#histoire transnationale des musées
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Heute früh Rundgang durch das Alte Museum, enttäuschend, von Schinkels Centre Pompidou von 1832 ist im Inneren architektonisch nicht mehr viel zu spüren.
Großartig dazu Bénédicte Savoys Vorlesungsreihe zur Genese des Museums, Schinkels Bau preist sie als seinerzeit revolutionär moderne Architektur.
Histoire transnationale des musées en Europe
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Le non-dit patrimonial
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Zu Shalas Geburtstag, préparation des cailles aux raisins mit Bénédicte Savoys Vorlesung im Ohr, accompagné d’une bonne bouteille Vouvray sec. Cuisiner, un réel plaisir du dimanche soir, le dîner realmente lindo!
„Des collections dites « ethnographiques » vinrent ainsi alimenter les musées dans une double logique. D’une part, les colonisateurs avaient bien conscience de modifier les pratiques culturelles et, comme l’expliqua l’anthropologue britannique Sir Ross en 1903, il était nécessaire de documenter avant de détruire. D’autre part, la collecte de témoignages matériels et la prise en note des pratiques permettaient de connaître les populations pour mieux les maîtriser, économiquement et politiquement. Ce n’était donc la dimension esthétique des objets qui prévalait. Felix von Luschan, responsable des collections africaines du musée ethnographique de Berlin, explicita la logique commune aux directeurs des musées : ces derniers pouvaient enrichir leurs collections à moindre coût, grâce aux expéditions punitives coloniales. Ainsi, le siège royal du Dahomey fut immédiatement exposé au musée ethnographique du Trocadéro, à Paris : son cartel mentionna le général Alfred Dodds, qui mena l’expédition punitive en 1892 et offrit le butin de guerre au musée. Une grande émulation se mit en place entre Londres, Paris et l’Allemagne pour posséder et exposer d’importantes collections ethnographiques.“
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Histoire transnationale des musées en Europe
Dans le dernier tiers du XIXe siècle, à mesure que les grands États nationaux et les empires se formèrent en Europe, les musées des capitales entrèrent dans l’ère de la « gigantomanie ». D’une part, ils acquirent une taille immense, en étant aménagés, comme les deux grands musées impériaux de Vienne, construits en 1891, ou réaménagés, comme le British Museum ou les musées impériaux du Louvre qui, dans leur nouvelle architecture, furent au nombre de treize – le Louvre était alors une agglomération de différents musées. Cette période constitua un boom des musées, dans toutes les villes de province, comme Amiens ou Marseille, et en Europe, à Budapest ou le Rijksmuseum d’Amsterdam.
D’autre part, ces musées accumulèrent de plus en plus d’objets grâce à l’amélioration des moyens de transport (bateau à vapeur, chemin de fer), permettant l’acheminement d’œuvres elles aussi monumentales, comme la Victoire de Samothrace en 1863. Le projet berlinois de l’île aux Musées, Museumsinsel, est emblématique de ce phénomène. L’Empire allemand mit du temps à se constituer et fut unifié après la guerre avec la France, en 1870-1871. Devenue la nouvelle capitale, Berlin devait alors rivaliser avec Londres et Paris, capitales des empires coloniaux britannique et français : un concours d’architecture fut lancé en 1884, pour doter la ville d’un musée. Les participants devaient intégrer une contrainte : l’île aux Musées était traversée par une ligne de chemin de fer, la ligne Paris-Moscou. Germa l’idée de planter, entre Paris et Moscou, un immense musée d’antiquités à Berlin, abritant les objets exhumés par les Allemands à Olympie et Pergame – le grand autel fut trouvé en 1878 – et qui serait traversé par la voie ferroviaire. Ainsi, l’Empire allemand signifiait aux voyageurs qu’en passant par Berlin, ils traversaient une ville moderne, avec des musées nouveaux, mais également l’Antiquité. Le musée colossal avait ainsi une visée géopolitique et symbolique très fortes.
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Histoire transnationale des musées en Europe
Dans le dernier tiers du XIXe siècle, à mesure que les grands États nationaux et les empires se formèrent en Europe, les musées des capitales entrèrent dans l’ère de la « gigantomanie ». D’une part, ils acquirent une taille immense, en étant aménagés, comme les deux grands musées impériaux de Vienne, construits en 1891, ou réaménagés, comme le British Museum ou les musées impériaux du Louvre qui, dans leur nouvelle architecture, furent au nombre de treize – le Louvre était alors une agglomération de différents musées. Cette période constitua un boom des musées, dans toutes les villes de province, comme Amiens ou Marseille, et en Europe, à Budapest ou le Rijksmuseum d’Amsterdam. D’autre part, ces musées accumulèrent de plus en plus d’objets grâce à l’amélioration des moyens de transport (bateau à vapeur, chemin de fer), permettant l’acheminement d’œuvres elles aussi monumentales, comme la Victoire de Samothrace en 1863. Le projet berlinois de l’île aux Musées, Museumsinsel, est emblématique de ce phénomène. L’Empire allemand mit du temps à se constituer et fut unifié après la guerre avec la France, en 1870-1871. Devenue la nouvelle capitale, Berlin devait alors rivaliser avec Londres et Paris, capitales des empires coloniaux britannique et français : un concours d’architecture fut lancé en 1884, pour doter la ville d’un musée. Les participants devaient intégrer une contrainte : l’île aux Musées était traversée par une ligne de chemin de fer, la ligne Paris-Moscou. Germa l’idée de planter, entre Paris et Moscou, un immense musée d’antiquités à Berlin, abritant les objets exhumés par les Allemands à Olympie et Pergame – le grand autel fut trouvé en 1878 – et qui serait traversé par la voie ferroviaire. Ainsi, l’Empire allemand signifiait aux voyageurs qu’en passant par Berlin, ils traversaient une ville moderne, avec des musées nouveaux, mais également l’Antiquité. Le musée colossal avait ainsi une visée géopolitique et symbolique très fortes.
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