#géraldine gentil
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Première Réalisation <3
#Upper cut#première réalisation#scénario original#wendy nieto#géraldine gentil#sydji#court métrage#court metrage
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Chalarme
Antoine adorait son chat et celui-ci lui rendait bien. Tous les jours, il attendait à la même heure devant la fenêtre et dès qu’il reconnaissait le bruit de la voiture dans la rue, ce brave chat miaulait de joie tout en descendant de sa chaise pour accourir devant la porte et attendre sagement qu’Antoine l’ouvre afin de lui faire la fête en se frottant à ses mollets.
Géraldine, sa chère et tendre épouse, vivait malgré elle à ses crochets. Il avait refusé qu’elle travaille parce qu’il gagnait suffisamment pour subvenir aux besoins de la famille. Alors, Géraldine s’emmerdait. A part le ménage et regarder la télévision, elle n’avait rien à faire, surtout que ce cher Antoine montrait souvent une extrême jalousie; elle n’avait pas le droit de sortir sans lui, même pour une petite course.
Quand elle découvrit le comportement du chat, Géraldine n’attendit pas pour utiliser cette gentille bête comme alarme. Parce qu’elle ne l’avoua jamais, Géraldine adorait le contact physique. Du coup, tout était prétexte pour recevoir dans les meilleures conditions ces messieurs bricoleurs. La machine à laver en panne, une fuite, la télévision détraquée… Bref, elle était peu farouche et généreuse avec les plombiers, dépanneurs et autres techniciens virils. Ils étaient tranquilles jusqu’à ce que le chat miaule et descende dans le but d’accueillir son maître. Antoine était jaloux mais aussi très con car il n’a jamais été étonné de rencontrer dans son domicile quelqu’un qui venait de finir de travailler, toujours avec un visage rouge, écarlate, en sueur et fatigué. Après tout, c’est normal ! Il n’y a rien de plus éprouvant que de réparer une radio ou changer un tuyau.
Alex@r60 – août 2019
Photo tirée du film expérimental ‘Fuses’ de Carolee Schneeman, 1965
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Proof of concept inspired by real events. Son of a slave, Boxer, hero of Verdun… Discover the epic life of the first African-American fighter pilot in history. Subtitles available CC button. Directed by PAUL MIGNOT
DOP ÉRIC DUMONT
Supported by @ZEISScinematography
Shot on ZEISS SUPREME PRIME RADIANCE
Written by PAUL MIGNOT and ARMEL GOURVENNEC Produced by GREENLIGHT FILMS PAUL MIGNOT and LÉA MOREL Co-produced by CREAM PARIS WILLIAM BLANC and MICHEL TEICHER Production manager SIHAM GOUY Production assistant JEANNE GAY-BÉZIAT CAST Eugène Bullard 1913 AMINE GABDOU MAHAMAT
Eugène Bullard 1959 BRUNO HENRY
Eugène Bullard 1903 IBRAHIMA GAYE
Eugene’s lover DORCAS COPPIN
Eugene’s father TONY HARRISSON
The foreman LOIC BILLIAU
The boxing coach RODRIGO ALAMOS BECKER
The boxer JULIAN SANCHEZ
The US journalist PETE MEISNER
The French journalist XAVIER LAURENT
The vice-amabassador TADRINA HOCKING
Eugene Bullard voice over AVANT STRANGEL CREW Editor / sound editor TAO DELPORT
Postproduction coordinator AXEL KPATINDE
Colorist ARTHUR PAUX
Second unit director JULIEN SÉRI
Music composer / sound designer POLÉRIK ROUVIÈRE
Sound engineers VINCENT REIGNIER NASSIM EL MOUNABBIH
1st assistant director ARMEL GOURVENNEC
2e assistant director JEANNE GAY-BÉZIAT
Extras manager AURÉLIANE DION
1st camera assistant JUST MEISSONNIER
2nd camera assistant LUCAS HENRIETTE
Video assistant GRÉGOIRE LOBUT
Steadycam RÉMI QUILICHINI
Data manager ROMAIN GENTIL
1st camera assistant B cam SEPEHR AZADI
2nd camera assistant B cam MARINE LEBON
Production designer JEANNE ADER
1st production designer assistant MARIE-AUBREY MOLÈS
Production designer assistants
LISA BOUKOBZA NINON LARROQUE MALENA ROBIN PAUL BOURIGAN
PRODUCTION DESIGN BACKUPS BALTHAZAR PIRODDI INÈS HAYM GILLES GARNIER
Props LUCAS LEVON
Construction manager VICTOR DELBOS
Decorator DANAË DELBOS
Set painter Moïse EL KAROUT
Costume design by les Vertugadins ÉMILIE MONCHOVET JESSICA MCEVOY
Costume backups SOLENNE KAUFFMANN THESSA MENAA
Make-up and hair ADÉLAÏDE BAYLAC-DOMENGETROY
Make-up assistants MARION LARTIGUE FLOR JAIMES ABANTO EMMA RAZAFINDRALAMBO MATHILDE MADELEINE
Location manager ROMAIN CARCIOFO
Assistants location manager PATRICIA LECANU THOMAS VINCENT
Runners RÉMY DUBOIS GÉRALDINE NOTÉ CAMILLE GUILLEMAIN ÉMILIE TZOANIS-BANCE ALICE PINON SHANI CARPENTIER LILIAN TOUQUET BASTIEN CHABOCHE VALENTIN MALGUY ALEXANDRA COLLARO SIMON GUILLARD ÉLODIE MEDINA TIAGO DINEL
Gaffer ANTOINE DUCEP
Lighting crew OLIVIER HAIE CHRISTOPHE ALAPHILIPPE MARYLINE DUFOURG AXEL BALAKRISHNAN ANNAIG CHASLOT JULIEN MASTORAS THOMAS INQUIMBERT LAURENT SEDES
KEY GRIP MARTIN DEFOSSEZ
Grip crew JULIEN SAFFROY HUGO MANUELLI MORGANE DELMOTTE JUSTIN DERMAUX BALTHAZAR PIRODDI
SFX supervisor JEAN-FRANÇOIS LEMAIRE
SFX trainee DAVID PELTRIAUX
Pyrotechist supervisor MARC HUSSON
Smoke effect OLIVIER BUCHET-COUZY
VFX by DUCK FACTORY JÉRÔME BERNARD
VFX lead artist JOHAN SARBIA
VFX artists HENRI LEPOT TANGUY
Making of and on set photographers LOÏC LEGROS NATHALIE DE LOPEZ
Translation of dialogues et voice over ADÉLAÏDE DE CERJAT EXTRAS LIONEL AKNINE ÉLIANE ALMEIDA MATHIEU BARBOS LÉONARD BARBIER JEAN-YVES BAUDOT ALEXIS BOUCOT PHIL BOUVARD NICOLAS BUCHOUX AMANDINE CHARLIER PAIGE CODJIA JEAN-PIERRE CORMARIE FRÉDÉRIC DUMONT SOFIA-MARIA EFRAIMSSON MICHEL FRUITIER BORIS GILLOT MARIE-HÉLÈNE GRIMIGNI CHRISTINE HEMERY PASCAL HUVET MARC KOLODZIEJ BENOÎT LEMAIRE LOUISE LUCK JULIETTE MALFRAY XAVIER MUSSEL VALÉRIE NATAF FRANÇOIS NUYTTENS OLIVIER PARENTY ANTOINE PINQUIER NICOLAS PIOT JUTTA SAMMEL RICHARD SANKARA DOMINIQUE THIENNOT NICOLAS THOUROUDE FRED TOLFEY ANDREA VIENI CHRISTOPHE ZASTERA ZEISS
CHRISTOPHE CASENAVE, BENJAMIN HAGEN, HÉLÈNE DE ROUX RVZ
Thanks a million times to EVELYNE MADAOUI, SAMUEL RENOLLET, PHILIPPE GUILLEMAIN, MAI AGHABABIAN CINELUM MAXIME ATANASSIAN ET THIBAULT DE CROUZET
LES 2 AILLEURS CARGO chez BBCAR PARIS PASCAL
FILMLIGHT MATTHIEU STRAUB
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L'arrivée à Arica est un peu chaotique, le port ne veut pas nous laisser rentrer et nous attribue un mouillage à l'extérieur...on ne se démonte pas et on gonfle notre annexe, prêts à ramer pour trouver un endroit où débarquer. Entre temps, Géraldine se coince la main dans l'hélice de l'éolienne du bateau. Petite frayeur mais la plaie n'a pas l'air profonde. On bande tout ça, et on y va ! Pas d'échelle en vue pour débarquer, on va aller faire du repérage, on oublie pas nos serviettes de douche (tant attendue). Nous y voilà, on se motive en chantant "1,2,1,2", mais il y a beaucoup de courant...autant dire qu'on est pas arrivés. Des pêcheurs s'inquiètent de nous voir si petits, ramant au milieu de gros bateaux de pêches et voyant qu'on ne sait pas vraiment où se diriger. Finalement, un nous tire et nous amène sur le quai de l'armée. Après des négociations pas trop difficiles, on soupçonne que l'arrivée de 4 filles en robes et shorts courts nous a aidé à gagner du temps. Nous réussissons à leur laisser l'annexe le temps de trouver un passeur pour les prochains trajets. On recroise un pêcheur qui nous donne le contact de son ami Louis. Les uns sont plus gentils que les autres. Et ce port est attachant avec toutes ces petites embarcations multicolores. Si seulement on était plus près du quai...Cela va nous contraindre à un aller-retour à terre chaque jour. En parlant de Terre, nous y voilà, sur la terre. Et ça ne tangue pas...bizarre.
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Avec «Petite Amie», la Lilloise Juliette Armanet veut conquérir la France.
Véronique Sanson l’a appelée pour la féliciter. « Une bénédiction » pour la jeune chanteuse. À l’occasion d’un miniconcert à la Fnac il y a quelques semaines, elle s’est livrée sur son enfance lilloise, ses chansons, ses envies.
Vous êtes native de Lille. Quels souvenirs gardez-vous de la capitale des Flandres ?
«Je suis née ici, j’ai vécu à Villeneuve-d’Ascq. Mes parents étaient libraires, rue de la Monnaie à Lille, ils avaient une librairie qui s’appelait Les Chimères. Je suis restée dans la métropole lilloise jusqu’à 5-6 ans. J’en ai un souvenir globalement très joyeux, très heureux… et très pluvieux ! J’aimais beaucoup cette librairie, j’ai des souvenirs un peu diffus mais je m’y sentais bien. Mes parents m’appellent toujours « la Ch’tie de la famille ». Je suis la seule à être née dans le Nord. »
Vous évoquez régulièrement votre volonté de sortir du microcosme parisien, d’aller à la rencontre d’un autre public. Par vos racines, pensez-vous qu’à Lille il y aura un petit avantage ?
« Hier (en mai), j’ai joué à Bruxelles, pour la première fois hors de France, et j’étais ravie. C’est très chaleureux de sortir du public parisien. Ici à Lille, j’ai été accueillie comme une reine. J’ai reçu une lettre charmante de Martine Aubry, j’ai eu des cadeaux… C’est très agréable d’avoir une région un peu à soi. Il y a un quelque chose « la fille du Nord ». C’est agréable de se sentir accueillie comme telle. >br>Je disais hier à mes parents « la fille du Nord revient à ses racines »… Ils en sont très contents. Et c’est très important de ne pas se cantonner à un public parisien. Parce que mes chansons sont populaires, elles sont faites pour voyager hors d’un microcosme parisien. Je suis très soucieuse de ça, je ne veux pas que ce soit un buzz parigo-parisien, je veux avoir quelque chose de plus universel, de plus large. Ça me tient vraiment à cœur. »
Nord Eclair 2017
https://www.instagram.com/p/BWZua3IlMXi/?taken-by=lesinrocks
lesinrocks Demain dans les Inrocks Juliette Armanet se raconte sans filtre. Juliette Armanet : “Je veux continuer à surprendre” Le Tuesday 11 July 2017
Trois mois après la sortie de son premier album Petite amie, la révélation française de l’année se raconte sans filtre, avant de prendre la route des festivals. L’été sera Armanet.
Par Pierre Siankowski, Géraldine Sarratia
“Solo sur mon île, sur ma plage”, chante Juliette Armanet dans L’Amour en solitaire, son titre le plus connu et peut-être le plus emblématique de son style – ce doux mélange de romantisme pur jus, d’écriture ciselée et de jeux de mots dadaïstes. Trois mois après la sortie de Petite amie, son premier album, la jeune femme de 34 ans voit la plage se remplir à vue d’œil : 25 000 exemplaires se sont écoulés, sans bénéficier pour l’instant du réseaux des grosses radios (à l’exception de France Inter), qui pourraient la faire exploser à la rentrée. Une belle performance pour cette artiste qui semble aussi à l’aise dans de petites salles que sur les gros plateaux télés (récemment celui de TF1 pour la Fête de la musique) et aime autant Fauré que Mariah Carey. “Ce qui m’importe dans une chanson, c’est l’émotion qu’elle procure”, explique-t-elle. Avant de la laisser prendre la route des festivals, on lui a demandé, devant un panaché, de se replonger dans son enfance, ses influences, et d’expliquer son envie d’une carrière à taille humaine, “où l’on prend son temps”.
Quel genre d’enfant étais-tu ?
Juliette Armanet – J’ai vu une vidéo où j’avais l’air assez sage, assez gentille, assez douce. J’avais quand même un surnom que je n’ose pas trop dire : “Urliette”. J’avais tout le temps des maladies d’oreilles, je pleurais beaucoup, je crois. Mes parents m’ont dit que j’étais plutôt bien élevée, je suivais mon frère partout, on faisait les quatre cents coups : vélo, combats, cailloux, guerre… J’ai eu une enfance assez joueuse, joyeuse. Mes parents étaient libraires à Villeneuve-d’Ascq. On vivait dans un petit lotissement. Quand j’ai eu 16 ans, on a déménagé en banlieue parisienne. On m’a formé l’esprit à l’ancienne, avec une “éducation Renaissance” : des arts, des lettres, du sport… J’ai fait pas mal de patin à glace, de tennis…
Tu draguais à la patinoire ?
Ouais, mais je faisais ça aussi très sérieusement. C’était du sport de haut niveau, j’y allais avant l’école. Puis j’ai arrêté parce que la patinoire a brûlé à cause d’une friteuse qui a pris feu ! J’avais le look, le chignon, la tunique, les collants chair, la totale. J’ai patiné sur Everybody Needs Somebody, j’adorais les danses en couple, les twists, les toupies !
A quoi occupais-tu tes étés ?
On allait dans la maison de mes grands-parents dans le Sud, près d’Antibes, avec mes cousines. J’y vais toujours, ça fait trente-trois ans que ça dure. C’était la maison de ma grand-mère, que j’adorais. Elle s’appelait Paulette, elle était pianiste, j’ai fait un docu sur elle. Tous les étés étaient synonymes de soleil, du Sud, de la mer, d’huile solaire et du gigot-fayot de mon grand-père… Il y avait toujours beaucoup de monde, de la musique, tout le monde jouait du piano.
Les Inrockuptibles Musiques
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Le matin, pour aller au travail, je passe par un parking. C’est sur mon trajet, je gagne du temps en passant par là, donc étant légèrement en retard hier, je ne me pose pas de question et je file droit devant moi. En traversant ce parking très peu fréquenté, j’ai le nez dans mon téléphone car je discute avec une amie. Dans mon champs de vision, je vois une voiture entrer sur le parking. Donc, je me range. Je trouve que cette voiture passe très près de moi, je ne relève pas la tête pour autant et je me décale encore un peu. D’un coup j’entends une voix d’homme me dire “hé la licorne ! faut qu’on parle !” Étonnée, je lève enfin le nez de mon téléphone pour voir qui m’interpelle de la sorte. Je regarde dans la voiture, et je reconnais le mec de Géraldine.
D’ailleurs, Géraldine et son mec deviennent à partir de cette note : la verrue et le furoncle… parce qu’ils le valent bien !
Du coup j’ai du faire un tête du genre “ouais c’est ça , ouais. Genre je vais te parler.” J’ai remis le nez dans mon téléphone et j’ai continué mon chemin.
Mais le furoncle est descendu de sa voiture et à commencé à me suivre en gueulant ”faut qu’on parle ! Oh, tu m’entends ! Faut que je te parle, j’te dis.” et il a fini par me rattraper. Je me suis retournée en lui demandant ce qu’il me voulait et là, il a commencé à me gueuler dessus comme quoi j’avais eu un comportement indécent à la fête de l’école il y a deux semaines. Je ne comprends pas du tout de quoi il veut me parler, en plus, il est resté genre deux minutes à cette fête, donc, je pige pas. Je lui demande ce que j’ai fait et le voila qui s’excite en me gueulant dessus :
“Tu te rends compte de ce que tu as dit aux filles devant LEUR MÈRE ??!!! T’as rien à leur dire, t’as aucun droit sur elles” Et je ne sais plus trop quoi d’autre en insistant lourdement sur leur mère ! Oh mon dieu, leur mère quoi ! Leur mère …. Aaaaah ! leur sang !!! Aaaaah ! Elles sont sorties de son vagin !!! Aaaaaah leur mère, leur mère, leur sacro sainte mère !
Ce que je n’avais pas raconté, c’est que la veille de cette foutue fête, Neville m’a refourgué ses gamines car il avait un concert (à donner, pas à voir…) en me disant qu’il me transmettait les pleins pouvoirs ! C’était SA semaine qui commençait, il avait un empêchement et c’est moi qui devenait l’adulte toute puissante. La verrue l’a appris car elle avait oublié de mettre un médicament dans le sac d’une des filles et donc, elle est arrivée chez moi hyper en colère. Elle me donne le truc, pas aimable du tout m’explique quand lui donner son médicament et commence à insinuer des trucs. Ensuite, elle profite que j’ai la tête tournée vers une de ses filles pour me marmonner un “tu te mêles de tes affaires”. Je me retourne vers elle et commence à lui répondre, mais elle ne me regarde pas et parle avec sa fille. Je me suis plantée devant elle, très près de son visage et je lui ai montré mes yeux pour qu’elle daigne me regarder pendant que je lui parle. Je ne sais plus ce que je lui ai répondu, mais elle a continué à m’emmerder, à me dire des trucs à la con, ce qui fait que j’ai fini par lui claquer la porte au nez.
Le lendemain, je suis arrivée en même temps qu’eux à la fête de l’école (bonheur !). J’ai laissé les filles leur dire bonjour et ensuite j’ai dit (Attention, c’est LA phrase affreuse que j’ai osé dire aux filles devant LEUR MERE !) :
“ Allez les filles, on y va !”
Sérieux, comment j’ai osé ?! Voyant que les filles étaient tiraillées entre l’envie de me suivre et celle de rester avec leur mère, j’ai dit à celle qui portait mes tartelettes “bon ben donne moi la bouffe que j’aille la déposer.” J’ai entendu le furoncle s’esclaffer : “Haha ! La bouffe !” Ensuite, il est allé vers la verrue et lui a dit : “Elle a dit : la bouffe !” (paye ton niveau)
Ma mère étant avec moi et voyant que les filles ne me suivaient pas a commencé à répéter “allez les filles, on y va ! allez ! allez !” Du coup, les filles ont suivies mais la verrue a gueulé “oui ben c’est bon, c’est mes filles aussi, elles peuvent rester;” Bref, ma mère a été reloue, je l’avoue et ça a bien excité la verrue.
Voila donc l’affreuse chose qui m’est reprochée et qui justifie une agression en pleine rue.
J’en reviens donc à mon histoire de base. Le furoncle est encore en train de me gueuler dessus principalement à propos de mes non droits sur les enfants. Sa diatribe n’est pas très claire ni cohérente, il en vient même à me parler de Neville en me disant “Alors que leur père n’est même pas là et qu’il n’a même pas fait le projets des filles.”
Je n’aime pas qu’on dise du mal de Neville, alors, je l’interromps une première fois. Je suis très calme, je parle d’un ton clair et très posé. “Ah non, il les a fait les projets des filles. Il les a même emmené quand il est arrivé.”
Hop ! première déstabilisation !
Il a bafouillé et c’est remis à me brailler dessus. Franchement, je n’ai pas le moindre souvenir de ce qu’il me disait. Je me souviens l’avoir regardé en train de vociférer. Je me souviens avoir pensé qu’il était vraiment laid. Je me souviens avoir remarqué qu’il avait deux anneaux à l’oreille gauche. Je me souviens avoir vu des mèches de ses cheveux dans sa bouche, complètement imbibées de bave et avoir pensé “berk” et c’est à ce moment qu’il m’a balancé un énorme postillon sur ma veste. J’ai eu un mouvement de recul et toujours calme et sarcastique je lui dis “ben vas-y, crache moi dessus !”
Donc, il a surenchérit en me disant “ouais, j’te crache dessus ouais, parce que tu n’es rien, tu n’as rien à voir avec les filles, tu n’es rien pour elles, tu n’es même pas leur belle-mère…”
A ce moment très précis, il a commencé à vraiment me saouler. Je n’écoutais de nouveau plus ce qu’il me disait. J’ai commencé à rapprocher mon visage du siens jusqu’à ce qu’il se taise, gêné par cette soudaine proximité. Et doucement, gentiment, presque amoureusement je lui ai dit “va te faire foutre !” Je me suis redressée et j’ai tourné les talons. Je suis partie. Deuxième déstabilisation ! Il a bafouillé une nouvelle fois et m’a crié “va te faire enculer !”. Sans me retourner, je lui ai fait un doigt d’honneur.
J’ai repris le chemin du boulot. J’ai tourné dans une rue car c’était le chemin le plus court pour aller bosser. J’ai pris mon téléphone et appelé Neville pour lui dire que je venais de me faire agresser par le furoncle. Il a halluciné, m’a encouragé à aller porter plainte et m’a dit qu’il appellerait la verrue ce soir pour régler ça avec elle car les choses commençaient à aller bien trop loin. Entre-temps, le furoncle est passé dans la rue que je venais de quitter et a crié “cassos, va !”. Je ne me suis même pas retournée. Je suis arrivée au boulot, j’ai expliqué la situation à ma patronne et elle m’a laissé repartir. J’ai passé ma matinée au commissariat et j’ai déposé ma plainte. Je subis sans broncher toutes les réflexions qu’ils font sur moi depuis des années, mais là, il s’agit d’une agression, hors de question que je laisse passer ça.
Aujourd’hui, j’ai vu Neville et il m’a raconté qu’il avait appelé la verrue. Cette dernière lui a dit que c’était de ma faute car j’avais traité le furoncle de connard. Elle lui a raccroché au nez.
Voilà. Aucun étonnement, ce n’est pas comme si on pouvait discuter avec ses deux là.
Je vais bien, je ne suis pas traumatisée, il ne m’a pas fait peur. En fait, plus j’y repense, plus j’en rigole. J’ai été royale ! Je ne l’ai pas laissé m’atteindre. J’ai l’image de moi en énorme St Bernard stoïque et lui en caniche nain mal tondu en train de faire “Yap ! Yap ! Yap ! Yap! Yap !” après une de mes pattes.
C’est une andouille et quand il me traite de cassos, il fait carrément dans la projection ! Et s’il a envie de me rechopper une prochaine fois sous prétexte que je suis allée chialer auprès de Neville, je me ferais un plaisir de lui rappeler la fois où Neville l’a gentiment averti que la prochaine fois qu’il lui chierait dans les pompes devant ses filles, il serait beaucoup moins gentil et que le seul truc qu’il a trouvé à faire pour se défendre, c’est d’aller chercher la verrue.
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