#effet lomo
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Mon crush pour la Lomo Purple đ
Qui me connaĂźt ne serait-ce quâun peu, sait avec certitude que jâaime le vernis Ă ongles et que ma couleur prĂ©fĂ©rĂ©e est le violet. Iâm that kind of person đ. Plus vieille, jâaimerais que ma garde robe soit un camaĂŻeu de couleurs mauve. Jâaurai les cheveux gris platine et je trouverai ça trĂšs trĂšs stylĂ©.Â
Il va donc de soit que je teste la LomoChrome Purple, une pellicule de chez Lomography en 35mm. Comme son nom lâindique, il y a du violet sur les nĂ©gatifs ! La premiĂšre fois que je suis tombĂ©e dessus, je prĂ©parais mon voyage pour L.A et passe faire mon stock de pelloches chez Nation photo. Souvent, jâai dĂ©jĂ en tĂȘte ma petite liste que je fais en fonction de la mĂ©tĂ©o prĂ©vue, de lâĂ©poque de lâannĂ©e et aussi du projet que jâai en tĂȘte. Pour mes âgrandsâ voyages, jâalloue un budget expĂ©rimental pour tester des pellicules un peu spĂ©ciales que je ne connais pas. La fois derniĂšre je mâĂ©tais tournĂ©e vers la Washi et cette fois câest au hasard de lâĂ©talage, que je tombe sur cette pellicule qui attire mon regard. Le vendeur ne mâavait pas pu dire grand chose sur le rendu, alors je dĂ©cide de me lancer Ă lâaveugle ! Voici mon avis sur son rendu đź
La Lomo purple permet de lâexposer Ă une sensibilitĂ© lumineuse de 100, 200, 300 ou 400. Jâai choisi de rĂ©gler lâappareil sur 400 iso. De cette façon, je pouvais tester des prises de vue en intĂ©rieur ou dans des endroits moins Ă©clairĂ©s et avoir plus de chances de ne pas louper la photo !Â
Jâai dĂ©cidĂ© de tester un peu tout; des portraits, des paysages, de lâarchitecture... au feeling ! Je me souviens quâĂ chaque exposition, je me demandais comment allait rendre ce vert ? ou ce bleu ? ou mĂȘme ce blanc ? En gros, câĂ©tait un suspens le temps dâune pellicule. Pourtant, câest une approche de la photographie qui me plait beaucoup. Malheureusement, je ne sens pas que je puisse faire de la photo de cette façon Ă Paris, ville dans laquelle je vis et je connais depuis 6 ans. En effet, câest agrĂ©able de dĂ©couvrir une nouvelle ville Ă travers le viseur de lâappareil car câest une bonne façon dâapprĂ©cier lâesthĂ©tique de lâarchitecture, saisir lâambiance des rues et valoriser aussi la lumiĂšre.Â
De retour Ă Paris, jâai fais dĂ©velopper la pellicule et demandĂ© des scans Ă mon labo habituel. Jâavais vraiment hĂąte de voir le rĂ©sultat sans pour autant avoir de trĂšs hautes expectatives. Finalement, le rendu Ă©tait vraiment gĂ©nial et Ă ma grande surprise, le personnel du laboratoire avait Ă©galement apprĂ©ciĂ© mes photos. Ils se sont pris la peine de faire les tirage des photos quâils ont prĂ©fĂ©rĂ©es et me les ont offertes ! Je dois avouer que les photos prĂ©sentaient des vues intĂ©ressantes et les couleurs se prĂȘtaient bien au cadre choisi.Â
Voici quelques conclusions que jâai gardĂ© en tĂȘte en shootant ma deuxiĂšme pellicule quelques mois plus tard en Bretagne.Â
Le vert des feuilles des arbres tourne au violet / pourpre
đ·Zenit EM
đLomo purple
đ·Zenit EM
đLomo purple
đ·Zenit EM
đLomo purple
Le blanc des murs devient violet clair, mauve comme lila.
đ·Zenit EM
đLomo purple
Des fois les blancs tournent au rose, fushia.
đ·Zenit EM
đLomo purple
Les rouges sâintensifient.
đ·Zenit EM
đLomo purple
đ·Zenit EM
đLomo purple
En tout cas il y a encore une once de mystĂšre sur les couleurs et le rendu de cette pellicule. Le ciel ressort souvent bleu turquoise mais des fois blanc et des fois... vert !
đ·Zenit EM
đLomo purple
Pour citer un point nĂ©gatif de cette pellicule, je pense que je ne conseillerai pas la Lomo purple pour les portraits. Clairement, les teintes de peau ne ressortent pas vraiment bien. Pourtant, jâai Ă nouveau tentĂ© des portraits lors de ma deuxiĂšme expĂ©rience.
đ·Zenit EM
đLomo purple
Il y a quelque chose dâinexplicable sur les photos. Câest lâapparition de points verts. A la vue des nĂ©gatifs Ă la lumiĂšre on ne voit rien. Mais ils apparaissent pourtant sur quelques clichĂ©s...Â
đ·Zenit EM
đLomo purple
đ·Zenit EM
đLomo purple
Je voudrais shooter plus de cette pellicule et travailler la couleur dans une approche qui puisse mettre en valeur ces teintes.Â
Alors new pics from Lomochrome purple coming soon ! đ
#lomochrome purple#film photography#lomography#i still shoot film#35mm film#film review#film test#love analog
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Cusco, le PĂ©rou authentique
Cusco, ville Ă 3400m d'altitude, est clairement notre coup de coeur. Ătant la ville la plus touristique du PĂ©rou, beaucoup de moyens sont allouĂ©s pour l'entretien et les finitions du centre ville. En effet, on trouve beaucoup d'Ă©glises, des petites rues Ă©troites et en pente (Cusco est construite Ă flan de montagne).
MalgrĂ© le mal de l'altitude (maux de tĂȘte et essoufflement au moindre effort), nous y avons passĂ© beaucoup de bon temps. Nous avons mangĂ© dans l'un des restaurants les plus romantiques de la ville. Au menu, chili con carne, ceviche, lomo saltado (boeuf sautĂ© au wok et flambĂ© au Pisco, un alcool local) et alpaga en civet (la viande ressemble Ă du pot au feu, avec un goĂ»t plus subtil).
On a trouvĂ© que c'Ă©tait la ville la plus typique du PĂ©rou pour le moment, dans le sens oĂč les gens sont davantage "typĂ©s" amĂ©rindiens (petits, bronzĂ©s) et souvent habillĂ©s de façon locale, trĂšs colorĂ©e. Ils nous ont paru heureux, ultra souriants. Un air de dolce vita souffle clairement sur cette ville qui vit au ralenti.
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Je viens dâutiliser cet effet Lomo Quad sur Webcam Toy
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Petite découverte du patrimoine culinaire et musical basque pour mes collocs et quelques collÚgues. Un reportage sur la région en fond. La mise en bouche a fait son effet.
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De Cochabamba Ă Sucre, la capitale blanche
Cochabamba:
AprĂšs avoir fait un tour dans la capitale bolivienne, le soir venu, nous nous dirigions vers une autre ville du pays, Cochabamba, Ă 8h de route. Nous Ă©tions Ă bord d'un bus plutĂŽt confortable pour effectuer ce trajet de nuit. Au bout d'1/4 d'h, le bus fit un arrĂȘt au bon milieu d'une autre ville; pour rĂ©cupĂ©rer une personne qui l'avait appelĂ© sur le trottoir. Une femme qui n'avait ni ticket, ni semble-t-il dâargent pour payer le trajet. Elle tentait de nĂ©gocier un trajet gratuit. Finalement celle-ci payait le trajet comme tous les autres, mais  mit un beau dĂ©sordre dans le bus dĂšs le dĂ©but de trajet. Un peu plus tard le bus fit une autre escale, et une autre personne montait Ă bord, cette fois-ci pour demander l'aumĂŽne Ă 2h du matin... Bien Ă©videmment cette personne ne voulait pas descendre si on ne lui donnait rien. Le chauffeur du  intervenir pour rĂ©gler tout ça (mais pourquoi s'arrĂȘtait-il ?). Notre ''nuit'' continuait pour quelques heures et annonçait une trĂšs longue (ou trĂšs courte) nuit. Entre La Paz et Cochabamba, d'autres arrĂȘts existaient mais nous devions descendre au terminus. Cependant, le chauffeur n'annonçait aucun arrĂȘt et ne s'arrĂȘtait qu'Ă la demande. Ainsi, plusieurs passagers Ă©taient obligĂ©s de crier pour arrĂȘter le bus lorsquâils voyaient  leur arrĂȘt en pleine nuit (sur des routes sans lampadaires)... La plupart des bus au PĂ©rou ou en Bolivie disposent d'un Ă©tage. Ainsi il arrivait que le conducteur nâentende pas ou faisait la sourde oreille. Des situations qui pouvaient  rĂ©veiller tout un bus endormis. Nous passions une nuit trĂšs mitigĂ©e. MalgrĂ© tout cela, nous arrivions bien Ă Cochabamba.
A l'arrivée, la ville nous semblait trÚs repoussante. Le terminal avait une propreté laissant à désirer et était trÚs bruyant dû aux agences, criant au moindre potentiel passager, la liste des villes desservies. On était bien en Bolivie. AprÚs avoir trouvé un hostal proche du terminal, un petit repos supplémentaire nous était du.
Dans l'aprÚs-midi, nous décidions de parcourir le centre-ville, qui fut finalement assez agréable. La température était assez élevé, digne d'un mois de juillet en France (dans le sud). Les habitants de la ville portaient pour la plupart des chapeaux traditionnels, ce qui donnait beaucoup de charme à la ville.
Le lendemain nous partions Ă la dĂ©couverte des lieux afin de prendre un peu de recul sur cette ville. C'est plus prĂ©cisĂ©ment de la hauteur que nous prenions, puisque nous montions dans un funiculaire. Celui-ci amenait directement Ă une colline oĂč se trouvait une statue du Christ d'une taille assez colossale (du type « Corcovado » bolivien). Nous pouvions ainsi voir un beau panorama de la ville et ses nombreux parcs. La suite de notre visite nous amenait dans l'un des parcs de Cochabamba rĂ©putĂ© pour rĂ©pertorier de nombreuses espĂšces d'arbres d'AmĂ©rique latine, mais aussi pour accueillir des oiseaux tels que des perroquets en libertĂ©. CâĂ©tait une Ă©tape trĂšs agrĂ©able. A l'heure de l' « almuerzo », nous nous dirigions vers l'une des bonnes adresses de la ville, rĂ©putĂ©e pour en sortir repu... C'est ainsi que Pauline mangea un DEMI canard au vin et que Vincent put gouter l'une des spĂ©cialitĂ©s de la Bolivie, le ''lomo borracho'': viande d'agneau accompagnĂ©e de frites, tout cela dans une sauce (soupe) au vin. On vous l'assure ce repas fut trĂšs bon, mais fut le seul de la journĂ©e.
Pour récupérer, nous allions à la découverte d'un autre parc connu pour ses spectacles de fontaines lumineuses. L'association et la coordination entre l'eau, la musique et les lumiÚres fut impressionnante.
Le jour suivant, nous partions Ă la dĂ©couverte d'une demeure d'un riche minier de la rĂ©gion. AprĂšs avoir dĂ©couvert, seul avec sa pioche, un filon d'Ă©tain dans une montagne, Simon Ingavi Patino fit fortune. Vivant, depuis sa dĂ©couverte, en France, il voulut revenir en Bolivie et fit construire une maison Ă Cochabamba. Une fois terminĂ©e, M. Patino ne put malheureusement la rejoindre, car il ne supportait plus l'altitude Ă cause de ses problĂšmes de cĆur. Câest ainsi, quâil dĂ©cĂ©da d'une crise cardiaque avant mĂȘme d'avoir pu voir sa maison (aprĂšs il en avait dĂ©jĂ plusieurs en France donc voilĂ quoi...). De ce fait, elle n'a jamais vraiment Ă©tĂ© habitĂ©e. L'histoire raconte que seul le GĂ©nĂ©ral de Gaulle aurait dormi Ă l'intĂ©rieur durant une visite en Bolivie dans les annĂ©es 60.
Cette demeure de prestige Ă©tait trĂšs bien amĂ©nagĂ©e. Elle mĂ©lange un style français avec quelques touches orientales et de nombreux rappels du Vatican. Comme la plupart des boliviens, Patino Ă©tait trĂšs croyant. La maison disposait aussi dâun jardin trĂšs sympathique.
AprĂšs cette visite, sur la place principale de la ville, nous avons pu assister Ă une rĂ©pĂ©tition d'un groupe connus de bandas, appelĂ© « Popow », dĂ» Ă un lac situĂ© au Sud-est du pays. Ce groupe s'entraĂźnait pour le carnaval le plus important de Bolivie, celui d'Oruro. Autant vous dire, qu'ils Ă©taient dĂ©jĂ dans l'ambiance, bien en forme et trĂšs nombreux (50 environ). De plus, la tĂ©lĂ©vision Ă©tait aussi prĂ©sente pour couvrir cet Ă©vĂ©nement. Tout comme au PĂ©rou, la fĂȘte semblait faire partie du patrimoine et du quotidien des habitants.
En ce qui nous concerne, cette période de notre voyage était relativement creuse pour les volontariats. En effet, peu de personnes en Bolivie nous avaient répondu ou répondu positivement. Ainsi nous tentions de chercher directement sur place, ou de relancer les personnes via notre plateforme internet de volontariats, mais pas grand-chose de positif...
Sucre:
AprĂšs ce petit pĂ©riple Ă Cochabamba, nous partions pour la capitale officielle de la Bolivie, Sucre. Nous dĂ©cidions d'effectuer Ă nouveau le trajet de nuit puisque Cochabamba se situe Ă 10h de Sucre. Notre trajet fut trĂšs agrĂ©able, pour une fois, malgrĂ© la vĂ©tustĂ© prononcĂ©e du bus de la « flota Bolivar », dont le dicton est « Seguridad y comodidad ». Bizarrement, nous nâĂ©tions pas rassurĂ©s en voyant le bus... Au final, il y avait quelques routes un peu pĂ©rilleuses, mais vraiment rien de bien mĂ©chant. Peut-ĂȘtre que nous Ă©tions enfin habituĂ© ?! Finalement, nous arrivions dans la ville de Sucre avec 1h d'avance, soit Ă 5h30 du matin.
Sur la route pour rejoindre notre logement, nous croisions sur notre chemin une meute d'environ 10 chiens en pleine rue. En AmĂ©rique du Sud, les chiens sont omniprĂ©sents dans les rues. En effet, soit les habitants prennent trĂšs soin de leur chien (en les habillant et mĂȘme parfois en les chaussant) ou soit, ils prĂ©fĂšrent les laisser seul dans la rue. De ce fait, il arrive assez souvent qu'il y ait des regroupements importants de chiens. Cependant, ce regroupement Ă©tait assez impressionnant. En outre, notre hĂ©bergement chez lâhabitant Ă©tait bien agrĂ©able, dans une jolie ville toute blanche et trĂšs coloniale. Ana Ă©tait notre hĂŽte et Ă©tait trĂšs gentille, tout comme son chien Ringo. Il Ă©tait le maĂźtre de la maison, mais vraiment trĂšs gentil et trĂšs marrant.
MalgrĂ© ce bon environnement, nous Ă©tions toujours en questionnement par rapport Ă notre futur itinĂ©raire, puisque nous n'avions pas de volontariat. Plusieurs options s'ouvraient Ă nous... un carnaval Ă Oruro (plus grosse fĂȘte de Bolivie); une visite de vignoble Ă Tarija (village du sud oĂč le vin est roi) ...
Cependant, la prioritĂ© Ă©tait avant tout de trouver un volontariat. Câest ainsi que nous passions tout notre temps Ă la recherche dâorganisme aux alentours. Notre choix Ă©tait de visiter la ville tout en faisant nos recherches. Nous en apprenions un peu plus sur l'histoire de la Bolivie, Ă la Casa de la Libertad. Un musĂ©e oĂč on retrouve l'ensemble des portraits des prĂ©sidents de la Bolivie depuis lâindĂ©pendance du pays. On y retrouvait aussi le document « officiel » qui annonçait cette libertĂ© Ă©tatique.
De plus, la ville de Sucre Ă©tait aussi rĂ©putĂ©e pour sa fabrication de chapeaux. Ainsi, nous avons pu visiter la fabrique de chapeau Sombreros Sucre. Celle-ci nous a permis de comprendre et dâobserver lâensemble du processus de fabrication d'un chapeau directement dans les usines de l'entreprise. Nous avons pu voir une multitude de chapeaux en confection, Ă©talĂ©s pour la plupart directement sur le sol.
Malgré les conditions de travail assez difficile des employés (poussiÚres de laine dans toute l'usine, vapeur d'eau omniprésente, utilisation d'acide à main nu...), la réalisation d'un chapeau était assez impressionnante. L'ouvrier qui nous faisait la visite, nous signalait que peu d'employés faisaient plus de 10 années dans cette entreprise. Cela est dû à la pénibilité de la confection. Cependant, l'entreprise est, depuis déjà de nombreuses années, un symbole de la ville et du pays.
Un autre jour, nous partions à la découverte de traces de dinosaures, au parc Crétacico. En arrivant sur les lieux, nous avons remarqué que le site était sur une zone privée d'extraction de minerai. Durant la 1/2h de visite, nous avons pu voir quelques traces et comprendre un peu plus sur la conservation naturelle de celles-ci. Cependant,  nous doutions de plus en plus de la véracité de ces derniÚres et à leur présence dans une telle zone. Notre interrogation est toujours d'actualité.
Le jour suivant, nous faisions la visite du musée universitaire Charcas, trÚs réputé dans le pays. Celui-ci regroupe un ensemble de poteries de plusieurs peuples pré-incas qui avaient vécu dans différentes régions de la Bolivie. On a aussi observé plusieurs momies avec parfois leur enfant dans les bras ⊠Cette fois-ci on ne doutait pas de la véracité des objets observés.
Le premier weekend de notre Ă©tape Ă Sucre Ă©tait synonyme de Carnaval. Ainsi, le samedi nous avons pu assister aux premiĂšres danses trĂšs festives du carnaval de la ville qui avaient, Ă premiĂšre vue, des similitudes avec la fĂȘte de la Candelaria de Puno au PĂ©rou.
Un peu plus tard, nous Ă©tions tranquillement assis sur un banc de la place principale, lorsque qu'un homme nous accostait. Au fil de la discussion, nous comprenions quâil Ă©tait français et vendait des BD de Tintin, peu populaire en Bolivie. Ainsi il cherchait Ă les vendre dĂ©sormais aux touristes. Il travaillait aussi Ă lâun des musĂ©es de la ville. Au fil de la discussion, on lui expliqua notre voyage et notre recherche infructueuse de volontariat. Celui-ci nous indiqua 2 organismes de volontariats dans la ville. C'Ă©tait une rencontre inespĂ©rĂ©e pour nous, Ă©tant donnĂ© que nous avions presque dĂ©cidĂ© de quitter la ville dans les jours Ă venir (valises dĂ©jĂ prĂȘtes).
Sans vraiment rĂ©flĂ©chir, nous sommes allĂ©s directement voir ces 2 organismes pour connaĂźtre un peu plus leur projet. Les 2 projets Ă©taient trĂšs intĂ©ressants et les deux organismes Ă©taient prĂȘts Ă nous engager. AprĂšs quelques rĂ©flexions, nous faisions le choix de nous engager pour 2 semaines dans une garderie d'enfants dans un quartier en difficultĂ© en « pĂ©riphĂ©rie » de la ville.
Ainsi, le lundi qui suivait, nous avons pu dĂ©couvrir notre nouveau volontariat. Cette garderie se chargeait dâaccueillir lâensemble des enfants du quartier. En pĂ©riode haute, elle Ă©tait amenĂ©e Ă accueillir environ 40 enfants. Nous Ă©tions en pĂ©riode basse, de ce fait il y avait entre 5 et 10 enfants prĂ©sents sur le site. Cependant lâaide Ă©tait trĂšs utile, car seulement 2 personnes sâoccupaient dâorganiser tout cela. Nous observions lâĂ©volution des enfants en trĂšs peu de temps. Car, en effet les enfants ĂągĂ©s entre 3 et 5 ans, avaient surtout besoin dâattention et de limites plus quâautre chose. Chaque jour, nous nous occupions de chacun dâeux toute la matinĂ©e jusquâau repas.
Le weekend arrivait dĂ©jĂ et câĂ©tait encore la suite du carnaval dans la ville. Deux jours fĂ©riĂ©s Ă©taient accordĂ©s, le lundi et le mardi suivant. Nous en profitions pour faire un musĂ©e, appelĂ© MusĂ©e du TrĂ©sor, qui regroupait un Ă©ventail de pierres prĂ©cieuses des rĂ©gions de Bolivie, mais aussi des pays voisins. Nous rencontrions Ă nouveau  le français qui nous avait conseillĂ© les 2 volontariats puisquâil travaillait ici. Il nous fit dĂ©couvrir un large panel de pierres prĂ©cieuses non taillĂ©es de taille immense. On y observa de nombreuses pierres et en particulier la plus connue en Bolivie, la « Bolivianita ». Celle-ci disposait de 2 couleurs naturelles, le jaune (citrine) et le violet (amĂ©thyste) en un seul Ă©lĂ©ment. Câest une pierre unique au monde. Ces pierres pouvaient ĂȘtre prĂ©sentĂ©es soit dans des habits traditionnels prĂ©-inca, soit dans des bijoux de famille noble du pays.
Pour changer un peu, le lendemain, nous prenions la direction dâun site appelĂ© les 7 cascades. AprĂšs avoir pris un « colectivos » jusquâau village Ă proximitĂ©, nous commencions une marche de plus de 2h. Nous demandions tout de mĂȘme Ă chaque croisement la direction aux habitants, de peur de se perdre. Comme au PĂ©rou, les indications de sentier nâexistent pas. Une fois sur le site, nous avons pu apercevoir les 1Ăšres cascades situĂ©es dans le creux de la montagne. Pour atteindre les cascades suivantes, le chemin Ă©tait de moins en moins clair. Il Ă©tait nĂ©cessaire de se frayer un chemin en coupant quelques branches sĂšches, de quoi en sortir « marqué ». Un peu plus loin sur le « chemin », les autres cascades nous attendaient. On sây reposa une petite heure. Le retour fut un peu laborieux, mais plus simple.
A notre retour dans la ville, une forte pluie sâabattait au rythme du carnaval qui continuait. Outre la pluie, de notre cĂŽtĂ©, nous avions abandonnĂ© tout espoir de profiter du carnaval. En effet, le carnaval de Sucre Ă©tait plus synonyme de bombes Ă eau et de mousse Ă raser, quâune rĂ©elle fĂȘte traditionnelle. Avec les nombreux groupes de bandas qui circulaient dans la ville, nous Ă©vitions plus de sortir quâautre chose.
Le lendemain, nous Ă©tions invitĂ©s par notre hĂŽte, Ana, Ă manger avec toute sa famille Ă un excellent barbecue sur sa terrasse, au 3Ăšme Ă©tage de sa maison. On y dĂ©couvrit quelques rituels traditionnels. Ce fut un trĂšs bon moment. Nous rencontrions dans le mĂȘme temps sa sĆur et son copain qui venaient tout droit de Santiago au Chili.
AprĂšs ce long weekend, le mercredi, nous nous rendions Ă notre volontariat. Nous nây trouvions malheureusement personne. AprĂšs un appel passĂ© Ă la responsable, elle nous indiqua quâelle arrivait. En la voyant, on comprit vite quâelle avait bien profitĂ© du carnaval la veille...  Par chance, ce jour-lĂ , peu dâenfants sâĂ©taient prĂ©sentĂ©s Ă la garderie.
Pour dynamiser les activitĂ©s de la garderie, nous avons eu lâidĂ©e de crĂ©er un partenariat entre la fabrique de chapeau Sombrero Sucre et la garderie.  En outre, lors de notre visite, le guide nous avait indiquĂ© que certain chapeau nâĂ©taient pas vendables et ainsi ils devaient ĂȘtre jetĂ©s. De ce fait nous voulions rĂ©cupĂ©rer ces chapeaux pour faire un atelier ludique pour le carnaval avec les enfants de la garderie. AprĂšs de nombreuses visites Ă lâusine (infructueuses Ă cause des horaires super flexibles du carnaval) nous avons pu Ă©tablir un contact avec lâun des membres de lâentreprise. Malheureusement, carnaval oblige, les patrons Ă©taient partis pour 2 semaines en vacances. Or nous partions pour notre Ă©tape suivante le lendemainâŠ
Ainsi, par la suite, nous communiquions Ă la responsable la rĂ©ponse de la fabrique. Le destin de lâactivitĂ© Ă©tait entre ses mains. Etant donnĂ© des faibles moyens de communication, nous nâavons aucun retour de notre projet Ă ce jourâŠ
Comme prĂ©vu, le lendemain, nous partions vers Uyuni, la ville trĂšs connue pour son dĂ©sert de sel, le plus vaste au monde (Salar de Uyuni). Mais ça câest une autre histoire !
A bientÎt pour un nouveau post !
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