#emploi Institution financière
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Pour augmenter vos chances d'obtenir un crédit en Suisse, il est essentiel de préparer soigneusement votre dossier et de comprendre les critères utilisés par les institutions financières. Voici des conseils pratiques pour améliorer vos chances :
1. Améliorer son profil financier
Stabilité des revenus : Assurez-vous d'avoir des revenus réguliers et stables. Les prêteurs préfèrent des emprunteurs qui ont un emploi permanent ou des sources de revenus fiables.
Ratio d'endettement : Maintenez un ratio d'endettement (rapport entre vos dettes et vos revenus) bas. Un ratio inférieur à 33 % est généralement considéré comme acceptable.
Économies et actifs : La possession d'actifs (comme des biens immobiliers ou des placements financiers) renforce votre solvabilité aux yeux des prêteurs.
2. Préparer un dossier de demande solide
Documents nécessaires : Préparez à l'avance les documents tels que les relevés bancaires, les fiches de salaire, les déclarations fiscales, et toute autre preuve de revenus. Si vous êtes indépendant, présentez vos bilans comptables.
Plan d'utilisation des fonds : Expliquez clairement pourquoi vous avez besoin du crédit et comment vous comptez l'utiliser. Un plan détaillé rassure la banque sur votre capacité à rembourser.
Antécédents de crédit : Un bon historique de remboursement de dettes montre que vous êtes un emprunteur responsable.
3. Améliorer sa cote de crédit
Paiements à temps : Payez toutes vos factures (prêts, cartes de crédit, etc.) à temps pour améliorer votre score de crédit.
Limiter les crédits existants : Réduisez ou clôturez les lignes de crédit inutilisées qui pourraient affecter négativement votre ratio d'endettement.
Vérifier son historique de crédit : Obtenez une copie de votre dossier de crédit pour vérifier qu’il ne contient pas d’erreurs qui pourraient nuire à votre cote.
4. Choisir le bon type de crédit
Adaptez la demande : Choisissez un type de crédit qui correspond à votre situation. Les prêts personnels, hypothécaires ou professionnels ont chacun des critères spécifiques.
Prêts garantis : Si possible, envisagez de demander un crédit garanti par un actif (par exemple, une hypothèque). Les banques sont plus enclines à accorder des prêts garantis, car ils présentent moins de risques.
5. Présenter des garanties
Garantie réelle : Offrir un bien en garantie (comme un bien immobilier) augmente vos chances d'approbation, car cela rassure la banque sur sa capacité à récupérer les fonds en cas de défaut de paiement.
Cautionnaire : Avoir une personne avec un bon profil financier qui se porte garant de votre prêt peut également accroître vos chances.
6. Travailler avec un conseiller financier
Conseil personnalisé : Un conseiller financier peut vous aider à préparer votre demande et à choisir l’institution financière la mieux adaptée à votre profil.
Optimisation fiscale : Certains conseillers peuvent suggérer des stratégies pour optimiser vos finances avant la demande de crédit.
7. Comparer les offres de crédit
Faire jouer la concurrence : Comparez les offres de plusieurs banques et institutions financières. Certaines banques sont plus flexibles que d'autres, notamment pour les personnes ayant des revenus atypiques.
Négociation des conditions : N’hésitez pas à négocier les conditions du prêt (taux d’intérêt, durée, etc.) pour obtenir l’offre la plus avantageuse.
8. Présenter un bon projet professionnel (pour les crédits aux entreprises)
Plan d'affaires solide : Pour un crédit professionnel, un plan d'affaires détaillé qui montre la viabilité de votre projet et vos prévisions financières est crucial.
Réputation de l’entreprise : Une entreprise ayant de bons antécédents de gestion et une bonne réputation aura plus de chances d’obtenir un prêt.
En suivant ces conseils, vous augmenterez vos chances d'obtenir un crédit en Suisse, que ce soit pour un besoin personnel, professionnel ou hypothécaire.
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Conseil des Ministres - Dernier compte-rendu. Communiqué du Conseil des ministres du 7 février 2024. Le Conseil des ministres s’est tenu ce mercredi 07 février 2024 au Palais de la République, sous la présidence du Chef de l’Etat, Son Excellence, Monsieur Macky SALL. Communiqué du Conseil des ministres du 7 février 2024 Forum civil demande aux USA, à l’UE,… de sanctionner Macky Sall et Cie La Présidentielle reportée A l’entame de sa communication, le Président de la République est revenu sur le vote par l’Assemblée nationale, de la proposition de loi fixant la nouvelle date du scrutin présidentiel au 15 décembre 2024 en réaffirmant sa décision de ne pas prendre part à l’élection. Le Chef de l’Etat a notamment renouvelé sa confiance au Premier Ministre Amadou BA et à l’ensemble des ministres, et demandé au Gouvernement de prendre toutes les dispositions requises, pour l’organisation dans les meilleures conditions du scrutin présidentiel à la nouvelle date fixée. Le Président de la République a particulièrement réitéré sa détermination à poursuivre le dialogue avec tous les acteurs politiques et les forces vives de la Nation, en vue de renforcer, d’une part, notre démocratie à travers un processus électoral transparent, libre et inclusif et, d’autre part, la crédibilité de nos institutions. bilan immatériel de Macky Sall, le pire d’entre les présidents de la République du Sénégal →A lire aussi Communiqué du Conseil des ministres du 24 janvier 2024 Dans ce contexte, le Chef de l’Etat, a décidé d’engager les voies et moyens de mettre en œuvre un processus pragmatique d’apaisement et de réconciliation pour préserver la paix et consolider la stabilité de la nation. Dans cette dynamique, le Président de la République, garant de l’unité nationale et du fonctionnement régulier des institutions, a demandé au Gouvernement, notamment au Garde des Sceaux, Ministre de la Justice de prendre les dispositions nécessaires pour matérialiser sa volonté de pacifier l’espace public dans la perspective du dialogue national et de l’organisation de la prochaine élection présidentielle. CONSEILS DES MINISTRES — 07 FÉVRIER 2024 Déménagement de sa famille au Maroc Les preuves selon SJD que Macky Sall avait l’intention de partir Le Chef de l’Etat, a par ailleurs, insisté, sur l’impérieuse nécessité de consolider la solidarité gouvernementale, de veiller au bon fonctionnement des administrations, de poursuivre la mise en œuvre optimale des politiques publiques, et d’améliorer les postures républicaines à toute épreuve. Abordant le développement de l’entreprenariat et des petites et moyennes entreprises, le Chef de l’Etat est revenu sur le bilan des activités de la Délégation générale à l’Entreprenariat rapide des Femmes et des Jeunes (DER/FJ), pour soutenir l’insertion et l’emploi des jeunes, renforcer l’inclusion financière et l’autonomisation économique des femmes à travers les trois (3) volets : 1.formation, 2. formalisation , 3. et financement. Le Président de la République a salué la contribution la DER/FJ à la bonne mise en œuvre du Programme «XEYU NDAW NI » et félicite la Déléguée générale et l’ensemble de ses équipes pour les performances remarquables sur la période 2018-2023 qui sont relevées par les statistiques disponibles ainsi qu’il suit : 115 milliards de FCFA injectés dans l’accompagnement des initiatives entrepreneuriales des femmes et des jeunes ; 252 657 initiatives entrepreneuriales de femmes et de jeunes financées dont 6 286 TPE et PME accompagnées ; 15 437 bénéficiaires formés sur des compétences entrepreneuriales ; 1 862 entreprises assistées techniquement, 500 startups accompagnées et financées avec un impact global de 265 230 emplois créés et consolidés. Suite à ces remarquables résultats notés, le Chef de l’Etat a demandé au Premier Ministre d’accentuer les efforts du Gouvernement sur la formation professionnelle et le financement des jeunes afin de promouvoir « Un Sénégal d’entrepreneurs », soutenu par des instruments
publics d’encadrement et de financement consolidés et optimisés dans leurs interventions auprès des cibles. Le Président de la République a, en outre, souligné la nécessité d’asseoir la promotion des PME/PMI en développant davantage les mécanismes de garantie par la capitalisation des actions du Fonds de Garantie des Investissements prioritaires (FONGIP), après dix (10) années d’interventions. Le Chef de l’Etat a, à cet égard, demandé au Premier Ministre à travailler, avec les Ministres en charge des Finances, de l’Economie, du Commerce et des PME, du Développement industriel et l’APIX, à la relance du Conseil Présidentiel de l’Investissement avec une nouvelle formule pragmatique, autour des thématiques relatives à l’Entreprenariat et au financement de l’Economie nationale. Revenant sur l’évaluation de la mise en oeuvre des reformes de la fonction publique locale, le Président de la République a demandé au Premier Ministre, et aux Ministres en charge des Finances et des Collectivités territoriales, de prendre toutes les dispositions pour une évaluation de la mise en oeuvre des différentes composantes de la fonction publique locale avec l’application de la loi n° 2011- 08 du 30 mars 2011 relative au Statut général des fonctionnaires des Collectivités territoriales. Le Chef de l’Etat a rappelé son attachement à la professionnalisation du capital humain en service dans les collectivités territoriales et a demandé au Ministre des Collectivités territoriales de renforcer le cadre de supervision des activités du Centre national de la Fonction publique locale et de la Formation, structure fondamentale, dont le fonctionnement optimal reste un gage d’une gouvernance performante des Collectivités territoriales. Sur le climat social, la gestion et le suivi des affaires intérieures, le Chef de l’Etat est revenu sur les sujets suivants : Me Aissata Tall Sall confirme Souleymane Jules Diop Report de la Présidentielle demandé par l’opposition l’organisation du pèlerinage aux Lieux saints de l’Islam : en demandant au Premier Ministre et au Ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’Extérieur de prendre toutes les dispositions nécessaires avec les acteurs publics et les opérateurs privés, en vue d’assurer l’organisation dans les meilleures conditions, de l’édition 2024 du Pèlerinage aux Lieux Saints de L’islam ; des préparatifs de l’appel de Seydina Limamou Laye : en demandant au Gouvernement, de prendre toutes les mesures requises, en liaison avec les organisateurs, pour assurer le bon déroulement des célébrations de la 144ème édition de l’Appel de Seydina Limamou Laye. Dans sa communication, le Premier Ministre a tout d’abord réitéré sa loyauté au Président de la République et marqué son soutien à sa décision du 03 février 2024 suite à son message à la nation. Le Premier Ministre a également remercié le Chef de l’Etat pour la confiance renouvelée à son endroit ainsi qu’au Gouvernement en demandant aux ministres de prendre les dispositions nécessaires pour une bonne organisation du dialogue national et la parfaite conduite du processus électoral. Le Premier Ministre est enfin revenu sur le suivi de la coordination de l’activité gouvernementale en évoquant : Message à la Nation du 3 février 2024 Le Président Macky Sall annonce l’abrogation du décret convoquant le corps électoral la rencontre des banques centrales sur les changements climatiques ; l’audience avec les acteurs syndicaux. AU TITRE DES COMMUNICATIONS DES MINISTRES Communiqué du Conseil des ministres du 7 février 2024 le Ministre de l’Agriculture, de l’Equipement rural et de la Souveraineté alimentaire a fait une communication sur le suivi campagne commercialisation de l’arachide 2023/2024, la campagne de contre saison froide 2023/2024, les prévisions de mise en valeur en 2024 dans la Vallée du Fleuve Sénégal et les exportations de produits horticoles ; le Ministre de la Pêche et de l’Economie maritime a fait une communication sur la nouvelle Stratégie nationale de Développement durable de l’Aquaculture 2023-2032 (SNDAq 2023-2032).
Fait à Dakar, le 07 février 2024 Le Ministre du Commerce, de la Consommation et des Petites et moyennes Entreprises, Porte-parole du Gouvernement Abdou Karim FOFANA
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5 Moyens Simples Par Lesquels Vous Pouvez Obtenir de l’Aide Financière aux Vétérans
Lorsqu’il s’agit de problèmes financiers, les vétérans militaires sont plus enclins à en rencontrer que les civils. Ils sont plus susceptibles d’avoir des problèmes avec leurs cartes de crédit et leurs prêts immobiliers, ainsi que des retards de paiement et des hypothèques insuffisantes.
Certains vétérans peuvent rencontrer des problèmes financiers parce qu’ils n’ont pas de travail. Cette situation peut être due à différents facteurs, tels que le manque d’offres d’emploi, les blessures militaires et le manque de connaissances sur la manière de postuler à des emplois civils. D’autres peuvent avoir des dettes en raison d’une mauvaise gestion du budget, de dépenses imprévues ou même de conflits relationnels. C’est pourquoi nous allons explorer au travers de cet article quelques moyens très pratiques d’obtenir une aide financière aux vétérans.
1. Lancer un Crowdfunding pour Obtenir des Aides Financières aux Vétérans
De nombreux vétérans se sont tournés vers les plateformes de crowdfunding pour les aider à compenser le coût de leurs factures médicales. Ils peuvent le faire par l’intermédiaire de plateformes de crowdfunding en ligne comme WhyDonate, qui leur permet de collecter des fonds pour répondre à divers besoins, tels que des conseils en matière de santé mentale ou l’assistance d’un chien d’assistance. Les vétérans ne sont pas les seuls à pouvoir envoyer de l’aide aux vétérans en difficulté financière ; tout le monde peut organiser une campagne de collecte de fonds pour le compte d’autres vétérans.
Aide Financière d’Urgence aux Vétérans avec WhyDonate
Aucun frais d’inscription, 0% de frais de plateforme.
Paiement immédiat
Simple et facile à utiliser et également adapté aux téléphones mobiles.
Les coûts de transaction sont très minimes
Tous les dons et toutes les données sont sécurisés. Les données sont stockées de manière cryptée et tous les paiements sont sécurisés par des institutions de paiement agréées.
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Offre une image de marque personnalisée aux collecteurs de fonds ainsi que des formulaires de don et des courriels personnalisés.
Un excellent service à la clientèle.
2. Subventions Financières pour les Vétérans en Difficulté Financière
En général, de nombreux gouvernements proposent des programmes de subventions pour apporter une aide financière aux vétérans handicapés. Cela dépend principalement du nombre d’années de service des anciens combattants et des programmes gouvernementaux du pays. Les gouvernements proposent généralement des programmes d’aide d’urgence et même des programmes d’aide financière temporaire dans certaines situations.
Dans de nombreux cas, des allocations familiales, des allocations de recherche d’emploi et même des allocations de maternité sont prévues par les programmes de subventions gouvernementaux. En dehors de ces prestations, il existe également certains programmes gouvernementaux qui visent à apporter une aide financière aux veuves d’anciens combattants. En outre, les programmes gouvernementaux peuvent également couvrir les frais médicaux, le transport d’urgence et le logement.
3. Programmes de Pension aux Vétérans
De nombreux programmes de pension d’anciens combattants offrent des paiements mensuels aux vétérans en temps de guerre, en fonction de leur invalidité ou de leur âge, et sont limités en fonction de leur valeur nette et de leur revenu. Il s’agit d’un fonds d’urgence pour ceux qui auront besoin d’aide en ce qui concerne les vétérans endettés.
S’organiser est un défi pour la plupart des gens, en particulier pour ceux qui n’ont pas l’habitude de gérer des questions financières. Toutefois, les membres des forces armées ont la discipline nécessaire pour dresser la liste de leurs dépenses essentielles, telles que la nourriture, les services publics, les vêtements, le transport et l’assurance.
4. Assurance pour les Vétérans
Disposez d’une assurance maladie adéquate est l’une des premières mesures à prendre pour s’assurer que vous et votre famille êtes couverts pour leurs besoins futurs en matière de soins de santé. Après avoir quitté le service actif dans les forces armées, les vétérans doivent contacter l’office pour demander des prestations. Bien que qu’ils puissent bénéficier des facilités d’aide financière et des soins médicaux de l’office, ils doivent souscrire à une police d’assurance long terme permettant de protéger leur famille.
5. Entrer en Contact avec les Organisations qui Aident les Vétérans
Il existe de nombreuses organisations à but non lucratif dont l’objectif est d’aider financièrement la communauté des forces armées. Certaines d’entre elles n’existent même que pour fournir une aide financière aux vétérans, y compris ceux handicapés, ceux qui sont sans abri et ceux qui ont laissé des veuves derrière eux. Ces organisations caritatives militaires peuvent apporter les subventions financières nécessaires ainsi que des conseils en matière d’endettement et un soutien émotionnel aux vétérans des forces armées.
Quelques Organisations Notables.
Wounded Warrior Project
Soldiers’ Angels
Royal British Legion
Hewlett Packard Enterprise
Envoyer une Aide Financière aux Vétérans et Faire Preuve de Générosité
Les membres des forces armées comptent parmi les personnes les plus dévouées et les plus méritantes du pays. Ils sont souvent choisis en raison de leurs antécédents familiaux et de leur désir de rendre service au pays. Servir notre pays est une vocation très différente des autres professions.
Pour de nombreux vétérans, le retour à la vie civile peut être très difficile. Ils ont souvent besoin de la même passion et du même courage que ceux dont ils ont fait preuve pour servir leur pays. Soutenir les vétérans peut être l’une des choses les plus nobles que l’on puisse faire. Soyez donc là pour ceux qui ont assuré votre sécurité pendant que vous dormiez paisiblement de nombreuses nuits. Soyez bienveillant et mettez en place une aide financière pour les vétérans en difficulté financière et qui sont autour de
Blog d'origine :- https://whydonate.com/fr/blog/aide-financiere-aux-veterans/
#Financière aux Vétérans#aide financière aux vétérans#collecter des fonds#les dons récurrents#collecte de fonds
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Le Groupe COFINA recrute-08/05/2023
Le Groupe COFINA est la première institution financière africaine dédiée à la mésofinance. Notre vision est d’être le modèle panafricain de la finance inclusive. Le Groupe qui emploie plus de 1500 personnes issues de 19 nationalités différentes, est présent dans 8 pays d’Afrique avec un bureau de représentation à Paris qui est dédié à la diaspora. Dans le cadre du renforcement de ses équipes,…
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Subventions pour aider les jeunes à lancer leur activité
Pendant vos études ou en tant que jeune entrepreneur, vous avez peut-être remarqué que le coût de la vie en France est assez élevé. Il peut donc être difficile d'économiser de l'argent pour votre avenir. Cependant, il existe quelques moyens d'obtenir l'aide financière dont vous avez besoin sans trop de tracas. Nous allons vous expliquer comment l'obtention d'une aide financière (subventions) du gouvernement peut vous aider à créer votre propre entreprise ou même à la développer si vous êtes indépendant. En d'autres termes, une fois que vous êtes financièrement stable et prêt à conquérir le monde, l'obtention d'une aide financière pour la création d'une entreprise est un excellent moyen de donner un coup de fouet à votre idée et de la transformer en réalité. Avant de poursuivre cet article, gardez à l'esprit que tous les pays n'ont pas accès aux prêts et bourses d'études comme la France. Il est donc important de savoir quels types de programmes et de ressources sont à votre disposition afin de trouver la meilleure solution pour vos besoins spécifiques en tant qu'entrepreneur. Comment obtenir l'aide financière de 1500 € pour les entrepreneurs ? La première et la plus importante façon d'obtenir une aide financière de 1500 € pour votre idée d'entreprise est d'être ambitieux et passionné par celle-ci. En effet, il est crucial de démontrer que vous êtes financièrement prêt à investir et à agir dans votre idée dès le départ. Si vous avez déjà une idée d'entreprise, vous pourrez prétendre à plusieurs prêts et subventions en France. Il existe une variété de programmes et de fonds qui peuvent vous aider à obtenir l'aide financière dont vous avez besoin pour lancer votre propre entreprise. Vous devez d'abord faire votre demande d'aide directement auprès du fonds ou de l'organisme qui vous intéresse. Une fois que vous êtes approuvé et que vous recevez une subvention, vous pouvez demander le remboursement de l'argent sous forme de prêt. Certains fonds ont des critères stricts que vous devez satisfaire pour obtenir un financement, comme le fait d'avoir un certain revenu. Certains fonds ont également des idées commerciales spécifiques en tête, comme l'agriculture biologique ou la technologie alimentaire. Prêt pour des idées commerciales Ce programme de prêt est disponible pour toutes les organisations à but non lucratif, les startups, les investisseurs et les institutions de recherche. Vous pouvez faire votre demande en ligne et le processus de demande peut être effectué entièrement en ligne. En outre, vous n'avez pas besoin d'expliquer en détail votre situation financière, votre idée d'entreprise ou vos plans. Il vous suffit de fournir les détails de base concernant votre idée et la manière dont vous comptez la concrétiser. En France, vous pouvez également demander un prêt commercial au gouvernement pour lancer une nouvelle entreprise, développer une entreprise existante ou réaliser des investissements. Subventions pour l'emploi indépendant Si vous êtes à la recherche d'un nouvel emploi, la subvention à l'emploi indépendant pourrait vous convenir. Pour pouvoir bénéficier de ce programme, vous devez disposer d'un plan de travail qui donne un aperçu détaillé de vos activités et du montant que vous gagnez. En outre, vous devez être en mesure de fournir une autorisation écrite aux autorités fiscales françaises vous permettant de demander les subventions. Critères de l'entreprise La subvention pour l'emploi indépendant n'est accessible qu'aux personnes qui ont au moins un employé à temps plein. Cela signifie essentiellement que si vous avez un emploi à temps partiel, vous ne pouvez pas demander l'aide aux travailleurs indépendants. Subvention de développement professionnel pour la croissance et l'expansion Cette subvention est destinée aux entreprises qui souhaitent acquérir de nouvelles compétences ou certifications. Vous pouvez demander jusqu'à 10 000 € et l'argent de la subvention peut être utilisé pour des cours de formation, des séminaires, des conférences et des ateliers. En outre, vous pouvez également utiliser la subvention pour payer des coûts tels que le voyage, l'hébergement, les repas ou l'équipement. Conclusion Créer une entreprise est un excellent moyen de gagner de l'argent et d'améliorer sa situation financière dans la vie, mais c'est souvent un processus difficile et coûteux. C'est pourquoi le gouvernement français offre des subventions pour aider les nouveaux entrepreneurs à développer leurs activités. Ces subventions peuvent être demandées en ligne et ne sont assorties d'aucune condition. Une fois votre demande approuvée, vous pouvez recevoir un paiement directement du gouvernement. Read the full article
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L A C I T E F I N A N C I E R E
Il y a maintenant deux ans, lors d’une promenade dans le Plateau (centre des affaires économique d’Abidjan) mes yeux butaient sur un édifice que je n’avais jusque-là jamais remarqué. Il tranchait avec les bâtiments de style international autour de lui. Fait de ciment imitant la pierre, et de petites ouvertures, sa massivité semblait dire beaucoup ; comme son nom : la Cité Financière. Depuis cet Echange visuel, je n’ai cessé d’être intrigué par son histoire.
Dans les années 50, la Côte d’Ivoire alors colonie Française, se prépare à entrer dans l’ère nouvelle des indépendances. A cet effet, la ville choisie comme capitale, Abidjan, se met au goût de la modernité. Commence alors de grands chantiers architecturaux sensés donner un visage moderne à la ville, et accueillir les futures institutions de la nouvelle République. Sorte ainsi de terre: ponts, grattes ciels et grands axes structurant. Pendant près de 30 ans, des années 50 aux années 80, les conjectures économiques semblent être à la faveur de la Côte d’Ivoire. Ce boom économique, le Miracle Ivoirien, permet de soutenir les politiques de développement du pays. On assiste alors à une urbanisation rapide et programmée de la capitale qui donne à la côte d’ivoire son surnom d’African Riviera.
C’est au cours de ce miracle ivoirien, entre 1973 et 1976 que l’architecte Henri Chomette conçoit la Cité Financière, qui a pour but de réunir dans un même édifice la totalité des services financiers du pays. La Cité est située dans le centre-ville d’Abidjan: le Plateau. Elle regroupe sur une surface de 54 600 mètres carrés, trois volumes, dont une tour de vingt-et-un niveaux reliée par une passerelle à un immeuble de bureaux de douze étages. Au sol, on retrouve un volume hémisphérique chargé de motifs coloré qui sépare l’accueille d’un auditorium.
Une communication avec l’international
A la manière des immeubles modernes, le bâtiment conserve une forme conventionnelle. Il emploie pour cela les formes géométriques simples: rectangle, carré et cercle agencés en plan suivant le nombre d’or. Ces formes s’inscrivent dans une logique de fonctionnalité, maitres mot des aspirations modernes.
Sur l’ensemble de l’édifice, on peut aussi lire 4 des 5 points de l’architecture moderne :
Toit terrasse, les fenêtres en bandeau, la façade libre et les pilotis. L’usage de tel éléments pourrait paraitre trivial, vu qu’on a déjà mentionné la volonté résolument moderne dans laquelle s’inscrit l’édifice. Mais cela serait le cas si on ne mentionnait pas les ouvertures dans une des façades donnant sur le parking. Celles-ci apparaissent comme une communication directe avec la Chapel Notre-Dame-Du-Haut de Ronchamp conçut par Le Corbusier quelques années plus tôt. Tout en confirmant l’essence Corbuséen de cette cité, elle pourrait aussi être une manière de transposer le sens de l’édifice à une dimension supérieure.
Aussi, cette appartenance au mouvement moderne pourrait se faire avec d’autres édifices. Je pense notamment à la Johnson Wax Research Tower de Franck Lloyd Wright ou la New Zealand House à Londres qui jouent aussi sur les lignes horizontales pour faire valoir l’esthétique de leurs formes.
Enfin pour finir sur une note un peu plus poétique, je dirais même que la régularité des trames horizontales sur les façades pourrait servir d’analogie. Elles pourraient induire le dynamisme des fluctuations dans le monde des finances ou alors l’ordre qui ceinture tout ce dynamisme interne.
Une mini-ville
Comme dit plus haut, la forme sert à la fonction. Elle permet de pouvoir réguler, organiser les bureaux et véhicule l’idée d’organisation. Cette organisation, elle est essentielle tant dans le domaine des finances qu’au sein d’une cité qui regroupe des personnes de divers horizons.
Car comme le dit explicitement le nom, l’édifice est une cité. Et ce n’est peut-être pas pour rien qu’elle se pare d’éléments qui tendent à assoir ce statut.
Déjà l’organisation de l’ensemble. Le complexe de bureau lui-même s’organise somme une grande fourmilière. Les bâtiments posés suivant les tracés du nombre d’or tournent autour d’un dôme qui tend à rappeler une sorte de carrefour des axes de circulation du bâtiment. De plus, l’intérieur, aménager comme des galeries, temps à rappeler une idée de galerie interne, ce qui isole encore plus le bâtiment du monde qui l’entoure. Là où les architectes auraient pu jouer sur l’idée d’un atrium ouvert sur la rue, il préfère l’idée de l’intimiste et du privé. A cela viennent s’ajouter les multiples références aux travaux du Corbusier qui pourrait nous rappeler l’expérience de la Cité Radieuse de Marseille avec qui le complexe partage un objectif commun ; celui de faire vivre le plus de personne possible sur un même espace réduit.
En poussant la réflexion et la poésie plus loin, on pourrait voir dans les ouvertures nord (celles rappelant la chapelle Notre-Dame-du-Haut) la scénarisation d’une entrée dans un monastère pour tous les travailleurs qui deviennent alors des hommes d’église. Si on poursuit en ce sens, on constate aussi que cette entrée correspond à l’immeuble le moins haut des trois centraux. On voit alors apparaitre un mouvement giratoire croissant entre les tours de la cité, et ce tout autour de la rotonde au centre. Il apparait alors une idée d’élévation du parking à la grande tour qui en plus de dominer l’ensemble de la cité ferait à présent office de clocher.
Espaces de circulation de la cité financière à Abidjan (archives des BEHC).
Le Modernisme Africain
Mais l’ensemble des formes et le gigantisme de la cité ne sont pas là que pour mettre en avant la conformité de l’édifice avec les standards internationaux de l’époque.
Quand les Bureaux d’Etude Henry Chomette (BEHC) conçoivent la cité financière, on est à l’époque en plein mouvement moderne. Celui-ci est notamment marqué par l’emploi de formes simples, qui suivent la fonction du bâtiment, et par l’usage de matériaux tel que le verre, le béton et l’acier. Véritable vague internationale, le mouvement moderne connaitra des variations stylistiques selon les différentes régions mondes qui l’emploierons. En Afrique, les architectes des nouvelles républiques s’adonneront à plusieurs expérimentations afin de trouver un langage régional de l’architecture moderne. Sans renoncer aux principes du CIAM, les concepteurs des architectures des indépendances donneront une interprétation des dogmes architecturaux modernes qui se fondent dans une esthétique inspirée des culturelles Africaines. De cette manière, le continent devient une vitrine de la construction moderne, et lance une nouvelle typologie architecturale pour les pays Africain basée sur une richesse des bâtiments tant dans la forme que dans la symbolique.
C’est surement pour cela que l’édifice garde cet aspect si particulier. Paré de pierres, l’édifice garde un aspect monolithique comme s’il sortait de terre. De même, ses intérieurs gardent cet aspect rustique voir vernacilaure. Dans ses galeris isolées du monde extérieurs, les rectangles arrondis, et le béton donnent l’impression de se retrouver à l’intérieur d’une maison en terre, ce qui pourrait peut être jsutifié cette basse entrée de lumière naturelle.
Enfin, en son sein, au centre de la composition spatiale, l’édifice conserve ce qu’il a de plus précieux, un dôme. Celui-ci est recouvert de pâte de verres coloré présentant des motifs géométriques qui viennent comme pour représenter eux aussi ce que les techniques de construction traditionnelles peuvent apportées dans la modernité de l’architecture. De cette manière, l’élément central n’est plus seulement l’économie ou la finance, mais la culture, la tradition qui se cache au milieu de la cité.
Dôme interne de la cité financière, 2018.
Ainsi, dans l’ère de son temps, la Cité Financière démontre par sa grandeur la puissance de l’Etat qu’elle représente. Elle apparait comme le dit Henri Chomette, comme « un apport de la Côte d’Ivoire à la recherche internationale ». En mettant en scène les langages moderne et vernaculaire, les BEHC ont réalisé un mariage de style et d’époques. A sa façon, a Cité demeurera une relique d’espoir pour tout un peuple qui crut en son futur en exposant une faim gargantuesque de grandeur et d’émancipation.
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S'organiser pour l'avenir du Peuple: Blocage et mobilisation générale (idées)
Bienvenu à tous sur Deinosplethos,
Ce blog à pour but premier de parler des différentes manières que le peuple Français a à sa disposition afin de s’organiser de manière totalement autonome contre le système de manière générale.
Plus que la mobilisation tous les samedis que nous voyons en France et dans d’autres pays, nous devrions nous organiser dès maintenant en grève générale. Une grève générale n’est pas uniquement ne plus aller travailler.
Une vraie grève générale c’est quand tous les secteurs sans distinction arrête de participer à la vie du pays tel que nous l’entendons. Le personnel médical et d’urgence, les chauffeurs routiers, les salariés et les intérimaires de toutes professions.
Plus que d’arrêter de travailler, il est important que chaque Français dès le début de la grève générale bloquent l’intégralité de leurs paiements récurrents. Il serait bien que chacun d’entre nous sortent leurs argent du système bancaire, il est possible différentes alternatives en créant des comptes sans banques du type Wise, Nickel et autres qui prennent peu de frais de gestions (outre un certains montant pour Wise en fonction de la somme retirer, ou l’édition du RIB chez Nickel).
Avec cette nouvelle CB vous pourrez alors payer votre loyer en prélèvement et votre assurance maison. Les autres factures, outre celle de l’électricité et gaz, ne doivent pas être payées.
Il est certain que pendant un moment il y aura de l’argent et très vite les liquidités quitteront le portemonnaie des Françaises et Français. Pendant ce début de grève générale et jusqu’à l’obtention des demandes du peuple, nous ne devons plus participer aux diverses déclarations de l’administration, que ce soit Pôle Emploi, Caf ou encore payer ces impôts.
Chaque Françaises et Français devrait se mobiliser afin de s’organiser de manière locale et autonome. Ceux qui n’ont pas de terrain pour faire un potager peuvent en fonction de leurs compétences et aptitudes aller troquer leur temps afin de disposer de nourriture.
Par ailleurs dès le début de la grève/mobilisation générale, chaque foyer devrait après le paiement des factures de gaz, électricité, assurance maison et loyer acheter autant que possible (même en grande surface dans un premier temps pour de gros stocks) des produits non périssable, miel, sucre, farines, pâtes, conserves, surgelés. Puis des produits qui peuvent être stockés comme de l’eau, des jus de fruits. La viande peut être également être achetée en grosse quantité chez un spécialiste, ce qui coûtera un montant conséquent mais la quantité de viande et sa qualité sera bien plus importante que la viande qui est vendue dans les grandes surfaces.
Le début de mobilisation générale, une fois les stocks de denrées non périssables sont faits afin d’avoir des réserves dans le foyer il est important de ne plus acheter dans les grandes surfaces.
La mobilisation financière pratiquée par le peuple Français est avant tout économique, cela implique que nous ne devrions pas acheter d’alcool, de tabac et d’essence afin de faire perdre énormément d’argent à l'État et aux différentes entreprises et lobbies. Cela paralysent l’économie du pays, même si cela sera compliqué et difficile pour beaucoup d’entre nous, il est important de se restreindre sur le non-essentiel afin de faire plier le gouvernement, et tout le système économique du pays.
L'autre partie qui tout aussi importante et conséquente est le blocage totale de l’appareil administratif, judiciaire et des forces de l'ordre. Bloquer massivement les commissariats, préfectures, ministères ainsi que l’élysée. Chacun des employés peut sortir mais les officiels et les forces de l’ordre devraient rester dans leurs bâtiments jusqu’à l’obtention totale des revendications des Français.
Les personnes participant aux blocages doivent profiter des productions placées pour la solidarité au même titre que les personnes n’ayant pas les capacités mentales, physiques ou trop âgées afin de subvenir à leurs besoins durant la mobilisation ou celle de leurs familles.
Les professionnels des urgences, du monde médicale doivent eux aussi se joindre au peuple et participer activement dans cette organisation afin d’aider leurs concitoyens. Les pharmaciens eux aussi doivent les rejoindre.
Les centres de distributions, les plateformes de grandes enseignes comme Amazon, Leclerc, Carrefour doivent se vider de leurs employés et bloquer. Les autoroutes doivent être vidé et bloquées afin que là aussi aucun euro ne puisse aller dans les compagnies de gestion. Seuls peuvent circuler les professionnels de la santé et des urgences afin d’aider les personnes en détresse, y compris ceux qui transportent du sang et des médicaments.
Avant qu’il n’ait plus d’argent, il est important que ceux qui ont des exploitations agricoles ne détruisent plus de leurs productions pour se conformer aux décisions gouvernementales et européennes, et de garder leurs productions. Les productions, pourrait être (ce n’est qu’une idée) partagée pour répondre au troc service/produits alimentaires, pour la solidarité de ceux qui n’ont pas les capacités physique et mentale ou trop âgée et pour eux-même afin de subvenir à leurs propres besoins dans leurs foyers.
Chaque compétences dans l’agriculture, dans le bâtiment et toutes celles qui sont production de bien matériel doivent participer activement, ceux qui n’ont que la capacité physique, doivent aller donner un coups de main, apprendre sur le tas en aidant et ainsi avoir une rétribution afin de subvenir à leurs propres besoins.
Ceux à la campagne, qui ont assez d’espace afin de cultiver en légumes, fruits ou légumes, qui disposent de volailles et de poules pondeuses (entre autres) devraient eux aussi participer de la sorte à la mobilisation, afin premièrement subvenir à leurs propres besoin (et ainsi ne pas créer de trop grandes perturbations dans la gestions des grandes productions) et en cas de possibilités de donner à ceux qui en aurait besoin par le système de troc et si possible pour la solidarités des personnes les plus démunies physiquement et mentalement ainsi que pour les personnes âgées.
On demandera alors comment pourrait faire les citadins, ils peuvent également participer de manière locale en utilisant l’espace publique disponible pour cultiver, produire ce qu’ils ont besoins. Cela n’empêchent pas à ce qu’ils puissent aller hors des villes afin de troquer leur temps et leurs services comme je l’ai décrit précédemment.
Le blocage ne se fera pas uniquement par le fait de produire et subvenir à nos besoins de manière locale et participative. Mais il est bon aussi de bloquer physiquement toutes les institutions gouvernementales.
Pour ce faire, il est envisageable que ces blocages soient continuels et qu'il y ait des relèves afin que chacun puisse être bloqué, soit aller donner de leur temps dans le système de troc qui serait mis en place. Chaque membre du foyer qui a les capacités devrait participer activement.
Il va de même pour la scolarité, les élèves et étudiants ne devraient plus s’y rendre afin de participer à ce système et étudier de façon différentes les choses qui les intéressent plus profondément. Ils pourraient également apprendre les bases de la couture, l’agriculture, la botanique et de choses plus tangibles physiquement que des préceptes qui n’ont pas une grande importance pour que chacun puisse vivre dignement.
Par extension, il est souhaitable que les appartements et maisons qui peuvent être rénovés le soient afin que les Françaises et Français qui vivent à la rue puissent occuper ces lieux gratuitement en participant au système organisé de mobilisation (tout le monde y gagnerait) la mobilisation de ces personnes me semble logique, souhaitable et importante.
Important, car cela montrerait que les personnes vivant à la rue est la préoccupation de leurs concitoyens qui se montrent solidaire et leur permet de vivre plus dignement qu’ils ne le peuvent avec la considération des pouvoirs publics.
Chaque citoyen qui n'a pas la nationalité française sur notre territoire doit participer de manière active dans les mêmes conditions que nos concitoyens. Si cela venait à ne pas être respecté par les étrangers européens ou non, ils ne doivent pas disposer des productions qui auront été faites par l’ensemble de la communauté résident en France.
Les Français doivent aussi s’organiser afin de gérer les productions mis de côté pour un mouvement général de solidarité. Les conditions devraient être les mêmes dans tout le pays que ce soit en métropole ou en outre-mers, la circulation des productions doit être assurée de manière nationale autant que cela sera possible et puis aussi de manière locale. Il est important que chaque territoire de la nation puisse subvenir à ses besoins, là aussi en cas de nécessité des trocs alimentaires et/ou service peuvent être mis en place afin de se répartir les productions agricoles.
Beaucoup pensent que l'État viendrait à s’en prendre aux citoyens s’il ne participait en plus aucune manière au système. Beaucoup pensent qu’ils ne peuvent pas quitter leur emploi car ils ont des enfants, mais cela est faux et c’est une pensée limitante qui est inculquée pour qu’ils soient disciplinés. Toute personne, même n’ayant pas de connaissances dans un domaine peut prêter main forte dans ce système d’auto-gestion.
Tout ce qui est dit ici, ne sont que des pistes de réflexion qui sont je pense intéressantes et à approfondir afin que cette auto-gestion puisse être un système collaboratif stable et fluide afin que chacun qui participe puissent disposer du nécessaire.
Il peut être considéré comme extrémiste les propos tenus ici, peut-être mais la situation extrémiste organisée par le gouvernement, les lobbys et le système afin de contraindre la population nationale l’est tout autant. Je ne suis pas pour la violence et la prise de pouvoir par la force, mais nous devons trouver des moyens afin de répondre à l’effort de guerre. Car oui, nous sommes en guerre, non contre un virus, non les uns contre les autres, mais contre les pouvoirs publics, les politiques, les médias et les grandes entreprises qui n’ont que du mépris pour les peuples, qui nous insultent et humilient constamment par leurs magouilles et mensonges.
De plus, il semble aussi important que des bureaux citoyens s'organisent afin de créer une nouvelle constitution populaire par et pour le peuple, afin de créer un arsenale législative afin de traduire en justice les politiques qui auraient manqué à leurs obligations de servir le peuple, le protéger et lui venir en aide contre les attaques extérieures et intérieure. Le peuple doit organiser un nouveau système législatif, traduire en justice ceux qui ont des responsabilités à prendre.
Ces bureaux citoyens devraient potentiellement organiser des rendez-vous de questionnements afin d’établir des questionnaires afin que les politiques qui se présentent aux élections locales ou plus importantes au niveau national soient contraints d’y répondre s’ils souhaitent que leurs candidatures soient validées. Par ailleurs le taux de réussite à ce questionnaire obligatoire devrait avoir un score positif par exemple de 75% de bonne réponse, et les bureaux citoyens pourraient aussi organiser cette examination obligatoire en divers lieux de la république, tout en interdisant tout entré de matériel numérique et ces examens seraient la seule manière d’obtenir l'agrément de se porter candidat.
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Alors que la France s’apprête à mettre en place de nouvelles mesures de confinement pour faire face à la crise sanitaire, les conséquences économiques et sociales de cette dernière s’annoncent d’une rare violence. Version longue.
Qui va payer la facture? Sur ce point, François Lenglet, dont le nouvel essai, Quoi qu’il en coûte! (Albin Michel), vient de paraître, et Nicolas Baverez, chroniqueur au Figaro, sont d’accord: les classes moyennes et populaires seront les premières victimes de l’hyperdette, qu’il faudra soit rembourser soit annuler d’une façon ou d’une autre.
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Mais au sein de l’Union européenne, est-il certain que l’Allemagne acceptera, en dernière instance, de payer pour ses voisins? Quoi qu’il en soit, s’agissant de la France, une sortie de l’euro serait paradoxalement synonyme d’un retour au réel salutaire, plaide François Lenglet. Nicolas Baverez pense au contraire que la monnaie unique et le renforcement de l’Union européenne restent les meilleures options pour conjurer notre déclin collectif et faire face aux nouvelles menaces internationales qui se font jour.
FIGAROVOX. - François Lenglet, dans votre livre vous posez la question suivante: «qui va payer la dette après la crise?». Allons-nous réellement devoir payer? Est-ce que l’un d’entre vous croit au scénario de l’annulation de la dette?
François LENGLET. - On se berce d’illusions. Tout le monde commence à dire que l’on ne paiera pas cette dette. En g��néral quand tout le monde dit la même chose, c’est que c’est faux. Sur le fond, une dette à toujours deux faces. C’est à la fois quelqu’un qui prend et quelqu’un qui prête. Ainsi, si nous supprimons l’engagement du débiteur, nous supprimons aussi le capital du prêteur, c’est indissociable. Nous avons souvent vu cela dans l’histoire, car cette histoire est une des plus fréquentes dans la vie des gouvernements qui systématiquement veulent dépenser plus qu’ils ne le devraient, quel que soit le mode de gouvernement ou le pays.
En conséquence, quand on me parle de théorie moderne monétaire, cela me fait doucement rire, car si c’est en effet monétaire, ce n’est pas une théorie ni spécialement quelque chose de moderne. Cela peut produire des dégâts. Le débat s’est un petit peu raffiné car aujourd’hui ce sont les banques centrales qui prêtent.
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Nous sommes en ce moment en train de remettre en cause la crédibilité de la monnaie alors qu’elle n’était pas du tout remise en cause depuis plusieurs décennies. C’est un bien assez précieux que nous avons acquis a force d’efforts, et qui charrie une certaine crédibilité que nous sommes en train d’épuiser. Nous avons sans doute de bonnes raisons de faire ainsi, mais nous sommes néanmoins en train d’être entrainés dans une spirale de déshinibition générale quant à la volonté d’emprunter coûte que coûte, que nous pouvons observer dans à peu près tous les pays. Malheureusement, la France est tout de même bien souvent en pointe dans cet exercice.
Un dernier élément qui m’inquiète est le rapport entre banque centrale et gouvernement, qui a beaucoup évolué sur les 40 dernières années. 1979 est la date clef pour Nicolas Baverez et moi-même, le moment où tout à changé. Jimmy Carter nomme Volcker à la direction de la reserve fédérale des états-unis, tandis que ce dernier décide d’inverser la politique monétaire américaine en relévant le taux d’intérêt et, ainsi, le taux de change du dollar. A partir de ce moment-là, les années 80 voient les gouvernements du monde entier accorder aux banques centrales une plus grande maîtrise sur les politiques monétaires pour éviter une inflation conséquente qui avait frappé leurs économies la décennie précédente.
Sur le moyen terme (...) la crédibilité des banques centrales sera égale à la crédibilité des États, c’est à dire la crédibilité des pouvoirs politiques
François Lenglet
Certains se disaient que d’avoir donné l’indépendance aux banques centrales était une ruse du pouvoir politique afin de leur donner une aura plus objective et indépendente. Tout cela est en train de changer. Le rapport de force s’inverse désormais, avec les banques centrales qui deviennent, de fait, des filières des Etats. Peut-être est-ce moins vrai à la rigueur pour la Banque Centrale Européenne, qui est une coopérative. Sur le moyen terme néanmoins, la crédibilité des banques centrales sera égale à la crédibilité des Etats, c’est à dire la crédibilité des pouvoirs politiques. Voilà pourquoi ce mouvement m’inquiète.
Nicolas BAVEREZ. - Je partage ce diagnostic. Nous sommes rentrés dans l’ère de l’hélicoptère monétaire, c’est à dire une expansion généralisée pilotée par les banques centrales. Elle est désormais soutenue par le FMI ou l’OCDE, institutions qui défendaient naguère une forme d’orthodoxie. Il n’existait pas d’autre choix pour réassurer l’économie face à une récession historique, puisque la chute de l’activité atteint 9,5% dans les pays développés, s’étageant entre 4,5 % aux Etats-Unis et 10,5 % au Royaume-Uni.
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Les banques centrales du monde développé rachètent aujourd’hui la totalité des dettes publiques, ainsi qu’une large partie des dettes privées. Le bilan de la FED s’élève à 30 % du PIB des Etats-Unis et celui de la BCE à 40 % de celui de la zone euro. Ce système est-il soutenable à long terme? Certainement pas! Comme dans les années 1970 avec la fin de l’ère keynésienne, nous vivons la fin du cycle qui s’est ouvert dans les années 1980, marqué par le primat de la politique monétaire et la délégation de la politique économique à des banques centrales indépendantes par des gouvernements qui n’avaient pas le courage politique de réaliser les réformes nécessaires.
Les dérives ont commencé aux Etats-Unis en 2001, quand Alan Greenspan a choisi de répondre aux attentats par l’émission massive de liquidités. Le krach de la mondialisation en 2008 a justifié le recours aux stratégies d’assouplissement quantitatif. Elles ont été mises en place dès 2009 aux Etats-Unis par Ben Bernanke ce qui a permis une reprise rapide. A l’inverse la BCE, sous l’autorité de Jean-Claude Trichet, a fait le choix calamiteux de la hausse des taux en 2008 et 2011 qui a superposé une crise de l’euro à la déflation mondiale. Il a fallu attendre l’arrivée de Mario Draghi pour que la zone euro se dote d’un policy mix adapté fondé sur l’assouplissement monétaire et la souplesse budgétaire ce qui a permis de déclencher la relance à partir de 2015. Mais les cinq années de retard ont coûté très cher, notamment à l’Europe du sud, en termes de pertes d’activité, de faillites et de chômage.
Les pays surendettés ne disposeront plus d’aucune marge de manoeuvre financière pour faire face à de nouveaux chocs
Nicolas Baverez
La régulation keynésienne instituée après 1945 a conduit à des politiques budgétaires de stop and go qui ont abouti à la chute de la croissance, à l’inflation et au chômage. Aujourd’hui, le pilotage de l’économie par la politique monétaire débouche sur une nouvelle impasse marquée par la stagnation de la productivité, la multiplication des bulles spéculatives et l’explosion des inégalités. À court terme, cette nouvelle vague d’expansion monétaire fonctionne là où les banques centrales restent légitimes et crédibles, comme aux Etats-Unis, au Japon ou en Europe: en 2009, 5.000 milliards de dollars avaient été injectés dans le sauvetage des banques ; en 2020, ce sont près de 20.000 milliards de dollars qui ont été investis par les grands pays développés pour réassurer l’activité des entreprises et les revenus des ménages.
Sur le long terme, les effets pervers sont puissants et se font déjà jour. Quels sont les risques? Premièrement, le surendettement public et privé réduit la croissance potentielle. Deuxièmement, les pays surendettés ne disposeront plus d’aucune marge de manoeuvre financière pour faire face à de nouveaux chocs. Force est de constater que les démocraties qui ont le mieux résisté à l’épidémie de Covid-19 sont ainsi des pays qui maîtrisent leurs finances publiques: la Corée du sud, Taïwan, la Nouvelle Zélande, l’Allemagne et l’Europe du nord.
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À l’inverse, les pays surendettés sont aussi ceux qui ont perdu le contrôle de la crise sanitaire. Troisièmement, l’expansion monétaire nourrit les bulles d’actifs qui renforcent les inégalités sociales, enrichissant les plus riches et appauvrissant les plus pauvres. Enfin se pose le problème de la crédibilité de la monnaie. Il est faux de prétendre que les Etats ne font pas faillite. L’histoire est remplie de défauts souverains. L’une des causes principales de la Révolution française a ainsi été le surendettement de l’Ancien Régime. Aujourd’hui, l’Argentine, le Zimbabwe ou le Venezuela sont confrontés à l’effondrement de leur monnaie nationale, ce qui prouve que le danger n’a rien de virtuel.
La zone euro, où plusieurs Etats partagent une même monnaie, implique par ailleurs des risques spécifiques. La survie de l’euro est conditionnée par la convergence des économies qui composent la zone. Or depuis sa création, l’évolution est inverse. Et l’épidémie de Covid-19 a formidablement accéléré la divergence en fonction des performances dans la gestion de la crise sanitaire et économique.
Dans ces périodes là, tout le monde paie, mais ceux qui paient le plus sont les classes moyennes et les classes populaires
François Lenglet
Le grand écart entre l’Allemagne et la France en est le symbole. En Allemagne, une récession limitée à 5,4 %, le retour au niveau d’activité de 2019 dès 2021, le maintien du plein emploi, le retour au respect de la règle d’or en 2022 avec un déficit limité à 2,5 % du PIB. Pour la France, une chute de la production de 10 % du PIB, la suppression d’un million de postes de travail et le portage d’un autre million de sans-emploi par le chômage partiel de longue durée, une dette de 120 % du PIB qui va rapidement tendre vers 140 % du PIB.
Sous le mythe de l’argent gratuit, on trouve la baisse de la croissance, le chômage structurel et le creusement des inégalités. Sous le financement illimité des dettes publiques de l’Europe du sud par la BCE pointe un risque d’éclatement de la zone euro. La divergence s’emballera en effet le jour où la BCE cessera de racheter l’intégralité des émissions et où les taux monteront pour refléter la réalité des risques souverains. Jacques Rueff rappelait qu’ «il n’y a pas de déficit sans pleurs» ; il n’y a pas davantage de surendettement sans pleurs.
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Quant aux nouvelles théories monétaires qui prétendent qu’il est possible d’annuler la dette sans autre conséquence, elles sont en réalité très anciennes et relèvent de la fausse bonne idée. L’annulation des dettes publiques par les banques centrales ruinerait la confiance dans la monnaie et couperait les États des financements de marché. Derrière les dettes des États, il y a des banques, des entreprises et des ménages qui leur prêtent. Leur spoliation serait lourde de conséquences, y compris sur le plan politique où cela donnerait le coup de grâce aux classes moyennes. Enfin, dans la zone euro, le recours aux annulations de dette provoquerait une révolte des citoyens et des contribuables en Allemagne et en Europe du nord.
Justement, si personne ne peut payer cette dette, qui va le faire?
FL: L’épargnant, comme toujours! Dans ces périodes là, tout le monde paie, mais ceux qui paient le plus sont les classes moyennes et les classes populaires. Quand vous avez une bonne expertise sur la fluctuation des actifs et un capital suffisamment important - c’est à dire en général une mobilité internationale forte - vous neutralisez suffisamment les à-coups et vous êtes au courant de l’évolution des marchés. Or, ce n’est évidemment pas le cas des classes moyennes et populaires.
Cela nous renvoie au sujet d’avant. Si nous élargissons la focale temporelle, même au-delà de cette crise sanitaire, cette tendance à l’endettement par la création monétaire précède clairement la crise sanitaire, comme l’a souligné Nicolas Baverez. Une des deux options qui s’offrent à nous est celle du crac, qui ferait que les obligations perdent leur valeur face à un mouvement de défiance comme ce que nous avons connu en 2008 ou en 2009. Dans ces situations-là, le dernier assureur est généralement l’État, sauf qu’ici c’est précisément l’État et son endettement qui est en cause, ce qui démontre toute la difficulté du sujet.
L’épidémie de Covid-19 sera la matrice du XXIème siècle. Les grands perdants sont pour l’heure, les États-Unis, le Royaume-Uni, l’Europe du sud et la plupart des grands émergents
Nicolas Baverez
À partir du moment où nous avons consommé la crédibilité à la fois de l’État et de la banque centrale, il n’y a plus qu’à aller voir sur la lune ou sur mars! Si vous avez épuisé Saint Bernard, Saint Bernard ne peut plus vous sauver. Dans le recours croissant et systématique à cette technique d’endettement par la création monétaire, nous sollicitons de plus en plus St Bernard qui ploie sous un fardeau de plus en plus lourd. Voici donc la première route possible.
La deuxième est l’inflation. Regardez dans l’histoire les exemples d’hyper inflation. Vous ne verrez jamais juste un peu d’inflation et pas plus que ça. L’hyperinflation est comme la lumière électrique, allumée ou éteinte. Soit il y en a, soit il n’y en a pas. Or, il y en a à partir du moment où la confiance disparait car cette confiance est comme la lumière: soit nous avons totalement confiance - c’est ce que nous vivons depuis quarante ans - soit nous n’avons plus confiance du tout.
C’est à ce moment là que pour se protéger - et c’est ce que nous avons vu à travers la crise Grecque il y a quelques années - les gens achètent massivement des terrains car ils préfèrent investir plutôt que de garder de l’argent sur un compte dont ils savent bien qu’il sera démonétisé.
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Ainsi nous revenons là à la destruction du stock de capital qui accompagne toujours une phase de nettoyage des dettes. Nous sommes évidemment partagé en tant qu’observateur entre deux observations contradictoires: la première est de dire que tout cela va être une foire hallucinante, et la seconde est de dire que de toute façon, ce sera hélas nécessaire.
C’est d’ailleurs la même histoire pour la réforme des retraites: il s’agit de rétablir l’équivalence entre les engagements et les décaissements, or il est aujourd’hui très difficile de faire cela sans contraction violente des décaissements. Ce sont ainsi des phénomènes à la fois très regrettables mais inévitables, et même d’un certain point de vue des phénomènes presque souhaitables malheureusement, car à force d’avoir hypothéqué les ressources futures pour la croissance d’aujourd’hui nous oblitèrons les perspectives d’emploi et de croissance. Nous sommes désormais dans un cercle vicieux où toutes les politiques monétaires que nous mettons en place ne cessent d’élargir l’écart.
Les très riches ont vu pendant cette période de crise leurs actifs augmenter de 27%, à hauteur désormais de dix mille deux cent milliards de dollars
François Lenglet
Nous avons eu des chiffres par exemple sur les milliardaires: les très riches ont vu pendant cette période de crise leurs actifs augmenter de 27%, à hauteur désormais de dix mille deux cent milliards de dollars.
NB: Les vagues historiques d’endettement des États correspondaient jusqu’au XXIème siècle aux guerres. Au XXème siècle, c’est l’inflation - et accessoirement la croissance - qui ont permis d’écraser les dettes. L’inflation réalise l’euthanasie de l’épargnant. La première guerre mondiale a été fatale aux rentiers. Les dettes des grandes démocraties qui atteignaient 180% du PIB en 1945 ont été effacées de la même manière au cours des Trente Glorieuses.
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Il existe quatre moyens de réduire la dette. Le premier moyen est la croissance: mais le potentiel d’activité de la plupart des pays développés sortira amputé du choc d’offre provoqué par l’épidémie, notamment en France où les pôles d’excellence que constituaient l’aéronautique, l’hôtellerie et la restauration, le tourisme, la culture et les loisirs sont laminés, amputant durablement la richesse nationale de l’ordre de 6 %. Le deuxième instrument est l’inflation: mais pour l’heure, les tendances déflationnistes continuent à dominer.
Le troisième moyen, c’est l’augmentation des impôts et le contrôle des dépenses publiques: or les dépenses publiques explosent alors que la base fiscale se contracte durablement et que les taux ne peuvent être augmenté sauf à bloquer toute reprise. Le quatrième recours, ce sont les restructurations de dette. Suivant les régions et les pays, il faudra combiner ces différentes possibilités.
La sortie de crise sera impitoyable et accusera les écarts, déterminant largement la nouvelle hiérarchie des puissances
Nicolas Baverez
L’épidémie est universelle mais constitue un test impitoyable pour la gouvernance des nations, l’efficacité des États et la cohésion des sociétés. Les populistes ont massivement échoué face à la crise sanitaire et économique qui ont opposé le principe de réalité à leur démagogie. Les démocraties solides, disposant de finances saines, d’une forte base industrielle, d’une avance dans l’utilisation des nouvelles technologies et d’une société soudée, ont bien mieux réagi.
L’épidémie de Covid-19 sera la matrice du XXIème siècle. Les grands perdants sont pour l’heure, les États-Unis, le Royaume-Uni, l’Europe du sud et la plupart des grands émergents. Du côté des gagnants, on trouve l’Asie, la Chine, l’Allemagne et l’Europe du nord.
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La sortie de crise sera impitoyable et accusera les écarts, déterminant largement la nouvelle hiérarchie des puissances. La France, qui est entrée très affaiblie dans cette crise en raison des séquelles laissées par le mouvement des gilets jaunes et par les grèves contre le projet de réforme des retraites apparaît particulièrement vulnérable. Elle est à la fois diminuée en termes de richesse par la déstabilisation de la plupart de ses pôles d’excellence, déclassée et profondément divisée.
L’Allemagne, a priori, ne souhaite pas d’inflation. Jusqu’à quand peut-elle accepter de payer? L’Euro et l’Union européenne vont-ils exploser?
FL: L’Allemagne a en effet accepté depuis quelques mois de laisser de côté l’orthodoxie budgétaire à laquelle elle tenait tant. Il se produit aujourd’hui quelque chose d’important avec ces changements d’attitude de l’Allemagne vis à vis de la dette, elle se sent en situation de puissance essentielle de l’UE. Elle estime que c’est sa responsabilité d’aider les pauvres; de financer ses propres clients en quelque sorte.
Le retrait des soldats américains a donné à l’Allemagne l’idée qu’il fallait que l’Europe s’organise en conséquence. Ne nous trompons pas, le changement de pied de Merkel n’est pas un acte de soumission aux idées françaises, c’est au contraire la reconnaissance par l’Allemagne qu’elle peut se permettre cela. Il faut l’interpréter ainsi et non autrement. Cela devrait nous rappeler l’histoire de la souris et de l’éléphant qui galopent dans le désert. Au bout d’un moment, la souris se retourne et dit: «tu as vu toute la poussière que nous faisons?». Voilà où en est aujourd’hui la relation Franco-Allemande…
Nous sommes en train de spécialiser l’Europe du sud en en faisant un EPHAD géant, et de spécialiser l’Europe du nord pour en faire la zone de production la plus compétitive
François Lenglet
Nous entrons aujourd’hui dans une union monétaire forte, ce qui est sous un certain angle le règne des fédéralistes. Il y aura des transferts entre les pays, car ce plan de relance n’est que le premier et il y en aura bien d’autres. Le Mécanisme Européen de Stabilité par exemple était déjà une forme de mutualisation de la dette. C’était l’argent des autres que l’on utilisait.
Il y aura d’autres opérations comme celle-ci car à cause de l’union monétaire toute l’Europe du sud est en train de glisser, et ce depuis vingt ans. Rappelons les chiffres du PIB italien: depuis l’union monétaire, ils ont eu 4% de croissance sur vingt ans. Il n’y a pas de précédent pour une telle catastrophe en dehors des périodes de guerre ou de catastrophe naturelle. La France est à la lisière de ces deux Europes.
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Les pays en difficulté n’ont jamais trouvé les mécanismes de régulation de la compétitivité qui auraient du se substituer à la régulation par le taux de change, et ce pour des raisons historiques et culturelles. Nous entrons ainsi dans une situation structurelle où le sud va se tendre à chaque fois qu’il y aura des difficultés.
Nous avons en conséquence des migrations incroyables qui se font aujourd’hui avec des travailleurs du sud qui travaillent au nord, tandis que des vieux riches du nord descendent pour la retraite dans le sud! Nous sommes en train de spécialiser l’Europe du sud en en faisant un EPHAD géant, et de spécialiser l’Europe du nord pour en faire la zone de production la plus compétitive. Tout le monde s’accoutume à une forme de soumission à la puissance politique et économique de l’Allemagne.
Les critiques opposées au traité de Maastricht en 1992 étaient parfaitement fondées et ont été vérifiées par l’histoire
Nicolas Baverez
C’est d’ailleurs dans ce sens là que je dis dans mon livre que nous regretterons une crise monétaire «à l’ancienne», car elle permettait de réajuster les parités. Une crise monétaire est embêtante, mais elle est le retour du réel, comme ce fut le cas lors de la crise monétaire de 1992. Les changements de rapport de force vont déterminer une zone euro qui consacre l’écart de niveaux de vie et l’entretien avec un système de transferts.
Autrement dit, cela signifie qu’une sortie de l’euro serait un moindre mal? Nicolas Baverez, vous qui avez voté contre le traité de Maastricht, partagez-vous ce diagnostic?
NB: Les critiques opposées au traité de Maastricht en 1992 étaient parfaitement fondées et ont été vérifiées par l’histoire. L’euro, avec les institutions et les règles de Maastricht, était insoutenable et la preuve en a été donnée lors du krach de 2008 puis de la tourmente qui a été proche d’emporter la monnaie unique. La banque centrale n’était pas un prêteur en dernier ressort, ce qui interdisait de répondre à des chocs internes ou externes. La zone a été enfermée dans une spirale déflationniste qui lui a fait perdre beaucoup de croissance et d’emplois par rapport aux États-Unis et au Royaume-Uni. Enfin, loin de converger, les économies ont divergé.
Nous ne sommes plus en 1992. Le problème n’est plus de mettre en place l’euro mais de savoir s’il est plus coûteux pour la France continuer à en faire partie ou d’en sortir. Et il vaut aujourd’hui assurément mieux en faire partie, ce que les électeurs français ont parfaitement compris.
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La sortie de la France de l’euro se traduirait en effet par un effondrement économique et une paupérisation accélérée de ses citoyens. Elle implique une dévaluation de 20 à 40 % de la nouvelle monnaie nationale qui ruinerait tous les détenteurs de revenus fixes, à commencer par les retraités. Par ailleurs, le risque France monterait en flèche et les taux d’intérêts avec lui, provoquant rapidement un défaut sur la dette publique et un passage sous les fourches caudines du FMI.
Surtout, la mondialisation est en train de se restructurer autour de pôles régionaux. Le grand marché européen de 450 millions de consommateurs - indissociable de l’euro -, l’État de droit continental, la libre circulation sont des atouts majeurs, comme le prouve la lutte engagée entre les États-Unis et la Chine pour tenter d’y asseoir leur domination. L’euro n’a par ailleurs plus rien à voir avec ce qu’il était à l’origine. Si tout n’est pas parfait, la BCE est devenue un prêteur du dernier ressort, des mécanismes de solidarité ont été créés, l’union bancaire et des marchés de capitaux se construit. Il reste vrai que l’union monétaire a été construite à chaud, dans la crise et dans la douleur, alors qu’il aurait été infiniment préférable de la concevoir à froid. Mais c’est fait.
Nous aurions pu imaginer une Europe assez intégrée sur le plan politique et stratégique sans avoir choisi cet outil d’intégration économique contraignant qu’est l’euro
François Lenglet
Aujourd’hui, l’épidémie accouche d’une union économique avec le plan de relance européen de 750 milliards d’euros qui marque un tournant historique. Demain, sur le plan stratégique, la conjonction des menaces venant de Chine et des démocratures russe et turque ainsi que du retrait désordonné des États-Unis devraient finir par donner naissance à une prise en mains par les Européens de leur sécurité, ce qui constituerait le socle d’une Europe politique.
La réalité, c’est qu’aucun des grands pays européens, face au durcissement actuel de l’environnement économique et stratégique, ne dispose aujourd’hui d’une stratégie alternative à la construction de l’Europe. C’est ce qui a conduit l’Allemagne à accepter de s’endetter pour financer le plan de relance européen, car elle a compris que les pays du sud, avec la fermeture de la Chine et le protectionnisme américaine, sont désormais ses premiers clients. C’est ce qui l’a conduite à contribuer à hauteur de 40% aux recettes du budget de l’Union.
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L’alliance avec les États-Unis est finie ; le jeu avec la Chine, la Russie ou la Turquie n’est plus d’actualité. La seule solution passe par l’alignement des intérêts européens. Et s’il en fallait une preuve supplémentaire, elle est apportée par le projet mort-né de Global Britain porté par le Brexit. Le monde des années 2020 invite donc à un moment européen. Mais est très loin d’être réalisé et n’a rien d’inéluctable. Il va dépendre des dirigeants et des citoyens européens.
Il y a deux options. Soit les Européens arrivent à franchir le pas. En achevant l’union monétaire par l’union bancaire et des marchés des capitaux. En construisant une union économique évitant la spécialisation entre une Europe du nord cultivant une industrie performante, des excédents budgétaires et commerciaux, une forte cohésion sociale, et une Europe du sud vouée aux emplois de service à moindre valeur ajoutée, aux déficits et à la dette, à la paupérisation et aux inégalités. En lançant une union politique, dont la priorité doit être le contrôle des frontières et la sécurité en Méditerranée.
L’histoire reste ouverte. La décennie de 2020 sera déterminante pour l’Europe
Nicolas Baverez
Soit les Européens échouent à s’accorder. Grand marché, euro et État de droit se délitent. Aucun de nos pays ne sera alors de taille à peser sur l’âge de l’histoire universelle ni à faire face aux risques planétaires qu’il comporte. L’Europe sera alors réduite au statut d’objet de la rivalité des empires qui se disputeront la maitrise du XXIe siècle, comme elle fut l’enjeu de la lutte entre les superpuissances de la guerre froide.
L’histoire reste ouverte. La décennie de 2020 sera déterminante pour l’Europe et permettra de voir si nous arrivons à réorienter le projet européen vers la souveraineté et la sécurité ou si nous allons vers la fragmentation comme dans les années trente. Si nous parvenons à imposer une dynamique de construction ou si nous sommes emportés par les forces de destruction.
FL: Il faut dissocier, dans l’idéal, l’Union Européenne de l’Europe. Nous aurions pu imaginer une Europe assez intégrée sur le plan politique et stratégique sans avoir choisi cet outil d’intégration économique contraignant. Les pays comme la Tchéquie, la Hongrie et la Slovénie par exemple ont des degrés d’intégration économique avec l’Allemagne beaucoup plus importants que nous sans pour autant avoir la même monnaie.
Est ce que le meilleur moyen d’arriver à une Europe politique reste l’intégration supranationale?
NB: L’intégration pour l’intégration n’a aucun sens. Le projet européen a été très abimé par les tenants du fédéralisme qui reniaient les nations. Nations et Union doivent se compléter et s’épauler. Aux États, l’animation de la vie nationale, le cœur de la démocratie, la vitalité des cultures et la perpétuation des histoires et des traditions singulières. À l’Union l’anticipation et la gestion des risques et des crises globales. Le tout coordonné.
Prenons l’exemple concret de la dérive de la démocrature turque et de son impérialisme de plus en plus agressif, de la Syrie au Haut Karabakh en passant par la Libye et par la violation de la souveraineté de la Grèce et de Chypre. A la France la livraison d’avions Rafale à la Grèce. A l’Union la mise en place de sanctions économiques et financières contre la Turquie, Recep Erdogan et ses proches, sanctions qui n’auraient aucune efficacité si elles étaient prises sur une base nationale.
FL: Sur le plan extérieur, c’est très contestable! Le seul pays qui compte militairement, en dehors de la France, est le Royaume-Uni. Or il n’est déjà plus dans l’Union européenne. Deuxièmement, avec le chantage exercé par la Turquie, nous voyons bien que le fait d’être à plusieurs nous contraint à envoyer des messages contradictoires et inintelligibles. Nous pouvons d’ailleurs l’observer à travers le discours de la Commission. Vu que les intérêts des membres de l’Europe sont contradictoires, nous pouvons imaginer voir nos divergences s’embraser.
NB: Dans la crise de la Méditerranée orientale, l’OTAN est bloquée par l’importance stratégique de la Turquie pour les États-Unis et le soutien personnel de Donald Trump à Erdogan. L’Europe est seule en capacité d’agir. Or l’Allemagne évolue sur les relations avec la Turquie et la Russie, en prenant ses distances avec sa politique mercantiliste pour intégrer davantage la défense de la liberté politique, comme elle s’est mise en mouvement sur le plan de relance.
FL: Il y a un autre champ intéressant dans lequel l’Europe a failli, c’est celui de la protection des frontières vis-à-vis des produits chinois. L’Europe est tellement tendue sur son projet initial - qui était la suppression des frontières - qu’elle a laissé faire dans ce domaine.
NB: Il existe bien un problème existentiel dans le projet européen. Le marché commun a été imaginé à la suite de l’échec du projet de Communauté européenne de défense en 1954. L’Europe a donc été construite sur le droit et le marché pour contourner les problèmes politiques et stratégiques, traités par la garantie américaine de sécurité dans le cadre de l’OTAN.
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Tout ceci est caduc. L’Europe doit se repenser de manière autonome, dans un monde d’après les États-Unis, placé sous le signe du protectionniste et du nationalisme. Et elle doit le faire avec 27 pays dont les institutions et les cultures sont différentes, ce qui constitue un défi redoutable. C’est pour cela que cette décennie sera décisive. Le pari n’est pas gagné mais il n’est pas encore perdu.
FL: Mais le meilleur moyen de donner du corps à cette Europe n’est-il pas justement de laisser les États s’exprimer davantage? Jusqu’ici toutes les tentatives pour fédérer à l’extérieur sur le plan stratégique et diplomatique sont toujours arrivées à des compromis difficilement intelligibles qui ne nous ont pas fait réllement progresser…
NB: L’une des difficultés est que les États eux-mêmes sont en crise, notamment en Europe du sud. Il faut donc conduire en parallèle la reconstruction de nos nations et celle de l’Union européenne.
FL: La réforme de l’État oui, mais la réforme de l’Europe aussi! Il se passe aujourd’hui quelque chose de considérable: l’une des plus vieilles démocraties sort de l’UE. C’était un message très fort que l’Union Européenne n’a pas entendu. Est-ce que cette Union Européenne n’est pas tout simplement le projet obsolete d’une élité qui a été structurée par une vision du monde qui ne correspond pas à la réalité d’aujourd’hui?
Même quand l’Amérique est de plus en plus solitaire et isolationniste, il faut qu’elle se décide d’abord pour que nous la suivions!
François Lenglet
Les peuples sont désormais en quête de protection et demandent le rétablissement des frontières. Qui est capable d’entendre ce message en Europe? Le paradoxe est que les seuls qui ont entendu ces messages sont ceux qui sont au ban de l’Europe: le Royaume-Uni ou la Hongrie. Nous, nous continuons comme avant…
NB: Il faut prendre en compte les faits. Non, tout ne continue pas comme avant. La BCE est à des années lumières de celle du traité de Maastricht. Le plan de relance européen marque un tournant historique et les politiques budgétaires répondent à tout sauf à l’orthodoxie libérale. Les déclarations d’Angela Merkel appelant les Européens à prendre en mains leur destin constituent une révolution. La prise de conscience est là ; il reste à mettre les actes en cohérence avec les discours. L’Europe politique s’impose plus que jamais comme une nécessité dans un système international qui retourne à l’état de jungle et où prolifèrent les monstres.
FL: Au-delà de la secousse financière importante, je pense que nous sommes enfermés dans la route qui avait été choisie au départ. Nous pouvons l’observer avec l’exemple de la Chine et de la désindustrialisation des pays occidentaux. Trump est le seul en Occident à avoir dit les choses telles qu’elles sont.
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Il nous aura fallu trois ans de Trump pour avoir une position claire nous aussi. Si l’Amérique n’avait pas fait ce mouvement là, jamais nous ne l’aurions fait, car cela aurait ébranlé les esprits, notamment en Allemagne. Même quand l’Amérique est de plus en plus solitaire et isolationniste, il faut qu’elle se décide d’abord pour que nous la suivions!
Pour revenir à cette métaphore d’affronter les monstres, un point d’interrogation sur la Chine demeure. Elle a accumulé les richesses ses dernières années, est désireuse d’une revanche importante après son siècle des humiliations, mais a t-elle les capacités économiques, politiques, démocratiques et financières de devenir le nouveau maitre du monde à la place des USA?
Les grandes fortunes chinoises placent leur argent à l’étranger et confient l’éducation de leurs enfants à l’Occident.
Nicolas Baverez
Elle essaie, mais pour autant ses vulnérabilités me semblent importantes. Il est possible que nous ayons un monstre, mais pas de réel maître, c’est-à-dire que l’on ait simultanément une Amérique en déclin et une Chine entravée qui n’irait pas jusqu’au bout de son règne de puissance.
NB: Je partage cette analyse. La mondialisation, initiée par les États-Unis, est devenue un système sans maître. Après le krach de 2008 et l’épidémie de Covid-19, les États-Unis sont en déclin relatif mais rapide: ils n’ont plus ni la volonté ni les moyens d’assumer le leadership mondial comme le montre leur disparition de la scène mondiale depuis la crise sanitaire. L’ascension de la Chine se poursuit mais elle fait tout sauf rêver. Le total capitalisme de Pékin accumule les instruments de puissance. Mais les grandes fortunes chinoises placent leur argent à l’étranger et confient l’éducation de leurs enfants à l’Occident.
Par ailleurs, la Chine est en train de se refermer sur elle-même avec le durcissement du régime et de sa diplomatie, ce qui a toujours annoncé ses périodes de recul. Le système mondial n’a plus de leader, ce qui libère la violence et encourage le chaos. C’est bien pour cela que les Européens et plus largement les démocraties doivent s’unir pour défendre leurs intérêts économiques, leurs modes de vie, leurs valeurs et leur civilisation.
Est-ce que le seul moyen d’épurer les dettes ne serait pas la guerre finalement? François Lenglet, vous évoquez un possible conflit entre la Chine et les États-Unis…
FL: Il est vrai qu’il y a en ce moment une importante montée du nationalisme en Chine. À partir du moment où le pacte social reposait depuis quarante ans sur la force croissante qu’était l’Amérique et que celle ci décline, il faut logiquement lui trouver un substitut. Le nationalisme a toujours été employé comme un pansement et ce dernier est accru par la façon dont les chinois voient l’épidémie.
Pour eux, le désordre qu’il y a en Occident montre bien la décadence de nos pays qui refusent dans l’arbitrage entre libertés individuelles et survie du groupe de parier sur l’organisation. Dans les pays confucéens, la préférence du groupe est structurelle et vient avec une propension à se limiter soi-même.
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S’il y a un point qui pourrait déclencher un conflit entre les USA et la Chine, c’est Taïwan, car elle est à la fois chinoise et intégrée dans la protection européenne. Il y a quelques jours les américains ont déclassifié les termes de leur accord stratégique avec Taïwan. Dans le même temps, la Chine a traversé cinq ou six fois la ligne médiane qui coupe les zones entre la Chine et Taiwan. Pour la Chine, Taïwan n’est pas négociable car Taïwan fait partie du pays, ainsi toute menace sur cet espace peut déclencher un conflit.
Un autre élément qui est déterminant, c’est que Taïwan est devenu le centre de production des semi-conducteurs grâce à des technologies qui n’ont pas d’équivalent. L’Ouest et les USA ne peuvent pas perdre Taïwan, ce serait une menace pour leur indépendance stratégique. Le risque est d’ailleurs symétrique pour la Chine. Les américains et les chinois essaient de rapatrier un certain nombre de choses. Ainsi, la partition technologique du monde qui s’organise. Aucune de ces deux grandes puissances séparées par l’océan Pacifique ne veulent abandonner l’ex Formose.
L’armée chinoise n’a jamais été aussi puissante que depuis quarante ans
François Lenglet
Là, il peut y avoir soit une poussée de l’armée chinoise - qui n’a jamais été aussi puissante que depuis quarante ans - ou bien un accident. Nous sommes dans une telle tension que cela est possible. Nous nous retrouverions ainsi dans un scénario comparable à celui de 1953, avec la guerre de Corée et les deux leaders mondiaux s’affrontant sur un champ de bataille circonscrit et proche des côtes chinoises.
NB: La configuration mondiale marquée par le retrait des États-Unis et l’affirmation des puissances impériales comme la Chine, la Russie et la Turquie ouvre la possibilité de conflits armés majeurs, portés par le nationalisme et la religion. Les antagonismes et la violence montent au moment où la dislocation du système multilatéral diminue la capacité à les prévenir et les gérer. Les zones de conflits se multiplient: entre la Chine et les États-Unis autour de Taïwan évidemment mais aussi entre la Chine et l’Inde, l’Inde et le Pakistan, soit autant de puissance nucléaires.
En Europe, les risques sont également en forte hausse, de l’Ukraine à la Méditerranée orientale aux États baltes sans oublier les Balkans dont la Turquie poursuit la réislamisation. En bref, les problèmes économiques sont aggravés par l’épidémie de Covid-19. Mais ils sont surplombés par le renouveau des périls stratégiques. L’enjeu reste la liberté politique, aujourd’hui attaquée de toute part. Sa survie au XXIème siècle passe par la reconstruction des démocraties à travers un nouveau pacte économique et social, mais aussi par leur unité au sein de l’Union européenne comme d’une nouvelle alliance du monde libre qui ne peut plus dépendre des seuls États-Unis.
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Kinotayo : Shinzo Katayama presente Siblings of the Cape
Affiche du film ©Shinzo Katayama
Le festival de cinéma japonais contemporain Kinotayo est sur le point de s’achever à Paris, mais les projections vont se poursuivre dans toute la France jusqu’en février 2020 ! Retour sur Siblings of the Cape de Shinzo KATAYAMA. Attention, le film est interdit aux moins de 16 ans.
youtube
Siblings of the Cape est le tout premier long-métrage de Shinzo KATAYAMA, dont il a également endossé les casquettes de scénariste et de producteur. Un projet dont le travail a commencé il y a 10 ans ! Siblings of the Cape ( Misako no kyodai pour le titre original) raconte l’histoire de Yoshio, souffrant d’un handicap physique, et de sa soeur Mariko, atteinte d’un handicap mental. Si Yoshi prend soin de sa soeur, il se retrouve sans emploi à cause de son invalidité alors que tous deux vivent déjà dans une situation précaire. Un jour, après avoir réalisé que Mariko avait eu une aventure sans lendemain, Yoshio décide de prostituer sa sœur afin de survivre financièrement.
Rencontre avec Shinzo Katayama ©TokyoatParis
Entre deux projections, Tokyo @ Paris rencontre le réalisateur Shinzo KATAYAMA à Paris. Un premier film certes, mais Siblings of the Cape est loin d’être la première expérience cinématographique du réalisateur. Shinzo KATAYAMA a côtoyé de nombreux réalisateurs, cela fait 15 ans qu’il travaille dans le cinéma, assistant notamment le réalisateur de pink eiga (« cinéma érotique ») Genji NAKAMURA ou encore le réalisateur coréen BONG Joon-ho, récemment récompensé de la Palme d’or à Cannes pour Parasite. Des « maîtres » dont il a tenté d’écarter l’influence sur son long métrage pour se concentrer sur « le film qu’[il] voulait faire ». C’est parce que Shinzo KATAYAMA voulait réaliser son propre film avec son originalité. En revanche, comme le réalisateur se mettait à la place du producteur pour la première fois, il reconnaît que ses expériences diverses lui ont permis d’établir plus simplement le budget de son film. Une mise en place néanmoins longue car l’idée de réaliser son film est né en 2009, mais qui s’explique par la difficulté à trouver des financements en tant que producteur indépendant. Shinzo KATAYAMA évoque aussi la réécriture et la correction de son scénario d’origine qui lui a pris du temps, n’aimant pas celui qu’il a écrit initialement. C’est en discutant avec l’équipe qu’il s’est constitué que l’histoire d’un frère et d’une sœur a émergé, donnant plus d’intérêt au scénario. Après avoir vu le film, je sors en ayant été moins choquée par les actions de Yoshio et Mariko que l’attitude des personnages autour d’eux. Je me demande alors si Shinzo KATAYAMA ne cherchait pas plutôt à provoquer quelque chose chez les spectateurs ? En effet, le réalisateur me confirme avoir voulu changer le regard des spectateurs avec ce film. Il m’explique l’existence du kando poruno ou « pornographie de l’émotion » au Japon. Ces kando poruno montrent des histoires avec des personnes handicapées qui émeuvent les spectateurs (ailleurs, on appelle ça Inspiration porn, qui n’a pas à voir avec la pornographie mais la mise en scène des personnes handicapées en les présentant comme sources d’inspiration à cause de leur handicap.). Shinzo KATAYAMA ne voulait absolument pas faire de kando poruno à travers Siblings of the Cape, au contraire, il veut que les spectateurs (valides) regardant ce film voient les personnages principaux au même niveau, sans les regarder avec pitié ou cette émotion qui caractérise les kando poruno. Il veut provoquer un autre regard sur le handicap. D’ailleurs, pour donner matière à Yoshio et particulièrement Mariko, Shinzo KATAYAMA s’est beaucoup documenté sur le sujet. Cela ne vous a peut-être pas échappé, mais la presse japonaise comme internationale a relayé de nombreux faits tout au long de ces dernières années mettant en cause le traitement réservé aux personnes atteintes d’un handicap, sans oublier le massacre en 2016 dans un institut à Sagamihara. Shinzo KATAYAMA s’est inspiré de plusieurs faits divers et plus particulièrement l’histoire d’une fille handicapée qui s’est prostituée plusieurs fois et s’est retrouvée en prison à plusieurs reprises. Mais il faut surtout souligner la performance de Misa WADA, qui est étonnante dans le rôle de Mariko. Si l’actrice a été choisie lors d’une audition classique, elle a effectué le travail de préparation en regardant le documentaire Chizuru de Akazaki MASAKAZU (2011) mais aussi en se rendant dans une institution pour personnes handicapées et en y travaillant quelques temps comme bénévole. On ne peut être qu’en accord avec la description de son interprétation par Shinzo KATAYAMA : « Misa WADA a l’air misérable et en même temps on peut rire avec elle, elle a l’air très vivante dans le rôle de Mariko. ».
Shinzo KATAYAMA est déjà sur un nouveau projet de film et dont il nous annonce que le scénario est déjà en cours d’écriture. Et si Siblings of the Cape est interdit aux moins de 16 ans, ce prochain film devrait être « destiné à un plus large public ». C’est en tout cas le souhait du réalisateur.
Projection des films de la sélection Kinotayo, dans les salles de cinéma hors Paris jusqu’au 2 février 2020.
Remerciements à Shinzo Katayama et à l’équipe de Kinotayo.
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COFINA TOGO recrute
Groupe COFINA, Compagnie Financière Africaine, est une institution opérant dans le secteur de la méso finance et des services financiers spécialisés. Le groupe qui emploie plus de 1300 personnes issues de 19 nationalités différentes, est présent dans 8 pays africains. COFINA se présente comme une institution dotée d’un fort esprit entrepreneurial et se distingue par une culture dynamique,…
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Le Groupe COFINA recrute-13/12/2022
COFINA, Compagnie Financière Africaine, est une institution opérant dans le secteur de la méso finance et des services financiers spécialisés. Le Groupe qui emploie environ 1200 collaborateurs issus de 20 nationalités différentes est présent dans 8 pays africains avec un bureau de représentation en France. COFINA est une institution avec un fort esprit entrepreneurial qui se distingue par une…
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Le spectre du défaut de paiement plane sur le géant immobilier chinois Evergrande
Très endetté, le géant chinois de l’immobilier China Evergrande est dans la tourmente. Les agences de notation Moody’s et Fitch viennent de dégrader les notations du groupe, ce qui a relancé les inquiétudes sur la capacité de cet important acteur de l'économie à faire face à ses engagements financiers.
"Peu de chance pour les créanciers de récupérer leurs mises"
Le risque d’un manque de liquidités et de défaut est élevé pour Evergrande, a déclaré Moody’s en début de semaine, en annonçant la troisième dégradation du rating du groupe immobilier depuis le mois de juin. Les dégradations reflètent, aussi, les faibles perspectives pour les créanciers de récupérer leurs mises en cas de défaut, a précisé Cedric Lai, l’analyste en charge du dossier. L’agence de notation a relégué la notation financière d’Evergrande de trois crans à "Ca", synonyme de "défaut imminent". Quelques heures après Moody’s, Fitch Ratings a abaissé à son tour la note du promoteur immobilier, de trois crans également, à "CC" contre "CCC+", alimentant un peu plus les spéculations. "Notre décision reflète notre point de vue selon lequel un défaut semble probable", a expliqué l’agence dans un communiqué. "Nous pensons que le risque de crédit est élevé compte tenu des liquidités serrées, de la baisse des ventes, de la pression des fournisseurs et sous-traitants face aux retards de paiement et des progrès limités sur les cessions d'actifs", a-t-elle précisé. Les heures qui viennent pourraient donc être décisives pour Evergrande qui serait, selon Bloomberg, incapable d’honorer ce 21 septembre le paiement des intérêts sur deux prêts accordés par des institutions financières chinoises.
"Rhinoceros gris"
Un défaut du promoteur immobilier constituerait un choc compte tenu de l’importance du groupe dans l’économie chinoise. Evergrande est en effet qualifié par Pékin de "rhinocéros gris", soit une grosse entreprise affichant un endettement alarmant et présentant un risque financier systémique. Le groupe emploie 200.000 personnes de manière directe et 3,8 millions de manière indirecte. Outre l’aspect financier, une faillite d’Evergrande ne serait donc pas sans conséquence sociale.
Les obligations dégringolent, les rendements s’affolent
Les marchés semblent en tout cas se préparer au scénario du pire. Sur le marché de la dette, par exemple, les obligations émises par le groupe ont connu un été meurtrier, les prix dégringolant à des niveaux historiquement bas. Pour ne citer qu’elle, l’obligation China Evergrande Group 7,5% 2023 en dollar cote aux alentours de 24% du nominal sur le marché secondaire (cfr graphique), soit un rendement stratosphérique proche de 115%... Le spectre du défaut de paiement plane sur le géant immobilier Source Read the full article
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