#emmanuel holterbach
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dustedmagazine · 2 years ago
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Giovanni Di Domenico / Silvia Tarozzi / Emmanuel Holterbach—L’Occhio Del Vedere (Elsewhere)
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Giovanni Di Domenico (l) and Silvia Tarozzi (r)
L’Occhio Del Vedere by Giovanni Di Domenico / Silvia Tarozzi / Emmanuel Holterbach
L’Occhio Del Vedere (which translates from Italian as The Eye of Seeing) could fairly be described as synthetic music. Not in terms of instrumentation, since the musicians confine themselves to piano, frame drum and violin. But its production process and essential character are both hybrids, forged from the combination of elements sometimes perceived as incompatibles.
This project was instigated when GMEA (Centre National de Création Musicale) Albi, an arts center in a small town in Southern France, granted Giovanni Di Domenico a residency in the summer of 2022. Di Domenico is an Italian keyboardist who is based in Belgium, but has sustained an enduring relationship with Jim O’Rourke and his circle of Japanese musicians. The residency afforded him one week’s use of a performance and recording space, and he decided to share half that time with a couple musicians whose work he had followed, but with whom he had not worked before. Silvia Tarozzi is a string player and singer who is a member of Ensemble Dedalus, which performs new composed music, and a duo with Deborah Walker that explores the gender, social and political dimensions of Italian rice farmers’ work songs. She has worked closely with the microtonally oriented composers Pascale Criton and Éliane Radigue. Emmanuel Holterbach is a sound artist, lecturer, and archivist; if you’ve checked out one of Radigue’s recent archival releases, you have benefitted from his work. 
The music was developed collaboratively, using both compositional and improvisational methods. Once Di Domenico secured the other two musicians’ agreement that they would participate, he sat down at his piano and worked out a couple lines to present to them. Each surprised him with their instrumental choices. Tarozzi brought a violin tuned in 1/16ths (conventional tuning divides an octave 12 times), which is what she uses to play Criton’s music. And Holterbach, who often works with collected and electronic sounds, brought a frame drum. The trio spend a day improvising on Di Domenico’s material, another day structuring what they had developed into a three-part piece, and a third recording several passes through the it. When they were done, they retired to a locally sourced vegan buffet to celebrate, and then Di Domenico took the recordings home to be edited into the finished recording. 
The who and how intrigues, but it’s how L’Occhio Del Vedere plays out that’ll keep you coming back. It maintains a spacious quality throughout its hour-long expanse. This gives each musician a lot of room to maneuver, which they generally use quite judiciously. The accretive phrases that Di Domenico plays, and the generous silences he places between then, bring Morton Feldman to mind. Sometimes Tarozzi finishes a phrase with an elaboration, and other times she seems to suggest another route for the piano to take. Her microtonal choices impart an air of uncertainty, as though she was caught in the act of deciding what to play next. The interactions between piano and violin suggest a real-time negotiation which did not actually occur in performance, but refers to the process by which the music was collectively imagined into being. If Holterbach ever hit his drum, I have missed it. Instead, he casts himself in a role analogous to stage lighting, using long tones that sound more like feedback, or maybe Tibetan ceremonial trumpets heard from a valley away, than wood on skin, to highlight certain of his associate’s actions. Music this spare could lapse into distant confusion, but through a combination of closely attuned performance and astute post-production, the music’s placid progress is charged with engaging tension. 
Bill Meyer
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nnjzz · 8 months ago
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LIONEL MARCHETTI & LIONEL GARCIN + FORÊT FONTAINE + MAURER + JAZ CORWIN
DIMANCHE LE 05.05!
LIONEL MARCHETTI & LIONEL GARCIN FORÊT FONTAINE MAURER JAZ CORWIN
19:15 portes
19:35 action !
22:00 fin son au PCF Paris20 3, place des Grès 75020 au croisement de la rue Vitruve et de la rue St Blaise, dans le quartier St Blaise ( donc ) : pas loin du Flèche d'Or quoi quoi
M° Pte de Bagnolet ( p.ex. )
P.A.F. 6€ https://www.facebook.com/events/448818614191856
LIONEL MARCHETTI & LIONEL GARCIN Électronique / saxophone / et le jeu avec l'espace entre les deux...
"Le saxophoniste, entouré des deux haut-parleurs du synthétiseur, semble se fondre dans un champ expressif où l'on ne sait s'il est à l'origine de ce qu'il prolonge, ou si l'ombre sonore qu'il invente est sécrétée en son jeu par l'électronique, désormais respirant depuis cette tierce relation" (Lionel Marchetti).
Compositeur de musique concrète et musicien improvisateur (instruments électroniques analogiques et numériques divers, haut-parleurs modifiés), Lionel Marchetti développe depuis la fin des années 1980, en studio une poétique musicale permise par l'utilisation des technologies du son – de l'analogique au numérique –  l'utilisation du haut-parleur à l'enregistrement associé, jusqu'à l'interprétation acousmatique, et ce, dans la lignée de cet art spécifique. Pour définir sa musique, où la dimension corporelle tient une place importante, il reprend cette formule de l'écrivain géopoéticien Kenneth White : « Concret ou abstrait ? J'aime l'abstrait où subsiste un souvenir de substance, le concret qui s'affine aux frontières du vide. » Sur scène, il se consacre également à l'improvisation (dispositif analogique expérimental avec microphones divers, feed-back, ondes radiophoniques, magnétophone à bande magnétique, haut-parleurs modifiés, synthétiseurs analogiques) que ce soit en solo ou en osmose collaborationnelle avec, notamment, Jérôme Noetinger, Xvier Garcia, Seijiro Murayama, Carole Rieussec, Emmanuel Holterbach, Michel Donead, Nicolas Losson ou la musicienne et danseuse japonaise Yôko Higashi ( aka Hamayoko ). Lionel Garcin est saxophoniste tout-terrain ou presque aux nombreuses collaborations - incluant celles avec Barre Phillips, 
Benjamin Duboc, Hamid Drake, Daunik Lazro, Éve Risser, Catherine Jauniaux, Guillaume Orti, Frank Lowe, Ramon Lopez, Bernard Santacruz, Michael Zerang, Isabelle Duthoit, Christine Wodrascka, Thierry Madiot, Raymond Boni …
https://grandchahut.org/lionel-garcin
FORÊT FONTAINE Trio composé de la performeuse / poétesse sonore Camille d'Arc, Jeanne Gorisse à la contrebasse et Florent BLASON Delaboudinière au(x) synthé(s).
Encore un fruit succulent issu des souvent si fructueuses rencontres du 3ème type dans le cadre de la série BROKEN IMPRO au Chair de Poule.
L'acoustique et l'électronique s'affrontent et s'épousent, dans un processus fusionnel, organique et mouvant.
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JAZ CORWIN " est né de longs cycles d’introversion. 
C’est difficile de savoir si c’est ici, maintenant, avec et pour nous que se déploie son étrange rituel et qu’il ne nous a pas déjà fait rentrer dans le temple de son crâne malade.
Temple ou prison, car on y fait grincer les barreaux de cellules abyssales, les choses enfermées là se vautrent en grondant et hurlant tandis que résonnent dans les corridors de noires sirènes d’alarme.
Une véritable jungle de sons froids et numériques où se tiennent d’inavouables cérémonies sous l’œil de dieux tordues et sadiques. "
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MAURER " Différentes sources sonores – prises de son, synthés MIDI ou musique reproduite, modifiées ou non – sont transférées sur des cassettes audio 1/8 de pouce. Celles-ci sont jouées ensemble et/ou successivement sur des baladeurs, des dictaphones et un 4 pistes.
Au niveau du contenu, on est sur de la noise, du doom et avant tout de l’émotion. "
Fly - Jo L'Indien
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taumada · 1 year ago
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merzbow-derek · 7 years ago
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POST-SCRIPTUM 902
JEAN TINGUELY, Jean Tinguely (1994)
L’aspect sonore des « méta-mécaniques » du sculpteur Jean Tinguely s’avère passionnant, au point d’avoir d’ailleurs marqué Pierre Bastien dans la confection de son Mécanium. Dès la fin des années 1930, Jean Tinguely, à peine âgé d’une quinzaine d’années, s’attele à la réalisation de véritables installations sonores, en pleine nature : en entretien, l’intéressé parle rétrospectivement de roues à eau entrainées par le courant d’une rivière, et frappant à des rythmes différents des boîtes de conserves rouillées dans une forêt aux qualités sonores dignes d’une cathédrale. Répartis tous les cinq mètres, de tels dispositifs donnaient, selon leur créateur, l’illusion de concerts s’étirant sur des centaines de mètres et pouvant durer des mois. En créant des mouvements rotatifs aléatoires et en perpétuelle évolution, Jean Tinguely découvre ce qu’il conceptualise sous le nom de « mécanique du hasard ».
Bien qu’il existe peu de disques pour en témoigner (une composition de Toshi Ichiyanagi réalisée a partir des bruits générés par ces sculptures, et surtout un enregistrement pirate éponyme de ces dernières in situ), la relation entre la transmission des mouvements inventés par Jean Tinguely et leur musicalité n’est pas à négliger. Chez lui, une sculpture n’est jamais une création figée, achevée une fois pour toutes : elle peut engendrer d’autres possibles et devenir a son tour créatrice de formes, sonores notamment, comme dans la pièce « Mes étoiles, concert pour sept miniatures ». Dans celle-ci, la musique se révèle produite par un assemblage de boites de conserves, de bouteilles et de casseroles frappées à intervalles irréguliers par des marteaux, producteurs d’une cacophonie désinvolte et désordonnée : les roues, embrayées par des mécanismes à la précision bancale, accrochent, se bloquent, puis repartent ; les moteurs ont des ratés ; les objets s’entrechoquent et créent des crissements, des frottements, des hoquets et des effets percussifs, parfois en rafale, à d’autres reprises dans un, ralenti entrecoupé de silences plus ou moins longs, effets poussés jusqu'à leur point limite dans l’autodestruction explosive de « L’Hommage à New York ».
Soumises à l’aléatoire plutôt qu’à l’exactitude de mécanismes d’horlogerie, les anti-machines de Jean Tinguely produisent une étrange musique, celle du hasard en action, ce qui apparait évident a l’écoute du 25 cm éponyme sorti en 1994, dans lequel le rendu sonore (concernant des sculptures mises en œuvre entre 1954 et 1988), au travers de l’impression de bricolage et d’anti-technicité qu’il génère, s’avère résolument lo-fi. Notons qu’à l’image des premières expériences tentées par Jean Tinguely et narrées ci-dessus, Emmanuel Holterbach a réalisé un enregistrement très intéressant depuis une bouteille hermétiquement close plongée dans une rivière charriant des milliers de galets.
( Jean Tinguely, par là )
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camango · 5 years ago
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20.4.29
Emmanuel Holterbach & Blutwurst - Ricercar nell'ombra
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bushdog · 5 years ago
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Extract from a 45-minute work composed by Emmanuel Holterbach in collaboration with the Italian ensemble Blutwurst. The piece was developed in 2019, and features: Emmanuel Holterbach (composition), Cristina Abati (viola), Marco Baldini (trumpet), Maurizio Constantini (double bass), Daniela Fantechi (accordion), Michele Lanzini (cello), Edoardo Ricci (bass clarinet) and Luisa Santacesaria (harmonium). www.anothertimbre.com
(via Emmanuel Holterbach with Blutwurst - 'Ricercar nell'ombra' - YouTube)
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werkboileddown · 5 years ago
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jeffkolar · 11 years ago
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I participated in a roundtable discussion at the conference “Le Temps Musica" at Le Cube - Centre de création numérique in Paris, France on February 06, 2014. The program focused on aspects of mathematical and physical perceptions of sound through physical time, mathematical time, psychological time, and philosophy of time. The panelists included Harold Schellinx, Jeff Kolar, Emmanuel Holterbach, and Emmanuel Ferrand.
Le Cube - Centre de création numérique is a public cultural center dedicated to digital arts practices. Le Cube supports artistic production in media arts, digital creation, research, and technological innovation. It is managed and run by the association ART3000.
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insuladulcamara · 11 years ago
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merzbow-derek · 7 years ago
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POST-SCRIPTUM 842
AGITATION FRITE, le volume 3, sous-titré “chroniques de l’underground français” est en cours de rédaction. Il contiendra entre autres un TOP 320 commenté des albums les plus singuliers en la matière. Merzbo-Derek en diffusera quelques extraits avant parution en 2018 chez Lenka lente… On y trouvera aussi quelques-uns des interviewés des volumes 1 et 2 confiant leurs disques français pour île déserte. Comme par exemple Emmanuel Holterbach, dont voici, ci-dessous, cinq des douze albums qu’il a choisis.
EXTRAIT…
ÉTANT DONNÉS, Royaume
Bien que ce soit Le Sens positif découvert par hasard à 16 ans qui a définitivement bouleversé toutes mes conceptions de la musique, Royaume (intelligemment réédité en 33 tours complété par Aimant + Aimant –) fait partie de ces œuvres sublimes que je ne me lasse jamais de réécouter. Panorama des forces élémentaires dites dans le silence, le secret et l’amour.
GARBAGE COLLECTOR, 1988
Groupe de jeunes lorrains incandescents ne faisant pas qu’importer « naïvement » l’énergie du rock bruitiste US, mais qui a bien été l’un des gestes esthétiques le plus intense du rock français des mourantes années 1980.  Bien au-delà du punk-rock et de la pause, Garbage Collector a bâti un mur de son brûlant et laissé exploser une colère cathartique.
MICHÈLE BOKANOWSKI, Tabou
Une de ces musiques magiques qu’il serait vain de tenter de cataloguer. Bien qu’ancrée dans la musique concrète, cette œuvre déploie un paysage sorcier fait de grands objets sonores rotatifs hypnotiques, libérant des bribes de voix, le crépitement d’un feu. Un grand voyage de perceptions.
LARD FREE, I'm Around About Midnight
Un peu comme Neu! en Allemagne au même moment, la musique de Lard Free part arpenter l’horizon dans une métronomie motorique. Aux antipodes de la bonne vape hippy, ce disque ouvre un paysage sombre, à la violence sourde, prélude aux années punk et no wave.
FRANÇOIS BAYLE, Toupie dans le ciel
C’est un peu comme si le Crystal Palace avait été construit par la firme Zeppelin : un gigantesque objet suspendu, cristallin, renvoyant des reflets de lumières changeantes sur toutes ses facettes. Un chef-d’œuvre de fluidité serpentine et minimale anticipant avec vingt ans d’avance ce qu’on nomme electronica minimale, avec une sensualité dense que ce courant ne parvient que rarement à trouver.
( Lard Free, par là )
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merzbow-derek · 7 years ago
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POST-SCRIPTUM 780
AGITATION FRITE 2 : NIHILISME DÉCONSTRUCTIVISTE SYMPATHIQUE
Agitation Frite 1, Témoignages de l’underground français est donc sorti chez Lenka lente. Un second volume est en préparation. La forme en est la même : un peu moins d’une quarantaine d’entretiens dont la plupart, cette fois, sont inédits. On en trouvera ici des extraits, régulièrement. Par exemple, eRikm
EXTRAIT…
Tu vis toujours à Marseille ?
Oui, mais pour combien de temps encore ? Aucune idée. J'ai pas mal voyagé en France, en Europe et dans le monde ces vingt dernières années, et le fait de revenir à Marseille à chaque fois me convient. Depuis 2007, j'ai essayé de monter divers projets à partir cette ville, mais au final sans grande pérennisation.
Qu’est-ce que je trouve à Marseille ? La lumière ! Pour le reste, je note un désengagement global des politiques de tutelles qui aidaient les musiques expérimentales et concrète au cours des deux dernières décennies. Marseille, depuis qu’elle a été capitale européenne de la culture (sans artistes) navigue tel un acatium à la recherche d'une normalisation populiste. En ce qui me concerne, le seul îlot encore valide est le GMEM.
En matière d'instrument, par quoi commences-tu et dans quel contexte ?
Par la basse, et surtout par la guitare électrique, notamment dans divers proto-groupes mulhousiens, qui deviendront par la suite Daddy Long Legs, nUNTAPUKLE, KG, Trio de Traitres. Avec ces derniers, j’ai enregistré à Brooklyn, au Bunker Sound (le studio de Circle X), avec Mike Pullen comme ingénieur du son. Un vinyle était prévu, mais seule une micro édition en cassette à été faite. Tout cela était empreint d'une forme de nihilisme déconstructiviste sympathique.
J'ai eu la cassette de Trio de Traitres (mais où l'ai-je mise ? sans compter que je crois me souvenir d’un Solo de Salaud), curieusement reçue dans une pochette de LP 30 cm ornée de ciseaux et accompagnée d’un sac en plastique avec rognures d'ongles !!! Cassette commandée à l'époque sur recommandation d'Yves Botz, des Dust Breeders.
C'était Yves, justement, qui nous avait introduits chez Circle X lors d'un voyage à New York en 1993. Fin 1994, je suis parti à Marseille, les autres membres de ces groupes créant Sun Plexus, puis Ich Bin… J'ai donc fait partie de l'aventure Shot Gun Gallery à Strasbourg de 1990 à 1995, lieu non subventionné d’expositions, de performances et de concerts, où sont passés Borbetomagus, Daddy Long Legs, la Cellule d’Intervention Metamkine, KG, Keith Rowe, W.O.O., Dust Breeders, Hervé Bohnert, Polit Buro, Pitch. La Shot Gun Gallery, c'était Sébastien Borgo (fondateur) avec Frédéric Bauer, et les actifs étaient Remy Bux (alias KG), Hervé Bohnert, Emmanuel Holterbach – et bien d'autres encore. C'est là que j'ai enregistré ma deuxième cassette en 1995, L'Art de la fuite rééditée en vinyle chez Sonoris en 2015.
À Marseille j’ai participé à Kill The Thrill, à La Guerre des platines aussi, avec Christian Marclay et Otomo Yoshihide, qui donnera l'année suivante, en 1996, Les Sculpteurs de vinyles, initié par l’A.M.I. de Ferdinand Richard.
Quelles étaient alors tes influences musicales ? L'indus ? Sonic Youth ? Tu m'avais autrefois parlé de Krackhouse...
Mes influences étaient multiples, mais c’était alors surtout le post-punk et la musique industrielle de la fin des années 1970. Et effectivement Krackhouse, Negativeland, FM Einheit (Einstürzende Neubauten), qui vont être importants pour moi dans ce qui suivra.
Et tes influences en matière de préparation des instruments ?
La première influence est une chose nous partageons (entre autres) Jérôme Noetinger et moi : la découverte du delay sur « Bela Lugosi's Dead » de Bauhaus ! Puis Einstürzende Neubauten et Sonic Youth : ce sont toujours les mêmes que l’on cite, ce qui n’est en rien représentatif de la quantité de groupes que j’ai vus à l’époque et qui ont pu être influents d’une manière ou d’une autre.
En ce qui concerne ma période tape / vinyle, j'avançais à l'aveugle, en autodidacte complet : autour de moi, la guitare dominait de toute ses cordes. Je ne connaissais pas la musique concrète, la musique improvisée encore moins, et les seuls concerts de jazz que j'avais entendus étaient pour la plupart..., ..., ...
( Emmanuel Holterbach, par là )
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merzbow-derek · 8 years ago
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POST-SCRIPTUM 761
AGITATION FRITE 2 : DÉCONNE PAS AVEC ÇA
Agitation Frite 1, Témoignages de l’underground français est donc sorti chez Lenka lente. Un second volume est en préparation. La forme en est la même : un peu moins d’une quarantaine d’entretiens dont la plupart, cette fois, sont inédits. On en trouvera ici des extraits, régulièrement. Par exemple, Emmanuel Holterbach (Orbes, Tonton Macoute, Verres Enharmoniques)…
EXTRAIT…
La première fois qu'on repère ton nom en tant que musicien, c'est, me semble-t-il, sur une cassette anthologique, Rôflise Vilôse, aux côtés d'autres Français, dont Dust Breeders et Bob's Legs (Jacques Debout). De quoi joues-tu à l'époque : de la guitare ?
Oui, en 1992, guitare électrique sous ce nom beuysien : ÖÖ (Klang). J'étais objecteur de conscience dans une galerie d'art contemporain à Metz… Je suis impressionné que tu connaisses, il n'y a eu qu'un tirage très limité (entre amis) à 15 exemplaires…
Sinon… Oui, Jacques Debout avec Dominique Répécaud (entre parenthèses de Soixante Étages) ; Dust Breeders avant le trio mange disques ; ce merveilleux génie inconnu : Obrien (aka Thierry Trum) ; et ce damné trio de l'enfer improvisé avec Thierry Delles, Michel Kessler (écrivain, libraire et batteur fou) et l'extraordinaire instrument fait-maison que jouait Bruno Bray Tomassi, une tour (une sculpture littéralement) à quatre manches totalisant basse, guitares acoustique et électriques six et douze cordes ! Ce qu'ils jouaient était dément, bien qu'il ne doive plus rien rester de tout ça.
Cette cassette est un bel instantané de ce qu'était cette faune messine underground du début des années 1990, bien que le rencard du samedi avait lieu dans un rade tout à fait populaire, le Luxembourg. Disons que ça causait musique sévère, au milieu d’une brume de tabac brun et que la bière coulait à flots. Parfois on s'y mettait, on faisait alors beaucoup de bruit, ça a donné cette cassette.
Si mes souvenirs sont bons, mon apparition est un collage rudimentaire, effectué à partir d'un vinyle rayé du « Carnaval des animaux » de Camille de Saint-Saëns sur lequel je joue, tout en stridences, d'une belle guitare italienne que m'avait prêté un copain qui jouait dans un groupe de reprise sixties garage. À cette époque, j'étais obsédé par le jeu de guitare à la Pollock de Rudolf Grey, les textures fractales d’Elliott Sharp au début des années 1980 et les horizons remués de Keith Rowe : je n'y allais pas de main morte ! À la même époque toujours, je jouais de la guitare en braillant dans un groupe de rock messin qui n'a jamais vu la scène : Never Suck a Duck. Il y avait entre autres Thierry Delles à la basse, et parfois Michel Henritzi qui tapait sur de la ferraille. C'est aussi l'époque des premiers concerts avec Sébastien Borgo, à Strasbourg, dans sa Shot Gun Gallery. On changeait tout le temps de nom de groupe : Sedimentists, Pyrosis, Stud Groom, Drone Visual Victim, et on s'essayait au cataclysme pour guitares et feedback, c'était l'enfer ! J'ai une collection d'enregistrements datant de cette période que je vais mettre un de ces jours sur Bandcamp.
Dans les années 1990 finalement, on t’entend assez peu sur disques, cassettes ou autres. Une collaboration avec Erik M. je crois, et Llog en compagnie de David Fenech. Que fais-tu alors ? Étudiant ?
Début 1990 est une période assez chaotique : les études m'emmerdent, je fais des petits boulots, puis je suis objecteur de conscience, et pour finir je m'embarque dans les études au Beaux-Arts. D'abord à Metz, puis à Grenoble jusqu'au diplôme. Si je vais à Grenoble, c'est parce qu'à la Shot Gun Gallery j'ai rencontré les trois Metamkine qui s'occupe du 102 et dont la performance expérimentale cinématographique et sensorielle me retourne complètement. Peu de temps après, il y a Christophe « Pitch » Cardoen qui vient à la Shot Gun Gallery pour montrer une de ses magnifiques machines à cinéma, et on fait un live dément, Borgo, lui et moi. Pour l'occasion, Pitch avait construit une machine sonore avec un tambour de lave-linge. Tout était monstrueusement amplifié, le tambour que Pitch remplissait de saloperies étant calé en position essorage ! Il y avait toutes nos guitares électriques, et tout un tas de bordel électronique : noise ! J'ai appris des années plus tard que le guitariste d’A-Bomb (célébrité alsacienne) était dans la salle et avait trouvé le concert vraiment punk. On a aussi ouvert pour Blurt à Mulhouse… Avant ça encore, pour notre premier concert avec Borgo, tout une bande de Grenoble s'était pointé, dont Anne-Julie Rollet, qui, à l'époque, commençait à faire de la musique concrète au COREAM à Fontaine. Tout ce petit monde gravitait autour du 102, j'avais déjà acheté des disques à Metamkine, et soudain, vu depuis Metz, Grenoble ressemblait à l’Eldorado. En 1995, je déménage : adieu l'Alsace et la Lorraine. Je continue mon cursus à Grenoble et m'investis au 102. L'endroit est à la hauteur de mes espérances : il y a un vivier alternatif réjouissant dans la ville.
Erik M. faisait partie de la faune de la Shot Gun Gallery. On s'y retrouvait souvent de 1992 à 1995. Erik jouait dans un groupe de rock tendance Dinosaur Jr., les Daddy Long Legs. Il existe une cassette ultra limitée d'un groupe hystérique n'ayant joué qu'un soir et auquel on avait donné le doux nom de Torture Anale, avec Borgo, Erik et moi qui passions à tour de rôle et désastreusement à la guitare, à la basse et à la batterie… Avec Erik, on a bricolé des trucs à deux, cela a effectivement fini sur une de ses première cassette de bricolage sonore : c’est le tout début de ses expériences avec les disques ; un vinyle est récemment sorti chez Sonoris, sans le morceau ou j'apparais qui ne vaut pas tripette à vrai dire.
Dès que j'arrive à Grenoble, je rencontre David Fenech. On fait immédiatement de la musique ensemble : quelques concerts, une cassette et premières collaborations avec l'image quand on commence à travailler avec Etienne Caire du studio MTK.
Contrairement à ce que tu dis, et si je considère mon rythme naturel de tortue, j'ai été plutôt productif à cette époque. Il y a la cassette Drone + Visual Humming intitulée Handscape/Landscrape, tirée à peu d'exemplaires mais qui ont bien voyagé, puisque Donald Miller de Borbetomagus m'en prend cinq qu'il distribue aux USA. Ce qui m'a valu une ravissante chronique de Seymour Glass dans Bananafish, deux lignes laconiques et poétiques qui disaenit tout. Jim O'Rourke avait aussi beaucoup aimé et insisté pour que je vienne faire un duo à Chicago avec son colocataire Kevin Drumm : on est en 1994 et tout ce petit monde est alors fort peu connu. Toujours sans le sou, j’ai décliné la proposition.
Puis il y a eu la cassette très chiadée de Llog (le duo avec David Fenech) tirée à cent exemplaires, dans un boitier fait main, chacun orné d'un dessin original de mon pote Serge Stephan.
Qu’écoutes-tu à l’époque ?
Je me souviens que j'ai beaucoup de plaisir à faire ce boucan, mais aussi d'explorer le sonore. Le fait est que je suis une dingue de disques et de concerts, j'en bouffe des kilomètres, j'écoute religieusement tu sais.
Je m’en doute !
Je ne déconne pas avec ça, à l'époque je n’avais pour ainsi dire aucune autre préoccupation, très peu d'autres centres d'intérêt. Avant mon arrivée à Grenoble, j'ai été nourri en la matière par de généreux érudits lorrains (Yves Botz, Thierry Delles, Dominique Fellmann, Jacques Debout, Michel Henritzi). J'ai grandi dans un bain à remous : musique industrielle, no wave, post-punk, hardcore, free jazz, improvisation, Rock In Opposition, krautrock, drone, musique contemporaine : une orgie ! C'est génial d'avoir eu de tels mentors ! En quelques années, du lycée à mes 20 ans, c'est un continent esthétique qui me tombe dessus, je dévore… Et lorsque j'arrive à Grenoble, Jérôme Noetinger et Lionel Marchetti prennent le relai, et là je bouffe de la musique concrète et découvre la musique expérimentale américaine, le minimalisme… Au 102 je rencontre des artistes géniaux, je pense particulièrement à AMM, Bernhard Günter… J'arrête avec les noms, parce que si on commence…
Tes années 1990 sont donc des années d’exploration ?
Ce que je fais musicalement, c'est en dilettante, en recherche. J'écoute des trucs tellement monstrueux  que je suis trop conscient que ce que je fais n'est au mieux qu'une brave recherche. Je doute vraiment de ma capacité à produire des formes conséquentes. C'est bien plus tard que je me considèrerai comme compositeur ou plasticien sonore. Les années 90 sont des années d'exploration, oui, des années de découvertes aussi. Et puis mes études aux Beaux Arts et mon implication au 102 prennent toute la place. Je vois mes potes se lancer, Erik M. joue partout, Borgo fait du Sun Plexus, les Dust Breeders prennent de l'ampleur. Je les admire, mais mes propres projets musicaux sont fragiles et je fais ça par dessus la jambe. Je préfère organiser des concerts, écouter des disques, faire la bringue…
Ton premier projet important paraît être, au milieu des années 2000, Verres Enharmoniques.
À vrai dire, le début de l'histoire des verres enharmoniques se joue à Noël, en 1999. Jean-François Laporte vient passer les fêtes de fin d'année à Strasbourg chez mes parents. Après un repas, on se met à jouer de tous les objets sur la table : verres, saladier, récipients… En inclinant un verre tout en le faisant siffler, je varie la hauteur de la note, et je me prends à imaginer un instrument qui permettrait une approche tout en glissandi de la musique… Une année plus tard, sur les conseils d'un ami à Grenoble, je rencontre le verrier Christian Lazarotto. Je lui présente mon projet, on discute, il trouve certaines solutions et se lance dans la fabrication des verres. D'abord de petits formats, puis des moyens et des gros. Je me retrouve avec ce bel instrument de verre, il me reste à inventer la musique qui ira avec…
Quel est le principe des verres enharmoniques ?
Il est simple. Ce sont des verres en pyrex qui sifflent lorsqu'on tourne son doigt humide sur le col. La différence avec le classique cristalophone, c'est que le pied est creux. Une pipette à la base permet de fixer un tube flexible connecté au..., ..., ...
( Rudolph Grey, par là )
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merzbow-derek · 8 years ago
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POST-SCRIPTUM 734
INAUGURER, VERNIR, MÂCHER, DIGÉRER, FUMER, ADMIRER, BOIRE, DANSER, PARAÎTRE, MOQUER, DISPARAÎTRE…
Version couleur (dans le livre elle seront en noir & blanc)de quelques-unes des 45 illustrations à paraître dans le deuxième volume d’Agitation Frite, témoignages de l’underground français, chez Lenka lente, en mai 2018, pour les cinquante ans de Mai 68 ! Entretiens avec Ferdinand Richard, Pascal Bussy, Marc Hurtado, Emmanuelle Parrenin, Raymond Boni, Lionel Fernandez, Denis Tagu, Gilles Yéprémian, François Tusques, Michel Henritzi, Ghédalia Tazartès, Joëlle Léandre, Kapser T. Topelitz, Henri-Jean Enu, Emmanuel Holterbach, Frédéric Acquaviva, Caroline de Bendern… Soit l’histoire du Front de Libération de la Rock-Music, Atem, Fille Qui Mousse, Étant Donnés, Tago Mago, Le Collectif Le Temps des Cerises, Hellebore, Toupidek Limonade, Look de Bouk, Sleaze Art, Sister Iodine, Éliane Radigue, In-Poly-Sons, Tonton Macoute, Henri Chopin, Isidore Isou, Mai 68, Zanzibar, Serge Bard... Avec un cahier critique (Barney Wilen, Cohelmec Ensemble, Workshop de Lyon, Igor Wakhewitch, Horde Catalytique Pour La Fin, Jacques Dudon, Jean-François Pauvros, etc.) en supplément !
Renseignements plus complets, ICI.
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merzbow-derek · 7 years ago
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POST-SCRIPTUM 916
MÉDIAPART, JEAN-JACQUES BIRGÉ
Il n'y a pas de meilleure source que de donner la parole aux protagonistes de cette saga protéiforme. Les entretiens révèlent des personnalités hors normes. Tous ces musiciens, échappant au business qui ne cherche toujours que la rentabilité, ont choisi l'authenticité et partagent ici leur passion. Qui aujourd'hui incarnerait l'underground ?
L'an passé je saluai le premier volume de ces témoignages de l'undergroud français recueillis par Philippe Robert. Le second volume justifie d'autant mieux ce sous titre d'Agitation frite que j'ignorais nombreux de ces nouveaux protagonistes convoqués par le journaliste dont les questions font toujours mouche. Ainsi, si cette fois je connaissais Gilles Yéprémian depuis le lycée, Henri-Jean Enu (Fille Qui Mousse) depuis Le Parapluie, Raymond Boni qui figure sur Urgent Meeting, Pascal Bussy qui chroniquait déjà Un Drame Musical Instantané au début des années 80, Pascal Comelade qui exposa en même temps que Nabaz'mob aux Musée des Arts Décoratifs, Richard Pinhas avec qui j'avais joué au Gibus et au Bus Palladium au sein de Lard Free, ainsi que Ferdinand Richard (Étron Fou Leloublan), Emmanuelle Parrenin, Pierre Barouh, Henri Roger, Romain Slocombe (Bazooka), Maurice G. Dantec, Michel Doneda, Marc Hurtado (Étant Donnés), Frédéric Le Junter, Kasper T. Toeplitz, Noël Akchoté, eRikM, David Fenech, Quentin Rollet, Didier Lasserre... J'ignorais Thierry Müller, Fabrice Baty, Denis Tagu, Véronique Vilhet, Lucien Suel, Michel Henritzi, Arnaud Labelle-Rojoux, Frank Laplaine, Lionel Fernandez, Emmanuel Holterbach, Frédéric Acquaviva, Francis Ibanez, Grégory Henrion, Arnaud Maguet. L'underground est grand, Philippe Robert serait-il son prophète ?
Il n'y a pas de meilleure source que de donner la parole aux protagonistes de cette saga protéiforme. Les entretiens révèlent des personnalités hors normes, même si un fil bleu blanc rouge révèle des noms communs. À retrouver souvent ceux d'Isidore Isou, Claude Pélieu, Captain Beefheart, Robert Wyatt, Christian Marclay, Otomo Yoshihide, Nurse With Wound, Sonic Youth, Phill Niblock, Eliane Radigue (aucun ne risque de figurer dans l'ouvrage), on peut se demander si cette toile d'araignée est un rhizome ou un monde parallèle où les plus indépendants ne feront tout de même jamais partie de la famille ! Les renvois d'ascenseur se sont produits il y a fort longtemps à l'instigation des journalistes et des programmateurs, forgeant la légende à répéter ce qui se disait alors dans la presse tant généraliste que spécialisée. Tout n'est forcément que storytelling, comme le montre si bien Shlomo Sand dans son livre Crépuscule de l'Histoire. Malgré cette conformité qui en vaut une autre, l'éclatement de ces marges est explicite. Tous ces artistes, échappant au business qui ne cherche toujours que la rentabilité, ont choisi l'authenticité et partagent ici leur passion. Certaines de leurs inventions ont été récupérées par les majors à une époque où celles-ci cherchaient encore la nouveauté, d'où une nostalgie suscitant l'engouement actuel pour les revivals. Qui aujourd'hui incarnerait l'underground ? A-t-il été remplacé par des chapelles communautaires ou la sono mondiale via les réseaux sociaux absorberait-elle toute démarche individuelle ?
L'année prochaine, le volume 3 de cette passionnante encyclopédie sera..., ..., ...
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