#elle est dans un etat pitoyable
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Oof. I would read that.
Ca me rappel une idée de fic qui traîne dans mes documents où post KV1 Guenièvre perd la mémoire et est sauvé par un homme qui se dit être, Lancelot, son mari. Elle ne le reconnaît pas mais lui fait confiance, son visage lui est familier.
Quand elle lui demande pourquoi ils sont dans la forêt, il lui répond qu'ils sont en fuite parce que le roi du pays est un roi violent, tyrannique, un assassin, qui est tombé amoureux de Guenièvre et veut la prendre de force pour concubine/maitresse mais il lui promet quoi qu'il arrive il ne l'abandonnera jamais et qu'il ne laissera jamais cet homme là prendre. Ils doivent absolument quitter le pays le plus vite possible pour la protéger.
Il lui dit aussi que quelque jours auparavant, ils ont était pris au piège et qu'ils ont failli se faire capturer par l'armée saxonne du tyran. Ils s'en sont sorti de peu mais Guenièvre a fait une grave chute et que c'est pour ça qu'elle ne se souvient de rien. Selon Lancelot, elle a failli mourir et à dormi pendant deux jours. Elle a eu beaucoup de fièvre et il est persuadé qu'elle a été touché par une flèche empoisonné. Il l'a veillé et soigner tout se temps, d'ailleurs c'est l'heure de sa potion.
Puisqu'elle va mieux, ils décident de reprendre la route. Guenièvre à le coeur lourd quand elle voit le paysage dévasté. Les fermes sont vides, en ruines, les champs délaissés. Selon Lancelot, fatigué des taxes et des pillages incessant du tyran, une partie du peuple s'est enfuit et l'autre à été soit exécuté soit emprisonné.
Pendant ce temps, Arthur réquisitionne l'armée d'Horsa pour retrouver Lancelot. Léodagan à insisté pour être à la tête d'une des unités de recherche, décidé à retourver sa fille et à tuer Lancelot si il lui a fait du mal. Les choses tourne mal quand Léodagan remonte une piste jusqu'à Lancelot et lui tend un embuscade. Guenièvre arrive à sauver la vie de Lancelot qui était sur le point de se faire exécuté en poignardant Léodagan qu'elle ne reconnaît pas. Quand leur yeux se croise elle a un choc, elle connaît cet homme, c'est un homme important et il est aussi choquée qu'elle quand il se rend compte qu'elle l'a poignardé. Il la regarde avec horreur, trop surpris par sa trahison pour réagir.
Dans la panique, Guenièvre récupère Lancelot et ils s'enfuit. Les autres hommes trop distrait par la blessure de Léodagan pour les arrêtés. Elle lance un dernier regard derrière son épaule, pour une raison qu'elle ne comprend pas, elle a envie de pleurer en voyant cet homme étendu au sol en train de se vider de son sang.
Plus tard, elle demande à Lancelot qui était cet homme. "Le Seigneur Léodagan, roi de Carmélide. Le ministre de la guerre du tyran. Un de ses sbires les plus fervents." Un nom flotte dans la mémoire de Guenièvre. Le Sanguinaire. Une sensation chaude dans sa poitrine. "Je connais cet homme." Elle voit Lancelot hésiter. "Vous savez quelque chose. Dites moi." "C'est votre père. Léodagan de Carmélide est votre père."
Lancelot lui raconte qu'Arthur à corrompu Léodagan par l'argent et le pouvoir, et que pendant des années son propres père l'a séquestré Guenièvre dans un tour. C'est vrai qu'elle a un souvenir d'une pièce sombre au sommet d'une tour et d'une minuscule fenêtre. Mais dès qu'elle essaye de se souvenir sa tête lui fait mal, comme si son crâne allait explosé. Heureusement à ces moments là, son mari est toujours à ses côtés avec un mot de réconfort et une fiole pour soulager la douleur.
Plus tard, alors qu'elle se lave, Guenièvre remarque une marque sur l'intérieur de sa cuisse. Une blessure, pas assez profonde pour avoir été faite au couteau mais assez pour avoir briser sa peau. Un A rouge gravé sur la peau blanche. Lancelot arrive pour lui dire de se dépêcher. Elle se cache sans partagé sa découverte.
Le lendemain, Guenièvre, alors qu'elle se réveille, voit Lancelot fouiller ses affaires. Il trouve quelque chose et le jette dans le feu. Il s'approche d'elle et la réveille. "Réveillez-vous, c'est l'heure de votre médicament." Elle demande se qu'il était en train de brûler. Il lui fait un sourire "Ce n'est rien, ne vous inquiétez pas de ça."
Guenièvre commence à douter de Lancelot qui devient de plus en plus manipulateur. Elle se rend compte qu'ils tournent en rond quand elle voit une pierre qu'elle se souvient avoir déjà vu. Lancelot observe tous ses faits et gestes, ne la quitte jamais des yeux. Le pressentiment que quelque chose ne va pas lui colle à la peau. Ils se disputent de plus en plus.
Lancelot essaie d'éviter les auberges mais parfois il n'a pas le choix. Quand c'est le cas, il y va seul et la fait entrer en cachette pour éviter les gens. Mais cette fois-ci alors qu'ils montent discrètement dans la chambre, le regard de Guenièvre est attiré par une affiche, un dessin et tout d'un coup son coeur se met à battre dans sa poitrine. Une couronne de fleur dessinée sur le papier. Quand elle se réveille le lendemain tôt, le dessin à été arraché.
Guenièvre se méfie de Lancelot et cette fois elle refuse de la boire la potion qu'il lui présente. "Je ne veux plus la prendre." "C'est pour votre bien Guenièvre." "Je ne suis plus malade, je n'ai pas besoin de la prendre." Lancelot soupire mais n'insiste pas, ce qui étrangement ne rassure pas Guenièvre du tout. "Très bien. Comme vous voudrez." et il range la potion dans son sac. Il ne faut pas longtemps à Guenièvre pour commencer à avoir un mal à la tête qui se transforme vite en migraine. Lancelot lui propose encore innocemment la potion "Vous savez que tout ira mieux quand vous l'aurez prise. Ne faites pas l'enfant Guenièvre." mais elle refuse, il n'insiste pas. "Si vous changez d'avis, faites-le moi savoir." Il s'en va chercher du bois et prend la potion avec lui.
L'état de Guenièvre empire, elle transpire et à des nausées.
C'est roulée en boule près du feu en train de grelotter que Lancelot la trouve quand il revient plusieurs heures plus tard. Il la prend dans ses bras et elle s'accroche à lui come un naufragé. "Regardez dans quel état vous vous mettez Guenièvre. Vous n'êtes pas raisonnable." Guenièvre pousse un soupir tremblant, elle n'en peut plus. "La potion. Donnez-moi la potion." "Vous êtes sûre ? Je ne veux pas vous forcer." "Oui. J'en ai besoin." Il sort la potion de sa poche mais la tient hors de portée du bras tendu de Guenièvre. "Vous me promettez d'être raisonnable à partir de maintenant ?" Ses ongles s'enfoncent dans sa peau. "Oui oui c'est promis. Tout ce que vous voudrez mais donnez la moi." Il enlève le bouchon avec ses dents, un bras autour des épaules de Guenièvre pour la garder immobile. "Ouvrez la bouche." elle obéit docilement et il fait glisser le liquide dans sa bouche. "Voilà. Vous êtes une brave fille." Il embrasse son front alors qu'elle ferme les yeux de soulagement, sa tête sur l'épaule de Lancelot, ressentant déjà les premiers effets de la potion. Il lui murmure "Tant que vous restez avec moi vous en aurez autant que vous voudrez."
Il la berce jusqu'à ce qu'elle s'endorme d'épuisement dans ses bras. Il la regarde dormir, si belle et si paisible, caresse son visage en souriant.
Arthur finit par les retrouver.
Lancelot lui propose un marché. Il laisse son sort entre les mains de Guenièvre. Elle doit choisir entre Lancelot ou Arthur. Si elle accepte de partir avec Lancelot, Arthur devra lui laisser la vie sauve et le laisser quitter Logres sain et sauve avec Guenièvre. Si elle choisi Arthur, il se rendra sans discuter et Arthur pourra l'exécuter publiquement.
(je me suis arrêté là dans mes notes)
envie d’écrire une fic où ptsd!guenievre développe une addiction aux opiacés, frôle/fait une overdose and obviously emotionally tortured!arthur
#l'idée c'était que comme Lancelot lui avait pas donné sa dose de médicaments elle finissait par choisir Lancelot#le end game c'est qu'Arthur arrive a sauver Guenièvre mais Lancelot s'enfuit sur le continent#et qu'Arthur doit travailler pour recup la confiance de Guenièvre qui n'a pas totalement retrouver sa memoire et qui reste tres mefiante#elle est dans un etat pitoyable#il essaye de l'aider a se desintoxiqué et depasser le brainwash que Lancelot lui a fait subir#mais les vielles blessures du coeur refond surface et ils ont du mal a se pardonner#enfin bref c'esy un peu fucked up comme truc#my art
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Où cours-je ? Dans quel état j'erre ? (etc...).
Plus le temps passe, plus nos responsables nous noient sous des tsunamis de chiffres alarmistes et paniquants... mais aussi sous des raz-de-marée de phrases rassurantes : lundi dernier, le chef de l'Etat a laissé miroiter ‘’un retour à la vie normale pour dans 4 à 6 semaines''... tout en précisant, (perversité du ''et en même temps'') : ''jusqu'à l'été, on va devoir vivre avec ces contraintes". Il faut oser ! Il n'empêche : plus on vaccine, plus les lendemains sont noirs... Plus je triture les chiffres officiels, plus je constate que la statistique, l'exactitude et la vérité ne sont pas enseignées à l'ENA... Mais quand chaque information contredit les autres, comment ne pas penser que tout n'est que bobards, mensonges, boniments ?
Ces ''4 à 6 semaines'', sorties du chapeau du magicien, signifient-elles qu'il va encore leur falloir ce délai pour enfin faire ce qu'ils auraient dû faire depuis des mois : ''arrêter d'emmerder les français'' ? Si c'est ça... ma foi ! Mieux vaut tard que jamais ! En effet, un an après le 1er mort français du Covid, l’Institut Pasteur nous offre un bilan de l'épidémie en France. Bilan : 3,750 millions de français de plus de 20 ans ont été contaminés par le virus (soit 17 %), et quelque 85 000 en sont morts. L'Ile-de-France, le grand Est, PACA et le grand Nord sont les plus touchés : entre 25 et 30 % de contaminations contre 5% seulement en Bretagne. Les pommes-pont neuf, le waterzoï et la pissaladière sont-ils plus pathogènes que le kouign amann ?
Chaque jour, nous avons droit à des cocoricos immérités sur la manière admirable (?) dont le gouvernement gère chacune des crises fabriquées qu'il nous impose, comme ces plans successifs de ''campagnes vaccinales'' dont on nous sature, pour un résultat ''pas à la hauteur'' ! ''Et en même temps'' (?) les mêmes nous annoncent que la situation "se dégrade" et "est très préoccupante". Jean Castex et Olivier Véran, lors de leur dernière prestation télévisée, ont été encore plus lamentables que les autres fois. Ils ont eu l'air de ce qu'ils sont : complètement paumés ! Le commentateur Pascal Praud (sur C-News) se tordait littéralement de rire en rendant compte d'un spectacle pitoyable : ''Nous avons décidé de ne rien décider tant que nous décidons que la situation ne nous oblige pas à prendre des décisions. Mais si la situation évoluait et nous forçait à prendre des décisions, nous déciderions alors de prendre des décisions, en fonction de la situation et des décisions que nous serions amenés à prendre... etc...etc...'' (Je promets que j'exagère à peine).
Ils doutent tellement du bien-fondé de toutes leurs contorsions verbales qu'ils en sont réduits à censurer, à mettre à l'index et à interdire toute opinion contraire à leurs affirmations systématiquement contredites (opinion vite dite ''complotiste'' --ce qui ne veut rien dire)... Ils sont pitoyables ! Ou alors --car on ne peut rien écarter-- ils savent des choses que nous ne savons pas, par exemple sur les conséquences de la vaccination sur le nombre de 'mutants'... Evidemment, le fait d'interdire tout doute raisonnable, toute question, donc toute critique facilite la docilité des peuples. Au début, en tout cas. Ensuite...
La France, terrifiée, retient donc son souffle et ne sait plus à quel Saint (laïc, bien sûr !) se vouer : la situation, il est vrai, n'est pas bonne, pour nos donneurs de leçons. Aujourd’hui, la Hongrie devient le premier pays de l’UE à importer un vaccin chinois, non validé par l’Agence Européenne du Médicament, et dans la foulée, la République Tchèque et la Slovaquie commandent des millions de doses du vaccin russe, sans attendre. Mauvaise humeur de pays rebelles à Bruxelles ? Pas du tout : reconnaissance de la nullité intrinsèque de l’Europe (7 personnes sur 100 sont vaccinées en Allemagne, en France, en Italie, contre 20 aux US, qui ont commencé en même temps, ou 27 au Royaume uni et 87 en Israël. Cherchez l'erreur !).
Les chiffres sont cruels (pour eux), mais simples à lire, pour qui veut connaître la vérité : si le nombre de personnes contaminées peut effectivement paraître élevé (3 750 000, en France), cela n'a pas la moindre importance, puisque, invariablement depuis un an au jour près, le nombre de décès par 100 habitants contaminés est stable : 0, 035 % (à très peu de choses près, c'est le même dans tous les pays comparables), ce qui veut dire que 99,97 pour cent des personnes contaminées ont survécu au virus... ce qui doit être comparable au nombre de morts pour 100 abonnés à EDF, et ce qui est nettement inférieur au nombre de morts par an pour 100 propriétaires d'automobile, pour ne pas parler des utilisateurs de ‘’deux-roues’’.
Sur ce nombre, une proposition équivalente est morte non pas d'avoir contracté le virus, mais d'avoir souffert, avant de le rencontrer, d'une (ou plus) pathologie grave qui menaçait déjà leur ''pronostic vital''. Parmi ces facteurs-déclenchants, l'âge, d'abord, ce qui s'explique : plus on vieillit, plus les ‘’chances’’ de mourir augmentent (NDLR - Je me souviens bien que lorsque ma Mère avait atteint 103 ans, son ''espérance de vie'' s'était ratatinée à... quelques semaines !). Ensuite l'obésité, ce qui explique le taux élevé des décès aux Etats Unis : la ''malbouffe'' a tué infiniment plus que le covid, ce dont aucun analyste n'a parlé, trop contents d'en rendre Trump responsable. Mais il est à prévoir que les futurs voyageurs aux USA seront frappés par la disparition de ces énormes obèses à un quintal et demi l'un, dont la démarche roulante fascinait les européens... Requiescant in pace, les pauvres. Mais le virus n'a joué là que le rôle, aggravant mais collatéral, de catalyseur.
Mais avouez qu'il y a lieu de s'étonner : d'un côté, ''on'' nous dit que la vaccination serait LE remède-miracle et ‘’on’’ envisage en haut lieu un retour à la vie normale pour le mois d'avril (un ''poisson d'avril''?) --ce qui peut se traduire en français : ''on a eu tort de confiner... et le 'quel qu'en soit le prix' était une foutaise'' ! D'un autre côté, ''on'' s'affole en voyant des ''variants'' surgir d'ici ou de là... alors même que le nombre total de cas est à la baisse. (NDLR - Tous ces ''on''... sont les mêmes !).
Si la vaccination était ce qu'on nous raconte qu'elle est, le ''retour de flamme'' actuel ne serait pas une menace, mais seulement un léger ralentisseur, un contre-temps désagréable. Pourquoi nous maintient-on dans une confusion entretenue ? On a du mal à croire que ça puisse être intentionnel. Pourtant... qu'est-ce qui pourrait nous faire penser que ça ne l'est pas ? Et ce n'est pas la panique qui s'empare de tous ces ''on'' dès qu'un contradicteur ose s'exprimer ou arrive à se faufiler entre les mailles de leur censure inacceptable qui peut nous rassurer !
H-Cl.
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Venezuela : flop du show médiatique, agression US en préparation
Lamentable bilan de l’opération de la CIA présentée comme « aide humanitaire » : les surplus de l’armée US remballés, échec du « méga »concert organisé par le milliardaire Richard Brenson. Une agression armée yankee est annoncée
Comme un mauvais film de série B : Trump, la CIA et ses relais comme le fantoche président autoproclamé ainsi que les présidents chilien, colombien et paraguayen, héritiers des pires dictatures, réunis pour la photo viennent de subir un pitoyable échec : le montage inspiré et organisé par Washington s’achève par un fiasco. Quant aux 70% des habitants de la ville frontalière colombienne de Cucuta qui vivent dans la pauvreté extrême, ils n’auront même pas la possibilité de s’intoxiquer avec « l’aide humanitaire » US, le remballage ayant commencé sous la protection d’une police locale experte en matière de « sécurité », plusieurs dizaines de militants associatifs et syndicalistes ayant été assassinés ces dernières années par ces mêmes « forces de l’ordre » dans la région.
Pendant ce temps, à Caracas, le mouvement chaviste fait le plein. Une foule énorme s’est rassemblée samedi pour « la défense de la souveraineté nationale ». Le président légitime, Nicolas Maduro, à qui les épreuves semblent donner de l’épaisseur, a annoncé la rupture des relations diplomatiques avec
la Colombie et confirmé sa détermination et celle de son gouvernement de refuser toute ingérence étrangère. Force est de constater qu’il bénéficie d’un large soutien populaire et de la loyauté de l’armée.
Que devient « l’autoproclamé » ? Juan Guaino, créature des Etats-Unis et de la CIA, annonce la couleur : « Dès lundi je me réunirai avec le vice-président Mike Pence », claironne-t-il. Avec ses maîtres, il ne désarme pas. Pire, il préconise ouvertement une intervention militaire US dans son propre pays ce qui constituerait une violation des règles internationales, une agression, un crime. C’est bien ce que comprend une partie de la droite inquiète des répercussions des agissements du parachuté : « Plus il s’agite, plus Maduro se renforce », assurent des députés de l’opposition.
Si l’opération du weekend à la frontière colombienne et brésilienne a échoué, elle ne constitue qu’une étape dans la stratégie yankee. Pour le moment, l’autoproclamé fait l’affaire. S’il devient peu présentable avec ses déclarations à l’emporte-pièce, il sera remplacé par un autre fantoche : on ne manque pas de candidats au bureau de recrutement.
L’essentiel est ailleurs : les forces aériennes, maritimes et terrestres nord-américaines stationnées en Colombie, au Panama, au Brésil et sur quelques îles sont prêtes à intervenir. La machine de guerre US est enclenchée selon le secrétaire d’Etat nord-américain qui a déclaré samedi soir : « Les Etats-Unis vont passer aux actes contre ceux qui s’opposent à la restauration de la démocratie au Venezuela. »
Les conséquences humaines de l’agression seraient considérables avec des répercussions sur tout le continent et au delà. L’alignement de Macron et de l’Union européenne sur Trump ne relève pas seulement de l’irresponsabilité. Il s’agit ni plus ni moins de complicité de crime contre un pays souverain.
Il y a urgence à mettre sur pied en France et en Europe une véritable mobilisation de solidarité avec le Venezuela en dénonçant l’alignement de Macron et de la plupart des médias sur Washington. Il y va d’une véritable aide humanitaire et politique avec un peuple menacé. Il y va aussi de notre honneur et de notre propre destinée.
José Fort
(Dans « La Marseillaise » de ce lundi)
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Comment la gauche s’est embourgeoisée
La défaite spectaculaire d’Hillary Clinton face à Donald Trump à la présidentielle américaine de 2016, conjuguée à la percée inopinée du challenger “socialiste” (le mot fait frémir les Yankees) Bernie Sanders à la primaire démocrate, auraient pu être l’occasion d’une autocritique radicale pour le Parti démocrate. Au lieu de cela, elles n’ont suscité que les imprécations outrées de la candidate déchue contre les fake news russes (une plainte a d’ailleurs été déposée le 20 avril par le Comité national démocrate), la misogynie des hommes et les pulsions racistes du bas-peuple, ce “panier de gens pitoyables” (sic).
“Trump a de très bonnes chances d’être réélu en 2020”
Pour l’essayiste américain Thomas Frank, collaborateur régulier au Monde diplomatique, ce “déni” est caractéristique des “faiblesses du Parti démocrate, dont l’incapacité à aborder la question sociale n’est pas accidentelle”, nous explique-t-il dans un café parisien. C’est l’objet de son livre aujourd’hui traduit en France, Pourquoi les riches votent à gauche (éd. Agone), qui analyse comment le “parti du peuple” a sciemment rompu ses liens avec les travailleurs pour devenir un deuxième parti “pro-business”, plébiscité par les professionnels blancs de la classe moyenne supérieure. “Le Parti démocrate doit se demander qui il est, or pour l’instant il ne fait que dénoncer constamment la présidence Trump, et prétend que l’élection a été truquée, sans jamais se remettre en cause. Si bien que selon moi, malheureusement, Trump a de très bonnes chances d’être réélu en 2020”, déplore l’essayiste.
Qu’est-ce que le Parti démocrate aujourd’hui ? Hillary Clinton est celle qui l’a peut-être le mieux résumé, bien qu’involontairement, lors d’un voyage en Inde après la présidentielle : “Je l’ai emporté dans des endroits qui représentent deux tiers du produit intérieur brut américain”. C’est cet inversement de la base électorale du parti de Franklin Roosevelt, l’instigateur du New Deal, qui travaille Thomas Frank. “Les démocrates sont toujours un parti de classe. D’ailleurs, ils témoignent d’une sollicitude admirable pour les intérêts de la classe qu’ils représentent”, souligne-t-il avec une ironie mordante.
L'adieu au peuple de la gauche
L’origine de cet abandon de la lutte contre les inégalités économiques et sociales remonte selon lui aux années post-68. “Les démocrates ont cessé d’être le parti du peuple depuis les années 60 : ils ont cru que le futur reposait entre les mains des jeunes opposants à la guerre du Vietnam, les hippies sortis des grandes universités comme Bill Clinton, et ils ont viré les syndicats du parti. A partir de là, le Parti démocrate est devenu le parti de la classe professionnelle, dont le but est la redistribution de la richesse entre les 10% les plus riches de la population”, affirme l’auteur.
>> Pourquoi la gauche a gouverné si peu, et déçu si vite <<
Les démocrates ne se sont pas cachés de ce revirement idéologique, ils l’ont même théorisé ouvertement dans “Changing Sources of Power”, publié en 1971 par le stratège démocrate Frederick Dutton. La trahison des clercs démocrates trouve conjointement sa source dans un think-tank qui a fini par imposer sa ligne, le Democratic Leadership Council (DLC), dont sont issus notamment Bill Clinton et Al Gore. Pour ce groupe, il convenait de négliger la classe ouvrière en déclin, au bénéfice d’“une classe de la connaissance émergente” vouée à peser de plus en plus démographiquement. Toute ressemblance avec le fameux rapport de Terra Nova (think-tank proche du PS) en 2011, signant définitivement le divorce entre la gauche social-démocrate et les catégories populaires, serait purement fortuite.
Technocratie et dégoût pour la politique partisane
Le Parti démocrate devient donc celui de l’“establishment”, des professions indépendantes, blanches, aisées et libérales sur les questions sociales, et abandonne tout volontarisme dans le domaine de l'égalité salariale. En 2008 déjà, Barack Obama lève plus de fonds pour sa campagne à Wall Street que son adversaire républicain. Et pour cause : cette coalition de technocrates méprise le conflit, a fortiori la lutte des classes, tandis qu'elle célèbre les vertus de la mondialisation et de la méritocratie, cette doctrine qui “se soucie des vainqueurs et que chacun ait une chance de devenir un vainqueur” selon Thomas Frank. Celui-ci dénigre cet entre soi élitiste, d’autant plus qu’“un statut social élevé n’est pas nécessairement la preuve d’une pensée créative ou originale”. Il rejoint en cela le philosophe Alain Denaut, qui décrivait dans La Médiocratie la révolution silencieuse par laquelle une élite acquise au libre-échange a imposé son hégémonie culturelle.
>> Lire aussi : Entretien-fleuve avec Jean-Claude Michéa, le philosophe qui secoue la gauche <<
On reconnaît aussi dans le livre de Thomas Frank un attachement au populisme de gauche – rooseveltien et égalitaire –, qui n’est pas sans rappeler la théorie de la philosophe Chantal Mouffe, appelant à conflictualiser le débat pour sauver la démocratie, dans L’Illusion du consensus. Thomas Frank voit d'ailleurs en Bernie Sanders, qu’il a rencontré, un continuateur de “la tradition populiste” et “le symbole vivant de ce que les démocrates représentaient”. Il pourfend en contrepoint le “dégoût bien connu des professionnels pour la politique partisane, et leur foi en ce qu’ils considèrent comme des solutions apolitiques”.
“Masochisme politique”
C’est bien de cette maladie du centre mou, et du séparatisme social qui en découle, que la gauche se meurt selon lui – et pas seulement aux Etats-Unis. En Europe, elle nourrit le “faux populisme” de droite, qui n’a plus qu’à récolter les fruits de cette incurie politique en donnant voix à la frustration économique des classes populaires. Voilà comment la gauche s'embourgeoise, tandis que la droite se prolétarise. L’auteur en a fait l’amer bilan dans un précédent livre, Pourquoi les pauvres votent à droite, analysant le “masochisme politique” qui poussait les ouvriers de son Kansas natal (un des Etats les plus pauvres des Etats-Unis) à voter conservateurs. Le Brexit s’inscrit dans la même logique. “Dans le Yorkshire, qui est l’équivalent du Kansas, les gens ont voté pour le Brexit [à 58%, ndlr], non pas parce qu’ils sont riches, mais parce qu’ils sont pauvres !”, martèle-t-il. Là encore, les dirigeants de la social-démocratie européenne, qui avaient largement milité contre, ont eu du mal à comprendre cette manifestation de colère populaire. Comme l'écrit Serge Halimi, directeur du Monde diplomatique, dans sa préface, c'est ce qui arrive quand le progressisme politique n'est plus qu'une “disposition culturelle, un charabia compassionnel” : il “devient indexé au prix du mètre carré et il ne se soucie plus du tout de loyers à bon marché”.
Pourquoi les riches votent à gauche, de Thomas Frank, préface de Serge Halimi, éd. Agone, 456 p., 25€
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Un nouvel article a été publié sur https://www.rollingstone.fr/gemini-nouvel-album-solo-de-macklemore/
« Gemini », le nouvel album solo de Macklemore
Le rappeur Macklemore évoque sa collaboration avec Kesha, la vie après Unruly Mess (mal reçu par la critique) et nous dit pourquoi il ne réfléchit pas trop à ce qui est son premier album solo depuis 2005
Le 22 septembre, Macklemore a sorti Gemini, son premier album solo depuis 2005, sans le producteur Ryan Lewis. Sa sortie dans les bacs a lieu moins de deux ans après This Unruly Mess I’ve Made, l’album de Macklemore et de Ryan Lewis qui a suivi The Heist. Mess, l’un des albums rap les plus ambitieux, comprend notamment des chansons sur les privilèges des blancs et la participation de pionniers du hip-hop des années 1970. Mais il ne répond pas aux exigences commerciales et aux attentes de la critique.
Macklemore revient à une carrière solo avec une musique plus spontanée et moins politiquement explicite. Il affirme qu’il « dit un peu plus de conneries » sur Gemini, un album sur lequel il se remémore ses jours de tournée grâce à une chanson en collaboration avec Kesha. Il dit aussi avoir regardé Toy Story 3 dans sa voiture sur « Marmalade » avec Lil Yachty et se lance dans un rap engagé avec Offset de Migos (« I’m a motherfuckin’ icon, boots made of python/I met with the Prez and I’m in Obama’s iPod »).
Rolling Stone a voulu en savoir plus sur la nouvelle approche du rappeur.
Que pouvez-vous nous dire sur Gemini ?
Ce n’est pas un album extrêmement politique. Il ne parle pas d’un sujet lourd. Je pense que c’est principalement la musique que je voulais entendre. C’est la musique que je voulais écouter dans ma voiture. Je voulais qu’il soit drôle. Beaucoup m’ont demandé « avec tout ce qui se passe dans le monde aujourd’hui, vous devez avoir beaucoup d’inspiration pour écrire de la musique ». Non. Je pense que si vous êtes en faveur de Donald Trump, vous soutenez un sectaire et un raciste et je me pose des questions sur votre propre sectarisme et sur le racisme dont vous pouvez faire preuve. Je n’ai plus besoin de faire la morale aujourd’hui. Tout le monde sait ce qui se passe. Je ne vais influencer personne… Je pense que la musique peut être une forme de résistance. Ça peut être quelque chose qui encourage, quelque chose qui vous fait danser, qui vous fait pleurer, qui vous fait penser. Je ne ressentais pas le besoin de parler de politique en profondeur. Je n’avais pas le coeur à ça. A l’époque, ça aurait paru forcé et je suis resté à l’écart de tout ça.
Quelles sont les choses que vous évoquez sur cet album et pas sur le précédent ?
Je pense qu’il y a une confiance en soi sur Gemini qui n’était pas nécessairement là sur This Unruly Mess I’ve Made. Avec le très grand succès de The Heist, je me suis plongé dans un album très lourd. Un album vraiment dense et dans lequel j’essaye d’écrire une chanson de neuf minutes sur la suprématie blanche, sur les privilèges des blancs, sur la brutalité policière et sur le mouvement Black Lives Matter [« White Privilege II »]. Cet album a été vraiment éprouvant à écrire. Il m’a demandé beaucoup de préparation. C’est normal, mais c’était…dur. Il y a des albums qui sont durs à écrire. J’aime ça. J’aime me plonger dans un concept et me pousser à écrire ce que j’ai sur le coeur. Je pense que pour cet album, je me suis dit « la première pensée est la meilleure » et je ne pense pas que Ryan et moi avons déjà travaillé comme ça : simplement être dans la cabine d’enregistrement, ressentir une émotion et s’en inspirer. Et le lendemain vous recommencez. Comme quand vous regardez Wayne ou que vous regardez Jay-Z enregistrer. Je pense qu’il y a une nouvelle liberté avec cette méthode qui consiste à faire de l’art, à ne pas trop y réfléchir, à ne pas trop penser à la signification qu’aura votre travail sur le monde. On fait juste du rap.
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Qu’est-ce que ça fait de travailler sans Ryan Lewis pour la première fois depuis un long moment ?
Avant toute chose, Ryan est mon frère. Je l’aime. C’est l’un de mes meilleurs amis au monde. C’est un génie créatif. Au début, ça faisait vraiment peur. … Qu’est-ce que je fais ? Avec qui est-ce que je travaille ? Est-ce que je demande à des gens au hasard de me créer des rythmes ? Est-ce que je vais ratisser SoundCloud et essayer de trouver quelqu’un avec qui travailler ? J’ai travaillé avec Budo, un vieil ami et collaborateur, et avec un jeune qui s’appelle Tyler Dopps. Pour moi, la plus grosse différence, c’est que je voulais avoir une atmosphère. Je ne voulais pas douter de moi. Ryan est tellement doué pour trouver ce que les gens veulent et pour tirer le meilleur d’eux-mêmes. Parfois, ça peut être un peu intimidant quand quelqu’un vous dit tout le temps « Non, réécrit-le réécrit-le » … C’est un équilibre entre nos deux esprits critiques pour qu’on puisse faire le meilleur art possible. Avec ce projet, je me suis senti très inspiré et j’ai essayé de faire quelque chose de nouveau. J’ai gagné en confiance, et ça, ça me manquait.
Vous avez déclaré que le fait que votre dernier album n’ait pas été très bien reçu vous a libéré.
Tout le monde dans l’industrie musicale se demande combien d’albums vous allez vendre les premières semaines. C’est comme si personne ne pensait au long terme. On est tous concentrés sur ces résultats de la première semaine qui suit la sortie de l’album et je pense qu’on a tous manqué le plus important, moi y compris. La musique n’a jamais été faite pour les chiffres. Elle n’a jamais été faite pour les statistiques. Elle l’est devenue au fil du temps à cause du business, mais ce n’est pas l’essence même d’un bon album.
Quand j’ai découvert les résultats, qui étaient malgré tout très corrects, je me suis dit que c’était moins que ce qu’on avait espéré. Pendant 15 minutes, je me suis dit « Putain, j’y crois pas ». Et puis je me suis dit « ça y est ». Tout ce stress n’avait plus d’importance. C’était fini. Depuis, je ne lis plus les critiques. Je ne cherche plus sur Internet. Je ne lis plus les commentaires. Je trouve tout ça tellement toxique. J’ai l’impression que les gens nous ont déjà mis dans une case, soit bonne, soit mauvaise. Pourquoi continuer à s’en soucier quand les gens ne donnent pas forcément toute sa chance à la musique ?
Je crois que quelqu’un chez USA Today nous a donné une demie étoile. … Je me suis dit que c’était ridicule. L’album était sorti depuis genre deux heures. … Ça n’a pas d’importance. Ce n’est pas vrai. Je me suis dit « Tant pis. Je vais faire de l’art parce que j’aime ça. Je vais en faire pour ceux à qui ça parle. Les autres ? Je m’en fous ».
Comment votre vie a-t-elle changé quand vous êtes soudainement passé de l’une des plus grandes pop stars de l’univers à un rappeur qui n’atteint pas les objectifs ?
Eh bien, [rires] je ne dirais pas ça. Ce qui est intéressant, c’est qu’on parle des Etats-Unis là, pas vrai ? On ne parle pas de l’Europe où j’ai rempli des stades. En Australie, « Glorious » est Numéro Deux dans le classement des meilleures chansons. C’est différent. C’est presque une question différente parce que quand je voyage à l’étranger, je suis toujours ce mec. Aux Etats-Unis, on passe vite à autre chose. C’est ça la différence.
Je pense que dans l’ensemble, c’est une meilleure vie pour moi. Je veux que la musique ait du succès, mais quand ma musique avait le plus de succès, quand elle était la plus jouée à la radio, quand je recevais des récompenses et quand tout le monde parlait de la musique … Je retombais dans la drogue et j’étais pitoyable. Je ne savais pas comment gérer la célébrité. Je ne mettais pas ma santé au premier plan. Je faisais passer en priorité les opinions des autres avant la mienne. Tout est une question de spiritualité, d’où j’en suis avec ma santé, ma famille, mes amis et à quel point je suis dans un lieu de reconnaissance plutôt que dans un lieu de peur.
Vous observez les gens qui sont au sommet des classements, qui vendent des millions et des millions d’albums, et la peur et l’insécurité ne sont pas loin. Tout d’un coup, vous avez quelque chose à perdre. Vous vous dites « Oh non, qu’est-ce qui se passera si je n’ai pas la même chose la prochaine fois ? ». C’est une industrie très polyvalente qui monte et qui descend très vite. Quand vous êtes au sommet, c’est difficile de prévoir que vous pouvez descendre de quelques crans. J’avais besoin de comprendre ça.
Je préférerais à 100 pour cent pouvoir me promener avec ma fille sans avoir les paparazzis cachés dans les buissons ou sans avoir à prendre de photo avec quelqu’un toutes les 30 secondes avec ma fille qui pleure dans mes bras. Ça arrive encore, ça fait partie de ma vie, mais moins souvent. Aujourd’hui, ma vie est bien meilleure. Si c’est aux dépens de mes ventes d’albums, alors tant pis. J’essaye d’être un bon père et une bonne personne. Le reste, ce n’est que du bonus.
Que pensez-vous de votre collaboration avec Kesha et Offset pour Gemini ?
Kesha est quelqu’un de bien. Je suis entré dans la pièce, j’ai immédiatement ressenti qu’on était sur la même longueur d’ondes et je suis devenu presque instantanément ami avec elle. … C’est une musicienne, elle écrit et elle n’a pas peur d’essayer des idées en studio, d’être vulnérable devant les gens et de chercher la note la plus haute sans être sûre de pouvoir l’atteindre. C’est une musicienne dans tous les sens du terme. En plus, elle est très drôle.
Aujourd’hui, ma vie est bien meilleure. Si c’est aux dépens de mes ventes d’albums, alors tant pis
Comment l’avez-vous contactée ?
Ryan avait une session avec elle à Seattle. Elle était déjà là. Ils avaient déjà enregistré « Praying » et ils travaillaient sur d’autres titres qui, je crois, ne figurent finalement pas sur son album. Elle avait un jour de repos. J’ai demandé à Ryan « ça te dérange si je lui demande de travailler avec moi ? », et il m’a répondu « bien sûr que non ».
J’aime vraiment Offset en tant que personne. C’est l’une de ces personnes avec [qui] j’ai beaucoup d’intérêts en commun. … Au début, quand on est entrés en studio, je lui ai demandé « est-ce que tu veux écrire là-dessus ? ». Il m’a regardé et m’a répondu « Ecrire ?! Nan ». On a lancé la musique dans la cabine d’enregistrement et tout comme le font Jay, Wayne et d’autres, il a pris la chanson mesure après mesure et a improvisé des paroles. C’est l’un de ses couplets que je préfère.
Vous parlez beaucoup de l’énergie spontanée que vous dégagez tout au long de l’album. Avez-vous travaillé mesure par mesure, en improvisant, ou est-ce que vous écrivez encore comme à l’ancienne ?
J’ai essayé quand Yachty est parti et ça m’a fait écrire une histoire sur un plan à trois dans une tente au Burning Man. Ça n’est jamais arrivé, mais c’est là que mon travail mesure par mesure m’a emmené. [Rires.] … A ce moment-là, j’ai réalisé que j’étais probablement plus doué avec un crayon et un calepin.
Par Christopher R. Weingarten / Traduit et adapté par Mélanie Geffroy
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Mektoub ?
Au delà des discours académiques sur la prédestination, cette expression typique de la civilisation arabo-musulmane est généralement traduite par par “c'était écrit” (“c'est écrit” serait une meilleure traduction). Traditionnellement, chacun des changements d'année me fait ressentir la prise de conscience du temps qui passe, indissociable de la Saint Sylvestre (le “fugit irreparabile tempus” des latins). Et le fait que mon anniversaire soit juste avant Noël me plonge, à chaque fois, dans un moment sans doute plus anxiogène que beaucoup de mes semblables ! Car “vieillir” a, au cours des dernières décennies, radicalement changé de sens. Et pas que dans le bon sens, pour ceux qui pratiquent ce genre d'exercice incontournable.
“De tous temps, l'homme” (écrivions-nous dans nos dissertations, au grand désespoir de nos bons maîtres) avait établi un parallèle entre l'empilement d'années et l'expérience, la connaissance et la sagesse. Pour Platon, par exemple, l'échelle des savoirs suivait celle des âges et seuls des individus de plus de 50 ans (très rares, dans l'Antiquité) étaient donc à même de discerner et de proposer le Bien : la direction de la République était ainsi réservée aux aînés, seuls aptes à pouvoir se protéger des passions. Quelques siècles et deux guerres mondiales qui ont remis en question cette “sagesse” qui aurait dû les empêcher, puis “mai 68” et une évolution générale longue, donc moins facile à dater avec précision, ont chamboulé tout cela, au point que Jerry Rubens, agitateur américain, pacifiste, libertaire et lanceur du mouvement “Yippies” écrivait, dans les années ‘60 : “Ne faites jamais confiance à quelqu'un de plus de 30 ans”… oubliant, dans son immense naïveté, qu'il se condamnait lui-même : né en 1938, il avait alors 33 ans !
Mais il venait de lancer une mode long-durable, celle de ce “jeunisme” qui est paradoxalement un des symptômes les plus nets du vieillissement d'une société ou d'une civilisation. “Malheur au pays dont le roi est un enfant’’, prophétisait déjà l'Ecclésiaste sans savoir alors ce que nous avons découvert depuis : il avait raison. Le jeunisme, en effet, est une fausse religion intenable qui se détruit d'elle-même par le seul fait de ’'la flèche du temps”, et le trentenaire triomphant a vite fait de devenir un de ces autres “quelque-chose-a-génaires” qu'il a tant critiqués juste avant d'en devenir un lui-même et il perd ainsi le droit de s'en réclamer pour lui-même lorsqu'il croyait qu'un pauvre privilège éphémère pouvait devenir un titre de noblesse permanent. Mais les méprisants d'aujourd'hui sont obligatoirement les démodés de demain, comme nous le vérifions sans cesse avec notre jeune Président qui nous entraîne dans le mur avec son ‘’progressisme’’ archaïque …
Le jeunisme, bien loin d'être le triomphe de l'hédonisme que l'on serait en droit d'attendre, est obsédé par le vieillissement qu'il essaye de contrer par une surmédicalisation préventive. Cette contrefaçon de la jeunesse éternelle sonne de plus en plus faux avec le temps qui passe, et l'image que renvoient ces vieillards-qui-s'ignorent à coup de chirurgies trop souvent ratées et de copies frelatées de la “jouvence de l'Abbé Sourisse” de mon enfance (qui, au moins, n'entraînait pas de conséquences indésirées…) a très vite fait de passer de pathétique à pitoyable…
A l'opposé de cette pandémie à laquelle peu de nos contemporains échappent, je me souviens d'un monde qui était fait par (donc “pour”) les adultes et dans lequel le “jeune” qui sortait de l'adolescence devait se fondre, se conformer, se faire oublier. Nous nous donnions un mal fou pour nous vieillir en apparence (vêtements, moustaches, attitudes, phraséologie…), et le seul compliment espéré était “vous faites plus que votre âge”. Hélas, depuis une petite quarantaine d'années, le monde s'est mis à se vouloir jeune (?) et à tricher sur tout. On sait que, aux Etats-Unis, des jeunes filles à peine pubères ont déjà recours à la chirurgie esthétique pour se donner des seins et des fesses de stars (telles, au moins, qu'elles les imaginent !).
Le but ultime de notre civilisation en train de sortir de l'Histoire en voulant arrêter le temps semble être, surtout, de ne pas avoir l'air d'être ce que l'on est, à l'image de ce hollandais dont j'ai oublié le nom, qui, âgé de 69 ans, a porté plainte en 2018 contre le gouvernement de son pays pour changer de date de naissance : il se sentait, disait-il, l'âme d'un homme de 49 ans et se sentait donc discriminé dans son boulot et dans sa vie amoureuse ! Mais cela va plus loin que des mensonges sur les années auxquels, dit-on, les jolies femmes ont toujours aimé sacrifier. Aujourd'hui, il n'y a pas que l'âge qui pose problème, mais, en gros… tout, y compris… le reste : à en croire les modes, le monde ancien emmurait les gens dans des situations, des postures, des rôles que les “progrès”(?) des sciences rendraient désuets, démodés, aliénants… En vérité, il était juste “hors névrose’' !
Beaucoup se sont laissés contaminer par cette fausse bonne idée que, en se libérant du carcan des anciennes ’'identités”, ils découvriraient un nouvel art de vivre. Du coup, tout comme on ne veut plus être rivé à sa date de naissance, on revendique de vivre plusieurs vies, à sa guise : les femmes veulent être des hommes comme les autres (elles appellent cette perversion “le féminisme”) et certains hommes (?) croient se découvrir “femmes’' ; des blancs se voudraient noirs, et des vieillards, des poupons ; les ados maquillent leur carte d'identité pour entrer dans des lieux réputés de perdition où leurs pères croient qu'ils sont encore à leur place : le ridicule ne tue plus, hélas, et on peut -on doit !- le regretter !
Mais la génération dite des ’'baby-boomers” a ouvert des chemins qui étaient jusque là sagement interdits et qui ne peuvent mener nulle part, comme on le constate tous les jours : elle avait inventé la jeunesse et le jeunisme, et elle croit qu'elle va savoir faire de la vieillesse une jeunesse éternelle (le piège tendu par Méphistophélès à Faust est certainement en passe de devenir “le mal du siècle”, triomphe du diable sur l'intelligence), comme elle croit que le fait d'avoir voté un “mariage prétendu pour tous” a fait une réalité de cette atteinte au bon sens, et qu'elle a inventé aussi le sexe indéterminé et variable, le nom et le prénom évolutifs, le triomphe de l'instant sur la durée, de l'éphémère sur le durable et de l'apparent sur le réel, ou celui de la chirurgie implantatoire sur la paternité, de la chosification de l'enfant ramené à un objet de désir égoïste, ou le remplacement des morales millénaires par des modes évanescentes érigées en iso-religions…
Tout se passe comme si nous étions entrés dans l'ère de la victoire du faux sur le vrai, à travers le mythe du “virtuel”. Comme le mot “famille” n'a plus aucun sens, des organes officiels racontent que “47,5% seulement des familles sont composées d'un père, d'une mère, et d'enfants…”. La folie est vraiment sortie des asiles… Au lieu de se couvrir de ridicule avec ses inepties sur les ‘’donneurs de gamètes’’, Agnès Buzyn si elle avait un brin de jugeote, aurait dû dire : “une famille, c'est une famille, et rien d'autre”. Nous en sommes loin, Ça ne peut que se terminer mal.
Jamais sans doute, le futur de l'humanité (et de notre civilisation) n'a dépendu de si peu d'idées si pauvres, si vides, si impossibles, si peu souhaitables, et toutes sans lendemain possible… Mektoub, demandions-nous ? La réponse est dans notre capacité à refuser le faux et à retrouver enfin le vrai, le bon, le beau… L'enjeu en vaut certainement la chandelle, et je suis convaincu qu'il est à notre portée. Ce n'est sûrement pas “écrit”, mais rien ne nous empêche de l'écrire !
H-Cl.
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En Marche vers de mauvaises nouvelles ?
Le soi-disant “grand débat macronal” de Jupiter avec lui-même est mort hier au champ donneur d'idées farfelues . Pour fêter ça dans les économies, Edouard Philippe, se prenant pour Karl Lagerfeld, a “customisé” le Grand Palais pour débiter des évidences et enfiler des colliers de niaiseries. Mais comme n'est pas Karl Lagerfeld qui veut, il a été pitoyable, et les platitudes qu'il a égrenées l'ont été plus encore, si c'est possible. On s'y attendait, mais ce n’est pas un ‘’bon signal’’.
Le scenario du psycho-drame dit “des Gilets jaunes”, que l'impéritie des nuls qui nous gouvernent a transformé en opéra comique, avant de réussir l’échec de faire de cette vraie révolte une fausse révolution même pas aboutie, était prévisible depuis le début, pour qui voulait ouvrir les yeux. Il a d'ailleurs été décrit, raconté et re-raconté dans ce blog… je n'ose dire à combien de reprises, sans que je tire la moindre gloire d'avoir prévu tout ce qui s'est passé jusque dans les détails : c'était tellement évident qu'il fallait vouloir ne rien voir pour ne pas être aveuglé !
La suite a été digne du préambule, en “plus pire” si c'est possible : toutes les déclarations si contradictoires de l'Elysée, du gouvernement et de la majorité parlementaire… n'ont pu que déclencher des fou-rires, jaunes, comme des gilets !(Question qui n'a rien à voir : comment appeler une “majorité” qui ne représente que 20 % du corps électoral ?). Reconnaissez qu'il est du plus haut comique d'entendre un ancien soi-disant banquier de chez Rothschild vouloir s’attaquer à la spéculation… ou de voir l'inventeur de “l’inversion de la hiérarchie des normes” s’en prendre aux inégalités salariales en assassinant les retraités au nom d'une nouvelle ponction dite “la réforme des retraites”, mais sans parler des hauts fonctionnaires !
Franchement, la “vis comica” de nos lumières éteintes est irrésistible, avec leurs positions si divertissantes sur la fiscalité. Je cite : “Le grand débat ne peut pas remettre en cause un engagement de campagne : la baisse des impôts, et il faut donc supprimer, pour tous, la taxe d’habitation, car cet impôt est injuste (ce qui sous-entendrait que les autres sont justes ? ’‘Ça va pas, la tête ?”). Mais au nom de leur dystopique “justice sociale”, si on en supprime un pour les plus pauvres, il faut en inventer un autre pour “prendre aux riches” (“Quel est le rapport avec la choucroute ?”, demandait madame Pipelet). Ils n'ont pas encore compris que tout qualificatif apposé au mot “Justice” ramenait celle-ci à sa propre caricature : la “justice sociale” est à la Justice ce qu'un “petit-grand-gros-maigre” est à “la même chose que son contraire”, en pire : ou c'est juste, ou c'est social, mais ça ne peut pas être pas les deux en même temps ! Et puis, on a aussi Sébastien Lecornu,ce jeune ex-ministre des collectivités territoriales, promu co- Grand-Mammaouchi de feu le Grand Débat, qui rêve tout haut d’un beau virage à gauche. Eh ! bien, ès-qualités de “personne généralement bien informée” il nous a révélé qu’Emmanuel Macron “prépare des surprises”. On en tremble d'avance, dans les chaumières.
Depuis le début, ce débat sans débat porte son propre échec dans sa gibecière. Le coup des “quatre thèmes” imposés par Jupiter depuis l'Olympe, a tout biaisé : réponses binaires, difficulté de s'écarter d'un cadre trop contraignant, doutes permis sur la représentativité des intervenants (en majorité des macronistes et des retraités, les premiers pour faire triompher leur absence d'idées et les seconds pour crier leur ras-le-bol), et surmédiatisation du Président, qui a confondu (ça ne peut être que sciemment) une soi-disant réponse aux Gilets jaunes (en théorie) avec sa propre campagne pour “les européennes” (la réalité). Encore plus grave : quelles que soient les réponses qu'il va inventer (ou plutôt : qui le sont depuis le début), il va faire dix mille déçus pour un heureux. Il faut nous attendre à une immense déception, au bout du compte : financièrement (et autrement), il a mis le pays à genoux,.. or il ne peut s'en sortir qu'en multipliant les promesses.
Le pays ne peut pas vouloir autre chose qu'une vraie baisse des impôts (pas un repas à la cantine par ci et un ticket de bus par là). Mais avec des finances à sec, c'est impossible tant qu'il n'a pas fait… la seule chose qu'il devait faire depuis le début : ramener vite les dépenses du pays à un niveau “normal”. Au delà de cette mesure de salut public, tout le reste est anecdotique : bien sûr, que tout le monde est d'accord pour respirer de l'air pur “comme avant”, avoir des services publics “comme avant”, payer l'essence “comme avant”, rouler au diesel “comme avant” ou avoir un Etat qui ne se mêle pas de tout dans notre vie, “comme avant”… à la seule condition que cela ne nous coûte pas un sou… puisque nous donnons déjà trop, infiniment trop, et que nous avons l’impression (même fausse) de recevoir si peu…
Pour le reste, il n'y a pas de surprise à ce que chacun trouve “fiscalement juste” que toute personne gagnant plus que lui paie davantage (les pourcentages de réponses sont rigolos, à force de coller à cette évidence)… Il n'est pas surprenant que tous ceux qui ne paient pas l'ISF soient pour son rétablissement (là, les chiffres sont exacts à la décimale près, sondage après sondage !)… ou que tout pauvre préférerait l’être beaucoup moins. Encore 12 millions d’euros dépensés pour rien…
“Et maintenant, que vont-ils faire ?”, chantait à peu près Gilbert Bécaud. Gagner du temps sans le montrer, noyer le poisson en affirmant le contraire, déverser des “paroles verbales”, faire des promesses intenables, supprimer des niches fiscales et mécontenter les uns un jour et les autres le lendemain… Et les Gilets jaunes, n’ayant pas eu ce qu’ils espéraient, vont continuer leur sarabande, les énarques à confisquer le pouvoir (ce “pouvoir de ne rien faire” qui est leur marque), les nuls aux manettes à faire ce qu'il ne faut pas, les députes de EnMarche à dire n'importe quoi et à penser de traviole et Marlène Schiappa à croire aux bobards qu'elle a appris dans le catéchisme coco auquel elle doit son absence de bon sens… Et sondage après sondage, enquête après enquête, dans les 20 % + ou – “ɛ” des français vont soutenir Macron… en se bouchant les yeux.
Il faut tout de même s'extasier sur la nullité des dirigeants que nous nous sommes librement donnés (ce qui, soit dit en passant, démontre qu'il existe des limites au système démocratique : la voix du peuple est peut-être la voix de Dieu… mais il peut arriver que Dieu se lève du mauvais pied -je sais : on dit se lever du pied gauche, mais j’ai peur qu’on pense (cons pensent ?) que je suis de droite : c’est mal vu !) : tout le monde sait ce que veulent ‘’les gens’’, sans avoir à les pousser à mettre un gilet jaune (version n° 1, celle qui avait des choses à dire et pas seulement des rues à ravager…) et sans tous ces bla-bla inutiles et coûteux.
Il reste une dernière crainte, mais elle est réelle : le logiciel de nos dirigeants n'étant pas programmé pour comprendre ce qui vient d'être dit (et que tout le monde savait depuis longtemps), je ne suis pas certain que les conclusions qu'ils vont en tirer seront celles qu'il aurait fallu…C’est un danger… et un drame !
H-Cl
PS- Une précision s'impose : à propos des trouvailles ''post-débat'' de nos grands hommes, on nous bassine avec les mots ''restituer'' et ''restitution''. Avez-vous vérifié ce que cela veut dire ? Moi, oui (c'est une seconde nature, chez un blogueur). RESTITUER, v. tr. (1)- Rendre ce qui a été pris ou ce qui est possédé indûment, injustement (Restituer le bien d'autrui. Je le forcerai bien à me restituer ce qu'il m'a pris. Il a été condamné par arrêt à restituer cette somme et tous les intérêts).(2)-,Rendre sa forme originelle à une statue, à un monument qui ont été mutilés. (3)- Représenter un édifice détruit (en plan, élévation, etc, d'après des documents). (4)- Remettre une personne dans l'état (où elle était avant un jugement annulé)... J'ai eu beau chercher dans plusieurs dictionnaires –notamment les plus connus-- c'est absolument tout ce que j'ai trouvé. Rien d'autre. Les mots employés par nos grands hommes, une fois de plus, n'ont pas le moindre sens... ce qui explique en grande partie pourquoi leurs discours n'en ont aucun, non plus !
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Pincez-moi, je rêve ! Il paraît qu'on serait en guerre ?
Personne n'a oublié la sinistre blague hollando vallsienne : “la France est en guerre”. Mais l'actuel Président de la République et son ministre de l’Intérieur, Gérard Collomb, ont, à leur tour, souscrit à cette tartuferie. Ces deux acolytes (à en croire une “fausse/vraie très fake un peu news” qui circule depuis 48 heures) ne font que reprendre à leur compte ce que d’autres, aussi nuls qu'eux sur les sujets vraiment sérieux, avaient inventé. Tous doivent trouver que “ça fait sérieux” d'employer des grands mots dont on ignore le sens ! Mais, ô gentils damoiseaux poudrés à frimas, d'autres générations avant vous ont connu la guerre, certains même l'ont faite, tous en ont souffert… et eux savent ce que parler veut dire : rien de ce que signifient les “paroles verbales’‘que vous balancez aux quatre vents…
Ce genre d'annonce belliqueuse est réservé aux lendemains d'attentats de djihadistes, et ces redites présidentialo-ministérielles sont faites dans ce cadre, qui devient peu à peu quasi-rituel : plusieurs fois arrêtés, autant de fois condamnés à des fractions de ce qu'ils méritaient, mais plus souvent encore relâchés, les fous sont entrés dans la ville. Ils assassinent au hasard, ils posent des bombes au petit bonheur pas de chance, ils violent ’'un peu” des jeunes femmes non recouvertes de suaires noirs en forme de sacs-poubelles, ils planifient des tueries chimiques à la ricine, ils jouent aux stock-cars et à la voiture-bélier dans les foules… en réponse à quoi la police arrête trois ou quatre pieds nickelés dits “de Droite” qui se vantaient en public de vouloir “se faire un imam francophobe”, mais pas au point de passer à l’acte… Et d'après nos grands hommes si petits, ce serait “ça”, être en guerre ?
Il doit sans doute falloir plus de courage qu'ils n'en ont, pour aller au fond des mots que l'on emploie : tant que la loi civile protégera les combattants ennemis, il sera inutile d'espérer le moindre progrès et une solution quelconque. Comme c'est souvent le cas dans la vie réelle, le problème se pose ici en termes binaires : on est en guerre ou on ne l'est pas. Si on l'est, on la fait pour la gagner, fut-ce avec les conséquences (même désagréables) que cela peut avoir… Si on décide de ne pas se battre, on arrête de raconter qu'on est en guerre, puisqu'on a décidé qu'on ne l’est pas (tout en disant qu'on l'est ! Ils sont fous, ces politicards !), et on s'apprête à la perdre, car la partie adverse n'a pas les mêmes pudeurs délicieuses : elle tue ! La seule chose qu'il faut regarder en face, c'est, dura lex sed lex, que l'antonyme de ’'Etat de droit’’, c'est “Etat de guerre”. A vouloir combiner les deux, nos tristes amateurs ès-polémologie nous condamnent à l'enfer. Nous y sommes déjà, parfois.
Vouloir gagner une guerre implique d'abord de nommer l’ennemi, ce qui est très mal vu par notre lamentable intelligentzia auto-proclamée qui préfère ne pas savoir contre qui elle est en guerre (quand je vous dis que la folie est sortie des asiles !). Camus aurait dû écrire : “refuser de nommer les choses, c'est ajouter au malheur des hommes” ! Mais comme tant d’autres politiciens français avant lui, Gérard Collomb, plutôt que de nommer l’ennemi, préfère bafouiller un acronyme arabe, Daesh : pour un socialiste-en-marche, tout vaut mieux que de dire “islam”. Dans ce genre “gags tristes”, les français ont eu droit il y a peu au vote de cette loi de circonstance “à la con” (pardon. Ça m'a échappé !) dite “sur le harcèlement de rue”. Cette loi repose sur un vrai mensonge, car s'il semble avéré que autant le mâle blanc et hétéro (Dire qu'il en reste encore ! Vite ! Qu'on les balance, ces porcs !) a l'air d'apprécier l'univers professionnel comme terrain de séduction, autant il est tout aussi avéré que pratiquement seul le mâle de culture musulmane agresse les femmes dans les rues (on va dire : “dans les + ou – 99 % des cas, à vue de nez”). Mais notre ministresse, en bonne “pasionaria” de l'anti-homme-blanc-isme qu’elle est, étale son désir de participer aux mensonges que propagent ses amis, en refusant de nommer les vrais agresseurs (car dans son catéchisme laïcard, n'est-ce pas, ce sont avant tout de pauvres victimes de l'horrible mâle blanc dont nous parlions plus haut), et elle a donc pondu une loi qui veut punir… mais sans prononcer le nom de l'agresseur… C'est pitoyable ! On la plaindrait presque, si elle en valait la peine ! En attendant, voici un Commandement à ajouter au catéchisme et au Décalogue républicains : “ton ennemi tu ne nommeras point”.
Vouloir gagner la guerre implique ensuite de passer à l’offensive, une fois l’ennemi désigné. Or la loi instaurant cet état de drôle de guerre-croupion met la France dans une position qui conduit au mieux à une aboulie a-pragmatique, et au pire, à la défaite : n’être qu’en position défensive débouche rarement sur la victoire. En d'autres temps, on désignait ce mal par : “le syndrome de la Ligne Maginot” ! Nos tartufes espéraient trouver dans leur lâcheté une forme d'asthénie et ils se retrouvent nageant dans une ataraxie dys-boulique ! (comme ils ignorent le sens de ces mots, disons que ‘’c’est du grec’’, mais que ça confirme qu'ils n’ont rien vu venir et qu'ils sont paralysés par leur propre refus de regarder la vérité en face !)
Résumons : nous serions “en guerre”, mais contre personne, et la Loi, dans une quête injustifiable d’apaisement idéologique (avec personne, aussi), doit ignorer qu'il existe un “ennemi”. La France est ainsi dans une position intenable : incriminer l’islam est défendu (publiquement -la sphère privée n'est pas contaminée, Dieu merci. Mais la menace d’un ‘’délit de pensée non-conforme à la doxa’’ va bien arriver !). Il est même défendu de parler des crimes de l’islam radical , comme Marine le Pen (que je n'aime pas, mais ce n'est pas le sujet) l'a découvert…
Dans ce pays soi-disant “en guerre”, les seuls qui sont vraiment actifs dans la recherche du “péché contre la pensée politiquement correcte” sont les groupes de défense et de lutte contre une '’islamophobie’’ fantasmée. L’information sur l’islam, radical ou pas, est donc “aseptisée’' : les articles que distille chichement la presse sur ce sujet sont des tampons de chloroforme pour endormir les lecteurs. Cette farouche volonté de camouflage est d’autant plus forte qu’il existe en France dans les six cents zones de non-droit d’où peuvent surgir des émeutes, et un nombre croissant de musulmans qui, quand bien même ils ne sont pas tous enclins à se donner au djihad (ce que personne ne conteste !), n’admettent pas aisément qu’on critique l’islam, ni même qu’on parle d’un ’'islam radical”… Seulement, voilà : ces musulmans sont aussi des électeurs, susceptibles de faire pencher le résultat d’une élection, et ils le savent aussi bien que ceux qui font la danse du ventre, pour les séduire (Tu parles ! Dans leurs rêves, oui…). Seul petit problème : les données démographiques disent que la proportion de musulmans dans la population va augmenter. Donc le discours de soumission et la quête éhontée de voix aussi !
On pourrait ajouter que la politique étrangère de la France est aussi marquée par l’apaisement, jusqu'à l'absurde. La France combat les islamistes en Syrie et au Sahel, “et en même temps” soutient et finance le terrorisme djihadiste, via le Qatar et l'Arabie Saoudite : cela plaît aux musulmans, à la gauche et à l’extrême gauche (Et l'argent n'a pas d'odeur, dit-on : Primum vivere, deinde philosophari !). Alors, on fait mine d’oublier que ce sont les djihadistes palestiniens qui ont inventé les modes opératoires des terroristes qui agissent en France et ailleurs en Europe.
Gérard Collomb ne peut tout de même pas avouer que la France pourrait bien avoir déjà perdu cette guerre, si elle persiste à refuser de se battre, car les idées tuent plus que les balles, en ce siècle où “tout est communication”, n'est-ce pas, Monsieur le Président ? Il fait donc semblant d’agir, comme tous les politiciens français depuis des années. Des Français le croient encore, hélas, d'autres font semblant de le croire, mais de plus en plus sont en colère… et ceux-là semblent être en passe de devenir majoritaires, ce que le monde politique, embourbé dans ses idéologies, n'est pas prêt à comprendre (cf. Macron et les migrants !). “C'est pas demain la veille que ça va aller mieux”, prophétisait madame Pipelet !
H-Cl.
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Syrie : être pour ou contre ceux qui sont contre ou pour…
S'il suivait les règles de son “cahier des charges”, notre Blog devrait être en vacances, avec la “zone C”. Mais la semaine dernière, au moment de vous souhaiter de “bonnes vacances”, j'ai pensé que, contre toute sagesse, toute prudence et toute raison, Macron ne résisterait pas à faire faire au monde un grand pas en avant … vers un conflit de plus en plus envisageable. Voici donc un “billet” exceptionnel, pour, à tout le moins, que nous partions vers nos villégiatures en sachant que l'expression “danser sur un volcan” est d'une actualité brûlante… Mais… sauf événements catastrophiques, nous devrions nous retrouver le 4 mai (“a reporter sur vos agendas” ). D'ici-là, je vous souhaite à tous de belles vacances.
Comme chacun de vous, je regarde avec effroi tous les scènes que l’on nous montre, en provenance de Syrie. Elles sont souvent incroyables, impensables, insupportables et indignes de notre siècle… et de cette partie du monde, si proche de nous, si entremêlée avec l'histoire de l'humanité, si riche en souvenirs pour tous les hommes, quelles que soient leur foi et leurs références philosophiques…. Dire que j'ai tant aimé ce pays… et que je ne sais pas s'il y reste quoi que ce soit qui puisse être aimé ! Chaque bombe lancée là-bas détruit un trésor de l'humanité (et pas seulement ceux du catalogue de l'Unesco). Chaque jour qui passe rend inexpiable des haines que plus rien, sans doute, ne pourra jamais guérir.
Mais le danger va bien au-delà, c'est une évidence. Est-ce uniquement par hasard, si la première lecture de la Messe, ce dimanche 15 avril 2018, est tirée des Actes des Apôtres : ‘‘Mais, mes frères, je sais bien que (…) vos chefs ont agi dans l'ignorance…’’ ? Plus que jamais, en ces heures si graves, il est nécessaire de procéder à un “retour sur images”, pour essayer de se rapprocher de la vérité.
1- La guerre en Syrie une guerre “prétexte”, et personne ne veut voir que Trump comme Poutine, comme l'Iran, le Hezbollah, al-Qaïda ou le front al-Nosra se fichent comme d'une guigne de la Syrie, de ses populations et de ses trésors historiques, et “notre” Macron, en gros, pas davantage, coincé qu’il est par les limites que lui impose sa formation (dont le respect de la “doxa” et du “politiquement correct” sont partie intégrante). Mais tout cela passe au second plan, depuis que son désir de ressembler à Hollande fait de lui un chef de guerre ! Mollet, Mitterrand, Hollande… décidément, la Gauche antimilitariste, dès qu'elle arrive au pouvoir, ne peut pas contrôler ses pulsions militaristes ! Et ses leçons de morale à 2 balles.
2- Bachar el-Assad est le seul président de la Syrie. Il représente la Loi, le Pays, les populations… comme n'importe quel chef d'Etat . Et qu'on l'aime ou pas n'est pas le sujet. Et lorsque des forces d'opposants, animées par des idéologues fous-furieux (ceux-là même que nous combattons en paroles) et armées par un Occident inconséquent, se sont dressées contre lui, il a, comme Macron à ND des Landes ou Rajoy en Catalogne, préservé la Loi et l'Ordre. Mais comme ces forces étaient encouragées (memento, ô Fabius) de l'extérieur, les ‘’manifs’’ du début sont, normalement, devenues escarmouches, puis cette guerre civile innommable. En fonction de quoi, parler du sale “régime” tueur d’enfants d'un côté et des pauvres “progressistes” sans taches de l'autre est d’une malhonnêteté éhontée.
3- Nos gouvernements ne comprennent rien à ce qui est en dehors de leur unique système de référence. Ils jugent donc… comme quelqu'un qui refuserait de tenir compte du décalage horaire, ou de décalages culturels infiniment plus grands. Obnubilés par leur volonté de bannir toute lecture “chrétienne” de l'Histoire ou de son aboutissement actuel, ils ne savent pourtant l'observer qu'avec des yeux… chrétiens qu'ils s'entêtent à proclamer “laïcs”, croyant que ça fait plus moderne de rejeter ce qui est simple ! Ils contemplent la situation dans cette Syrie si complexe en refusant de voir qu'elle n'a aucun, je dis bien aucun, des critères qui sont la norme dans nos Etats et avec notre histoire et nos 2000 ans de christianisme –auquel ils ont tourné le dos il y a 13 siècles, ceci expliquant cela, en grande partie.
Et les explications fournies à la télévision pour complaire à l'aveuglement partisan et imbécile de Edwy Plenel (qui est les deux à lui tout seul !) confirment l'incapacité foncière de “Jupiter” à piger quoi que ce soit d'autre que “Lui”, ce qu'il croit, ce qu'il pense, ce qu'il a “tout faux’‘ ! Les Etats n'ont pas d'amis, ils n'ont que des intérêts… et le nôtre est certainement de renouer un dialogue avec Bachar : sauf assassinat, il devrait rester en place… plus longtemps que ceux qui ne rêvent qu’à son départ.
4- Aujourd'hui… Les images diffusées sont insoutenables… si elles ne sont pas truquées. Je dis cela car il ne faut pas oublier que la totalité des dirigeants et de la presse occidentale s'est tout de même fait ’'balader” un certain nombre de fois (NDLR : la semaine dernière, encore : des photos de fillettes blessées transportées d'urgence ont inondé la toile… jusqu'à ce qu’un internaute remarque que c'était la même petite fille, sur toutes les photos, dans des lieux et des bras différents. Du coup, elle a disparu dans l'heure ! Mais j'en ai conservé plusieurs preuves !). Devant ces scènes horribles, il faut se demander si la laideur des actes de l'un entraîne ipso facto le droit pour un autre de se libérer des règles internationales et d'y déroger “ (on dit, ‘‘pour faire bien’' : en son âme et conscience). Dans le monde ancien, avant que la folie ne soit sortie des asiles, on appelait ça soit ’'la loi du talion”, soit “se faire justice soi-même'’. Les deux étaient également condamnables.
Mais en plus, il n'existe pas la moindre preuve ! S'il y en avait, nul doute qu'elles auraient été rendues publiques. Or hier encore, notre Ministre des Affaires étrangères s'est livré à une séance consternante de baratin déconnecté pour donner comme preuve que… ’'on sait que des gaz ont été utilisés” (sic !)… ce que personne ne met en doute ! Et pire (?)… “un hélicoptère aurait survolé la zone’’ ! ’'CQF pas D” ! Confirmer une information n'est pas identifier le coupable.
Déjà en 2014, même scénario, démontré faux : c'était bien des djihadistes qui avaient gazé les populations pour discréditer “le régime” de Bachar. Aujourd'hui comme hier, la seule question à laquelle personne n'a de réponse, c'est : “mais pourquoi un type qui est en train de gagner à coup sûr (la fameuse ’'Ghouta” est tombée le lendemain de nos attaques inutiles) se tirerait-il une balle dans le pied ?’’ Il a prouvé qu'il était tout… sauf un imbécile (contrairement à ceux qui affirmaient que “al-Nosra fait du bon boulot’’ (c’est vrai que l'intelligence est irrégulièrement distribuée!). A qui profite le crime ? Est-on certain à 100 % qu'il ne s'agit pas, encore, d'une ’'intox” des dingos qui disent s'opposer à Bachar… pour nous refaire le coup de al-Daech ? Non, bien entendu : on peut même penser le contraire lorsque, après deux heures et demie, notre Président n’ait pas réussi à fournir un seul argument établissant qui était responsable de ces morts épouvantables…
C'est donc une agression délibérée contre un pays souverain. Bachar, il faut le répéter, n'est pas “le régime” (pas plus que Macron, Trump ou Theresa May), mais “le seul gouvernement d'un état indépendant”. Et si son comportement ou sa gueule déplaisent à nos profs de morale… ce n'est pas une raison suffisante pour prendre le risque d'une guerre qui pourrait très facilement devenir mondiale.
N'est-il pas ironique que, après avoir vitupéré comme ils le font contre Poutine, la paix du monde ne dépende plus que de sa capacité à garder son calme (et de son besoin de réussir le ‘’Mondial du Foot’’, en juin-juillet) contre tous les “Zorros” qui se calment les nerfs en balançant trois bombinettes chacun sur des non-objectifs a-stratégiques, pour ne pas risquer de faire bobo à un russki “collatéral”. Ils sont pitoyables… Mais ils jouent avec les mots… et le feu. Et ça, c'est terrible.
Bonnes vacances quand même. Espérons que, lorsque nous nous retrouverons, nous pourrons nous réjouir que Poutine ait un caractère si “trempé”… Au 4 mai….
H-Cl.
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Et Dieu, dans tout ça ? - ( II ) : Et maintenant ?
Il serait mal venu de disqualifier les ''Lumières'' et leur œuvre (et d'ailleurs... qui suis-je, pour oser le faire ?). Ils (doit-on dire ''elles''?) ont renouvelé le ''stock des idées'' disponible en ce temps-là. Tout n'a pas été mauvais dans leur œuvre, et quelques lecteurs fidèles se souviennent que, ayant eu la chance de posséder, par héritage, les 39 tomes de l'Edition originale de l'Encyclopédie, mon regard sur le monde en a été influencé dès mon plus jeune âge. En revanche, on peut regretter que ce grand moment de l'histoire de la pensée ait été dégradé en ''terminus-tout-le-monde-s'arrête-là'' par des thuriféraires qui ont vu dans cette posture une excuse à leur nullité conceptuelle et pratique : ils auraient été incapables d'aller plus loin...
Ce qui est incontestable, c'est que les dites ''Lumières'' (c'est un nom que Voltaire n'aimait pas) ont fabriqué autour du christianisme une légende noire qui a été reprise avec jubilation par Victor Hugo : les interprétations de l'Inquisition, des guerres de religion, des Croisades et de la tragédie cathare ou de la conversion des amérindiens ont été des belles réussites littéraires, mais ont été encore bien plus d'immenses approximations historiques : très peu de tout ce folklore a existé. Les sinistres ergastules, les bourreaux en coule rouge, les pinces portées au rouge et les gros crochets ostensiblement exhibés, fruits sado-masochistes de l'imagination éponyme des romantiques, ont existé là mille fois plus que dans la réalité d'alors. Deux exemples : l’Inquisition n’a jamais eu le pouvoir de condamner à mort, ce pouvoir-là étant du seul registre de l’État... et le nombre total de condamnés, selon toutes les sources, est inférieur à 2100 en Espagne, un peu moins en France, et… 26 à Venise, répartis sur quelque 5 siècles ! Pierre Chaunu, protestant (donc peu suspect de sympathie pour l'Inquisition) résumait cela très bien : "Au nom de l'athéisme, la révolution française a fait plus de morts en France en un mois, que l'Inquisition au nom de Dieu pendant tout le Moyen Age et dans toute l'Europe..."
On me dit : ''Mais alors, pourquoi ce rejet pluriséculaire de la chrétienté, et plus encore du catholicisme en France ?''. Une explication : le Christ a créé un nouvel ordre qui enlève à tout Pouvoir, quel qu'il soit, toute possibilité de ‘’sacralisation’’. La distinction que le Christ a introduite, pour la première fois mais à jamais, entre le spirituel et le temporel prive les candidats à la tyrannie de la possibilité d'exiger une obéissance sans limite de leurs sujets : le monarque, l'empereur ou la république ne sont plus des ''dieux''... et ils vont donc ne plus penser qu'à dévaluer l'idée et les gens qui la portent : ''les chrétiens sont intrinsèquement mauvais'', vont-ils raconter aux âmes faibles. Il ne faut pas chercher ailleurs l'explication des persécutions que subissent en ce moment-même les pauvres chrétiens d'Orient, qui refusent que l'autorité d'Allah recouvre absolument tous les aspects de leur vie. Sacrilège ! Ils doivent être égorgés, crucifiés, violés ou vendus, ça, c'est sûr !
En France, tout ce qui est dit ''sacré'' a donc été exclu de toute vie publique. Ou plutôt, comme le jargonnisent ces ''libres penseurs'' qui ne sont ni libres, ni penseurs, ''cantonné au domaine privé''... ce qui n'a aucun sens, si on y réfléchit : quand est-ce que je suis ''privé'', et quand, ''public'' ? Et par quel miracle laïc est-ce que je passe d'un état à l'autre, et où ? Et qui le décide ? Ils sont nuls, pitoyables... Il n’empêche que, à cause de la passivité criminelle et du relativisme mortifère ambiants, ils ont réussi à mettre la France au rang de l'Arabie Saoudite ou de la Corée du Nord, en matière d'intolérance, de fermeture à l'autre et de fanatisme... et ils ont eu le culot d'appeler ''le vivre ensemble'' cette allergie à tout ce qui n'est pas ''eux''. Leur échec tient dans le fait que, s'il était possible que l'Homme puisse se passer de ''quelque chose de plus grand que lui'', ça se serait su, depuis le temps.
Ils ont donc été contraints d'inventer des tas de croyances, de fausses certitudes aussi dogmatiques que douteuses et des rites d'une débilité affligeante. Et ça ne s'améliore pas, ces temps-ci : la vieille tendance qui pousse chacun à faire de sa ''raison raisonnante'' une idole est à son sommet (et que celui qui n'a jamais été tenté de projeter ses fantasmes et ses envies en règle de vie lève la main !). Seul ennui : dans un monde régi par le ''bon vouloir'' de chacun, la seule issue est la loi du plus fort... A terme, c'est la dictature assurée, comme les régimes nazi ou communistes, qui se réclamaient du déicide, l’ont démontré, au XXè siècle.
Forte (ou plutôt faible) de quelques poignées d'entristes qui compensent leur nombre insignifiant par une collusion avec tous les faibles d'esprit qui croient que c'est ''être dans le coup'' que d'aboyer avec les chiens, la secte des rétro-pédaleurs, adore un dieu exigeant et intolérant, le dieu ''Pas-de-dieu'', pratique la chasse au chrétien et à tout ce qui ressemble à une crèche, à une croix ou à une statue de Jean-Paul II. Leur trinité ? Ni croix, ni cloches, ni noms jugés ''chrétiens''. Horrible !
Leur résultat ? A affaiblir notre Dieu d'amour, d'espérance et de charité, ils œuvrent au seul profit d Allah : en rejetant la Croix, les crèches et les jolis carillons, ils optent pour la charia'a, les tchadors et les muezzins, qu'on le veuille ou non. Leur rancœur est devenue criminelle ! Mais un Dieu, quel qu'il soit, étant nécessaire à l'Homme, qui ne saurait exister sans Lui, ils ont dû s’inventer une caricature, un dieu de haine, celui qui dit ''non''. Il a toujours existé, et le Père Hamel, qui l’a vu un instant, en mourant, l’a reconnu : ''Vade retro, Satana''. Satan, c’est de tout temps le nom donné à la partie ‘’mauvaise’’ qui est en nous !
En fait, très peu de gens savent ce qu'est ''une religion'', ce qu'elle apporte (ou n'apporte pas) à l'Homme … et le prix à payer sans ce garde-fou à la ''raison raisonnante''. Des fous et des salauds rêvent de remplacer la transcendance nécessaire à l'homme par des croyances plus irrationnelles encore que de soi-disant ''superstitions'' qui, disent-ils, asservissaient les peuples : de la pureté de la race aryenne au ''petit père des peuples'', du Grand soir à la lutte finale, du grand mensonge de ''la génération sacrifiée'' à ''l'appropriation prolétarienne'', ou de la Déesse ''Raison'' à l'absurde ''Justice sociale'', nous en sommes arrivés à la réincarnation de Saturne-Cronos qui dévore ses enfants : notre Etat-Léviathan !
On peut se demander si les sinistres défilés traînants du 1er mai sont plus apaisants et plus ''salvifiques'' pour l'humanité que la poésie de la nuit de Noël... ou si les ''manifs'' revendicatives sont un réel progrès par rapport aux joyeuses processions votives... ou si le monde s'est rapproché de la Beauté et du bonheur en remplaçant la messe de minuit par les coûteuses ''fêtes de fin d'année''... les joyeux carillons par l'absurde ''tous ensemble, ouais (bis)’’... les jolies crèches par des gros pères Noël transpirants... les 12 desserts par des orgies ''hépato-cides'' de dinde au foie gras... et les paroles pleines d'espérance du ''Minuit, chrétiens'' par les incitations au meurtre de ''l'Internationale'' ? Moi, j'ai une réponse. Et aucun de leurs mensonges ne m'a jamais donné envie d'en chercher une autre !
Décidément, même vue sous l'angle du ''bonheur au quotidien'', la ''mort de Dieu'' a été tout, sauf une victoire pour l'humanité. Le monde est-il plus beau, plus calme, plus harmonieux, plus ''amical à l'Homme'' depuis que nous avons obtenu du bon Dieu qu'il fasse semblant de se faire tout petit, et qu'il aille se réfugier dans une improbable (puisque inexistante) ''sphère privée'' ? La question est : comment les hommes se sont-ils laissé berner par de tels mensonges ? (à suivre)
H-Cl.
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“Déradicalisation” et autres idées farfelues...
Une Commission sénatoriale, après un travail acharné (?) étalé sur près d'une année, vient découvrir que les prétendus ''centres de déradicalisation'', tous ces châteaux-mais-pas-en-Espagne sont un échec et un gouffre, ce dont personne ne doutait, hors des myopes au pouvoir ! Les sommes énormes jetées par les fenêtres et les cataractes de promesses intenables ont effectivement subventionné la création de ''Centres'' … qui sont de tout ce qu'on veut, sauf de déradicalisation.
Ce gadget, cher mais génial, devait faire découvrir les beautés de la sacro-sainte Laïcité à de juvéniles esprits égarés ! Il suffisait de confier la conversion de ces charmants jeunes gens à des psychologues sans titres, à des ''éducateurs'' sans références et à des gentils gauchistes, pour que imams fondamentalistes et autres prêcheurs de malheur aillent se rhabiller. La République, l'Athéisme et le Laïcisme militant s'étant mis en marche... on allait voir ce qu'on allait voir : dans ces luxueux Centres périphériques, des jihadistes fous furieux allaient devenir des adorateurs de la tolérance la plus intolérante, d'un universalisme intégriste et de la déesse Raison réunis ! Il ne manquait que Bayrou à ces ‘’Centres’’ ringards ! Et on a vu...
On a surtout vu... ce qui était inévitable : la nullité sidérale des arguments des ''idiots utiles'', adorateurs fanatiques du ''dieu-Etat'', ne peut rien contre une pensée religieuse, même dévoyée... Même le stalinisme impitoyable s’est cassé le nez contre cette vérité éternelle... mais les lamentables socialistes français continuent de croire dur comme fer que leur néant ''républicain'', ''citoyen'' ou ''politiquement correct'', est l’arme absolue contre toute religion ! Combien d’horreurs, d'attentats et de bombes faudra-t-il pour qu'ils se rendent compte que jamais la seule ‘’absence de Dieu’’ ne pourra convaincre un esprit endoctriné par une iso-religion en forme de secte nihiliste ? Une pensée de Gauche ne comprend déjà rien à ce que ressent un esprit qui a trouvé la lumière dans une vraie religion... et on peut alors imaginer le mur d'incommunicabilité qui se dresse, lorsque celle-ci dégénère en fanatisme !
Retour sur images : c'est le 27 septembre 2016 (in- ''Le fantasme d'un islam de France'') que ce blog avait prévenu : '' La réactivation d'un “islam de France” est à la solution du problème posé ce qu'un cautère est sur une jambe de bois : quelques notables vont se précipiter, flairant là prébendes et passages à la télé… Cazeneuve va encore plus étaler devant les caméras sa satisfaction vaniteuse d’être lui-même. Chevènement, toujours honnête, va se sentir très mal… les neuf-dixièmes des musulmans en France vont s'en foutre… et les plus fragiles, filles ou garçons, continueront à ''djihadiser'’ ici ou là… pendant que terroristes et psychopathes en RTT rigoleront de ces n’importe quoi browniens… Qui peut croire que l'inculture religieuse des laïcistes et des bobos pourrait avoir la plus petite influence sur les intégristes d'un islam en voie de radicalisation ? Il faut être socialiste français (donc : ne rien comprendre, surtout à tout ce qui touche au “religieux”) pour penser que des millions de “croyants”, au cerveau lavé par le radicalisme le plus sauvage, vont écouter les niaiseries du pauvre Chevènement ! Il faut être conscient que c'est une caricature de l'islam qui fait actuellement “la course en tête”, et qu'elle semble progresser, comme le regrette Malek Chebel : “l'islam apolitique de nos grands-pères a perdu la partie...” (NDLR : ces mots ont été écrits le 2 septembre 2016, publiés ici-même le 27 du même mois, et cet homme très cher nous a quittés deux mois plus tard, le 12 novembre dernier. On va vite voir qu'il était irremplaçable !).
Le comble du ridicule vient d'être atteint par une des initiatrices de cette farce vouée à l'échec avant même que d'être créée, la sénatrice Esther Benbassa, qui a osé dire, sur France-Info : "On a découvert des choses auxquelles on ne s'attendait pas'' (sic !), et ''le gouvernement a confondu vitesse et précipitation'' (re-sic !) : le coupable n'est pas son raisonnement absurde, mais la façon de mettre en œuvre ces aberrations... Une fois de plus, la Gauche confond le ''Pourquoi'' (qui est fondamental), dont elle oublie toujours de soucier, avec le ''Comment'' (qui est anecdotique!) auquel elle donne systématiquement la priorité. C’est pitoyable !
Et comme la déroute vient souvent confirmer la défaite, c'est le jour que choisit Dalil Boubaker pour tirer sa révérence et déplorer que l'Etat laïc se comporte comme un ogre despotique... ce que les catholiques (''cette France humiliée'' a même osé dire Macron dans sa chasse aux voix !) savent depuis longtemps, et qu'il a tardé à découvrir à son tour : l'islamophilie officielle aurait donc des limites ? Rassurez-vous, Monsieur le Recteur, vous êtes encore bien loin de la cathophobie à laquelle le quinquennat Hollande nous a habitués ! Mais comme en toute chose il faut ''po-si-ti-ver'', il nous reste à espérer que la constatation de l'échec absolu de leur vision ''bisounours'' de l'islamisme va ouvrir les yeux de ces aveugles-par-système : la découverte de cet échec se transformerait en authentique succès !
H-Cl.
PS. : Un mot d'excuse pour une méga-erreur : dans le ''billet'' d'hier, j'évoquais la vague d'algériens qui risque d'arriver en France ''à la mort de Boumedienne''... Il s'agissait évidemment de celle de Bouteflika, comme me l'a fait remarquer un lecteur attentif. Pardon à tous les lecteurs qui auront été surpris... et aux autres.
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