Tumgik
#et j'ai une grosse crise tous les deux/trois jours
swedesinstockholm · 2 months
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30 juillet
en rentrant on s'est assises sur le trottoir de la admiralbrücke toujours aussi surpeuplée. on discutait des relations amoureuses et je lui ai parlé de mes envies de vie de vieux couple. elle a dit but the beginnings are the sweetest part! mais tout ce que je vois c'est qu'un couple installé ça a l'air confortable et rassurant et moi c'est ça que j'aime dans la vie. elle m'a demandé si je préfèrerais être en couple avec un mec ou une fille et j'ai dit je m'en fous, de toute façon je choisis pas, ça arrive et puis c'est tout. elle a dit qu'elle pensait que j'étais plus attirée par les filles et j'ai dit ça c'est parce que je me voilais la face. en vérité je crois que j'atteins l'équilibre parfait entre les deux 50/50 bisexuelle + tout ce qui se trouve entre les deux. elle a dit au moins ça te laisse beaucoup de choix, mais ça me laisse surtout beaucoup d'occasions de souffrir le martyre. pendant qu'on discutait de comment je pourrais rencontrer quelqu'un et que je lui disais que je resterais très probablement seule (et vierge) toute ma vie je faisais du eye contact avec un mec un peu chou assis sur un pilier de l'autre côté et je me disais ce serait pas trop drôle que je sois en train de faire du eye contact avec mon futur là sur ce pont tout en discutant de l'improbabilité que je rencontre quelqu'un ?
à part ça j'ai bien travaillé sur mon livre aujourd'hui, j'ai fait un pain de seigle magnifique et excellent beaucoup plus réussi que tous ceux que j'ai fait à la maison depuis dix ans, et ce matin en préparant mon petit-déjeuner dans la cuisine je discutais de couettes d'hiver/couettes d'été avec d. (quand il fait ni trop chaud ni trop froid il met la couette d'été sur le bas et la couette d'hiver sur le haut du corps, ou le contraire, je sais plus) et je me suis dit que j'avais de la chance d'avoir des colocs avec des sujets de conversation d'aussi bonne qualité.
2 août
il a suffi que je dise à maman que je dormais comme un bébé ici pour que je fasse la plus grosse insomnie de tous les temps battant tous les records de cauchemardesque. quand n. est rentrée avec son ami italien vers trois heures je dormais pas encore. j'ai pris mon kindle pour me distraire d'éventuels bruits de sexe et j'ai commencé the death of nature de carolyn merchant parce que je savais pas quoi lire. j'ai commencé à les entendre pendant que je lisais la timeline historique des découvertes scientifiques de la renaissance aux lumières. je trouvais ça un peu drôle aussi qu'elle finisse de nouveau au lit avec le mec avec qui j'avais le plus parlé de la soirée. mais c'est aussi celui qui parlait le mieux anglais. ou qui parlait anglais tout court. il jouait de la batterie dans un groupe de cumbia et on a parlé de garageband et de synthé et de tenir un journal. ils ont tous les deux continué la soirée dans un bar/club près de la spree et moi je suis rentrée à minuit avec les deux argentins. j'étais toute fière de leur ouvrir la porte avec ma clé et de leur montrer où étaient les serviettes dans la salle de bain. eux aussi ils jouaient dans le groupe de cumbia. ils devaient repartir jouer à copenhague le lendemain. le temps que je me remette de mes émotions les voisins du haut ont entrepris de détruire leur appartement, j'avais l'impression que personne dormait ni dans l'appart ni dans l'immeuble tout entier. j'ai vu le jour se lever, j'ai entendu les amis de n. partir, puis les enfants du haut piquer une crise monumentale qui n'en finissait pas, donc j'ai abandonné et je me suis levée.
ils m'ont changé mon banc de place, j'y crois pas. j'avais besoin du calme du cimetière, j'arrivais pas à avoir les idées claires avec le boucan au dessus de ma chambre. en chemin je pensais à ma nouvelle idée de show de cette nuit, au moins cette insomnie de l'enfer m'aura servi à quelque chose. je vais tout simplement raconter mon déménagement à berlin. ce sera une comédie musicale à une seule personne avec des chansons sur ma peur du sexe et du fun et de la fête, de l'alcool, de la drogue et des gens et de just enjoy your funemployment in berlin. hier au téléphone m. m'a dit que je devais me trouver des activités que j'aime. ça m'a fait du bien de la voir avec maman, même si j'avais envie d'y être. je leur ai demandé de me montrer la rue et la canapé mon bébé et je me suis dit et si j'arrivais jamais à vivre autre part qu'à la maison avec maman? et si cette maison était ma destinée? le seul endroit où j'ai pas envie de rentrer à la maison c'est le grau d'agde. même à new york j'avais envie d'être au grau d'agde. m. m'a dit que ça faisait pas longtemps qu'elle commençait à vraiment se sentir chez elle à bruxelles, alors que ça fait quatre ans qu'elle y est. au début elle regardait religieusement les infos aussi, vivant dans l'angoisse que son vpn atteigne la limite gratuite (je croise les doigts pour le mien qui pour le moment remplit parfaitement son job de médiateur entre moi et la france). je lui disais qu'on avait le cerveau bien lessivé quand même. mais c'est aussi une histoire de béquille. trente ans de vie commune avec maman, ça laisse des traces.
hier je les ai regardés en replay parce que j'étais chez dm pour acheter du coton et un savon en revenant de la piscine. j'avais regardé la natation aux jo la veille et comme à chaque fois que je vois des compet de natation à la télé ça me met le feu aux poudres le lendemain je me suis levée à neuf heures et je suis partie en périple à la piscine olympique des jeux de berlin de 1936 à l'autre bout de la ville (une heure de trajet). y avait deux immenses tours avec les anneaux olympiques devant le stade, c'était très impressionnant, en grande partie à cause de l'histoire nazie. j'ai du montrer ma carte d'identité et marcher trois kilomètres jusqu'à la piscine, les vestiaires le long d'un couloir lugubre et décrépi avaient l'air d'époque limite abandonnés, évidemment y avait pas de cabines individuelles et il fallait apporter son propre cadenas pour fermer son casier mais une fille m'a dit que je pouvais prendre mon sac au bord du bassin. et puis j'ai ouvert mon sac et je me suis rendu compte que j'avais oublié mon maillot qui séchait sur l'étendoir dans la salle de bain. je me suis sentie vraiment, vraiment nulle. je suis quand même allée voir la piscine puisque c'était dehors et ça va j'ai pas trop regretté, c'était farci de monde et d'enfants et ça me donnait pas trop envie. en plus les gradins historiques étaient recouverts d'échafaudages. alors pour rentabiliser mes 5,50 euros je suis allée m'assoir sur la pelouse avec la vue sur le vieux stade olympique et je regardais un corbeau en train de saccager un paquet de chips sur la serviette de gens partis se baigner. au début je le faisais fuir mais j'ai abandonné parce qu'il revenait tout le temps et peut être que je préférais le corbeau que les gens en fait. il m'a regardée droit dans les yeux avec le bec ouvert, comme pour me dire tu me fais pas peur, mais moi j'avais un peu peur de lui. dans le métro un garçon adolescent assis en face de moi avec les jambes écartées m'a regardée droit dans les yeux aussi par dessus ses lunettes de playboy de 2002. c'était un regard d'affront presque, sans gêne, masculiniste en herbe. j'avais envie de le gifler. j'en peux tellement plus de voir des mecs dégueus tous les jours. je crois que c'est ça qui me fait le plus chier ici. les hommes sans gêne.
j'ai fait le tour des lieux pour prendre des photos et j'arrêtais pas de croiser les deux mêmes agents de sécurité. j'avais peur qu'ils pensent que je fomentais un coup, j'ai toujours peur que des personnes d'autorité pensent que je suis en train de fomenter quelque chose d'illégal. un des deux a fini par me demander si j'avais besoin d'aide parce qu'il me voyait errer avec l'air confus depuis tout à l'heure (sie laufen da verwirrt hier rum) et je me suis demandé si c'était ça l'image que je renvoyais aux gens: une personne confuse. une fille confuse qui traverse la ville pour aller à la piscine et qui oublie son maillot. je me demande aussi si n. me situe quelque part sur le spectre de l'autisme. n. et j. et d. et toutes les autres personnes que j'ai rencontrées jusqu'à maintenant. un potentiel symptôme que j'ai remarqué hier matin en déjeunant avec elle dans la cuisine: j'étais tellement concentrée sur moi-même et mon périple à la piscine que je lui ai même pas demandé ce qu'elle avait prévu pour sa journée elle.
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histoire-de-vivre · 7 months
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Je viens vite fait sur tumblr pour me défouler à propos de la grossophobie. Il s'est passé plusieurs choses cette semaine et du coup là il va être deux heures du mat et je fais un meltdown dans mon lit et je ne peux pas dormir.
Lundi, j'avais rendez-vous chez le médecin notamment pour renouveler mes médicaments. Je suis handi (trouble de l'hypermobilité, variante du SED), j'ai besoin d'antidouleurs et je suis souvent bloqués au lit à cause de la douleur ou de la position de mes poignets/épaules/hanches. J'ai alors expliqué à ma médecin que, depuis mes grosses crises il y a deux ans, je n'ai plus foutu un pied dehors. Il s'avère que je suis (très) grosse et que je suis rentrée chez mes parents. Après des années de précarité et de TCAs, le fait de manger deux fois par jour tous les jours sans bouger ont fait que j'ai pris beaucoup de poids et que j'ai perdu en muscles et en endurance. Du coup j'essaye d'expliquer à la médecin que, quand on rajoute le handicap par dessus, ben je ne peux pas me mettre à faire du sport comme ça, mon corps est très fragile, il faut que je le rééduque d'abord. Je voulais qu'elle me prescrive de la kiné, en fait. Sa réponse ? "Il faut que vous mangiez mieux et que vous alliez à la piscine, je vais vous faire une lettre pour une nutritionniste". Elle a balayé du revers de la main toute mention du handicap là dedans, la piscine ce n'est ABSOLUMENT PAS réaliste pour moi, ça représente une sortie (sportive en plus) de presque trois heures pour quelqu'un qui 1/n'a pas marché en dehors de sa maison depuis deux ans et 2/est handicapé c'est vraiment irréalisable. Mais bon, connaissant les biais validistes et grossophobes de la médecine j'ai laissé coulé et j'ai juste rebondit sur lea nutritionniste. En soit, voir un-e nutritionniste n'est pas une mauvaise chose parce que personne sait se nourrir bien, personne ne sait de quoi son corps a besoin. Mais bon, c'est pas moi qui gère la cuisine et quand j'ai dit au docteur qu'entre le taf, la précarité et leurs problèmes de santé mon père n'a pas la possibilité de constamment faire des repas équilibrés quoi. La médecin a rit et m'a clairement fait comprendre que je me "trouve des excuses pour me faire du mal en restant grosse" et m'a dit attention....... "vous n'avez qu'à planter vos légumes"
PARDON ???? QUEL MOT DE "HANDICAPÉ SOUVENT ALITÉ" N'AVEZ VOUS PAS COMPRIS ????
Bref, je suis quand même sortis avec une ordonnance pour la kiné, mais aussi une lettre d'd'adressage pour un nutritionniste (j'ai peur d'en voir un, les biais grossophobes sont tellement forts en France....!) Et une ordo de prise de sang. Je suis sortis de ce rendez-vous en me sentant comme la pire des merdes, j'ai eu l'impression qu'elle me voyait comme quelqu'un "dans le déni de son obésité" et genre son attitude oscillait entre une pitié dégoûtée et un jugement froid et médical (lol).
J'ai eu les résultats de ma prise de sang aujourd'hui. J'ai quelques taux légèrement hauts et un taux légèrement bas, j'ai rendez-vous mardi pour en discuter avec un médecin (un autre, celle que j'avais vu n'était pas dispo avant la deuxième partie d'avril) mais a priori c'est juste une conséquence du surpoids, rien de dangereux pour ma santé. Ça pourrait aussi être une conséquence de ma péricardite post COVID de novembre dernier. Sauf que ces taux concernent le foie et la thyroïde et je suis forcément ramenée à ma grosseur, comme un doigt accusateur et un rappel que je ne suis (littéralement) pas dans les normes. Le labo et tout internet dit bien que y a rien actuellement qui impacte ma santé là-dedans, mais après mon rendez-vous de lundi c'est un peu comme une épée de Damoclès au dessus de ma porte.
J'ai beaucoup appris sur la grossophobie ces dernières années. Par exemple, je sais que la majorité des gros-ses sont en réalité dénutris par leurs TCAs ou leurs multiples régimes etc. Je sais que la grosseur est due entre 40% et 80% à la génétique. Je sais aussi que les personnes obèses ne meurent pas plus jeunes que les minces, elles ont "juste" plus de chance de développer certaines maladies parce que les toxines s'éliminent beaucoup moins bien lorsqu'on est gros (justement parce que le foie et la thyroïde, par exemple, ne peuvent plus bien filtrer). Mais je sais aussi que ces dangers sont largement contrés par une activité physique régulière et une alimentation saine, pas besoin de maigrir en soit, si notre corps est sain ben il peut être gros sans problème. J'en ai vu des articles, si vous saviez...! Tout ça pour déconstruire ma grossophobie, guérir mes TCAs et avoir un rapport plus sain à mon corps et à la nourriture. Sans doute que, après avoir remis mon corps sur pattes, je pourrais avoir une activité physique régulière, et sans doute qu'à ce moment je perdrais un peu de poids. Mais mon objectif c'est surtout que mon corps soit en bonne santé, sinon... Autant que je me tue tout de suite.
Sauf que il y a une heure environ, j'ai vu passer l'interview d'une femme grosse, présidente d'une association sur l'obésité. Qui faisait la promotion des chirurgies bariatriques. Qui expliquait à quel point l'obésité est une maladie à guérir (eurk. I mean, c'est classifié comme une maladie, mais eurk.) et qui n'a pas eu UN mot sur la grossophobie. Elle a juste propagée une haine de la grosseur sous couvert d'une pseudo bienveillance médicale. Et depuis, je suis en meltdown.
Je ne sais pas comment gérer ça. Je ne sais pas si je suis entièrement delulu sur "la maladie de l'obésité", je ne sais pas si ma vie vaut la peine d'être vécue. Damn, je n'avais pas eu des pensées autant suicidaires depuis très longtemps. Bref, j'ai une nausée d'angoisse accompagnée de larmes qui s'amènent donc je vais arrêter là. C'est horrible parce que je pensais que mettre tout à plat en écrivant me permettrait de me calmer et dormir... 🤡
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thespookydiary · 2 years
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Mercredi 02 Novembre 2022
23h45. Je ne sais pas par où commencer. Tout est tellement compliqué, tout s'emmêle dans mon cerveau. Mais je crois que pour faire simple on peut dire que je n'ai jamais été heureuse. Il y a toujours eu ce truc au fond de moi, ce nœud sombre qui me hante. J'ai toujours réussi plus ou moins à gérer. Mais aujourd'hui c'est trop. Je stagne. Je n'arrive pas à évoluer.
Samhain est passé. Et je ressens le besoin de noter mes réflexions ici pour essayer de comprendre mes émotions.
Je commence ce nouveau cycle entouré de personnes bienveillante.
Depuis plusieurs années, je n'ai plus d'amis. Y. et moi avions rencontré un couple de métalleux de notre âge, qui avait les mêmes passions et qui habitait pas très loin de la maison. C'était la première fois que je m'investissais de nouveau dans une relation amicale. Mais malheureusement, en retour je n'ai pas eu grand chose. C'était toujours nous qui invitions, qui proposions des sorties parfois on s'invitait limite chez eux. Bref, du coup on a arrêter et depuis plus rien...
Mais il y a quelques mois, pour des raisons toutes autres, nous avons rencontré de nouvelles personnes. Il y a Mél et Mat qui habitent a quelques rues de chez nous avec leurs enfants Ari, Phi, Amb, Aug. Et Ev et Yo qui habitent le village d'a coté avec leur fille Aga. A première vu, on a aucun point en commun, ils sont plus âgés, n'écoute pas le même style de musique mais en faite nos points commun sont plus profond que ça.
Un jour, on devait aller manger chez Mél et Mat. Mais je n'étais pas bien donc je suis resté à la maison. Mais Mél m'a appeler et a insister pour que je vienne. Elle a entendu au son de ma voix que ça n'allait pas. Elle est rentré à l'intérieur pour être seule et pouvoir parlé. Au final, je les ai rejoint. Le lendemain, alors que Mat n'était pas la, elle m'a proposé de venir boire une grenadine pour parler. J'y suis allée et je lui ai tout raconté. Mél est médecin généraliste dans un hôpital psychiatrique, elle est calme, ne juge pas et est vraiment sensible.
Il y a quelques semaines, j'ai fait une grosse crise. Je n'ai pas pu aller travailler. Je n'arrivais plus a me changer les idées. Je ne mangeais plus. Ça n'allait vraiment. Un soir, Mél et Ev sont passées à la maison avec des pizzas pour me voir. Au début je ne voulait pas, mais je suis finalement descendu. Très rapidement, elles m'ont demandé si je voulais qu'elles m'emmène à l'hôpital. J'ai dis oui. Alors, Mél et Ev (ces parents sont médecins/psychiatres) ont appelé tout plein de personnes pour savoir où m'emmener. Au final, on est allé au urgence où une équipe m'attendait parce que Mél avait appelé. C'était aussi la première fois qu'une personne, ici Ev, me demandait si elle pouvait me toucher avant de me faire un câlin. J'ai passé la nuit au urgence puis j'ai passé trois semaines dans un établissement de repos psychiatrique.
Mél et Ev sont toujours la, avec des mots bienveillant et je sais maintenant que je peux compter sur elles si jamais ça ne va pas. Ca me fait bizarre d'être entourée, soutenue, aidée, conseillée, appréciée... Mél et Ev, on vraiment insister pour que je fasse du sport avec elle. Mél me dit régulièrement que si besoin je peux toquer à leur porte et ils me feront un lit. Ev a un cheval et d'elle même, elle m'a emmener un licol et des brosses pour si jamais j'ai envie d'aller m'occuper de lui. Et en ce moment, elle se renseigne pour qu'on aille faire une balade à cheval toutes les deux. C'est vraiment apaisant de ne pas avoir l'impression de ramer et forcer les gens pour passer du temps ensemble.
On a évoqué une fois de faire Halloween / Samhain à la maison et tout le monde à été motivé tout de suite. Le soir du 31, il y avait donc 15 personnes à la maison. C'est la première fois que je fête Halloween / Samhain de la manière dont, je crois, j'ai toujours rêvé. Mel, Ev, Mat, Yo et les enfants nous ont tous aidé a cuisiner, préparer et décorer la maison. C'était vraiment top et je me sens bien avec eux. C'est un peu comme une grande famille.
Je veux mettre a profit ces bonnes ondes pour traverser ce nouveau cycle et aller mieux !
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Est-ce que je vous ai dit que j’avais développé une allergie aux chats ces dernières années ?
Et est-ce que je vous ai dit que j’étais confinée avec un chat ?
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claudehenrion · 4 years
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''Faut-il mourir pour le 24 ?''
 Quatre vingts ans après le tristement célèbre ''mourir pour Dantzig ?'' de Marcel Déat (mai 1939), la France entière se déchire, samedi après dimanche, pour ou contre article secondaire d'une loi redondante, le tristement célèbre ''Article 24'' qui était sensé --c'est un comble-- apporter au pays paix, sérénité et sécurité... On se demande (la réponse est : ''Oui, sans doute'' !) si le confinement n'a pas rendu le peuple de France complètement dingo ! Cet ''article 24'' met les opposants en rage, fait perdre (pour la 237 ème fois) la face au gouvernement, met le Sénat vent debout et l'Assemblée nationale en fibrillation. Matignon est encore plus paumé que le reste du temps, les ministres ne comprennent plus rien (mais ça, c'est la routine !) et le Président pique de grosses colères ''Brut'' sur la chaîne éponyme pour ados.
  Désireux d'apporter une pierre à ce drame picrocholin et gouvernemental (en ces temps de disette côté intelligence, c'est redondant), je me suis demandé si c'est le numéro ''24'' lui-même ou bien le contenu de cet article (mais ''tenu'' par qui ?) qui porte la scoumoune, et j'ai donc parcouru le ''Net'' à la recherche de ce que pouvait bien cacher ce chiffre si controversé. Ce que j'ai découvert dépasse l'entendement, et cela à un point tel que je ne résiste pas à le partager avec vous, amis-lecteurs.
  Tout d'abord, il existe une définition lexicographique du ''24'', et elle vaut son pesant de cervoise tiède : ''24 (vingt-quatre) est l’entier naturel qui suit 23 et qui précède 25'', disent tous les dicos consultés. C'est beau, l'intelligence ! On ne s'en lasse pas ! Mais ça n'apporte pas grand chose au Gouvernement, dans la crise qu'il s'est fabriquée lui-même, pour lui-même, ou contre. En revanche, on découvre que, à la question : ''qu'est-ce, ce 24 ?'', la réponse est, au Québec : ''caisse 24'', c'est 24 bouteilles de bière. On comprend pourquoi cet article tangue avec de telles gîtes !
  Comme c'est souvent le cas, c'est la mathématique qui éclaire le choix de ce numéro 24 par nos ministres (dont quelques personnes prétendent qu'ils auraient un cerveau... alors que tout leur comportement hurle le contraire). Ce choix a l'air de cacher un complotisme complotiste, car comment voulez-vous que vive un article de loi affublé d'un numéro dont la racine carrée n’est que 4.898979485566, dont le logarithme népérien (dont la présence en France est due à mon ancêtre Denis Henrion – grand mathématicien, qui en est † c.1640) est 3.1780538303479, mais dont le logarithme décimal ne serait que 1.3802112417116, et le sinus de même pas -0.90557836200662 ! Le ver était dans le fruit vert, avant même que... 
  J'ai donc poursuivi ma recherche dans les dictionnaires et les encyclopédies dont regorge ma bibliothèque. Et jugez vous-même de l'importance déterminante de mes découvertes (et rouges) dans le débat qui nous agite : le chiffre-nombre-numéro-d'article-''24'' est la factorielle de 4 et, comme ses diviseurs propres sont 1, 2, 3, 4, 6, 8 et 12, c'est un nombre ''hautement composé'' (sic ! Devant la débâcle actuelle, on aurait plutôt pensé à ‘‘vachement décomposé'', mais bon... Passons). Poursuivant cette quête, j'ai même découvert que : ''les nombres obtenus, en soustrayant 1 de chacun de ses diviseurs (à l’exception de 1 et 2, mais en incluant lui-même), sont tous premiers, et 24 est le plus grand nombre possédant cette propriété''... ce que pas mal des lecteurs de ce blog, confinés, avaient un peu oublié, mais pas nos ministres avant de commettre leur forfait numérographique.
  Un autre facteur basal qui ne peut pas ne pas avoir été pris en compte par nos grands hommes tout petits dans l'attribution de ce numéro 24 intrinsèquement complotiste : comme tout le monde le sait, le 24 est un nombre dit ''hautement indicateur''  puisque, s'il y a dix solutions à l’équation ϕ(x), où ϕ est la fonction  indicatrice d'Euler (c-à-d. les entiers 35, 39, 45, 52, 56, 70, 72, 78,  84 et 90), il y a plus de solutions de cette équation que pour n’importe quel autre entier inférieur à 24 , tous les mathématiciens vous le confirmeront. Or... prendre un ''indic'' de haut vol pour protéger l'intimité des flics, c'est de la ''provoc'', ou je ne m'y connais pas ! Et comme si ça ne suffisait pas, nos excellences-à-maroquin ont choisi ce nombre ''24'' alors que c'est le plus petit nombre à être trois fois brésilien (on écrit : ''3-brésilien''), et même que ce nombre 24 est  ''hautement brésilien'' puisque (je cite) 24 = 445 = 337 = 2211, CQFD. (NDLR : je rappelle que ''Un nombre n > 0 est dit ''brésilien'' s'il existe un entier b vérifiant 1 < b < n – 1 pour lequel la représentation de n en base b s'écrit avec des chiffres tous égaux''... mais je ne suis pas sûr que cela soit vraiment utile aux lecteurs de ce Blog, qui savent tout ça par cœur).
  Mais ce pauvre ''Article 24'' n'est pas sorti de l'auberge, ni nous par conséquent ! En effet, 24 est un nombre ennéagonal égal à la somme de deux nombres premiers jumeaux  (11 + 13) et, de plus, c'est un nombre Harshad semi-méandrique ! Et comme si ça ne suffisait pas à nous faire une opinion sur le bien-fondé des manifs actuelles et de la grogne contre cet article 24, sachez que 24 est le plus petit des entiers naturels (hormis les puissances des nombres premiers) d'un groupe d'ordre sans sous-groupe de Sylow distingué, et qu'un tel groupe d'ordre 24 est nécessairement isomorphe au groupe symétrique isomorphe sur 4 éléments. Cependant, en ce qui me concerne, je pense que ce qui a emporté la décision sur le choix du numéro de cet article si contesté, c'est que ''le Chakra d'Ashoka 24'' représente la roue éternelle de la loi. Et ça, ça permet d’entrevoir le ‘’pourquoi 24’’ !
  Encore que... il reste le chapitre entier relatif aux ''Nombres angéliques'' tirés de l'Esprit Spiritualité Métaphysique de la numérologie (dont j'ignorais jusqu'à l'existence il y a 2 minutes encore !) où on peut découvrir que (je cite) : ''Le nombre angélique (?) 24 envoie des énergies positives qui renforcent votre confiance en vous et votre estime de vous-même et vous incitent à faire confiance en votre intuition. Le chiffre angélique (re-?) 24 vous dit que vous êtes sur la bonne voie actuellement, qu'il faut continuer, mais avec plus d’enthousiasme et d'ardeur. Vous devrez croire en vos prédispositions et en vos talents pour la concrétisation de tous vos désirs et aspirations, car le numéro 24, c’est la représentation du travail acharné pour avoir des bases solides, un sens de l’organisation, un aspect pratique, de l’honnêteté, de la lucidité, de la diplomatie, de l’intégrité et de l’implication''. Le plus sérieusement du monde (re-re-?), ces mots éclairent tout le débat en cours, même si c'est à travers ce biais que j'ai découvert que nos politicards, laïcistes compulsifs en paroles, obéissaient à des textes ésotériques !
  En complément de ces explications, il y a les cartomanciennes, qui pensent que le nombre 24 nous rend l'espoir... ou pas, c'est selon. Leur référence de base dit que : ''le 24 est rattaché aux symboles de famille, d’amour, et d’harmonie. Ce nombre exprime des valeurs de  responsabilité, de respect, d’honnêteté, de fidélité et d’amabilité, et il peut donc amener une réussite de la vie professionnelle et sentimentale. Cependant, si les qualités évoquées ci-dessus devaient se transformer en sacrifice pour les autres, en oubli de soi, ou en manque d’affirmation, il en découlerait des conséquences négatives pour l’individu''  (NDLR - Peu à peu tout devient clair : c'était pas gagné d'avance !)… Mais là où ça se corse, comme disait Napoléon, c'est que ''par ailleurs le nombre 24 fait aussi référence à un ou plusieurs appuis féminins importants qui permettront au porteur de ce nombre d’avancer professionnellement ou d’évoluer mentalement dans une direction favorable''. Sacré Castex ! Quel coquin ! Avec ses costumes trop grands pour lui, sensés lui donner une carrure de rugbyman, on n' aurait jamais cru ça !
  Et n'oublions pas, non plus, que ce 24, nombre de carats de l’or pur, est le nombre total de clefs mineures et majeures dans la musique tonale occidentale (hors des équivalents enharmoniques), d'où les 24 Préludes de Chopin, les 24 Préludes de Rachmaninov, les 24 de Debussy, les 24 de Scriabine ou les 24 de Chostakovitch. Et comme si tout ça ne suffisait pas, 24 est aussi le nombre d'images par seconde projetées par le cinéma actuel... Et ça, c’est du concret : le cinéma, après tout, est un des parents de la déplorable ''Comm'', cette drogue à laquelle sont accros nos dirigeants. Conclusion : tous les brésiliens, dont 24, mènent à la Comm', CQFD.
H-Cl.
Post Scriptum : Alléché par l'éclaircissement jailli de cette recherche sur le ''24'', je me suis rué vers l'autre nombre à la mode, celui qui nous emprisonne/empoisonne sans jugement, ce ''19'' qui accompagne le Covid qui nous confine, vide nos villes, remplit nos maisons de campagnes et ravage notre économie pour longtemps... à se demander si la France se remettra un jour de ces cinq années de la gestion technocratique et au jour le jour de la troupe des manchots qui entourent Macron...
  Ce que j'ai découvert n'est guère rassurant : ce ''19'', qui se dit 十九 en chinois et shíjiǔ en pinyin, ١٩ en arabe, 10011 en binaire, 23 en octal, 17 en hexadécimal et 13 en octodécimal, est un nombre premier dit ''super-singulier'', jumeau avec 17, cousin avec 23 et sexy avec le 13... (’’Mathématiquement sexy'' ? J'adore !). C'est l'exposant du septième nombre de Mersenne, le sixième nombre premier ‘’non-brésilien’’, mais c'est aussi un nombre de Keith (il apparaît dans une suite de type Fibonacci commençant par ses chiffres en base dix : 1, 9, 10, 19 ! Je parie que certains l'avaient oublié !). Ce ''19'' est un nombre triangulaire centré qui est un hexagonal (centré aussi), et aussi un octaédrique qui est un nombre de Heegner !
  Mais l'explication de tous ces problèmes blêmes vient sûrement de ce que ''le répunit R19,  dont l'écriture comporte 19 fois le chiffre 1 est premier, en base 10, et c'est donc le premier répunit en base dix à être premier brésilien''. C'est limpide, non ? Ce lourd CV est-il suffisant pour emmerder la Terre entière ? Il faudra le demander aux lumières éteintes du Conseil Scientifique de l'Elysée ! (Sans trop savoir pourquoi, je rappelle que le terme ''répunit'' est une contraction de l'anglais repeated unit (unité répétée). Je précise ça juste... au cas où...). Couac il en soit, (je sais, c'est très mauvais. Mais c'est un bon résumé !), la cosmogonie nous dit que, toutes les 19 années juliennes, les nouvelles lunes reviennent exactement aux mêmes dates (on appelle ça un cycle de Meton égal à 235 lunaisons). Aïe ! 19 ans ou 235 lunaisons ! Il va falloir apprendre à vivre longtemps avec ce covid 19 !. Dire qu'on aurait pu lui donner le numéro ''2'', par exemple ! Ou, mieux : aucun !     
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lamesangebleue-blog · 4 years
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Shadow Warrior
Les ordinateurs sont arrivés vers l’an 2000.
On nous a livré un jour un ordinateur Compaq, avec un grand écran blanc équipé d’une large molette et une tour blanche ornée d’un bouton d’allumage vert d’eau. L’ordinateur a été installé d’abord dans la chambre des parents, mais maman ne supportant plus les bruits du jeu de tank de papa, iPanzer’44, et il a finalement été déplacé au salon. “Jawohl Herr Kommandant”. Pendant environ cinq ans, aucun de nous n’a vu dans cette grosse boite blanche d’autre utilité que de faire des dessins sur microsoft paint, et de faire grossir ses effectifs d’hoplites sur Age of Empires. Charles, un peu plus aventureux, avait mis la main sur un First Person Shooter à gros pixel, Shadow Warrior. Après deux mois de frags intenses menés en cachette de Papa et maman, on lui a retiré son jeu. Maman l’avait tout d’abord trouvé de plus en plus pâle, et avait découvert avec inquiétude qu’il était sujet à des spasmes de tremblements de plus en plus fréquents. A partir de ce jour-là, et durant toute mon enfance, il y a eu comme un tabou autour de Shadow Warrior. Il parait que le jeu avait été interdit dans le monde à la suite de crises répétées chez les joueurs les plus sensibles, et que Charles possédait un des rares exemplaires encore sur le circuit. Des paquets d'hémoglobine rouge-brun presque coagulés qui jaillissaient en jeyser, aux insectes arachnoïdes qui courraient sur le sol pour se jeter soudainement à votre gorge, on disait que gameplay n'avait été conçu que dans un seul objectif: choquer profondément le gamer. Le studio avait cherché dès 1997 à avertir le monde : la pop culture serait plus trash. C'était une nouvelle ère.
Je relis dans ma mémoire l'épisode Shadow Warrior à l'évocation du site Rotten.com. Mes grands cousins germains, que j'ai toujours trouvé particulièrement lents et benêts, nous en avaient parlé un jour, alors que nous déjeunions ensemble à l'occasion de je ne sais quelle cérémonie de profession de foi. C'était le plus agé d'entre eux, Jean-Philippe, qui avait jugé amusant d'évoquer à ses petits cousins de 8 ans l'existence d'un site accessible par n'importe qui, et qui diffuse des photos de corps humains en décomposition, de cadavres grillés dans des transformateurs électriques, de membres atrophiés purulents. Pour jeter un œil, il n'y avait qu'à taper "rotten.com" dans la barre URL. D'un seul coup, l'ordinateur élargissait son potentiel, il n'était plus seulement question de mettre le feu aux murailles assyriennes, ou de dessiner des copies tremblantes d'Achille Talon sur paint, il était désormais question de voyeurisme, de péché, de douleur. Il était question du mal. Je n'ai jamais mis les pieds sur Rotten.com, de la même manière que je n'ai jamais cherché à regarder "Two girls One cup", la fameuse vidéo pornographique dans laquelle deux filles mangent leurs excréments. Je suis trop sensible aux images.
Quoiqu'il en soit Charles avait annoncé la couleur, il était de ceux qui pouvait s'enferrer dans des parties de FPS à rallonge, et jusqu'au petit matin. De manière inattendue, la relève de Shadow Warrior allait venir d'Hélène, notre grande sœur première de classe, et grande lectrice du magazine Je Bouquine. Le hors-série Aventure de l'été 1999 s'intéressait "au pays des Elfes et des Dragons". Il comportait sous son blister une démo d'un jeu de RPG qui allait changer notre enfance: Baldur's Gate. Nous avions fébrilement passé l'été 1999 a regarder cette pochette de CD-ROM (elle mettait aux prises un guerrier en armure à un gigantesque monstre à corne), en espérant qu'il serait compatible avec le système d'exploitation Windows 95 de notre ordinateur resté à Paris.
Les grandes thématiques de notre éducation couvraient jusqu'alors un spectre large et varié, allant des tableaux de Bonnard, aux chants de la légion étrangère en passant par le rugby, Star Wars et Leonard Cohen, mais on nous avait rien dit sur l'Heroic Fantasy. Le retour rue Spontini a été un émerveillement. La pochette cartonnée annonçait en lettres celtiques "En cadeau : 20h de jeu" mais nous avons probablement passé 15 fois 20h à refaire éternellement la même portion de l'histoire, qui commençait dans l'auberge de Winslow, jusqu'à la lisière de la forêt de Bois-Manteau. C'est après avoir tenté toutes les variantes possibles dans nos interactions avec les rodeurs et les magiciens croisés tout au long de la quête, que nous nous lassâmes petit à petit de notre démo de Baldur's Gate. Pour prolonger le plaisir, Charles qui n'avait jamais vraiment lu autre chose qu'un vague Chair de Poule demanda pour son anniversaire les trois livres du Seigneur des Anneaux. Il les lut aussi sec, puis il lut Bilbon le Hobbit, et enfin tous les autres recueils de nouvelles de Tolkien aux jolies couvertures ornées de dragons et de mages. Par chance, Peter Jackson préparait à ce moment-là son adaptation cinématographique du Seigneur des Anneaux, qui sortit en 2001. En un sens, Charles vécu quasiment cinq ans non-stop dans un monde d'elfes. Il s'identifiait naturellement plutôt à Aragorn, et j'écopais du terne Légolas.
Autour de 2004 nous passâmes sur Windows XP. Notre ordinateur n'était plus blanc, il était noir, c'était un DELL. En cadeau nous reçûmes deux lecteurs mp3 de 64mb, c’est-à-dire qu'on pouvait y charger l'équivalent de 12 morceaux. Le jour de l'arrivée de l'ordinateur, Charles installa Counter Strike.
Cela faisait une ou deux années qu'on trainait autour du mythique FPS (first person shooter). Le déclencheur avait sans aucun doute été la kermesse de notre collège, où Hélène avaient été admise vers 1998 grâce à ses bonnes notes, et où Charles et moi fîmes progressivement notre entrée grâce aux bonnes note de notre soeur. Tous les ans au milieu du mois de juin, l'école se transformait en gigantesque centre de stands de pêche à la ligne, en étalage de bonbons, en magasin de bricoles. De la sixième à la terminale, chaque classe prenait la responsabilité d'une activité, tandis que les petits faisaient tourner les chamboule-tout ou les rase-ballon, les plus grands investissaient la salle de technologie pour la transformer en unité de jeu en réseau, branchée sur Counter Strike 1.5. Le week-end tournait en continue sur une seule map: cs_mansion. Maman nous donnait des coupons de jeu qu'elle nous imaginait dépenser aux grand air avec des camarades de classe pleins d'énergie, mais nous passions nos week-end encagoulés, avec une AK-47, à tenter de libérer des otages dans une maison en parpaings, tristement isolée au bout d'un jardin sec et entourée de murs gris. La salle de techno était une entre recluse et qui sentait la transpiration, elle était connue des initiés seulement et il me semblait que Charles y régnait en maître. Dès l'année de première, il prit le contrôle de l'activité jeux en réseaux lors de la kermesse. Devant son pseudo de joueurs il inscrivit "Miasme BTC", le nom de sa team, bâtie en collaboration avec ses deux copains de lycée Baudoin et Tancrède qui était en somme la combinaison d'un mot qu'ils venaient d'apprendre en cours de biologie, et de leurs trois initiales. Charles était le plus gros fraggeur de la salle. Au beau milieu du samedi je déboulais en salle de techno, mon cher frère m'apercevant de loin, me faisait passer devant la queue des collégiens, probablement tous interdits de jeux vidéos chez eux, comme c'est l'habitude dans les familles bourgeoises de l'ouest parisien, et qui venaient jusqu'à ce coin reculé de l'école, dans un couloir désert du 3ème étage en cachette des parents. Charles virait un petit et m'installait derrière un ordinateur pour deux ou trois heures. Le soir à la maison, quand maman nous demandait comment la journée s'était passée, je répondais que j'avais surtout donné un coup de main à Charles pour son stand. Alors elle faisait rouler ses yeux dans une fausse impression de colère, papa disait "ça va péter!" en imitant la voix enregistrée du jeu qu'il avait souvent entendue quand Charles jouait et qui retentit au moment où le joueur balance une grenade. Hélène, qui était en pleine période emo avait passé sa journée de kermesse dieu sait où, probablement avec ses amies emo. Généralement, Charles ne venait pas à la messe le lendemain, il se rendait directement au 3ème étage avec Tancrède et Baudin. 
Nous passâmes notre Noël 2013 au Hameau, chez mes grands-parents. Pour emmerder papa, et pour faire plaisir à maman, j'ai toujours dit détester cette grande maison bourgeoise sans charme. L'ameublement n'y était ni beau, ni précieux, ni pratique, avec ses sièges recouverts d'une tapisserie jaune criarde, ses commodes massives, ses pendules empire aux dorures grossières et aux thématiques antiques sans surprise. Sur la commode du fond seulement, il y avait un point de repère rassurant: une bonbonnière chinoises pleines de sucreries à la violette achetées chez Auchan. "Daddy" et "Granny" avaient fait tendre sur tous les murs un tissu gris-vert qui tenait l'ensemble dans un mouvement esthétique que j'estimais assez bancal. Enfin, j'étais gêné par cette impression de propreté maniaque, la collection de plumeaux, les boules de naphtalines dans les armoires vides des chambres, cette odeur de savon noir qui polissait les carreaux marrons qui couvraient tout le rez de chaussée. Les chambres de la maison était nettes, les draps se trouvaient recouverts d'un dessus de lit fleuri, sans un coussin pour déborder, sans un mouton de poussière pour dépasser. Elles donnaient l'impression d'être là pour la forme, en attendant d'être occupée le temps d'un week-end par une famille de passage. D'ailleurs maman se demandait bien ce que ses beaux-parents étaient allé faire à s'enterrer comme ça dans la Sarthe, le trou du cul de la France, eux qui avaient toujours vécu à Paris, se foutre à la campagne comme ça, près du Mans, où ils ne connaissaient personne… Incompréhensible… Il devait y avoir une théorie derrière, un plan scientifique, un diagnostic froid, tout droit sorti du cerveau de son beau-père médecin. La posologie était simple: 6 mois dans la Sarthe, 6 mois à Nice. Il ne connaissaient personne non plus à Nice.
Autrefois la campagne avait dû y être belle c'est certain, mais depuis quelques années, elle était barrée de voies rapides, lézardées de bretelles d'autoroutes, et envahie de giratoires. Il fallait maintenant prendre la voiture pour espérer trouver un coin de promenade encore à peu près préservé. La Zone d'activité Le Mans Nord rejoignait maintenant Neuville à plus de 20km, et s'arrêtait maintenant à 2km du Hameau. Elle s'était tellement étendue durant les dernières années qu'on finissait la plupart du temps par rester à la maison, et la grande sortie du week-end consistait désormais à faire le tour des enseignes : Auchan, Toy's R Us, Decathlon… Nous ramenions de nos virées des trophées variés: mini-saucissons aux noix, Pringles paprika, figurines Action Man, filets de badminton, jeux de croquet… Cette maison ennuyeuse trouvait une nouvelle vie avec la ZAC. Pour mes grands-parents, finies les parties de belottes puisqu'on pouvait maintenant aller au cinéma voir la dernière comédie française, finies les tristes omelettes du dîner, puisqu'on pouvait déguster des wild wings au Buffalo Grill, finies les rillettes du paysan de Neuville puisque le rayon apéritif de chez Auchan était grand comme la Sarthe.
Charles avait réussi à mettre la main sur une vieille Nintendo 64, avec 3 manettes, et 8 jeux, que nous installâmes dans la cuisine du Hameau. Avec les années, papa et maman devenaient de plus en plus coulants avec leurs grands principes sur les consoles de jeux. Ils nous trouvaient globalement raisonnables.
Dans ce coin de campagne française, il n’y avait en tout et pour tout qu’une seule véritable balade, qui longeait un chemin boueux sur un ou deux petits kilomètres. Elle passait devant un gros platane qui faisait s’extasier papa et devant une grosse maison cossue qui avait fait dire à notre grand-père “si tu l’achètes, je te tue”. Cette phrase-là avait marquée maman au point qu’elle nous l’avait répétée, à nous trois, ses petits enfants chéris. Cette phrase, elle nous l’avait dite sur le ton de la confidence, comme quand on s’adresse à un ami, à une oreille alliée qui opine du chef avant même que la révélation ne soit faite. Je devais avoir 10 ans mais j’avais été troublé par cette menace d’un père à son fils, alors même que toute l’éducation de maman était dans la douceur et l’amour sans condition. Cet épisode avait achevé de rendre irréconciliable cette différence profonde avec mes grands parents bizarres et leur campagne désolée. A cet âge deux questions ont commencé à m’agiter: mon grand-père, qui était cet homme? Et plus profondément encore, mais qui est papa?
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mavieestfabuleuse · 5 years
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La toxicité et la violence du fandom star Wars c'est un grand moment de solitude pour moi ...
ROS (et la trilogie Disney en général)a beaucoup de points très contestables et beaucoup des critiques qui lui sont faites sont justifiées...
Beaucoup d'autres sont a mon sens de la fausse prise de conscience. SW a TOUJOURS eut un message politique même en 77 les gars. Le héros dont la quête initiatique tourne autour des autres personnages c'est l'histoire de base de Luke... Et Anakin... Et Rey même si dans son cas ça passe moins bien parce que maintenant on tolére moins qu'un personnage féminin ne se suffise pas a elle même.
Cette trilogie est voulue pour être un miroir du reste de la saga ... Elle en a donc tout les mauvais côtés plus le côté redondant. Et oui il y a des trucs qui en 2019 passent beaucoup moins bien que dans les années 80 principalement parce qu'on a tous pris presque 40 ans dans la tronche et que quand on était enfants on s'est jamais vraiment arrêtés sur les points faibles de la saga (dont l'histoire tient littéralement sur un timbre!)
Ça fait des années que je vois passer des vrais grands fans qui hurlent au scandale, a la destruction du personnage de Luke Skywalker et ça me fait beaucoup rire ... Gens ... N'oubliez pas qu'on parle a la base d'un gosse de 19 ans avec peu d'instruction et même pas l'internet local qui après un traumatisme fait sa grosse crise d'adolescence en allant sauver une jolie donzelle d'un danger dont il ignore tout. Il de farcit une formation de vingt heures avec un vieux récupéré dans le désert et au final c'est la donzelle qui leur sauve les miches et Luke, ayant la présence d'esprit et la conscience du danger d'un ado se dit que youpi la rébellion c'est la vie alors que TROIS JOURS AVANT TON REVE C'ÉTAIT D'ENTRER A L'ACADÉMIE IMPÉRIALE !
Luke Skywalker, j'en suis tombée amoureuse avant même mon proverbial crush sur Robin. Mais vous savez quoi ? Comme personnage, de base, c'est pas un modèle d'écriture ni de génie inventif ... Alors en comparaison tour ceux de ROS sont vraiment pas mal. La seule chose qui joue en leur défaveur c'est que les gens et pire, les fans, ont des attentes extrêmement hautes et aucune pitié pour tout ce qui ne colle pas a 200% a leurs envies.
Le film et la trilogie ne collent qu'à 60% a mes envies, mais c'est les 60% qui ont trait a l'amour d'enfant que j'ai pour SW (moi, tu me mets une séquence sur Bespin, je pleure, tu mentionnes Wedge Antilles je couine etcetc). J'ai 20% d'enthousiasme pour ce que la trilogie Disney apporte à l'univers. Et 20% de roulements d'yeux parce que des ratés il y en a.
De la a jeter le film aux orties pour tout et son contraire ...
J'ai été biberonnée a SW, je peux faire chaque dialogue de a New Hope en deux langues, j'ai lu plus d'une centaine de bouquins de l'univers étendu avant de changer de fandom... Et j'ai quand même très envie de dire aux "vrais fans © " que faut se calmer quand même.
C'est un Space opera, si tu voulais de la logique et de la rigueur scientifique fallait t'attendre a être déçu.
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archeoenlutte · 5 years
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Parcours atypique... comme les autres...
Je vais présenter mon parcours et ma situation actuelle.  J'ai commencé à étudier l'archéologie en 2005, quand sortait la loi sur le CPE. Quoi de mieux pour commencer son cursus universitaire qu'une bonne mobilisation contre une réforme gouvernementale. Ce qui m'a poussé à refaire cette première année. Au passage, la L.M.D. venait d'être mise en place. Quelques années plus tard, en 2008-2009, sortait la L.R.U. Les profs nous ont immédiatement averti qu'aucun cours n'aurait lieu tant que cette réforme ne serait pas abrogée. Après un semestre quasi-blanc, les partiels se sont tenus et j'ai validé ma licence (qui pourrait passer pour un diplôme au rabais). Je me suis alors lancé pour un master bilingue, qui n'était absolument pas conçu pour des archéologues. Qui plus est, mon sujet (le forgeron viking), ne trouvait pas de référent scientifique, j'ai donc dû bricoler pour m'auto-former. Ayant eu l'autorisation de choisir mes cours à la carte pour “maîtriser mon domaine de connaissances” (ce qui est le cas), j'ai fait l'impasse sur les compétences méthodologiques pour me voir me faire descendre lors de mes soutenances. Par ailleurs, ma formation m'obligeant à valider des ECTS en langue étrangère, mon stage n'a pas été compté comme tel, car il n'avait pas été réalisé avec une des universités partenaires, ce qui ne m'avait jamais été précisé. Sans oublier que mes remboursements de transports (je faisais en moyenne 200 km trois fois par semaine pour suivre mes cours) étaient soumis à des récépissés de notes dans les facs étrangères, ce qui avait également été omis. Certaines notes transmises par mail n'ont pas été prises en compte. 
C'est sur ce trop-plein que je quittais la fac en 2011, sans avoir validé mon master, n'oubliant pas cette magnifique remarque de mon directeur de formation : “Il serait merveilleux d'avoir un fond de recherche pour pouvoir financer les étudiants comme lui, pour qu'ils voient leurs collections dans les pays où elles se trouvent.” Au passage, après ce magnifique crash, un nouveau master a ouvert, sur les mondes germaniques et scandinaves, couplant histoire, langues et autre matières qui m'auraient été utiles.
Ayant quitté l'université, je me mettais donc en quête de quelques jobs dans ce domaine qui m'est si cher et que je n'abandonnerai pas. Une année à faire le guide touristique, une autre à ne rien trouver malgré les envois répétés de CV. Je rongeais mon frein avec des chantiers étudiants. Je pensais que la chance avait tourné quand, en 2014, je trouvais un poste fouilleur en Allemagne. Les CDD se sont enchainés, mais les sous-effectifs nous poussaient parfois à faire des semaines frisant les 45 h pour ma première mission (la durée hebdomadaire de travail en Allemagne est de 39h).  L'année suivante, remettant ces cadences au goût du jour, je me suis fait piquer par une tique. N'y prêtant guère attention, j'ai préféré soutenir le rythme plutôt que d'arrêter pour aller voir un médecin. Je n'avais clairement pas conscience de ce que j'encourais. Aujourd'hui, j'ai la maladie de Lyme, même si je la gère plutôt bien. Mais le fait est que j'ai été diagnostiqué un an après, ce qui fait que j'en suis atteint de manière chronique.  Cette même année, notre employeur, le Land du Baden-Württemberg, a décidé d'appliquer une réforme européenne concernant les CDD. A savoir, soit la CDIsation, soit plus du tout de contrats. Ils ont bien évidemment opté pour la seconde option. Ma chef de chantier, que je suivais aveuglément jusqu'en Enfer, a décidé que nous devions informer le public sur cette situation. Des tracts ont été distribué lors des journées européennes du patrimoine, avec l'accord des grands chefs. Mais visiblement, ils ont tourné leur casaque, et ma chef a reçu un blâme pour comportement critique envers son employeur… Quoi qu'il en soit, vu que j'étais fraichement arrivé, j'ai pu encore obtenir un contrat. Du médiéval urbain ! Un plaisir que j'espérai savourer, je ne vous le cacherai pas. Il a été de très courte durée. Le chef de chantier était néolithicien proche-oriental, et passablement incompétent dans le domaine qui nous intéressait. En plus de son absence de talents scientifiques, les relations humaines n'étaient pas non plus son fort et les deux autres membres de l'équipe lui manquaient constamment de respect. Ce qui, avec ma maladie pas encore traitée, me provoquait de grosses crises d'angoisses. Pour la première fois de ma vie, je détestais vraiment l'archéologie. J'ai passé mon dernier mois de contrat à la maison pour faire soigner ma maladie.  Je me suis donc retrouvé au chômage. J'ai à nouveau postulé partout dans mon rayon d'action, à savoir, France, Allemagne, Suisse, Autriche. Sur la cinquantaine de C.V., un seul était intéressé, en Autriche. Malheureusement, il trouvait trop inacceptable, humainement parlant, de me faire vivre à 500 km de chez moi, pour un contrat de 6 mois.  Quelques mois plus tard, une société d'archéologie privée, Archbau m'a recontacté. Elle me disait avoir un besoin urgent de renfort pour un chantier à une trentaine de km de chez moi. Ni une, ni deux, je me suis présenté. Après 3 semaines d'attente, malgré la soi-disante urgence, ils m'ont pris pour six semaines. Il n'y avait aucune méthodologie scientifique, c'était le grand n'importe quoi. Et pourtant, tout se faisait sous le contrôle de mon ancien employeur, le L.D.A. du Baden-Württemberg. Un jour que la cheffe de chantier et son second étaient partis pour aller démarcher un chantier futur, je me suis vu attribuer les responsabilités scientifiques et administratives du chantier. Sans avoir aucun papier officiel le prouvant, je portais sur mes épaules l'enregistrement des structures et le fait que dans la pelle de 20 tonnes se trouvait un gamin de 25 ans avec 2 semaines (au grand maximum) de formation. Je ne parle même du fait que le salaire n'était pas à la hauteur de mon expérience… Après ça, j'ai refusé catégoriquement la proposition qu'ils m'offraient de devenir Responsable d'Opération pour le chantier qu'ils avaient démarché. J'ai même refusé de continuer à travailler avec eux. 
Encore une fois au chômage sur une longue durée, j'ai envisagé plusieurs options. Trouver un job alimentaire en Scandinavie pour terminer mon premier master ou bien encore une totale reconversion. Par chance, je suis tombé sur un master professionnel, que je suis sur le point d'achever. Cependant, je me trouve à 800 km de ma famille.  J'ai multiplié les C.V pour pouvoir travailler pendant l'été en tant que technicien, mais rien n'y a fait.  Quand je fais le bilan et que je regarde mes perspectives, je pense sincèrement à alterner les CDD pour financer un M2 de recherche sur un simple sujet d'inventaire d'objets afin de pouvoir postuler à des postes qui ne comprendraient pas que la phase de terrain. Et qui sait, peut-être trouver un CDI. Ce dont je suis sûr aujourd'hui et ce que je n'ai pas exprimé dans le compte-rendu ci-dessus, c'est que ma vie sociale sera toujours au second plan. Je suis plus que déterminé à faire tous les sacrifices relationnels pour travailler en archéologie.
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Une leçon d’immobilier de luxe avec Eric Arnoux, promoteur immobilier des Billionnaires.
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Il refuse de dévoiler les noms de ses riches clients. On dit pourtant que c’est lui qui a trouvé la demeure d’exception de grand joueur de foot anglais, que s’est lui qui se cache derrière le design de la luxueuse propriété d’une actrice, chanteuse et styliste américaine et que la villa contemporaine de luxe d’un oligarque dans le sud de la France, c’est encore lui. Dernière cliente en date : Cristal, la sœur jumelle de la fée Clochette. Pour nous, après d’acharnées relances, le discret Eric Arnoux se confie. L’homme fuit la notoriété et la visibilité médiatique depuis le début de sa carrière. Eric Arnoux ne parle pas aux médias. Eric Arnoux n’aime pas se mettre en avant.
PureConcept, son Groupe international de design immobilier a connu la crise, la jalousie et les trahisons multiples, la diffamation digitale et juridique, le dénigrement massif, Eric Arnoux a pardonné et a tourné la page. Il en a tiré toutes les leçons afin de reconstruire durable sur les fortes fondations du passé. L'enfant terrible de l'immobilier de luxe revient au sommet, discrètement mais surement. Dans des créneaux plus responsables, écologiques et durables. Rencontre avec ce promoteur immobilier international qui a séduit les plus grandes fortunes du monde qui le considère comme un héros du luxe capable de leur offrir n’importe quel rêve immobilier, aussi complexe techniquement soit-il à réaliser, aussi fou dans son design comme dans sa décoration.
Deux piscines à débordements, un hammam, un sauna, une salle de cinéma et un garage souterrain pour 6 Rolls-Royce et 2 Bugatti. La luxueuse villa récemment terminée de près de 1500 m2 en Suisse est une jolie vitrine du savoir-faire immobilier de luxe d'Eric Arnoux et de son groupe PureConcept Real Estate.
Cette luxueuse maison contemporaine est en effet l'une des dernières constructions d'un homme d'affaires français installé en suisse pendant 15 ans au parcours peu banal : le promoteur immobilier Eric Arnoux. Cet ingénieur en bâtiment français a commencé à faire fortune à la fin des années 90 en construisant des chalets très haut de gamme dans le village authentique de Megève.
Megève, Courchevel, Paris ou la Côte d’Azur sont ses terrains de jeu privilégiés. Mais la Suisse n'est pas en reste, avec notamment le pourtour du lac lémanique et particulièrement Genève, où il a résidé. Retour sur cette ascension entrepreneuriale fulgurante. Affichant un large sourire, Eric Arnoux s'amuse dans ses nouvelles activités ce passionné de design immobilier de luxe. Sa devise donne le ton: "value for shareholders and fun". Deux objectifs qu'il semble atteindre. Depuis la crise économique et la pression des banques et des grandes sociétés de gestion pour la création d’un fond d’investissement côté, les trahisons et spoliations subies il y a quelques années, ce bouillant quinquagénaire a préféré tourner la page des difficultés économiques qu'il a traversé. Le plus vite possible. Pas question de ruminer la tentative de pillage de son groupe par des proches à qui il avait fait confiance. La croissance économique fulgurante lui avait attisé toutes les jalousies des plus irrationnelles. Si cet humaniste, modeste et empathique, se montre à présent très discret sur cet épisode, il devient intarissable lorsqu'il parle de ses nouvelles activités immobilières de luxe... Plein d'humour et d'humeurs, il sait décrire, des heures durant, ses projets immobiliers de luxe, les pépites artisanales aux réalisations exceptionnelles dans lesquelles il a investi son talent et son temps, sa vision et sa méthode de construction si enviée.
"Plutôt que d'entrer dans un autre groupe immobilier de luxe, j'ai préféré recommencer à zéro, confirme l'entrepreneur. « J’ai souhaité reposer les fondations de PureConcept. » détaille Eric Arnoux, CEO de PureConcept.
Eric Arnoux, ce coup de cœur de l'immobilier de prestige. Son flair pour les bonnes affaires l'a notamment poussé à investir des millions d’euros personnels et financés par les grandes Banques de la place (dont 60 millions d’euros de dettes adossés à 200 millions d’euros d’actifs) avant le retournement de la politique bancaire, les diverses tentatives de dépossession et l’atteinte à ses intérêts par des personnes proches du dossier. Eric Arnoux est un homme serein qui a fait et fait toujours confiance à la justice.
C'est le cas de très grosses banques comme BNP Paribas, via ses filiales suisse et luxembourgeoise, mais aussi Safra Sarasin, la banque CIC ou la Société Générale. Désirant renforcer le pôle design ultra-luxe de son groupe PureConcept, Eric Arnoux estime pouvoir réaliser une dizaine de projets du même ordre tous les ans. Le renforcement dans le design de yacht donne une autre dimension à l’artiste. Rendez-vous donc à l'an 2020 pour des nouvelles réalisations de prestige. Son premier coup de codeur immobilier remonte en fait à 1995. Un banquier de la BBL lui parle alors d'une ferme abbatiale du 17e siècle, reprise par des familles de la région d'Ophain, dans le Brabant wallon.
"Dans le monde de l'immobilier, on répète souvent que le premier, le deuxième et le troisième critère qui comptent sont l'emplacement, souligne l'homme d'affaires. Située près d'une sortie d'autoroute, la ferme offrait un atout majeur. Je me suis donc lancé dans le projet et j'ai entièrement rénové cette ferme devenue la référence locale de l'immobilier de luxe."
La luxueuse rénovation terminée, les dépendances sont louées à des PME de la région tandis que le corps du bâtiment est dévolu à l'organisation d'événements pour les peoples. Les grandes pièces, décorées de souvenirs des voyages comme le tableau du Little Emperor peint par un artiste chinois contemporain, peuvent accueillir jusqu'à 1.000 personnes. Pour asseoir la notoriété de la vieille ferme, Eric Arnoux n'est pas un adepte de la publicité. "Cela coûte fort cher et les retombées sont limitées", estime-t-il, l'opinion bien arrêtée sur le sujet. Il croit plus dans l'impact du bouche à oreille entre les familles fortunées qui lui font confiance. Et cette politique porte rapidement ces fruits puisque la ferme accueille, en général, trois événements par semaine, sans compter les mariages de grandes familles. D'autres projets à l'étranger sont également venus étoffer son pôle immobilier de luxe. En France d'abord, plus précisément dans les Alpes, où il a investi plus de 100 millions d’Euros dans l'immobilier de luxe. Aux États-Unis ensuite, ou il a développé une société immobilière en Floride début des années 2010, puis Dubaï ensuite, où il a acquis un succès et le respect des familles locales sur sa qualité de réalisation.
Mais Eric Arnoux reste avant tout un entrepreneur, un designer, un créateur. Son savoir-faire compte dès lors différentes interventions et participation dans des artisans d'exceptions. Il aime mettre la main à la pâte, comme le confirme une autre de ses devises : "Les pieds sur terre, les mains au travail et les yeux vers le ciel."
Eric Arnoux est d'abord un passionné. Il veut être actif. Pas question de jouer aux riches potiches. Sa longue expérience dans l'immobilier d’extra luxe le pousse à se réinventer constamment. « On ne fait bien que ce que l'on connaît bien. » dit Eric Arnoux.
Créateur d’un nouveau concept et « brand » dans l’hôtellerie et l’hospitality, avec une vision exceptionnelle sur l’avenir et l’eco-responsable, sera les développements des années 2020.
Ses critères de sélection sont stricts. Il choisit ses clients et ses projets immobiliers. Il ne fait que du sur-mesure d'exception. Et il accorde autant d'importance aux personnes qui portent le projet qu'aux aspects techniques ou financiers.
Immobilier de Luxe : comparer, toujours comparer, pour se surpasser et atteindre les sommets du Luxe. Pour percevoir les évolutions du marché, Eric Arnoux est un adepte fervent du lateral thinking. Tout comme ses associés, Eric Arnoux parcourt donc le monde pour comparer. Surtout les USA, le middle EAST, où il passe 10 jours par mois en déplacement, afin de visualiser les changements dans le secteur de l'immobilier de luxe, et l’hospitality.
"J'adopte la formule du management by walking around, décrit-il. Comme les Etats-Unis et le Middle East ont deux ou trois ans d'avance sur nous, il est important d'être là pour sentir les nouvelles tendances du marché du luxe immobilier." Eric Arnoux a profité de son arrêt d'activité pendant la crise et les « règlements de comptes » pour redéfinir la stratégie de croissance de PureConcept. "Nos projets immobiliers passés nous apportent une réelle solidité du savoir-faire, très peu de créateurs, designers ont une telle expérience d’autant de projets réalisés de par le monde ». « L'expérience d'Eric Arnoux, sa connaissance unique dans l’immobilier de luxe et sa vision stratégique constituent, pour la société, des atouts fondamentaux. » dit l'un des collaborateurs à ses côtés depuis plus de 20 ans. PureConcept a notamment développé ses activités autour d'un concept unique, l'immobilier de luxe qui devient maintenant durables et écologiques.
Un pied aux USA, un autre en Europe, un troisième au Middle East. Pour Eric Arnoux, un chef d'entreprise qui veut comprendre le monde dans lequel vivront ses enfants dans 15 ans doit avoir un pied aux USA, un autre en Europe et un troisième au Middle East. Suivant son principe à la lettre, Eric Arnoux a décidé de renforcer l'aventure commerciale aux pays émergents. "Vu leur importance démographique, l'évolution de ces pays et de leurs millionnaires est incontournable", évalue-t-il. Eric Arnoux est aussi l'apôtre des bonnes oeuvres. Ses exigences de dividendes sont limitées. "Il a une culture familiale de l'entreprise qui favorise des investissements long terme, constate un pater familias. Je ne suis pas amateur de gros coups à court terme dit Eric Arnoux. Je préfère inscrire mon action dans la durée. Ce qui m'intéresse, c'est que mes entreprises grandissent et affichent de solides résultats financiers durables avec une comptabilité tenue avec rigueur et exigence." Le risque de banqueroute est loin, il suffit de ne pas faire appel à l’emprunt. Bref, les pieds sur terre, les mains au travail et les yeux vers le ciel, Eric Arnoux s'amuse.
En savoir plus sur Eric Arnoux : 
https://www.linkedin.com/in/eric-arnoux-b6514519a/
https://twitter.com/EricArnoux2
https://fr.scribd.com/user/492733873/Eric-Arnoux
https://www.arabnews.com/node/1198146/corporate-news
https://www.instagram.com/arnoux_eric/ 
https://www.eric-arnoux.org
https://www.pureconceptlevel.com
https://www.doyoubuzz.com/arnoux-eric 
https://eric-arnoux.wixsite.com/pureconcept
https://www.viadeo.com/p/002zn2c5tabk09s
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erisandmore · 5 years
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0907 070819
Depuis quelques mois j'essaye de faire du tri dans mon entourage qui est déjà de base super restreint, j'ai 3 amis en fait et j'arrive encore à restreindre et couper les ponts, jsp pourquoi.
Mais là il s'agit de mon meilleur ami (on va l'appeler Michou) ,  4 ans d'amitié. Il sait tout de moi. Tous mes traumas, tout tout tout.J'ai jamais réussi à faire durer une relation aussi longue dans le RL, j'ai des amis virtuels qui datent mais justement c'est la distance qui permet que ça dure avec moi.
En fait dès l'instant où mon ex, qu'on va appeler Patrick, m'ait jeté à la rue, j'ai eu besoin d'envoyer des preuves de ce qu'il m'avait fait, je les ai envoyé à mes deux amis. Michou et un autre ami (on va celui ci l'appeler Titouan) n'avaient plus eu aucune nouvelles de ma part depuis 2 ans. Patrick m'avait sequestré et m'avait interdit toute discussion avec le monde du dehors. (excepté ma soeur) Dès l'instant où il n'était plus sur mon dos je me suis donc empressée d'envoyer des screens, des photos, j'avais besoin de parler. J'espèrais que Michou et Titouan ne m'avaient pas oublié, et qu'ils ne m'en veuillent pas de mon silence, ils ne savaient pas eux ce qu'il m'arrivait. J'avais peur de me retrouver vraiment seule suite à cette relation, enfin bref, revenons à Michou.
Michou est devenu vraiment mon ami suite à la relation violente que j'avais avec mon ex. Il m'a aidé à ne pas mourir de faim, enfin c'était ce qu'il me disait. Comme j'étais arrivée à un stade de maigreur extrême, il me demandait de me prendre en photo, de lui envoyer, pour que "je prenne conscience". Il me demandait de prendre en photo mon corps, tout entier. Que ce soit mes fesses ou mon ventre. Il commençait petit à petit à se comporter plus trop comme un ami. Et moi sortant d'une relation vraiment traumatisante j'ai pris peur. J'ai arrêté de lui parler pendant quelques semaines jusqu'à ne plus supporter ses appels incessants, ses pardons etc
Mais Michou avait une copine depuis le temps, et sa copine ne savait pas qu'il me réclamait des nudes en fait et qu'il me disait des choses obscènes. J'ai coupé court à tout ce genre de discussion. Je lui ai dit qu'il était malhonnête envers sa copine et moi. Que je culpabilisais qu'il se comporte comme ça avec moi.
Pendant quelques temps ça s'est calmé, jusqu'à que je vienne le voir chez lui et sa meuf pour quelques jours. (oui ils vivent ensemble c'est ça le pire à mes yeux) Je rencontre sa copine, je la trouve plutôt gentille aux premiers abords, et je culpabilise encore plus d'avoir reçu en snap la bite de son mec. On passe des bonnes soirées et l'une d'entre elle a vraiment été très étrange.
Un soir elle me dit que son plus grand fantasme est de faire un threesome avec une fille, j'ai pas compris pourquoi elle m'avait fait cette confidence enfin, sur le moment ça m'a pas plus interpellé que ça. On rentrait d'un bar, moi comme à mon habitude je n'arriverai 6avais pas compris mes limites, j'étais ronde comme une queue de pelle. (j'adore cette expression) On rentre chez eux et on continue de boire en faisant un action ou vérité. Grosse erreur. L'action ou vérité tourne au vinaigre et part sur des questions et des actions plutôt cocasses (caresses entre eux qui partent vraiment en début de prélis)
Ne souhaitant pas tenir la chandelle je décide d'arrêter de jouer, et eux proposent de regarder un film en contrepartie. Je monte sur leur lit et on se pose tous les trois devant un film drôle, je crois qu'il était drôle.(zéro souvenir du film)
Et là le drame se produit, sa copine me voyant m'endormir ou tourner de l'oeil (même moi jsais plus) commence à me faire des papouilles dans les cheveux, sur les bras, descend sous la couette, en fait sur le ventre, les cuisses, puis ça va plus elle descend et s'attarde sur mon entrejambe. Sans que son mec, mon meilleur pote soit au courant. Comment dire que ça m'a réveillé net, et j'étais incapable de faire un bruit. J'étais choquée et surtout je trouvais ça dégueulasse. Elle a commencé à me doigter comme si depuis le début j'avais été d'accord, et à un moment j'entends mon pote dire à sa meuf 'ehoh qu'est ce qui te prend, Jo elle dort ?' .... Elle était entrain de le branler.
Mon pote a compris qu'elle me touchait aussi et ce con n'a pas penser un instant que j'étais entrain de faire une crise de panique, j'arrivais plus à parler, à respirer, j'étais entrain de revivre un trauma sous ses yeux et lui il m'a touché aussi. A un moment la parole est revenu et j'ai dit à sa meuf, sous le ton de l'humour "eh va sucer Michou je vais fumer une clope je reviens".
En fumant ma clope j'étais tétanisée, mon meilleur pote qui m'envoie des snaps de sa bite, sa meuf qui me doigte sans  se demander un instant si je suis ok.. Le lendemain je suis rentrée chez moi. J'ai pas parlé à Michou pendant des jours pretextant être malade.
Çà s'est passé il y a un an, il a continué de parler de ce soir là comme si c'était un bon souvenir, il m'a sous-entendu à plusieurs reprises qu'il aimerait que ça recommence, qu'il a toujours fantasmé sur moi.
Que ça faisait que renforcer notre amitié. Très clairement j'ai jamais eu la force avant de lui faire comprendre que ça ne m'avait jamais plu, qu'il ne m'attirait pas, sa meuf encore moins. J'avais trop peur de le perdre. Trop peur.
Le pire c'est qu' il m'a fait comprendre que j'avais changé, que j'étais devenue coincée, que je me ressemblais plus.. Il a jamais fait l'effort de comprendre que j'ai été traumatisée, plusieurs fois, et il m'a jamais aidé, il m'a enfoncé plus qu'autre chose.
Il a continué de m'envoyer des nudes. ( Il a même demandé à mon mec,devant moi, à quoi ressemblait mon vagin ???)
Du coup, depuis quelques temps j'ai pris la force de couper les ponts avec lui du jour au lendemain. J'ai fait du silence radio, puis e l'ai bloqué petit à petit sur chaque réseau social. Vu que même sans avoir de réponses à ses messages il continuait de m'envoyer son corps sur snap..
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jeduf59 · 4 years
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Quand Google fait des mises à jour
Il est de plus en plus évident que Google est au milieu d'une mise à jour importante. Tout autour de nous, Google est en train de mettre à jour son infrastructure. L'histoire récente suggère que des améliorations massives suivront une fois cette mise à jour terminée. J'ai reçu une information préalable de Google indiquant qu'une mise à jour était à venir. Selon les informations, la mise à jour de mars 2019 serait l'une des plus importantes depuis des années. Je l'ai signalé ici. Certains étaient d'avis que l'impact de cet algorithme ne semblait pas toucher beaucoup de sites Web. Mais cela a peut-être mal interprété ce que le Googler voulait dire quand il a dit que ça allait être gros. Un changement d'infrastructure est grand. Cela pourrait ne pas affecter immédiatement le classement des sites Web. Mais les améliorations introduites par les améliorations d'infrastructure permettent l'avancement des processus algorithmiques. L'index de recherche de Google a subi une crise sans précédent un mois après la mise à jour de mars 2019 de Google. De nombreuses pages Web ont disparu de l'index de Google.
En conséquence, de nombreux sites Web ont perdu leur classement parce que leurs pages Web ne figuraient plus dans l'index de Google. Il s'agit d'un événement important, car cela signifie que quelque chose d'important est survenu dans l'infrastructure de Google et qu'il a perdu des pages Web. C'est un problème d'infrastructure. Il a suivi ce qui a été divulgué pour être une "grande" mise à jour. Il me semble évident que Google subit actuellement une mise à jour majeure de son infrastructure. Cette mise à jour a néanmoins affecté les éditeurs Web. Google n'a pas annoncé de mise à jour. Je crois qu'il existe un lien entre la "grande" mise à jour de mars 2019 de Google et le problème d'indexation sans précédent survenu quelques semaines plus tard, en avril. Un autre signe que Google subit une mise à jour de l'infrastructure est que GoogleBot, le logiciel d'exploration de Google, a fait l'objet d'une mise à jour majeure. La capacité de GoogleBot à télécharger et à restituer des sites Web est à la traîne par rapport à Chrome depuis quatre ans. Cela signifie que, jusqu'à récemment, GoogleBot était incapable de voir le Web de la même manière que les utilisateurs de navigateurs modernes. Cela a changé en 2019, lorsque Google a annoncé que GoogleBot reposera désormais sur la version la plus moderne du navigateur Chrome.
Cette modification de la manière dont Google indexe Internet a eu lieu deux mois après la mise à jour de Google en mars 2019 et un mois après la mise au jour de l'index de recherche de Google. La mise à niveau de GoogleBot représente une mise à jour majeure de la manière dont Google explore Internet. C'est une très grosse affaire. Il est à noter que ce changement dans la manière dont Google explore Internet a été introduit au milieu des récents problèmes de Google liés à son cache et à son index. Penguin et Panda sont deux des mises à jour les plus importantes de l'algorithme de Google. Ils affectent le classement des liens et du contenu. La mise à jour sur la caféine a été lancée en 2010. Il s'agissait d'une mise à jour de l'infrastructure. Cela a aidé Google à gérer des quantités énormes de données et de calculs. Je pense que la mise à jour de la caféine a aidé Google à optimiser ses algorithmes, lui permettant de déployer Panda puis Penguin. Un autre déploiement d'infrastructure, appelé Espesso, a eu lieu aux alentours de 2015. Cette mise à jour non annoncée visait à aider Google à diffuser du contenu plus efficacement via son réseau. Espresso utilise un réseau défini par logiciel (SDN) pour aider les utilisateurs à fournir le contenu le plus rapidement possible. Que pourrait être une mise à jour de l'infrastructure Google? On ne peut que spéculer sur ce qui se passe chez Google. Il est évident que l'infrastructure de Google est en train de changer et parfois de se briser. Le refus de Google de reconnaître ce qui se passe est gênant, comme si une personne arrivait au travail sans son pantalon et menait ses affaires comme si tout était normal. Google dépend des sites Web. Les entreprises dépendent de Google. Les pages Web ont disparu, le cache est obsolète, GoogleBot est nouveau et amélioré… Cela vous semble-t-il une mise à jour majeure de votre infrastructure?
Les moteurs de recherche tels que Google trouvent des listes organiques en explorant Internet avec des araignées qui révisent le texte de votre site Web, vos PDF, vos documents et d'autres contenus. Google considère également les données du code source de votre site Web, appelées balises méta, seo et détermine si d'autres sites établissent un lien direct avec votre site Web. Comment puis-je augmenter mes chances d'être répertorié de manière organique sur Google? C'est là qu'intervient le référencement. Quand vais-je voir des résultats? Avec le référencement, les résultats ne sont jamais garantis. La création de contenu peut être coûteuse et le référencement peut être laborieux. Sans compter que vous affrontez tous vos concurrents qui tentent de vous battre sur le SERPS. La recherche payée vous donne un niveau de contrôle beaucoup plus élevé en ce qui concerne la capacité du chercheur à trouver votre site Web sur les SERP. Avec la recherche payée, les annonceurs indiquent à Google les termes de recherche pour lesquels ils souhaitent diffuser leurs annonces. Les annonceurs ne paient pas pour afficher des annonces pour des mots clés, mais paient lorsque les internautes cliquent dessus; le montant que vous payez est appelé coût par clic (CPC). Comment fonctionne la recherche payée?
Les annonceurs doivent d'abord créer un compte Google AdWords (et / ou un compte Bing). Ensuite, ils devront choisir les types de termes de recherche pour lesquels leurs annonces seront diffusées en créant des mots clés. Un CPC maximum est attribué à chaque mot clé, qui est décidé par l'annonceur (REMARQUE: le CPC maximum n'est pas le nombre qui sera facturé à l'annonceur, mais un seuil que le coût ne doit pas dépasser). Cela permet aux annonceurs d'enchérir davantage sur des mots clés pouvant leur valoir davantage. Google vend aux enchères des espaces publicitaires aux annonceurs de la vente aux enchères Google AdWords. Au cours de la vente aux enchères, Google classe les annonceurs en fonction de leur classement, en fonction de leurs enchères et de leur niveau de qualité. Chaque enchère est différente, de sorte que pour une recherche, un annonceur peut occuper la position un sur le SERPS et une autre recherche, l'annonceur peut tomber à la position trois ou quatre. Pour comprendre la détermination de la position des annonces sur le SERPS, il est important de bien comprendre le fonctionnement de la vente aux enchères Google AdWords. Comment démarrer avec le marketing de recherche payée? Avant de mettre en place et de lancer une campagne de recherche payée, il est essentiel d'apprendre et de comprendre les tenants et les aboutissants de la recherche payée. Heureusement, nous avons créé PPC University pour vous guider à travers les terrains de PPC. Vos campagnes de recherche payées nécessitent des soins et une maintenance continus, ce qui peut également prendre beaucoup de temps et être source de confusion. C'est pourquoi nous avons créé PPC Advisor de WordStream pour vous aider à identifier les optimisations hebdomadaires, les domaines dans lesquels vous pouvez gaspiller des dépenses et les opportunités de développement de votre compte et de votre activité. Les utilisateurs de WordStream obtiennent 60% de plus de prospects en marketing de recherche que les utilisateurs d'AdWords. Vous avez déjà un compte de marketing de recherche payant? Déterminez comment vous vous en sortez dans PPC avec nos classeurs AdWords et Bing gratuits.
Les gros titres de Fox News Flash du 13 mai sont ici. Amazon utilise de nouvelles machines qui automatiseraient les emplois occupés par des milliers de travailleurs et emballeraient les commandes dans les entrepôts caverneux de la société dans le monde entier. Les machines, qui ont été testées dans quelques entrepôts ces dernières années, sont capables de numériser des marchandises arrivant sur un tapis roulant et de les placer dans des boîtes personnalisées quelques secondes plus tard. Les machines peuvent emballer des cartons à un rythme de 600 à 700 par heure, soit quatre à cinq fois plus vite que les ouvriers humains, selon Reuters, qui a signalé le développement. Le géant de la vente au détail dirigé par Jeff Bezos envisage maintenant de les ajouter à des dizaines d'entrepôts supplémentaires, ce qui supposerait la suppression d'au moins 24 emplois dans chaque installation. Cela représenterait plus de 1 300 coupures à 55 États-Unis. «Nous testons cette nouvelle technologie dans le but d'accroître la sécurité, d'accélérer les délais de livraison et d'améliorer l'efficacité de notre réseau. Comme la plupart des entreprises, Amazon cherche à réduire les coûts de main-d'œuvre et à augmenter les profits en introduisant de nouvelles efficiences dans ses systèmes. Cependant, Amazon est toujours en train de valider complètement les nouvelles machines, appelées CartonWrap et produites par la société CMC Srl. Les modifications ne sont donc pas encore finalisées. Les sources ont déclaré à Reuters que chaque machine nécessite une personne pour charger les commandes des clients, une pour stocker le carton et la colle, et un technicien pour réparer les bourrages le cas échéant. Un bras robotique à 6 axes récupère les conteneurs de tri au centre de distribution Amazon à Baltimore, dans le Maryland. Selon la source de Reuters, l'un des objectifs de la main-d'œuvre allégée d'Amazon est l'attrition. Au lieu d'éliminer les rôles d'emballage dans les entrepôts, la société laissera un jour ces postes vacants. Les employés qui restent dans l'entreprise pourraient être recyclés pour des rôles plus techniques.
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swedesinstockholm · 4 years
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lettres à Kristen Stewart #4
Chère Kristen,
Vingt-deux ans c'était un dimanche et ma grand-mère m'a demandé ce que ça faisait d'être une enfant du dimanche. A Sunday child. Je me suis dit que ça ferait un bon titre pour mon prochain post sur mon blog. J'ai parlé à personne au téléphone parce que j'avais mes règles et parce que j'en avais marre qu'on me demande comment ça se passait à Amsterdam parce que la vérité c'était que je sortais pas de ma chambre et que j'étais déjà nostalgique de ma vie nulle à Paris. J'étais ravie de vieillir, tout ce que je voulais c'était de sortir de cette obscure transition de l'adolescence à l'âge adulte et le plus vite possible. À Amsterdam je mangeais uniquement du pain mou, des carottes crues, des yaourts pomme-cannelle et du Cruesli Christmas Edition aux brownies parce que j'avais peur de croiser des gens dans la cuisine. J'y suis allée trois fois. La deuxième fois c'était le soir de la Super Exchange Erasmus Party, je m'étais dit que j'aurais la paix, j'ai attendu dix heures le temps que tout le monde soit parti mais j'ai été surprise par deux retardataires qui m'ont gentiment dit bonsoir pendant que je surveillais l'eau des pâtes assise sur la table avec mon livre de Philip Roth. J'ai à peine levé les yeux de mon livre.
Les seules personnes à qui je parlais étaient mon amie Lulu, un garçon de Breda qui s'appelait Christian, et un anglais du nord qui s'appelait Kiernan dont je comprenais pas la moitié de ce qu'il me disait. Le garçon qui s'appelait Christian m'avait ramenée au campus sur son vélo le premier jour de cours. Il était gentil avec moi, il m'avait fait visiter la fac, il m'aidait à faire marcher la photocopieuse, il me complimentait sur mes tenues, il avait même noté son numéro de téléphone dans mon classeur pour qu'on aille voir Tame Impala au Paradiso ensemble, mais moi ça me faisait peur qu'on soit gentil avec moi et j'ai préféré y aller toute seule. Un soir il a tenté de danser avec moi, ils avaient organisé une petite fête un peu nulle sur le campus pour nous souhaiter la bienvenue et y avait un groupe de reggae qui jouait sur une scène, doublement horrifiée je me suis tournée vers mon amie Lulu et j'ai dit bon on va se coucher? En attendant l'ascenseur dans le hall de l'immeuble je lui ai dit que je buvais pas d'alcool parce que j'avais peur de perdre le contrôle et que j'avais jamais été soûle. Elle m'a dit qu'elle non plus elle avait jamais été soûle. Elle venait de Chine et je crois que ça rendait les choses plus simples. J'avais moins honte parce que c'était pas les mêmes codes, c’était comme un terrain neutre, j'avais l'impression que je pouvais tout lui dire et qu'elle me jugerait pas. Elle a fêté son anniversaire un peu avant moi dans la cuisine de la résidence, quelques étages en dessous de la mienne. Elle avait invité ses deux amis chinois et on a mangé du chou rouge dans une grande marmite.
Cette année-là Kristen tu présentais le film de Jack Kerouac à Cannes avec tes lunettes de soleil sur la tête et moi j'avais envie d'avoir une vie d'adulte sophistiquée comme cet homme qui pédalait sous la pluie en costume avec une seule main en tenant son parapluie de l'autre. La nuit j'entendais mon voisin du dessus qui jouait du tam-tam en écoutant Bob Marley jusqu'au petit matin et je pleurais dans mon coussin parce que je voulais pas être là, sur ce campus moche entourée d'étudiants insouciants qui me laissaient pas dormir tranquille. A la tombée du jour je me promenais dans les rues tranquilles autour du campus et je regardais les gens rentrer chez eux, je les observais à travers leurs grandes fenêtres à l'intérieur de leurs maisons en briques rouges en me disant que j'aurais du passer directement du lycée à femme au foyer. Je bâclais tous mes devoirs dans l'espoir qu'on me renvoie à Paris parce que je respectais pas ma partie du contrat. Je ratais systématiquement le cours d'urbanisme parce qu'on faisait des excursions en vélo et que j'avais pas de vélo parce que ça me faisait peur et puis je cachais mon téléphone au fond de mon tiroir à chaussettes pour pas voir les messages de la prof qui me trouvait vraiment pas sérieuse. Je connaissais tous les trains qui faisaient le trajet entre Luxembourg et Amsterdam: ceux à compartiments, les normaux, ceux avec les vieux compartiments comme dans le train d'Harry Potter avec les sièges marrons tout râpés, le Thalys, le Fyra bleu et jaune, et le train à étage qui allait jusqu'à Zurich. C'est ma grand-mère qui me finançait mes trajets. Je passais par Bruxelles et je mangeais une gaufre chaude en attendant ma correspondance, c'était mon petit rituel rassurant.
Au mois de décembre j'ai fini par ne plus retourner à Amsterdam du tout. J'allais descendre des assiettes de soupe à ma grand-mère et elle me disait Encore t'es là? Elle me racontait que mon père aussi à vingt-deux ans il avait eu des problèmes avec la fac, ah des problèmes ton père il en a eu des problèmes à vingt-deux ans, il a arrêté ses études pendant deux ans et il est parti faire le tour du monde. Moi j'étais trop occupée à survivre pour penser à voyager. Le jour où je devais reprendre le train pour finir le semestre comme il faut j'avais pas encore fait ma valise et à midi quelque chose a cassé et j'ai fait ma première crise. J'avais jamais autant pleuré de ma vie. J'ai pleuré dans toutes les pièces de la maison. Je disais que je voulais qu'on m'interne dans un hôpital pour plus avoir de responsabilités. J'avais l'impression d'être dans un film dramatique comme j'aime. J'ai pas fait ma valise je suis pas allée à la gare et quand l'heure du dernier train est passée j'ai retrouvé la vieille sensation de victoire douce qui m'envahissait quand je séchais les cours au lycée. La victoire sur les obligations et la réalité chiante. Dans l'après-midi quelqu'un est venu livrer un colis, je lui ai ouvert la porte en pyjama avec les cils encore humides et les verres de mes lunettes constellés de larmes séchées, il a dit Je me dépêche avant que vous n'attrapiez une grosse pneumonie et j'avais l'impression d'être une convalescente fragile. Une rescapée.
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666doom999 · 7 years
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Kamini - Parce Qu'on Est Cons
Parce qu'on est cons! Parce qu'on est con!s Il m'est venu une réflexion Ou devrais-je plutôt dire une suggestion J'ai retourné maintes fois la question J'en suis à la conclusion qu'on est tous des cons On est cons dès le matin au réveil On traumatise notre corps qui a encore sommeil Pour aller en cours, ou au TAF Ce qui pour la plupart nous fait chier Et ramène pas FAF Pas de FAF, pas de thunes, pas de roue de la fortune Notre connerie en compagnon d'infortune On est jaloux dès qu'un mec se fait des thunes Mais on a la flemme de faire des études Ca vit dans le nord et ça rêve du sud Ca veut baiser tout en restant prude On vote pour des gens qui nous promettent la lune Alors qu'on sait très bien qu'ils nous piquent nos thunes [Refrain] La guerre c'est l'enfer, la paix le paradis Et nous les hommes on choisit la guerre Parce qu'on est cons) On sait qu'on y passera en polluant l'atmosphère Donc du coup on pollue l'atmosphère (Parce qu'on est cons) On gaspille des tonnes de bouffe tous les jours Sachant que la moitié du monde crève la dalle (Parce qu'on est cons) On sait très bien que c'est mieux de faire le bien Mais on est attiré par le mal... On est des cons car on confond tout On a tous deux petites voix qui parlent au fond du nous La voix du con ou la voix de la raison Mais vu qu'on est des cons, on écoute la voix du con Ou la voix de la raison on l'écoute jamais Au contraire on lui demande son avis en dernier Des fois elle nous dit : "huum, fais pas ça" Mais nous on le fait quand même, comme ça on a plein d'emmerdes Tous les trucs à la con,on fait quand même Peur du cancer mais tu fumes quand même T'as plus de fric, t'achètes des fringues quand même T'aimes ta femme, tu la trompes quand même On est cons à tort, à travers Cons à l'endroit, cons à l'envers Cons en été, cons en hiver Cons dans le futur, au moins aussi cons qu'hier [Refrain] La guerre c'est l'enfer, la paix le paradis Et nous les hommes on choisit la guerre Parce qu'on est cons) On sait qu'on y passera en polluant l'atmosphère Donc du coup on pollue l'atmosphère (Parce qu'on est cons) On gaspille des tonnes de bouffe tous les jours Sachant que la moitié du monde crève la dalle (Parce qu'on est cons) On sait très bien que c'est mieux de faire le bien Mais on est attiré par le mal... Pour stopper la faim dans le monde, on trouve pas un dollar Mais pour la crise on trouve des milliards (Parce qu'on est cons) Quand on va faire des courses, on rachète des sachets Alors qu'on en a encore plein dans le placard (Parce qu'on est cons) On se fait chopper au lit en flagrant délit avec une autre Et nous on dit : "Chéri c'est pas ce que tu crois" (Parce qu'on est cons) Parfois on prend le risque de baiser sans capote Alors qu'on peut chopper n'importe quoi (Parce qu'on est cons) On est des cons mais c'est pas notre faute C'est tout l'univers qui est con comme un phoque Le bigbang, les étoiles, la galaxie, bla bla bla Pourquoi y a tout ça? on ne sait pas! Les astrophysiciens cherchent la solution Moi je l'ai : "X = tout est con" Elle est pas plus belle, elle est con la vie D'ailleurs on ne sait même pas ce que l'homme fout ici Déjà tu nais, alors que tu n'as rien demandé Dès que tu es en vie, t'as l'angoisse de crever Et le pire tu veux que je te l'annonce ? Tu peux même pas choisir ta tronche Ni ton prénom, ni ton foyer Ni même l'endroit où tu nais Si t'as pas de bol, tu nais con, pauvre et laid Pour ça y a une phrase à la con : "Heuu C'est la vie!" [Refrain] La guerre c'est l'enfer, la paix le paradis Et nous les hommes on choisit la guerre (Parce qu'on est cons) On sait qu'on y passera en polluant l'atmosphère Donc du coup on pollue l'atmosphère (Parce qu'on est cons) On gaspille des tonnes de bouffe tous les jours Sachant que la moitié du monde crève la dalle (Parce qu'on est cons) On sait très bien que c'est mieux de faire le bien Mais on est attiré par le mal... T'as bien révisé tes cours à part un seul sujet Mais sur celui-là que t'es tombé (Parce que t'es con) Comme tous les samedis soirs, tu es encore rentré bourré Sauf que là les flics ils t'ont choppé (Parce que t'es con) Tu matais un film de boules en pleine journée Ta main dans le froc mais ta mère est rentrée (T'as bien l'air con) Tu as 65 ans, tu touches ta retraite Et tu rends compte que tu t'es fait niquer (Parce que t'es con) Tu rêvais d'être célèbre T'as fait la Nouvelle Star Mais tu finis dans le bêtisier (Parce que t'es con) Tu as voulu t'acheter une grosse bagnole pour frimer Mais tu n'as plus de fric pour payer le loyer (Parce que t'es con) La SNCF fait grêve pendant trois jours Mais toi tu as déjà acheté tes billets (T'as bien l'air con) Tu t'es levé tôt ce matin pour aller faire tes courses Sauf que c'était un jour férié (Parce que t'es con)
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payetoncouple · 7 years
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Ah mais toi tu n'es pas pure, tu n'es pas aryenne, ça se voit à tes yeux de la couleur de la merde et à ton teint dégueulasse." "En fait tu es vénale comme toutes les femmes." "Tu t'en sortiras jamais dans la vie, tu sais rien faire, tu sais pas travailler. Tu vis aux crochets de la société, tu n'as pas honte?" "Je ne dis pas que je ne t'aime pas , je dis juste que je t'aimerais plus si tu étais à MA convenance." "Je suis l'homme idéal, celui que toutes les femmes rêvent d'avoir. je n'ai qu'à claquer des doigts pour en avoir une à mes genoux. Tu es la seule à ne pas être satisfaite, je sais pas ce qu'il te faut de plus." "Tu vas appeler le gynéco maintenant, devant moi, qu'il te donne une contraception, qu'on puisse à nouveau baiser et que tu accomplisses ton DEVOIR CONJUGAL!" "T'es contente tu as encore dit du mal de moi a tes parents? Tu me ferais vraiment passer pour un monstre." "En aucun cas je n'ai voulu te faire du tort. Tout ce que j'ai dit ou fait c'était par amour pour toi et pour ton bien.
Voici un petit florilège des propos de mon ex compagnon avec qui j'ai eu une relation de 4 ans. La Première année c’était merveilleux. C’était un ancien collègue, le seul qui s’était préoccupé de moi dans une entreprise douteuse. Il représentait tout ce que je cherchais.Il était gentil, attentionné, prévenant aimait les mêmes choses que moi et était très généreux. Un Prince charmant. Puisque tout allait bien nous avons décidé de nous installer ensemble, malgré une crise de jalousie qui m'avait interloquée. C’était l'une des plus grosses erreurs de ma vie. Il a perdu son travail, et moi aussi, un mois après notre mise en ménage. C'est devenu très vite insupportable: il dépensait l’argent que nous n'avions pas dans des choses coûteuses qu'il n'utilisait pas, il me laissait payer toutes les factures parce qu'il avait déjà des dettes.  Moi, j’essayais de garder la tête hors de l'eau par tous les moyens, en enchaînant des jobs minables et des formations qui n'aboutissaient pas. En parallèle je faisais SES recherches d'emploi et envoyait des candidatures pour lui parce qu'il ne le faisait pas de lui même. Il a commencé petit a petit à me pousser à bout, il m'a avoué clairement un jour y prendre plaisir . De fil en aiguille j'ai sombré dans la dépression. Je piquais des colères et cassais les choses chez moi. Et après je tombais dans des phases d'épuisement et d'abattement. J'en venais a penser que tout était de ma faute et que j'étais une fille horrible à vivre. J'ai passé des soirées entières a m'excuser d'être ce que j'étais. Tout le monde pensait, y compris moi encore à ce moment là, qu'il était le compagnon idéal malgré ses défauts. Que c’était moi la mauvaise fille colérique et déviante. Même si une fois il a essayé de m'étrangler, soi disant pour me faire recracher mes médicaments. Et puis un jour en revenant de mon travail, j'ai fais une crise d'angoisse aiguë. Les pompiers m'ont emmenée aux urgences. Je ne suis pas revenue chez moi pendant des mois. J'ai été hospitalisée 8 mois en tout dans une clinique psychiatrique.  Quand je suis sortie de la bas, nous sommes directement partis dans ma ville d'origine. Je pensais à un nouveau départ, un retour aux sources. Je me suis encore trompée. Il ne m'a jamais pardonné mon hospitalisation. Ni le fait qu'on ait dû quitter sa ville natale pour venir chez moi sans admettre que si on était là, c’était parce qu'il n'avait pas cherché de travail et qu'en deux ans de chômage c’était la seule opportunité qu'il avait eu. Pendant trois mois nous avons vécu chez mes parents c’était infernal: il passait son temps a les critiquer, rarement ouvertement, à me rabaisser subtilement devant eux et à les prendre pour ses valets. Il revenait systématiquement alcoolisé. Mes parents ont été exaspérés de son comportement mais l'excusaient encore pensant que son comportement était du au mal du pays… L'ambiance était tellement exécrable et je m'en suis tellement voulu que j'ai essayé de mettre fin à mes jours. J'ai refait une semaine d’hôpital psy ou j'ai été diagnostiquée colérique et hystérique. Aucun soignant n'a vu que je vivais avec une personne toxique. Son numéro de compagnon éploré et dévoué malgré tout a toujours été efficace avec mes amis, et surtout sa famille. Je suis revenue chez moi. Mais le climat était tel que nous avons déménagé précipitamment quand mon père à son tour a été poussé dans ses derniers retranchements. J'ai dû financer le déménagement avec mon RSA et mes économies puisque j'ai appris par hasard qu'il était fiché à la banque de France. Tout l'argent qu'il avait gagné en trois mois était passé dans l'alcool et le tabac. Il n'avait même pas payé ses derniers loyers. Une fois installés le cauchemar a empiré. Il a passé son temps à m'infantiliser, me faire des reproches remettant tout en question: mon intelligence, mon hygiène, mes goûts... Tout en y entremêlant occasionnellement des flatteries.  Il surveillait mes moindres faits et gestes. Il chronométrait mes sorties, le temps que je passais sous la douche (je n'avais pas droit a plus de 5 min).   Il a commencé a me soupçonner de le tromper et de voir d'autres personnes en son absence. A un tel point qu'il a exigé que je me retire des réseaux sociaux, que je coupe contacts avec mes amis qu'il accusait de comploter contre lui. Il a commencé a lire mon courrier et à la fin je ne pouvais même plus voir ma famille. Je n'avais plus le droit de sortir seule sauf pour des raisons professionnelles. J'avais projeté de passer le concours d'aide soignante, il m'a menacée de partir avec nos chats si je faisais quoique ce soit. La valise était préparée et exposée là en plein milieu de l'appart. J'ai cédé. Notre vie sexuelle était morte. Il me l'a très souvent reproché et a même exigé que je prenne une contraception pour pouvoir me “baiser” même si je n'en avais pas envie. Comment pouvait-il en être autrement avec une personne qui à un moment donné finissait toujours par dire ou faire un truc désagréable, à l’hygiène douteuse, qui me réveillait à coup de chant de troupes ou de rock anti-communiste ? Oui parce que son obsession pour le nazisme est devenue encore plus envahissante, si c’était possible. Il fallait regarder avec lui des vidéos d'archives de panzers, et écouter en boucles des discours de messieurs Hitler, Himmler et Goebbles. C'est ainsi qu'il en est venu à me dire que ma place était a la maison à élever des enfants (que nous n'avions pas Dieu merci) et à me reprocher mon impureté. 
Il m'a également reproché de lui coûter cher a l'entretien, bien qu'il ne payait que sa part de loyer et d'internet qu'il était seul à utiliser (je n'avais plus le droit) et la nourriture. Lui mangeait, puisque il avait un travail physique (libraire...), il avait besoin de se nourrir pour garder des forces. Moi ? J'avais pas besoin de plus qu'une petite portion de pâte ou de riz, nature (la garniture lui était réservée), puis avec le temps c'était un morceau de pain. Et de l'eau chaude (j'avais droit a un sachet de thé par jour). A l'époque où je voyais encore mes parents, il me reprochait  de bien manger chez eux alors que lui se contenterait du minimum. Mais si on lui gardait quoi que ce soit il refusait d'y toucher. Il m'a aussi confisqué mes médicaments. J'en suis venu a un point où incapable de raisonner clairement , je ne voyais pour moi d'autre alternative possible que la mort. Alors je me suis laissée mourir. J'ai eu un sursaut d'instinct de survie quand je me suis rendue compte qu'il était aussi en train de me priver de sommeil. 
Alors, lors d'une ultime scène je suis partie avec quelques affaires et un de mes chats et j'ai littéralement fui chez mes parents.  S'en est suivie de longues semaines de conflits et de harcèlement. Mais j'ai tenu bon, je ne sais même pas comment. Il m'a fait quelques coups bas et a gardé l'un de mes chats. Puis tout s'est calmé. Je me suis aussi rendue compte que ce type dont les seuls talents sont la dissimulation et “d'avoir l'air de” m'a menti sur beaucoup de choses le concernant. Maintenant tout le monde sait qui il est vraiment : un pervers narcissique. Pas le gars pas très sympa qu'on décrit dans la presse féminine. Non celui là c'est le gars qui va s'en prendre a une personne et la détruire uniquement parce qu'elle a tout ce qu'il n'a pas et parce qu’elle n'est pas conforme à ce qu’il est lui. Cela fait un an que je l'ai fui. J'essaie de me reconstruire, c'est très dur, mais je suis entourée de personnes bienveillantes qui ne m'ont pas oubliées malgré mon absence.
Ce texte parait bien long mais ce n'est qu'un tout petit résumé de ce que j'ai vécu. La dernière phrase est de lui. Ce sont les dernières paroles qu'ils m'a dites la dernière fois que je l'ai vu. Encore aujourd’hui je me demande s'il m'a dit ça pour me manipuler ou s'il croyait sincèrement ce qu'il disait.
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sparkingmoon-blog1 · 7 years
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Day 10 - mercredi 17 mai
Réveil dans mon palais vers 7h30 avec une grosse envie de rester grappiller quelques minutes de sommeil ... j'ai passé ma soirée (jusqu'à 2h du mat enfaite) à profiter de la wifi pour trouver un moyen de rejoindre Rishikesh cette nuit ... du coup réveil difficile mais pas de temps à perdre, maintenant que j'ai galéré à obtenir mon billet de train pour Agra, ça serait bête d'arriver en retard à la gare ! Il faisait tellement lourd hier soir que l'orage a dû éclater cette nuit, et quand je sors de l'hôtel il commence à pleuvoir, une pluie certes chaude mais qui fait quand même du bien ! J'achète des bananes et de l'eau sur la route et arrive à la gare ... plus d'une heure en avance ! Bien entendu mon train était en retard comme c'est presque systématiquement le cas en Inde, alors je m'installe sur les quais avec mon gros sac et commence à rédiger mon carnet de voyage, sortant scotch et stylos sous le yeux médusés de dizaines d'indiens. Je me sens épiée de toutes parts, c'est tellement gênant ... des mendiants atrocement mutilés déambulent sur des planches à roulettes pour venir faire la manche en tendant leur main sous votre nez ... des jeunes adolescents de pas plus de 15 ans viennent cirer vos chaussures, tendis que des personnes âgées tirent des charrettes remplies de denrées peu avenantes à la rechercher de quelques roupies ... voyager en Inde c'est voyager à travers le temps et faire un bon dans le passé, mais c'est aussi se prendre une grosse claqué reflective sur notre train train quotidien de petits bourgeois européens ... Une fois dans le train je voyage en lower class, la moins chère et donc aussi celle choisie par la classe la plus pauvre. C'est l'horreur, je n'ose pas lever le nez de mon bouquin j'ai l'impression d'être une bête de foire, heureusement deux femmes sont assises en face de moi, elles me dévisagent aussi mais c'est rassurant car sinon je suis entourée d'hommes (il y a des couchettes au dessus des sièges et je suis assise sur les places assises en dessous alors les regards viennent vraiment de partout ...). Dans le train c'est un véritable marché, des vendeurs ambulants parcourent les allées en vendant toutes sortes de choses, ca va de la nourriture aux jouets pour enfants en passant par les fermetures éclair ou les extracteurs de jus de citron ! Après deux heures de route je tombe littéralement de fatigue, mes yeux se ferment, l'indien qui partage ma banquette s'en rend compte et me laisse sa place pour que je puisse m'allonger. Alors que je viens à peine de m'endormir, on me réveil en me tapant sur la tête, c'est la femme d'en fasse, c'est les chaises musicales, à son tour de s'allonger ,.. J'arrive finalement à Agra vers 14h00 et en sautant du train (oui parce qu'il faut savoir que les gens sautent sur le quai alors que le train n'est pas encore arrêté) je fais la rencontre de Michael, un écossais vadrouilleur qui prend la même direction que moi. Je me souviens de lui, il était dans le bureau spécial touristes de la gare où j'ai acheté mes billets de train (et piqué ma crise hier soir ...). On prend un tuk tuk à deux pour partager les frais et coup de chance on tombe sur un chauffeur adorable et digne de confiance, ce qui est plutôt rare et particulièrement à Agra ! Il m'emmène dans une agence où j'achète un ticket pour ce soir puis nous emmène au Taj Mahal. 1000 roupies l'entrée pour les visiteurs étrangers contre 40 pour les indiens ça fait légèrement mal mais bon ... détour obligatoire ! À peine la porte franchie, des indiens par dizaines, femmes enfants et familles entières se precipent vers moi pour être photographiés à mes côtés. C'est de la folie, des enfants viennent tirer mon teeshirt, des femmes viennent me fourrer leur bébé dans les bras car prendre une photo avec une "blanche" sera synonyme de chance pour sa vie à venir ... je finis par m'échapper en courant pour éviter la foule. Le Taj Mahal en soit est très impressionnant, même si je l'imaginais encore plus large dans mon esprit, mais je n'ai pas pu tellement profiter de la contemplation de cette merveille du monde à cause de cette foule en folie venant vous demander des "selfies please", c'est vraiment délirant !!! J'étais vraiment heureuse de rencontrer Michael et de pouvoir partager ce moment avec lui, on a beaucoup rigolé, c'est un voyageur aguerri qui est sur la route depuis 9 mois déjà. Nous reprenons un tuk tuk ensemble, lui retourne à delhi ce soir pour s'envoler pour le Népal vendredi. Le chauffeur, comme par hasard avance à deux à l'heure alors que nous sommes déjà en retard. Il me dépose au point de rendez vous pour mon bus et amène Michael à la gare, j'espère qu'il n'aura pas loupé son train ! Je me retrouve avec deux heures à tuer, alors après avoir vérifié au moins 10 fois que j'étais au bon endroit, je décide d'aller manger quelque chose avant le grand départ. Je n'ai avalé que deux bananes aujourd'hui et curieusement je n'ai absolument pas faim, j'ai complètement perdu l'appétit depuis que je suis arrivée en Inde, peut être que c'est dû à la chaleur, mais je ne me sens pas faible pour autant ... enfin don't worry je me force quand même parce que : 1. il faut prendre des forces 2. La nourriture indienne est tellement bonne 3. C'est tellement peu cher ! Un bon plat pour moins de 2€ ça vaut le détour Je décide donc d'aller manger sur le pouce un masala dosa à l'oignon (un plat traditionnel du sud de l'Inde qui est une sorte de crêpe très fine à fourée de pommes de terres (j'avais peur que ca soit très lourd mais finalement ce n'est pas mauvais même si je n'en mangerai pas tous les jours ...) servi avec une sauce coco/pois chiches et un curry hyper épicée (il faut tremper le dosa dedans). Le soucis c'est que les indiens ont une super technique pour manger avec les mains (ou plutôt La main car seule la main droite est utilisée pour manger), technique qu'évidemment je ne maîtrise pas. Tout le monde à le regard fixé sur moi quand je mange, je desteste ca, surtout que je suis tellement nulle que j'en fiche partout ... ceci dit j'ai été très bien reçue, c'était un petit comptoir de restauration rapide avec quelques tables en extérieur, le serveur a fait mon dosa spécialement vegan pour moi (normalement ils utilisent du beurre pour la cuisson) et m'a même préposé de passer derrière les fourneaux pour assister à la préparation. C'est bon j'ai tout checké, normalement je ne devrais pas être malade cette nuit, c'est pas le moment les gars, j'ai toujours pas eu de problème depuis que je suis arrivée et être malade en bus je ne pense pas que ça soit le bon plan ! Après avoir payé (80 roupies soit environ 1,10€) je retourne à la maison station de bus. Un petit garçon haut comme trois pommes vient me voir tout sourire pour me taper la conversation, sauf que je ne comprends pas un mot à ce qu'il me raconte, j'essaie le language des signes mais ce n'est pas plus fructuant et finis par me faire engueuler parce je prononce mal La traduction de "Mickey" (qui était représenté sur son tee-shirt) en Hindi ... Ensuite c'est au tour d'un mec sorti de nulle part de venir m'embrouiller. Je ne lui ai rien demandé mais il commence à me dire que je ne suis pas à la bonne station de bus ... petit moment de panique dans un premier temps puis je finis par l'envoyer balader lorsque que je comprends qu'il me raconte des salades. Finalement une jeune fille et un garçon s'arrêtent en scooter et viennent s'assoir à côté de moi. Toute souriante elle me demande si je vais bien car j'ai l'air agacée (non sans blague), elle est adorable et me redonne tout de suite La pêche. Je serais incapable de me souvenir de son prénom mais avant de partir elle retourne à son scooter et m'offre une mangue qu'elle vient d'acheter. C'était tellement touchant, cette jeune fille n'est probablement pas très riche et pourtant elle est prête à donner ... Mon bus pour Haridwar finit par arriver, c'est un bus couchettes, heureusement que j'avais demandé à être à l'avant ... je me retrouve tout à l'arrière mais à l'étage du haut, c'est delà ça, je me sens plus en sécurité ! Nous avons démarré depuis 20 min et le mois que je puisse dire c'est que ça secoue ! Pour une fois j'aimerais bien avec de gros bourrelets de graisse momentanés dans le dos parce que si je me réveille (encore faudrait il que je puisse m'endormir) sans vertèbre de cassée j'aurai vraiment de la chance !). Non sérieusement ça bouge tellement que je me cogne sans cesse mais surtout je vais me casser la figure ! D'ici 10 min je serai par terre c'est obligé ! Bon Heu du coup je vous tiens au courant (peut être) demain Les pandas. J'arrive à haridwar vers 6h00 du matin et espère trouver un autre bus pour Rishikesh assez facilement. A bientôt pour de nouvelles aventures !
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claudehenrion · 5 years
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Et Dieu, dans tout ça ? - ( I ) : une crise dans l'Eglise
  Après la perte irréparable de “Notre” Dame, la vie reprend son cours. Pendant que le monde continue sa course vers son néant, tous les chrétiens se doivent de resserrer les rangs autour de leur Foi, maltraitée par les hommes  et les flammes. Est-ce nous qui ne savons plus voir les bonnes nouvelles, paralysés que nous sommes devant la fin de tout ce que nous avons été... et devant la contemplation de ce que nous ne sommes même pas devenus ? Ou est-ce que la colère de Dieu (nous avons tellement ‘’déconné’’ !) multiplie les semonces ?  Dans cette terrible avalanche de “tuiles” (et ... de poutres calcinées !), trois bonnes nouvelles…
  La première que je relève va en surprendre beaucoup, par son énoncé autant que parce qu'elle est dite par le bachi-bouzouk que je me targue d'être devenu (façon “Capitaine Haddock” s'entend, car je ne me sens aucun point commun avec un janissaire à cheval !) : c'est la condamnation de mon ami le Cardinal Barbarin (on ne se remet pas facilement d'avoir connu le Primat des Gaules en culottes courtes).
   Bien curieuse amitié, me direz-vous, que celle qui se réjouit du malheur de l'ami ! Mais justement, la dimension personnelle de Philippe Barbarin, son érudition, sa foi magnifique, son aura, sa vie tout entière… et son innocence des horreurs dont on l'accable le mettent tellement au dessus des “juges” qui ont rêvé de le condamner que c'est le jugement qui pose problème, pas l'homme ! Mais ce qui me plaît dans cette histoire lamentable, c'est que c'est la première fois (je crois) que la justice des hommes condamne quelqu'un… pour avoir mal géré (à ses yeux) un crime qui n'a pas encore été jugé, ce qui est une monstruosité morale et judiciaire.     Et j'espère bien (c'est ça, la “bonne nouvelle”) que le ‘’coming out’’ de cette “Justice injuste’’, qui rend des sentences “ad hominem” en méprisant les faits, va accélérer la prise de conscience “qu'il y a quelque chose de pourri…’’. ‘’Au royaume du Danemark” disait Shakespeare qui ne pouvait pas imaginer la Macronie ! Attendons la belle conclusion en toute ’’Justice’’ du sacrifice de mon ami Philippe.
  Deux autres bonnes nouvelles ouvrent une fenêtre dans mon pessimisme (si récent, pour moi, et vraiment “contre nature”, mais comment faire autrement ? La réalité s'impose !), se trouvent dans la parution presque simultanée de deux textes magnifiques qui se rejoignent dans leur différence : le premier, chronologiquement, est signé par SE le Cardinal Robert Sarah et l'autre,  inattendu, par le cher Benoît XVI, “Pape émérite” s'il en fut.  Je ne saurais trop encourager les lecteurs de ce blog (que je considère “mes amis”) à les lire dès qu'ils le pourront : ils y puiseront de vraies raisons d'espérer, s'il est vrai que le seul fait de bien diagnostiquer un mal est le premier pas, inévitable et irremplaçable, vers l'espoir d'une guérison…
  Le Cardinal Robert Sarah n'est pas un inconnu. Ce Guinéen, âgé de 74 ans, est depuis 2014 Préfet de la Congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements, l'une des 9 “congrégations” (on dirait : “ministères”) qui dirigent l'Eglise catholique (1 milliard 500 millions de fidèles ! Il ne faut pas que le minuscule prurit cathophobe français et les 3000 “libres (?) penseurs (?)” fassent oublier que c'est le plus immense rassemblement d'hommes, de toute éternité). Lui est en charge des domaines liés à la doctrine, à la Foi, à la liturgie sacrée et aux sacrements : trois fois rien ! Certains, dont votre serviteur, espèrent un premier Pape noir, bientôt…
  Après de nombreuses contributions qui ont enrichi intellectuellement la culture des Nations, (je me souviens d'un puissant “Dieu ou rien”, il y a trois ou quatre ans), Robert Sarah vient de publier, il y a un mois “Le soir approche et déjà le jour baisse” – Ed.Fayard (en collaboration avec Nicolas Diat) : 450 pages de pur bonheur…  où il renvoie dos à dos la barbarie matérialiste et la barbarie islamiste et où il dénonce le “Pacte de Marrakech” (pourtant officiellement ‘‘compris’’ par le Vatican). Je cite : “Si l'Occident continue dans cette voie, il y a un grand risque qu'il disparaisse, envahi par des étrangers hostiles à tout ce qu'il est”…
  Contre toutes les modes mortifères du moment, il avance courageusement cette idée que ‘’une partie du clergé et des prélats est littéralement ensorcelée par une vision politique, économique ou sociale du monde’’ : ceux-là redoutent énormément d'être critiqués par les médias et la pensée clonée, et pire que tout, d'être traités de “réactionnaires”. Ils se réfugient lâchement derrière des choses floues, imprécises et vagues, et ils épousent des idées dangereuses, injustifiables et qui ne peuvent mener à rien de bon. Ces “quelques uns” sont, évidemment, ceux dont parlent les médias (qui n'ont que la perte de l'Eglise en tête… Là est le piège !), ceux qu'on loue, ceux qui sont mis en avant. A la longue, certains prennent la grosse tête, pour parler comme mes petits enfants (J'ai les noms, ajoutait drôlement Coluche !). 
  Cette analyse du Cardinal Sarah, je l’ai souvent vérifiée (même si mon pauvre témoignage, après le sien, fait très pâle figure !) : à côté de très nombreux prêtres et prélats dont les qualités forcent l'admiration et qui sont d’authentiques “Hommes de Dieu”, j'ai croisé la route de plusieurs “prêtres mondains” et “abonnés du 20 Heures” dont la seule préoccupation était de séduire ceux qui ne leur voulaient que du mal. Ceux-là utilisent leur qualité et leur titre pour se renier eux-mêmes en reniant l'Eglise, ramenée par eux à “une institution humaine comme les autres ”, rôle dans lequel elle n'est pas très crédible, puisqu'elle le joue à contre-emploi…
  Robert Sarah est fasciné par le suivisme mortifère de toutes les fausses valeurs que s'est inventé le monde occidental actuel, qui dit vouloir une église “ouverte” (c'est quoi ?) “moderne” (et ça ?), qui “suit son temps”, comme si le seul rôle de l'Eglise était d'écouter et de copier servilement… alors qu'elle n'est là que pour enseigner, ouvrir les yeux, dire la vérité.... et alors qu'elle est si utile, si nécessaire et si irremplaçable en aidant le monde à voir où il s'égare, là où “il a tout faux”, où il se tue… ce que la succession difficilement supportable des crises actuelles démontre, jour après jour… Un mot de l'horrible pédophilie, ce cancer de l’Eglise : ’‘il ne faut pas que le crime terrible de Judas fasse rejeter les autres apôtres’’…         En recopiant ces mots, j'ai envie d'ajouter, sans insulter la pensée de Robert Sarah : “le feu qui a détruit Notre-Dame n'est pas, non plus, une raison pour abandonner quoi que ce soit : nous rebâtirons la splendide maison de Dieu…”.
  Mais pour ne pas avoir l'air de nous dérober, nous “en remettrons une couche”, demain, en essayant gauchement de résumer les idées de SS Benoît XVI sur le pourquoi et le comment des répugnants scandales sexuels du temps. (à suivre)
H-Cl.
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