#février 1958
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"Ligne Tube"
Pierre Balmain Haute Couture Collection Spring/Summer 1958. Marie-Thérèse presents the actress Olivia de Havilland and Madame Laura DeKay Houghton, the wife of the United States Ambassador to France; "Shanghai", an afternoon dress in silk surah printed in blue tones on a black background, large hat in turquoise blue baku with a grosgrain ribbon in the same tone decorated with a black eagle's knife feather. Pierre Balmain Collection Haute Couture Printemps/Été 1958. Marie-Thérèse présente à l'actrice Olivia de Havilland et à Madame Laura DeKay Houghton l'épouse de l'Ambassadeur des États-Unis en France; "Shanghaï", une robe d'après-midi en surah de soie imprimé dans des tons bleus sur fond noir, grand chapeau en bakou bleu turquoise à ruban en gros-grain de même ton orné d'une plume couteau d'aigle noir. Photo Jean-Philippe Charbonnier. (Paris, Pavillon d'Armenonville 25 février 1958)
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Jean Teyssere. Peynet décore la vitrine de la fleuriste pour la Saint Valentin 14 février 1958. Paris France
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LÉGENDES DU JAZZ
JOHN HANDY, UN MULTI-INSTRUMENTISTE MÉCONNU
“John just sounded so good. He’ll give you that old-school authentic thing, and when he plays a ballad, it’s hard to replicate if you don’t come from that era. But he’s also very modern and can be abstract in his thinking. A lot of his music is very free and open and forward-thinking.”
- Joe Warner
Né le 3 février 1933 à Dallas, au Texas, John Richard Handy III a d’abord fréquenté la St. Peter’s Academy de Dallas avant de déménager à Oakland avec sa famille à l’âge de quinze ans. À Oakland, Handy avait étudié au McClymonds High School. À l’époque, Handy avait déjà appris à jouer de la clarinette. Amateur de boxe, Handy était aussi champion poids plume, même s’il était aveugle d’une oeil et avait disloqué un de ses pouces dans un combat.
Également passionné de jazz, Handy avait l’habitude de s’endormir sur la musique de Charlie Parker pour étouffer le bruit des soirées que son beau-père organisait pour faire la promotion de son commerce illégal d’alcool. Parmi les camarades de classes de Handy à l’époque, on remarquait des membres de la famille Escovedo ainsi que le violoniste Michael White. Dans le cadre de ses études, Handy avait également fait la rencontre du futur athlète étoile Bill Russell, qui l’avait convié à participer à un tournoi de basketball. “I won the first game — of 15’’, avait expliqué plus tard Handy en riant.
Après avoir découvert que l’école possédait un excellent groupe musical, Handy s’était procuré une anche et une embouchure et avait appris à jouer du saxophone alto. De fait, Handy était tellement talentueux qu’il avait participé à sa première performance une semaine plus tard. Il précisait: “That was $5, and that became my way of making money.’’ Il avait ajouté: “Most of my gigs were in the East Bay. I was 17 before I went to San Francisco and discovered Bop City.”
À l’époque, Handy ne savait pas lire la musique et avait appris à jouer du saxophone alto en autodidacte à partir de 1949. Il poursuivait: “I taught myself how to read music, and if I heard something on the radio, I could play it,When Louis Jordan was popular, I learned some of his solos.”
DÉBUTS DE CARRIÈRE
Particulièrement influencé par le haut registre du saxophoniste Earl Bostic, Handy était encore adolescent lorsqu’il avait participé à une jam session à Bop City avec des membres de l’orchestre de Duke Ellington et du groupe de Gerald Wilson. Il avait aussi joué avec les saxophonistes Teddy Edwards et Frank Morgan. Après s’être inscrit au San Francisco State College, Handy avait fait ses débuts sur disque en 1953 avec le guitariste Lowell Fulson. Mobilisé et envoyé en Corée où la guerre venait tout juste de se terminer, Handy avait passé deux ans dans l’armée. Sa dernière affectation était au Presidio de San Francisco.
Après s’être marié, Handy avait eu un fils, John Handy IV, qui était devenu batteur. Après sa démobilisation, Handy était retourné au San Francisco State College. Même si le jazz ne faisait pas encore partie du programme du département de musique, Handy avait fait partie de groupes aux côtés d’autres passionnés de jazz. Comme l’avait expliqué Handy plus tard, à l’extérieur du campus, “some of the best people in jazz would come to Bop City. But by the mid-’50s, they were letting people in that would ruin it, because they didn’t know crap about music and didn’t care to know.” Handy avait même décliné une invitation de Charles Mingus pour venir jouer avec son groupe en 1958, car le contrebassiste avait une très mauvaise réputation auprès des musiciens qui, selon ses dires, ‘’complained a lot about Charles, but not in his company. They said he was a real asshole.”
Handy se produisait au Five Spot en 1958 avec le saxophoniste Frank Foster et le trompettiste Thad Jones, deux vedettes de l’orchestre de Count Basie, lorsqu’il avait été remarqué par Mingus. Le contrebassiste avait été tellement impressionné par le solo d’Handy sur le standard “There Will Never Be Another You” qu’il était sorti du club en criant “Bird’s back! Bird’s back!” (Charlie Parker était mort trois ans auparavant). Après s’être calmé, Mingus, qui devait se produire au club quelques semaines plus tard, avait fait venir Handy au bar pour lui faire une offre.
En dépit de l’obstruction d’un de ses professeurs particulièrement antipathique, Handy avait finalement décroché son diplôme en 1958 à l’âge de trente ans. Il expliquait: “I had ‘incompletes’ on my transcript that I had already completed and they never gave me the grade. This particular guy said in essence ‘You’re too raw.’ I took every took every course they had to get a B.A. and I finally graduated at 30.”
Après s’être installé à New York, Handy s’était joint au groupe de Mingus. Même s’il n’avait pas fait partie du groupe que durant un an, le séjour de Handy avait contribué à changer l’évolution du jazz, notamment dans le cadre des albums Mingus Ah Um et Mingus Dynasty, dans lesquels il avait participé à l’enregistrement des classiques “Better Git It in Your Soul’’, Goodbye Pork Pie Hat’’ (un éloge au saxophoniste Lester Young qui venait de mourir) et “Fables of Faubus’’, une dénonciation du gouverneur ségrégationniste de l’Arkansas, Orval Faubus. Tout aussi marquant avait été l’album Blues and Roots, dans lequel Handy avait fait équipe avec Jackie McLean au saxophone alto. Même si ces albums avaient été reconnus comme des classiques dès leur parution, Handy avait particulièrement excellé sur l’album Jazz Portraits: Mingus in Wonderland, un enregistrement en concert mettant en vedette le pianiste de San Francisco, Richard Wyands. Après avoir livré une performance au Five Spot, le quintet de Mingus s’était déplacé plus loin sur la même rue pour se produire à la Nonagon Art Gallery où il avait enregistré quatre pièces d’une durée totale de quarante-cinq minutes avec le saxophoniste ténor Booker Ervin (le seul autre musicien à avoir participé à tous les albums de Handy avec Mingus). Après le concert, le groupe était retourné au Five Spot pour prendre la relève de Sonny Rollins, qui avait fait les frais de l’intermission pendant son absence.
Après avoir enregistré quatre albums en un an avec Mingus, Handy était retourné à San Francisco où il avait fait ses débuts au début des années 1950 au Jimbo’s Bop City et partagé la scène avec de grands noms du jazz comme les saxophonistes Teddy Edwards, Frank Foster et Dexter Gordon. Handy avait aussi commencé à flirter avec le jazz modal, à une époque où très peu de ses pairs commençaient à peine à assimiler ce concept. En 1965, Handy avait présenté les résultats de cette expérimentation dans le cadre d’un concert présenté au Festival de jazz de Monterey, en Californie. L’enregistrement du concert, qui avait été publié par les disques Columbia l’année suivante sous le titre Live at the Monterey Jazz Festival, avait mérité à Handy deux nominations au gala des prix Grammy pour les pièces "Spanish Lady" (dans la catégorie de la meilleure performance de jazz) et pour sa composition "If Only We Knew". Le quintet de Handy était composé à l’époque du violoniste Michael White, du guitariste Jerry Hahn, et d’une section rythmique entièrement canadienne formée du contrebassiste Don Thompson et du batteur Terry Clarke.
Avec l’aide de sa femme, qui était également sa gérante, Handy avait aussi enregistré un premier disque comme leader en 1959. À l’époque, le vibraphoniste Milt Jackson s’était lié d’amitié avec Handy et sa femme et leur avait proposé d’habituer dans un de ses appartements situé près de Harlem. Décrivant ses débuts à cette époque, Handy avait commenté: “Most of my gigs were with Charles, but I played the whole summer of ’59 with Randy Weston at the Five Spot. Though Charles and Randy were both mavericks, Randy was more positive.” Handy avait ajouté: “We played with Randy six nights a week. That’s where my exposure came.’’
Handy se produisait au le pianiste Five Spot avec Randy Weston lorsqu’il avait rencontré la baronne Pannonica de Koenigswarter, une mécène qui avait été la protectrice de Charlie Parker et Thelonious Monk. Handy expliquait:
‘’One of the characters who came in to the Five Spot was the Baroness [Kathleen Annie Pannonica de Koenigswarter]; she came in with Thelonious Monk almost every night. She said, ‘Monk would like to speak to you’ as I’m coming off the bandstand, so I follow him into to kitchen, and Monk was a big man, his hat is almost touching the roof, and he kept walking, never turned around. He kind of looks up, not at me, and says, ‘You play your motherfucking ass off. You think,’ or maybe, ‘You play your motherfucking ass off, you think.’ I’m not sure which one he meant. And then he walked around me and out. I’m still scratching my head.”
Impressionné par le talent d’Handy, Monk lui avait plus tard proposé de faire sa première partie à la Jazz Gallery.
Handy avait également fait une tournée européenne avec son groupe en 1961. Par la suite, il avait travaillé comme soliste en Suède et au Danemark.
Retourné à San Francisco, Handy avait été très impliqué dans le mouvement des droits civiques. Il avait précisé: ‘’I couldn’t sit back, with all I’d gone through, and let somebody fight for me without trying to help my own cause.” À l’époque, des Afro-Américains comme le joueur de baseball Willie Mays des Giants de San Francisco faisaient l’objet d’une discrimination incessante, et Handy avait été arrêté durant une manifestation. Handy expliquait: ‘’I couldn’t sit back, with all I’d gone through, and let somebody fight for me without trying to help my own cause.” Afin de recueillir des fonds pour la cause, Handy avait formé le Freedom Band avec deux jeunes saxophonistes ténor, Mel Martin et Noel Jewkes. Le trompettiste Eddie Henderson faisait également partie du groupe.
À l’époque, Handy se produisait au Both/And Club sur la rue Divisadero. C’est dans ce club qu’Handy avait entendu pour la première fois la chanteuse Faye Carol. La chanteuse avait rencontré Handy au début des années 1970 alors qu’elle était mariée au professeur de musique Jim Gamble.
Même si le climat social était plutôt tendu à l’époque, Handy ne se rappelle pas que des incidents raciaux se soient produits dans les clubs de San Francisco ou dans le cadre de ses relations avec l’Union des Musiciens. “You don’t see that in jazz’’, avait expliqué Handy. Après avoir divorcé de sa première femme, Handy s’était marié avec une femme qu’il avait rencontrée au Five Spot et qui était devenue plus tard chancelier du San Francisco City College. Le couple s’était éventuellement acheté une maison sur la rue Baker.
En 1963, Handy a travaillé comme soliste sur la Côte Ouest avec des orchestres de musique classique comme le Santa Clara Symphony Orchestra et le San Francisco State College Band. L’année suivante, il avait retrouvé Mingus dans le cadre du Festival de Jazz de Monterey, en Californie. En 1966 et 1967, Handy avait fait une tournée aux États-Unis avec les Monterey All Stars. Il avait également participé à l’opéra The Visitation de Günther Schuller. En 1968, Handy a fondé un nouveau quartet avec Mike Nock, Michael White et Ron McClure.
Par l’entremise d’anciens camarades de classe du San Francisco College State, Handy avait été présenté au virtuose de la cithare Ravi Shankar, qui lui avait donné deux leçons privées sur la musique indienne. Comme Handy l’avait expliqué plus tard, “And I understood, because when I went to St. Peter’s, we sang Gregorian modal music. And African Americans are very modal. Later, I recorded with Ravi in India.’’
À la fin des années 1960, Handy avait également collaboré avec Ali Akbar Khan, un pionnier de la sarod, un instrument à cordes d’origine indienne. Andy poursuivait: “Then I got a call to play with [sarodist] Ali Akbar Khan. I went to his house in Marin County, and it was like I’d been playing with him all my life. I booked several concerts with him and paid him half of the ticket sales, though I realized that Indian musicians don’t do what we do. They don’t change keys and can’t play jazz.” Handy avait enregistré deux albums avec Khan. Zakir Hussain, avec qui il avait joué sur l’album Karuna Supreme en 1975, lui avait également fait cadeau d’un tabla.
La collaboration d’Handy avec Khan avait éventuellement donné lieu à l’enregistrement de l’album Karuna Supreme en 1975. À l’époque, Handy tentait de réaliser une symbiose entre la musique du Nord de l’Inde et les airs de Gospel qui avaient marqués son enfance avec sa grand-mère. Il expliquait: “I could relate it to the stuff I’d been exposed to in the African American church. At the first rehearsal with Ali Akbar Khan he said ‘Let’s just play,’ and I just understood it. I had met Ravi Shankar. He invited me to a concert in LA and gave me a couple of lessons. I did learn something from it, but I could always play it with my background in the blues.” Handy avait aussi travaillé en 1980 avec Lakshminarayana Subramaniam dans le cadre du groupe Rainbow.
Retourné au San Francisco State College (devenu l’Université de San Francisco State) en 1968, Handy avait repris sa carrière de professeur et avait pris la direction des études de jazz. Conscient d’être l’objet d’une certaine jalousie de la part des professeurs de musique classique, Handy avait commenté: “I know they were jealous of me because I could do what they did but they couldn’t do what I did.”
Comme mentor, Handy avait encouragé la carrière de plusieurs générations de jeunes musiciens. Lorsque le saxophoniste Hafez Modirzadeh était venu enseigner à San Francisco State, Handy l’avait pris sous son aile et l’avait initié à la musique non-occidentale. Ne tarissant pas d’éloges sur les compositions et les arrangements innovateurs d’Handy, Modirzadeh avait ajouté:
“It’s something that really connects him to jazz history, to Buddy Bolden and Louis Armstrong. You had to be there to see these people play. There won’t be a technical book by John Handy describing how he does what he does, that fingering and embouchure. It’s mystical, completely John Handy’s, and we’ll never know how he did it.I’ve asked him once or twice, ‘Can I come over and you show me how to do something?’ Very graciously, he’ll say, ‘I’m still working out some things that Charlie Parker did.’”
À l’époque, Handy avait aussi reçu une commande pour composer un Concerto for Jazz Soloist and Orchestra, qui avait éventuellement été interprétée par la San Francisco Symphony en 1970. Handy avait également enseigné à l’Université de Californie à Berkeley, à l’Université Stanford, au San Francisco Conservatory of Music et au City College de San Francisco.
La pièce-titre de l’album Hard Work (1976) était devenue le plus grand succès de la carrière d’Handy. En plus de s’être classée sur le palmarès Billboard, la pièce avait fait partie du répertoire des juke box à travers le monde. Toujours en 1976, Handy avait enregistré un album de jazz-fusion avec le guitariste Lee Ritenour. L’album intitulé Carnival est paru en 1977.
ÉVOLUTION RÉCENTE
Dans les années 1980, Handy s’était joint au groupe Bebop and Beyond. Basé à San Francisco, le groupe avait rendu hommage à des pionniers du bebop comme Dizzy Gillespie et Thelonious Monk. Gillespie s’était même joint au groupe comme artiste-invité dans le cadre de l’album qui lui était consacré. Au milieu des années 1980, Handy avait également participé à une tournée avec le groupe Mingus Dynasty.
À la fin des années 1980, Handy avait formé le groupe John Handy With Class qui le mettait en vedette aux côtés de trois chanteuses-violonistes.
Retiré dans sa résidence de Hillside après avoir été victime d’une légère attaque, Handy avait continué se consacrer à la musique. Comme l’avait expliqué sa partenaire de longue date, la chanteuse Faye Carol: “Before Jazz on the Hill, I hadn´t heard anything from John lately, so I was so happy when he said he’d do our [Aug. 13] show.’’ Un autre membre du groupe, le pianiste Joe Warner, avait ajouté: “I’ve been trying to get the opportunity to work with John since that Yoshi’s gig. And we have a great band for him, with Tarus Mateen on bass, who plays with [pianist] Jason Moran, and Jaz Sawyer, a great drummer I worked with when he was living up here, who’s been in Southern California.”
Multi-instrumentiste souvent sous-estimé, Handy joue à la fois du saxophone alto et ténor, du saxello, du saxophone baryton, de la clarinette et du hautbois. Il chante également à l’occasion. Très impliqué dans les musiques du monde, Handy avait consacré sa vie à transformer l’esprit humain par l’entremise de sa musique. Utilisant une instrumentation souvent inusitée, Handy avait toujours été un musicien et compositeur sans compromis qui échappait à toute étiquette. Principalement connu pour sa participation à des petits groupes comme les quintets et les quartets, Handy s’était également produit avec de grandes formations allant des big bands aux orchestres symphoniques, aux ensembles vocaux et aux chorales.
Comme chanteur, Handy excelle tant dans le blues que le scat et les ballades. Au cours de sa carrière, Handy s’était produit dans les plus grandes salles de concert d’un peu partout sur la planète, dont Carnegie Hall, le Lincoln Center, le Berlin Philharmonic Auditorium et le San Francisco Opera House. Il avait aussi livré des performances dans les plus importants festivals de jazz du monde, dont le Monterey Jazz Festival, le Newport Jazz Festival, le Playboy Jazz Festival, le Chicago Jazz Festival, le Pacific Coast Jazz Festival et les festivals de Montreux, d’Antibe, de Cannes, de Berlin et de Yubari et Miyasaki au Japon. Tout en continuant de se produire régulièrement dans les universités et les collèges, Handy fait également de nombreuses lectures sur les aspects techniques, académiques, spirituels et créatifs de la musique.
Parmi les plus récents enregistrements d’Handy, on remarque "Centerpiece" (1989), "Excursion in Blue" (1988), ‘’John Handy Live at Yoshi’s Nightspot" (1996) et "John Handy’s Musical Dreamland" (1996). Certains des premiers albums d’Handy ont été réédités sur CD, dont "John Handy: Live at the Monterey Jazz Festival" (1966), "The Second John Handy Album" (1966), "New View" (1967) et "Projections’’ (1968). En plus d’avoir enregistré avec Sonny Stitt, Handy a enregistré neuf albums avec le Charles Mingus Jazz Workshop.
Le pianiste Joe Warner, qui avait joué avec Handy pour la première fois au club Yoshi’s de San Francisco une décennie plus tôt, avait perdu contact avec le saxophoniste jusqu’à ce qu’il l’entende jouer en juin 2023 au Festival Jazz on the Hill avec le Akira Tana Quartet. On avait aussi remis un Jazz Icon Award à Handy dans le cadre de l’événement. Warner poursuivait: “John just sounded so good. He’ll give you that old-school authentic thing, and when he plays a ballad, it’s hard to replicate if you don’t come from that era. But he’s also very modern and can be abstract in his thinking. A lot of his music is very free and open and forward-thinking.” En 2009, l’organisme SF JAZZ a décerné à Handy un Beacon Award.
Le fils de Handy, John Richard Handy IV, est devenu batteur, et se produit avec son père à l’occasion. Handy est également le père du saxophoniste Craig Handy.
©-2024, tous droits réservés, Les Productions de l’Imaginaire historique
SOURCES:
GILBERT, Andrew. ‘’At 90, Bay Area Sax Great John Handy Is Still Composing His Legacy.’’ KQED Inc., 2 février 2023.
‘’John Handy.’’ All About Jazz, 2024.
‘’John Handy.’’ Wikipedia, 2024.
KALISS, Jeff. ‘’At 90, Saxophonist John Handy Still Puts In the Hard Work.’’ Classical Voice, 1er août 2023.
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Sanctuaire Notre Dame de Lourdes - 2. Au Moyen-Âge, la cité médiévale de “Lorda” est protégée par des remparts, sa forteresse et son donjon. Depuis 1022, les comtes de Bigorre siègent dans le château. Sa position est stratégique entre plaine et vallées, elle permet de contrôler les échanges économiques ou guerriers entre la Bigorre et le Béarn, ainsi qu’entre l’Espagne et la France.
1216, Simon de Montfort et son fils Guy de Montfort tentent sans succès d'assiéger le château. L���Eglise catholique combat l’hérésie cathare, c’est la croisade contre les “Albigeois”.
1360, la guerre de cent ans, au travers du traité de Brétigny, place la Bigorre et le château de Lourdes entre les mains des Anglais. Le château abrite alors les “Compagnons de Lourdes”, mercenaires et rançonneurs sans merci.
1374, la ville de Lourdes est incendiée dans la lutte entre Français et Anglais.
1407, les Français, après plusieurs tentatives infructueuses, reprennent possession du château.
Pendant les guerres de religions, les habitants majoritairement catholiques se défendent contre les attaques protestantes.
De 1569 à 1573, la ville est détruite, les habitants qui n’ont pas trouvé refuge au château sont massacrés.
L'époque moderne
A partir de 1599, la ville tente de renaître et se reconstruit, crée de nouvelles routes.
Fin du XVIIème siècle, le château devient forteresse royale. Il reçoit la visite de l’ingénieur du roi Louis XIV, Vauban, qui fait réaliser le pont-levis à corne. Durant cette période, de royaux, le château n'accueille que les prisonniers.
En 1750 un séisme détruit une partie de la ville et endommage le château.
L'époque contemporaine
En 1856, Bernadette Soubirous se rétablit d’une tuberculose et du choléra, sa santé est fragile.
Son père fait faillite, il est obligé de vendre le moulin qui faisait vivre la famille. Sans un sou, ils trouvent refuge dans un ancien cachot et vivent dans la misère.
En 1858, elle a 14 ans mais ne sait ni lire ni écrire. Pourtant Bernadette s'apprête à vivre une rencontre rare et précieuse. La Vierge Marie lui apparaît 18 fois entre le 11 février et le 16 juillet de la même année, à la grotte Massabielle, située le long du Gave.
Le 18 janvier 1862, l’Eglise catholique reconnaît sept guérisons miraculeuses obtenues par l'intercession de Notre Dame de Lourdes. C’est aussi l’année de reconnaissance officielle des apparitions de “La dame blanche” à Bernadette.
En 1874, la “Chapelle de Lourdes” est proclamée basilique.
En 1883, la première pierre de l’église Notre-Dame du Rosaire est posée. L’édifice est achevé six ans plus tard et sera consacré en 1901.
En 1889, le château perd le statut de prison et sera racheté par la ville de Lourdes en 1894.
1921, le Musée Pyrénéen est créé. Il est inauguré deux ans plus tard et figure parmi les musées de France depuis 2002.
Le 8 décembre 1933, Bernadette Soubirous décédée le 16 avril 1879, est canonisée par le pape Pie XI.
Le 25 mars 1958, consécration de la basilique souterraine Saint-Pie X.
En 1983, le pape Jean-Paul II vient à Lourdes et reviendra en 2004 à l'occasion des 150 ans du dogme de l’Immaculée Conception.
En 1995, le château est classé monument historique.
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"Nous ne devons pas nous inquiéter de ne pas rendre à Dieu les prétendus services qu'il ne nous permet pas de rendre. Très souvent, je m'attends à ce que le service qu'Ii exige en réalité soit celui de ne pas être (apparemment) utilisé, ou pas de la manière dont nous l'attendions, ou pas d'une manière que nous pouvons percevoir."
CS Lewis, dans une lettre de février 1958 à Mary Willis Shelburne, dans Collected Letters of CS Lewis, 3:922
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France, Conseil constitutionnel, 29 novembre 2024, 2024-1114
https://justifiable.fr/?p=2336 https://justifiable.fr/?p=2336 #Conseil #constitutionnel #France #novembre LE CONSEIL CONSTITUTIONNEL A ÉTÉ SAISI le 27 septembre 2024 par la Cour de cassation (chambre criminelle, arrêt n° 1286 du 25 septembre 2024), dans les conditions prévues à l’article 61-1 de la Constitution, d’une question prioritaire de constitutionnalité. Cette question a été posée pour M. Sullivan B. par la SCP Anne Sevaux et Paul Mathonnet, avocat au Conseil d’État et à la Cour de cassation. Elle a été enregistrée au secrétariat général du Conseil constitutionnel sous le n° 2024-1114 QPC. Elle est relative à la conformité aux droits et libertés que la Constitution garantit du quatrième alinéa de l’article 181 du code de procédure pénale, dans sa rédaction résultant de la loi n° 2021-1729 du 22 décembre 2021 pour la confiance dans l’institution judiciaire. Au vu des textes suivants : – la Constitution ; – l’ordonnance n° 58-1067 du 7 novembre 1958 portant loi organique sur le Conseil constitutionnel ; – le code de procédure pénale ; – la loi n° 2021-1729 du 22 décembre 2021 pour la confiance dans l’institution judiciaire ; – le règlement du 4 février 2010 sur la procédure suivie devant le Conseil constitutionnel pour les questions prioritaires de constitutionnalité ; Au vu des pièces suivantes : – les observations présentées pour le requérant par la SCP Anne Sevaux et Paul Mathonnet, enregistrées le 16 octobre 2024 ; – les observations présentées par le Premier ministre, enregistrées le même jour ; – les autres pièces produites et jointes au dossier ; Après avoir entendu Me Paul Mathonnet, avocat au Conseil d’État et à la Cour de cassation, pour le requérant, et M. Benoît Camguilhem, désigné par le Premier ministre, à l’audience publique du 19 novembre 2024 ; Et après avoir entendu le rapporteur ; LE CONSEIL CONSTITUTIONNEL S’EST FONDÉ SUR CE QUI SUIT : 1. Le quatrième alinéa de l’article 181 du code de procédure pénale, dans sa rédaction résultant de la loi du 22 décembre 2021 mentionnée ci-dessus, prévoit :« Lorsqu’elle est devenue définitive, l’ordonnance de mise en accusation couvre, s’il en existe, les vices de la procédure, sous réserve de l’article 269-1 ». 2. Le requérant reproche à ces dispositions de priver l’accusé de la possibilité d’invoquer devant la cour d’assises un moyen tiré de la nullité de la procédure antérieure à l’ordonnance de mise en accusation, dans le cas où il n’aurait pu avoir connaissance de l’irrégularité d’un acte ou d’un élément de procédure que postérieurement à la clôture de l’instruction. Il en résulterait une méconnaissance du droit à un recours juridictionnel effectif et des droits de la défense. – Sur le fond : 3. Aux termes de l’article 16 de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789 : « Toute société dans laquelle la garantie des droits n’est pas assurée, ni la séparation des pouvoirs déterminée, n’a point de Constitution ». Il en résulte qu’il ne doit pas être porté d’atteinte substantielle au droit des personnes intéressées d’exercer un recours effectif devant une juridiction et que doit être assuré le respect des droits de la défense. 4. Selon l’article 181 du code de procédure pénale, lorsque le juge d’instruction estime que les faits retenus à la charge d’une personne mise en examen constituent un crime, il ordonne sa mise en accusation devant la cour d’assises. En application des dispositions contestées de ce même article, lorsqu’elle est devenue définitive, l’ordonnance de mise en accusation devant la cour d’assises couvre les éventuels vices de la procédure, sous réserve de l’article 269-1 du même code. 5. Il en résulte que les parties ne sont plus recevables, en principe, à soulever devant la cour d’assises les nullités de la procédure antérieure à la clôture de l’instruction. 6. D’une part, en vertu de l’article 170 du code de procédure pénale, en toute matière, la chambre de l’instruction peut, au cours de l’information, être saisie aux fins d’annulation d’un acte ou d’une pièce de la procédure par le juge d’instruction, par le procureur de la République, par les parties ou par le témoin assisté. Les articles 173-1 et 174 du même code soumettent à certaines conditions de recevabilité la possibilité de contester de tels actes ou pièces, sauf dans le cas où les parties n’auraient pu connaître le moyen de nullité. Son article 175 prévoit également que des requêtes en nullité peuvent être présentées, dans un certain délai, à compter de l’envoi de l’avis de fin d’information. 7. D’autre part, par dérogation au mécanisme de purge des nullités prévu par les dispositions contestées, l’article 269-1 du code de procédure pénale dispose que, lorsque l’accusé n’a pas été régulièrement informé, selon le cas, de sa mise en examen ou de sa qualité de partie à la procédure, de l’avis de fin d’information judiciaire ou de l’ordonnance de mise en accusation et que cette défaillance ne procède pas d’une manœuvre de sa part ou de sa négligence, il demeure recevable à saisir le président de la chambre de l’instruction d’une requête en nullité contre les éventuelles irrégularités de la procédure d’information. 8. Ces dispositions garantissent ainsi que l’accusé a été en mesure de soulever utilement les moyens de nullité dont il a pu avoir connaissance avant la clôture de l’instruction. 9. Toutefois, ni les dispositions contestées ni aucune autre disposition législative ne prévoient d’exception à la purge des nullités dans le cas où l’accusé n’aurait pu avoir connaissance de l’irrégularité éventuelle d’un acte ou d’un élément de la procédure que postérieurement à la clôture de l’instruction. 10. Dès lors, les dispositions contestées méconnaissent le droit à un recours juridictionnel effectif et les droits de la défense. Elles doivent donc être déclarées contraires à la Constitution. – Sur les effets de la déclaration d’inconstitutionnalité : 11. Selon le deuxième alinéa de l’article 62 de la Constitution : « Une disposition déclarée inconstitutionnelle sur le fondement de l’article 61-1 est abrogée à compter de la publication de la décision du Conseil constitutionnel ou d’une date ultérieure fixée par cette décision. Le Conseil constitutionnel détermine les conditions et limites dans lesquelles les effets que la disposition a produits sont susceptibles d’être remis en cause ». En principe, la déclaration d’inconstitutionnalité doit bénéficier à l’auteur de la question prioritaire de constitutionnalité et la disposition déclarée contraire à la Constitution ne peut être appliquée dans les instances en cours à la date de la publication de la décision du Conseil constitutionnel. Cependant, les dispositions de l’article 62 de la Constitution réservent à ce dernier le pouvoir tant de fixer la date de l’abrogation et de reporter dans le temps ses effets que de prévoir la remise en cause des effets que la disposition a produits avant l’intervention de cette déclaration. Ces mêmes dispositions réservent également au Conseil constitutionnel le pouvoir de s’opposer à l’engagement de la responsabilité de l’État du fait des dispositions déclarées inconstitutionnelles ou d’en déterminer les conditions ou limites particulières. 12. En l’espèce, d’une part, les dispositions déclarées contraires à la Constitution, dans leur rédaction contestée, ne sont plus en vigueur. 13. D’autre part, la déclaration d’inconstitutionnalité peut être invoquée dans les instances non jugées définitivement à la date de publication de la présente décision lorsque la purge des nullités a été opposée à un moyen de nullité qui n’a pu être connu avant la clôture de l’instruction. Il reviendra alors à la juridiction compétente de statuer sur ce moyen de nullité. LE CONSEIL CONSTITUTIONNEL DÉCIDE : Article 1er. – Le quatrième alinéa de l’article 181 du code de procédure pénale, dans sa rédaction résultant de la loi n° 2021-1729 du 22 décembre 2021 pour la confiance dans l’institution judiciaire, est contraire à la Constitution. Article 2. – La déclaration d’inconstitutionnalité de l’article 1er prend effet dans les conditions fixées aux paragraphes 12 et 13 de cette décision. Article 3. – Cette décision sera publiée au Journal officiel de la République française et notifiée dans les conditions prévues à l’article 23-11 de l’ordonnance du 7 novembre 1958 susvisée. Jugé par le Conseil constitutionnel dans sa séance du 28 novembre 2024, où siégeaient : M. Laurent FABIUS, Président, Mme Jacqueline GOURAULT, M. Alain JUPPÉ, Mmes Corinne LUQUIENS, Véronique MALBEC, MM. Jacques MÉZARD, François PILLET, Michel PINAULT et François S��NERS. Rendu public le 29 novembre 2024. Source link JUSTIFIABLE : Indexation des Jurisprudences depuis le 1er novembre 2024 JUSTIFIABLE enrichit son offre en indexant désormais les différentes jurisprudences publiées depuis le 1er novembre 2024. Cette nouvelle fonctionnalité couvre les décisions rendues par les juridictions françaises, offrant un accès rapide et structuré à une base de données constamment mise à jour. Ce service vise à faciliter la recherche juridique et à garantir aux professionnels du droit, étudiants, et particuliers un accès clair et précis à l’évolution des décisions judiciaires en France. Explorez dès maintenant cette catégorie et restez informés des derniers développements juridiques.
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TOM WESSELMANN ET LE POP ART, à la Fondation Vuiton
Figure phare du pop art actuellement à l’honneur d’une grande exposition à la fondation Louis Vuitton à Paris, Tom Wesselmann s’est donné pour mission « de rendre l’art figuratif aussi passionnant que l’art abstrait ». Le peintre américain n’a cessé de jouer avec les distinctions entre peinture et collage, histoire de l’art et culture populaire…
Tom Wesselmann est né le 23 février 1931 à Cincinnati (Ohio) mais il grandit en bordure de la ville, quasiment à la campagne. Son milieu familial n’est aucunement en lien avec la culture artistique. De 1949 à 1951, le jeune homme étudie la psychologie à l’université. L’année suivante, il est incorporé dans l’armée et commence à dessiner des scènes humoristiques mettant en scène des soldats. Wesselmann se familiarise avec l’image en intégrant l’École générale des Armées, au Kansas, où il étudie l’interprétation des photographies aériennes.
Sortant de l’armée, Wesselamnn achève son cursus universitaire mais s’inscrit aussi à l’Art Academy de Cincinnati. Il est ensuite accepté à la Cooper Union, à New York. Installé à Brooklyn, il suit cette formation très complète et se passionne pour la bande dessinée. Wesselmann est un visiteur assidu des musées et découvre la scène contemporaine expressionniste, en particulier l’œuvre de Willem de Kooning.
En 1958, Wesselmann décide d’entreprendre une carrière de peintre. Il commence à investir aussi la technique du collage qui conservera une importance majeure dans sa pratique artistique. Renonçant à l’expressionnisme abstrait, il s’empare de la figuration et trouve son inspiration à la fois dans l’histoire de l’art ancien et moderne (en particulier Henri Matisse). À la fin des années 1950, il débute sa réflexion sur le thème du nu féminin.
Alors qu’il enseigne l’art et les mathématiques dans des écoles publiques pour gagner sa vie, Wesselmann se fait connaître dès 1961 grâce à sa série débutante des « Great American Nudes ». Revisitant un thème classique de l’histoire de l’art – le nu féminin allongé, les odalisques –, il s’emploie à l’actualiser et à le faire entrer dans l’histoire de l’art américain en intégrant des éléments typiques de cette culture visuelle (des références aux étoiles, au drapeau, des collages d’éléments publicitaires…). Sa première exposition personnelle a lieu cette même année à la Tanager Gallery, à New York, sous le titre « The Great American Nudes, collages: Tom Wesselmann ». Il devient aussi une figure associée au pop art, aux côtés de Andy Warhol ou Roy Lichtenstein, bien que Wesselmann ait toujours réfuté appartenir à cette mouvance. En 1962, il entreprend une réflexion au long cours sur le genre de la nature morte, qu’il s’emploie aussi à réinventer.
Marié avec Claire Selley en 1963 (le couple aura trois enfants), Wesselmann s’engage pleinement dans son travail pictural sur le nu, la nature morte et le paysage. À la différence d’autres pop artistes, les objets issus de la société de consommation l’intéressent davantage pour leurs qualités esthétiques que consuméristes.
Son travail gagne une audience internationale, et il commence à intégrer dans ses compositions des éléments empruntés au réel, faisant entrer la troisième dimension dans ses œuvres (par exemple un téléviseur en marche, des répliques d’objets du quotidien), interrogeant le rapport entre la fiction et la réalité. L’artiste ne cesse d’expérimenter des techniques innovantes. Ses nus gagnent en érotisme, en plaçant l’accent sur des détails érogènes (la bouche entrouverte, les seins, la chevelure, les pieds, la cigarette qui se consume). Si l’artiste érotise les nus féminins, puisant dans l’imaginaire glamour de la pin-up américaine, il n’en réifie pas pour autant la femme. Elle est à la fois objet du désir mais aussi sujet désirant. S’ensuivra, dans les années 1970, une prédilection pour le thème du « Smoker » ou des « Mouths » mais aussi pour des compositions de plus en plus monumentales.
En plein maîtrise de son vocabulaire personnel, Wesselmann est indéniablement considéré comme l’un des grands artistes pop de sa génération. Présentée par la Sidney Janis Gallery, son œuvre est également mise en valeur lors de la 34e Biennale de peinture américaine contemporaine à la Corcoran Gallery of Art en 1975. L’année suivante, il participe à l’exposition « American Pop Art and the Culture of the Sixties » à la New Gallery of Contemporary Art de Cleveland. Il débute également l’écriture de son autobiographie.
Dans les années 1980, Wesselmann s’empare également de la sculpture en trois dimensions et des techniques de dessin en métal, devenant un véritable pionnier en la matière. En 1988, il participe à la 43e Biennale de Venise. Dans les années 1990, une grande rétrospective de son œuvre sillonne l’Europe.
À partir des années 2000, Wesselmann opère un retour vers l’abstraction, vers les couleurs primaires, mais aussi vers les maîtres qui ont marqué sa jeunesse. Ayant clos sa série des « Great American Nudes » en 1973, il débute celle des « Sunset Nudes » qui manifeste son désir de dialogue avec Matisse. Wesselmann souffre à cette époque de problèmes cardiaques. Il décède au cours d’une opération chirurgicale le 17 décembre 2004.
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Remaniement...pourquoi?
ABDERRAFIE HAMDI // Lorsque Aziz Akhannouch est né en 1961, le Maroc indépendant avait déjà été dirigé par trois chefs de gouvernement sous la conduite de feu Mohammed V : Mbarek Bekkaï (1955), Abdallah Ibrahim (1958-1960), et Ahmed Balafrej (1960). De plus, un quatrième gouvernement fut directement conduit par le Roi du 20 mai 1960 au 26 février 1961, date de son décès, que Dieu ait son âme. En…
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Onde sidérale
1939 : début de la Seconde guerre mondiale 1940 : occupation de la France par l'Allemagne Décembre (1939-1945) : guerre mondiale 1945 : Fin de la Seconde guerre mondiale et défaite du nazisme, fondation de l'ONU et d'un nouvel ordre mondial Janvier (1945-1953) : libération 1953 : mort de Staline, déstalinisation Février (1953-1958) : âge d'or économique (Trente Glorieuses)
1958 : crise de mai 1958, mise en place de la cinquième république par le général De Gaulle
Mars (1959-1965) : la machine se grippe 1962 : accords d'Évian mettant fin à la guerre d'Algérie Avril (1965-1973) : Éveil mondial 1965 : début de l’Éveil 1968 : mouvements sociaux dans le monde, mai 68 Mai (1973-1981) : libéralisme et débuts de crise 1973 : premier choc pétrolier, victoire de VGE et du libéralisme 1979 : second choc pétrolier, victoire de Thatcher au Royaume-Uni
1981 : victoire de François Mitterrand et d'une gauche de rupture
Juin (1981-1989) : été cuisant 1983 : tournant de la rigueur, victoire du néolibéralisme Juillet (1989-1995) : léthargie 1989 : chute du mur de Berlin 1991 : effondrement de l'URSS, chute du communisme Août (1995-2001) : réveil tardif (trop tard) 1995 : terrorisme international, grèves de 1995 1997 : victoire de la gauche plurielle aux législatives 1999 : adoption de l'euro, tempêtes de 1999, éclipse de 1999
2001 : attentats du 11 septembre 2002 : accession de Jean-Marie Le Pen au premier tour de la présidentielle
Septembre (2001-2008) : sortir du déni 2005 : émeutes dans les banlieues, victoire du NON au référendum sur la Constitution européenne pro-libérale Octobre (2008-2015) : goût amer et fractures 2007 : victoire de Nicolas Sarkozy et d'une droite décomplexée sur une promesse de rétablissement de l'ordre, la Constitution européenne pro-libérale est quand même adoptée (traité de Lisbonne) 2007-2008 : crise financière mondiale 2010 : crise de la dette dans la zone Euro, fracture Nord-Sud Novembre (2015-2020) : l'odeur du sang 2015 : attentats terroristes en France, plan d'austérité avalé de force par la Grèce endettée sous la pression des pays du Nord qui mettra le pays à genoux 2016 : loi Travail (loi ultralibérale), passée par un gouvernement socialiste ; Brexit au Royaume-Uni, élection de Trump aux États-Unis 2017 : victoire d'Emmanuel Macron en France, accélération des réformes ultralibérales 2018 : mouvement des gilets jaunes en réaction au séparatisme de la bourgeoisie gouvernante
2020 : pandémie mondiale de Covid-19
Décembre (2020-202X) : l'odeur de l'essence (épuisement et fin de cycle) 2022 : élections présidentielle et législatives, la Macronie obtient une majorité relative et fragile, mais fait passer des réformes impopulaires ou controversées à coups de 49.3 (retraite à 64 ans, loi immigration) ; invasion de l'Ukraine par la Russie 2024 : victoire de l'extrême-droite aux élections européennes, partout en Europe et en France en particulier ; dissolution de l'Assemblée par Emmanuel Macron, puis nouvelles élections législatives, où l'extrême-droite bat tous les records 202X : Apocalypse (révélation, effondrement), émeutes, terrorisme, guerre civile, chute du capitalisme, mise en place du fascisme, troisième guerre mondiale, effondrement climatique Janvier (202X-) : sauver le monde 202X : Singularité et éclosion du miracle (renaissance)
Hiver (12-01-02) : Nouvel ordre (solstice et post-solstice d'hiver)
Printemps (03-04-05) : Éveil (équinoxe et post-équinoxe)
Été (06-07-08) : Délitement (zénith et post-zénith)
Automne (09-10-11) : Crise (équinoxe et post-équinoxe)
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Ligne "Libre"
"Caracas"
Christian Dior Haute Couture Collection Spring/Summer 1957. Sophia Lauren wears “Caracas” formal afternoon dress or evening dress in black silk. The shoulders are swept, the waist is cinched and the full skirt is enhanced with a crinoline. Dress worn on the television show "Person to Person" with Edward Murrow, February 19, 1958.
Christian Dior Collection Haute Couture Printemps/Été 1957. Sophia Lauren porte "Caracas" robe d'après-midi habillée ou robe de soirée en soie noire. Les épaules balayées, la taille cintrée et la jupe ample est rehaussée d'une crinoline. Robe portée lors de l'émission télévisée "Person to Person" avec Edward Murrow, le 19 février 1958.
#haute couture#christian dior#fashion 50s#1957#février 1958#ligne libre#spring/summer#printemps/été#caracas#sophia loren#italian actress#italian icon#edward murrow
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"N°9 (White and Black on Wine)" de Mark Rothko (1958) à l'exposition "Mark Rothko" de la Fondation Louis Vuitton, février 2024.
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LÉGENDES DU JAZZ
BILLY HIGGINS, ‘’SMILING BILLY’’
“Billy Higgins’s talent will never be duplicated – not that any style can be – but his mark on jazz history is indelible. Billy Higgins represents four decades of total dedication to his chosen form of American music: jazz.”
- Cedar Walton
Né le 11 octobre 1936 à Los Angeles, en Californie, Billy Higgins était issu d’une famille de musiciens. Élevé dans le ghetto afro-américain de Watts, Higgins avait commencé à jouer de la batterie à l’âge de cinq ans sous l’influence d’un de ses amis batteurs. À l’âge de douze ans, Higgins avait travaillé avec des groupes de rhythm & blues, notamment avec des musiciens comme Amos Milburn et Bo Diddley. Au début de sa carrière, Higgins avait également collaboré avec les chanteurs et chanteuses Brook Benton, Jimmy Witherspoon et Sister Rosetta Tharpe.
Surtout influencé par Kenny Clarke, Higgins avait aussi été marqué par Art Tatum et Charlie Parker. En octobre 2001, le chef d’orchestre John Riley du Vanguard Jazz Orchestra avait résumé ainsi les influences d’Higgins: “Billy dug the melodiousness of Max Roach and Philly Joe Jones, Art Blakey’s groove, Elvin Jones’s comping, Ed Blackwell’s groove orchestration, and Roy Haynes’ individualist approach.” Higgins avait hérité de son surnom de ‘’Smiling Billy’’ en raison du plaisir communicatif qu’il avait de jouer de la batterie.
DÉBUTS DE CARRIÈRE
Higgins, qui s’était rapidement intéressé au jazz, avait commencé sa carrière en se produisant avec différents musiciens locaux comme Dexter Gordon, Carl Perkins, Leroy Vinnegar, Slim Gaillard, Teddy Edwards, Joe Castro et Walter Benton. À l’âge de quatorze ans, Higgins avait rencontré le trompettiste Don Cherry. En 1953, le duo était parti en tournée sur la Côte ouest avec les saxophonistes George Newman et James Clay dans le cadre du groupe The Jazz Messiahs.
En 1957, Higgins s’était joint au quartet de Red Mitchell qui comprenait également la pianiste Lorraine Geller et le saxophoniste ténor James Clay. Higgins avait d’ailleurs fait ses débuts sur disque avec le groupe de Mitchell dans le cadre d’une collaboration avec les disques Contemporary de Lester Koenig. Higgins avait quitté le groupe de Mitchell peu après pour se joindre à la nouvelle formation d’Ornette Coleman, aux côtés de Don Cherry à la trompette, de Walter Norris au piano, et de Don Payne et de Charlie Haden à la contrebasse. Higgins, qui avait commencé à pratiquer avec Coleman en 1955, avait fait partie du groupe du saxophoniste sur une base permanente de 1958 à 1959, participant notamment à l’enregistrement des albums ‘’Something Else’’ (février-mars 1958), ‘’The Shape of Jazz to Come’’ et ‘’Change of the’’ Century’’, tous deux enregistrés en 1959. Higgins avait également participé aux concerts controversés du groupe au club Five Spot de New York en novembre 1959. Commentant la prestation du groupe, le critique Jon Thurber du Los Angeles Times avait qualifié le concert d’un des événements les plus légendaires de l’époque. Thurber avait ajouté: ‘’The event crowded the room with every available jazz musician and aficionado.”
Higgins s’étant vu interdire l’accès des clubs de New York à la suite d’une altercation avec la police, Higgins s’était joint au quintet de Thelonious Monk. Il était par la suite allé jouer avec le groupe John Coltrane en 1960.
Le 21 décembre 1960, Higgins avait de nouveau retrouvé Coleman dans le cadre de l’enregistrement de l’album controversé ‘’Free Jazz: A Collective Improvisation’’ mettant en vedette le double quartet de Coleman, composé de Coleman au saxophone alto, de Don Cherry à la trompette et au cornet, de Freddie Hubbard à la trompette, d’Eric Dolphy à la flûte, à la clarinette basse et au saxophone soprano, de Scott LaFaro et Charlie Haden à la contrebasse et de Higgins et Ed Blackwell à la batterie.
Devenu un des batteurs les plus en demande du monde du jazz, Higgins avait participé à plusieurs sessions pour les disques Blue Note dans les années 1960, principalement dans des contextes de hard bop. En 1962-63, Higgins s’était joint au groupe de Sonny Rollins avec qui il avait participé à une tournée en France. À la même époque, Higgins s’était également produit avec Donald Byrd, Dexter Gordon, Hank Mobley, Art Farmer, Jimmy Heath, Steve Lacy, Jackie McLean, Herbie Hancock et Lee Morgan.
Le jeu de Higgins à la batterie avait été particulièrement mis en évidence sur des enregistrements comme “Point of Departure’’ d’Andrew Hill, “Takin' Off’’ d’Herbie Hancock (qui comprenait le classique ‘’Watermelon Man’’), “Freedom Jazz Dance” d’Eddie Harris, ‘’Go !’’ de Dexter Gordon et “The Sidewinder’’ de Lee Morgan.
À partir de 1966, Higgins s’était produit régulièrement avec le pianiste Cedar Walton, avec il a enregistré plusieurs albums pour des compagnies de disques européennes jusqu'au milieu des années 1980.
DERNIÈRES ANNÉES
Après s’être fait désintoxiquer en 1971, Higgins avait formé le groupe Brass Company avec le saxophoniste ténor Claude Bartee et le trompettiste Bill Hardman. Après s’être installé à Los Angeles en 1978, Higgins avait formé avec Walton et le le saxophoniste George Coleman le groupe Eastern Rebellion. À la fin des années 1970, Higgins avait également enregistré comme leader, faisant paraître des albums comme ‘’Soweto’’ (1979), ’’The Soldier’’ (1979) et ‘’Once More’’ (1980).
Dans les années 1980, Higgins avait également collaboré avec Pat Metheny et Slide Hampton. Tout en participant à des tournées internationales avec les Timeless All Stars et à des réunions avec Ornette Coleman et Don Cherry, Higgins avait eu un petit rôle dans le film de Bertrand Tavernier ‘’Round Midnight’’ aux côtés de Dexter Gordon en 1986. Il avait aussi fait partie du trio de Hank Jones. Toujours en 1986, Higgins avait fait partie du Quartet West de Charlie Haden, aux côtés d’Ernie Wax au saxophone et d’Alan Broadbent au piano. Après avoir connu certains problèmes de santé, Higgins avait été éventuellement remplacé par Larance Marable.
Très impliqué socialement, Higgins avait co-fondé en 1989 avec le poète Kamau Daáood le World Stage, un centre communautaire et culturel qui avait pour but de favoriser le développement de la musique, de la littérature et de l’art afro-américain. Le groupe, qui soutenait également la carrière de jeunes musiciens de jazz, organisait régulièrement des ateliers, des enregisrements et des concerts dans le quartier de Leimert Park à Los Angeles. Tous les lundis soirs, Higgins donnait des cours de batterie aux membres de la communauté. Higgins, qui s’intéressait particulièrement aux enfants, avait déclaré au cours d’une entrevue accordée au magazine LA Weekly en 1999:
"They should bus children in here so they can see all this, so they could be a part of it. Because the stuff that they feed kids now, they'll have a bunch of idiots in the next millennium as far as art and culture is concerned. I play at schools all the time, and I ask, 'Do you know who Art Tatum was?' 'Well, I guess not.' Some of them don't know who John Coltrane was, or Charlie Parker. It's our fault. Those who know never told them. They know who Elvis Presley was, and Tupac, or Scooby-Dooby Scoop Dogg--whatever. Anybody can emulate them, because it's easy, it has nothing to do with individualism. There's so much beautiful music in the world, and kids are getting robbed.’’
Également professeur, Higgins avait enseigné à la faculté de jazz de l’Université de Californie à Los Angeles (UCLA). Il avait aussi été très impliqué dans plusieurs activités en faveur de la conservation et de la promotion du jazz.
Toujours très en demande dans les sessions d’enregistrement, Higgins s’était produit sur une base régulière avec le saxophoniste Charles Lloyd de 1999 à 2001. Il dirigeait aussi ses propres groupes.
Atteint d’une maladie des reins, Higgins avait dû mettre sa carrière sur pause dans les années 1990, mais il avait repris sa carrière après avoir subi avec succès une greffe du foie en mars 1996, se produisant notamment avec Ornette Coleman, Charles Lloyd et Harold Land.
Billy Higgins est mort le 4 mai 2001 au Daniel Freeman Hospital d’Inglewoood, en Californie, des suites d’un cancer du foie. Il était âgé de soixante-quatre ans. Ont survécu à Higgins ses fils Ronald, William Jr., David et Benjamin, ses filles Ricky et Heidi, son frère Ronald, son gendre Joseph (Jody) Walker, son neveu Billy Thetford et sa fiancée Glo Harris. À l’époque, Higgins avait divorcé de sa première épouse Mauricina Altier Higgins.
Peu avant sa mort, Higgins avait joué le rôle d’un batteur de jazz dans le film ‘’Southlander’’ de Steve Hanft et Ross Harris.
Au moment de son décès, Higgins venait d’être hospitalisé pour une pneumonie et attendait une seconde greffe du foie. Dans son dernier numéro publié avant la mort de Higgins, la revue française Jazz Magazine avait lancé une campagne de souscription en faveur de Higgins, le batteur n’ayant pas des revenus suffisants pour couvrir ses frais médicaux. Deux ans avant sa mort, le saxophoniste Charles Lloyd avait témoigné de la santé fragile de Higgins en déclarant: ’’Billy Higgins a une santé précaire, et cette fragilité physique confère à son jeu une délicatesse unique. Jouer avec lui, c'est un peu comme jouer à la maison. Il y a une telle conjonction entre nous. Un seul regard suffit et le disque est enregistré.’’ Comparant Higgins à un maître zen, Lloyd avait ajouté: “everybody who plays with him gets that ecstatic high.” Rendant hommage à Higgins après sa mort, son collaborateur de longue date, le pianiste Cedar Walton, avait ajouté: “Billy Higgins’s talent will never be duplicated – not that any style can be – but his mark on jazz history is indelible. Billy Higgins represents four decades of total dedication to his chosen form of American music: jazz.”
Higgins avait livré sa dernière performance le 22 janvier 2001 dans le cadre d’un concert présenté au club Bones and Blues de Los Angeles. Le concert, qui mettait également en vedette les saxophonistes Charles Lloyd et Harold Land, avait pour but de soutenir la lutte d’Higgins contre le cancer du foie.
Reconnu pour son swing léger mais actif, son jeu subtil et raffiné et sa façon mélodique de jouer de la batterie, Billy Higgins avait collaboré avec les plus grands noms du jazz au cours de sa carrière, de Ornette Coleman à Don Cherry, en passant par Sonny Rollins, Cedar Walton, Herbie Hancock, Abudullah Ibrahim, Bheki Mseleku, Roy Hargrove, Pat Metheny, Charles Lloyd, Donald Byrd, Freddie Hubbard, Eric Dolphy, John Scofield, Thelonious Monk, Scott LaFaro, Cecil Taylor, Charlie Haden, Hank Jones, Dexter Gordon, Hank Mobley, Grant Green, Joe Henderson, Art Farmer, Sam Jones, Dave Williams, Bob Berg, Monty Waters, Clifford Jordan, Ira Sullivan, Sun Ra, Milt Jackson, Jimmy Heath, Joshua Redman, John Coltrane, Eddie Harris, Steve Lacy, David Murray, Art Pepper, Mal Waldron, Jackie McLean et Lee Morgan. Higgins avait également collaboré avec le compositeur La Monte Young.
Higgins a participé à plus de 700 enregistrements au cours de sa carrière, ce qui en faisait un des batteurs les plus enregistrés de l’histoire du jazz. Qualifiant le jeu de Higgins, le critique Ted Panken du magazine Down Beat avait commenté: "To witness him--smiling broadly, eyes aglimmer, dancing with the drum set, navigating the flow with perfect touch, finding the apropos tone for every beat--was a majestic, seductive experience." De son côté, le chef d’orchestre Larry Riley avait précisé: “Billy was a facilitator, not a dominator. He would enhance the direction the music ‘wanted’ to go in rather than impose his own will on the composition. You can hear that Billy was a master at creating a good feeling in the rhythm section. Dynamically, he used the entire spectrum— but with great restraint. His comping and overall flow were very precise but very legato.”
Higgins, qui avait surtout appris son métier en utilisant une approche d’essais-erreurs, avait résumé ainsi sa méthode d’apprentissage:
“That’s where you learn. You learn to be in context with the music and interpret. You make your mistakes and you learn. Most of the drummers that are working are people who know how to make the other instruments get their sound. Kenny Clarke was a master at that. It sounds like he was doing very little, and he was, but what he implied made all the instruments get their sound. Philly Joe, Elvin—as strong as they played, they still bring out the essence of what the other musicians are playing. Roy Haynes, Max, Art Blakey—none of them played the same. You try to add your part, but the idea is to be part of the music and make it one. That’s the whole concept for me.”
Décrivant la contribution d’Higgins à l’histoire du jazz, le contrebassiste Ron Carter avait ajouté: “Billy Higgins was the drummer of the 20th century who put the music back into the drums. He was fabulous. He always played the form, and he was aware not only of the soloists, but also of his rhythm section mates.” Saluant le professionnalisme et la grande préparation d’Higgins, Carter avait précisé: “He was always on time, with his equipment ready, and he contributed to the general outlook of the group no matter where [we were] or how many people were involved. He made the music feel good.” De son côté, le pianiste Cedar Walton avait commenté: “His style is well-documented, but to see Billy in person at his drums was the ultimate jazz experience.”
Billy Higgins avait été élu ‘’Jazz Master’’ par la National Endowment for the Arts en 1997. En 1988, Higgins avait également remporté un prix Grammy conjointement avec Ron Carter, Herbie Hancock et Wayne Shorter pour la composition “Call Sheet Blues” tirée de la bande sonore du film ‘’Round Midnight.’’ Par la suite, Higgins avait fait partie du Round Midnight Band avec le saxophoniste Dexter Gordon.
Le saxophoniste Charles Lloyd avait rendu un des meilleurs hommages qu’on pouvait rendre à Higgins lorsqu’il avait déclaré: "Jazz is the music of wonder and, and he's the personification of it.’’ Higgins s’était toujours considéré comme un peu privilégié d’avoir pu faire une carrière musicale. Comme il l’avait mentionné peu de temps avant sa mort: "I feel blessed to play music, and it's also an honor to play music. You've got a lot of people's feeling in your hands."
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Cycle de conférences Espace d’éducation populaire Albert Stefanini
(11 rue César Campinchi Bastia 1er étage gauche).
Vendredi 9 fevrier 2024 17h30
Conférence de Hubert Lenziani consacrée à Eduard Streltsov le « Pelé russe » considéré comme l’un des plus grands footballeurs soviétiques de tous les temps. Promis à une gloire planétaire, son destin bascule, en mai 1958, à la veille de la Coupe du Monde en Suède. Accusé de viol, il est arrêté et condamné à 12 ans de camp disciplinaire, en Sibérie. Libéré en 1963, après 5 années de Goulag, il revient à la compétition, malgré sept ans d’interruption au niveau national (1965) et huit au niveau international (1966). De ce point de vue, son cas est unique dans le football mondial. Sur la base de nouveaux documents et témoignages, l’« affaire Streltsov » témoigne, surtout et principalement, des rapports prégnants entre idéologie dominante et sport de masse – football notamment – dans l’URSS des années cinquante-soixante, à l’aune, notamment, de la Guerre froide.
Samedi 24 février à 15h00
Conférence de Alain Charles consacrée au Corps expéditionnaire en Italie durant la 2ème guerre mondiale. En janvier 1943, cinq divisions d'infanterie sont constituées à partir des unités de l'Armée d'Afrique, des troupes coloniales venues d'Afrique Occidentale, et des Forces de la France Libre arrivant du Moyen Orient ou de l'Afrique Centrale après deux ans de guerre. Si les éléments de la 4ème Division Marocaine de Montagne (DMM) du général Sevez participent à la Libération de la Corse. La première grande unité engagée en tant que telle est la 2ème Division d'Infanterie Marocaine (DIM) du général Dody à Naples fin novembre 1943 aux côtés de la 5ème Armée américaine du général M.W. Clark. La 3ème Division d'Infanterie Algérienne (DIA) du général de Monsabert débarque fin décembre. Fin février 1944 la 4ème DMM et la 1ère Division de Marche d'Infanterie (DMI) du général Brosset, plus connue comme 1ère Division Française Libre (1ère DFL) les rejoignent.
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CHAMPS FERTILES
L'autorité du Père
Il nous faut
Geignent des mères célibataires
1958 clignotants au vert
Le Général de Gaulle
Le putsch militaire
Algérie on ne s'en sortait pas
Le pays allait se retrouver à terre
1958 Casablanca
On libéralise un protectorat
Descend un paradis bleu
Etat d'esprit
Extraterrestre PC
Politiquement pour aider le Roi
L'Autorité du Père il a
Le feu rouge le feu vert
Le franquisme rose il favorisa
Dans la France Eternelle
Vision gaullienne
Cela jouera
De Gaulle remplaçant Pétain
Un Casa Européen
Et l'entreprise Mosquée de Casablanca
Pour le dieu info essentiel
Claire Chazal TF1 septembre 1993
Ca passe par elle Orange Ange
Contre l'intégrisme le Club Med
2024
France on ne s'y retrouve pas
L'autorité du Père
Se Jenner par l'Armée Française
Coup d'éclat
La France est à terre
J'assure l'ordre sécurité Univers
Samedi 3 février 2024
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France, Conseil d'État, 8ème - 3ème chambres réunies, 29 novembre 2024, 491594
https://justifiable.fr/?p=2036 https://justifiable.fr/?p=2036 #3ème #8ème #chambres #Conseil #dÉtat #France #novembre #réunies Vu les procédures suivantes : 1�� Sous le n° 491594, la société anonyme (SA) Société du Port de Plaisance de Cap-d’Ail a demandé au tribunal administratif de Nice de prononcer la décharge des rappels de retenue à la source qui lui ont été réclamés sur le fondement de l’article 182 B du code général des impôts au titre des années 2010 à 2012, ainsi que des pénalités correspondantes. Par un jugement nos 1703993, 1803879 du 27 septembre 2019, ce tribunal a rejeté sa demande. Par un arrêt n° 19MA05087 du 7 décembre 2023, la cour administrative d’appel de Marseille a réduit les bases des rappels de retenue à la source réclamés à la société du Port de Plaisance de Cap-d’Ail à hauteur de 780 euros au titre de l’année 2010, 4 484 euros au titre de l’année 2011 et 5 264 euros au titre de l’année 2012, prononcé la décharge correspondante des impositions et pénalités en litige, réformé le jugement du tribunal administratif de Nice en ce qu’il avait de contraire et rejeté le surplus des conclusions de l’appel formé par la société du Port de Plaisance de Cap-d’Ail contre ce jugement. Par un pourvoi sommaire, un mémoire complémentaire et un nouveau mémoire, enregistrés les 8 février, 7 mai et 2 septembre 2024 au secrétariat du contentieux du Conseil d’Etat, la société du Port de Plaisance de Cap-d’Ail demande au Conseil d’Etat : 1°) d’annuler cet arrêt ; 2°) de mettre à la charge de l’Etat la somme de 5 000 euros au titre de l’article L. 761-1 du code de justice administrative. 2° Sous le n° 491596, la société anonyme (SA) Société du Port de Plaisance de Cap-d’Ail a demandé au tribunal administratif de Nice de prononcer la restitution des retenues à la source qu’elle a acquittées sur le fondement des dispositions de l’article 182 B du code général des impôts au titre des années 2016 à 2018. Par un jugement nos 1901265, 2000605 du 30 décembre 2020, ce tribunal a rejeté ses demandes. Par un arrêt n° 21MA00319 du 7 décembre 2023, la cour administrative d’appel de Marseille a réduit les bases des retenues à la source dues par la société du Port de Plaisance de Cap-d’Ail à hauteur de 31 676 euros au titre de l’année 2016, 23 380 euros au titre de l’année 2017 et 10 657 euros au titre de l’année 2018, prononcé la décharge correspondante des impositions en litige, réformé le jugement du tribunal administratif de Nice en ce qu’il avait de contraire et rejeté le surplus des conclusions de l’appel formé par la société du Port de Plaisance de Cap-d’Ail contre ce jugement. Par un pourvoi sommaire, un mémoire complémentaire et un nouveau mémoire, enregistrés les 8 février, 7 mai et 2 septembre 2024 au secrétariat du contentieux du Conseil d’Etat, la société du Port de Plaisance de Cap-d’Ail demande au Conseil d’Etat : 1°) d’annuler cet arrêt ; 2°) de mettre à la charge de l’Etat la somme de 5 000 euros au titre de l’article L. 761-1 du code de justice administrative. ………………………………………………………………………… Vu les autres pièces des dossiers ; Vu : – la Constitution, notamment son Préambule et son article 61-1 ; – l’ordonnance n° 58-1067 du 7 novembre 1958 ; – le Traité sur le fonctionnement de l’Union européenne, notamment ses articles 56 et 57 ; – le code général des impôts et le livre des procédures fiscales ; – le code de justice administrative ; Après avoir entendu en séance publique : – le rapport de M. Vincent Mahé, conseiller d’Etat, – les conclusions de Mme Karin Ciavaldini, rapporteure publique ; La parole ayant été donnée, après les conclusions, à la SAS Boulloche, Colin, Stoclet et associés, avocat de la société du Port de Plaisance de Cap-d’Ail ; Vu les notes en délibéré, enregistrée le 6 novembre 2024, présentées sous les deux numéros par la société du Port de Plaisance de Cap-d’Ail ; Considérant ce qui suit : 1. Les pourvois formés par la société du Port de plaisance de Cap-d’Ail présentent à juger les mêmes questions et demandent de transmettre au Conseil constitutionnel la même question prioritaire de constitutionnalité. Il y a lieu de les joindre pour statuer par une seule décision. Sur les questions prioritaires de constitutionnalité : 2. Aux termes du premier alinéa de l’article 23-5 de l’ordonnance du 7 novembre 1958 portant loi organique sur le Conseil constitutionnel : » Le moyen tiré de ce qu’une disposition législative porte atteinte aux droits et libertés garantis par la Constitution peut être soulevé (…) à l’occasion d’une instance devant le Conseil d’Etat (…) « . Il résulte des dispositions de ce même article que le Conseil constitutionnel est saisi de la question prioritaire de constitutionnalité à la triple condition que la disposition contestée soit applicable au litige ou à la procédure, qu’elle n’ait pas déjà été déclarée conforme à la Constitution dans les motifs et le dispositif d’une décision du Conseil constitutionnel, sauf changement des circonstances, et que la question soit nouvelle ou présente un caractère sérieux. 3. Aux termes du I de l’article 182 B du code général des impôts : » Donnent lieu à l’application d’une retenue à la source lorsqu’ils sont payés par un débiteur qui exerce une activité en France à des personnes ou des sociétés, relevant de l’impôt sur le revenu ou de l’impôt sur les sociétés, qui n’ont pas dans ce pays d’installation professionnelle permanente : / a. Les sommes versées en rémunération d’une activité déployée en France dans l’exercice de l’une des professions mentionnées à l’article 92 (…) « . Il résulte de ces dispositions que la retenue à la source qu’elles prévoient est assise sur le montant brut des sommes versées en rémunération des activités déployées et s’applique indépendamment de la situation bénéficiaire ou déficitaire de la personne ou de la société qui les perçoit. 4. Toutefois, les stipulations des articles 56 et 57 du Traité sur le fonctionnement de l’Union européenne, dont l’objet est de garantir la libre prestation de services au sein de l’Union européenne, telles qu’interprétées par une jurisprudence constante de la Cour de justice de l’Union européenne, s’opposent, d’une part, à une législation nationale qui exclut que le débiteur de la rémunération versée à un prestataire de services non résident, déduise, lorsqu’il procède à la retenue à la source de l’impôt, les frais professionnels que ce prestataire lui a communiqués et qui sont directement liés à ses activités dans l’Etat membre où est effectuée la prestation, alors qu’un prestataire de services résident de cet Etat ne serait soumis à l’impôt que sur ses revenus nets, c’est-à-dire sur ceux obtenus après déduction des frais professionnels. Ces mêmes stipulations s’opposent, d’autre part, à une législation nationale en vertu de laquelle la rémunération d’une prestation de services fait l’objet d’une retenue à la source lorsqu’elle est perçue par une société non-résidente, alors que, lorsqu’elle est perçue par une société résidente, son imposition selon le régime de droit commun de l’impôt sur les sociétés ne se réalise à la fin de l’exercice au cours duquel elle été perçue qu’à la condition que le résultat de cette société ait été bénéficiaire durant cet exercice. Il en découle que la retenue à la source mentionnée au point 3 ne saurait être immédiatement prélevée au titre de la rémunération d’activités déployées par une entreprise déficitaire établie dans un autre état membre de l’Union européenne, ni sur des recettes couvertes par le montant des frais professionnels qui sont directement liés à la délivrance de la prestation rendue et dont cette entreprise a communiqué le montant au débiteur de cette imposition. 5. A l’appui de chacun de ses pourvois, la société du Port de Plaisance de Cap-d’Ail demande que soit renvoyée au Conseil constitutionnel la question de la conformité aux droits et libertés garantis par la Constitution des dispositions du a du I de l’article 182 B du code général des impôts citées au point 3. Elle soutient d’une part que ces dispositions méconnaissent les principes d’égalité devant la loi et d’égalité devant les charges publiques dès lors que l’imposition des rémunérations des activités déployées en France dans l’exercice des professions mentionnées à l’article 92 du code général des impôts par une entreprise déficitaire établie à l’étranger, à tout le moins dans un pays tiers à l’Union européenne, et ne disposant pas en France d’une installation professionnelle permanente, est immédiatement et définitivement prélevée, par la voie de la retenue à la source qu’elles instituent, soumettant par là-même ce contribuable à une charge fiscale excessive, alors que les entreprises déficitaires qui disposent d’une telle installation, dont celles qui sont établies en France, ne sont pas soumises à l’impôt sur ces revenus au titre de l’année ou de l’exercice de perception de ces sommes. Elle soutient, d’autre part, que ces mêmes dispositions, telles qu’interprétées ainsi qu’il est dit au point 4, en conformité avec le droit de l’Union européenne, méconnaissent le principe d’égalité devant la loi dès lors que les prestataires établis en dehors de l’Union européenne ne bénéficient pas de la possibilité, accordée aux entreprises établies dans un Etat membre, de déduire les frais exposés pour la délivrance des prestations qui sont l’objet de cette retenue à la source. 6. Aux termes de l’article 6 de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789 : » La loi (…) doit être la même pour tous, soit qu’elle protège, soit qu’elle punisse « . Le principe d’égalité ne s’oppose ni à ce que le législateur règle de façon différente des situations différentes, ni à ce qu’il déroge à l’égalité pour des raisons d’intérêt général, pourvu que dans l’un et l’autre cas, la différence de traitement qui en résulte soit en rapport direct avec l’objet de la loi qui l’établit. Aux termes de l’article 13 de cette Déclaration : » Pour l’entretien de la force publique, et pour les dépenses d’administration, une contribution commune est indispensable : elle doit être également répartie entre tous les citoyens, en raison de leurs facultés « . Cette exigence ne serait pas respectée si l’impôt revêtait un caractère confiscatoire ou faisait peser sur une catégorie de contribuables une charge excessive au regard de leurs facultés contributives. En vertu de l’article 34 de la Constitution, il appartient au législateur de déterminer, dans le respect des principes constitutionnels et compte tenu des caractéristiques de chaque impôt, les règles selon lesquelles doivent être appréciées les facultés contributives. En particulier, pour assurer le respect du principe d’égalité, il doit fonder son appréciation sur des critères objectifs et rationnels en fonction des buts qu’il se propose. Cette appréciation ne doit cependant pas entraîner de rupture caractérisée de l’égalité devant les charges publiques. 7. En prévoyant, par les dispositions contestées, des modalités d’imposition différentes pour les entreprises qui ne sont pas établies en France et n’y disposent pas d’installation professionnelle permanente, le législateur a entendu garantir le montant et le recouvrement de l’imposition due, à raison de leurs revenus de source française, par des personnes à l’égard desquelles l’administration fiscale française ne dispose pas du pouvoir de vérifier et de contrôler la réalité des charges déductibles qu’elles ont éventuellement engagées, ni celle de leurs éventuels déficits. 8. Dès lors, en faisant peser l’imposition des revenus des personnes qui ne disposent pas d’installation professionnelle permanente en France sur les sommes brutes qu’elles reçoivent en rémunération de leurs prestations, sans tenir compte des résultats tirés des autres activités de ces personnes pouvant aboutir à des situations globales déficitaires, le législateur s’est fondé sur un critère objectif et rationnel en rapport avec l’objet de la loi et n’a pas institué une différence de traitement injustifiée. En appliquant à cette assiette brute le taux prévu par le 1 de l’article 219 du code général des impôts, qui était de 33 1/3 % pour les années en litige, les dispositions contestées ne font en outre pas peser sur ces personnes une imposition confiscatoire. 9. Par ailleurs, le mode de calcul ou la dispense de retenue à la source qui s’appliquent, en vertu de l’interprétation de ces dispositions donnée au point 4 et dans les situations qu’il vise, aux entreprises établies dans l’Union européenne, ne constituent qu’une adaptation des modalités de mise en œuvre de cette imposition dans le respect du droit de l’Union européenne, lequel n’impose pas que son bénéfice soit étendu aux entreprises établies dans des états tiers. 10. Or, d’une part, il ne résulte pas de cette prise en compte des exigences découlant du droit de l’Union européenne une dénaturation de l’objet initial de la loi. D’autre part, au regard de l’objet de la loi, telle que désormais interprétée, il existe une différence de situation entre les sociétés non résidentes, selon qu’elles ont établies dans l’Union européenne ou dans un pays tiers. La différence de traitement découlant des dispositions contestées est ainsi fondée sur une différence de situation en rapport direct avec l’objet de la loi. 11. Dès lors, les griefs tirés de la méconnaissance des principes d’égalité devant la loi et d’égalité devant les charges publiques doivent être écartés. 12. Il résulte de tout ce qui précède que les questions prioritaires de constitutionnalité soulevées, qui ne sont pas nouvelles, ne présentent pas de caractère sérieux. Il n’y a dès lors pas lieu de les renvoyer au Conseil constitutionnel. Sur les pourvois : 13. Aux termes de l’article L. 822-1 du code de justice administrative : » Le pourvoi en cassation devant le Conseil d’Etat fait l’objet d’une procédure préalable d’admission. L’admission est refusée par décision juridictionnelle si le pourvoi est irrecevable ou n’est fondé sur aucun moyen sérieux « . 14. Pour demander l’annulation des arrêts qu’elle attaque, la société du Port de Plaisance de Cap-d’Ail soutient que la cour administrative d’appel de Marseille a : – commis une erreur de droit en ne recherchant pas si les sommes qu’elle a versées en rémunération de l’activité de sous-amodiation d’anneaux d’amarrage n’avaient pas, à raison des prestations dont pouvaient bénéficier les bateaux de passage jouissant de la mise à disposition de ces anneaux, le caractère de bénéfices industriels et commerciaux ; – commis une erreur de droit en jugeant que l’administration avait pu à bon droit assujettir ces sommes à la retenue à la source prévue à l’article 182 B du code général des impôts, sans vérifier si l’application des dispositions de cet article portait atteinte à la liberté de prestation de services garantie par les articles 56 et 57 du Traité sur le fonctionnement de l’Union européenne. 15. Aucun de ces moyens n’est de nature à permettre l’admission des pourvois. D E C I D E : ————– Article 1er : Il n’y a pas lieu de renvoyer au Conseil constitutionnel les questions prioritaires de constitutionnalité soulevées par la société du Port de Plaisance de Cap-d’Ail. Article 2 : Les pourvois de la société du Port de Plaisance de Cap-d’Ail ne sont pas admis. Article 3 : La présente décision sera notifiée à la société anonyme Société du Port de Plaisance de Cap-d’Ail et au ministre auprès du Premier ministre, chargé du budget et des comptes publics. Copie en sera adressée au Conseil constitutionnel et au Premier ministre. Délibéré à l’issue de la séance du 6 novembre 2024 où siégeaient : M. Pierre Collin, président adjoint de la section du contentieux, présidant ; M. Stéphane Verclytte, M. Thomas Andrieu, présidents de chambre ; M. Jonathan Bosredon, M. Philippe Ranquet, Mme Sylvie Pellissier, Mme Emilie Bokdam-Tognetti, Mme Catherine Fischer-Hirtz, conseillers d’Etat et M. Vincent Mahé, conseiller d’Etat-rapporteur. Rendu le 29 novembre 2024. Le président : Signé : M. Pierre Collin Le rapporteur : Signé : M. Vincent Mahé La secrétaire : Signé : Mme Magali Méaulle Source link JUSTIFIABLE : Indexation des Jurisprudences depuis le 1er novembre 2024 JUSTIFIABLE enrichit son offre en indexant désormais les différentes jurisprudences publiées depuis le 1er novembre 2024. Cette nouvelle fonctionnalité couvre les décisions rendues par les juridictions françaises, offrant un accès rapide et structuré à une base de données constamment mise à jour. Ce service vise à faciliter la recherche juridique et à garantir aux professionnels du droit, étudiants, et particuliers un accès clair et précis à l’évolution des décisions judiciaires en France. Explorez dès maintenant cette catégorie et restez informés des derniers développements juridiques.
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69009 LYON La Duchere ds le rétro avec la barre 200, 1980s. La Duchère : nord-ouest de Lyon. 120 hectares. En 1952 premier projet de la Duchère, prend véritablement corps en 1958. Les travaux démarrent en juin 1960. Anciennement occupé par : château de la Duchère, édifié par Guillaume de Varey à la fin du XIIIe siècle ainsi que le fort de la Duchère réalisé par le Général Rohault de Fleury entre 1844 et 1851. Besoin de grand ensemble. Une équipe d’urbanistes accompagnée de sociologues s'associe pour la rédaction d’un premier projet en 1952, avec les architectes Franck Grimal et François-Régis Cottin qui établissent le premier plan de masse. Sont prévus 5500 nouveaux logements pour 20 000 habitants ainsi que la création de la SERL (Société d’Equipement de la Région Lyonnaise) le 18 février 1957 pour l’acquisition des terrains, la viabilisation des espaces et la réalisation des équipements du quartier. (Auparavant : SCET, Société Centrale pour l’Equipement du Territoire, filiale de la caisse des dépôts.) Elle se substitue à la mairie au moins pendant le démarrage des travaux, car au vu du nombre de logements créés et des travaux colossaux nécessaire à la création de ce nouveau quartier, il fallait une structure capable d’assurer la création de l’infrastructure urbaine nécessaire. Une organisation autour de quatre sous quartiers est réalisée, adaptée à la morphologie du quartier : Balmont, le Château, le Plateau et la Sauvegarde. Au départ trois véritable sous quartier le château au sud en contrebas, Balmont au nord –ouest, coupé du reste par le fort. Puis la sauvegarde. Trois ensembles reliés par cet isthme étroit au centre, le Plateau. Plan masse et coordination Coulon, les architectes Cottin et Grimal projet 1953, construction 1958-1977. La division en sous quartier en plus d’être plus ou moins imposée par la configuration du terrain, est également un parti pris urbanistique avec la volonté de réaliser des unités de quartier ayant chacune son identité propre, au travers des différents équipements et de l’architecture. Idée de singularité. Le plateau est le point central de cet ensemble avec la tour panoramique comme signal, les équipement administratifs, sportifs et la Barre des 1000 comme épine dorsal. La barre des mille est composée de trois immeubles de 330 logements chacun. En 1972-73, c'est l' achèvement de la tour panoramique de l'architecte François-Régis Cottin. Elle est constituée de 37 étages, de 101 m de haut pour de 28 m de diamètre comprenant des logements (une centaine), des surfaces de bureaux et des boutiques en rez-de-chaussée. Le quartier du Plateau est considéré comme le centre et pôle pour les autres quartiers. Originellement Régis Cottin avait prévu un bâtiment à la place de la tour, qui aurait accueilli le Mairie. Et un centre commercial plus étoffé, plus de densité dans le centre, des boutiques et des espaces de circulations (galeries) pour pouvoir se promener à couvert. La Sauvergarde est composée de bâtiments plus bas (R+5) pour faire lien avec les communes de l’Ouest lyonnais, tandis que le Château et Balmont sont plus résidentiels et voués davantage aux logements en copropriété. A la Sauvegarde, les immeubles sont construits par les HLM municipaux. Ils sont Achèvés en même temps que la guerre d’Algérie et seront occupés à 56.3 % en 1968 par des rapatriés d’Afrique du Nord. Ces bâtiments bénéficieront aux rapatriés d’Algérie. En 1963, 2000 logements sont déjà occupés. En décembre 1964, 4000 ménages installés. Au total, 5479 logements construits dont 1412 en parc privés, et 4067 en logements HLM. Entre 1963 et 1964, 30% des attributions de l’Office départemental et 40% de l’office Municipal sont destinés dans l'urgence aux rapatriés d'Algérie. 30 ans de vie a la duchere les mémoires d un grand ensemble par ANNIE SCHWARTZ http://cosoter-ressources.info/index.php?lvl=categ_see&id=1000&page=1&nbr_lignes=170&l_typdoc=&nb_per_page_custom=170
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