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René Magritte - Le stropiat - René Magritte
René Magritte
Magritte est né à Lessines, dans le Hainaut, en 1898, fils aîné de Léopold Magritte, tailleur et marchand de textile, et Régina (née Bertinchamps), modiste jusqu'à son mariage. La famille bougera beaucoup : Lessines, Gilly, Châtelet, Charleroi, Châtelet, Charleroi encore ou son éduction ainsi que celle de ses frères, sera confiée à sa grand-mère et des gouvernantes.
Le 12 Mars 1912, sa mère se suicide en se noyant dans la Sambre. Ce n'était pas sa première tentative de se donner la mort, et suite à plusieurs d'entre elles, son mari Léopold s'était résolu à l'enfermer dans sa chambre. Après s'être échappé et avait disparu plusieurs jours, elle est découverte plus bas dans la rivière voisine. Magritte, 13 ans, aurait été présent lorsque son corps a été retiré des eaux, sa robe recouvrant son visage. Cette image aura été suggéré comme la source de plusieurs oeuvres de Magritte en 1927-1928 représentant des personnes dont les visages sont masqués par un drap. Magritte se défendra cependant toute sa vie de toute lecture psychologique et analytique de son œuvre.
Sa carrière d'artiste démarre jeune : il commence ses premières leçons de dessin en 1910. Les premières peintures de Magritte, qui datent d'environ 1915, étaient de style impressionniste. De 1916 à 1918, il étudie à l'Académie Royale des Beaux-Arts de Bruxelles, avec Montald Constant, mais y trouve l'instruction sans intérêt. Les tableaux qu'il a produits au cours des années 1918-1924 ont été influencés par le futurisme et le cubisme pratiqué par Metzinger. On trouve beaucoup de nus féminins
En 1922, Magritte épouse Georgette Berger, qu'il connaissait déjà depuis son enfance et une foire à Char en 1913. De Décembre 1920 à Septembre 1921, Magritte sert dans l'infanterie belge en Flandres, à Beverloo. En 1922-1923, il travaille comme dessinateur dans l'usine de papier peint Peters-Lacroix avec le peintre Victor Servranckx, il dessine également des affiches et des publicités jusqu'en 1926, quand un contrat avec la Galerie Le Centaure de Bruxelles lui offre alors la possibilité de peindre à plein temps.
Magritte rencontre E. L. T. Mesens en 1920 et Camille Goemans et Marcel Lecomte en 1924, qui l’introduisent dans le milieu dada. Le groupe Surréaliste de Bruxelles s'ébauche dès 1924 avec le rapprochement de Nougé, Goemans et Lecomte, avec Mesens et Magritte, puis de Louis Scutenaire et Irène Hamoir en 1926. Il doit alors à Lecomte, ou selon Scutenaire à Mesens, sa plus grande émotion artistique : la découverte d’une reproduction du Chant d’amour de Giorgio De Chirico (1914). « Mes yeux ont vu la pensée pour la première fois », écrira-t-il en se souvenant de cette révélation.
En 1926, Magritte réalise sa première peinture surréaliste, Le Jockey perdu, et tient sa première exposition à Bruxelles en 1927. Les critiques sont unanimement mauvaises... Déprimé, il s'installe à Paris où il se lie d'amitié avec André Breton, et rencontre les surréalistes (Paul Éluard, Max Ernst, Salvador Dalí), participe à leurs activités et expose à la galerie Goemans .
La Galerie la Centaure ferme fin de 1929, mettant fin aux revenus de Magritte. N'ayant pas eu plus de succès à Paris et suite à sa brouille avec Breton, Magritte est retourné à Bruxelles en 1930 et reprend le travail dans la publicité (qu'il appelait ses travaux imbéciles). Son frère, Paul, et lui créent une agence qui lui assure un revenu décent. Il présente en 1931 une exposition organisée par Mesens, avec une préface de Nougé. Il adhère l'année suivante au Parti communiste belge et rencontre Paul Colinet. Magritte expose en 1933 au Palais des Beaux-Arts de Bruxelles et dessine en 1934 Le Viol pour la couverture de Qu'est-ce que le surréalisme ? d'André Breton. Il réalise en 1936 sa première exposition à New York, à la galerie Julien Levy, fait la connaissance l'année suivante de Marcel Mariën et séjourne à Londres où il expose en 1938 à la London gallery de Mesens.
Qu'est ce que le Surréalisme (André Breton), dessin Le Viol (René Magritte) Je ne vois pas la [femme] cachée dans la forêt
Pendant l'occupation de la Belgique lors la Seconde Guerre mondiale, il reste à Bruxelles. Il a adopte brièvement un style coloré en 1943-44, intermède connu comme sa «période Renoir », en réaction à son sentiment d'aliénation lors de ce temps d'occupation de la Belgique. En 1946, renonçant à la violence et au pessimisme de ses travaux antérieurs, il signe le manifeste du « Surréalisme en plein soleil ».
En 1948, pour sa première exposition personnelle à la Galerie du Faubourg à Paris, Magritte peint en six semaines une quarantaine de tableaux et de gouaches dans un style Fauve provocateur et grossier, ce sera sa « Période Vache », dont aucune œuvre ne sera vendue à Paris. Irène Hamoir léguera ces œuvres au Musée de Bruxelles. Pendant ce temps, Magritte subvient à ses besoins en produisant de faux Picasso, Braque et Chirico à l'initiative de son frère Paul Magritte et de son compatriote surréaliste Marcel Mariën, à qui était dévolue la tâche de vendre ces contrefaçons. À la fin de 1948, il revient au style et aux thèmes de son art surréaliste d'avant-guerre.
Magritte rencontre Alexander Iolas en 1946. Celui-ci, conscient de la demande pour l'art Surréaliste aux USA, rentre en contact avec Magritte. Très vite, Magritte expose à la Hugo Gallery de New York en 1947 et Iolas deviendra son agent jusqu'au décés de l'artiste, lui achetant la totalité de sa production (ou de ce que Magritte n'anti-date pas pour se passer de ses services!). Les expositions se succèdent, consacrant l'artiste au cours des années 50 et 60.
De 1952 à 1953, Magritte réalise Le Domaine enchanté, huit panneaux pour la décoration murale du casino de Knokke.
Magritte meurt d'un cancer du pancréas le 15 Août 1967 dans son propre lit, âgé de 68 ans, et est enterré dans le cimetière de Schaerbeek à Bruxelles.
L'intérêt populaire pour l'œuvre de Magritte a considérablement augmenté dans les années 1960, et son imagerie a influencé l'art pop, minimaliste et conceptuel.
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Spa 1906 de Drac (Couleurs), Olivier Wozniak (Dessins), Patrick Weber (Rédacteur)
Spa, 1906. La très cossue et très huppée station thermale belge est en effervescence : un mystérieux maître chanteur menace la haute société locale de révéler d’embarrassants secrets. Plusieurs notables ont ainsi reçu des courriers menaçants signés par un certain Pierre Le Grand. Même la famille royale belge pourrait être éclaboussée !* Chronique : Avec Spa 1906, le trio Drac, Olivier Wozniak,…
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SURGIS DES ABYSSES
Paddington. 17h.
— Je n'ai pas démissionné après cette affaire, mais ma vie en fut très affectée. J'ai quitté Edimbourg pour m'installer à Londres, où vivait ma grand-mère. Dell fut témoin du meurtre de Morgann et d'un des hommes de main de Paddy Le Boureau... Le corps de Morgann fut déplacé pour me montrer qu'ils savaient qui elle était : un flic infiltré. Ma sœur. Un avertissement, pour dire : « rien à foutre des filles Monroe, c'est l’unique sort qu'on réserve aux traîtres »... Après le procès et tout ce merdier, j'ai demandé ma mutation. Loin de tout ça. Bon sang comment ai-je pu oublier que j'étais mariée ?
— Les filles Monroe ? Tu as changé de nom ? demande Félicia à son amie en lui servant une tasse de thé.
— Non, juste Eddy Monroe, un ancien criminel chez qui on traînait quand on était môme. Il nous racontait ses vieilles histoires de gangster : braquages en tous genres sans jamais tuer, des arnaques qui ferait pâlir les plus expérimentés, le Belge etc... Il a vécu en France ! Ce pays qui fait planer certains. Personnellement, ça ne m'attire pas.
— Mais c'est le rêve, cet homme !
— Ah oui, il nous a faites rêver ! C'était une grosse tête ! Imagine, un peu : il s'est payé de grandes études avec ses arnaques et ses braquages très sophistiqués. On n’a jamais pu l’épingler ! Ce type était un génie criminel et, paradoxalement, d'une gentillesse incroyable. Oui, il nous a faites rêver. Et beau gosse avec ça, pour un vieux. Le genre Paul Newman d'un mètre quatre vingt dix !
— Oh mon dieu je vais défaillir ! Bon, ton Monroe tu me le gardes pour une prochaine séance, revenons à Dell. Ce môme n'a vraiment pas eu de chance ! Law tend sa tasse à Félicia, qui s'empresse de refaire du thé.
— Je t'entends d'ou je suis !
Law sourit.
— Un adolescent de treize ans, témoin à charge dans une sale affaire de meurtre. Un règlement de comptes entre mafieux et ma sœur dans le lot. Elle non plus n'a pas eu de chance, lui au moins il est en vie. Il était là au mauvais endroit, au mauvais moment. Son avocate était une véreuse à la solde de cet enfoiré de Paddy. Le Bourreau... avec un surnom pareil t'imagine bien de quoi le type était capable ! Fraîchement transféré à la criminelle d'Edimbourg, on a collé Mac sur l'affaire et comme à chaque fois dans ce genre de cas, il n'arrivait pas à le coincer. Il n'y avait jamais assez de preuve à charge, les témoins gênants était soit éliminés, soit terrorisés par les sbires du malfrat, aussi ils refusaient de témoigner. Jusqu'à Dell. C'est son manque de veine qui nous a permis de boucler cette ordure. Enfin, boucler, façon de parler. C'était sale. Mac m'a couverte.
— Je comprends mieux ce petit truc que tu as avec cet étalon de rêve ! Stupide que tu es de ne pas en profiter. Je ne te comprends pas ! Bref, la suite.
— Environs deux an après, Dell et sa famille déménageaient à Londres. Cette même année il perdait ses parents dans un accident de voiture. C'est son demi-frère, qui dû le prendre en charge. J'ai appris plus tard que se reprochant de n'avoir pu protéger le gamin à l'époque de cette sale affaire, il sombra dans la drogue. A seize ans Dell dû s’occuper dû foyer, trouver du travail au noir et continuer à aller à l'école afin de cacher la déchéance de Connor.
Connor… Griffiths… Non, c’est trop bizarre...
— T’es partie où, ma belle ? lance la colocataire en revenant avec une théière bouillante.
— Pardon… Oui. Il ne voulait pas finir en foyer d'accueil ! Il avait donc toutes les raisons du monde de me reprocher de l'avoir laisser vivre. C'est ma grand mère qui m'a appris tout ça, après ma mutation. Quand je l’ai revu, ses parents vivaient encore. Je ne sait pas ce qui m’a pris de faire ça. J’avais sans doute besoin de savoir qu’il allait bien. Bien… Dans son état… Je ne sais pas ce qu’il est devenu depuis.
Félicia regarde Law, admirative :
— Une grand-mère héroïne de guerre, ex-agent du MI6, un père à la Royale Navy, neveux de gangster, c'est une famille digne d'un roman. James Bond ne vous arrive pas à la cheville !
— Une mère dépressive et irresponsable. Mon père est mort, j'avais dix ans. On a dû emménager chez un oncle, à Edimbourg.
— Ton père est originaire de Belfast, tu m'avais dit ?
— Oui. La famille a fuit l’Irlande. Certains se sont installés à Glasgow et les autres à Edimbourg. Mon père grandit à Glasgow, il y a rencontré ma mère.
— La vache, on dirait un rapport de police !
— Oui, mais, comme je confonds parfois avec mes rêves, j'ai besoin de récapituler le truc, tu vois ?
— Alors attends ta grand-mère MI6... sinon je perds le fil ?
— C'est la mère de ma mère.
— Famille de dingue, mon dieu, il faut pouvoir suivre !
— Les irlandais sont aussi compliqués que les tragédies de Shakespeare.
— Pire. Mais comment ta grand mère s'est retrouvé à Londres et sa fille à Glasgow ?
— Quand ma mère s'est mariée, Grand-mère est retournée vivre en Angleterre, après le décès de grand-père.
— Une vrai globe trotteuse la vieille !
— Elle n'a jamais vraiment eu l'instinct maternel. Sa fille s'était casée, elle avait fait son boulot. Attention, ce n'est pas une mauvaise femme, mais elle a toujours vu la vie plus grand que mère au foyer élevant ses gosses. Je dois tenir ça d'elle. Ce côté froid.
Félicia s'assoit à côté de l’enquêtrice, puis pose sa main sur son épaule :
— Tu n'es pas froide. Tu n'accordes pas ta confiance à n'importe qui, c'est différent. Et entre nous, je trouve ça admirable. Peu de gens supportent la solitude. C'est ce qui les pousse à faire des erreurs stupides, à impliquer d'autre vie dans le foutoir qu'ils produisent. Ensuite ils jouent les pauvres petites victimes, au lieu de se remettre en question et réfléchir deux secondes aux conséquences de leurs actes. Pense, par contre, à éviter de te foutre en l'air comme tu le fais en ce moment.
Law se retourne brusquement vers Félicia, lui jetant un regard interloqué.
— Tu crois que je ne suis pas au courant pour la drogue ? C'est flagrant pourtant.
L’ex-flic reste silencieuse. Bien sûr que Félicia savait, elle travaille à l'hôpital et un esprit aussi vif ne pouvait pas passer à côté de ça.
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Bonjour je porte plainte contre la France maçonnerie et la famille royale belge pour PERSECUTION menace de mort tentative de meurtre cannibalism.
In 2021 on my Belgium you tube they claimed to harass me make human sacrifice be cannibal want to eat me kill and have chosen me for one of their victims.
They called me Jesus and said they wanted to eat me for their satanist ritual.
They said they were CHRISTIANOPHOBIC and made me suffer because I am Christian.
King Philip made my boyfriend Remi terryn purple.
He prevented me from getting and keeping a job and living my life he hacked my data and kept trying to kill me.
With meghan markle Harry Macron he is trying to kill my whole family , they made me poisoned by pitchou mayele via tshisekedi in 2021 and is trying to kill me now to eat me
I am filing a complaint against Israel for murder attempt murder persecution they harass me persecuted because I dare to file a complaint against meghan markle for the horrors she makes me live.
Thank you.
Tudieshe Sandrine
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La Grenouillère
La maison s'appelait la grenouillère.
Normal, d'avril à septembre on entendait les cris d'amour d'un millions de batraciens - au moins - qui s'adonnaient à ces plaisirs que les humains simulent si souvent.
La maison était construite sur une pente. Vu de l'extérieur, on distinguait trois pièces de troglodytes dont l'une ressemblait à une soucoupe volente. La légende dit qu'à l'époque, on pouvait ouvrir le toit de la soucoupe et manger à l'air libre dans cette salle à manger ronde si atypique où tous les meubles traditionnels juraient et semblaient posés là par erreur. Parmi eux : un ancien buffet cassé, transformé en meubles à jeu de sociétés adapté à la famille de deux adultes et quatre enfants que nous formions. Un autre meuble blanc récupéré d'une succession quelconque dans lesquels trônaient royalement tous ces ustensiles, outils et objets empoussiérés qu'on ne savait pas où ranger. Enfin, sur l'appui de fenêtre, quelques figurines de magistrats et d'avocats, cadeau classique à offrir aux jeunes avocats des années 80 et, juste à côté, semblant illustrer le surréalisme belge, d'autres figurines de jazzmen : un trio formé d'un pianiste, un batteur et un contrebassiste. Et, pour parfaire l'absurdité de l'ensemble, un canard qui aurait mangé tous ces personnages haut la main vu son diamètre, autre héritage d'une manie de la grand-mère que je n'ai pas connue pour cet animal.
Il faut dire qu'il y avait aussi les baffles reliés à la chaîne stéréo du salon, parce que la musique avait sa place dans la famille. Entre les disques de jazz qui agrémentaient les soirées mondaines, les compils de rap gravées et gueutées d'un nom illisible de Colin, qui sautaient un morceau sur deux, les disques pop de Britney, Gwen ou Alicia sur lesquels Candice et moi inventions des chorés auxquelles les adultes faisaient semblant de s'intéresser dans les années 2000-2010, et enfin, et surtout, les disques américains de chansons de Noël qui ne restaient jamais bien loin de l'appareil pour être tout prêts à la période adaptée.
Dans le salon : quelques reliques du papa disparu : un jeu de scrabble aux lettres plaquées or, un spot digne des plateaux de cinéma Hollywoodien et, sur l'armoire dite "le bar" bien que dénuée depuis longtemps de tout alcool mais remplie de verres qu'on n'utilise jamais, un écran plasma qui traînera surement là jusqu'à la nuit des temps. Parmi le mobilier de base, un piano à queue de l'Arts-Ô-bases comme symbole de la jeunesse de Laurence et des écarts de Maman, des canapés marqués par le temps et, par endroit aussi, par mes frasques nocturnes. Une table basse en marbre du meilleur goût. Une bibliothèque ronde aux allures de la Belle et la Bête où Maman lit des livres à Ounayssa.
Envoyer valser la Mort - dans le décor.
Pour y accéder ? Deux entrées : l'une où chaque marche vous offre une discothèque triée, classée, choisie, derniers vestiges de l'époque où les ordinateurs et même les gens possédaient encore de quoi lire des disques. L'autre souvent bordée de bougies avec la vision élégante d'un tableau côté d'une digue de la mer du nord, en dessous duquel on peut voir une désserte en verre, cassée par on ne sait qui lors d'on ne sait quelle nuit agitée. Trois étages, beaucoup de souvenirs de voyage, de cadeaux de mariage et une boîte à cigares.
Dans l'inventaire du salon, il manque la horde de vinyles et le "parc". Dieu sait depuis quand il encercle des enfants pour que les Grands puissent discuter, mais la couleur délavée des dessins sur ses parois de plastique semble jurer qu'il ne date pas d'hier.
Ici, tout est choisi. Tout nous expose, tout est un titre de noblesse que s'est donné une famille simple à travers la culture, la sensibilité à l'Art. La Grenouillère est devenue une fourmilière ou un cabinet de curiosités. Qui anime bien peu de curiosité... Mais la mienne se questionne encore : d'où vient ce tableau entre la bibliothèque et l'escalier de gauche et que représente-t-il ? On dirait un amas de maisons sur lesquelles on veut construire un deuxième étage, dans le ciel, léger et insensé, et bien pour moi ça a du sens.
Le jardin n'est pas rangé ni tondu - pourtant mon grand-père avait DEUX tondeuses! - et franchement, il s'en est fallu de peu qu'en 2023 on n'y retrouve pas encore un tricycle en décomposition que même ma soeur et moi, dernières nées de la familles, ne sommes plus aptes à utiliser depuis 1998. Les restes d'un potager d'un mètre carré construit par mon frère et moi pendant le confinement - comme tout le monde.
Dans ma famille, on laisserait bien tout mourir. Ma mère n'était pas une bonne mère au foyer, Dieu Merci, et mon père ne comblait pas ce manque car il ne connaissait rien au Foyer, trop traumatisé par le couple âgé et bien pensant qui l'avait adopté au début des années 60.
Ici, rien qui ferait bon genre dans les émissions d'RTL, des lasnois peu ordinaires, mais une histoire unique en son genre dont je me sens Enfin faire partie.
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L I F E • S T A G E S • C A S • C H A L L E N G E • by @someone-elsa
Thanks @royalhouseofcarrington, @gracisims and @ourwillowcreekroyals for tagging me! <3 I had a lot of fun!
HIM, Emperor Napoléon IV, was born in Brussels in Belgisim. Named Charles Napoléon Simparte, he was the eldest son of Louis Simparte, and brother of the imperial prince Henri Simparte.
His life at the Royal Court of Belgisim
During his childhood, Charles studied at the Belgian military school, and participated in the court life of the King of Belgisim with his parents. When his grandfather died at the age of eight, Charles became the head of the House of Simparte. It was in Belgisim that he met and married the future Empress Marie-Joséphine, of the French nobility.
The time of plots in Francesim: the flight of the Eagle
When the law of exile for the former ruling families was lifted in Francesim, Charles took the first boat to conquer the land of his illustrious ancestors. He first joined the French army to create a network among the conservative military. Then, through the media and some private clubs, Charles worked his way to power.
Renovatio imperii
At the age of just 30, thanks to the popular support so dear to the Simparte family, Charles succeeded in restoring Francesim's empire and adopted the reign name of Napoléon IV. His reign began with the birth of his heir Louis Napoléon. It was marked by a strong international policy, and a strong control over his empire, which had become Catholic and military again. In a second phase, after several revolts, Napoléon IV will try to create a more flexible empire, both liberal and social, progressive to keep the throne.
End of reign
Indeed, Napoléon IV was above all a legislator emperor. Until his last breath, he will supervise the affairs of his empire with the greatest attention. His last acts were to rewrite the constitutional laws of the Empire and of his succession to modernise them.
There is no spoils, only hints for my dear readers! I tag : @theempireroyals @firisle and @royaltysimblr
L'Empereur Napoléon IV, est né à Bruxelles en Belgisim. Prénommé Charles Napoléon Simparte, il est le fils aîné de Louis Simparte, et frère du prince impérial Henri Simparte.
Sa vie à la cour royale de Belgisim
Durant son enfance, Charles a étudié l'école militaire belge, et participé à la vie de cour du roi de Belgisim auprès de ses parents. A la mort de son grand-père à l'âge de huit ans, Charles devient le chef de la maison Simparte. C'est en Belgisim qu'il rencontre et épouse la future Impératrice Marie-Joséphine, de la noblesse française.
Le temps des complots en Francesim : le vol de l'Aigle
Lorsque la loi d'exil des anciennes familles régnantes fut levée en Francesim, Charles prit le premier bateau pour conquérir la terre de ses illustres ancêtres. Il intégra d'abord l'armée française pour se créer un réseau auprès des militaires conservateurs. Ensuite, à travers les médias et certains clubs privés, Charles se propulsa de fil en aiguille jusqu'au pouvoir.
Renovatio imperii
A l'âge de 30 ans à peine, grâce au soutien populaire si cher aux Simparte, Charles parvient à restaurer l'empire de Francesim et adopte le nom de règne de Napoléon IV. Son règne débute par la naissance de son héritier Louis Napoléon. Il sera marqué par une forte politique internationale, et un fort contrôle sur son empire redevenu catholique et militaire. Dans un second temps, après plusieurs révoltes, Napoléon IV s'appliquera à créer un empire plus souple, à la fois libéral et social, progressiste pour survivre.
Fin de règne
En effet, Napoléon IV aura surtout été un empereur législateur. Jusqu'au dernier souffle, il surveillera les affaires de son empire avec la plus grande attention. Ses derniers actes seront portés sur la réécriture des lois constitutionnelles de l'Empire et de sa succession pour les moderniser.
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La plupart du temps, on ne sait rien d'elles, ces personnes qui affichent un air rieur ou boudeur, une mine amusée ou renfrognée, une pose naturelle ou crispée, sur les photos de nos collections. Parfois, un léger indice au dos nous renseigne sur un lieu, une date, un événement particulier ; parfois, on y lit un âge, un prénom. Il est rare d'y trouver la mention d'un nom de famille et il est plus rare encore que la personne en question soit fichée sur Wikipédia.
Je vous présente Jan Boedts, né à Tongres (Belgique), en 1904. Sculpteur attitré de la Cour royale de Belgique, il obtient le Prix de Rome, en 1932, avec sa composition Maternité. L'année suivante, il réalise un buste du prince Albert de Belgique (futur Albert II, père de l'actuel roi de Belgique). En 1939, est inauguré, à Bruxelles, le Monument National de la Reine Astrid de Belgique, décédée en 1935, dont le dôme abrite une statue signée Jan Boedts (photo 10). Il part pour l’Afrique dès 1954, au Congo belge, puis en Afrique du Sud. Une bourse d'État lui permet notamment de concevoir une fresque de 12,50 mètres de long avec 47 personnages, ainsi que des portraits des ethnies locales. De retour en Belgique en 1961, il réalise de nombreux portraits, des sculptures religieuses et participe à des expositions à Bruxelles, Spa et Louvain. Il meurt le 4 février 1973, à Tremelo, commune belge où il s'était installé en 1963 ; une rue y porte son nom.
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Depuis un siècle et demi, la République héberge le chef de l’État au palais de l’Élysée, mais elle lui offre aussi châteaux et manoirs, dans lesquels, le temps d’un week-end, de vacances ou d’une saison, il peut, en toute discrétion, se reposer en famille et recevoir ses homologues. Promenade dans les couloirs du pouvoir, à l’abri des regards.
Samedi 6 novembre 1982. Le vent souffle fort sur la France en ce week-end d’automne. Sous les feuilles qui tombent, dans un village au milieu d’un domaine forestier à une soixantaine de kilomètres au sud de Paris, une Citroën CX de la présidence de la République escortée par des motards franchit un lourd portail, qui se referme aussitôt. François Mitterrand en sort, suivi d’une jeune femme et d’une petite fille de 8 ans. Le président, élu un an et demi plus tôt, a enfin trouvé son refuge pour abriter sa vie de famille, en toute discrétion. Fini les photos de paparazzis qui l’avaient surpris, peu après son élection, au bras d’Anne Pingeot, lors d’une promenade dans la propriété de François de Grossouvre. À Souzy-la-Briche, protégée par de hauts murs, la seconde famille du Président va pouvoir passer au calme ses week-ends, pendant treize ans, jusqu’au départ de l’Élysée.
Gilles Ménage et André Rousselet, les collaborateurs du chef de l’État, n’ont pas ménagé leur peine pour trouver ce havre secret dans le catalogue des résidences de la République.
Rambouillet et Marly, lieux des chasses présidentielles
Le président Vincent Auriol, un habitué des chasses de Rambouillet. AFP
Le château de Rambouillet, rattaché à la présidence de la République depuis 1883, aurait été parfait, mais il est trop connu et trop utilisé pour des raisons officielles. C’est, depuis un siècle, le lieu des chasses présidentielles. Tous les présidents de la IIIe et de la IVe République y ont passé la saison estivale, à la manière des rois de France qui allaient de château en château au gré des saisons - en République, les habitudes monarchiques ne sont jamais bien loin. D’un simple rendez-vous de chasse, Rambouillet est devenu la résidence de campagne des présidents, pour l’été ou pour le week-end ; à l’époque de Vincent Auriol, on y a aménagé des dizaines de chambres pour pouvoir accueillir des délégations entières. Le confort moderne y est installé, un appartement d’apparat y est décoré par Jean Pascaud dans la tour François Ier - confort qui ne suffit pas à Khrouchtchev, qui, en prenant son bain lors de son séjour en 1960, se retrouve sans eau chaude.
À lire aussi : Rambouillet, le château fantôme
Pompidou aimait y convier ses proches, dès le vendredi soir, avant une journée entière consacrée à la chasse, y compris le pique-nique dans une clairière au milieu de la forêt, préparé par la cuisine de l’Élysée. Giscard d’Estaing apprécie également Rambouillet, pour la chasse, qu’il pratique avec ses invités le samedi et seul ou en famille le dimanche, mais aussi pour recevoir. Reprenant une tradition d’avant-guerre, il y reçoit le Conseil des ministres à plusieurs reprises, et lorsqu’il a l’idée d’organiser, pour la première fois, un sommet des dirigeants des pays les plus puissants du bloc de l’Ouest, Rambouillet s’impose comme le lieu idéal des débats, avec le président américain Gerald Ford en invité d’honneur. Pendant quelques jours, la petite ville des Yvelines devient le centre du monde occidental et inaugure les sommets du G7.
Visite d’État à Rambouillet le 22 juillet 1959 pour l’empereur d’Éthiopie, Haïlé Sélassié. © Roger-Viollet
Marly était une autre possibilité. Au cœur d’un ancien domaine royal, le petit pavillon est lui aussi dévolu à la chasse. Plus rustique que Rambouillet, il a le charme de l’intimité ; c’est là que de Gaulle s’est réfugié, en 1946, pour échapper au «retour des partis» qui menaçaient la reconstruction de la France. En attendant que La Boisserie, dévastée par les Allemands, ne soit restaurée, il s’installe pendant quatre mois à Marly avec Yvonne et leur fille Anne. Au fond du jardin, un petit pavillon est transformé en bureau, où le Général reçoit ses compagnons et jette sur le papier les premiers mots de ses Mémoires de guerre. Une fois revenu au pouvoir, de Gaulle réserve Marly à la discrétion ; quelques chasses, peu de réceptions. Seul Adenauer est convié, en toute simplicité - les lieux ne permettent pas vraiment d’y déployer le faste de la République -, au point que de Gaulle s’assied pour le dîner à côté du chancelier allemand, en dépit du protocole, comme une marque de confiance et d’amitié. Le président du Dahomey et celui du Pakistan sont les seuls à venir chasser, privilège d’autant plus grand que de Gaulle n’y assiste pas, pour leur épargner sa présence.
Chez le Roi-Soleil
Mais Marly est étriqué, au milieu d’un domaine ouvert aux promeneurs. Trop risqué pour abriter une vie de famille secrète. Mitterrand ne s’y installe pas, mais il y tient, dans les premières semaines de 1988, de discrets conciliabules pour préparer sa réélection. Chaque lundi, après sa partie de golf hebdomadaire à Saint-Cloud ou à Villacoublay, le Président réunit les caciques du Parti socialiste ; autour d’un copieux buffet, Pierre Bérégovoy, Roland Dumas, Édith Cresson, Laurent Fabius, Pierre Joxe, Louis Mermaz, Jean-Louis Bianco se rassemblent pour faire réélire Mitterrand. Le 22 mars, lorsque la candidature est enfin officielle, Marly referme ses portes. Deux décennies plus tard, le domaine est rattaché à celui du château de Versailles.
À lire aussi : La salle du Congrès: une enclave républicaine dans le château de Versailles
Versailles, justement! Ni Mitterrand ni un autre président n’ont probablement eu l’idée de s’y installer durablement. Trop exposé, trop fastueux, trop lourd de symboles. L’ancienne demeure des rois de France n’a pourtant jamais été abandonnée par la République. Bien au contraire, elle y est née, avec les lois constitutionnelles de 1875 votées dans l’opéra de Louis XV. À la fin du XIXe siècle, Félix Faure y a reçu le tsar de Russie, à la manière d’un souverain d’Ancien Régime, et ses successeurs ont repris cette habitude de recevoir à Versailles leurs homologues étrangers, avec plus ou moins de faste. Mais de Gaulle va plus loin, en faisant du palais de Louis XIV une demeure officielle de la République. Il n’ignore pas la charge symbolique du lieu ni son prestige à l’étranger. Les réceptions se multiplient sous sa présidence: Khrouchtchev en 1960, Kennedy l’année suivante, le roi des Belges, le shah d’Iran, le roi du Danemark…
André Malraux, ministre de la Culture, fait visiter les jardins du château de Versailles à Nikita Khrouchtchev, le 2 avril 1960. REPORTERS ASSOCIES/Gamma-Rapho
Au milieu de l’été 1961, le Général débarque à l’improviste au château, en fin d’après-midi: il est à la recherche d’un lieu destiné à recevoir les chefs d’État étrangers. Et il ajoute devant le conservateur du musée: «Il faut admettre que le chef de l’État est mal logé à l’Élysée, qui est trop petit et est placé au milieu des automobiles. Il n’est pas impossible d’envisager que le chef de l’État vienne un jour habiter à Trianon.» Trianon, l’annexe du château, au fond du parc, est aménagé en un temps record en résidence officielle, destinée à accueillir les homologues étrangers en visite officielle. On fait fi des difficultés techniques et financières ; la loi-programme sur les monuments historiques votée en 1962, qui devait permettre la restauration de sept fleurons emblématiques de la grandeur de la France (Versailles, le Louvre, les Invalides, Vincennes, Fontainebleau, Chambord et la cathédrale de Reims), sert abondamment au chantier de Trianon.
Le président Pompidou fait à la reine d’Angleterre les faveurs du Grand Trianon en mai 1972. Michel LE TAC/PARISMATCH/SCOOP
Pour 45 millions de francs - la loi-programme prévoyait en tout 180 millions -, la République dispose d’une résidence de luxe dans le parc de Versailles. L’aile sud est dévolue aux hôtes étrangers, la partie centrale accueille les pièces de réception et l’aile de Trianon-sous-Bois, au nord, est réservée au président de la République: une quinzaine de pièces en enfilade, sur deux niveaux, meublées par le Mobilier national de manière sobre et subtile, sans ostentation, presque bourgeoise, pour que le chef de l’État soit chez lui à Trianon. De Gaulle n’y couchera pas, pas plus que Pompidou. Seul Valéry Giscard d’Estaing en profite sans sourciller. Un midi de février 1976, c’est dans la galerie des Cotelle et le salon des Jardins attenant que le président célèbre avec ses proches son cinquantième anniversaire ; le parc n’a pas été fermé au public et les quelques promeneurs peuvent apercevoir, par les fenêtres, les éclats d’une fête familiale dans le petit palais du Roi-Soleil.
Vladimir Poutine et Emmanuel Macron dans la galerie des Batailles de Versailles. STEPHANE DE SAKUTIN / AFP
Piscine et tennis à la lanterne
Trianon-sous-Bois est finalement rendu au château de Versailles en 2008. À cette date, le locataire de l’Élysée a trouvé mieux que les ors de Louis XIV, à l’autre bout du grand canal: en lisière du parc de Versailles, derrière de hauts murs de pierre, Nicolas Sarkozy s’est installé au pavillon de la Lanterne.
Ironie du sort, c’est en s’attribuant la demeure habituellement dévolue au premier ministre que Nicolas Sarkozy a dévoilé son existence au grand public. Connue de quelques initiés, la Lanterne était jusque-là la résidence la plus secrète et la plus cossue de la République. Sans la grandiloquence de Rambouillet et de Trianon, loin de la rusticité de Marly, plus élégante que Souzy-la-Briche, elle est à taille humaine: un élégant corps de bâtiment du XVIIIe siècle encadré de deux ailes de communs, aménagés en bureau et en chambres pour les gardes du corps, elle a le profil d’une maison de famille, à 15 kilomètres de Paris. Les premiers ministres ne s’y sont pas trompés: tous, depuis 1959 et la mise à disposition du pavillon à l’occupant de Matignon, en ont profité avec délice. À l’abri des regards indiscrets, au cœur d’un parc privé de plusieurs hectares, on vit à la Lanterne sans que rien ne filtre à l’extérieur. Même la construction, demandée par Michel Rocard, d’une piscine et d’un terrain de tennis n’a pas eu grand écho, hormis quelques lignes dans Le Canard enchaîné. Les fonctionnaires du ministère de la Culture ont pourtant rechigné à accorder l’autorisation de travaux, au cœur du domaine protégé de Versailles, à quelques centaines de mètres du château. C’est le ministre lui-même qui a dû signer l’autorisation, pour «la réalisation d’un bassin de natation et d’un local technique».
À Versailles, Michel Rocard rénove l’ancien pavillon de chasse et y construit une piscine et un court de tennis. Daniel SIMON / Gamma-Rapho
Dans l’intimité familiale
À l’instar des précédents occupants, Nicolas Sarkozy investit les lieux en famille, avec ses amis. Il y célèbre son mariage avec Carla Bruni et profite des premiers sourires de sa fille. Il y travaille aussi ; en 2007, c’est là qu’il constitue son premier gouvernement. Il y tient fréquemment des réunions de travail avec ses collaborateurs. Une fois seulement, les portes de la Lanterne s’ouvrent aux journalistes. Le Président y reçoit, en 2008, le premier ministre britannique, Gordon Brown, pour une réunion de travail. Mais l’expérience ne sera pas renouvelée: la Lanterne est une maison de famille et n’est pas adaptée aux réunions officielles. Ses successeurs François Hollande et Emmanuel Macron conservent la Lanterne, mais pour leur usage propre.
La Lanterne, à Versailles, fut longtemps la résidence des premiers ministres. Laurent GRANDGUILLOT/REA
Une autre résidence permet de mélanger l’intimité et la diplomatie. Perché au-dessus de la mer Méditerranée, le fort de Brégançon a des airs de paradis. Pour y accéder, on doit emprunter un chemin qui traverse la propriété du voisin, le grand-duc du Luxembourg. Malgré l’opposition des services de l’Élysée, le fort est devenu résidence officielle des présidents sous le général de Gaulle, qui n’y passe pourtant qu’une nuit, dévoré par les moustiques, à l’occasion des 20 ans du débarquement de Provence. Ses successeurs profitent du fort, surtout Georges Pompidou, un amoureux de la Côte d’Azur, qui y dispute d’épiques parties de pétanque avec ses gardes du corps. Sa femme Claude remplace le lourd mobilier installé par de Gaulle par une décoration estivale et élégante.
La ronde des paparazzis
François Mitterrand au fort de Brégançon avec le chancelier Helmut Kohl, le 24 août 1985. PIERRE CIOT/AFP
À partir de Valéry Giscard d’Estaing, Brégançon passe sous les projecteurs: le lieu est exposé, la plage est visible de tous, les paparazzis rôdent ; on y invite des responsables politiques, sans discrétion possible - le week-end de Pentecôte 1976 avec son premier ministre Jacques Chirac achève de ruiner leur relation. À peine une semaine plus tard, le récit des deux jours catastrophiques sort dans la presse, affirmé par les uns, démenti par les autres: Giscard assis sur un fauteuil pendant que les autres convives ont droit à des chaises, le dîner de travail qui se transforme en conversation mondaine avec les enfants et le professeur de ski du président…
À lire aussi : Brégançon et la politique de la détente
Les réceptions diplomatiques sont mises en scène et témoignent de l’importance donnée à une relation officielle, mais conviviale: Mitterrand y convie ainsi son partenaire allemand Helmut Kohl, Chirac l’Algérien Bouteflika, Sarkozy l’Américaine Condoleezza Rice, en pleine crise ukrainienne. Depuis trois ans, Emmanuel Macron tente de retrouver de l’intimité à Brégançon ; des vacances discrètes, loin des regards, grâce à la piscine hors sol construite dans le jardin. Mais la politique n’est jamais loin: Angela Merkel est l’invitée du Président à l’été 2020, sous les flashs des journalistes.
Nicolas Sarkozy reçoit à Brégançon la secrétaire d’État américaine Condoleezza Rice, le 14 août 2008. PHILIPPE LAURENSON/AFP
En 1968, lorsque de Gaulle fait de Brégançon une résidence officielle, il a à sa disposition six lieux de villégiature: les châteaux de Rambouillet, Champs-sur-Marne (réservé aux chefs d’État africains) et Vizille (où le Général ne dort qu’une seule nuit), le pavillon de Marly-le-Roi, le fort de Brégançon et Trianon-sous-Bois, auxquels s’ajoutent la Lanterne pour le premier ministre et Chambord pour les chasses. Cinquante ans plus tard, l’État a fait des économies et abandonné la plupart d’entre eux. Le président passe ses week-ends à la Lanterne et ses vacances à Brégançon. Mais, derrière les murs du parc de Versailles et au-dessus de la Méditerranée, le silence est d’or et les secrets de la République restent bien gardés.
Le fort de Brégançon, dans le Var, lieu officiel de villégiature pour les présidents de la République. ALAIN ROBERT/SIPA
Fabien Oppermann est l’auteur de Dans les châteaux de la République. Le pouvoir à l’abri des regards, paru chez Tallandier en 2019.
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La visite a la maison ATD Quart Monde
Sa Majesté a visité le 2 février la section locale d'Etterbeek du Mouvement ATD Quart Monde. Tout habillé en noir, la reine Mathilde a visité ce jeudi 2 février 2017 à la Maison Quart Monde à Etterbeek, commune proche de la Ville de Bruxelles. La reine consort a rencontré des personnes actives dans ce mouvement international «luttant pour les droits de l'homme, dans le but d'assurer l'accès des pauvres à l'exercice de leurs droits et des progrès vers l'éradication de l'extrême pauvreté». La plupart d'entre eux avaient eux-mêmes l'expérience de la pauvreté. Pendant la visite, la reine Mathilde a écouté sept témoins. Un animateur a décrit le fonctionnement de la bibliothèque de rue qu'il dirige à Molenbeek-Saint-Jean.Un permanent de ATD Quart Monde a expliqué l'importance de lutter contre les préjugés à propos des pauvres et de la pauvreté , "Rapporte la presse belge. Et d'ajouter qu'un couple a parlé de sa vie dans un domaine à l'origine destiné aux vacanciers, le manque de logements sociaux, en expliquant les solidarités qui y sont organisées. "La reine a posé des questions, notamment sur le stress ressenti à cause de la dureté de certaines expériences ou sur les solidarités établies avec les jeunes", dit la "RTBF". Fondé en 1957 à Noisy-le-Grand dans les banlieues parisiennes par le prêtre français Joseph Wresinski, ATD Quart Monde a vu son déclin belge créé officiellement en 1971. La structure du mouvement en Belgique repose sur quatre associations à but non lucratif, chacune ayant sa propre spécificité, mais partageant des objectifs communs. Photo Credits: PAris Match
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Enero, febrero, marzo
Je ne ferai pas de commentaire sur le pseudo “article” que j’ai baragouiné - même si on ne peut pas vraiment baragouiner en écrivant, balbutier non plus - hier soir. Je pense que je n’étais pas dans le mood :)
Contextualisation: nous sommes le 30 mars, il est 12h30 et je viens de déjeuner après avoir été courir à jeun. J’avais envie de tenter l’expérience, comme j’ai vu passer l’info plusieurs fois (plus les parents - Coucou si vous passez par là - plus Elsa qui m’en ont parlé aussi). C’était sympa, surtout que je me suis réveillée sans avoir faim, je peux vous dire qu’au bout de mes 40 minutes j’avais bien la dalle. En plus c’est super agréable, avec le soleil qu’il y a ici, et la parc Tierno Galván tout près.. Je retenterai peut-être, à condition que je ne me réveille pas en ayant déjà la dalle. Comme ça vous savez tout héhé.
Ma position physique actuelle: je suis dans la cuisine, Lorena passe l’aspi dans le salon - Lorena est la cousine espagnole d’Elsa qui vit avec nous depuis plus ou moins un mois. C’est un amour :) - et je me pose enfin pour venir donner quelques nouvelles. Hier je pense que je me suis mise en mode “journal perso” et j’ai un peu “gerbé” tout ce qui me passait par la tête (heureusement que ce fut bref). Là je vais plus me mettre en mood “écris ton blog pour avoir quelques souvenirs ma biche”. Oh, autre élément de ma contextualisation: je n’ai pas encore allumé mon téléphone (”encender” en espagnol, moi j’ai tendance à dire “incendiar”, qui est très proche vous me l’accorderez, et qui veut dire “brûler, mettre feu, enflammer, embraser même haha! Donc plusieurs fois par jour, je fous le feu (boute le feu comme dirait Polus - Dudule - P. - Coucou si vous passez par là très chère <3 ) à plein de trucs: mon téléphone, mon ordi, le lave-vaisselle, la radio... On y prend gout vous savez :) Je me suis un peu inspirée de Jacob pour le coup, il n’allume presque plus son téléphone, et je trouve ça inspirant (au risque de me répéter, attention je ne parle pas de l’action d’inspirer - expirer, mais bien d’adopter des comportements similaires car on trouve ça - wait for it - inspirant.
Alors, pour revenir à mes moutons (c’est pas un mouton Cha -“Tcharloté” pour les intimes, dieu que c’est moche haha- c’est un blog.. TG) j’ai pensé un peu à comment aborder la chose ce matin. Quand tu cours, t’as que ça à faire, penser. Ou pas, ça dépend du feeling. Comme je n’ai pas envie de me dire “oh non je suis en retard, je n’ai rien expliqué de ce que j’ai fait ces 45 dernières secondes” et que ce blog est à moi, caca, voici la procédure que je vais entamer à partir de cet article et jusqu’à je ne sais pas quand (si ça tombe, je ne ferai ça qu’une fois): je vais checker Google photos et vous sortir mes trois préférées de ces dernières semaines, avec commentaire à la clé. Comme ça, même si personne ne lit ces lignes, j’aurai quand même un petit souvenir de ce début d’année 2019 :) Avec la grosse rencontre qui a changé pas mal de choses (sans en changer aucune, je me comprends), j’ai nommé Javier.
Du coup je me lance :) Laissez-moi quelques minutes, le temps que j’aille dire bonjour à Google photos (Gougoule comme dirait Josue, avec qui j’ai repris contact récemment :) ) - il y aura plus de trois photos hihi!
Ma photo préférée de la visite de Sean (qui ressemble étrangement à celle que j’avais pris plaza Mayor avec Pauline hahaha, Pollito je veux dire.. attention, pas pollón, pollón ça veut dire “b*te”, je l’ai appris à mes dépends en classe).
* Pause anecdote * J’essayais d’expliquer le terme “intello” à mes 1ère de Bachillerato (ils ont 17-18 ans), et les voilà qui me disent la traduction espagnole, à savoir “empollón”. Moi, dans ma grande sagesse, n’ayant pas compris, je leur demande, très fort : “POLLÓN”? Je vous dis pas la marade haha :) Le jour suivant, nous revoilà avec ces petits poyons (je l’adore cette classe). Mercedes raconte une anecdote: quand elle était en France, au lieu de dire “vite”, elle prononçait “bite” - ce fameux v - b espagnol... Du coup, ni une ni deux (ça se dit ça?) je leur dis, complice “Pollón!”, pas trop fort pour ne pas accentuer la chose. Ça les a bien fait marrer otra vez, et moi aussi pour le coup haha :)
J’ai été le perdre dans la jungle, je le trouve trop chou sur cette photo <3 Love you veille crasse <3
L’inconvénient avec ma nouvelle stratégie d’écriture, c’est que je n’ai accès qu’aux photos de Google photos, et que j’ai la flemme d’aller chercher les autres sur Whatsapp et autres (et puis je ne vais plus jamais allumer - et non bouter le feu à - mon téléphone de ma vie, vous vous souvenez?). Du coup il y a une photo trop chouette de moi et mes maricones d’amour, Sean, Jacob et le copain grec de ce dernier. On est sortis à Chueca, on a vu les drag (qui sont SCANDALEUSES) et on a payé une eau 4 euros hahaha (je m’en remettrai jamais je pense, mais bon ils ne font pas payer l’entrée dans certains clubs donc ils doivent se rattraper sur les conso.. la grande sorteuse que je suis n’en avait aucune idée por supuesto. BREF c’était bien chouette :) Un petit bonheur cette visite <3
Next picture!
Ça c’est quelque chose qui m’a bien fait rire :) C’était à Lavapies, j’étais avec Pauline (une amie belge que j’ai rencontré via la groupe “Belges à Madrid”, véridique hahaha c’est très drôle expliqué comme ça.. ou peut-être pas tant que ça :P). On venait de bruncher (ou on cherchait un endroit où bruncher?) comme les posh que nous sommes (coucou à toi très chère si tu passes par là - la meuf elle a l’espoir que tous ses amis liront cet article un jour, HUM) et on tombe là-dessus. Genre un stand de cadres. Le truc qui n’existe pas hahaha! Et j’avais justement besoin d’un cadre, pour protéger la merveilleuse caricature de Tenerife (j’en ai toujours pas, soit dit en pasant - voilà c’est dit). Et on tombe là-dessus. Il m’a fallu quelques minutes pour me rendre compte qu’ils n’avaient pas de vitre, mais c’était tout de même très drôle. Comme dans Alice au pays des merveilles! Lavapies, c’est le pays des merveilles (et des cadres sans vitre, voilà voilà).
Next picture! (tu vas vraiment le dire à chaque fois? Oui. Je devrais plutôt dire “next moment!”)
Voilà mon Javi hihi. Une de mes photos préférées, on était à Aranjuez la semaine passée, c’était vraiment joli. Regardez. (vous allez regarder, oui?!)
Il a fait une photo vraiment sympa de moi dans ce décor (”à mon insu”). Il a tendance à m’appeler pour me prendre en photo, je me retourne et le résultat est toujours assez sympa car je suis pas crispée comme sur d’autres photos haha. Purée je vous raconte vraiment des détails bizarres. Cette ancedote est surtout pour moi on va dire.
Dernier moment Javi, le t-shirt qu’il a mis samedi passé. Pauline (ma soeur, pas Pollito ni mon amie belge - ELLES SONT PARTOUT - Coucou ptite prout si tu passes par là <3 Oui, l’espoir fait vivre) a particulièrement apprécié. Je cite “Il aime Zelda?!? Good, very good”. Ça promet, ces geeks je vous jure! ET IL A UN CASQUE DE REALITE VIRTUELLE ET C EST JUSTE UNE TUERIE!!! J’ai essayé quand je suis allée voir son pueblo (village, pas poubelle) - et que j’ai croisé toute sa famille soit dit en passant (je dis beaucoup de choses en passant - c’était génial ce truc hahaha!
* Moment Javi clôturé *
Next moment!
Regardez moi cette influenceuse! Cela dit, la photo est vraiment sympa, je vais la (la?) lui envoyer après avoir clôturé cet article (coucou à toi si tu passes par là! - je ne ferai plus de commentaire sur la notion d’espoir).
Petite photo qui résume bien la visite de Paola, Antoine, et Stéphanie ici présente. :-) Visite très très chouette aussi (les visites c’est trop cool et très fatigant a la vez haha! Contente d’avoir un peu de répi pendant deux semaines, même si j’ai adoré <3 Merci encore d’être venus <3) J’ai découvert deux nouveaux endroits super chouettes, dont le rooftop où cette photo a été prise. Et la vue est bien plus spectaculaire de l’autre côté, où on a pu déguster un pinacolada des familles assis à la table avec la meilleure vue, excusez du peu! Je vais y emmener les parents et Clairie, c’est sûr <3 :) Il y a plein d’autres photos, mais je ne les ai pas sur Google photos.. j’en mettrai peut-être quelques unes au prochain article :)
Let me check si j’ai d’autres photos “coup de coeur” dans gougoule photos.
Petit dessert gratuit des familles qu’on a eu dans le deuxième endroit (conseillé par le Routard) que j’ai découvert avec la mifa :) <3 C’est tout près du palais royal, et selon ce bon vieux routard (et pourquoi pas routarde au fait?!), le roi y prendrait un café o no se qué de vez en cuando :) Il a qu’à sortir de chez lui et faire un grand pas (environ 1m5), non je mens. Je me tais. BREF, vraiment sympa! J’y emménerai les parents et Clairie aussi (tellement de projets héhé) - J’espère qu’ils ne vont pas lire cet article (quelle menteuse je suis, vous savez que c’est mon unique esp*ir dans la vie - j’ai pas envie de l’écrire en entier je l’ai déjà bien trop écrit), parce qu’il est bourré de spoilers.
BREF ça fait du bien d’écrire à l’ancienne :) Au moins, je n’ai pas disparu pendant 3 mois, j’ai fait deux-trois trucs tout de même (240000 oui, j’ai bien senti la fatigue cette semaine. La retombée d’adrénaline, ça fait mal!).
Ten un buen día, qui que tu sois (et si tu es quelqu’un de réel et non pas sorti de mon imagination, merci d’avoir lu mes délires bizarres).
La grosse bise,
Carlota
PS: go aller bouter le feu à mon phone-télé now.
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Lille : Artchives tire son chapeau à Elvis Pompilio
Lille : Artchives tire son chapeau à Elvis Pompilio
Il « coiffe » les célébrités et les familles royales depuis trente-cinq ans. Le Belge, qui compte parmi les cinq chapeliers les plus courtisés de la planète, expose à Lille jusqu’à la mi-juin. C’est la première exposition chez Abcynth. Cynthia Caron, la galeriste d’Abcynth. PHOTO PIERRE LE MASSON – VDN Une expo de chapeaux ? Cynthia Caron est à la fois galeriste et commissaire de l’expo. « Je…
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Éducateur canin pour Bloodhound ou chien de Saint-Hubert à Perpignan.
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Le Bloodhound ou chien de Saint-Hubert
Histoire du Bloodhound ou chien de Saint-Hubert
Les Bloodhound sont des chiens si anciens qu'il est presque impossible de retracer leur origine et leurs lointains ancêtres. Par exemple, pendant longtemps, les chiens du monastère des Ardennes (Belgique), appelés plus tard les chiens de Saint-Hubert, ont été considérés comme les géniteurs de la race, selon le deuxième nom du monastère. Les moines de l'abbaye ont découvert le croisement dès le IXe siècle et l'ont pratiqué avec diligence, en utilisant des Molosses, des limiers belges et des chiens d'Afrique du Nord comme matériel d'élevage.
Les chiens de monastère ou Saint Hubert, comme on les appelait en Europe, avaient une apparence texturée. Physique gigantesque, aux allures massives, grevées de multiples rides et de têtes géantes, ils conduisaient parfaitement le gros gibier, pour lequel ils étaient aimées de la noblesse belge. Comme le secret de l'origine de leurs pupilles était soigneusement gardé dans les Ardennes, des chiens comme eux n'étaient élevés nulle part ailleurs. Cependant, l'isolement forcé n'a pas empêché la popularité et la propagation de la race, puisque le clergé belge partageait ses animaux de compagnie avec la famille royale française, qui utilisait des animaux pour chasser le cerf.
Au 19ème siècle, le zoologiste russe L.P. Sabaneev a proposé sa propre version de l'origine des Bloodhounds. Selon lui, les ancêtres de la race n'étaient pas du tout des chiens ardennais, mais des chiens normands - une race élevée au XIe siècle en croisant des Saint-Hubert avec des chiens français. Cette variété était surtout cultivée par les Normands, qui à cette époque écrasaient les territoires anglais sous eux et leur apportaient leurs favoris à quatre pattes. Par la suite, les chiens normands ont commencé à se croiser avec les grands danois anglais, en particulier avec les dogues, ce qui a donné les limiers. Cette version est également étayée par le fait que les représentants actuels de la race ont une "conception" tubulaire des oreilles, qui n'est pas caractéristique des Saint-Hubert, mais typique des chiens français (normands).
Au début du XVIIe siècle, les limiers sont devenus très populaires et certains individus ont même réussi à traverser l'Atlantique et à consolider leurs positions dans le Nouveau Monde. Certes, contrairement à l'Europe obsédée par la chasse, une mission différente attendait les chiens en Amérique. Ils ont commencé à être utilisés pour rechercher des personnes, ou plutôt pour attraper des esclaves qui fuyaient des maîtres féroces, puis pour poursuivre des condamnés en fuite. C'est grâce à cette spécialisation imposée que les animaux ont acquis une réputation de détectives impitoyables, à cause de laquelle la race a été presque complètement exterminée pendant les années de la guerre civile. Soit dit en passant, les chercheurs modernes pensent que les esclaves aux États-Unis étaient encore «chassés» non pas avec des limiers de race pure, mais avec leurs métis.
En Europe, les chiens étaient également utilisés comme limiers. Par exemple, en 1616 en Grande-Bretagne, il y avait une loi qui prescrivait de garder un Bloodhound de garde pour chaque sixième paroisse. Vers cette époque, un autre décret remonte, selon lequel le Bloodhound avait le droit d'emprunter une piste dans les maisons des riverains, qui étaient obligés de lui fournir toute l'assistance possible et d'ouvrir les portes de l'habitation devant le nez de l'animal. Les plus courageux, refusant de coopérer avec « l'enquêteur brutal » et s'enfermant chez eux, attendaient une triste issue : la peine de mort.
Apparences du Saint-Hubert
Les descendants des Saint-Hubert ont un extérieur brillant et mémorable et un physique solide. Squelette massif, masse musculaire volumineuse et bien développée, format de corps rectangulaire - tout cela donne à l'animal une apparence de solidité brutale et d'impressionnante élégance. Dans le même temps, des dimensions trop exagérées (dans une large mesure) sont considérées comme un défaut pouvant affecter la carrière du chien en exposition.
La partie la plus expressive du corps du Bloodhound est, bien sûr, la tête : encadrée par de longues oreilles douces, rappelant la perruque d'un lord anglais, avec des volants spectaculaires et des plis nobles sur le front. De plus, la race a une expression très spéciale du museau : quelle que soit l'humeur du chien, son apparence étonnera avec majesté et noblesse. Le regard intelligent et légèrement distant du Bloodhound ne peut que s'enfoncer dans l'âme, donnant l'impression que l'animal a compris tous les secrets de l'univers et voit maintenant à travers chaque personne, y compris le propriétaire.
Le standard de la race prévoit une hauteur au garrot de 64-72 cm pour les mâles et de 58-66 cm pour les femelles. Les mâles Bloodhounds devraient peser de 46 à 54 kg, les femelles - 40-48 kg.
Tête et crâne
La tête du chien est massive, avec un crâne profond et aplati latéralement et un profil relativement étroit. Les arêtes sourcilières sont inexpressives, comme le stop, mais la protubérance occipitale est en relief, bien dessinée. Le museau du Bloodhound est épaissi dans la région des narines, volumineux sur toute la longueur, avec une ligne supérieure uniforme et légèrement convexe.
Les Babines
Douces, étirées, formant un profil presque carré, tandis que la lèvre supérieure recouvre la mâchoire inférieure, sur 5 cm. Au niveau des commissures, les lèvres se transforment en bajoues charnues, et celles-ci, à leur tour, se transforment en fanon épais (chez les femelles les volants sont moins prononcés).
Le museau
Un large lobe bien développé est noir chez les Bloodhounds noir et feu et brun ou noir chez les chiens d'autres couleurs.
Les yeux
Le Bloodhound ( Saint-Hubert) a des yeux de taille moyenne sans tendance à gonfler. Les teintes standard de l'iris sont le brun foncé et le brun clair, des options plus claires, par exemple l'ambre, sont également acceptables. Le regard du chien est intelligent, un peu indifférent, très similaire au regard d'un basset.
Oreilles
Le tissu auriculaire est long, souple, enroulé à l'intérieur ou à l'arrière. Chez les individus conformes, les oreilles sont alignées avec les yeux ou en dessous et ont un pelage court velouté.
Queue
La queue épaisse en forme de sabre du Bloodhound est une extension logique de sa colonne vertébrale. La queue est attachée bas et de bonne longueur. En mouvement, elle s'élève au-dessus de la ligne de la colonne vertébrale, sans se tordre en tire-bouchon et tomber sur le côté.
Le pelage
Le pelage du Bloodhound n'est pas uniforme. Aux oreilles, le pelage est doux, soyeux, mais ultra-court. Les parties restantes du corps sont recouvertes d'un poil plus long, dense et rugueux, qui protège bien la peau des influences extérieures.
Couleur
Le Bloodhound typique se décline en une ou deux couleurs. Le pelage des individus monochromes est de toutes les nuances de rouge, allant du rouge clair au rouge foncé. Les chiens bicolores sont soit noirs, soit noir et feu.
La quantité de ton noir peut être différente. Chez les chiens masqués, les marques feu sont situées sur les membres, les pommettes, les sourcils, la poitrine, le museau et sous la queue, tandis que la couleur noire occupe la majeure partie du corps.
Pas considéré comme un vice, mais pas le bienvenu : minuscules marques blanches sur le bout de la queue, les doigts, le sternum ; couleur fauve délavé et rouge pâle chez les chiens unicolores.
Caractère du Saint-Hubert
Les descendants des lévriers normands sont des chiens équilibrés jusqu'au flegme et plutôt débonnaires. Certes, ne confondez pas le tempérament calme de la race avec un caractère faible. Les chiens, bien sûr, sont heureux d'être amis avec une personne, mais en tant que camarade et certainement pas dans la position d'un animal privé de ses droits, pour qui toutes les décisions sont prises par le propriétaire. Soit dit en passant, à la question des enfants : le Bloodhound aime sincèrement jouer avec les enfants et n'offensera jamais un enfant intentionnellement. Et pourtant, mieux vaut ne pas oublier les dimensions d'un animal qui peut renverser un bambin d'un an d'un seul coup de queue.
Le Bloodhound est intelligent, a un caractère accommodant et sans conflit et est entièrement dévoué à la personne qui l'a pris sous son aile. Le Bloodhound est également assez fidèle aux personnes qui ne font pas partie de son cercle de connaissances, ils sont sincèrement heureux de voir des invités.
Il y a parfois chez les Saint-Hubert des natures trop timides qui préfèrent le silence et la solitude aux divertissements collectifs. Mais en général, le Bloodhound est une race sociable. Par exemple, ses représentants rejoignent facilement la foule d'autres animaux de compagnie à quatre pattes, ne harcèlent pas les chats et règlent rarement les choses entre eux.
Le Bloodhound aboie rarement, mais avec précision : la basse "voix de trompette" venant du chien est clairement audible à une distance de plusieurs kilomètres. A la chasse, une telle qualité, bien sûr, ne fera pas de mal, mais à la maison ... Cependant, pas de panique. L'animal n'organisera des exercices vocaux que dans des cas exceptionnels, de sorte que de tels concerts se déroulent rarement
Caractéristiques du Saint-Hubert
Éducation et formation du Saint-Hubert
Les Bloodhound sont des chiens qui réfléchissent beaucoup et sont lents dans tout ce qui concerne l'apprentissage. De plus, l'obéissance aveugle n'est pas leur fort. Et pourtant, le Bloodhound a les conditions de base pour devenir un ami bien élevé et contrôlé, étant donné qu'il est intelligent, vif d'esprit et conserve longtemps de nouvelles commandes et compétences.
Les principaux problèmes auxquels est confronté l'entraîneur de la race sont l'entêtement naturel de ses représentants et le manque d'intérêt pour les cours. Et si vous devez vous battre avec persévérance avec le premier, alors dans le second cas, il vaut mieux compter sur des récompenses alimentaires. Les Saint-Hubert travaillent plus activement et avec un grand intérêt pour les friandises que pour les éloges. Le maximum que la race est capable de supporter est de 15 à 20 minutes, après quoi la concentration est remplacée par l'ennui et l'attention passe à d'autres stimuli externes. La diligence des enquêteurs aux longues oreilles est également entravée par un instinct phénoménal : le Bloodhound est capable d'être distrait par n'importe quelle odeur, même la plus insaisissable, qu'il suivra comme un fou.
Les Bloodhounds sont constamment attirés par les exploits nuisibles et la destruction, alors dès que le chiot a deux mois, dépêchez-vous de montrer au jeune coquin que tout n'est pas permis dans ce monde. Progressivement, vous pouvez élargir le vocabulaire de commande du chien en lui expliquant la signification d'exigences telles que "Aller chercher!" et d'autres. En ce qui concerne les cours de formation standard, lorsque vous travaillez avec un propriétaire expérimenté ou un éducateur professionnel, le Bloodhound peut facilement obéir à condition que le dresseur ne fasse pas pression sur le chien, mais essaie de lui faire comprendre l'importance de commandes spécifiques.
Chasser et chercher avec le Bloodhound
Le Bloodhound est un "renifleur" hors pair, capable de distinguer la trace recherchée parmi des milliers d'autres odeurs fortes et de ne pas la perdre pendant des dizaines de kilomètres. De plus, il n'a pratiquement pas de rivaux dans la recherche de l'ancienne piste: les représentants les plus talentueux de la race travaillent avec succès avec des "preuves odorantes" de plus de deux semaines.
Dans la forêt, le Bloodhound se comporte de manière professionnelle et obstinée, ne s'écartant pas d'un itinéraire jusqu'à ce que la proie soit trouvée. Ce n'est que dans ce cas que le chien donnera sa formidable voix sourde et semblable à celle d'un lion. Étant donné que la race n'a pas de spécialisation étroite, les Bloodhounds chassent avec succès à la fois le gros gibier comme les sangliers, et une variété de petits animaux comme les lapins. Les femelles restent les plus prolifiques en termes de trophées, même s'il existe de vraies pépites chez les mâles.
Ce sont principalement les États-Unis qui préfèrent utiliser les Bloodhounds comme limiers. Habituellement, les chiens recherchent des personnes disparues et aident également à retrouver des victimes de catastrophes naturelles. Les caractéristiques anatomiques aident ce chien. Par exemple, les longues oreilles tombantes d'un chien fonctionnent comme un ventilateur impromptu, capturant le bon parfum et l'amenant au nez, mais en même temps bloquant et coupant les "arômes" gênants de l'extérieur. Les plis sur le front du Bloodhound forment une petite capuche, rétrécissant le champ de vision pendant la recherche. Cela aide le chien à se concentrer sur le travail et à ne pas être distrait par ce qui se passe autour.
Santé et maladie du Bloodhound
La maladie la plus courante chez les Bloodhounds est la dysplasie de la hanche (plus fréquente) et les articulations du coude. Une poitrine profonde, typique de tous les représentants de la race, peut provoquer des phénomènes désagréables tels que ballonnements et volvulus intestinaux, entraînant souvent la mort. Les individus qui absorbent la nourriture en grandes portions et marchent immédiatement après avoir mangé sont particulièrement sensibles à la maladie. Entre autres, les Bloodhounds ont une prédisposition aux dermatites, à l'épilepsie, ainsi qu'aux anomalies du développement de la paupière (éversion/torsion).
Eleveurs de Bloodhund ( chien de Saint-Hubert ) :
https://centrecaninvaudreuil.com/chien-de-st-hubert-bloodhound-centre-canin-vaudreuil/
Standard du chien de Saint-Hubert ( Bloodhound ) fiche FCI N° 84
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Le Mont des Arts : Un coin de paradis tant méconnu.
Tout Bruxellois y est passé au moins une fois. Cependant, rares sont les personnes qui connaissent réellement son histoire. Le Mont des Arts est un élément central de la capitale belge. Situé en amont du quartier du centre et en aval du quartier royal, il est difficile de passer à côté lors d’une visite de la ville.
Le jardin du Mont des Arts voit le jour en 1910. Le but premier de l’architecte paysagiste Jules Vacherot est de cacher et embellir la Montagne de la Cour qui se trouve dans un piteux état. Ce projet s’aligne avec l’Exposition Universelle qui a lieu la même année. Jules imagine un « jardin en terrasses ». Ce dernier voit le jour jusque dans les années 50. Ensuite, en 1958, c’est au tour de l’architecte René Péchère de remettre au gout du jour le jardin ainsi que le Palais des Congrès, la Bibliothèque royale, les Archives générales du Royaume. Il faut attendre 2001 pour que le projet de Péchère soit rénover. En effet, le jardin avait été abandonné et dégradé.
Source : [Mont des Arts]. (s. d.). Oui SNCF. https://www.oui.sncf/assets/media/2019-11/istock-leonid-andronov-mont-des-arts-bruxelles-soiree.jpg
Le Jardin du Mont des Arts n’est pas le seul élément attractif du lieu. Le Mont des Arts est constitué de 4 monuments et de 11 sculptures. Il offre aussi 5 musées à visiter.
Aujourd’hui, le Mont des Arts est connu pour son magnifique jardin et pour sa vue imprenable sur le centre de Bruxelles. Les marches inférieures du lieu sont maintenant et depuis plusieurs années, utilisées par des skateurs qui s’entrainent à performer des figures impressionnantes. Il faut noter que la présence de skateboarders se fait de plus en plus rare depuis l’inauguration du skate park aux Ursulines.
On retrouve également sur le site du Mont des Arts un restaurant appelé « Plein Publiek » ouvert du jeudi au dimanche.
Grâce à son magnifique paysage, le Mont des Arts est également un lieu parfait pour les photographes qui souhaitent immortaliser la vue. Il constitue aussi un cadre magique pour les pique-niques et les balades entre amis ou en famille.
Infos pratiques
« HEURES D’OUVERTURE
Le parc est ouvert à tout moment. Un gardien y passe régulièrement.
CONTACTS
Une question, un problème, adressez-vous pendant les heures de surveillance aux gardiens du parc. En cas d’urgence : Police au 02/279 79 79 Bruxelles Environnement-IBGE : 02 / 775 75 75, [email protected]
EQUIPEMENTS
Fontaines, bancs, poubelles, toilettes publiques.
ENTRÉES
Situé en plein cœur de Bruxelles, le jardin du Mont des Arts est accessible par la place de l’Albertine, le Mont des Arts ou le Coudenberg.
ACCESSIBILITÉ PMR
Uniquement via l’entrée située rue du Mont des Arts; les autres accès se faisant par des volées d’escaliers.
TRANSPORTS PUBLICS
Train : Gare Centrale Métro 1 et 5 (arrêt Gare Centrale)
Tram 92 et 94 (arrêt Place Royale)
Bus 29, 38, 63, 65, 66 et 71 (arrêt Gare Centrale), 27, 38, 71 et 95 (arrêt Place Royale) »[1]
[1] Source : Jardin du Mont des Arts | Brussels Gardens. (s. d.). Gardens Brussels. https://gardens.brussels/fr/espaces-verts/jardin-du-mont-des-arts
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MACRON CONNAIT LA FAMILLE ROYAL UK ET BELGE DEPUIS BIEN AVANT DE DEVENIR PRESIDENT.
IL EST CHEVALIER DE LA MONARCHIE BRITANNIQUE DEPUIS 2014.
MACRON EST UN ALLIÉ SECRET DE MEGHAN MARKLE HARRY.
MACRON EST UN PIEGE.
TOUT LES HORREURS QUE J AI SUBIT DEPUIS MACRON N 'EST PAS COINCIDENCE.
MACRON HAS KNOWN THE UK AND BELGIAN ROYAL FAMILY SINCE LONG BEFORE BECOME PRESIDENT.
HE HAS BEEN A KNIGHT OF THE BRITISH MONARCHY SINCE 2014. MACRON IS A SECRET ALLY OF MEGHAN MARKLE HARRY. MACRON IS A TRAP.
ALL THE HORRORS THAT I HAVE SUFFERED SINCE MACRON IS NOT A COINCIDENCE.
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9- Nouveaux horizons (Le Tyrolien de la Formule 1)
Tous les membres de Ferrari prononcent la même phrase lors de la présentation de la nouvelle monoplace, début février 1995 : “Ce sera quitte ou double”. Si la 412 T2 reprend les lignes de sa devancière, John Barnard a abandonné le système de suspension à flexibilité et a succombé à la mode des deux pédales, l’embrayage étant désormais manuel. Dès le premier Grand Prix, à Interlagos, Berger et Alesi doivent déchanter. S’ils sauvent les meubles aux essais, ils se font larguer par la concurrence en course. Les V10 Renault des Benetton et des Williams - passés comme tous les moteurs de 3,5 à 3 litres de cylindrée pour répondre aux exigences de la nouvelle réglementation - ont pris un tour aux V12 Ferrari. L’Autrichien gagne sur le tapis vert cette première manche, mais la FIA reviendra sur sa décision de mettre or course les monoplaces utilisant le carburant Elf. Berger récupère donc sa logique troisième place.
Pour huit millièmes de seconde, Gerhard Berger loupe la pole position du Grand Prix de Saint-Marin. Auteur d’un bon début de course, il cale son moteur lors de son arrêt au stand. Berger finira troisième, comme en Espagne, à Monaco, en Allemagne et en Hongrie. Une période faste, pleine de régularité qui laisse entrevoir une formidable fin de saison. Hélas, plus la fin du Championnat se rapproche, plus les Ferrari perdent de leur fiabilité. Les bolides rouges sont victimes de maux qui secouent toute l’équipe italienne. Le moral n’est plus là. Architecture du V12, problèmes d’adaptation des suspensions aux pneumatiques... les critiques fusent et la concurrence rit. A l’image de Flavio Briatore et de son poulain, Michaël Schumacher. Le Champion du monde en titre éblouit par ses performances et sa stratégie adaptée sur mesure par toute l’équipe Benetton. Seul le Grand Prix du Canada, où Alesi décroche sa première victoire, échappe à la filière Renault. A Montréal, la Ferrari de Berger tombe en panne sèche juste avant le ravitaillement. A Magny-Cours, le tuyau de remplissage refuse de fonctionner lors de son arrêt au stand. Enfin, à Silverstone, il repart des stands mais est contraint à l’abandon suite à une roue mal fixée.
En s’imposant dans son jardin d’Hockenheim, Michaël Schumacher prend sa revanche sur 1994. Mais l’Allemand voit déjà la vie en rouge. Ferrari ne cache en effet pas son intention de recruter la jeune star à coups de millions de dollars pour 1996. La moitié du Championnat est tout juste atteinte que la saison des transferts est déjà ouverte. Troisième dès le feu vert, Berger est quant à lui pénalisé de dix secondes pour départ anticipé. Il plonge à la 14e place et livre une course à l’attaque, “comme pour des tours de qualif”, pour ramasser les quatre points de la troisième place.
Comme cadeau d’anniversaire, Gerhard Berger s’offre une pole position à Spa-Francorchamps où Schumacher officialise son union avec Ferrari. Au fait, cela vous fait quel âge M. Berger ? “Vous n’avez qu’à dire que j’ai trente deux ans, je ne veux même pas savoir que j’en ai trente six. Quand on me souhaite, “bon anniversaire” je ne sais jamais quoi répondre, j’ai l’air d’un idiot. C’est la raison pour laquelle je n’aime pas ça”. Comme chaque année, les essais belges sont perturbés par la pluie et l’Autrichien a juste eu le temps d’effectuer un tour sur le sec avant que la piste ardennaise ne se transforme en patinoire. “Il pleuvait déjà pendant mon premier tour” tonnera-t-il. Un problème électronique, comme au Nürburgring et à Suzuka, mettra un terme à la course du pilote Ferrari.
Dimanche 10 septembre 1995, autodrome de Monza, 14e tour. Tous les tifosi voient un doublé Ferrari se profiler. Debouts, ils ovationnent “leurs” pilotes qui mènent le Grand Prix d’Italie. Gerhard Berger devant Jean Alesi, puis, après l’arrêt au stand, le Français devant l’Autrichien. Première alerte au 33e passage. Berger abandonne dans un nuage de fumée, suspension avant gauche cassée par la caméra d’Alesi qui s’est détachée de l’aileron arrière. “C’est terrifiant, j’ai vu la caméra voler vers moi. Si elle m’avait touché à la tête, les conséquences auraient pu être terribles. C’est dommage car la voiture fonctionnait bien ” confie l’auteur du meilleur tour en course. A six tours de l’arrivée, toute l’Italie connaît une nouvelle désillusion avec l’abandon d’Alesi, suspension cassée. Après l’accrochage Hill-Schumacher, Johnny Herbert peut assurer sa deuxième victoire en Grand Prix.
Vendredi matin, surprise dans le paddock d’Estoril. Personne ne reconnaît le casque du pilote qui se glisse dans la Ferrari numéro 28. Il s’agit pourtant de Berger qui porte l'œuvre du vainqueur d’un concours réalisé par un quotidien italien. Décoration inédite faite de drapeaux de plusieurs pays et de quelques mots bien visibles : No war in the world.
A Ti Aïda, Michaël Schumacher remporte le Grand Prix du Pacifique et devient Champion du monde pour la deuxième année consécutive. Berger est arrivé au village d’Aïda jeudi soir. Aux commandes de son Cessna Citation - en provenance du continent européen via entre autres la Sibérie et Pékin - il a atterri à Okayama vers 15h10 et n’a aucune envie de se reposer. A quelqu’un qui lui conseille de dormir, Berger répond en riant : “Plus on vieillit, moins on dort...”
Libérée de toute pression, la caravane de la Formule 1 s’apprête à célébrer joyeusement la fin du Championnat 1995. Ce devait être la fête. Adélaïde voulait marquer ce dernier Grand Prix couru dans ses rues avant le déménagement à Melbourne où sera ouverte la saison 1996. Dix minutes après la première séance d’essais officielle, la joie fait place à l’inquiétude suite à une violente sortie de Mika Häkkinen. L’incident est survenu dans une courbe rapide, à près de 200 km/h. La Mac Laren Mercedes est devenue incontrôlable après une crevaison. Elle a décollé de l'arrière, pivoté pour terminer sa course folle dans une rangée de pneumatiques protégeant un mur. Samedi, le Finlandais quitte l’unité de soins intensifs du Royal Hospital d'Adélaïde. Mika sera miraculé, au même titre que Karl Wendlinger. Le retour à la compétition de ce dernier a cependant soulevé beaucoup d’inquiétudes et il est désormais acquis que l’Autrichien ne retrouvera pas la compétitivité d’avant son accident monégasque. Pour Berger, la course australienne se termine en fumée et dans une grosse colère. Il aurait aimé conclure son dernier Grand Prix pour Ferrari par une bonne note, mais son moteur en a décidé autrement.
Schumacher chez Ferrari, Alesi chez Benetton, Villeneuve confirmé aux côtés de Hill chez Williams, Berger navigue dans le flou en août 1995. Juste avant le Grand Prix de Monaco, Luca di Montezemolo lui confie un projet de contrat pour 1996. Mais Berger a découvert l’opération Schumacher-Ferrari. A Spa-Francorchamps, Ron Dennis prend Berger par le bras pour l’emmener sous l'auvent Mercedes. Flavio Briatore les observe depuis son mobil-home Benetton. L’Italien dialogue avec l’Autrichien depuis trois semaines. De son côté, Jean Todt veut garder Gerhard Berger, “figure emblématique de Maranello”. En quittant les Ardennes belges, ce 27 août 1995, Berger ne donne toujours pas son accord formel à Todt. Pas plus qu’à Dennis ou à Briatore. Ce dernier rejoint le pilote autrichien sur son bateau, en Méditerranée, le 28 août. Le temps presse plus pour Briatore que pour Berger. Les 29 et 30 août, Berger reste impassible durant les essais privés Ferrari à Fiorano. Jean Todt se montre un peu plus pressant. Le Tyrolien est alerté par des échos selon lesquels ses services seraient trop chers pour Fiat. Pour ne pas voir sa cote chuter, Berger réagit au plus vite. Dans la matinée du 31 août, il promet à Briatore - qui a reçu de Renault tout mandat pour une offensive sur le pilote Ferrari - une réponse définitive sous peu. “C’est OK... ” lui annonce-t-il. Briatore fonce à Monaco auprès de Berger, en pleins préparatifs de mariage avec sa compagne portugaise Ana Maria Laranjeiro-Corvo. Fort correct, l’Autrichien avertit Luca di Montezemolo par téléphone. La consternation tombe sur la Scuderia où certains espéraient que Berger refuserait de partir. Le lendemain, alors que Gerhard et Ana-Maria se rendent à la mairie de Monaco, un communiqué de presse Benetton Renault révèle la signature d’un contrat de deux ans avec Gerhard Berger. Le 2 avril au matin, Flavio Briatore parcourt tous les quotidiens européens et apprend les tenants et aboutissants de ce transfert.
Le duo aux volants des Ferrari sera donc reconstitué au sein de l’équipe championne du monde en titre. Ce transfert est un retour aux sources pour Berger qui a remporté son premier Grand Prix sur une Benetton, en 1986. “Je m’attends à trouver cette ambiance agréable qui plaît tant chez Benetton et je vais continuer à faire équipe avec mon ami Jean...” a commenté le dernier survivant des paddocks de la génération des pilotes ayant marqué les années 80. La naissance de sa deuxième fille, Sarah Maria, en octobre, l’a transformé de joie ; “ce ne sera certainement pas mon dernier enfant.” Gerhard Berger n’a pas perdu son sens de l’humour. En révélant qu’il était père pour la deuxième fois il a déclaré au sujet de l’usage du préservatif : “C’est comme la ceinture de sécurité en voiture. Ce n’est pas confortable, mais on s’y habitue”. Aujourd’hui, il ne veut rien perdre de ce bonheur de la famille qu’il a refusé 15 ans plus tôt pour se consacrer à la compétition automobile. L’avenir dira si ce vœu est compatible avec son nouvel investissement chez Benetton Renault.
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La série est librement inspirée de faits réels et retrace le règne du sixième roi des Belges, Albert II, depuis le décès de son frère, le roi Baudouin en 1993, jusqu’à son abdication en 2013. On y relate des faits politiques mais aussi la vie des autres membres de la famille royale.
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