#femme laide baise
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evaspleen · 2 years ago
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Date: 2022/09/20
Title: soumise à de laides et vicieuses brutes.
L'homme était laid, trapu et costaud son visage était monstrueux comme frappé de mille coups et cicatrices l'expression qu'il avait alors qu'il bourinait la fille qui hurlait le corps cambrés par les cheveux empoigne.etait rustre et violente.
"tu vois il baise une pute, sa laideur fait fuir les femmes et toi tu vas leur donner envie je vais te donner à baiser à ce monstre regardes bien."
La caméra filmait le cul travaillé par une queue énorme et longue
Il l'enfoncait jusqu'aux couilles et lui fourait de coup de reins violent.
la pute hurlait et bougeait son cul pour aller plus loin, elle mis sa tête au sol et écarta bien sa fente pour y accueillir la queue qui la defoncait.
"c'est ça...couine salope.t'es.une.bonne pute, t'aime ça allez prends ça et dis le que t'aime la queue.
Oui oui j'aime la queue la tienne est bonne oooooh mets la moi bien dure.
Tu vas lecher mon cul elle sera plus dure encore  vazy lèche mets bien la langue huuuuum ah chienne tu me fais bander je vais t'enfiler tu vas sucer salope allez
Tu vois comme elle est dure
Oooooh elle a grossis encore je ne l'avalerai jamais.
Lèche là et suce je te paye pour la sucer tu suce."
"tu vois cette énorme queue ce visage immonde je lui offre ton corps de chienne. Tu mouillés salope ça t'excite et attend."
Il l'a prends par le cou et la force à le regarder dans les yeux les doigts fouillant sa chatte trempée.
" il ne sera pas seul ils seront trois à te baiser."
La main profite d'être trempée pour lubrifier le cul offert par les jambes bien hautes et tenue bien écartées elle gémit il accélère et glisse deux doigts de plus dans le trou serré.
L'un d'eux viens àvec sa chienne il sera notre esclave tu vas me voir me faire sucer par un homme en laisse lui baiser le cul en te regardant jouir.
Je te veux bien salope tout sera filmé et en direct tu dois donner envie de se faire baiser par ces types. On enverra des Copie à la poufiasse qui les méprise elle finira par les supplier de la baiser comme une putain.
Ça.commence ce soir.
Il se dégage et la laisse trempée folle d'envie de sexe .
Ne te fais pas jouir je veux que tu te jettes sur les bites ce soir.
Ils arrivèrent tous ensemble tous laids l'un louchait l'autre était défiguré par un nez immense et un air de profonde perversite il appuya de son regard sur les seins et le cul que laisse deviner la robe noire moulante fluide et courte.
Le.troisiemes portait une caméra qu'il installe face au salon il sort un petit objectif qu'il pose sur la table.
La porte claque sur un homme laissé seul dehors,il est nu sous un peignoir noir, il a froid et porte un collier de chienne. Il attend.
Elle les acceuille par un verre et son maître s'installe comme au spectacle.
Le vicieux attaque les choses sans s'asseoir et saisi les seins qu'il ne cesse de matter le laid trapu soulève la robe et Tate les fesses nues.
Elle ne porte pas de culotte la salope...
Il râle et empoigne la.chatte lisse il y mets.de.suite.deux doigts épais. Il est derrière elle pendant que l'air pervers de autre file des frissons à celle qu'il regarde en lui torturant les tétons il se régale visiblement de la vue de la femme gémissant et le lui dit
Je te regarde te faire baiser depuis des mois tu m'en as fait gicler du sperme et ce soir il va gicler dans ton cul. Tu couinnes déjà presque putain t'es faîte pour ça.
Le troisième se branle debout et filme.
Le trapu grogne comme un animal et sort sa queue elle paraît plus énorme encore qu'à l'écran.
Elle ne l'a voit pas encore mais la sens longue et lourde contre son cul le gland balancant sur le haut de sa cuisse l'exita immédiatement .
T'es trempée salope ta.chatte est gonflée viens nous la montrer.
Le maître lui ordonne de s'asseoir.
Fais ce qu'on te demande assied toi et écarte les cuisses montre ta chatte montre ton cul bien ouvert qu'on filme de belles images.
Elle obéi et s'assied sur le canapé jambes écartées le rustre se mets à genoux pour bien regarder le sexe trempé, il écarte les lèvres et y mets un grand coup de langue humide il la fourre àvec force dans le vagin de la fille qui commence à s'agiter. l'autre la calme en lui donnant sa queue à sucer , une queue trop longue à avaler..il tient sa bite d'une main et de autre tire sur les cheveux pour maintenir sa tête.
il fini par petit à petit bien lui baiser la bouche.
Son petit cul lui aussi est bien travaillé la langue qui lui fouillait la chatte l'encule à présent les deux mains immense de la brute écartant ses fesses.
Il pénètre le trou qu'il écarte de grands coups avant d'y mettre les doigts et de relever la tête pour la regarder sucer.
T'es bonne avale cette bite pour moi tiens tu les sens mes doigts dans ton cul petite pute
Pute et salope d'après ce qu'elle a montré d'elle.
Il s'était contenté de filmer boire et fumer depuis son arrivée. Il était très grand massif son sexe aussi . Il était très impressionnant le rustre se retira pour lui laisser l'accès aux cuisses qu'il écarta bien grand l'homme la pénétra d'une coup franc et sans la prévenir se mit à lui limer la chatte avec énergie sortant les seins de la robe pour en tirer les pointes que la brute vînt lécher en se branlant la queue raide.
Il avait envie s'enculer cette garce.
Il faut lui prendre le cul.
Haa il a raison vient t'asseoir sur moi rends ton cul bien disponible écarte tes fesses salope qu'on en fasse un fourreaux à queue..tu vas te faire bouriner le cul ma grosse queue te limant la chatte
Il faut ouvrir à ma chienne il est temps d'utiliser ses orifices.
Le maître se leva et revient àvec l'homme en peignoir.
Elle est assise sur la bite qui la pilonne la brute lui ordonne d'écarter son cul il l'a léche encore bien profond avide du trou qu'il ouvre de ses doigts enarmes.
Le vicieux s'occupe des seins il y accroche des pinces elle hurle il lui enfonce une queue raide dans la bouche lui demande de tirer la langue et y frotte son gland.
Le maître se fait sucer par l'homme à qui on intime de se déshabiller et de se mettre à quatre pattes il est clairement un objet.
Quand enfin la bite lui pénétra la fente baveuse et serrée elle cria de plaisir et de douleur le sexe était énormeuo aussi elle n'avait jamais eu la sensation d'être si prise.
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impossiblyholyparadise · 3 years ago
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Lettre(s) à ma femme...
Lettre(s) philosophiques et parfois métaphoriques sur le libertinage et le candaulisme.
Parce que…
Parce que ce n’est pas être fou que de vouloir être libre, que de vouloir vire pleinement, que de vouloir vivre pleinement libre… !
 Ce que j’aimerais pour nous (tu pourras voir que j’ai mis des tirets pour te faciliter la lecture et correspondre plus à toi).
Du coup, c’est carrément dans le désordre et parfois redondant.
C’est aussi par écrit, parce que pour moi plus facile (qu’est-ce qu’il est difficile de parler avec toi !) Rires, ou avec moi… (Lieu, moment, autres activités, …).
Aussi :
-          Parce que je souhaite que l’on reste ensemble. Notre chemin n’a pas été si désagréable ensemble jusqu’à présent et paradoxalement mais aussi contrairement à ce que tu dis « on n’a rien en commun », je crois que nos différences réelles sont aussi autant de chances de pouvoir vivre de manière complémentaire et nous porter vers un style de vie certes peu banal et commun mais intéressant et réalisable, la liberté en couple. D’une difficulté, faire une opportunité ! De plus, on n’est pas si laids et pas si idiots que ça pour un couple de cinquantenaires me semble-t-il, et si on peut espérer encore quelques années douces à vivre, c’est maintenant… ;
-          Parce que je souhaiterais que l’on soit un couple moderne et libre. Selon moi c’est le genre de couple dorénavant le plus adapté à la société moderne… ;
-          Parce que je trouve ridicule de tout casser pour aller vers la liberté de chacun, c’est-à-dire prendre le même chemin mais seul et chacun de son côté (sic…). Imposer et s’imposer des souffrances et des difficultés pour aller vers le même résultat… Quels intérêts, quels bénéfices ? Dans ce style de vie libre il y a aussi de belles valeurs, crois-moi ! Et certainement des avantages.
-          Parce que je souhaite te revoir, belle, gaie dynamique, sexy et libre. Comme à nos débuts. Libre en plus, ce que tu recherches et dis sans arrêt me semble-t-il (« Si je redeviens célibataire je n’aurais que des amants… »)
-          Parce que je souhaite te voir être celle qu’au fond de toi tu es (en tout cas la partie que tu en donne visible) et ce pourquoi tu sembles le mieux manifestement adaptée : faire la fête, sortir, danser, rire, te faire belle, te sentir belle quand tu attires l’attention, vivre spontanément et un peu dans l’insouciance, te sentir jeune, …
-          Parce que je souhaite qu’on ait une réelle complicité, une tendresse, un respect, une admiration réciproque, une écoute, une sexualité pleine et riche quand on est ensemble… ;
-          Parce que je souhaite que l’on soit libre de sortir tout aussi bien ensemble que séparément en fonction de nos agendas et/ou envies sans que cela provoque soit des frustrations, des inconforts ou des problèmes pour l’un ou l’autre (je peux ici te faire néanmoins une promesse : m’attacher à trouver le moyen d’apprendre à danser – internet ou cours… ? - pour parfois t’accompagner et me sentir moins con et ridicule, tout en te laissant le choix de tes cavaliers et de me tolérer comme partenaire de danse;
-          Parce que je souhaite te refaire des cadeaux spontanés ou préparés dès que l’occasion se présente où, et surtout que tu m’en laisse l’initiative (ici, par exemple, à l’issue de cette lecture et si tu es en accord avec ces souhaits, t’offrir un beau bracelet de cheville que l’on pourrait aller choisir ensemble et exprimant et matérialisant cette liberté) ;
-          Parce que je souhaite que l’on soit libertins (sans être jusqu’à aller obligatoirement dans les clubs – quoiqu’il faudrait, toi qui aime et a le sens de la fête, qu’un jour tu y ailles pour t’apercevoir que ce n’est pas que ce que tu en pense et surtout, te faire ta propre opinion sans penser que ce sont simplement ou partout des boites à cul et baise et que les personnes qui les fréquente ne sont que de dangereux pervers sexuels. Il y en a sûrement mais il y a aussi certainement des gens très bien et très épanouis…C’est aussi ce que j’y avais remarqué quand j’y étais allé. Certes il y a très longtemps et cela a forcément dû changer…
-          Parce que, puisque je parle sexe, je souhaiterais que tous les jours où l’on se retrouve dans le même lit et où est ensemble on puisse faire l’amour, ou a minima que l’on se fasse un câlin, même une simple gâterie, une pipe ou par exemple un simple bisou sur le sexe (toi et/ou moi) pour juste te faire mouiller ou me faire bander et nous faire penser l’un à l’autre pour le reste de la journée … Rassures-toi, je veillerai à ne pas toujours me placer en position de « confort » la tête sur l’oreiller…
-          Parce que je souhaite qu’on ait de nouveau une vie sexuelle riche et intense comme tu semblais aussi l’apprécier…Celle dans « dehors » s’il y en a, devra se faire sous protection bien entendu (d’ailleurs il y a plus de chance qu’il y en ait pour toi que pour moi… : métier, facilité de contacts et d’opportunités pour toi, timidité pour moi, vie plus casanière…. Pour ma part, j’aimerais aussi que tu me dises (certes pas tous les détails...Quoique ?) lors de nos retrouvailles tes « sexploits »…
-          Parce que je souhaiterais que l’on puisse vivre pleinement et intensément nos quelques futures années à venir…
-          Parce que je souhaite que tu t’amuses et vive sans râler et toujours te sentir frustrée et brimée…
-          Parce que je souhaite que tu continues à te faire belle, pour moi, pour d’autres, peu importe, te faire belle…Ou moi te ressentir comme telle lorsque j’entends tes remarques comparatives sur la vie des visible et/ou parfois seulement supposée des autres…
-          Parce que je souhaite vivre en « artiste » et mes passions d’artiste, pour, même si c’est sans succès, l’avoir tenté et ne rien regretter…Me permettre de créer sans crainte d’être jugé ni blâmé de ne pas faire autre chose…
-          Parce que je souhaiterais que l’on ne casse pas tout alors qu’on a les moyens de bien et confortablement vivre cette liberté…
-          Parce que c’est un réel style de vie ne visant qu’à l’épanouissement de l’un et l’autre et pas l’un contre l’autre ou au détriment de l’autre…
-          Parce que tu ne dois pas dire que c’est un style de vie de « salope » puisque tu es la première, et tu as bien raison, à les défendre en disant, ce que je pense aussi, que ce n’est qu’elles que cela regarde et qu’il n’y a rien de condamnable aux yeux de la loi tant que cela procède d’un choix libre, personnel et intime…
-          Parce que je souhaite que l’on puisse être heureux toi et moi sans s’écorcher comme on l’a déjà beaucoup trop fait. On ne mérite pas cela, ni toi, ni moi…
-          Parce que je souhaiter être et rester ton mari mais aussi avoir le rôle de ton amant numéro un, indéboulonnable quoiqu’il arrive et vers celui vers qui tu reviens toujours…
-          Parce que je souhaite que l’on continue ensemble à s’occuper de nos enfants et rester à leurs côtés pour les voir grandir… De même pour nos familles.
-          Parce que je crois qu’on en a les moyens, les possibilités, encore le temps…Ayons-en l’intelligence !
-          Parce qu’il n’y a rien de plus rare, de plus beau, qu’une femme qui est elle-même…A l’aise dans sa parfaite imperfection…Un homme également…
-          Parce qu’il est venu le temps que l’on puisse découvrir et exprimer chacun de nous ce que l’on est réellement…
-          Parce que je souhaite vivre, te montrer et te démontrer mon amour inconditionnel…
-          Parce que je t’aime…
Ajout et complément au texte « Parce que »
-          Parce que cela offre (aux partenaires principaux, le couple) une telle confiance, une telle liberté, une telle complicité, une telle sérénité, un tel affranchissement de tous les dogmes possibles, imaginés ou/et imaginables que cela a une puissance insoupçonnée et insoupçonnable…
-          Parce que cela ouvre et éclaire le vrai chemin du bonheur, de la liberté, de la tendresse et en vérité de l’Amour de l’autre, des autres…L’amour humain, dans toute son entièreté, dans tous ses possibles, dans toute son acceptation …L’amour inconditionnel, le « pur » s’il existe…En tout cas, s’en approcher, s’en rapprocher… Tout est, et/ou devient limpide, clair et éclairé…Il n’y a plus ou pas de contraintes, de sentiments perturbants, dérangeants, néfastes, « mauvais (jalousie, colère, ressentiments, mensonges, « fausseries », tromperies, perversités (même si le côté « sexuel », d’ailleurs non obligatoire et libre là aussi …) peut le faire croire ou l’assimiler. C’est d’ailleurs un des écueils, un des dangers du concept et du choix de ce chemin, mais surtout un des sophismes…Laisser croire ou faire croire qu’il ne mène que dans une impasse (pensée souvent comme de nature addictive et/ou perverse et plutôt « a priori » sexuelle) tandis que bien au contraire, il ouvre de multiples chemins et davantage de choix bien plus « grands » que le simple assouvissement d’envies ou de désirs et /ou encore plus bassement à mes yeux, de la simple et manichéenne vengeance ou la matérialisation comptable d’une relation, qu’elle soit sexuelle ou pas. Pour l’heure, ainsi, je n’aurais pas en tête le souci de moi aussi te rendre la pareille de façon mathématique , cela ne serait d’ailleurs en rien une liberté (tout au contraire, une contrainte, une obligation de plus…) si tu devais avoir ou avoir eu une relation sexuelle ou poussée avec un amant, mais plutôt d’être heureux pour toi, heureux que tu aies pu vivre quelque chose d’intense, d’unique (ou pas… !), et surtout de te savoir libre, heureuse, comblée (enfin il faut l’espérer  quoique, en est-il ou y en saura –t-il toujours la certitude physique absolue ?) Ainsi, l’image qui m’en vient à l’esprit est celle-ci…L’image du phare, toujours présent, solide, éclairant, te laissant le choix du chemin, offrant le choix sur du retour à bon port ou de la route sécurisée, de l’aventure, de la liberté …                         Présent et constant…Gratuit, libre lui aussi , même si par définition attaché si solidement à la terre, indéracinable…Chacun doit peut être avoir et jouer son rôle… ? Les uns le phare (mais effectivement peu nombreux…) et les autres les bateaux, voyageant, voguant, partants, revenants, car qu’on le veuille ou non nécessairement attachés à un port, une « terre », un refuge…Ce n’est pas le phare qui prend la mer…Ou alors, lorsqu’il la prend ce n’est que lors de tempête si intenses et si fortes, pas toujours voulues,  que cela en est majestueux…Le bateau s’en épargne et même s’il sort plus souvent parce qu’il est fait pour cela, ses voyages et ses transports sont plus fréquents et certainement plus joyeux, heureux, sûrs et moins éprouvants, protégé, éclairé et guidé vers le port d’attache par le phare dont il est certain de trouver l’amure (tiens, presque l’amour…)
-          Parce que je t’aime…
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valeriehervo · 5 years ago
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Un vent nouveau semble souffler sur le plaisir féminin. La jouissance des femmes – avec ses infinies variations – est désormais décrite et promue par celles qui la fréquentent de plus près.
"J'ai commencé à écrire de la littérature érotique car je trouvais que le plaisir féminin était rarement mis en avant dans ce que je lisais. J'en avais marre des écrits misogynes et des récits mettant invariablement en scène une jeune pucelle découvrant les joies de la chair grâce à un homme forcément plus vieux et plus expert en la matière", s'exclame Octavie Delvaux.
Comme nombre de ses congénères ayant décidé de s'exprimer autour du plaisir féminin, l'écrivaine trentenaire fait partie d'une classe d'âge qui estime avoir été "privée de modèles sexuels" durant son enfance et son adolescence. "Pour tout vous dire, il y a une scène, dans le film La leçon de piano, où l'on voit Harvey Keitel se glisser entre les jambes de l'héroïne pour caresser un minuscule bout de peau, accessible car son bas est troué. C'est trois fois rien… mais c'est le truc le plus érotique et, surtout, le plus axé sur le désir féminin qu'il m'ait été donné de voir lorsque j'étais jeune."
Des propos qui n'étonnent pas Emmanuelle Julien, journaliste et auteure du blog Paris Derrière, qui se souvient de son adolescence : "Dans les années 90, à part le Doc de l'émission “Lovin'Fun”, on n'avait accès à rien. Et quand je dis rien, je ne parle pas seulement des informations techniques. Il n'y avait pas de discours féminin sur notre rapport au plaisir, pas d'images le mettant en valeur."
L'alpha et l'oméga de la sexualité
Il fut un temps – pas lointain du tout – où le sexe au cinéma se résumait à "la femme en dessous et l'homme au-dessus, avec orgasme évidemment simultané signalant la fin du coït", se rappelle Géraldine, qui a entamé sa vie d'adulte "en imaginant que la position du missionnaire constituait l'alpha et l'oméga de la sexualité".
La vidéo du jour :
Géraldine a dû également attendre d'avoir 20 ans avant d'entendre parler pour la première fois du seul organe exclusivement dédié au plaisir féminin : "C'est en lisant un magazine que j'ai découvert l'existence du clitoris. Je sais que cela peut paraître dingue aujourd'hui, mais à l'époque – il y a tout juste vingt ans – ce mot n'était jamais employé. Comme si le clitoris – et tout le plaisir qui en découle – n'intéressait personne." Vingt ans plus tard, dans un épisode de sa première saison, la série Broad City met en scène une jeune femme en train de discuter sur Skype avec une copine tout en faisant l'amour avec son copain, sur qui elle est assise à califourchon.
Mais la Toile a permis [...] l'émergence d'une parole de plus en plus libre et affirmée autour du plaisir féminin
Que s'est-il passé, au cours de ces deux dernières décennies ? Internet, qui a tout changé. "On réduit souvent le Web à la pornographie, tant il a démultiplié l'accès à ce type d'images. Mais la Toile a surtout permis la multiplication de forums où les femmes pouvaient enfin échanger autour de la sexualité, et l'émergence d'une parole de plus en plus libre et affirmée autour du plaisir féminin", explique Emmanuelle Julien. Aujourd'hui, il suffit d'ailleurs de taper "sexe" et "féminin" sur un moteur de recherche pour qu'apparaissent les pages personnelles de filles chaque jour moins effarouchées, dissertant sodomie, cunnilingus ou mérites comparés de tel ou tel sextoy.
Au fil des blogs et des témoignages a fini par éclater une évidence tue pendant des années : la sexualité des femmes est tout aussi exigeante, impérieuse et diverse que celle des hommes.
La polyphonie des désirs féminins
"Vous retroussez ma jupe et empoignez mes fesses pour m'attirer plus près de vous. Une pression sur mes reins me plaque contre votre braguette. Je sens votre érection battre contre mon sexe bouffi d'excitation. Mon clitoris palpite à grands coups", écrit ainsi Octavie Delvaux dans son recueil de nouvelles A cœur pervers1.
"A l'image de celle qui parle dans cet extrait, la plupart de mes héroïnes sont des femmes fortes, volontiers dominatrices, qui n'ont pas peur de communiquer leur désir et d'affirmer ce qu'elles veulent." Et l'écrivaine d'ajouter : "Je ne sais pas s'il y a un plaisir typiquement féminin ou masculin. Mais ce dont je suis sûre c'est que la femme a, autant que l'homme, un univers érotique qui lui est propre, et rien à gagner d'attendre systématiquement de l'autre qu'il lui dicte ses désirs."
Affirmer ses envies et la polyphonie des désirs féminins : tel est l'objet de la plateforme américaine OMGYes, promue au printemps 2016 par l'actrice féministe Emma Watson. A ce jour, ce site est le seul au monde à proposer des vidéos en ligne dans lesquelles des femmes reproduisent les gestes qui les mènent à l'orgasme.
"Je stimule mon clitoris selon un mouvement de haut en bas, dans le sens des aiguilles d'une montre", confie ainsi Amber, tandis qu'un gros plan de son sexe – et de son doigt, parcourant méthodiquement ses lèvres, dans une scène que l'on imagine mille fois vécue – complète le propos. Si l'on peut déplorer que cette plateforme, vitrine d'une recherche américaine basée sur l'expérience sexuelle de plus de deux mille femmes âgées de 18 à 95 ans, ne soit pas entièrement gratuite – l'accès au pack complet de vidéos y est facturé 29 € –, la démarche constitue une première.
Car, comme le dit Cerise, une célibataire de 38 ans qui a visionné quelques-unes de ces vidéos : "On a déjà toutes vu un sexe de femme en plan serré, dans un porno. Sauf que là il n'y a aucun pénis qui vient s'y introduire. Le plan est long, on a le temps de découvrir ce sexe en détail et c'est hyper-pédagogique."
Autant de façons de jouir que de femmes
Mais il est encore plus pédagogique de constater, au gré des vidéos, que ce qui plaît à Amber ne parle pas forcément à sa voisine de plateforme, qui serait bien incapable de prendre du plaisir ainsi. Comme le résume la sexologue Catherine Blanc2 : "Il y a autant de façons de jouir que de femmes : chacune peut déployer son art personnel en la matière et s'émerveiller à l'infini des capacités de son propre corps."
Car si, comme l'écrivait la romancière américaine Anaïs Nin, "l'érotisme est l'une des bases de la connaissance de soi, aussi indispensable que la poésie", il semblerait que les femmes françaises soient de plus en plus disposées à se connaître. En tout cas, Chloé, 31 ans, est formelle : "Moi, pour prendre mon pied, faut que le mec chope le rythme qui va me faire décoller. Ce rythme, je le connais – et parfois je les laisse chercher… ou les aide à trouver si le désir se fait trop pressant."
Il faut se méfier de l'uniformisation des goûts en matière sexuelle. Au lit, il ne peut y avoir d'autres règles que celles que nous inventons
La jouissance de Céline, 35 ans, doit également assez peu au hasard : "Je me caresse systématiquement le clitoris lorsque je fais l'amour avec un homme. Comme ça, je suis aux manettes : libre de déclencher le point de non-retour au moment opportun."
Autant de techniques individuelles qui ne sauraient constituer un accès au nirvana clé en main, comme le rappelle la chanteuse, danseuse et écrivaine Julia Palombe, qui a fait paraître un manifeste contre la société de la mal-baise3 : "Je pense qu'il faut se méfier de l'uniformisation des goûts en matière sexuelle. Au lit, il ne peut y avoir d'autres règles que celles que nous inventons chaque jour. Croire que le désir est figé et qu'il se manifeste toujours de la même manière est un non-sens."
Contre le tout pornographique et ses diktats
En croisade contre le tout pornographique et ses diktats, Julia Palombe incite à nous méfier des jouissances aussi systématiques qu'obligatoires. Et Catherine Blanc de rappeler : "La libération ne doit pas devenir une nouvelle norme". Car si la jouissance n'était qu'une affaire de gestes qui fonctionnent et de corps qui répondent, invariablement dociles, aux mêmes stimulations, cela se saurait. Pour beaucoup de femmes, le principal obstacle à une vie sexuelle satisfaisante réside encore dans un manque de confiance – en elles comme en leur droit au plaisir.
"Je reçois chaque jour des appels d'auditrices qui se soucient moins de leur épanouissement sexuel que de celui de leur partenaire, rappelle ainsi Brigitte Lahaie, qui anime sur Sud Radio une émission quotidienne consacrée au sexe. Il est vrai que la parole des femmes s'est libérée, mais ce qui se passe sous la couette est loin d'être au diapason. Nombreuses sont celles qui méconnaissent encore leur propre corps, n'évaluent leur vie sexuelle qu'à l'aune de la satisfaction de leur partenaire… ou attendent de lui qu'il les guide vers leur propre plaisir."
Contrairement aux idées reçues, la sexualité des couples au long cours est souvent plus satisfaisante que celle des amants débutants
Catherine Blanc poursuit : "Pour pouvoir lâcher prise, il faut accepter le regard de l'autre sur un corps qui ne sera jamais parfait – et, qui plus est, risque de nous surprendre, soumis à l'abandon du plaisir. Ce qui n'est pas toujours évident dans une société du contrôle de l'image et du selfie généralisé." "Peur d'être ridicule, peur d'être laide, peur d'être vulnérable, peur de s'attacher, détaille la journaliste scientifique Elisa Brune4 : on ne veut pas se mettre en danger, s'avouer faible, se montrer captive, on veut rester maître de soi."
Et face à ce regard de l'autre, il y a autant de femmes que de stratégies : quand Céline lâche plus facilement prise "avec des inconnus, qu'elle est sûre de ne jamais revoir", certaines ne parviennent à s'abandonner que dans le cadre confortable d'ébats intimes. "Contrairement aux idées reçues, la sexualité des couples au long cours est souvent plus satisfaisante que celle des amants débutants, note le sociologue Michel Bozon5. La connaissance mutuelle des fonctionnements sexuels comme la confiance entre les partenaires sont indéniablement propices à la jouissance. Mais il est évident que la sexualité s'enrichit aussi au fil des rencontres. Puisque chaque partenaire va dévoiler de nouvelles pratiques et transmettre sa conception singulière de l'acte sexuel."
Emmanuelle se souvient : "Je venais de divorcer, j'avais deux enfants et pas mal de complexes quand j'ai rencontré Nicolas. Je ne suis plus avec cet homme, mais je me rappelle parfaitement la première fois où il m'a expliqué, alors que je cachais mon visage sous la couette, qu'il n'y avait rien de plus jouissif pour lui que de m'observer lorsque je perdais le contrôle."
Ce qu'elle avait peur de lui montrer, lui le considérait comme un cadeau. Ce jour-là, elle a appris la jouissance, s'autorisant à lâcher prise.
Les chants d’elles...
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ollymallory-blog · 6 years ago
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Chrysalide de souffrance
4 mois et 18 jours sous testostérone.
Chaque matin planté devant mon miroir, je scrute mon visage à la recherche de poils naissants, passant mes doigts sur ma peau devenue rugueuse, épaisse.
Ma mâchoire s’est élargie, mon  implantation capillaire a changée elle aussi. Je suis à la fois heureux et terrifié. Une boule d’angoisse roule dans ma gorge, et je remarque que mon coup aussi est différent. Il semble plus large et massif, comme mes épaules robustes, déformés par les injections mensuelles.
J’aimerai pleurer mais je n’y arrive plus. Depuis que je suis sous testostérone, ma façon de gérer mes émotions, ou plutôt de me faire submerger par elles a radicalement changé. Je ne m’attache plus aux personnes, je ne tombe plus amoureux, je me trouve distant et détaché.
Incapacité à pleurer ou à me morfondre.
J’aurais tout donné pour ressentir cette froideur émotionnelle avant, mais aujourd’hui elle m’effraie.
La sonnerie de mon téléphone m’arrache à mes pensées, affichant à l’écran un numéro inconnu.
C’est un client, il veut me rencontrer chez lui ce soir, pour une heure. Il me demande si je peux me vêtir d’une robe noir et d’une paire de talons. Je soupire. L’idée de porter une robe me met mal à l’aise, mais j’ai besoin d’argent. J’ouvre mon placard et choisi une petite robe noir, un peu ample pour ne pas me sentir trop à l’étroit. Je me trouve affreux, mes épaules sont larges et massives, mon visage déformé.
C’est comme si j’étais un imposteur dans cette petite robe, avec mon corps étranger. Un corps qui n’était pas encore mien, que j’allais devoir apprivoiser doucement.
Parfois, j’ai envie de balancer mes ampoules d’Androtardyl par la fenêtre, de les éclater au sol pour ne plus être tenté de les injecter dans mes muscles. Retrouver cette silhouette dite féminine, que je trouvais pourtant repoussante à l’époque, mais me manque dans les instants d’insécurités.
La vie me semblait plus facile quand j’étais perçu comme une femme cis, et pourtant, c’était loin d’être le cas, mais mon cerveau me joue des tours dans les moments de doutes.
J’ai grandi avec une éducation sexiste, qui m’a toujours appris que je devais être belle, fragile, drôle mais sans être envahissante, salope pas trop. Mon rôle était d’être dévoué aux hommes, de les craindre aussi, mais de toujours répondre à leurs besoins jugés plus importants que les miens.
Jusqu’à mes 15 ans, j’étais toujours fringué dans le rayon «homme ». Je cachais ma poitrine naissante avec des bandages, je trouvais les filles ennuyantes tout en les aimant secrètement. J’étais dans une petite bulle de confort, caché derrière mes T-shirt XXL, protégé de la rudesse et de la violence de cette société patriarcale.
C’est autour de mes 17 ans que j’ai compris les pseudo-avantages de porter des vêtements près du corps. En sortant dans les bars le soir, j’avais droit à des verres de vin et de l’attention. Beaucoup d’alcool et d’attention. Ce que je traduisais par de l’amour. J’avais besoin qu’on m’aime, profondément, inconditionnellement. Alors je sortais toutes les nuits, toujours plus aguicheur, dans l’espoir d’apaiser mes carences affectives.
J’ai toujours vécu avec l’idée que plaire était au centre de tout, et que ma « féminité » et toutes les injonctions et les standards qui vont avec étaient comme un espèce d’enclos : Il prive d’une liberté mais rassure et protège ceuxelles qui restent à l’intérieur.
En prenant de la testostérone, j’ai pris la décision de quitter ce havre de violence par amour pour moi, en privilégiant ce qui me semblait être juste et fluide.
Je travaille en tant que meuf cis pour des clients hétéros car c’est plus simple pour moi, la demande est plus forte et cela paye mieux. Je n’ai aucun problème à porter des robes ou du maquillage, mais voir son corps changer, se « masculiniser », s’épaissir, alors que tu es censé représenter une image féminine standardisée, c’est déstabilisant et j’ai peur que le client sente que je ne suis pas totalement une femme. C’est extrêmement binaire comme discours, mais c’est volontaire, je ne cherche pas ici à déconstruire le genre, mais à exprimer un ressenti émotionnelle qui ne concerne que moi, une personne assignée femme à la naissance, ayant grandi avec une éducation réservée aux femmes.
Mon téléphone vibre deux fois. Un sms s’affiche et je commence alors à paniquer. Mon client s’impatiente, il veut savoir si je vais la porter, cette foutue robe.
Je réponds machinalement un oui avec un smiley content, pour montrer que je suis quelqu’un de sympathique ( connard ).
Il me répond qu’il a hâte, et que je suis une très belle femme. Je suis pris d’une frisson de dégoût . J’ai envie de pleurer, mais je ne peux plus, et puis j’ai du mascara plein les yeux alors ce n’est pas le moment.
La testostérone me donne une furieuse envie de baiser, j’en profite alors pour débrancher mon cerveau et me persuader qu’une bite pourrait me soulager.J’enfile mes baskets et je fourre mes talons dans mon sacs, histoire de ne pas souffrir inutilement dans le métro mais de rester désirable pour mon cher client hétéronormé.
Je suis prêt à partir, mi angoissé mi excité. Des images d’un porno maté la veille défilent dans mon esprit, je crois qu’il s’agit d’une femme de plus de quarante ans, avec des faux seins énormes qui suce un mec carrément moche dans un bar. Même mes désirs et mes fantasmes ne sont plus les mêmes depuis la T.
Tant que ça me fait bander, c’est très bien, j’ai juste besoin de ça pour baiser avec mon client. Oui, car c’est moi qui le baise, il pense que je suis à son service, mais dans l’histoire, moi je me fait payer pour tirer mon coup. Et ça, c’est bandant.
Dans le métro, je sens les regards posés sur moi, chose qui ne m’arrive plus depuis que mes jambes sont pleines de poils et que je binde mes seins. Aujourd’hui je suis en robe et maquillé, alors c’est différent, je redeviens une femme baisable pour la société, un morceau de viande avec des trous pour fourrer sa queue dedans. Je déteste les hommes, je ne veux pas en devenir un, mais je ne veux pas non plus être une femme.
A cette milf blondes aux seins énormes de resurgir dans ma tête, je me laisse vaguer dans mes pensées, loin des connards voyeurs souterrains. Je ne reconnais plus mes fantasmes, je me sens honteux d’avoir des désirs aussi hétéronormés. J’évite de politiser ma vie sexuelle mais c’est plus fort que moi, je voudrais me branler éthique, mais je n’y arrive plus depuis la T.
Pour m’éviter de sombrer dans ce cercle de culpabilité, je pense à mon client, à sa queue, à la tune qu’il va me donner, je pense aux amandes bio hors de prix que je vais pouvoir me payer après ça, et cette pensée me réchauffe le cœur, et pas que.
Arrivé devant chez lui, c’est la panique.
Je ne peux pas le faire, il va sentir la testostérone, c’est certain, il va cramer que je ne suis pas une fille, mais pas non plus un mec, jamais il ne voudra me payer ni me baiser. Putain, pourquoi est ce que je me suis embarqué là-dedans. C’est toujours la même rengaine en arrivant devant chez les clients : panique, découragement, peur, stress puis je monte et finalement je me calme.
 Je l’imagine se moquer, me dire que je suis laide et m’invalider. Lui, ce mec de plus de cinquante ans qui me paye pour  me baiser, il a se droit là, celui de me juger sur mon physique et de me faire me sentir nul.
Je déteste mon éducation.
Je déteste les hommes.
Je déteste mon conditionnement.
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lapstime · 6 years ago
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La fragilité;
Je vais te dire honnêtement. Qui je suis en dedans. Je suis cette femme forte. Je suis cette femme blessée. Je suis cette femme qui encaisse, je suis cette femme qui pleure. Celle qui a ses défauts, qui aimerait qu'on les accepte plus facilement. Celle qu'on a su détruire, celle qui s'est reconstruite grâce à eux. Sous le masque du rire, du sourire, ma tronche inerte et inexpressive. Les larmes en dedans les éclats de rire en dehors. J'en ai assez de ma génération. Je peux le dire? Est-ce que je peux dire que le "toujours plus et toujours mieux" m'épuise et me donne une gerbe qui vient des tripes? Peut-on dire à quel point on trouve ça abject de partager quelques moments intenses pour tout niquer en l'espace de trois secondes? Pour te prouver à quelle point tu peux être insignifiante? Virtuel de mes couilles. C'était son cas à lui mais j'ai vécu pire. Parfois j'ai envie d'évoquer vraiment tout ce que j'ai vécu avec lui, mais j'ai mis du temps à me rendre compte que certaines de nos baises étaient simplement du viol. Il ne m'a jamais fait l'amour et je trouvais ça normal. Je trouvais qu'au final on pouvait se faire baiser tout le temps sans tendresse tant que l'autre te prouvait son amour après mais j'avais salement tort. J'étais juste une poupée de chiffon sous l'emprise de son tortionnaire aux yeux d'amour. Une poigne de force et sa bouche en cœur. J'ai chialé comme une merde samedi soir, parce que j'avais mal en dedans. De cette soirée une semaine avant où j'ai crié, où j'étais une vieille soularde de merde en pleine rue à déballer des pensées qui me dépassaient. J'avais mal en dedans de le voir se vendre quelques heures à peine après m'avoir fait l'amour,  notification, "A. a ajouté une nouvelle photo sur son compte Tinder" et moi il m'a enlevé encore un peu de fierté et défoncé mon égo. Je les déteste à agir comme ça, je me déteste à plus ressentir les choses normalement, à pleurer un jour et à oublier le lendemain. Je les déteste à revenir quelques mois plus tard, car j'étais une meuf géniale avec des principes mais ça bouffon il fallait s'en apercevoir avant. On me demande ce que je cherche, pourquoi je suis encore seule mais voyez-vous bande de cons, à baiser à tout va comme si rien n'avait d'importance que votre queue dans une chatte, que de baiser plusieurs meufs, de surtout rien montrer de vos sentiments car ça fait canard, mais y'a personne dans ta mare. Et puis je dis ça pour eux, mais on est tous touchés, j'ai du lire le SMS d'un pote à qui la nana lui disait qu'elle était pas attirée par lui, qu'elle le trouvait laid alors qu'ils avaient baisé trois fois ensemble. Génération de menteur, mais à soi-même avant tout. Génération Kleenex qui m'embrouille le cerveau et me bousille le cœur. Génération consommation, avec de moins en moins de principes, de respect. Alors évidemment qu'il y a des perles, des personnes biens, et j'en ai des preuves autour de moi. Mais par pitié épargnez-nous de votre méchanceté gratuite, putain. Soyez honnêtes avec vous même ! Et peut-être que vous arriverez enfin à l'être avec les autres...
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ipar-ekialde-blog · 6 years ago
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Oublier mes souvenirs égare mon corps à corps avec la réalité. Le nom d’un bar dans le Sud, la vision d’un restaurant de mon enfance, puis ça monte terriblement, et terriblement suis-je immobile, réfractaire à toute avancée : inspirer est une avancée quelconque. J’ai peur. 
Qu’en est-il d’oublier la victime du coupable ? Faire l’amour redonne la fumée à la puissance. Avant de le faire, le corps à corps avec la réalité parait insoluble et donc impérieux, le corps à corps sexuel défait et conjure l’esquisse d’un affrontement absent entre moi et le petit reste. Je ne suis pas sur-puissant, je ne suis pas ailleurs, je suis là où j’ai mon sexe et là ou elle a le sien, je suis fait pour ça, et c’est vite essoufflant d’être-avec-l’autre-sexe, qu’aucun n’en sachent plus et de le savoir, qu’une case se dessine. La révolte, c’est l’abstinence. La rédemption, c’est l’incontinence sexuelle. Réduit à la paix, aux sensations de tous, je vibre et tu vibres par moi. Réunion dans la paix : l’Accident fut peint. L’Accident fut peint. Le destin est devenu sexuel. Ou l’a-t’il toujours été, je ne connais rien à l’Histoire. Peu importe au fond, le fond est faible, le fond faible s’appelle peau, ce qui s’appelle peau s’appelle destin, sexe, naturelle reprise de la jouissance en compagnie, naturelle jouissance à sourde voix d’homme. Ceux qui se mirent n’ont pas de destin sexuel ou qu’il est difficile. Ce n’est pas l’image qui s’empêtre en nous, c’est nous-même qui sèche en sédiments. Lèche ta peau avec ta langue surtout, et tu y sentiras la tour. Le sexe accélère le futur de la mort, mais il permet la vie humaine. Ta part sexuelle, c’est la douce part autrement tienne. Ta part d’interrogé par ce qui se présente, c’est la paralysie tienne. L’Accident fut peint par mon meilleur ami. Il aurait pu être par un autre. Importe que ce soit le mien. Vous pourrez en avoir d’autres, plusieurs peut-être. J’ai au moins le mien.
T’es dans le train  ? Oui, Maman, je suis dans le train, ils m’ont bien emmené, personne n’a parlé de l’horreur de la mort, c’est pour cela qu’ils n’avaient de bagages. Merci pour noeud à mon col ce matin, mes cheveux blonds, et mon chien. Je t’embrasse si fort que tu oublieras comment c’était que je l’avais pensé faire. C’est dommage que nous ne pûmes nous serrer mais il était tôt et tes yeux ensommeillés. Je comprends, je t’ai aimé et je t’aime. J’ai été ton fils. Loïs (qui ne su dire en son jamais, au revoir à ses soeurs-amis-parents)
Exploitez-moi : regardez-le, il mettrait un cri obèse en branle. Sa peau, regardez sa peau, oh mon petit dieu de gloire, oh mon seigneur lumineux, regardez-là, bonsoir bon sang ! Ça ce n’est pas rien, assurément, c’est le moins que l’on puise, puisse oser déduire. Sacrerouge ! Ma parole blême ! Ses marques sur son visage, et il ne peut user du mot adéquat, du mot correct, et il existe ce mot, en divers registres, selon les procédés employés on y a recourt sous ses appellations divergentes, mais non, malgré ces occurrences, il n’en fait qu’à son visage, cela n’a vraiment ni queue ni tête, oui c’est le cas de dire, cela en fait vraiment qu’à son corps. Mais alors, le corps, non, les pustules non. J’ai regardé, ça va, franchement, avec franchise, je trouve ça normal. La graisse ? Pas outre-mesure. Du superflu, oui. Qui ne tiendra pas chaud non. Du superflu inconséquent. Du laisser-aller au milieu des muscles. De la tendance à engloutir moi je dis, voilà ce que c’est. Puis aussi, il faut dire, la peau molle, moelleuse. Mais ce qu’on retient le plus, enfin ce qui retint mon attention, et à son apogée !, oui, oui sans enjoliver, je vous le dis et l’affirme et maintient cette affirmation, ce qui retint toute mon attention, et il faut le faire ah ça oui, ça n’arrive pas tous les soirs, prenez Madame Canard, enfin non, laissons-là de côté la bonne femme, j’en ai déjà assez sur les pédales avec cette pauvre queue de cheval, quetsche qui gonfle et qui ronfle et qui gratte aux portes, oh Seigneur, y penser me donne le tournicoti du ménage, manège, mais l’un ou l’autre, pas ma tasse de café, je peux le dire moi, oui, écoutez, ce qui retint ma parole, mon souffle, mon coeur jusqu’à la pile qui allonge la paix qui m’a été octroyé, gentiment ?, eh oh je ne sais pas moi, pas moi de juger, jamais bon pour le jugement l’Antonio, je l’ai répété mille fois par saccade de deux et ces bon vieux loups déguerpis m’en remettaient des couches de questions de problèmes de délires puants infects comme la cuvette des cuvettes pour que j’y dise un mot moi, qu’ils disaient, comme ça, oui oui, comme ça, dis en un mot, et moi je finissais, finissais par dire quoi, ah quoi bon résister, c’est qu’il est pas mordu l’Antonio, et pas foufou avec ça bande de rats frêles de sauterelles mal baisées enfin bref je m’égare. Il avait des pustules sur la peau, et il se les infligeait, maintenant que le discours est raté, donc échoué, je peux en reparler, j’ai fais taire le sérieux, j’ai caché la révélation, l’emploi du mot, des mots-même ne feront aucun mal, et donc ses pustules qu’il se confectionne, il les porte, il se dégoûte, il est dégoutant, quelques pustules comme ça, rouges, sèches, pleines de vomis, pleines de pus du coeur, de coulis de fraise melba qui se mouche dans un bol de punaise encanaillées, à la rue, volant, vidant leurs entrailles sur leurs congénères tarés, les tapins, les lapins, les fous hurlants, les fouetteurs, les fouettés, les cageots, les minables, les strabismes, les enculés, les garces, les minutes qui obéissent au doigt de l’oeil, qui ne connaissent ni l’autorité, ni la vraie saveur du commandement, et qui s’offrent qui s’offrent les dégoutants les calvaires ah les calvaires. Sa peau au regard des autres, comme ça, même la forêt ça lui fait mal, ça la casse en deux je te parle même pas, après faut rameuter les bucherons qu’ils y viennent tailler les branches qui pètent les plombs et faut recoller les jointures des extrémités des faons et des paons que leurs mâles puissent les culbuter ou bien les corbeaux quoi, les corbeaux toujours à l’affut en nos forêts, un coup à tirer et c’est parti avec le petit kiki d’Antonio ! Faut pas se plaindre ni plaindre, on est tous dans le même gueuleton et le journal est crade et je sais pas lire et l’abruti du coin, pilier de comptoirs salé par la bave chaude de l’été et de l’hiver, mais c’est qu’il le suce ce comptoir le frelon gai, je lui déboiterais la mâchoire moi si je l’avais pas empêtré dans le cul de ma femme la plupart du temps où je me laisse aller à faire chier les minettes en elles, toutes les minettes de la terre qui constituent le sol où j’ai fais bâtir ma maison, et oui je les encule, je les encule bien fort, j’arrache les ailes des mouches, je les transperce de cure-dents, mon poing doigt je l’ai appelé cure-cul en souvenir de l’anus de ma femme qui ressemble à une bouche plus qu’à une dent et la dernière fois que je la cognais si fort, après avoir enfiler mon cognac rasade après rasade et liqueurs sur liqueurs, liqueurs à la menthe, menthe parce-que j’ai la menthe qui pousse en bas de chez moi, à côté du poteau électrique, en face de chez Samy, et sa dent est partie à la mioche, je lui ai calé dans le fion et vraiment on était pas loin de la bouche, un tour de rouge à cul et c’était bon, une vraie petite parole que j’avais déniché là, et pas comme les autres, ça je vous le dis, pas comme les autres. Enculer et transpercer je vois pas la différence, mouches, femmes, renards, poulettes, chiots, quelle différence ? Enfin ce gars, une de ces envies de l’enculer avec une lame, mon petit couteau suisse, je l’appelle mon petit bougnoul, en l’honneur des bougnouls du coin, ces suceurs de teub basanés qui viennent pleurnicher à ma porte quand “il ne pleut plus”, c’est-à-dire le sperme ne coule plus dans leur estomac, ne dégouline plus dans leurs tuyaux bons marchés de mes deux, et alors vite fait bien fait j’en remets un coup, vite fait mal fait plutôt car rien ne bon ne peut arriver à ces corps-là, attendez, vous avez déjà touché un bougnoul, on peut rien en faire, même le meilleur baiseur du monde peut rien y faire, tout est pourri, rôti, depuis la nuit des culs là-dedans. Si je me passais pas la teub dans la bouche de ma femme, à l’arrière ou à l’avant, après, croyez-moi elle n’aurait plus fais que pisser de la salive de taureau chez le boucher, si vous voyez ce que je veux dire. Enfin ce gars, je l’aurais enculé en le poignardant, non pas en même temps, suivez !, je l’aurais enculé avec ma lame, sa peau, défigurée, pourtant belle gueule, traits de clown et disgracieux, je vous l’accorde, un triple-menton invisible déformait la tenue de son visage dégueulasse, surtout de profil, une gargouille qui imite une couille couverte de fiente, vous voyez le topo, et bien moi sa gueule je la retaperais bien contre la porte des chiottes, je rentre derrière lui, j’enlève ma ceinture, je lui fouette les seins tétés de sa mère à travers lui, je donne des grandes fessées que j’empile sur le cul nul blanc de son père à travers son cul à lui, et ses soeurs, je les baise à en mourir d’envie de chier partout, et ses aïeuls je les presse pour le jus macéré, non je les fourre de mes chaussettes et avec leur salives sur mes sapes je sais plus ce que je fais j’ai oublié, ah oui chaussettes dans gorges, crachats oreilles, et je les presse pour le vin, bon vin rance, déconfit et bouchonné à coup sûr, mais les meilleurs trous font les meilleurs jus, garanti, je suis un testeur de la vieille. Ce gars-là, je comprends pas, pourquoi il est si moche, si laid le mec, un caneton, un vrai caneton, un dindon, un vrai dindon, et ce n’est que quelques pustules, ni des milliers, ni les pires, mais ce serait mieux à vrai dire, ce serait juste un gros dégueulasse dans ce cas, mais non, c’est trois-quatre qu’il révèle et dans son regard le regret le regret d’un gros dégueulasse qui se masturbe à même la peau qui dort en plein dans la rue dans la poubelle pour qu’apparaisse enfin sa vraie nature, sa vraie nature rouge d’îles. Il est ignoble et il sort ainsi, il ne peut se cacher, trop dur, ça se voit trop, il est malade, une maladie terrestre, ni pour l’enfer, ni pour le paradis, aucun des deux ne doit se divertir dans la fange en ruine des âmes perverties jusqu’aux yaourts au miel que font leur spermes durs, non, il est trop malade, c’est un juif. Et les juifs croyez-le ou non ce sont les délices.
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carpe-coitum · 8 years ago
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Littérature de Boudoir (1) : Contes de la folie ordinaire, C. Bukowski.
Salut, Tumblr.
Il y a quelques semaines, je te proposais une chronique régulière sur la littérature érotique. Tu as répondu plutôt très positivement ce qui m’a encouragée à prendre la plume. Si j’arrive à maintenir un bon rythme, j’en entamerai peut-être d’autres, sur la littérature horrifique par exemple. Nous verrons.
Dans l’espoir de servir ce noble projet, j’ai dressé un rapide inventaire des œuvres tendancieuses que contient ma chère bibliothèque : on a de quoi faire. J’ai hésité quelques temps à commencer par une œuvre voilée de pudeur, par une sensualité de miel. Pour ne pas choquer tes chastes yeux. Et puis je me suis souvenue que tu étais un fifrelin sans âme – oui, toi - alors, commençons avec du lourd de chez lourd : bienvenue chez Bukowski !
Si ton esthétique érotique se rapproche de la description éthérée d’une nymphe blonde et pure sortant de l’écume… Des sacs à vomi seront distribués dans les commentaires. Vous avez tous pris un Vogalib ? C’est parti !
 L’auteur du crime : Charles Bukowski.
 Bukowski, c’est avant tout une gueule :
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Une gueule toujours ouverte et avinée. Ce joli coeur est né en l’an de grâce 1920 à Andernach, en Allemagne. Alors qu’il était à peine capable d’aligner trois mots, ses parents décident d’émigrer aux Etats-Unis. Charles grandit alors dans le contexte charmant de l’émigration des années 20, en pleine crise économique. Papa est violent, alcoolique et complexé par son absence de réussite sociale. Maman est soumise, discrète et battue. Charles, lui, s’évaderait bien dans des relations amicales enfantines si elles ne lui étaient pas interdites ; tout comme il se serait volontiers abandonné à des amours adolescentes si une acné dévastatrice ne l’avait pas transformé en monstre de foire. Incapable de se faire remarquer par autre chose que sa laideur, l’adolescent torturé se tourne... Vers la littérature. Attention, il ne s’est pas contenté d’ouvrir une page tumblr pour y disséminer des vers plats et prétendument profonds d’artiste-adolescent-incompris-qu’a-pas-eu-le-dernier-IPhone-p’tain-trop-injuste-la life. Non, d’une part parce que Tumblr n’existait pas, d’autre part parce que le Bukowski adolescent ne s’est pas tourné vers la poésie pour ajouter la touche finale à son look de hipster trop hype. C’est dans l’expérience de la laideur et de l’exclusion que se forme l’embryon de la littérature Bukowskienne et, tu le verras, c’est important pour la suite.
Après, son certificat d’étude, le jeune et pas si fringuant Bukowski débute une vie d’errance à travers les Etats-Unis. Il enchaîne les petits boulots, les femmes et les cuites au rythme de ses pérégrinations. Papa et Maman sont tellement charmés par ce circuit formateur qu’ils annoncent aux voisins que leur fils est mort. (Le Prix des meilleurs parents d’auteur est attribué ààààààà... M’sieur et M’dame Bukowski qui dépassent de peu Dostoïevski Père) Il faudra d’ailleurs attendre que Papa et Maman aient la décence de trépasser pour que la carrière littéraire du fils renié puisse décoller réellement. Engagé par la Poste, Charles s’installe quelque temps à Los Angeles où il commence à se faire publier dans des revues. On l’invite dans le milieu littéraire, à des soirées : il fuit à toutes jambes l’Intelligentsia américaine qui le répugne (et qu’il répugne d’ailleurs) pour se poser en ermite alcoolique et infréquentable.
Parmi ses plus grands succès, on relèvera Journal d’un vieux dégueulasse (1967), Les jours s’en vont comme des chevaux sauvages dans les collines (1969) et Women (1978). Au milieu de tous ces ouvrages se niche celui sur lequel on va s’appesantir aujourd’hui, toi et moi : Contes de la folie ordinaire. T’es ready, baby ? Go. L’objet du crime : Contes de la folie ordinaire, 1972.
Ce recueil de vingt nouvelles a été publié sous le titre de Erections, Ejaculations, Exhibitions and General Tales of Ordinary Madness. L’unité du recueil tient dans la mise en scène d’une sexualité débridée, violente et tragique. Si nous devions résumer l’oeuvre en trois mots : Baise, Cuite et Crasse. Le mouvement que soutient Bukowski, souvent nommé “réalisme sale” -je ne suis pas d’accord avec cette appelation ceci dit- explore les abysses des rapports humains dans ce qu’ils ont de plus crades et bas. Le lecteur évolue dans l’oeuvre comme on marcherait pieds nus sur une moquette noire de crasse, en slalomant entre les bouteilles vides et les capotes usagées.
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Avant de traiter l’oeuvre plus en profondeur, il convient de faire un petit rappel sémantique. Promis, Tumblr, ce sera pas long et puis en plus on parlera de techa.
Dis, Baba, c’est quoi la différence entre porno et érotique ?
Mais enfin, Jamie, c’est pas sorcier ! Voyons ce que nous en dit le TLFI (Trésor de la Langue Française Informatisée) : “PORNOGRAPHIE - Subst. Fém. Représentation (sous forme d'écrits, de dessins, de peintures, de photos, de spectacles, etc.) de choses obscènes, sans préoccupation artistique et avec l'intention délibérée de provoquer l'excitation sexuelle du public auquel elles sont destinées.” ; “EROTISME - Subst. Masc. Caractère de ce qui a pour thème, pour inspiration, l'amour charnel. Remarque : L'érotisme se distingue parfois mal de la pornographie, et il embarrasse ainsi les censeurs. Pourtant, il nuance le but commun, procurer le plaisir génital, en l'enveloppant d'esthétique, en suggérant plus qu'il n'impose. Entre ce raffinement et la brutale obscénité, la différence est aussi grande, a-t-on pu écrire, qu'entre un vin de grand cru et un autre très épais.” Pour faire simple, l’érotisme c’est ce qui fait glousser ta tante coincée lorsqu’elle a un coup dans le nez à Noël et que les danseurs du Plus Grand Cabaret du Monde débarquent torse poil ; la pornographie c’est ce que tu caches dans le dossier “Discographie complète de Dalida”, dans les tréfonds de ton PC. L’érotisme suggère, la pornographie exhibe. L’érotisme concerne l’être entier, la pornographie se focalise sur les techa et les tebi. Okay ? Des questions ? On continue.
Mais alors, les Contes de la folie ordinaire, c’est porno ?
Sans aucun doute, oui. Les nouvelles sont presque toutes obscènes et la représenta... Quoi ? Tu ne me crois pas ? Je vais vraiment être obligée de citer le texte ? Bon. Accroche toi à slip, ma caille. Prenons pour exemple ce charmant passage du Petit Ramoneur  où un homme subit un sort de la part de sa sorcière de femme qui le fait rapetisser jusqu’à la taille ubuesque de vingt centimètres. Tu as peur ? Tu peux. Les sensibles, on prend son sac à vomi et on pense à autre chose : “J’ai fini ma bière et l’horreur est arrivée, la pire des horreurs. Sarah m’a soulevé et m’a posé entre ses cuisses à peine écartées. Je me suis retrouvé nez à nez avec une forêt. J’ai bandé mes muscles, me doutant de la suite. On m’a enfoncé dans une nuit puante. J’ai entendu Sarah gémir. Puis Sarah a commencé à me faire subir un va-et-vient très lent. Je l’ai déjà dit, la puanteur était insupportable, c’était dur de respirer mais j’y arrivais quand même - il y avait des poches d’oxygène dans les plis.”
On est loin de la description tendre de la courbe d’un sein, hein ? Alors, oui, la majorité des contes est particulièrement pornographique. Mais cela les prive-t-il d’érotisme ? Et bien non. Il y a tout de même un érotisme troublant chez Bukowski, et cet érotisme vient du tragique. Prenez de la pornographie, ajoutez-y un peu de violence, pas mal de désespoir, un soupçon de tragique et BAM ! ça fait - non, pas des Chocapic- de l’érotisme. Un érotisme dérangeant, un érotisme difficile. Un érotisme coupable.
Baba, t’as dit tout à l’heure qu’on devait se rappeler que la naissance de l’esprit littéraire de Charles s’était faite dans la laideur, tu comptes en parler où tu nous as pris pour des cons ?
Calmos, Tumblr, oh. Oui, la laideur et son esthétique ont une place très importante dans les contes. Le recueil s’ouvre sur La Plus Jolie Fille de la Ville  où le narrateur “l’homme le plus laid de la ville” tombe amoureux éperdu de Cass, la plus jolie fille de la ville. Leur liaison est tumultueuse, jusqu’à ce que Cass ne se suicide. Ainsi, le recueil s’ouvre sur le suicide la beauté. Bukowski annonce le ton, la beauté n’a pas sa place ici, elle est remplacée par la laideur étrange des femmes faméliques et édentées, des hommes bedonnants et sales. Et c’est là qu’on touche au génie de Bukowski. Le bonhomme arrive quand même à faire naître l’érotisme le plus bouleversant de la littérature de son époque sur une base de pornographie crade, en immolant la beauté dès les premières pages. Respect.
Seulement, faut-il résumer l’intérêt des contes à cet érotisme troublant ?
Non, bien sûr que non. Bukowski est un auteur plus complexe que cela. Cet érotisme dévoile, par son incongruité, toute la violence et la misère d’une société qu’on tente d’épurer, d’idéaliser à outrance. Son oeuvre ne dépeint pas que la valse morbide d’alcooliques fornicateurs et injurieux, elle dévoile au monde la profonde agonie des rapports humains que l’attrait de l’harmonie -esthétique et spirituelle- place perpétuellement en posture de frustré supplicié.
Alors, Tumblr, toujours entier ? Si tu as tout lu, bravo. Si tu n’as pas eu de haut-le-coeur, félicitations. Si ça t’a plu, dis-le. Si tu as des questions, propositions, idées, n’hésite pas. C’est un premier essai que j’espère concluant. En attendant, je te laisse entre les pages d’un bon bouquin et je t’embrasse. @quemajoiedemeure ; @biomorphisme ; @moodyshae ; @fleursarctiques ; @aliceaupaysdeladrogue : vous étiez pour, voilà chose faite !
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evaspleen · 2 years ago
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Date: 2022/09/20
Title: soumise à de laides et vicieuses brutes.
L'homme était laid, trapu et costaud son visage était monstrueux comme frappé de mille coups et cicatrices l'expression qu'il avait alors qu'il bourinait la fille qui hurlait le corps cambrés par les cheveux empoigne.etait rustre et violente.
"tu vois il baise une pute, sa laideur fait fuir les femmes et toi tu vas leur donner envie je vais te donner à baiser à ce monstre regardes bien."
La caméra filmait le cul travaillé par une queue énorme et longue
Il l'enfoncait jusqu'aux couilles et lui fourait de coup de reins violent.
la pute hurlait et bougeait son cul pour aller plus loin, elle mis sa tête au sol et écarta bien sa fente pour y accueillir la queue qui la defoncait.
"c'est ça...couine salope.t'es.une.bonne pute, t'aime ça allez prends ça et dis le que t'aime la queue.
Oui oui j'aime la queue la tienne est bonne oooooh mets la moi bien dure.
Tu vas lecher mon cul elle sera plus dure encore  vazy lèche mets bien la langue huuuuum ah chienne tu me fais bander je vais t'enfiler tu vas sucer salope allez
Tu vois comme elle est dure
Oooooh elle a grossis encore je ne l'avalerai jamais.
Lèche là et suce je te paye pour la sucer tu suce."
"tu vois cette énorme queue ce visage immonde je lui offre ton corps de chienne. Tu mouillés salope ça t'excite et attend."
Il l'a prends par le cou et la force à le regarder dans les yeux les doigts fouillant sa chatte trempée.
" il ne sera pas seul ils seront trois à te baiser."
La main profite d'être trempée pour lubrifier le cul offert par les jambes bien hautes et tenue bien écartées elle gémit il accélère et glisse deux doigts de plus dans le trou serré.
L'un d'eux viens àvec sa chienne il sera notre esclave tu vas me voir me faire sucer par un homme en laisse lui baiser le cul en te regardant jouir.
Je te veux bien salope tout sera filmé et en direct tu dois donner envie de se faire baiser par ces types. On enverra des Copie à la poufiasse qui les méprise elle finira par les supplier de la baiser comme une putain.
Ça.commence ce soir.
Il se dégage et la laisse trempée folle d'envie de sexe .
Ne te fais pas jouir je veux que tu te jettes sur les bites ce soir.
Ils arrivèrent tous ensemble tous laids l'un louchait l'autre était défiguré par un nez immense et un air de profonde perversite il appuya de son regard sur les seins et le cul que laisse deviner la robe noire moulante fluide et courte.
Le.troisiemes portait une caméra qu'il installe face au salon il sort un petit objectif qu'il pose sur la table.
La porte claque sur un homme laissé seul dehors,il est nu sous un peignoir noir, il a froid et porte un collier de chienne. Il attend.
Elle les acceuille par un verre et son maître s'installe comme au spectacle.
Le vicieux attaque les choses sans s'asseoir et saisi les seins qu'il ne cesse de matter le laid trapu soulève la robe et Tate les fesses nues.
Elle ne porte pas de culotte la salope...
Il râle et empoigne la.chatte lisse il y mets.de.suite.deux doigts épais. Il est derrière elle pendant que l'air pervers de autre file des frissons à celle qu'il regarde en lui torturant les tétons il se régale visiblement de la vue de la femme gémissant et le lui dit
Je te regarde te faire baiser depuis des mois tu m'en as fait gicler du sperme et ce soir il va gicler dans ton cul. Tu couinnes déjà presque putain t'es faîte pour ça.
Le troisième se branle debout et filme.
Le trapu grogne comme un animal et sort sa queue elle paraît plus énorme encore qu'à l'écran.
Elle ne l'a voit pas encore mais la sens longue et lourde contre son cul le gland balancant sur le haut de sa cuisse l'exita immédiatement .
T'es trempée salope ta.chatte est gonflée viens nous la montrer.
Le maître lui ordonne de s'asseoir.
Fais ce qu'on te demande assied toi et écarte les cuisses montre ta chatte montre ton cul bien ouvert qu'on filme de belles images.
Elle obéi et s'assied sur le canapé jambes écartées le rustre se mets à genoux pour bien regarder le sexe trempé, il écarte les lèvres et y mets un grand coup de langue humide il la fourre àvec force dans le vagin de la fille qui commence à s'agiter. l'autre la calme en lui donnant sa queue à sucer , une queue trop longue à avaler..il tient sa bite d'une main et de autre tire sur les cheveux pour maintenir sa tête.
il fini par petit à petit bien lui baiser la bouche.
Son petit cul lui aussi est bien travaillé la langue qui lui fouillait la chatte l'encule à présent les deux mains immense de la brute écartant ses fesses.
Il pénètre le trou qu'il écarte de grands coups avant d'y mettre les doigts et de relever la tête pour la regarder sucer.
T'es bonne avale cette bite pour moi tiens tu les sens mes doigts dans ton cul petite pute
Pute et salope d'après ce qu'elle a montré d'elle.
Il s'était contenté de filmer boire et fumer depuis son arrivée. Il était très grand massif son sexe aussi . Il était très impressionnant le rustre se retira pour lui laisser l'accès aux cuisses qu'il écarta bien grand l'homme la pénétra d'une coup franc et sans la prévenir se mit à lui limer la chatte avec énergie sortant les seins de la robe pour en tirer les pointes que la brute vînt lécher en se branlant la queue raide.
Il avait envie s'enculer cette garce.
Il faut lui prendre le cul.
Haa il a raison vient t'asseoir sur moi rends ton cul bien disponible écarte tes fesses salope qu'on en fasse un fourreaux à queue..tu vas te faire bouriner le cul ma grosse queue te limant la chatte
Il faut ouvrir à ma chienne il est temps d'utiliser ses orifices.
Le maître se leva et revient àvec l'homme en peignoir.
Elle est assise sur la bite qui la pilonne la brute lui ordonne d'écarter son cul il l'a léche encore bien profond avide du trou qu'il ouvre de ses doigts enarmes.
Le vicieux s'occupe des seins il y accroche des pinces elle hurle il lui enfonce une queue raide dans la bouche lui demande de tirer la langue et y frotte son gland.
Le maître se fait sucer par l'homme à qui on intime de se déshabiller et de se mettre à quatre pattes il est clairement un objet.
Quand enfin la bite lui pénétra la fente baveuse et serrée elle cria de plaisir et de douleur le sexe était énormeuo aussi elle n'avait jamais eu la sensation d'être si prise.
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dubonsexegratuit · 6 years ago
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Du Sexe Gratuit - Véritable salope de Saint-Mandé pour une rencontre sexy
Du Sexe Gratuit – Véritable salope de Saint-Mandé pour une rencontre sexy
Du Sexe Gratuit –
J’ai 24 ans et je m’inscris sur ce site car mon mec m’a laissée tomber et je cherche une relation sexuelle. Je suis une femme coquine et je voudrais me faire un rdv baise à Saint-Mandé. Mon ex était vraiment trop laid alors je ne regrette pas qu’il soit parti. Comme le montre cette photo j’ai un physique de pin-up et pour ce qui est du sexe je suis une excellente amante donc…
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rencontreintime4x-blog · 6 years ago
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Rencontre Intime: Femme très chaude pour une fel profonde de Paris
Rencontre Intime: Femme très chaude pour une fel profonde de Paris
Slt, je suis une bourgeoise d’1m60, pas laide du tout, avec de gros seins et malheureusement seule dans la vie, bref je suis peut-être celle que vous cherchez. je vous fais ma présentation: je me prénomme Marjolaine et j’habite sur Paris. J’écris ce message sur ce site de plan baise pour une rencontre sans suite, je ne veux pas d’une relation durable et je veux trouver un homme car j’ai largué…
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valeriehervo · 8 years ago
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« J'ai commencé à écrire de la littérature érotique car je trouvais que le plaisir féminin était rarement mis en avant dans ce que je lisais. J'en avais marre des écrits misogynes et des récits mettant invariablement en scène une jeune pucelle découvrant les joies de la chair grâce à un homme forcément plus vieux et plus expert en la matière », s'exclame Octavie Delvaux. Comme nombre de ses congénères ayant décidé de s'exprimer autour du plaisir féminin, l'écrivaine trentenaire fait partie d'une classe d'âge qui estime avoir été « privée de modèles sexuels » durant son enfance et son adolescence. « Pour tout vous dire, il y a une scène, dans le film La leçon de piano, où l'on voit Harvey Keitel se glisser entre les jambes de l'héroïne pour caresser un minuscule bout de peau, accessible car son bas est troué. C'est trois fois rien… mais c'est le truc le plus érotique et, surtout, le plus axé sur le désir féminin qu'il m'ait été donné de voir lorsque j'étais jeune. »
Des propos qui n'étonnent pas Emmanuelle Julien, journaliste et auteure du blog Paris Derrière, qui se souvient de son adolescence : « Dans les années 90, à part le Doc de l'émission “Lovin'Fun”, on n'avait accès à rien. Et quand je dis rien, je ne parle pas seulement des informations techniques. Il n'y avait pas de discours féminin sur notre rapport au plaisir, pas d'images le mettant en valeur. » Il fut un temps – pas lointain du tout – où le sexe au cinéma se résumait à « la femme en dessous et l'homme au-dessus, avec orgasme évidemment simultané signalant la fin du coït », se rappelle Géraldine, qui a entamé sa vie d'adulte « en imaginant que la position du missionnaire constituait l'alpha et l'oméga de la sexualité ».
Géraldine a dû également attendre d'avoir 20 ans avant d'entendre parler pour la première fois du seul organe exclusivement dédié au plaisir féminin : « C'est en lisant un magazine que j'ai découvert l'existence du clitoris. Je sais que cela peut paraître dingue aujourd'hui, mais à l'époque – il y a tout juste vingt ans – ce mot n'était jamais employé. Comme si le clitoris – et tout le plaisir qui en découle – n'intéressait personne. » Vingt ans plus tard, dans un épisode de sa première saison, la série Broad City met en scène une jeune femme en train de discuter sur Skype avec une copine tout en faisant l'amour avec son copain, sur qui elle est assise à califourchon.
C'est en lisant un magazine que j'ai découvert l'existence du clitoris
Que s'est-il passé, au cours de ces deux dernières décennies ? Internet, qui a tout changé. « On réduit souvent le Web à la pornographie, tant il a démultiplié l'accès à ce type d'images. Mais la Toile a surtout permis la multiplication de forums où les femmes pouvaient enfin échanger autour de la sexualité, et l'émergence d'une parole de plus en plus libre et affirmée autour du plaisir féminin », explique Emmanuelle Julien. Aujourd'hui, il suffit d'ailleurs de taper « sexe » et « féminin » sur un moteur de recherche pour qu'apparaissent les pages personnelles de filles chaque jour moins effarouchées, dissertant sodomie, cunnilingus ou mérites comparés de tel ou tel sextoy. Au fil des blogs et des témoignages a fini par éclater une évidence tue pendant des années : la sexualité des femmes est tout aussi exigeante, impérieuse et diverse que celle des hommes.
Affirmer ses envies et la polyphonie des désirs féminins
« Vous retroussez ma jupe et empoignez mes fesses pour m'attirer plus près de vous. Une pression sur mes reins me plaque contre votre braguette. Je sens votre érection battre contre mon sexe bouffi d'excitation. Mon clitoris palpite à grands coups », écrit ainsi Octavie Delvaux dans son recueil de nouvelles A cœur pervers (1).
« A l'image de celle qui parle dans cet extrait, la plupart de mes héroïnes sont des femmes fortes, volontiers dominatrices, qui n'ont pas peur de communiquer leur désir et d'affirmer ce qu'elles veulent. » Et l'écrivaine d'ajouter : « Je ne sais pas s'il y a un plaisir typiquement féminin ou masculin. Mais ce dont je suis sûre c'est que la femme a, autant que l'homme, un univers érotique qui lui est propre, et rien à gagner d'attendre systématiquement de l'autre qu'il lui dicte ses désirs. » Affirmer ses envies et la polyphonie des désirs féminins : tel est l'objet de la plateforme américaine OMGYes, promue au printemps dernier par l'actrice féministe Emma Watson. A ce jour, ce site est le seul au monde à proposer des vidéos en ligne dans lesquelles des femmes reproduisent les gestes qui les mènent à l'orgasme. « Je stimule mon clitoris selon un mouvement de haut en bas, dans le sens des aiguilles d'une montre », confie ainsi Amber, tandis qu'un gros plan de son sexe – et de son doigt, parcourant méthodiquement ses lèvres, dans une scène que l'on imagine mille fois vécue – complète le propos. Si l'on peut déplorer que cette plateforme, vitrine d'une recherche américaine basée sur l'expérience sexuelle de plus de deux mille femmes âgées de 18 à 95 ans, ne soit pas entièrement gratuite – l'accès au pack complet de vidéos y est facturé 29 € –, la démarche constitue une première. Car, comme le dit Cerise, une célibataire de 38 ans qui a visionné quelques-unes de ces vidéos : « On a déjà toutes vu un sexe de femme en plan serré, dans un porno. Sauf que là il n'y a aucun pénis qui vient s'y introduire. Le plan est long, on a le temps de découvrir ce sexe en détail et c'est hyper-pédagogique. »
Mais il est encore plus pédagogique de constater, au gré des vidéos, que ce qui plaît à Amber ne parle pas forcément à sa voisine de plateforme, qui serait bien incapable de prendre du plaisir ainsi. Comme le résume la sexologue Catherine Blanc(2) : « Il y a autant de façons de jouir que de femmes : chacune peut déployer son art personnel en la matière et s'émerveiller à l'infini des capacités de son propre corps. »
Car si, comme l'écrivait la romancière américaine Anaïs Nin, « l'érotisme est l'une des bases de la connaissance de soi, aussi indispensable que la poésie », il semblerait que les femmes françaises soient de plus en plus disposées à se connaître. En tout cas, Chloé, 31 ans, est formelle : « Moi, pour prendre mon pied, faut que le mec chope le rythme qui va me faire décoller. Ce rythme, je le connais – et parfois je les laisse chercher… ou les aide à trouver si le désir se fait trop pressant. » La jouissance de Céline, 35 ans, doit également assez peu au hasard : « Je me caresse systématiquement le clitoris lorsque je fais l'amour avec un homme. Comme ça, je suis aux manettes : libre de déclencher le point de non-retour au moment opportun. »
La Toile a surtout permis l'émergence d'une parole de plus en plus libre et affirmée autour du plaisir féminin
Autant de techniques individuelles qui ne sauraient constituer un accès au nirvana clé en main, comme le rappelle la chanteuse, danseuse et écrivaine Julia Palombe, qui vient de faire paraître un « manifeste contre la société de la mal-baise »(3) : « Je pense qu'il faut se méfier de l'uniformisation des goûts en matière sexuelle. Au lit, il ne peut y avoir d'autres règles que celles que nous inventons chaque jour. Croire que le désir est figé et qu'il se manifeste toujours de la même manière est un non-sens. » En croisade contre le tout pornographique et ses diktats, Julia Palombe incite à nous méfier des jouissances aussi systématiques qu'obligatoires. Et Catherine Blanc de rappeler : « La libération ne doit pas devenir une nouvelle norme. » Car si la jouissance n'était qu'une affaire de gestes qui fonctionnent et de corps qui répondent, invariablement dociles, aux mêmes stimulations, cela se saurait. Pour beaucoup de femmes, le principal obstacle à une vie sexuelle satisfaisante réside encore dans un manque de confiance – en elles comme en leur droit au plaisir. « Je reçois chaque jour des appels d'auditrices qui se soucient moins de leur épanouissement sexuel que de celui de leur partenaire, rappelle ainsi Brigitte Lahaie, qui anime sur Sud Radio une émission quotidienne consacrée au sexe. Il est vrai que la parole des femmes s'est libérée, mais ce qui se passe sous la couette est loin d'être au diapason. Nombreuses sont celles qui méconnaissent encore leur propre corps, n'évaluent leur vie sexuelle qu'à l'aune de la satisfaction de leur partenaire… ou attendent de lui qu'il les guide vers leur propre plaisir. »
Catherine Blanc poursuit : « Pour pouvoir lâcher prise, il faut accepter le regard de l'autre sur un corps qui ne sera jamais parfait – et, qui plus est, risque de nous surprendre, soumis à l'abandon du plaisir. Ce qui n'est pas toujours évident dans une société du contrôle de l'image et du selfie généralisé. » « Peur d'être ridicule, peur d'être laide, peur d'être vulnérable, peur de s'attacher, détaille la journaliste scientifique Elisa Brune(4) : on ne veut pas se mettre en danger, s'avouer faible, se montrer captive, on veut rester maître de soi. »
Et face à ce regard de l'autre, il y a autant de femmes que de stratégies : quand Céline lâche plus facilement prise « avec des inconnus, qu'elle est sûre de ne jamais revoir », certaines ne parviennent à s'abandonner que dans le cadre confortable d'ébats intimes. « Contrairement aux idées reçues, la sexualité des couples au long cours est souvent plus satisfaisante que celle des amants débutants, note le sociologue Michel Bozon(5). La connaissance mutuelle des fonctionnements sexuels comme la confiance entre les partenaires sont indéniablement propices à la jouissance. Mais il est évident que la sexualité s'enrichit aussi au fil des rencontres. Puisque chaque partenaire va dévoiler de nouvelles pratiques et transmettre sa conception singulière de l'acte sexuel. »
Emmanuelle se souvient : « Je venais de divorcer, j'avais deux enfants et pas mal de complexes quand j'ai rencontré Nicolas. Je ne suis plus avec cet homme, mais je me rappelle parfaitement la première fois où il m'a expliqué, alors que je cachais mon visage sous la couette, qu'il n'y avait rien de plus jouissif pour lui que de m'observer lorsque je perdais le contrôle. » Ce qu'elle avait peur de lui montrer, lui le considérait comme un cadeau. Ce jour-là, elle a appris la jouissance, s'autorisant à lâcher prise.
Le plaisir au féminin...
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Femme très chaude pour une fel profonde de Paris - Site De Rencontre Gratuit
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tchatcamhot57-blog · 6 years ago
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Tchat Cam Hot - Annonce d’une femme bien coquine
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Je cherche un homme sans tabou sur Paris rien que pour me faire un plan d’un soir. J’ai 25 ans, je suis une salope plutot canon, et avec une énorme poitrine. Je suis vicieuse par nature cependant je ne baiserai pas avec un mec trop laid, je cherche juste un homme ayant un physique superbe. Je suis intéressée par une rencontre baise pour faire l’amour toute la soirée ou si…
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rencontresexy2-blog · 6 years ago
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Je recherche un homme à Paris pour une pipe - Rencontre Sexy
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Bonsoir les gars, je suis une ravissante jeune femme motivée pour une rencontre q et j’aimerais faire la connaissance d’un homme bien membré ayant très envie de baiser et qui veut se faire un plan q en début de soirée. J’habite à Paris, on peut se voir dans mon petit studio pour une bonne baise. J’aurai prochainement 25 ans, je ne suis pas du tout laide et j’ai des fesses très jolies alors si je…
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amatricespoursexe · 6 years ago
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Rencontre Sexe: Femme très perverse à Saint-Denis pour un plan régulier
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Salut, je suis une belle coquine de 1m65, pas du tout laide, avec une poitrine opulente et sans petit copain, alors sautez vite sur l’occasion ! Je voudrais rencontrer rapidement un jeune beur avec un corps sexy et un visage agréable pour un plan q ce samedi. J’ai envie d’une partie de baise pour une nuit ou si ça vous dit, un plan cul suivi, enfin si vous me plaisez. Je souhaite tester de…
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webcamrencontrex-blog · 6 years ago
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Webcam Rencontre: Je recherche un homme à Paris pour une pipe
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