que m. est arrivée j'ai changé de mood parce que c'était une fille et que je me sentais menacée. menacée de quoi je sais pas, étant donné que j'avais rien à perdre, puisque j'avais rien. avant qu'elle arrive on a fait un essai tous les trois avec le téléphone de r. et à la fin j'ai chanté le jingle de nostalgie parce que c'est les mêmes notes que les trois dernières notes du morceau et ils étaient tous les deux morts de rire et je sais pas si je l'aurais fait avec la fille dans la pièce. peut être que si. j'aime être la seule fille avec des mecs. et j'aime pas aimer ça, parce que j'aime pas, mais alors vraiment pas l'idée de me sentir en compétition avec d'autres filles. mais c'est malgré moi. elle m'a défendue en plus quand r. m'a dit de plus bouger mon visage quand je chante en disant on est pas tous jim carrey r. elle nous disait de plus nous regarder quand on chantait aussi mais dès que nos regards se sont croisés j'ai complètement perdu le fil de la chanson donc j'ai tout de suite abandonné cette directive. je me demande s'il pensait que j'étais meilleure performeuse que ça et qu'il s'est dit putain qu'est-ce qui m'a pris de la faire venir du luxembourg pour ça? il m'a quand même dit que j'étais trop jolie sur les rushes et que j'avais une présence de malade et puis il a ajouté une présence de malade mental(e?) parce qu'il trouvait ça drôle. tout le monde me dit que j'ai une présence de malade et je sais pas quoi en faire. j'espère que je trouverai à berlin. je lui en ai pas parlé. de berlin. j'ai déjà envie de le revoir putain.
la narratrice de miranda july s'est mis un élastique en caoutchouc autour du poignet et à chaque fois qu'elle pense au mec auquel elle doit pas penser elle tire dessus. d'après ses calculs elle pensait à lui à peu près 4000 fois par jour. je me demande combien de fois par jour je pense à r. peut être que je devrais essayer la technique de l'élastique. mais ça marche pas trop pour elle. alors elle fait le ménage, parce que ça l'occupe. elle dit que quand elle fait le ménage elle devient "the dutiful servant of a future, unheartbroken self." je trouve ça trop beau.
j'osais pas chanter à voix haute pendant qu'on tournait mais j'en avais trop envie alors je susurrais, parce que ça m'aidait à être plus expressive, et à la fin r. m'a dit c'était cool de t'entendre susurrer le morceau! et j'ai poussé un cri d'horreur mortifiée qu'il m'ait entendue. je me demandais si la fille avait deviné que j'étais amoureuse de lui cul par dessus chaise. si ça se voyait sur mon visage, ou plutôt dans mon comportement, vu que je devais probablement faire la gueule. hier matin quand j'ai parlé de lui à la kiné (elle me demandait ce que j'allais faire cette semaine alors je lui ai parlé du clip) j'ai senti mon sourire manger mon visage, mon visage illuminer le cabinet et mon corps s'élever au dessus des nuages. je lui ai parlé de berlin aussi. je crois qu'elle m'a implicitement encouragée à y aller. vous savez parfois il faut pas trop réfléchir et y aller. est-ce que j'avais pas dit que je voulais faire les choses sans réfléchir quand je sortirais de la non-vie? j'avais pas littéralement dit ça?
quand m. a dit à o. que je partais vivre à berlin le mois prochain il a cherché ma nouvelle adresse sur google maps et il a dit wow beautiful location! mais il avait un peu sous-estimé l'échelle de grandeur de la ville alors il m'a dit tu pourras faire du vélo. on lui a dit qu'on était pas trop vélo dans la famille mais j'ai dit but maybe i can be a new person in berlin. une fille qui fait du vélo et qui n'est pas amoureuse de r. d. je peux devenir la fille de mes rêves. bon mais je suis déjà un peu la fille de mes rêves là qui dit oui à tout ces derniers temps oui je viens faire une lecture à paris alors que je sais pas où je vais dormir oui je t'accompagne à ta fête parisienne où je connais personne oui je viens vivre dans ta coloc à berlin oui je viens jouer dans ton clip à bruxelles oui oui oui et de fil en aiguille je vais me détricoter de la Situation et me faire glisser dans la vraie vie.
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perduedansmatete · 1 year ago
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mes oreilles sont re re re re percées j'ai dit que c'était la dernière fois et qu'il fallait qu'il me foute des gros coups de pression s'il me voyait sans boucles d'oreilles, on a marché 19 putains de kilomètres en errant dans paris de crêpe en crêpe de milkshake en milkshake et de chien en chien avec lequel tokyo voulait devenir copain, on a retrouvé une nouvelle copine (j'espère... j'ai déjà prévu de l'amadouer en lui faisant un collier de sa couleur préférée mouahaha elle veut trop) pour lui filer des cartouches de clopes et au final on a continué de gambader sous le soleil avec elle, on a bu des skoll en observant les canards juste après que je me sois pris une capsule dans la gueule, on a aussi découvert que tokyo avait peur desdits canards puis on a laissé notre copine avec son date qu'on aime bien aussi, en se baladant on a repris une nouvelle crêpe en faisant des pinky promises avant de refaire 15 allés retours pour racheter des bières et les meilleures pizzas du coin on s'est posé devant sa péniche préférée on est devenus potes avec son proprio et maintenant il espère pouvoir faire des before sur sa péniche plutôt que devant, on a aussi voulu sauver une abeille en lui donnant un peu d'eau sucrée mais un gars l'a écrasé c'était horrible mais sinon on a beaucoup rigolé, c'était calme et agréable, des fois je me suis sentie un peu down car l'intuition toujours je sens souvent que c'est la fin des choses alors que pas forcément mais là je sens un changement de forme mais ce n'est pas encore déterminé néanmoins je crois que si c'est le cas la chute sera douce puisqu'on sera toujours liés d'une manière toute aussi agréable puis il m'a encore offert des ferrero rochers car j'en suis folle et qu'il sait que je bouffe rien en ce moment, dans le métro qui m'a fait rater le dernier bus il m'a dit qu'il aurait voulu que je dorme chez lui au final mais qu'il avait en même temps besoin d'être seul et qu'il ne comprenait pas la dichotomie de ce besoin lui paraissant extérieur à lui et de son envie, il m'a dit que les antidépresseurs le rendaient bizarre et qu'il se comprenait plus trop qu'il avait peur que je prenne mal le fait de ne pas dormir chez lui alors que non petit cœur je comprends totalement, puis qu'il était stressé que je passe une mauvaise journée alors que j'ai vécu ma best life mais il m'a répété qu'il voyait toujours dans mon regard qu'il y avait quelque chose de triste et ça je lui avais dit avant de partir que oui il y avait bien quelque chose car je suis toujours maussade comme lui mais qu'il était trop fort pour me rendre tout soleil, sinon avant on avait parlé de libido et purée je crois que rien que pour ça je devrais me mettre aux antidépresseurs je sais que ça commence à le soûler un peu mais je ne dirais pas non à une baisse drastique de la mienne j'ai l'impression que ça réglerait tellement de problèmes mais je crois que c'est pas la raison principale pour laquelle il faudrait même si je fais quand même des liens dans ma tête mais il est trop tard pour les écrire et j'ai oublié ma pensée cohérente du long trajet retour à pieds enfin bref j'ai passé une bonne journée qui vient de se terminer par un échange de messages trop gentils et mimis je suis remplie d'amour
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ernestinee · 2 years ago
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Bon ça va ? Ça ne va pas ? J'en sais rien en fait on est en mars et au lieu de me réjouir du printemps qui va bien finir par arriver, je suis en boucle sur des trucs douloureux, que dis-je, sur un seul truc douloureux qui date d'il y a un an bientôt tout pile quand il a décidé que ce que nous étions chamboulait trop sa vie. Totalement d'accord avec lui. Quel chamboulement. Cela dit, ça reste chamboulé alors que nous ne sommes plus rien donc utilité zéro son ghosting de merde là. En plus je suis sûre qu'il n'est pas fier de lui donc franchement technique de merde le ghosting faites pas ça c'est nul.
Est ce que je laisse un évènement passé prendre l'ascendant sur tous les évènements du moment ? Absolument. Je suis en colère et je déteste ça. Pourtant il y a plein de trucs positifs en ce moment. L'amitié, le boulot, la fin de ma grosse formation qui dure depuis 3 ans et les projets que ça va pouvoir démarrer, la nouvelle formation qui se profile à l'horizon, le challenge que représente le spectacle de trapèze, les nouveaux apprentissages... C'est ça la vie peut-être on laisse des petits trucs prendre trop d'importance c'est normal d'être subjectif on n'est pas des robots. Enfin bref du coup je suis en mode colère tristesse nostalgie, même qd il se passe un truc chouette.
Je pense à tout ce qui n'est plus là. En plus il a fait mauvais pendant mes congés et ensoleillé juste après. En plus mon chat me manque tellement. Oreo et Muffin sont sympas mais bien sûr c'est différent d'un chaton d'amour qui a partagé ma vie pendant 17 ans. Ils m'ont quand même sentie triste depuis quelques jours et dorment près de moi la nuit, du coup j'ai un peu mieux dormi.
J'essaie de me focaliser sur des anciennes sensations. L'autre jour en voiture j'ai bien aimé les ombres entremêlées des branches d'arbres. Quand j'étais petite, je fermais les yeux et ça clignotait rouge noir rouge noir rouge noir super vite.
Bon, je conduisais, j'ai pas fermé les yeux.
Il y a aussi eu la mousse au chocolat de Michel et Célestin, ou Lucien et Augustin ? Qqchose dans le genre, une marque qui joue très fort sur le "comme si c'était fait à la maison il y a longtemps par la grand-mère" et ohlala leur mousse au chocolat c'est pépite.
Ah et il y a aussi eu un rêve familier que j'avais totalement oublié et qui est revenu. Depuis super longtemps, mais genre vraiment longtemps, depuis l'adolescence, je rêvais régulièrement que j'etais étudiante dans une école un peu cosy avec des vieilles boiseries, des petites classes où on étudie des trucs intéressants dans une bonne ambiance. Avant j'avais limite une seconde vie dans ce rêve, je le faisais souvent et il se passait des trucs absolument pas bizarres, j'étais juste étudiante, et ma petite vie d'étudiante avec des potes évoluait la nuit lors de ces rêves. Ça doit faire 15 ans que je n'avais plus rêvé de tout ça. Et la nuit passée hop me revoilà à l'école, toujours étudiante mais il y avait quand même la notion de "ça fait longtemps" pcq une pote me faisait la gueule pcq je n'étais plus venue depuis trop longtemps, et une autre - mon amoureuse - était super contente de me revoir. Je l'avais oubliée aussi mais elle m'a reconnue de dos pcq j'étais arrivée en classe avant elle et elle m'avait fait un bisou sur la joue en frôlant mes omoplates avec ses doigts. Puis alors qu'elle était assise, je me suis assise à côté d'elle en l'embrassant sur la bouche. J'ai encore la sensation du bisou là maintenant en écrivant. J'étais un peu deg de me réveiller du coup.
Puis j'ai fait un autre rêve qui a aussi mis en scène une personne du passé. C'était une longue accolade très douce dont j'essaie de ne pas perdre la sensation parce que j'en avais bien besoin.
Bref mon inconscient a bien compris que j'avais besoin d'ancrage, de retrouver des racines, des socles, parce que trop de choses m'émeuvent en ce moment.
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grompf3 · 7 months ago
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"Je ne contracte pas" - Faut-il vraiment se marrer ? Faut-il même en parler ?
C'est bon ? Vous l'avez toutes et tous vu passer cette histoire de Pierre et Laetitia, 2 "êtres souverains" qui refusent de se plier à un contrôle de police ?
Si c'est pas le cas, je vous mets plus bas 2 liens vers des journaux qui ont traité l'affaire (vous en trouverez un tas d'autres).
Est-ce que c'est bien de se marrer ? Est-ce que c'est bien, même, de montrer ces images vidéos, de donner de la visibilité à ces gens ?
J'ai vu passer des débats à ce sujet.
Je pense qu'il y a des dangers à en parler, à se moquer. Mais ce ne sont pas forcément les dangers qu'on a évoqué. Et ça ne veut pas dire qu'il ne faut pas en parler. Au contraire.
Je m'explique.
J'ai vu des arguments du genre "En vous marrant comme ça, vous allez les renforcer dans leur croyance au lieu de les en sortir". Et j'ai aussi vu des arguments selon lesquelles le fait même d'en parler en public leur donnait de la visibilité et leur faisait de la pub.
Ce sont des faux problèmes.
(Parenthèse : j'adore l'image ci-dessous. Je ne sais pas qui a fait ça, mais j'adore.)
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Déjà, le coup de "les en sortir", on arrête tout de suite. C'est pas un critère.
Aucun post sur Twitter (ou Bluesky, Mastodon, Threads, etc.) ne va "sortir" un comploplo qui s'est enfoncé dans une croyance complotiste bien déjantée comme cette histoire d'êtres souverains et de fraude au nom de naissance. Et aucun billet de blog non plus. Et aucun article de journal.
Est-ce que les gens qui gueulent en mode "c'est pas comme ça que vous allez sortir les adeptes des théories du complot de leurs croyances !" ont une recette magique pour y parvenir ?
Ce genre de débats revient souvent sur la table et il faut arrêter. C'est pas le but.
Moi, là, en écrivant ce billet de blog sur Tumblr, est-ce qu'il y a quelque chose que je pourrais faire qui pourrait "sortir" un comploplo genre "êtres souverains" de ses délires sur la "fraude au nom de naissance". Une formule magique ? Une image hypnotique ?
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Non.
Alors c'est pas la question.
Et leur faire de la pub ? Le problème de la "visibilité" ?
Est-ce que vous imaginez M et Mme Tout-le-Monde regarder ces extraits vidéos qui circulent, trouver ça super cool et avoir envie d'en être ?
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Là, pour moi, c'est plutôt un argument pour en parler. Montrer aux gens, à M et Mme Tout-le-Monde, jusqu'où tout ça peut aller. Montrer que le complotisme, non, c'est pas "ouvrir le débat", "poser des questions", "proposer un autre regard". Ça peut aller très loin. Et c'est pas que du blabla, il y a vraiment des gens qui y croient.
Et oui, ça a des conséquences concrètes, de croire aux théories du complot. Et là on a un exemple bien déjanté, qui fait rire peut-être. Mais qui frappe les esprits. Et qui peut permettre de parler d'autres exemples de conséquences concrètes et directes, qui sont peut-être moins rigolotes à raconter.
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Mais je vous disais qu'il y avait des dangers.
Où est-ce que je voulais en venir ?
Ah ! Oui !
Déjà, je m'inquiète pour vous. Et pour moi.
Parce que se foutre de la gueule des gens, c'est pas bien. Se moquer d'un propos, c'est une chose. Se moquer d'une être humain, c'en est une autre. Et la frontière est mince. Et si vous vous retrouvez à afficher des gens, juste pour pouvoir rire à leurs dépends et vous faire mousser sur les RS... Et bien vous devenez un sacré connard. Ou une sacré connasse. Et je ne suis pas sûr que je sois immunisé contre ce genre de dérives. Bref, faisons gaffe au sens de ce que nous faisons et à la manière.
Et il y a un autre gros danger. C'est de montrer des cas bien caricaturaux, les complotistes les plus déjantés, les théories les plus pétées... et oublier des discours moins extrêmes, mais au final tout aussi mensongers, et plus dangereux, parce que plus insidieux et plus "acceptables" en apparence.
Il y a un danger à imaginer un monde où les choses seraient clairement séparées en deux. D'un côté, les gens sérieux, avec des infos sérieuses. Et de l'autre le monde des comploplos débiles aux théories complètement pétées. Et non, c'est pas ça.
Vous connaissez le dicton sur le journalisme ?
"If someone says it's raining and another person says it's dry, it's not your job to quote them both. Your job is to look out of the fucking window and find out which is true."
"Si quelqu'un dit qu'il pleut et qu'une autre personne dit qu'il fait sec, ton travail ce n'est pas de donner la parole à chacune. Ton travail c'est de regarder par cette putain de fenêtre et de trouver qui dit la vérité."
Faites une expérience de pensée à partir de là.
Imaginez un premier cas de figure.
Il ne pleut pas. Pas une goutte de pluie de toute la journée. Et moi, je suis assis sur un sofa. Il y a un gros rideau à la fenêtre. Je n'ai qu'à lever mon cul de ce sofa, faire 3 pas et tirer le rideau pour voir le temps qu'il fait. Mais je reste assis sur mon sofa. Et je vous dis qu'il pleut.
Et imaginez un deuxième cas de figure maintenant.
Il ne pleut pas. Pas une goutte de pluie de toute la journée. Et moi, je suis debout, à la fenêtre. Je regarde dehors. Il fait sec. Pas une averse à l'horizon. Et je vous dis qu'il pleut.
Dans ce deuxième cas, vous allez me dire que je suis un menteur, ou un mytho, ou un manipulateur...
Mais dans le premier ? Celui où je reste le cul posé sur mon canapé, alors qu'il suffirait de me lever et faire 3 pas pour vérifier ?
Dans les 2 cas, je raconte des conneries. Dans les 2 cas, mon propos est faux.
Vous voyez où je veux en venir ?
Est-ce que, parce que la fausseté d'un propos est plus évidente, c'est forcément plus grave ?
Là, on rigole sur ce couple et ses délires sur la fraude au nom de naissance. Mais il y a quelques jours, le service public français rendait complaisamment le micro à une personne qui partageais des récits délirants sur l'affaire Dupont-Ligonnès.
Il n'aurait assassiné personne et bosserait pour les services spéciaux US.
Et en matière de théories bullshitesques, les plus déjantées ne sont pas forcément celles qui font le plus de dégâts.
Je vous rappelle, par exemple, que à fin février 2020, une vidéo YouTube publiée depuis Marseille nous annonçait la fin de la pandémie de Covid-19, parce que les Chinois avaient trouvé la solution.
Et pas grand monde ne s'était demandé, par exemple, comment est-ce que ça se faisait que l'info nous arrive par une vidéo YouTube publiée depuis Marseille, tandis que les autorités chinoises ne faisaient aucune annonce...
Et au niveau conséquences, on en est où, avec cette histoire de chloroquine et "fin de partie" ?
Et ça ? Un tweet d'un directeur de recherche au CNRS. Ce genre de conneries sur le sang des vaccinés et les transfusions, en on voit depuis 3 ans. C'est toujours des conneries. Mais, là, je le répète, c'est un chercheur rattaché à de prestigieuses institutions.
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C'est pas les deux là, Pierre et Laetitia, refusant de se soumettre à un contrôle d'alcoolémie...
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Et puis je pourrais continuer avec plein d'exemples.
Vous me connaissez.
Je vais toujours revenir aux mêmes cas.
Tel documentaire pourri produit ou diffusé par le service public...
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Telle théorie pseudo-historique à qui on déroule le tapis rouge sous prétexte de "récit émancipateur"
Etc.
Et je pourrais vous parler de l'époque où, plus jeune, je me passionnais pour certains récits pseudo-historique. Et je ressentais cette excitation de celui qui accède à un savoir spécial, différent de ce qui est diffusé auprès des masses...
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(Si, si, j'ai cru en ce genre de trucs. À une époque.)
Et vous voulez que je vous parle d'un certain remède, élaboré à partir de foie de canard pourri, dilué à raison d'1 molécule dans la masse de plusieurs galaxies (ou un truc du genre) ? Remède sensé soigner la grippe. Remède vendu, et souvent présenté bien en vue, dans la majorité des pharmacies.
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Je pourrais aussi vous parler de thèses ésotériques diffusées sur le service public, thèses qu'il vaut mieux éviter de critiquer si l'on veut conserver son job.
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Bref, en parlant de théories complètement pétées, genre "fraude au nom de naissance", on s'expose à un risque. Celui de s'en servir comme repoussoir, de dire montrer ça du doigt pour dire "nous on n'est pas comme", de croire que le complotisme et la désinformation, c'est bon, nous on est pas concernés, parce que nous on n'est pas comme ces givrés-là.
Parlons de ces théories complètement pétées. Parlons de Pierre et Laetitia qui délirent avec un jargon pseudo-juridique grotesque, et qui se filment et diffusent ça.
Mais n'en parlons pas comme s'il s'agissait d'un monde radicalement différent du nôtre. Il n'y a pas une frontière nette. Et aucun d'entre nous n'est immunisé contre le bullshit.
Ne nous servons pas de Pierre et Laetitia pour nous moquer d'eux et nous croire à l'abri de certaines dérives. Parce que ça, c'est dangereux. Pour nous.
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bienvenuechezmoi · 8 months ago
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Une fois dans ma vie j'ai eu le pire médecin généraliste. Comme d'hab j'ai fait une crise de céphalée et je vais chez le médecin en détresse psychologique évidente. Je chiale et je lui dis approximativement "j'a mal à la tête je comprends pas pourquoi, je n'en peux plus mais je sais que je peux pas avoir d'arrêté maladie". Ne me demandez pas pourquoi je croyais que je ne pouvais pas avoir d'arret maladie, sûrement parce que c'est une douleur invisible et que toute m'a vie on m'a dit d'encaisser et fermer ma gueule. Bref, sale histoire. Tout ça pour dire que le mec n'a pas sourcillé et me laissé sans aucune nouvelle solution à essayer et SANS ME DIRE QUE J'AVAIS LE DROIT A UN ARRÊT MALADIE. Putain, l'incompétence. Rétrospectivement quel con. Un mois plutôt la neurologue avait écrit noir sur blanc "détresse psychologique", un mois plus tard la médecin du travail m'avait elle dit qu'il était hors de question que je revienne un jour au travail avec mes céphalées.
Ne laissez pas les gens vous observer agoniser.
En y repensant ça me revient, il m'avait dit qu'il était temps que je trouve un médecin dans ma nouvelle ville (qui est un désert médical évidemment). J'étais toujours dans un état catastrophique. Je crois je commençais à le faire chier, mon cas l'emmerdait. Peut être le fait que j'essaye moi même de trouver des solutions l'emmerdait. C'était mon instinct de survie qui parlait. Comment un patient peut-il oser proposer des solutions à son cas. Peut-être parce que tu ne m'en a jamais proposé connard, pourtant c'est pas moi qui a fait 10 ans de médecine. Mmmmmmmmh peut être es-tu déçu de ce que c'est d'être médecin généraliste, toi tu étais venue pour la reconnaissance sociale et le grand rêve de sauver l'humanité ??? Je m'égare mais je suis vénère par la maltraitance que j'ai subit. Spoilers, je faisais une crise d'angoisse à chaque fois que je devais le voir. Il était à la fois mon seul espoir et mon futur tombeau.
Je dis souvent ici que j'ai envie de crever, parce que j'ai mal et que sûrement le dire ça me soulage mais en réalité je n'ai pas envie de mourir. Cependant, j'ai réellement pensé 2 fois à mourir dans ma vie. L'année dernière à la période que je viens de décrire avec l'autre con et il y a quelques années pour les mêmes raisons, parce que la douleur était trop intense et ne me donnait aucun échappatoire, aucune autre perspective.
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