#forces jamaïcaines
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Les forces jamaïcaines arriveront bientôt en Haïti
Les forces jamaïcaines qui rejoignent la force multinationale arriveront en Haïti le mois prochain. L’ambassadeur américain à Port-au-Prince, Dennis Hankins, a confirmé cette information à VOA Kreyòl, précisant que 1.000 officiers rejoindront la force en septembre 2024. L’annonce de cette intervention internationale a rapidement fait réagir sur les réseaux sociaux. En effet, un internaute a…
#Dennis Hankins#force multinationale#forces jamaïcaines#Haiti#Jamaïque#militaire#securite#VOA KREYOL
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Haïti : un contingent de soldats des Bahamas arrive en renfort à la force multinationale
Un petit contingent de soldats des Bahamas est arrivé, ce vendredi 18 octobre 2024, à Port-au-Prince. Il vient en renfort aux policiers kenyans et des troupes jamaïcaines affectés à la Mission Multinationale de Soutien à la Sécurité. Alors que les violences des gangs armés criminels se poursuivent à travers la région métropolitaine et dans d’autres villes de province, les pays engagés à fournir…
#Bahamas#Crise haïtienne#Insécurité en Haïti#Mission Multinationale de Soutien à la Sécurité en Haïti
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ONE LOVE - Et encore un biopic musical !
Atout du film : le fait d’avoir tourné en grande partie en Jamaïque, avec une majorité d’acteurs et de musiciens jamaïcains, ce qui donne un vernis d'authenticité. Enfin, le choix d’articuler le biopic à l’apogée de sa carrière (1976-1978, époque Rastaman Vibration et Exodus) et autour d’un moment-clé – celui du concert historique triomphal One Love Peace que Marley donna à Kingston en avril 1978 avec un fort enjeu politique (il parvint à réunir Michael Manley et Edward Seaga, les deux rivaux qui se disputaient âprement le pouvoir en Jamaïque alors à feu et à sang) – est particulièrement bien vu. Il permet de montrer combien la force de conviction, le message d’unité et l’aura du musicien allaient bien au-delà de la musique.
Ensuite, le scénario et la mise en scène sont désespérément plan-plan, bien trop lisses pour être captivants. Il y a pourtant du drame et de l'action dans la vie de Marley, avec une tentative d’assassinat dont il réchappe par miracle avec sa femme fin 1976, puis avec la découverte d'un cancer qui l'emportera. Mais rien n'y fait. Les aspérités du personnage sont gommées, les tentatives de creuser les fragilités et les motivations de l’homme derrière l’idole seulement esquissées. Quant aux zones d’ombre –compagnon notoirement volage, père peu présent pour sa nombreuse progéniture – elles sont rayées de la carte (une scène de ménage orageuse en donne un aperçu, mais on n’entend par exemple jamais parler de sa liaison avec Cindy Breakspeare, qui lui a donné un fils, Damian Marley, né en 1978). Et c’est tout juste si l’on voit passer quelques joints de ganja, qu’il fumait pourtant abondamment.
Sans doute pour donner rythme et dynamisme au scénario, le récit est émaillé de visions et de flash-back désordonnés, qui renvoient notamment à ce père blanc qu’il n’a pas connu et ne voulait pas de lui, et à sa découverte du rastafarisme (religion née en Jamaïque dans les années 1930), qui imprègne tout son répertoire. Mais ces séquences manquent de clarté et n’ajoutent que confusion à ce film dénué de souffle que l’on pourrait qualifier sans méchanceté de "Bob Marley pour les nuls".
Et pourquoi pas ? Sauf que quand tant d’autres biopics et documentaires actuels sur des personnalités s’échinent à rendre captivantes des vies somme toute banales, celui-ci réussit le tour de force de faire tout le contraire : aplatir et lisser celle d’un artiste complexe, inspiré et inspirant, au parcours remarquable. Celui d’un musicien jamaïcain parti de rien avec une ambition personnelle, parvenu au sommet malgré les embûches avec un dessein humaniste unitaire de portée planétaire.
NOTE 10/20 - "Ma musique est là pour toujours", disait Marley. On ne peut pas en dire autant de ce biopic dispensable.
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FORCE ET HYPNOSE ? Hypnose DCS unique au monde
Êtes-vous prêt à découvrir le secret pour augmenter votre force physique grâce à l’hypnose réelle et professionnelle ?
L’hypnose peut être un outil puissant pour améliorer vos capacités physiques, améliorer vos performances sportives et atteindre de nouveaux niveaux de force et d’endurance.
De nombreuses célébrités du monde entier ont partagé des histoires de réussite en matière d’utilisation de l’hypnose pour améliorer leur force physique et obtenir des résultats extraordinaires.
Voici 10 célébrités à travers le monde qui ont parlé publiquement de l’hypnose et des bienfaits qu’elle a apportés à leur force physique :
1. Dwayne "The Rock" Johnson - L'acteur et ancien lutteur a déclaré qu'il utilisait l'hypnose pour améliorer son endurance et sa force lors d'entraînements intenses.
2. Gisele Bündchen - Le mannequin a déclaré avoir expérimenté les bienfaits de l'hypnose pour augmenter sa force mentale et physique lors des séances d'entraînement.
3. Cristiano Ronaldo - Le célèbre footballeur portugais a parlé de l'hypnose comme d'un outil qui l'a aidé à améliorer sa force physique et ses performances sur le terrain.
4. Serena Williams - La championne de tennis a admis avoir utilisé l'hypnose pour augmenter sa force mentale et physique lors de compétitions difficiles.
5. Hugh Jackman - L'acteur australien a déclaré avoir expérimenté les bienfaits de l'hypnose pour améliorer sa force physique lors du tournage de films d'action.
6. Ronda Rousey - L'ancienne championne d'arts martiaux mixtes a déclaré qu'elle utilisait l'hypnose pour améliorer son endurance et sa force lors des entraînements et des compétitions.
7. Jessica Biel - L'actrice a parlé de l'hypnose comme d'un outil qui l'a aidée à renforcer sa force physique et à maintenir un mode de vie actif et sain.
8. Usain Bolt - Le sprinter jamaïcain a admis utiliser l'hypnose pour améliorer sa concentration et sa force lors des grandes courses.
9. Gal Gadot - L'actrice israélienne a déclaré avoir expérimenté les bienfaits de l'hypnose pour augmenter sa force physique lors du tournage de films d'action.
10. Arnold Schwarzenegger - L'acteur et ancien bodybuilder a parlé de l'hypnose comme d'un outil qui l'a aidé à améliorer sa force physique et à atteindre ses objectifs de musculation.
Ce ne sont là que quelques-unes des célébrités du monde entier qui ont fait des déclarations positives sur l’hypnose et les bienfaits qu’elle a apportés à leur force physique.
Si vous souhaitez augmenter votre force physique et votre endurance, l’hypnose pourrait être le secret pour atteindre vos objectifs de remise en forme et de bien-être.
#hypnosisera #professionnel #force #endurance #fitness #célébrité #performance #bien-être #workout
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Harry Belafonte
Harry Belafonte, le chanteur, acteur et militant qui a brisé les barrières et qui est devenu une force majeure du mouvement des droits civiques, est décédé le 25 avril 2023 né le 1er mars 1927.
Harold George Bellanfanti Jr., dit Harry Belafonte, est un chanteur, acteur et militant des droits civiques américain né le 1er mars 1927 à Harlem dans la ville de New York et mort le 25 avril 2023 dans la même ville.
Biographie:
Jeunesse et formation:
Harold George Belafonte Jr. (ou Harold George Bellanfanti Jr dans sa langue maternelle) naît le 1er mars 1927 à New York, dans le quartier de Harlem, au sein d'une famille originaire de la Jamaïque.
Son père, Harold George Bellanfanti Sr., cuisinier, est d'origine jamaïcaine et néerlandaise; sa mère, Melvine (Love) Bellanfanti, femme de ménage, est d'origine afro-jamaïcaine.
Harold George Bellanfanti emmène sa famille aux États-Unis, à Harlem, quartier noir de New York, où Harry passe sa prime jeunesse et sa scolarité. Harry suit sa mère lorsque celle-ci retourne vivre en Jamaïque de 1935 à 1940; il baigne dans le folklore antillais, véritable mélange culturel, où il puisera souvent l'inspiration exotique originale caractérisant sa carrière artistique.
Harry quitte l'école secondaire pour s'engager dans la marine américaine en 1944. Une fois libéré de ses obligations militaires, il retourne à New York, où il vit de divers petits boulots (dont portier adjoint dans un magasin de vêtements). Mais c’est seulement lorsqu’on lui offre deux places pour le American Negro Theater où se jouait Home is the Hunter, qu'il pénètre le monde du spectacle et découvre sa vocation de comédien.
Engagements humanitaires et politiques:
Parallèlement à sa carrière artistique, Harry Belafonte se consacre à plusieurs causes humanitaires et pacifistes. En 1961, le président J.F. Kennedy le nomme consultant culturel dans le Corps de la paix. Il est le premier membre du show-business à exercer cette fonction, et s'y dévoue durant cinq ans.
Mais c'est dans la lutte pour l'égalité des droits civiques aux États-Unis qu'il s'investit le plus énergiquement. Sa quête fervente et tenace pour une justice égalitaire et équitable ne se décourage jamais. Au début des années 1950, il fait la connaissance du jeune pasteur Martin Luther King, lors du passage historique de celui-ci à New York. Dès ce jour, jusqu'à l'assassinat du leader noir, Harry et Martin ont entretenu une fidèle et profonde amitié, qui restera l'une des plus précieuses expériences de la vie de Harry Belafonte.
En 1985, profondément touché et perturbé par la guerre et la famine qui touchent une partie de l'Afrique, et influencé par le travail accompli par Mohammed Amin et Bob Geldof, il contribue à lancer la campagne caritative We Are the World. À la fin de l'enregistrement de la chanson, les interprètes lui rendent hommage en improvisant Banana Boat song.
En 1987, il accepte le poste d'ambassadeur de bonne volonté de l'Unicef. Il est le deuxième Américain, après Danny Kaye, à se consacrer à la mission de secourir la détresse des enfants du monde, y entraînant d'autres personnalités du spectacle.
En 1990, il est l'un des organisateurs du meeting que tient Nelson Mandela au Yankee Stadium lors de sa visite aux États-Unis.
Dans les années 2000, il poursuit son engagement envers les droits de l'homme, particulièrement en États-Unis et en Afrique du Sud.
En 2013, son engagement de militant des droits de l'homme lui vaut de recevoir le prix Ambassadeur de la conscience par Amnesty International, prix partagé avec Malala Yousafzai l'adolescente pakistanaise qui milite pour le droit à l'éducation des filles en Afghanistan. Il déclare à cette occasion: « Je me sens particulièrement honoré de recevoir ce prix parce que j'ai la chance de le partager avec Malala Yousafzai, une véritable héroïne de notre temps. »
Il apporte son soutien à Bernie Sanders dans le cadre des primaires présidentielles du Parti démocrate américain de 2016.
Vie privée:
Le 18 juin 1948, Harry Belafonte épouse Marguerite Byrd (1923-1998). Le couple donne naissance à deux enfants, Adrienne et Shari. Ils divorcent en 1957.
Le 8 mars 1957, il épouse en secondes noces Julie Robinson. Ils ont deux enfants, David et Gina. Le couple divorce en 2004.
En 2008, il se marie avec la photographe Pamela Frank.
Mort:
Harry Belafonte meurt à l'âge de 96 ans le 25 avril 2023, à New York.
Illustration:
Sidney Poitier, Harry Belafonte et Charlton Heston lors de la marche pour les droits civiques à Washington (1963).
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Melina Matsoukas : derrière le clip
Les plus grandes stars de la musique font appel au talent de la réalisatrice de clips Melina Matsoukas. Multirécompensée par de nombreux prix, la jeune femme est reconnue dans la profession pour sa maîtrise de l’image et son professionnalisme. Preuve en est la qualité de ses vidéos diffusées en boucle sur les chaînes musicales. Un parcours au rythme de la musique Née en 1981 à New York, Melina Matsoukas a grandi dans le quartier du Bronx dans un environnement ouvert sur le monde. Ses origines multiples, grecques, juives, jamaïcaines et cubaines illustrent la dimension multiculturelle de son enfance. En ce sens, son enfance fut bercée par les nombreux clips diffusés sur la chaîne musicale MTV. Influencée grâce au son en vogue de l’époque, la réalisatrice ira même jusqu’à écrire une thèse de fin d’étude sur les clips musicaux. Un travail de recherche dans le cadre de ses études universitaires à l’American Film Institute puis à l’Université de New York. Une approche singulière… Le style de la réalisatrice américaine puise son inspiration dans plusieurs domaines. Premièrement, la mode grâce à sa mère mais aussi le cinéma avec une touche rétro dans ses vidéos. De plus, cette caractéristique reflète le goût prononcé de Melina Matsoukas pour les films étrangers et indépendants. En ce sens, son univers très éclectique et singulier a séduit des artistes prestigieux. Snoop Dog, Eve, Beyoncé, Christina Aguilera, Lil Wayne, Rihanna ou bien encore Ne Yo. Le clip Formation de Beyoncé, sorti en 2016 et extrait de son sixième album Lemonade, est une indication concrète de l’univers de la jeune réalisatrice. A lire également : Lina Lapelytè : la performance musicale qui vous fait du bien … et engagée En abordant la question des noirs aux États-Unis, cette dernière a infusé une touche militante à la vidéo. L’objectif ? Dénoncer les préjugés et célébrer l’identité afro-américaine avec des références littéraires. Des exemples ? La poétesse américaine Maya Angelou, l’écrivaine nigériane Chimamanda Ngozi Adichie ou bien encore Toni Morrison. Toutefois, la chanteuse de Crazy in Love a créé la polémique pour son côté politique. Les raisons ? Son opposition aux forces de l’ordre et le côté caricatural des femmes noires ont été dépeints dans la presse. Néanmoins, il s’agit de simples considérations. En effet, le travail de la réalisatrice a convaincu les professionnels de la musique. Concrètement, ses récompenses prestigieuses attestent du talent de la jeune réalisatrice américaine. Par exemple, ses deux prix aux Grammy Awards dans la catégorie des meilleurs clips en 2013 avec We Found Love de Rihanna et Formation de Beyoncé en 2017. « Je n’ai jamais l’impression que tout ce que j’ai pu faire avant était parfait. On peut toujours mieux faire Vous devez rester humble dans ce que vous entreprenez » Propos tirés d’un entretien accordé au magazine Elle en mars 2017 par Melina Matsoukas. Une réalisatrice perfectionniste qui cultive son art tout en gardant son intégrité avec modestie. Dans un monde de la musique où l’égocentrisme est souvent présent et contamine même les plus talentueux. Read the full article
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Stefflon Don s'est taillé une place dans le club des garçons du rap britannique avec une relative facilité. Grâce à ses couplets coupants, la star de 30 ans enchaîne les traits : Anne Marie, Sean Paul, Nile Rodgers. Et pourtant, pas d'album. Cette année, cela va enfin changer avec la sortie de son premier album tant attendu, Island 54. Cela reste fidèle à sa volonté de fusionner plusieurs styles de musique - le dancehall de sa jeunesse, des couplets ultra-rapides influencés par la crasse, même le style de danse sud-africain. amapiano – et son empressement à faire ses preuves en tant que force créative.Sur l'album tu joues avec plein de genres. Quoi vous a motivé à explorer de nouveaux sons ? C'est juste naturel. [The amapiano track] est très intéressant, non? J'adore l'amapiano. Je vais au Ghana chaque année pour le Nouvel An. Si vous êtes dans une danse, vous n'entendez que des afrobeats, amapiano, ça fait toujours vibrer tout le monde. C'est juste un battage médiatique! J'ai été élevé en Hollande, mes parents sont jamaïcains, donc tout est mélangé. J'ai tellement l'habitude d'entendre de nombreuses langues différentes et de nombreux sons différents avec lesquels je me connecte. C'est pourquoi ma musique est très polyvalente – je ne m'en tiens pas à une seule chose parce que je ne suis pas une chose.Vous souvent puisez dans votre héritage jamaïcain. Que représente la Jamaïque pour vous en tant que musicien ? J'ai grandi dans une famille jamaïcaine. C'est la première culture que j'ai connue, la première langue que j'ai entendue depuis l'utérus. Il est très important pour quiconque vient d'un milieu culturel massif comme celui-là de l'embrasser. Quelqu'un m'a dit un jour qu'on ne peut pas acheter la culture. Peu importe à quel point quelqu'un d'un autre milieu aime faire de la musique, il ne sera tout simplement pas jamaïcain, n'est-ce pas ? S'ils n'étaient pas fortement investis dans cette culture, cette éducation, la nourriture, la langue, c'est quelque chose que l'argent ne peut pas acheter. Je vais toujours mettre la Jamaïque au premier plan parce que c'est qui je suis.Le rap et le dancehall peuvent être des genres difficiles à comprendre rompre en tant que femme. Avez-vous déjà ressenti cela ? Non - je ne vis pas ma vie comme "Je suis une femme et je dois faire mes preuves." J'essaie juste de faire mes preuves, point final. C'est ma mentalité, plus que jamais, parce que je suis là depuis une minute et j'ai l'impression que tout le monde se dit : "OK, je sais qu'elle peut faire ceci et cela - quoi d'autre ?" C'est ça être un artiste – il faut toujours évoluer. Mais j'aimerais voir plus de femmes sur la scène rap britannique. En tant qu'artistes, nous sommes très compétitifs, donc s'il y a plus de gens qui font des trucs et qui sont vus, cela ne fera que faire dire aux autres artistes : "OK, je dois faire de mon mieux." Pourquoi avez-vous intitulé l'album Island 54 ? Mon label s'appelle 54 London. Cinq moins quatre font un, et 54 représente également les 54 pays d'Afrique. L'île, c'est moi – je suis une fille de l'île. De l'Afrique aux îles, et c'est le genre de musique que j'aimerais entendre sur une île avec tous mes amis et ma famille. Vous avez eu votre percée en 2016 et de nombreux fans supposeraient que vous avez déjà sorti votre premier album. Pourquoi maintenant? J'aurais aimé en avoir fait un avant, mais je ne pense pas avoir compris tous les éléments de ce qu'il faut pour faire un album. J'ai toujours pris ma musique au sérieux, mais je n'ai jamais pensé : « OK, quel genre de chose est-ce que je veux faire, quel message est-ce que je veux faire passer ? Maintenant, à cette étape de ma vie, je suis plus concentré et sérieux quand il s'agit d'un projet. Je veux que les gens me connaissent davantage; l'album est un bon moyen de le faire.Est-ce que vous êtes anxieux de faire vos preuves ? Je ne suis pas vraiment préoccupé par les chiffres. J'ai l'impression que lorsque vous produisez quelque chose de grand, cela dure pour toujours.
Mais l'état d'esprit des entreprises est que tout doit être grand au début. C'est très triste. Les gens ont peur d'abandonner la musique ou d'essayer de nouvelles choses parce que les chiffres peuvent ne pas correspondre – ce n'est pas le but de la musique. C'est pourquoi tant de choses sonnent pareil, parce que c'est la chose la plus sûre à faire, parler comme quelqu'un d'autre. Les gens doivent se rappeler que nous ne sommes plus à l'époque où nous étions; il y a des centaines de milliers de chansons qui sortent. Vous pouvez laisser tomber quelque chose d'aussi génial, mais il y a 55 autres personnes qui ont laissé tomber le même jour. De nos jours, les gens ne veulent entendre que les quatre premières secondes d'une chanson avant de décider s'ils veulent écouter le reste car il y a tellement de choses à consommer : jeux, applications, défilement toutes les minutes. La seule façon de se démarquer est de s'assurer que ces 10 premières secondes donnent envie à quelqu'un d'écouter le reste. Inscrivez-vous pour Notes sur la mancheNewsletter hebdomadaire gratuiteRecevez des nouvelles musicales, des critiques audacieuses et des extras inattendus. Chaque genre, chaque époque, chaque semaine
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2020: On a plié, mais on a tenu
Il ne me viendrait normalement jamais à l’idée de lister tous les films que j’ai vus en salle pendant une année, mais 2020 est exceptionnelle de bien des façons, étant entre autres de loin l’année où je suis le moins allé au cinéma de ma vie adulte. Donc, dans l’ordre : 1917, Bad Boys for Life, Jay and Silent Bob Reboot (suivi d’un Q&A avec Kevin Smith en personne), Le rire, Mafia Inc., Jusqu’au déclin (première mondiale aux RVQC)... puis après une pause de 6 mois, le fameux Tenet. Les salles ont ensuite été forcées de refermer leurs portes dans les zones rouges, alors que Hollywood reportait de toute façon pratiquement toutes ses sorties à 2021.
Peu de films vus sur grand écran, donc, mais j’en ai néanmoins regardé énormément. On connaît la chanson : vidéo sur demande, Blu-ray, DVD, l’occasionnelle VHS, ainsi que les incontournables plateformes de diffusion en continu. Puis il y a eu l’édition virtuelle de Fantasia, un des moments forts de mon année, ainsi que quelques autres séances de festival en ligne ici et là. Soulignons par ailleurs que le Cinéma du Parc et le Cinéma Moderne offrent actuellement une programmation en ligne, en attendant la réouverture des salles.
Autre fait notable : j’ai participé à une dizaine d’épisodes du podcast Rembobinage avec mon ami Hugo Prévost, où nous avons discuté de quelques-uns des titres qui se retrouvent dans mon top 10, en plus de revisiter plusieurs classiques. Le cinéaste Rafaël Ouellet s’est par ailleurs joint à nous pour discuter de Cop Land et The Sugarland Express récemment. Ça s’écoute via Pieuvre.ca.
1 - LOVERS ROCK (Steve McQueen)
L’événement cinéma de l’année : une anthologie de cinq longs métrages réalisés par Steve McQueen, qui s’est intéressé à divers aspects de l’expérience des Afro-Caribéens en Angleterre, des années 60 aux années 80, abordant notamment des sujets encore tristement d’actualité comme le racisme systémique, le profilage racial, la brutalité policière, etc. Mon préféré du lot est de loin Lovers Rock. En 70 minutes, McQueen signe le film le plus sensuel de l'année, avec la meilleure trame sonore. Un house party jamaïcain à Londres en 1981, avec un peu de drame, un soupçon de tension, un brin de commentaire social en filigrane, mais surtout plein de belles personnes qui dansent, qui chantent, qui se courtisent, qui fument du weed et qui boivent de la bière. J'ai été complètement captivé par les couleurs chaudes des images, par la caméra qui déambule sur la piste de danse et à travers la maison, par le montage si fluide. C'est vraiment comme si on était là, ce qui est assez transcendant en cette année de distanciation sociale et de confinement. Probablement le meilleur film de party que j'ai vu de ma vie. La séquence de Silly Games est extraordinaire, bien sûr, mais j'aime autant, voire plus celle de Kunta Kinte Dub. Mercury Sound! Mercury Sound! (Vu sur Prime Video)
2 - PORTRAIT DE LA JEUNE FILLE EN FEU (Céline Sciamma)
C'est quelque peu curieux que ce film ait remporté le Prix du scénario à Cannes alors que sa grande force est manifestement sa mise en scène. Le récit est plutôt simple, les dialogues épars, les personnages sommairement esquissés. Mais les images sont absolument glorieuses! C'est un film sur la beauté, l'art et l'amour où les mots sont presque superflus. Tout se joue dans les regards : ceux des actrices, celui de la réalisatrice. En ce qui me concerne du moins, les moments les plus émouvants sont purement visuels - incluant quelques éléments fantastiques inexpliqués. Du grand cinéma. (Vu en vidéo sur demande)
3 - LE RIRE (Martin Laroche)
« Ça va bien aller » dit un personnage dans les 5 premières minutes, et ce n’est qu’un des échos de 2020 que renferme ce film visionnaire. Le rire est un grand film sur la résilience, incarnée par l’extraordinaire Léane Labrèche-Dor, dont le personnage survit aux pires horreurs imaginables pour ensuite se dévouer à aider les autres. C’est une œuvre à la fois lourde et légère, sombre et lumineuse, lucide et rêveuse, fataliste et teintée d’espoir. (Vu au Cinéma du Parc)
4 - TENET (Christopher Nolan)
Une œuvre immense tant par ses set-pieces saisissantes que par ses concepts complexes. Rarement un film m’en a mis plein la vue aussi intensément. Plein les oreilles aussi. Comme dans pratiquement toute la filmographie de Nolan, le rapport au temps est le thème central du récit, qui est finalement un film de voyage dans le temps, ou plus précisément d’inversion temporelle, à classer avec les autres classiques du genre tels que The Terminator, Back to the Future et Twelve Monkeys. (Vu en IMAX au Cinéma Banque Scotia)
5 - THE WOLF OF SNOW HOLLOW (Jim Cummings)
Un film où l’humour et le pathos coexiste avec les codes d’un thriller à la Fargo ou The Silence of the Lambs et des éléments d’horreur. Comme dans tous les meilleurs films de genre, les personnages sont bien développés et divers thèmes sont abordés entre les scènes de suspense et de violence. Le film est dédicacé à la mémoire de Robert Forster, qui incarne le père du flic joué par Jim Cummings. (Vu en vidéo sur demande)
6 - SOUND OF METAL (Darius Marder)
Pouvoir entendre est quelque chose qu’on prend pour acquis, alors c’est vraiment anxiogène de regarder/écouter ce film où un batteur perd soudainement l’ouïe. Et pourtant, une bonne partie du film est calme, sereine, alors que le protagoniste « apprend à être sourd ». Le mix sonore est particulièrement inspiré, le silence y étant omniprésent. (Vu au Cinéma du Parc en ligne)
7 - i’m thinking of ending things (Charlie Kaufman)
Comme toujours chez Charlie Kaufman, ça peut être déprimant, malaisant, angoissant, mais c'est aussi hilarant. C'est ancré dans l'intériorité, les souvenirs pêle-mêle, l'absence de repères, les œuvres d'art qui vampirisent notre propre imagination, le rapport au temps. Au deuxième visionnement, on comprend davantage ce que la jeune femme idéalisée et le vieux concierge représentent; les indices sont là. En même temps, ça demeure mystérieux, ambigu, ouvert à interprétation(s). (Vu sur Netflix)
8 - DA 5 BLOODS (Spike Lee)
Le film s’ouvre avec un montage époustouflant au rythme de la première de six chansons tirées de What’s Going On de Marvin Gaye. Spike Lee offre une proposition foisonnante qui prend tour à tour la forme d’une buddy comedy, d’un pamphlet politique, d’un film d’aventure, et d’un drame psychologique. Si ce n'est que pour la performance hallucinante de Delroy Lindo, vous ne devez pas manquer ça. (Vu sur Netflix)
9 - FIRST COW (Kelly Reichardt)
Un western minimaliste. Patient. Discret. Avec une mise en scène méticuleuse, une direction artistique riche en détails, en textures. Un récit très organique, enraciné dans le territoire. Une histoire d'amitié. Une allégorie du capitalisme. Mais il n'y a rien que j'ai plus adoré que la tendresse avec laquelle Cookie trait la vache en lui jasant ça. (Vu en vidéo sur demande)
10 - NOMADLAND (Chloé Zhao)
Un émouvant film sur le deuil, le vieillissement, la fuite, l’esprit de communauté, la tyrannie du dollar… Sur l’idéal de l’Amérique aussi, loin du cauchemar actuel. Visuellement sublime, avec beaucoup de magic hour, de paysages magnifiques et de visages pleins de vécu, ce road movie adopte une approche à la fois contemplative, lyrique et quasi documentaire. (Vu lors de l’édition semi-virtuelle du TIFF)
MENTION SPÉCIALE (1) BORAT SUBSEQUENT MOVIEFILM (Jason Woliner)
J’ai hésité un peu à inclure ce film, même si j’estime qu’il s’agit de la comédie de l’année. Mais au gré de certains échanges, il m’est apparu évident que c’est un des films les plus marquants de 2020, surtout qu’une partie du tournage a eu lieu depuis le début de la pandémie et durant la campagne électorale américaine. Il fait bon retrouver Sacha Baron Cohen dans son rôle le plus célèbre, mais la révélation du film est Maria Bakalova dans le rôle de Tutar, la fille de Borat. (Vu sur Prime Video)
MENTION SPÉCIALE (2) HAMILTON (Thomas Kail)
Ce qui rend Hamilton particulièrement émouvant en 2020, c'est de se rappeler qu'au moment de déclarer leur indépendance puis de rédiger la Constitution, les États-Unis étaient basés sur des idéaux, qui semblent avoir été oubliés ces dernières années. En plus, le fait que la majorité des rôles soient ici joués par des personnes de couleur crée une vision de l'Amérique encore plus idéalisée. Lin-Manuel Miranda est un phénoménal raconteur d'histoires et d'Histoire, jonglant avec d'innombrables personnages, événements, thèmes et motifs récurrents à travers un flot torrentiel de mots chantés ou rappés. (Vu sur Disney+)
TOP 5 SÉRIES
1 - C’est comme ça que je t’aime (Jean-François Rivard) 2 - The Last Dance (Jason Hehir) 3 - The Mandalorian (Jon Favreau et coll.) 4 - The Queen’s Gambit (Scott Frank) 5 - Tiger King (Eric Goode & Rebecca Chaiklin)
#lovers rock#portrait de la jeune fille en feu#le rire#TENET#the wolf of snow hollow#sound of metal#i'm thinking of ending things#da 5 bloods#first cow#nomadland#borat subsequent moviefilm#hamilton
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En cette période difficile, nous devrions de nous instruire davantage. Cela passe, parmi d’autres possibilités, par les livres que nous lisons. Aujourd’hui, je vais vous proposer une liste de vingt-et-un ouvrages qui amplifient les voix noires et leurs expériences et qui, selon moi, pourraient éclairer les lecteurs pour mener à bien leur parcours antiraciste.
Nous devons faire mieux, et cela doit commencer dès aujourd’hui. Il ne suffit pas de ne pas être raciste, il faut également être antiraciste et c’est grâce, en partie, à l’éducation (dans son sens large) que l’on pourra faire changer les préjugés tant implicites que explicites que nous avons. La liste que je vous présente aujourd’hui sera constituée de romans, d’ouvrages de non-fiction, mais aussi des autobiographies.
Par soucis de transparence (et de rapidité), les synopsis sont tirés de différents sites Web tels que Livraddict, Babelio, Fnac, Amazon… Certains titres n’ont pas encore été traduit en français, un peu de patience 😉.
Girl, Woman, Other – Bernadine Evaristo
Girl, Woman, Other suit la vie et les combats de douze personnages très différents. Principalement des femmes, noires et britanniques, elles racontent les histoires de leurs familles, de leurs amis et de leurs amants, à travers le pays et au fil des ans. Joyeusement polyphonique et vibrant de contemporanéité, c’est une histoire d’un genre glorieusement nouveau, un roman de notre temps : festif, toujours dynamique et tout à fait irrésistible.
La couleur pourpre – Alice Walker
Depuis leur séparation, depuis des années, Nettie et Celie, deux jeunes Noires, soeurs tendrement unies, n’ont cessé de s’écrire. Mais aucune missive, jamais, n’est parvenue ni à l’une ni à l’autre.
C’est que Celie, restée là-bas, près de Memphis, subit la loi d’un mari cruel qui déchire toutes les lettres venues d’Afrique – où Nettie est missionnaire. Alors Celie, la femme-enfant, écrira via le bon dieu, qui, lui, sait tout… Pourquoi, entre elles, cette correspondance déchirante et sans fin, obstinée, presque immatérielle?
L’oeil le plus bleu – Toni Morrison
Chaque nuit, Pecola priait pour avoir des yeux bleus. Elle avait onze ans et personne ne l’avait jamais remarquée. Mais elle se disait que si elle avait des yeux bleus, tout serait différent. Elle serait si jolie que ses parents arrêteraient de se battre. Que son père ne boirait plus. Que son frère ne ferait plus de fugues. Si seulement elle était belle. Si seulement les gens la regardaient.
Quand quelqu’un entra, la regarda enfin, c’était son père et il était saoul. Elle faisait la vaisselle. Il la viola sur le sol de la cuisine, partagé entre la haine et la tendresse. Tout aurait pu être différent pourtant si Cholly avait retrouvé son père, si Pauline avait eu une maison bien rangée comme elle les aimait, si Pecola avait eu les yeux bleus…
Publié aux États-Unis en 1970, L’œil le plus bleu est le premier roman de Toni Morrison, Prix Nobel 1993.
The walker dancer – Ta-Nehisi Coates
Racontant de façon convaincante le travail clandestin des cellules abolitionnistes enterrées dans le Sud profond du XIXe siècle, The Water Dancer est une tranche profonde et sans peur de la fiction historique des croisades.
Tout s’effondre – Chinua Achebe
Dans le village ibo d’Umuofia, Okonkwo est un homme écouté dont la puissance et le courage sont vantés par tous, un fermier prospère qui veille sur ses trois épouses et sur ses huit enfants, un sage guerrier jouissant de la confiance des anciens. Son monde repose sur un équilibre cohérent de règles et de traditions, mais l’extérieur s’apprête à violer cette réalité qui semblait immuable : les missionnaires d’abord, les colons britanniques ensuite vont bouleverser irrémédiablement l’existence de tout un peuple.
Tragique roman à la langue limpide, Tout s’effondre rend hommage à l’Afrique précoloniale à l’aube de sa décomposition. “Tant que les lions n’auront pas leurs propres historiens, l’histoire de la chasse glorifiera toujours le chasseur”, dit un proverbe africain. Avec cette fable cruelle, Chinua Achebe devenait l’un des premiers lions du continent à prendre la plume.
Underground Railroad – Colson Whitehead
Evocation cauchemardesque de la torpeur morale et de la brutalité irréfléchie du Sud de l’Antebellum, le récit de Whitehead retentit en même temps que la traction implacable et le mouvement désespéré du système de wagons couverts souterrains qui transportait les esclaves à travers les Etats-Unis. Furieux, sage et insupportablement poignant, The Underground Railroad est la réalisation suprême de Whitehead.
Plus noire est la mûre – Wallace Thurman
“Le drame de sa vie, c’était d’être trop noire ” : de son Idaho natal à la légendaire Harlem, en passant par Los Angeles, le périple d’Emma Lou est celui d’une soeur noire d’Emma Bovary. Forte d’une bouleversante liberté sexuelle, elle doit néanmoins apprendre que la seule façon de construire sa vie est d’opérer une plongée en elle-même, plutôt que de se résoudre aux injonctions que la société lui impose.
Dans la perspective d’une identité afro-américaine en pleine construction, Emma Lou incarne ainsi superbement la possibilité d’un destin individuel audacieux et captivant. Traduit en francais pour la premiere fois, ce roman percutant de 1929 fut le premier à s’attaquer aux préjugés sur la couleur de peau, à l’intérieur même de la race. Il devint ainsi l’un des plus lus et des plus controversés de son temps.
Mais leurs yeux dardaient sur Dieu – Zora Neale Hurston
Janie avait seize ans. Un feuillage vernissé et des bourgeons tout près d’éclore et le désir de prendre à bras-le-corps la vie, mais la vie semblait se dérober. Où donc étaient-elles, ses abeilles chanteuses à elle ?…
Du haut des marches elle scruta le monde aussi loin qu’elle put, et puis elle descendit jusqu’à la barrière et s’y pencha pour contempler la route de droite et de gauche. Guettant, attendant, le souffle écourté par l’impatience. Attendant que le monde vienne à se faire. » Il ne faudra pas moins de trois mariages et trois vies – le vieux Logan Killicks et ses sentiments trop frustes, le fringant Joe Starks et ses ambitions politiques dévorantes, puis la promesse d’égalité, l’étreinte d’amour et le frisson extatique qu’incarne Tea Cake – pour permettre à Janie d’atteindre toute la mesure de son rêve d’émancipation et de liberté.
Portrait d’une femme entière, animée par la force de son innocence, qui brave la rumeur du monde et se révèle à l’existence, Mais leurs yeux dardaient sur Dieu est un chef-d’œuvre – et l’un des tout premiers romans écrits par une Afro-Américaine. Un monument de la littérature, aussi percutant aujourd’hui que lors de sa parution aux États-Unis en 1937. À découvrir ou redécouvrir dans une traduction inédite magistrale.
La haine qu’on donne – Angie Thomas
Starr a seize ans, elle est noire et vit dans un quartier difficile, rythmé par les guerres entre gangs, la drogue et les descentes de police. Tous les jours, elle rejoint son lycée blanc situé dans une banlieue chic ; tous les jours, elle fait le grand écart entre ses deux vies, ses deux mondes. Mais tout vole en éclats le soir où son ami d’enfance Khalil est tué. Sous ses yeux, de trois balles dans le dos. Par un policier trop nerveux. Starr est la seule témoin. Et tandis que son quartier s’embrase, tandis que la police cherche à enterrer l’affaire, tandis que les gangs font pression sur elle pour qu’elle se taise, Starr va apprendre à surmonter son deuil et sa colère ; et à redresser la tête.
Queenie – Candice Carty-Williams
Coincée entre la famille britannique jamaïcaine qui ne semble pas la comprendre, un travail qui n’est pas tout ce qu’elle a promis et un homme dont elle ne peut tout simplement pas se remettre, la vie de Queenie semble être en constante escalade. Tentant désespérément de se frayer un chemin à travers un fouillis de cultures changeantes et de relations toxiques et d’en sortir avec une once de dignité, ses faux pas et ses mésaventures provoqueront des hurlements de rire et des larmes de pitié – souvent sur la même page.
Such a fun age – Kiley Reid
Lorsqu’Emira est appréhendée dans un supermarché pour avoir “kidnappé” l’enfant blanc qu’elle garde, cela déclenche une chaîne d’événements explosive. Son employeur, Alix, une blogueuse féministe avec une “marque personnelle” et les meilleures intentions, décide d’arranger les choses. Mais Emira elle-même est sans but, fauchée et se méfie du désir d’Alix de l’aider. Lorsqu’elle rencontre quelqu’un du passé d’Alix, les deux femmes se retrouvent dans une course effrénée qui va bouleverser tout ce qu’elles pensent savoir – sur elles-mêmes, sur l’autre et sur la dynamique désordonnée des privilèges.
Le racisme est un problème de blancs – Reni Eddo-Lodge
«Quand des Blancs feuillettent un magazine, surfent sur Internet ou zappent à la télévision, il ne leur semble jamais étrange de voir des gens qui leur ressemblent en position d’autorité. Les affirmations positives de la blanchité sont tellement répandues que le Blanc moyen ne les remarque même pas. Être blanc, c’est être humain ; être blanc, c’est universel. Je ne le sais que trop, car je ne suis pas blanche.»
Après l’élection de Barack Obama, certains ont proclamé l’avènement d’une société post-raciale. Avec une liberté de ton décapante, Reni Eddo-Lodge montre ici combien nous en sommes loin. Elle analyse les méfaits d’un racisme structurel persistant d’autant plus sournois qu’il avance masqué. Car le racisme va bien au-delà de la discrimination ou de l’injure personnelle. Il imprègne le récit historique, l’imaginaire collectif, les institutions et les entreprises.
Pourquoi les Blancs pensent-ils ne pas avoir d’identité raciale? Pourquoi la simple idée d’un James Bond noir fait-elle scandale? Comment une fillette noire en vient-elle à se persuader qu’en grandissant, elle deviendra blanche? Le racisme n’est pas une question de valeur morale, mais d’exercice du pouvoir. Entretenir la légende d’une égalité universelle n’aide en rien. Au contraire. Car, pour déconstruire le racisme, il faut commencer par reconnaître l’étendue du privilège blanc.
How to be an antiracist – Ibram X. Kendi
Dans ce livre émouvant et profondément empathique, Ibram X. Kendi, directeur fondateur de l’Antiracism Research and Policy Center, montre que lorsqu’il s’agit de racisme, la neutralité n’est pas une option : tant que nous ne faisons pas partie de la solution, nous ne pouvons qu’être une partie du problème.
So you want to talk about race – Ijeoma Oluo
So You Want to Talk About Race, le rédacteur en chef de The Establishment Ijeoma Oluo propose une vision contemporaine et accessible du paysage racial américain, en abordant de front des questions telles que les privilèges, la brutalité policière, l’intersectionnalité, les micro-agressions, le mouvement Black Lives Matter et le mot “N”. Parfaitement placé pour combler le fossé entre les personnes de couleur et les Américains blancs aux prises avec des complexités raciales, Oluo répond aux questions que les lecteurs n’osent pas poser, et explique les concepts qui continuent d’échapper aux Américains ordinaires.
La couleur de la justice – Michelle Alexander
« Il y a plus d’adultes africains-américains sous main de justice aujourd’hui – en prison, en mise à l’épreuve ou en liberté conditionnelle – qu’il n’y en avait réduits en esclavage en 1850. L’incarcération en masse des personnes de couleur est, pour une grande part, la raison pour laquelle un enfant noir qui naît aujourd’hui a moins de chances d’être élevé par ses deux parents qu’un enfant noir né à l’époque de l’esclavage. »
Dans ce livre devenu un classique des luttes contre la prison et le système judiciaire aux États-Unis, Michelle Alexander revient dans des pages fulgurantes sur les mutations de la domination raciale et de l’enfermement.
De l’esclavage aux innombrables prisons actuelles, en passant par la ségrégation de l’ère « Jim Crow », ce livre explore la façon dont en quelques décennies, avec la « guerre contre la drogue », les Noirs et les Latinos ont commencé à être enfermés en masse, jusqu’à dépasser aujourd’hui deux millions de prisonniers.
Du quadrillage policier aux cellules, en passant par le profilage racial et une machine judiciaire implacable, l’auteure dévoile tous les mécanismes de cette nouvelle ségrégation qui a créé une nouvelle « sous-caste raciale », une « race des prisonniers ».
Fragilité blanche – Robin Diangelo
POURQUOI EST-IL SI DIFFICILE DE PARLER DE RACISME QUAND ON EST BLANC ?
Nous vivons dans une société racialisée, et le pire est de l’ignorer. Un livre choc.
La sociologue américaine Robin DiAngelo a passé vingt ans à étudier cette question dans des ateliers sur la diversité et le multiculturalisme. Elle en a tiré un concept fondamental pour comprendre le rapport des Blancs au racisme : la fragilité blanche, un mécanisme de défense ou de déni qui permet de détourner la conversation, empêchant d’identifier le racisme systémique qui persiste dans nos sociétés. Et donc de le combattre.
Dans ce livre devenu un phénomène aux États-Unis, en tête des meilleures ventes depuis deux ans, Robin DiAngelo nous donne les clés pour être véritablement antiraciste.
White rage – Carol Anderson
En reliant soigneusement […] les points chauds historiques où le progrès social des Afro-Américains a été contré par une opposition délibérée et intelligemment conçue, Anderson retire le voile qui a longtemps couvert les actions menées au nom de la protection de la démocratie, de la responsabilité fiscale ou de la protection contre la fraude, rendant visible la longue lignée de la rage blanche.
Ne suis-je pas une femme ? – Bell Hooks
“Ne suis-je pas une femme ?”, telle est la question que Sojourner Truth, ancienne esclave, abolitionniste noire des Etats-Unis, posa en 1851 lors d’un discours célèbre, interpellant féministes et abolitionnistes sur les diverses oppressions subies par les femmes noires : oppressions de classe, de race, de sexe. Héritière de ce geste, bell hooks décrit dans ce livre devenu un classique les processus de marginalisation des femmes noires et met en critique les féminismes blancs et leur difficulté à prendre en compte les oppressions croisées.
Je sais pourquoi l’oiseau chante en cage – Maya Angelou
Dans ce récit, considéré aujourd’hui comme un classique de la littérature américaine, Maya Angelou relate son parcours hors du commun, ses débuts d’écrivain et de militante dans l’Amérique des années 1960 marquée par le racisme anti-Noir, ses combats, ses amours. Son témoignage, dénué de la moindre complaisance, révèle une personnalité exemplaire. à la lire, on mesure – mieux encore – le chemin parcouru par la société américaine en moins d’un demi-siècle…
What doesn’t kill you makes you blacker – Damon Young
Pour Damon Young, exister alors que le noir est un sport extrême. L’acte de posséder une peau noire tout en cherchant de l’espace pour respirer en Amérique suffit à induire un état d’angoisse incessant où des questions telles que “Comment dois-je réagir ici, en tant que Noir professionnel” et “La salade de pommes de terre de ce Blanc va-t-elle me tuer ? What Doesn’t Kill You Makes You Blacker fait la chronique des efforts de Young pour survivre tout en luttant et en donnant un sens aux différentes névroses que son pays lui a données.
Devenir – Michelle Obama
“Il y a encore tant de choses que j’ignore au sujet de l’Amérique, de la vie, et de ce que l’avenir nous réserve. Mais je sais qui je suis. Mon père, Fraser, m’a appris à travailler dur, à rire souvent et à tenir parole. Ma mère, Marian, à penser par moi-même et à faire entendre ma voix. Tous les deux ensemble, dans notre petit appartement du quartier du South Side de Chicago, ils m’ont aidée à saisir ce qui faisait la valeur de notre histoire, de mon histoire, et plus largement de l’histoire de notre pays. Même quand elle est loin d’être belle et parfaite. Même quand la réalité se rappelle à vous plus que vous ne l’auriez souhaité. Votre histoire vous appartient, et elle vous appartiendra toujours. À vous de vous en emparer.”
Je n'ai pas la solution pour lutter contre les comportements racistes. Mais je souhaite partager avec vous une liste de vingt-un ouvrages qui permettent, chacun à sa manière, de lutter efficacement. En cette période difficile, nous devrions de nous instruire davantage. Cela passe, parmi d'autres possibilités, par les livres que nous lisons.
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LES CROYANCES DE L’HUMANITÉ SUR LA MORT
#Les_croyances_de_l_humanité_sur_la_mort #Serge_Rossi #Exhortations
Première partie de l’article (1/3)
Depuis qu’Adam et Ève ont introduit le péché ou la transgression envers la Parole de Dieu, ainsi que la mort, il existe de nombreuses croyances qui permettent aux descendants d’Adam de se rassurer sur ce qui se passe après la mort.
« C’est pourquoi, comme par un seul homme le péché est entré dans le monde, et par le péché la mort, et qu’ainsi la mort s’est étendue sur tous les hommes, parce que tous ont péché. […]. » Romains 5.12
Donc, voyons les principales croyances qui ont traversé les siècles et qui sont attachées à la conscience des hommes. Toutes ces pensées et théories humaines se regroupent dans des croyances religieuses, philosophiques, scientifiques, astronomiques, athéistes, animistes, paranormales.
Même si certaines croyances sont récentes et que d’autres ont traversé les siècles d’histoire, elles demeurent toujours présentes dans la conscience des hommes. Avec chaque croyance qui sera mentionnée, nous ferons un éclairage succinct des Écritures afin de comparer ce qui vient de l’imagination des hommes et des peuples et ce qui vient de Dieu.
LES PRINCIPALES CROYANCES HUMAINES QUI FONT RÉFÉRENCES À LA MORT :
LA CROYANCE DE LA SIMULATION
Ceux qui croient dans la théorie de Nick Bostrom ont l’impression que leur vie est programmée ainsi que leur mort par un immense ordinateur dirigé par une civilisation plus intelligente.
Néanmoins cette croyance philosophique et technologique ne se préoccupe guère de la vie après la mort sur le plan individuel puisque l’humanité toute entière marche vers son extinction pour être remplacée par la réalité virtuelle.
En effet, notre existence serait qu’une accumulation de données informatiques, comme un jeu vidéo. En d'autres termes, notre monde, c'est Matrix. Nous sommes les jouets d'une simulation informatique inventée par une civilisation plus avancée. Si ça se trouve, cette civilisation qui nous a placé dans la Matrice n'est autre qu'une nouvelle race d'intelligence artificielle.
La nature humaine ne peut être le jouet entre les mains d’une civilisation imaginée supérieure, car Dieu a fait l’homme à son image.
« En effet, ce n’est pas à des anges que Dieu a soumis le monde à venir dont nous parlons. Or, quelqu’un a rendu quelque part ce témoignage : Qu’est-ce que l’homme pour que tu te souviennes de lui, ou le fils de l’homme, pour que tu prennes soin de lui ? Tu l’as abaissé pour un peu de temps au-dessous des anges, tu l’as couronné de gloire et d’honneur, tu as mis toutes choses sous ses pieds. » Hébreux 2.5-8 cf. Psaume 8.5-7
La connaissance de la Vérité est supérieure à la conception de la réalité virtuelle, car elle nous amène à considérer que l’humanité ne marche pas vers une extinction, mais vers une résurrection pour les uns et un changement pour les autres, passant ainsi d’une nature corruptible et infirme à une nature spirituelle et glorieuse.
« Ainsi en est-il de la résurrection des morts. Le corps est semé corruptible, il ressuscite incorruptible, il est semé méprisable, il ressuscite glorieux, il est semé infirme, il ressuscite plein de force, il est semé corps animal, il ressuscite corps spirituel. […]
Voici, je vous dis un mystère : Nous ne mourrons pas tous, mais tous nous serons changés, en un instant, en un clin d’œil, à la dernière trompette. La trompette sonnera, et les morts ressusciteront incorruptibles, et nous, nous serons changés. » I Corinthiens 15.42-52
LA CROYANCE DES RASTAFARIS
(Cl. Fleouter, La Mémoire du peuple noir, 1979, p. 88.
Le mouvement ʺrastafariʺ ou « rasta » est un mouvement politique, social, culturel et religieux qui s’est développé à partir de la Jamaïque dans les années 30.
Le nom du mouvement vient de Ras Tafari Makonnen couronné en 1930 Négus ou roi des rois d'Éthiopie. Le mouvement rasta est né à New-York après qu'un Jamaïcain, du nom de Marcus Garvey ait prédit dans le ghetto de Harlem qu'un roi noir allait être couronné en Afrique et qu'il rassemblerait les tribus perdues pour les libérer et les ramener en Afrique. Mais il n’a pris vraiment son ampleur qu'au début des années soixante).
Au XXe siècle, ce mouvement a été mondialement popularisé à travers le succès de Bob Marley. Il s'agit d'un mouvement d’origine politico-religieux qui est essentiellement dérivé du Judaïsme et surtout de son attachement à Salomon, roi d’Israël et fils de David.
Certains passages de la Bible sont particulièrement importants pour les ʺrastasʺ, comme le deuxième exode à Babylone et la première destruction du temple de Jérusalem, qui seraient pour eux la représentation de leur exil d'Afrique comme esclaves des occidentaux.
Les disciples de ce mouvement adorent le dernier empereur d’Éthiopie, Hailé Sélassié I, appelé aussi le « lion conquérant de la tribu de Juda », connu sous le nom qu’il portait avant d’être couronné, soit Ras Tafari, le considérant comme l’élu de Dieu, le messie et le champion de la race noire.
La proclamation de Sélassié, voulant qu’il soit le descendant du roi David, ainsi que son couronnement à titre d’empereur, en 1930, ont amené beaucoup de personnes à croire à la véracité de la prophétie de Garvey selon laquelle un roi noir apporterait la délivrance.
Les membres de la foi croient que les Noirs pourront finalement retourner dans leur véritable pays, l’Afrique, qui sera un paradis sur Terre. Ils croient que la race blanche ou « Babylone » est inférieure et que les Blancs deviendront, un jour ou l’autre, les esclaves des membres du mouvement des Rastafaris.
La communauté ʺrastafarisʺ, partie de la Jamaïque pour l'Éthiopie dans les années 60, s'est quelque peu étiolée depuis la mort de son « messie », le 27 août 1975, le Négus (roi des rois), l'empereur Hailé Sélassié.
Les Rastafaris croient que la vie est éternelle et sauf ceux qui abandonneraient le droit chemin seraient destinés à la mort. Il est rare dans la culture « Rasta » de voir célébrer des enterrements justement à cause de cette croyance.
La doctrine des ʺRastafarisʺ est complètement opposée à la révélation du Saint-Esprit le jour de la Pentecôte qui annonce que le descendant de David n’est point ʺRas Tafariʺ, roi d’Éthiopie, mais de Jésus-Christ qui ressuscité des morts et qui s’est assis à la droite de Dieu.
Ainsi avec Jésus, le Fils de Dieu, les prophéties, non pas celle de ʺMarcus Garveyʺ, mais celles d’Ésaïe et des autres prophètes ont été accomplies.
« Hommes frères, qu’il me soit permis de vous dire librement, au sujet du patriarche David, qu’il est mort, qu’il a été enseveli, et que son sépulcre existe encore aujourd’hui parmi nous.
Comme il était prophète, et qu’il savait que Dieu lui avait promis avec serment de faire asseoir un de ses descendants sur son trône, c’est la résurrection du Christ qu’il a prévue et annoncée, en disant qu’il ne serait pas abandonné dans le séjour des morts et que sa chair ne verrait pas la corruption. C’est ce Jésus que Dieu a ressuscité, nous en sommes tous témoins. » Actes 2.29-32
De plus, cette hérésie est encore plus manifeste quand nous considérons le discours de Jésus qui annonce son avènement à venir pour détruire Jérusalem et le temple. Il prévient ses disciples au sujet des faux-christs et des faux prophètes.
« Si quelqu’un vous dit : Le Christ est ici, ou, il est là, ne le croyez pas. Car il s’élèvera de faux-christs et de faux-prophètes, ils feront de grands prodiges et des miracles, au point de séduire, s’il était possible, même les élus. » Matthieu 24.23-24
LA CROYANCE DES TÉMOINS DE JEHOVAH ET DES ADVENTISTES
Ils disent que ce n’est pas un mystère puisque la Bible explique quelle est la condition des morts.
Pour un témoin de Jéhovah ou un Adventiste du septième jour leur croyance sur la mort se résume ainsi :
ʺQuand quelqu’un meurt, il cesse d’exister. La mort est le contraire de la vie. Les morts ne voient pas, n’entendent pas, ne pensent pas. Aucune partie de nous ne survit à la mort du corps. Nous ne possédons pas une âme immortelleʺ.
Pour croire cela, il fait référence au livre de l’Ecclésiaste. En effet, il croit que l’homme n’a pas d’âme, mais seulement un corps et un esprit, et qu’à sa mort, le corps va à la terre et l’esprit retourne à Dieu.
« […] avant que la poussière retourne à la terre, comme elle y était, et que l’esprit retourne à Dieu qui l’a donné. » Ecclésiaste 12.9
Après avoir indiqué que les vivants savent qu’ils mourront, l’Ecclésiaste dit que les morts, ne savent rien, et qu’ils ne peuvent ni aimer ni haïr, que leur mémoire est oubliée.
« Les vivants, en effet, savent qu’ils mourront, mais les morts ne savent rien, et il n’y a pour eux plus de salaire, puisque leur mémoire est oubliée. Et leur amour, et leur haine, et leur envie, ont déjà péri, et ils n’auront plus jamais aucune part à tout ce qui se fait sous le soleil. » Ecclésiaste 9.5-6
Le thème du livre est celui de la vanité au sens de « ce qui est vain » des choses humaines. Le livre s’ouvre sur un constat d’impuissance et de pessimisme : Tout est vain, c'est-à-dire futile et insignifiant. L'insécurité causée par la menace constante de la mort et par l'injustice régnant parmi les hommes, l'impossibilité de connaître les plans de Dieu pour le monde, rendent le destin de l'homme fragile et insaisissable.
L'objectif explicite du livre est de découvrir comment tirer parti de la vie. Toutefois, tout avantage possible de la vie est anéanti par l'inéluctabilité de la mort. Il conseille donc de profiter au mieux de la vie, de se saisir du jour présent, car il n'y a aucun moyen de s'assurer un avenir favorable et à donner du sens à l'existence.
Face à ce constat, le livre insiste sur l'importance de cette vie comme le seul champ d'activité et de réalisations importantes pour l'homme avant qu'il ne disparaisse du monde, et la nécessité de prendre du plaisir avec la femme que l'on aime et de respecter les commandements ; car c'est là tout le devoir de l'homme.
Beaucoup de personnes fabriquent des fausses doctrines, en prenant un texte des Écritures hors de son contexte. Cette pratique n’est pas anodine, car elle égare les hommes de la Parole de Vérité.
En effet, dans son livre, Salomon parle dans le même passage du séjour des morts et plus loin du jugement. Il est vrai que Salomon avait reçu la sagesse qui lui a permis de comprendre ce qui se passe sous le soleil et d’en conclure que dans cette vie, ce qui n’est pas vain, c’est d’obéir à Dieu.
« Tout ce que ta main trouve à faire avec ta force, fais-le, car il n’y a ni œuvre, ni pensée, ni science, ni sagesse, dans le séjour des morts, où tu vas. » Ecclésiaste 9.10
« Jeune homme, réjouis-toi dans ta jeunesse, livre ton coeur à la joie pendant les jours de ta jeunesse, marche dans les voies de ton cœur et selon les regards de tes yeux, mais sache que pour tout cela Dieu t’appellera en jugement. » […]
« Écoutons la fin du discours : Crains Dieu et observe ses commandements. C’est là ce que doit tout homme. Car Dieu amènera toute oeuvre en jugement, au sujet de tout ce qui est caché, soit bien, soit mal. » Ecclésiaste 12.1, 15-16
Cependant, il fait distinguer la réflexion humaine et la Révélation de Dieu, et le fait que l’Ecclésiaste se pose toujours des questions montre que sa science ne lui a pas permis de connaître ce qui se passe dans le séjour des morts.
Salomon donne une explication de l’état de l’homme jusqu’à sa mort, mais le texte montre que sa connaissance s’arrête à la mort.
Donc, pour voir ce qui se passe après la mort, il aurait eu besoin d’une révélation de Dieu pour en parler ou d’en avoir fait lui-même l’expérience.
En fait, c’est seulement Jésus qui va lever le voile sur le mystère de la mort.
« […] Le pauvre mourut, et il fut porté par les anges dans le sein d’Abraham. Le riche mourut aussi, et il fut enseveli. Dans le séjour des morts, il leva les yeux, et tandis qu’il était en proie aux tourments, il vit de loin Abraham, et Lazare dans son sein.
Il s’écria : Père Abraham, aie pitié de moi, et envoie Lazare, pour qu’il trempe le bout de son doigt dans l’eau et me rafraîchisse la langue, car je souffre cruellement dans cette flamme. […] » Luc 16.19-31
LA CROYANCE DU NÉANT ET DU NIHILISME
Pour Nietzsche, le ʺnihilismeʺ qui se répand signifie que les « valeurs supérieures traditionnelles » (la conception traditionnelle du couple et de la famille, ce qu’étaient le beau, le bien, le juste, le but de l’existence, etc.) se déprécient et s’effritent, que les fins manquent et qu’on ne voit pas très bien quelle est la finalité humaine. Tout ceci finit par déboucher sur la conclusion que le monde est absurde et entraîne à la fois un épuisement et un ennui profond ; tout est vanité.
Même s’il fait un parallèle avec l’Ecclésiaste au sujet de la vanité, il ne donne aucun espoir alors que Salomon parle de mettre en pratique les commandements de Dieu, car l’homme sera jugé selon ses œuvres, Nietzsche conclut que Dieu est mort et qu’il faut inventer de nouvelles valeurs.
En fait, pour ceux qui croient au néant disent qu’il y a une disparition totale après la mort, et le ʺnihilisteʺ clame que toutes les valeurs religieuses ou autres sont dépourvues de sens.
La façon la plus ʺnihilisteʺ qui soit d’affronter la mort consiste à croire qu’il n’y a « rien » après.
Mais les Écritures révèlent la Nature même de Dieu, car celle-ci ne dépend pas des considérations humaines, ni des philosophies et de l’abandon des hommes envers Dieu.
« Pour ce qui est de la résurrection des morts, n’avez-vous pas lu ce que Dieu vous a dit : Je suis le Dieu d’Abraham, d’Isaac et le Dieu de Jacob ? Dieu n’est pas le Dieu des morts, mais des vivants. » Matthieu 22.31-32
« Lorsque Marthe apprit que Jésus arrivait, elle alla au-devant lui, tandis que Marie se tenait assise à la maison.
Marthe dit à Jésus : Seigneur, si tu eusses été ici, mon frère ne serait mort. Mais maintenant même, je sais que tout ce que tu demanderas à Dieu, Dieu te l’accorder.
Jésus lui dit : Ton frère ressuscitera.
Je sais, lui répondit Marthe, qu’il ressuscitera, au dernier jour.
Jésus lui dit : Je suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en moi vivra, quand même il serait mort, et quiconque vit en croit en moi ne mourra jamais. » Jean 11.20-25
Prochainement deuxième partie de l’article
Serge Rossi
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QUI ÉTAIT PETER TOS PETER TOSH L'ICONE REGGAEChanteur, musicien, compositeur et rebelle, Peter Tosh a fait des ravages sur la scène musicale jamaïcaine, à la fois en tant que membre fondateur des Wailers et en tant qu'artiste solo. Il a fait une tournée avec les Rolling Stones et a connu un succès international avec un duo avec Mick Jagger, puis il est reparti en tournée devant un public mondial tout aussi enthousiaste en tant que tête d'affiche. Ses paroles provoquent un tollé lors du concert One Peace, mais à la différence de Bob Marley, un autre Wailer, Tosh a toujours fait connaître ses véritables sentiments. Il est né Winston Hubert McIntosh le 19 octobre 1944, dans le petit village rural de Grange Hill, en Jamaïque. Comme tant de jeunes adolescents de l'île à la recherche d'une vie meilleure, il quitte la maison à 15 ans et se dirige vers Kingston. Une fois sur place, il s'est rendu dans la cour de Joe Higgs, rejoignant d'autres jeunes désireux de suivre les cours de chant que la star de la chanson dispensait aux adolescents locaux. Parmi ces jeunes aspirants, il y avait Bunny, Bob Marley et le beaucoup plus jeune Junior Braithwaite ; les quatre, soutenus par les choristes Cherry Green et Beverley Kelso, ont d'abord uni leurs forces sous le nom de Teenagers avant de se fixer sur le surnom de Wailers.H ?
https://rastafarimarket.fr/blogs/blog/qui-etait-peter-tosh
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635,5 kg de marijuana saisies, et 3 Jamaïcains arrêtés à l’île de la Gonâve
635,5 kg de marijuana saisies, et 3 Jamaïcains arrêtés à l’île de la Gonâve
Des agents des Garde-côtes haïtiens, ont saisi 635,5 kg de marijuana, et ont appréhendé 3 individus de nationalité jamaïcaine, hier mercredi, lors d’une opération menée de concert avec la Garde côtière américaine, au large de l’île de la Gonâve, dans l’ouest d’Haïti. Selon les informations des sources policières, cette opération, menée par les forces de l’ordre, a conduit à l’arrestation de 3…
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Une vingtaine d'officiers jamaïcains atterrissent en Haïti dans le cadre de la MSS
Comme annoncé, une vingtaine d���officiers de la Jamaïque ont atterri, ce jeudi 12 septembre 2024, à Port-au-Prince, dans le cadre du déploiement de la Mission Multinationale de Soutien à la Sécurité. Après les centaines de policiers kényans arrivés progressivement dans le pays, c’est maintenant au tour des forces jamaïcaines de venir intégrer la force multinationale appelée à soutenir la Police…
#Insécurité en Haïti#Jamaïque#Mission Multinationale de Soutien à la Sécurité en Haïti#Officiers de police#PNH
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Rasta / éléments de réflexion
déjà tu dois savoir (et peu de gens savent) : ce qu’est UNE HERESIE (1er rappel)
ex. : les juifs baptistes inventent (jésus messie) = quasi tous les juifs refuseront cette invention théologique et déclarent : ce christianisme c’est une hérésie = une hérésie judaique
autre exemple : si : tout à coup des illuminés disaient : « jésus croyait en la réincarnation », et faisaient une religion avec (jésus et la réincarnation) : il s’agirait d’une hérésie chrétienne = elle se sert d’éléments chretiens, les détourne (les met en dépendance, le terme exact), & elle n’en a pas le droit (dans l’ordre des choses religieuses)
tu as compris ? ici : avec rasta : je le dis déjà et vais le développer : il s’agit d’une hérésie juive : car les rastas détournent des éléments juifs (sans autorisation)
attention : tu dois comprendre aussi : je ne suis pas en train de te dire : la religion juive est quelque chose de censé etc. & ce qui va dériver d’elle est : fautif
(cette religion elle-même est : une dérive de religions qui existaient auparavant etc., mais là cela nous emmène plus loin dans le temps : et quand on parle de la religion judaique : theologiquement, dans le conscient collectif : elle est considérée comme : en quelque sorte « officielle » / et par exemple : jamais la religion chrétienne aura ce statut, ou c’est pas demain la veille ! )
non ! la religion de départ est déjà du bullshit théologique : du (prêt à adorer) on ne peut plus suspect, une machine à gaz : et l’hérésie : est du bullshit qui s’ajoute au bullshit… officiel / ce mot hérésie est pris au sérieux : dans le cadre de la religion qui se fait ainsi volée /
et ce que je fais comprendre : c’est ce qui se passe : dans ce cadre : cela ne veut pas dire : que MOI qui écrit ces lignes : je crois à toutes ces inventions religieuses & à leur bon ordre, mais c’est un fait : ces inventions ont leur ordre à elles, c’est de la théologie : et il y a des règles théologiques : et cette histoire d’hérésie en est une, si tu veux
et pour l’hérésie : ce qui est souhaité : c’est que… la religion officielle qui lui a servi de base disparaisse / en l’occurrence l’hérésie juive (qu’est le christianisme) a tout fait : longtemps ! pour éradiquer sa base : le judaïsme, les juifs officiels / car dans ce cas : si la religion de base est effacée : l’hérésie devient donc : la religion officielle /
(résumé : je ne suis pas sûr : mais la religion judaique est sans doute dérivée de la religion égyptienne : mais comme cette religion égyptienne est complétement effacée : la religion juive n’est plus considérée comme une hérésie égyptienne)
reprenons un autre exemple : les mormons (la folie mormone) : ils tiennent compte à la fois du judaïsme primitif et de certains personnages du christianisme = hérésie à la fois juive et chrétienne
la folie religieuse rasta
incroyable ! ce qui se passe, en jamaique
donc ! 2000 ans après la fabrication de (l’illusion collective juive bis) dite : (judéo chrétienne), la religion de ceux qui se disent : (les juifs chrétiens, juifs avec le christ, avec jésus comme messie juif !, cela va devenir un imbroglio complet, lequel dure toujours), leur « présentation » donc en ! « juifs chrétiens », contestée par les juifs, les (en quelques sortes juifs officiels), qui continuent à attendre le messie et pour eux : le prêcheur juif baptiste jésus n’était pas le messie juif / si tu as compris tu peux aller + loin et lire ceci :
2000 ans après la tentative des juifs baptistes d’édifier un messie juif (dérivant directement de la Bible) : voilà que en quelque sorte des espèces de juifs jamaicains : tentent d’édifier un messie juif !!!!!!! (et ce faisant : donc : bien sûr : niant le messie des baptistes ah ah ah !, en ce sens : ces rastas n’étant pas complétement négatifs dans leur folie !)
ces faits en jamaïque (au 20ème siècle = la fabrication d’un messie noir (qui serait donc en fait moins : le retour de jésus ainsi, que : la venue première du messie juif attendu / jésus, là serait gommé dans cette affaire, même si on peut toujours lui trouver une petite place dans le panthéon rasta ?, je peux supposer) : ces faits peuvent nous mieux faire comprendre ce qui a été donc, voilà 2000 ans l’(enième) fabrication d’un prophète, mais la secte des baptistes complétement cinglés a décidé de faire un messie !!!!! (jésus = messie) : sans doute oui, ce qui se passe avec les rastas nous éclaire assez sur ce qu’il y a pu se passer avec l’élévation de jésus en (messie « juif »)
(non finalisé : difficile reconstitution de ce qui s’est passé vraiment au tout début de rastafari)
u s a, tennessee, 1921 : le révérend noir américain james morris webb, un barbier déjà, puis si croyant et prosélyte (si contaminé par l’illusion collective chrétienne) qu’il demande à être ordonné pasteur de la church of the living god (pour résumer) & par ses prêches il casse la baraque, devenant un scribe aussi (auteur de plusieurs opuscules), et bientôt un théologien conférencier qui sillonne l’amérique, mais en fait il reprend une propagande religieuse dont il n’est pas l’inventeur, & laquelle à ce moment-là émerge : en substance : jésus était de peau noire, tout comme salomon, moise &c.
(à noter : c’est + compliqué : certains disent par exemple : Cléopâtre était d’apparence nordique, descendante des macédoniens)
genre : la Bible c’est une affaire de Noirs / il fait publier une pub dans The Chicago Defender avec une photo d’un jesus noir / cela fait rumeur chez les Noirs = logiquement : le retour du messie (car là on reste clairement dans le christianisme) : cela sera donc le retour du messie qui sera à nouveau un messie… noir ! en toute logique / et ce conférencier en 1921, un quotidien conservateur ( ?), le Daily gleaner, en laisse la trace, annonce (pour bientôt évidemment) : « regardez vers l'afrique, où un roi noir sera couronné, qui mènera le peuple noir à sa délivrance » (en tout cas c’est comme ça que le rapporte le journaliste, et c’est pas sûr donc que cela ait été dit exactement comme cela !, et on ne sait pas le contexte), & webb n’en dit pas plus, mais le pasteur évoquait dans ses prêches souvent la force spirituelle de l’ethyopie
(l’ethyopie s’avère importante pour les croyants chretiens noirs qui se basent, eux, sur un dit christianisme africanisé à partir de l’ethyopie, ce pays est un peu la rome de l’afrique / et c’est le cas en jamaique, ce qui n’étonnera personne puisque les jamaicains descendent d’africains « exportés »)
le retour de ce messie du côté de l’afrique, & sous forme de roi (à noter, dans la tradition judaique : un messie doit être aussi une sorte de roi = Le Nouveau testament brode sur [jésus roi des juifs], et les scribes du NT font dire à Pilate : « c’est bien votre roi » !!!, il fallait bien que quelqu’un le dise !, homologue ainsi jésus (car les juifs officiels, historiques, ne voudront pas l’homologuer !) et moi, enfant, comme cela est arrivé à tant d’autres : je croyais : cette parole de Pilate était ironique, mais non : les scribes baptistes l’ont inventée au contraire : très sérieuse)
arriverait en 2ème position : l’activiste jamaïcain noir, marcus garvey, il aurait assez vite ou bien aussitôt repris cette prédiction de webb & lui aurait donné un écho cette fois considérable (à moins que… en fait webb l’ai reprise de lui !) : car, lui garvey est un activiste qui touche tous les noirs, où qu’il se trouvent, d’ailleurs, si bien que beaucoup se mirent à croire bientôt qu’elle était la sienne ? (à un moment où il n’y avait pas la persistance numérique d’aujourd’hui bien sûr), en tout cas, logiquement, en l’étant des connaissances sur le sujet, il l’aurait répétée, popularisée, et va prévoir + : il va prévoir, semble-t-il : l’avènement de ce roi africain pour 1927
avant (et après) cette histoire de prédiction : garvey théorise et met en œuvre la remigration, il s’agissait alors du retour de tous les exilés noirs : au Libéria, l’état qui avait été créé par la société américaine de colonisation, en 1816, puis : je suppose : quand la prédiction de webb est considérée comme se réalisant sur la personne du négus (1930 : le négus empereur, garvey avait juste vu un tel avènement trop tôt / en fait : garvey voyait-il de près : l’ascension du négus ?) : garvey veut transporter les noirs déplacés : en ethiopie, ce qui s’avère encore + judicieux (« terre des noirs » dans La Bible, c’est aussi la Terre sans esclaves aussi, la Terre qui n’a jamais été colonisée, même les musulmans ne parviendront jamais à la gagner complétement, et les italiens n’en occuperont qu’un tiers, et peu d’années) :
et garvey croit à un dieu en quelque sorte : Ethiopien, c’est tout juste si il ne voit pas là naitre adam et eve ! (à noter : la légende chrétienne ethyopiens, pour résumer, fait croire à : l’arche d’alliance amenée en ethyopie par ménélik , le fils de salomon et de la reine de saba ! (qui n’a pas existé, en tout cas en tant qu’éthiopienne, les ethyopiens se l’approprient, la mette en dépendance) / à 22 ans, leur fils qui est né en ethyopie, après le retour de la reine, s’en va à jérusalem, refuse le trône mais repart avec des israélites encore, & avec l’arche = les ethyopiens sont le… nouveau peuple élu / à noter : on ne trouve pas de traces juives antiques sur la terre éthiopienne, alors que La Bible hébraïque reste fondamentale dans les croyances rastas et pré rastas
garvey aurait-il annoncé + précisément ? : ce messie noir ne pourra que se manifester prochainement en ethyopie ? or… : voici qu’hailé rasta fari sélassié devient empereur de l’ethiopie en 1930, devient un personnage important à la société des nations, « ainsi c’est lui le messie… !, qui était annoncé » / à noter : garvey le grand voyageur, il savait tout sur le monde noir, a-t-il compris tôt ? que hailé était en train de prendre le pouvoir en ethyopie ?, on peut le supposer, d’où son idée de reprendre, en la précisant, la prédiction de webb mais en la précisant : il va la faire bifurquer aussi
la prédiction de webb passe du côté ethyopien
c’est ce que personne ne comprend notamment en europe en voyant exister le rastafarisme = donc : le messie chrétien (le retour de jésus) annoncé par web devient avec garvey :
le messie juif qui est arrivé mes amis !,
garvey et les rastas vont : se baser non sur le christianisme mais sur le judaïsme (d’ailleurs bob marley se dit !!!! de la tribu juive de joseph ! , ne se réclame pas de st paul ou de jean le juif baptiste !)
se font connaitre donc bientôt : ceux qui vont tirer les conséquences de l’arrivée du messie : il faut, ah ah ah, organiser l’adoration du messie négus : et le bourlingueur percival va être celui qui va faire la première communauté rasta en 1940 : le pinnacle / percival howell, & là encore cela se complique, s’agissant de ses rapports à lui avec garvey, déjà ami puis se séparant de lui /
à noter aussi, coté complications : je lis quelque part : webb était employé ? (ou seulement adhèrent) dans la grande fraternité de garvey, l’unia, tout cela non encore bien documenté (et la tendance normale en théologie est de brouiller les pistes)
dans tout cela, l’important, il faut voir : c’est : la conjonction bien sûr de 2 facteurs, l’un, théologique, & l’autre politique
(et cela se passera forcément réguliérement comme cela, & on l’a vu aussi avec le mormonisme : ils ont leur messie arrivé : john smith, ou du moins un nouveau prophéte faisant patienter + fermement en attendant le messie) : certains groupes de chrétiens sont pressés !, impatients, veulent absolument voir le retour du messie, et comment les en dissuader ?, et on ne peut plus les faire patienter !!!, ou bien alors : ils ne croient plus !
alors : se fait (théologiquement) un truc fou : il y a création du messie !!!!!!! / voilà 2000 ans : une secte juive, les baptistes : ont carrément créer un messie et l’ont proposé à l’adoration à tous les juifs (mais les juifs n’en ont pas voulu, mais plein d’autres gens ont dit : « ok c’est le messie, oui, oui, on y croit » (il y en a encore qui y croient !, de moins en moins certes…)
c’est le cœur de la croyance chrétienne, mais en même temps : c’est rien que du théologique : une création toute humaine : le messie bien sûr il n’est pas plus venu qu’il reviendra !!!!, alors,
que l’on soit juif et attendant sa première venue,
ou bien si l’on est chrétien et qu’on a à attendre sa 2ème venue : il faut être très… patient, et à jamais patient ! (car c’est du théologique mes amis !, c’est du bullshit !)
or non : tout à coup : des noirs impatients, des jamaicains décident : « le messie est là ! », en l’occurrence ici : « c’est le négus »
et donc bien sûr à ce théologique s’adjoint : le politique, la guerre des ethnies, toujours sourdant, toujours prête à se déclencher, partout : cette fois : les noirs américains sont arrivés au stade « lucidité » (mais toujours en tant que croyants chretiens…, curieuses lucidité), il en sont au stade de ne plus s’en laisser conter : et il est question qu’ils attendent maintenant un messie noir (on pourrait dire en s’amusant : tant qu’à faire qu’attendre quelqu’un qui ne reviendra jamais, car il n’est pas venu une première fois : autant attendre un messie qu’on fait sur mesure : ici : black)
c’est du bullshit tout cela bien sûr, et les noirs américains prendront peu au sérieux la prédiction de webb…, genre : « ok, pourquoi pas !, un messie noir à venir, ok !, cela serait pas mal… », et puis ils comprendront : « oh, c’est un peu trop du sur mesure ça », je pense : cela a pu être contreproductif
mais comment reprocher cette création de bullshit en jamaique puisque au départ : cette histoire de messie judaique, puis de messie chrétien : c’est déjà du bullshit !! / tu comprends ? / et : ici en jamaique : c’est une volonté d’émancipation noire (ayant à être effective, c’est clair) elle aussi vécue comme ayant vite à venir !
émancipation noire, combat pour l’égalité s’est confondu avec (le messie négus arrivé) : cela ne faisait + qu’un : puisque le messie était là : alors le rehaussement de stature des noirs était là aussi (= voilà comme cette chose folle de messie négus a pu s’imposer)
voilà donc que le combat noir trouve : une formidable assise religieuse : le judaïsme vient au secours à présent de cette émancipation, alors comment résister au dieu judaique (et à son incarnation messianique : le négus) !, oppresseurs vous êtes terrassés !, finalement, l’illusion collective religieuse en train de se continuer là, ne serait qu’une sorte de prétexte !, l’important ici serait surtout :
la demande d’émancipation (du moins on l’espère : cela remettrait ces rastas dans la case : hommes normaux et pas complétement cinglés)
le théologique encore / voilà donc une hérésie juive nouvelle : et déjà (le judaïsme à l’éthiopienne), à l’africaine était une hérésie disons light : cette foi : dire : « le messie judaique est là » = on se trouve avec une hérésie juive caractérisée, insupportable (équivalente donc à l’hérésie juive qu’est le christianisme : et son faux messie, déjà, jésus) / on a remplacé l’attente folle (du moins s’agissant du messie) par : une croyance en : le messie est arrivé
et donc cela n’est pas + sain !, c’est même : la folie, la confusion = tout ce qu’une grande religion doit éviter (à savoir : les théologiens juifs, bientôt sages, et après des messies catastrophiques [dont josias] ont eu vite fait : de dire entre eux, en grand secret : « le messie ne viendra jamais : il restera toujours à venir : c’est l’ultime espoir à donner à tous » (mais si toi tu es juif, un petit juif : ne t’attend pas à ce qu’on te révèle cela dans ta synagogue, c’est réservé aux initiés, aux leaders de ta religion)
avantage, quand même que ce messie disons : jamaïcain / cela permet un peu de nouveauté, les esprits peuvent se reformater par l’absurde, certes donc autour d’une nouvelle folle croyance, mais c’est un reformatage quand même, bienvenu = sur une petite partie de la planète : des gens croient + que les autres au messie, puisque pour eux : le messie est bien là, en ethiopie = cela enseigne aux juifs et aux chretiens : « ah tiens, cette histoire de messie est toujours d’actualité, toujours in spirituellement parlant : remettons nous donc : juifs : à attendre notre vraie messie » / et si tu es chrétien : tu es amené à te dire : « remettons nous à attendre + adorablement : le retour du vrai messie (et d’apparence celte toujours !) »
mais c’est la version optimiste : plutôt : on voit bien par cette bouffée millénariste : des cons croient au messie !, et même là où on espérait bien que cela ne serait pas le cas, mais c’est revenu en fait précisément où ça pouvait revenir : chez des agriculteurs ethyopianistes, le cerveau bouffé par les drogues / on revient au primitivisme, après tout : cela non trop surprenant que cette croyance reste forte dans des lieux reculés, dans des iles (tant d’iles ont succombé au cargo culte, elles) bien sûr, on s’amuse, si on peut dire amusant que des honorables jamaicains deviennent fous ! /
le mieux : cela serait une complète émancipation, religieuse aussi : sortir complétement de l’illusion collective judaique et celle dite judéo chrétienne (= l’attente d’un personnage complétement inventé, stupidement inventé par des théologiens fous, certes qui avaient à socialiser par la religion : les foules
par un prêt à adorer) // aujourd’hui : les foules peuvent se socialiser, espérons avec des espoirs + sains : par ex. : le sauvetage de la planète !
donc, qu’importe le déroulé de ce pré rasta farisme : le chercheur ernest renan écrivait : le début des religions est toujours ambigu / je crois même qu’il parlait des débuts de religion, comme non loin de l’escroquerie (il a fini excommunié), l’important : c’est ce que tout cela est devenu (les adeptes sont priés de ne pas s’intéresser aux débuts….) / autour de cette croyance à ce messie noir ethyopien, qui se trouve être finalement : le petit roi des rois tafari makonnen, un pygmée, le négus, installé sur un trône grâce aux anglais, se crée une communauté : le mouvement rasta fari, en jamaïque (une synthèse de diverses influences spirituelles et d’anticolonialisme, et d’afro centrisme bien sûr etc., qui trouvent ainsi à s’allier, devenant fédératrice / nait ainsi : une nouvelle manière de conjuguer l’afro centriste pour l’Ile, cela devient du tout nouveau, de l’irrésistible, l’irrésistibilité des commencements… )
or bien + tard : en visite officielle en Jamaïque : le négus, ce dit judéo chrétien (rappel : ceux qui croient en jésus prétendent être des continuateurs de la religion judaïque, or cela considéré comme faux par les juifs, aussi les judéo chrétiens sont toujours à présenter comme des « dits judéo chrétiens = ceux qui se disent judéo chrétiens et qui ne le sont donc pas / à noter : particularisme éthiopien : les éthiopiens croyant en jésus peuvent être dits des « dits super judéo chrétiens », car : l’église éthiopienne pratique la « double alliance », met bien + de judaïsme dans son christianisme, ils ont jour de repos : samedi et dimanche en principe) =
le négus donc se considère comme étant (avec le messie jésus qui est venu), et ne se considère pas du tout ni (jésus revenu) ou bien le (messie juif venant pour la première fois) ! : et fait savoir : « non je ne suis pas le messie noir que vous voulez voir en moi », lors de son séjour en jamaique
et cette confirmation jette la consternation du moins dans la jamaïque noire contaminée par le rasta farisme (quasi personne pour lui dire au revoir à l’aéroport alors qu’il partait dans une autre ile !) / les rastas n’en continuent pas moins à croire en le messie négus…, affirment que… « c’est un faux négus qui est venu les visiter »…, peut-être cela organisé par les politiciens blancs (très anti rastas)…/ les pauvres rastas… / la croyance devient (bien obligé) surtout après la mort du négus : le vrai messie négus va revenir vraiment cette fois, ressuscité, pour nous emmener tous, les noirs exilés, en ethyopie (de messie vivant : le messie négus est devenu : messie à venir = ce qui est + confortable : car on vient de voir, en matière théologique : le présent n’est pas cool ! : il vaut mieux conjuguer un messie au passé ou bien au futur : là : avec les rastas déçus par la visite de leur dieu : le messie est devenu + sereinement, + raisonnablement : un messie qu’on attend !!!, et qu’on peut attendre longtemps / mais déjà ils ont la chance de savoir que : ce messie est donc revenu un peu, a existé, c’est le négus, & c’est le négus aussi qui RE/reviendra, et donc en effet : un homme noir !, rien que du bonheur pour les rastas, donc !)
et puis vint robert nesta MARLEY
bob marley, métis (et pouvant difficilement figurer : un messie afro centriste…, malgré ses efforts de tendre vers son ascendance noire / cependant : une personne autorisée, ayant été en jamaique, ayant rencontré marley etc., me dit : « il n’y a quasiment que des « métis » sur l’ile, et ils n’aiment pas les noirs ! »), chanteur rasta génial, prêcheur rasta, il devient un des personnages les + célèbres du monde (donc… sacré), & « propage » donc le rasta farisme sur une grande partie de la planète (et,
j’aime imaginer, si on lui avait dit : « bob tu es le messie noir annoncé, c’est toi !, et non le négus», il aurait certainement répondu : « c’est toi qui le dit man, c’est toi qui le dit !, moi je ne dis rien ») / ainsi, à l’évidence, théologiquement : on peut voir en l’élection mondiale de bob marley (et c’est un peu le cas, titre de livres etc.) : « il y a eu juste une petite erreur des premiers prophètes : le messie noir c’était non pas le négus mais… bob marley, tout semble le désigner ainsi » !
(j’évoque cela dans le cadre des constitutions de croyance / tu as bien compris : je ne suis pas en train de te dire, moi : « marley était le messie »… / mais à l’évidence, on a là une illusion collective qui est devenu opérative avec marley / de même qu’avec jésus, voilà 2000 ans, jésus au départ, petit prêcheur baptiste, mais crucifié et starisé (car martyrisé / un peu comme s’agissant de la Résistance à l’envahisseur nazi, alors, : jean moulin, après sa mort en martyr lui aussi, est devenu une icône, alors qu’il n’avait rien demandé !) : voilà 2000 ans une illusion collective est devenue opérative avec les juifs baptistes et leur prêcheur crucifié jésus : légendarisé après cette mort / et même super opérative : mais évidemment un autre contexte rendait une telle élévation folle : possible, cela touchant déjà des gens arriérés, mais à l’époque de jésus : contexte très verrouillé, les gens étaient à la merci des seuls prêcheurs, la deuxième réalité était la réalité religieuse, mais très drivée par les élites religieuses)
(à noter : le rasta farisme, je pense ne fera pas d’adeptes dans la population blanche, fera juste de nombreux blancs : des rastas friendly, par besoin d’exotisme, par contre le rasta fari touchant + largement la population noire (par le côté donc : combat pour l’égalité), sans pour autant, je pense, que même les « adeptes », portant les couleurs du rasta fari, allant un peu + loin dans la connaissance de cette superstition, se pénètrent des galéjades, adhèrent aux galéjades rastas à propos du négus et autres)
précisément : tous ceux qui suivent cette bannière rasta, ou bien lesquels ont constaté l’existence du rasta fari ne connaissent que vaguement les tenants et les aboutissants de cette histoire, oui, car, on ne sait plus (et on nous a maintenu dans l’ignorance à dessein : les propagandistes chretiens avaient à cacher que le christianisme était un hérétisme) : ce qu’est l’hérétisme, les hérétiques
rappel [[[[[[[[[[[[[[[[[ des hérétiques ce sont : des membres d’une religion établie qui tout en gardant les fondamentaux de cette religion établie, créent un courant dissident dans cette religion : ainsi par exemple : voilà 2000 ans les juifs baptistes dissidents bientôt inventant leur prophète jésus : se disent dans la continuation judaïque or les baptistes (et surtout bientôt) avec leur invention « jésus » : sont décrétés par tous les autres juifs : comme non continuant le judaïsme ainsi sont-ils dit par les juifs « officiels » : des hérétiques, devenant donc des : hérétiques juifs / dans la logique religieuse : ceux qui se disent les juifs chrétiens (les chrétiens) sont des juifs hérétiques (et même : les (juifs) chrétiens n’ont plus le droit : de se dire juifs, ils sont mis hors synagogue / je dis cela toujours pour bien comprendre ce qu’est une hérésie / autre ex. : l’apparition des cathares : ils sont, cette fois, surtout, des hérétiques chrétiens, en le sens qu’ils commencent leur divergement à partir de la continuation chrétienne]]]]]]]]]]]]]]]]]]
qu’avons-nous là avec le rasta farisme ? : nous avons une hérésie (et c’est un peu compliqué, en fait c’est un peu comme les cathares) à la fois hérésie juive et hérésie juive chrétienne / on peut résumer + simplement : le rasta fari est une hérésie judéo-chrétienne
les rastas sont : des hérétiques juifs = des juifs dénaturés qui ont décidé de ne plus suivre gentiment
l’avancée juive attendant tranquillement son messie
(déjà c’était pas loin d’être le cas avec l’église éthiopienne : celle-ci donne autant d’importance au judaïsme qu’au christianisme !, ce qui n’est pas permis [ni par les juifs, ni par les (juifs) chrétiens !], et cela sera considéré comme déviant, comme à cesser, mais les éthiopiens n’ont pas écouté les remontrances des jésuites notamment, et du coup, la spécificité éthiopienne est acceptée / le rite ethyopien finira par être « toléré » par rome, par le vatican, l’ethiopie c’était si loin…, tant pis pour le dogme…, genre : après tout laissons leur faire ce qu’ils veulent / les ethyopiens n’ont pas été excommuniés !)
je dis : le rasta fari = une hérésie judaique : oui, car le mouvement rasta prend en compte (confusément bien sûr, mais tout est confus au départ dans les livres sacrés qui sont du bullshit), cela est sûr : la Bible hébraïque
à noter : et c’est compliqué : en principe, donc : le négus est vu comme le messie (= dieu, jah ! / le messie c’est dieu qui prend cette forme pour aller au-devant des hommes, ses créatures !!!!!, évidemment c’est du bullshit théologique, précisons-le encore une fois)
or… : lui le négus se voyait comme un roi très chrétien = lui, quand il voit (avec stupeur !, avec effroi !) que les rastas le prennent pour : le messie juif enfin arrivé ! / lui, comme il croit en jésus : dans ces déconnades : il aurait mieux aimé être figuré : plutôt alors comme revenant en tant qu’ayant été jésus !!!!!! (je plaisante bien sûr : il ne voulait pas être associé à ce blasphème de jésus, ou du messie juif attendu, qu’était son élection spirituelle par les rastas)
par ce que lui donc, il ne zappe pas jésus, jésus c’est son dieu !
alors : tu vas bien me suivre : dans ce cas : le négus se voit un peu comme un possible antechrist !!!!!!, car il sait : avant le retour du messie (jésus) doit venir UN FAUX JESUS, ainsi donc tu as compris : le négus est un peu obligé de se voir en cet antechrist !!!! / heureusement, et j’espère pour lui, il sait (mais peut-être pas) que tout cela est de la théologie, du bullshit…, et une fois, cette folie rasta oubliée, et qui reste en jamaique (même s’il fait une petite place pour les 1ers rastas qui vont rejoindre l’ethyopie) : il prend son Nouveau Testament en mains : et il prie au nom de son dieu chrétien et du messie jésus
par contre : !!!!! si le négus avait assisté à la vague reggea qui envahissait une grande partie du monde ! avec donc tous ces chanteurs qui prêchaient : le rastafarisme et l’adoration du négus !!!!!!, mes pauvres amis ! : le pauvre négus en serait devenu fou !!!!!!, de voir cette folie se répandre ! et peut-être aurait-il pensé avant de mourir (imaginons s’il avait vécu jusqu’à 1980) : ça va faire une grande nouvelle religion !!!!!! et donc : dont je suis le dieu !, alors oui je suis plutôt l’antechrist !
donc : le négus, heureusement, n’a pas pu voir ce (mais finalement virtuel et sans conséquence) triomphe du rasta farisme : et il a pu oublier qu’il était donc associé à une hérésie juive, à une communauté qui avait le culot de dire : « le messie c’est lui, c’est le négus ! », et hérésie qui faisait de lui (sans qu’il en soit le responsable) : en quelque sorte un hérétique juif !, et un hérétique chrétien puisque pour les chretiens : le seule messie possible est jésus, & il n’est pas encore revenu, et tout ce qui fait croire de près ou de loin qu’il est revenu est : hérétisme
(encore une fois : je précise : tout cela écrit pour montrer : des croyances, des superstitions stupides, & qui inter/activent les unes avec les autres (guerre des ethnies, guerre des religion, en cours actuellement) / et tout cela existe juste pour ceux qui y croient, & : dans le cadre de cette (existence) théologique : tout n’est pas complétement : libre : les rastas continuent le judaïsme, même si follement : ils se placent dans un cadre, & donc avec des obligations mais en mettant en dépendance ces obligations, en les adaptant selon leur volonté / ex. : il y a la notion de tribu dans le judaïsme : et tu retrouves bob marley se disant de la tribu de joseph… / et les rastas des caraïbes, se considèrent comme une tribu perdue juive, qui a à rentrer en jamaique, terre promise juive / à noter : par contre, tous les juifs ethyopiens ont rejoint israël depuis les seventies)
et encore une fois : tenter d’expliquer ce qui se passe là : ne signifie pas : confirmer cette folie rasta, ou judaique, ou chrétienne
-----------------------------------------------------------l’inattendu retour du religieux par le rasta farisme, par une (nouvelle) machine à gaz religieuse
pour que tu comprennes mieux ce qui vient de se passer avec le rasta !!!! (et des livres présentent marley comme un prophéte, en mi / plaisantant) : moi, je suis un ex dit chrétien, j’ai vite quitté le dit christianisme : eh bien : s’agissant (par exemple) de nous petits blancs ex chretiens qui auront vécu l’ascension de marley dans le conscient collectif : quand nous étions adolescents : nous étions donc en train de quitter la religion dite chrétienne de nos pères (et notamment on quittait cette vieille religion juive chrétienne grâce à la propagandisation de la culture pop, ad hoc à nous, que nous plébiscitions comme : nous apportant ce que nous cherchions : déjà une libération de la religion folle à nous imposée jusqu’alors / jésus ne nous intéressait pas trop, quoique certains de ses aspects, le jésus hippie nous plaisait fortement / heureusement, jésus n’était pas le pire modèle à suivre / mais on a été terriblement propagandisé)
or à ce moment-là ! (pour ma génération, nous, ados au milieu des seventies) : émergeait donc un super croyant !!! : bob marley (et ses pairs), et en tant donc que rasta : qui nous invitait à rejoindre sa croyance assez judéo (mais on l’imprimait pas trop, ça nous passait au-dessus de la tête, même si on notait : ce type à l’évidence croit en notre ex dieu, parle de La Bible !!!!!) !, le rasta fari !!!!!, c’est-à-dire la croyance en ce qui était raconté (le bullshit) dans La Bible hébraïque / quelqu’un que donc tout le monde adulait ! en tant que chanteur pop, alors qu’il était tout autant un prêcheur, un fou de dieu
en quelque sorte : dans les faits : nous quittions jésus pour bob marley !!! / certes : en apparence, car s’agissant des petits blancs, ils ne se firent donc pas rastas pour autant, se contentant juste de la bonne music des reggae men (et tant d’autres musiques, & à l’époque rock n folk n’était pas le propagandiste exclusivement du mauvais rock) / le rasta farisme nous passait au-dessus des oreilles, une coloration non opérative (non opérative au point de devenir un culte), c’est tout / tout le monde semblait s’arranger de ce flou, et les chanteurs prêcheurs rastas semblaient ne pas s’offusquer de ce manque de foi chez nous !, de cet engouement qui restait confiné à la musique
(et d’ailleurs, les petits blancs n’étaient pas visés !, par cette religion afro centriste selon toute vraisemblance, en quelque sorte : les petits blancs étaient considérés comme payant, finançant la
croisade rasta fari adressée aux blacks !!!, pour qu’ils remigrent, retournent en afrique, et les applaudissements des blancs pour les chansons, c’était bienvenu de toutes façons) / et un jour en lisant, bien + tard : telle traduction du récit du voyage d’un rock critique américain en Jamaïque, lester bangs : je comprenais : heureusement : nous n’avions pas trop creusé le rasta farisme, car, on aurait été un peu + réticent à faire de ces keums jamaïcains : nos héros / on était là dans un curieux bullshit !, alors pas étonnant que le rasta fari avait été laissé de côté + tôt, la nature avait bien fait les choses, on avait donc bien eu raison de ne prendre que le côté : bonne musique)
où cela se complique (dans cette machine à gaz) : par nos pères nous (je parle là des petits juifs chrétiens, c’était mon cas, des « dits juifs chrétiens » : car, rappelons-le : les juifs n’ont donné à personne la permission d’utiliser leur concept de messie, de christ, les chretiens sont des faux chretiens, ou des « dits chretiens » si tu veux, en restant poli) : avions été donc faits (déjà au baptême, malgré nous) : chrétiens or ce que l’on ne nous disait pas : dans les faits, historiquement : nous étions des hérétiques juifs = nous étions d’une religion israélite BIS, d’une religion créée par des juifs pour commencer, ensuite juifs grand remplacés, (des juifs messianiques baptistes en fait, un mouvement juif dissident nouveau, et dont jésus serait un des prêcheurs, par contre qui serait crucifié et cela ferait de lui un second héros baptiste pour commencer, + ad hoc que le créateur du judéo baptisme qui aurait été donc jean le juif baptiste) et qui a été ouverte aux non juifs = une religion se servant des écrits sacrés juifs, alors qu’à ces curieux, faux « juifs chrétiens » tout cela (ce vol des textes sacrés juifs) a été formellement interdit par les instances officielles juives, et lesquelles considèrent comme : « non juifs », ceux qui créèrent (et les suivants) cette religion qui se dit chrétienne (= avec un christ, un messie), avec un messie non reconnu par les juifs, les vrais, donc / si tu lis bien tout cela : tu comprends)
ainsi : nous petits dits chrétiens, dans les faits (religieux) : petits hérétique juifs donc, nous (symboliquement), en sympathisant avec le rasta farisme : nous quittions (mais en version light) notre hérétisme juif à nous pour rejoindre un autre hérétisme : l’hérétisme judéo rasta …. !!!!!
tu as suivi ? (avant tout il fallait donc que tu comprennes bien la notion de : hérétique : elle est mal comprise : et pour cause : pendant 2000 ans les juifs chrétiens ont masqué le fait : qu’ils sont des hérétiques juifs (évidemment qui a envie d’être un hérétique ?, et les juifs chrétiens ont tué les juifs pour effacer cette infamante mais… vraie étiquette collée sur eux) / si tu veux en savoir + (et cela est mieux développé) : lis mon blog en 27 volumes sur tumblr (environ 1000 pages in : le REincarnomicon : les posts : « qui est jésus ? » (en bonus de leREincarnomicon, qui promeut la réincarnation comme son nom l’indique) / j’évoque aussi ailleurs, cette folie rasta, dans mon livre « le procès 2019 de jésus », part 4, mais cela serait dommage de commencer par le volume 4 / l’ensemble est sur tumblr / si tu ne parvenais pas à ouvrir ces posts, préviens moi)
((((((((((((Epilogue : cela nous fait comprendre la complexité de ce qui s’est passé voilà 2000 ans, et cette complexité accoucha de ce qui allait être le programme ensuite pour 2000 ans : déjà la secte israélite baptiste dissidente a pour prophète : jean le baptiste ?, son créateur ? / or celui-ci aurait refusé d’être considéré comme prophète, ou comme messie (tu vois le rapprochement avec le négus…) / et voilà que le prêcheur baptiste jésus est crucifié : or à l’évidence les baptistes, suite à cet épisode spectaculaire, pensent : « c’est lui le prophète baptiste attendu », et progressivement, de + en + fous, ils le font messie !, ils le prêchent, il l’écrivent, bref ils inventent, complètent jésus en : prophète, puis en messie (tant qu’à faire, et ne l’oublions pas ils ont commencé en tant que secte messianiste !, secte de tarés) (un prophète est toujours fait après coup, après sa mort, sinon on attendrait de lui des miracles de son vivant, or… cela n’est pas possible de faire des miracles !, ces
créatures soi-disant divines peuvent juste exister « au passé », sur le papier noirci par les scribes, dans les mensonges théologiques des prêcheurs) /////
de secte juive dissidente, encore assez nationaliste : le baptisme devient le jésusisme internationaliste, et là : devient carrément hérétique d’un point de vue juif officiel / les juifs d’alors ont eu du mal à trouver leur prophète ?, les prêcheurs juifs baptistes, ces dissidents juifs se lancent, le trouvent finalement en jésus, et les scribes baptistes font de (jean le baptiste) : celui qui va dire : « c’est jésus qui est le messie », le vieux jean le juif baptiste va servir à cela, car on ne peut pas le gommer complétement, autant le faire rentrer utilement dans l’histoire de jésus / jésus messie ne pouvait être homologué messie par les instances juives : alors : les scribes juifs baptistes se sont servi du créateur du mouvement juif baptiste : les scribes le montrent homologuant jésus (homologation cependant considérée comme non possible par les juifs officiels / mais pour les foules chretiennes : elles verront ainsi jésus homologué… / et comme ce sont les gens les + nombreux qui gagnent …. : il y avait de plus en plus de dits chretiens….)
prospective / voilà comment la légende du messie jamaïcain pourrait s’articuler
ainsi : dans l’affaire rasta fariste : on pourrait imaginer : dans X années, cette illusion collective, cette superstructure spirituelle (avec une vie propre) pour remettre les choses dans le « bon ordre » s’installerait en
1 un messie noir a été annoncé en jamaique (on oublierait les détails, et toutes ces histoires de négus / cela serait facile : cela a été un fiasco total : le négus n’a pas voulu de ce titre de messie !)
2 ce messie noir (bob…) a été homologué par le roi des rois, le négus, lors de sa visite en Jamaïque : en tant que : bob marley (le négus devient donc : le jean baptiste de l’affaire, tu as compris ?) / oui c’était… bob marley (les scribes imagineraient : le négus, en visite en Jamaïque aurait secrètement rencontré bob… : « bob, tu dois savoir : tu es le messie noir »), on se servirait de négus comme d’un jean le baptiste, un homologateur
3le rasta farisme deviendrait le bob marleyrisme (on oublierait le métissage de bob marley, au contraire cela serait vu comme une suprématie noire, marley étant considéré comme un black), ainsi, voilà comment une religion, une illusion collective se fait / j’ai posté aussi sur mon compte facebook : le contre rendu de la naissance d’une religion de type cargo culte, alors que le rasta farisme aussi naissait à ce moment)
je ne te dis pas là : c’est ça qui va se passer avec bob marley, mais je te dis : on a quelques éléments qui, dans un contexte différent, auraient pu faire (pourront faire) de bob marley un nouveau messie… (qui sait… dans le futur…), et… pour te dire : c’est avec des éléments comme cela, disparates, que jésus, dans un contexte favorable à la création d’un messie (pour résumer), s’est retrouvé (après sa mort bien sûr ) : messie…
ainsi tu peux comprendre comment une religion nait, comment une illusion collective nait / le négus a eu le courage de dire : « non je ne suis pas le messie »…, et pourtant le rasta fari a continué de + belle (et l’on a caché longtemps, et on continue à cacher le détail de ce voyage en Jamaïque : dans le long, récent long documentaire consacré à bob, doc produit par Tuff gong, donc autorisé…, le détail de la visite du négus est savamment occulté…, alors donc qu’il y avait la place (dans ce très long doc) pour
tout dire, mais il ne fallait pas montrer que le resta fari est du frelaté, une pauvre superstition…, il ne fallait pas désespérer le ghetto…
résumé : des fous ont dit à partir de 1930 : dieu, messie : le négus !
voilà 2000 ans : des fous ont dit : messie : le prêcheur baptiste crucifié jésus !
(revu en octobre 2021)
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Rasta / éléments de réflexion
déjà tu dois savoir (et peu de gens savent) : ce qu’est UNE HERESIE (1er rappel)
ex. : les juifs baptistes inventent (jésus messie) = quasi tous les juifs refuseront cette invention théologique et déclarent : ce christianisme c’est une hérésie = une hérésie judaique
autre exemple : si : tout à coup des illuminés disaient : « jésus croyait en la réincarnation », et faisaient une religion avec (jésus et la réincarnation) : il s’agirait d’une hérésie chrétienne = elle se sert d’éléments chretiens, les détourne (les met en dépendance, le terme exact), & elle n’en a pas le droit (dans l’ordre des choses religieuses)
tu as compris ? ici : avec rasta : je le dis déjà et vais le développer : il s’agit d’une hérésie juive : car les rastas détournent des éléments juifs (sans autorisation)
attention : tu dois comprendre aussi : je ne suis pas en train de te dire : la religion juive est quelque chose de censé etc. & ce qui va dériver d’elle est : fautif
(cette religion elle-même est : une dérive de religions qui existaient auparavant etc., mais là cela nous emmène plus loin dans le temps : et quand on parle de la religion judaique : theologiquement, dans le conscient collectif : elle est considérée comme : en quelque sorte « officielle » / et par exemple : jamais la religion chrétienne aura ce statut, ou c’est pas demain la veille ! )
non ! la religion de départ est déjà du bullshit théologique : du (prêt à adorer) on ne peut plus suspect, une machine à gaz : et l’hérésie : est du bullshit qui s’ajoute au bullshit… officiel / ce mot hérésie est pris au sérieux : dans le cadre de la religion qui se fait ainsi volée /
et ce que je fais comprendre : c’est ce qui se passe : dans ce cadre : cela ne veut pas dire : que MOI qui écrit ces lignes : je crois à toutes ces inventions religieuses & à leur bon ordre, mais c’est un fait : ces inventions ont leur ordre à elles, c’est de la théologie : et il y a des règles théologiques : et cette histoire d’hérésie en est une, si tu veux
et pour l’hérésie : ce qui est souhaité : c’est que… la religion officielle qui lui a servi de base disparaisse / en l’occurrence l’hérésie juive (qu’est le christianisme) a tout fait : longtemps ! pour éradiquer sa base : le judaïsme, les juifs officiels / car dans ce cas : si la religion de base est effacée : l’hérésie devient donc : la religion officielle /
(résumé : je ne suis pas sûr : mais la religion judaique est sans doute dérivée de la religion égyptienne : mais comme cette religion égyptienne est complétement effacée : la religion juive n’est plus considérée comme une hérésie égyptienne)
reprenons un autre exemple : les mormons (la folie mormone) : ils tiennent compte à la fois du judaïsme primitif et de certains personnages du christianisme = hérésie à la fois juive et chrétienne
la folie religieuse rasta
incroyable ! ce qui se passe, en jamaique
donc ! 2000 ans après la fabrication de (l’illusion collective juive bis) dite : (judéo chrétienne), la religion de ceux qui se disent : (les juifs chrétiens, juifs avec le christ, avec jésus comme messie juif !, cela va devenir un imbroglio complet, lequel dure toujours), leur « présentation » donc en ! « juifs chrétiens », contestée par les juifs, les (en quelques sortes juifs officiels), qui continuent à attendre le messie et pour eux : le prêcheur juif baptiste jésus n’était pas le messie juif / si tu as compris tu peux aller + loin et lire ceci :
2000 ans après la tentative des juifs baptistes d’édifier un messie juif (dérivant directement de la Bible) : voilà que en quelque sorte des espèces de juifs jamaicains : tentent d’édifier un messie juif !!!!!!! (et ce faisant : donc : bien sûr : niant le messie des baptistes ah ah ah !, en ce sens : ces rastas n’étant pas complétement négatifs dans leur folie !)
ces faits en jamaïque (au 20ème siècle = la fabrication d’un messie noir (qui serait donc en fait moins : le retour de jésus ainsi, que : la venue première du messie juif attendu / jésus, là serait gommé dans cette affaire, même si on peut toujours lui trouver une petite place dans le panthéon rasta ?, je peux supposer) : ces faits peuvent nous mieux faire comprendre ce qui a été donc, voilà 2000 ans l’(enième) fabrication d’un prophète, mais la secte des baptistes complétement cinglés a décidé de faire un messie !!!!! (jésus = messie) : sans doute oui, ce qui se passe avec les rastas nous éclaire assez sur ce qu’il y a pu se passer avec l’élévation de jésus en (messie « juif »)
(non finalisé : difficile reconstitution de ce qui s’est passé vraiment au tout début de rastafari)
u s a, tennessee, 1921 : le révérend noir américain james morris webb, un barbier déjà, puis si croyant et prosélyte (si contaminé par l’illusion collective chrétienne) qu’il demande à être ordonné pasteur de la church of the living god (pour résumer) & par ses prêches il casse la baraque, devenant un scribe aussi (auteur de plusieurs opuscules), et bientôt un théologien conférencier qui sillonne l’amérique, mais en fait il reprend une propagande religieuse dont il n’est pas l’inventeur, & laquelle à ce moment-là émerge : en substance : jésus était de peau noire, tout comme salomon, moise &c.
(à noter : c’est + compliqué : certains disent par exemple : Cléopâtre était d’apparence nordique, descendante des macédoniens)
genre : la Bible c’est une affaire de Noirs / il fait publier une pub dans The Chicago Defender avec une photo d’un jesus noir / cela fait rumeur chez les Noirs = logiquement : le retour du messie (car là on reste clairement dans le christianisme) : cela sera donc le retour du messie qui sera à nouveau un messie… noir ! en toute logique / et ce conférencier en 1921, un quotidien conservateur ( ?), le Daily gleaner, en laisse la trace, annonce (pour bientôt évidemment) : « regardez vers l'afrique, où un roi noir sera couronné, qui mènera le peuple noir à sa délivrance » (en tout cas c’est comme ça que le rapporte le journaliste, et c’est pas sûr donc que cela ait été dit exactement comme cela !, et on ne sait pas le contexte), & webb n’en dit pas plus, mais le pasteur évoquait dans ses prêches souvent la force spirituelle de l’ethyopie
(l’ethyopie s’avère importante pour les croyants chretiens noirs qui se basent, eux, sur un dit christianisme africanisé à partir de l’ethyopie, ce pays est un peu la rome de l’afrique / et c’est le cas en jamaique, ce qui n’étonnera personne puisque les jamaicains descendent d’africains « exportés »)
le retour de ce messie du côté de l’afrique, & sous forme de roi (à noter, dans la tradition judaique : un messie doit être aussi une sorte de roi = Le Nouveau testament brode sur [jésus roi des juifs], et les scribes du NT font dire à Pilate : « c’est bien votre roi » !!!, il fallait bien que quelqu’un le dise !, homologue ainsi jésus (car les juifs officiels, historiques, ne voudront pas l’homologuer !) et moi, enfant, comme cela est arrivé à tant d’autres : je croyais : cette parole de Pilate était ironique, mais non : les scribes baptistes l’ont inventée au contraire : très sérieuse)
arriverait en 2ème position : l’activiste jamaïcain noir, marcus garvey, il aurait assez vite ou bien aussitôt repris cette prédiction de webb & lui aurait donné un écho cette fois considérable (à moins que… en fait webb l’ai reprise de lui !) : car, lui garvey est un activiste qui touche tous les noirs, où qu’il se trouvent, d’ailleurs, si bien que beaucoup se mirent à croire bientôt qu’elle était la sienne ? (à un moment où il n’y avait pas la persistance numérique d’aujourd’hui bien sûr), en tout cas, logiquement, en l’étant des connaissances sur le sujet, il l’aurait répétée, popularisée, et va prévoir + : il va prévoir, semble-t-il : l’avènement de ce roi africain pour 1927
avant (et après) cette histoire de prédiction : garvey théorise et met en œuvre la remigration, il s’agissait alors du retour de tous les exilés noirs : au Libéria, l’état qui avait été créé par la société américaine de colonisation, en 1816, puis : je suppose : quand la prédiction de webb est considérée comme se réalisant sur la personne du négus (1930 : le négus empereur, garvey avait juste vu un tel avènement trop tôt / en fait : garvey voyait-il de près : l’ascension du négus ?) : garvey veut transporter les noirs déplacés : en ethiopie, ce qui s’avère encore + judicieux (« terre des noirs » dans La Bible, c’est aussi la Terre sans esclaves aussi, la Terre qui n’a jamais été colonisée, même les musulmans ne parviendront jamais à la gagner complétement, et les italiens n’en occuperont qu’un tiers, et peu d’années) :
et garvey croit à un dieu en quelque sorte : Ethiopien, c’est tout juste si il ne voit pas là naitre adam et eve ! (à noter : la légende chrétienne ethyopiens, pour résumer, fait croire à : l’arche d’alliance amenée en ethyopie par ménélik , le fils de salomon et de la reine de saba ! (qui n’a pas existé, en tout cas en tant qu’éthiopienne, les ethyopiens se l’approprient, la mette en dépendance) / à 22 ans, leur fils qui est né en ethyopie, après le retour de la reine, s’en va à jérusalem, refuse le trône mais repart avec des israélites encore, & avec l’arche = les ethyopiens sont le… nouveau peuple élu / à noter : on ne trouve pas de traces juives antiques sur la terre éthiopienne, alors que La Bible hébraïque reste fondamentale dans les croyances rastas et pré rastas
garvey aurait-il annoncé + précisément ? : ce messie noir ne pourra que se manifester prochainement en ethyopie ? or… : voici qu’hailé rasta fari sélassié devient empereur de l’ethiopie en 1930, devient un personnage important à la société des nations, « ainsi c’est lui le messie… !, qui était annoncé » / à noter : garvey le grand voyageur, il savait tout sur le monde noir, a-t-il compris tôt ? que hailé était en train de prendre le pouvoir en ethyopie ?, on peut le supposer, d’où son idée de reprendre, en la précisant, la prédiction de webb mais en la précisant : il va la faire bifurquer aussi
la prédiction de webb passe du côté ethyopien
c’est ce que personne ne comprend notamment en europe en voyant exister le rastafarisme = donc : le messie chrétien (le retour de jésus) annoncé par web devient avec garvey :
le messie juif qui est arrivé mes amis !,
garvey et les rastas vont : se baser non sur le christianisme mais sur le judaïsme (d’ailleurs bob marley se dit !!!! de la tribu juive de joseph ! , ne se réclame pas de st paul ou de jean le juif baptiste !)
se font connaitre donc bientôt : ceux qui vont tirer les conséquences de l’arrivée du messie : il faut, ah ah ah, organiser l’adoration du messie négus : et le bourlingueur percival va être celui qui va faire la première communauté rasta en 1940 : le pinnacle / percival howell, & là encore cela se complique, s’agissant de ses rapports à lui avec garvey, déjà ami puis se séparant de lui /
à noter aussi, coté complications : je lis quelque part : webb était employé ? (ou seulement adhèrent) dans la grande fraternité de garvey, l’unia, tout cela non encore bien documenté (et la tendance normale en théologie est de brouiller les pistes)
dans tout cela, l’important, il faut voir : c’est : la conjonction bien sûr de 2 facteurs, l’un, théologique, & l’autre politique
(et cela se passera forcément réguliérement comme cela, & on l’a vu aussi avec le mormonisme : ils ont leur messie arrivé : john smith, ou du moins un nouveau prophéte faisant patienter + fermement en attendant le messie) : certains groupes de chrétiens sont pressés !, impatients, veulent absolument voir le retour du messie, et comment les en dissuader ?, et on ne peut plus les faire patienter !!!, ou bien alors : ils ne croient plus !
alors : se fait (théologiquement) un truc fou : il y a création du messie !!!!!!! / voilà 2000 ans : une secte juive, les baptistes : ont carrément créer un messie et l’ont proposé à l’adoration à tous les juifs (mais les juifs n’en ont pas voulu, mais plein d’autres gens ont dit : « ok c’est le messie, oui, oui, on y croit » (il y en a encore qui y croient !, de moins en moins certes…)
c’est le cœur de la croyance chrétienne, mais en même temps : c’est rien que du théologique : une création toute humaine : le messie bien sûr il n’est pas plus venu qu’il reviendra !!!!, alors,
que l’on soit juif et attendant sa première venue,
ou bien si l’on est chrétien et qu’on a à attendre sa 2ème venue : il faut être très… patient, et à jamais patient ! (car c’est du théologique mes amis !, c’est du bullshit !)
or non : tout à coup : des noirs impatients, des jamaicains décident : « le messie est là ! », en l’occurrence ici : « c’est le négus »
et donc bien sûr à ce théologique s’adjoint : le politique, la guerre des ethnies, toujours sourdant, toujours prête à se déclencher, partout : cette fois : les noirs américains sont arrivés au stade « lucidité » (mais toujours en tant que croyants chretiens…, curieuses lucidité), il en sont au stade de ne plus s’en laisser conter : et il est question qu’ils attendent maintenant un messie noir (on pourrait dire en s’amusant : tant qu’à faire qu’attendre quelqu’un qui ne reviendra jamais, car il n’est pas venu une première fois : autant attendre un messie qu’on fait sur mesure : ici : black)
c’est du bullshit tout cela bien sûr, et les noirs américains prendront peu au sérieux la prédiction de webb…, genre : « ok, pourquoi pas !, un messie noir à venir, ok !, cela serait pas mal… », et puis ils comprendront : « oh, c’est un peu trop du sur mesure ça », je pense : cela a pu être contreproductif
mais comment reprocher cette création de bullshit en jamaique puisque au départ : cette histoire de messie judaique, puis de messie chrétien : c’est déjà du bullshit !! / tu comprends ? / et : ici en jamaique : c’est une volonté d’émancipation noire (ayant à être effective, c’est clair) elle aussi vécue comme ayant vite à venir !
émancipation noire, combat pour l’égalité s’est confondu avec (le messie négus arrivé) : cela ne faisait + qu’un : puisque le messie était là : alors le rehaussement de stature des noirs était là aussi (= voilà comme cette chose folle de messie négus a pu s’imposer)
voilà donc que le combat noir trouve : une formidable assise religieuse : le judaïsme vient au secours à présent de cette émancipation, alors comment résister au dieu judaique (et à son incarnation messianique : le négus) !, oppresseurs vous êtes terrassés !, finalement, l’illusion collective religieuse en train de se continuer là, ne serait qu’une sorte de prétexte !, l’important ici serait surtout :
la demande d’émancipation (du moins on l’espère : cela remettrait ces rastas dans la case : hommes normaux et pas complétement cinglés)
le théologique encore / voilà donc une hérésie juive nouvelle : et déjà (le judaïsme à l’éthiopienne), à l’africaine était une hérésie disons light : cette foi : dire : « le messie judaique est là » = on se trouve avec une hérésie juive caractérisée, insupportable (équivalente donc à l’hérésie juive qu’est le christianisme : et son faux messie, déjà, jésus) / on a remplacé l’attente folle (du moins s’agissant du messie) par : une croyance en : le messie est arrivé
et donc cela n’est pas + sain !, c’est même : la folie, la confusion = tout ce qu’une grande religion doit éviter (à savoir : les théologiens juifs, bientôt sages, et après des messies catastrophiques [dont josias] ont eu vite fait : de dire entre eux, en grand secret : « le messie ne viendra jamais : il restera toujours à venir : c’est l’ultime espoir à donner à tous » (mais si toi tu es juif, un petit juif : ne t’attend pas à ce qu’on te révèle cela dans ta synagogue, c’est réservé aux initiés, aux leaders de ta religion)
avantage, quand même que ce messie disons : jamaïcain / cela permet un peu de nouveauté, les esprits peuvent se reformater par l’absurde, certes donc autour d’une nouvelle folle croyance, mais c’est un reformatage quand même, bienvenu = sur une petite partie de la planète : des gens croient + que les autres au messie, puisque pour eux : le messie est bien là, en ethiopie = cela enseigne aux juifs et aux chretiens : « ah tiens, cette histoire de messie est toujours d’actualité, toujours in spirituellement parlant : remettons nous donc : juifs : à attendre notre vraie messie » / et si tu es chrétien : tu es amené à te dire : « remettons nous à attendre + adorablement : le retour du vrai messie (et d’apparence celte toujours !) »
mais c’est la version optimiste : plutôt : on voit bien par cette bouffée millénariste : des cons croient au messie !, et même là où on espérait bien que cela ne serait pas le cas, mais c’est revenu en fait précisément où ça pouvait revenir : chez des agriculteurs ethyopianistes, le cerveau bouffé par les drogues / on revient au primitivisme, après tout : cela non trop surprenant que cette croyance reste forte dans des lieux reculés, dans des iles (tant d’iles ont succombé au cargo culte, elles) bien sûr, on s’amuse, si on peut dire amusant que des honorables jamaicains deviennent fous ! /
le mieux : cela serait une complète émancipation, religieuse aussi : sortir complétement de l’illusion collective judaique et celle dite judéo chrétienne (= l’attente d’un personnage complétement inventé, stupidement inventé par des théologiens fous, certes qui avaient à socialiser par la religion : les foules
par un prêt à adorer) // aujourd’hui : les foules peuvent se socialiser, espérons avec des espoirs + sains : par ex. : le sauvetage de la planète !
donc, qu’importe le déroulé de ce pré rasta farisme : le chercheur ernest renan écrivait : le début des religions est toujours ambigu / je crois même qu’il parlait des débuts de religion, comme non loin de l’escroquerie (il a fini excommunié), l’important : c’est ce que tout cela est devenu (les adeptes sont priés de ne pas s’intéresser aux débuts….) / autour de cette croyance à ce messie noir ethyopien, qui se trouve être finalement : le petit roi des rois tafari makonnen, un pygmée, le négus, installé sur un trône grâce aux anglais, se crée une communauté : le mouvement rasta fari, en jamaïque (une synthèse de diverses influences spirituelles et d’anticolonialisme, et d’afro centrisme bien sûr etc., qui trouvent ainsi à s’allier, devenant fédératrice / nait ainsi : une nouvelle manière de conjuguer l’afro centriste pour l’Ile, cela devient du tout nouveau, de l’irrésistible, l’irrésistibilité des commencements… )
or bien + tard : en visite officielle en Jamaïque : le négus, ce dit judéo chrétien (rappel : ceux qui croient en jésus prétendent être des continuateurs de la religion judaïque, or cela considéré comme faux par les juifs, aussi les judéo chrétiens sont toujours à présenter comme des « dits judéo chrétiens = ceux qui se disent judéo chrétiens et qui ne le sont donc pas / à noter : particularisme éthiopien : les éthiopiens croyant en jésus peuvent être dits des « dits super judéo chrétiens », car : l’église éthiopienne pratique la « double alliance », met bien + de judaïsme dans son christianisme, ils ont jour de repos : samedi et dimanche en principe) =
le négus donc se considère comme étant (avec le messie jésus qui est venu), et ne se considère pas du tout ni (jésus revenu) ou bien le (messie juif venant pour la première fois) ! : et fait savoir : « non je ne suis pas le messie noir que vous voulez voir en moi », lors de son séjour en jamaique
et cette confirmation jette la consternation du moins dans la jamaïque noire contaminée par le rasta farisme (quasi personne pour lui dire au revoir à l’aéroport alors qu’il partait dans une autre ile !) / les rastas n’en continuent pas moins à croire en le messie négus…, affirment que… « c’est un faux négus qui est venu les visiter »…, peut-être cela organisé par les politiciens blancs (très anti rastas)…/ les pauvres rastas… / la croyance devient (bien obligé) surtout après la mort du négus : le vrai messie négus va revenir vraiment cette fois, ressuscité, pour nous emmener tous, les noirs exilés, en ethyopie (de messie vivant : le messie négus est devenu : messie à venir = ce qui est + confortable : car on vient de voir, en matière théologique : le présent n’est pas cool ! : il vaut mieux conjuguer un messie au passé ou bien au futur : là : avec les rastas déçus par la visite de leur dieu : le messie est devenu + sereinement, + raisonnablement : un messie qu’on attend !!!, et qu’on peut attendre longtemps / mais déjà ils ont la chance de savoir que : ce messie est donc revenu un peu, a existé, c’est le négus, & c’est le négus aussi qui RE/reviendra, et donc en effet : un homme noir !, rien que du bonheur pour les rastas, donc !)
et puis vint robert nesta MARLEY
bob marley, métis (et pouvant difficilement figurer : un messie afro centriste…, malgré ses efforts de tendre vers son ascendance noire / cependant : une personne autorisée, ayant été en jamaique, ayant rencontré marley etc., me dit : « il n’y a quasiment que des « métis » sur l’ile, et ils n’aiment pas les noirs ! »), chanteur rasta génial, prêcheur rasta, il devient un des personnages les + célèbres du monde (donc… sacré), & « propage » donc le rasta farisme sur une grande partie de la planète (et,
j’aime imaginer, si on lui avait dit : « bob tu es le messie noir annoncé, c’est toi !, et non le négus», il aurait certainement répondu : « c’est toi qui le dit man, c’est toi qui le dit !, moi je ne dis rien ») / ainsi, à l’évidence, théologiquement : on peut voir en l’élection mondiale de bob marley (et c’est un peu le cas, titre de livres etc.) : « il y a eu juste une petite erreur des premiers prophètes : le messie noir c’était non pas le négus mais… bob marley, tout semble le désigner ainsi » !
(j’évoque cela dans le cadre des constitutions de croyance / tu as bien compris : je ne suis pas en train de te dire, moi : « marley était le messie »… / mais à l’évidence, on a là une illusion collective qui est devenu opérative avec marley / de même qu’avec jésus, voilà 2000 ans, jésus au départ, petit prêcheur baptiste, mais crucifié et starisé (car martyrisé / un peu comme s’agissant de la Résistance à l’envahisseur nazi, alors, : jean moulin, après sa mort en martyr lui aussi, est devenu une icône, alors qu’il n’avait rien demandé !) : voilà 2000 ans une illusion collective est devenue opérative avec les juifs baptistes et leur prêcheur crucifié jésus : légendarisé après cette mort / et même super opérative : mais évidemment un autre contexte rendait une telle élévation folle : possible, cela touchant déjà des gens arriérés, mais à l’époque de jésus : contexte très verrouillé, les gens étaient à la merci des seuls prêcheurs, la deuxième réalité était la réalité religieuse, mais très drivée par les élites religieuses)
(à noter : le rasta farisme, je pense ne fera pas d’adeptes dans la population blanche, fera juste de nombreux blancs : des rastas friendly, par besoin d’exotisme, par contre le rasta fari touchant + largement la population noire (par le côté donc : combat pour l’égalité), sans pour autant, je pense, que même les « adeptes », portant les couleurs du rasta fari, allant un peu + loin dans la connaissance de cette superstition, se pénètrent des galéjades, adhèrent aux galéjades rastas à propos du négus et autres)
précisément : tous ceux qui suivent cette bannière rasta, ou bien lesquels ont constaté l’existence du rasta fari ne connaissent que vaguement les tenants et les aboutissants de cette histoire, oui, car, on ne sait plus (et on nous a maintenu dans l’ignorance à dessein : les propagandistes chretiens avaient à cacher que le christianisme était un hérétisme) : ce qu’est l’hérétisme, les hérétiques
rappel [[[[[[[[[[[[[[[[[ des hérétiques ce sont : des membres d’une religion établie qui tout en gardant les fondamentaux de cette religion établie, créent un courant dissident dans cette religion : ainsi par exemple : voilà 2000 ans les juifs baptistes dissidents bientôt inventant leur prophète jésus : se disent dans la continuation judaïque or les baptistes (et surtout bientôt) avec leur invention « jésus » : sont décrétés par tous les autres juifs : comme non continuant le judaïsme ainsi sont-ils dit par les juifs « officiels » : des hérétiques, devenant donc des : hérétiques juifs / dans la logique religieuse : ceux qui se disent les juifs chrétiens (les chrétiens) sont des juifs hérétiques (et même : les (juifs) chrétiens n’ont plus le droit : de se dire juifs, ils sont mis hors synagogue / je dis cela toujours pour bien comprendre ce qu’est une hérésie / autre ex. : l’apparition des cathares : ils sont, cette fois, surtout, des hérétiques chrétiens, en le sens qu’ils commencent leur divergement à partir de la continuation chrétienne]]]]]]]]]]]]]]]]]]
qu’avons-nous là avec le rasta farisme ? : nous avons une hérésie (et c’est un peu compliqué, en fait c’est un peu comme les cathares) à la fois hérésie juive et hérésie juive chrétienne / on peut résumer + simplement : le rasta fari est une hérésie judéo-chrétienne
les rastas sont : des hérétiques juifs = des juifs dénaturés qui ont décidé de ne plus suivre gentiment
l’avancée juive attendant tranquillement son messie
(déjà c’était pas loin d’être le cas avec l’église éthiopienne : celle-ci donne autant d’importance au judaïsme qu’au christianisme !, ce qui n’est pas permis [ni par les juifs, ni par les (juifs) chrétiens !], et cela sera considéré comme déviant, comme à cesser, mais les éthiopiens n’ont pas écouté les remontrances des jésuites notamment, et du coup, la spécificité éthiopienne est acceptée / le rite ethyopien finira par être « toléré » par rome, par le vatican, l’ethiopie c’était si loin…, tant pis pour le dogme…, genre : après tout laissons leur faire ce qu’ils veulent / les ethyopiens n’ont pas été excommuniés !)
je dis : le rasta fari = une hérésie judaique : oui, car le mouvement rasta prend en compte (confusément bien sûr, mais tout est confus au départ dans les livres sacrés qui sont du bullshit), cela est sûr : la Bible hébraïque
à noter : et c’est compliqué : en principe, donc : le négus est vu comme le messie (= dieu, jah ! / le messie c’est dieu qui prend cette forme pour aller au-devant des hommes, ses créatures !!!!!, évidemment c’est du bullshit théologique, précisons-le encore une fois)
or… : lui le négus se voyait comme un roi très chrétien = lui, quand il voit (avec stupeur !, avec effroi !) que les rastas le prennent pour : le messie juif enfin arrivé ! / lui, comme il croit en jésus : dans ces déconnades : il aurait mieux aimé être figuré : plutôt alors comme revenant en tant qu’ayant été jésus !!!!!! (je plaisante bien sûr : il ne voulait pas être associé à ce blasphème de jésus, ou du messie juif attendu, qu’était son élection spirituelle par les rastas)
par ce que lui donc, il ne zappe pas jésus, jésus c’est son dieu !
alors : tu vas bien me suivre : dans ce cas : le négus se voit un peu comme un possible antechrist !!!!!!, car il sait : avant le retour du messie (jésus) doit venir UN FAUX JESUS, ainsi donc tu as compris : le négus est un peu obligé de se voir en cet antechrist !!!! / heureusement, et j’espère pour lui, il sait (mais peut-être pas) que tout cela est de la théologie, du bullshit…, et une fois, cette folie rasta oubliée, et qui reste en jamaique (même s’il fait une petite place pour les 1ers rastas qui vont rejoindre l’ethyopie) : il prend son Nouveau Testament en mains : et il prie au nom de son dieu chrétien et du messie jésus
par contre : !!!!! si le négus avait assisté à la vague reggea qui envahissait une grande partie du monde ! avec donc tous ces chanteurs qui prêchaient : le rastafarisme et l’adoration du négus !!!!!!, mes pauvres amis ! : le pauvre négus en serait devenu fou !!!!!!, de voir cette folie se répandre ! et peut-être aurait-il pensé avant de mourir (imaginons s’il avait vécu jusqu’à 1980) : ça va faire une grande nouvelle religion !!!!!! et donc : dont je suis le dieu !, alors oui je suis plutôt l’antechrist !
donc : le négus, heureusement, n’a pas pu voir ce (mais finalement virtuel et sans conséquence) triomphe du rasta farisme : et il a pu oublier qu’il était donc associé à une hérésie juive, à une communauté qui avait le culot de dire : « le messie c’est lui, c’est le négus ! », et hérésie qui faisait de lui (sans qu’il en soit le responsable) : en quelque sorte un hérétique juif !, et un hérétique chrétien puisque pour les chretiens : le seule messie possible est jésus, & il n’est pas encore revenu, et tout ce qui fait croire de près ou de loin qu’il est revenu est : hérétisme
(encore une fois : je précise : tout cela écrit pour montrer : des croyances, des superstitions stupides, & qui inter/activent les unes avec les autres (guerre des ethnies, guerre des religion, en cours actuellement) / et tout cela existe juste pour ceux qui y croient, & : dans le cadre de cette (existence) théologique : tout n’est pas complétement : libre : les rastas continuent le judaïsme, même si follement : ils se placent dans un cadre, & donc avec des obligations mais en mettant en dépendance ces obligations, en les adaptant selon leur volonté / ex. : il y a la notion de tribu dans le judaïsme : et tu retrouves bob marley se disant de la tribu de joseph… / et les rastas des caraïbes, se considèrent comme une tribu perdue juive, qui a à rentrer en jamaique, terre promise juive / à noter : par contre, tous les juifs ethyopiens ont rejoint israël depuis les seventies)
et encore une fois : tenter d’expliquer ce qui se passe là : ne signifie pas : confirmer cette folie rasta, ou judaique, ou chrétienne
-----------------------------------------------------------l’inattendu retour du religieux par le rasta farisme, par une (nouvelle) machine à gaz religieuse
pour que tu comprennes mieux ce qui vient de se passer avec le rasta !!!! (et des livres présentent marley comme un prophéte, en mi / plaisantant) : moi, je suis un ex dit chrétien, j’ai vite quitté le dit christianisme : eh bien : s’agissant (par exemple) de nous petits blancs ex chretiens qui auront vécu l’ascension de marley dans le conscient collectif : quand nous étions adolescents : nous étions donc en train de quitter la religion dite chrétienne de nos pères (et notamment on quittait cette vieille religion juive chrétienne grâce à la propagandisation de la culture pop, ad hoc à nous, que nous plébiscitions comme : nous apportant ce que nous cherchions : déjà une libération de la religion folle à nous imposée jusqu’alors / jésus ne nous intéressait pas trop, quoique certains de ses aspects, le jésus hippie nous plaisait fortement / heureusement, jésus n’était pas le pire modèle à suivre / mais on a été terriblement propagandisé)
or à ce moment-là ! (pour ma génération, nous, ados au milieu des seventies) : émergeait donc un super croyant !!! : bob marley (et ses pairs), et en tant donc que rasta : qui nous invitait à rejoindre sa croyance assez judéo (mais on l’imprimait pas trop, ça nous passait au-dessus de la tête, même si on notait : ce type à l’évidence croit en notre ex dieu, parle de La Bible !!!!!) !, le rasta fari !!!!!, c’est-à-dire la croyance en ce qui était raconté (le bullshit) dans La Bible hébraïque / quelqu’un que donc tout le monde adulait ! en tant que chanteur pop, alors qu’il était tout autant un prêcheur, un fou de dieu
en quelque sorte : dans les faits : nous quittions jésus pour bob marley !!! / certes : en apparence, car s’agissant des petits blancs, ils ne se firent donc pas rastas pour autant, se contentant juste de la bonne music des reggae men (et tant d’autres musiques, & à l’époque rock n folk n’était pas le propagandiste exclusivement du mauvais rock) / le rasta farisme nous passait au-dessus des oreilles, une coloration non opérative (non opérative au point de devenir un culte), c’est tout / tout le monde semblait s’arranger de ce flou, et les chanteurs prêcheurs rastas semblaient ne pas s’offusquer de ce manque de foi chez nous !, de cet engouement qui restait confiné à la musique
(et d’ailleurs, les petits blancs n’étaient pas visés !, par cette religion afro centriste selon toute vraisemblance, en quelque sorte : les petits blancs étaient considérés comme payant, finançant la
croisade rasta fari adressée aux blacks !!!, pour qu’ils remigrent, retournent en afrique, et les applaudissements des blancs pour les chansons, c’était bienvenu de toutes façons) / et un jour en lisant, bien + tard : telle traduction du récit du voyage d’un rock critique américain en Jamaïque, lester bangs : je comprenais : heureusement : nous n’avions pas trop creusé le rasta farisme, car, on aurait été un peu + réticent à faire de ces keums jamaïcains : nos héros / on était là dans un curieux bullshit !, alors pas étonnant que le rasta fari avait été laissé de côté + tôt, la nature avait bien fait les choses, on avait donc bien eu raison de ne prendre que le côté : bonne musique)
où cela se complique (dans cette machine à gaz) : par nos pères nous (je parle là des petits juifs chrétiens, c’était mon cas, des « dits juifs chrétiens » : car, rappelons-le : les juifs n’ont donné à personne la permission d’utiliser leur concept de messie, de christ, les chretiens sont des faux chretiens, ou des « dits chretiens » si tu veux, en restant poli) : avions été donc faits (déjà au baptême, malgré nous) : chrétiens or ce que l’on ne nous disait pas : dans les faits, historiquement : nous étions des hérétiques juifs = nous étions d’une religion israélite BIS, d’une religion créée par des juifs pour commencer, ensuite juifs grand remplacés, (des juifs messianiques baptistes en fait, un mouvement juif dissident nouveau, et dont jésus serait un des prêcheurs, par contre qui serait crucifié et cela ferait de lui un second héros baptiste pour commencer, + ad hoc que le créateur du judéo baptisme qui aurait été donc jean le juif baptiste) et qui a été ouverte aux non juifs = une religion se servant des écrits sacrés juifs, alors qu’à ces curieux, faux « juifs chrétiens » tout cela (ce vol des textes sacrés juifs) a été formellement interdit par les instances officielles juives, et lesquelles considèrent comme : « non juifs », ceux qui créèrent (et les suivants) cette religion qui se dit chrétienne (= avec un christ, un messie), avec un messie non reconnu par les juifs, les vrais, donc / si tu lis bien tout cela : tu comprends)
ainsi : nous petits dits chrétiens, dans les faits (religieux) : petits hérétique juifs donc, nous (symboliquement), en sympathisant avec le rasta farisme : nous quittions (mais en version light) notre hérétisme juif à nous pour rejoindre un autre hérétisme : l’hérétisme judéo rasta …. !!!!!
tu as suivi ? (avant tout il fallait donc que tu comprennes bien la notion de : hérétique : elle est mal comprise : et pour cause : pendant 2000 ans les juifs chrétiens ont masqué le fait : qu’ils sont des hérétiques juifs (évidemment qui a envie d’être un hérétique ?, et les juifs chrétiens ont tué les juifs pour effacer cette infamante mais… vraie étiquette collée sur eux) / si tu veux en savoir + (et cela est mieux développé) : lis mon blog en 27 volumes sur tumblr (environ 1000 pages in : le REincarnomicon : les posts : « qui est jésus ? » (en bonus de leREincarnomicon, qui promeut la réincarnation comme son nom l’indique) / j’évoque aussi ailleurs, cette folie rasta, dans mon livre « le procès 2019 de jésus », part 4, mais cela serait dommage de commencer par le volume 4 / l’ensemble est sur tumblr / si tu ne parvenais pas à ouvrir ces posts, préviens moi)
((((((((((((Epilogue : cela nous fait comprendre la complexité de ce qui s’est passé voilà 2000 ans, et cette complexité accoucha de ce qui allait être le programme ensuite pour 2000 ans : déjà la secte israélite baptiste dissidente a pour prophète : jean le baptiste ?, son créateur ? / or celui-ci aurait refusé d’être considéré comme prophète, ou comme messie (tu vois le rapprochement avec le négus…) / et voilà que le prêcheur baptiste jésus est crucifié : or à l’évidence les baptistes, suite à cet épisode spectaculaire, pensent : « c’est lui le prophète baptiste attendu », et progressivement, de + en + fous, ils le font messie !, ils le prêchent, il l’écrivent, bref ils inventent, complètent jésus en : prophète, puis en messie (tant qu’à faire, et ne l’oublions pas ils ont commencé en tant que secte messianiste !, secte de tarés) (un prophète est toujours fait après coup, après sa mort, sinon on attendrait de lui des miracles de son vivant, or… cela n’est pas possible de faire des miracles !, ces
créatures soi-disant divines peuvent juste exister « au passé », sur le papier noirci par les scribes, dans les mensonges théologiques des prêcheurs) /////
de secte juive dissidente, encore assez nationaliste : le baptisme devient le jésusisme internationaliste, et là : devient carrément hérétique d’un point de vue juif officiel / les juifs d’alors ont eu du mal à trouver leur prophète ?, les prêcheurs juifs baptistes, ces dissidents juifs se lancent, le trouvent finalement en jésus, et les scribes baptistes font de (jean le baptiste) : celui qui va dire : « c’est jésus qui est le messie », le vieux jean le juif baptiste va servir à cela, car on ne peut pas le gommer complétement, autant le faire rentrer utilement dans l’histoire de jésus / jésus messie ne pouvait être homologué messie par les instances juives : alors : les scribes juifs baptistes se sont servi du créateur du mouvement juif baptiste : les scribes le montrent homologuant jésus (homologation cependant considérée comme non possible par les juifs officiels / mais pour les foules chretiennes : elles verront ainsi jésus homologué… / et comme ce sont les gens les + nombreux qui gagnent …. : il y avait de plus en plus de dits chretiens….)
prospective / voilà comment la légende du messie jamaïcain pourrait s’articuler
ainsi : dans l’affaire rasta fariste : on pourrait imaginer : dans X années, cette illusion collective, cette superstructure spirituelle (avec une vie propre) pour remettre les choses dans le « bon ordre » s’installerait en
1 un messie noir a été annoncé en jamaique (on oublierait les détails, et toutes ces histoires de négus / cela serait facile : cela a été un fiasco total : le négus n’a pas voulu de ce titre de messie !)
2 ce messie noir (bob…) a été homologué par le roi des rois, le négus, lors de sa visite en Jamaïque : en tant que : bob marley (le négus devient donc : le jean baptiste de l’affaire, tu as compris ?) / oui c’était… bob marley (les scribes imagineraient : le négus, en visite en Jamaïque aurait secrètement rencontré bob… : « bob, tu dois savoir : tu es le messie noir »), on se servirait de négus comme d’un jean le baptiste, un homologateur
3le rasta farisme deviendrait le bob marleyrisme (on oublierait le métissage de bob marley, au contraire cela serait vu comme une suprématie noire, marley étant considéré comme un black), ainsi, voilà comment une religion, une illusion collective se fait / j’ai posté aussi sur mon compte facebook : le contre rendu de la naissance d’une religion de type cargo culte, alors que le rasta farisme aussi naissait à ce moment)
je ne te dis pas là : c’est ça qui va se passer avec bob marley, mais je te dis : on a quelques éléments qui, dans un contexte différent, auraient pu faire (pourront faire) de bob marley un nouveau messie… (qui sait… dans le futur…), et… pour te dire : c’est avec des éléments comme cela, disparates, que jésus, dans un contexte favorable à la création d’un messie (pour résumer), s’est retrouvé (après sa mort bien sûr ) : messie…
ainsi tu peux comprendre comment une religion nait, comment une illusion collective nait / le négus a eu le courage de dire : « non je ne suis pas le messie »…, et pourtant le rasta fari a continué de + belle (et l’on a caché longtemps, et on continue à cacher le détail de ce voyage en Jamaïque : dans le long, récent long documentaire consacré à bob, doc produit par Tuff gong, donc autorisé…, le détail de la visite du négus est savamment occulté…, alors donc qu’il y avait la place (dans ce très long doc) pour
tout dire, mais il ne fallait pas montrer que le resta fari est du frelaté, une pauvre superstition…, il ne fallait pas désespérer le ghetto��
résumé : des fous ont dit à partir de 1930 : dieu, messie : le négus !
voilà 2000 ans : des fous ont dit : messie : le prêcheur baptiste crucifié jésus !
(revu en octobre 2021)
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may 2018 - Pet dinosaurs 297x420mm (A3), digital painting - An obeah woman wearing a crab’s eye necklace to ward off the evil eye lures some dinosaurs on her veranda with some mango. Antilles voodoo is called obeah. It is mentioned for the first time on paper in a text describing Nanny of the Maroons. Nanny was a rebellious slave born in Ghana who had been forced to work in sugar cane fields in Jamaica. After running away to the Blue Mountains, she became a leader of the Jamaican Maroons and founded her own community in Nanny Town.
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mai 2018 - Dinosaures de compagnie 297x420mm (A3), peinture numérique - Une femme obeah parée d'un collier de pois rouge pour écarter le mauvais oeil appâte des dinosaures avec de la mangue sur sa véranda. Le vaudou des Antilles, qu'on appelle l'obeah, est mentionné pour la première fois dans un texte décrivant Nanny of the Maroons. Cette esclave rebelle née dans l'actuel Ghana avait été forcée de travailler dans des champs de canne à sucre en Jamaïque. Après s'être enfuie dans les montagnes, elle devint une cheffe de file de la résistance jamaïcaine et fonda sa propre communauté à Nanny Town.
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