#dans la splendeur des dieux
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alexar60 · 1 year ago
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Voyance
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Comme à ses habitudes, Philippe entra en grande pompe dans le temple, bousculant la tranquillité des pèlerins. Ces derniers s’empressèrent de quitter le lieu car le roi était connu pour ses moments de colère. Ses lieutenants s’amusaient de cette situation cocasse. Ils riaient en voyant ces grecs, la trouille au ventre, déguerpir sans demander leur reste. Néanmoins, une fois dehors, l’un d’eux pestait ou crachait sur ce roitelet barbare qui prétendait être civilisé.
Philippe observa le temple, la beauté des statues, la splendeur des décorations. Il était obnubilé par la richesse exposée. Il s’approcha d’une table sur lequel reposait un ciboire en or.
Par Zeus, je sens que je vais me plaire ici ! Annonça-t-il.
Ne prononce pas son nom ! Ce lieu est sacré, ici les dieux ne portent pas de nom !
Le prêtre avança d’un pas assuré. La garde de Philippe recula tellement le regard du vieil homme les impressionnait. Il approcha du roi borgne, huma son odeur qui manquait de parfum. Puis, tout en inspirant un grand coup, il bomba le torse. L’œil de Philippe s’écarquilla, car d’ordinaire, un homme s’imposant à lui de cette façon, finit avec une épée dans le ventre et la gorge ouverte.
Que viens-tu faire ici, petit roi ? demanda le prêtre.
Des toussotements résonnèrent dans le temple. Le macédonien ne s’attendait pas à un pareil affrontement. Il posa la main sur le pommeau de son glaive. La colère commençait à monter. Mais un de ses fidèles le rappela à la raison : « Tuer le grand prêtre ne serait pas une bonne idée ».
Je viens pour laver mes pêchés et connaitre mon avenir, dit-il
Effectivement, j’ai entendu parler de tes pêchés…meurtres, pillages, viols, torture…ils sont nombreux, affirma le prêtre.
Mais son rôle est « de les faire expier » et non de juger le pêcheur. Dès lors, l’homme en toge blanche ordonna au roi et à son escorte de le suivre. Ils se dirigèrent vers d’autres salles expliquant leur utilisation. En même temps, Philippe admira les somptueuses richesses présentes dans chaque partie du temple. Il fut émerveillé par l’autel sacrificiel, les ustensiles en or ou parés de diamants. Il apprécia le plafond peint d’une salle resplendissante. Il aimait tout de cet endroit.
Mais ce qui le frappa le plus fut sa rencontre avec un groupe de jeunes femmes. Elles étaient magnifiquement habillées. En voyant le groupe de barbares autour du prêtre, elles discutèrent entre elles. Certaines se demandant qui étaient ces hommes, d’autres s’ils étaient brutaux. Philippe questionna sur leurs présences, pendant que ses soldats affichaient leurs plus beaux sourires.
Ce sont de jeunes prêtresses venues s’initier aux mystères des grands dieux, affirma le maitre du temple.
Ils quittèrent la pièce, sans remarquer qu’une des filles observait le borgne. Elle avait reconnu celui qui avait vaincu les Thraces et assouvi les grecs. Elle se doutait qu’il y avait un coup à jouer pour son avenir. Elle ne se voyait pas finir comme grande prêtresse de Zeus.
Les jours passèrent et le roi de Macédoine trouva les journées longues qui se limitaient aux prières et à l’instruction. Par contre, ses nuits étaient courtes. En effet, il avait gardé la tradition macédonienne de faire des fêtes qui se transformaient en orgie. Bouffe, boisson et sexe à volonté. Les pèlerins se plaignirent de ses exactions nocturnes, des cris et des chants trop forts. Si bien que le grand prêtre ne savait que faire. Il demanda l’aide de Zeus, en déposant une offrande aux pieds de sa statue. Mais il fut distrait par la venue d’une jeune novice.
Elle proposa son aide et exposa un plan pour calmer Philippe. Il était venu pour des questions, elle proposa de lui donner des réponses. Le prêtre gratta sa barbe, en se questionnant sur les vraies raisons de l’implication de la jeune femme. Après tout, elle était jeune et pourrait profiter de ses charmes. Et puis, il voulait aussi que l’aristocratie macédonienne vienne régulièrement à Samothrace. Leur argent permettrait de faire de l’Ile le plus grand centre religieux du monde connu.
Un soir, alors que les convives commençaient à manger et s’abreuver de vin, La jeune femme s’incrusta dans la villa du roi. Elle fit une énorme impression par sa robe blanche qui ne cachait pas grand-chose de ses courbes ni de ses colliers et bracelets. Ses cheveux longs coiffés en nattes longeaient ses seins ronds et bombés. Elle resta debout, défiant le roi étendu qui mangeait une cuisse de poulet.
Qui es-tu ? Vien-tu nous faire le plaisir de danser ? Demanda un des fidèles lieutenants
Je suis Polyxéna, fille de Néoptolème, sœur d’Alexandre le Molosse et princesse d’Epire. Je suis prêtresse de Dodone, le sanctuaire divinatoire de Zeus, et par la demande de ce dernier, je suis venue pour annoncer ton avenir.
Eh bien, je t’écoute, réagit Philippe.
Non, pas ici. Seul à seul car telle est la décision de Zeus.
Dès lors, il se leva et proposa à Polyxéna d’entrer dans sa chambre. Il s’assit attendit tout en croisant les bras. A ce moment, Polyxéna savait qu’elle jouerait avec la crédulité du roi. Et si cela ne fonctionnerait pas, il pouvait lui faire les pires horreurs ; lui arracher le nez et la langue, lui crever les yeux, ou l’offrir en pâture à ses hommes. Elle savait que sa naissance royale ne la sauverait pas.
Elle débrocha sa tunique, offrant à l’œil du roi de voir un corps sculpturalement parfait. Il faut dire qu’elle descendait d’Hélène de Troie. Puis elle s’agenouilla et avança au son de ses colliers s’entrechoquant. Il s’amusait de la voir se dodeliner lentement, le regard se remplissant de désir. Elle mordit sa lèvre supérieure et, facilement, elle écarta les cuisses de Philippe. Il se laissa faire, sentant les mains de la jeune prêtresse faire monter son ardeur.
Les oracles se passent toujours comme ça à Dordone, murmura un de ses proches qui observait la scène.
Non, je crois qu’ils lisent l’avenir en interprétant le bruit de feuilles de chêne, répondit son collègue.
Ils avaient ordre de surveiller car Philippe avait trop d’ennemis pour le laisser seul, même avec une magnifique femme. Ils regardèrent celle-ci jouer avec le sexe du roi. Elle utilisait aussi bien ses doigts que sa bouche. Elle s’amusait à le faire soupirer en effleurant du bout des lèvres son membre gonflé.
Soudain, elle renversa le roi qui faillit se fracasser le crane. Toutefois, surpris, il se mit à sourire en la voyant le chevaucher. Il sentit son organe entrer dans une fente chaude et moelleuse. Il se contenta de caresser ses cuisses fermes tout en admirant ses seins se balancer au-dessus de sa tête. Le corps de Polyxéna était chaud, le sien devenait bouillant.
Elle ferma les yeux, dansait sur Philippe provoquant un va-et-vient long et torride. Il regardait ses lèvres s’entrouvrir. Il regardait ses jolies dents blanches pincer le bout de sa langue. Il commençait à aimer cette femme qui semblait être encore une gamine. Puis, elle gémit avant de se mettre à parler :
Je vois ! oui, je vois un homme qui fera plier la Grèce. Je vois cet homme qui gouvernera sur le monde civilisé…Oui, je vois un conquérant. Il vengera les grecs des humiliations des Perses…Il combattra et vaincra la Perse. Je vois un homme qui deviendra un Dieu…Il gouvernera sur la Perse…Il unifiera la Grèce et la Perse…Je vois un homme qui créera des cités aux confins du monde. Je vois un homme qui sera vénéré pendant des siècles.
Lorsqu’il sentit la jouissance l’envahir, il se redressa collant sa poitrine musclée contre la sienne. Elle partait aussi, gémissant de plaisir. Après avoir repris son souffle, Polyxéna embrassa le borgne qu’elle ne trouvait pas beau. Enfin, elle le regarda, fixa de ses yeux pleins de certitude et ajouta :
Voilà ce que je vois en toi !
Philippe calma ses orgies au profit de nuits intimes avec Polyxéna. Peu avant son départ de l’ile, il proposa d’épouser la jeune femme. Dès lors, la princesse régna sur le royaume de Macédoine et se fit appeler Olympias. Elle eut deux enfants avec Philippe, qui pourtant, ne l’aimait plus. Il la détestait parce qu’il avait compris qu’il a été trompé. Jamais il ne deviendra cet homme évoqué par l’oracle. Cet homme n’était autre que son propre fils et celui de Polyxéna. Celui qu’on appellera Alexandre le Grand.
Alex@r60 – août 2023
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aurevoirmonty · 5 months ago
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Concernant le besoin de prier, l'anarque ne diffère en rien de tout autre. Mais il n'aime pas s'attacher. Il ne dilapide pas ses meilleures énergies. Il n'accepte aucun substitut à son or. Il connaît sa liberté, et aussi ce qu'elle vaut. L'équation s'équilibre lorsqu'on lui offre quelque chose de crédible. Le résultat est UN.
Il ne fait aucun doute que des dieux sont apparus, non seulement dans les temps anciens mais même tard dans l'histoire ; ils ont festoyé avec nous et combattu à nos côtés. Mais à quoi sert la splendeur des banquets passés pour un homme affamé ? À quoi sert le tintement de l'or qu'un pauvre entend à travers le mur du temps ? Les dieux doivent être appelés.
L'anarque laisse tout cela être ; il peut attendre son heure. Il a son ethos, mais pas de morale. Il reconnaît la légitimité, mais pas la loi ; il méprise les règles. Chaque fois que l'ethos se transforme en impératifs, il est déjà corrompu. Néanmoins, il peut s'harmoniser avec eux, selon l'endroit et les circonstances, brièvement ou longuement, tout comme je m'harmonise ici avec le tyran aussi longtemps que cela me plaît.
Ernst Jünger, Eumeswil
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christophe76460 · 1 month ago
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La gloire de Dieu distingue Dieu de tous les autres dieux, des seigneurs et des divinités. La gloire est l'essence de Dieu, non pas la morosité, ni les ténèbres. La lumière attire, et Dieu nous tire. Sa réalité, c'est le pouvoir, l’énergie-miracle, la grâce, la vérité, la lumière, la beauté et la splendeur. La splendeur brillante est Son identité, la beauté à couper le souffle, la marque d'un Dieu vivant et incomparable. Il défie tous les dieux artificiels et leurs effigies en bois en disant: «À qui me comparerez-vous pour que Je lui ressemble?" (Esaïe 40: 8, 25 et 46:5) Comme le soleil est la lumière, Dieu est la gloire, mais la gloire vivante. Tout ce qu'Il touche est glorifié. Il a fait même l'arbre vandalisé une chose glorieuse quand ils ont cloué Jésus à lui. L'arbre, la Croix brille comme notre phare dans la nuit impie de ce monde. Lorsque Moïse vit la gloire de Dieu, son visage brillait. Quand Dieu viendra, il viendra dans Sa gloire, et il entre dans nos vies pour nous combler de la gloire - nos vies et nos maisons et notre avenir. Aucun foyer chrétien devrait être terne et sans vie, mais débordant de vitalité, l'activité, la joie et la richesse. Allons-y! Crie Alléluia. Que Dieu te bénisse.
#ReinhardBonnke #HePreachedJesus #LivingALifeOfFire
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yes-bernie-stuff · 3 months ago
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Psaumes 96
Hymne à la grandeur et à la gloire de Dieu
1 Chantez à l’Éternel un cantique nouveau ! Chantez à l’Éternel, vous tous, habitants de la terre ! 2 Chantez à l’Éternel, bénissez son nom, Annoncez de jour en jour son salut ! 3 Racontez parmi les nations sa gloire, Parmi tous les peuples ses merveilles ! 4 Car l’Éternel est grand et très digne de louange, Il est redoutable par-dessus tous les dieux ; 5 Car tous les dieux des peuples sont des idoles, Et l’Éternel a fait les cieux. 6 La splendeur et la magnificence sont devant sa face, La gloire et la majesté sont dans son sanctuaire. 7 Familles des peuples, rendez à l’Éternel, Rendez à l’Éternel gloire et honneur ! 8 Rendez à l’Éternel gloire pour son nom ! Apportez des offrandes, et entrez dans ses parvis ! 9 Prosternez-vous devant l’Éternel avec des ornements sacrés. Tremblez devant lui, vous tous, habitants de la terre ! 10 Dites parmi les nations : L’Éternel règne ; Aussi le monde est ferme, il ne chancelle pas ; L’Éternel juge les peuples avec droiture. 11 Que les cieux se réjouissent, et que la terre soit dans l’allégresse, Que la mer retentisse avec tout ce qu’elle contient, 12 Que la campagne s’égaie avec tout ce qu’elle renferme, Que tous les arbres des forêts poussent des cris de joie, 13 Devant l’Éternel ! Car il vient, Car il vient pour juger la terre ; Il jugera le monde avec justice, Et les peuples selon sa fidélité.
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papillondusublime · 4 months ago
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"Vénus, ô grande mère aux entrailles brûlantes. Mère des animaux avides et des plantes. Tout ce que tu contiens de divine chaleur Dans un fécond travail a gonflé tes mamelles. En allaitant, Vénus, tes nourrissons, tu mêles Largement en leur sang la joie et la douleur.
Mais lorsque après tes nuits, tes sombres nuits sans lune, Derrière l'Océan qui gémit sur la dune, Immense et près de toi se lève le soleil, Est-il, pour réfléchir ton ciel qui s'illumine, Un regard où reluit la tristesse divine. Un regard anxieux et fier, au mien pareil ?
Nourris-tu des vivants de qui l'âme profonde Te contient tout entier dans elle-même, ô monde ! Et qui sont ta vertu, ta splendeur et tes dieux ? N'as-tu pas enfanté des rois, frères des hommes, Qui, superbes, hardis, pensifs, tels que nous sommes, Seuls portent haut leur front et regardent les cieux ?
Ces princes, nos égaux, recherchent-ils les causes, La raison et la fin, la nature des choses ? Quels désirs, quels espoirs gonflent leurs cœurs puissants ! Ont-ils, promptes sans cesse à verser les dictâmes. Des mères et des sœurs belles comme nos femmes. Triomphe de la vie et délices des sens ?
Oh ! les meilleurs d'entre eux, dans la nuit solitaire, Levant leur front blanchi d'un reflet de la terre, Ont souvent médité les travaux de nos jours. Connaître pour aimer, tel est la loi de l'être ; Et, dans leur mâle ardeur d'étreindre et de connaître. Ils ont jusqu'à la terre étendu leurs amours.
L'esprit cherche l'esprit dans l'étoile prochaine ; Et, jetant dans l'espace une mystique chaîne, Eux en nous, nous en eux, nous nous glorifions. Tant il est naturel de sortir de soi-même, Tant nous portons au cœur le besoin qu'on nous aime. Tant notre âme de feu jette loin ses rayons."
-extrait de "Vénus, étoile du soir", par Anatole France
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claudrakoto · 6 months ago
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La Mésopotamie en bref : Un voyage au cœur des premières civilisations
La Mésopotamie, berceau des plus anciennes civilisations connues, a vu l'émergence de cités-États et d'empires majestueux entre le Tigre et l'Euphrate, de 3500 à 539 av. J.-C. Plongeons dans cette fascinante histoire.
Sumer, où tout a commencé Dès 3500 av. J.-C., les Sumériens bâtissent les premières villes, inventent l'écriture cunéiforme et posent les bases de l'urbanisme. Uruk, Ur, Lagash : autant de cités-États rayonnantes de cette période fondatrice.
D'Akkad à Babylone Vers 2334 av. J.-C., Sargon le Grand fonde le puissant empire d'Akkad qui unifie la région. Plus tard, Babylone domine à son tour sous Hammurabi (1792-1750 av. J.-C.) et son célèbre code de lois. Avec ses impressionnantes murailles et portes, la cité biblique incarne la splendeur mésopotamienne.
L'heure de gloire de l'Assyrie De 911 à 609 av. J.-C., l'Assyrie règne en maître depuis ses capitales Assur, Nimroud et Ninive. Les souverains assyriens, bâtisseurs et conquérants, laissent en héritage de somptueux palais décorés de bas-reliefs.
Babylone, ultime éclat Nabuchodonosor II (604-562 av. J.-C.) redonne à Babylone sa superbe, avec une architecture grandiose comme la porte d'Ishtar. Mais en 539 av. J.-C., la cité tombe aux mains de Cyrus de Perse. La Mésopotamie perd son indépendance.
Un héritage universel Science, droit, mythes, arts... La Mésopotamie a légué des trésors à l'humanité. Le mythe de Gilgamesh, la division du cercle en 360°, le système sexagésimal, l'astrologie : autant d'inventions qui ont traversé les millénaires.
Des sites inoubliables De l'Irak à la Syrie, les sites archéologiques de Babylone, Ur, Uruk, Mari ou Ninive permettent de marcher dans les pas de ces civilisations hors du commun qui continuent de nous fasciner près de 4000 ans plus tard.
Pour aller plus loin : "La Mésopotamie" de J-C. Margueron "Histoire de la Mésopotamie" de G. Roux "Mésopotamie : L'écriture, la raison et les dieux" de J. Bottéro
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shalomelohim · 9 months ago
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La Parachah « Vayyaqhel » (Il assembla)
Pensée La patience nous fait souvent défaut : Le peuple s’impatientait ne sachant ce qui était advenu de ce Moshéh depuis quarante jours.
« Le peuple s’assembla (Vayyiqahél) vers Aharon et dit… fais-nous des dieux qui marchent devant nous ! »  
Il fit un « veau » sorti de fonderie en une journée. Et Aharon s’exclama :
« Demain… il y aura fête en l’honneur de YHVH »
Ce fut une dramatique erreur.
Moshéh assembla (Vayyaqhél) toute l’assemblée des enfants d’Israël.
Il donna des instructions concernant le tabernacle et les habits sacerdotaux quelle différence, quelle splendeur et quelle profondeur comparées à ce triste « veau ».
Quel amour de la part de cet Élohim qui veut des enfants participant pleinement à ses desseins et à sa sainteté. Des mois de labeur sacré s’ouvraient devant Israël.
Savons-nous attendre que l’initiative de « rassemblement » vienne du Seigneur ou nous ingénions nous plutôt à provoquer des rassemblements pour « faire quelque chose » parce que cet « Élohim » tarde à nous faire bouger ?
Avons-nous appris qu’avant de bouger, et parce que nous ne sommes pas prêts, nous avons besoin de recevoir des instructions plus excellentes de la part de Celui qui nous aime. Attends, et attends-toi au Seigneur !
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Lectures Parachah : Chémoth / Exode 35:1 à 38:20 Haftarah : Mélakhiym B / II Rois 11:14 à 12:17 Bérith Hadachah : Hizzayon / Apocalypse 21:9 à 27
Rappel Les commentaires ne sont pas des études, mais des pensées que la lecture de la parachah nous inspire et nous permet, sur une année, de relier les textes de la Torah et des Prophètes aux textes de la Bériyth haHadachah, de l’Alliance renouvelée en Yéshoua.
Résumé de la parachah Après la péripétie du veau d’or, qui valut à Moshéh de briser les premières tables de l’Alliance (les dix Paroles), YHWH fait tailler deux tables de remplacement sur lesquelles IL réécrit les Paroles. Moshéh comprend qui est cet Élohim « miséricordieux, compatissant, lent à la colère » (Exode 34:6-8)  
Alors que le peuple se corrompt, Moshéh reçoit simultanément sur le Sinaï des instructions étonnantes concernant un tabernacle (Mishkan) qui sera le lieu d’un sacerdoce au mode de fonctionnement très scrupuleux. Ce sacerdoce (et tout ce qui y contribue) doit être réalisé exactement et précisément sans dérive selon le modèle dont Moshéh reçoit la vision.
Moshéh rassemble Israël et rappelle l’importance du Shabbat. Il sollicite le peuple au cœur généreux et collecte des objets précieux pour confectionner le tabernacle, tous ses ustensiles et les vêtements des sacrificateurs. Le travail confié à des ouvriers désignés par Élohim s’engage. Des maîtres ouvriers, Bétsalél et Oholiyav, sont désignés pour réaliser l’ensemble de l’ouvrage.
Le tabernacle, l’arche, la table des pains, la Ménorah, l’autel des parfums, l’autel des holocaustes, la cuve, et le parvis sont décrits. Ces éléments sont les constituants matériels du tabernacle et de l’enceinte.
Rassemblés-assemblée
Vayyaqhél - il a rassemblé - n’est pas un rassemblement banal. C’est un rassemblement doublé de l’idée de convocation pour recevoir des consignes, des règles. De la racine de ce verbe [QaHaL] qahal qodesh est la sainte assemblée, de qahal est issu le mot Qéhiyllah, c'est-à-dire assemblée ou communauté ou église. 
La Qéhiyllah est l’assemblée de ceux qui répondent à la convocation du Seigneur pour recevoir ses instructions en vue de les accomplir.
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Comme dans tout discours bien cadré, Moshéh commence par rappeler l’enjeu de ce qu’il va développer et ordonner. Ce rappel est simple et déjà bien souvent redit depuis la sortie d’Égypte : le Shabbat.
Le Shabbat est déterminant en tant qu’objectif d’Élohim à terme, c'est-à-dire le Royaume. Rien ne doit nous le faire oublier, car si nous l’oublions ou le profanons, c'est-à-dire en l’oubliant et en l’assimilant en valeur aux autres jours de la semaine, en nous permettant d’allumer les brasiers du labeur du monde et ceux de la discorde et de la destruction. Alors la mort nous atteindra ; le rappel est très fort. De cela notre Père des cieux nous prévient.
Effectivement, il n’y a pas d’autre plan de salut que celui qui passe par le Shabbat et le Seigneur du Shabbat : Yéshoua.
Si nous rechignons d’entrer dans le témoignage du Shabbat qui est le Royaume à venir, il est à craindre que le but assigné du Père par le Fils, nous échappe, quelles que soient les objections que nous pourrions exprimer à ce sujet.
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A partir du chaos (tohou bohou) de la Genèse, Élohim créa, sépara, plaça, fit… pour atteindre la perfection du 7ème jour : Shabbat. Le camp d’Israël, sorti des ténèbres égyptiennes et promu à la liberté, n’a pas saisi pleinement cet avantage. 
Au contraire il s’engouffra dans le désordre, dans le chaos relatif au veau d’or. À l’exemple de la Création, le peuple avait lui aussi besoin d’un plan de re-création, de re-formation, fait de séparation, de mise en place, de travail, d’évolution, de création d’un cœur nouveau… jusqu’au Shabbat du Royaume promis.  
Le Shabbat est l’aboutissement de la remise en ordre de l’univers et de chaque être. Dans cette vision, chaque enfant d’Élohim est un univers à part entière.
Moshéh ne s’y trompe pas. Même si le rappel du jour à sanctifier semble à première lecture de l’ordre pratico-pratique, en réalité il s’agit bien du départ d’un chantier de création qui mènera Israël à travers plus de trois millénaires.
Pourquoi rappeler ainsi le shabbat face à toute la communauté d’Israël ? Parce que tout projet bien mené commence par l’explication de son but. Pendant le développement du projet, il ne faut pas perdre de vue ce but, au risque de l’inutilité du travail. C’est toujours le même rappel qui nous est fait lorsque le Mashiah rassemble le « Tout Israël ». Ne s’est-Il pas opposé aux religieux afin de rétablir la juste notion du Shabbat !  
Pas d’ouvrage à Shabbat  
Comment le Shabbat se doit-il d’être vécu par chacun, dans la mesure où il est ici rappelé à tous et solennellement de ne pas faire d’ouvrage quel qu’il soit comme pendant les autres six jours, de ne pas « brûler de feu dans chacune de vos demeures » ?
Shabbat est le jour prophétique du Royaume et de la pleine présence du Maître.
C’est un jour de joie, de liberté dans le Messie, et non de contrainte et de tristesse, car le Shabbat a été fait pour les hommes et non le contraire.
Certes, chacun est placé par sa conscience au regard de ce qu’il fait du Shabbat ou de ce qu’il ne fait pas. Nous comprenons qu’en ce jour nous ne faisons pas les œuvres profanes du monde telles que nous sommes amenés à les réaliser pendant les jours de la semaine, selon les particularités de la vie « active » de chacun.  
« …six jours tu feras ton ouvrage, et le septième jour tu te reposeras, afin que ton bœuf et ton âne aient du repos, et que le fils de ta servante et l’étranger respirent. » (Exode 23:12)
Tous, patrons et ouvriers, autochtones ou étrangers, y compris les animaux se reposent en ce jour. Les travaux de confection du Tabernacle sont aussi mis en attente à Shabbat. Cela signifie que nous devons réfléchir et consulter honnêtement notre conscience lorsque nous nous engageons dans des « ouvrages » pendant le Shabbat, qu’ils soient manuels pour ranger la maison d’assemblée, administratifs pour faire les comptes de la dernière conférence, ou de réunion pour décider des activités futures, etc., en nous disant : « c’est acceptable car c’est pour le Seigneur que nous travaillons en ce jour ».  
C’est équivoque et évident que nous ne sommes pas ainsi dans le Shabbat du Seigneur. Mais où la frontière se situe-t-elle entre ce qui serait permis et ce qui n’est pas requis ?
A Shabbat il est dit que nous recevons une double bénédiction : sagesse, intelligence, bon sens. Il n’est donc pas interdit de faire preuve de bon sens à Shabbat. Ce qui est nécessaire au minimum de la vie en présence du Seigneur, et nécessaire à la survie, n’est pas proscrit le jour du Shabbat, au contraire. Quant au reste, si nous n’avons pas de conviction sur certaines choses, prions et demandons « le bon sens » en recherchant la gloire de notre Père et l’honneur de notre Seigneur.
Si nous prions ainsi avec foi, certainement nous aurons une réponse.
La guerre du feu
Nous pourrions trop longuement disserter sur le sujet du feu à Shabbat. Nous connaissons les situations extrêmes que certaines interprétations ont engendrées. Nous respectons les convictions de chacun mais ne sommes pas dans l’obligation d’y souscrire.
Reprenons seulement deux aspects du texte des versets 2 et 3 du chapitre 35. Il n’est pas pertinent de découper ces deux versets, au risque de perdre l’unique sujet du contexte qui est : le travail et le Shabbat.
C’est bien dans le contexte du travail en rapport au Shabbat que vient s’inscrire le feu dans les demeures. Pourquoi est-il dit : dans les demeures ? Parce qu’un feu allumé à l’extérieur qui servirait à des œuvres serviles serait immédiatement « vu » de la communauté et dénoncé, alors que dans « notre intérieur » les choses peuvent passer inaperçues !
En ce qui concerne un autre niveau de lecture au sujet de la « nature du feu », il est intéressant d’analyser plus finement les termes utilisés.  Intéressons-nous à : « vous ne brûlerez pas de feu en toutes vos demeures le jour du Shabbat ».   
Le verbe utilisé n’est pas léhadliq = allumer (ex : léhadliq nér = allumer une lampe),  
mais Ba’or (reb) dont l’interprétation est significative : brûler ; s’allumer ; embraser ; être insensé ; être stupide.
De la même racine est le mot « Ba’ar » : stupide ; insensé ; ignorant.
Toujours avec la même racine « Ba’ér » : ôter ; exterminer ; nettoyer ; brouter.
Avec la sémantique de Ba’or nous nous éloignons de la notion réductrice d’allumer une allumette pour éclairer la maison parce que la bougie s’est éteinte, qu’il fait noir et que je risque l’accident dans mes déplacements, ou parce qu’on allume un feu pour se réchauffer par un froid intense et que la maisonnée risque la maladie, ou parce que la viande froide de la veille demande à être réchauffée. 
Ba’or se connote davantage d’ « embrasement » comme un incendie ou un véritable feu de forge.  
La 2ème notion de Ba’or nous demande de ne pas introduire en nous-mêmes, et dans notre maison, l’embrasement de la stupidité, de la dispute, car c’est ainsi que naissent les guerres en commençant dans les foyers. Cela nous le comprenons bien, sinon ce n’est vraiment plus du tout Shabbat !  
« Vos demeures » est donné par l’hébreu [michvothéykhém].  
Avec cette même orthographe (en simplifiant le possessif vos =Mk) se propose un autre mot : Mytbvm [michbathiym] qui signifie : destruction, chute. (dict. de la Bible hébraïque Marchand Ennery p 282)
Cette analogie vient renforcer l’idée du « feu de l’embrasement de la stupidité qui précipite la destruction ».
Nous sommes dans ce cas bien d’accord pour dire que ce feu-là est anti Shabbat !
Que ce qui vient du cœur
" Tout homme au cœur généreux apportera une offrande " (35 :5).
Pour engager l’œuvre qui suit et qui est par nature représentative de ce qu’il y a de plus saint, (car le sanctuaire, était réalisé selon un modèle correspondant à une analogie du supérieur céleste) tout se devait d’être parfait, y compris le sentiment de cœur, le cœur qui est la véritable habitation de notre Père et de sa Parole : le Fils.
L’intention qui impulsait de faire un don, de façon à ce que l’offrande elle-même ne soit entachée d’aucun doute, d’aucune duplicité, d’aucun calcul, devait être bonne, agréable et parfaite, digne de participer à la construction du sanctuaire.
Car toutes choses sortent avant tout du cœur, le siège de notre profondeur, de notre « moi » intime. 
Le cœur est le siège des pensées inexprimées, réelles, donc de la vérité de l’être avant qu’elles ne soient transformées par le raisonnement, la langue et les actes qui peuvent être déguisés, menteurs, influencés.  
C’est pour cela qu’il est écrit : tout homme au cœur généreux, et non pas : tout homme qui veut faire un don (plus beau que celui du voisin). C’est pour cela que Yéshoua honora de son témoignage la veuve qui mit une petite monnaie pour le Temple, car elle le fit avec son cœur.
C’est aussi pour cela qu’il nous faut nous nourrir de la Parole et de la présence du Seigneur, pour veiller et transformer nos plus profondes et instinctives pulsions et pensées incontrôlées. Il faut nous nourrir de cette Parole pour être préparés de cœur à un niveau de haute qualité spirituelle apte à la vie « comme dans le sanctuaire » en présence de notre Seigneur et en Lui dans la présence de notre Père, aptes à toutes bonnes œuvres.
Nous sommes dans le sanctuaire en Yéshoua, comme pierres vivantes formant l’édifice spirituel de son corps. Conduisons-nous donc avec crainte et respect, ouvrant nos cœurs désormais circoncis à la pleine présence de notre Seigneur.
L’abondance du cœur fit qu’il y eut trop de matériaux et que les ouvriers en chef, Bétsalél et Oholiyav, durent intervenir auprès de Moshéh pour que le peuple cesse de donner. Lorsque l’on donne véritablement à Élohim, on donne aussi comme notre Père donne, avec abondance du cœur, et d’autant que la proximité de la gloire de « la vraie habitation d’Élohim parmi les hommes s’annonce proche » :
« La multitude de ceux qui adhèrent a un seul cœur, un seul être. Personne d’entre eux ne dit de ses biens : c’est à moi ! Mais tout ce qui est à eux est en commun. » (Actes 4:43-47)
Mais ceux qui n’étaient pas en conformité de cœur ne purent s’associer :  
Hananyah et Shapira moururent pour avoir eu un cœur double. (Actes 5:1-10)
S’il y a les dons, les matériaux de base, il est aussi nécessaire de les transformer pour qu’ils deviennent les objets finaux que Moshéh a vus en modèle. Là encore le cœur fut à l’origine du choix des ouvriers. Betsalél et Oholiyav et tous les autres déclarés « habiles ou industrieux » furent désignés.
Mais les mots : habiles, industrieux, sont traduits de l’hébreu [Hakham Lev] ce qui signifie « cœur sage » ou « sage de cœur » ! Ce qui est un don d’Élohim. Nous ne pensons pas qu’il suffise d’être habile ou industrieux pour exécuter une œuvre pour Élohim, encore faut-il y être disposé, motivé, attiré à œuvrer pour la gloire d’Élohim avec toute l’attention, la qualité, le souci de bien faire, et de se considérer comme un serviteur banal, voire inutile… et recevoir du Souffle d’Élohim tous les enseignements et inspirations utiles.
Lors de la construction du sanctuaire vivant de Yéshoua, il n’en fut pas autrement :  
« Les douze convoquent alors la multitude des disciples et disent : il n’est pas bien pour nous d’abandonner la Parole d’Élohim pour servir à table. Aussi frères choisissez sept hommes parmi vous, qui ont bon renom, pleins de Souffle et de sagesse : nous les préposerons à ce service. » (Actes 6:2)
Qu’il s’agisse du sanctuaire montré à Moshéh ou du sanctuaire de Yéshoua, rien ne se fait pour notre Père, notre Élohim, sans préparation, sans prédisposition du cœur.
Pourquoi ?Parce que notre Élohim, notre Père et son Oint, notre Adon Yéshoua habitent les cœurs. Voilà entre autre le véritable lieu sanctuaire, où est déposée la Torah, où brûle le parfum de la prière des saints, où brille la lumière de la Ménorah, où se partage la nourriture sacrée, où le sang de l’Agneau est aspergé.
« Yéshoua répond et lui dit : si quelqu’un m’aime qu’il garde ma parole ! Mon Père l’aimera. Nous viendrons chez lui ; nous ferons chez lui notre demeure. » (Jean 14:23)
La construction et le parcours
Ainsi nous est rapportée la liste des travaux réalisés par les ouvriers : la tente, l’arche, la table, le chandelier, l’autel des parfums, l’autel des holocaustes, la cuve, le parvis.
Dans cet ordre là, nous y percevons un sens. Le sens de la descente parmi les siens de notre Élohim.
La tente se pose, puis du point le plus sacré, l’arche, la « présence » s’avance vers la table des douze pains de proposition (un pour chaque tribu d’Israël), s’avance sous la lumière des sept souffles de la Ménorah, vers les prières des saints de l’autel des parfums, et en dehors de la tente, dans le parvis, s’avance vers les « holocaustes » et les expiations, la purification par l’eau, et enfin vers l’enceinte du parvis et de la porte qui mène à l’extérieur vers le peuple.  
Ce chemin de « descente » a-t-il été réalisé ?Certainement par Celui qui fut désigné de « Immanou Él » Élohim avec nous : Yéshoua.
Ce chemin a-t-il été parcouru dans le sens « montant » de l’extérieur du parvis jusqu’au Saint des saints dans le céleste ?Certainement, par Celui qui fut désigné par le Père d’Agneau et de Grand Sacrificateur : Yéshoua.
Les descriptions du tabernacle, leur ordre, les vêtements sacerdotaux, les modes opératoires dans le sacerdoce dit aharonique sont le témoignage et la vision prophétique de ce Messie attendu et qui est déjà venu.
Ainsi Yéshoua Adon pourra dire :  
« Alors j’ai dit, Voici, je viens, – il est écrit de moi dans le rouleau du livre pour faire, ô Élohim, ta volonté. » (Hébreux 10:7)
« Car comme la pluie et la neige descendent des cieux, et n’y retournent pas, mais arrosent la terre et la font produire et germer, et donner de la semence au semeur, et du pain à celui qui mange, ainsi sera ma parole qui sort de ma bouche, elle ne reviendra pas à moi sans effet, mais fera ce qui est mon plaisir, et accomplira ce pour quoi je l’ai envoyée. » (Isaïe 55:10-11) 
Les vêtements du grand sacrificateur, qui sont chargés de symboles au regard des actes du Messie Yéshoua et de ses disciples, feront l’objet de la lecture de la parachah « Péqoudéy ».  
Immanou Él, Élohim avec nous
Cet homme Moshéh est parti depuis quarante jours sur la montagne dirent les Israélites, nous ne savons pas ce qu’il est devenu. « Cet Élohim qui est là-haut sur cette montagne, comment peut-IL nous guider ? » Faisons-nous un dieu qui marche devant nous, qui soit au milieu de nous !
Cette pensée est très subtile. Un dieu qui serait au milieu de nous bien tranquillement et que nous pourrions peut-être, à l’image des autres peuples, utiliser, manipuler selon nos désirs.
Méditons un instant cette pensée. Qu’en est-il 3500 ans plus tard ?
Le Seigneur YHWH considéra cette nécessité : Je serai au milieu d’eux, avec tout ce que cela implique. Mais si les Israélites ne pouvaient toucher la montagne à cause de la sainteté d’Élohim et de leur état de péché, encore moins pouvaient-ils accéder à un endroit qui serait le siège de sa présence au milieu d’eux.
Israël avait à connaître (pénétrer) son Elohim, apprendre ce que signifie : « Vous serez saints car Je suis saint ». Alors Élohim montra à Moshéh ce qu’il fallait mettre en œuvre pour qu’IL habite sous une « tente ».
Tout ce qu’il y aurait à comprendre, à intérioriser pour que « Immanou Él » devienne une glorieuse réalité enfin atteinte. Nous savons ce qu’il en sera 1500 années plus tard !
A l’exemple du sanctuaire de toile, le Fils, déjà présent au Sinaï et dans la tente de la rencontre, fit son apparition parmi les Siens : 
« Le logos (La Parole) est devenu chair, Il a planté sa tente parmi nous. Nous avons contemplé sa gloire, gloire comme celle d’un Fils unique auprès du Père plein de chérissement et de vérité » (Jean 1:14)
Parachah du Shabbat, du cœur et lieu de la rencontre 
S’il fallait quelques mots pour résumer cette parachah, alors ces mots seraient : Shabbat, Cœur, Sacerdoce.
Ce triolet est bien homogène :  
- parce que le Shabbat qui est l’entête de notre parachah est la projection finale dans le Royaume où « Élohim est au milieu de nous »,  
- parce que le Shabbat, jour de perfection, se propose comme le temps privilégié du sacerdoce renouvelé selon Yéshoua, dans son corps, sa Qéhiyllah, qui est le réel tabernacle,  
- parce que le culte n’a pas d’autre but que la réconciliation (rencontre) de l’homme et de son Créateur,  
- parce que depuis Golgotha le sacerdoce consiste dans le souvenir du sacrifice de l’Agneau d’Élohim,
- parce que le culte rendu en Souffle et en Vérité au Père ne peut être présenté que par des cœurs généreux qui Lui sont entièrement acquis, des cœurs dans lesquels le Père et le Fils ont fait leur demeure.  
Shabbat Shalom vé-shavoua tov.
Source : Juda & Ephraïm
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exutoiredepenser · 9 months ago
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Et ses pas résonnent sur le pavé brisé des rues désolées, échos lugubres de sa quête sans fin. Dans ses yeux, se reflètent les reflets pâles de l'incertitude, tandis que son cœur saigne sous le poids des épreuves.
Tel un Sisyphe condamné à perpétuité, il porte sur ses épaules l'angoisse insoutenable du jugement éternel. Chaque épreuve, telle une lame acérée, transperce son être meurtri, le plongeant toujours plus profondément dans les abîmes de la souffrance.
Et pourtant, dans cette noirceur sans fond, l'ordalique trouve une étrange beauté. Car dans chaque épreuve surmontée, il découvre la force insoupçonnée qui sommeille en lui, telle une fleur fragile éclosant dans le désert aride de l'existence.
Ainsi, tel un poète maudit, l'ordalique avance, portant sur ses épaules le fardeau de son destin, défiant les dieux et les démons dans un ultime acte de rébellion. Car c'est dans la confrontation avec l'adversité que se révèle la véritable essence de l'âme humaine, dans toute sa splendeur et sa noirceur infinie.
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french-maestro12 · 1 year ago
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Croisière en bateau d’Assouan à Louxor
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Est-ce que vous voulez profiter de votre voyage en Egypte? Vous pouvez penser immédiatement à passer quelques jours à bord d’une croisière en bateau. Certainement, vous vivrez les plus beaux jours à bord de cette croisière.Il est difficile de venir en Egypte sans faire une croisière en bateau d’Assouan à Louxor.
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Cette croisière vous sera très bénéfique parce qu’il vous fera visiter le plus grand nombre de sites archéologiques et d’attractions touristiques comme le temple de Louxor , le temple de karnak , le temple d’Hatchepsout , le temple de Dandra, le temple d’Abydos , la vallée des Rois et des Reines , le temple de philae ,le Haut Barrage, le temple d’Abou Simbel , le temple d’Edfou et etc.
Après d’amarrer le bateau sur les rives du Nil, n’oubliez pas de visiter la plus belle destination touristique d’Assouan, qui est le village nubien “Garb Sehel”. Dans ce village, vous pouvez faire beaucoup de choses qui ajouteront du plaisir à votre voyage. Là -bas, vous pouvez déguster un thé et voir les fameux crocodiles du Nil.
Il est à noter que ces crocodiles n’existent plus dans le Nil. En raison de la construction du Haut Barrage , ces crocodiles trouvent aujourd’hui dans le lac Nasser. Et puisque vous êtes à Assouan, vous pouvez également faire une balade en bateau autour l’île d’ Elephantine. Ce sera un voyage extraordinaire!
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Sans oublier, la ville de Kom ombo est l’une des plus belles destinations touristiques à visiter lors de votre séjour à Assouan. Cette ville est située dans la vallée du Nil , en Haut- Égypte, à 165 km au sud de louxor et à 50 km au nord d’Assouan. Cette ville était sous les pharaons .
Cette ville est connue pour le douple temple de Sobek et Hours à Kom Ombo . L’histoire de ce temple remonte à l’âge de Ptolama. Ce temple a été construit en 180 avant J.C au culte des dieux "Sobik et Horus" . Allez à cette ville pour connaître plus en plus d’informations sur la ville de Kom Ombo et le double temple. Au cours de votre excursion à Kom Ombo , vous verrez la splendeur de l’architecture et le genie des pharaons .
écrit par:Mariam Sameh E-mail:[email protected] Mobile:-+201001422529 Site: www.egyptonlinetours.com
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aurevoirmonty · 9 months ago
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Hommes, héros et figures divines se trouvent, [dans le Mahābhārata], côte à côte, en sorte que comme Kerényi, se référant à la phase homérico-olympienne de la tradition aryano-hellénique, on pourrait fort bien parler d’« un voir les dieux » et d’un « être vu par eux », d’un « se trouver en leur compagnie dans l’état originaire de l’existence ». Par ailleurs, l’élément olympien se reflète en un groupe typique des divinités védiques : en Dyaus (de div = « resplendir », racine qui se retrouve aussi en Zeus et en Deus), Seigneur de la lumière ouranique, principe de la lumière ouranique, principe de la splendeur, de la force et de la sapience.
Julius Evola, La doctrine de l'éveil
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ochoislas · 2 years ago
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INSCRIPCIÓN EN LA ARENA
Toda, con veste y con flores, aquí ella retorna al polvo, y alma que traspuso lejos, en canto y luz renació.
Mas un leve lazo frágil, que apenas quebró la muerte, ciñó sus débiles sienes de diamantes inexhaustos.
Seña de ella, en tal paraje, sembrando la rubia arena, —únicas— piedras eternas aún perfilan su frente.
Quien los dioses condujeron, y en su camino las halla, para, y contempla ofuscado gloria que creyó perdida.
¡Perdida! ¡De rayos hierve! ¡Ay viajero, cómo ignoras de todo el sentido arcano: —única— nunca lo estuvo!
*
INSCRIPTION SUR LE SABLE
Toute, avec sa robe et ses fleurs, Elle, ici, redevient poussière, Et son âme emportée ailleurs Renaquit en chant et lumière.
Mais un léger lien fragile Dans la mort brisé doucement. Encerclait ses tempes débiles D'impérissables diamants.
En signe d'elle, à cette place, Seules, parmi le sable blond, Les pierres éternelles tracent Encore l'image de son front.
Celui que les dieux ont conduit, Qui sur sa route les a vues, S'arrête et contemple ébloui Cette splendeur qu'il croit perdue.
Perdue ! Et des rayons s'y posent ! Ô voyageur, tu ne sais pas Le sens mystérieux des choses ; Elle, seule, ne le fut pas.
Charles Van Lerberghe
di-versión©ochoislas
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christophe76460 · 3 months ago
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BÉNI SOIT L'ETERNEL, LE DIEU D'ISRAËL, D'ÉTERNITÉ EN ÉTERNITÉ! ET QUE TOUT LE PEUPLE DISE: AMEN! LOUEZ L'ETERNEL!
1 CHRONIQUE 16:23-36
Chantez à l'Eternel, vous tous habitants de la terre ! Annoncez de jour en jour son salut;
Racontez parmi les nations sa gloire, Parmi tous les peuples ses merveilles !
Car l'Eternel est grand et très digne de louange, Il est redoutable par-dessus tous les dieux;
Car tous les dieux des peuples sont des idoles, Et l'Eternel a fait les cieux.
La majesté et la splendeur sont devant sa face, La force et la joie sont dans sa demeure.
Familles des peuples, rendez à l'Eternel, Rendez à l'Eternel gloire et honneur !
Rendez à l'Eternel gloire pour son nom ! Apportez des offrandes et venez en sa présence, Prosternez-vous devant l'Eternel avec de saints ornements ! Tremblez devant lui, vous tous habitants de la terre ! Le monde est affermi, il ne chancelle point.
Que les cieux se réjouissent, et que la terre soit dans l'allégresse ! Que l'on dise parmi les nations : L'Eternel règne !
Que la mer retentisse avec tout ce qu'elle contient ! Que la campagne s'égaie avec tout ce qu'elle renferme!
Que les arbres des forêts poussent des cris de joie Devant l'Eternel ! Car il vient pour juger la terre.
Louez l'Eternel, car il est bon, Car sa miséricorde dure à toujours !
Dites : Sauve-nous, Dieu de notre salut, Rassemble-nous, et retire-nous du milieu des nations, Afin que nous célébrions ton saint nom Et que nous mettions notre gloire à te louer !
Béni soit l'Eternel, le Dieu d'Israël, D'éternité en éternité ! Et que tout le peuple dise : Amen ! Louez l'Eternel !
SOYEZ REMPLIS DU SAINT ESPRIT ET ALLEZ DANS LA PAIX 🌿 DU CHRIST! ✝️ ALLEZ POUR LA PAIX, 📖 ALLEZ FAIRE LA PAIX 🤝
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yes-bernie-stuff · 3 months ago
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Les 100 fréquences d’un seul atome
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Les 100 fréquences d’un seul atome 23/08/2024
Qu’est-ce que l’homme, pour que tu te souviennes de lui ? Et le fils de l’homme, pour que tu prennes garde à lui ? Psaume 8.5
Il y a des années déjà, j’ai lu qu’un seul atome d’hydrogène émet environ cent fréquences là où même un piano n’en produit que 88.
Mais sommes-nous capables de les entendre et de jouir de leurs harmonies ? Ma seule oreille qui fonctionne encore déforme aujourd’hui à tel point les fréquences que je ne puis plus écouter la musique sans avoir l’impression d’être victime de la pire cacophonie. Bien sûr, j’en suis profondément déçu. Mais par l’esprit, je jouis à l’avance de ce que seront les divines mélodies. L’Apocalypse mentionne¹ un ‘cantique nouveau’ et celui ‘de Moïse’ unissant, je pense, les multitudes célestes2.
Dans le divin séjour, tous les sons de la nature pour nous maintenant inaudibles, nous seront enfin accessibles comme la mélodie la plus grandiose, la plus sublime de l’univers entier. Oui, les psalmistes ont raison d’inviter les cieux, la mer, les arbres des forêts, les montagnes et les astres à louer l’Éternel en un cantique nouveau.
Comme il me presse de les entendre enfin avec des oreilles neuves dans les accords dès lors parfaits !
C’est là l’attente ultime de quiconque s’est abandonné avec confiance à Jésus-Christ. Comment pourrais-je ne pas l’en louer dès ici-bas ?
Richard Doulière
¹ Apocalypse 5.9 ; 14.3 et 15.3 2 Ce cantique nouveau sera un chœur de 144.000 choristes !
__________________ Lectures proposées : Psaumes 96
Hymne à la grandeur et à la gloire de Dieu
1 Chantez à l’Éternel un cantique nouveau ! Chantez à l’Éternel, vous tous, habitants de la terre ! 2 Chantez à l’Éternel, bénissez son nom, Annoncez de jour en jour son salut ! 3 Racontez parmi les nations sa gloire, Parmi tous les peuples ses merveilles ! 4 Car l’Éternel est grand et très digne de louange, Il est redoutable par-dessus tous les dieux ; 5 Car tous les dieux des peuples sont des idoles, Et l’Éternel a fait les cieux. 6 La splendeur et la magnificence sont devant sa face, La gloire et la majesté sont dans son sanctuaire. 7 Familles des peuples, rendez à l’Éternel, Rendez à l’Éternel gloire et honneur ! 8 Rendez à l’Éternel gloire pour son nom ! Apportez des offrandes, et entrez dans ses parvis ! 9 Prosternez-vous devant l’Éternel avec des ornements sacrés. Tremblez devant lui, vous tous, habitants de la terre ! 10 Dites parmi les nations : L’Éternel règne ; Aussi le monde est ferme, il ne chancelle pas ; L’Éternel juge les peuples avec droiture. 11 Que les cieux se réjouissent, et que la terre soit dans l’allégresse, Que la mer retentisse avec tout ce qu’elle contient, 12 Que la campagne s’égaie avec tout ce qu’elle renferme, Que tous les arbres des forêts poussent des cris de joie, 13 Devant l’Éternel ! Car il vient, Car il vient pour juger la terre ; Il jugera le monde avec justice, Et les peuples selon sa fidélité.
et 148
Louange universelle de la création
1 Louez l’Éternel ! Louez l’Éternel du haut des cieux ! Louez-le dans les lieux élevés ! 2 Louez-le, vous tous ses anges ! Louez-le, vous toutes ses armées ! 3 Louez-le, soleil et lune ! Louez-le, vous toutes, étoiles lumineuses ! 4 Louez-le, cieux des cieux, Et vous, eaux qui êtes au-dessus des cieux ! 5 Qu’ils louent le nom de l’Éternel ! Car il a commandé, et ils ont été créés. 6 Il les a affermis pour toujours et à perpétuité ; Il a donné des lois, et il ne les violera point. 7 Louez l’Éternel du bas de la terre, Monstres marins, et vous tous, abîmes, 8 Feu et grêle, neige et brouillards. Vents impétueux, qui exécutez ses ordres, 9 Montagnes et toutes les collines, Arbres fruitiers et tous les cèdres, 10 Animaux et tout le bétail, Reptiles et oiseaux ailés, 11 Rois de la terre et tous les peuples, Princes et tous les juges de la terre, 12 Jeunes hommes et jeunes filles, Vieillards et enfants ! 13 Qu’ils louent le nom de l’Éternel ! Car son nom seul est élevé ; Sa majesté est au-dessus de la terre et des cieux. 14 Il a relevé la force de son peuple : Sujet de louange pour tous ses fidèles, Pour les enfants d’Israël, du peuple qui est près de lui. Louez l’Éternel !
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songedunmatindhiver-iii · 2 years ago
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À qui saurait défaire le nœud gordien, une vieille prophétie promettait l'empire du monde. Comment faut-il interpréter le coup d'épée dont Alexandre trancha le nœud ? Cet acte a quelque chose de fort et de convaincant ; il semble contenir plus qu'une réponse paradoxale à un oracle et au collège de ses prêtres. Il symbolise toutes les grandes rencontres entre l'Europe et l'Asie. Il s'y manifeste un principe spirituel capable de soumettre l'espace et le temps à des décrets nouveaux et plus concis.
Le glaive qui frappe ainsi est spirituel ; il est instrument d'une décision libre, discriminatoire, mais aussi d'un pouvoir souverain. Le nœud renferme en lui la contrainte fatale, l'obscure implication des énigmes, l'impuissance de l'homme devant l'oracle. Si nous le contemplons d'un peu plus près, nous y voyons reluire les anneaux du serpent. Une fois de plus, le serpent est vaincu, cette incarnation de Gaïa et de sa puissance chthonienne. Nous pouvons encore la discerner chez le Python des Grecs, les dragons et les monstres gardiens de trésors, le serpent de Midgard, dans le monde germanique. Au Labyrinthe, où descend Thésée, c'est encore la même force qui s'exerce. Nous la retrouvons autour de cette tête de Méduse que tranche Persée, prince solaire. Comme Alexandre l'épée, il a le bouclier de métal poli, où se réfléchit le visage de l'épouvante. L'une et l'autre sont armes de cette conscience qui rompt les contraintes chthoniennes. La mise à mort du serpent est en Occident le premier acte du prince véritable, c'est-à-dire mythique. C'est par elle qu'Héraclès atteste dès le berceau sa souveraineté.
Jamais l'idée d'Alexandre ne fût venue à l'esprit d'un roi d'Asie ; aucun d'eux n'a su trancher la décision. Gordias, qui a noué le nœud et dont il tient son nom, était roi de Phrygie, pays dont l'histoire n'a que de vagues lueurs, tandis que le mythe l'inonde de clarté. C'était un royaume de l'or, parmi les royaumes de l'or. Les noms de rois tels que Midas et Crésus le montrent assez. Alexandre, lui aussi, est l'un de ces princes que l'or nimbe de splendeur. Mais c'est un autre éclat que celui des rois anciens : une lumière sublime, détachée, une fulguration empruntée au soleil, non aux gouffres du Pactole, au sein profond de la Terre.
L'épée dont il tranche le nœud fatal étincelle d'or : elle est symbole de lumière. En un clin d'œil, hors du temps, elle affirme le règne d'un monde nouveau et plus spirituel. Sa lumière renverse les cités magiques, Babylone, par exemple, ou Tyr et Sidon, avec leurs trésors, les temples avec leurs dieux et leurs sacerdoces, et le feu des torches consume les antiques palais des rois dans leur majesté, qui est encore celle des rêves.
L'éclair de ce coup d'épée, c'est une nouvelle conscience du temps et de l'espace. Elle illumine l'événement, le frappe comme le poinçon fait d'une médaille, et le mue en histoire. Elle porte en elle la connaissance, et même une ébauche de rationnel, l'acuité du doute, qui désarme le monde ancien et le divise. L'esprit libre tranche dans l'immobile. Il ouvre le temps primitif, le temps auguste, comme un coffre dont il tire des richesses. Les splendeurs des trésors sacrés, l'or des chambres secrètes de Suse et de Babylone ne sont qu'images de la puissance qui ruisselle des choses domptées, entre les mains de l'homme, pour se transmuer en liberté. Les monnaies nouvelles portent son visage attentif et royal. La paix des vieux sanctuaires se fend comme une chrysalide et laisse monter vers le ciel une figure ailée. On assiste à l'avènement d'hommes qui s'approprient le mythe, la prophétie, et les accomplissent dans leur existence. Le temps s'emplit ; il se détache des peuples et de leurs songes, pour devenir le moule de contenus historiques. Ainsi commencent une souffrance neuve, un nouveau bonheur.
Désormais, puisque cette lumière a resplendi, on verra peut-être des détours et des égarements, mais plus jamais de retour.
Le nœud gordien, Ernst Jünger
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leblogdemarinaetjeanmarie · 2 years ago
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MARDI 31 JANVIER 2023 (Billet 1 / 3)
« JAIPUR »
Dans le Fig Mag de la semaine dernière, à la page 90, nous avons lu un article très intéressant sur cette ville. Comment ne pas repenser à notre Circuit avec le Club Med en 2016, « Splendeurs du Rajasthan »… qui portait bien son nom ? De tous nos Circuits, de très loin, c’est le plus beau que nous ayons fait !
Nous étions 11 et à part un couple qui a disparu des radars (grand mystère), nous sommes tous restés en contact, ce qui prouve qu’il s’est passé quelque chose entre nous… En vrai, entre le pays et nous.
Presque tous sont encore lecteurs/abonnés du Blog. Nous leur dédions bien évidemment ce Billet et leur transmettons nos très amicales pensées.
Ci-dessous, quelques petits paragraphes du long article du Fig Mag, avec des photos extraites de notre album photo. Nous avons gardé un souvenir inoubliable de l’ascension du Fort d’Amber à dos d’éléphant !
Les 2 dernières photos ont été prises à « Jantar Mantar », l’observatoire astronomique conçu pour Sawai Jai Singh II.
______________________________
Dans le nord de l’Inde, au Rajasthan, un maharadjah éclairé fonde la cité de Jaipur au XVIIIe siècle en suivant les conseils de ses astrologues. Aujourd’hui, les cieux et les dieux rythment toujours le quotidien de ses habitants et de ses vibrants bazars.
Avant d’en poser la première pierre en 1727, le maharadjah Sawai Jai Singh II (1688-1743) avait consulté ses astrologues qui en déterminèrent le jour et l’emplacement idéal. Dans cette plaine aux sept collines, les prêtres architectes hindous dessinèrent la première ville planifiée en Inde. Ils invitèrent le cosmos, appliquant les principes du « vastushastra » (science de l’architecture) issu des textes védiques. Ainsi, neuf carrés en composent le plan initial représentant les neuf planètes de l’astrologie hindoue. Au centre, le palais royal occupe deux de ces « quartiers ».
La capitale du royaume, sise alors au Fort d’Amber, à une dizaine de kilomètres de là, y déménagea. Jaipur allait briller, devenant un haut lieu de commerce, de sciences, d’artisanat et de culture. Depuis, les marques du temps ont patiné son palais royal au subtil mélange de styles moghol, hindou et européen.
À deux pas de là, le ciel, immense, fut longtemps scruté depuis l’observatoire astronomique « Jantar Mantar » de Sawai Jai Singh II. Boudant le télescope alors à la mode dans les capitales européennes, le maharadjah opta pour des instruments destinés à l’œil nu, de taille surdimensionnée. Cela devait, estimait-il, éviter les erreurs et, plus encore sans doute, servir à son prestige. L’ensemble a difficilement traversé le temps. Sans sa rénovation en 1901, il aurait disparu. Pourtant, quelle précision ! Sur un cadran solaire, l’heure est donnée à deux secondes près.
On pense au livre « La Machine magique », l’histoire romancée écrite par Luc Leruth autour de la création de cet observatoire. Un brahmane y confie sa vérité à ses élèves :
« Sachez que notre passé et notre avenir sont inscrits dans les étoiles. Nous ne durons que l’espace d’un rêve car une vie est courte. Ensuite nous devenons quelqu’un d’autre. »
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vicnormansstuff · 3 years ago
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Plus le niveau général d’instruction est élevé, plus il est facile pour les gouvernants de contrôler la presse quotidienne, la radio, et l’édition – ces modernes moyens d’action sur les esprits, presque irrésistibles, pour garder les masses et « l’intelligentsia » sous contrôle, sans même qu’elles le suspectent. (…) Le véritable avantage de l’instruction universelle est de resserrer l’emprise du pouvoir gouvernemental sur les masses stupides et vaniteuses… Bien sûr, le seul véritable avantage est la capacité de penser par soi-même. Et cela a toujours été et sera toujours le privilège d’une minorité, jadis reconnue comme une élite naturelle et respectée.
La soi-disant « tolérance religieuse » pratiquée par les Etats modernes et les individus vient de tout sauf d’une compréhension intelligente et de l’amour de toutes les religions comme étant des expressions différentes et symboliques des mêmes vérités essentielles et éternelles. Elle est plutôt le résultat d’un mépris grossièrement ignorant de toutes les religions ; de l’indifférence pour ces mêmes vérités que leurs différents fondateurs tentèrent de réaffirmer, encore et encore. Ce n’est pas du tout de la tolérance.
Peu importe à quel point le choc final pourrait être sanglant ! Peu importe le nombre d’anciens trésors qui pourraient périr à jamais dans l’embrasement rédempteur ! Le plus tôt sera le mieux. Nous l’attendons – ainsi que la gloire qui suivra – confiants dans la Loi cyclique divine qui gouverne toutes les manifestations de l’existence dans le Temps : la loi de l’Eternel Retour. (…) Nous attendons la glorieuse restauration, cette fois-ci à une échelle mondiale, de l’Ordre Nouveau, projection dans le temps, dans le futur, et dans chaque retour de l’Age d’Or, de l’Ordre Cosmique éternel. C’est la seule chose qui mérite qu’on vive pour elle – ou qu’on meure pour elle, si on en reçoit le privilège – aujourd’hui…
La violence, sous une forme ou sous une autre, est inévitable. Elle est la loi même de la vie dans un monde déchu. Le choix qui nous est donné n’est pas entre la violence et la non-violence, mais entre la violence ouverte, sans honte, en pleine lumière, et la violence rampante, subtile – le chantage ; entre la violence ouverte et la persécution invisible et douce, mais cependant implacable, à la fois économique et culturelle : la suppression systématique de toutes les possibilités pour les vaincus, sans le montrer ; le conditionnement impitoyable des enfants, d’autant plus horrible qu’il est plus impersonnel, plus indirect, plus doux en apparence ; l’habile diffusion de mensonges mortels pour l’âme (et de demi-mensonges) ; la violence sous l’apparence de la non-violence.
Les véritables hommes dans le temps… agissent, d’une certaine manière, comme le feraient des dieux. (…) Ils possèdent la terrifiante splendeur des grandes et dévastatrices forces de la Nature (…) [Ils] sont des puissances aveugles, servant inconsciemment le dessein du Cosmos. (…) Et de même que la figure d’argile cache et évoque le dieu ou la déesse invisible – puissance éternelle –, de même leur égoïsme cache et révèle le sens profond et impersonnel de la Vie ; la phase destructrice du Jeu divin, dans laquelle se trouve déjà la promesse de la nouvelle aube à venir. (…) « Fléaux de Dieu » en un sens, ils sont aussi des bénédictions déguisées. (…) Car la destruction et la création sont liées à jamais.
— Savitri DEVI
"Citations choisies"
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