#donc je pense que sa disparition s’est faite sans bruit
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shezzarus · 3 years ago
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j’ai deux théories à ce sujet:
1) meme dans les vapes il a additionné 1 et 1 quand Kolaig a evoqué son nom pcq de toute évidence c’est pas Léodagan qui lui aurait laisser courtiser sa fille par un pleutre aussi glandu s’il l’avait rencontrée en Carmélide, surtout qu’il ne peut que venir ou des souterrains (sauf que ni merlin ni perceval ne ld connaissent) ou des geoles (comme Hervé de Rinel)
2) la théorie en laquelle je crois le plus: en fuyant, Arthur a d’abord debarqué à Rome; ensuite on sait qu’environ un ou deux ans plus tard, Venec le fait passer sur le continent africain pour que Quarto le planque chez Damian. Pourquoi faire ca? A Rome, la Villa Aconia l’a tres bien accueilli — grande, vide, oubliée. Possible que le Pere Blaise ait vendu la meche, Lancelot ecumant deja le territoire breton de Saxons aurait averti les chasseurs de prime, et capturant Guenievre qui etait probablement en fuite (vu le bazar depuis sa visite à Tintagel elle a surement fait le jeu du chat et de la souris, ne pouvant rentrer d’une traite en Carmelide) pour se l’assurer aupres de lui si son soi disant defunt epoux etait retrouvé; et auquel cas, Venec est revenu déplacer Arthur, insistant sur la nécessité de le cacher, et peut etre dans leur périple il aurait laissé échapper que Guenievre etait portee disparue.
De fait, Arthur, impuissant sur cette situation, n’aurait pu que speculer sur l’espoir qu’elle aille bien, que les faits se resorbent d’eux meme… mais en entendant Kolaig, de realiser qu’il a enfin une chance de la retrouver et d’avoir de ses nouvelles.
A votre avis, il pensait qu’elle était où Guenièvre ? Je dirais en Carmélide mais vu la façon dont il demande ‘Vous savez où elle est, Guenièvre ?’, on dirait qu’il sait que personne ne l’a vu depuis longtemps  
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blogueericdescarries · 5 years ago
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Ford Transit Connect Titanium et Plastimania
Le 11 mars 2020
Depuis la fin de la production de sa Freestar en 2006, on aurait cru que le constructeur américain Ford ne proposerait plus de fourgonnette pour passagers, un créneau que l’on croyait en voie de disparition mais que FCA (FiatChrysler Automobiles) a su raviver avec ses Dodge Grand Caravan (dont la production sera bientôt terminée) et sa toute récente Chrysler Pacifica (dont nous verrons bientôt des versions plus modestes qui remplaceront les Grand Caravan). Mentionnons toutefois la présence dans ce créneau de Toyota avec une Sienna disponible en diverses finitions, de Honda dont l’Odyssey se veut plus raffinée et de Kia avec une Sedona aussi disponible en diverses versions.
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Le petit fourgon de livraison Transit Connect dont l’avant a été récemment redessiné, est aussi disponible en version pour passagers. (Photo Éric Descarries)
Ford ne pouvait plus se passer d’y être et depuis quelques années, il nous offre une version pour passagers de son fourgon de livraison Transit Connect. Peu populaire, on en vit que quelques exemplaires sur nos routes. Il faut avouer que sa ligne définitivement très «truck de livraison» n'attire pas nécessairement l’attention. C’est donc la première fois que je peux mettre la main sur un Transit Connect pour passagers et ce, pour toute une semaine. J’avoue que c’est un petit véhicule que je lorgnais en remplacement de notre propre Freestar 2006, un très fiable véhicule qui nous sert bien depuis plus de 230 000 kilomètre! On n’en vantera jamais assez les qualités de grande routière de la Freestar pour les longs voyages et ce, avec une consommation moyenne tournant autour des 10 litres aux 100 kilomètres. Un Transit Connect pourrait-il nous donner autant satisfaction?
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Vu de l’arrière, le Transit Connect Titanium trahit ses origines de véhicule commercial. (Photo Éric Descarries)
Encore une fois, je vous laisse juger du look extérieur de ce véhicule. Vraiment, il conserve son allure commerciale malgré les grandes glaces latérales. Le toit en est relevé mais on y conserve un équilibre des lignes grâce au long empattement. Incidemment, ce véhicule passe assez bien dans les grands garages souterrains comme à la Place des Arts, je l’ai essayé! De plus, les portières latérales sont coulissantes ce qui peut s’avérer utile pour y faire monter et descendre les passagers d’arrière (et installer des petits enfants dans leur siège) avec beaucoup de facilité ! Et le grand hayon arrière (manuel) facilite à la fois le chargement tout en procurant un grand toit en cas de pique-nique.
Toutefois, si je dois mettre un petit bémol à cet engouement que j’ai pour ce véhicule, ce sera au niveau de la finition intérieure. Ce n’est pas qu’il soit négligé. C’est qu’on y sent encore beaucoup la «provenance commerciale» du Connect et ce, malgré les panneaux latéraux bien conçus. Quelques petits bruits d’assemblage se faisaient aga��ants en roulant sur nos «belles» routes québécoises.
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Le tableau de bord ressemble de près à celui des Focus maintenant disparues de notre marché nord-américain. (Photo Éric Descarries)
Si l’on s’arrête au tableau de bord, force nous est de constater qu’il ressemble étrangement à celui de la Focus (qui n’est plus sur notre marché). Un peu vieillot mais toujours aussi efficace malgré un écran de navigation et de caméra de recul un peu petit mais quand même facile à consulter. On retrouve à ce tableau de bord des prises USB dont celles servant à AppleCarPlay et Android Auto.
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Les sièges du centre de mon Connect Titanium d’essai étaient du type «capitaine». Ils pourraient être remplacés par un banquette à trois places. (Photo Éric Descarries)
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Les deux places arrière sont plus faciles d’accès que l’on pense. (Photo Éric Descarries)
Vu qu’il s’agissait d’une finition Titanium de luxe, mon véhicule d’essai avait des sièges baquets avant et centraux et une banquette arrière à deux places avec sellerie de cuir. Tous étaient relativement confortables mais je dois vous dire que l’accès aux diverses places était très facile vu le seuil plutôt bas du véhicule (grandement basé sur une plateforme de Focus). Mais accéder aux places tout à l’arrière était plus facile que sur bien des VUS plus coûteux. Ces dernières peuvent procurer un peu de confort pour une courte ballade alors qu’il y a suffisamment de place pour les jambes. Cependant, tous les passagers apprécieront le très grand débattement pour la tête (surtout si l’on veut passer à l’arrière). Mon Connect Titanium avait aussi un toit panoramique optionnel (1750 $ !) qui procurait beaucoup de lumière à l’intérieur.
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Une fois les sièges d’arrière en place, il ne reste pas beaucoup d’espace pour les bagages. (Photo Éric Descarries)
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Si l’on replie les dossiers de la dernière rangée de sièges, on obtient plus d’espace et plus encore si l’on replie aussi les dossiers des sièges du centre. Mais pas de plancher à plat! (Photo Éric Descarries)
Pour les bagages, une fois les bancs en place, ce n’est pas très généreux. Mais si l’on replie les dossiers des banquettes d’arrière, on obtient beaucoup de place mais pas un plancher plat (ce qui nécessiterait de déboulonner les sièges). Qu’importe, cette petite «van» peut devenir très pratique dans le cas de transport d’objets embarrassants ou si l’on possède un petit commerce qui exige du transport simple qui peut se  modifier en transport de passagers. Ah oui, malgré sa version de passagers, ce Connect conserve son grand compartiment de rangement au-dessus de l’immense pare brise !
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Le moteur qui se trouvait sous le capot de mon Transit Connect d’essai, un quatre cylindres à injection directe de 2,0 litres. Ford a décidé de ne pas offrir un moteur diesel dans ses Transit Connect, comme on en trouve en Europe. (Photo Éric Descarries)
Depuis peu, le moteur original de 2,5 litres du Transit Connect a été remplacé, dans la version pour passagers, par un quatre cylindres à injection directe de carburant de 2,0 litres qui fait 150 chevaux et 144 li-pi de couple. Ce moteur vient avec une boîte automatique à huit rapports et la traction avant. (Le moteur diesel annoncé plus tôt ne sera finalement plus disponible). Malgré que le petit véhicule soit monté sur des jantes de 16 pouces (avec des pneus d’hiver Michelin dans le cas de mon véhicule d’essai), les roues semblent un peu petites sur cette grande caisse. Le freinage y est à quatre disques alors que la direction y est assistée par moteur électrique. Enfin, ce petit Ford affiche une capacité de remorquage de 2000 livres (907 kilos).
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Ce Transit Connect était équipé de belles jantes d’alliage sur lesquels étaient montés de pneus Michelin X-Ice d’hiver qui seront remplacés par les X-Ice Snow dès l’automne prochain. Vous pouvez lire mes premiers essais de ces nouveaux pneus dans mon blogue précédent. (Photo Éric Descarries)
Sur la route
Il est facile de monter à bord du Connect grâce au seuil abaissé. Toutefois, une fois au volant, on se sent très bas, surtout lorsqu’on regarde au travers le très grand pare-brise qui monte haut dans le toit surélevé. En fait, toutes les glaces y sont immenses ce qui donne une bonne visibilité tout le tour. Mais il faut s’habituer au rétroviseur intérieur qui vise la lunette arrière élevée. Les rétroviseurs extérieurs sont assez grands.
On passe en vitesse par un levier traditionnel dont le bouton dans le pommeau sert au passage manuel des rapports de la boîte automatique. Malgré sa puissance modérée, le petit moteur se débrouille bien d’affaire. Il ronronne mais ses accélérations sont confortables et les reprises rassurantes.
En ce qui a trait à la tenue de route, sans être sportive, cette petite fourgonnette sait bien négocier les courbes tout en tenant facilement le cap en ligne droite. Malgré des flancs plutôt grands, les vents latéraux n’ont pas tant de prise dans la Connect. Je pourrais dire que si l’envie m’en prenait, voilà un petit véhicule qui saurait m’apporter une facilité de conduite et un bon confort pour une très longue distance. Bien sûr, stationner cette petite «van» est relativement facile.
Évidemment, ceux qui seraient intéressés par le Transit Connect Titanium à six ou sept passagers penseront d’abord à la consommation de carburant. En ce qui me concerne, mon utilisation tant en déplacements urbains que sur autoroute s’est soldée par une consommation moyenne de 10,2 litres aux 100 kilomètres (selon mes calculs à la pompe) alors que l’ordinateur du véhicule affichait une moyenne de 9,8 au tableau de bord. Ces chiffres sont très près l’un de l’autre !  
Ce que je trouve un peu élevé, c’est le prix du véhicule. Remarquez que Ford du Canada m’a prêté la version de grand luxe Titanium dont le prix débute à 39 025 $. J’ai vu des réclames de versions XL mais, même à quelque 34 000 $, c’est beaucoup d’argent. Donc, ajoutez les 100 $ de la (toujours aussi ridicule) taxe d’accise fédérale pour le climatiseur, les 100 $ du chauffe-moteur optionnel, les 1750 $ du toit ouvrant panoramique, les 260 $ du dégivreur arrière rapide, les 784 $ du régulateur de vitesse adaptatif, les 1000 $ pour le système de stationnement actif avec sonar de recul, les 425 $ de l’attache de remorque, les 350 $ du démarreur à distance et les 1900 $ du transport et de la préparation et on en arrive à un grand total de 45 694 $ plus les taxes fédérales et provinciales. C’est beaucoup d’argent.
Ce Transit Connect devrait concurrencer les Grand Caravan et autres véhicules mentionnés plus haut alors que son concurrent le plus direct en version commerciale, le Ram ProMaster City ne propose qu’une sorte de version pour passagers en forme de fourgon avec glaces latérales qu’aux portes coulissantes et une banquette centrale. Le Nissan NV200 n’est pas disponible en version pour passagers (même s’il y en a eu des taxis à New York). Il y aurait bien eu la Mazda 5 d’il y a quelques années mais elle n’existe plus…J’espère que ce n’est pas le sort qui attend le Connect pour passagers!
Plastimania
Évidemment, étant un mordu de miniatures en plastique à assembler, je n’ai pas voulu manquer la deuxième réunion annuelle Plastimania qui s’est tenue samedi dernier à Saint-Jean-sur-Richelieu.
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L’évènement Plastimania a facilement attiré de véritables mordus de maquettes en plastique. (Photo Éric Descarries)
Quoique le but premier fût la vente de modèles de collection pas encore assemblés (surtout des versions plus anciennes), il y avait aussi sur place des exposants qui y montraient leurs «œuvres» dont plusieurs m’ont tout simplement renversé. J’en ai pris quelques photos.
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Certains modèles sont de belles reproductions de véritables autos de course. (Photo Éric Descarries)
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Plusieurs modélistes possèdent des habilités incroyables dans la reproduction de camions. (Photo Éric Descarries)
Ah oui! Le résultat? J’ai trouvé un «kit» de Rover (Austin) Mini Cooper de Tamiya à l’échelle 1/12e pour un ami, un ancien «kit» de voiture de course Midget de Monogram et une grosse Bugatti Royale à l’échelle 1/12e de l’ancien fabricant japonais Entex, tous à un prix raisonnable malgré leur rareté. J’apprécie la retenue des «vendeurs» québécois qui ne cherchent pas à étrangler les collectionneurs!
Le Salon de New York est reporté
Ça y est, la nouvelle est tombée. Le Salon de l’auto de New York qui devait se dérouler la première semaine d’avril et que j’anticipais couvrir pour vous est reporté à la fin d’août (c’est ce qui explique peut-être pourquoi tant de photos dites «espion» de la nouvelle Bronco qui devait y être dévoilée sont publiées!). Après le report (ou l’annulation) du Salon de Genève, c’est un autre coup dur porté à ce circuit d’expositions automobile qui souffre déjà d’un certain désintérêt des constructeurs et d’une partie de la population. D’ici au mois d’août, le «nouveau» Salon de l’auto de Detroit aura certainement été tenu en juin prochain. J’ose espérer qu’il y aura eu d’autres dévoilements entretemps dont, pour n’en nommer que quelques-uns, le mini pick-up que Ford semble tester actuellement et qui serait basé, comme le Connect décrit plus haut, sur une plateforme dérivée de la Focus!
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creepypasta-fr · 7 years ago
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No Sleep original : 
https://www.reddit.com/r/nosleep/comments/fmm3o/she_found_her_way_into_my_home/
She found her way into my home / Elle a réussi à entrer chez moi
S’il vous plaît, je ne sais pas quoi faire. J’ai essayé d’en parler à ma femme mais c’est une professeur de science et à cause de mon historique de farces, elle pense que je plaisante.
Il y a quelque chose qui m’épie. Je ne sais pas ce que ça me veut mais à peu près toutes les nuits depuis que je l’ai vu, ça m’effraie. Ça ne me touche pas, ça ne communique pas du tout, ça me remplit juste de terreur. Si j’ai l’air de radoter, pardonnez-moi… Je n’ai pas dormi depuis plusieurs jours.
Nous vivons au second étage d’un duplex avec des escaliers qui mènent de l’arrière de la maison au sous-sol où se trouvent les machines à laver. Il y a une porte derrière les escaliers avant celle menant au sous-sol qui fait face à la cour. Il y a six jours, je suis allé au sous-sol pour ramener du linge et, en passant, j’ai jeté un coup d’œil dehors. Il y avait une silhouette qui se tenait à l’autre bout du jardin. Elle me tournait le dos et elle était plantée là, à regarder le bois à l’arrière de notre jardin. Elle ne portait sur elle qu’une robe de chambre. Il y avait pas mal de choses qui flottaient doucement dans l’air. Le tableau m’a tout de suite foutu les jetons mais j’ai pensé qu’elle devait être une amie du voisin d’en-dessous donc j’ai continué ma route vers le sous-sol. Quand je suis remonté, elle n’était plus là.
La nuit suivante, je suis redescendu et, alors que je passais devant la porte de derrière, j’ai regardé dehors. La femme était revenue. Elle était exactement comme la nuit dernière, regardant ailleurs et ne bougeant pas. Les poils de mes bras et de mon cou se sont dressés quand je l’ai vue. J’ai encore plus flippé quand j’ai remarqué qu’elle avait gardé les mêmes habits que la nuit d’avant. C’est là que j’ai fait quelque chose que je n’aurais pas dû faire… J’ai ouvert la porte. Penché vers l’extérieur, je lui ai crié si tout allait bien. Elle n’a pas répondu. Elle n’a pas fait le moindre mouvement m’indiquant qu’elle m’avait entendu. Il gelait dehors donc j’ai fermé la porte et je l’ai verrouillée. En remontant après, j’ai jeté un coup d’œil vers la fenêtre et elle était de nouveau partie.
Plus tard dans la même nuit, j’étais dans ma chambre, me préparant à aller me coucher. Il faisait noir car ma femme était partie au lit avant moi. Notre chambre donnait sur le jardin et mon côté donnait sur les fenêtres donc je devais passer devant pour aller au lit. Alors que j’y allais, j’ai soudainement eu le même sentiment de terreur au ventre que lorsque j’avais vu pour la première fois la silhouette dans le jardin. Quelque chose m’a forcé à aller vers la fenêtre. Mes mains tremblaient alors que j’entrouvrais les rideaux et que je jetais un coup d’œil au jardin. Il faisait nuit claire donc le jardin n’était pas totalement plongé dans le noir. La femme était debout au milieu du jardin et non près des bois, elle faisait face à la maison avec sa tête inclinée directement vers la fenêtre par laquelle je regardais. Je me suis tout de suite reculé, de peur qu’elle m’ait vu. Son visage était couvert par une ombre et des cheveux mais j’ai vu son menton et son nez. Un nez pointu et un menton fin. Gris. Sa peau semblait grise, je pense. Ses cheveux sont noirs et longs. J’étais si terrifié que j’ai sauté dans le lit et j’ai mis les couvertures au dessus de moi.
Le jour suivant, j’ai joué dehors sous la neige avec ma fille de quatre ans. Elle voulait que je la balade en luge dans le jardin mais juste la pensée d’y retourner m’a effrayé donc je lui ai dit qu’on creuserait des trous dans la neige dans le jardin de devant. Cette nuit, les choses se sont empirées. Je ne sais pas comment mais j’avais réussi à oublier la femme. Soudain, au milieu de la nuit, ma fille s’est mise à pleurer. Notre chambre était juste en face de la sienne. J’ai pensé qu’elle avait besoin d’utiliser les toilettes ou qu’elle avait fait un cauchemar donc je suis allé dans sa chambre pour voir si elle allait bien. Elle n’avait plus ses couvertures, elle s’était mise en boule sur son matelas. Je lui ai remis les couvertures sur elle et c’est là qu’elle m’a soupiré : «  Papa, il y a quelqu’un dans mon armoire. »
La chair de poule immédiate. J’ai tourné doucement ma tête vers la porte de l’armoire au bout du lit. Normalement, l’armoire est fermée mais là, elle était ouverte. La femme se tenait debout dans l’armoire de ma fille. Même après l’avoir vue, elle n’a pas bougé ni fait de bruit, elle se tenait juste là et me regardait à travers la porte entrouverte. Mon sang s’est glacé quand je l’ai vue.
« Lève-toi, ai-je dis à ma fille, viens dans mes bras, tout de suite. TOUT DE SUITE. » Elle s’est exécutée et m’a serrée fort dans ses bras alors que je marchais à reculons vers la sortie, toujours en ayant l’armoire de visu. Dans mon esprit, je l’imaginais faire voler la porte de l’armoire et courir vers nous les bras tendus. J’ai juste serré plus fort ma fille et je suis sorti à reculons vers ma chambre. La femme n’est jamais apparue devant la porte. Je n’ai entendu aucun mouvement depuis la chambre de ma fille. Je l’ai mise dans mon lit et je suis resté à regarder le couloir de sa chambre. Je ne me suis plus rendormi, je suis juste resté ici à écouter et regarder. Quand j’ai eu enfin le courage d’aller au lit, je n’ai pas dormi.
Dimanche, j’ai tout dit à ma femme. Je lui ai racontée la première fois que j’ai vu cette femme, je lui ai racontée l’avoir appelée et l’avoir vue par la fenêtre. Je lui ai dit qu’elle était apparue dans l’armoire de notre fille. Elle m’a dit que ce n’était pas drôle, que c’était de ma faute si notre fille faisait des cauchemars et que je ne devais pas l’encourager à avoir peur de son armoire.
La nuit du dimanche, ma fille m’a appelée de sa chambre de nouveau. Traitez-moi de lâche mais je ne pouvais pas retourner dans cette chambre. Je l’ai appelé doucement pour venir dans notre lit mais elle a pleuré et a dit qu’elle avait peur. Je voulais y aller et la chercher mais j’étais aussi effrayé. Je lui ai dit de se cacher sous ses couvertures. Couvre-toi simplement, ma chérie, et tout ira bien. J’ai prié pour que ça soit vrai. Je suis allongé ici, jetant des coups d’œil à la silhouette endormie de ma femme et la porte fermée de la chambre de ma fille et je prie. Je l’ai encore entendue pleurer un moment et ensuite elle s’est tue, j’ai espéré que c’était à cause du sommeil.
Lundi, j’ai amassé des jouets en face de la porte de son armoire pour la bloquer. A ce moment, il n’y avait aucun doute que c’était une sorte de fantôme ou d’apparition mais j’ai quand même amassé des choses en face de son armoire. Comme si un tas de jouets pouvait arrêter un fantôme.
Lundi soir, ma fille n’a pas pleuré mais je n’ai pas pu dormir. J’étais allongé là, regardant le plafond, tendu. Vers 2h du matin, j’ai entendu la porte de sa chambre s’ouvrir et j’ai su que quelque chose n’allait pas. Elle doit être effrayée, j’ai pensé, donc je l’ai appelé comme la dernière fois, « viens ici ma chérie et tu pourras dormir dans notre lit. » Mais elle n’est pas venue. J’ai jeté un coup d’œil au dessus de l’épaule de ma femme.
La femme se trouvait juste là, à l’entrée de la chambre de ma fille. Ses bras balaient à ses côtés, ses épaules étaient avachies. Sa robe de chambre était sale, comme si elle n’avait pas été lavée depuis des années et pendait comme de vieux bouts de tissu. Je ne respirais pas, je ne clignais pas des yeux, je l’ai juste regardée et elle m’a regardé et j’ai pensé ça y est, je vais mourir. Elle n’a jamais bougé, elle n’a fait aucun bruit. J’ai soufflé « s’il vous plait, partez. S’il vous plait, laissez-moi tranquille. S’il vous plait, je suis désolé. » Je ne pouvais pas détourner le regard. Si je regarde ailleurs, elle va se rapprocher. J’en étais sûr. Si je ferme les yeux, quand je les rouvrirai, elle se tiendra sur moi, à me regarder. A un moment, elle est partie. C’est comme si je m’étais endormi les yeux ouverts. Je ne me souviens pas de sa disparition, juste quand je regardais le couloir, elle n’était plus là.
La nuit dernière, je me suis allongé éveillé, dans l’attente. J’ai demandé à ma femme de fermer la porte de la chambre car la lumière du soir dans le couloir me tenait éveillé. C’était stupide. Je ne sais pas à quoi je pensais. Comme un mécanisme, j’ai entendu la porte de la chambre de ma fille s’ouvrir. J’ai retenu mon souffle. Ensuite j’ai entendu les planches du couloir craquer et j’ai commencé à trembler sans pouvoir me contrôler. J’ai entendu la porte de notre chambre s’ouvrir et j’ai su qu’elle se tenait là, dans le couloir, à ne pas bouger, juste à me regarder. Je n’ai pas regardé. Je ne pouvais pas. J’ai fait ce que j’ai dit à ma fille et je me suis caché sous la couverture.
Je suis complètement épuisé. Un zombi au travail. Je ne veux plus rentrer à la maison. Je crois que je vois la femme à d’autres endroits. Un coup d’œil alors que je conduis et je crois qu’elle est assise sur le siège passager du pick-up derrière moi ou elle se tient en bas de la rue alors que je pars. Je sursaute dès que quelqu’un passe derrière moi, juste en étant assis ici, à mon bureau. Si je me retourne, j’ai peur de la retrouver là, à m’attendre que je la fixe. Et si je vois son visage ? Je ne veux pas le voir. Je ne veux plus la revoir mais je ne sais pas quoi faire. Le seul espoir que j’ai est que, pour une raison qui m’est inconnue, ma femme parle de déménager. Mais notre bail ne se termine qu’en mai. Je ne sais pas si je pourrai tenir jusque là.
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