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🌍🏭🛢 🌬🌊 Énergie nucléaire : participe-t-elle au réchauffement climatique ?! Non ! Alors savez-vous d'où viennent toutes les controverses autour du nucléaire ? ➡️ La réponse est sur le blog (lien dans ma bio) avec : des mots simples, des visuels et une vidéo courte pour expliquer aux enfants. Voilà donc la suite de mon défi : répondre à 1 question d'enfant / jour, pendant tout le mois de mars, sur le thème de l'écologie bien sûr ! 🌍♻️🌳 Posez moi les questions de vos enfants (ou leurs phrases drôles), et j'y répondrai avec grand plaisir !!! #energienucleaire #ecologiepourlesenfants #enseignementprimaire #profsfrancofun #iefmaternelle #iefprimaire #petitsecolos #commentoccuperlesenfants #activiteenfant #experienceenfant #educationalenvironnement #educationaudeveloppementdurable #educationpositive #apprendreautrement #ief #educationbienveillante #parentsecolo #coschooling #apprendreensamusant #childrenillustration #kidsillustration #illustrationjeunesse #dessindujour #aquarelle #challengeBP31 https://www.instagram.com/p/CMnR3ebFTCN/?igshid=1fnga4jlb9icw
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La fin des éoliennes terrestres en Pologne
De Jean-Pierre Riou
https://www.europeanscientist.com/fr/opinion/la-fin-des-eoliennes-terrestres-en-pologne/
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Un bilan de la COP 24
Avec Jean-Pierre Riou membre du bureau énergie du collectif Science Technologies Actions (STA) et l'auteur du blog lemontchampot.blogspot.com.
https://www.atlantico.fr/rdv/3561503/cop24--un-echec-ecologique-malgre-la-participation-et-les-fonds-alloues-jean-pierre-riou
La question climatique et plus particulièrement les causes du changement climatique n'entrent pas dans le champ des prises de positions de STA. Ces dernières concernent la politique énergétique des pouvoirs publics et entre autres son efficacité en regard de l'objectif qui lui est assigné en matière climatique.
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PPE : Plus de Précarité Électrique… pour les gilets jaunes
La question climatique et plus particulièrement les causes du changement climatique, n'entrent pas dans le champ des prises de positions de STA. Ces dernières concernent la politique énergétique des pouvoirs publics et entre autres son efficacité en regard de l'objectif qui lui est assigné en matière climatique.
Par, André Pellen, porte-parole d’un collectif informel d’anciens du nucléaire, président du Collectif pour le Contrôle des Risques Radioactifs (CCRR) Toulon-St Mandrier .
Désormais, qui oblige qui à payer ou à devoir quoi au système électrique français et répond des conséquences de sa prévisible instabilité, voire des conséquences d’un black-out plus que jamais probable ?
Avant que ne s’abatte sur EDF l’Unblinding des suspicieux zélateurs d’un marché européen libre et non faussé de l’électricité, dont on sait aujourd’hui que les pères le voulaient celui du vent et du soleil, l’opérateur historique avait la totale responsabilité de la sécurité d’approvisionnent électrique du pays.
Ainsi, depuis 1946, l’entreprise publique exerçait-elle cette responsabilité par la maîtrise permanente de la stabilité du système électrique national, d’un bout à l’autre de la chaîne production-consommation, au moyen de la combinaison harmonieuse d’activités techniques, industrielles et commerciales statutairement indifférenciées et administrées dans le souci du bien public, jusque vers le début des années 90.
Ladite stabilité repose sur la maîtrise rigoureuse de deux grandeurs physiques : la fréquence et la tension du courant distribué sur le réseau national. Outre la maîtrise de la première, dont le public sait déjà largement qu’elle repose sur le maintien de l’équilibre production-consommation d’énergie active, la maitrise moins connue de la seconde consiste à maintenir dans des limites nominales une dégradation de la qualité du courant transporté et distribué donnant lieu à facturation chez les usagers moyenne et haute tensions.
Pour l’essentiel, la principale perturbation du niveau de la tension, que le système est contraint de pallier constamment, provient de la dérive du facteur dit de puissance – ou Cosinus phi, pour les spécialistes, phi étant l’angle de déphasage entre l’intensité et la tension – de tous les récepteurs et de tous les générateurs raccordés au réseau et de celui du réseau lui même. Il n’existe qu’un moyen de réaliser une telle correction, à l’échelle du besoin : fournir l’énergie dite réactive appelée le jour par les consommateurs et absorber, la nuit, cette même énergie réactive produite par les réseaux à vide.
Du temps béni d’une EDF intègre et réel service public, les panneaux de comptage de tous les clients moyenne et haute tensions comportaient des compteurs d’énergie réactive, de même que tous les postes sources du réseau. Il me souvient que le volet consommation d’énergie réactive pesait relativement lourd dans la facture globale de ces consommateurs. Rien que de très normal, quand on sait que tout a un prix, y compris cette énergie réactive que, en théorie, tous les producteurs d’électricité sont contraints de fournir ou d’absorber, non seulement pour délivrer au pays une électricité de qualité, mais pour le préserver d’un effondrement généralisé du système électrique, ou blackout, comme celui du 19 décembre 1978.
Oui mais voilà, aujourd’hui l’entière responsabilité de la maîtrise de la stabilité de ce système incombe à un RTE souverain à exiger les niveaux de production d’énergies active et réactive d’opérateurs parmi lesquels le même RTE a pour instruction d’assujettir l’ancien monopoleur à tous ses concurrents (1). Or, si EDF n’a plus la responsabilité exclusive des fourniture et absorption d’énergie réactive, sur quel(s) autre(s) producteur(s) qu’elle RTE peut-il aujourd’hui compter, pour assumer complètement cette responsabilité à sa place ?
Et c’est bien ici que le bât blesse forcément, car, seules, les machines tournantes des centrales thermiques et hydrauliques d’EDF sont capables de fournir et d’absorber les quantités requises, souvent considérables de MVAR.h (2), l’inaptitude de l’éolien et du photovoltaïque à s’acquitter significativement de cette obligation ne faisant plus débat chez les spécialistes.
Mais alors qu’advient-il de la facturation de l’énergie réactive enregistrée par les compteurs des clients des concurrents d’EDF, une énergie réactive que, pour l’essentiel, ces concurrents sont dans l’impossibilité de fournir ?! Ne cherchez pas, il en va probablement de ces kVAR.h (2) comme des kWh produits par le même fournisseur : l’écrêtage de ses tarifs par les fourches caudines du règlement.
En définitive, à quelle sorte d’économie réputée libérale le pouvoir politique français prétend-il ainsi soumettre l’opérateur historique, en l’obligeant à vendre ses kWh et ses kVARh à des tarifs ne couvrant pas ses frais (3), de même qu’à céder à vil prix une part importante des premiers à ses concurrents, par injonction de l’inique ARENH (Accès Régulé à l’Électricité Nucléaire Historique) ? Certainement pas à une économie servant les intérêts du consommateur et du contribuable. Car, non seulement ces prix règlementés ne cessent d’augmenter sous une pression fiscale devenue incontrôlable, mais le produit de cette dernière est largement affecté au soutien des tarifs de la soi-disant concurrence ! Résultat : les Direct Energie, Leclerc, Greenyellow, Total et consort n’ont aucune peine à tailler des croupières aux ventes d’EDF, en mettant sur le marché une électricité dont les deux tiers nucléaires (4) ont été extorqués à l’opérateur historique le plus légalement du monde !
Au siècle dernier, fascisme et communisme provoquèrent la ruine de grandes Nations, respectivement par la guerre et par la stérilisation de l’initiative et du commerce privés. Aujourd’hui, l’écologisme est en voie d’amener la même calamité dans le seul pays au monde où il a réellement pris le pouvoir, au moyen d’un protectionnisme toxique convoitant le pouvoir d’achat des citoyens et le budget de l’État, pratiqué dans les domaines de l’énergie et de l’environnement.
Infortunés gilets jaunes, si vous ne deviez retenir qu’une chose du discours du Président, ce 27 novembre, retenez que ce dernier ourdit une précarité que bien des compatriotes ne soupçonnent pas encore ou de laquelle une certaine propagande s’emploie à les détourner, plus pernicieuse que celle qui vous a mis dans la rue et dont vous serez durablement les principales victimes. Cette précarité découlera directement de la mort programmée de l’EDF égide énergétique de la Nation qui, jusqu’ici, a préservé vos finances et votre confort et dont l’avatar à dominante « renouvelables » contribuera, avec les cohortes de croisés du climat mobilisées par le chef de l’État, à faire de l’électricité un produit de luxe, instable de surcroît et n’ayant aucune chance de favoriser l’essor de la voiture électrique.
(1) Ci-dessous, de l’aveu même d’un représentant de la victime complaisante :
Finalement, le réacteur EPR sera-t-il capable d’accompagner la montée en puissance des énergies renouvelables ?
(SFEN - Revue Générale Nucléaire du 8/11/18 -
http://www.sfen.org/rgn/1-10-epr-atout-transition-energetique?utm_source=RGH_Hebdo&utm_medium=email&utm_campaign=Hebdo
«L'EPR, l'atout de la transition énergétique »)
Xavier Ursat (directeur exécutif de l’ingénierie et du nouveau nucléaire d’EDF
Le parc nucléaire d’EDF en France a déjà largement démontré sa capacité à accompagner la montée en puissance des énergies renouvelables. Les centrales nucléaires ont, depuis les années 1980, toujours été manoeuvrantes pour pouvoir ajuster en permanence la production d’électricité à la consommation très variable selon les moments de la journée et de la nuit. Ces dernières années, avec le développement des énergies renouvelables intermittentes, EDF a encore renforcé la souplesse de fonctionnement de ses réacteurs. Aujourd’hui, les réacteurs nucléaires sont capables d’ajuster jusqu’à 80 %, à la hausse ou à la baisse, leur puissance en 30 minutes et ce, deux fois par jour. Cela représente plus de 1 000 MW sur un réacteur de 1 300 MW et 700 MW sur un réacteur de 900 MW…
(2) Méga(ou kilo)Volt.Ampère Réactif.
(3) …Dont la dette CSPE (Contribution au Service Public de l’Électricité) du gouvernement, d’un montant de quelque 4 à 6 milliards d’euros, n’est pas le moindre !
(4) Cf le numéro 86 de la lettre géopolitique de l’électricité, intitulé « EDF : la fin de l’histoire ? », accessible au lien www.geopolitique-electricite.com
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Le GIEC persiste et signe : le nucléaire est l’avenir de l’humanité !
Par Michel Gay
Le Groupement international d’experts sur le climat (le GIEC est une émanation de l’Organisation des Nations unies) confirme dans son nouveau rapport du 6 octobre 2018 (le fameux « résumé pour les décideurs », le seul document qui soit réellement lu) que le nucléaire fait partie de la solution pour limiter le réchauffement climatique. Il l’avait déjà écrit dans son précédent rapport présenté le 27 septembre 2014.
Le message essentiel est que, à moins d’un miracle affectant le monde entier dès les années 2020, l'objectif de limitation à 1,5°C entériné par les accords de Paris sur le climat (la COP 21) est tout simplement hors d'atteinte.
Le GIEC reconnait lui-même que son travail n'a été qu'un exercice amusant (pour ceux qui aiment rire jaune au moins), et qu'il vaut mieux d'ores et déjà penser à une autre limite d'élévation de température d'ici la fin du siècle, soit plutôt 2°C.
Tout le reste n'est que baratin.
Multiplier le nucléaire par six dans le monde !
Dans ce nouveau rapport, tous les scénarios qui permettent de respecter la COP 21 prévoient une augmentation substantielle du nucléaire dans le monde, et même jusqu’à une multiplication par… six !
Ces développements sont bien sûr à décliner selon les pays. La France, en particulier, pourrait montrer la voie pour déployer l’énergie nucléaire dans le monde !
La politique française visant à diminuer la part de l’énergie nucléaire dans le mix électrique (en fermant la centrale de Fessenheim et en visant 50% de nucléaire) est donc contraire… aux objectifs affichés sur le climat lors de la conférence de Paris en décembre 2015, y compris par le gouvernement français.
Une sage politique électronucléaire pourrait décider de construire un parc de surgénérateurs de quatrième génération dimensionné à la production de plutonium de notre parc de réacteurs actuels, comme prévu à l’origine. L’utilisation du combustible en cycle fermé en découlerait naturellement pour un parc nucléaire en extension dans le monde qui produirait moins de déchets radioactifs.
Le salut de l’humanité passe par la maîtrise d’une énergie abondante
Espérons que l’humanité ne comprendra pas trop tard que le salut de son existence civilisée ne passe que par l’accès à une énergie la plus abondante et la moins chère possible.
C’est la priorité des priorités, qu’elle qu’en soit la source.
Grâce à l’énergie nucléaire quasi-inépuisable à l’échelle humaine (actuellement 10.000 ans de réserves connues pour les surgénérateurs), l’approvisionnement en chaleur, en eau douce et en électricité sera garanti, de même que les aménagements agricole, industriel et résidentiel de la planète.
Développer la recherche et le développement dans le nucléaire
Si le parc nucléaire actuel est prolongé jusqu'à 50 ans ou… 80 ans (comme c’est actuellement envisagé aux Etats-Unis) sans construire régulièrement de nouveaux réacteurs (en France ou à l’étranger), le réveil sera douloureux pour les Français. Les responsables politiques s’apercevront alors que les compétences nationales dans la construction nucléaire auront disparu.
C'est le sens du rapport de Yannick d'Escatha et Laurent Collet-Billon qui préconise la construction de six nouveaux EPR.
Aujourd’hui, la réduction des investissements dans les études de développement du nucléaire en France, par exemple dans le démonstrateur ASTRID qui prépare la future Génération IV des réacteurs à neutrons rapides (RNR), est inquiétante. Moins de recherche entraine un vivier de personnel compétent en diminution.
Au moment de la décision prise, pour des raisons purement politiques, d’arrêter Superphénix, la France était la référence en matière de RNR. Cet arrêt a eu, évidemment, un effet catastrophique sur les équipes.
Cependant, le fonctionnement et les expériences faites sur le prototype Phénix maintinrent une compétence en la matière jusqu’à l’arrêt de ce réacteur en 2010, après 40 ans de bons et loyaux services.
Pour que cette extraordinaire compétence ne soit pas entièrement passée par pertes et profits, le projet ASTRID a été développé dans le cadre du programme international Génération 4 avec un budget d’environ 600 millions d’euros.
Il semble que l’arrêt du programme soit envisagé, ce qui signerait le renoncement à maîtriser une technologie qui sera fondamentale au cours de ce siècle.
Pendant ce temps, la Russie, l’Inde, et la Chine ont des programmes dynamiques de construction de RNR.
Le démonstrateur ASTRID aurait été presque complètement réalisé en France avec 5 milliards d’euros.
Les éoliennes géantes et les panneaux photovoltaïques bénéficient actuellement d’un financement annuel de plus de 5 milliards d’euros alors qu’ils sont pratiquement entièrement importés.
La Cour des comptes s’alarme !
La Cour des Comptes a montré en mai 2018 que les dizaines de milliards d’euros prélevés sur la facture énergétique des Français pour soutenir les énergies renouvelables n’avaient aucune influence sur les émissions de CO2 de notre pays, et qu’elles n’encouragent pas la recherche.
Penser qu’il suffirait de consacrer une seule année de cette gabegie financière dans les énergies renouvelables pour permettre à notre pays de développer une technologie cruciale pour notre future production d’énergie en construisant ASTRID laisse pantois.
Espérons que ce stupéfiant projet abandon sera lui-même abandonné.
Dans le cas contraire, cette triste démission de notre pays dans le nucléaire contribuera à une rétrogradation du statut scientifique et industriel de notre pays, à une perte d’indépendance, à des risques sur la sûreté, et à la perte d’outils dans la lutte contre le changement climatique, alors que le GIEC lui-même reconnaît que l’expansion du nucléaire fait partie des solutions pour l’avenir de l’humanité.
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