#en vrai je suis à deux doigt de raccourcir encore un peu
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#c’est fait !#✅#8 ans que je n’avais pas coupé#en vrai je suis à deux doigt de raccourcir encore un peu#🤏#je me sent trop fraîche#j’ai des lunettes aussi maintenant !
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TOMORROW IS ANOTHER DAY
Tome : 3.
Nombre de chapitres: 6 / 24.
Pairings: Nick Jonas & Katlyn Itachi.
Synopsis: "Il avait passé la journée à courir partout dans New-York. Il était même intervenu dans une émission en direct pour passer un avis de recherche. Certaines personnes l'avaient envoyé balader, accusant Katlyn de meurtrière et d'autres choses horribles auxquelles il préférait ne plus songer."
CHAPITRE 6: ARRESTATION
- Flashback -
Nick vérifia une dernière fois le contenu de son sac à dos avant de le fermer. Il avait tout ce qu'il lui fallait. Il n'avait plus qu'à expliquer aux enfants pourquoi il s'en allait. Ça allait être assez difficile. Cependant, il pensait que dès qu'ils sauraient que c'était pour retrouver leur maman, ils ne lui en voudraient pas de les laisser aux soins de Kevin et Danielle quelques jours. Il l'espérait. Il n'avait pas très envie de les laisser là mais, pour le bien de Katlyn, il se devait de partir. Durant la matinée, il avait été interrogé par le F.B.I. qui lui avait annoncé que le doigt qu'il avait reçu n'appartenait pas à Katlyn mais à la dernière victime, que le tatouage et la bague était faux, ce qui l'avait énormément rassuré. Après cet interrogatoire, Liam, Miley et Nick avaient longuement discuté avec Kevin Senior pour savoir comment ils allaient procéder. Sitôt qu'ils s'étaient organisés, ils avaient fait leurs bagages. Nick faisait équipe avec son père et Phil. Il préférait laisser Big Rob et Shane ici. Les enfants avaient confiance en eux. Ils sauraient les protéger. Nick passa une bretelle du sac à dos sur son épaule et rejoignit le salon dans lequel tous les enfants étaient rassemblés. Kevin Senior attendait chez Kevin, son fils. L'avion partait dans quelques heures. Assis sur le canapé, les trois enfants semblaient inquiets, ignorant tout de ce qui se tramait. Ils s'aperçurent que Nick était sur le départ et s'inquiétèrent de plus belle.
— Tu vas où, papa ?
— Tu t'en vas ?
— Tu vas nous laisser ?
— Non, je ne vais pas vous laisser mais j'ai quelque chose à vous dire. Vous allez m'écouter bien attentivement. D’accord ?
— D'accord.
Nick s'assit en face d'eux après avoir posé son sac à dos au sol. Ils le regardèrent tous fixement, attendant qu'il lâche son aveu. Inutile de leur mentir. Autant aller droit au but.
— Maman m'a appelé il y a quelques jours.
— C'est vrai ?!
— Elle va revenir ?!
Nick leva une main pour les faire taire. Ils obéirent aussitôt.
— Elle a quelques petits problèmes et veut que j'aille la chercher pour la ramener à la maison. Seulement, ça va prendre un petit peu de temps parce qu'on ne sait pas exactement où elle est. Je vais vous déposer chez Kevin. Il va s'occuper de vous pendant que je ne suis pas là.
— Tu vas revenir, hein ? Demanda Sam, inquiet.
— Oui, je vais revenir très vite.
— Tu le promets ?
— C'est promis.
Emily, qui n'avait pas dit un mot jusqu'à présent, se jeta soudainement dans les bras de Nick en pleurant.
— Ramène maman, s'il te plait !
Nick la serra contre lui et la consola. Oui, il allait ramener Katlyn quoiqu'il lui en coûte. Les enfants avaient besoin d'elle. Lui aussi.
— Je vais la ramener. C'est promis. En échange, il faut que vous me promettiez d'être très sages pendant que je ne suis pas là.
Emily regagna le sol et le regarda à travers ses yeux embués de larmes. Les deux garçons la rejoignirent, les larmes aux yeux.
— Promis, papa.
Les deux autres enfants le lui promirent aussi. Nick leur ouvrit les bras, ils vinrent se réfugier contre lui, lui déclarant qu'il allait leur manquer et qu'il fallait qu'il revienne vite avec Katlyn. Ils l'avaient finalement tous accepté. Nick avait encore un peu de mal quand on l'appelait « papa » mais il commençait à s'y faire. Il était même très heureux que les jumeaux aient tous les deux accepté le fait qu'il soit leur père. Leur relation avait beaucoup évolué, au plus grand soulagement de Nick.
— Vous allez me manquer aussi. Je vous appellerais tous les jours. C'est promis.
Ils firent leurs valises tous ensemble et profitèrent d'un peu de temps libre pour aller s'amuser au parc avant que Nick ne les dépose chez Kevin et Danielle. Après une séance d'au revoir, il monta en voiture en direction de l'aéroport en priant pour retrouver Katlyn très vite.
- Fin -
Nick était allongé dans le lit de sa chambre d'hôtel, plongé dans la contemplation du plafond. Il avait passé la journée à courir partout dans New-York. Il était même intervenu dans une émission en direct pour passer un avis de recherche. Certaines personnes l'avaient envoyé balader, accusant Katlyn de meurtrière et d'autres choses horribles auxquelles il préférait ne plus songer. D'autres s'en fichaient royalement. Personne ne semblait l'avoir vue. Où pouvait-elle bien être ? Nick jeta un œil sur son portable qui n'affichait aucun nouveau message. Il avait appelé les enfants un peu plus tôt. Ils allaient bien. Il leur avait dit qu'il allait bientôt rentrer car ça faisait une semaine qu'il était en vadrouille sur la côte Est. Les enfants lui manquaient et ils avaient besoin de le voir alors il allait faire un saut à L.A. pour les rassurer. Nick se mit sur le côté et ferma les yeux. Épuisé, il s'endormit tout habillé, sans même avoir pris sa douche.
Quelque chose vibrait sous sa joue. Il grogna. Il dormait si bien. Ça continuait de vibrer, résonnant dans son crâne embrumé. Il se vautra sur le ventre et plaqua son oreiller sur sa tête en grognant de nouveau. Les vibrations s'arrêtèrent et repartirent de plus belle. A tâtons, Nick rechercha le fautif et mit la main sur son portable qu'il décrocha sans prêter attention à l'appelant. Il marmonna un bref « allô ? » étouffé dans l'appareil.
— Nick Jonas !
Cette voix... Où l'avait-il déjà entendue ?
— C'est moi. Vous, qui êtes-vous ? répondit-il en marmonnant.
— Peu importe qui je suis. Il semble que vous n'ayez pas tenu compte de ma menace.
Soudainement plus réveillé, Nick se redressa et s'assit. Cette voix, c'était celle de l'enregistrement. C'était cette femme qui retenait Katlyn. C'était cette femme qui la torturait. La colère bouillonna dans les veines du jeune homme. Il devait la faire parler.
— Je sais très bien que vous ne me la rendrez pas même quand vous aurez fini de vous servir d'elle pour commettre ces meurtres.
— C'est exact. Cependant, votre imbécillité vient de raccourcir sa vie de quelques jours.
Son cœur s'arrêta. Avait-elle vraiment l'intention de tuer Katlyn ?
— C'est faux. Vous avez trop besoin d'elle pour l'achever.
— Vraiment ? Dans l'état où elle est, elle ne me sert plus à grand-chose. Demain, Katlyn Itachi sera morte.
— Bravo. Vous devriez jouer au poker, vous bluffez bien.
Bruits de fond. Une porte claqua. Nick entendit des bruits de pas, comme si quelqu'un descendait des escaliers. Des éclats de voix et des gémissements suivirent. Son cœur se serra un peu plus. C'était Katlyn.
— Dis donc adieu à ton fiancé pendant qu'il en est encore temps.
Les gémissements se firent plus forts, comme si on avait collé le portable contre l'oreille de Katlyn. L'interlocuteur de Nick ne dit rien, se contentant de respirer avec difficulté. Le cœur du jeune homme était en panique.
— Katlyn ? Katlyn, tu m'entends ? Je suis là, Katlyn. Je te cherche. Il faut que tu m'aides à te trouver. Il faut que tu me dises où tu es. Tu m'entends ?
— Nick...
Ce simple mot lui déchira le cœur. Elle avait l'air vraiment très mal en point. Elle avait des difficultés à parler et semblait respirer par à-coups. Que lui avaient-ils fait ?
— Il faut que tu tiennes le coup, d'accord ? Les enfants comptent sur toi. Ils veulent revoir leur maman. Ne te laisse pas faire. On a besoin de toi à L.A.
— C'est... Trop tard... Je vais... C'est fini... Adieu, Nick... Embrasse les enfants... Je vous... Aime...
Le cœur de Nick acheva de se briser en l'entendant prononcer ces quelques mots avec une difficulté apparente. Katlyn pleurait. La gorge nouée, il reprit la parole.
— Je t'aime aussi, Katlyn. Tu m'as demandé de ne pas t'abandonner. J'ai respecté le fait que tu ne voulais pas que je te cherche. Seulement, tu as été enlevée et tu m'as appelé au secours. Je suis venu jusqu'à New-York pour te chercher. J'ai passé des annonces, interrogé des milliers de gens, fait marcher mes contacts dans le seul but de te retrouver. Tu sais pourquoi ? Parce que j'ai promis que je ne t'abandonnerais jamais. Je te chercherais jusqu'à ce que je te trouve. Tu peux compter sur moi. Je te trouverais. Alors, il faut que tu tiennes. Je suis là, Katlyn. Je ne te laisserais pas.
— Comme c'est touchant. Vous savez quoi ? Je vais vous laisser une chance. Je vous laisse vingt-quatre heures pour la retrouver. Passé ce délai, je vous renverrais son cadavre. Je connais déjà l'adresse.
Tonalité. Nick resta là, immobile, le téléphone contre l'oreille à écouter les bips répétés qui se répercutaient dans son cerveau vide. Vingt-quatre heures... Il avait vingt-quatre heures pour la retrouver. S'il échouait, elle mourrait. Il ne pouvait pas laisser faire ça. Il ne pouvait pas. Katlyn n'avait vraiment pas l'air bien. Elle ne tiendrait pas longtemps. Son téléphone vibra une nouvelle fois. Nick regarda l'écran et ouvrit le MMS qu'il venait de recevoir, MMS qui finit d'achever son moral. Il venait de recevoir une photo de Katlyn, une photo où elle apparaissait totalement vulnérable et désespérée, blessée et mal en point. « Vingt-quatre heures pour sauver ta femme, le héros. Pas une de plus. Passé ce délai, ce sera fini. » De rage - peut-être même de désespoir - le jeune homme envoya valser son portable contre le mur et se laissa tomber sur le lit. Il se sentait impuissant, tellement impuissant face à cette situation. Il ne savait pas comment gérer son absence, ni comment gérer son enlèvement. Il glissa les mains dans ses cheveux, insouciants du fait que des larmes inondaient son visage. Son cerveau se mit à réfléchir très vite mais il ne parvenait pas à suivre le cours de ses propres pensées. On toqua à sa porte. Il ne répondit pas. Quelqu'un entra. Ça ne pouvait être que son père. Il était le seul à avoir la carte d'accès à sa chambre d'hôtel. Comme pour lui donner raison, sa voix retentit dans la pièce.
— Nick ?
— Je ne dors pas.
— Comment tu te sens ?
Kevin vint s'asseoir au pied du lit dans lequel son fils était couché. Il remarqua les larmes qui coulaient sur ses joues mais ne fit aucune remarque.
— J'ai peur. J'ai peur de la perdre, peur de ne jamais la revoir. J'ai tellement peur pour elle que je ne sais plus ce que je fais. Je ne suis pas ce héros que tout le monde pense que je suis. Je n'ai pas les nerfs pour tout ça. Je... Je ne peux pas, papa. Sans elle, plus rien n'a de sens. J'ai besoin de l'avoir à mes côtés.
Nick ne s'arrêta pas de parler. Il lui raconta l'appel qu'il venait de recevoir dans les moindres détails. Il lui parla également du MMS qu'il avait reçu et qui hantait ses pensées. Kevin Senior se leva et ramassa le portable. Il fonctionnait encore malgré le choc.
— Manhattan ?
— Quoi ?
Nick se redressa, surpris. De quoi parlait-il ? Son père lui tendit le portable. Il le prit et déchiffra le message qu'il avait reçu. « Katlyn est retenue dans le centre de Manhattan. Je ne peux pas être plus précis. Retrouvez là avant qu'il ne soit trop tard. » Qui lui avait envoyé ça ? Le numéro lui était inconnu. C'était peut-être un piège destiné à l'éloigner du lieu où ils la retenaient. Comment savoir ? Nick afficha le MMS et le montra à son père. Ce dernier était de plus en plus inquiet. Nick le sentait. Son père aimait beaucoup Katlyn qu'il avait considéré comme une Jonas sitôt qu'il avait vu combien son fils était attaché à elle. Il lui avait offert la famille dont elle avait besoin et avait su la protéger durant son absence. Les parents Jonas avaient été géniaux avec elle, de même que leurs fils.
— Prends ta douche et change-toi.
— Hein ?
— Je me charge des billets d'avion. Dès que tu te seras reposé, on partira à Manhattan.
— C'est sûrement un piège.
— On ne sera fixés que sur place.
— Mais...
— Nick, il s'agit de Katlyn. C'est ta femme. Si tu n'es pas fichu de la retrouver, c'est que vous n'êtes pas faits pour être ensemble.
Kevin Senior jeta le portable sur le lit et partit, laissant Nick seul. Croyait-il vraiment ce qu'il venait de dire ? S'il ne retrouvait pas Katlyn, ça voulait dire que... Non, il y avait ce lien. Il ne l'avait eu avec personne. Il n'avait jamais été aussi proche de quelqu'un. Il n'avait jamais ressenti quelque chose d'aussi fort avec les autres filles qu'il avait fréquenté. Son père avait raison. Il fallait qu'il retrouve Katlyn au plus vite. Nick se ressaisit rapidement, prit une douche, boucla sa valise et alla se coucher. Dans le courant de la nuit, Phil vint le réveiller pour lui dire que son avion décollait dans une heure.
Ils passèrent la journée à parcourir les rues du centre de Manhattan et à interroger les gens. Ils firent le tour des pharmacies et des hôpitaux puis de tous les commerces d'où Nick se fit jeter plus d'une fois. La réputation de soi-disant meurtrière de Katlyn ne les aidait pas à la retrouver. Les gens étaient vraiment crédules. Ils croyaient vraiment tout ce qu'on leur disait dans les journaux. Le jeune homme savait au plus profond de lui que Katlyn était innocente. Personne ne lui ferait changer d'avis. Il s'arrêta un instant à la demande de fans pour signer quelques autographes et prendre des photos même s'il n'était pas vraiment d'humeur. Il en profita pour leur demander un coup de main. Plus on est de fous, plus on rit, dit-on.
— Dites-moi, vous pourriez m'aider ?
— Sans problème.
— Voilà. Katlyn est ici, dans le centre de Manhattan. Seulement, personne ne semble l'avoir vue. Elle s'est perdue quelque part et il m'est impossible de la joindre.
— Euh...
— Ne croyez pas ce que disent les journaux à son sujet. Katlyn n'a rien d'une meurtrière. Tout ça n'est qu'un vulgaire coup monté.
Après avoir surmonté leurs regards surpris et leur abstention de commentaires, Nick leur montra sa carte et leur indiqua le secteur qu'il explorait avec Phil ainsi que celui que son père fouillait actuellement. Il leur montra toute la zone qu'il leur restait encore à fouiller et leur demanda d'être prudentes. On ne savait jamais. Il était déjà dix-sept heures passées. Nick s'arrêta un instant dans des toilettes publiques pour se soulager et se faire une injection avant d'avaler un morceau. Alors qu'il se lavait rapidement les mains et le visage, il surprit une conversation non loin de lui. Il n'y aurait prêté aucune attention si la voix de l'une des interlocutrices ne l'avait pas interpellé. Il s'arrêta brusquement et tendit l'oreille. Où avait-il entendu cette voix si détestable ? Discrètement, il s'aventura à l'extérieur et épia cette conversation qui semblait bien innocente. Il était sûr d'avoir entendu cette voix quelque part... Mais où ?
« Je vais vous laisser une chance. Je vous laisse vingt-quatre heures pour la retrouver. »
Ces mots lui revinrent en tête en même temps que l'appel qu'il avait reçu la veille. Cette voix, c'était celle de la femme qui retenait Katlyn. Sentant la colère bouillir dans ses veines, il se dirigea vers cette femme et se planta devant elle.
— Vous savez qui je suis, n'est-ce pas ?! s'exclama-t-il, furieux.
— Je ne vois pas de quoi vous parlez.
— Ne faites pas l'innocente. J'ai une très bonne oreille. C'est vous qui m'avez appelé hier pour me défier de retrouver Katlyn. Je vous ai trouvée, vous, à sa place. Le jeu est terminé. Dites-moi où elle est, maintenant.
Loin de lui répondre, elle prit la tangente, abandonnant là son interlocutrice qui n'avait pas l'air de comprendre ce qui se passait. Nick réagit aussitôt et se lança à sa poursuite dans un dédale de rues. Il zigzaguait entre les gens, les bousculant parfois. Il ne prit pas le temps de s'excuser et continua de poursuivre cette femme qui tentait de lui échapper. Les gens devaient assurément le prendre pour un taré à courir comme ça mais il s'en fichait totalement. Il était si près du but, si proche de Katlyn. Il parvint à coincer la fuyarde dans une impasse. Il allait enfin retrouver sa fiancée après un mois d'absence. Cette femme se retrouva acculée dans un angle. De plus en plus furieux, Nick s'approcha d'elle, ne lui laissant plus aucune chance de s'enfuir. Elle ne se démonta pas, affichant un visage impassible face à son air furieux.
— Vous êtes plus perspicace que je ne le pensais, monsieur Jonas. Je n'aurais jamais cru que vous puissiez me tomber dessus.
— Où est-elle ?!
Le jeune homme se contrefichait de ce qu'elle pouvait dire. Elle le faisait pour le provoquer. Il ne la lâcherait pas tant qu'elle ne lui aurait pas dit l'endroit où elle retenait Katlyn. Elle ne le ferait pas plier. Il n'abandonnerait pas tant que Katlyn n'aurait pas retrouvé sa place à ses côtés.
— Ce n'était pas dans les règles du jeu, playboy. Vous deviez la retrouver, elle, pas moi.
— Les règles du jeu viennent de changer. Enlever Katlyn, ce n'était pas fair-play, surtout pour ce que vous faites de cette femme extraordinaire. Ce n'était franchement pas très malin. Prendre une personnalité connue, sans aucun précédent judiciaire, pour l'obliger à commettre des meurtres.
—Katlyn Melody Itachi-Carmichael-Jonas. Vingt-quatre ans. Fille d'Alexander et Mandy Itachi, tous deux décédés. Adoptée par le docteur Josh Carmichael. Écrivaine reconnue dans le monde entier. Fiancée à Nicholas Jerry Jonas. Trois enfants. Christopher Nicholas Itachi-Jonas. Emily Abigail Itachi-Jonas. Sam Zachary-Itachi-Jonas. Oh, et arrêtée pour conduite dangereuse et possession de stupéfiants il y a de cela quatre ans et demi.
— Bravo. Vous êtes bien renseignée. Ça a dû être difficile de pomper tout cela sur Internet.
Un frisson lui parcourut l'échine. Il n'y avait que deux choses qu'on ne pouvait pas trouver sur Internet peu importe le profil de Katlyn que l'on consultait : le nom complet des enfants ainsi que son arrestation - leur arrestation - le jour où il avait tenté de mettre fin à ses jours. Comment avait-elle eu ces informations ?
— Touché, playboy. Connais-tu vraiment ta fiancée ?
— J'étais là ce jour-là. C'est par ma faute qu'elle a été arrêtée et le chef d'accusation de possession de stupéfiants est absurde. Katlyn ne portait sur elle que ses médicaments.
— Des médicaments, vraiment ?
— Elle est cardiaque, vous ne le saviez pas peut-être ?! Vous ne vous êtes pas rendue compte qu'elle avait fait une crise cardiaque il y a un mois ?! Ou peut-être l'avez-vous laissée crever dans un coin avant de vous débarrasser de son corps ?! Puisqu'elle m'a appelée, tout porte à croire qu'elle est en vie.
— Mais dans quel état ?
Ces quelques mots lui brisèrent le cœur et le paralysèrent totalement. Que lui avait-elle fait ? Furieux, la main de Nick enserra le cou de la femme, pas assez fort pour l'étrangler mais juste assez pour la menacer de le faire.
— QU'EST-CE QUE VOUS LUI AVEZ FAIT ?!
De ma main libre, il la fouilla maladroitement les poches de sa source de colère afin de trouver des indices de l'endroit où elle retenait Katlyn. Il ne trouva rien hormis un portable. Le seul numéro que ce portable contenait était celui d'un certain Kenny. Nick appuya sur le bouton « appel » et colla le portable contre son oreille. Ça ne sonna que peu de temps. Ledit Kenny répondit presque aussitôt.
— Felicia ? Qu'est-ce qui se passe ?
— Chapeau, le complice ! Je suppose que c'est vous qui gardez un œil sur Katlyn pendant que cette charmante dame se promène ?
— Qui êtes-vous ?
— L'homme qui va buter ta complice si tu ne me dis pas tout de suite où se trouve ma femme !
— Kenny, si tu ouvres ta putain de gueule, je te jure que je te le ferais payer !
— Oh, pas commode celle-là. Où est Katlyn, Kenny ?
— Je ne peux rien vous dire de plus. Je vous ai déjà orienté jusqu'à Manhattan. Je ne peux que vous demander de la retrouver rapidement car...
Avant que Kenny n'ait fini sa phrase, Nick se vit contraint de se débattre contre Felicia qui, il ne savait comment, s'était dégagée de son emprise et se jetait maintenant sur lui. Ils roulèrent au sol en grognant. Il avait sous-estimé cette femme. Elle avait de bonnes bases en self-défense mais celles du jeune homme étaient meilleures. Elle parvint néanmoins à prendre le dessus en frappant le point sensible de tous les hommes. En gémissant, Nick serra le téléphone portable dans sa main pour l'empêcher de le récupérer. C'était son seul lien avec Katlyn à l'heure actuelle. Il jeta un regard noir à cette Felicia tandis qu'elle fouillait dans son sac à main. Elle arbora un air de triomphe quand elle mit la main sur ce qu'elle cherchait. Nick prit soudainement peur en croyant que c'était une arme. Le souffle coupé, il était allongé dans la blanche neige qui recouvrait actuellement la ville. Il ne pouvait pas bouger. Il était glacé. Phil était censé le suivre. Où était-il maintenant qu'il avait pris la tangente pour suivre cette malade ? Elle brandit une seringue avec un air mauvais. Le jeune chanteur n'aimait pas ça. Il tenta de s'esquiver pour échapper à ce qu'elle se préparait à lui faire mais la vive douleur qui parcourut son corps l'en empêcha. Il grimaça.
— Il se trouve que ta très chère femme ne supporte pas ce produit et qu'elle se trouve dans un fâcheux état. Toi, y survivras-tu assez longtemps pour la voir mourir ?
Incapable de bouger, Nick se vit contraint d'assister impuissant à cette injection qu'on lui faisait. Peu à peu, il perdit tous ses repères et commença à être confus. Le silence s'abattit soudainement sur lui alors qu'il s'effondrait dans la poudreuse. Une voix brisa ce silence avant qu'il ne sombre dans le noir, tous ses espoirs de retrouver Katlyn s'envolant.
Quand il se réveilla bien des heures plus tard, il se trouvait dans un jet privé qu'on lui décrivit comme celui de Katlyn. Enfin, c'était le jet qu'on avait mis à sa disposition quand elle avait dû faire une tournée promotionnelle pour son roman - que Nick n'avait toujours pas lu, il l'avouait. Il avait terriblement mal au crâne, il n'avait plus le seul objet qui le liait à Katlyn et il ne comprenait pas du tout pourquoi son père lui annonçait qu'ils retournaient à Los Angeles. Un nouveau MMS s'affichait sur son portable avec une photo de Katlyn plus vulnérable que jamais. Le message accompagnant cette photo lui glaça le sang : « Échec et mat, playboy. Ta fiancée est toujours entre mes mains... Il est temps de la conduire à l'abattoir. »
— Tu as reçu un nouveau message durant ton inconscience. Katlyn sera à L.A. ce soir. Nous n'aurons plus qu'à la retrouver avant le F.B.I. Dès que nous aurons atterri, tu consulteras un médecin avant que nous ne trouvions une solution pour la libérer de toutes ces accusations.
Nick ne répondit pas, encore un peu étourdi par les effets de cette drogue étrange. Il est temps de la conduire à l'abattoir. Que voulait-elle dire par là ? Pourquoi l'emmèneraient-ils à L.A. s'ils voulaient la tuer ? Prendraient-ils le risque de se montrer aux agents du F.B.I. ? Il ne savait pas. Il ne savait plus. Il était plus terrifié que jamais. Je suis désolé, Katlyn. J'ai échoué, encore une fois...
×
Kenny pénétra dans la geôle de Katlyn d'un pas sûr. Sa décision était prise. Ce soir, elle allait quitter cet endroit sordide. Ce soir, il lui rendait sa liberté. Peu lui importait le prix que ça allait lui coûter. Il ne supportait pas de voir la jeune femme dépérir chaque jour qui passait. Ils la retenaient depuis maintenant un mois. Les conséquences n'étaient pas des moindres. S'il s'arrangeait pour que Katlyn ne souffre pas, ce n'était pas le cas de Felicia qui ne supportait pas de voir son pantin s'abîmer. Kenny referma doucement la porte et s'approcha du corps prostré sur le sol. Katlyn hallucina. La drogue qu'il lui avait donné un mois durant avait des effets négatifs sur sa personne. Il n'avait pas vu de tels effets sur les autres personnes qu'on l'avait forcé à manipuler. Non seulement Katlyn était sujette à des hallucinations mais son état de santé en était terriblement affecté lui aussi. Quand il avait été contraint de l'enlever, il avait rencontré une femme forte et indépendante. Désormais, il se trouvait face à quelqu'un de totalement soumis. "Loque humaine" était l'expression qu'il utiliserait s'il devait la qualifier à ce jour. Les yeux dans le vague et cernés, elle marmonnait des choses incompréhensibles à une personne qu'il n'était pas en mesure de voir. Ses vêtements étaient déchirés et souillés de sang, de boue et d'autres choses qu'il préférait ignorer. Elle avait énormément maigri et ses blessures s'étaient infectées. Kenny regarda l'espèce de trou qu'elle avait creusé dans le sol à mains nues pour se lover à l'intérieur. Elle avait besoin d'un médecin et d'une alimentation correcte. Il s'approcha d'elle et la releva.
— Katlyn, regarde-moi.
Elle ne réagit pas et sembla tourner de l'œil mais il l'en empêcha. Il rompit les liens qui lui liaient pieds et poings avant de la regarder droit dans les yeux. Ils avaient été obligés de l'attacher après sa folie furieuse qui avait valu à Kenny quelques belles griffures et hématomes.
— Qu'es-ce c’est ?
— Il faut que tu m'écoutes attentivement.
Katlyn n'était pas réceptive à ce que Kenny lui disait. Elle était totalement à l'Ouest. Elle marmonnait quelque chose qu'il avait du mal à comprendre.
— Veux... Voir... Plait... Nick... Bébé...
— Quoi ?
— Nick... Bébé...
Elle voulait voir Nick. C'était impossible. Pas avant que Kenny ne l'ait relâchée du moins. Pour le bébé, il ne voyait pas de quoi elle parlait. D'après ce qu'il savait, elle n'avait que trois enfants. Les deux premiers étaient les siens. Elle avait adopté le troisième.
— Je reviens.
Kenny sortit de la pièce un instant et se retrouva face à Felicia.
— Elle est prête ?
— Pas encore.
— Qu'est-ce que tu attends ?
— Elle n'est plus en état de faire quoi que ce soit. Elle divague totalement, Felicia ! Elle parle de bébé et tient des propos incohérents. Il faut la relâcher.
— Ces gens d'Hollywood ne sont décidément pas très solides. Hypnotise-la. On l'achèvera quand ce sera fini.
Il n'en était pas question ! Il lui avait promis qu'elle reverrait sa famille. Felicia lui tourna le dos. Kenny respira un grand coup et l'assomma violemment. Elle s'écroula. Il l'entraîna dans la geôle de Katlyn et l'attacha sur la table, prenant bien soin de verrouiller chaque anneau de fer autour de ses chevilles, poignets et gorge. Katlyn retrouverait sa liberté quoique Felicia en pense. Kenny se pencha sur la pauvre jeune femme qui divaguait et l'entraîna. Il l'obligea à se laver. Ensuite, il lui fit avaler un bon repas. La police avait choisi un appât. C'était vers elle que Kenny allait envoyer Katlyn. Elle serait en sécurité avec eux. Quand la jeune écrivaine eut fini son assiette, il la laissa se réhydrater. Il posa une main sur son épaule et la regarda droit dans les yeux.
— Regarde-moi, Katlyn. Regarde-moi bien dans les yeux. Tout est fini. Je vais te rendre à ta famille. Tu n'as plus à t'en faire. Ecoute ma voix. C'est elle qui va te guider. Tu vas faire exactement ce que je te dis, d'accord ? Tu n'as pas à t'en faire, tout ira bien. Ce soir, la police va t'arrêter. Tu ne t'opposeras pas à eux. Tu m'entends ? Tu devras les laisser faire. Ils vont t'interroger mais tu ne diras rien. L'hypnose ne sera rompue que si tu entends ton fiancé prononcer ton nom. C'est bien clair ? Quand Nick dira ton nom, tu sortiras de ton état de transe et tu ne te souviendras de rien. Tout ce qui s'est passé ici sera totalement effacé de ta mémoire. Tu oublieras tout.
— J'oublierais tout.
— Parfaitement.
Kenny avait un peu de remords de la manipuler de cette façon mais, quand ils verraient qu'elle était sous hypnose, ils penseraient peut-être qu'elle était innocente. C'était le cas. Elle avait commis tous ces meurtres sous hypnose parce que Felicia cherchait à se venger. Elle s'était servie de Katlyn autant qu'elle s'était servie de Kenny. Il mettait fin à tout ça. Katlyn devait retrouver sa famille et ses amis. Il lui tendit le sac à dos qu'elle avait quand il l'avait enlevée et l'entraîna vers la camionnette. Il était temps de mettre fin à tout ça.
×
Katlyn marchait en direction de sa proie d'un pas absent. Elle n'était consciente d'aucun de ses gestes. Tout ce qu'elle savait, c'est qu'on lui avait demandé de tuer cette femme qui lui tournait le dos. Rien de ce qui se passait autour d'elle ne la déconcentrait. Seule cette mission l'incombait. Elle dégaina le long poignard qu'on lui avait confié avant de la lâcher dans la nature. La lame le long du poignet, elle se tenait prête à égorger cette femme qui semblait ne se douter de rien. Katlyn se glissa imperceptiblement derrière elle pour trancher cette gorge déployée, pour faire couler ce sang si rouge et si attirant. On lui demandait d'abattre cette femme. Elle fit glisser la lame le long de sa main afin de saisir le manche du poignard.
— F.B.I ! Lâchez ce poignard et levez les mains en l'air ! s'exclama soudainement la voix de l'agent Donnelly.
— Obéis-lui. Lâche le poignard et pose les mains sur ta tête.
Katlyn obéit et lâcha son poignard qui tomba au sol avec un bruit métallique. Elle leva les mains et les joignit sur l'arrière de son crâne tandis que la femme qu'elle allait égorger, agent sous couverture destinée à la piéger, la fouillait. Elle ne possédait aucune autre arme. Soudainement, on l'attrapa par derrière et on la plaqua contre le capot d'une voiture avant de lui passer les menottes.
— Mademoiselle Itachi, vous êtes en état d'arrestation pour meurtres et tentative de meurtre sur un agent du F.B.I. Vous avez le droit de garder le silence. Tout ce que vous direz pourra, et sera, retenu contre vous.
— Mon rôle s'arrête ici, Katlyn. N'oublie pas, lorsque Nick prononcera ton nom, tu redeviendras toi-même et tu ne te souviendras de rien. Bon courage.
La voix de son guide s'éteignit. On la redressa et la força à marcher jusqu'à la voiture de fonction la plus proche sous le regard des journalistes déjà présents sur les lieux. La portière s'ouvrit. On la fit entrer de force dans le véhicule qui s'éloigna ensuite en direction des locaux du F.B.I. Comment allait se passer la suite des événements ?
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DEBUT DU TOME 1 || DEBUT DU TOME 2
PART I || PART II || PART III || PART IV || PART V
PART VI || PART VII || PART VIII || PART IX || PART X
PART XI || PART XII || PART XIII || PART XIV || PART XV
PART XVI || PART XVII || PART XVIII || PART XIX || PART XX
PART XXI || PART XXII || PART XXIII || PART XXIV || EPILOGUE
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