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Note contemplative - Rencontres méditerranéennes, Albert Camus et la pensée de midi
Note contemplative - Rencontres méditerranéennes, Albert Camus et la pensée de midi #Philosophie #MardiCestPhilosophie #Contemplation#Camus #Pensée #Midi #Humanisme
Notes contemplatives de lecture – Note contemplative n° 38 Aucune explication verbale ne remplace jamais la contemplation. Saint-Exupéry, Pilote de guerre. Notes de lecture La pensée de midi, ce n’est pas celle qui nous occuperait au milieu du jour, à l’heure où ce même jour bascule vers le crépuscule. Ce n’est pas non plus la pensée du Midi, celle qui définirait un territoire ensoleillé –…
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#MardiCestPhilosophie#Apologie#Âme#Équilibre#Être#Camus#Cogitamus#Cogito#Collectif#Compatir#Comprendre#Contemplation#Dante#Démesure#Descartes#Dieu#Esprit#Essence#Existence#Grecs#Hasard#Héraclite#Hubris#Humanisme#Individuel#Logique#Mardi c’est philosophie#Métaphysique#Mesure#Midi
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crédit; mongrel. – scénario de mon fils (OUI VIENS) sur museum of sins, (lien en commentaire!!) { gamin-miroir; esprit agité; cruor échauffé; racines véhémentes; louvart fêlé; euphories explosives; démesures insatiables; myocarde en fête; affres endormies. }
#rudy pankow#rudy pankow avatars#rudy pankow avatar#400x640#640*400#scenario#avatars#rpg#faceclaim#ressources#inspiration#outer banks#jj maybank
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pour chaque personnage, un trait vous sera demandé à l'inscription. vos personnages devront s'organiser autour d'une vertu ou d'un vice proéminent, fortement exacerbé par une newport catalyseuse. nous vous demanderons aussi de choisir un trait compatible (le vice ou la vertu avec lequel votre personnage possède une affinité) et un trait incompatible (qui créer une forte hostilité). ici, les extrêmes rendent fou les saints comme les impurs. car de tous les traits, aucun n'est pire que celui qui se tire d'un gras crayon. ainsi, que vous choisissiez un vice ou une vertu, il semblerait que vous ne pourrez jamais en sortir vainqueur; car si les vices sont généralement connus pour être problématiques... que pensez-vous vraiment d'une qualité poussée à son paroxysme? et si la clé pour sortir de cet enfer semble donc être l'équilibre, newport ne vous permettra pas de la trouver. mais après tout, voulez-vous réellement la quitter..?
implosion; hystérie; instabilité ; phalanges écorchées; haine; babines écumeuses; aigreur; désespoir; sale bile; jurons de maudits; âpres regrets; faiblesse pitoyable; vengeance.
vanité; mégalomanie; ce bleu roi; drapé de soie et de chair putride; gloriole; autosuffisance; mépris; ô beau narcisse; solitude du parfait; trône de bois; fantasque éphémère; fierté; faux.
indifférence; apathie; absence de conséquences; sombres méninges; éternel aquilon; abandon, atrophie insupportable; désengagement; l'affligeant ennui, électron libre.
jalousie; éternelle insatisfaction; jurons de malheur; aigreur; confiance érodée; vicieuse frustration; rivalité infondée; caïn; rancune hostile; manigances chuchotées; caprice de minot.
obsession; insatiable; extase dionysiaque; plaisirs exacerbés; épicure; auréole en bois de vigne; primitif; addictions; sève d'ivresse; banquets; opium; foule paillarde; folie fiévreuse; chaos.
cupidité; matérialité; l'or en idole; possession excessive; manipulation; opportunisme; cruauté; bedaine enflée; gel du marbre; pingre; attachement excessif; fortune enchaînée; geôle dorée.
passion; débauche; trahison; parade de charme; faim de charnel; indécence; démesure; tentation entêtante; pourpre de velour; instabilité amoureuse; absence de lien.
quête de la vérité; inébranlable acharné; sceptre justicier; de bleu roi et d'or; ordre implacable; autoritarisme; châtiments exacerbés; ô douce tyrannie; fièvre justicière.
corps contre rafale; ce ô preux chevalier; folie héroïque; absurde hardiesse; imprudence; orgueilleuse bravoure; sacrifice vénérable; insoumis; brasier de grandeur; la sale audace.
sacrifice aveugle; martyr; empathie éreintante; funeste abnégation; générosité hypocrite; lugubre bonté; bras de saint, vaine ironie; quête de profit personnel; folie du sauveur, blanche prière.
méfiance flaire essence; cardinal sans sens; mutisme cri statisme; conséquences au lourd pesant; clairvoyance aveugle; horace à pas velours; abstinence septentrionale; repos contre écueil.
fouet contre palais; gerbe assassine; lame de mauxmots; noble monologue; muselière décousue; sincère blessure; confessions agonisantes; terrible transparence; impitoyable; malédiction.
tendresse aveugle; douleur gobée; belle miséricorde; dégénérescence du beau; cécité du malin, acceptation du pire; juge sans voix; empathie hypertrophiée; psyché de pitié.
doux mirage d'éden; saveur déni; songe en nuages; cauchemar idéal; horizon promesse; folie d'espoir; fantasmes en pagaille; ris aux enfers; insouciance candide; géant de croyance.
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Les origines du mobilier baroque est reconnaissable entre tous, très en vogue entre le XVIème et le XVIIème siècle. En Italie au tout a débuté architecture, peinture, sculpture, tous les arts sont concernés. Il s’agit d’en mettre plein la vue et de provoquer des émotions chez les fidèles de l’Église. Avec le baroque commence le règne de l’ostentatoire, de l’opulence et de la démesure. Il faut éblouir et par la même séduire. Déjà au moyen âge il en tracé les premières esquisses et étrangement, il s’agit en premier lieu d’une affaire religieuse. Pour ne pas que les âmes restent trop longtemps au purgatoire, il a été demandé aux fidèles de verser des oboles d'où une accumulation de richesse qui a permis un tel mouvement
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Pierre Gole, le maître du mobilier baroque. Souvent appelé kitch les synonymes ne manquent pas, comme rococo, chamarré, tarabiscoté, lourd, saturé où pesant
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j'ai faim de toi de ton regard doux flamboyant tes rondeurs chaloupant de promesses le tison de ta chair étourdissante jusqu'à la démesure
si faim que j'en rêve en plein soleil
j'ai grand-faim de ta bouche ta langue à la pleine lune qui vampirise mon sang à serpentines lampées inassouvies l'incandescence de tes seins au grain ferme et moelleux la plus belle invention du monde depuis la découverte de la soie
...
si faim que j'en rêve en plein soleil j'en rêve une chaude poignée de constellations J'ai faim du vent violent de ta peau contre la mienne cette lumière ton corps qui remplit le silence tes foulées qui ondulent courtes avant de se presser à la rencontre de nos sangs et se changer en flammes au rendez-vous de la vie
j'ai si faim de toi
Louis Philippe Dalembert
Ph. Noémi Ottilia Szabo
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Lors de ma première relation j'ai pensé -à tort avec du recul- que l'amour c'était la démesure. Que la passion, l'intérêt, l'appréciation, l'envie, les sentiments ne pouvaient exister que par le prisme de l'immodération. Je devais avoir mal au ventre d'amour, la gorge nouée à l'idée incessante de perdre l'objet de mon désir. Que si je n'étais pas amoureuse à m'en rendre malade c'est qu'alors je ne l'étais pas. Ça m'a poursuivie longtemps et ça m'a même peut-être gâché des occasions. J'ai cru qu'il fallait que je sois à bout de souffle. Que je me sente sur le file pour ressentir vraiment. Je me suis épuisée à aimer, c'était pas trop, on aime jamais trop, c'était mal, je ne comprenais pas où mettre le surplus. C'était comme nager à contre courant, possible mais pas durable. Aujourd'hui, je suis plus nuancée. Je ne sais pas si je suis amoureuse de mon copain actuel, ce qui peut biaiser mon propos, mais je ne ressens pas cette outrance. Cette urgence d'aimer et d'être submergée par tout cet amour. C'est tellement plus apaisant quand c'est calme. Quand on se rend compte que c'est là mais que ce n'est pas douloureux. Que la douleur ne fait pas vraiment partie de l'amour. Que pour aimer, il ne faut pas impérativement souffrir. J'ai cru qu'il le fallait car c'était mon seul moyen de vérifier l'authenticité de mes sentiments. Le fait est que maintenant, je connais les enjeux mais je sais que c'est plus sain et positif pour moi si je n'aime qu'à hauteur de ce que je peux aimer. En effet, ça peut faire peur. Qu'est ce qui me permet de dire que j'aime si je ne ressens pas les extrêmes ? Comment graduer des émotions qui ne me compressent pas le coeur ? Sont-elles là s'ils sont à peine audible ? Le silence est la paix ou l'absence ? Le silence prend toutes les voix, tous les tons, exprime toutes les émotions, c'est le contexte qui permet de trancher. Je me sens tellement mieux de n'être qu'exposer qu'à des douches tièdes et plus froides. Souvent je me dis que c'est peut-être parce que je n'aime pas à nouveau, puis, plus rarement, je me dis qu'il serait temps d'accepter qu'aucun amour ne se ressemble et que c'est sûrement l'expression différente de mes sentiments. Je me dis aussi qu'il y a des gens qui nous intéressent et d'autres qui nous obsèdent, je suis peut-être dans l'autre camp et c'est pas plus mal. Un jour je saurai ce que ça veut dire cette façon d'aimer mais là, je ne me pose pas plus de questions. C'est juste tellement plus reposant de ne pas être profondément amoureux.
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source : @cheminer-poesie-cressant
Verticales, les hautes villes s'inventent des crêtes infranchissables, rempart à l'inconnu, recomposent les horizons à la démesure d'une gloire éphémère, prêtes à décrocher du ciel, au passage, un possible trophée.
(Dans la portée des ombres, extrait)
© Pierre Cressant
(mardi 6 septembre 2005)
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KEIONA // 'démesure couture' runway ❥ drag race france 02X05
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2024
The clocks have decided so, one year ends, another begins, so....
"Tomorrow the sun will rise, and who knows what the tide may bring", Chuck Noland in the movie Cast Away.
Happy New Year 2024 to all of you, to your measure or immoderation, as you please.
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Les horloges en ont décidé ainsi, une année s’achève, une autre commence, alors ….
« Demain le soleil se lèvera, et qui sait ce que la marée peut apporter », Chuck Noland dans le film Seul au monde.
Belle année 2024 à vous tous, à votre mesure ou démesure, comme il vous plaira.
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Un jour il est parti déclarer son amour à Poutine. Un reniement ? À quoi jouait-il ? Etait-ce une façon d'éprouver jusqu'à la rupture, l'outrance, notre capacité à le suivre encore, là aussi ? On les imagine bien, lui et son horrible pote russe, déchirés à la Vodka, torse nu par moins 15, en train de chasser l'ours du Kamtchatka à mains nues. La France manquerait-elle à ce point d'ours et de dictateurs décomplexés ?... Comme si Depardieu se cherchait, peu importe leur pedigree, des camarades de jeux, des affreux à sa démesure. Des camarades et la richesse d'une autre culture peuplée d'écrivains qui resteront éternellement des volcans : les Dostoïevski, Gogol, Pouchkine... En somme un autre pays qui lui ressemble, l'âme slave en bonus pour tout théâtraliser, tout rendre incontrôlable...
Aujourd'hui ou demain la France achèvera de le haïr son Depardieu. La France est devenue ce pays où l'on aime, avant tout, détester. Ce Depardieu, il a été pourtant celui de Bertrand Blier, de Pialat, de Truffaut, de Duras, de Barbara... Le Depardieu de "Valley of love"... Jamais un acteur n'avait été aussi grand, aussi humblement humain que le Depardieu de ce film-là (je l'affirme en toute subjectivité) ; la dernière scène du film, quand il revient sur le chemin poussiéreux vers Isabelle Huppert, est une scène qui vous dévastera et qui restera gravée en vous pour le restant de vos jours. Comme s'il n'était plus question de cinéma mais de la vie pour de vrai, faite cinéma. Jamais aucun acteur n'était arrivé à ça, plus jamais peut-être aucun acteur n'arrivera à ça. Lui, il s'en fout, comme s'il méprisait son propre talent, il dit : "acteur ce n'est rien, c'est faire la pute", il ne le pense sûrement pas à ce point mais il le dit. Par opposition il s'entoure, admire et défend le travail d'artistes qu'il estime être, eux, de vrais artistes : peintres, plasticiens...
Depardieu le russe est pourtant français jusqu'à la caricature : grande gueule, vigneron et pochetron, esthète et vulgaire, paillard et subtil, rablaisien, pétomane et amateur d'art, de provocations, de beaux textes, de désobéissances : homme hors norme, hors cadre, hors limite, hors identité, hors tout ...
Il a été adulé tant sa nature et son talent étaient grands et nous l'avons aimé, moi en tout cas, pour cette nature, pour ce talent ... Aimé, soutenu, encouragé à distance à être ce qu'il était, ce qu'il est ! Oui, c'est une certitude, nous avons nourri le monstre. S'il est coupable de quelque chose alors nous sommes un paquet de coupables-complices à l'avoir encouragé depuis nos fauteuils de salles obscures, film après film. Nous avons donc notre part, car si le public est une part de la magie, au final, le public est aussi une part du monstre.
Beau il le fut, insolent, imprévisible, inclassable ; oui monstrueux, il le reste... Monstrueux bouffeur de vie, d'espace et d'émotions : de dérapages calamiteux aussi.
Et bien sûr que la parole des femmes est importante, et bien sûr que notre compassion doit aller en tout premier lieu aux victimes. Et bien sûr que nous nous réjouissons que les temps changent, que toutes formes de violences, de harcèlements puissent être combattus...
Ce qui interroge, c'est pourquoi Fourniret ou Lelandais auraient-ils droit à un avocat, à un, plusieurs procès, et pas Depardieu ? Concernant Depardieu, c'est déjà réglé...
Il va devenir, il est devenu en quelques heures, le pire, le gros dégueulasse, le prédateur, l'ignoble porc Depardieu... Il n'aura plus rien de bien, plus rien d'humain. Plus droits de citer, de tourner, ses films déjà sont retirés des catalogues des chaines publiques en France, en Suisse...Plus rien, il ne va plus rien rester ? Mais alors pourquoi, ô public versatile, l'avoir idolâtré, si aujourd’hui, vous, les mêmes, sans sommation et avant tous jugements, vous le jetez aux chiens ? Lui, finalement, il n'a pas changé...
Je ne me sens pas le cœur de l'excuser ni celui de l'enfoncer ou de le détester... Pour la détestation de soi il a sûrement beaucoup trop d'avance sur ses pires ennemis. Un jour, je l'entendais dire dans un reportage à un journaliste : "vous croyez vraiment que ça m'amuse d'être devenu cette grosse baleine ?". Pas si indifférent que ça, finalement, à ses propres souffrances. Dans une scène du film Mammuth, il est au bord d'un plan d'eau, torse nu, énorme, et il coiffe avec une délicatesse infiniment féminine ses longs cheveux de naïade obèse. C'est un très beau plan, un tableau à la fois classique et dérangeant, une image très humaine et très assumée aussi. Courageux le Depardieu ; là ou d'autres acteurs se cachent en permanence, Depardieu se balade depuis toujours tripes à l'air, écorché vif, sans masque et sans fausse pudeur : souvent à la limite et malheureusement, parfois, au-delà de la limite. Ce goût dangereux et prononcé, cette volonté de jouer avec les limites. Je n'ai pas à prendre sa défense, je ne l'excuse de rien par avance mais comment s'autoriser à le juger ou à le condamner ? (bien avant les juges qui eux sont faits pour ça).
Mais que seraient les réseaux sociaux sans cet appétit morbide pour le lynchage en bande organisée ?... Bien souvent, les réseaux ne servent qu'à ça.
Si Depardieu est jugé détestable, je déteste au moins autant tous ces professionnels de la détestation.
À eux seuls, ils sont un autre visage de la guerre...
jacques dor
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Entre conte et enracinement populaire, #bird fait chavirer nos repères par une démesure âpre, un bestiaire insensé et une musique rock à fleur de peau. On a été très surpris et on a aimé ! www.cinecritik.com
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LUNDI 30 DÉCEMBRE 2024 (Billet 1 / 4)
« SARAH BERNHARDT, LA DIVINE » (1h 38min)
Un film de Guillaume Nicloux, avec Sandrine Kiberlain, Laurent Lafitte, Amira Casar…
Critiques sur le Site AlloCiné / Presse : 3,5 / Spectateurs : 3,2
Au printemps de l’année dernière nous avions vu, lors d’une visite guidée, la très belle Exposition que le Petit Palais lui avait consacrée. Nous connaissions donc sa vie et le « colossal » succès qu’elle a rencontré tout au long de sa (longue) carrière et ce, dans divers pays, dont les Etats Unis où elle a joué, en français, sous d’immenses chapiteaux, devant des milliers et des milliers de spectateurs qui ne comprenaient pas un mot de ce qu’elle disait. C’est pour elle que Jean Cocteau a composé le mot « Monstre Sacré ».
Il aurait fallu un biopic de plus de 3 heures et d’énormes moyens pour retracer son histoire mais ce n’était pas le but de Guillaume Nicloux, le metteur en scène de ce film.
Est-ce à cause de ça, un certain nombre de spectateurs et de critiques de cinéma sont sortis déçus de la projection, sur le Net, les avis sont de fait assez partagés.
Nous vous proposons de lire la critique ci-dessous qui reflète bien par contre ce que nous, nous en avons pensé. Marina est sortie emballée et a tout de suite donné ❤️❤️❤️❤️,5 au film, JM, un petit peu moins (ayant des problèmes d’audition, certains dialogues du film où Sandrine Kiberlain jouait allongée lui ont échappé…), mais lui accorde quand même ❤️❤️❤️,5 sur 5.
Tous les deux, avons énormément apprécié les costumes, les décors, les brillantes répliques des protagonistes principaux (la plupart sont historiques)… et surtout l’interprétation de Sandrine Kiberlain. Nous parions à son sujet qu’elle aura une nomination aux prochains Césars, voire « LE » César de la meilleure interprétation féminine.
A noter que d’avoir vu l’Exposition du Petit Palais nous a permis de ne pas être frustrés…
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Thème
Paris 1915. Atteinte d’une tuberculose osseuse qui lui « dévore » le genou droit et la menace de septicémie, Sarah Bernhardt, l’actrice française la plus connue et adulée du monde, doit se résoudre à se faire amputer. Alors âgée de 75 ans, elle parvient à en plaisanter et à rassurer les amis qui l’entourent… Bien sûr, la « Divine » s’en sort et revient vivre chez elle. Parmi ses visiteurs, le jeune Sacha Guitry. Il va la faire parler de la liaison qu’elle eut vingt ans plus tôt avec son père Lucien, à une époque où, libre, moderne, talentueuse et extravagante, elle, l’Actrice avec un A majuscule, était au faîte de sa gloire… Elle racontera à Sacha les sales coups que son père lui avait joués, la poussant par deux fois au suicide. Sarah la flamboyante avait donc aussi des fragilités…
Points forts
La singularité du projet. Même si, assez étonnamment d’ailleurs, il n’y avait encore jamais eu de « biopic » français sur celle qui fut le premier « monstre sacré » du monde et qui, encore aujourd’hui, reste une icône, il était hors de question pour Guillaume Nicloux de retracer sagement sa carrière sur grand écran. Le cinéaste a choisi de dresser un portrait psychologique de la grande Sarah, et ce, à travers deux périodes clés de sa vie : celle de l’acmé de sa carrière (l’année 1896) où elle est au firmament de tout ce qui la compose (son excentricité, sa démesure, sa liberté, sa modernité, son extravagance, son impertinence, mais aussi, soigneusement dissimulées, ses fragilités…) et celle où, pour ne pas mourir, elle doit se faire amputer d’une jambe, en jouant les bravaches. Cela suffit ? En tous cas, cela a suffi à la réinventer…
Le choix de l’interprète. Trouver une actrice capable de jouer toutes les facettes de la « Divine » sans pour autant la copier, aurait pu relever de la gageure. Dès le départ du projet, il y a cinq ans, Guillaume Nicloux n’en a vu qu’une : Sandrine Kiberlain. La comédienne a d’emblée accepté le défi. « Je ne voulais surtout pas imiter Sarah Bernhardt dit-elle. Avec Guillaume Nicloux, on s’est demandé s’il fallait rendre sa vérité en copiant son jeu et ses intonations, ou s’il fallait se l’approprier autrement. On a choisi la deuxième voie : rendre l’émotion et la puissance qu’elle procurait ». Sandrine Kiberlain ne s’est pas trompée. La Sarah Bernhardt qu’elle propose est tout simplement fascinante. Saluons au passage ce petit rire qu’elle a inventé et qui ponctue presque toutes ses répliques : il semble exprimer à la fois la folie et l’impertinence gouailleuse de la tragédienne qu’elle (ré) incarne.
La beauté des décors et des costumes. Tout chatoie dans ce film magnifiquement cadré et éclairé. On ne devine pas qu’il a été tourné en cinq petites semaines avec un budget modeste.
La richesse du générique. Il offre parmi la crème des comédiens français, dont Laurent Lafitte (formidable dans son personnage de Lucien Guitry), Pauline Etienne, Laurent Stocker, Grégoire Leprince-Ringuet…
L’énergie musicale du film, offerte par les nombreux compositeurs qui l’accompagnent (Reynaldo Hahn, Ravel, Debussy, Chopin, Schubert…)
Quelques réserves
On pourra regretter qu’on voie très peu Sarah Bernhardt dans son rôle d’actrice.
Encore un mot...
Même s’il n’est pas question à propos de ce long-métrage, visuellement très réussi, de parler de chef-d’oeuvre, au moins pourra-t-on reconnaître à son auteur Guillaume Nicloux d’avoir réussi à cerner une artiste hors norme, dans sa singularité, ses exigences, ses faiblesses et surtout sa liberté, annonciatrice des révolutions féministes du monde d’aujourd’hui. Comment, en outre, ne pas savoir gré au cinéaste d’avoir offert à Sandrine Kiberlain un rôle à la mesure de son immense talent.
(Source : « culture-tops.fr »)
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La marche du monde...
Nous évoquions il y a peu ces quelques étapes dont les suites ont été décisives dans l'évolution du monde, dans celle de l'humanité et dans celle --plus réduite, sauf pour nous-- de notre pays, et nous nous étions arrêtés sur la Renaissance et sur la Grande Guerre. Cet éditorial m'a donné envie d'approfondir le rôle des facteurs de vrai changement et l'importance plus ou moins grande qu'ont tenu les périodes de grand bouleversement dans l'évolution de l'histoire du monde... et de notre civilisation.
Car il faut tout de même réaliser que la même immense et puissante civilisation qui a, à son origine sur les merveilles de la philosophie grecque, engendré les beautés incommensurables du christianisme --qui lui ont permis son essor majestueux-- est en train de se fracasser sous nos yeux dans les convulsions ridicules du ''wokisme'' qui entraîne dans sa chute vers les enfers de la pensée nos rêves, nos attentes, nos richesses rémanentes (car il en reste, n'en doutez pas) et nos potentialités, qui sont en train de sombrer sans plus guère trop d'espoir dans l'océan de la médiocrité environnante et des idées, toutes fausses, qui se sont imposées à notre pauvre siècle...
Il faudra bien, un jour (s'il reste une humanité, après la fin de l'horrible tempête qui nous assassine chaque jour un peu plus) que quelqu'un se penche sur la véritable histoire de l'homme --qui peut, pour le moment, se résumer à un véritable ''échec du succès'' : échec parce qu'il est difficile de voir autre chose, dans l'effondrement, largement entamé, d'un monde dont rien de sensé ne devait entraver la course vers des lendemains que tout laissait prévoir souriants.... et succès, car il s'est agi d'un authentique ''démarrage sur les chapeaux de roue'', de Hésiode à Platon ou de l'invention d'une écriture syllabique (une des explications au ''miracle'' européen des siècles (--1) à (+ 2), au partage du monde entre les immortels (la Mythologie) et les mortels, cet ''anthropos'' grec dont l'histoire se poursuivra à travers ''l'homo romanus'', puis le Chevalier, le Damoiseau, l'honnête homme, l'Incroyable, etc... jusqu'à nous et le peu qui reste de tout ça, avec nos barbes négligées, nos jeans troués exprès, nos casquettes sales mises à l'envers, nos tee-shirts douteux, ou nos ''portables- H24''...
Pour bien comprendre la suite de l'aventure quasi surnaturelle qu'ont été la naissance et de développement notre civilisation chrétienne devenue ''occidentale'', il faut bien sûr retourner aux sources --ce que l'homo festivus, ce con-temporain qui mérite un tiret au milieu de son nom, a pris en horreur : ou c'est acquis et servi tout chaud sur son écran... ou ça ne l'intéresse plus : l'effort n'est pas... son fort ! Mais reprenons la chronologie. Nous sommes là au VIIIe siècle avant J.-C, au tout début de ce que les archéologues appelleraient, bien plus tard, ''l'Age de fer'', à la charnière des ''âges obscurs'' et de la Grèce archaïque.
Un paysan, Hésiode, allait créer le métier de aède, l'équivalent des bardes bretons, des trouvères et des troubadours médiévaux ou de nos félibres ensoleillés, etc, qui composent leurs poésies chantées pour un auditoire. Pour lui, ça va être la Théogonie, les Travaux et les jours, où il part du Chaos originel --d'où Gaïa (la Terre-mère), Nyx (la Nuit), et Eros (l'Amour et la Création), vont nous sortir-- pour en arriver à rapporter comment sont apparues les différentes races d'hommes sur la terre, voyageant d'un âge dit ''d'or'' à un âge d’argent, à un âge d’airain, un âge des Héros, et enfin un âge de fer (dont il ignorait la définition que donneraient de lui nos ''savants'', quelque 25 siècles plus tard).
Dans l'âge d'or, les hommes ne connaissent ni le travail de la terre, ni la guerre. Je ne connais personne qui s'en souvienne. L'âge d'argent voit le triomphe de la démesure (hubris) et de la chute (''Les hommes ne voulaient point honorer les dieux, ni sacrifier sur les autels sacrés , comme il est prescrit aux hommes selon l’usage. Et Zeus Kronide, irrité, les engloutit, parce qu’ils n’honoraient pas les dieux''). Cet âge --que nous avons bien l'impression de connaître, et pour cause-- fut suivi par l'âge d'airain ou des Héros, où la guerre omniprésente opposait des prédateurs aux guerriers "justes" qui pourront, seuls, accéder à l'Ile des Bienheureux. (cet ''âge'' a un peu des airs de djihad, non ?). Enfin, l'âge de fer parle d'un monde menacé par la faim et marqué par la loi du plus fort, et je n'insiste donc pas : tout le monde voit de quoi il peut s'agir. Inspiré par les muses et soucieux de donner toute sa place à la vérité (alèthéia), Hésiode admoneste au passage les rois paresseux et ''dévorateurs'' (là aussi, nous voyons bien de quoi il parle !), il met en garde contre l'injustice, la démesure, et il invite au travail, à la piété, et à la construction d’un monde où régnerait la Justice ( = Dikè, d'où vient --par antiphrase, sans doute-- notre mot ''syndicat'', '( = ensemble pour la justice''. Certains y ont cru !). Tout ça fait très ''actuel'' !
NB : Dans ce survol des balbutiements de notre civilisation, les raccourcis ''saisissants'' sont un risque que l'on court dès que l'on veut se confronter à de vastes synthèses (une page ''A4'' par millénaire, en gros). Je sais que je dois écorner, ce faisant, pas mal de choses qui vont être jugées fondamentales par tels lecteurs, ou carrément fausses, par d'autres. Poursuivons tout de même ce sentier, ne serait-ce que parce qu'il est très rarement, voire jamais, emprunté, et qu'il pourrait donc déboucher sur l'ouverture de nouvelles avenues...
Dans cette généalogie reconstituée, l'Homo christianus va surgir, à la fois très vite et très lentement. Il descend en droite ligne de cette histoire qu'il ne reniera jamais --et c'est une preuve soit de son intelligence pour les non-croyants, soit de son origine divine, pour les autres-- mais il a pris conscience de son ''Moi'' dans les versets de la Genèse, a été conforté un peu plus tard par Saint Paul, ce géant de la pensée, et s'est structuré avec l'aide de Saint Augustin. Il engendrera un nouvel ''homo humanus'' (pour Luther, c'est l'homme "humain ", la personne, qui n'est pas le produit de ses œuvres, mais une création de Dieu). Ce sera l'homme de la renaissance, tiraillé entre Pic de la Mirandole et Montaigne (tout savoir ou tout expliquer). C'est aussi le moment où l'humanisme chrétien, jusque là bien campé sur ses deux jambes, va se déchirer entre un humanisme catholique et un humanisme réformé, ce qui n'est jamais bon pour personne. (cf. Matthieu, 12, 25 : ''Jésus leur dit : Tout royaume divisé contre lui-même est dévasté, et toute ville ou maison divisée contre elle-même ne peut subsister''. Le macronisme et notre ''crise'' actuelle expliqués en 2 lignes ! L'art de la litote est bien maîtrisé, dans les Ecritures !).
Ce sont les Lumières qui vont le tirer de ce mauvais pas en l'entraînant dans une simplification apparente qui va s'avérer un des premiers pièges vicelards dans lesquels il va se laisser entraîner. Pour Diderot, l'homme est matière, pour Buffon, il vit dans un temps ''naturel'', tandis que pour Rousseau, il n'est qu'une partie de la nature... Certains croient voir là une simplification par rapport à notre bon vieil ''anthropos'' ! Mais le pire était à venir : au XIX ème siècle, l'homme est la seule réalité pour Marx... il devient dieu pour Feuerbach... et il est mort, avec Dieu, pour Nietzsche. En somme, parti d'une simplicité et d'une certitude originelles, on s'est perdu dans la complexité et le doute avec le temps qui passait (NDLR : on peut remarquer que notre civilisation tout entière a suivi les mêmes chemins erratiques, ce qui explique nos difficultés actuelles, françaises d'abord, mais européennes aussi, et même mondiales).
Le XX ème siècle, fertile en inventions infertiles, va se passionner pour la mort de l'homme (bientôt érigée en véritable industrie --des tranchées de 14-18 à la bombe nucléaire d'Hiroshima), et devenir un néant comme les autres, pour Sartre. Ce triomphe de l'inhumain va trouver un terrain d'application pratique et expérimental avec la première guerre mondiale, puis la seconde et ses pathologies mortelles, le nazisme et le communisme... dont les idées, toutes intrinsèquement mauvaises, toutes perverses et toutes dirigées contre l'homme véritable, vont semer leurs miasmes jusqu'à notre XXIè siècle, bien mal parti pour finir son temps dans les délais impartis.
En 1945, lorsque l'immense boucherie de la guerre a pris fin, un rêve a fait frémir les hommes, marqués par tant d'horreurs : reconstruire ou retrouver l'humanisme chrétien. On oublie trop souvent que c'était la seule démarche et l'idée fixe des ''Pères de l'Europe'', tous croyants, tous pratiquants, et tous persuadés --comme je le suis moi-même, mais c'est hors sujet-- que ''hors du Bien et du Vrai, il ne saurait y avoir de Bon'' : nos soi-disant ''européens'' du jour croient malin d'afficher une absence de foi qui n'est que le trop plein de leur mauvaise foi.
On comptait, alors, sur l'aide bienveillante (même si elle était involontaire) de la Science, du Progrès, des découvertes. Et c'est là qu'a commencé la grande fracture entre l'homme et son destin : les événements, le climat, le temps qu'il fait, et les avancées scientifiques, s'ils étaient positifs pour certains, ne convergeaient pas vers ce but espéré, et notre appareil moral, social et psychologique disponible s'en éloignait à toute vitesse. La rupture, récente, fut et est terrible.
A ce jour, il semblerait bien que ce soit l'homme qui ait perdu la partie : on a du mal à imaginer un retour en arrière vers des retrouvailles heureuses avec nos anciens ''fondamentaux'' : la science, fourvoyée, nous mène vers des géhennes artificielles au lieu des nirvanâs promis... le doute a détruit toute possibilité de se retrouver là où nous aurions aimé aller... la bêtise et l'inculture de nos leaders multiplie les appels au conflit... et les idées à la mode ne sont qu'un ramassis idiot d'esquisses déjà mortes... Où allons-nous ? Je ne le sais pas, évidemment. Mais je doute fort que ce soit n'importe où nous aurions pu avoir envie d'aller. Est-il sage d'espérer, encore ? Apparemment pas... mais comment vivre, sans cet espoir ?
H-Cl.
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Il faut aimer à démesure
Ce n’est pas assez que raison
Louis Aragon
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Inka Williams
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J’ai passé trois jours à Las Vegas, et c’était surprenant! Je m’attendais à la démesure, je n’ai pas été déçue. Sur Las Vegas boulevard, aussi appelé The Strip, les hôtels surenchérissent de créativité et d’attractions pour attirer les clients. Le New York New York possède une montagne russe qui passe à l’intérieur de l’hôtel. Le Bellagio a une magnifique cours intérieure qui rappelle la Toscane et le plafond du lobby est recouvert de fleurs en verre soufflé. Le Paris a un réplique de la Tour Eiffel et un parfum de lilas dans son casino. Mais la palme revient au Venitian qui a construit un centre commercial avec des canaux reproduisant Venise. Un ciel bleu très réaliste y est peint et des gondoliers sont disponibles pour faire un tour en vous chantant la sérénade.
Ce qui m’a étonné c’est que ces décors sont plutôt bien réalisés. Ce qui est inattendu lorsqu’on voit que la plupart de leurs constructions ont l’air de préfabriqués. Mais Vegas a de l’argent, beaucoup d’argent et ça se voit. Il y a des trottoirs aériens, des passerelles et une multitude d’escalators pour parcourir les rues. De la musique est diffusée dans les rues et c’est propre. Vegas appartient aux hôtels-casinos. Et la compagnie MGM détient 14 d’entre eux. En même temps quand on imagine la quantité d’argent qui y circule on comprend bien pourquoi elle essaie d’avoir le monopole. Il y a également le vieux Las Vegas où Fremont street est recouvert d’un dôme lumineux géant qui dépasse sûrement la consommation électrique de plusieurs pays d’Afrique.
Vegas fait bien sûr beaucoup d’argent dans ses casinos où les mises d’entrée sont rarement au dessous de 20$. Peu de gens parient moins de 100$ et nous n’avons pas reçu le meilleur accueil lorsque nous avons essayé d’apprendre à jouer à la roulette avec seulement un billet de 20. C’est sidérant de voir à quel point les casinos s’appuient sur un vice pour faire de l’argent sans scrupule et que les gens s’y laissent prendre avec plaisir. Tout est fait pour dépenser son argent, il y a des machines à sous dans l’aéroport et dans les supermarchés. Dans les casinos, qui sont ouvert 24/7, la luminosité est la même à longueur de journée et iln’y a bien sûr pas d’horloge.Il est possible de fumer à l’intérieur, se faire servir à boire à sa table de black jack et même se faire masser pendant une partie de craps. C’est à demander quand est-ce qu’ils trouveront une solution pour ne plus aller aux toilettes.
Les touristes, même s’ils ne jouent pas, restent quand même de belles vaches à lait. Compter 30 balles pour un cocktail, 20 pour un hot-dog et quelques frites. À Vegas tout se monnaie même se faire prendre en photo devant le fameux panneau qui marque l’entrée de la ville.
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