#disneyen
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cinikuscirmi · 6 months ago
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Uh x aktak! Streamen nincs fent a teljes (disneyen talan az evadok nagy resze), de lehet ez lesz az augusztusi programom. Koszi a tippet!
Olyan rég néztem már X-aktákat
néha megjön a kedvem hozzá és még csináltam mellé hagymás-babos-sajtos-tofus melegszendvicset is
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tusviajesmagicos · 5 years ago
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ᴅɪsɴᴇʏ ᴇɴ ɴᴀᴠɪᴅᴀᴅ (ᴘᴀʀᴛᴇ 4): Epcot⁣ ⁣ Hoy voy a hablarles de cómo se vive la época navideña en el último parque que nos queda: ¡Epcot! ⁣ ⛄️Las decoraciones aparecen en el parque entre el 13 y el 14 de noviembre. El árbol se encuentra entre Future World y World Showcase, decorado con banderas de los distintos países. ⁣ ⛄️Dentro de las actividades que se realizan, se encuentran:⁣ ❄️Epcot International Festival of the Holidays, que se realiza del 29 de noviembre al 30 de diciembre, enfocado en las tradiciones navideñas de los distintos países que se encuentran representados en el parque. Es un evento gratuito, aunque algunas actividades tienen un costo adicional. ⁣ ❄️Storytellers: en cada uno de los países en World Showcase, los “storytellers” (o narradores) compartirán con los visitantes las tradiciones y costumbres típicas de cada región, como los reyes magos en Mexico, la bruja “La Befana” en Italia, etc. ⁣ ❄️The Candlelight Professional: es un show en el que un narrador, que suele ser una celebridad, cuenta una historia de Navidad, acompañado de 50 músicos de orquesta y un coro. Entre los narradores confirmados este año son Whoopi Goldberg, Edward James Olmos, entre otros. El show no tiene costo, pero sí capacidad muy limitada, y se realiza todos los días del 29 de noviembre al 30 de diciembre. ⁣ ¡Esto no es todo! Hay muchas más sorpresas festivas esperando en este parque. ¿Te lo vas a perder? ⁣ ⁣ ⁣ #Christmas2019 #DisneyChristmas #Epcot #EpcotEnNavidad #DisneyEn Español #WishingForMagicTravel #TravelPlanner #MarisaWishing #TheHappiestPlace #MagicTravel #EnjoyTheMoment (en Epcot - Walt Disney World) https://www.instagram.com/p/B5luSIZlLyH/?igshid=ik6555b2z611
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fadingfestivalbeard-blog1 · 4 years ago
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Le Retour de Mary Poppins (2018) Film Complet VF [HD]
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Informations Sur Le Film Le Retour de Mary Poppins (2018):
Date de sortie: 2018-12-13 Genres: Fantastique, Familial, Comédie Durée: 130 Minutes Production: Walt Disney Pictures, Marc Platt Productions, Lucamar Productions Avec: Emily Blunt, Lin-Manuel Miranda, Ben Whishaw, Emily Mortimer, Pixie Davies, Nathanael Saleh, Joel Dawson, Julie Walters, Meryl Streep, Colin Firth Lien Alternatif 
Regarder Le Retour de Mary Poppins (2018) Streaming Complet En Français
Synopsis Et Détails – Le Retour de Mary Poppins (2018):
Londres, années 1930, durant la grande dépression. Devenu adulte, Michael Banks travaille �� la banque où son père était employé et vit toujours au 17, allée des Cerisiers avec ses trois enfants – Annabel, Georgie et John – et leur gouvernante Ellen. Comme sa mère avant elle, Jane Banks se bat pour les droits des ouvriers et apporte son aide à la famille de Michael. Lorsque cette dernière subit une perte tragique, Mary Poppins réapparaît magiquement dans leur vie. Avec l’aide de son ami Jack – l’allumeur de réverbères toujours optimiste -, elle va tout faire pour que la joie et l’émerveillement reviennent dans leur existence. Elle leur fera aussi découvrir de nouveaux personnages pleins de fantaisie, dont sa cousine, l’excentrique Topsy. Alors que les remakes en live semblent constituer la nouvelle dynamique chez Walt Disney (après la Belle & la Bête, l’étonnant Dumbo et avant la sortie prochaine du Roi Lion, tandis qu’Aladdin est sur les rails), le projet confié à Rob Marshall a été un poil différent : le spécialiste de la comédie musicale au cinéma (après Chicago et Nine, il avait déjà travaillé pour Disney avec Into the woods) a été chargé de concevoir un film qui serait une forme de suite au chef-d’œuvre de 1965 avec Julie Andrews. Ainsi, sous couvert d’hommage respectueux à un des métrages les plus appréciés de la firme aux grandes oreilles, la production pourra moderniser le cadre, thésauriser sur les souvenirs radieux engendrés par l’œuvre originale et permettre aux plus jeunes de s’approprier cette figure tutélaire de l’imaginaire disneyen, leur permettant de se passer de leurs parents pour se constituer des références cinéphiliques.
Ca tombait bien : Marshall adore Mary Poppins. De quoi calmer les puristes qui ne pouvaient concevoir l’existence d’une pareille abomination, jugeant qu’il ne pouvait y avoir qu’une seule Mary. Seulement, à moins d’insérer un clone numérique de Julie Andrews, il fallait bien trouver l’interprète idéale. C’est là que l’expérience Into the woods a été primordiale et Marshall d’embaucher dans la foulée Emily Blunt et Meryl Streep (qui n’en finit plus de chanter à l’écran !) ainsi que son chef opérateur Dion Beebe. Des valeurs sûres, Blunt s’étant montrée plus que convaincante et Streep égayant le monde dans ses vocalises Mamma mia-esques. Ne restait plus qu’au scénariste David Magee d’emballer le tout dans un script puisant allègrement dans les livres de P.L. Travers sans chercher à tout prix à en adapter un : il fallait une histoire originale qui s’inscrive directement et avec le plus de fluidité possible dans la mouvance du premier opus.
On retrouve donc les enfants Banks, qui ont grandi cette fois : Michael est devenu papa, un gentil papa un peu désorganisé qui ne parvient pas à reprendre sa vie en mains après le deuil de sa femme. Il vit toujours dans cette jolie maison de l’allée des Cerisiers à Londres, non loin de celle de l’amiral Boom qui fait tonner le canon pour marquer l’heure (car le carillon de Big Ben n’est pas juste, tonnerre de Brest !), tandis que sa sœur poursuit l’œuvre maternelle en défendant les droits des travailleurs dans ces années 30 marquées par une profonde Dépression économique. Modeste employé de banque, Michael parvient tout juste à joindre les deux bouts grâce à la dévotion un peu cynique d’Ellen, leur employée de maison. Mais voilà que deux huissiers viennent lui signifier qu’en raison d’un retard de remboursement de son prêt, sa maison sera saisie sous huitaine. Sa seule solution : trouver une preuve qu’il possède bien des avoirs dans la banque, son père ayant reçu des actions par l’intermédiaire de M. Dawes, l’ancien PDG. Mais son nouveau patron, sous des dehors affables, reste campé sur ses positions : sans document certifiant qu’il dispose bien des titres suscités, Michael et ses enfants devront quitter la maison. C’est à ce moment, alors que tout espoir semble volatilisé, qu’apparaît dans le ciel Mary Poppins, descendant le long d’une ficelle de cerf-volant : elle se présente à Michael et lui offre ses services comme gouvernante…
Le Retour de Mary Poppins suit une progression gravée dans le marbre des comédies familiales, et propose de manière quasi-métronomique un éventail de chansons enlevées, romantiques ou gentiment tristes, appliquant à la lettre les recettes éculées des productions du genre. Si l’on devait comparer, on pourrait dire qu’il y a davantage d’esprit music-hall dans les numéros chantés et dansés, avec une mise en scène dynamique au sein de décors impressionnants, tels la maison à l’envers de la cousine Topsy ou les quartiers de Londres lors de l’ambitieux Luminomagifantastique et sa cinquantaine d’artistes à vélo ! Il est peut-être un peu tôt pour affirmer péremptoirement que les chansons sont moins entraînantes mais il est clair qu’elles peinent à susciter la sympathie. En revanche, côté visuel, on ne peut qu’être ravi : Mary se retrouve dotée d’une garde-robe moins triste, moins grise, mais tout aussi distinguée que son aînée, et certaines séquences animées (suivant l’antédiluvienne technique en 2D) offrent un réjouissement permanent pour la rétine, qui sera saturée de tonalités sucrées et de détails scintillants. La séquence à l’intérieur du bol de porcelaine est somptueuse, sans doute également la seule mettant en valeur les bonnes installations audio de votre home cinema si tant est que vous en soyez doté.
De fait, et en l’état, ce second opus constitue un parfait film de Noël, et son visionnage peut se compléter d’une expérience karaoké disponible sur le disque. De bons sentiments, des rebondissements attendus, des enfants attendrissants, des personnages caricaturaux, des animaux qui parlent, des décors enchanteurs, des chorégraphies osées et, rayonnant au-dessus de tout cela, une Mary Poppins resplendissante. Si Julie Andrews était une interprète plus que remarquable, associant candeur et dignité, Emily Blunt relève le gant : elle est non seulement belle, mais ajoute constamment un brin d’humour britannique à ses réflexions tout en s’évertuant à demeurer discrète avec cette élégance non ostentatoire. Même si on y décèle un brin de figures imposées (rajuster sa tenue à chaque déplacement, vérifier son chignon, prendre un air détaché chaque fois qu’un peu de magie est mise en évidence), son jeu est tout simplement bluffant et elle sait parfaitement épater la galerie en accompagnant l’allumeur de réverbère dans ses délires dansants. Le reste du casting s’avère équilibré et opportun même si on peut regretter de voir l’excellent Ben Whishaw en Michael dans un rôle aussi peu démonstratif, tandis que les guests semblent ravis de l’opportunité. Quant à Meryl Streep, les avis sont partagés sur sa performance (elle incarne Topsy, la cousine de Mary un peu frappadingue, vivant dans un appartement littéralement sens dessus-dessous) et surtout son effroyable accent.
Un joli film pour petits et grands, et surtout pour la famille, à regarder pelotonné dans son canapé aux côtés de ses proches afin de retrouver le plaisir simple des joies enfantines, les instants acidulés de ces petits bonheurs d’autrefois, des contes au coin du feu, des histoires pour s’endormir : outre les incontournables valeurs familiales (le papa trop préoccupé par les soucis financiers qui oublie d’être père, les enfants qui se serrent les coudes et utilisent ce qu’ils ont appris), le film titille également chez les adultes ce regret un peu coupable d’avoir oublié la magie de l’enfance, avec un discours proche de celui de Hook par exemple, ou encore le Pôle Express. Ainsi, Michael n’arrive pas à croire que cette Mary est bien celle qui leur faisait des tours de magie pour ranger leur chambre, alors que ses enfants n’hésiteront qu’un bref instant avant de voyager dans la baignoire et que Jack, l’allumeur ambulant, semble naviguer entre les deux mondes.
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bouxmounir · 3 years ago
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Le Disney "Strange World" de Noël n'ira pas au cinéma et cela aura des conséquences
Le Disney “Strange World” de Noël n’ira pas au cinéma et cela aura des conséquences
DisneyEn France, “Avalonia, l’étrange voyage” ne sortira pas en salles mais sur Disney+ fin 2022 CINÉMA – L’étrange Noël de Monsieur Jack, Vaiana, La reine des neiges… On ne compte pas les plus traditionnels Disney de Noël qui voyait les petits comme les grands. Sauf que cette année, le nouveau film d’animation familial du studio américain ne sort pas du cinéma mais directement sur la plateforme…
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monsieurmickey95 · 5 years ago
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Disney+ au printemps 2020 en France : c’est confirmé !
Information confirmée par The Walt Disney Company France : la plateforme Disney+ débarquera en France le 31 mars 2020 ! Et c’est par un simple communiqué sur les réseaux sociaux que la firme française de Mickey a fait cette annonce. Cette date concerne également l’Italie, l’Allemagne, le Royaume-Uni et l’Espagne. D’autres pays seront annoncés prochainement. La plateforme a d’ores et déjà fait ses débuts sur le Vieux Continent en version bêta puisque les néérlandais ont la possibilité de la tester avant son lancement le 12 novembre, en même temps que les Etats-Unis et le Canada.
Les premières informations sur Disney+ en France
Une première newsletter envoyée aux futurs clients le 6 janvier 2020 mentionne la date de mars 2020 sans préciser le 31. La date a-t-elle été omise sciemment ? Doit-on s’attendre à un lancement anticipé en France ? La newsletter nous indique également que les contenus pourront être téléchargés sur 10 appareils en illimité. C’est aussi l’occasion de découvrir six titres et logos en version française de programmes originaux Disney+.
D’autres pays bénéficieront de la plateforme avant la France, à savoir l’Australie et la Nouvelle-Zélande qui pourront découvrir l’ensemble des catalogues Disney, Pixar, Marvel, Star Wars et National Geographic dès le 19 novembre. L’Amérique du Sud n’en profitera pas août 2020 et il faudra attendre l’année 2021 pour voir apparaître le tout nouveau service de vidéo à la demande en Europe de l’Est et en Asie-Pacifique. La France est le deuxième plus gros marché du cinéma disneyen en Europe : il était somme tout assez normal que l’Hexagone en bénéficie au plus tôt. Un peu plus de quatre mois de patience et nous pourrons nous abonner.
Rappelons que le groupe CANAL s’est offert l’exclusivité avec Disney France de proposer en offre cinéma / séries la plateforme : les autres FAI que sont Orange, Free, SFR et Bouygues ne pourront pas proposer ce service dans leurs abonnements respectifs. Mais rassurons-nous puisque Disney+ sera bel et bien disponible également en abonnement via un service OTT : entendons par là une console connectée, une télévision connectée ou tout autre objet susceptible de proposer l’application comme une tablette ou un smartphone. L’ensemble de l’actualité de cette plateforme est à retrouver sur Disneyphile. Découvrez un premier aperçu de Disney+ ici et l’ensemble du catalogue américain dès le 12 novembre 2019.
par Florian Mihu
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journaljunkpage · 7 years ago
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SOLEIL LEVANT EN CHARENTE
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Nicolas « Zatōichi » Trespallé
Pour sa 45e édition, présidée par le Suisse Cosey, le Festival International de la Bande Dessinée d’Angoulême s’affirme toujours comme le carrefour mondial du genre. Alors que la France et le Japon célèbrent cette année 160 ans de liens diplomatiques, le FIBD rend particulièrement hommage à la création nippone avec une rétrospective consacrée au « Dieu du manga », Osamu Tezuka, et en accueillant deux de ses héritiers parmi les plus prestigieux : Naoki Urasawa et Hiro Mashima.
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Astro Tezuka
Souvent qualifié de Hergé ou Walt Disney japonais, Osamu Tezuka échoue à toutes tentatives de comparaison, tant son parcours et son empreinte restent singuliers dans le paysage créatif mondial. Salué comme un dieu, à son décès, en 1989, par le Asahi Shimbun, le plus grand quotidien nippon, ce créateur démiurge a modelé le paysage de la BD nippone aussi bien par la quantité que la qualité générale de son oeuvre comptabilisant pas moins de 170 000 pages disséminées à travers 600 titres en près de 40 ans de carrière !
Né en 1928, le jeune Tezuka a l’opportunité de s’initier à l’image grâce à l’ouverture d’esprit de sa famille, à une époque où le venin nationaliste contamine toute la société nippone d’avant-guerre. Absorbant tout ce qu’il voit et lit comme une éponge, insatiable, curieux, l’enfant se découvre une fascination pour tout ce qui touche au mystère du vivant.
Entomologiste à ses heures, il mène de brillantes études en médecine jusqu’à devenir docteur. Pourtant, il n’exercera jamais, incapable de lâcher ses crayons. Il s’abreuve de cartoons et de cinéma hollywoodien au point qu’une question ne cesse en réalité de l’obséder : « Comment pourrais-je dessiner des bandes dessinées qui fassent pleurer, rire ou touchent les gens comme ce film ? »
Au sortir de la guerre, dans un pays en ruines, il mesure sa chance d’avoir survécu aux bombardements et, dès lors, se dévoue tout entier à sa passion où, là comme ailleurs, tout est à reconstruire. En 1947, avec la Nouvelle Île au trésor, il frappe fort et met au point un système de narration révolutionnaire s’essayant à faire du cinéma sur papier à l’aide d’effets de zoom et de techniques très proches du story-board. Son art du découpage porte les bases du « story manga », une BD au style rond disneyen qui se lit vite, menée à un rythme feuilletonesque et trépidant, qui sidère le jeune lectorat et donne le virus de la BD à toute une génération avide de loisirs bon marché.
Appelé à Tokyo, le Docteur, pris dans une frénésie créatrice intarissable et dévorante, multiplie bientôt les séries hyper-populaires. Malgré le traumatisme atomique, il promeut une vision positiviste de la science avec son Pinocchio futuriste, Astro Boy (Astro le petit robot), puis imagine Le Roi Léo (qui fera plus qu’inspirer Le Roi Lion de Disney…) ou Princesse Saphir plus directement à destination des lectrices.
À mesure que l’auteur devient un poids lourd de l’édition, il accède à son rêve de toujours pour l’animation et devient un pilier de l’industrie de masse naissante en créant son propre studio Mushi qui se charge d’adapter ses mangas phares pour la télévision. Il mène dès lors les deux activités de front, alternant des séries à l’animation ultra-limitée pour tenir la cadence de diffusion hebdomadaire (ce qui desservira longtemps l’image de la production nippone) et des courts métrages audacieux expérimentaux ou produisant les Animerama, les premiers longs métrages d’animation érotiques !
Reste qu’au cours des années 1960, le lectorat qui a grandi avec Tezuka, commence à remettre en question son héritage, des créateurs issus du gekiga développent une autre forme de récit pour un lectorat plus adulte, des BD plus engagées, plus noires et réalistes, ringardisant le travail du pionnier.
Là où d’autres se seraient légitimement réfugiés dans leur pré carré, Tezuka fait comme il a toujours fait : il observe et apprend, jusqu’à reconsidérer complètement son médium. Il met en chantier une série d’oeuvres capitales en faisant évoluer son dessin vers un style moins naïf et enfantin, soigne ses décors, surtout met en scène des personnages plus complexes moins archétypaux emportés par la Grande Histoire. Alliant le souffle de l’épopée à un regard compréhensif mais lucide de l’Humanité, il laisse entrevoir une appréhension animiste ou bouddhiste de l’univers et multiplie les chefs-d’oeuvre. Il signe Phénix, fresque philosophique qui suit à travers le temps et l’espace, la destinée d’hommes partis à la recherche d’un oiseau censé conférer l’immortalité. Avec L’Arbre au soleil, L’Histoire des 3 Adolf, Ayako ou MW, il dessine des sagas pleines de sang et de larmes s’interrogeant sur l’altérité, le destin et le libre-arbitre de l’Homme tout en brossant en creux l’histoire complexe et troublée du Japon s’ouvrant à la modernité. Il revisite aussi la vie de Bouddha et produit des bandes inclassables comme ce curieux Homme qui aimait les fesses ou purement autobiographiques. Tezuka a voulu tout expérimenter, tout tenter dans une culture de l’excellence et de l’abnégation qui impressionnent et intimident encore aujourd’hui.
Autant dire que la possibilité de voir une rétrospective avec des originaux signés de la main du maître constitue une occasion rare de se rendre compte de son génie. D’autant que sa fréquentation massive sonnerait comme une forme de revanche. En 1982, l’homme à l’agenda de ministre s’était débrouillé pour se rendre à Angoulême, se baladant dans les travées dans une indifférence quasi générale heureusement rompue par quelques admirateurs esthètes comme Moebius qui eurent la chance de le croiser quand, selon la légende, il ne rentrait pas subitement à l’hôtel… pour poursuivre inlassablement ses pages en retard.
Manga contemporain
Pour accompagner ce versant patrimonial, deux poids lourds du manga encore en activité ont répondu présents. Le maître du hiki, à savoir de « l’accroche », Naoki Urasawa, passe à juste titre pour l’héritier direct de Tezuka jusqu’à avoir revisité un épisode mythique d’Astro pour en faire une relecture modernisée bluffante dans Pluto. Mais c’est surtout dans ses seinen pour jeunes adultes que l’auteur a gagné sa place au sein du Panthéon des plus grands grâce à son époustouflant thriller alambiqué Monster et son récit d’anticipation uchronique à tiroirs 20th Century Boys. Plusieurs rencontres et une exposition aideront à saisir le talent de cet auteur essentiel qui, depuis la disparition de Taniguchi, est peut-être le meilleur relais entre les BD occidentale et japonaise.
À ses côtés, un autre sensei (maître), cette fois dans la catégorie du manga grand public, Hiro Mashima, s’apprête à rencontrer ses légions de fans. Auteur de shônen (BD pour ados garçons) ultra-efficaces et calibrés, le mangaka viendra célébrer la fin de Fairy Tail, un feuilleton mêlant fantasy, loufoquerie, apprentissage de l’âge adulte avec une louche de fan service, un cocktail approuvé par pas moins de… 60 millions de lecteurs à travers le monde. Avec une telle programmation, Angoulême 2018 s’annonce déjà comme un cru mémorable.
45e Festival International de la Bande Dessinée, du jeudi 25 au dimanche 28 janvier, Angoulême (16 000). www.bdangouleme.com
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