#faut pas croire tout ce qu'on écrit
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De l'âme
Une surprise : plusieurs lecteurs, sans doute ébranlés par le vide abyssal qui caractérise notre temps –et avec une inquiétante tendance à l'aggravation– m'ont demandé récemment de “parler de l'âme”. Mais si je me sens très capable de donner un avis –qui n'est que le mien, corrigé par nombre de lectures et d'emprunts– … je tiens à préciser que je suis évidemment tout-à-fait incapable de répondre à la question multiple “Existe-telle ? Quelle est-elle ? Que recouvre-t-elle –ou pas ?”, et surtout de me livrer à cet exercice… en une page “A4’‘ ! Mais quel meilleur moment qu'une Semaine Sainte pour esquisser un début de réponse
Le mot ’'âme” lui-même, tiré du latin (“anima = l'air, le souffle, la vie”), recouvre tant de notions différentes que “ne pas y croire” ne peut avoir aucun sens : qui parle de “croire” à l'air, au ciel bleu, au chocolat… ? S'agit-il de l'Ame des peuples (André Siegfried) ? de l'Ame des choses (Auguste Blondel) ? des “objets inanimés” de Lamartine ? de l'Ame du monde (Frédéric Lenoir) ? (NB : je pourrais continuer longtemps). Ecoutons plutôt Camus : “Ne pas croire à l'âme est une absurdité”.
A ce moment où l'humanité semble “flirter” avec sa chute dans des abîmes qu'on peut craindre définitifs, l'âme –qui était un peu sortie de nos préoccupations consumérisées– semble faire un retour sur le devant de la scène, et nos lecteurs ne s'y sont pas tromp��s, en m'en parlant. Il faut reconnaître que sa définition a bien varié à travers les siècles : dans l'Antiquité, les grecs en avaient une vision bipartite (“corps et âme”)… alors que pour la tradition biblique, la vision était tripartite (“corps, esprit –pneuma en grec et spiritus en latin–, et âme –psychè, en grec et anima en latin, ce dernier mot animant la vie intérieure et la personnalité, mais aussi ce qui donne vie au corps. Ne ’‘rend-on pas son âme”, au moment du grand départ ? Mais n'allons pas trop vite : avant de la “rendre”, il faut la définir.
Pour les philosophes, l'âme est souvent une notion qui permet de parler de l'être humain dans sa totalité. Pour Platon, l'âme est en conflit avec le corps qui l'emprisonne, alors qu'Aristote insiste sur une conception non dualiste entre “âme” et “corps”, chacun étant plus ou moins indépendant de l'autre. Plus tard, pour le christianisme, qui tient un rôle de toute première importance dans cette “dissertatio” (que je voudrais tellement ne pas être une “disputatio”!), le mot “Ame” veut décrire comment est formé un être humain dans et par ses expériences fondamentales : la vie, l'amour, le désir, la maladie et la souffrance, le questionnement sur “après la vie –ou après la mort”, et l'âme se définit donc comme “autre” que l'esprit : d'un côté, un principe de vie, “ce qui anime le corps”, siège des émotions et des passions, et de l'autre, vie intérieure, et personnalité. On peut dire : raison, ici et liberté, là…
Mais en 1621, Descartes introduit une rupture dans la conception traditionnelle, en traduisant “âme” par “mens” : l'homme est d'abord un être pensant, et le mens latin, qui désigne d'abord le cerveau, l'intelligence, la raison, l'esprit… va peu à peu replacer l'ancienne “âme” au profit de ce nouvel arrivant, le “cogito’' . Une nouvelle logique bipartite est née, le corps et la pensée, séparés mais liés : ’'Cogito, ergo sum”.
Le mouvement phénoménologique, qui se targue d'appréhender la réalité telle qu'elle se donne ou se montre, considère que le corps, seul, joue un rôle (“Le monde n’est pas pour moi autre chose que ce qui existe et vaut pour ma conscience”, écrit Husserl en 1937), ce contre quoi réagit la grande Edith Stern, juive devenue carmélite et morte à Dachau : “On ne peut vivre sans âme, c'est-à dire avec une âme paralysée ou en sommeil’’… phrase où nous retrouvons ce qui est visible tout autour de nous… et ce dont l'humanité est en train de crever
Il fallut attendre 1953 pour que Crick, Watson et Rosalind Franklin, découvrent l'ADN, cette part d'éternité qui est en chacun de nous. Inséparable de nous, elle nous contient tout entiers et nous résume, tout en nous rattachant à nos origines… Question jamais posée mais qui me taraude depuis longtemps : ’'Se pourrait-il que cet acronyme, l'ADN, soit, en fin de compte, le support matériel de notre âme ? Son caractère ’'iso-éternel’'et son identité parfaite avec notre ’'être”, notre “avoir été” mais aussi notre “devoir être”, en font une parfaite réponse à ce que pourrait être ce “Corps glorieux” si difficile à imaginer mais sous lequel, disent les chrétiens, nous entrerons un jour dans notre éternité
En 1979, Joseph Rätzinger, grand théologien et futur grand Pape Benoît XVI, posa (“La Mort et l'au-delà” )que “il n'y a aucune raison sérieuse de rejeter le mot âme , cet outil verbal indispensable dans la foi des chrétiens… ce qui se vérifie à travers la prise de conscience actuelle… que une conscience, justement, ne peut exister sans objet pour la percevoir et sans sujet pour la traduire et l'expliquer”. Et voilà l’ “âme” qui fait à nouveau partie du vocabulaire de la philosophie, le besoin de cet éditorial en étant un début de preuve en soi.
Un dernier point, peut-être : en 2016, l'académicien François Cheng avait écrit un fort beau “De l'Ame” (Albin Michel) où il écrivait “A part le bouddhisme dans sa version la plus extrême, toutes les grandes traditions spirituelles ont pour point commun d'affirmer une perspective de l'âme située au-delà de la mort corporelle : l'âme de chaque être est reliée au souffle primordial qui est le secret de la vie-même. Animée par un authentique désir d'être, elle nous rappelle donc, quelle que soit notre croyance –ou notre non-croyance– combien notre vie participe d'une aventure unique, le Tao –la Voie– qui ne connaît pas de fin, contrairement à la vie”.
J'admets que tout cela n'est pas simple… Mais le moyen, s'il vous plaît, de parler de sujets eschatologiques avec nos seuls mots humains, et en un temps et un espace si réduits ? Par prudence, je vais donc demander à d'autres que moi de conclure. D'abord George Meredith : ’ L'âme est tout, ici-bas; le reste n'est qu'illusio'n’’… Puis Rivarol : “Sans le corps, l'âme n'aurait pas de sensations, mais sans l'âme, le corps n'aurait pas de sentiment”... Libre à ceux qui ont décidé de ne pas y croire, de vivre “sans”. Mais qu'ils ne comptent pas sur moi : je suis si bien, “avec”, surtout en cette Semaine, qui est Sainte pour un bon tiers de l'Humanité.
H-Cl.
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Jeudi 16 novembre 2023
Escapade parisienne
Les jours passent et je trouve toujours une bonne raison de remettre au lendemain le moment d'écrire ces lignes mais ce soir je suis motivé alors me voilà.
Je suis plutôt influencé par mes lectures du moments, à savoir les mémoires de Paul Bowles et le journal de Paul Léautaud.
Voilà des gens qui savaient écrire !
Quand je lis les écrits de Paul Bowles, je ne peux que regretter amèrement de ne pas mener une vie d'aventurier, explorateur du monde, toujours parti quelque par autour du globe, avec une prédilection pour les endroits exotiques.
Ah c'est sûr qu'il en avait des choses à raconter !
Ne devrais je pas faire pareil ?
Me forcer à bouger pour avoir des choses à raconter ?
Mais je ne suis pas un aventurier, moi je suis trop attaché à mon confort pour courir dans le désert et dans la jungle.
Cependant, il est certain que si j'avais les moyens financiers, je voyagerais régulièrement.
J'ai gardé notamment cette envie persistante de revoir New York City.
Je n'abandonne pas l'idée.
En attendant, je vais à Paris puisque Paris est à 3 heures et demi de train de chez moi.
Ainsi, j'y suis retourné l'autre jour.
Le week-end d'avant, j'ai retrouvé mes amis Justine, Canel et Arthur et nous sommes allé manger au restaurant japonais, puis nous avons filés, Canel en moins, direction la bourse aux disques de Clermont-Ferrand pendant quelques heures et nous sommes ressortis enrichis de quelques galettes plus ou moins intéressantes (j'ai acheté des cds que je possédais déjà en vinyles).
Et puis donc, le lundi suivant, je suis parti à Paris.
Le prétexte de ce séjour court (juste un peu plus de 24 heures) fut la visite d'une exposition au musée d'Orsay consacrée à Van Gogh.
C'est une bonne raison de monter à la capitale, vous en conviendrez.
Je suis donc arrivé à la gare de Bercy après un voyage en train toujours agréable (j'aime les voyages en train) et je suis allé acheter des tickets de métro puis je me suis rendu à mon hôtel habituel, dans le 18ème.
La gérante m'a reconnue, il faut croire que j'ai une gueule qu'on oublie pas (à mon grand désarroi, je rêve de ressemble à monsieur tout le monde).
Il faut dire que ça doit faire la troisième ou la quatrième fois que je séjourne dans cet établissement.
J'ai déposé mes affaire et j'ai filé au boulevard Saint Michel pour me rendre dans le magasin Gibert consacré à la musique et j'ai passé du temps à éplucher les bacs de cds en cherchant la bonne affaire.
J'ai été très raisonnable puisque je suis ressorti avec deux cds d'occasion (un Bob Dylan, « Blonde On Blonde », et un Kanye West, « Late Registration »).
Encore une fois, je possédais déjà ces albums en vinyle.
Après ça j'ai remonté le boulevard et j'ai marché sans but précis.
Je suis passé devant La Closerie Des Lilas, j'ai pensé à Hemingway mais je ne suis pas rentré, trop impressionné par l'histoire de ce lieu, « je ne suis pas digne », j'ai pensé.
Et puis le coca devait coûter une blinde, en plus !
J'ai continué à marcher et le temps s'est gâté, il a finit par pleuvoir et j'ai dû me réfugier dans une brasserie où, unique client, j'ai profité des happy hours pour déguster une pinte de blonde à 5€.
A ce moment là, j'étais plutôt content de moi.
Seul, mais content, je n'aurais pas voulu être autre part.
J'ai fini par rentrer à l'hôtel, en Uber, parce qu'il pleuvait trop et je n'avais pas le courage de me taper tout le chemin inverse jusqu'au métro.
Le trajet m'a coûté près de 27 balles et il a duré presque une bonne heure.
Pendant tout le trajet, le chauffeur n'a pas dit un mot et c'était très bien comme ça.
J'ai observé Paris sous la pluie et c'était presque romantique, il ne manquait plus qu'une compagne à mes côtés.
Je suis rentré, j'ai avalé un sandwich triangle sans saveur en me félicitant de ne pas avoir dépensé de l'argent pour un repas et puis je suis parti, toujours en Uber, il faisait nuit, rejoindre Mathieu, Nina et leurs amis dans un bar à Belleville.
Cette fois ci, le chauffeur n'était pas muet, bien au contraire, il passait son temps à invectiver les autres automobilistes qui avaient le toupet de partager sa route.
Encore une fois je me suis plu à observer Paris et ce soir il y avait une ambiance apocalyptique, des gens criaient, il y avait une tension causée par l'actualité (conflit israélo-palestinien, une manifestation pro palestinienne avait eu lieu quelques heures avant).
J'ai fini par arriver devant le bar non sans un certain trac : j'ai toujours un peu peur de rencontrer des gens nouveaux, je connaissais déjà Mathieu et Nina mais il n'empêche que c'est dur de sortir de ma zone de confort.
Finalement, tout s'est bien passé.
Je n'ai absolument rien bu pendant toute la soirée, et mon côté pingre s'en est félicité.
La soirée était une soirée blind test et c'était très amusant.
Tout s'est terminé à une heure raisonnable et je suis rentré en Uber.
Je me suis endormi facilement, en essayant de ne pas trop songer aux punaises de lits dont les médias n'avaient de cesse de nous parler depuis un bon mois.
Je me suis levé tôt, puisque j'avais commandé un petit déjeuner servi dans ma chambre à 7 heures et demi.
Entre temps, j'ai contacté mon cousin Jimmy qui habite dans le coin pour lui proposer qu'on se voit pour manger à midi avant mon départ.
Il m'a dit que j'étais dingue de dépenser 110€ pour une nuit à l'hôtel, que la prochaine fois je ferais mieux de le prévenir pour qu'il m'héberge.
Nous avons convenus de nous voir à midi.
J'ai rassemblé mes affaires et j'ai quitté mon hôtel pour aller au musée d'Orsay où avait lieu l'exposition.
Et puis, je suis rentré, et j'en ai pris plein les yeux.
Il faut dire que ça fait plusieurs mois que je suis plongé dans une biographie consacrée à Van Gogh et qu'il m'accompagne donc au quotidien, j'ai l'impression qu'il est un de mes proches, presque un ami.
Ce fut vraiment très émouvant de pouvoir observer sa peinture en vrai et de près.
Car sa peinture, il faut la voir en vrai, en 3d, je vous jure, c'est autre chose que de regarder de simples photographies.
Quelle émotion c'était de voir sa palette et ses tubes de peintures, d'observer ses coups de pinceau, ses épaisses couches de peintures recouvrant ses toiles !
Il faut préciser que l'exposition était consacrée à ses deux derniers mois de vie.
J'ai été étonné par le format de ses peintures que je n'imaginais pas si imposant.
J'ai aussi remarqué qu'il ne signait là presque jamais ses toiles.
Et puis encore une fois, beaucoup d'émotion en observant « champ de blé aux corbeaux » qui est une toile qui m'a beaucoup marquée et très tôt puisqu'elle était dans mon bouquin d'école en primaire, au CE2.
Je suis ressorti de là avec une furieuse envie de peintre en me demandant si il était possible d'en être autrement.
Et puis j'ai quitté le musée, pour quelque temps, puisqu'il est évident que j'y reviendrais un jour prochain.
J'ai pris le métro et je me suis rendu au lieu de rendez vous pour attendre mon cousin qui était là pile à l'heure.
Ca me fait toujours quelque chose de le voir, mon cousin, car il est très lié à mon enfance et je suis toujours très nostalgique.
Je suis le seul cousin à le fréquenter encore, aussi.
Je suis très heureux d'avoir conservé un lien avec lui.
Nous avons mangés et j'ai réussi à lui payer le repas (les fois précédentes il avait toujours réussi à me payer la note).
Nous sommes allés nous promener, sommes entrés dans une Fnac et nous avons parlé musique (Cypress Hill), série télé (Miami Vice) et jeux vidéos (Dragon Ball Kakarot).
Et puis nous nous sommes quittés et j'ai filé à la gare de Bercy prendre mon train après une petite journée qui s'est déroulée très vite, finalement, mais je n'étais pas mécontent de cette escapade, il est toujours bon de changer d'air et malgré tout, Paris sera toujours magique à mes yeux.
Voici une poignée de réflexions posées en vrac ces dernières semaines dans le bloc note de mon téléphone :
Plus je me cultive, plus j'ai honte de savoir aussi peu de choses.
Je suis un esthète laid, quelle ironie, tout de même !
J'ai de préjugés à propos des belges et des homosexuels qui ont toujours ma sympathie immédiate, ce qui est plutôt stupide, je m'en rend bien compte.
Je termine ce récit en saluant celles qui me lisent toujours : fidèles lectrices (il semblerait qu'aucun homme ne me lis désormais), c'est un honneur d'être lu par vous : coucou Glady, coucou Kalina !
Bande son : Teenager Of The Year, Frank Black
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Bonjour peuple de Dieu,
J'ose croire que vous êtes bien portant !
Je vous souhaite un excellent week-end dans la paix et la joie de notre Seigneur Jésus Christ.
Psaumes, 66:
16 - Venez, écoutez, vous tous qui craignez Dieu, et je raconterai Ce qu`il a fait à mon âme.
17 - J`ai crié à lui de ma bouche, Et la louange a été sur ma langue.
18 - Si j`avais conçu l`iniquité dans mon coeur, Le Seigneur ne m`aurait pas exaucé.
19 - Mais Dieu m`a exaucé, Il a été attentif à la voix de ma prière.
Retenons bien la première partie du verset 18 de ce passage, qui est l'élément déclencheur de son exaucement. Le Roi David explique, que "s'il avait conçu l'iniquité dans son cœur, il n'aurait pas été exaucé".
J'aimerais dire par là, qu'avec l'iniquité dans son cœur, il est impossible de vivre l'accomplissement de sa prière, et qu'on ne peut-être exaucé qu'on ayant un coeur pur.
Ici, l'exaucement fait référence au SALUT. Autrement dit, pour prétendre au SALUT, il faut avoir un coeur pur, et ne pas être inique. Car, il est écrit : la main de l`Éternel n'est pas trop courte pour sauver, ni son oreille trop dure pour entendre. Mais ce sont nos crimes qui mettent une séparation entre nous et notre Dieu; ce sont nos péchés qui nous cachent sa face et l`empêchent de nous écouter (Ésaïe, 59:1-2).
Mais la bonne nouvelle est qu'il est possible, malgré nos péchés où encore nos crimes, d'accéder au SALUT, puisque nous avons, au moyen du sang de Jésus, une libre entrée dans le sanctuaire
par la route nouvelle et vivante qu`il a inaugurée pour nous au travers du voile, c`est-à-dire, de sa chair (Hébreux, 10:19-20).
Cependant, pour se faire, la Bible nous dit : Si nous confessons de notre bouche le Seigneur Jésus, et si nous croyons dans notre coeur que Dieu l`a ressuscité des morts, nous serons sauvés. Car c`est en croyant du coeur qu`on parvient à la justice, et c`est en confessant de la bouche qu`on parvient au salut, selon ce que dit l`Écriture : "Quiconque croit en lui ne sera point confus." (Romains, 10:9-11.
Ainsi, le Seigneur pouvait dire : Heureux ceux qui ont le coeur pur, car ils verront Dieu (Matthieu 5:8)!
Méditation, repentons-nous sincèrement. Donnons véritablement notre vie à Jésus, et nous serons sauvés.
Que sert-il à un homme de gagner tout le monde, s`il perd son âme? Que donnerait un homme en échange de son âme?
Parce qu'il faut se poser la question de savoir, où ira ton âme après ta mort?!
Que Dieu vous bénisse.
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Bouc émissaire
Je viens de comprendre que c'est moi le bonbon acidulé...
S'il vous plaît, lorsque vous me détesterez pour mon acidité, n'oubliez pas que c'était le prix à payer pour accéder à la douceur et aux délices...
« Le syndrome de Stockholm peut être vu comme une manifestation inconsciente de survie : le sujet concerné, en s'attirant la sympathie de l'agresseur, peut se croire partiellement hors du danger, voire susceptible d'influencer les émotions de l'agresseur. Si la pacification débouche sur une fraternisation, il peut même imaginer sauver sa vie. C'est en fait surtout de sa propre angoisse que le sujet se protège, car le danger est toujours réel : l'agresseur n'a pas lancé son action sans être prêt à toutes ses conséquences.
Le syndrome de Stockholm est un syndrome émergent psychotique comme on en observe parfois dans les situations extrêmes, y compris si le sujet n'a pas une personnalité psychotique.
Dans La Peur de la liberté, Erich Fromm énonce en 1940 les bases psychologiques causant ce syndrome, sans le nommer ainsi : il décrit la vénération de l'enfant envers un père despotique et autoritaire ainsi que son identification avec lui, comme un moyen d’échapper à l'angoisse que lui provoquerait la confrontation ainsi que pour éviter le sentiment de culpabilité que lui procurerait le fait de le haïr. Il décrit ce même phénomène dans la relation que le citoyen d'un régime despotique entretient avec le dictateur. L'amour ou la vénération deviennent ainsi des palliatifs qui résolvent « magiquement » toute la complexité conflictuelle de la situation.
Ce même type de relation a été constaté chez certains « collabos » envers les forces d'occupation pendant la guerre.
Paul Roazen explique comment ce phénomène d'adoption de la pensée dominante et d'identification avec leurs représentants, peut se reproduire même dans un contexte démocratique, ou dans le sein d'une communauté dont le sujet n'a pas le courage de contredire les valeurs, ou par nécessité de reconnaissance de la communauté, adoptant le jargon, la tenue vestimentaire, etc. Ceci n'est pas le syndrome de Stockholm, mais relève des mêmes ressorts psychologiques énoncés par Erich Fromm.
Pour Saverio Tomasella, le syndrome de Stockholm ne découle pas seulement de la fragilisation de la personne prise en otage, « soulagée d'avoir échappé au pire, notamment à sa mise à mort », donc étrangement reconnaissante envers son agresseur, « il est la marque d'une effraction gravissime de l'intériorité de l'être humain qui a vécu, en direct et impuissant, le rapt de son identité subjective ».
Cette modalité psychique d'adaptation à toutes sortes de situations traumatiques a été abordée également par Janine Puget.
Le comportement, paradoxal et apparemment incompréhensible, des victimes dans le syndrome de Stockholm, qu'on retrouve notamment chez les victimes de prises d'otages, a également été décrit et analysé en 1978 par le psychiatre américain Frank Ochberg. »
Vous serez victimes du syndrome de Stockholm, et peut-être que moi aussi.
La psyché humaine est faible.
Mais nous finirons par nous réveiller.
Et nous tuerons le Père.
LIRE : mon ébauche d'analyse littéraire et psychanalytique du conte-type, ce que l'on pourrait appeler « l'âme du conte », le conte universel, ci-dessous ↓
Je vous aime et je crois en vous.
N'en doutez pas un seul instant.
Je serai prêt à vivre l'enfer le plus morbide et insupportable pour vous.
À travers vous, pour l'humanité.
Sauvons l'homme.
Votre pire ennemi, votre pire persécuteur, c'est la culpabilité.
Mais ce n'est qu'un sentiment de culpabilité.
Il ne correspond que très partiellement à la réalité, voire pas du tout.
A la fin des fins, l'homme accepte bien plus facilement de subir la souffrance et la torture par le monde (la société), du moment que sa conscience est quitte, que l'inverse.
Notre pire tortureur, c'est nous-même.
Il faut apprendre à s'aimer malgré ses erreurs et ses défauts.
Il faut du courage et de l'humilité.
« À cette époque, je ne pouvais pas faire mieux. (I didn't know any better)
Mais je ne suis pas une mauvaise personne.
Je peux changer.
Personne n'est une mauvaise personne. »
Apprenez à vous aimer malgré vos erreurs.
Moi, je vous aimerai toujours, toujours, profondément.
C'est ce que j'aurais aimé dire à ma mère.
Je suis certain qu'elle se sentait coupable lors de ses derniers instants (moments).
Je suis sûr qu'elle se détestait.
Alors qu'elle était un ange.
Alors qu'elle faisait de son mieux.
Alors que je l'aimais malgré tous ses défauts.
Ne sombrez pas.
S'il vous plaît.
Je vous aimerai toujours, peu importe ce que vous me ferez.
Soyez-en certain.
Vous qui avez patiemment lu mes messages.
Vous qui avez toléré ma bizarrerie.
Vous qui avez toléré mes défauts.
Je vous suis infiniment reconnaissant.
Je vous aime.
Et c'est pour cela que je veux vous sauver.
Toute ma vie.
Personne n'a à s'en vouloir d'utiliser des boucs émissaires. Cela fait partie de la psychologie humaine, c'est un mécanisme naturel de survie face à l'angoisse de la mort et de la souffrance. Ce n'est pas immoral ou monstrueux en soi.
Simplement, il faut avoir conscience que cela a un prix. Le sentiment de culpabilité (attention : pas une culpabilité réelle, et c'est bien ça que je veux vous faire comprendre. Je vous aimerai et pardonnerai quoi que vous fassiez.), le sentiment de culpabilité, c'est ça le poison. Mais il y a d'autres façons de rembourser le bouc émissaire : l'aider et le soutenir en temps et en heure, lorsque la tempête sera passée...
Je compte sur votre futur soutien !
« On appelle « tempêtes émotionnelles » les situations dans lesquelles le mental s’emballe. Il est en ébullition, les pensées arrivent à grande vitesse, et cela vient nous secouer dans notre état émotionnel. On ressent de plein fouet soit la colère, soit le chagrin, la peur, la honte, la culpabilité, etc. Cela peut commencer à se manifester par des tremblements, des pleurs ou le fait de rougir. On a alors l’impression que plus rien n’est sous contrôle. On peut également se surprendre à réagir très fortement. On se demande ce qu’il nous arrive et comment on pourrait arrêter cela. Une fois que ce sentiment a commencé, il est pratiquement impossible de le faire cesser, sauf si on apprend à avoir un peu de recul par rapport à ce qu’il se passe.
Une des pistes pour anticiper ces crises, est d’aller repérer ce qu’il se passe dans notre tête. Il faut observer quelles sont les pensées ou les croyances qui commencent incessamment à se répéter et à frapper à la porte. Avant la tempête, on peut repérer ce qu’il se passe à l’intérieur de nous. Par exemple, on remarque que l’on est très en colère contre quelqu’un, que l’on a des pensées qui tournent en boucle et qui viennent critiquer cette personne sans cesse. Cela serait un point de repère. Les pensées précèdent toujours les émotions, même si elles sont un peu plus difficiles à détecter. »
Source : regards-pluriels-haut-potentiel.com
Le miracle a éclos dans votre cœur.
Et vous commencez à vous réveiller de ce rêve.
N'oubliez jamais.
Le petit prince veille sur vous.
Le magicien veille sur vous.
Robin des Bois veille sur vous.
Dieu veille sur vous.
Je vous aime du plus profond de mon être.
Bonne nuit.
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LECTURES DE 2024 : La cuisinière de Castamar - Fernando J. Muñez
Lecture terminée 16 septembre 2024 (76/80)
Nombre de pages : 608 pages
Ma 76ème lecture de l'année a été le roman La cuisinière de Castamar, écrit par Fernando J. Muñez, c'est son premier roman, qui a été adapté par Netflix ! (Pas que j'ai vu l'adaptation, mais je sais qu'elle existe)
Résumé: Quand Clara Belmonte arrive au domaine de Castamar, les cuisines sont organisées d'une façon atroce, image du domaine en deuil depuis une décennie, après le décès de la maîtresse de maison dans un accident plus qu'étrange. Alors quand la jeune femme apporte à table des plats de sa concoction, son amour pour l'art culinaire permet à toute la maisonnée de se réveiller à son tour de son sommeil de presque dix ans.
CW/TW (y'en a beaucoup) :
Grossophobie/Comparaison avec des animaux
Putophobie
Traffic d'enfants (mentions)
Sexisme/Misogynie
Relation sexuelles
Viols et complicité de viol
Agression sexuelle
Racisme/N-Word et comparaisons animales/Tortures et tentatives de meurtres sur personne noire en raison de sa couleur de peau/Meurtres de personnes noires en raison de leur couleur de peau
Violences conjugales
Tentatives de meurtre/Meurtres
Mépris de classe
Manipulation/Chantage/Abus de pouvoir
Handicap lourd
Négligence sur personne avec un handicap lourd
Mort d'un personnage handicapé
Clichés discriminatoires et dangereux sur les troubles mentaux
Homophobie/Violences homophobes/tentative de meurtre homophobe/fétichisme de l'homosexualité féminine/Association homosexualité masculine=pédophilie
Violence physique sur enfant/pédophilie
Déni de consentement
Alors déjà, je vais commencer par dire qu'absolument aucun des trigger que je viens d'évoquer n'est remis en question, sauf vaguement le racisme, et j'insiste sur le terme "vaguement" (dans le sens où les personnages apprécient UNE personne noire parce que "membre de la famille/love interest"). Donc n'espérez pas une évolution dans leur comportement
Quand j'ai commencé le roman, j'ai été agréablement surpris de découvrir que l'auteur, alors qu'il s'agit de son premier roman, sait comment nous introduire ses personnages. Clara, premier personnage qu'on découvre, est en quelques mots décrite comme il faut pour la comprendre : orpheline, de très bonne éducation, bonne cuisinière, terrifiée par les espaces extérieurs, n'a pas de croyance naïve en l'amour mais espère trouver quelqu'un qui la respectera. Franchement, ça m'a fait grave plaisir. Puis on a introduit la cuisinière en chef de Castamar (celle que Clara va remplacer vu le titre, on le sait) et vient le premier problème : La cuisinière est grosse donc elle est moche et méchante et c'est un porc. Voilà comment le roman nous la présente. Je suis moi-même gros, alors quand j'ai eu cette description du premier personnage en surpoids présenté, j'ai grincé des dents. Bien sûr, j'avais l'espoir que tous les personnages gros, si on avait d'autres qui étaient présentés, ne soient pas présentés de façon aussi négative, mais celle-ci déjà suffisait à montrer la grossophobie de l'auteur et ça ne me plaisait pas du tout.
Avec tout ça, on a la putophobie où tous les personnages parlent mal de la prostitution et considère les prostituées comme des écervelées, on a la misogynie qui fait que toutes les femmes sont soit des mégères soit des débiles qui ne sont là que pour répondre aux besoins des hommes et dont le consentement n'a aucune valeur... et je pourrais continuer avec tous les TW mais vous avez l'idée, je pense.
Quand ma grand-mère m'a offert ce livre, elle m'a parlé de la relation homosexuelle à l'intérieur, et j'aime ma grand-mère, mais je ne comprends pas qu'elle ait pu croire que j'apprécierais ce genre de représentations...
De manière générale, tout le roman a été douloureux à lire, et je ne l'ai fini que parce qu'au début, je trouvais qu'au moins, la plume était sympa (et parce que quand j'ai commencé à noter les TW, j'ai décidé d'y aller jusqu'au bout)... Seulement, en plus de tous ces TW jamais remis en question, toujours acceptés par tous, il y a aussi énormément d'incohérences scénaristiques! Vers les chapitres 40~, Clara dit qu'elle se rend compte pour la première fois de ses sentiments pour don Diego. MAIS, dans les chapitres 30~, elle lui avoue son amour quand elle croit qu'elle va mourir en disant qu'elle vient de le réaliser. CEPENDANT, dans les chapitres 20~, elle panique en s'inquiétant que les sentiments de plus en plus forts en elle pour son maître la fassent être virée du domaine (car la gouvernante a été très claire sur l'interdiction de la moindre relation au sein du domaine). POUR AUTANT, dans les 20 premiers chapitres, lors de leur première rencontre, Clara sent son cœur battre et elle se sent déjà tomber en amour pour don Diego. Bref, ça c'est pour UN point d'intrigue de l'histoire, je vous laisse imaginer quand ça se multiplie à tous les points d'intrigue. Rien n'est cohérent, tout finit par se contredire, parfois d'UNE PAGE À L'AUTRE.
Bref, c'est pourri.
Ensuite, on me parle de ce roman comme d'une romance et d'un roman d'intrigues à la cour. La romance, en fait, est gérée n'importe comment, sans évolution, tout est brutal et soudain, et ça sort de nulle part et ça ne va pas évoluer pendant des chapitres entiers puis la relation aura changée d'un coup sans que l'auteur ne juge nécessaire de nous en parler. Quant aux intrigues de la cour... Don Diego est un ami proche du roi. D'ailleurs, sa femme vient à l'un des premiers repas qu'il ouvre au public depuis le décès de sa femme. Sauf qu'en fait, la reine n'est pas du tout présentée comme étant la femme du roi jusqu'à la fin du livre, et le roi n'apparaît que comme facilité scénaristique pour que l'histoire d'amour se fasse avec le MOINS de tension possible. Et pourtant on a des enlèvements, des meurtres, des agressions, des viols, de la manipulation... mais rien n'a d'importance et même les thèmes justifiant le GENRE LITTERAIRE du livre n'en ont pas.
Donc, sans aucune surprise, je déconseille fortement ce livre. Si vous êtes une femme, homosexuel·le, noir·e, gros·se, victime de viol, travailleur·e du sexe, pauvre,... ce roman ne s'adresse pas à vous et vous crache d'ailleurs ouvertement au visage. C'est mauvais, c'est mal écrit et c'est insultant.
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Samedi 10 Août Croire en sa vision
« Écris une vision, grave-la sur les tablettes, afin qu'on la lise couramment » Habacuc 2.2
Dieu a un plan pour chaque vie. La Bible l’appelle parfois « vision ». C’est comme une boussole qui indique toujours la bonne direction et une ancre pour résister aux tempêtes de la vie. Pourquoi Dieu a-t-il dit : « Écris une vision, grave-la sur les tablettes, afin qu'on la lise couramment » ? Parce qu’il m’arrive d’enfouir ma vision au plus profond de mon cœur pour me protéger des critiques des autres. La peur me pousse à la cacher pour ne pas avoir à y penser. Parfois, j’y renonce parce que c’est douloureux et coûte trop cher de la suivre. Que faire ? Tout d’abord, je dois avoir une vision claire et crédible. Ensuite je ne dois jamais la perdre de vue. Après avoir été rejeté par sa famille et accusé à tort par la femme de son patron, ce qui lui a valu treize ans de prison injustifiée, la Bible dit : « Joseph se souvint des rêves qu'il avait faits à leur sujet » (Ge 42.9). Enfin je dois me souvenir que Dieu a prévu un temps pour l’accomplir : « Car c'est une vision dont l'échéance est fixée […] Si elle tarde, attends-la, car elle s'accomplira certainement » (Ha 2.3). Il me faut trouver un équilibre entre contentement et ambition. Paul écrit : « J'ai appris à me contenter de l'état où je me trouve » (Ph 4.11). Paul ne s'est jamais plaint des situations dans lesquelles il se trouvait ; il savait que Dieu était avec lui à tout moment et il attendait toujours avec impatience l'endroit où Dieu l'emmènerait. Alors profitez de cette journée, sachant que Dieu a planifié votre avenir en toute sécurité.
B365 — Plan de lecture 1 Chroniques 7
Prière du jour Je te remercie Jésus car tu as un plan pour ma vie.
The Word for Today écrit par Bob et Debby Gass © UCB UK 2024 Publication Parole du jour © PHARE MEDIA 2024 PHARE MEDIA, 39-41 avenue de Colmar, 68200, Mulhouse, France
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Combien vaut une bonne mémoire ? Il y a cent ans, ça valait le prix d'une encyclopédie. Maintenant, avec internet & l'IA, ça vaut zéro. Certains vont me dire (probablement des boomers*) "il ne faut pas croire tout ce qui est écrit sur l'internet". Parce qu'il faudrait plus faire confiance à la mémoire de quelqu'un ? Rechercher sur internet est plus fiable, quoi qu'on en dise. À propos de la recherche, Einstein disait : "Ne mémorisez jamais quelque chose que vous pouvez rechercher." Il croyait que la capacité à poser des questions et à penser de manière critique était plus importante que d'accumuler des informations factuelles. Ce qui a de la valeur dans le monde actuel et le monde de demain : Le courage. S'intéresser aux gens. Savoir résoudre des problèmes. Comprendre profondément un sujet. L'imagination et la capacité à la réaliser. Alors si un jour vous avez déjà culpabilisé de votre faible mémoire des faits, ne culpabilisez plus car ce n'est pas important. Savoir réfléchir & comprendre > Mémoriser des faits. *Aux anti-âgistes. Boomer n'est pas une insulte. C'est le nom d'une génération. --- Si tu me découvres grâce à ce post, je parle le plus souvent d'IA. Si ce sujet t'intéresse, abonne-toi ;)
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Une fois les flon-flons envolés, il reste quoi ?
Les dernières notes joyeuses des chants de Noël se sont envolées dans le vent, et il a fallu ranger, plier, replier, remettre en place, puis tout remonter tout en haut de l'armoire. J'ai raconté il y a peu le difficile retour dans leur boite de centaines de Santons dont personne ne peut garantir qu'ils ne s'ennuient pas énormément, là haut. Et il y a quelques jours, Carême oblige, j'ai supprimé le décor artificiel des cartes de vœux qui, il y a quelques années encore, recouvraient tout le piano à queue et débordaient, drues, serrées sur une crédence et une console voisines.
Petit pincement au cœur, cette année : il y en a beaucoup moins, de ces jolies cartes de vœux, et même encore moins que ne me le fait croire mon impression de “moins”. Est-ce dû à mon âge (mes amis m'oublient… ou oublient tout, peut-être, pour quelques uns)… à l'éloignement progressif du monde du travail (où j'étais plus “cajolé” –titre ronflant oblige, même non-mérité)… à l'impact des nouvelles technologies sur les manifestations de la pensée –car il est vrai que je reçois 100 % de mails de plus qu'il y a 20 ans… Si c'est ça, c'est une perte et un regret de plus à ajouter à la longue litanie de toutes les jolies choses perdues, sans doute à jamais : la “carte de vœux” était une belle occasion annuelle d'écrire à la main quelques mots –rarement géniaux, mais bon… passons…– au verso d'une jolie image, religieuse ou profane mais choisie, pour se rapprocher les uns des autres.
Un ami, tout de même, a dérogé à cette nouvelle (et mauvaise, comme beaucoup des nouveautés auxquelles on finit par s'habituer) habitude : il m'a envoyé une belle lettre pleine de remarques intelligentes, où il me confiait le désenchantement que lui inspirent l'actualité, le monde qui en découle et celui, pire encore, qui semble s'annoncer pour “après”. “Je ne sais pas comment tu fais, écrit-il, pour entretenir ta foi dans un monde dont Dieu –s'il existe– a fichu le camp sans demander son reste, trop content de s'être sorti vivant de cette expérience ratée… Il fait si noir, sur Terre, que si tu connais un endroit où une petite lumière brille encore, dis-moi où il est…”.
Cette lettre me taraudait, lorsque, par miracle (car il faut croire aux miracles, même s'ils n'arrivent jamais : “un miracle”, c'est un autre nom, plus poétique, pour désigner une bonne nouvelle, un clin d’œil du destin, un sourire de la vie. Vous voyez, que ça existe ! ), une lecture est venue illuminer la grisaille à laquelle nous sommes si habitués qu'on la voit presque moins grise qu'elle n'est en réalité. C'est un livre, recommandé par Frank Ferrand, écrit par un Marocain, Driss Ghali –qui n'est pas “R'bati”, mais “Bédaoui”, c'est-à-dire casablancais. “Nobody’s perfect”? Lui l'est presque : couvert de vrais diplômes (ni sciences-pipo ni éna, mais Centrale et Edhec !), voyageur polyglotte, bosseur, sérieux, profond… et vraiment intelligent. Son titre “Français, ouvrez les yeux” a, vous vous en doutez, tout pour séduire.
Car s'il ne nous épargne pas, c'est avec honnêteté et tendresse… qui sont deux denrées devenues “absentes sur les rayons” des magasins à cause des pénuries fabriquées artificiellement par nos Nuls, sans vraies raisons, sauf leur impéritie ou (à en croire ceux qu'ils disent complotistes’ –qui se trompent rarement) une volonté de nous préparer à un monde où les permissions (chichement données par eux, bien sûr) remplaceront la liberté que nous aimions tant. Dans une langue élégante qu'il doit à sa mère, française, il s'efforce de tirer de sa léthargie un grand peuple dont il admire le passé et l'Histoire mais qu'il voit se précipiter, de son propre chef pas si propre que ça en l'espèce, vers sa perte –qu’il estime facilement évitable.
Son diagnostic, en partie vu de l'extérieur, est intéressant et original, puisqu'il attribue notre effacement actuel en tant que nation à trois grands renoncements : notre puissance nationale, notre souveraineté populaire et, le plus grave, notre “génie français” lui-même… c'est-à-dire à trois des composants de notre superbe “culture française”, à laquelle nos dirigeants sont tellement étrangers qu'ils prennent leur méconnaissance abyssale pour son inexistence à elle ! Seul ennui, la nature ayant horreur du vide, “les populations ainsi devenues orphelines en sont réduites à se tourner vers les Etats-Unis et leur anti-culture consumériste (’‘Je consomme, donc je suis !”), quand ce n'est pas –phénomène nouveau– vers un islam qui nous envahit et prolifère’’ sur les ruines de ce à quoi nous tournons le dos sans raison… Ne sachant plus que copier les autres, nous avons perdu tout amour-propre, “notre seule fierté commune et partagée semblant relever d'une victoire en Coupe du monde de foot ou d'un premier prix au concours de Miss Monde… ce qui est peu, pour galvaniser les âmes autour du rêve d'un destin commun… ”. Il parle d’or.
Son diagnostic, parfois “rude”, peut faire mal, mais nous contraint à nous remettre en cause tant cette douleur reflète et annonce une maladie plus profonde… Jugez-en plutôt : “Des places fortes autonomes se sont retranchées de la communauté nationale qui leur doit cependant le ravitaillement, le droit de passage et souvent de cuissage”. Ou encore, cette “pépite” : En l'espace d'un siècle, on est passés du Maréchal Lyautey à Gabriel Attal… en moins de cinquante ans, de Marie-France Garaud à Marlène Schiappa… [et j’ose ajouter : '’ou de De Gaulle à Macron, via Hollande’’], et en moins de vingt ans, de Philippe Séguin à Olivier Véran : il y a de quoi avoir le vertige, devant la vitesse et la profondeur de notre chute’’. Recopions encore cette forte analyse : “Les français veulent juste qu'on les laisse tranquilles, pour jouir de quelques minutes supplémentaires de plaisir (?)… Ils veulent que la fête continue, alors qu'elle a pour principal résultat de brouiller les sens et les repères, le son trop élevé et les lumières saccadées cachant la réalité de notre déclassement national et de notre ensauvagement en voie de généralisation”.
Driss Ghali conclut sur le “mélange de lâcheté, de prébendes et de mimétisme ” qu'il voit être érigé comme nos soi-disant “valeurs républicaines”, les dernières avant la fin de notre fin… Merci, cher Driss, de vous joindre à tous mes efforts désespérés –mais qu'ils soient maltraités et ignorés ne suffira pas à ralentir mon effort– pour hurler dans la tempête : “Français, ouvrez les yeux”, comme vous le dites si bien. Courage : le pire ne peut pas être éternel, puisque le sujet qui y est soumis disparaît… Vous me direz : “Quel rapport en une carte de vœux et ce beau livre”? Celui qui existe entre deux jolies choses qui préfèrent la douceur du temps qui passe à l'horreur du temps qu'on nous prépare ! N'abandonnons pas, surtout !
H-Cl.
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Remarques générales
Le symptôme manifeste se passe à Montréal. Ça n’est pas anodin, disons que ça a ses effets. « Se passe » est par ailleurs un bien grand mot, en réalité le rapport à l’action est très ténu, et même et surtout plutôt intériorisé au point que ce texte, qui est un script, ne sait pas quelles images convoquer.
Des images de ciel au petit matin ou de roches en gros plan dans une main. Des images du goudron graisseux à la sortie d'un bar, sa luisance belle et dégoûtante. Des images comme une chanson de Brigitte Fontaine, comme E assis abandonné qui me regarde regarder la main flattant une surface d’herbe, comme la banane que petite B fait tomber dans le bac à sable et dont j'égraine la chair un à un parce que le fruit est généreux et qu'il faut l'être en retour, l'image d'une maille tirée dans l'arrière du genou, le bas est neuf mais ça ne l’empêchera pas de se défaire tout entier dans ce trou.🕳️ . Si seulement quelque chose de la vie ou la ville, les deux confondues, perdait de son glacis transparent permanent. Des images opaques au pire. Cap au pire a écrit S, oui, pire au moins, au moins au pire on entend quelque chose. Pierre ou pire, *jean-pierre j’empire*, dit de lui au club en blague Jipi. L’empire ne rigole pas lui, il bat plutôt et c’est le cœur de pierre même son naturel. Quoi faire? Gueuler je n’y crois pas quel embarras. Déchoir tomber au plus bas peut-être, se râper la peau que quelque chose coule comme la musique peut faire croire que ça aiderait - pas toutes les musiques mais celle qu'on fait quand on est trop proche d’une capitale. À un moment de ma vie, je l’ai cru, parce que je suis littérale, que ce serait ça qu’il faudrait, le plus bas : je vous écris du pont poisseux d’une vie au plus bas. J’ai voulu, sans en avoir la folie, la pureté qui me verrait incompromise. Je regarde par la fenêtre, dehors est une boite grise, une neige molle tombe, je sais que je ne tiendrais pas deux secondes sur le trottoir de l’avenue Mont-Royal, assise avec elleux qui probablement m’accepteraient, assise sur un carton ou juste étendue directement la tête dans une main ou dans le pli d’un coude qui fait le plus sûr abri des désespérés. Je ne tiendrais pas deux secondes, je ne tiens même pas dans l’idée de ça, je ne tiens pas quand la neige, elle, tombe comme les bombes d’Israël dont on ne peut pas dire d'elles qu’elles tombent pour détruire la vie palestinienne - comme on pourrait dire que la mer est immense ou que l'eau coule - et qu’Israël est un enfer, le pire empire, un des empires du pire. Cap au pire je l’ai oublié dans mon casier métallique à la job, je l’ouvre en pensée et sa porte tremble dans ma main, lui transmet sa vibration cheapette et gossante, elle tremble de quelque chose de mal vissé ou d’un manque de tenue quelque part dans ce métal dont je ne sais rien et qui pourtant se referme sur mes effets. Les petits effets à protéger d’une femme qui a largement sa vie derrière elle mais qui relance encore la poque et loin du centre encore.
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LES GENS SE DISENT SUIVRE DIEU BASÉ SUR LEUR COMPRÉHENSION HUMAINE DES SAINTES ÉCRITURES ET NON BASÉ SUR LE FAIT QUE LE CRÉATEUR LEUR ACCORDE UNE VIE DE SAINTETÉ SURNATURELLE ET DES MIRACLES EXTRAORDINAIRES TOUT AU LONG DE LEUR VIE SUR TERRE, COMME LE CHRIST.
En réalité, n'importe qui peut dire qu'il suit Dieu.
Mais est-ce que le Créateur le confirme par le fait qu'il t'accorde une sainteté surnaturelle et le fait qu'il intervienne lui-même divinement dans tout ce que tu fais ?
Je suis choqué parce que beaucoup de religieux ou de personnes disent suivre Dieu, alors que leur vie de péché démontre le contraire.
Car s'il est écrit que celui qui suit Dieu ne marche pas dans les ténèbres.
Et s'il est aussi écrit que celui qui suit Dieu fera autant de miracles que le Christ et des miracles encore plus grand que lui.
En quoi peux-tu démontrer que tu suis Dieu si tu n'as pas ces choses dans ta vie personnelle, cher ami(e) ?
AS-TU L'AMOUR DE LA VÉRITÉ ?
OU TON RÔLE EST DE SIMPLEMENT DÉFENDRE TA COMPRÉHENSION DES SAINTES ÉCRITURES OU TA COMPRÉHENSION DE LA VIE ?
CAR CE N'EST PAS LA MÊME CHOSE, MES CHERS AMIS ?
L'amour de la vérité fait qu'on ne peut jamais croire qu'on a compris de la bonne façon ou que l'on a raison.
L'amour de la vérité est un synonyme de vivre en se remettant tout le temps en question, car on n'aura jamais réellement la vérité, car elle est divine, tout simplement.
Jésus qui est la vérité, a averti ses disciples qu'ils ne l'auront pas toujours.
Preuve que dire que tu suis le Christ est une erreur, car Dieu seul peut dire si tu le suis, cher ami(e).
ON EST CENSÉ PLUTÔT ÊTRE UN PAUVRE EN ESPRIT.
C'est-à-dire, que l'on se considère être insignifiant et que l'on dépend désormais en permanence de Dieu, de son aide et de sa force pour la moindre chose.
Tel que le Christ qui ne faisait que ce que Dieu lui disait, à chaque instant, dans son propre cœur.
En effet, seul le Créateur comprend de la bonne façon et lui seul a raison.
ON N'EST PAS CENSÉ ÊTRE UNE PERSONNE QUI CROIT AVOIR COMPRIS.
Celui qui croit qu'il agit bien, celui qui croit qu'il a compris comme il le faut et celui qui croit avoir raison, est en réalité un orgueilleux, un arrogant, un hypocrite qui cache ses péchés, car il veut faire croire quelque part qu'il est comme Dieu lui-même, en réalité.
En effet, seul Dieu agit parfaitement bien, seul le Créateur comprend comme il le faut et lui seul a ou aura raison pour l'éternité.
Et seul Dieu connaît tout parfaitement, donc lui seul a le droit d'avoir des avis définitifs.
Car à la fin, le Créateur nous jugera.
Donc laissons-le nous enseigner à travers nos propres cœurs, tout au long de nos vies sur terre, mes chers amis.
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Alors là j'en ai lu des choses... mais une fanfiction complète avec vraiment fausse question fausse réponse qui ME met en scène après avoir établi un postulat complètement dingue interprété de trois lignes sur tumblr, non vraiment c'est la première fois.
Mais promis je vais pas me contenter de répondre en meme, je vais développer trois choses.
Premièrement, il faut remettre l'étude de texte au programme scolaire parce que à aucun moment, ni en noir, ni en blanc, ni en sous texte, ni en surtexte, ni dans ma tête, ni dans mon subconscient, je n'ai écrit que chaque personne est individuellement un dangereux nazi suprématiste blanc parce qu'elle joue un fc blanc. Vraiment, je suis estomaquée du virage que ça prend parce qu'à ce stade c'est pas de l'interprétation, c'est de l'invention. Carrément t'es allée jusqu'à dire que je sous entendais que tu trahissais tes ancêtres parce que tu voulais jouer un blanc, mais ça va pas ou quoi ??? Je suis partagée entre le fou rire devant les propos et vraiment juste être estomaquée parce je dois être dans une réalité alternative. Et du coup, quand tu dis que tu veux débattre sincèrement, bah permets-moi d'en douter quand tu commences avec des prémices comme ça. Là l'impression que j'ai, c'est surtout une très longue justification d'une personne minorisée qui dévoile son cv "moi aussi je suis en position de racisée" sur lequel tout le monde saute et en profite comme une sorte de moment "gotcha!! je peux pas être raciste si je suis racisée et mes copains peuvent pas l'être s'ils aiment jouer avec moi". Et c'est peut-être pas ton intention, mais bon, permets-moi des interprétations folles vu comment mon propre caractère est réécrit.
Mais comme toi, c'est mon ressenti, non seulement en te lisant, mais en lisant tous les remerciements qui insistent sur le fait que tu es une belle personne. Je vois pas en quoi ça entre dans la question. (En fait si je sais mais ça viendra après.) A les lire, on dirait que j'ai vraiment écrit un laïus pour t'insulter sur quatre générations et que j'ai personnellement dit Tricycle jaune est la lie de l'humanité.
C'est là que le "débat" est faussé dès le départ parce qu'on parle pas de la même chose. Sincèrement, on n'a pas du tout la même conversation. Tu traites la question du racisme comme si c'était ad hominem, comme si c'était un comportement aberrant qui n'existe que dans l'extrême et dans l'insulte personnelle. En réalité, on parle d'un phénomène social. Et quand je dis "y a pas assez de faceclaims noirs et arabes" (arrêtons de tourner autour du pot, c'est vraiment de ça qu'il s'agit), vous prenez ça comme une faute personnelle quand c'est en fait un comportement communautaire et structurel.
Ce qui m'amène à transiter vers mon deuxième point. Y a pas à avoir peur du mot "raciste" comme ça. Je vais peut-être dire un truc qui va faire tomber tout le monde de sa chaise et y aura des cris d'orfraie ("comment ? dire ça alors que j'ai voté LFI??!!") mais vu que tu veux mon point de vue : tout le monde est raciste. Quand on vit dans un système raciste, dans un pays construit sur la colonisation et dans une société mondialisée dominée par l'impérialisme, on développe des biais implicites. On est tous et toutes éduqués à ça SOCIALEMENT. C'est d'ailleurs pour ça qu'on parle de déconstruction, parce qu'on déconstruit des biais instruits à notre insu.
Plus vite vous aurez compris ça, plus vite on avancera. Plus vite vous comprendrez aussi qu'il n'y a pas qu'un seul archétype de raciste. Parce que là aussi est un autre problème, quand je dis en général que la commu rpgiste a des comportements racistes, vous avez l'air de croire que je dis que tout le monde est un beta électeur du RN qui regarde Touche pas à mon poste et traite les noirs et les arabes d'assistés. Bien sûr que non, le racisme, en étant structurel, existe sur un éventail d'archétypes et n'est d'ailleurs pas que l'apanage de la droite, il se trouve au centre et il se trouve aussi à gauche. But that's another discussion.
Mais du coup, j'ai pas besoin de savoir si vous avez personnellement sauvé la veuve ou l'orphelin, ni d'avoir l'arbre généalogique de tout un chacun, pour affirmer qu'il y a du racisme dans la commu. Ce n'est pas une attaque sur votre personne.
Sur ce point, je vais pas développer davantage, parce que mes mots risquent d'être encore mal interprétés. A la place, je vais vous donner une petite liste d'ouvrages antiracistes qui traitent de ça, parce qu'Angela Davis le dit bien elle-même « Dans une société raciste, il ne suffit pas d'être non-raciste, nous devons être antiraciste. » (Peut-être qu'elle aussi insulte votre personnalité en disant que la société est raciste ?)
Women, race and class, Angela Davis
White Tears/Brown Scars: How White Feminism Betrays Women of Color, Ruby Hamad
How to be antiracist, Ibrahim Kendi
White fragility, Robin DiAngelo
Kiffe ta race, Grace Ly et Rokhaya Diallo
Peau noire, masques blancs, Fanz Fanon
Discours sur le colonialisme, Aimé Césaire
(Mais bon, ça fait plus de quatre ans que j'essaie de dire à cette communauté que ce serait bien de se renseigner sur l'antiracisme si la lutte contre le racisme vous tient vraiment à coeur. Et en quatre ans je vois qu'on me sort encore les mêmes arguments rances.)
Mon dernier point, c'est que tu te concentres sur trois lignes de mon message et tu déformes des trucs, mais bizarrement tu reprends pas les quelques lignes plus haut, je disais justement que cette histoire de faceclaims avait pas du tout à prendre ces proportions, parce qu'il aurait juste fallu répondre "On en a conscience, on peut pas forcer les joueurs à jouer des fcs en particulier, mais on fait tout pour accueillir des joueurs qui veulent jouer des non blancs et qu'ils ne se sentent pas ostracisés." Genre vraiment the simplest communication line, et c'était réglé et personne aurait trouvé de quoi redire. Ca coûtait quoi de reconnaître le problème ? Parce qu'au fond, toi-même tu es d'accord, c'est un problème.
Mais non, ça préfère dire que je traite les gens de nazis.
BREEEEEEEEEF
Bonjour, ce message s'adresse à toutes personnes se sentant concernées, mais plus particulièrement à @alien-superst4r afin de continuer le débat sur les choix de faceclaims des gens.
Je me permets ce pavé imbuvable par rapport aux commentaires vis à vis de la liste des fc réservés pour le forum museum of sins. Ça va être long et chiant mais j’pense c’est nécessaire pour ce genre de débat qui ne peut se faire en trois phrases. Puisque tumblr c’est aussi une plateforme de discussion, discutons (et je pourrais sûrement pas re-répondre aussi vite que les personnes qui répondront à ce message car je taff en journée, j’sors à 7h30 pour rentrer à 19h donc faudra excuser ma potentielle lenteur) Je m’excuse btw pour mon écriture inclusive qui n’est pas au top, je tente d’apprivoiser cette nouvelle manière d’écrire (en m’entraînant comme avec ce post lol) mais je suis loin de la maîtriser !
Donc, de base j’voulais pas répondre honnêtement mdr mon taff me prend vlà mon énergie et débattre pour des choix de faceclaim pour des forums c’est pas franchement dans mes priorités quand j’ai des charges à payer et des responsabilités à m’en provoquer du bruxisme la nuit. Mais bon, en vrai ça m’intéresse aussi d’un côté puis j’ai jamais vraiment participé à ce genre de débat en ligne (bizarrement autour d’une table j’ai moins peur que virtuellement, c’est dire à quel point jsuis loin des réseaux sociaux et que pour moi -mon avis perso hein- y’a rien de mieux que confronter les gens les yeux dans les yeux, virtuellement j’y arrive pas mdr)
Tu as sous-entendu une incitation à la haine + concluant par une insulte visant les futurs membres du forum en disant :
“toi et ta communauté, oui restez bien entre "vous", whatever that means (j'ai une idée mais bref) et mangez bien vos grands morts"
Faisant partie de ladite communauté, je me sens visée par ce qui est, me semble-t-il, être un sous-entendu non-dissimulé que l’ensemble de cette commu/futurs membres de ce projet sont toutes et tous des privilégiés cis blancs d'extrême droite voire d’appartenance au nazisme, surtout par le “j’ai une idée mais bref” (jvais sûrement trop loin tho, je m'excuse si je choque certaines personnes) Encore une fois, je me permets de réagir car faisant partie de ces futurs membres, c'est donc une attaque contre (entre autre) moi et ce que tu penses sur ma personne en me jugeant un peu gratos faut dire c’qui est, même si c’est ton droit de juger qui tu veux of course. D’un côté tu peux aussi me tacler en disant que j’me permet également de te juger en osant penser que tu penses justement qu’on est raciste voire nazi alors que c’était pas du tout ton sous-entendu, je m’excuse si j’me fourvoie !
Et faisant également partie d’une communauté de jv en ligne, j’ai l’habitude des “va mourir” ou encore “go get cancer” et autre joyeuseté. Autant tout ça, ça m’fait zéro réagir (je mens, leur violence me fait tjs un petit qch mébon, tu veux répondre quoi à ça mdr) autant me faire insulter de raciste voire d’appartenance au nazisme, ça passe pas. Et je t’arrêtes tout de suite, le fait de pas aimer ça c’est pas une quelconque conséquence de quoi que ce soit de ma part ou de mes choix rpgique, je pense si je te croiserai dans la rue et que je t’aborderai juste parce que tu portes un type de pantalon particulier et que j’te dis “t’es raciste”, ça m’étonnerai que tu kiffes la sensation (comparaison éclatée au sol je te l’accorde mdr) (c’est pour insister sur le fait que “ça sorte de nulle part”) (bien que tu pourrais rétorquer que ça sort pas de nulle part, ça sort du constat du choix des fcs blancs du fo il est vrai)
J’pourrais faire “osef” car tu me diras et à raison “mais si tu te sens visée, c’est que j’ai raison et j’ai touché là où ça fait mal” Là n’est pas le propos selon moi. Si on me vise personnellement en me disant “putain tes dents elles sont de travioles c’est moche” c’est une vérité vraie, jvais être choquée du culot et de la non-délicatesse des propos, mais la vérité j’vais oublier les minutes qui vont suivre mdr Donc quand on me dit “t’es raciste” alors que c’est pas la vérité, ça me touche de manière particulière parce que 1) le terme est violent as fuck et 2) ayant été victime du regard des autres (bcp moins que certaines de mes amies tho j’insiste sur ça) et autres commentaires douteux sur mes cheveux par ex en mode “jpeux les toucher” ou, mon turban portée occasionnellement (imagine les soeurs hijabi, tu sais très bien donc pas la peine de te donner des exemples) (même si ça m'arrive bcp moins ces temps-ci tho), c’est un peu un paradoxe troublant pour moi j’avoue. Pour conclure ce paragraphe d’introduction honteusement long : l’être humain est complexe et “aime” échanger ses pensées, ou du moins les étaler. Et il faut parce que sinon on explose lol donc me voici en train de monologuer.
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Je comprends ce combat, vraiment, j’fais partie des minorités également (et là vous vous dites : c’est une vendue lis même pas son pavé ça sert à R) J'parle de combat ouais j'emploie le champ lexical de la guerre c’est pê too much mais la fatigue menée à toujours répéter les mêmes discours c’est fatiguant, j’le sais, j’fais la même entre amies en échangeant nos convictions, car j'en ai également, comme bcp (y’a pas d’ironie là-dedans hein, je préfère préciser on sait jamais que mes propos soient mal interprétés ou quoi).
Sauf que j’aimerais débattre de ton point de vue du coup j'me permets : nous connais-tu ? Nous, les futurs membres du forum ? Connais-tu nos origines ? Notre milieu social ? Notre passé ? Nos personnalités ? Comment peux-tu savoir les raisons exactes de nos choix derrière ces fc ? Qui te dis que parmi elleux, t’en a pas qui ont enchaîné les fc poc et qui là veulent incarner une nana suédoise (pour l’exemple) pour la première fois depuis x années ? Penses-tu que parmi toutes les personnes qui ont fait des réservations d'avatars, il n'y ait vraiment aucun.e catholique, musulman.e, juif.ve, hindouiste pour ne citer que ces religions, ou d'origine maghrébin.e, portugais, subsharaien.ne, asiatique pour ne citer que ces origines encore une fois, qui ont pourtant choisi.e en toute connaissance de cause des fc dit "blanc" car d'origine canadienne ou américaine ou européenne ou etc bref, un fc dit "blanc". Est-ce qu’au bout du compte c'est pas simplement mon choix d'incarner un mec scandinave alors que mes ancêtres sont d'origine maghrébine ? Moi c’qui m’interroge particulièrement c’est notamment : est-ce que t'es en train d'insinuer que par mon choix je suis forcément en train de dénigrer mes ancêtres et mes parents qui m'ont inculqué une (des) langue.s une tradition, une religion, un quotidien qui sans eux n'existerait pas, parce que j'ai pris un acteur écossais (oui je change exprès parce que ça marche avec n'importe quelle nationalité dite "blanche") au lieu de prendre un Tahar Rahim ou Leila Bekhti qui ont mon amour inconditionnel mais juste voilà, j'ai juste pas le souhait là, dans ce contexte-ci et dans l’immédiat, d'incarner un personnage avec lui ou elle en fc ?
Si oui, que c’est effectivement ton insinuation (en tout cas de mon point de vue, c’est ce que je ressens en te lisant et en tant que personne racisée ayant pris un fc blanc, donc en gros jsuis une grosse merde qui a honte de ses origines quoi), que “si vous ne choisissez pas un.e poc comme fc vous êtes racistes parce que vous ne contribuez pas à diversifier les représentations dans votre forum” (je grossis le truc ce n’est bien sûr pas ce que tu as dis, mais c’est ce que j’ai cru comprendre par ton sous-entendu et c’est mon ressenti à la lecture de tes mots) alors, je ne peux pas parler pour tout le monde mais pour ma part, meuf maghrébine, musulmane, issue de la classe ouvrière ayant toujours vécu et côtoyé les quartiers du 93 et votant explicitement pour le parti politique de gauche (tu vois je dis tout mdr je m’en fous si ça me fait perdre mes partenaires rp, i am what i am) : cette insinuation est fausse ! Dans ma vie de rpgiste, j’ai autant kiffé mes histoires sous une Lupita Nyong'o que sous un Gustaf Skarsgård ou encore Salma Hayek. J’ai même pas à justifier mes choix de fc en fait parce qu’ils sont les miens et quand je débarque dans un fo, on a toutes et tous une manière diff de construire ses perso. Moi ça commence comme ça (allez si j’me justifie mdr quand je commence on m’arrête plus comme tu le remarque avec malheur) : j’ai son caractère, son histoire et ENSUITE en découle le fc, le fc c’est limite un détail (pour moi!) qui vient à la fin mdr parce que je bosse tellement son mindset et son histoire/éducation que le visage c’est pas ce qui m’inspire, c’est sa vie qui va m’inspirer son visage jsp si j’suis claire en fait pardon si j’dis n’imp.
Mais en vrai, oui c’est frustrant de ne pas avoir assez de représentation des minorités. Il en manque partout. Story time totalement hors rp ; y’a que très récemment que j’étais tombée sur la série we are lady parts et c’était bien une des premières fois (en vrai y’en a d’autres quand on fouille bien) où je voyais une représentation relativement fidèle d’une minorité dans une série tv dite populaire à laquelle je pouvais m’identifier (c’est limité un c/c de moi et de copines, for real c’est flippant mdr) Mais j’vais tout autant kiffer house of the dragon et m’identifier (sous d’autres d’aspects totalement diff hein) à rhaenyra alors que bon, t’imagines bien que j’ai pas de dragon sous le coude. Tout ça pour dire : j’ai pas attendu et je vais pas attendre que ça soit dans le domaine du rp que le monde va changer/évoluer. Les représentations de mes origines/religion/tradition, c’est partout. C’est dans mon quotidien et bien sûr que le rp fait partie de mon quotidien mais c’est comme la musique que j’écoute, jvais autant kiffer ma vie sur sum 41 que Taos Amrouche et j’vais pas me sentir moins déconnecté de mes origines parce que jvais aller à un concert de punk rock un soir tous les huit mois. Sinon c’est que pardon, ma connexion à mes racines est vraiment très faible ptdr
Si ce n’était pas ton insinuation, je m’excuse d’avoir pris de ton temps et d’avoir été full parano ! (that’s my thing mdr) Mais en vrai j’ai kiffé, call me weird. Même moi ça m’a aidé à voir plus clair dans, à la fois ta position mais aussi la mienne et j'me rend compte que je manque cruellement de confiance en moi jusqu'à douter de mes choix de fc alors que paradoxalement, j’suis à l’aise dans mes bottes autant pour incarner un fc pakistanais autant que polonais, dans la limite de mes faibles connaissances bien entendu. Je prétendrais jamais connaître l’histoire d’un pays mieux que celui de mes origines ou le pays dans lequel je réside, et encore, on peut jamais tout connaître, la seule chose que je sais c’est que je ne sais rien que disait tu sais qui.
En découle une autre interrogation : si demain j’suis inspirée par un contexte de fifou sur un forum mais que instinctivement, mon inspi me “pousse” à prendre un fc blanc, est-ce que mon cerveau fait de moi une personne raciste parce que j’ai choisi impulsivement ce fc au détriment d’un fc issu d’une minorité ? Imaginons encore, toujours dans ma recherche de forum avec un contexte qui me plaît, bim cette-fois ci j’suis inspirée pour un perso issus d’une minorité et ça me donne l’opportunité de chercher un fc d’un.e poc. Est-ce que ça fait de moi une hypocrite parce que j’ai deux perso totalement à l’opposé ou j’ai eu tort affreusement tort de prendre un fc blanc et ce sont mes pensées d’occidentalisée-américanisé qui m’ont faussé ? Encore une fois, zéro sarcasme, j’pose cette question premier degré. Si ta réponse est “oui, félicitation tu es raciste” : j’te répondrai simplement que non, que tu me croies ou pas, c’est ta parole contre la mienne i guess (ptdr on est au tribunal ça me fume) (y’a des gens qui crèvent sous des bombes et regarde c’que je fais, la vérité j’ai honte un peu) (mais bon, c’est un combat important aussi je ne le dénigre pas !).
Ce que j’entends par là : devons-nous systématiquement privilégier un fc issus des minorités au détriment de nos inspirations ? (ça marche aussi pour les créateurs.trices graph/d’avatars j’me dis ?) (je pense hein, je graph pas mdr) Et je t’avoue ça m’a tué d’écrire cette phrase, on en est là, j’me fais l’avocate des racistes, carrément. C’est une interrogation horrible qui n’a pas lieu d’être selon moi mais c’est ce que tes remarques m’ont fait penser, et ça me fait passer pour une meuf qui va privilégier des fc blancs parce qu’elle est + inspirée par euxelles alors que tellement pas. Je vais pas créer un personnage juste pour incarner Sofiane Zermani par ex en fc et combler le vide des minorités, faut avoir une idée derrière. Mais si demain j’suis inspirée par lui bah let’s fucking go en fait j’me pose même pas de question, et le manque de ressource ne m’arrête pas, mes proches du monde rpgique peuvent en témoigner mdr ça dépend uniquement d’une chose dont je pense, nous avons toutes et tous été confronté : l’inspiration.
Du coup ça veut dire quoi ? Parce que pendant un an ou deux j’suis pas inspirée par un fc maghrébin je fais honte à mes ancêtres et je mérite pas le sang qui coule dans mes veines ? Et pour les français.e d’origine français.e, c’est quoi leur choix finalement ? Privilégier les poc c’est toujours mieux on est d’accord, mais si soudainement iel est inspiré.e pour jouer un fc d’origine française, est-ce qu’on lui dit “non j’accepte pas, aide-nous à nous valoriser sinon ça veut dire que t’es raciste” ?
Non parce que la manière dont les mots ont été employé c’est tout de suite ça que ça me fait ressentir : le doute et la culpabilité et c’est pas agréable et ça donne un côté ultra parano genre tu veux plus rien faire, limite tu veux plus écrire, ni t’ouvrir aux gens : tu fais rien (pas chez moi tho mdr encore une fois jsuis bien dans mes baskets) C’est comme les gens qui veulent apprendre une langue, encore pire quand ce sont des gens d’origine admettons sud-américaine qui veulent apprendre l’espagnol et qui ose pas parler espagnol parce que tout le monde se moque de leur accent en mode “roh la honte iel sait pas parler la langue de ses parents alors qu’iel a 30 ans” Les gens vont jamais se débloquer si on les juge alors qu’ils veulent s’améliorer. Ou les gens qui développent une passion pour un autre pays que le leur (j’pense notamment au Japon ou la Corée du Sud pas mal hypés), iels ont le droit de s’informer quand même ou ça aussi c’est considéré comme étant traître à leur sang ?
Tu vas me dire “mais nous on empêche personne, écrivez entre vous” bah oui c'est clair on va rester "entre nous" du coup mdr je trouve juste ça triste en fait parce que le but du rp avouons-le, c’est aussi de faire des rencontres (mode scribe activé) et d’échanger nos plumes et nos idées avec d’autres. J’ai l’impression d’être dans un épisode de the good place en fait mdr quoiqu'on fasse, nous, la commu que vous pointez du doigt, rien n'ira : je voulais acheter des fleurs pour ma grand-mère mais c’est compté comme un “mauvais point” parce que le cultivateur a été exploité dans un champ et se retrouve à être payé 0.1 centime la fleur qui elle-même a poussé à l’aide de pesticide qui ont tué le microcosme végétal et a contribué à polluer le sous-sol jusqu’à l'irrigation qui a pollué le fleuve jouxtant le champ et donc j’ai pollué l’océan à cause des fleurs achetés pour ma grand-mère (????) Là c’est pareil, tu choisis pas un fc issus des minorités donc tu contribues à la “supériorité” de la race blanche donc tu es un collabo et donc tu es raciste voire nazi (????)
Also, en prenant un fc d’origine maghrébine, perso j’ai aussi un problème de recul : j’vais avoir du mal à faire la différenciation entre moi et mon personnage (là on rentre dans un autre débat + deep niveau psychologie mdr) Je vais pas réussir à me détacher suffisamment et limite vivre ce que mon personnage vit alors en rp en pensant “que c’est moi” et c’est pas forcément ce que je cherche (c’est du vécu oui oui mdr) (et c’est pour ça aussi que mes perso sont loiiiiiin de me ressembler autant mentalement que physiquement, sinon j’me prends moi en fc et on en parle plus MDRR) Donc peut-être que prendre un fc canadien alors que j’suis maghrébine, bah oui c’est peut-être un moyen pour moi de me “détacher” de ma personne de la même manière à quand je joue à des jeux vidéos et que j’incarne tel protagoniste qui part faire telle quête ou zigouiller tel démon. Encore une fois c’est un autre débat et ça prouve très certainement que j’suis juste timbrée mdr J’dis pas que j’ai raison, si j’avais été une personne plus sûre de moi j’penserai sûrement autrement, mais bon, des heures de thérapie n’ont pas réussi à résoudre cette énigme (yet ? maybe one day lol)
Pour revenir au forum (j’suis partie trop loin help), je conçois que des gens reprochent ces choix de fc et tu sais quoi : vous avez raison. Internet est accessible à tous donc c’est normal que toutes et tous, on puisse dire son avis. Et bien que ça ne te concerne pas, sache “qu’entre nous”, on complote déjà pour des dc et tc dont -comme c'est bizarre- bcp sont des poc, alors tu pourras nous dire “et pourquoi c’est pas vos premiers comptes du coup ?” bah écoute, si on part comme ça, c’est infini ? Pourquoi t’as acheté un croissant à la boulangerie et pas un batbout ? Pourquoi ton huile d’olive est d’origine européenne alors qu’elle pourrait être d’origine tunisienne ? Pourquoi t’as un t-shirt made in Bangladesh alors qu'il pourrait être 100% coton fabriqué dans des conditions respectable de la vie humaine ? Pourquoi fabriqué par autrui en plus, fais-le toi-même, au moins t’es sûr.e d’où vient le coton et c’est ta manière de coudre et pas celle des autres ? ‘fin j’peux continuer longtemps comme ça, mais tu vois c’que j’veux dire lol
Je souhaite vraiment avoir ce débat de manière respectueuse en lisant les opinons de chacun.e, j'comprends que tu sois vénère et que tu trouves ça hallucinant ce manque de diversité. J’ai limite envie de dire par fatalité : ne serait-ce pas le triste reflet de notre société et surtout de notre consommation aux médias (et de ce fait, de la diversité qui n’est pas folichonne dans les médias) ? Après j’peux aussi rajouter : quelle société ? Selon où tu es à Paris par exemple, t’as l’impression soit ton café va coûter 6e50 soit t’es à Alger tellement ça sent le jasmin et le sfenj. C’est franchement toi qui choisis où tu veux être pour ton bien être intérieur, et c’est pareil pour la créativité et l’écriture selon moi. Alors bien évidemment c'est à nous de changer les choses dans le rp universe parce qu'on en fait partie, mais qui te dis que c'est pas en cours ? Un projet de forum n'est selon moi pas représentatif du monde du rp global ? J'vis sans doute au pays des bisounours, encore une fois tout c'que j'dis là c'est prem deg, je déteste le sarcasme (je le comprends pas la plupart du temps mdr) et j'en ferais pas dans un sujet aussi sérieux.
Donc here we goes, débattons sans insulte svp si possible. Le but n’étant bien sûr pas de faire changer d’avis qui que ce soit, tout le monde est libre d’avoir son opinion et c’est normal et c’est même nécessaire, sinon on se remettrai jamais en question et ça craint, puis c’est ce qui fait l’enrichissement du monde, mais svp soyez pas injurieux.ses, vraiment on discute, t’as le droit de penser que 2+2=5 c’est ta vie, ton choix, mais comme vous rendez le sujet public justement, c’est dans le but qu’il soit vu par le plus grand nombre (ou nombre respectable tout court mdr) donc let’s go, faites péter les reblog.
Respectez vous, ne craignez personne.
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TOUT EST ACCOMPLI ET ACHEVÉ PAR DIEU/3
Jésus a dit dans Marc 11 verset 24 que tout ce que nous demandons dans la prière si nous croyons que nous l'avons reçu nous le verrons s'accomplir. Encore une fois ce que nous demandons doit être en accord avec la Parole et la volonté de Dieu. Je vais vous donner un autre verset qui va éclairer ce verset. Il est écrit dans Romains 10 verset 17 que la foi vient de ce qu'on entend et ce qu'on entend vient de la Parole de Christ. Autrement dit lorsque Jésus dit que tout ce que nous demandons avec foi dans la prière, si nous croyons que nous l'avons reçu nous le verrons s'accomplir, IL dit que nous devons avoir la foi pour recevoir ce que nous avons demandé dans la prière. Mais puisque la foi vient de ce qu'on entend, nous devons, pour avoir la foi, entendre et pas seulement lire la Parole de Dieu concernant notre situation. Nous devons avoir le rhema de Dieu qui donne une foi ferme. Le logos donne la foi que ce que nous demandons est selon la Parole écrite de Dieu, mais ne nous dit pas si malgré que ce soit la volonté de Dieu, c'est ce qu'il nous faut personnellement par rapport à notre situation, ou par rapport à cette période où par rapport à notre appel etc... Par exemple, Dieu est l'auteur du mariage et IL a dit Lui même qu'il n'est pas bon que l'homme soit seul et qu'IL lui ferai une aide semblable à lui. Mais pour certains, selon leur immaturité, il est bon qu'ils soient seuls jusqu'à être prêts pour le mariage. Certains encore comme l'apôtre Paul ont choisi de ne pas se marier pour servir le Seigneur sans contraintes.... Et pourtant Dieu a dit qu'il n'est pas bon que l'homme soit seul....
Revenons un peu à Marc 11 verset 24 pour insister sur le fait que Jésus dit que nous devons croire que "nous l'avons reçu" pour le voir s'accomplir. Jésus n'a pas dit que nous devons croire que" nous le recevrons " mais bien que "nous l'avons reçu " pour le voir s'accomplir ou se manifester. C'est un fait ce n'est pas une promesse vague. Il y a un passage qui m'a intrigué, dans jean 11 versets 41 à 42, lorsque Jésus dit que le Père l'exauce toujours.... Avouons que lorsque nous prions, nous aimerions pouvoir dire la même chose. Mais le secret de l'exaucement vient du fait qu'on a reçu le rhema qui donne l'assurance que c'est la volonté parfaite de Dieu pour nous et que c'est également le temps convenable pour recevoir ce que Dieu a prévu pour nous.
Ce que Jésus a fait sur la terre, IL l'a fait pour nous démontrer la puissance de ceux qui sont en Lui, qui marchent dans l'obéissance à la Parole de Dieu, qui se soumettent au Saint Esprit comme Lui même s'est soumis au Saint Esprit. IL a dit Lui même dans jean 14 verset 12 que celui qui croit en Lui fera aussi les œuvres qu'IL a fait et il en fera de plus grandes .... Les apôtres l'ont expérimenté au point où l'ombre de Pierre guérissait les malades ( actes 5 verset 15 à 16). Notre part est de faire comme Jésus a fait afin que nous puissions aussi achever notre oeuvre sur la terre. Nous avons besoin d'être premièrement des disciples de Jésus Christ pour marcher dans sa discipline. De disciples cherchons à être ses amis pour que nous recevions les révélations, les secrets de Dieu. Pour être ses amis nous devons honorer son commandement de nous aimer les uns les autres ( Jean 15 versets 12 à 14).
Pour que nous comprenions que Dieu ne change pas, nous pouvons lire dans l'ancienne alliance, où IL disait à son peuple d'aller prendre possession de leur héritage parce qu'IL livrait leurs ennemis entre leurs mains. Dieu leur donnait la victoire avant même qu'ils aillent au combat. Parce que pour Dieu la victoire était déjà acquise, mais le peuple devait aller et recevoir la victoire. Nous aussi nous devons prendre possession de notre héritage en Jésus-Christ en allant quand Dieu nous dit d'aller. En recevant ce que Dieu a dit qu'IL nous a donné. Arrêtez de prier pour que Dieu fasse des choses mais demandez à Dieu de vous révéler ce qu'IL a fait et lorsque vous avez la réponse, recevez ! Prenez possession par la prière de foi. On ne va pas vers Dieu avec nos programmes mais on cherche à connaître le programme de Dieu pour nous. À suivre....
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Conversations V : Part III
4/08
A : Sauf qu'il était même pas "quelconque" c'était un pauvre type, menteur et qui s'invente une vie qu'il ne fait que rêver! Physiquement il était même pas mon genre donc nan, je crois que c'est l'intérêt qu'il m'a porté qui m'a fait du bien sur le moment et a occulté tout les défauts évidents! Pour ça je m'en veux encore Alors qu'au fond, tout n'est pas ma faute, mais j'aurai voulu être plus forte à ce moment Aujourd'hui ça m'a apporté bcp donc finalement, peut être qu'il fallait que ça arrive🤷♀ -Peut-être ouais A : Enfin j'aurai préféré me couper une guibole quand même je crois! -C'est peut être pas encore trop tard 😅 Ça m'aurait étonné 😅 A : 😄 -Pour terminer mon propos, à ce moment on se parlait déjà plus, et t'avais aucunes raisons de m'écouter. De plus, je pense que personne ne peut te faire changer d'avis, surtout pas moi. A : Tu as raison Mais sur le moment, je crois que j'aurais aimé entendre que c'était un sale con mytho, j'aurai peut être pensé différemment J'étais seule avec une envie d'être avec la mauvaise personne Peut être que j'aurai pensé différemment même si tu as clairement raison, j'ai du mal à écouter les autres Mais toi, quand on s'entendait encore et que tu as vu ce qu'il se passait, j'aurai aimé t'entendre, ou te lire Je sais ce que tu devais penser à l'époque -Je pense pas non A : J'aurai eu besoin de l'entendre je crois Ça n'aurait peut être rien changé, mais ça l'aurait mis en porte à faux et peut être que je l'aurais vu tel qu'il était Je suis même dégoûtée qu'il t'ait écrit ce bâtard, pour s'excuser en + mais quelle merde humaine! -Je pourrais dire que j'avais tout compris dès le départ, mais c'est le cas, j'ai rien vu venir, à ce moment c'est mon égo qui parlait, parce que j'ai compris que je tenais à toi au moment où je t'ai perdu, par ma faute, tu parles d'un génie. Pour ses excuses, j'ai savouré je l'ai mérité. A : Tu m'as pas perdu par ta faute -Si, peut être pas entièrement mais si Moi aussi je me suis comporté comme un connard, j'ai mérité ce que j'ai eu A : Le vrai connard Alex, c'est celui qui a menti, trahi, disparu, qui nous a pris pour des cons! Ce fils de chien de mérite pas que tu t'en prenne à toi -Non ça il mérite pas A : Il mérite que la vie de merde qu'il doit avoir Avec sûrement une ptite femme qui pense avoir trouvé l'homme idéal Sûrement une débile 🤦♀ -Ce genre de personnes trouve des gens suffisamment influençable pour croire à leurs histoires. De toute façon dans la vie, plus tu fais de bruit plus tu racontes de conneries plus les gens te remarque, je comprendrais jamais ça. A : Mais au final, tu finis entouré de connards dans ton genre ou de gens faibles On a vite vu qui il était Ma dernière conversation avec lui reste en mémoire, grillé il a préféré fuir comme un lâche qu'il est! -J'imagine A : C'était moche -Presque aussi moche qu'on en viennent à parler de lui quand on taille le bout de gras. A : Je sais Mais ça me fait du bien de me défouler 😄 -Je sais bien A : Mais je sais que t'aime pas ça Dsl -J'ai pas dit que j'aimais pas ça A : Tu sais le pire! C'est que j'aurai aimé être bcp plus virulente à l'époque avec ce con! -Ça aussi je sais 😅 Tu t'es rattrapée depuis A : Oui mais j'ai pas pu lui dire toute la merde que je pensais de lui🤦♀ Alex: On pourrait lui changer son nom, simple proposition 😅
A : 🤣🤣🤣 Excellent ça!!!! -Mike Hannigan l'un des dix personnages les plus sous-estimé de l'histoire A : C'est certain!!! -Ouais nan Paul Rudd carrément tiens A : Ah bah lui c'est toute la filmo qui est bonne!!! Sa série avec son double est géniale!!! -Ze note A : Living with yourself Excellent!!! -Ouep j'avais trouvé 😄 Merci de m'avoir accordé un peu de ton temps A, j'apprécie A : Ah beh quand on peut rendre service hein🤦♀ 😅 Mauvais smiley! Je suis une misérable 🤣🤣🤣 -Elle non plus c'est pas une flèche 😅 A : 🤣🤣🤣 Ça a un rapport avec le tir à l'arc?? -Bah il faut dire que quand vous m'avez appris c'était tellement clair 😅 A : Mais vous savez tirer à l'arc depuis? -J'ai pas réessayer depuis mais y a pas de raisons x) C'est marrant cette conversation me rappelle un truc 😅 A : Ah oui?? 😄 -Nah je me disais que on pourrait remplacer le tir à l'arc par autre chose et mes réponses serait pareil 😅 suis fatigué 😅 A : Ah mais merde 🤣 -Ça colle parfaitement, mes excuses pour cet écart de comportement 😅 A : 😄😄😄 T'en fais pas! -Y a un minimum de dignité 😅
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" En fait, ça fait un moment que se croisent dans ma tête
Des mots et des douceurs qui pourraient faire un texte
Un truc un peu différent, je crois que ça parlerait d'elle
Faut avouer que dans mon quotidien, elle a mis un beau bordel
Mais j'ai un gros souci et j'ai peur que mes potes se marrent
Qu'ils me disent que je m'affiche, qu'ils me traitent de canard
C'est cette pudeur misogyne, croire que la fierté part en fumée
Quand t'ouvres un peu ton coeur, mais moi cette fois je veux assumer
J'ai un autre problème, il est peut-être encore plus lourd
C'est que t'as pas droit à l'erreur quand t'écris un texte d'amour
Moi, les trois prochains, je voudrais que ça soit des bombes
Si j'écris un texte sur elle, je voudrais que ça soit le plus beau du monde
Elle mérite pas un texte moyen, j'ai la pression, ça craint
Fini de faire l'intéressant, avec mes voyages en train
Là c'est loin d'être évident, moi je sais pas comment on fait
Pour décrire ses sentiments, quand on vit avec une fée
Il faut avouer qu'elle a des yeux, ils sont même pas homologués
Des fois ils sont verts, des fois jaunes
J'crois même qu'la nuit ils sont violets
Quand je m'enfonce dans son regard, je perds le "la" je touche plus le sol
Je me perds profondément, et j'oublie exprès ma boussole
Depuis que je la connais, je ressens des trucs hallucinants
Et je me dis souvent que j'ai eu de la chance de lui avoir plu, sinon
J'aurais jamais su qu'un rire pouvait arrêter la Terre tourner
J'aurais jamais su qu'un regard pouvait habiller mes journées
Je comprends pas tout ce qui se passe, y'a pleins de trucs incohérents
Depuis qu'elle est là rien a changé, mais tout est différent
Elle m'apporte trop de désordre, et tellement de stabilité
Ce que je préfère c'est sa force, mais le mieux c'est sa fragilité
Ce n'est pas un texte de plus, ce n'est pas juste un poème
Parfois elle aime mes mots, mais cette fois c'est elle que mes mots aiment
Je l'ai dans la tête comme une mélodie, alors mes envies dansent
Dans notre histoire rien est écrit, mais tout sonne comme une évidence
J'ai redécouvert comme ça réchauffe d'avoir des sentiments
Et si tu me dis que c'est beaucoup mieux de vivre sans, tu mens
Alors je les mets en mots et tant pis si mes potes me chambrent
Moi je m'en fous, chez moi y'a une sirène qui dort dans ma chambre
J'avais une vie de chat sauvage, elle l'a réduite en cendres
J'ai découvert un bonheur tout simple, c'est juste qu'on aime être ensemble
On ne calcule pas les démons du passé, on n'a pas peur d'eux
Moi si un jour j'suis un couple, je voudrais être nous deux
Y'a des sourires et des soupires, y'a des fou rires à en mourir
On peut s'ouvrir et sans rougir, déjà se nourrir de nos souvenirs
Les pièges de l'avenir nous attendent, mais on n'a pas peur d'eux
Moi si un jour j'suis un couple, je voudrais être nous deux "
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Samedi Il est arrivé une chose qui ne s'était pas produite depuis... depuis. Depuis M. et la pagaille qu'elle a mise dans notre couple avec l'aide de LeChat, depuis les blessures. Nous avons réparé autrement. Il n'y avait plus - on l'a bousculé seulement pour nos anniversaires respectifs. C'est arrivé comme ça, par la force des choses, parce qu'un besoin de temps, parce que l'habitude qu'on pourrait nommer routine, parce qu'une maison à construire ça fait ça sans doute - prendre le temps l'arracher et le rendre épuisé - parce que les enfants la vie la fatigue ma santé : il n'y avait plus de temps à deux. Ça a fini par manquer, ce temps de couple. Après les différents achats qui nous ont fait courir un peu partout, il s'est arrêté à une terrasse et autour d'un verre nous avons discuté juste lui et moi, pas d'enfants de soucis d'interférences, juste lui juste moi. Je me suis remise à respirer, à croire que j'étais en apnée. En repartant nous sommes passés devant chez une fleuriste et il est arrivé une chose étonnante : mon regard s'est accroché sur une succulente. Je n'apprécie que moyennement les succulentes. Il faut bien comprendre que c'est piquant et que je ne m'approche jamais volontairement de ce qui peut me blesser - principe de vie. Ce sont des plantes tout en retenue, elles coincent l'eau dans leurs feuilles pour survivre aux sècheresses. Je devrais à tout le moins me sentir solidaire - nous pratiquons à haut niveau, l'une et l'autre, la survie - mais ma nature profonde est plongée dans les montagnes et l'eau ruisselante, je suis loin des zones désertiques.
J'ai donc un bout d'Afrique du Sud sur mon bureau, je n'ai pas très bien compris comment c'est arrivé.
Je ne suis pas certaine d'avoir choisi la plante, j'ai plus la sensation que c'est elle qui m'a choisie. Un appel qui a fait tourner ma tête. Lorsque je l'ai eue en main, je me suis aperçue qu'elle avait une petite hampe florale et que c'était la seule à en avoir une, j'ai souri de cette chance. Le plus amusant étant sans doute que cette Haworthia fasciata est surnommée Haworthia zebre - de circonstance, ailleurs.
Samedi, prise de conscience Une conversation - ailleurs donc - a dévié ma route. Sur ce que je pensais de moi. Sur ma capacité à me jeter dans un domaine et apprendre "facilement". Toute ma vie, je me suis sentie pire que nulle, ma mère m'a toujours dit que je n'arriverais à rien et je lui ai donné raison. Je lui ai accordé ce pouvoir-là. J'ai raté mes études, raté la musique, raté tout ce que j'ai entrepris. Avoir touché un peu à tous les domaines n'a fait que confirmer ce fait, je n'arrive à rien, je ne suis nulle part, je ne fais rien de mes savoirs. Il y a également le poids familial, puisque mon grand-père était affligé du même sentiment de n'avoir aucun don, de ne rien valoir, d'être rien.
Sur cette conversation, quelque chose a cranté : j'y arrive à ce quelque part, seulement je n'approfondis pas, par peur sans doute de l'échec annoncé. Et j'y arrive rapidement, surtout. La phase "débutante" n'excède pas quelques semaines, j'obtiens des résultats - puis je claque la porte. La moindre difficulté de parcours me fait reculer, "je ne suis pas capable de le dépasser".
Je ne sais pas encore ce que je vais faire de cette prise de conscience, que j'apprends rapidement et que "je pourrais" aller plus loin. On n'efface pas quarante-six années de tête sous l'eau avec un boulet au pied sur lequel il est écrit "tu es nulle en tout". Je vais commencer par prendre le temps de savourer ce fait, j'apprends plus vite que la moyenne, particulièrement dans les arts. Un pas après l'autre.
Lundi Je me suis réveillée au cri étrange d'un oiseau assez proche de ma fenêtre encore ouverte, à la limite de la corneille sans être du tout ça. Je me suis demandé si c'était un corvidé inconnu de moi. Après recherche il s'est avéré qu'il s'agissait d'un Loriot d'Europe, un passereau… africain. Il n'est par ici que pour la reproduction, dans très peu de jours, semaines, il va repartir vivre en Afrique (centre et sud). Je me demande s'il est bilingue.
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J'ajoute d'ailleurs, puisque ça parle du fait que ça fait 4 ans, que les personnes qui se sont mises le plus en avant pour essayer d'alerter sur les biais racistes du milieu RP français ont quasiment toustes quitté le RP. La raison ? Le (votre) lynchage/l'harcèlement a été tellement violent sur toutes les plateformes, pour des propos pourtant importants, que le dégoût (et d'autres trucs bien plus graves aggravés par la situation) que c'était soit iels persistaient en entraînant ce que ça pouvait entraîner (du genre des TS, juste, hein) ou alors iels tentaient de s'éloigner, parce que les gens préfèrent TELLEMENT voir leur nombril et le notall, et leurs pseudos étaient tellement associés à tout ça malgré ielleux qu'il n'y avait pas d'autres possibilités.
On parle littéralement de gens qui ont tenté de mettre en lumière les biais racistes des graphistes et des rpgistes que ça soit dans leur choix d'avatar ou dans leur description de personnages non-blancs. (et franchement, c'était pas non plus transcendant comme revendications, mais le milieu rp est tellement RACISTE que vous l'avez toustes pris à cœur comme si on avait provoqué votre daronne)
On est TRÈS loin de votre pauvre petite anxiété causée uniquement parce qu'on vous met votre face dans vos biais. Extrêmement loin.
Faudrait LÉGITIMEMENT arrêter de réécrire l'histoire et de croire qu'il n'y a QU'UNE façon de mettre en lumière des comportements racistes, et si possible celle qui va pas vous faire chier.
Parce que la seule chose que vos pleurnichades ont créé actuellement, c'est uniquement l'ocstracisme de tous les gens qui tentent depuis de remettre un peu le sujet sur le tapis où iels peuvent parce que vous avez juste eu l'INGENIEUSE idée de supprimer tous les endroits pour en parler.
Donc ouais. Ca se fait sur tumblr ou dans votre zone invités. Quand t'as pas d'autres endroits où le faire, tu fais comme tu peux.
Et ouais, ça peut être dit avec violence, parce que quand tu constates que ça se calme pas et que vous apprenez NADA, t'es juste excédé-e et c'est normal.
J'rappelle toujours que l'un des gros lieux qui a permis au harcèlement de ces fameuses personnes d'il y a 4 ans -le passage qui vous a filé de l'anxiété- existe toujours et que ça a permis à un-e d'entre vous, qui a visiblement 0 problème pour l'utiliser en dépit de son passif, de s'épancher au sujet de ce post tumblr en extrapolant énormément l'affaire et en faisant un bon gaslight ce qui a fini sur un "Ils nous font chier avec leurs combats". Grosso merdo.
Alors il s'agirait de cesser d'inverser le problème, de cesser de regarder votre nombril, de se la fermer et d'écouter. Parce que vraiment, je trouve les réponses que vous prenez -en dépit de ce que prennent tous les jours les personnes non-blanches sans que ça vous pose aucun problème- sont vraiment édulcorés au possible pour pas que ça froisse trop votre égo.
Comme disait @alien-superst4r (je me permets de te citer) : "Et quand je dis "y a pas assez de faceclaims noirs et arabes" (arrêtons de tourner autour du pot, c'est vraiment de ça qu'il s'agit), vous prenez ça comme une faute personnelle quand c'est en fait un comportement communautaire et structurel. "
Et c'est exactement le même comportement que tu reproduis.
Mais pas grave, vous pourrez continuer à faire vos victimes et à continuer le "ça dessert votre cause" (le "votre" bien bien blanc) (et je parle même pas du cause).
Tout ça pour conclure qu'au lieu de vous perdre en pavé inutile au possible juste pour vous plaindre, ça serait intéressant que vous vous suréleviez un peu plus du sol pour réfléchir à ce qui vous a été dit/écrit.
"petit tips pour les anonymes, si vous assumez pas suffisamment vos propos pour les poster avec votre compte, c’est probablement que vous devriez les garder pour vous." Non c'est juste que tes potes et toi avez fait une profession du fait de tourner en ridicule et d'aggro les gens qui leur parlent ouvertement, confonds pas tout. C'pas psq les gens veulent pas que vous veniez vous acharner sur eux leurs fo et leurs potes pendant 5 ans qu'ils sont pas en accord avec leur opinion. C'pas psq des gens qui vous connaissent pas veulent pas deal avec vous que c'est eux le problème.
Et si on veut parler en anonyme tu vas faire quoi ? J'viens avec un post anon rien que pour te mettre ça dans la tronche : me semble que des meufs t'ont dit de pas parler sur leur projet et que t'as répondu grosso modo que tu fais ce que tu veux. Donc les anon font ce qu'ils veulent ? :)
Ah et pour ton "ouin ouin violence bouh regardez vous avez deux poids deux mesures" : j'peux pas t'aider comme le tone policing est interdit ! Mince alors. Mais t'es drôle quand tu insistes sur le fait que personne n'a à te dicter comment parler puis que tu sors une quote de comment t'estimes que X aurait dû te répondre avant de reblog Y pour te plaindre de son parler de banlieusarde. C'est pas comme si ça fait 4 ans que 90% des gens qui vous lisent vous disent que vous filez de l'anxiété à tout le monde et que vous êtes agressifs et que vous rendez impersonnelle et malveillante une cause juste, et que vous en aviez rien à taper.
Comme t'as dit t'es une bad bitch qui emmerde tout le monde donc vas-y relève-toi mdrrrrrr t'as soudain oublié ta street cred dans le marécage où tes potes ont laissé leurs neurones quand ils ont ficha qu'un post débat poli était trop long et trop complexe pour eux.
Bon étant donné que tout semble tourner autour du « vous » et du « nous » je vais donc en faire de même. Et vu que vous avez tous pris le temps de lire 5k d’une autre personne, vous prendrez certainement le temps de lire les miens n’est-ce pas?
Vous êtes super rapides à brandir la croix et la bannière pour défendre les gens sur des multitudes de sujets tels que la santé mentale, l’accessibilité, le plagiat et autres, mais quand c’est des personnes racisées qui expriment leur lassitude face à une discrimination qu’ils subissent (et donc un mal-être qu’ils ressentent, parce que c’est bien de ça dont on parle, c’est pas un débat ou l’un a tort et l’autre raison c’est un constat fait par des gens qui partagent leurs plaintes et vous votre réponse à ça c’est de les fustiger encore plus) là y’a plus aucune tentative de compréhension parce que vous êtes visiblement tellement étranglés par votre propre conscience que vous le prenez personnellement.
Vu que vous n'avez à priori pas dotés de suffisamment d'empathie pour parvenir à saisir les nuances d’une situation quand elle ne s’applique pas à votre propre personne : s’offusquer qu’on fasse des généralités (statistiquement correctes, j’insiste encore) sur les membres d’une communauté c’est du même niveau que les hommes qui s’offusquent quand des femmes témoignent de l’oppression qu’elles subissent et dégainent leur #notallmen. Là c’est pareil. On a pas dit qu’absolument toutes les personnes qui jouaient des fcs blancs sur ce forum ou d’autres étaient des racistes, mais si vous n’aviez absolument rien à vous reprocher ça vous serait passé au dessus de la tête et vous auriez pas été violentés au point de faire des amalgames comme si on avait sous entendu que vous étiez des nazis. La preuve étant qu’on a même pas qualifié quiconque de raciste, ce raccourci vous l’avez fait vous même comme des grands ce qui ne fait que prouver davantage que vous êtes au courant de la problématique que cette constatation de sur-représentation blanche représente. Vous êtes en train de vous empaler tout seuls sur votre épée mais vous préférez blâmer le forgeron.
En fait vous êtes tellement aveuglés par votre désir de diabolisation de nos personnages que tous vos arguments se focalisent sur notre façon de parler et/ou de ne pas parler plutôt que sur le message qu’on porte. Vous avez des œillères tellement phénoménales que vous préférez par exemple ignorer que si, on a répondu au long message qui ne comportait que des affabulations et de la réthorique fantasmagorique qui reposait sur de la spéculation totale. Tout ce qu’on dit vous trouvez un moyen de l’interpréter et de le tordre pour concorder au moule de votre vision étriquée de la situation et vu que vous avez l’air d’avoir des soucis d’ordre interpersonnels avec nous vous préférez ne pas chercher à comprendre ce qu’on dit mais plutôt trouver un moyen de nous le renvoyer à la gueule.
La vérité elle est très simple, on est face à une situation où on a constaté un manque de représentation dans les fcs des forums, et la réponse qu’on a reçu c’est « traitez nous pas de nazis vilains harceleurs haineux ». Un grand écart tellement prodigieux qu’il en ferait faire pâlir les plus grands gymnastes de ce monde.
On est tous d’accord je l’espère sur le postulat que le racisme c’est pas bien, donc pourquoi est-ce que vous cherchez à nuancer le propos uniquement quand la responsabilité de son existence vous incombe aussi? Au lieu de saisir l’occasion de vous remettre en question et d’œuvrer positivement pour faire de cette communauté un espace davantage bienveillant comme vous semblez tant le désirer vous préférez sacrifier ça au prix de votre défense. Quel égoïsme et autocentrisme tragique.
En tout cas ne te fais pas de soucis pour nous, on se porte tous très bien mentalement, on notera tout du moins la rapidité avec laquelle tu es venue te réjouir et fanfaronner d’un potentiel mal-être de notre part. L’attention portée au mental des gens c’est à sens unique comme toujours mais heureusement on est solides à ce niveau là parce qu’on est profondément convaincus de la noblesse de nos propos et de ce qu’on défend. Les difficultés de l’un ne l’emportent pas sur celle des autres, vous ne savez à priori pas grand chose non plus de ce qu’on vit ni qui on est, mais étant donné qu’on ne pollue pas nos paroles avec des informations d'ordre de l'intime on n’y prête pas attention. Si vous êtes fragiles mentalement et souffrez d’anxiété, j'en suis désolée pour vous mais ça n'a pas sa place dans la discussion et avant tout ça ne vous dispense pas d’être tenus responsables de vos propos et actions lorsque ceux-ci sont de nature discutable. Si vous proférez des propos virulents et invalidants, on vous répondra avec la même énergie parce que jusqu’à preuve du contraire le droit de se défendre ne vous est pas exclusivement réservé, et soudainement vous vous plaignez en disant que ça vous agresse? J’suis au regret de vous annoncer qu’il fallait pas laisser votre bouche écrire un chèque que votre cul est pas apte à encaisser.
Maintenant que ça c’est fait, je te réponds aux critiques envers moi et moi seule. Par rapport au sujet de ma critique vis à vis de l’anonymat, oui vous faites ce vous voulez, et moi j’ai pareillement le droit d’exprimer mon avis sur la question. C’est ce que j’arrête pas de dire depuis le début mais vu qu’encore une fois vous préférez comprendre ce que vous voulez je vais continuer à radoter.
Mon message avait pas pour but de « chouiner », il avait pour but de retourner le principal argument qui est employé depuis le début de cette histoire pour dévaloriser nos paroles et décrédibiliser l’importance de notre revendication étant : vous êtes violents, et même si on est d’accords on cautionne pas. Le fait étant que là y’a de la violence réelle et tangible qui a été proférée mais j’vois personne en aller de son petit texte et rebloguer en masse pour exprimer oh combien ça le remue de voir de l’agressivité. Étrange phénomène. Ça prouve bien que le problème de notre soit-disant violence il est épidermique et que le cœur de vos reproches envers nous est lui bien viscéral.
La vérité c’est qu’à la fin de la journée c’est chacun avec sa propre conscience et vu la virulence avec laquelle vous défendez et justifiez votre caractère j’ai l’impression que la vôtre est bien bien lourde. J’ai jamais dit que j’étais une bad bitch, jamais mentionné la moindre street cred mais merci pour le compliment, et tu sais quoi pour te remercier c’est ton jour de chance j’emmerde pas tout le monde mais j’vais mettre un point d’honneur à t’emmerder toi tout particulièrement, des bisous.
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