#famille royale belge
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marciamattos · 1 year ago
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René Magritte - Le stropiat - René Magritte
René Magritte
Magritte est né à Lessines, dans le Hainaut, en 1898, fils aßné de Léopold Magritte, tailleur et marchand de textile, et Régina (née Bertinchamps), modiste jusqu'à son mariage. La famille bougera beaucoup : Lessines, Gilly, Chùtelet, Charleroi, Chùtelet, Charleroi encore ou son éduction ainsi que celle de ses frÚres, sera confiée à sa grand-mÚre et des gouvernantes.
Le 12 Mars 1912, sa mĂšre se suicide en se noyant dans la Sambre. Ce n'Ă©tait pas sa premiĂšre tentative de se donner la mort, et suite Ă  plusieurs d'entre elles, son mari LĂ©opold s'Ă©tait rĂ©solu Ă  l'enfermer dans sa chambre. AprĂšs s'ĂȘtre Ă©chappĂ© et avait disparu plusieurs jours, elle est dĂ©couverte plus bas dans la riviĂšre voisine. Magritte, 13 ans, aurait Ă©tĂ© prĂ©sent lorsque son corps a Ă©tĂ© retirĂ© des eaux, sa robe recouvrant son visage. Cette image aura Ă©tĂ© suggĂ©rĂ© comme la source de plusieurs oeuvres de Magritte en 1927-1928 reprĂ©sentant des personnes dont les visages sont masquĂ©s par un drap. Magritte se dĂ©fendra cependant toute sa vie de toute lecture psychologique et analytique de son Ɠuvre.
Sa carriĂšre d'artiste dĂ©marre jeune : il commence ses premiĂšres leçons de dessin en 1910. Les premiĂšres peintures de Magritte, qui datent d'environ 1915, Ă©taient de style impressionniste. De 1916 Ă  1918, il Ă©tudie Ă  l'AcadĂ©mie Royale des Beaux-Arts de Bruxelles, avec Montald Constant, mais y trouve l'instruction sans intĂ©rĂȘt. Les tableaux qu'il a produits au cours des annĂ©es 1918-1924 ont Ă©tĂ© influencĂ©s par le futurisme et le cubisme pratiquĂ© par Metzinger. On trouve beaucoup de nus fĂ©minins
En 1922, Magritte épouse Georgette Berger, qu'il connaissait déjà depuis son enfance et une foire à Char en 1913. De Décembre 1920 à Septembre 1921, Magritte sert dans l'infanterie belge en Flandres, à Beverloo. En 1922-1923, il travaille comme dessinateur dans l'usine de papier peint Peters-Lacroix avec le peintre Victor Servranckx, il dessine également des affiches et des publicités jusqu'en 1926, quand un contrat avec la Galerie Le Centaure de Bruxelles lui offre alors la possibilité de peindre à plein temps.
Magritte rencontre E. L. T. Mesens en 1920 et Camille Goemans et Marcel Lecomte en 1924, qui l’introduisent dans le milieu dada. Le groupe SurrĂ©aliste de Bruxelles s'Ă©bauche dĂšs 1924 avec le rapprochement de NougĂ©, Goemans et Lecomte, avec Mesens et Magritte, puis de Louis Scutenaire et IrĂšne Hamoir en 1926. Il doit alors Ă  Lecomte, ou selon Scutenaire Ă  Mesens, sa plus grande Ă©motion artistique : la dĂ©couverte d’une reproduction du Chant d’amour de Giorgio De Chirico (1914). « Mes yeux ont vu la pensĂ©e pour la premiĂšre fois », Ă©crira-t-il en se souvenant de cette rĂ©vĂ©lation.
En 1926, Magritte rĂ©alise sa premiĂšre peinture surrĂ©aliste, Le Jockey perdu, et tient sa premiĂšre exposition Ă  Bruxelles en 1927. Les critiques sont unanimement mauvaises... DĂ©primĂ©, il s'installe Ă  Paris oĂč il se lie d'amitiĂ© avec AndrĂ© Breton, et rencontre les surrĂ©alistes (Paul Éluard, Max Ernst, Salvador DalĂ­), participe Ă  leurs activitĂ©s et expose Ă  la galerie Goemans .
La Galerie la Centaure ferme fin de 1929, mettant fin aux revenus de Magritte. N'ayant pas eu plus de succĂšs Ă  Paris et suite Ă  sa brouille avec Breton, Magritte est retournĂ© Ă  Bruxelles en 1930 et reprend le travail dans la publicitĂ© (qu'il appelait ses travaux imbĂ©ciles). Son frĂšre, Paul, et lui crĂ©ent une agence qui lui assure un revenu dĂ©cent. Il prĂ©sente en 1931 une exposition organisĂ©e par Mesens, avec une prĂ©face de NougĂ©. Il adhĂšre l'annĂ©e suivante au Parti communiste belge et rencontre Paul Colinet. Magritte expose en 1933 au Palais des Beaux-Arts de Bruxelles et dessine en 1934 Le Viol pour la couverture de Qu'est-ce que le surrĂ©alisme ? d'AndrĂ© Breton. Il rĂ©alise en 1936 sa premiĂšre exposition Ă  New York, Ă  la galerie Julien Levy, fait la connaissance l'annĂ©e suivante de Marcel MariĂ«n et sĂ©journe Ă  Londres oĂč il expose en 1938 Ă  la London gallery de Mesens.
Qu'est ce que le SurrĂ©alisme (AndrĂ© Breton), dessin Le Viol (RenĂ© Magritte) Je ne vois pas la [femme] cachĂ©e dans la forĂȘt
Pendant l'occupation de la Belgique lors la Seconde Guerre mondiale, il reste à Bruxelles. Il a adopte briÚvement un style coloré en 1943-44, intermÚde connu comme sa «période Renoir », en réaction à son sentiment d'aliénation lors de ce temps d'occupation de la Belgique. En 1946, renonçant à la violence et au pessimisme de ses travaux antérieurs, il signe le manifeste du « Surréalisme en plein soleil ».
En 1948, pour sa premiĂšre exposition personnelle Ă  la Galerie du Faubourg Ă  Paris, Magritte peint en six semaines une quarantaine de tableaux et de gouaches dans un style Fauve provocateur et grossier, ce sera sa « PĂ©riode Vache », dont aucune Ɠuvre ne sera vendue Ă  Paris. IrĂšne Hamoir lĂ©guera ces Ɠuvres au MusĂ©e de Bruxelles. Pendant ce temps, Magritte subvient Ă  ses besoins en produisant de faux Picasso, Braque et Chirico Ă  l'initiative de son frĂšre Paul Magritte et de son compatriote surrĂ©aliste Marcel MariĂ«n, Ă  qui Ă©tait dĂ©volue la tĂąche de vendre ces contrefaçons. À la fin de 1948, il revient au style et aux thĂšmes de son art surrĂ©aliste d'avant-guerre.
Magritte rencontre Alexander Iolas en 1946. Celui-ci, conscient de la demande pour l'art Surréaliste aux USA, rentre en contact avec Magritte. TrÚs vite, Magritte expose à la Hugo Gallery de New York en 1947 et Iolas deviendra son agent jusqu'au décés de l'artiste, lui achetant la totalité de sa production (ou de ce que Magritte n'anti-date pas pour se passer de ses services!). Les expositions se succÚdent, consacrant l'artiste au cours des années 50 et 60.
De 1952 à 1953, Magritte réalise Le Domaine enchanté, huit panneaux pour la décoration murale du casino de Knokke.
Magritte meurt d'un cancer du pancréas le 15 Août 1967 dans son propre lit, ùgé de 68 ans, et est enterré dans le cimetiÚre de Schaerbeek à Bruxelles.
L'intĂ©rĂȘt populaire pour l'Ɠuvre de Magritte a considĂ©rablement augmentĂ© dans les annĂ©es 1960, et son imagerie a influencĂ© l'art pop, minimaliste et conceptuel.
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lesombresdeschoses · 2 years ago
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SURGIS DES ABYSSES
Paddington. 17h.
— Je n'ai pas dĂ©missionnĂ© aprĂšs cette affaire, mais ma vie en fut trĂšs affectĂ©e. J'ai quittĂ© Edimbourg pour m'installer Ă  Londres, oĂč vivait ma grand-mĂšre. Dell fut tĂ©moin du meurtre de Morgann et d'un des hommes de main de Paddy Le Boureau... Le corps de Morgann fut dĂ©placĂ© pour me montrer qu'ils savaient qui elle Ă©tait : un flic infiltrĂ©. Ma sƓur. Un avertissement, pour dire : « rien Ă  foutre des filles Monroe, c'est l’unique sort qu'on rĂ©serve aux traĂźtres »... AprĂšs le procĂšs et tout ce merdier, j'ai demandĂ© ma mutation. Loin de tout ça. Bon sang comment ai-je pu oublier que j'Ă©tais mariĂ©e ?
— Les filles Monroe ? Tu as changĂ© de nom ? demande FĂ©licia Ă  son amie en lui servant une tasse de thĂ©.
— Non, juste Eddy Monroe, un ancien criminel chez qui on traĂźnait quand on Ă©tait mĂŽme. Il nous racontait ses vieilles histoires de gangster : braquages en tous genres sans jamais tuer, des arnaques qui ferait pĂąlir les plus expĂ©rimentĂ©s, le Belge etc... Il a vĂ©cu en France ! Ce pays qui fait planer certains. Personnellement, ça ne m'attire pas.
— Mais c'est le rĂȘve, cet homme !
— Ah oui, il nous a faites rĂȘver ! C'Ă©tait une grosse tĂȘte ! Imagine, un peu : il s'est payĂ© de grandes Ă©tudes avec ses arnaques et ses braquages trĂšs sophistiquĂ©s. On n’a jamais pu l’épingler ! Ce type Ă©tait un gĂ©nie criminel et, paradoxalement, d'une gentillesse incroyable. Oui, il nous a faites rĂȘver. Et beau gosse avec ça, pour un vieux. Le genre Paul Newman d'un mĂštre quatre vingt dix !
— Oh mon dieu je vais dĂ©faillir ! Bon, ton Monroe tu me le gardes pour une prochaine sĂ©ance, revenons Ă  Dell. Ce mĂŽme n'a vraiment pas eu de chance ! Law tend sa tasse Ă  FĂ©licia, qui s'empresse de refaire du thĂ©.
— Je t'entends d'ou je suis !
Law sourit.
— Un adolescent de treize ans, tĂ©moin Ă  charge dans une sale affaire de meurtre. Un rĂšglement de comptes entre mafieux et ma sƓur dans le lot. Elle non plus n'a pas eu de chance, lui au moins il est en vie. Il Ă©tait lĂ  au mauvais endroit, au mauvais moment. Son avocate Ă©tait une vĂ©reuse Ă  la solde de cet enfoirĂ© de Paddy. Le Bourreau... avec un surnom pareil t'imagine bien de quoi le type Ă©tait capable ! FraĂźchement transfĂ©rĂ© Ă  la criminelle d'Edimbourg, on a collĂ© Mac sur l'affaire et comme Ă  chaque fois dans ce genre de cas, il n'arrivait pas Ă  le coincer. Il n'y avait jamais assez de preuve Ă  charge, les tĂ©moins gĂȘnants Ă©tait soit Ă©liminĂ©s, soit terrorisĂ©s par les sbires du malfrat, aussi ils refusaient de tĂ©moigner. Jusqu'Ă  Dell. C'est son manque de veine qui nous a permis de boucler cette ordure. Enfin, boucler, façon de parler. C'Ă©tait sale. Mac m'a couverte.
— Je comprends mieux ce petit truc que tu as avec cet Ă©talon de rĂȘve ! Stupide que tu es de ne pas en profiter. Je ne te comprends pas ! Bref, la suite.
— Environs deux an aprĂšs, Dell et sa famille dĂ©mĂ©nageaient Ă  Londres. Cette mĂȘme annĂ©e il perdait ses parents dans un accident de voiture. C'est son demi-frĂšre, qui dĂ» le prendre en charge. J'ai appris plus tard que se reprochant de n'avoir pu protĂ©ger le gamin Ă  l'Ă©poque de cette sale affaire, il sombra dans la drogue. A seize ans Dell dĂ» s’occuper dĂ» foyer, trouver du travail au noir et continuer Ă  aller Ă  l'Ă©cole afin de cacher la dĂ©chĂ©ance de Connor.
Connor
 Griffiths
 Non, c’est trop bizarre...
— T’es partie oĂč, ma belle ? lance la colocataire en revenant avec une thĂ©iĂšre bouillante.
— Pardon
 Oui. Il ne voulait pas finir en foyer d'accueil ! Il avait donc toutes les raisons du monde de me reprocher de l'avoir laisser vivre. C'est ma grand mĂšre qui m'a appris tout ça, aprĂšs ma mutation. Quand je l’ai revu, ses parents vivaient encore. Je ne sait pas ce qui m’a pris de faire ça. J’avais sans doute besoin de savoir qu’il allait bien. Bien
 Dans son Ă©tat
 Je ne sais pas ce qu’il est devenu depuis.
FĂ©licia regarde Law, admirative :
— Une grand-mĂšre hĂ©roĂŻne de guerre, ex-agent du MI6, un pĂšre Ă  la Royale Navy, neveux de gangster, c'est une famille digne d'un roman. James Bond ne vous arrive pas Ă  la cheville !
— Une mĂšre dĂ©pressive et irresponsable. Mon pĂšre est mort, j'avais dix ans. On a dĂ» emmĂ©nager chez un oncle, Ă  Edimbourg.
— Ton pùre est originaire de Belfast, tu m'avais dit ?
— Oui. La famille a fuit l’Irlande. Certains se sont installĂ©s Ă  Glasgow et les autres Ă  Edimbourg. Mon pĂšre grandit Ă  Glasgow, il y a rencontrĂ© ma mĂšre.
— La vache, on dirait un rapport de police !
— Oui, mais, comme je confonds parfois avec mes rĂȘves, j'ai besoin de rĂ©capituler le truc, tu vois ?
— Alors attends ta grand-mùre MI6... sinon je perds le fil ?
— C'est la mùre de ma mùre.
— Famille de dingue, mon dieu, il faut pouvoir suivre !
— Les irlandais sont aussi compliquĂ©s que les tragĂ©dies de Shakespeare.
— Pire. Mais comment ta grand mĂšre s'est retrouvĂ© Ă  Londres et sa fille Ă  Glasgow ?
— Quand ma mĂšre s'est mariĂ©e, Grand-mĂšre est retournĂ©e vivre en Angleterre, aprĂšs le dĂ©cĂšs de grand-pĂšre.
— Une vrai globe trotteuse la vieille !
— Elle n'a jamais vraiment eu l'instinct maternel. Sa fille s'Ă©tait casĂ©e, elle avait fait son boulot. Attention, ce n'est pas une mauvaise femme, mais elle a toujours vu la vie plus grand que mĂšre au foyer Ă©levant ses gosses. Je dois tenir ça d'elle. Ce cĂŽtĂ© froid.
FĂ©licia s'assoit Ă  cĂŽtĂ© de l’enquĂȘtrice, puis pose sa main sur son Ă©paule :
— Tu n'es pas froide. Tu n'accordes pas ta confiance Ă  n'importe qui, c'est diffĂ©rent. Et entre nous, je trouve ça admirable. Peu de gens supportent la solitude. C'est ce qui les pousse Ă  faire des erreurs stupides, Ă  impliquer d'autre vie dans le foutoir qu'ils produisent. Ensuite ils jouent les pauvres petites victimes, au lieu de se remettre en question et rĂ©flĂ©chir deux secondes aux consĂ©quences de leurs actes. Pense, par contre, Ă  Ă©viter de te foutre en l'air comme tu le fais en ce moment.
Law se retourne brusquement vers Félicia, lui jetant un regard interloqué.
— Tu crois que je ne suis pas au courant pour la drogue ? C'est flagrant pourtant.
L’ex-flic reste silencieuse. Bien sĂ»r que FĂ©licia savait, elle travaille Ă  l'hĂŽpital et un esprit aussi vif ne pouvait pas passer Ă  cĂŽtĂ© de ça.
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mediatudieshe · 2 years ago
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Bonjour je porte plainte contre la France maçonnerie et la famille royale belge pour PERSECUTION menace de mort tentative de meurtre cannibalism.
In 2021 on my Belgium you tube they claimed to harass me make human sacrifice be cannibal want to eat me kill and have chosen me for one of their victims.
They called me Jesus and said they wanted to eat me for their satanist ritual.
They said they were CHRISTIANOPHOBIC and made me suffer because I am Christian.
King Philip made my boyfriend Remi terryn purple.
He prevented me from getting and keeping a job and living my life he hacked my data and kept trying to kill me.
With meghan markle Harry Macron he is trying to kill my whole family , they made me poisoned by pitchou mayele via tshisekedi in 2021 and is trying to kill me now to eat me
I am filing a complaint against Israel for murder attempt murder persecution they harass me persecuted because I dare to file a complaint against meghan markle for the horrors she makes me live.
Thank you.
Tudieshe Sandrine
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zoeobdura · 6 months ago
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La GrenouillĂšre
La maison s'appelait la grenouillĂšre.
Normal, d'avril Ă  septembre on entendait les cris d'amour d'un millions de batraciens - au moins - qui s'adonnaient Ă  ces plaisirs que les humains simulent si souvent.
La maison Ă©tait construite sur une pente. Vu de l'extĂ©rieur, on distinguait trois piĂšces de troglodytes dont l'une ressemblait Ă  une soucoupe volente. La lĂ©gende dit qu'Ă  l'Ă©poque, on pouvait ouvrir le toit de la soucoupe et manger Ă  l'air libre dans cette salle Ă  manger ronde si atypique oĂč tous les meubles traditionnels juraient et semblaient posĂ©s lĂ  par erreur. Parmi eux : un ancien buffet cassĂ©, transformĂ© en meubles Ă  jeu de sociĂ©tĂ©s adaptĂ© Ă  la famille de deux adultes et quatre enfants que nous formions. Un autre meuble blanc rĂ©cupĂ©rĂ© d'une succession quelconque dans lesquels trĂŽnaient royalement tous ces ustensiles, outils et objets empoussiĂ©rĂ©s qu'on ne savait pas oĂč ranger. Enfin, sur l'appui de fenĂȘtre, quelques figurines de magistrats et d'avocats, cadeau classique Ă  offrir aux jeunes avocats des annĂ©es 80 et, juste Ă  cĂŽtĂ©, semblant illustrer le surrĂ©alisme belge, d'autres figurines de jazzmen : un trio formĂ© d'un pianiste, un batteur et un contrebassiste. Et, pour parfaire l'absurditĂ© de l'ensemble, un canard qui aurait mangĂ© tous ces personnages haut la main vu son diamĂštre, autre hĂ©ritage d'une manie de la grand-mĂšre que je n'ai pas connue pour cet animal.
Il faut dire qu'il y avait aussi les baffles reliĂ©s Ă  la chaĂźne stĂ©rĂ©o du salon, parce que la musique avait sa place dans la famille. Entre les disques de jazz qui agrĂ©mentaient les soirĂ©es mondaines, les compils de rap gravĂ©es et gueutĂ©es d'un nom illisible de Colin, qui sautaient un morceau sur deux, les disques pop de Britney, Gwen ou Alicia sur lesquels Candice et moi inventions des chorĂ©s auxquelles les adultes faisaient semblant de s'intĂ©resser dans les annĂ©es 2000-2010, et enfin, et surtout, les disques amĂ©ricains de chansons de NoĂ«l qui ne restaient jamais bien loin de l'appareil pour ĂȘtre tout prĂȘts Ă  la pĂ©riode adaptĂ©e.
Dans le salon : quelques reliques du papa disparu : un jeu de scrabble aux lettres plaquĂ©es or, un spot digne des plateaux de cinĂ©ma Hollywoodien et, sur l'armoire dite "le bar" bien que dĂ©nuĂ©e depuis longtemps de tout alcool mais remplie de verres qu'on n'utilise jamais, un Ă©cran plasma qui traĂźnera surement lĂ  jusqu'Ă  la nuit des temps. Parmi le mobilier de base, un piano Ă  queue de l'Arts-Ô-bases comme symbole de la jeunesse de Laurence et des Ă©carts de Maman, des canapĂ©s marquĂ©s par le temps et, par endroit aussi, par mes frasques nocturnes. Une table basse en marbre du meilleur goĂ»t. Une bibliothĂšque ronde aux allures de la Belle et la BĂȘte oĂč Maman lit des livres Ă  Ounayssa.
Envoyer valser la Mort - dans le décor.
Pour y accĂ©der ? Deux entrĂ©es : l'une oĂč chaque marche vous offre une discothĂšque triĂ©e, classĂ©e, choisie, derniers vestiges de l'Ă©poque oĂč les ordinateurs et mĂȘme les gens possĂ©daient encore de quoi lire des disques. L'autre souvent bordĂ©e de bougies avec la vision Ă©lĂ©gante d'un tableau cĂŽtĂ© d'une digue de la mer du nord, en dessous duquel on peut voir une dĂ©sserte en verre, cassĂ©e par on ne sait qui lors d'on ne sait quelle nuit agitĂ©e. Trois Ă©tages, beaucoup de souvenirs de voyage, de cadeaux de mariage et une boĂźte Ă  cigares.
Dans l'inventaire du salon, il manque la horde de vinyles et le "parc". Dieu sait depuis quand il encercle des enfants pour que les Grands puissent discuter, mais la couleur délavée des dessins sur ses parois de plastique semble jurer qu'il ne date pas d'hier.
Ici, tout est choisi. Tout nous expose, tout est un titre de noblesse que s'est donnĂ© une famille simple Ă  travers la culture, la sensibilitĂ© Ă  l'Art. La GrenouillĂšre est devenue une fourmiliĂšre ou un cabinet de curiositĂ©s. Qui anime bien peu de curiositĂ©... Mais la mienne se questionne encore : d'oĂč vient ce tableau entre la bibliothĂšque et l'escalier de gauche et que reprĂ©sente-t-il ? On dirait un amas de maisons sur lesquelles on veut construire un deuxiĂšme Ă©tage, dans le ciel, lĂ©ger et insensĂ©, et bien pour moi ça a du sens.
Le jardin n'est pas rangĂ© ni tondu - pourtant mon grand-pĂšre avait DEUX tondeuses! - et franchement, il s'en est fallu de peu qu'en 2023 on n'y retrouve pas encore un tricycle en dĂ©composition que mĂȘme ma soeur et moi, derniĂšres nĂ©es de la familles, ne sommes plus aptes Ă  utiliser depuis 1998. Les restes d'un potager d'un mĂštre carrĂ© construit par mon frĂšre et moi pendant le confinement - comme tout le monde.
Dans ma famille, on laisserait bien tout mourir. Ma mÚre n'était pas une bonne mÚre au foyer, Dieu Merci, et mon pÚre ne comblait pas ce manque car il ne connaissait rien au Foyer, trop traumatisé par le couple ùgé et bien pensant qui l'avait adopté au début des années 60.
Ici, rien qui ferait bon genre dans les Ă©missions d'RTL, des lasnois peu ordinaires, mais une histoire unique en son genre dont je me sens Enfin faire partie.
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empiredesimparte · 4 years ago
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L I F E ‱ S T A G E S ‱ C A S ‱ C H A L L E N G E ‱ by @someone-elsa
Thanks @royalhouseofcarrington, @gracisims and @ourwillowcreekroyals for tagging me! <3 I had a lot of fun!
HIM, Emperor Napoléon IV, was born in Brussels in Belgisim. Named Charles Napoléon Simparte, he was the eldest son of Louis Simparte, and brother of the imperial prince Henri Simparte.
His life at the Royal Court of Belgisim
During his childhood, Charles studied at the Belgian military school, and participated in the court life of the King of Belgisim with his parents. When his grandfather died at the age of eight, Charles became the head of the House of Simparte. It was in Belgisim that he met and married the future Empress Marie-Joséphine, of the French nobility.
The time of plots in Francesim: the flight of the Eagle
When the law of exile for the former ruling families was lifted in Francesim, Charles took the first boat to conquer the land of his illustrious ancestors. He first joined the French army to create a network among the conservative military. Then, through the media and some private clubs, Charles worked his way to power.
Renovatio imperii
At the age of just 30, thanks to the popular support so dear to the Simparte family, Charles succeeded in restoring Francesim's empire and adopted the reign name of Napoléon IV. His reign began with the birth of his heir Louis Napoléon. It was marked by a strong international policy, and a strong control over his empire, which had become Catholic and military again. In a second phase, after several revolts, Napoléon IV will try to create a more flexible empire, both liberal and social, progressive to keep the throne.
End of reign
Indeed, Napoléon IV was above all a legislator emperor. Until his last breath, he will supervise the affairs of his empire with the greatest attention. His last acts were to rewrite the constitutional laws of the Empire and of his succession to modernise them.
There is no spoils, only hints for my dear readers! I tag : @theempireroyals @firisle and @royaltysimblr
L'Empereur Napoléon IV, est né à Bruxelles en Belgisim. Prénommé Charles Napoléon Simparte, il est le fils aßné de Louis Simparte, et frÚre du prince impérial Henri Simparte.
Sa vie Ă  la cour royale de Belgisim
Durant son enfance, Charles a étudié l'école militaire belge, et participé à la vie de cour du roi de Belgisim auprÚs de ses parents. A la mort de son grand-pÚre à l'ùge de huit ans, Charles devient le chef de la maison Simparte. C'est en Belgisim qu'il rencontre et épouse la future Impératrice Marie-Joséphine, de la noblesse française.
Le temps des complots en Francesim : le vol de l'Aigle
Lorsque la loi d'exil des anciennes familles rĂ©gnantes fut levĂ©e en Francesim, Charles prit le premier bateau pour conquĂ©rir la terre de ses illustres ancĂȘtres. Il intĂ©gra d'abord l'armĂ©e française pour se crĂ©er un rĂ©seau auprĂšs des militaires conservateurs. Ensuite, Ă  travers les mĂ©dias et certains clubs privĂ©s, Charles se propulsa de fil en aiguille jusqu'au pouvoir.
Renovatio imperii
A l'ùge de 30 ans à peine, grùce au soutien populaire si cher aux Simparte, Charles parvient à restaurer l'empire de Francesim et adopte le nom de rÚgne de Napoléon IV. Son rÚgne débute par la naissance de son héritier Louis Napoléon. Il sera marqué par une forte politique internationale, et un fort contrÎle sur son empire redevenu catholique et militaire. Dans un second temps, aprÚs plusieurs révoltes, Napoléon IV s'appliquera à créer un empire plus souple, à la fois libéral et social, progressiste pour survivre.
Fin de rĂšgne
En effet, Napoléon IV aura surtout été un empereur législateur. Jusqu'au dernier souffle, il surveillera les affaires de son empire avec la plus grande attention. Ses derniers actes seront portés sur la réécriture des lois constitutionnelles de l'Empire et de sa succession pour les moderniser.
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desviesennoiretblanc · 4 years ago
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La plupart du temps, on ne sait rien d'elles, ces personnes qui affichent un air rieur ou boudeur, une mine amusée ou renfrognée, une pose naturelle ou crispée, sur les photos de nos collections. Parfois, un léger indice au dos nous renseigne sur un lieu, une date, un événement particulier ; parfois, on y lit un ùge, un prénom. Il est rare d'y trouver la mention d'un nom de famille et il est plus rare encore que la personne en question soit fichée sur Wikipédia.
Je vous prĂ©sente Jan Boedts, nĂ© Ă  Tongres (Belgique), en 1904. Sculpteur attitrĂ© de la Cour royale de Belgique, il obtient le Prix de Rome, en 1932, avec sa composition MaternitĂ©. L'annĂ©e suivante, il rĂ©alise un buste du prince Albert de Belgique (futur Albert II, pĂšre de l'actuel roi de Belgique). En 1939, est inaugurĂ©, Ă  Bruxelles, le Monument National de la Reine Astrid de Belgique, dĂ©cĂ©dĂ©e en 1935, dont le dĂŽme abrite une statue signĂ©e Jan Boedts (photo 10). Il part pour l’Afrique dĂšs 1954, au Congo belge, puis en Afrique du Sud. Une bourse d'État lui permet notamment de concevoir une fresque de 12,50 mĂštres de long avec 47 personnages, ainsi que des portraits des ethnies locales. De retour en Belgique en 1961, il rĂ©alise de nombreux portraits, des sculptures religieuses et participe Ă  des expositions Ă  Bruxelles, Spa et Louvain. Il meurt le 4 fĂ©vrier 1973, Ă  Tremelo, commune belge oĂč il s'Ă©tait installĂ© en 1963 ; une rue y porte son nom.
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reseau-actu · 4 years ago
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Depuis un siĂšcle et demi, la RĂ©publique hĂ©berge le chef de l’État au palais de l’ÉlysĂ©e, mais elle lui offre aussi chĂąteaux et manoirs, dans lesquels, le temps d’un week-end, de vacances ou d’une saison, il peut, en toute discrĂ©tion, se reposer en famille et recevoir ses homologues. Promenade dans les couloirs du pouvoir, Ă  l’abri des regards.
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Samedi 6 novembre 1982. Le vent souffle fort sur la France en ce week-end d’automne. Sous les feuilles qui tombent, dans un village au milieu d’un domaine forestier Ă  une soixantaine de kilomĂštres au sud de Paris, une CitroĂ«n CX de la prĂ©sidence de la RĂ©publique escortĂ©e par des motards franchit un lourd portail, qui se referme aussitĂŽt. François Mitterrand en sort, suivi d’une jeune femme et d’une petite fille de 8 ans. Le prĂ©sident, Ă©lu un an et demi plus tĂŽt, a enfin trouvĂ© son refuge pour abriter sa vie de famille, en toute discrĂ©tion. Fini les photos de paparazzis qui l’avaient surpris, peu aprĂšs son Ă©lection, au bras d’Anne Pingeot, lors d’une promenade dans la propriĂ©tĂ© de François de Grossouvre. À Souzy-la-Briche, protĂ©gĂ©e par de hauts murs, la seconde famille du PrĂ©sident va pouvoir passer au calme ses week-ends, pendant treize ans, jusqu’au dĂ©part de l’ÉlysĂ©e.
Gilles MĂ©nage et AndrĂ© Rousselet, les collaborateurs du chef de l’État, n’ont pas mĂ©nagĂ© leur peine pour trouver ce havre secret dans le catalogue des rĂ©sidences de la RĂ©publique.
Rambouillet et Marly, lieux des chasses présidentielles
Le président Vincent Auriol, un habitué des chasses de Rambouillet. AFP
Le chĂąteau de Rambouillet, rattachĂ© Ă  la prĂ©sidence de la RĂ©publique depuis 1883, aurait Ă©tĂ© parfait, mais il est trop connu et trop utilisĂ© pour des raisons officielles. C’est, depuis un siĂšcle, le lieu des chasses prĂ©sidentielles. Tous les prĂ©sidents de la IIIe et de la IVe RĂ©publique y ont passĂ© la saison estivale, Ă  la maniĂšre des rois de France qui allaient de chĂąteau en chĂąteau au grĂ© des saisons - en RĂ©publique, les habitudes monarchiques ne sont jamais bien loin. D’un simple rendez-vous de chasse, Rambouillet est devenu la rĂ©sidence de campagne des prĂ©sidents, pour l’étĂ© ou pour le week-end ; Ă  l’époque de Vincent Auriol, on y a amĂ©nagĂ© des dizaines de chambres pour pouvoir accueillir des dĂ©lĂ©gations entiĂšres. Le confort moderne y est installĂ©, un appartement d’apparat y est dĂ©corĂ© par Jean Pascaud dans la tour François Ier - confort qui ne suffit pas Ă  Khrouchtchev, qui, en prenant son bain lors de son sĂ©jour en 1960, se retrouve sans eau chaude.
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Pompidou aimait y convier ses proches, dĂšs le vendredi soir, avant une journĂ©e entiĂšre consacrĂ©e Ă  la chasse, y compris le pique-nique dans une clairiĂšre au milieu de la forĂȘt, prĂ©parĂ© par la cuisine de l’ÉlysĂ©e. Giscard d’Estaing apprĂ©cie Ă©galement Rambouillet, pour la chasse, qu’il pratique avec ses invitĂ©s le samedi et seul ou en famille le dimanche, mais aussi pour recevoir. Reprenant une tradition d’avant-guerre, il y reçoit le Conseil des ministres Ă  plusieurs reprises, et lorsqu’il a l’idĂ©e d’organiser, pour la premiĂšre fois, un sommet des dirigeants des pays les plus puissants du bloc de l’Ouest, Rambouillet s’impose comme le lieu idĂ©al des dĂ©bats, avec le prĂ©sident amĂ©ricain Gerald Ford en invitĂ© d’honneur. Pendant quelques jours, la petite ville des Yvelines devient le centre du monde occidental et inaugure les sommets du G7.
Visite d’État Ă  Rambouillet le 22 juillet 1959 pour l’empereur d’Éthiopie, HaĂŻlĂ© SĂ©lassiĂ©. © Roger-Viollet
Marly Ă©tait une autre possibilitĂ©. Au cƓur d’un ancien domaine royal, le petit pavillon est lui aussi dĂ©volu Ă  la chasse. Plus rustique que Rambouillet, il a le charme de l’intimitĂ© ; c’est lĂ  que de Gaulle s’est rĂ©fugiĂ©, en 1946, pour Ă©chapper au «retour des partis» qui menaçaient la reconstruction de la France. En attendant que La Boisserie, dĂ©vastĂ©e par les Allemands, ne soit restaurĂ©e, il s’installe pendant quatre mois Ă  Marly avec Yvonne et leur fille Anne. Au fond du jardin, un petit pavillon est transformĂ© en bureau, oĂč le GĂ©nĂ©ral reçoit ses compagnons et jette sur le papier les premiers mots de ses MĂ©moires de guerre. Une fois revenu au pouvoir, de Gaulle rĂ©serve Marly Ă  la discrĂ©tion ; quelques chasses, peu de rĂ©ceptions. Seul Adenauer est conviĂ©, en toute simplicitĂ© - les lieux ne permettent pas vraiment d’y dĂ©ployer le faste de la RĂ©publique -, au point que de Gaulle s’assied pour le dĂźner Ă  cĂŽtĂ© du chancelier allemand, en dĂ©pit du protocole, comme une marque de confiance et d’amitiĂ©. Le prĂ©sident du Dahomey et celui du Pakistan sont les seuls Ă  venir chasser, privilĂšge d’autant plus grand que de Gaulle n’y assiste pas, pour leur Ă©pargner sa prĂ©sence.
Chez le Roi-Soleil
Mais Marly est Ă©triquĂ©, au milieu d’un domaine ouvert aux promeneurs. Trop risquĂ© pour abriter une vie de famille secrĂšte. Mitterrand ne s’y installe pas, mais il y tient, dans les premiĂšres semaines de 1988, de discrets conciliabules pour prĂ©parer sa rĂ©Ă©lection. Chaque lundi, aprĂšs sa partie de golf hebdomadaire Ă  Saint-Cloud ou Ă  Villacoublay, le PrĂ©sident rĂ©unit les caciques du Parti socialiste ; autour d’un copieux buffet, Pierre BĂ©rĂ©govoy, Roland Dumas, Édith Cresson, Laurent Fabius, Pierre Joxe, Louis Mermaz, Jean-Louis Bianco se rassemblent pour faire rĂ©Ă©lire Mitterrand. Le 22 mars, lorsque la candidature est enfin officielle, Marly referme ses portes. Deux dĂ©cennies plus tard, le domaine est rattachĂ© Ă  celui du chĂąteau de Versailles.
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Versailles, justement! Ni Mitterrand ni un autre prĂ©sident n’ont probablement eu l’idĂ©e de s’y installer durablement. Trop exposĂ©, trop fastueux, trop lourd de symboles. L’ancienne demeure des rois de France n’a pourtant jamais Ă©tĂ© abandonnĂ©e par la RĂ©publique. Bien au contraire, elle y est nĂ©e, avec les lois constitutionnelles de 1875 votĂ©es dans l’opĂ©ra de Louis XV. À la fin du XIXe siĂšcle, FĂ©lix Faure y a reçu le tsar de Russie, Ă  la maniĂšre d’un souverain d’Ancien RĂ©gime, et ses successeurs ont repris cette habitude de recevoir Ă  Versailles leurs homologues Ă©trangers, avec plus ou moins de faste. Mais de Gaulle va plus loin, en faisant du palais de Louis XIV une demeure officielle de la RĂ©publique. Il n’ignore pas la charge symbolique du lieu ni son prestige Ă  l’étranger. Les rĂ©ceptions se multiplient sous sa prĂ©sidence: Khrouchtchev en 1960, Kennedy l’annĂ©e suivante, le roi des Belges, le shah d’Iran, le roi du Danemark

André Malraux, ministre de la Culture, fait visiter les jardins du chùteau de Versailles à Nikita Khrouchtchev, le 2 avril 1960. REPORTERS ASSOCIES/Gamma-Rapho
Au milieu de l’étĂ© 1961, le GĂ©nĂ©ral dĂ©barque Ă  l’improviste au chĂąteau, en fin d’aprĂšs-midi: il est Ă  la recherche d’un lieu destinĂ© Ă  recevoir les chefs d’État Ă©trangers. Et il ajoute devant le conservateur du musĂ©e: «Il faut admettre que le chef de l’État est mal logĂ© Ă  l’ÉlysĂ©e, qui est trop petit et est placĂ© au milieu des automobiles. Il n’est pas impossible d’envisager que le chef de l’État vienne un jour habiter Ă  Trianon.» Trianon, l’annexe du chĂąteau, au fond du parc, est amĂ©nagĂ© en un temps record en rĂ©sidence officielle, destinĂ©e Ă  accueillir les homologues Ă©trangers en visite officielle. On fait fi des difficultĂ©s techniques et financiïżœïżœres ; la loi-programme sur les monuments historiques votĂ©e en 1962, qui devait permettre la restauration de sept fleurons emblĂ©matiques de la grandeur de la France (Versailles, le Louvre, les Invalides, Vincennes, Fontainebleau, Chambord et la cathĂ©drale de Reims), sert abondamment au chantier de Trianon.
Le prĂ©sident Pompidou fait Ă  la reine d’Angleterre les faveurs du Grand Trianon en mai 1972. Michel LE TAC/PARISMATCH/SCOOP
Pour 45 millions de francs - la loi-programme prĂ©voyait en tout 180 millions -, la RĂ©publique dispose d’une rĂ©sidence de luxe dans le parc de Versailles. L’aile sud est dĂ©volue aux hĂŽtes Ă©trangers, la partie centrale accueille les piĂšces de rĂ©ception et l’aile de Trianon-sous-Bois, au nord, est rĂ©servĂ©e au prĂ©sident de la RĂ©publique: une quinzaine de piĂšces en enfilade, sur deux niveaux, meublĂ©es par le Mobilier national de maniĂšre sobre et subtile, sans ostentation, presque bourgeoise, pour que le chef de l’État soit chez lui Ă  Trianon. De Gaulle n’y couchera pas, pas plus que Pompidou. Seul ValĂ©ry Giscard d’Estaing en profite sans sourciller. Un midi de fĂ©vrier 1976, c’est dans la galerie des Cotelle et le salon des Jardins attenant que le prĂ©sident cĂ©lĂšbre avec ses proches son cinquantiĂšme anniversaire ; le parc n’a pas Ă©tĂ© fermĂ© au public et les quelques promeneurs peuvent apercevoir, par les fenĂȘtres, les Ă©clats d’une fĂȘte familiale dans le petit palais du Roi-Soleil.
Vladimir Poutine et Emmanuel Macron dans la galerie des Batailles de Versailles. STEPHANE DE SAKUTIN / AFP
Piscine et tennis Ă  la lanterne
Trianon-sous-Bois est finalement rendu au chĂąteau de Versailles en 2008. À cette date, le locataire de l’ÉlysĂ©e a trouvĂ© mieux que les ors de Louis XIV, Ă  l’autre bout du grand canal: en lisiĂšre du parc de Versailles, derriĂšre de hauts murs de pierre, Nicolas Sarkozy s’est installĂ© au pavillon de la Lanterne.
Ironie du sort, c’est en s’attribuant la demeure habituellement dĂ©volue au premier ministre que Nicolas Sarkozy a dĂ©voilĂ© son existence au grand public. Connue de quelques initiĂ©s, la Lanterne Ă©tait jusque-lĂ  la rĂ©sidence la plus secrĂšte et la plus cossue de la RĂ©publique. Sans la grandiloquence de Rambouillet et de Trianon, loin de la rusticitĂ© de Marly, plus Ă©lĂ©gante que Souzy-la-Briche, elle est Ă  taille humaine: un Ă©lĂ©gant corps de bĂątiment du XVIIIe siĂšcle encadrĂ© de deux ailes de communs, amĂ©nagĂ©s en bureau et en chambres pour les gardes du corps, elle a le profil d’une maison de famille, Ă  15 kilomĂštres de Paris. Les premiers ministres ne s’y sont pas trompĂ©s: tous, depuis 1959 et la mise Ă  disposition du pavillon Ă  l’occupant de Matignon, en ont profitĂ© avec dĂ©lice. À l’abri des regards indiscrets, au cƓur d’un parc privĂ© de plusieurs hectares, on vit Ă  la Lanterne sans que rien ne filtre Ă  l’extĂ©rieur. MĂȘme la construction, demandĂ©e par Michel Rocard, d’une piscine et d’un terrain de tennis n’a pas eu grand Ă©cho, hormis quelques lignes dans Le Canard enchaĂźnĂ©. Les fonctionnaires du ministĂšre de la Culture ont pourtant rechignĂ© Ă  accorder l’autorisation de travaux, au cƓur du domaine protĂ©gĂ© de Versailles, Ă  quelques centaines de mĂštres du chĂąteau. C’est le ministre lui-mĂȘme qui a dĂ» signer l’autorisation, pour «la rĂ©alisation d’un bassin de natation et d’un local technique».
À Versailles, Michel Rocard rĂ©nove l’ancien pavillon de chasse et y construit une piscine et un court de tennis. Daniel SIMON / Gamma-Rapho
Dans l’intimitĂ© familiale
À l’instar des prĂ©cĂ©dents occupants, Nicolas Sarkozy investit les lieux en famille, avec ses amis. Il y cĂ©lĂšbre son mariage avec Carla Bruni et profite des premiers sourires de sa fille. Il y travaille aussi ; en 2007, c’est lĂ  qu’il constitue son premier gouvernement. Il y tient frĂ©quemment des rĂ©unions de travail avec ses collaborateurs. Une fois seulement, les portes de la Lanterne s’ouvrent aux journalistes. Le PrĂ©sident y reçoit, en 2008, le premier ministre britannique, Gordon Brown, pour une rĂ©union de travail. Mais l’expĂ©rience ne sera pas renouvelĂ©e: la Lanterne est une maison de famille et n’est pas adaptĂ©e aux rĂ©unions officielles. Ses successeurs François Hollande et Emmanuel Macron conservent la Lanterne, mais pour leur usage propre.
La Lanterne, à Versailles, fut longtemps la résidence des premiers ministres. Laurent GRANDGUILLOT/REA
Une autre rĂ©sidence permet de mĂ©langer l’intimitĂ© et la diplomatie. PerchĂ© au-dessus de la mer MĂ©diterranĂ©e, le fort de BrĂ©gançon a des airs de paradis. Pour y accĂ©der, on doit emprunter un chemin qui traverse la propriĂ©tĂ© du voisin, le grand-duc du Luxembourg. MalgrĂ© l’opposition des services de l’ÉlysĂ©e, le fort est devenu rĂ©sidence officielle des prĂ©sidents sous le gĂ©nĂ©ral de Gaulle, qui n’y passe pourtant qu’une nuit, dĂ©vorĂ© par les moustiques, Ă  l’occasion des 20 ans du dĂ©barquement de Provence. Ses successeurs profitent du fort, surtout Georges Pompidou, un amoureux de la CĂŽte d’Azur, qui y dispute d’épiques parties de pĂ©tanque avec ses gardes du corps. Sa femme Claude remplace le lourd mobilier installĂ© par de Gaulle par une dĂ©coration estivale et Ă©lĂ©gante.
La ronde des paparazzis
François Mitterrand au fort de Brégançon avec le chancelier Helmut Kohl, le 24 août 1985. PIERRE CIOT/AFP
À partir de ValĂ©ry Giscard d’Estaing, BrĂ©gançon passe sous les projecteurs: le lieu est exposĂ©, la plage est visible de tous, les paparazzis rĂŽdent ; on y invite des responsables politiques, sans discrĂ©tion possible - le week-end de PentecĂŽte 1976 avec son premier ministre Jacques Chirac achĂšve de ruiner leur relation. À peine une semaine plus tard, le rĂ©cit des deux jours catastrophiques sort dans la presse, affirmĂ© par les uns, dĂ©menti par les autres: Giscard assis sur un fauteuil pendant que les autres convives ont droit Ă  des chaises, le dĂźner de travail qui se transforme en conversation mondaine avec les enfants et le professeur de ski du prĂ©sident

À lire aussi : BrĂ©gançon et la politique de la dĂ©tente
Les rĂ©ceptions diplomatiques sont mises en scĂšne et tĂ©moignent de l’importance donnĂ©e Ă  une relation officielle, mais conviviale: Mitterrand y convie ainsi son partenaire allemand Helmut Kohl, Chirac l’AlgĂ©rien Bouteflika, Sarkozy l’AmĂ©ricaine Condoleezza Rice, en pleine crise ukrainienne. Depuis trois ans, Emmanuel Macron tente de retrouver de l’intimitĂ© Ă  BrĂ©gançon ; des vacances discrĂštes, loin des regards, grĂące Ă  la piscine hors sol construite dans le jardin. Mais la politique n’est jamais loin: Angela Merkel est l’invitĂ©e du PrĂ©sident Ă  l’étĂ© 2020, sous les flashs des journalistes.
Nicolas Sarkozy reçoit Ă  BrĂ©gançon la secrĂ©taire d’État amĂ©ricaine Condoleezza Rice, le 14 aoĂ»t 2008. PHILIPPE LAURENSON/AFP
En 1968, lorsque de Gaulle fait de BrĂ©gançon une rĂ©sidence officielle, il a Ă  sa disposition six lieux de villĂ©giature: les chĂąteaux de Rambouillet, Champs-sur-Marne (rĂ©servĂ© aux chefs d’État africains) et Vizille (oĂč le GĂ©nĂ©ral ne dort qu’une seule nuit), le pavillon de Marly-le-Roi, le fort de BrĂ©gançon et Trianon-sous-Bois, auxquels s’ajoutent la Lanterne pour le premier ministre et Chambord pour les chasses. Cinquante ans plus tard, l’État a fait des Ă©conomies et abandonnĂ© la plupart d’entre eux. Le prĂ©sident passe ses week-ends Ă  la Lanterne et ses vacances Ă  BrĂ©gançon. Mais, derriĂšre les murs du parc de Versailles et au-dessus de la MĂ©diterranĂ©e, le silence est d’or et les secrets de la RĂ©publique restent bien gardĂ©s.
Le fort de Brégançon, dans le Var, lieu officiel de villégiature pour les présidents de la République. ALAIN ROBERT/SIPA
Fabien Oppermann est l’auteur de Dans les chĂąteaux de la RĂ©publique. Le pouvoir Ă  l’abri des regards, paru chez Tallandier en 2019.
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nenefashion3 · 8 years ago
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La visite a la maison ATD Quart Monde
Sa MajestĂ© a visitĂ© le 2 fĂ©vrier la section locale d'Etterbeek du Mouvement ATD Quart Monde. Tout habillĂ© en noir, la reine Mathilde a visitĂ© ce jeudi 2 fĂ©vrier 2017 Ă  la Maison Quart Monde Ă  Etterbeek, commune proche de la Ville de Bruxelles. La reine consort a rencontrĂ© des personnes actives dans ce mouvement international «luttant pour les droits de l'homme, dans le but d'assurer l'accĂšs des pauvres Ă  l'exercice de leurs droits et des progrĂšs vers l'Ă©radication de l'extrĂȘme pauvreté». La plupart d'entre eux avaient eux-mĂȘmes l'expĂ©rience de la pauvretĂ©. Pendant la visite, la reine Mathilde a Ă©coutĂ© sept tĂ©moins. Un animateur a dĂ©crit le fonctionnement de la bibliothĂšque de rue qu'il dirige Ă  Molenbeek-Saint-Jean.Un permanent de ATD Quart Monde a expliquĂ© l'importance de lutter contre les prĂ©jugĂ©s Ă  propos des pauvres et de la pauvretĂ© , "Rapporte la presse belge. Et d'ajouter qu'un couple a parlĂ© de sa vie dans un domaine Ă  l'origine destinĂ© aux vacanciers, le manque de logements sociaux, en expliquant les solidaritĂ©s qui y sont organisĂ©es. "La reine a posĂ© des questions, notamment sur le stress ressenti Ă  cause de la duretĂ© de certaines expĂ©riences ou sur les solidaritĂ©s Ă©tablies avec les jeunes", dit la "RTBF". FondĂ© en 1957 Ă  Noisy-le-Grand dans les banlieues parisiennes par le prĂȘtre français Joseph Wresinski, ATD Quart Monde a vu son dĂ©clin belge crĂ©Ă© officiellement en 1971. La structure du mouvement en Belgique repose sur quatre associations Ă  but non lucratif, chacune ayant sa propre spĂ©cificitĂ©, mais partageant des objectifs communs. Photo Credits: PAris Match
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chaglt · 6 years ago
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Enero, febrero, marzo
Je ne ferai pas de commentaire sur le pseudo “article” que j’ai baragouinĂ© - mĂȘme si on ne peut pas vraiment baragouiner en Ă©crivant, balbutier non plus - hier soir. Je pense que je n’étais pas dans le mood :)
Contextualisation: nous sommes le 30 mars, il est 12h30 et je viens de dĂ©jeuner aprĂšs avoir Ă©tĂ© courir Ă  jeun. J’avais envie de tenter l’expĂ©rience, comme j’ai vu passer l’info plusieurs fois (plus les parents - Coucou si vous passez par lĂ  - plus Elsa qui m’en ont parlĂ© aussi). C’était sympa, surtout que je me suis rĂ©veillĂ©e sans avoir faim, je peux vous dire qu’au bout de mes 40 minutes j’avais bien la dalle. En plus c’est super agrĂ©able, avec le soleil qu’il y a ici, et la parc Tierno GalvĂĄn tout prĂšs.. Je retenterai peut-ĂȘtre, Ă  condition que je ne me rĂ©veille pas en ayant dĂ©jĂ  la dalle. Comme ça vous savez tout hĂ©hĂ©.
Ma position physique actuelle: je suis dans la cuisine, Lorena passe l’aspi dans le salon - Lorena est la cousine espagnole d’Elsa qui vit avec nous depuis plus ou moins un mois. C’est un amour :) - et je me pose enfin pour venir donner quelques nouvelles. Hier je pense que je me suis mise en mode “journal perso” et j’ai un peu “gerbĂ©â€ tout ce qui me passait par la tĂȘte (heureusement que ce fut bref). LĂ  je vais plus me mettre en mood â€œĂ©cris ton blog pour avoir quelques souvenirs ma biche”. Oh, autre Ă©lĂ©ment de ma contextualisation: je n’ai pas encore allumĂ© mon tĂ©lĂ©phone (”encender” en espagnol, moi j’ai tendance Ă  dire “incendiar”, qui est trĂšs proche vous me l’accorderez, et qui veut dire “brĂ»ler, mettre feu, enflammer, embraser mĂȘme haha! Donc plusieurs fois par jour, je fous le feu (boute le feu comme dirait Polus - Dudule - P. - Coucou si vous passez par lĂ  trĂšs chĂšre <3 ) Ă  plein de trucs: mon tĂ©lĂ©phone, mon ordi, le lave-vaisselle, la radio... On y prend gout vous savez :) Je me suis un peu inspirĂ©e de Jacob pour le coup, il n’allume presque plus son tĂ©lĂ©phone, et je trouve ça inspirant (au risque de me rĂ©pĂ©ter, attention je ne parle pas de l’action d’inspirer - expirer, mais bien d’adopter des comportements similaires car on trouve ça - wait for it - inspirant.
Alors, pour revenir Ă  mes moutons (c’est pas un mouton Cha -“TcharlotĂ©â€ pour les intimes, dieu que c’est moche haha- c’est un blog.. TG) j’ai pensĂ© un peu Ă  comment aborder la chose ce matin. Quand tu cours, t’as que ça Ă  faire, penser. Ou pas, ça dĂ©pend du feeling. Comme je n’ai pas envie de me dire “oh non je suis en retard, je n’ai rien expliquĂ© de ce que j’ai fait ces 45 derniĂšres secondes” et que ce blog est Ă  moi, caca, voici la procĂ©dure que je vais entamer Ă  partir de cet article et jusqu’à je ne sais pas quand (si ça tombe, je ne ferai ça qu’une fois): je vais checker Google photos et vous sortir mes trois prĂ©fĂ©rĂ©es de ces derniĂšres semaines, avec commentaire Ă  la clĂ©. Comme ça, mĂȘme si personne ne lit ces lignes, j’aurai quand mĂȘme un petit souvenir de ce dĂ©but d’annĂ©e 2019 :) Avec la grosse rencontre qui a changĂ© pas mal de choses (sans en changer aucune, je me comprends), j’ai nommĂ© Javier.
Du coup je me lance :) Laissez-moi quelques minutes, le temps que j’aille dire bonjour Ă  Google photos (Gougoule comme dirait Josue, avec qui j’ai repris contact rĂ©cemment :) ) - il y aura plus de trois photos hihi!
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Ma photo prĂ©fĂ©rĂ©e de la visite de Sean (qui ressemble Ă©trangement Ă  celle que j’avais pris plaza Mayor avec Pauline hahaha, Pollito je veux dire.. attention, pas pollĂłn, pollĂłn ça veut dire “b*te”, je l’ai appris Ă  mes dĂ©pends en classe).
* Pause anecdote * J’essayais d’expliquer le terme “intello” Ă  mes 1Ăšre de Bachillerato (ils ont 17-18 ans), et les voilĂ  qui me disent la traduction espagnole, Ă  savoir “empollĂłn”. Moi, dans ma grande sagesse, n’ayant pas compris, je leur demande, trĂšs fort : “POLLÓN”? Je vous dis pas la marade haha :) Le jour suivant, nous revoilĂ  avec ces petits poyons (je l’adore cette classe). Mercedes raconte une anecdote: quand elle Ă©tait en France, au lieu de dire “vite”, elle prononçait “bite” - ce fameux v - b espagnol... Du coup, ni une ni deux (ça se dit ça?) je leur dis, complice “PollĂłn!”, pas trop fort pour ne pas accentuer la chose. Ça les a bien fait marrer otra vez, et moi aussi pour le coup haha :)
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J’ai Ă©tĂ© le perdre dans la jungle, je le trouve trop chou sur cette photo <3 Love you veille crasse <3
L’inconvĂ©nient avec ma nouvelle stratĂ©gie d’écriture, c’est que je n’ai accĂšs qu’aux photos de Google photos, et que j’ai la flemme d’aller chercher les autres sur Whatsapp et autres (et puis je ne vais plus jamais allumer - et non bouter le feu Ă  - mon tĂ©lĂ©phone de ma vie, vous vous souvenez?). Du coup il y a une photo trop chouette de moi et mes maricones d’amour, Sean, Jacob et le copain grec de ce dernier. On est sortis Ă  Chueca, on a vu les drag (qui sont SCANDALEUSES) et on a payĂ© une eau 4 euros hahaha (je m’en remettrai jamais je pense, mais bon ils ne font pas payer l’entrĂ©e dans certains clubs donc ils doivent se rattraper sur les conso.. la grande sorteuse que je suis n’en avait aucune idĂ©e por supuesto. BREF c’était bien chouette :) Un petit bonheur cette visite <3
Next picture!
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Ça c’est quelque chose qui m’a bien fait rire :) C’était Ă  Lavapies, j’étais avec Pauline (une amie belge que j’ai rencontrĂ© via la groupe “Belges Ă  Madrid”, vĂ©ridique hahaha c’est trĂšs drĂŽle expliquĂ© comme ça.. ou peut-ĂȘtre pas tant que ça :P). On venait de bruncher (ou on cherchait un endroit oĂč bruncher?) comme les posh que nous sommes (coucou Ă  toi trĂšs chĂšre si tu passes par lĂ  - la meuf elle a l’espoir que tous ses amis liront cet article un jour, HUM) et on tombe lĂ -dessus. Genre un stand de cadres. Le truc qui n’existe pas hahaha! Et j’avais justement besoin d’un cadre, pour protĂ©ger la merveilleuse caricature de Tenerife (j’en ai toujours pas, soit dit en pasant - voilĂ  c’est dit). Et on tombe lĂ -dessus. Il m’a fallu quelques minutes pour me rendre compte qu’ils n’avaient pas de vitre, mais c’était tout de mĂȘme trĂšs drĂŽle. Comme dans Alice au pays des merveilles! Lavapies, c’est le pays des merveilles (et des cadres sans vitre, voilĂ  voilĂ ).
Next picture! (tu vas vraiment le dire à chaque fois? Oui. Je devrais plutît dire “next moment!”)
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VoilĂ  mon Javi hihi. Une de mes photos prĂ©fĂ©rĂ©es, on Ă©tait Ă  Aranjuez la semaine passĂ©e, c’était vraiment joli. Regardez. (vous allez regarder, oui?!)
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Il a fait une photo vraiment sympa de moi dans ce dĂ©cor (ӈ mon insu”). Il a tendance Ă  m’appeler pour me prendre en photo, je me retourne et le rĂ©sultat est toujours assez sympa car je suis pas crispĂ©e comme sur d’autres photos haha. PurĂ©e je vous raconte vraiment des dĂ©tails bizarres. Cette ancedote est surtout pour moi on va dire.
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Dernier moment Javi, le t-shirt qu’il a mis samedi passĂ©. Pauline (ma soeur, pas Pollito ni mon amie belge - ELLES SONT PARTOUT - Coucou ptite prout si tu passes par lĂ  <3 Oui, l’espoir fait vivre) a particuliĂšrement apprĂ©ciĂ©. Je cite “Il aime Zelda?!? Good, very good”. Ça promet, ces geeks je vous jure! ET IL A UN CASQUE DE REALITE VIRTUELLE ET C EST JUSTE UNE TUERIE!!! J’ai essayĂ© quand je suis allĂ©e voir son pueblo (village, pas poubelle) - et que j’ai croisĂ© toute sa famille soit dit en passant (je dis beaucoup de choses en passant - c’était gĂ©nial ce truc hahaha!
* Moment Javi clÎturé *
Next moment!
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Regardez moi cette influenceuse! Cela dit, la photo est vraiment sympa, je vais la (la?) lui envoyer aprĂšs avoir clĂŽturĂ© cet article (coucou Ă  toi si tu passes par lĂ ! - je ne ferai plus de commentaire sur la notion d’espoir).
Petite photo qui rĂ©sume bien la visite de Paola, Antoine, et StĂ©phanie ici prĂ©sente. :-) Visite trĂšs trĂšs chouette aussi (les visites c’est trop cool et trĂšs fatigant a la vez haha! Contente d’avoir un peu de rĂ©pi pendant deux semaines, mĂȘme si j’ai adorĂ© <3 Merci encore d’ĂȘtre venus <3) J’ai dĂ©couvert deux nouveaux endroits super chouettes, dont le rooftop oĂč cette photo a Ă©tĂ© prise. Et la vue est bien plus spectaculaire de l’autre cĂŽtĂ©, oĂč on a pu dĂ©guster un pinacolada des familles assis Ă  la table avec la meilleure vue, excusez du peu! Je vais y emmener les parents et Clairie, c’est sĂ»r <3 :) Il y a plein d’autres photos, mais je ne les ai pas sur Google photos.. j’en mettrai peut-ĂȘtre quelques unes au prochain article :)
Let me check si j’ai d’autres photos “coup de coeur” dans gougoule photos.
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Petit dessert gratuit des familles qu’on a eu dans le deuxiĂšme endroit (conseillĂ© par le Routard) que j’ai dĂ©couvert avec la mifa :) <3 C’est tout prĂšs du palais royal, et selon ce bon vieux routard (et pourquoi pas routarde au fait?!), le roi y prendrait un cafĂ© o no se quĂ© de vez en cuando :) Il a qu’à sortir de chez lui et faire un grand pas (environ 1m5), non je mens. Je me tais. BREF, vraiment sympa! J’y emmĂ©nerai les parents et Clairie aussi (tellement de projets hĂ©hĂ©) - J’espĂšre qu’ils ne vont pas lire cet article (quelle menteuse je suis, vous savez que c’est mon unique esp*ir dans la vie - j’ai pas envie de l’écrire en entier je l’ai dĂ©jĂ  bien trop Ă©crit), parce qu’il est bourrĂ© de spoilers.
BREF ça fait du bien d’écrire Ă  l’ancienne :) Au moins, je n’ai pas disparu pendant 3 mois, j’ai fait deux-trois trucs tout de mĂȘme (240000 oui, j’ai bien senti la fatigue cette semaine. La retombĂ©e d’adrĂ©naline, ça fait mal!).
Ten un buen dĂ­a, qui que tu sois (et si tu es quelqu’un de rĂ©el et non pas sorti de mon imagination, merci d’avoir lu mes dĂ©lires bizarres).
La grosse bise,
Carlota
PS: go aller bouter le feu à mon phone-télé now.
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bouxmounir · 2 years ago
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Lille : Artchives tire son chapeau Ă  Elvis Pompilio
Lille : Artchives tire son chapeau à Elvis Pompilio
Il « coiffe » les cĂ©lĂ©britĂ©s et les familles royales depuis trente-cinq ans. Le Belge, qui compte parmi les cinq chapeliers les plus courtisĂ©s de la planĂšte, expose Ă  Lille jusqu’à la mi-juin. C’est la premiĂšre exposition chez Abcynth. Cynthia Caron, la galeriste d’Abcynth. PHOTO PIERRE LE MASSON – VDN Une expo de chapeaux ? Cynthia Caron est Ă  la fois galeriste et commissaire de l’expo. « Je

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kn1dognose · 3 years ago
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Éducateur canin pour Bloodhound ou chien de Saint-Hubert à Perpignan.
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10 leçons pour éduquer et dresser son Bloodhound ou chien de Saint-Hubert facilement à Perpignan, Le Soler, Bompas, Toulouges. Educateur canin, dresseur de chiens & comportementaliste canin à Corneilla-la-RiviÚre. Tarifs dressage chiens à Perpignan.
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Le Bloodhound ou chien de Saint-Hubert
Histoire du Bloodhound ou chien de Saint-Hubert
Les Bloodhound sont des chiens si anciens qu'il est presque impossible de retracer leur origine et leurs lointains ancĂȘtres. Par exemple, pendant longtemps, les chiens du monastĂšre des Ardennes (Belgique), appelĂ©s plus tard les chiens de Saint-Hubert, ont Ă©tĂ© considĂ©rĂ©s comme les gĂ©niteurs de la race, selon le deuxiĂšme nom du monastĂšre. Les moines de l'abbaye ont dĂ©couvert le croisement dĂšs le IXe siĂšcle et l'ont pratiquĂ© avec diligence, en utilisant des Molosses, des limiers belges et des chiens d'Afrique du Nord comme matĂ©riel d'Ă©levage.
Les chiens de monastĂšre ou Saint Hubert, comme on les appelait en Europe, avaient une apparence texturĂ©e. Physique gigantesque, aux allures massives, grevĂ©es de multiples rides et de tĂȘtes gĂ©antes, ils conduisaient parfaitement le gros gibier, pour lequel ils Ă©taient aimĂ©es de la noblesse belge. Comme le secret de l'origine de leurs pupilles Ă©tait soigneusement gardĂ© dans les Ardennes, des chiens comme eux n'Ă©taient Ă©levĂ©s nulle part ailleurs. Cependant, l'isolement forcĂ© n'a pas empĂȘchĂ© la popularitĂ© et la propagation de la race, puisque le clergĂ© belge partageait ses animaux de compagnie avec la famille royale française, qui utilisait des animaux pour chasser le cerf.
Au 19Ăšme siĂšcle, le zoologiste russe L.P. Sabaneev a proposĂ© sa propre version de l'origine des Bloodhounds. Selon lui, les ancĂȘtres de la race n'Ă©taient pas du tout des chiens ardennais, mais des chiens normands - une race Ă©levĂ©e au XIe siĂšcle en croisant des Saint-Hubert avec des chiens français. Cette variĂ©tĂ© Ă©tait surtout cultivĂ©e par les Normands, qui Ă  cette Ă©poque Ă©crasaient les territoires anglais sous eux et leur apportaient leurs favoris Ă  quatre pattes. Par la suite, les chiens normands ont commencĂ© Ă  se croiser avec les grands danois anglais, en particulier avec les dogues, ce qui a donnĂ© les limiers. Cette version est Ă©galement Ă©tayĂ©e par le fait que les reprĂ©sentants actuels de la race ont une "conception" tubulaire des oreilles, qui n'est pas caractĂ©ristique des Saint-Hubert, mais typique des chiens français (normands).
Au dĂ©but du XVIIe siĂšcle, les limiers sont devenus trĂšs populaires et certains individus ont mĂȘme rĂ©ussi Ă  traverser l'Atlantique et Ă  consolider leurs positions dans le Nouveau Monde. Certes, contrairement Ă  l'Europe obsĂ©dĂ©e par la chasse, une mission diffĂ©rente attendait les chiens en AmĂ©rique. Ils ont commencĂ© Ă  ĂȘtre utilisĂ©s pour rechercher des personnes, ou plutĂŽt pour attraper des esclaves qui fuyaient des maĂźtres fĂ©roces, puis pour poursuivre des condamnĂ©s en fuite. C'est grĂące Ă  cette spĂ©cialisation imposĂ©e que les animaux ont acquis une rĂ©putation de dĂ©tectives impitoyables, Ă  cause de laquelle la race a Ă©tĂ© presque complĂštement exterminĂ©e pendant les annĂ©es de la guerre civile. Soit dit en passant, les chercheurs modernes pensent que les esclaves aux États-Unis Ă©taient encore «chassĂ©s» non pas avec des limiers de race pure, mais avec leurs mĂ©tis.
En Europe, les chiens Ă©taient Ă©galement utilisĂ©s comme limiers. Par exemple, en 1616 en Grande-Bretagne, il y avait une loi qui prescrivait de garder un Bloodhound de garde pour chaque sixiĂšme paroisse. Vers cette Ă©poque, un autre dĂ©cret remonte, selon lequel le Bloodhound avait le droit d'emprunter une piste dans les maisons des riverains, qui Ă©taient obligĂ©s de lui fournir toute l'assistance possible et d'ouvrir les portes de l'habitation devant le nez de l'animal. Les plus courageux, refusant de coopĂ©rer avec « l'enquĂȘteur brutal » et s'enfermant chez eux, attendaient une triste issue : la peine de mort.
Apparences du Saint-Hubert
Les descendants des Saint-Hubert ont un extĂ©rieur brillant et mĂ©morable et un physique solide. Squelette massif, masse musculaire volumineuse et bien dĂ©veloppĂ©e, format de corps rectangulaire - tout cela donne Ă  l'animal une apparence de soliditĂ© brutale et d'impressionnante Ă©lĂ©gance. Dans le mĂȘme temps, des dimensions trop exagĂ©rĂ©es (dans une large mesure) sont considĂ©rĂ©es comme un dĂ©faut pouvant affecter la carriĂšre du chien en exposition.
La partie la plus expressive du corps du Bloodhound est, bien sĂ»r, la tĂȘte : encadrĂ©e par de longues oreilles douces, rappelant la perruque d'un lord anglais, avec des volants spectaculaires et des plis nobles sur le front. De plus, la race a une expression trĂšs spĂ©ciale du museau : quelle que soit l'humeur du chien, son apparence Ă©tonnera avec majestĂ© et noblesse. Le regard intelligent et lĂ©gĂšrement distant du Bloodhound ne peut que s'enfoncer dans l'Ăąme, donnant l'impression que l'animal a compris tous les secrets de l'univers et voit maintenant Ă  travers chaque personne, y compris le propriĂ©taire.
Le standard de la race prévoit une hauteur au garrot de 64-72 cm pour les mùles et de 58-66 cm pour les femelles. Les mùles Bloodhounds devraient peser de 46 à 54 kg, les femelles - 40-48 kg.
TĂȘte et crĂąne
La tĂȘte du chien est massive, avec un crĂąne profond et aplati latĂ©ralement et un profil relativement Ă©troit. Les arĂȘtes sourciliĂšres sont inexpressives, comme le stop, mais la protubĂ©rance occipitale est en relief, bien dessinĂ©e. Le museau du Bloodhound est Ă©paissi dans la rĂ©gion des narines, volumineux sur toute la longueur, avec une ligne supĂ©rieure uniforme et lĂ©gĂšrement convexe.
Les Babines
Douces, étirées, formant un profil presque carré, tandis que la lÚvre supérieure recouvre la mùchoire inférieure, sur 5 cm. Au niveau des commissures, les lÚvres se transforment en bajoues charnues, et celles-ci, à leur tour, se transforment en fanon épais (chez les femelles les volants sont moins prononcés).
Le museau
Un large lobe bien développé est noir chez les Bloodhounds noir et feu et brun ou noir chez les chiens d'autres couleurs.
Les yeux
Le Bloodhound ( Saint-Hubert) a des yeux de taille moyenne sans tendance à gonfler. Les teintes standard de l'iris sont le brun foncé et le brun clair, des options plus claires, par exemple l'ambre, sont également acceptables. Le regard du chien est intelligent, un peu indifférent, trÚs similaire au regard d'un basset.
Oreilles
Le tissu auriculaire est long, souple, enroulé à l'intérieur ou à l'arriÚre. Chez les individus conformes, les oreilles sont alignées avec les yeux ou en dessous et ont un pelage court velouté.
Queue
La queue épaisse en forme de sabre du Bloodhound est une extension logique de sa colonne vertébrale. La queue est attachée bas et de bonne longueur. En mouvement, elle s'élÚve au-dessus de la ligne de la colonne vertébrale, sans se tordre en tire-bouchon et tomber sur le cÎté.
Le pelage
Le pelage du Bloodhound n'est pas uniforme. Aux oreilles, le pelage est doux, soyeux, mais ultra-court. Les parties restantes du corps sont recouvertes d'un poil plus long, dense et rugueux, qui protÚge bien la peau des influences extérieures.
Couleur
Le Bloodhound typique se décline en une ou deux couleurs. Le pelage des individus monochromes est de toutes les nuances de rouge, allant du rouge clair au rouge foncé. Les chiens bicolores sont soit noirs, soit noir et feu.
La quantitĂ© de ton noir peut ĂȘtre diffĂ©rente. Chez les chiens masquĂ©s, les marques feu sont situĂ©es sur les membres, les pommettes, les sourcils, la poitrine, le museau et sous la queue, tandis que la couleur noire occupe la majeure partie du corps.
Pas considéré comme un vice, mais pas le bienvenu : minuscules marques blanches sur le bout de la queue, les doigts, le sternum ; couleur fauve délavé et rouge pùle chez les chiens unicolores.
CaractĂšre du Saint-Hubert
Les descendants des lĂ©vriers normands sont des chiens Ă©quilibrĂ©s jusqu'au flegme et plutĂŽt dĂ©bonnaires. Certes, ne confondez pas le tempĂ©rament calme de la race avec un caractĂšre faible. Les chiens, bien sĂ»r, sont heureux d'ĂȘtre amis avec une personne, mais en tant que camarade et certainement pas dans la position d'un animal privĂ© de ses droits, pour qui toutes les dĂ©cisions sont prises par le propriĂ©taire. Soit dit en passant, Ă  la question des enfants : le Bloodhound aime sincĂšrement jouer avec les enfants et n'offensera jamais un enfant intentionnellement. Et pourtant, mieux vaut ne pas oublier les dimensions d'un animal qui peut renverser un bambin d'un an d'un seul coup de queue.
Le Bloodhound est intelligent, a un caractÚre accommodant et sans conflit et est entiÚrement dévoué à la personne qui l'a pris sous son aile. Le Bloodhound est également assez fidÚle aux personnes qui ne font pas partie de son cercle de connaissances, ils sont sincÚrement heureux de voir des invités.
Il y a parfois chez les Saint-Hubert des natures trop timides qui préfÚrent le silence et la solitude aux divertissements collectifs. Mais en général, le Bloodhound est une race sociable. Par exemple, ses représentants rejoignent facilement la foule d'autres animaux de compagnie à quatre pattes, ne harcÚlent pas les chats et rÚglent rarement les choses entre eux.
Le Bloodhound aboie rarement, mais avec précision : la basse "voix de trompette" venant du chien est clairement audible à une distance de plusieurs kilomÚtres. A la chasse, une telle qualité, bien sûr, ne fera pas de mal, mais à la maison ... Cependant, pas de panique. L'animal n'organisera des exercices vocaux que dans des cas exceptionnels, de sorte que de tels concerts se déroulent rarement
Caractéristiques du Saint-Hubert
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Éducation et formation du Saint-Hubert
Les Bloodhound sont des chiens qui réfléchissent beaucoup et sont lents dans tout ce qui concerne l'apprentissage. De plus, l'obéissance aveugle n'est pas leur fort. Et pourtant, le Bloodhound a les conditions de base pour devenir un ami bien élevé et contrÎlé, étant donné qu'il est intelligent, vif d'esprit et conserve longtemps de nouvelles commandes et compétences.
Les principaux problĂšmes auxquels est confrontĂ© l'entraĂźneur de la race sont l'entĂȘtement naturel de ses reprĂ©sentants et le manque d'intĂ©rĂȘt pour les cours. Et si vous devez vous battre avec persĂ©vĂ©rance avec le premier, alors dans le second cas, il vaut mieux compter sur des rĂ©compenses alimentaires. Les Saint-Hubert travaillent plus activement et avec un grand intĂ©rĂȘt pour les friandises que pour les Ă©loges. Le maximum que la race est capable de supporter est de 15 Ă  20 minutes, aprĂšs quoi la concentration est remplacĂ©e par l'ennui et l'attention passe Ă  d'autres stimuli externes. La diligence des enquĂȘteurs aux longues oreilles est Ă©galement entravĂ©e par un instinct phĂ©nomĂ©nal : le Bloodhound est capable d'ĂȘtre distrait par n'importe quelle odeur, mĂȘme la plus insaisissable, qu'il suivra comme un fou.
Les Bloodhounds sont constamment attirĂ©s par les exploits nuisibles et la destruction, alors dĂšs que le chiot a deux mois, dĂ©pĂȘchez-vous de montrer au jeune coquin que tout n'est pas permis dans ce monde. Progressivement, vous pouvez Ă©largir le vocabulaire de commande du chien en lui expliquant la signification d'exigences telles que "Aller chercher!" et d'autres. En ce qui concerne les cours de formation standard, lorsque vous travaillez avec un propriĂ©taire expĂ©rimentĂ© ou un Ă©ducateur professionnel, le Bloodhound peut facilement obĂ©ir Ă  condition que le dresseur ne fasse pas pression sur le chien, mais essaie de lui faire comprendre l'importance de commandes spĂ©cifiques.
Chasser et chercher avec le Bloodhound
Le Bloodhound est un "renifleur" hors pair, capable de distinguer la trace recherchée parmi des milliers d'autres odeurs fortes et de ne pas la perdre pendant des dizaines de kilomÚtres. De plus, il n'a pratiquement pas de rivaux dans la recherche de l'ancienne piste: les représentants les plus talentueux de la race travaillent avec succÚs avec des "preuves odorantes" de plus de deux semaines.
Dans la forĂȘt, le Bloodhound se comporte de maniĂšre professionnelle et obstinĂ©e, ne s'Ă©cartant pas d'un itinĂ©raire jusqu'Ă  ce que la proie soit trouvĂ©e. Ce n'est que dans ce cas que le chien donnera sa formidable voix sourde et semblable Ă  celle d'un lion. Étant donnĂ© que la race n'a pas de spĂ©cialisation Ă©troite, les Bloodhounds chassent avec succĂšs Ă  la fois le gros gibier comme les sangliers, et une variĂ©tĂ© de petits animaux comme les lapins. Les femelles restent les plus prolifiques en termes de trophĂ©es, mĂȘme s'il existe de vraies pĂ©pites chez les mĂąles.
Ce sont principalement les États-Unis qui prĂ©fĂšrent utiliser les Bloodhounds comme limiers. Habituellement, les chiens recherchent des personnes disparues et aident Ă©galement Ă  retrouver des victimes de catastrophes naturelles. Les caractĂ©ristiques anatomiques aident ce chien. Par exemple, les longues oreilles tombantes d'un chien fonctionnent comme un ventilateur impromptu, capturant le bon parfum et l'amenant au nez, mais en mĂȘme temps bloquant et coupant les "arĂŽmes" gĂȘnants de l'extĂ©rieur. Les plis sur le front du Bloodhound forment une petite capuche, rĂ©trĂ©cissant le champ de vision pendant la recherche. Cela aide le chien Ă  se concentrer sur le travail et Ă  ne pas ĂȘtre distrait par ce qui se passe autour.
Santé et maladie du Bloodhound
La maladie la plus courante chez les Bloodhounds est la dysplasie de la hanche (plus fréquente) et les articulations du coude. Une poitrine profonde, typique de tous les représentants de la race, peut provoquer des phénomÚnes désagréables tels que ballonnements et volvulus intestinaux, entraßnant souvent la mort. Les individus qui absorbent la nourriture en grandes portions et marchent immédiatement aprÚs avoir mangé sont particuliÚrement sensibles à la maladie. Entre autres, les Bloodhounds ont une prédisposition aux dermatites, à l'épilepsie, ainsi qu'aux anomalies du développement de la paupiÚre (éversion/torsion).
Eleveurs de Bloodhund ( chien de Saint-Hubert ) : 
https://centrecaninvaudreuil.com/chien-de-st-hubert-bloodhound-centre-canin-vaudreuil/
Standard du chien de Saint-Hubert ( Bloodhound ) fiche FCI N° 84
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rp21-22 · 3 years ago
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Le Mont des Arts : Un coin de paradis tant méconnu.
Tout Bruxellois y est passĂ© au moins une fois. Cependant, rares sont les personnes qui connaissent rĂ©ellement son histoire. Le Mont des Arts est un Ă©lĂ©ment central de la capitale belge. SituĂ© en amont du quartier du centre et en aval du quartier royal, il est difficile de passer Ă  cĂŽtĂ© lors d’une visite de la ville.
Le jardin du Mont des Arts voit le jour en 1910. Le but premier de l’architecte paysagiste Jules Vacherot est de cacher et embellir la Montagne de la Cour qui se trouve dans un piteux Ă©tat. Ce projet s’aligne avec l’Exposition Universelle qui a lieu la mĂȘme annĂ©e. Jules imagine un « jardin en terrasses ». Ce dernier voit le jour jusque dans les annĂ©es 50. Ensuite, en 1958, c’est au tour de l’architecte RenĂ© PĂ©chĂšre de remettre au gout du jour le jardin ainsi que le Palais des CongrĂšs, la BibliothĂšque royale, les Archives gĂ©nĂ©rales du Royaume. Il faut attendre 2001 pour que le projet de PĂ©chĂšre soit rĂ©nover. En effet, le jardin avait Ă©tĂ© abandonnĂ© et dĂ©gradĂ©.
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Source : [Mont des Arts]. (s. d.). Oui SNCF. https://www.oui.sncf/assets/media/2019-11/istock-leonid-andronov-mont-des-arts-bruxelles-soiree.jpg
Le Jardin du Mont des Arts n’est pas le seul Ă©lĂ©ment attractif du lieu. Le Mont des Arts est constituĂ© de 4 monuments et de 11 sculptures. Il offre aussi 5 musĂ©es Ă  visiter.
Aujourd’hui, le Mont des Arts est connu pour son magnifique jardin et pour sa vue imprenable sur le centre de Bruxelles. Les marches infĂ©rieures du lieu sont maintenant et depuis plusieurs annĂ©es, utilisĂ©es par des skateurs qui s’entrainent Ă  performer des figures impressionnantes. Il faut noter que la prĂ©sence de skateboarders se fait de plus en plus rare depuis l’inauguration du skate park aux Ursulines.
On retrouve également sur le site du Mont des Arts un restaurant appelé « Plein Publiek » ouvert du jeudi au dimanche.
GrĂące Ă  son magnifique paysage, le Mont des Arts est Ă©galement un lieu parfait pour les photographes qui souhaitent immortaliser la vue. Il constitue aussi un cadre magique pour les pique-niques et les balades entre amis ou en famille.
Infos pratiques
« HEURES D’OUVERTURE
Le parc est ouvert à tout moment. Un gardien y passe réguliÚrement.
CONTACTS
Une question, un problĂšme, adressez-vous pendant les heures de surveillance aux gardiens du parc. En cas d’urgence : Police au 02/279 79 79 Bruxelles Environnement-IBGE : 02 / 775 75 75, [email protected]
EQUIPEMENTS
Fontaines, bancs, poubelles, toilettes publiques.
ENTRÉES
SituĂ© en plein cƓur de Bruxelles, le jardin du Mont des Arts est accessible par la place de l’Albertine, le Mont des Arts ou le Coudenberg.
ACCESSIBILITÉ PMR
Uniquement via l’entrĂ©e situĂ©e rue du Mont des Arts; les autres accĂšs se faisant par des volĂ©es d’escaliers.
TRANSPORTS PUBLICS
Train : Gare Centrale MĂ©tro 1 et 5 (arrĂȘt Gare Centrale)
Tram 92 et 94 (arrĂȘt Place Royale)
Bus 29, 38, 63, 65, 66 et 71 (arrĂȘt Gare Centrale), 27, 38, 71 et 95 (arrĂȘt Place Royale) »[1]
[1] Source : Jardin du Mont des Arts | Brussels Gardens. (s. d.). Gardens Brussels. https://gardens.brussels/fr/espaces-verts/jardin-du-mont-des-arts
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mediatudieshe · 2 years ago
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MACRON CONNAIT LA FAMILLE ROYAL UK ET BELGE DEPUIS BIEN AVANT DE DEVENIR PRESIDENT.
IL EST CHEVALIER DE LA MONARCHIE BRITANNIQUE DEPUIS 2014.
MACRON EST UN ALLIÉ SECRET DE MEGHAN MARKLE HARRY.
MACRON EST UN PIEGE.
TOUT LES HORREURS QUE J AI SUBIT DEPUIS MACRON N 'EST PAS COINCIDENCE.
MACRON HAS KNOWN THE UK AND BELGIAN ROYAL FAMILY SINCE LONG BEFORE BECOME PRESIDENT.
HE HAS BEEN A KNIGHT OF THE BRITISH MONARCHY SINCE 2014. MACRON IS A SECRET ALLY OF MEGHAN MARKLE HARRY. MACRON IS A TRAP.
ALL THE HORRORS THAT I HAVE SUFFERED SINCE MACRON IS NOT A COINCIDENCE.
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svax · 4 years ago
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9- Nouveaux horizons (Le Tyrolien de la Formule 1)
Tous les membres de Ferrari prononcent la mĂȘme phrase lors de la prĂ©sentation de la nouvelle monoplace, dĂ©but fĂ©vrier 1995 : “Ce sera quitte ou double”. Si la 412 T2 reprend les lignes de sa devanciĂšre, John Barnard a abandonnĂ© le systĂšme de suspension Ă  flexibilitĂ© et a succombĂ© Ă  la mode des deux pĂ©dales, l’embrayage Ă©tant dĂ©sormais manuel. DĂšs le premier Grand Prix, Ă  Interlagos, Berger et Alesi doivent dĂ©chanter. S’ils sauvent les meubles aux essais, ils se font larguer par la concurrence en course. Les V10 Renault des Benetton et des Williams - passĂ©s comme tous les moteurs de 3,5 Ă  3 litres de cylindrĂ©e pour rĂ©pondre aux exigences de la nouvelle rĂ©glementation - ont pris un tour aux V12 Ferrari. L’Autrichien gagne sur le tapis vert cette premiĂšre manche, mais la FIA reviendra sur sa dĂ©cision de mettre or course les monoplaces utilisant le carburant Elf. Berger rĂ©cupĂšre donc sa logique troisiĂšme place.
Pour huit milliĂšmes de seconde, Gerhard Berger loupe la pole position du Grand Prix de Saint-Marin. Auteur d’un bon dĂ©but de course, il cale son moteur lors de son arrĂȘt au stand. Berger finira troisiĂšme, comme en Espagne, Ă  Monaco, en Allemagne et en Hongrie. Une pĂ©riode faste, pleine de rĂ©gularitĂ© qui laisse entrevoir une formidable fin de saison. HĂ©las, plus la fin du Championnat se rapproche, plus les Ferrari perdent de leur fiabilitĂ©. Les bolides rouges sont victimes de maux qui secouent toute l’équipe italienne. Le moral n’est plus lĂ . Architecture du V12, problĂšmes d’adaptation des suspensions aux pneumatiques... les critiques fusent et la concurrence rit. A l’image de Flavio Briatore et de son poulain, MichaĂ«l Schumacher. Le Champion du monde en titre Ă©blouit par ses performances et sa stratĂ©gie adaptĂ©e sur mesure par toute l’équipe Benetton. Seul le Grand Prix du Canada, oĂč Alesi dĂ©croche sa premiĂšre victoire, Ă©chappe Ă  la filiĂšre Renault. A MontrĂ©al, la Ferrari de Berger tombe en panne sĂšche juste avant le ravitaillement. A Magny-Cours, le tuyau de remplissage refuse de fonctionner lors de son arrĂȘt au stand. Enfin, Ă  Silverstone, il repart des stands mais est contraint Ă  l’abandon suite Ă  une roue mal fixĂ©e.
En s’imposant dans son jardin d’Hockenheim, MichaĂ«l Schumacher prend sa revanche sur 1994. Mais l’Allemand voit dĂ©jĂ  la vie en rouge. Ferrari ne cache en effet pas son intention de recruter la jeune star Ă  coups de millions de dollars pour 1996. La moitiĂ© du Championnat est tout juste atteinte que la saison des transferts est dĂ©jĂ  ouverte. TroisiĂšme dĂšs le feu vert, Berger est quant Ă  lui pĂ©nalisĂ© de dix secondes pour dĂ©part anticipĂ©. Il plonge Ă  la 14e place et livre une course Ă  l’attaque, “comme pour des tours de qualif”, pour ramasser les quatre points de la troisiĂšme place.
Comme cadeau d’anniversaire, Gerhard Berger s’offre une pole position Ă  Spa-Francorchamps oĂč Schumacher officialise son union avec Ferrari. Au fait, cela vous fait quel Ăąge M. Berger ? “Vous n’avez qu’à dire que j’ai trente deux ans, je ne veux mĂȘme pas savoir que j’en ai trente six. Quand on me souhaite, “bon anniversaire” je ne sais jamais quoi rĂ©pondre, j’ai l’air d’un idiot. C’est la raison pour laquelle je n’aime pas ça”. Comme chaque annĂ©e, les essais belges sont perturbĂ©s par la pluie et l’Autrichien a juste eu le temps d’effectuer un tour sur le sec avant que la piste ardennaise ne se transforme en patinoire. “Il pleuvait dĂ©jĂ  pendant mon premier tour” tonnera-t-il. Un problĂšme Ă©lectronique, comme au NĂŒrburgring et Ă  Suzuka, mettra un terme Ă  la course du pilote Ferrari.
Dimanche 10 septembre 1995, autodrome de Monza, 14e tour. Tous les tifosi voient un doublĂ© Ferrari se profiler. Debouts, ils ovationnent “leurs” pilotes qui mĂšnent le Grand Prix d’Italie. Gerhard Berger devant Jean Alesi, puis, aprĂšs l’arrĂȘt au stand, le Français devant l’Autrichien. PremiĂšre alerte au 33e passage. Berger abandonne dans un nuage de fumĂ©e, suspension avant gauche cassĂ©e par la camĂ©ra d’Alesi qui s’est dĂ©tachĂ©e de l’aileron arriĂšre. “C’est terrifiant, j’ai vu la camĂ©ra voler vers moi. Si elle m’avait touchĂ© Ă  la tĂȘte, les consĂ©quences auraient pu ĂȘtre terribles. C’est dommage car la voiture fonctionnait bien ” confie l’auteur du meilleur tour en course. A six tours de l’arrivĂ©e, toute l’Italie connaĂźt une nouvelle dĂ©sillusion avec l’abandon d’Alesi, suspension cassĂ©e. AprĂšs l’accrochage Hill-Schumacher, Johnny Herbert peut assurer sa deuxiĂšme victoire en Grand Prix.
Vendredi matin, surprise dans le paddock d’Estoril. Personne ne reconnaĂźt le casque du pilote qui se glisse dans la Ferrari numĂ©ro 28. Il s’agit pourtant de Berger qui porte l'Ɠuvre du vainqueur d’un concours rĂ©alisĂ© par un quotidien italien. DĂ©coration inĂ©dite faite de drapeaux de plusieurs pays et de quelques mots bien visibles : No war in the world.
A Ti AĂŻda, MichaĂ«l Schumacher remporte le Grand Prix du Pacifique et devient Champion du monde pour la deuxiĂšme annĂ©e consĂ©cutive. Berger est arrivĂ© au village d’AĂŻda jeudi soir. Aux commandes de son Cessna Citation - en provenance du continent europĂ©en via entre autres la SibĂ©rie et PĂ©kin - il a atterri Ă  Okayama vers 15h10 et n’a aucune envie de se reposer. A quelqu’un qui lui conseille de dormir, Berger rĂ©pond en riant : “Plus on vieillit, moins on dort...”
LibĂ©rĂ©e de toute pression, la caravane de la Formule 1 s’apprĂȘte Ă  cĂ©lĂ©brer joyeusement la fin du Championnat 1995. Ce devait ĂȘtre la fĂȘte. AdĂ©laĂŻde voulait marquer ce dernier Grand Prix couru dans ses rues avant le dĂ©mĂ©nagement Ă  Melbourne oĂč sera ouverte la saison 1996. Dix minutes aprĂšs la premiĂšre sĂ©ance d’essais officielle, la joie fait place Ă  l’inquiĂ©tude suite Ă  une violente sortie de Mika HĂ€kkinen. L’incident est survenu dans une courbe rapide, Ă  prĂšs de 200 km/h. La Mac Laren Mercedes est devenue incontrĂŽlable aprĂšs une crevaison. Elle a dĂ©collĂ© de l'arriĂšre, pivotĂ© pour terminer sa course folle dans une rangĂ©e de pneumatiques protĂ©geant un mur. Samedi, le Finlandais quitte l’unitĂ© de soins intensifs du Royal Hospital d'AdĂ©laĂŻde. Mika sera miraculĂ©, au mĂȘme titre que Karl Wendlinger. Le retour Ă  la compĂ©tition de ce dernier a cependant soulevĂ© beaucoup d’inquiĂ©tudes et il est dĂ©sormais acquis que l’Autrichien ne retrouvera pas la compĂ©titivitĂ© d’avant son accident monĂ©gasque. Pour Berger, la course australienne se termine en fumĂ©e et dans une grosse colĂšre. Il aurait aimĂ© conclure son dernier Grand Prix pour Ferrari par une bonne note, mais son moteur en a dĂ©cidĂ© autrement.
Schumacher chez Ferrari, Alesi chez Benetton, Villeneuve confirmĂ© aux cĂŽtĂ©s de Hill chez Williams, Berger navigue dans le flou en aoĂ»t 1995. Juste avant le Grand Prix de Monaco, Luca di Montezemolo lui confie un projet de contrat pour 1996. Mais Berger a dĂ©couvert l’opĂ©ration Schumacher-Ferrari. A Spa-Francorchamps, Ron Dennis prend Berger par le bras pour l’emmener sous l'auvent Mercedes. Flavio Briatore les observe depuis son mobil-home Benetton. L’Italien dialogue avec l’Autrichien depuis trois semaines. De son cĂŽtĂ©, Jean Todt veut garder Gerhard Berger, “figure emblĂ©matique de Maranello”. En quittant les Ardennes belges, ce 27 aoĂ»t 1995, Berger ne donne toujours pas son accord formel Ă  Todt. Pas plus qu’à Dennis ou Ă  Briatore. Ce dernier rejoint le pilote autrichien sur son bateau, en MĂ©diterranĂ©e, le 28 aoĂ»t. Le temps presse plus pour Briatore que pour Berger. Les 29 et 30 aoĂ»t, Berger reste impassible durant les essais privĂ©s Ferrari Ă  Fiorano. Jean Todt se montre un peu plus pressant. Le Tyrolien est alertĂ© par des Ă©chos selon lesquels ses services seraient trop chers pour Fiat. Pour ne pas voir sa cote chuter, Berger rĂ©agit au plus vite. Dans la matinĂ©e du 31 aoĂ»t, il promet Ă  Briatore - qui a reçu de Renault tout mandat pour une offensive sur le pilote Ferrari - une rĂ©ponse dĂ©finitive sous peu. “C’est OK... ” lui annonce-t-il. Briatore fonce Ă  Monaco auprĂšs de Berger, en pleins prĂ©paratifs de mariage avec sa compagne portugaise Ana Maria Laranjeiro-Corvo. Fort correct, l’Autrichien avertit Luca di Montezemolo par tĂ©lĂ©phone. La consternation tombe sur la Scuderia oĂč certains espĂ©raient que Berger refuserait de partir. Le lendemain, alors que Gerhard et Ana-Maria se rendent Ă  la mairie de Monaco, un communiquĂ© de presse Benetton Renault rĂ©vĂšle la signature d’un contrat de deux ans avec Gerhard Berger. Le 2 avril au matin, Flavio Briatore parcourt tous les quotidiens europĂ©ens et apprend les tenants et aboutissants de ce transfert.
Le duo aux volants des Ferrari sera donc reconstituĂ© au sein de l’équipe championne du monde en titre. Ce transfert est un retour aux sources pour Berger qui a remportĂ© son premier Grand Prix sur une Benetton, en 1986. “Je m’attends Ă  trouver cette ambiance agrĂ©able qui plaĂźt tant chez Benetton  et je vais continuer Ă  faire Ă©quipe avec mon ami Jean...” a commentĂ© le dernier survivant des paddocks de la gĂ©nĂ©ration des pilotes ayant marquĂ© les annĂ©es 80. La naissance de sa deuxiĂšme fille, Sarah Maria, en octobre, l’a transformĂ© de joie ; “ce ne sera certainement pas mon dernier enfant.” Gerhard Berger n’a pas perdu son sens de l’humour. En rĂ©vĂ©lant qu’il Ă©tait pĂšre pour la deuxiĂšme fois il a dĂ©clarĂ© au sujet de l’usage du prĂ©servatif : “C’est comme la ceinture de sĂ©curitĂ© en voiture. Ce n’est pas confortable, mais on s’y habitue”. Aujourd’hui, il ne veut rien perdre de ce bonheur de la famille qu’il a refusĂ© 15 ans plus tĂŽt pour se consacrer Ă  la compĂ©tition automobile. L’avenir dira si ce vƓu est compatible avec son nouvel investissement chez Benetton Renault.
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underthelatinmoon-blog1 · 7 years ago
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La sĂ©rie est librement inspirĂ©e de faits rĂ©els et retrace le rĂšgne du sixiĂšme roi des Belges, Albert II, depuis le dĂ©cĂšs de son frĂšre, le roi Baudouin en 1993, jusqu’à son abdication en 2013. On y relate des faits politiques mais aussi la vie des autres membres de la famille royale.
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anecdoteshistoriquesinutiles · 4 years ago
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Anecdote historique inutile n°26 : Anna Boch (1848-1936), peintresse impressionniste belge issue de la riche famille de faĂŻenciers Royal Boch, sera la seule personne Ă  acheter un tableau Ă  Vincent Van Gogh de son vivant. Elle lui achĂštera “ La Vigne Rouge” pour 400 fr (l’équivalent de 1800€ aujourd’hui). Cette riche hĂ©ritiĂšre se fera construire un vĂ©ritable CHÂTEAU pour ses vieux jours rue de l’Abbaye Ă  Bruxelles. DĂ©truit en 1954. 
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