Tumgik
#iGirouette Grand-Lyon TUBÀ VEU
Text
Les pistes d’amélioration potentielles >>>>>>>>>>>>>>>>>>>
Enfin, il nous apparaît intéressant de bien vouloir désormais présenter des pistes d’améliorations potentielles pour le dispositif iGirouette. Si globalement, du fait de son aspect directionnel le choix du format Panneau est intéressant, il présente encore néanmoins quelques limites susceptibles de laisser place à quelques changements ou ajustements éventuels pouvant permettre de faire encore plus amplement du dispositif iGirouette, un modèle d’orientation alternatif au format portable tel que le smartphone par exemple en alliant à la fois un design novateur, l’apport du numérique sur un format de « panneau » reconnu.
Les différentes pistes d’améliorations potentielles que nous avons pu faire ressortir et qui seront ici présentées concernent :
-          La police des informations affichées et leurs couleurs
-          La forme et le design du dispositif (notamment le socle)
-          Une plus grande précision dans les directions annoncées
-          Un contenu encore plus adapté au public visé
-          La localisation de certaines bornes en envisageant une source d’énergie plus autonome
En rappelant que certaines améliorations qui seront indiquées pourraient être remises en cause par les évolutions déjà envisagées pour les iGirouettes.
·         Police et couleurs
 Dès lors, plus concrètement la police utilisée pour la rédaction des informations données à voir sur les iGirouettes installées pourrait être revue ou tout du moins en partie modifiée. En effet, si le choix d’utiliser des polices colorées est intéressant puisque original et permettant d’attirer l’attention des passants tout en donnant une touche d’originalité, néanmoins du fait de l’affichage numérique certaines couleurs comme le vert sont difficilement lisibles dès lors que les potentiels usagers s’en éloignent un peu. Ainsi, après enquête il apparaît que les couleurs plus fades ou moins visibles pourront être évitées à l’avenir. De plus, il semblerait particulièrement pertinent de pouvoir augmenter la taille de certaines polices d’écritures afin de tendre de nouveau vers une visibilité améliorée, optimisée des informations présentées aidant à l’orientation des individus. Ainsi, si le fait que le panneau soit numérique apparaît comme un avantage en rendant la iGirouettes singulière au cœur des espaces publics et du mobilier urbain habituel laissés à la vision des citadins, il ne faudrait pas, semble-t-il, que cet aspect les desserve finalement en rendant l’atout numérique comme plus accessoire voire dévalorisant pour un tel dispositif urbain.
·         Le design : allier originalité et sécurité
 Du point de vue de la forme voire du design du dispositif, ces derniers s’avèrent globalement satisfaisants bien que certaines améliorations apparaissent nécessaires à sa viabilité au vu des avis recueillis. Premièrement, la hauteur des panneaux directionnels semble représenter un frein important à la visibilité des informations données dans l’espace urbain. Il est apparu fréquemment en plus des individus observés que les individus interrogés nous aient fait part du fait de ne pas avoir remarqué les indications données par les panneaux à cause de leur hauteur bien supérieure à celle du visage et donc du regard des individus les obligeant ainsi à lever la tête pour apercevoir puis lire les informations présentées par les iGirouettes. Il pourrait donc être intéressant afin d’accroitre leur visibilité de les abaisser quelque peu. Bien sûr, il faut que cela reste un panneau et que les iGirouettes restent à une hauteur propice à des usages citadins mais aussi à tous les modes doux. Par conséquent, il ne faut évidemment pas exclusivement penser les améliorations potentielles comme essentiellement destinées aux individus-piétons ce qui rajoute de la nuance à la hauteur envisagée pour un tel dispositif.
À l’appui des différents entretiens individuels réalisés, il semblerait que le socle de la iGirouette puisse, lui aussi, laisser place à certaines améliorations ou modifications par rapport à sa forme actuelle. De nombreux enquêtés nous ont ainsi indiqué trouver le socle trop large, non-esthétique mais aussi et surtout potentiellement dangereux. En effet, celui-ci par sa largeur peut ainsi facilement amener à trébucher en se prenant les pieds directement sur la plateforme de socle par exemple. Ainsi, il paraît donc potentiellement profitable de repenser le socle des iGirouettes, si cela en est possible, en l’envisageant peut-être comme de moindre taille ou alors plus lancé en hauteur permettant ainsi d’éviter les problèmes de câblage et d’alimentation à cacher que nous imaginons comme cause d’une telle largeur de socle. De plus en l’état actuel, le panneau laisse potentiellement place à certaines réappropriations ou usages déviants du mobilier urbain, on notera ainsi parfois certaines tentatives de dégradations ayant pu être constatées. Une information qui fut confirmée lors de notre échange imprévu avec une personne chargée de l’entretien des iGirouettes rencontrée lors de l’une de nos observations qui indiquait qu’il lui arrivait parfois de constater certaines dégradations à de rares occasions sur les panneaux. À cela on peut ajouter le cas des réappropriations possibles du socle et du poteau qui a pu une fois servir de panneau de publicité non-officiel comme nous pouvons ainsi le constater sur une photographie issue de nos observations.
Tumblr media
 ·         Orienter avec précision
 Par suite de la phase d’enquête, on peut émettre l’idée que les panneaux directionnels sont intéressants puisque rappelant des panneaux de signalisation plus classiques tout en ajoutant une possibilité de mouvement par rapport à ces derniers. Toutefois, selon certains enquêtés pour un individu qui n’aurait pas connaissance du lieu recherché, cela resterait trop imprécis (Pour rappel, la iGirouette effectue généralement une rotation vers la direction du lieu indiqué tout en inscrivant le temps moyen pour rejoindre celui-ci à pied ou vélo). En effet, il apparaît que pour un dispositif d’orientation dit « numérique » et donc censé présenter un apport réel par rapport aux panneaux lui ayant préexisté, la iGirouette ne donnerait que trop peu d’informations supplémentaires et resterait trop vague dans ses indications. Il peut ainsi être suggéré, toujours dans un but d’amélioration du dispositif, d’éventuellement ajouter un écran digital ou un tableau à Leds lumineuses (au milieu du panneau ou sur son socle) indiquant via une carte du quartier le chemin précis à suivre en fonction des directions indiquées. Un élément qui pourrait être intéressant notamment pour les personnes qui utiliseraient le dispositif en substitution de leur smartphone. Toutefois, cela semblerait plus adapté aux piétons qu’aux cyclistes ayant pour leur part moins le temps de s’arrêter mais il faut bien concevoir ce rajout envisagé comme un « plus » éventuel par rapport à la forme actuelle de la iGirouette. Toutefois, dans les évolutions prévues et annoncées il existera une possibilité pour les utilisateurs de pouvoir interroger directement le dispositif avec leur smartphone, ce qui pourrait venir rapidement solutionner ce relatif défaut d’orientation.
Tumblr media
Source : http://www.economie.grandlyon.com
·         La question du contenu : varié et ciblé
 Un autre point majeur de l’évolution du dispositif iGirouette, de son amélioration globale et de sa viabilité à long-terme au sein des milieux urbains risque de résider dans les messages ou tout du moins le contenu des informations qui seront projetées sur les panneaux directionnels. Le véritable point fort et atout du dispositif réside en effet dans le fait de pouvoir changer le contenu affiché et ainsi varier les indications en fonction de différentes temporalités, horaires, lieux changeant ou tenue d’événements. Il nous paraît donc important de porter un œil très attentif au présent point soulevé puisque la nature du contenu diffusé déterminera de manière implicite et sous-jacente la question des usages des individus qui utiliseront le dispositif.  Ainsi, premièrement si l’on se fixe plus précisément sur le contenu des messages diffusés nous pouvons avancer que celui-ci est en l’état actuel peu varié et manque de diversité et d’originalité pour retenir complètement l’attention des passants pouvant devenir des usagers du dispositif. Il semblerait que des messages plus diversifiés dans le contenu ne donnant pas des indications sur des éléments d’ores-et-déjà fortement signalisés comme peuvent l’être la gare Perrache ou le Musée des Confluences par exemple pourraient figurer avec plus d’intérêt sur un tel dispositif. Cela pouvant se faire par exemple en mettant plus encore l’accent sur des événements ponctuels ou éphémères, certains existant déjà effectivement mais ils restent pour l’instant limités. Le fait de développer ce type de message(s) pourrait se révéler très intéressant pour des résidents du quartier ou des personnes intéressées par l’événement en question et qui par exemple ne seraient pas habituées à fréquenter le quartier. En somme, plus simplement la question du contenu du message pose donc la question du public visé. Plus précisément par « public » ce sont les destinataires des messages qui sont ici interrogés. Si, bien sûr, les caractéristiques sociales des individus pouvant utiliser les iGirouettes sont diverses et il ne doit pas exister de segmentation dans le type de public visé, celui-ci devant avant tout profiter aux modes de déplacement dits « doux », il nous semble qu’une distinction pourrait être faite entre deux catégories d’usagers envisagés afin que le contenu puisse être réellement adapté aux pratiques de chacun. En effet, en l’état actuel, le dispositif est présenté comme une aide à l’orientation devant aider à repérer des lieux précis ou des évènements ponctuels. Toutefois le contenu proposé semblait être prioritairement réservé aux lyonnais ou aux visiteurs occasionnels. Cependant, le contenu est perçu par la plupart des usagers interrogés comme étant surtout destiné aux « touristes ». En effet, il apparait que les lieux indiqués sont en grande partie connus de la plupart des usagers potentiels et restent donc des lieux forts des quartiers concernés. On pensera ici, par exemple, aux indications concernant le Musée des Confluences qui n’intéressent guère les passants interrogés. Ainsi, le message s’avèrerait en effet pertinent en l’état pour des visiteurs francophones mais si son usage était finalement destiné au tourisme il pourrait y être présenté les lieux touristiques en langue anglaise par exemple. Ainsi, la question du contenu est inévitablement liée aux destinataires des messages affichés et à la fonction envisagée pour le dispositif. Ainsi, le dispositif peut s’appuyer sur son originalité mais doit, s’il veut devenir un meilleur outil d’aide à l’orientation et à la mobilité, revoir son contenu affiché afin de cibler soit des résidents lyonnais, soit des touristes. Toutefois, Il est aussi envisageable de concilier ces deux publics mais il conviendrait alors d’adapter le contenu en conséquence en élargissant encore la palette des messages affichés en proposant encore plus de lieux et d’évènements potentiels. Une nouvelle fois, il est possible d’envisager que cela puisse être amélioré par les évolutions d’ores-et-déjà prévues pour le dispositif. On pensera ici notamment au fait que les utilisateurs pourront interroger le dispositif pour s’orienter directement mais aussi aux messages en temps-réel pour connaitre différentes informations relatives aux déplacements urbains dans Lyon et son agglomération. Cela pouvant à l’évidence constituer un vecteur intéressant de l’amélioration, de l’adaptation et du perfectionnement du contenu affiché par et sur les iGirouettes.
Tumblr media
Source : http://www.economie.grandlyon.com
·         Localisation, visibilité et alimentation des iGirouettes
 Une autre problématique nous apparait, elle aussi, importante dans le devenir du dispositif iGirouette à long terme dans l’espace urbain lyonnais, il s’agit de la question de l’implantation des bornes ainsi que celle de leur positionnement. En effet, en l’état actuel, une grande majorité des bornes sont plutôt bien localisées dans le quartier Confluences. Cependant, il apparaît que leur orientation est parfois relativement défectueuse. En effet, certaines bornes sur le cours Charlemagne, par exemple, ne sont pas directement visibles depuis certains passages piétons car trop éloignées ou cachées par d’autres panneaux de signalisation. Ainsi, leur orientation pourrait être en partie repensée. De plus, le cas de la iGirouette située sur la place Carnot apparait révélateur de certains défauts d’implantation du dispositif. En effet, dans un espace très passant, proche d’une gare, de commerces et d’un espace de taille importante comme la place Carnot, la iGirouette est ici située dans un recoin de la place, moins passant et manquant dès lors d’une large visibilité. Il aurait pu être plus intéressant de la positionner devant l’entrée de la gare Perrache sur la place par exemple. Nous comprenons néanmoins que les limites d’implantation du dispositif iGirouette se trouvent être liées aux localisations des alimentations électriques des espaces publics limitant ainsi une entière liberté dans le choix de localisation des panneaux. Cette problématique semble renforcer d’autant plus la question de l’alimentation énergétique du dispositif vers une forme de ressource plus libre et autonome permettant une plus grande souplesse dans le lieu d’implantation exact des iGirouettes et qui de plus correspondrait mieux à la volonté de faire du quartier Confluences un “éco-quartier” tout en répondant aux nombreuses attentes des usagers sur la question écologique par rapport au système d’alimentation énergétique actuel.
0 notes