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Le MANGA
Peut-être t'es-tu demander : Qui a créé le premier manga?
Sur le blog du site Univers du Japon, tu trouveras un article assez complet, intitulé L’histoire du manga, qui fournit de nombreuses informations sur ces bandes dessinées japonaises.
Bien que le premier manga, tel qu'on le connaît, date de 1902, l'histoire du manga trouve son origine au XIIIe siècle ! Popularisé par Hokusai, le légendaire maître de l’estampe, le manga désigne des esquisses rapides avant de devenir par extension un terme utilisé pour qualifier les dessins ou les films d’animation de styles japonais. Désormais, il représente plus communément la bande dessinée de manière générale. […]
Qu’est-ce qu’un manga ?
Manga est un mot composé de 2 kanjis : "Man" qui signifie "divertissant", "exagéré", et "Ga" qui se traduit par "dessin" ou "image". Le nom peut donc se définir par "esquisse rapide", "dessin grotesque" ou "caricature". […]
Les origines du manga
Le manga puise ses origines dans les emaki, premiers rouleaux narratifs illustrés datant de l’époque de Nara au 8e siècle et les ehon, livres d’estampes ukiyo-e de l’époque Edo.
En 1814, le célèbre peintre Hokusai utilisa le mot "manga" pour désigner ses carnets de croquis. Il avait choisi ce terme pour exprimer la notion de dessin pris sur le vif. Ces recueils d’illustrations nommés "Hokusai manga", comprenaient des scènes de la vie quotidienne ainsi que des paysages, des éléments naturels, des représentations de la mythologie et des esprits japonais. Ses œuvres connurent un véritable succès au Japon comme à l’étranger.
L’influence occidentale sur le manga japonais
[…] Des caricaturistes européens tels que Wirgman ou Ferdinand Bigot participèrent à l’éclosion des bandes dessinées dans la presse japonaise.
Le premier véritable manga date de 1902. Il s’agissait d’une BD humoristique publiée sur le journal Jiji Shinpō. Son auteur, Rakuten Kitazawa, avait illustré le thème de l’Arroseur arrosé, le célèbre court-métrage français des frères Lumière. C’est le premier à réutiliser le terme de manga après Hokusai. D’autre part, l’artiste se définit lui-même comme un mangaka.
[…] Kitazawa fut considéré comme l’un des pères du manga.
Le manga japonais est donc issu de la presse écrite à travers laquelle il constitue un nouveau moyen d’expression, avant de prendre sa forme que l’on connaît aujourd’hui. […]
Évolution du manga au Japon
Ce n’est qu’après la Seconde Guerre mondiale que le phénomène explose sous l’influence du comic américain. En effet, les mangas représentent une forme d’évasion pour la population qui doit faire face à de grandes difficultés. Le talentueux dessinateur Osamu Tezuka va fortement contribuer au boum du manga. […]
Il révolutionne l’art du manga en s’inspirant du cinéma et des différents plans, cadrages ou angles de vues. La patte de l’auteur se reconnaît également par ses personnages aux grands yeux expressifs qui deviendra par la suite la marque de fabrique de tous les mangas. Ce n’est pas pour rien qu’Osamu Tezuka est surnommé le dieu du manga au Japon. »
Si tu souhaites aller plus loin, tu trouveras également un très bon article sur le site du9, intitulé Une brève histoire du manga, de même qu’un billet de blog intitulé Les origines du manga japonais : un univers fascinant sur le site Go! Go! Nihon : ils t’en apprendront plus sur les orgines du manga et sur les débuts de cette bande dessinée japonaise.
Petite histoire du manga
Les origines
D’un point de vue étymologique, le mot manga est composé de deux kanji : "Man" qui signifie "divertissant", "exagéré", et "Ga" qui se traduit par "dessin" ou "image". On peut donc traduire littéralement manga par esquisse rapide, dessin grotesque. En somme, le premier manga relevait du dessin caricatural.
Les ancêtres du manga sont les emaki ou emakimono. Il s’agit de rouleaux peints qui décrivent une histoire. On lit cette dernière en déroulant le rouleau. C’est cette méthode de lecture qui rapproche les emaki du livre et de la BD ou l’histoire se ���déroule” dans des cases ordonnées selon un sens précis. Ces premiers rouleaux illustrés datent du VIIIème siècle, à l'époque Nara (710-794).
Toutefois le mot manga ne devient vraiment répandu qu’à partir du XVIIIème siècle avec la parution de recueils de caricatures tels que Mankaku zuihitsu (1771) de Kankei Suzuki, Shiji no yukikai (1798) de Kyōden Santō ou Manga hyakujo (1814) de Minwa Aikawa.
C’est surtout en 1814 que le terme s’impose et se fait connaître du public occidental. Cette année-là, le grand maître de l’estampe Hokusai publie ses carnets de croquis pris sur le vif, les Hokusai manga.
Apparition du manga moderne
Avec l’avènement de l’ère Meiji (1868-1912), le Japon sort de son isolement et s’ouvre rapidement à la modernité. Il se confronte aussi à la culture occidentale dont il adopte certains codes.
C’est particulièrement le cas de la presse japonaise qui apparaît à cette époque et qui reprend beaucoup de modèles de la presse anglo-saxonne. Or c’est aussi dans la presse que la BD occidentale trouve ses racines, particulièrement dans le dessin satirique.
On voit même des caricaturistes occidentaux comme Charles Wirgman ou Ferdinand Bigot participer aux journaux japonais apportant avec eux cette tradition de la BD. Ces deux hommes vont s’installer au Japon à la fin du XIXème siècle et ils vont tout à la fois participer à des journaux locaux et former de jeunes auteurs japonais à l’art de la caricature et de la bande dessinée occidentale.
Le premier manga de l’histoire, au sens où nous l’entendons aujourd’hui, est attribué à Rakuten Kitazawa, en 1902. C’est lui qui se réapproprie le mot manga pour désigner son travail et qui se définit lui-même comme un mangaka, autrement dit un auteur de mangas. Après avoir travaillé pour des journaux comme Box of Curious (journal de langue anglaise publié au Japon) où il dessinait des cartoons, puis pour le quotidien Jiji shimpo où il fonda la Jiji Manga, une page de BD dans l’édition dominicale; Rakuten Kitazawa va fonder son propre journal satirique sur le modèle du Puck américain, le Tokyo Puck en 1905.
Le manga reste, pendant toute la première partie du XXème siècle, lié à la presse. Il sera même utilisé comme moyen de propagande par le gouvernement impérial pendant les années 40.
Osamu Tezuka, père spirituel du manga
Ce n’est qu’après la guerre que le manga s’impose comme un genre et un support à part entière. Les jeunes mangakas sont abreuvés de comics américains pendant la période d’occupation du pays vaincu par les forces américaines. Les Japonais vivant une période difficile sont en effet très friands de toutes formes d’évasion et ce format rencontre un grand succès.
Et c’est Osamu Tezuka (1928-1989) qui va révolutionner le manga et l’imposer comme un genre à part entière.
Tezuka montre bien qu’il vient de la presse caricaturale par son trait vif et très expressif que certains ont qualifié à tort de simpliste. Il garde toujours une note d’humour, jeu de mots ou éléments de décor, dans ses œuvres même dans les récits les plus tristes ou sombres. C’est aussi lui qui démocratise et impose la transcription du mouvement dans le dessin.
Chez Tezuka, chaque trait et chaque ligne du dessin fait sens et a une utilité. C’est aussi son usage récurrent du trait “Super deformed”. Les traits de visages sont volontairement grossis pour passer des expressions avec plus de force. Ce sont par exemple les grands yeux des personnages de mangas qui va imposer ce type de traits dans les futurs productions.
On compare souvent Tezuka à Disney, dont il était un fervent admirateur, par l’ampleur de son œuvre (700 œuvres originales recensées) et sa capacité à la porter sur différents supports. En effet, Tezuka a aussi été animateur et producteur de dessins animés puisqu’il a fondé son propre studio en 1961, Mushi productions, puis en 1973, Tezuka productions. Il sera même à l’origine de la première série d’animation japonaise en 1963, d’après son œuvre Tetsuwan Atom.
Le saviez-vous ?
Même si les Studios Disney ont démenti toutes ressemblances, Le Roi Lion est très similaire à l'histoire de Tezuka intitulée Le Roi Léo.
Dans les années 60, la série de Tezuka connaît un franc succès aux Etats-Unis. La société Disney va même prendre peur et faire un chantage aux distributeurs pour ne plus diffuser les œuvres de Tezuka qui lui font de la concurrence. On se doute donc bien que l’histoire de Léo, le lion blanc était connue des Américains quand ils ont créé le Roi Lion.
Toutefois, les descendants et ayant-droits de Tezuka n’ont pas porté plainte pour plagiat, car ils estimaient que Tezuka, lui-même grand admirateur de Disney, ne serait pas offusqué de la situation, au contraire.
Le saviez-vous ?
Le kamishibaï, format de petit théâtre d’image mobile qui est très apprécié à la Médiathèque, est très proche du manga. Le découpage des planches du kamishibaï et la manière d’en raconter l’histoire sont très similaires. Le dessin du kamishibaï d’origine était classé de la même manière que le dessin de manga. Ogon Bat, la Chauve-souris d’or, le grand personnage du kamishibaï est directement inspiré des Mangas d’Hokusai. Et ces deux genres connaissent un regain d’intérêt après guerre. Notez aussi que plusieurs grands noms du manga ont commencé comme conteur de kamishibaï.
Des années 1960 à nos jours: consécration et diversification
En 1964 apparaît l’association des mangaka du Japon, autre preuve de la force du manga dans la culture nippone. Cette association commence à distribuer des prix à partir de 1972.
Les années 60 marquent surtout un fort mouvement de diversification dans le manga. En effet, les premiers lecteurs de mangas ont vieilli et les mangakas décident de s’adapter à leurs nouveaux lecteurs.
C’est ainsi qu'apparaît le gekiga, sous la plume de Yoshihiro Tatsumi. Il s’agit de mangas aux sujets plus sombres et traités de manière plus mature. Le trait aussi a évolué pour apporter plus de réalisme aux récits.
Dans les années 70, le manga pour filles, le shojo, par opposition au manga pensé pour les garçons dit shonen, se développe en même temps que l’arrivée de mangaka féminines. On se souviendra surtout de Lady Oscar (La Rose de Versailles de Riyoko Ikeda selon son titre original) ou de Candy (Candy Candy de Yumiko Igarashi et Kyoko Mizuki) particulièrement connues en France grâce aux dessins animés issus de ces œuvres.
La diversification du manga ne cessera désormais plus. Aujourd’hui, il est possible de trouver des mangas sur tous les sujets et pour tous les publics. De plus, le manga est aussi décliné sur de nombreux supports. On connaît particulièrement les adaptations en films et séries d’animations puisqu’il s’agit de la première forme de manga rencontrée en France dans les années 70 et surtout 80. Mais le manga peut aussi être à l’origine de jeux vidéos ou jeux de société, particulièrement les cartes à collectionner, et d’une florissante industrie du goodies. Toutes sortes d’objets à l’image du manga sont commercialisés. On connaît surtout le domaine des figurines, devenues de véritables objets de collection.
Aujourd’hui, le manga est devenu un pilier de l’économie nippone. Depuis les années 1990, les chiffres sont assez stables. Le manga représente un tiers des ventes dans l’édition japonaise. Les chiffres d’affaires cumulés des ventes de magazines de manga et de recueils de mangas, c'est-à-dire le format que nous connaissons en France, représentent plusieurs centaines de milliards de yens.
Dès l’apparition des livres numériques, le manga représente quelques ¾ des ventes en ligne.
Tout cela sans compter les ventes à l’étranger. On comprend donc bien que le manga n’est pas prêt de d’être remplacé.
A l’heure actuelle, One Piece est le manga le plus vendu de tous les temps ! Il comptabilise quelque 480 millions d’exemplaires vendus !
Le saviez-vous ?
En Occident comme au Japon, les bandes dessinées, comics ou mangas étaient publiés en feuilleton dans des journaux. D’abord dans la presse normale, on a vu apparaître des journaux de prépublication qui proposaient de lire les séries de BD avant leur publication en livres reliés. Si en France, ce système a presque disparu sauf dans Spirou, il est encore prépondérant au Japon. Si un manga ne plaît pas aux lecteurs du magazine, il y a peu de chance qu’il soit publié en livre relié et encore moins de chance qu’il se fasse connaître à l’étranger.
Le plus connu de ces magazines est le Shonen Jump qui a révélé Dragon Ball, One Piece, Naruto ou Bleach pour ne citer qu’elles !
Le saviez-vous ?
Pourquoi le manga est-il en noir et blanc?
L’utilisation du noir et blanc pour le manga possède plusieurs origines.
Tout d’abord historiquement, la couleur coûte cher et n’est utilisée que par des artistes confirmés et en petite quantité pour des ouvrages plutôt luxueux. Or le manga est un art populaire voire même un objet de consommation. Il faut donc aller vite, produire beaucoup et pour pas cher.
C’est devenu particulièrement vrai pendant et après la 2nde Guerre mondiale, dans un Japon totalement ruiné. Les magazines et journaux proposant des mangas ont donc imposé le noir et blanc, plus facile à recopier et à produire en masse.
Le système des journaux de prépublication a définitivement imposé le noir et blanc, car ils sont produits et vendus en masse à un rythme soutenu,le plus souvent hebdomadaire, et à prix coutant. Ils ne peuvent pas se permettre de publier en couleur. Les mangakas se sont donc adaptés à cette contrainte. Notez que cela commence à changer avec le manga numérique, les webtoons, qui permet plus facilement l’usage de la couleur.
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Mythologie Japonaise - Gifs (1) ► By Abaddon
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Graphtober, week 3 - Mythology
Day 14. Japanese
Graphtober, semaine 3 - Mythologie
Jour 14. Japonaise
@andthereisawoman ♥
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Liens et Sortilèges Tome 1 (Ebook)
Le 1er tome de la série Liens et Sortilèges paru aux éditions Alter Real le 1er février 2019 et disponible sur toutes les plateformes livresques :-)
Voici le lien Amazon pour la version EBOOK ou la version PAPIER au choix.
Je ne peux proposer cet ouvrage directement sur mon site puisqu’il est édité par une maison d’édition classique.
Ne l’ajoutez donc pas au panier mais cliquez directement sur le lien au-dessus du bouton “Ajouter au panier” pour vous procurer la version Ebook ou Papier du livre.
Belle découverte et merci de me suivre ! :-)
Virginia
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Kitsune : les origines
Le Kitsune (きつね ‘renard’) est l'un des yokai les plus populaire dans le folklore japonais. Le mot kitsuneest généralement traduit par "esprit renard". Aussi, on peut traduire : ki par "jaune" et tsune "toujours". Le nom de l'esprit renard diffère selon les régions : ninko, osaki-gitsune, kuda-gistune...
Les origines du Kitsune sont assez floues. Des chercheurs et de nombreux folkloristes ont fait le lien entre les mythes du Kitsune japonais et des contes chinois où l'on trouve les origines de la créature. Huli est probablement l'ancêtre chinois du Kitsune. Il s'agit d'une renarde possédant neuf queues et qui a l'aptitude de se changer en femme. En plus de sources chinoises, on retrouve le mythe du renard dans la mythologie coréenne (Kumiho) et indienne.
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Dans la mythologie japonaise, Yuki Onna est une belle femme aux cheveux longs et à la peau très blanche, quasiment transparente. Malgré sa grande beauté ses yeux frappent de terreur. Elle flotte au-dessus de la neige, ne laissant pas d'empreintes dans celle-ci. Elle a la capacité de se transformer en un nuage de neige ou en brume si elle se sent menacée. Voici l'histoire qu'on raconte.Alors qu'une effroyable tempête sévissait sur la forêt, le bucheron Mosaku et son apprenti Minokichi âgé de 18 ans, se réfugièrent dans une petite cabane. Pendant la nuit, le feu dans la cheminée s'éteignit et le froid réveilla Minokichi. C'est alors qu'il vit dans la petite pièce une jeune femme vêtue d'un kimono blanc se pencher sur le vieux bûcheron et lui souffler son haleine glaciale au visage. Puis elle se retourna vers le jeune homme qui était tétanisé par la peur, mais elle fut prise de pitié et lui dit:” Je ne vous tuerai point si vous promettez de ne jamais raconter ce que vous avez vu ce soir “. Le lendemain matin Minokichi se réveilla et se rendit compte du décès de son patron mais il ne savait pas dire si, pendant cette terrible nuit il avait rêvé ou pas.Plus tard, le jeune apprenti rencontra une jeune fille fort belle qui se nommait Oyuki et qu'il ne tarda pas à épouser. Ils eurent de nombreux enfants et passèrent de merveilleuses années ensemble. Un jour, alors qu'il la regardait coudre, il lui raconta l'histoire de cette étrange nuit où il avait rêvé ou réellement rencontré la reine des neiges. Yuki Onna, car c'était elle, se mit en colère et l'abandonna; elle épargna sa vie en raison de leurs enfants mais elle lui promit de venir le châtier s'il n'était pas un bon père pour eux puis elle se transforma en une sorte de brouillard blanc et disparut par le trou de la cheminée.
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Les kami, divinités japonaises, sont la réponse que les japonais offrent face aux difficultés de la nature. Les typhons, tremblements de terre et autre joyeusetés que subit le Japon à toute période de l’année s’expliqueraient par les humeurs changeantes de différents kami. Ces esprits, mythes fondateurs du shintô ont une présence universelle dans tous les aspects de la vie des Japonais : ils représentent la nature, les états humains et même certains objets, le bien comme le mal.
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Le Kappa (河童 /かっぱ)
Dans la mythologie japonaise, Kappa signifie « enfant de la rivière », ces créatures ont généralement l’apparence d’une tortue avec un bec de canard ainsi qu'une couronne de cheveux sur le sommet du crâne. Mais il ne s'agit pas d'une simple calvitie, cette espèce de yōkai a un crâne creux qui lui permet de garder une réserve d'eau.
Attention à ne pas confondre avec les Tortues Ninja, qui sont juste des tortues...Ninja. Alors que dans le Shinto, le Kappa est considéré comme le dieu de l'eau !
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Si vous avez en tête Mushu, petit dragon fort sympathique qui accompagne Mulan dans son aventure contre les Huns, la ressemblance avec les dragons japonais s’arrête peut être à la moustache.
Ou presque. En effet le dragon japonais (竜 Ryû ou Tatsu) est, comme ses homologues asiatiques, une créature plus proche du serpent que les dragons occidentaux, souvent cracheur de feu et ailé. La plus grande distinction avec les dragons d’occident est l’élément qu’il représente de manière traditionnelle : l’eau.
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