#et j'ai pas eu le temps et l'énergie de faire une image de bonne année avec les personnages de mon idée en cours...
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lilias42 · 8 days ago
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27 : dans un autre fandom
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Ivy et Félicia en habit de marchand des jeux Octopath 1 et 2 ! Ivy reprend les habits de Partitio, pendant que celui de Félicia sont ceux de Tressa !
Et pour finir ce mois de dessin (avec deux jours de retard ^^') Ivy et Félicia s'amusent à s'habiller dans une classe qui leur correspond parfaitement, celle des marchands !
Dans mes histoires, Félicia est la fille des comtes de Lebur, l'ile entre Sreng, Faerghus et Leicester également sur la route d'Almyra, qui est devenue très riche grâce au commerce, la femme de Rodrigue et la mère de Félix et Glenn mais malheureusement, elle est née avec une malformation cardiaque, ce qui la condamne à mourir jeune. Les médecins avaient annoncé à sa naissance qu'elle ne passerait pas sa première année, puis la petite enfance quand elle a tenue, puis encore après qu'elle mourrait entre dix et vingt ans vu qu'elle a réussi à survivre. A cause de ça, ses parents l'ont toujours beaucoup protégé, même s'il s'était résigné à la voir mourir. On leur a répété depuis sa naissance qu'elle était sur un sablier alors, il pense que chaque jour qui passe ne fait que repousser l'échéance inévitable, et tout le monde la regarde comme une agonisante, même quand elle est très petite vu que bon, normalement, elle n'aurait pas dû survivre aussi longtemps avec son coeur troué. Personne ne pense à mal mais, ils n'ont juste pas d'espoir que son état s'améliore vu que c'est une malformation alors, ils essayent surtout de soulager son agonie en espérant qu'elle ne souffrira pas trop longtemps vu qu'elle était très faible quand elle était petite et qu'elle se trainera des douleurs thoraciques en continu toute sa vie. Félicia ne leur en veut pas, elle comprends leur inquiétude et l'accepte tout en leur étant reconnaissante, surtout quand elle ne connait que ça, même si elle rêverait de sortir de sa chambre pour voir l'extérieur de la forteresse vu qu'elle ne sort que très rarement. Pour passer le temps, elle lit énormément, notamment des livres d'image pour voir un peu le monde extérieur, et se met également à dessiner les scènes et les paysages de ses livres préférés. Elle est notamment une très grosse lectrice de récit de voyages, très populaire à Leicester, et apprend même d'autres langues pour pouvoir lire des livres venant de partout.
Puis, Ivy débarque d'un coup dans sa vie et commence à l'aider à vouloir sortir.
Il fait partie d'une des plus puissantes familles de commerçants maritimes avec une très bonne flotte, mais également corsaires ayant une très belle carrière dans la guerre de course contre Almyra lors de conflit à l'époque de son grand-père qui a commencé le commerce familiale à cette échelle et qui a été le premier à obtenir une lettre de course. Autant dire que si à Leicester, ce sont des capitaines de navire très respectés, dans les autres pays, ils sont surtout considérés comme des pirates, et Ivy a parfaitement le caractère pour être excellente dans ces deux carrières : elle est débrouillarde, affirmée et déterminée, tout en ayant un culot à tout épreuve et un don pour se sortir de tout type de situation. Elle a également un perroquet de compagnie, l'équivalent d'un Gris du Gabon / Perroquet jaco nommé Noce (car il adore les noix qui sont sa friandise préférée) qui la suit partout depuis qu'elle est petite et répètera ses ordres à son équipage quand elle deviendra capitaine mais pour le moment, elle est encore jeune vu qu'elle a le même âge de Félicia.
Quand elle a sept, huit ans, sa famille se rend à la forteresse de l'ile de Lebur afin de leur vendre un maximum de leurs produits mais, pendant qu'ils se rendent à la salle d'audience, Ivy échappe à la surveillance de ses parents et se met à explorer la forteresse, jusqu'à tomber par hasard sur la chambre de Félicia alors qu'elle était en train de dessiner et lui demande sans détour à regarder ce qu'elle fait. Sur le coup, Félicia ne sait pas vraiment comment réagir. Elle a toujours été isolé, la plupart des gens qu'elle voie sont ses médecins, ses parents et les domestiques qui s'occupent d'elle pour adoucir son agonie, et les quelques enfants qu'elle voie sont ses frères et soeurs alors, voir comme ça quelqu'un de son âge débarqué en lui demandant ce qu'elle fait sans prendre de gant et qui la regarde normalement sans pitié dans le regard, c'est limite nouveau pour elle, elle ne s'y attendait clairement pas !
Elle lui montre alors ses dessins et les deux petites commencent à discuter toutes les deux. Ivy se met à lui raconter ses voyages avec Félicia qui bois ses paroles, émerveillé par tout ce qu'elle entend, tout en étant ravi de pouvoir tenir Noce sur son épaule vu qu'il n'y a pas d'animaux chez elle, ses parents pensent qu'ils ne sont pas assez propres et risquerait de lui transmettre des maladies. Elles se sont mises à jouer au renard et aux poules (un jeu de plateau médiéval) quand les parents débarquent et séparent les deux petites, les parents de Félicia grondant Ivy pour avoir surement fatigué Félicia et l'avoir dérangé mais, elle prend tout de suite sa défense en disant qu'elles se sont bien amusées et en les suppliant de la laisser revenir, si Ivy veut bien évidemment, ce qu'elle accepte car, elle aime bien Félicia. Elle est très gentille et attentionnée, voulant juste que sa courte existence se passe bien. Comme elle le dira plus tard, la vie est trop courte pour faire du mal aux autres et la passer à gâcher l'existence des autres, et elle applique cette maxime à la lettre dans son cas.
Par contre à côté de ça, à cause de sa maladie et du fait qu'elle soit persuadée que son existence sera courte, elle n'a pas aucune patience et est souvent dans le tout ou rien. Soit elle va à fond dans ce qu'elle fait et ce qu'elle veut, soit c'est rien, elle n'a pas encore de sens de la demi-mesure. Là, elle a vécu toute sa vie en étant enfermée et en ne vivant pas vraiment à ses yeux vu qu'elle était très souvent seule avec tout le monde qui la traitait comme une personne à l'article de la mort (pour vous donner une idée, quand elle fait une crise trop forte qui l'a fait s'évanouir, quand elle se réveille, elle entend toujours ses proches prier pour que la Déesse traite bien son âme quand elle la rejoindra, il ne prie jamais pour qu'elle se réveille tellement tout le monde est persuadé qu'elle va mourir alors, autant dire d'abord l'extrême onction) mais là, elle vient de rencontrer quelqu'un qui la traite comme une personne vivante et qui va vivre demain, même quand Ivy saura pour sa maladie, alors, elle va vouloir découvrir de plus en plus le monde et ce qu'est une vie normale. Avec le temps, elle va basculer dans l'excès inverse : elle veut vivre sa vie à fond et ne plus être enfermé par son coeur entre quatre murs, même si ça va la rendra imprudente dans sa jeunesse même si elle n'en est pas encore là.
Les deux jeunes filles se mettent donc à se voir et, petit à petit, à force de voir Ivy, Félicia a de plus en plus envie de sortir et avec beaucoup de temps et de négociation, elle arrive à arracher quelques concessions à ses parents et ses médecins, comme le fait de descendre au port pour attendre Ivy quand elle doit revenir, ou alors juste pour parler avec les marchands qui lui racontent aussi ses voyages, ce qui lui permet également de s'améliorer en langue. C'est également à ce moment-là qu'elle commencera à apprendre les arcanes du commerce et de la négociation, et même si elle n'est pas un requin au sens où on l'entend, elle est quand même une très bonne négociatrice et sa personnalité très agréable l'aide à mettre ses interlocuteurs en confiance et dans de bonnes dispositions pour négocier les prix ou des conditions qui lui sont favorables, surtout quand Ivy est avec elle. Elle finit donc à passer une bonne partie de son temps sur le port à la belle saison, même si elle fait aussi très attention à ne pas s'épuiser, autant pour ne pas inquiéter ses parents, que juste pour pouvoir avoir un jour de plus pour vivre.
A force d'entendre tous ses récits de voyages, elle se met aussi à les coucher sur papier et à les illustrer quand elle ne peut pas quitter sa chambre à cause de la fatigue, finissant par écrire tout un tas de petits livres qui se lisent très bien, même si les images ne sont pas très réalistes étant donné qu'elle n'a jamais vu de ses yeux les paysages dont Ivy et les autres marchands lui parlent. Elle a par exemple dessiné des éléphants avec des oreilles qui ressemblent à des ailes de papillon car, Ivy lui avait raconté que ceux qu'elle avait vu battait des oreilles pour se rafraichir alors, ça lui avait fait penser à des ailes de papillon mais, ça donne une touche un peu fantaisiste à ses livres, tout en étant souvent écrit dans un style très optimiste qui donne de l'énergie et le sourire aux lecteurs. Après les avoir lu, Ivy lui dit qu'elle devrait tenter de les vendre car, les gens adorent ce genre de littérature, c'est vraiment LE genre littéraire que tout le monde lit dans l'Alliance. Pour vous donner une idée, c'est l'équivalent des romans de chevaleries à Faerghus, juste tout le monde en lit et ça se vend comme des petits pains.
Etant donné qu'elle est encore mineure à ce moment-là, Félicia en parle alors à ses parents pour voir si ce serait possible, tout en argumentant que ça permettrait d'avoir une rentrée d'argent supplémentaire pour l'ile tout en finançant son traitement qui coute quand même cher, ce qu'ils acceptent mais, en refusant de lui faire dépenser le moindre sou pour son traitement. Elle est leur fille et ils veulent s'occuper d'elle aussi bien que possible dans le temps qui lui reste à vivre alors, hors de question de lui prendre les fruits de son travail, c'est leur responsabilité à eux. Félicia est touchée par leur attention, même si ça lui fait de plus en plus mal qu'ils parlent toujours comme si elle allait mourir à chaque souffle. Elle fait parfois des crises où son coeur ne bat plus correctement et qui peuvent la faire s'évanouir mais, elles se sont espacées avec l'âge, surtout qu'elle est en meilleure forme maintenant qu'elle sort de temps en temps alors, elle pense que ça va continuer, tout en s'accrochant à l'espoir qu'elles s'arrêteront complètement un jour, même si elle sait que c'est impossible, et on retombe sur le tout ou rien qui va finir par devenir sa marque de fabrique pendant une partie de son adolescence. Elle va même finir par "détester" ce qui permet de marquer le temps comme les horloges car, on lui parle tout le temps du peu de temps qu'il lui reste, c'est juste tout le temps au coeur du sujet quand on lui parle alors, elle se met une encore plus grosse pression pour arriver à faire rentrer tout ce qu'elle veut faire dans sa courte vie encore plus vite. Et oui, entre son absence de patience et son côté "tout ou rien", ça ne va pas faire très bon ménage avec sa maladie.
Et quand elle finit par entendre parler des cures au lac Egua de Fraldarius réputées miraculeuses, elle se fixe comme objectif de s'y rendre, et pas de débat possible ! Elle savait depuis longtemps que le lac Egua avait des propriétés curatives grâce à la bénédiction du Brave, tout Fodlan est au courant mais, elle entend de plus en plus parler de ses effets miraculeux, et Ivy se met à lui en parler aussi. Alors, c'est décidé, elle ira là-bas pour se faire soigner elle aussi ! Surtout qu'Ivy est complètement d'accord et l'encourage dans cette idée en pensant que ça l'aiderait. Sauf que bon, elles ont quinze toutes les deux, Félicia habite sur une ile, a un traitement très régulier à prendre, un coeur qui est ce qu'il est, et il y a un bras de mer entier à traverser avec une semaine de voyage minimum si tout se passe bien. Un bras de mer plutôt calme, en particulier pendant la belle saison mais, c'est quand même un voyage long et qui peut être risqué pour quelqu'un comme elle alors, quand ils entendent parler de leurs projets qu'elles ont commencé à préparer dans leurs coins, leurs parents à toutes les deux leur mettent un énorme stop : c'est beaucoup trop dangereux, et les parents de Félicia ne veulent pas prendre le risque de perdre leur fille comme ça si elle faisait une crise en pleine mer. Ils savent qu'elle va mourir et s'y attendent tous les jours mais, pas à ce point et veulent quand même la protéger pour éviter que sa mort n'arrive encore plus vite, même s'ils auraient aimé aussi qu'elle puisse suivre cette cure qui l'aidera surement. Et de son côté, Félicia le sait, elle sait que c'est dangereux et elle comprends leur inquiétude mais, pour elle, le risque vaut largement le fait que ça pourrait l'aider à guérir. Elle se dit que si elle peut faire cette cure et que le lac agit sur son coeur, elle pourra sans doute vivre plus longtemps sans qu'il ne lui fasse tout le temps mal, ou au moins ça le rendra moins douloureux, même si c'est risqué de s'y rendre. Elle n'en peut plus d'avoir mal tout le temps et quitte à prendre un risque, autant que ce soit pour se soigner, même si elle est en train de parier quitte ou double avec sa propre vie. Y a un traitement à même pas une semaine de bateau de son ile et elle s'accroche de toutes ses forces à l'espoir que ça pourra la guérir complètement même en sachant que c'est quasi impossible, évidemment qu'elle va juste sauter sur l'occasion et tout faire pour l'avoir ce traitement !
C'est très compliqué avec ses parents pendant un moment mais, au bout d'un moment, ils arrivent à se mettre d'accord pour qu'elle puisse se rendre à Egua pour suivre cette cure mais, uniquement si elle ne fait pas de crise pendant longtemps, elle partira à l'époque où la mer sera le plus calme et si son médecin leur donne son autorisation, tout en l'accompagnant tout du long et au début de la cure afin de faciliter la transition avec les médecins de la cure, et elle devra leur écrire souvent, ce que Félicia accepte, trop heureuse d'enfin pouvoir aller en cure.
Elle part donc pour Fraldarius quelques mois plus tard, et même si c'est dur et que cela la fatigue, elle essaye de profiter autant qu'elle peut du voyage. C'est la première fois qu'elle sort de son ile et qu'elle voie le continent alors, elle est émerveillée et dessine beaucoup tout ce qu'elle voie jusqu'à arriver à la cure et au début, ça se passe bien. Là aussi, au départ, elle est fatiguée vu que son traitement change un peu mais, elle s'accroche et garde espoir de pouvoir guérir, surtout que l'eau du lac a vraiment un effet sur ses douleurs, elle les sent un peu moins alors, elle est de plus en plus confiante.
Elle rencontre aussi des gens qui sont dans le même cas qu'elle alors, elle peut parler à d'autres personnes qui savent ce qu'elle traverse et sont passé par là. Une des pensionnaires les plus âgées la prend notamment sous son aile pour l'aider à tenir, même si elle essaye aussi de canaliser un peu ses ardeurs quand elle se persuade qu'elle n'aurait plus de problème cardiaque au bout d'un moment. Le lac peut faire beaucoup de chose mais, il ne peut pas reboucher son coeur, mais Félicia se met de grosses oeillères à ce sujet, ne voulant juste plus y penser maintenant qu'elle pense avoir trouver la solution miracle et se rapproche d'une vie normal. ça lui fait trop mal de regarder à nouveau la vérité en face et de se dire qu'elle ne pourra pas guérir, ça la ramènerait juste au point de départ où elle pouvait à peine bouger de peur que son coeur lâche au moindre mouvement... et on revient à son côté tout ou rien : soit elle sera complètement guéri, soit elle est malade et ne peut rien faire, il n'y a pas d'entre deux où elle vivra avec sa maladie tout en étant épanoui malgré ça.
Et c'est pendant une journée libre où elle se rend au marché pour acheter des romans de chevalerie (elle est tombé amoureuse de ce genre en arrivant à Faerghus, même si elle préfèrera toujours les récits de voyage), elle rencontre Rodrigue, également en quête de nouveaux livres, même si pour le coup, il s'est plus intéressé aux récits de voyage vu qu'il a moins l'occasion d'en lire à Faerghus. Cela leur fait un premier sujet de discussion et à force, les deux jeunes gens deviennent très proches. Ils se retrouvent sur pas mal de sujet et opinion, même si Rodrigue est bien plus calme et mesuré que Félicia qui est toujours dans le tout ou rien et son impatience, même s'il comprend parfaitement d'où ça vient quand il a su pour sa maladie. Ayant perdu son père très jeune, Rodrigue est duc depuis qu'il est enfant avec Alix et même si c'est surtout sa mère qui gère le fief pour qu'il ait une enfance et une adolescence normales, les jumeaux ont quand même des responsabilités et prennent leurs devoirs ducaux très au sérieux, ce qui les a fait murir très vite, là où Félicia a surtout dû gérer sa maladie pendant sa vie tout en étant souvent dans un extrême (rester coucher sans bouger en attendant la mort) ou un autre (son état d'esprit maintenant) alors, elle a moins de recul sur les choses, surtout que c'est elle qui a le nez directement dedans. C'est plus difficile de se dire qu'il faut attendre et qu'on aura pas forcément cette guérison quasi miraculeuse qu'on attend quand c'est sa propre maladie qui a ruiné l'entièreté de ton existence dont on parle.
Cependant, pendant un moment, ça semble aller mieux sur ce point, notamment grâce à l'influence de son amie de la cure qui l'aide à prendre le recul et à lui faire comprendre petit à petit que ça ne sert à rien de foncer à ce point à part se faire du mal toute seule et se mettre en danger, et qu'il vaut sans doute mieux ralentir le rythme plutôt que brûler sa vie. Même si elle est malade, elle peut aussi apprendre à vivre avec son coeur et être quand même heureuse, même si elle ne peut pas tout faire. Rodrigue est également bien plus calme qu'Ivy et l'aide à prendre du temps (surtout qu'il passe beaucoup de temps ensemble), et quand Ivy revient et qu'elle voie qu'un rythme plus lent semble plus aider Félicia à aller mieux, elle l'encourage aussi dans cette voie. Elle veut le bonheur de Félicia qu'elle aime comme une soeur alors, elle fait ce qu'il faut pour la rendre heureuse et si aller plus lentement est ce qu'il faut pour qu'elle vive plus longtemps, elle l'encouragera également.
Mais, alors qu'elle commençait à accepter l'idée de vivre avec son coeur et pendant que Rodrigue et elle planifiaient d'aller se balader en forêt pour voir une source avec une eau d'une couleur très particulière entouré de plantes rares peu de temps avant son départ pour Garreg Mach, elle fait une grosse crise qui l'alite, ce qui la replonge dans ses démons et sa peur de ne pas avoir assez de temps pour faire tout ce qu'elle voulait. Rodrigue essaye de la rassurer, son amie aussi mais, rien à faire, elle ne les écoute pas, et est vraiment en colère contre elle-même et son coeur quand les médecins lui disent clairement qu'elle ne guérira jamais. Le lac l'aide beaucoup, il lui permettra surement de survivre mieux et plus longtemps grâce à sa bénédiction mais, la maladie restera toujours, même si contrairement aux médecins de Lebur, ils ne lui disent jamais qu'elle mourra sans doute entre tel ou tel âge, histoire de ne pas la pousser à faire n'importe quoi en voulant caser une vie entière en quelques mois mais elle, elle les connait les estimations, on lui a tellement rabaché que c'est juste inscrit dans son cerveau et après un coup pareil de son coeur, elle ne peut pas s'empêcher d'y penser.
ça l'obsède tellement, elle est tellement persuadée de ne plus avoir de temps devant elle, qu'elle fait une énorme erreur et part toute seule pour voir la source avant que la végétation autour ne fane car, elle est juste persuadée qu'elle ne sera plus là l'année prochaine pour les voir. On lui a tellement enfoncé dans le crâne qu'elle allait mourir demain ou à tout moment que juste, elle n'arrive plus à se dire qu'elle pourrait survivre encore beaucoup de temps, surtout après un retour à la réalité aussi brutale alors que ça faisait une éternité qu'elle n'avait pas eu une crise pareil. Félicia veut juste tout faire tout de suite sinon, elle n'aura plus l'occasion de le faire à cause de son maudit coeur, tellement qu'elle en oublie même de prendre son traitement alors qu'elle y fait tout de même très attention d'habitude. Et ça a failli arriver car, elle a trop forcée, elle a marché beaucoup trop longtemps alors que les médecins leur avait dit qu'elle devrait plutôt monter à cheval avec Rodrigue sur sa monture pour éviter qu'elle ne fatigue trop, et elle n'a pas encore récupéré de sa dernière crise alors, ce qui devait arriver arriva et elle en fit une seconde qui la fit s'évanouir.
Heureusement, grâce à la Déesse, Rodrigue arrive à temps pour lui donner les premiers soins grâce à sa magie renforcée par ses sentiments pour elle, la suppliant de vivre et de ne pas le quitter et son coeur arrive à retrouver un rythme normal. C'est pas passé loin mais, elle est sauvée.
Quand elle se réveille dans sa chambre dans l'établissement de santé, elle voie Rodrigue juste à côté d'elle, priant pour sa survie en boucle, serrant son chapelet entre ses doigts tout en la suppliant de se réveiller. Quand il la voie de nouveau réveillée, il la prend tout de suite dans ses bras, juste heureux et soulagé qu'elle soit encore avec lui, de ne pas l'avoir perdu elle aussi après avoir été mort d'inquiétude. Comprenant à quel point elle l'a inquiété, Félicia s'excuse, s'en voulant de l'avoir inquiété à ce point et ne s'étant même pas rendu compte sur le coup qu'elle allait lui faire tellement de peine vu que tout le monde s'attend à ce qu'elle meurt vite.
"D'habitude, quand je me réveille, on prie pour mon âme et on appelle un prêtre pour me donner l'extrême-onction... c'est... c'est juste évident... il y a plus de chance pour que je meurs... je... je ne pensais pas que je t'entendrais prier pour que je me réveille... je suis désolé... je suis vraiment désolé..."
Rodrigue lui pardonne assez facilement, même s'il lui fait aussi jurer de ne jamais recommencer à lui faire une peur pareil, ce qu'elle promet.
Au final, Rodrigue doit partir vu qu'il est demandé au fort, et l'amie de Félicia arrive, tout en lui soulignant bien que même si elle a voulu vivre à fond, elle a surtout failli se tuer en s'obstinant autant à vouloir tout faire aussi vite quitte à gaspiller sa vie et en ne faisant pas attention. Elle comprend parfaitement pourquoi elle a agi ainsi, elle-même avait ce genre de comportement dans sa jeunesse mais, ça ne fera que raccourcir encore plus le temps qui lui reste. Elles ont une très grosse conversation toutes les deux, et la jeune fille finit par accepter de faire plus attention, comprenant que son imprudence a failli lui être fatale.
Félicia se remet lentement de cette dernière crise, devant vraiment reprendre des forces et même si c'est dur de se retrouver bloqué comme ça, elle prend son mal en patience pour reprendre des forces et pouvoir repartir complètement rétabli comme elle peut. Rodrigue vient la voir tous les jours pour prendre de ses nouvelles, et il reste autant de temps qu'il peut avec elle, ayant eu très peur de la perdre, même s'il doit bientôt partir pour Garreg Mach. Alors, avant de partir, il lui confie le chapelet qu'il a toujours avec lui, un chapelet que lui avait offert son père avant de mourir auquel il tient comme à la prunelle de ces yeux.
"Tu me le rendras quand je reviendrais l'année prochaine... si ça te va bien sûr."
Honnêtement, à ce stade, je pense qu'il commence à avoir plus qu'un béguin pour elle (et c'est réciproque) alors, c'est un peu sa manière pour lui montrer qu'il a confiance en elle, qu'il sait qu'elle vivra et qu'il veut la revoir à son retour, ce que Félicia comprends et accepte.
"D'accord, je te le rendrai l'année prochaine. En attendant, je chanterai les mêmes prières que toi."
Ils se séparent donc sur cette promesse, qu'ils tiendront, non sans avoir beaucoup correspondu pendant toute la scolarité de Rodrigue. Félicia se concentre beaucoup sur la cure et pour récupérer de ces deux crises, tout en acceptant petit à petit d'apprendre à vivre de manière plus saine avec sa maladie, et ça s'améliore petit à petit tout du long. Pour le moment, les deux se concentrent surtout sur ce qui est important pour eux, que ce soit ses études pour finir sa formation et créer de relations bénéfiques pour son fief du côté de Rodrigue, et aller mieux et prendre soin de sa santé pour Félicia, même si leur relation se renforce petit à petit. Elle se rapproche aussi un peu d'Aliénor, la mère des jumeaux qu'elle connaissait déjà via Rodrigue mais, les deux femmes s'entendent très bien avec le temps, surtout quand Félicia fait plus attention à sa propre vie. Ivy vient aussi souvent voir son amie où elle l'encourage autant qu'elle peut vu qu'elle semble s'apaiser avec el temps.
A la fin de l'année, Rodrigue revient avec Alix et ils peuvent se retrouver tous les deux ! Ils prennent encore du temps pour être sûr de leurs sentiments et s'ils n'ont pas trop changé pendant leur séparation mais, ils finissent par sortir ensemble, puis à se fiancer. Même s'ils savent que c'est surement une histoire qui sera courte à cause de la santé Félicia, ils préfèrent la faire vivre autant de temps qu'ils pourront.
Glenn nait quand ils ont vingt ans, qui heureusement est en parfaite santé. La grossesse de Félicia se passe bien tout comme l'accouchement mais, par sécurité, les médecins leur déconseille fortement d'avoir un autre enfant pour le moment, de peur que cela fragilise trop la santé de Félicia qui s'améliore mais, elle a encore le coeur malformé. Les époux s'en accommodent très bien (même si quelques esprits "éclairés" [kof ! kof ! Isidore Gautier... kof ! kof !] leur reprochent cette décision vu que Glenn n'a pas d'emblème. Connaissant Isidore, il serait capable de dire à Rodrigue de divorcer / abandonner Félicia pour épouser une femme plus solide et avoir un héritier à emblème) et sont toujours prudent, et pendant cinq ans, la santé de Félicia s'améliore petit à petit. Les eaux du lac ont vraiment été bénéfique sur elle, tout comme la magie ambiante à Egua qui l'aide beaucoup, ainsi que les bonnes habitudes qu'elle a prise l'aide à garder sa santé aussi bonne que possible. En murissant, elle a commencé à mieux gérer les nuances et moins être dans le tout ou rien, encore plus maintenant que Glenn est là, elle veut faire attention pour profiter de la vie le plus longtemps possible avec sa famille. Ivy vient souvent la voir aussi et lui raconter ces derniers récits de voyage - dont Glenn est un très grand fan - et en plus de ses devoirs ducaux, Félicia continue à les retranscrire et les illustrer. Je pense que dans les souvenirs de Glenn, il était souvent au bureau de sa mère en train de la regarder dessiner et écrire.
Enfin, au bout de cinq grosses années où elle a fait très peu de crise et aucune trop grave, les médecins commencent à dire qu'elle pourrait peut-être retomber enceinte sans trop de risque, surtout si elle est bien suivi, et après avoir vu plusieurs médecins et en avoir beaucoup discuté tous les deux, Rodrigue et Félicia décident d'avoir un autre enfant. La seconde grossesse de Félicia se passe également plutôt bien, elle n'a pas de complication et son coeur la laisse tranquille mais, elle accouche à environ sept mois de grossesse, le jour de l'anniversaire de Rodrigue et Alix. Ce n'est pas à cause de son coeur, ni un problème quelconque, c'est juste le hasard et pour le coup, c'est tombé sur elle. D'après l'Inserm, l'Institut national de la santé et de la recherche médicale français, "70% des naissances prématurées sont spontanées, dues à des contractions précoces dont la cause est rarement identifiée, ou encore à la rupture prématurée des membranes fœtales (ces ruptures étant parfois d’origine infectieuse)." et pour Félicia, ça a été le cas, elle a eu des contractions précoces dont les médecins ignorent la cause (surtout que Pierrick, le médecin des Fraldarius, n'a pas pu s'occuper d'elle car, il était malade à ce moment-là. Quelques cas de peste se sont déclarés à Egua mais, heureusement, ils ont été pris en charge à temps, les malades ont été isolé et ils ont enrayés l'épidémie mais, il a été infecté en s'occupant des malades alors, il s'est complètement isolé pour éviter tout risque de contamination, surtout avec sa duchesse enceinte).
Le bébé nait et même s'il est fragile à cause de sa prématurité, c'est encore trop tôt pour dire s'il sera atteint de la même malformation que sa mère ou non mais, pour l'instant, il est en bonne santé. Comme ils l'avaient prévu, Rodrigue et Félicia l'appelle Hugo, comme le héros d'une chanson de geste qu'ils apprécient tous les deux (le nom de Glenn vient aussi d'un roman). Félicia arrive même à rire en disant que si leur petit est né aussi vite, c'est qu'il voulait souhaiter un bon anniversaire à son père et son oncle vu qu'ils sont nés le même jour alors, elle est optimiste, tout comme Rodrigue.
Malheureusement, même si tout s'est aussi bien passé que ça le pouvait, Félicia contracte une septicémie et meurt quelques jours après la naissance de leur deuxième fils, même si elle dit qu'elle ne regrette rien et qu'elle a été heureuse du premier jour où elle a pu sortir avec Ivy jusqu'à aujourd'hui vu qu'elle a pu rencontrer Rodrigue, Glenn et Hugo, même si évidemment, elle aurait préféré pouvoir rester avec eux plus longtemps. Rodrigue lui promet de bien s'occuper de ses petits, même s'il tombe en morceaux à sa mort. Même s'il savait qu'il allait surement la perdre rapidement, se retrouver dans le fait accompli, la voir morte à son tour alors qu'elle était si jeune, même en sachant que c'était déjà extraordinaire qu'elle ait pu vivre vingt-six ans... rien ne peut préparer à un tel chagrin et il la veille beaucoup, même s'il a énormément de mal à prier pour son âme malgré sa foi, sachant très bien qu'elle détestait se réveiller de ses crises en entendant quelqu'un prier pour son salut plutôt que pour sa guérison, même s'il sait très bien que cette fois, elle ne se réveillera pas... il s'en veut même énormément vu qu'il se dit que s'ils n'avaient pas essayé d'avoir un autre enfant, s'ils avaient été plus prudent, s'ils avaient attendu un meilleur moment, s'ils avaient...
Ce qui lui permet de tenir et le lui redonne l'impulsion de continuer alors qu'il veille sur le corps de Félicia avant qu'on l'enterre, c'est quand il entend son bébé pleurer. Il se précipite d'un coup vers lui, le prend dans ses bras et le console, refusant de le perdre lui aussi, que ce soit son bébé ou Glenn. Il modifie aussi son nom, afin qu'il garde quelque chose de Félicia, ainsi qu'à cause de la ressemblance entre les deux (à part la forme des yeux qui ressemblent à ceux des chats qui viennent de son côté, il a tout prit de sa mère), ainsi qu'un voeu pour son avenir, un prénom qui signifie "celui qui a bonne chance, heureux" dans la langue de leur ancêtre : Félix.
Même après sa mort, Félicia restera très présente dans la vie de ses fils, grâce à Rodrigue évidemment, mais aussi grâce à Ivy qui continue à venir voir ses neveux très souvent ! Elle adore les Fraldarius et vient très souvent les voir, tout en faisant toujours un détour par la tombe de Félicia où elle lui raconte toujours ses dernières aventures, sans jamais oublier son ami et en lui promettant de veiller sur sa famille.
Son destin varie selon si je suis le jeu ou si on est dans l'univers où Lambert survit à Duscur mais, dans ce dernier, elle finit par être engagé par Oswald von Riegan pour l'escorter jusqu'à Fhirdiad afin de négocier l'aide que l'Alliance allait envoyer à Faerghus après la Tragédie. Ils forment une excellente équipe tous les deux, en dépit de toute leurs différences apparente, et ils se soutiennent tout du long. C'est d'ailleurs eux deux qui ont libéré la ville de Kleiman et par conséquence, ont libéré aussi les survivants de Duscur qu'avaient récupérés les agarthans. J'entre pas dans les détails vu que j'ai déjà été très longue (et ce billet est déjà en retard --') mais, vous devriez pouvoir comprendre toute ma fic avec ce que je vous ai dit dans ce mois (wink ! wink ! L'auto-promo c'est génial !)
Petit point de conception :
Pas trop de détail à donner pour le coup, j'ai juste recopié les tenues des deux Octopath alors, il n'y a pas trop de détail dans les tenues. Juste, Ivy a l'habit de Partitio car ils ont une personnalité relativement similaire (le côté requin et pas trop de problème pour faire des choses borderline si ça lui semble juste, et elle fait biiien plus attention à ses finances que lui vu qu'elle veut continuer ses aventures, ce qui la rapprocherait plus de Tressa pour le coup) et Félicia a l'habit de Tressa par conséquence.
Si elles ont la tenue de commerçante, c'est parce que c'était la fonction la plus proche de leur compétence, ce sont deux très bonnes commerçantes et négociatrices alors, c'était parfait pour elles deux !
Allez, un petit point pour les jobs secondaires : Félicia aurait soit ecclésiastique vu qu'elle n'a aucune force ou apothicaire pour faire le lien avec sa maladie même si ça ne colle pas avec sa faiblesse physique, et Ivy est sur le fil entre voleur pour rappeler le côté illégale de la piraterie mais, si les deux guerriers d'Octopath n'étaient pas aussi honorables, elle aurait toute les compétence pour être une guerrière vu qu'elle est une très bonne unité physique tout en étant quand même sporadiquement dans l'armée en cas de conflit avec sa lettre de marque (les corsaires sont engagés officiellement par un Etat pour pratiquer la guerre de course contre leurs ennemis pour piller leurs navires avec des méthodes moins conventionnelles, c'est en face qu'ils sont considérés comme des pirates et des criminels [c'est pas pour rien que la guerre de course est illégale à présent]. Si vous voulez un bon exemple dans le monde réel : Francis Drake côté anglais qui a été le cauchemar de la flotte espagnol sous les ordres d'Elisabeth I, et bien plus tard, vous avez Robert Surcouf en France qui a pillé les navires anglais, et plus généralement les corsaires de Saint-Malo qui ont été les grands ennemis des anglais en Atlantique.)
Juste un petit détail pour les constitutions : Ivy est plutôt musclée vu qu'elle passe sa vie à être sur un bateau et à naviguer de partout alors, elle a du MUSCLES ! Par contre, Félicia est plutôt fine. C'est une vraiment civile et à cause de sa maladie, c'est juste impossible pour elle de se battre. Si vraiment, il fallait lui donner une arme, ce serait une arbalète vu qu'à part pour l'armer (et encore, ça dépend des modèles mais juste, elle n'a pas de force alors, même une arbalète suisse qu'on remonte avec une manivelle, elle aurait beaucoup de mal à la tendre), la force du carreau dépend d'un mécanisme automatique, pas de la force du tireur mais, elle ne sera jamais en première ligne ou sur un champ de bataille en général, elle ne tiendrait pas. C'est juste pas un rôle pour elle mais, si vous cherchez quelqu'un pour vous ravitailler et trouver à peu près tout et n'importe quoi pour votre fief ou votre armée à un prix cassé, c'est bon, elle vous le trouvera sans problème ! Si elle survivait jusqu'à l'époque du jeu, elle aurait un rôle très important dans la gestion et l'arrière d'une armée, notamment pour le ravitaillement, tout en sachant mettre les visiteurs en tout genre dans de bonnes dispositions pour négocier.
Et c'est tout pour ce mois de dessin ! Merci beaucoup à tout le monde d'avoir suivi ! J'espère que vous passerez tous une bonne fin d'année ! Profitez bien de vos proches et de votre famille pendant les fêtes ! Surement à l'année prochaine pour de nouveaux dessins !
#écriture de curieuse#dessin de curieuse#fe3h oc#fe3h oc drawcember#j'espère que ça vous plait surtout !#ça a été un sacré marathon pendant tout ce mois mais je suis plutôt contente !#Même s'il y a eu des renoncements vu que bon... le temps...#je suis déjà en retard pour ce billet-là - -'#je voulais aussi faire Daphnel sous forme de chibi -car ce serait assez marrant de la faire en chibi mignon comparé à son caractère sanguin#et je voulais aussi faire Erika et Halfdan comme unité FEH de la fête du lien pour qu'ils puissent être en couple officiellement au moins l#(ça aurait peut-être mieux collé à la bannière des mariées mais j'aime pas trop les robes blanches européennes...#...et ça n'irait pas à Erika ou Halfdan qui ont de grands habits srengs bien colorés et vifs le festival du lien est plus permissif...#... à mon avis évidemment ^^')#j'essayerai surement de les dessiner pour les poster début janvier... en retard pour en retard autant les faire plus tard ^^'#et j'avais aussi une autre scène avec Loquax et Régina où je testais un autre style pour mieux exprimer sa cécité#il y a aussi une idée pour Esther que je voudrais dessiner où elle est dans sa vraie forme d'aberration complètement blanche et éthérée#et j'ai pas eu le temps et l'énergie de faire une image de bonne année avec les personnages de mon idée en cours...#ce sera surement un de mes projets à faire l'année prochaine : commencer cette histoire à l'écrit ^^'#Pour l'instant je le sens surtout en dessin c'est la première phase quand je crée mais c'est une phase plus ou moins longue#enfin comme toujours on verra bien ! Quand on se met trop de pression on arrive à rien de toute façon alors autant rester cool !#Merci encore à tous pour cette année ! :D
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carolinedejoie · 4 years ago
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Petites oiselles de mauvais augure ou l'amour et la violence de Procné et Philomèle
Atelier corps genre art – EFFiGiE Réponse à l'appel à projets pour l'exposition « L'Amour et la Violence » Proposition de performance
Caroline Dejoie
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PROTOCOLE :
J'aimerais proposer une tentative de réappropriation du mythe de Procné et Philomèle, librement inspirée de la version issue des Métamorphoses d'Ovide. L'amour sororal et la récupération de la violence s'y font outils de sortie de la condition féminine riquiqui et étouffante, pour transitionner vers un devenir-autre chose : volatiles mutantes, ogresses queer hybrides et animalEs plurielles à mille têtes, misandres, perverses et plus que jamais, puissantes.
Le texte est enregistré et monté au préalable par moi. Il est diffusé dans l'espace d'exposition.
Nous sommes deux femmes sur scène. Nues et debout. Nous appliquons minutieusement du miel et des plumes sur le corps de l'une et l'autre pendant toute la durée de l'enregistrement (environ 15 minutes), afin de muter en oiselles hybrides / ogresses siamoises à plumes / sirènes volantes / harpies vengeresses, etc.
Ma partenaire sera mon amie Patrycja Toczec.
NB : Le texte est susceptible d'être légèrement modifié pendant la phase de travail.
Matériel : plumes, miel, dispositif de diffusion sonore, lumières (à définir).
TEXTE :
TW : Viol, violences mysogines, infanticide, cannibalisme.
« Je suis Procné. Ma soeur Philomèle, est une survivante. Elle a survécu au viol. C'est mon mari, Térée, qui l'a violée. Ça aurait pu être n'importe quel autre mari, n'importe quel autre mec, n'importe quel autre homme de n'importe quelle autre histoire. À la place de Philomèle, ça aurait pu être moi, ou toi, ou elle, ou n'importe laquelle d'entre nous. Car c'est nous contre eux, moi et ma sœur contre Térée, nous toustes contre nos violeurs.
J'ai été mariée à Térée sans le connaître, dans les mythes antiques ça se fait beaucoup. Il était roi de quelque chose mais ça n'a pas d'importance, ce n'est pas son histoire. C'est celle de Philomèle et la mienne. Je vivais avec Térée loin de ma famille. Mais Philomèle me manquait tant que j'ai demandé à mon mari d'aller la chercher pour qu'elle vienne vivre avec nous. Il a accepté, il ne la connaissait pas, ne l'avait jamais vue. Alors il est allé la chercher chez mon père. Et là, l'histoire raconte qu'elle était tellement belle qu'il n'a pas pu résister à ses charmes, et donc il l'a violée. Voilà ce que l'histoire raconte. Moi ce que je raconte c'est que ce genre d'histoires poussent les hommes cis hétéros à penser que le physique des femmes* justifie qu'ils les violent. Voire qu'ils les tuent. Et que ce sont eux les victimes dans l'histoire, piégés par les méchantes femmes fatales.
La suite de l'histoire est assez révélatrice de comment se passent les choses dans la mythologie comme dans la vraie vie, pour celles d'entre nous qui survivent au viol. On nous empêche de parler. Térée a coupé la langue de Philomèle. On peut difficilement faire plus littérale comme métaphore. Ensuite il l'a enfermée dans une putain de bergerie, il a ordonné à son garde de l'y garder pour toute la vie, et il est rentré à la maison où je l'attendais avec un gigot d'agneau et ses pantoufles, et il m'a dit, tout peneau, qu'il était trop déso mais que ma sœur n'avait pas survécu au voyage.
J'ai beaucoup beaucoup beaucoup pleuré. J'ai continué à faire des gigots d'agneaux et à aligner les pantoufles près du canapé, j'ai laissé mon mari me faire un enfant : on l'a appelé Itys. Mais je n'étais plus complètement vivante. En réalité, j'étais à moitié morte. J'avais le cœur brisé. J'avais perdu ma sœur.
Un jour, ma servante m'a amenée une tapisserie en secret. Je l'ai étendue au sol. Et là... toute l'histoire y était racontée. Philomèle, dans sa bergerie, avait brodé toute la vérité et me l'avait faite parvenir. Je comprenais. Je reprenais vie. Un feu s'était allumé en moi, m'avait sortie de ma torpeur : c'était de la colère, c'était de la rage, des sentiments que je ne m'étais jamais autorisée à ressentir auparavant.
Le lendemain c'était les fêtes de Dyonisos. J'ai semé Térée. J'ai retrouvé ma sœur. J'ai libéré Philomèle. Une fois réunies, nous étions enfin capables de voir la vérité : Térée ce chien de la casse ne méritait que le pire. Sur le chemin du retour vers lui, nous avons relu Valérie Solanas, écouté Virginie Despentes dans Les Couilles sur la Table nous dire que tant que les mecs n'auront pas peur de se faire taillader la bite à coups de cutter, ils continueront tout simplement de nous violer. On a acquiescé, calmement. Et puis on a fait un brainstorming pour mettre au point notre vengeance. Le problème n'était pas Térée, mais le système tout entier, cela dit on avait quand même vachement envie de le faire souffrir. J'ai repensé à Chloé Delaume qui parle dans ses livres de « la bonne mère de famille, blanche, bien assignée, qui d'un seul coup peut utiliser le mixeur à d'autres fins que de nourrir la famille ; voire même elle peut s'en nourrir. ». J'avais trop envie d'être ce genre de femme. En fait j'avais carrément envie de cesser d'être une femme parce que la définition qu'on m'en avait donné était trop étriquée pour contenir toute la rage, toute l'énergie et la violence que je sentais bouillir en moi. Je réévaluais mes modèles de féminité, et tout en haut de ma liste de femmes* inspirantes, je plaçais ma sœur Philomèle, que le mutisme, la colère et des années de séquestration avec des moutons, avaient transformée en une créature puissante et terrifiante. Un feu brûlait dans sa poitrine, dans ses bras ses jambes et son ventre, c'était électrique, elle avait soif du sang des agresseurs, et c'était communicatif.
Je crois que c'est ça l'amour. Aimer quelqu'une si fort qu'elle fait surgir des contrés inexplorées de notre être. Se sentir transformée. La rage et la violence, je les ai probablement toujours eu en moi, et Philomèle aussi. On avait simplement été dressées pour l'oublier. Ça s'appelle l'hétérosexualité. L'amour de ma sœur m'a permis de gratter le vernis qu'on m'avait appliqué, de découvrir tout ça et de me faire sortir de la case riquiqui de la féminité dans laquelle j'étouffais.
Alors nous n'étions plus qu'une, ogresse hybride à double tête partageant une parole unique. Nous étions plus que deux, les voix de celles qui inspiraient notre vengeance à venir se mêlaient à nos corps désormais pluriels. Monstrueuses et pailletées, nous avancions sûres de nous, en excès de vitesse sur la nationale qui nous ramenait à ce violeur de Térée.
Une fois à la maison, nous avons tué Itys, mon fils. Dans le système hétéro, n'oublions pas que les enfants sont aussi l'instrument de la domination des femmes, et ce gosse avait tout l'air d'être parti pour devenir la copie conforme de son père, un homme cis het blanc bourgeois qui me prenait pour sa bonniche et envisageait une école de commerce après le bac. On ne s’émouvra donc pas de sa mort.
Térée avait passé une mauvaise journée aux fêtes de Dionysos. Et comme je n'étais pas là, il avait cherché ses pantoufles toute la soirée. Quand il me vit, il m'envoya fissa lui préparer un gigot d'agneau. Alors, seules dans la cuisine, Philomèle et moi avons cuisiné le fils pour le servir au père. Une fois qu'il eut fini de dîner, Térée demanda où était Itys, et je répondis, tandis que Philomèle surgit derrière mon épaule et fit rouler la tête du garçon jusqu'aux pieds de mon mari :
« Ton fils est avec toi »
Philomèle et moi aurions dû mourir ce soir là. Mon mari aurait dû nous tuer. Mais ce ne fut pas le cas. Pour une fois, le mari floué ne tua pas son épouse et sa belle sœur. Pas de double féminicide dans cette histoire. Car nous n'étions déjà plus des femmes. L'amour et la violence que nous avions trouvé en nous, nous avaient transformées en quelque chose d'autre. Quelque chose de bien supérieur à Térée, de bien supérieur aux hommes. Nous prîmes la forme d'oiseaux – moi rossignol, elle hirondelle. Petites oiselles mutantes de mauvais augure, sirènes siamoises d'un autre temps, hyènes infanticides et hystériques, sœurs perverses, violentes, et misandres, ensemble nous avions fait exploser la cage de la féminité dans laquelle nous avions été élevées. Nous avions muté, abandonné la condition de femmes dorénavant incompatible avec nos ailes.
Redirige ton amour vers tes sœurs. Récupère la violence qu'on t'a confisqué. Alors nous volerons. »
REFERENCES, CITATIONS ET INSPIRATIONS
Bibliographie indicative :
CAEYMAEX Florence, DESPRET Vinciane, PIERON Julien (textes réunis et rassemblés par), Habiter le trouble avec Donna Haraway, Dehors, 2019.
CREISSELS Anne, Prêter son corps au mythe. Le féminin et l'art contemporain, Félin, 2009.
DELAUME Chloé, Les Moufflettes d'Atropos, Seuil, 2000.
DELAUME Chloé, Mes bien chères sœurs, Seuil, 2019.
DESPENTES Virginie, King-Kong Théorie, Grasset, 2006.
DESPENTES Virginie, Baise moi, Florent Massot, 1994.
HARAWAY Donna, Manifeste cyborg et autres textes, anthologie établie par Laurence Allard, Delphine Gardey et Nathalie Magnan, Exils Éditeur, 2007.
LARUE ïan, Libère-toi cyborg ! Le pouvoir transformateur de la science-fiction féministe, Cambourakis, 2018.
OVIDE, Métamorphoses, traduction de Georges Lafaye, Folio, 1992.
PRECIADO Paul B., Un appartement sur Uranus, Grasset et Fasquelle, 2019.
SOLANAS Valérie, SCUM Manifesto (1967), traduction d'Emmanuèle de Lesseps, Mille et une nuits, 2005.
Banque d'images inspirantes :
Rebecca Horn, Federfinger, 1973 (Page issue du catalogue d'exposition « Rebecca Horn. Théâtre des métamorphoses », Centre Pompidou Metz, 2019)
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Ana Mendieta, Bird Transformation, 1972
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Blood and feathers, 1974
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Maxime Colin Yves, Première pluie, 2018
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@fifilariflette, Scylla, 2019
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Illustration issue du fanzine réalisé par mon COVEN (projet à l'initiative de l'artiste Nina Santes) octobre 2019 – légende issue du Manifeste de COVEN rédigé en juillet 2019
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Images non sourcées : Philomèle et Procné changées en oiseaux
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Merveilleuses représentations de chimères non sourcées issues du compte instagram @medievalmarginalia
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Je vous remercie de votre attention,
Caroline Dejoie
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zhannabelle-fr · 4 years ago
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Qu'est-ce qui nous attend le jour de l'équinoxe d'automne ?
Raconte Zhannabelle
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Le jour de l'équinoxe d'automne a une signification particulière. On ne doit pas manquer ce moment, car chacun peut se profiter de cette période magique de la meilleure façon pour lui-même. Un jour énergétiquement puissant de l'année aidera à équilibrer n'importe quel domaine de votre vie. C'est-à-dire qu'à ce moment-là, les meilleures chances apparaissent pour construire votre nouvelle vie heureuse !
En 2020, le jour de l'équinoxe d'automne arrivera le 22 septembre à 13 h 31 GMT. C'est l'un des repères fatidiques de l'année et l'une des quatre fêtes sacrées (avec l'équinoxe de printemps, le solstice d'hiver et d'été). Pour nos ancêtres, l'équinoxe d'automne a joué un rôle important, en cette période, on rendait grâces aux dieux pour la récolte et la prospérité. Et bien qu'aujourd'hui, tout le monde ne se souvienne pas des anciennes traditions, Zhannabelle vous expliquera comment se préparer bien pour rencontrer cet événement merveilleux.
1.  Préparation spirituelle : action de grâces et pardon
Le jour de l'équinoxe d'automne, il est important de remercier tous ceux qui vous ont soutenu avec des mots chaleureux, des conseils ou de l'aide. N'oubliez pas de vous souvenir de ce que vous avez eu cette année, ce que vous avez réussi à accomplir. Vous devez remercier pour toutes les joies, les moments positifs qui vous ont ajouté confiance et force pour progresser. Même s'il y a eu des difficultés — c'est aussi une expérience précieuse, sans elle, il est impossible de construire un avenir brillant.
Dit merci pour toutes les bonnes et les mauvaises choses qui te sont arrivées.
Le jour de l'équinoxe d'automne symbolise la transition vers l'hiver, il est temps de s'endormir et de mourir. Pardonnez et relâchez ceux qui vous ont blessé, laissez vos griefs avec eux. Dressez une liste des personnes qui vous ont offensé et, en vous adressant à l'esprit du feu, brûlez-la.
Ce jour-là, c’est bien de faire les rites de purification  : du simple nettoyage et de la douche à la mention sur papier de tout ce qui vous gêne dans la vie, suivie de son incinération.
2. Moisson
Le jour de l'équinoxe d'automne, nos ancêtres ont organisé des festivités à l'occasion de la fête de la moisson. Ils ont envoyé leur gratitude aux forces de la nature pour ses dons généreux. Maintenant, c’est vous qui allez faire le bilan !
Pensez à ce que vous avez accompli à ce jour. Vous pouvez prendre un morceau de papier et écrire brièvement sur vos objectifs et leur réalisation, faire une petite analyse des événements. Mettez en évidence l'essentiel :
quelles "graines" (comparez vos actions, vos idées) sont apparues et ont donné de bons fruits ?
pourquoi certains "germes" n'ont-ils pas augmenté ?
que faut-il faire la prochaine fois pour que vos affaires ne se passent pas en vain et aboutissent ?
Essayez de revoir vos plans, vous devrez peut-être exclure quelque chose de la vie. Réfléchissez bien aux objectifs que vous allez fixer. Prenez une consultation individuelle avec Zhannabelle, écoutez toutes ses recommandations. Cela aidera à faire une image de la vie à venir. Et c'est le jour de l'équinoxe d'automne que vous devez envoyer une demande pour que vos désirs de l'avenir souhaité soient accomplis.
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Paula, Dresde:
‘Pendant plusieurs années, ma vie a été remplie de moments de joie et de prospérité. J'ai commencé à remarquer que cela ne me suffisait pas, et je me suis simplement attelée à une course pour un avenir réussi (peut-être même pas le mien) sans apprécier les moments où je suis. J’ai dévalué mes réalisations, en comparant constamment mes succès à ceux des autres. Au lieu de me réjouir des réussites des autres, j'ai perçu son succès comme un échec personnel. Au lieu de la joie, j'ai eu le désir d'être meilleur. Dans mon cas, il ne s'agissait même pas d'inspirer les autres. J'avais peur d'être pire que les autres, je les enviais.
Et à ce moment-là, j'ai rencontré Zhannabelle, juste à la veille du jour de l'équinoxe d'automne. Lors d'une consultation individuelle, elle m'a conseillé de décrire sur une feuille de papier la vie dont je rêve. Elle m'a aussi dit de relire cette description tous les jours. En outre, j'ai accepté de célébrer le jour de l'équinoxe d'automne en retraite avec des personnes qui partageaient les mêmes idées et Zhannabelle.
Je n'ai jamais regretté d'avoir célébré ce jour avec des femmes comme moi. Zhannabelle m'a inspiré à suivre mon propre chemin, m'a aidé à élaborer le bon programme de vie pour l'année prochaine. Et vous savez, j'ai augmenté mon niveau de l'énergie ! Maintenant, je n'ai pas envie de courir là où « l'herbe semble plus verte ». J'ai mon chemin et mon succès ! J'ai été promu architecte en chef dans une grande entreprise. Mes projets sont en demande, et cela me plaît’.
3.  Se souvenir des femmes de la famille disparues
Il n'est pas nécessaire d'entrer en contact avec elles, il suffit de leur souhaiter le bonheur. Nous nous souvenons simplement d'elles et les bénissons. Vous pouvez organiser un autel symbolique. Mettez des fleurs d'automne dessus, ajoutez plus de couleurs rouges. La grappe de sorbier, les fruits d'automne et les pommes conviennent le mieux. Il faut allumer quelques bougies.
4. Aller sur les lieux de Pouvoir
Il est important de rencontrer le jour de l'équinoxe d'automne dans le cercle de la famille ou avec des personnes proches de l'esprit. L'une des meilleures variantes serait de visiter la retraite de Zhannabelle sur un lieu de Pouvoir. Chaque année, elle se rend avec des étudiants dans de tels lieux sacrés pour rencontrer cette fête magique sur les lois cosmiques de l'Univers. Tout le monde peut la rejoindre et tout le monde peut changer sa vie après une telle retraite !
Dans un lieu de Pouvoir, vous vous reposez, vous êtes plein d'énergie, vous profitez de la paix. En restant là aussi longtemps que l'âme l'exige, vous sentirez immédiatement les moments de bonheur revenir à vous.
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Olga, Bruxelles:
‘Quand nous avons commencé à sortir avec mon futur mari, nous étions tous les deux submergés par un sentiment d'admiration et de joie. Nous avons investi des forces colossales dans des relations encore fragiles. Mais après le mariage, quand on a vécu pendant un certain temps, il y avait un sentiment de stabilité et de sécurité et nous avons cessé de dépenser de l'énergie pour développer nos relations. En conséquence, j'ai commencé à ressentir du froid de la part de mon mari, j'ai arrêté d’être intéressante pour lui en tant que femme.
J'ai commencé à me demander comment renforcer notre mariage et notre amour. Comme beaucoup de femmes, j'ai partagé un problème avec mon amie. C'était la veille du jour de l'équinoxe d'automne. Et elle m'a conseillé de visiter la retraite de Zhannabelle. Pour améliorer les relations avec mon bien-aimé, j'ai rejoint le groupe et nous sommes allés avec Zhannabelle sur les lieux de Pouvoir.
Je n'ai pas regretté d'être partie. Mon âme brille et luit, ma poitrine est chaude et joyeuse, je sens de la légèreté sur le cœur. Notre relation avec mon mari est devenue plus forte, il prend soin de moi et m’embrasse chaque jour. Nous nous sentons plus proches. Et l'amour mûrit avec une nouvelle force dans nos cœurs’.
5. Faire une bougie d'abondance 
Prenez une bougie : si vous voulez améliorer la sphère financière dans votre famille, vous aurez besoin d'une bougie de couleur verte. Pour acquérir la force des ancêtres vous avez besoin d'une bougie jaune. Si vous avez besoin de renforcer les relations dans la famille, votre bien-aimé, prenez une bougie rouge. Une bougie blanche sert à la révélation des talents et l’accomplissement personnel.
Ceux qui veulent développer tous les quatre sphères de leur famille, prenez 4 bougies. Mais ne les allumez pas ! Amenez-les au séminaire avec Zhannabelle. Vous devrez écrire votre nom sur chaque bougie. Ce sera la première étape de la préparation pour le jour de l'équinoxe d'automne.
Ce jour-là, il est conseillé d’abandonner l'agitation de la vie quotidienne, de ne pas penser d’une manière négative. L'équinoxe d'automne est un bon moment pour tout changement de vie !
Préparation de l'équinoxe d'automne à la maison
Bien sûr, il n'est pas toujours possible de partir en voyage. C’est pourquoi Zhannabelle donne des recommandations comment rencontrer le jour de l'équinoxe d'automne à la maison. Parce que la fête symbolise la récolte, pour attirer du bien-être à votre famille habituellement, on cuit des tartes :
avec le chou, si vous voulez augmenter la prospérité et améliorer la sphère financière ;
avec des baies pour le bonheur et l'amour dans la famille ;
une tarte à la viande pour le succès dans les affaires, le travail.
Les préparations festives aideront à décorer la table, remplir la maison de joie, et remercier l'Univers. Les tartes doivent être placées au centre de la table, car elles représentent l'énergie du Soleil.
Une table riche signifie que toute l'année prochaine sera abondante et féconde en récolte.
Chacun de vous peut apprendre tous les secrets de la célébration de l'équinoxe d'automne. Suivez les recommandations de Zhannabelle. Vous pouvez vous inscrire à sa retraite, assister à des séminaires sur les lieux de Pouvoir, participer à la célébration de cette forte journée énergétique. Zhannabelle vous aidera à réaliser vos rêves et votre maison sera remplie d'amour, de santé et de bonheur !
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ilfautdireleschoses-blog · 8 years ago
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Printemps 2017
17 mars
La vie continue avec une douce énergie sur ces terres que nous empruntons à nos enfants.
C'est vraiment merveilleux d'ouvrir la porte et de pouvoir aller immédiatement se balader, les pieds dans la verdure, en se délectant des chants rythmés des oiseaux, en contemplant la grâce des chevaux du voisin. Je vois gambader ma petite fille, comme dans la petite maison dans la prairie.
Je commence à lâcher-prise sur l'argent. Ca fait un moment que je travaille sur la peur du manque. J'ai le sentiment d'avancer.
Mon niveau de rémunération a fortement baissé par rapport à l'an dernier mais malgré tout, une abondance nous entoure au quotidien. Je me sens enfin apaisé. Mon compte en banque n’a jamais été aussi vide et je n’ai jamais été aussi heureux qu’à présent.
Que faisons-nous ?
Nous avons fini de monter une belle serre de cinquante mètres carré. On est contents. Elle se trouve juste derrière chez nous. On a encore eu des coups de mains providentiels dans les étapes-clés du montage. Merci ! Je suis si reconnaissant.
Nous nous sommes équipés en outils indispensables. Nous avons encore pris à la Terre des ressources non-renouvelables pour s'offrir ces éléments neufs.
Le cheminement vers la concrétisation d'un projet alternatif est souvent jonché de paradoxes. Comme j'aborde ce sujet épineux, je voudrais aussi vous dire que nous roulons au diesel et que nous chauffons notre maison en partie au fioul domestique. En ce qui concerne l’écologie, on est pas encore au top, vous l'avez bien compris. Le chemin vers l'autonomie est long.
Je voudrais vous dire que sincèrement, je me sens à ma place dans cette nouvelle vie. En habitant en ville pendant presque dix ans, j'avais oublié à quel point j'ai besoin d'évoluer dans un environnement vivant.
Le matin, le soleil nous réveille en même temps que les voix des filles. Après le petit déj', on file dehors et on mets nos cinq sens en éveil. Ce matin j'ai taillé une haie. L'activité n'a aucune importance mais je la notifie en précisant que j'étais vraiment présent à ce que je faisais.
Créer un jardin, ce n'est pas de tout repos. En fait c'est vraiment sportif. Quand je pense à tous ces gens qui vont s'enfermer dans des salles de fitness... Le monde (en ville comme à la campagne) a besoin de jardins vivriers par milliers et pour les faire, il faut des bras.
Pour faire de jolies buttes permanentes :
Enlever soigneusement les adventices avec la houe, sans trop creuser le sol car ses premiers centimètres sont très riches. (Ce n'est pas gagné, mais il va nous falloir tordre le cou à cette pratique extrêmement répandue qui consiste à retourner le sol. En fait le sol a besoin d'être aéré. Cet objectif est plus facilement atteint avec une grelinette, inventé par André Grelin dans les années 60. J'expérimente un placement postural adapté, des mouvements doux ainsi qu'un protocole d'échauffement et d'étirements. En aérant le sol on favorise sa fertilité car l'air permet le développement d'une ribambelle de micro-organismes, la vie quoi !
Creuser des passe-pieds qui permettront au jardinier de ne pas (jamais) écraser les cultures de son poids. Passer un coup de croc pour casser les mottes, puis niveller avec un beau rateau bleu. Ensuite on peut planter et couvrir le sol avec de la tonte fraîche ou du compost bien mûr. J'apprends le métier de jardinier en faisant, c'est vraiment une très bonne école. Je bénéficie aussi des consignes de Céline et je lis quelques ouvrages de référence (celui-ci, celui-là et ce dernier). 
24 mars
Le temps semble s'accélérer. Il y a quelque chose qui a lâché en moi. Une résistance. Il m'a fallu vivre ce grand changement pour réaliser que tout se met en place pour nous, sans luttes inutiles. Comme si l'Univers avait déjà tout prévu pour notre réalisation. Je me promène à pied, toujours émerveillé par la beauté des environs. Sans rien demander, j'obtiens des informations utiles. Je ne ressens pas d'hostilité. Ce village nous attendait. Ce mode de vie plus simple m'emplit de contentement. J'ai cru pendant quelques mois ne pas pouvoir me détacher de toutes ces vieilles habitudes de consommation mais tout cela n'est qu'illusion. Je commence à entrapercevoir le fameux lâcher-prise.
Le jardinage c'est vraiment exigeant physiquement, le dos souffre. L'enjeu c'est de se respecter et d'entretenir cette fabuleuse architecture qu'est notre corps  en s’arrêtant quand il dit “stop”. J’ai envie de bien vieillir donc quand je sens que j’ai fait ma part quotidienne, j’arrête de bosser. Le repos, on en a tous besoin. C’est sûr que bosser comme un dingue 14h / jour, ça fait avancer l’installation plus vite, mais si c’est pour finir avec le corps cassé à cinquante ans, ça ne m’intéresse pas. Je construis des buttes permanentes le cœur léger. Les voir se multiplier autour de la maison est tellement plein de sens.
J'ai été fasciné par le DVD « semences buissonnières » permettant de faire soi-même ses semences. La vie est pleine de surprises et je n'ai pas envie de me limiter dans mes envies d'apprendre.
11 avril
Maintenant je me dois d'être authentique avec vous, il faut dire les choses :
Il est temps de sortir des autoroutes que ceux qui nous ont précédé ont laissé pour nous. Il est temps de se réveiller, d'être le changement. Nous cherchons tous et toutes le bonheur mais nous nous sommes fourvoyés quant aux moyens de l'atteindre. Nous sommes de plus en plus lucides et clairvoyant(e)s.
Nous avons perdu notre temps à offrir notre meilleure énergie au service de notre propre servitude à l'argent. Ce dernier, bien utilisé, est une énergie en circulation mais il est aussi l'outil que ceux qui se gavent (l’oligarchie dominante, les 62 personnes les plus riches au monde possédant autant que la moitié la plus pauvre de la population mondiale) ont utilisé pour nous contrôler.
Nous avons travaillé pour rembourser le crédit de notre voiture qui nous a permis d'aller travailler. Nous avons idéalisé des gens que nous n'avons jamais rencontrés, qui nous ont imposé leur mode de vie dans les médias de masse. Nos journées étaient planifiées, mais à présent, nous souhaitons devenir libres.
Nous avons découvert le monde au travers de manuels scolaires et de la télévision. Nous avons été élevés pour ne pas être différent(e)s. Nous n'étions rien d'autre qu'un carburant, le carburant qui a donné le pouvoir à une élite, les oligarques qui contrôlent les grandes multinationales.
Nous avons considéré tout ce qui nous entourait comme quelquechose à vendre, un objet à posséder. Nous avons vu l'environnement se dégrader. Les arbres qui purifiaient l'air et les cours d'eau ont laissé la place à de nombreux sites de production industriels à côté desquels personne n'aimerait vivre. 
Nous avons tous vu les images insoutenables des animaux maltraités dans de gigantesques usines à faire naître et mourir pour satisfaire nos besoins artificiels créés par la publicité. Nous avons vu sur nos écrans ces populations affamées tandis que nos poubelles débordaient de restes alimentaires.
Nous avons donné beaucoup de moyens à la communauté scientifique, à la recherche et aux grands groupes pharmaceutiques pour qu'ils trouvent des remèdes aux grands maux de nos sociétés modernes. Nous avons bien compris que les grands groupes qui produisent la junk food qui s'est introduite dans nos corps travaillent en partenariat avec les groupes qui produisent les médicaments qui nous permettent de rester en vie.
Nous avons considéré notre espèce comme le centre de la planète. Nous avons regardé notre technologie en croyant tout dominer. Nous avons perdu notre humilité. Nous avons fait l'expérience de marcher dans la rue en ignorant les autres, en évitant de se plonger dans le regard de l'autre. Nous avons échoué à créer des liens et à mettre de la joie et de la convivialité dans cette société.
Nous avons laissé nos dirigeants faire la guerre et laisser mourir sous les bombes des populations, des familles, des enfants. Nous avons oublié momentanément notre compassion naturelle. Nous avons fait l'expérience d'attribuer aux autres la responsabilités de nos problèmes et de nous couper de nos émotions et de notre intériorité. Nous avons essayé de nous blinder pour ne plus rien ressentir.
Nous avons taillé le monde en pièces à la recherche de la joie sans jamais regardé au fond de nous-mêmes. Une couche de papier mouillé s'est formée autour de notre cœur. Nous avons attendu que quelqu'un amène le changement sans jamais pensé à nous changer nous-mêmes. Nous avons oublié de nous diriger nous-mêmes.
Nous sommes prêts à reprendre nos vies en main.
Un jour, cette sensation que nous appelons la Vie nous quittera, notre corps physique retournera à la terre et nos objets ne seront que des souvenirs, mais les conséquences de nos actes resteront.
Il n'est pas question de sauver la planète, elle continuera son évolution, que nous y habitions ou non. Il n'est pas question de retourner à la bougie, car les technologies modernes nous permettent de nous unir et de relever les défis de demain.
Mais nous devons savoir relever la tête de nos écrans pour voir loin et regarder où nous allons.
Nous pouvons dès à présent arrêter de servir ce système de destruction et choisir de créer notre propre chemin.
Chacun de nos actes quotidiens est plus ou moins vertueux. La boisson que nous buvons le matin, tout ce que nous mangeons, l'énergie qui nous permet de nous chauffer, de nous déplacer, les appareils que nous achetons et que nous utilisons au quotidien, nos loisirs, nos vacances, la façon dont nous accédons à la culture, tout ce qui fait notre existence a des répercussions sur la Terre et sur l'humanité, sur notre destin commun.
Il faut dire les choses : Nous, habitants des pays riches, vivons dans une illusion, l'illusion de la pléthore. Nous consommons trop. 
Les trajets domicile-travail sont toujours nombreux et rapides. Les déplacements d'agrément se font énormément en avion et en automobile individuelle. Tout cela n'est pas soutenable. Nous vivons dans l'illusion que ces possibilités de déplacement à moindre coût vont durer pour toujours. Pourtant les réserves en pétrole ne font que diminuer et les conditions de vie sur Terre continuent de se dégrader. 
Les humains se déplacent, curieux de découvrir la culture des peuples du monde, mais cela se fait à une fréquence et dans un volume que la biosphère ne peut supporter. L'extraction de pétrole nécessaire à ce gigantisme est extrêmement néfaste à la biosphère.
Il faut repenser dès maintenant le travail et le tourisme de masse, plus lent, plus respectueux des régions traversées et des gens qui y vivent. Pour ceux et celles qui se sentent prêt(e)s, il est temps de limiter nos déplacements, de travailler là où nous vivons et de nous épanouir dans la communauté de vie où nous nous sommes installés. 
Les humains sont nombreux à avoir conscience de ces effets négatifs mais continuent d'agir comme auparavant malgré tout. Il faut bien admettre que la publicité sous toutes ses formes à un impact énorme sur l'inconscient collectif, sur le rêve collectif que font les hommes. Elle doit être limitée et contrôlée.
Malgré la prise de conscience progressive, les choix des consommateurs sont majoritairement le fruit de pulsions non vertueuses. La consommation de viande est toujours titanesque et se développe dans les pays en développement.
Il faut dire les choses : la majorité des produits distribués dans les supermarchés sont soit mauvais pour la santé humaine, soit mauvais pour l'environnement, soit les deux en même temps.
Il y a un aveuglement tel que cette grande mascarade continue. Les panneaux géants de KFC et McDo continuent de constituer des investissements rentables, car les gens continuent de se déplacer pour y aller.
Il y a une atrophie de l'imaginaire associée à une perte de compassion. Beaucoup de gens sont dans l'incapacité d'imaginer autre chose que le mode de vie prémâché et réchauffé qui leur est servi quotidiennement dans les médias.
La pulsion a pris le dessus. Nous laissons les animaux souffrir par milliards pour satisfaire nos pulsions. En contribuant à la perte de biodiversité, nous contribuons à notre propre disparition. En oubliant la compassion nous perdons un pan important de ce qui fait de nous des humains.
Il faut renouer avec la compassion et avec notre humanité. Il faut dire les choses : Vivre sans compassion compromet notre propre survie.
La communauté scientifique, par les messages des think tank et autres lobbys surfinancés, nous affirment que des solutions technologiques assureront au fil du temps le bien-être de tous. Nous savons aujourd'hui que l'accès aux essentiels (eau, nourriture, abris) n'a jamais été aussi inégalitaire. Les solutions ne sont pas mises en place. Les armées de pauvres, ici ou là-bas,  qui n'ont pas un sou à dépenser dans le grand marché mondial n'intéressent pas nos dirigeants.
C'est en cela que nous avons également perdu notre compassion : on oublie les plus pauvres.
Il faut dire les choses : le profit ne doit plus guider les décisions individuelles et communautaires. Nous ne pourrons jamais nous nourrir de pièces, de billets ou de chiffres sur un écran. L'argent ne se mange pas.
Les peuples des pays riches vivent dans l'utopie que tout cela va continuer. C'est un leurre. Le système capitaliste, dans sa grandiloquence est en train de toussoter ses derniers souffles malades. Nous allons devoir, dans un avenir proche, nous limiter. Personne ne souhaite regarder cette réalité en face car (presque) tout le monde en occident veut sa nouvelle voiture, ses vacances au ski ou en Asie, son smartphone dernier cri. Et (presque) tout le monde sous-estime l’influence qu’a la publicité sur lui-même.
Il faut dire les choses, dès aujourd’hui, nous pouvons faire des choix différents :
Nous pouvons partir moins souvent en vacances, manger moins de chocolat et boire moins de café, manger moins souvent de la viande, acheter moins de vêtements, changer d'ordinateurs et de téléphones moins souvent, vivre de façon plus autonome, faire de la place aux réfugiés dans nos villes et villages. 
Nous pouvons vivre plus simplement, utiliser des sources d'énergie plus propres et à des volumes plus sobres. Nous pouvons accepter de payer au prix juste une nourriture saine et produite localement.
Nous pouvons nous impliquer davantage dans les décisions qui régissent nos existences et créer un système d'étiquetage permettant de mesurer d'un coup d'oeil les vertus réelles d'un produit.
Nous pouvons réinventer les standards de beauté, de séduction et de standing qui respecteront enfin la femme, la biosphère et la dignité humaine.
Nous pouvons accepter notre fragilité et être plus solidaires avec nos aînés, avec les personnes handicapées, avec les marginaux et les exclu(e)s en créant partout des maisons de la solidarité. Nous pouvons ouvrir notre cœur aux personnes qui vivent sur notre territoire, malgré les différences culturelles, religieuses, ethniques.
Nous pouvons célébrer notre appartenance à l'humanité et reconquérir notre temps. Nous pouvons encourager et aider à l'émergence d'un néo-artisanat qui pourra nous sortir de l'hyperconsommation et de l'obsolescence programmée.
Nous pouvons acheter moins de jeux et jouets à nos enfants.
Nous pouvons reconsidérer la place de la femme dans la prise de décision communautaire et son image dans la société.
Nous pouvons nous intéresser à notre vie intérieure, à nos besoins profonds, et nous pouvons dès maintenant prendre soin de nous.
Merci d’avoir lu.
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eleeswaltz · 8 years ago
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Walking the streets of old ghost town ⸙ (7/10)
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Il semblait aussi gêné qu'elle, et pour une raison qu'elle ignorait, ce petit détail la mit un peu plus en confiance : ce haussement d'épaule, qui se voulait sûrement désinvolte, traduisait tout ce qu'elle connaissait si bien. Pour un autre, le malaise aurait pu passer inaperçu ; m ais Shoena, elle, avait trop souvent été dans la situation du grand brun pour ne pas reconnaître les signes. Ses yeux passaient d'un point à un autre avec une gêne certaine, ses épaules s'étaient légèrement rehaussé, et étaient inclinés vers l'avant comme pour se protéger. Elle était presque certaine que si elle effleurait la paume de sa main, elle la sentirait humide ; elle savait aussi qu'il devait sûrement avoir la gorge plus sèche que quelques instants plus tôt. Mais elle fit comme si elle n'avait rien remarqué – après tout, ces modifications n'étaient que très légères. Et un simple coup d’œil à Rose lui suffit pour voir qu'elle n'avait elle même pas fait attention au langage inconscient de Jonathan. Rose avait beaucoup de qualité, mais elle ne savait pas lire les messages implicites.
Elle s'éloigna tout doucement de Jonathan. Quelques centimètres seulement, de quoi pousser légèrement Rose hors de sa portée, et de quoi lui laisser un espace vital. Elle se sentait soulagé de ce léger changement : elle avait beau tenter d'être plus bavarde et plus affable que d'ordinaire, elle pouvait presque déjà sentir la fatigue de la sociabilisation l'envahir. Elle était si peu habituée à être entourée – d'autant plus depuis qu'elle était à Poudlard – que toute situation qui impliquait plus d'une personne l'amenait presque instantanément à subir le coup d'une lassitude étrange. Et en l’occurrence, seule la perspective de découvrir des lieux inconnus de beaucoup lui permettait de garder de l'énergie.
A son tour, le brun s'éloigna d'elle, provoquant un froncement de sourcil chez l'irréductible extravertie qu'était Rose. Elle avait toujours eu du mal à saisir la nature de ce qui empêchait les gens comme Shoena d'être sociables et aussi boute-en-train qu'elle en toute occasion. Pendant les premières semaines de leur relation, elle n'avait cessé de chercher à faire sortir Shoena de son cocon, avant de comprendre que non, tout le monde n'était pas avide de relations humaines, et que non, tout le monde n'était pas à l'aise en compagnie d'inconnus. Mais c'était la magie de Rose : car elle trouvait toujours le moyen de libérer les gens de leur coquille. Et en un instant, la jeune rousse pu sentir le changement d'expression sur le visage de la Serpentard, car elle venait de saisir que le Poufsouffle souffrait du même mal que sa meilleure amie. Et aucun mal(e) ne résistait à Rose. Jamais.
« Je te l'ai dit : je perfectionne mon personnage du rat de bibliothèque sociopathe. Tu ne peux pas m'enlever ça : je suis crédible dans le rôle que je me suis attribuée. »
Un sourire ourla légèrement les lèvres de la jeune fille alors qu'elle regardait un Elijah concentré sur sa carte, le nez si proche du parchemin qu'il semblait prêt à s'y enfoncer pour ne jamais reparaître. Elle aurait voulu s'approcher, voir ce qu'il déchiffrait – elle était toujours attirée par le papier comme un papillon par le feu – mais elle avait l'intuition que ce n'était pas exactement le moment de se mettre dans les pattes du préfet. Et elle avait également l'intuition qu'il était de son intérêt de le laisser se concentrer : après tout, elle ne souhaitait pas se perdre dans les méandres des catacombes.
De son côté, Rose s'apprêtait à repartir à l'attaque, prête à dévergonder Jonathan ; mais elle la retint par la capuche, l'empêchant de faire le moindre mouvement, alors qu'Elijah prenait à nouveau la parole, attirant leur attention.
« Tu es sérieux ? C'est par là que ... » Elle ne finit pas sa phrase. C'était par là qu'elle se serait sûrement enfuie si elle avait écouté les professeurs, et si elle avait quitté le château comme tous les mineurs auraient normalement dû le faire. Mais elle était restée, et elle s'était battue, et elle avait failli mourir, sauvant la vie de son grand frère au cours du processus. Personne ne faisait vraiment attention à ce petit bout de rousse, à peine rentrée à l'école, qui ne connaissait pas vraiment d'autres sorts que celui du bouclier ou celui de la stupéfixion. Mais pour elle, il était inconcevable de partir et de laisser sa communauté se battre sans elle. Elle s'était levée avec ceux qui avaient protégé Harry Potter, elle avait vu les murs de l'école s'effondrer, elle avait vu les accromantules grimper les barricades et les géants jeter leurs massues contre les pierres. Elle avait vu les morts et les cadavres, elle avait vu le sang, et le sang, rouge brique, avait hanté ses nuits pendant des mois, coulant dans son esprit, laissant un arrière goût amère dans sa bouche, laissant l'odeur du fer dans ses narines. Son père et son frère avaient essayé de lui faire regretter son geste – et ils y étaient presque parvenus. Qu'aurait fait Eimhin, sans elle ? La perte de ses parents n'avait-elle pas suffit ? Mais Shoena était trop Shoena pour vraiment regretter de s'être impliquée. Sauver les gens, se battre pour ce qui était juste … C'était dans son sang, c'était dans ses veines.
« Shoena ? » Rose la secouait doucement, un air inquiet sur le visage. Combien de temps s'était-il écoulé entre les derniers mots d'Elijah et cet instant ? Sûrement peu : Rose n'avait pas vraiment l'air alarmée, seulement concernée par la soudaine absence de son amie. « Toujours partante ? » « Oui, bien sûr. Je suis désolée, je pensais juste à ... » Elle leva les yeux, remarquant les regards des deux jeunes hommes sur elle, et sa voix s'étrangla dans sa gorge. « Non, rien. Allons-y. »
Et les images s'éloignèrent aussi vite qu'elles étaient apparues. Une expression de circonstance se peignit sur son visage, reléguant au simple souvenir l'absence brusque dont elle avait été victime, et Shoena redevint Shoena comme par magie. Comme d'un commun accord, Rose se plaça derrière elle : elle savait la peur que déclenchait chez elle l'obscurité. Mais être la dernière de leur groupe n'allait pas pour autant l'empêcher de faire la conversation, car après tout, c'était ce qu'elle faisait le mieux.
« Alors comme ça on est trop jeunes, hm ? » Ses paroles, bien que prononcées doucement, firent leur chemin jusqu'en haut de leur file, parvenant aisément aux oreilles d'Elijah. « Ce n'est pas ce que m'a dit une certaine ... » Elle simula une toux. « Josie Parker. » Elle toussa à nouveau. « Une deuxième année ». Elle toussa une troisième fois. « Tu apprendras vite, Elijah Lundgren, que j'ai des sources. Fiables. Et que je ne me laisse pas abuser si facilement, surtout lorsque j'ai mes propres intérêts. » « Tu apprendras aussi très vite qu'elle ne se tait jamais. » « Shut up, Nana. » « Enfin un sujet sur lequel Elijah et toi allez vous entendre. »Celle ci laissa échapper une esquisse de rire, bien que l'emploi de son surnom la fasse rougir. Heureusement, l'obscurité était assez prononcée pour dissimuler ce genre de colorations. Elle jeta un regard derrière elle, puis se rapprocha doucement des garçons, essayant de percevoir les traits de la carte dont dépendait leur vie. Et lorsque Jonathan se tourna vers elle, comme s'il se demandait ce qu'elle faisait, elle recula aussitôt. « Je suis juste curieuse. Et promis ... Je ne ferai plus de tentative d'approche foireuse. » Elle mima une fermeture éclair sur ses lèvres. Elle ne savait pas vraiment pourquoi elle se donnait tant de mal pour essayer de plaire au jeune homme: après tout, il avait bel et bien essayé de la faire tuer dans la forêt interdite. Peut-être était-ce la Cassandra en elle qui recevait de bonnes ondes et qui avait décidé d'agir en conséquences. Peut-être était-elle stupide - elle ne doutait pas qu'Elijah aurait étayé cette possibilité en priorité. Peut-être avait-elle senti quelque chose en lui qui avait changé la donne. Peut-être essayait-elle simplement de se faire des amis. Peut-être faisait-elle ça en partie pour Elijah - bien qu'elle l'aurait réfuté ardemment à quiconque aurait eu l'audace d'énoncer cette hypothèse.
crédit: amaquelins
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