#dracula pacifique

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Amor Blitz - Dracula Pacifique

[arthurdetilsitt2022]

Mercredi 30 mars 2022.00.56

Dracula

Mon corps est en émoi à sa seule pensée. Chaud jour elle se livre un peu, un peu plus. Nous avançons pas à pas dans cet océan fait d’or et d’émeraudes. Elle ose désormais l’embrasser, sa langue enveloppée la mienne dans un tourbillon qui me rappelle mes 14 ans. Elle m’exprime à mots dits son désir que je lui fasse l’amour ici et la. Je redécouvre cette sensation perdue de mon premier amour ou le sex se confond avec l’amour ou les sentiments sont la seule zone érogène. Mon point G est dans mon cœur quand il bat au rythme du sien. Elle me confie qu’elle est froide qu elle n’aime pas les caresse les mots doux les mots dits ni les gestes tendres. Elle se surprend avec moi à succomber à mes embrassades mes bras qui l’enveloppent. Je dois la libérer de ses chaînes et j’en meurs d’envie. S’ouvrir à moi est la plus belle forme de depucelage. J’ai l’impression qu’elle a tellement de choses à découvrir. Mystérieuse muse sortie des nues pacifiques, ou la vie nous menera t elle? J’espère qu’elle nous emportera pour toujours dans les cieux et au delà. À toi à moi à nous à la vie à l’amour.

[book--adventurer]

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1. What is your favorite book of all time?

Uh... I have a list :’) I can’t choose one

Dracula - Bram Stocker Frankenstein - Mary Shelley Bilbo the Hobbit - J.R.R. Tolkien The Song of Achilles - Madeline Miller Perfume - Patrick Süskind Tales - Charles Perrault Petit Traité sur l’Immensité du Monde (Small treaty on the unlimitedness of the world) - Sylvain Tesson

2. What are you currently reading? 

I’m trying to read every kinds of books. I don’t have a predefined reading. But, with my studies, for now I have a list of imposed books, and I should read a lot to my litterature brief about Jules Verne. 

3. Have you ever thought about writing a book? 

Yes, I thought, but I think I shall never have the patience and motivation to do it. Furthermore, I shall always be afraid that it makes a flop.

4. What’s your favorite series? 

The Dark Tower - Stephen King Kenzie & Gennaro - Denis Lehanne

5. What is a book you want to read?

I want to read the most books as possible, so... :)

6. What’s in your Tbr pile? 

I have most that 150 books in that pile... (I love to buy and buy new books so I never progress). There’s everything : S-F, Steampunk, Fantasy, Love books, Manga, Comics, Classics...

7. Who are your favorite fictional characters? 

Eddie (The Dark Tower), Patrick Kenzie (Kenzie & Gennaro), Lucy (Dracula), Gandalf (LOTR and The Hobbit), Patroclus and Chiron (Song of Achilles), ... There’s a lot of them

8. Favourite Ship? 

I don’t know who are my favourite ships, but I know who are those whom I hate most... :)

9. Open the first page of the book closest to you and write down the first paragraph.

It’s Calendrier Celtique (The Celtic Calendar) by Michaël Vescoli (Sorry, i’ll write it in French, I’m too lazy to traduce):

Le Temps des Celtes

Conçu voici deux ou trois mille ans, alors que l’homme vivait encore en union intime avec la nature, le calendrier celtique présenté dans ce livre s’inscrit dans le prolongement des cercles mégalithiques que les Celtes découvrirent lorsqu’ils arrivèrent en Europe occidentale et qu’ils colonisèrent les îles britanniques. Il est probable que les nouveaux conquérants reprirent nombre de coutumes et de croyances des populations autochtones, en se mêlant plus ou moins pacifiquement à elles. Quelle qu’en soit l’origine historique, les intuitions qui nourrissent le calendrier celtique nous semblent bien mériter une attention particulière : à travers elles, nous pourrons peut-être nous identifier à nos lointains ancêtres et retrouver cet univers magique de “l’enfance de l’humanité”. Ainsi cet ouvrage se veut-il la présentation d’un découpage du temps particulier, mettant à jour les corrélations qui seraient restées obscures entre le monde des arbres et l’être humain. Le titre original, Cercle des arbres celtique, avait pour ambition de rappeler que le cercle parfait est, depuis les temps les plus anciens, le symbole de l’âme. Telle est la raison pour laquelle nous avons choisi de clore notre propos par une représentation illustrée du calendrier celtique

Here’s the picture, if you’re interested : https://fr.pinterest.com/pin/406801778826208246/

10. What was the first fandom you were in? 

POKEMON !!!

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[gimmickzine]

Le bestiaire mythologique du cinéma fantastique

Le cinéma fantastique contient un vaste bestiaire peuplé de créatures maléfiques venues des enfers, de monstres aquatiques ou de l'espace. Chaque entité est née de l'imaginaire de créateurs qui se sont souvent inspirés de la mythologie grecque. Le cinéma met en images et raconte des histoires. Il est donc logique que le septième art invente ses propres légendes et s'inspire  de certains écrits mythologiques d'antan. La sortie de Hellboy de Neil Marshall et de Godzilla 2 de Michael Dougherty est l'occasion de revenir sur les monstres qui hantent les salles obscures depuis des générations.

Aux sources des mythes

La mythologie se compose de mythes, de légendes. Un mythe est une construction imaginaire, souvent intégrée à un récit. Il présente des explications à des phénomènes fictifs ou réels. La mythologie a été transmise par différents vecteurs. La tradition orale a été le premier moyen de transmission des mythes. Les œuvres artistiques ont également été une manière de représenter des mythes et des légendes : la littérature, la peinture... Le cinéma est sans doute l'un des derniers supports artistiques à transmettre les mythes. Au cinéma, ils sont multiples. Ils peuvent être le fait d'un personnage, d'un objet de fiction. Les comédiens, réalisateurs qui font autorité dans leurs domaines respectifs sont aussi parfois présentés  comme « mythiques ».

Mythologie du mal

Le mal est une source d'inspiration inépuisable pour tous les supports artistique. La littérature a notamment puisé dans la mythologie grecque qui comprenait des récits de personnages ( créatures ) maléfiques. Les arts plus largement se sont influencés de tout ce pan mythologique grec et cela est devenu un vecteur de création.

Le comic américain Hellboy a été conçu grâce aux légendes et aux mythes. Son créateur Mike Mignola écrit et dessine son propre récit légendaire par l'intermédiaire de son personnage éponyme Hellboy. L'histoire raconte l'union entre un dieu des enfers et une humaine qui donne naissance à une créature démoniaque. Le monstre est réveillé en 1944 par les Nazis afin d'utiliser ses pouvoirs pour gagner la Seconde Guerre mondiale. L'invocation ne se passe pas comme prévue. Le garçon des enfers est recueilli par l'armée américaine. Une fois adulte, le démon intègre les services secrets gouvernementaux pour lutter contre les menaces paranormales. Mike Mignola confronte son héros à de méchantes créatures qui menacent la Terre. L'artiste va à contre-courant de la figure mythologique du mal. Hellboy est un démon devenu source de bien. Mignola croit au changement d'orientation, de pensée avec l'éducation, que le mal absolu ( le diable ) peut être maîtrisé et devenir bienveillant.

Un autre héros de comic joue sur ce même paradoxe : l'homme chauve-souris, Batman, créé par Bob Kane en 1939. La même année, le héros intègre pour la première fois le comic book Detective comics. En 1989 sort sur les écrans la première adaptation cinématographique du super héros Batman. Les studios Warner confient la réalisation de ce projet à Tim Burton. Ce dernier  transpose le comic à son univers gothique et baroque, loin des tons très colorés du comic originel. Ce parti pris est sans doute la grande force de ce Batman. Le héros a deux identités : celle de Bruce Wayne, héritier milliardaire à la tête d'une entreprise puissante Wayne Entreprise, et le justicier masqué qui sort la nuit sous les traits d'une chauve-souris afin d'éradiquer la criminalité. Tim Burton utilise la symbolique du monstre pour mettre en lumière ce personnage.  Pour le cinéaste, Batman n'est pas un héros, mais un monstre. Il incarne la terreur. Tim Burton utilise la chauve-souris comme symbole du mal, car le réalisateur renvoie Batman à la figure du vampire, en écho au mythe du comte Dracula. Tim Burton revisite le mythe de Batman en s'inspirant des films des studios de la Hammer qui mettaient en scène des héros démoniaques et un environnement profondément gothique.

Au milieu des années 1950, les studios anglais de la Hammer rayonnent. Ils produisent et réalisent des films d'horreur avec des « héros » récurrents :  Dracula, la momie, le loup garou, Frankestein... La Hammer revisite des classiques de la littérature, par exemple pour Dracula, ceux de Bram Stoker et autres qui ont contribué à la naissance du mythe. Les studios rencontrent une crise dans les années 1970.  Ils n'arrivent plus à se renouveler et à s'adapter à la demande des spectateurs de l'époque. La fin d'un règne s'est faite sentir pour la Hammer. Cependant, le style est en partie ressuscité par les réalisateurs Joe Dante, John Carpenter, Francis Ford Coppola qui ont hérité de l'influence de ces studios et ont donné un coup de fouet à ces personnages mythiques.

Les mythes du mal reviennent hanter les salles de cinéma de manière inédite à la fin des années 1960, notamment avec La nuit des morts-vivants de George Romero. Ce dernier donne naissance à une nouvelle forme mythologique au mal : les morts-vivants. Cette figure fait écho à la peur de la mort chez l'Homme. Elle s'interroge également sur la résistance de la vie. Les morts-vivants ou zombies offrent une formidable métaphore sur ce que peuvent devenir les vies dans des sociétés infectées par la mort.

Les mythes du mal prennent parfois la forme d'une menace inconnue. The Thing de John Carpenter traite de ce sujet avec l'arrivée d'une menace extérieure invisible provenant de l'espace. Elle contamine toute une équipe de chercheurs en Alaska. Ceux-ci sont confrontés à une transformation physique monstrueuse. Le monstre Godzilla ou Gojira appartient également à cette forme de menace d'origine inconnue. Cette figure emblématique du cinéma populaire japonais repose sur la peur du nucléaire dans un Japon d'après-guerre, traumatisé par l'attaque atomique de 1945. En effet, le monstre vient d'un reptile, qui se transforme en monstre géant après des essais nucléaires dans l'océan Pacifique.

Les mythes cinématographiques du mal renvoient les spectateurs à toutes les formes de peurs, à partir de sujets réels ou totalement fictifs. Les monstres sont toujours des représentations fictives et ils servent souvent de prétexte à des sujets de réflexions sociétaux.  

Par Batman