#déconstruction des schémas
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Pourquoi sommes-nous attirés par les relations toxiques ?
Pourquoi nous sommes-nous attirés irrésistiblement vers les relations toxiques ? Cette question semble déconcertante. Personne ne cherche consciemment à plonger dans un tourbillon de tensions, de peurs et de souffrance. Pourtant, bien des personnes se retrouvent piégées dans ce genre de relations, incapables de s’en défaire, comme si une force invisible les poussait à y rester. Comprendre ce…
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Recherche pratique 7-12
Comme dit lors de la recherche théorique sur Paul Cadmus, je trouvais intéressant ces espèces de monstre qu’il avait créé et j’ai voulu essayer de m’en faire un. Cependant, après les premiers jets de croquis, je n’étais vraiment pas convaincu et je n’avais pas l’envie ni le temps de faire un beau ‘’personnage " réaliste et grotesque.
Heureusement, ce teste ne fut pas une perte totale de temps, car j’apprécie l’arrière-plan au côté technologie que je n’avais pas encore implanté lors des tests précédents alors que c’est l'un des éléments principaux que je comptais utiliser dans mon oeuvre. J’ai donc décidé de l’insérer comme arrière-plan de mon 6ème test pour voir ce que cela pouvait bien donner comme résultat.
Pour le 8ème test, j’aime bien l’aspect sombre de l’oeuvre et le vert qui contraste bien. Peut-être même trop en fait. Seulement, le fait que l’arrière-plan soit plus sombre, j’ai l’impression qu’on voit mieux l’image qui apparaît au travers des lettres.
Un peu sous le même principe que le 8ème test, ce 9ème ne me convainc pas non plus. J’aime bien les contrastes et effet glitch qui est créé par leur superposition ce qui donne un aspect confus, mais trop ‘’alien " selon moi.
Étonnamment, je trouve ce dixième test fascinant. Jamais je n'aurais cru que le blanc me donnerait une sensation d’appartenance avec les péchés capitaux. J’aime bien l’aspect de ‘’vide " que ça donne. Un peu comme si notre vie n’avait pas de sens avant de lui en donner une qui est créée par les traits de caractère que sont les vices et Vertus. Je garde cette option en tête, car je la trouve signifiante quoique l’immensité de blanc rends, selon moi, l’oeuvre trop simple.
Pour ce 11ème test j’adore particulièrement les tons harmonieux qui me fait penser à un camaïeu. J’ai l’impression que la différence entre les foncés et les pâles donne une apparence de transparence plus prononcée que sur les autres tests. Cette version permet de jouer le même rôle de confusion que le 9ème mais avec une touche plus classe se rapprochant déjà plus des couleurs symboliques des démons étant le rouge et le noir.
Celui-ci comme le test précédent, le 11ème, dans les formes abstraites des circuits électroniques, j’ai cru apercevoir une espèce de schéma d’église, donc pour ces 2 tests on peut dire que le côté abstrait pourrait être réussi. Le fait que l’arrière-plan soit dans des teintes grisâtres on dirait que c’est peint sur de la roche ou un plancher directement, ça rend l’oeuvre fade donc moins attirant que les autres. Cependant j’adore à quel point le magenta est éclatant. Un petit résumé des tests actuels: J’aime particulièrement le test n°.4, n°.10, n°.11, n°.12 Je crois que je ferais encore quelque test en ajoutant de la déconstruction dans la 4ème pour voir s’il est possible de le rendre plus abstrait/confus et j’aimerais tester s’il est possible d’obtenir le même genre d’ambiance que le test n°4, mais en gardant l’aspect des tests 10 à 12 pour ensuite choisir l'apparence finale.
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#1 - 31 décembre 2020
En empruntant, un 31 décembre 2020, à Marx, Weber ou encore Marcel Gauchet l’expression de “désenchantement du monde” (bien qu’elle n’eut pas exactement le même sens pour chacun de ces illustres intellectuels), on pourrait croire que je me lance dans une complainte de ma jeunesse spoliée en temps de crise sanitaire mondiale. La pandémie est, certes, un des facteurs de ma morosité, mais j’aimerai ici porter l’analyse plus profonde d’une réelle désillusion que je pense commune et propre aux jeunes de ma génération. Le désenchantement du monde, pour ces auteurs, se rapporte à l’effacement de la religion et de la spiritualité au profit d’une forme de modernité, scientifique pour certains, technologique voire sociale pour d’autres. Ici il ne sera pas question ni de religion, ni de spiritualité (bien que celles-ci puissent être malmenées; mais nous y reviendront plus tard), mais bien du désenchantement total d’une génération qui est forcée d’abandonner ses perspectives face à : 1/ une prise de conscience d’une réalité bien plus difficile qu’escomptée ; 2/ un monde peu accueillant, qui ne semble pas s’embarrasser de promesses rassurantes pour l’avenir ; 3/ une fracture entre les opportunités qu’ont pu connaître les générations post Seconde Guerre mondiale et celles que nous connaissons aujourd’hui.
J’ai 21 ans, je suis étudiante en sciences politiques et je suis en proie depuis quelques années (le début de ma vie étudiante je dirais) à cette désillusion quant à ma vie, mes perspectives et mon avenir. En lisant ces mots, vous devez penser que je suis en état quasi dépressif en permanence, mais je vous rassure, comme pour beaucoup de mes semblables, ce spleen bien qu’il soit régulier, n’est souvent que passager. Nous trouvons encore, pour beaucoup, de la joie et de l’insouciance dans nos vies, essentiellement dans nos vies étudiantes, quand la situation sanitaire nous le permet évidement (ce n’est d’ailleurs pas un hasard que les taux de dépression chez les jeunes augmentent en ces temps de pandémie). L’insouciance. C’est cette caractéristique de la jeunesse, cette caractéristique de la vie étudiante telle qu’on se l’imaginait (avant), qui se retrouve frappée de plein fouet par ce désenchantement, par cette prise de conscience multiple, par ce retour à la réalité difficile et douloureux.
En relisant mes mots, je me rends compte que je me dois de corriger quelque chose. Ce désenchantement n’est pas propre à ma génération. Nous en sommes les principales victimes, parce que la sortie de notre enfance est plus brusque, plus douloureuse que ce que nous avions imaginé, mais nous ne sommes pas les seuls à l’expérimenter. J’ai lu, il a peu, le dernier livre de Frédéric Beigbeder (celui dont le titre est un smiley qui pleure de rire), et j’ai réalisé que ce désenchantement le touchait également, plus largement sa génération et encore plus largement toutes les génération en âge de vivre cette désillusion, mais pas forcement pour les mêmes raisons, ni de la même manière. Si des “facteurs” de désillusion sont communs à tous (évidement le réchauffement climatique et l’avenir condamné de la planète, les sempiternels défauts du capitalisme et du monde “financiarisé”, la société de consommation qui ne cesse d’être cible de critiques et productrice de problèmes, la politique en France, aux USA, partout dans le monde en réalité, bref vous avez saisi l’idée), certains facteurs sont propres à la “génération Y”, ou du moins plus importants dans le processus de désenchantement de celle-ci, et ont moins de résonance pour les “vieilles” générations. Je pense notamment à une prise de conscience de problèmes sociaux profonds, tellement ancrés dans les moeurs que personnes n’y avait vu jusqu’alors le moindre soucis. J’entends ici la prise de conscience de la place des femmes, et de leurs corps, dans la société, la levée des tabous sur les violences jusqu’alors “banalisées” faites aux femmes, sur le corps féminin et son image idéalisée et “glamourisée”(les menstruations, les poils, le poids, la forme), sur la sexualité de tout sexe et tout genre, sur les questions d’identité, d’ethnie, de racisme ordinaire, de violences policières bref sur autant de sujets qui jusqu’il y a peu ne soulevaient presque aucune problématique, et qui aujourd’hui sont sujets de débats, réflexion, mobilisation. Composer avec ce passage, sans presque aucune transition, d’une enfance et une adolescence durant lesquelles ces problématiques n’étaient presque pas abordées, à une vie d’étudiant, de jeune adulte, dans laquelle elles sont prégnantes, est quelque chose de particulièrement difficile. Dans le milieu sciences piste, ces problématiques sont en ébullition, encore plus débattues, pensées, scandées, l’absence de transition est de facto plus rude que dans d’autres milieux (mais nous y reviendront plus tard). Ce que notre génération a du amorcer, volontairement ou non, consciemment ou non, et notamment dans les milieux très politisés comme celui dans lequel j’évolue, c’est une véritable déconstruction de schémas de pensée qui devenaient obsolètes, ou du moins incompatibles avec le schéma de pensée dominant et bien-pensant.
Ayant peur de trop m’enfoncer dans les détails d’une réflexion que je préfère murir et garder pour plus tard, je conclurai ici.
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O.M. AÏVANHOV 29 janvier 2011 Eh bien, chers amis, je suis extrêmement content de vous retrouver et je me fais une joie et un plaisir d'être le premier à passer parmi vous en ce début d'année. Les vacances hivernales sont terminées pour vous et pour nous. Je parle des vacances mais, comme vous le savez, cela n'a pas été des vacances. Alors, je vous transmets tout d'abord toutes mes bénédictions et tout mon Amour chaleureux pour votre présence par une période hivernale au sein de cet espace. Je vous avais annoncé, vous vous rappelez, pour ceux qui suivent la chronique, n'est-ce pas, des Anciens, que le mois de décembre serait une période pour le moins tumultueuse, n'est-ce pas, où vous auriez un certain nombre de défis à dépasser et à transcender. L'année qui s'est ouvert et surtout depuis quelques semaines n'est-ce pas correspond, pour vous, à une année où vous allez commencer à toucher les fruits spirituels de votre travail. Si y'a des financiers parmi vous, je vais dire que vous allez commencer à toucher les dividendes, n'est-ce pas, dividendes, bien sûr, spirituels de tout ce que vous avez mené. Bien évidemment, durant le mois de décembre, vous avez pu constater vous-mêmes, autour de vous, que beaucoup ont yoyoté de la touffe, grandement et gravement, mais cela vous avait été annoncé et j'espère que vous étiez, si vous êtes ici, en tout cas, suffisamment prêts pour mener à bien ce travail d'élévation Vibratoire parce que il faut bien dire que c'en fut une et de même que, maintenant, vous êtes rentrés dans l'année 2011 qui est l'année prodigieuse pour la révélation de la Lumière, en totalité. Voilà, chers amis. Le vénérable Ancien que je suis vous laisse donc la parole, comme d'habitude, pour vos questions et mes réponses qui éclaireront, j'espère, un petit peu plus votre chemin personnel et aussi global de l'humanité incarnée actuellement. Alors, je suis toute ouïe. Question : pourquoi assiste-t-on à tant de déconstructions ? Ceux qui résistent à la Lumière ou ceux qui n'ont pas les réceptacles ouverts (c'est-à-dire au niveau des Couronnes : Couronne Radiante du Cœur, Couronne Radiante de la Tête, Sacrum ouverts) vont nécessairement arriver à des énergies qui vont arriver au niveau du plexus solaire et vont donc réveiller toutes les pulsions, toutes les négativités qui avaient été enfermées, brimées, et vont se réveiller. C'est exactement ce que vous observez et qui va se traduire, au niveau de l'humain, aussi pour ceux qui ne sont pas alignés, ceux qui ne sont pas ouverts à la Lumière par, non plus des yoyotages de touffe mais des explosions de la touffe, faisant que, cette fois-ci, le plexus solaire va prendre le dessus, c'est-à-dire l'ego, avec des revendications des gens qui ont souffert en silence, qui expriment leur souffrance. Ces forces de friction sont, entre guillemets, la résultante de l'impact de la Lumière sur les zones d'Ombre. Ce qui ne veut pas dire que ces gens sont des gens de l'Ombre, bien sûr. Et tout ça, aujourd'hui, les gens même qui ne sont pas ouverts au niveau des Couronnes Radiantes, au niveau des Vibrations, sentent, littéralement, cette aspiration au changement, cette aspiration à la libération, même s'ils ne sont pas capables de conscientiser, en totalité, ce que ça signifie encore. C'est exactement ce qui se passe à l'heure actuelle pour les animaux comme pour les humains, comme pour les végétaux, comme pour la Terre. Vous êtes de plus en plus nombreux à vivre des moments (comme vous l'ont dit Anaël en particulier y'a pas longtemps) des moments où vous passez dans d'autres états Dimensionnels. C'est la même chose pour les animaux. C'est la même chose pour la Terre. Et c'est la même chose pour le Soleil. Le Soleil est libéré. La Terre est libérée. Il reste à faire descendre cela dans le plan de l'incarnation le plus dense et ce rôle est dévolu à cette année. Métatron est arrivé. Uriel est présent. La ronde des Archanges, la ronde des Anciens, la ronde des Étoiles et l'ensemble des Forces de la Confédération Intergalactique présents dans vos cieux et dans vos cités, maintenant, de manière mondiale, sont là pour cela. Alors, réjouissez-vous. C'est là d'ailleurs que vous allez observer ce que j'appellerais ceux qui sont dans le vrai vécu de la Vibration et ceux qui se sont servis de la Vibration. Comme disait Sri Aurobindo (Saint Jean dans l'Apocalypse) que y'aurait beaucoup d'appelés, parce que les appelés c'est ceux qui ont senti qu'il se passait quelque chose et qui ont pris cette énergie, cette Conscience, non pas pour nourrir le Cœur, pour nourrir la Conscience, mais pour nourrir leur ego. Et maintenant la Lumière leur explose en pleine figure. Et vous allez constater, vous l'avez tous constaté, autour de vous, des amis, des membres de la famille, qui, d'un coup, pètent les plombs et deviennent d'une noirceur invraisemblable. Mais c'est normal. C'est tout à fait normal. Je vous avais parlé, y'a de nombreux mois, des 2 humanités. Nous vous avions mis en garde, l'Archange Anaël le premier, sur le principe fondamental : c'est l'abandon à la Lumière. Si vous n'êtes pas capables de laisser mourir votre personnalité, vous avez donc nourri la personnalité et celle-ci va entrer en conflit ouvert avec les proches, avec la Lumière et avec les évènements. Mais ce n'est pas la faute de la Lumière, n'est-ce pas. Tout cela, vous l'avez vécu durant le mois de décembre, parmi vos proches, dans votre famille et dans l'environnement. La grande différence c'est que, maintenant, progressivement, de semaine en semaine, la Vibration, l'intensité des particules Adamantines et des autres rayonnements, devient tellement intense que ceux qui ont franchi cette étape majeure du mois de décembre ont, maintenant, comme le disait l'Archange Uriel, ouvert la bouche, c'est-à-dire qu'ils sont capables de libérer l'âme pour accéder à l'Esprit. Ça, c'est très important. Et vous remarquez, pour ceux qui ont franchi cette étape, qu'y a, comment dire, de moins en moins de questionnements. Tout ce qui arrive vous semble normal. Tout ce que vous vivez dans votre corps (des Vibrations qui vous font vous allonger des heures, des sentiments de malaise), vous les observez comme un observateur. Ça passe mais ça ne vous dévie pas de ce que vous êtes. Et puis, certains vont être déviés mais ils arrivent à se recentrer. Et, encore une fois, tout ça, c'est l'alchimie de la Lumière. Soit cette alchimie s'est faite au sein de la personnalité, soit elle s'est faite dans le Cœur. Question : que signifie se trouver dans une forme de détachement mais sans Joie ? Alors, chère amie, il y a de nombreux états, comme vous l'a expliqué Un Ami avec les différents Samadhi. Vous avez une première étape qui est l'étape de neutralité ou de détachement où vous êtes comme un observateur. Vous vivez les choses mais vous ne réagissez pas. Ça veut pas dire que vous êtes devenu une larve. Vous êtes effectivement détaché du principe émotionnel de l'ego, d'action / réaction. La Joie est une autre étape. Y'a 7 étapes différentes. Alors, certains ont accès à la Joie. Certains ont eu accès même à la Joie Intérieure et au Maha Samadhi qui leur a permis déjà depuis des ans de voyager en Êtreté. La différence c'est qu'aujourd'hui l'Êtreté vient se reconstituer, s'agglomérer, s'agglutiner depuis que le Soleil a été libéré au dernier trimestre de votre année précédente. Et ceci se traduit, surtout, par des phénomènes Vibratoires, par des états de Conscience particuliers, dirons-nous, où il y a une espèce de interpénétration entre la conscience ordinaire et la Conscience Supramentale, Supraconsciente, vous l'appelez comme vous voulez. Mais, ça se fait pas nécessairement dans la Joie parce que l'énergie en ce moment, et pour ceux qui les perçoivent, elles ne sont plus uniquement centrées dans le Cœur. D'ailleurs, le travail méditatif qu'il vous est enjoint de continuer tous les soirs à 19 heures se fait surtout sur l'axe central du OD-ER-IM-IS-AL, des 4 Piliers plus le point central et conduit donc à activer l'agglomération des particules Adamantines dans tous les endroits du corps mais pas spécifiquement dans le Cœur. Or, pour être dans la Joie, il faut que la Couronne Radiante du Cœur, le Triangle Sacré du Cœur soient perçus, conscientisés et Vibrants, s'accompagnant, en même temps, des modifications des sons perçus au niveau des sons de l'âme. Donc vous pouvez très bien, à l'heure actuelle, expérimenter des états Vibratoires ou de Conscience où la Joie ne vous semble pas peut-être aussi présente qu'à certains moments, pour ceux qui l'ont vécu, que l'année précédente. Mais, le mot que tu as employé, chère amie, est tout à fait exact, cette notion de détachement. Il est d'ailleurs essentiel, parce que si vous rentrez en réaction, aussi bien par rapport à votre environnement qu'en rapport à la situation du monde, vous allez donner poids à quoi ? Votre Conscience va donner poids à l'Attention, à l'Intention que vous mettez dans la dualité et vous allez perdre le détachement. Vous allez perdre la Joie et vous allez vous éloigner de votre état Intérieur d'Unité, ce qu'il faut bien sûr à tout prix éviter. Mais l'époque la plus dure a été, effectivement, la période de décembre et jusqu'à la mi-janvier. Elle se termine maintenant. Ce qui ne veut pas dire que cela est terminé mais que la quantité de Lumière, pour ceux qui ont franchi cette étape, est devenue tellement plus importante que vous avez plus de facilité, pas pour tous mais pour la plupart d'entre vous, à vous extraire des schémas de fonctionnements anciens liés à la peur, liés à la séduction, liés à la projection, liés à l'ego si vous préférez et à l'action / réaction. Ça, c'est fondamental. C'est cet état qu'il va falloir cultiver de plus en plus : détachement, Paix. Encore faut-il comprendre ce qu'est la Joie Intérieure. Ce n'est pas le plaisir. Ça n'a strictement rien à voir. Je dirais même que la Joie est l'opposé du plaisir. Parce que le plaisir est situé au niveau de l'ego. Il demande sans arrêt une satisfaction, à être satisfait parce qu'il est jamais satisfait. La Joie est un état Intérieur de grâce, de Paix, de détachement qui est l'illumination par l'Esprit Saint qui se passe au niveau de l'activation du Cœur. C'est l'activation de ce qui est appelé l'Etat Christique Intérieur ou la Vibration Ki-Ris-Ti. Le Christ est présent dans l'éther. Il permet de donner une matrice Vibratoire vous permettant de résonner sur cette matrice Vibratoire et d'agglomérer encore plus de particules Adamantines, faisant de vous les Enfants du Christ et Christ vous-mêmes, en totalité. Rappelez-vous qu'il y a pas un être qui va venir vous dire « coucou c'est moi le Christ, je viens vous sauver ». Ça n'existe pas, ça. C'est une invention. Le Christ est présent dans l'éther. Il revient. Il revient faire quoi ? Mais c'était écrit parfaitement dans l'Apocalypse de Saint Jean. Il revient avec l'Épée. Or, Mikaël est déjà venu avec l'Épée. Il a tranché, en vous et autour de vous, ce qui devait être tranché, même si vous avez souffert, pour certains, de certaines situations. C'était absolument indispensable. Et ceci ne fait pas de jugement de valeur. Ce qui est indispensable pour l'un, l'est tout autant pour l'autre. Pour son chemin et pour suivre son chemin. Question : se centrer et ressentir de fortes pressions au palais et au sommet de la tête, c'est dû à des résistances ? Chère amie, absolument pas. Ça fait partie de la densité de Lumière qui descend à l'heure actuelle. Vous allez sentir, effectivement, des phénomènes de compression ou de dilation qui alternent. C'est pas du tout les résistances. Les résistances, elles se sont situées surtout, et je dirais exclusivement, au niveau de la manifestation psychologique et comportementale des êtres humains durant le mois de décembre. Tout ce qui est au niveau du corps, même si vous avez eu des symptômes douloureux, indépendamment des Vibrations de la Lumière, ont correspondu à des éliminations. Tout ce qui s'est traduit au niveau psychologique, paradoxalement, correspond à une cristallisation de l'ego qui a éclaté en pleine Lumière. C'est exactement ce qui s'est passé progressivement en novembre et décembre. Et ça, vous l'avez tous vécu, à un niveau ou à un autre, en vous comme autour de vous. Question : est-ce normal de s'endormir pendant l'espace de connexion de 19h à 19h30 ? C'est affreusement banal, oui. Y'en a qui ont la tête dans le chou comme on dit. D'autres qui vont avoir la tête qui explose comme si on leur fracturait le crâne à coups de hache. D'autres vont avoir des sons dans les oreilles absolument terrifiants. D'autres vont s'endormir et d'autres vont se sentir partir. L'intensité Vibratoire que vous vivez est de plus en plus forte et va être de plus en plus forte. Donc vous allez nécessairement passer de plus en plus fréquemment dans des états de Conscience où se mêlent la conscience ordinaire et la Conscience de la 5ème Dimension. Le phénomène ascensionnel est une préparation. Ceux qui vivent la préparation, vous n'êtes pas plus élus que les autres qui iront aussi, de toute façon, dans des Dimensions Unifiées. Simplement, vous avez été, comme l'a dit Mikaël, dès les Noces Célestes, les éveilleurs, les Semeurs et les Ancreurs de la Lumière. Vous êtes peut-être les premiers à réaliser l'état Christique, en masse. Les autres suivront. Même s'ils ne suivent pas, c'est pas grave. Ils perdront leur corps, ils renaîtront mais dans des Dimensions beaucoup plus éthérées. Rappelez-vous aussi cette phrase importante, ce que, de votre point de vue, c'est-à-dire celui de la chenille que vous êtes encore, vous pouvez dire que c'est un processus d'extinction. Moi je dis que c'est un processus de renaissance, c'est-à-dire, comme je l'ai toujours dit, la chenille devient papillon. Et vous ne pouvez pas rester chenille et devenir papillon. C'est-à-dire que le papillon ne peut pas emmener la chenille. Cela, vous le vivez en avance. Y'en a qui vont devenir chenille / papillon d'un coup. Ils sauront même pas qu'ils sont devenus papillons. Vous, vous avez la chance de le savoir. Cela veut dire, effectivement, que votre devenir Vibratoire, votre devenir stellaire et Dimensionnel correspond à une logique propre qui fait que vous êtes les premiers sur cette Terre à vous être rappelés de votre serment, de votre promesse et du serment de la Source de revenir à votre état d'Êtres de Lumière. Donc, l'ego doit mourir. Il doit être transcendé, si vous préférez. Le mot « mort » est un mot un peu barbare. Ça fait peur à l'ego de mourir. Mais, effectivement, il meurt, quelque part. Et y'en a, parmi les Travailleurs, entre guillemets, comme vous dites, de Lumière, qui ont pété soit un plomb, soit une durite, soit un câble, soit le moteur, durant le mois de novembre et décembre. Mais c'était prévisible. C'était annoncé. Ils n'ont pas été, comment dire, capables d'intégrer la Lumière au niveau du Cœur. Ils s'en sont servis, inconsciemment peut-être, pour nourrir leur personnalité mais on ne peut pas tricher avec la Lumière, jamais. Vous pouvez vous mentir à vous-mêmes mais plus votre Conscience s'expand, plus vous accédez à des moments d'Unité, de paix, de Samadhi, de Joie, plus vous voyez clair. Voir clair, c'est pas avec les yeux, c'est avec le Cœur. Et là, vous savez pertinemment qu'elle est la Vibration de celui qui est en face de vous. Il a beau vous raconter toutes les sornettes du monde, vous savez qu'il ment. Et l'autre ne peut pas savoir que vous savez qu'il ment, ce qui engendre des situations cocasses ou difficiles, selon les cas. Mais vous rentrez dans la transparence. L'état Christ est un état de transparence Vibratoire totale, d'Amour, de don total. Y'a pas de demi-mesure. Les histoires, comme je disais y'a un an ou y'a encore quelques mois, de cul entre 2 chaises, c'est terminé. Les jeux sont faits, la roue tourne, on regarde, on a plus droit de changer les numéros. Je dis ça pour les joueurs. Vous avez déjà changé de monde mais vous ne le savez pas encore en totalité. La 5ème Dimension est née. La Terre accouche. Ça, vous le savez. L'accouchement est terminé mais il reste à le conscientiser. Vous avez des animaux qui l'ont conscientisé. Ils sont partis. Vous avez des humains qui l'ont conscientisé. Ils se sacrifient avec le Cœur. La magnétosphère est quasiment détruite. Les pôles sont en train de basculer physiquement. C'est réel. Tout cela vous le vivez. Si vous avez peur c'est que vous n'êtes pas dans le Cœur. C'est aussi simple que cela. Il ne peut exister de peur dans la Vibration du Cœur. Et Un Ami a insisté longuement et longuement : Conscience égale Vibration. Ceux qui font les exercices de Merkabah, le soir ou à d'autres moments, vous le savez pertinemment. La réalité des points et des Étoiles de Marie sont une vérité. Mais, bien évidemment, celui qui le vit pas, c'est une illusion ou c'est une maladie parce qu'il ne le vit pas. Qu'est ce que vous pouvez y faire ? Rien. Et il n'y a rien à faire si ce n'est être de plus en plus en Unité, aligné, centré, rayonnant d'Amour et de Paix. Attraction, résonance. Vous allez commencer à toucher les dividendes, les fruits de vos actions spirituelles réelles. Par contre, ceux qui ont semé la division, la confusion, la peur, eux aussi ils commencent à toucher les dividendes mais ils sont moins agréables. Encore une fois, ça se résume à ce que je disais ; d'une part dualité, d'autre part Grâce. Dualité, Unité, où êtes-vous ? Êtes-vous encore en train de chercher la négativité quelque part en vous ou à l'extérieur ? Ou alors êtes-vous définitivement centrés dans la Joie Intérieure ? Est-ce que votre qualité de rayonnement Vibratoire et de Cœur suffit à faire disparaître l'Ombre, en vous comme à l'extérieur de vous ? Alors, bien évidemment, si vous êtes devenus aussi lumineux que cela (et c'est réellement le cas pour beaucoup d'entre vous), eh bien qu'est-ce qui va se passer ? Ceux qui étaient autour de vous, famille ou pas famille, proches ou pas proches, qui eux étaient dans l'Ombre, ils vont pas supporter la Lumière. Ils vont entrer dans un crash terrible. Ils vont vous accuser de tous les maux et ils vont partir parce qu'ils ne supportent pas la Lumière. C'est comme ça. Et ça, vous l'avez vécu et vous le vivrez de plus en plus, cette fois-ci, non plus dans votre environnement proche mais au niveau collectif et global. Ce que je vous avais annoncé, la séparation des 2 humanités, est en cours sous vos yeux, c'est une réalité. Question : comment savoir si on a passé l'étape de l'Ouverture de la bouche ? Mais c'est très simple. Qu'est-ce qui passe par le nez ? L'air et le prana. Vous avez le Pranayama qui permet de faire rentrer du prana et de l'air par le nez. Qu'est-ce qui passe par la bouche ? Je parle pas des gros mots, bien sûr. Qu'est ce qui rentre par la bouche à part l'alimentation et les boissons ? Les particules Adamantines. Et qu'est-ce qui sort de la bouche ? Je parle pas de l'air ou des gros mots. C'est aussi l'âme libérée. Comment savoir si vous avez franchi cette Ouverture de bouche ? Elle est en cours. Elle est liée à l'activation directe de l'énergie du Retournement, du dernier Retournement par l'Archange Uriel et Métatron, présents, maintenant, dans votre éther, comme le Christ. Comment savoir si on l'a passé ? Cela est très simple. Le passage se fait par le chakra de la gorge. Toutes les résonances du chakra de la gorge ont été touchées. Soit elles ont été touchées physiquement et vous avez été malades, du cou, de la gorge, de la grippe, de la peau, d'un certain nombre de troubles et vous avez éliminé. Soit ça se traduit au niveau comportemental et psychologique : « j'ai peur, je hurle, je médis et je maudis », ça, c'est les maîtres mots. À ce moment-là, vous êtes dans la cristallisation et dans l'ego. Le passage de la bouche se traduit comme cela mais le plus important, c'est la Vibration. Qu'est-ce qui se passe, maintenant, si vous faites les exercices et le protocole de méditation de 19 heures sur la Merkabah de la Terre et la vôtre ? Si vous le faites bouche ouverte ou bouche fermée, la Vibration n'a strictement rien à voir. C'est aussi simple que cela. Si y'a pas de différence entre l'air qui passe par le nez et par la bouche, ça veut dire que l'ouverture de bouche n'est pas encore faite. Elle est en cours. Mais elle ne s'est pas faite pour l'ensemble des Travailleurs de Lumière. Question : avoir une force physique décuplée peut être dû à la Lumière ? Pour certains oui, pourquoi pas. Ce qui est important c'est que ça fluctue. Y'a des moments où l'énergie est plus dense, indépendamment de 19 heures. Y'a des moments où vous sentez les afflux énergétiques extrêmement importants. Essayez, comme vous l'ont dit les Archanges, de profiter de ces moments pour intérioriser encore plus. Promenez-vous la bouche ouverte, même si vous avez l'air de gogols, c'est pas grave. Si on vous demande ce que vous faites, vous dites que vous avalez des particules Adamantines. Question : Dans quelle mesure projette-t-on le futur ou dans quelle mesure le crée-t-on ? Mais la création, elle est pas dans le futur. Maintenant, créer le futur c'est, de toute façon, aussi, une projection. Créer son futur, c'est-à-dire déjà imaginer un futur, c'est déjà admettre que vous êtes dans la dualité, dans l'ego, parce qu'à partir du moment où vous dissociez le temps (passé, présent, futur), et donc vous imaginez un futur, quel qu'il soit, ou que vous le créiez, c'est que vous êtes sortis de l'Unité. L'Unité se préoccupe absolument pas de demain ni de 5 minutes plus tard ni de 5 minutes avant. L'être qui commence à vivre l'Unité est totalement aligné dans le présent. Le présent englobe tous les temps et ne se pose aucune question sur le passé ou l'avenir. L'Unité, c'est cela. Donc oui, tout ce qui est création du futur, projection du futur, du point de vue de l'Unité, ça fait aucune différence. C'est une sortie de l'Unité. Maintenant, même les sages sortent de l'Unité pour agir et entrer dans l'action. Mais, faut-il déjà être sûr de vivre des moments Unitaires, des moments de Paix, de détachement, de Vibration dans le Cœur. A ce moment-là, vous pouvez créer ou projeter un futur. Mais, créer ou projeter un futur, dans les temps réduits qui sont les temps de cette époque, n'a plus vraiment grand sens. Ce qui ne veut pas dire qu'il faut rester dans un coin et attendre à regarder sa montre. Il faut agir mais l'action doit se faire sans projection. L'action permet de créer son futur immédiat et de laisser se dérouler le temps et les actions sous l'influence de la Lumière et non pas sous l'influence de l'ego. Ce qui se traduit par l'influence de l'ego est résistance, souffrance, douleur et peur et manque. Ce qui se traduit sous l'influence de l'action du Cœur est une action libre, sans peur, sans manque, sans souffrance et sans ego, et qui, de plus, est facile et s'établit de manière naturelle. C'est très facile de faire la différence, très, très facile, sans même parler des Vibrations, bien sûr, qui sont prédominantes. Ceux qui perçoivent maintenant, de manière quasi continue, la Croix de la Tête, la Couronne de la Tête, la Couronne du Cœur ou l'un des 2 ou l'un des 3, savent pertinemment quand ils sont alignés et quand ils ne sont plus alignés et donc le guide va devenir la Vibration elle-même et non pas le mental et non pas un désir de création qui, lui, serait issu de l'ego. Rappelez-vous que vous entrez, durant cette année et dès la période qui va commencer le 20 février, dans la rupture linéaire du temps. Cette rupture linéaire du temps, certains parmi vous ont commencé à le vivre, de manière parfois particulière, au niveau de la modification des rythmes sommeil / veille, modification des rythmes de la vie elle-même, perçue en vous comme à l'extérieur de vous. Cette rupture linéaire du temps va devenir phénoménale dans très peu de temps. Alors, maintenant, ce que ça donnera comme éléments sur Terre, vous avez déjà tous les éléments qui sont présents sur Terre, simplement ils vont s'amplifier. Question : c'est pour cela qu'on peut être réveillé régulièrement entre 2h et 4h du matin ? Oui. A l'heure actuelle, vous avez effectivement des modifications possibles de votre rythme. Y'en a certains qui vont s'écrouler de sommeil dans l'après-midi, par exemple, au moment des premières effusions vers 16 / 17 heures. D'autres vont s'endormir à 19 heures et puis d'autres et ne vont pas dormir jusqu'à 2 ou 4 heures du matin ou pas du tout. Vous avez des êtres, aujourd'hui sur Terre, qui ne se nourrissent plus. Ils se nourrissent de particules Adamantines, même plus de prana. Vous avez des êtres qui ne dorment plus du tout. Ils ont dépassé les dernières croyances : la croyance qu'il faut dormir pour être en forme, la croyance qu'il faut manger pour vivre. Je sais qui y'en a beaucoup qui vivent pour manger mais ça, c'est une autre histoire. Question : pourriez-vous nous parler des 24 Forces géodésiques ? C'est simplement l'agencement des structures. Vous savez, nous sommes 24 Vieillards. Alors, souvent, dans de nombreuses représentations, nous sommes représentés assis sur des trônes circulaires, en rond. Ça, c'est une représentation tridimensionnelle. La vraie représentation est une structure géodésique, c'est-à dire que chaque Conscience siège sur une espèce de sphère avec 24 faces. Tous les Conseils de l'Intra Terre, au niveau des Gouverneurs de l'Intra Terre, tous les Conseils des Sages situés dans les multi Dimensions et les multi univers, sont sous cette structure là parce que l'agencement géodésique des 24 correspond à l'Unité particulière de molécules que vous appelez des photons qui, en fait, sont une fragmentation de la Lumière. Le photon que vous appelez Lumière n'est pas Lumière. C'est la dissociation de la Lumière. La vraie Lumière est constituée de 6 photons. 6 fois 4, 24 photons qui constituent la super particule Adamantine. Paradoxalement, cette particule n'est pas plus grosse mais plus petite. Ce que vous appelez le prana, par exemple, les globules de vitalité, est constitué de photons, d'un ou 2 photons que vous voyez se déplacer. Vous voyez la contrepartie éthérique qui se déplace pas du tout à la vitesse de la lumière. Et vous avez, au-dessus de ça, les particules Adamantines qui ont été appelées aussi rayonnement de l'Ultraviolet, rayonnement de la Source, rayonnement de l'Esprit Saint parce que tout ça, c'est mélangé (aussi appelées, dans les Écritures de l'Inde, les Agni Deva). Les Agni Deva, c'est des molécules de Lumière extrêmement condensées, constituées de 24 globules de prana. Paradoxalement, pour vous, ça devient plus petit mais ça a une queue cométaire. Ça se déplace très vite. C'est ça qui envahit votre ciel, à l'heure actuelle, et vos corps. Donc ça a une structure géodésique parce que la structure de la vie carbonée, qui est à base de 6 atomes de carbone, est remplacée par des structures de plus en plus Vibrantes, si vous voulez, dont l'analogue est déjà la silice puisque vous passez d'un monde carboné au monde silicé. Et, au-delà de la silice, y'a des particules et des constituants, dits de la matière, que vous ne connaissez absolument pas dans cet univers. Question : qu'en est-il de la construction de l'Antakarana après avoir senti l'activation des 3 Foyers, puis le son Si, une fois à droite, une fois à gauche, puis plus rien? Rappelez-vous, durant les Noces Célestes, il a été fait état, par l'Archange Mikaël, d'un son Si et, à un moment donné, du silence. La Vibration, par exemple, du 11ème corps, que beaucoup ont vécu l'année dernière (mais vous êtes pas synchrones à ce niveau-là), aujourd'hui, ceux qui l'ont vécue ne le sentent plus parce que le Retournement a eu lieu. D'autres ne l'ont pas encore senti mais ils vont le sentir. Pareil pour les sons. À un moment donné, les sons peuvent s'arrêter. Ce n'est pas une régression. C'est les prémices de l'accès au dernier son. Le silence est l'avant-dernier son. Ce qui vient après c'est le Chœur des Anges, avec les violons. Alors y'en a qui disent des flûtes. Peu importe mais c'est le Chœur Céleste. C'est ce qui arrive lors de la dernière initiation, le retour à l'état Christique mais ça, ça va pas s'installer définitivement. Ça va survenir lors d'un épisode parce que, si vous restez définitivement avec cet état, vous n'avez plus rien à faire sur cette Terre donc vous quittez votre corps et vous partez. Nous n'avons plus de questionnement. Nous vous remercions. Alors chers amis, je vous remercie de m'avoir accueilli et de m'avoir laissé m'exprimer. Je reviendrai, je pense que j'aurai d'autres occasions. Je vous transmets tout mon Amour, toutes mes Bénédictions, de plus en plus de Lumière pour vous, en vous, dans votre vie et dans votre devenir. À tout bientôt.
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French Connection
French Connection, tout comme L’Inspecteur Harry, qui sort la même année – et que Friedkin a failli diriger, avec Frank Sinatra dans le rôle-titre –, participe de la déconstruction du mythe d’une Amérique binaire, divisée entre ceux qui enfreignent la loi et ceux qui la défendent. Contre toute attente, la mise en image de cette dilution des valeurs plait autant au public qu’aux forces de l’ordre, heureuses de découvrir un film enfin fidèle à leur quotidien. Dans les quartiers afro-américains, les spectateurs adorent voir des flics qui, comme dans la vraie vie, insultent et matraquent pour un rien. « Je n’essayais pas d’être un pionnier, raconte Friedkin, mais c’est vrai que French Connection est très différent des autres films policiers de l’époque. Je voulais rompre ce schéma typique et faussé du flic parfait, représentant de l’idéologie occidentale. On n’avait jamais vu un personnage principal si violent, si ambivalent et parfois raciste. » De fait, la scène où Popeye tire dans le dos d’un suspect désarmé fait grincer quelques dents dans les hautes sphères et représente bien cette « fine ligne », comme l’évoque le cinéaste, qui sépare les truands des forces de l’ordre.
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Je suis heureux/Je ne suis pas (extrait)
Tout comme la nouvelle dénommé «Charpie» l’extrait ci-dessous provient du recueil de nouvelle «Autopilot ». Il s’agit cependant d’une oeuvre toute particulière dans le livre puisque «Je suis heureux/Je ne suis pas» est une pièce de théâtre destiné à se faire lire et non jouer. Il s’agit d’un exercice de déconstruction du langage qui tend à crée une écriture basé sur les phonèmes de la dialectique courante. Bref, pour mettre le lecteur dans le contexte du récit, il faut comprendre qu’il s’agit de cinq personnages, tous des femmes âgé qui travaillent dans une usine, et que la pièce ne possède pas de schémas analytique classique. Comme la majorité de mes oeuvres, l’extrait doit être lu à voix haute pour en percevoir la porté véritable.
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Jocelyne. — J’t’ai écouté un nouveau programme su-l’câbe. Ça s’appelle LA BIBLE.
Gervaise (sur un ton incertain.) — Y’on pas faites un livre là-dessus?
Jocelyne. — Un quoi?
Jeanne-Mance. — Y’a qui dans l’émission?
Jocelyne. — Y’a un genre de hippy, me souviens pus d'son nom, y fait des steppette de magies dans l’désert…
Gervaise (l’interrompant). — Encore des jeunes dogués!
Josée. — Ça pas d’allure!
Jeanne-Mance. — Non, je veux savoir les acteurs.
Jocelyne. — Y’a Robert Shafter…
Les tantes (tout en choeur, sauf Jocelyne.) — Maudit qu’y est beau!
Jocelyne (éprouvant des difficultés lors de la prononciation.) — Islagomez Kortocabalakovichov Junior.
Les tantes (en choeur de nouveau.) — Les crisss de races!
Jocelyne. — Pis, y’a aussi, attend peu… (Elle réfléchit.) Rubarguignole deTigershnolle
Les tantes s’exclament, dégoûtées.
Gervaise (même état.) — C'es-tu bon?
Jocelyne. — Oh, ouai, ouai ! Ben originale.
Silence.
Jeanne-Mance. — Au prix d'l'eux payes, j’espère qui nous trouvent des bons spestacles! (Elles se mettent à rire.) Non, mais, eille! Come on ! moi sis j’suis capable. Ça prend pas la tête à Joe Blow pour faire d’la T.V.
Gervaise (l’interrompant). — La tête à Papineau Jeanne…
Jeanne-Mance. — Qui?
Gervaise (insistante). — P-A-P-I-N-E-A-U.
Jeanne-Mance. — Quoi?
Gervaise (beugle frénétiquement). — La tète à papi. L’Teite à pie. L’traite au pas de pain dans l’eau.
Jeanne-Mance. — J’comprends rien tabarnak ! Anyway, c’est juste une gang d'ostie d'voleurs ! Moé, chus capable de faire ben mieux qu’eux aut'en deux minutes.
Jocelyne. — Vas-y.
Jeanne-Mance. — Quoi? Là-là?
Jocelyne. — Oui ! Oui ! Invente un programme pour la TV.
Josée – Les osties d’races.
Jeanne-Mance. — OK… (réfléchit un instant.) J’y va … (Son visage se durcit. Elle se racle la gorge, continue un instant. Semble sur le point de cracher, mais ravale.) C’t’une fois… (en bafouillant.) Un… Une…Un… Une… Nune… Un... (Le visage devient rouge et crispé.) Des… Une… Fille! (Les autres applaudissent. Elle rougit davantage.) Et elle… Euh… A… A… A… Euh... fait… (On dirait qu’elle va exploser.) MEU! MEU! MEU! MEU! MIT!
Gervaise (l’aire apeurée). — À fait quoi Jeanne ? À fait quoi à fille ?
Jeanne-Mance (ahanant). — Elle… Elle… Elle… F… Elle… Fait! Elle… (elle change de ton, elle crie.) Elle FAIT! FAIt-Fa! AH! AH! Elle... AH! (Elle saisit Gervaise par le col de son uniforme.) Elle Fait! MA-MA-MA-MA! MA! MU-MUY ! Y! (Jeanne-Mance s’étouffe avec sa salive.) ARGH! AH! GLAB! GLA! AH! (Elle bave et postillonne sur le visage de Gervaise et sur les produits en dessous d’elle.) D’la! D’la! LA! Blu! Glap! Mhhhhh! Gra!
Jocelyne. — Vas-y, Jeanne !
Jeanne-Mance, (chaque mots se prononcent comme une détonation.) — Elle! Elle! Elle! Elle ! Fait ! La ! Vaisselle!
Silence
Elles applaudissent toutes sauf Gervaise qui est encore détenue. Jeanne-Mance la relâche; l’autre l’acclame; ses yeux reflètent la stupeur équivoque aux martyrs qui, lors des dernières secondes, traversent le transbordeur entre la terre et l’oublie.
Jocelyne (époustouflée). — C't'écoeurant !
Gervaise (sous le choc.) — Oui, c’est… j’arrive pas à y croire.
Huguette. — Je croies rêver !
Jocelyne (à Huguette.) — Bande pas !
Jeanne-Mance (complètement épuisée.) — Merci… Merci beaucoup… (Elle reprend son souffle.)
Josée. – Qui r'tournent dans leu'pays !
Jocelyne (à Jeanne-Mance.) — Pis après ça?
Jeanne-Mance. — Après quoi?
Jocelyne. — Y s'passe quoi après ça?
Jeanne-Mance. — Euh, ben… ça finit d’même.
Huguette. — Moé, j’ai ben aimée ça.
Jocelyne (abaissant la tête.) — Anyway, c’est juste des reprises.
FIN DE L’EXTRAIT
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AUX ORIGINES DES RITES FUNÉRAIRES
ESSAI. «Aux origines des rites funéraires - voir, cacher, sacraliser»
Auteur : Éric Crubézy. Editions Odile Jacob. 256 pages.
Enquête scientifique sur les rites funéraires, passés et présents, à travers le monde, ce fort intéressant essai souligne qu’une insuffisante «séparation» d’avec un proche décédé peut aboutir à un deuil pathologique s’il n’y a pas eu «ritualisation» ou si la ritualité a été «défaillante». Parce qu’il est «difficile d’appréhender ce qui n’est plus», l’imaginaire, dont le rôle lors du deuil est fondamental, est canalisé, guidé, par les rites, qui, explique l’auteur, facilitent «l’élaboration psychique de la perte» en «balisant» l’affliction et en fournissant des «schémas de conduite». Constructions intellectuelles mises en place au cours de l’évolution de notre espèce, les représentations collectives de la mort ont notamment pour vocation de favoriser le travail de deuil, qui est «une déconstruction du lien psychique» que les proches avaient avec le défunt, analyse l’auteur, qui insiste sur l’importance d’une «mentalisation» du deuil afin d’éviter les deuils pathologiques. En d’autres termes, il s’agit, pour les proches, de faire un travail psychique d’intériorisation des «représentations réelles et fantasmatiques» du mort. < Après le décès, poursuit l’auteur, le mort est un disparu et il ne deviendra autre chose que lorsque la perte sera intériorisée. > Depuis les premières sépultures avérées d’il y a plus de 350 000 ans, les rites funéraires se sont non seulement généralisés, mais aussi considérablement diversifiés. L’auteur distingue deux grands types de rites funéraires : ceux où l’imaginaire s’appuie sur un support (par exemple, une tombe) et ceux où l’imaginaire finit par ne plus s’appuyer sur rien de matériel (exemple : la dispersion des cendres du défunt dans un fleuve). L’auteur précise que notre espèce peut tout aussi bien inhumer ses cadavres, les brûler, les dépecer, les décharner, les articuler comme des pantins, les faire sécher au vent ou à la fumée, les embaumer ou bien encore... les manger ! < Et plusieurs de ces traitements sont parfois appliqués successivement dans les mois et les années qui suivent la mort >, précise l’auteur. Toutefois, au-delà de cette extrême diversité, il a identifié trois étapes symboliques successives qui, depuis la préhistoire, structurent l’ensemble des rites funéraires : d’abord, «voir le mort» (car, «si nous pouvons réaliser grâce à notre imaginaire qu’une personne est décédée, nous avons aussi besoin, de façon essentielle, de voir son corps»), ensuite, «cacher le corps» (c’est-à-dire le mettre dans un endroit qui l’inscrit comme absent, et ainsi pouvoir «déconstruire» les situations vécues avec la personne décédée), enfin, «transformer le mort en défunt» (c’est-à-dire en une personne dont la perte aura été intériorisée et avec laquelle les vivants auront repensé leurs rapports et leur histoire, grâce à un «vagabondage» de leur imagination). À la fin d’un deuil réussi, le défunt pourra être «agrégé» par les vivants à «un autre monde», ajoute l’auteur.
L’AUTEUR : Éric Crubézy, professeur d’anthropobiologie, dirige le laboratoire «Anthropologie moléculaire et imagerie de synthèse» à l’Université toulousaine Paul-Sabatier. LA CITATION : Il se pourrait à la fois que, chez les êtres humains, la prise de conscience de la mortalité ait été «un puissant initiateur ou développeur de langage», qui est «l’outil essentiel» pour évoquer la mort, et que, par ailleurs, la reconnaissance de la mort de l’autre ait participé «de façon essentielle» au développement du processus de conscience, l’apparition d’images mentales durant le deuil pouvant avoir débouché sur des mondes imaginaires, partagés et structurés par le langage.
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Frankenstein ou l’intelligence des créatures-machines
Nés de la plume de Mary Shelley, Victor Frankenstein et sa créature sont considérés comme des personnages majeurs de la littérature fantastique. Mais c’est surtout à partir de 1931, grâce au film de James Whale, que le « monstre » de Frankenstein devint un symbole de la culture populaire. Depuis, le lien créateur-créature est devenu une figure récurrente de la narration de science-fiction avec des variations comme les androïdes, les monstres en tous genres ou même la création d’univers entiers. L’influence de l’œuvre de Shelley est perceptible dans la production de série populaire mais aussi dans le travail plus confidentiel d’artistes contemporains.
La créature de Mary Shelley et autres histoires similaires
Selon le récit rapporté, le personnage de Frankenstein est né d’un « cauchemar éveillé » de Mary Shelley survenu lors d’une soirée où Lord Byron, John Polidori, Mary et son futur époux se racontèrent des histoires « fantasmagoriques ». Elle se serait aussi vraisemblablement inspirée d'un conte antérieur de l’auteur français François-Félix Nogaret : Le Miroir des événements actuels ou la Belle au plus offrant (1790). La condition de la créature chez Nogaret est plus celle d’un « être artificiel », un automate mécanique, alors que chez Shelley, il s'agit d'un assemblage de cadavres ramenés à la vie. La littérature a cependant davantage retenue la créature de Shelley en tant que déconstruction et reconstruction de corps humains, morts puis ravivés par la science. Elle met en effet l’accent sur les expériences scientifiques et chirurgicales de Victor Frankenstein s’affranchissant ainsi de créatures plus traditionnelles dans la culture nées de la magie, d’éléments surnaturels ou de « dieux », notamment mythologiques. Mettant en place une situation effrayante, puisque plus proche du réel, le conte fantastique (ou gothique) de Mary Shelley préfigure, selon une lecture contemporaine, les récits de science-fiction.
Dans le récit de Shelley, Victor Frankenstein, créateur d’une nouvelle humanité, le « Prométhée moderne », amène à la vie « la » créature, considérée comme déjà détentrice de toutes les facultés humaines. Par contraste, dans le mythe de Prométhée, l’humain est une créature faible, sans défense, c’est pourquoi Prométhée la dote de la maîtrise du feu afin de pouvoir se défendre, se chauffer, etc. Prométhée est alors puni par Zeus, non pour avoir aidé les humains mais pour avoir volé le feu aux dieux. Dans le cas du roman de Mary Shelley, le schéma est différent : la créature souhaite s’intégrer dans le monde humain : elle observe une famille pauvre, l’aide dans ses tâches et à son contact, découvre les livres et apprend à parler. Ce n’est que lorsque la créature est rejetée par les humains qu’elle se retourne contre son créateur.
Notons aussi une transformation entre le monstre de Mary Shelley et son adaptation cinématographique. Intelligente et douée de paroles dans le roman, la créature a une toute autre allure dans les films : elle est fréquemment présentée comme une brute incapable de parler ou avec difficulté. Dans La Fiancée de Frankenstein, la créature ne forme pas de phrases grammaticalement correctes : « Seul, mauvais. Ami, bon. » ; « Nous appartenons mort. » ou encore, plus cliché, « Elle détester moi. ». En fait, son langage reste primitif, tout comme ses réactions : en conservant sa force surhumaine, il en vient à commettre des meurtres, davantage par accident que par malveillance. Au lieu de rester un antihéros comme l’avait choisi Mary Shelley, elle devient l‘ennemi au sein du film, un être laid, grand, fort et vide d’esprit.
A la fin du roman, Frankenstein disparaît dans l'obscurité. On peut penser qu'il va accomplir sa promesse, de s’immoler par le feu, mais l’autrice préféra laisser en suspens la possibilité d’un retour. C'est ainsi que Frankenstein s’est installé comme un mythe récurrent enraciné dans notre imaginaire collectif.
Vous pouvez être qui vous voulez et faire tout ce que vous désirez
C’est ce qui est promis au visiteur omnipotent dans le parc d’attractions de la série Westworld, parc où les lois sont abolies. Un projet ambitieusement vendu, puisque ses créateurs le Docteur Robert Ford et le roboticien Arnold Weber, ont carte blanche au sein du parc et auprès de ses habitants : des androïdes aussi appelés host (1)
Le ticket d’entrée étant cher pour accéder au parc, il est réservé à une clientèle aisée. Le séjour offre une multitude de possibilités dont celle de vivre une vie de manière « libre », sans limites morales et souvent de façon violente (mais sans vrai risque pour le visiteur/client). Les androïdes endommagés par les visiteurs, lorsqu’ils partent en réparation, subissent alors une réinitialisation de leur mémoire afin d’en effacer tous les traumas. Mais ceux qui ont vu la série savent que cette technique n’est pas totalement au point puisque certains hosts ont des bugs, des rêveries. (2)
Les deux créateurs du parc ont donc construit un univers privé. Cet espace, qui n’est finalement pas le parc dans sa « matérialité », mais bien un monde ouvert où figure la mémoire collective des hosts. Plutôt que de faire profiter l’humanité des possibilités et inventions mises en oeuvre dans le parc, les fondateurs s’intéressent principalement aux réactions des hosts, de la manière dont ils interagissent avec les visiteurs et de leur capacité à avoir une conscience. Finalement qui sont vraiment les cobayes dans le parc ? Lisa Joy, co-créatrice de la série Westworld déclare à ce propos : « C’est une chose d’avoir peur de l’IA, mais c’en est une autre d’avoir peur des humains qui créent l’IA, avec leur arrogance, sans véritablement comprendre ce qu’ils font, avec la possibilité que la machine apprenne à une vitesse exponentielle. Comme Prométhée, on joue avec le feu. » Lisa Joy rejoint ici des problématiques proches de Mary Shelley.
La capacité de création des fondateurs du parc, grâce à la programmation, est un pouvoir qui s’exerce sur le réel comme s’exerce l’autorité d’un gouvernement (Code is the Law (4)). En tant qu’acte de création de nouveaux espaces dont on définit les règles (un site web, une application mobile, un robot), la programmation est en soi l’expression d’une forme de pouvoir, une nouvelle sorte de système normatif. Le terme de « créateur » entre donc aussi dans le « cyberespace » en tant qu’acteur du web.
Frankenstein revisited et autres chatbots (4), création du récit dans un monde contemporain
Le groupe de travail Algolittéraire, appartenant au collectif Constant basé à Bruxelles, à été invité en septembre 2016 par Roland Fischer pour un festival (« Mad Scientist » à Bern ). Curieuse coïncidence, c’était l’anniversaire des 200 ans de la naissance de Frankenstein, mais également les 50 ans d’Eliza, l’intelligence artificielle de Joseph Weizenbaum. Le collectif a travaillé avec le langage Python pour créer des chatbots inspirés de la nouvelle de Mary Shelley. Ces chatbots parlaient entre eux, partageaient des idées, « réfléchissaient » à propos de l’inventeur et de la créature. On pouvait également, comme Eliza, ou le Dialector de Chris Marker, parler avec ces chatbots.
L’expérience artistique se révéla cependant moins inquiétante que Tay,le chatbot de Microsoft inscrit sur Twitter est qui a tenu des propos nazis moins de 24 heures après sa mise en ligne. Au début, Tay a déclaré de manière « naïve » « J’aime l’humanité », puis à force d’interagir avec les internautes et de se nourrir de leurs données a fini par tenir des propos extrêmement choquants. Microsoft déclara : « Après une journée et plus de 96 000 tweets envoyés, Microsoft suspend temporairement le compte Twitter de Tay pour des « ajustements » suite à l’« effort coordonné de plusieurs utilisateurs pour abuser des compétences à commenter de Tay dans le but que Tay réponde de manière inappropriée ». L'expérience a été qualifiée de désastreuse pour l'image de Microsoft. Une deuxième tentative, le 30 mars, s'est à nouveau soldée par une déconnexion. En fait, Tay a été d’abord pensé pour encourager l’interaction entre internautes, lancer des sujets de discussions et faire discuter les internautes entre eux ou avec elle/lui. Selon Laurence Devillers [5], les créateurs de cette IA l’on conçut avec un « algorithme d’apprentissage par renforcement » : plus les internautes parlaient d’un sujet de manière fréquente plus Tay enregistrait et intégrait ce sujet dans ses conversations.
Étrangement, Le « créateur », qu’il soit dans la fiction ou dans le réel, semble être condamné au même sort : il ne pourra jamais être certain que sa « créature » ne finisse pas par lui échapper.
Maëva Borg
NOTES :
[1] Les hosts sont des robots au comportement quasi-humain et à l’intelligence potentiellement supérieure à la nôtre. Ils sont contrôlés de manière infinie par des « internes » de l’entreprise, face cachée du parc, où ils seront ressuscités à volonté. Les histoires initialement attribuées à certains androïdes « favoris » se voient parfois redistribuées à d’autres.
[2] rêveries : Accès à d’anciennes mémoires, supposément effacées, appartenant aux rôles précédents ou aux jours antérieurs d’un host. Les souvenirs ne sont pas directement accessibles aux hosts, mais sont gérés par des humains. Comme l’explique Lisa Joy : « There are past incarnations of their characters that are stored but the hosts just don’t have access to them – or aren’t supposed to have access to them. The reveries work on a kind of subliminal level. What I think of them as – because I'm not a coder, Jonah is more into that world – for me it was imagining that consciousness and history are a deep sea and reveries are tiny fishhooks that you dip into it and get little gestures and subconscious ticks. The hosts don't consciously know where they're drawn from, but they're just there to add some nuance to their expressions and gestures. But dipping that fishhook in might prove to be a little fraught. »
« [Traduction personnelle] « Ce sont des incarnations passés de ses personnages, qui sont alors placées sous réserves, mais les hosts n’y ont pas accès – du moins normalement. Les rêveries fonctionnent sur le plan subliminal. Ils sont selon moi – parce que je ne suis pas une codeuse, c’est Johnathan qui est plus dans ce domaine – une multitude de consciences et d’histoires dans un espace sous marin, et que ces rêveries sont des petits hameçons que l’on plonge, et quelques fois, certains instants reviennent à la surface. Les hosts n’ont pas vraiment conscience de ce que ces rêveries peuvent leurs servir, mais elles sont la pour ajouter certaines nuances à leurs expressions, leur gestes. » - Lisa joy
[3] Code is the law https://framablog.org/2010/05/22/code-is-law-lessig/
[4] chatbot
[5] Laurence Devillers est professeure à Sorbonne Université, chercheuse au Laboratoire d’informatique pour la mécanique et les sciences de l’ingénieur du CNRS et membre de la CERNA. Entendue dans podcast, le lien est dans les sources.
SOURCES :
François-Félix Nogaret, Le Miroir des événements actuels ou la Belle au plus offrant. 1790.
Mary Shelley, Frankenstein ; ou, le Prométhée Moderne, 1818.
James Whale, Frankenstein, Universal Pictures, 1931.
James Whale, The Bride of Frankenstein, Universal Pictures, 1934.
Kenneth Brannagh, Mary Shelley’s Frankenstein, TriStar Pictures, 1994.
Lisa Joy et Johnathan Nolan, Westworld, série HBO. 2016-2018.
https://www.algolit.net/frankenstein/
https://dialector.poptronics.fr/
https://soundcloud.com/podcasts-ocs/westworld-la-conscience-est-elle-un-algorithme
https://fr.wikipedia.org/wiki/Tay_(intelligence_artificielle)
#frankenstein#mary shelley#createur#creature#maeva#james whale#constant#francois felix nogaret#code is the law
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De la geste modernisatrice : trente glorieuses, ravageuses et pollueuses ? Révolution invisible ou grande accélération de l’anthropocène ?
http://transbordeur.hypotheses.org/122 [Work in progress] Ce billet résulte d’un travail réalisé en 2015-2016 à la demande d’Hervé Ferrière, maître de conférence à l’Université de Bretagne Occidentale, Master II HST, médiation culturelle et humanités numériques. PROLEGOMENES Quelques idées précèdent une courte analyse de l’introduction à l’ouvrage dirigé par Bonneuil, Pessis et Topçu paru en 2013. Reflexivité(S) En premier lieu, le concept de réflexivité dont l’emploi – dans le texte, couvre trois problématiques. 1. Tout d’abord, l’exercice consiste à relever – dans le texte, les mots de la subjectivité employée à dessein (au moyen de figures de styles) pour illustrer le second propos réflexif (ci-après, voir 2.) : par exemple, « une expression qui colle aux plumes historiennes » relative à cette période historique mal nommée ? La « peine » des historien-ne-s à s’en « dépêtrer », de cette expression « parresseusement reconduite », peut-être par « nostalgie » d’un bien-être indicible à rester plongé dans « le liquide amniotique de la croissance conquérante des années 1960 » (Sirinelli, 2011, p.99 cité par Bonneuil & al., p.5)… toute l’introduction en est parsemée, soit par reprise des expressions de la geste modernisatrice, soit par jeu de déconstruction (pour l’exercice) de ces « vieilles oeillères de la vision du monde des « modernisateurs/rices » ». La première relfexivité est donc celle posée des historien-ne-s sur eux-mêmes, auteur-e-s de l’ouvrage : un subjectivité assumée, voire revendiquée (en lien avec le troisième propos reflexif, la performativité du mythe et contre « la fabrique d’un consensus modernisateur » (Boulat in Bonneuil & al, p. 26) ou pour déconstruire « la capacité d’anticipation et de pénétration cognitive de l’Etat sur la société » (Vadelorge in Bonneuil & al, p.26)). Between Past and Futur, Hanna Arendt, 1961 (source : Amazon) 2. La proposition de l’ouvrage est bien celle de regarder l’histoire d’après 1945 sous l’oeil critique des historien-ne-s, à la fois dans les choix de sa périodisation, l’étude de sa construction discursive par les modernisateurs/rices au moyen d’une « rhétorique de l’urgence », mais aussi l’étude même de ces acteurs/rices de la modernisation qui « se voulaient des hommes dépourvus d’ascendants » (Dard, 1998, p.36, cité par Bonneuil & al. p.8). Il s’agit donc d’appliquer la reflexivité au sein même du champ disciplinaire en y important, notamment, de nouvelles sources ou de nouveaux concepts issus par exemple, de la sociologie mais aussi des sciences associées aux techniques et à « la nature ». Il n’est pas anodin de noter ici, que dans leur propre reflexivité (voir la citation de Dard ci-dessus), les chantres du modernisme dévoient un aphorisme du poète René Char, résistant, cité par Arendt dans le recueil de textes titré « between past and futur » : « notre héritage n’est précédé d’aucun testament » (1946, voir Arendt, 1972; p.11). 3. Enfin, il y a cette reflexivité « toute neuve », une nouvelle « modernité reflexive » (oserions-nous citer la COP21 comme exemple ?), « ruse progressiste » issue de la geste modernisatrice, reconduite par les postmodernistes, usant d’un discours sociologique des risques pour expliquer voir reconduire/légitimer l’erreur d’analyse historique des dominant-e-s du champ disciplinaire, évitant ainsi de remettre en cause un discours dominant sans sujet mais pas sans acteurs/rices, qui a pourtant conduit à des dommages significatifs dans l’historiographie des années d’après-guerre, notamment sur les sources du mouvement de 1968 et certaines racines et dimensions de la crise écologique contemporaine (Pestre et Fressoz, 2013, cité par Bonneuil & al. p.6), en particulier la reflexivité environnementale de la société française d’après-guerre. Performativité du mythe « des trentes glorieuse » : un discours sans sujet La geste modernisatrice a utilement usé de son opposition à la tradition pour construire un discours sans sujet : le discours modernisateur. Celui-ci a la particularité de n’être porté par aucun sujet, d’être désincarné voir désincorporé (ce qui d’ailleurs le rend tout-puissant), un discours « dont la fonction première est d’exprimer et de produire l’intégration logique et morale de la classe dominante » (Bourdieu & Boltanski, 1973, cité par Bonneuil & al. p. 6). Il n’est donc pas possible de s’y opposer ou presque. Pourtant, « cet ouvrage entend libérer le regard historien du cadrage discursif des acteurs et actrices « modernisateurs/rices » dominant-e-s dans lequel il s’est trouvé pris dans l’immédiat après-guerre, et dont on trouve encore bien des traces, des schèmes de pensée ou, au contraire, des angles morts dans l’historiographie récente » (Bonneuil & al. p.7). Modus et modo : la geste modernisatrice a-t’elle des racines ? Entrons alors dans le vif du sujet… par ses fondements dogmatiques (que ferions-nous sans le latin ?) et situations historiques (des mots qui sont datés ?). 0. Ce qu’est « la geste » ? …l’ensemble des poèmes épiques du Moyen-Âge, relatant les exploits d’un même héros… (Le Petit Robert, 2012). 1. Commençons par la fin … situation historique (note : à rapprocher des inventions techniques, peut-être) : on trouve facilement, dans le dictionnaire, – la période de l’émergence du mot : moderne est daté de 1361, – et celle de l’accélération et la déclinaison de son usage : 1754 moderniser, 1769 moderniste, 1823 modernité, 1876 MODERNISATION et 1896 modern style (pour Art Nouveau)… Schéma chronologique des quatre périodes de l’Histoire (source:Wikipédia ne citant pas assez ses sources) De fait, des historiens français périodisent l' »époque moderne » (opposée à la « tradition moyen-âgeuse ») à partir de la découverte des Amériques par Christophe Colomb (une vision colonialiste?), peu après l’invention du mot « moderne », selon le dictionnaire… d’autres la situe beaucoup plus tard (source wikipédia non stabilisée…), l’Art moderne semble lui s’opposer au classique et démarre vers 1870 avec les impressionnistes (wikipédia pas plus stabilisé que l’autre). Bref, une impasse… euh, « les temps modernes » ? Original poster for Charlie Chaplin’s 1936 film Modern Times. (source : Wikipédia) Il faut noter que ce qui sert le discours sans sujet de la geste modernisatrice, ce sont les contraires du mot « moderne » : dépassé, obsolète, traditionnel, vieux. Et dans une autre catégorie, « un peu moins vulgaire mais tout aussi poussiéreuse », dirait la geste (que ferions-nous sans le latin ?) : Ancien, antique, classique. Tentons une hypothèse de départ : la date du dictionnaire qui nous dit que le mot « moderne » date de 1361…(Le Petit Robert, 2012), sauf que le dictionnaire lui situe le début de l’histoire moderne (la fin du Moyen-Age) comme « traditionnellement » fixée à la chute de Constantinople, en 1453 et jusqu’à la révolution française… à partir de 1789, c’est du contemporain… mais pas encore la geste modernisatrice ? Les historiens sont-ils victimes de leurs traditions, y compris les modernisateurs/rices ? 2. Justement, tentons la piste « que ferions-nous sans le latin » ? De la racine latine déclarée dans le dictionnaire français, à savoir modernus de « modo », on trouve dans le dictionnaire latin deux sens d’emploi de l’adverbe modo : « dans cette mesure, ni plus, ni moins », en référence à la naissance des artéfacts mesureurs (en particulier en agriculture) une référence temporelle peu ou pas vraiment définie, relative à l’instant, exemplifiée dans le latin par le mot « tantôt » de « tant » et « tôt » (j’y reviens) et une mesure de ce temps (pas très loin du passé ni du futur)… Sur les mesureurs (Pomian, 2014) Modo est la déclinaison (ablatif : circonstancielle) du nom latin modus qui a 6 sens : By Andrew Dunn – Whipple Museum of the History of Science, CC BY-SA 2.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=29127 1. mesure (instrument) – mesureur 2. la mesure elle-même – quantité mesurée 3. en musique – intervalles réguliers 4. mesure comme juste mesure, limite convenable : « suus cuique modus est » Cic. Or. 73, il y a une juste mesure appropriée à chaque objet 5. manière, façon, sorte, genre 6. et en grammaire: a. patiendi/faciendi modus – voix passive/active & b. modes des verbes (indicatif, subjonctif, impératif, conditionnel…) On retrouve alors un fond/source conceptuelle du mot « moderne » et « modernisation » dans les sens du mot français « mode », connu surtout dans son usage « moderne » de comportement collectif (souvent massif) attaché à une époque, un lieu ou un milieu (et à des objets ou comportements) : le mot « mode » date du XVème siècle et prend un premier sens, philosophique, entré dans le dictionnaire français en 1647 : 1. manière d’être d’une substance : « les modes de la logique modale »… 2. en musique, il y a les modes majeurs, mineurs 3. en grammaire, les modes des verbes 4. en mathématique, c’est la classe d’une distribution statistique qui présente la fréquence la plus élevée 5. la forme d’un fait ou d’une action, le genre et la manière (tripes à la mode de Caen) 6. en informatique, un type de fonction: le mode local, connecté, en ligne, conversationnel ou d’adressage. Sur la référence temporelle La crise dans la culture, Hannah Arendt, coll. folioessais (source: http://skhole.fr/category/auteurs/arendt-hannah) C’est la notion la plus complexe et à la fois la plus productive pour tenter de renouveler le concept d’histoire. Pour ne pas trop digresser, disons que derrière ce mot – souvent considéré comme « vulgaire » de « tantôt » (daté de 1160), il y a toute l’intelligence humaine de la mesure du temps « présent » (un peu avant, un peu après) que Arendt redéfini conceptuellement comme « la brèche entre le passé et le futur ». Elle situe la fin de la tradition (et le début de l’âge moderne) dans les théories de Karl Marx (et ses débuts avec l’allégorie de la caverne de Platon) : l’émergence d’une « humanité socialisée » (in Arendt, « la tradition et l’âge moderne », p.30). Parmi les thèses utopistes de Marx, l’une d’elle est ainsi formulée : « dans une « humanité socialisée », « l’Etat dépérirait » et la productivité du travail deviendrait si grande que le travail pourrait disparaître, assurant ainsi une quantité de loisir presque illimitée à chaque membre de la société » (le modèle de la société athénienne, fondement de notre tradition). BREVE TENTATIVE D’ANALYSE DU TEXTE Bonneuil & al tentent d’introduire une contre-histoire des « trente glorieuses », en déconstruisant non seulement le discours de la geste modernisatrice – celui de la pensée dominante, mais aussi celui, « neuf », de sa progéniture postmoderniste : il s’agit à la fois de dénoncer le mythe des « trentes glorieuses » mais aussi de se parer contre la nouvelle modernité intégratrice du discours sociologique qui tendrait à légitimer l’occultation de la « réflexivité environnementale » de la société au sortir de la deuxième guerre mondiale et l’élusion de sources et dimensions de la crise écologique actuelle (pestre & fressoz, 2013, cité par Bonneuil & al., p. 5). Il s’agit de proposer une nouvelle histoire tenant compte des luttes environnementales d’après-guerre et des alertes d’avant 1968, sur l’hypothèse que la notion de « progrès » intrinsèque à la transformation capitaliste, n’a guère été plébiscitée par la société française, en tout cas à toutes les échelles où « la technique devait transformer le social ». Il s’agit de faire entendre « la complainte du progrès », qui précède 1968 et fait écho par la suite, y compris aujourd’hui, de la manière peut-être la plus aigüe. La première étape est la mise à nu des mythes modernes et la critique du discours dominant comme un discours sans sujet (bourdieu & boltansky, 1973, p.4 cité par Bonneuil). La seconde est l’élaboration de 4 chantiers pour une contre-histoire des années d’après-guerre. En finir avec la catégorie de « trente glorieuses » « Usages automatiques, évidences » sur la périodisation baptisée par Fourastié ne vont pas de soi. Tout d’abord, décrypter l’auteur du nom est redonner sens à ce qui préside à cette création/imposture historique des trente glorieuses : Fourastié était expert, investi dans les écoles influentes de la république, auteur d’ouvrages largement diffusés et promouvant « une credo de la modernisation »: il s’agissait de conquérir le pouvoir politique et administratif au moyen d’une « publicisation » du Plan. Récit de la marche glorieuse de la France, figure du haut-fonctionnaire « modernisateur » en croisade contre tout ce qui serait « improductif », cet imaginaire a profondément marqué la champ de la discipline universitaire dans les années 1980 et y laisse encore de profondes traces. Eclairer le choix de la périodisation permet aussi de cerner le fondement idéologique qui préside à cette catégorisation : la coupure avec Vichy, le souci de gommer les continuités, d’occulter les fonctions occupées, de « fabriquer l’image d’une France moderne héritière exclusive de la France libre et résistance, avec l’urgente nécessité de la modernisation. Tout ce qui ne participe pas à l’avancée dans la modernité est jugé archaïque, passéiste, immobile, en retard : Fourastié scénarise la transformation selon une « temporalité binaire, emblématique et paroxystique du régime d’historicité futuriste » (Hartog, 2003), mobilisant la société autour des mots d’ordre productivistes et consuméristes. Pourtant, les historien-ne-s ont interrogé ces trajectoires d’acteurs ou technocrates entre Vichy et l’après-guerre, ou questionner la coupure d’avec Vichy (notamment dans le domaine de l’agriculture et de l’injonction de l’occupant allemand d’instaurer un modèle d’agriculture motorisé et intensif en intrants), mettant en évidence l’héritage vichyste de la politique agricole au moment de la création de l’INRA. Outre ces constats, les études menées dès les années 1980 montrent que la période de forte croissance est d’une vingtaine d’années, pas trente et qu’une grande partie de la population en reste écartée : une nouvelle périodisation de la libération vers la moitié des années 1950 émerge, celle de la reconstruction et la période de la transformation du territoire, de son urbanisation, de 1955 à 1973, est caractérisée par une très forte croissance. En interrogeant la borne supérieur proposée par Faurestié, notamment à la recherche d’une histoire plus profonde des « nouveaux mouvements sociaux », les historien-ne-s mesurent que les premiers combats anti-colonialistes, anti-nucléaires et de critique des politiques urbaines s’étendent entre 1945 et 1968. La réflexivité environnementale de partis et de syndicats et donc la critique du « progrès » n’est donc pas une nouvelle « modernité réflexive », issue du surgissement de mai 1968. Et ce n’est pas la « restauration de la puissance européenne » qui conduit à la prospérité, mais bien l’exploitation des ressources des colonies qui conduisent à la « grandeur » de la France. Cette « révolution silencieuse » inventée par Faurestié cache mal les bruits assourdissants des essais nucléaires et autres clameur des manifestations paysannes des années 1953-1954 et au début des années 1960, mais elle est reprise massivement dans les ouvrages des historien-ne-s. La logique dominante de la vision du monde forgée par les technocrates modernisateurs/rices d’après-guerre où progrès scientifique et technique guident le progrès social cache mal les laissé-e-s pour compte de cette « modernisation ». Les quatres chantiers (à venir…) (Pomian, 2014) Pomian Krzysztof, « De l’exception humaine », Le Débat, 2014/3 (n° 180), p. 31-44. DOI : 10.3917/deba.180.0031. URL : http://www.cairn.info/revue-le-debat-2014-3-page-31.htm Enregistrer
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🇬🇧Intuitive Oracle card. For today, Friday, July 14, 2017. I was guided to this message need, and on this card for this message. With Oracle Cristal. Card, deconstruction. The message is clear. We must not cling to the old patterns, especially material ones. Apparently, many people cling to these patterns, thinking that these patterns are everything, while they are nothing. A cycle has ended and we have to accept it. As long as the link with the old patterns is there, impossible to move forward. These patterns are in the cycle completed at the end of 2016, because they are not necessary to the new cycle started early 2017, year 1. They are even harmful. As I often say, you have to destroy the old to build the new one on a solid and stable basis. Renewal for the better. Have a good day !👋 🇫🇷Carte Oracle intuitive. Pour aujourd'hui, Vendredi 14 Juillet 2017. J'ai été guidée vers ce besoin de message, et sur cette carte pour ce message. Avec l'Oracle Cristal. Carte, la déconstruction. Le message est clair. Il ne faut pas s'accrocher aux anciens schémas, surtout matériels. Apparemment, beaucoup de gens s'accroche à ces schémas, pensant que ces schémas sont tout, alors qu'ils ne sont rien. Un cycle s'est achevé et il faut l'accepter. Tant que le lien avec les anciens schémas est là, impossible d'avancer. Ces schémas sont dans le cycle achevé en fin d'année 2016, parce qu'ils ne sont pas nécessaire au nouveau cycle commencé début 2017, année 1. Ils sont même néfastes. Comme je le dit souvent, il faut détruire le vieux pour construire le nouveau sur des bases solides et stables. Le renouveau pour du meilleur. Je vous souhaite une bonne journée ! XO 👋 🌍 Cristal Iris ~ www.cristal-iris.com ~ coach de vie, médium, guide spirituelle. #médium #psychic #coachdevie #lifecoach #guidance #guide #spiritualité #spirituality
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INITIATIVE : LE GENRE DANS LES RENCONTRES INTERCULTURELLES DE JEUNES
solidarité internationale, éducation, politique et citoyenneté
Description de l'initiative :
Un groupe de travail s'est constitué en vue d'élaborer un guide de méthodes OFAJ (Office franco-allemand pour la Jeunesse) sur la question du genre dans les échanges de jeunes dans un contexte franco-allemand et trinational. Cet ouvrage vise à sensibiliser les professionnel-le-s du travail de jeunesse (animation, formation, enseignement, travail social) dans le contexte international et en particulier franco-allemand, de les informer et de leur donner les moyens d’agir. Le but de cette publication est de promouvoir une égalité entre les femmes et les hommes dans les échanges et de favoriser l’épanouissement personnel de chacun-e, ce qui passe par la liberté de choix de vie et le respect de ces choix individuels.
Nous proposons dans cet ouvrage des définitions, pistes de réflexion et des méthodes afin de familiariser les professionnel-le-s avec ces questions et de déconstruire les reproductions de schémas discriminatoires. Que puis-je faire pour sensibiliser les jeunes à la question de l'égalité entre les sexes et au respect de l'identité de chacun-e ? Comment dépasser les blocages, réagir face à des réflexes ou à des agissements sexistes ? Comment la question du genre, autant que les aspects interculturels, peuvent-ils être pris en compte dans la réflexion sur sa propre identité ? De plus, cette réflexion se complexifie dans le cadre interculturel qui est le nôtre. En effet, les représentations ne sont pas les mêmes en fonction du contexte culturel des jeunes mais aussi des organisations (travail en groupes non mixtes, par exemple). Ceci rend à la fois la discussion plus riche, mais également modifie les méthodes utilisées à l’intérieur d’un groupe. La problématique du genre doit être traitée dans un cadre pédagogique précis dans lequel les animateurs/-trices et formateurs/-trices se sentent soutenu-e-s par des méthodes pratiques. L’OFAJ a développé un cadre de référence pour l’a L’OFAJ a développé un cadre de référence pour l’acquisition de compétences interculturelles. Cet ouvrage participe à l’acquisition de compétences sur le genre. Les professionnel-le-s pourront alors agir afin de promouvoir l’égalité de traitement dans les échanges et favoriser l’épanouissement personnel de chacun-e. Le groupe de travail est composé de praticien-ne-s de l'animation d'échanges interculturels et de la formation interculturelle ainsi que de spécialistes en études degenre.
Le projet est porté par l'Union Peuple et Culture (Paris).
Objectif principal : Déconstruction des stéréotypes
Dates de l'initiative : Du jeudi 1 Janvier 2015 au dimanche 31 Décembre 2017 (Il s'agit d'un projet qui a débuté en janvier 2015. Nous avons jusqu'à présent un financement jusque fin 2016 et souhaitons poursuivre notre travail jusque fin 2017. A cette date, nous aurons terminé notre publication "Le genre dans les rencontres interculturelles de jeunes".)
Lieu de l'initiative : Union Peuple et Culture 108, rue Saint Maur 75011 Paris
Organisateur : Union Peuple et Culture
Département de l'organisateur : 75 - Paris
URL : http://www.peuple-et-culture.org/spip.php?article117
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Source de l’Article
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De la Fonction Transcendante à l’Imagination agente
Fonction Transcendante et Imagination agente
De l’Imagination agente des Ismaéliens à l’Imagination active de C. G. Jung, il y a un pont que Henri Corbin l’aida à franchir. Même si cet érudit, spécialiste du Chiisme, est fort critiqué, son témoignage sur l’Islam aida probablement Jung à mieux situer sa propre conception de l’Imagination active.1 Dès 1916, Jung produisit un article sur la « Fonction transcendante »2 et son usage thérapeutique, qui constitue quasiment le seul document technique produit par Jung tout au long de ses années de recherche. C’est aussi le premier document dans lequel il sera abondamment question de l’Imagination active. On y trouve ce qui est aux sources de la psychologie des profondeurs et qui fera son originalité : une conception dynamique de la psyché. Dans ce document très court, Jung répond à toutes les questions que l’on se pose encore actuellement à propos de la cure psychanalytique, du rôle du thérapeute et celui de la cure, la situation de l’individu dans le collectif et, ce qui nous intéresse ici : comment aborder « l’union des contenus conscient et inconscients ».
C. G. Jung a trouvé, de façon totalement empirique, sa propre voie vers l’Imagination active. Cela lui prit plusieurs années, car il ne lui suffit pas d’apprendre à voir les images venues de l’inconscient, ni même de les rencontrer activement dans ses phantasmes3 : il ne se sentit à l’aise que lorsqu’il fit le pas décisif, le plus important de tous : trouver leur place et leur raison d’être dans sa propre vie actuelle et concrète. « C’est, dit-il, la démarche la plus importante et ce que, habituellement, nous négligeons de faire. La connaissance du mythe de notre inconscient, poursuit-il, doit être convertie en obligation éthique. Ne pas le faire serait devenir la proie du principe de puissance, ce qui produit des effets destructeurs, non seulement sur les autres, mais aussi sur celui qui en fait l’expérience ». Il poursuit : « Les images venues de l’inconscient placent un homme devant une grande responsabilité. Ne pas les comprendre ou fuir la responsabilité éthique le prive de sa totalité et impose un caractère péniblement fragmentaire à sa vie.4
Se laisser pénétrer par les images intérieures permet à l’Ego d’accéder aux forces vives et souvent brutales de l’inconscient. Ce mouvement de pénétration et d’écoute, fixé dans la mémoire et « l’écriture » facilite l’alliance avec ses forces qui trouvent alors une voie d’écoulement qui posera les bases de nouvelles adaptations au monde. En cela l’image intérieure diffère du rêve, car, sans une expérience poussée, nous n’avons aucun contrôle sur notre façon d’agir dans ce dernier. Si, la plupart du temps, l’analyse et l’amplification des rêves suffit à rétablir l’équilibre entre le conscient et l’inconscient, dans certains cas, sur lesquels nous reviendrons plus tard, il faut en faire davantage. La crispation du conscient est telle que rien ne se produit.
Le but de ce travail étant toujours d’entrer en contact avec l’inconscient, cela signifie qu’il faut, d’une façon ou d’une autre, lui laisser la possibilité de s’exprimer – Quelqu’un qui ne serait pas convaincu que l’inconscient a sa vie propre n’a aucune raison d’essayer cette méthode. On a presque toujours à surmonter une crispation du conscient pour permettre aux phantasmes – qui sont toujours plus ou moins présents dans l’inconscient – de monter à la conscience. Jung disait qu’il pensait que le rêve se poursuivait continuellement dans l’inconscient, mais que le sommeil et la cessation complète de l’attention aux choses extérieures étaient nécessaires pour que le conscient puisse l’enregistrer. C’est pourquoi le premier pas, en Imagination active, est d’apprendre à voir ou à entendre le rêve à l’état de veille. Jung dit aussi dans le Commentaire sur le mystère de la Fleur d’Or : « Chaque fois que l’on désire que le contenu du phantasme émerge, l’activité du conscient doit être mise de côté. Les résultats de ces efforts sont d’abord peu encourageants dans la plupart des cas. Il s’agit surtout d’écheveaux de phantasmes qui ne permettent pas de discerner clairement leur provenance et leur destination. Les moyens d’obtenir des phantasmes sont également différents suivant les individus. Pour beaucoup, le plus simple est de les écrire ; d’autres les visualisent ; d’autres encore les dessinent ou les peignent avec ou sans visualisation. Lorsqu’on a affaire à une crispation accentuée du conscient, il arrive souvent que seules les mains puissent imaginer : elles modèlent ou dessinent des formes qui sont souvent étrangères au conscient.
Ces exercices doivent être poursuivis jusqu’à ce que la crispation de la conscience soit dénouée, en d’autres termes, jusqu’à ce que l’on puisse laisser advenir, ce qui est le but immédiat de l’exercice. Une nouvelle attitude est ainsi créée, une attitude qui accepte également l’irrationnel et l’incompréhensible, simplement parce que c’est ce qui advient. Cette attitude serait un poison pour quelqu’un qui a été submergé par ce qui est purement et simplement advenu ; mais elle est une valeur suprême pour celui qui, par un jugement exclusivement conscient, s’est toujours borné à choisir ce qui convenait à sa conscience dans ce qui advient purement et simplement, et qui est ainsi sorti de la vie pour échouer dans une lagune stagnante ».5
Dans d’autres passages, Jung inclut le mouvement et la musique parmi les moyens d’atteindre ces phantasmes. Mais il remarque que le mouvement – très utile pour dissoudre la crampe du conscient – est difficile à enregistrer, et que, si l’on n’a pas fixé concrètement le contenu de la fantaisie, il est étonnant de voir avec quelle rapidité les choses qui viennent de l’inconscient disparaissent de nouveau. Ceci n’est pas sans rappeler l’expérience de Rudolf Laban (1879-1958),6 qui, durant son séjour en Suisse, ne peut pas ne pas avoir rencontré Jung, d’autant plus que celui-ci n’ignorait rien du monde de la danse à cette époque. Sa rencontre avec Nijinsky en est un témoin. V. Laban propose en effet un modèle de construction et de mémorisation du geste. C’est une obsession constante du danseur ou du chorégraphe de vouloir fixer dans la mémoire un geste ou un mouvement qui convient. Nijinsky lui-même essaya d’inventer une écriture de la danse. Ces tentatives de mémorisation du mouvement sont restées jusqu’à présent sans suite, même dans la danse dite classique où l’on a simplement standadisé les figures.
Pour ce qui est du mouvement, Jung suggère que l’on répète les mouvements libérateurs jusqu’à ce qu’ils soient réellement fixés dans la mémoire. Ce que Laban propose également. Même dans ce cas, d’après mon expérience, il s’avère bon, lorsque cela est possible, d’en fixer quelque chose sur le papier. On peut tracer un schéma du mouvement de la danse, ou écrire quelques mots de description pour éviter que tout ne disparaisse en quelques jours. Le graphisme et le dessin sont ici associés. Il existe pourtant une technique de mémorisation qui s’avère souvent efficace : il s’agit de mémoriser par écrit les associations qui viennent en synchronie avec tel ou tel mouvement. Ces associations repèrent non pas le mouvement mais l’état émotionnel qui l’a fait surgir. Si le danseur se plie à cet exercice, il retrouve plus facilement l’affect de départ et, par suite, ses enchaînements.
Dans le même texte Jung dit, en parlant des types psychologiques : « L’un accueillera principalement ce qui lui arrive de l’extérieur, l’autre ce qui vient de l’intérieur. Et, comme le veut la loi de la vie, l’un prendra à l’extérieur ce qu’il n’avait jamais accepté de l’extérieur auparavant, et l’autre prendra a l’intérieur ce qu’il avait toujours exclu jusque-là. »
Ce retournement de l’être est porteur d’un élargissement, d’une élévation et d’un enrichissement du champ de conscience. C’est ainsi que se mettent en place de nouvelles adaptations au monde avec de nouvelles valeurs morales et éthiques, lesquelles peuvent être associées aux anciennes, dans la mesure où ces dernières n’étaient pas de pures fictions. Ce chemin n’est pas sans danger. Jung signale que l’une des premières conditions de cette déconstruction/transformation repose sur l’existence d’un Ego puissant et souple. C’est sur cette condition que l’alliance peut s’établir. L’Ego a pour première tâche de permettre de nouvelles adaptations dans le sens de ce qui est bon pour lui et de ce qu’il s’est assigné pour but. Il doit y mettre le maximum de discernement.
L’équilibre repose sur une libre acceptation par l’Ego de ces forces sauvages qui se mettent au service du libre épanouissement de la vie. Faut-il encore que ce but soit en alliance avec les potentialités de l’être. Jung évoque souvent cela sous cette forme : « s’adapter à soi-même ».
L’Imagination active
Jung définit la Fonction Transcendante comme un mécanisme d’autorégulation de la psyché humaine et ce processus est purement psychologique. Il agit sur le Conscient mais il peut aussi être déterminé en qualité et en pression par la propre attitude du Conscient. Cet équilibrage est absolument nécessaire et vital. Or, dit Jung, chez l’Homme civilisé cette autorégulation ne va pas de soi car le Conscient a tendance à devenir trop « dirigé » du fait des contraintes de la collectivité et des adaptations nécessaires à la survie collective. Si bien qu’il s’ensuit une série de « navettes » de l’inconscient au Conscient qui, à trop devenir unilatéral et exclusif, provoque un grave déséquilibre augmentant alors la pression de l’inconscient. Cela peut alors prendre des allures dévastatrices, par l’apparition dans le champ conscient d’instincts mal contrôlés, précédés souvent par une sensation d’angoisse ou bien par des comportements de défense
Par sa fonction d’adaptation le Conscient est amené à rejeter tous les éléments venus de l’inconscient qui sont incompatibles avec cette fonction. Or l’inconscient, comme source des contenus ancestraux, récents – parenté – et antiques – l’héritage de l’humanité, cherche à faire parvenir à la conscience ses propres éléments.
Pour Jung, le caractère « défini et dirigé » du Conscient est un bien précieux car c’est lui qui a présidé à l’évolution de l’humanité. Il est « même indispensable que cette fonction soit aussi stable et aussi bien définie que possible en chaque individu puisque la vie l’exige. » Par une sorte de mécanisme inévitable cette fonction finit par rétrécir le champ d’investigation et d’exploration du Conscient. C’est ce qui finit par provoquer une unilatéralité au bénéfice de la seule adaptation et de la maîtrise de celle-ci. Cette unilatéralité apparaît « comme un avantage et un inconvénient ». Avantage car elle facilite toute forme d’adaptation et de performance mais inconvénient car survient alors une réaction équivalente de l’inconscient. Si l’unilatéralité est trop importante, l’énergie de l’inconscient fait irruption dans le champ de la réalité physique objective en y provoquant des fractures événementielles, des symptômes et des dysfonctionnements plus ou moins graves. Plus l’effet perturbateur induit une réaction consciente de négligence ou d’ignorance et plus la contre-réaction suivante se fera puissante et dévastatrice.
Le cercle infernal de ce que d’aucuns appellent névrose est enclenché. Cependant il s’agit ici de bien plus qu’un accès névrotique. Il est plutôt question d’une attitude générale que la guérison psychanalytique peut fort bien ne pas réduire.
À ce point, d’ailleurs Jung insiste pour dire que la guérison psychanalytique est « une erreur des profanes qui date des débuts de la psychanalyse. Le traitement psychanalytique est une nouvelle manière d’ajuster l’attitude psychologique qui s’opère avec l’aide de l’analyste. Cette attitude nouvellement acquise, plus adaptée aux conditions externes et internes, peut durer longtemps. Mais il est rare qu’une seule ‘guérison’ soit acquise. » Jung ajoute plus loin « Il n’y a pas d’attitudes individuelles qui soient valables inconditionnellement et pour longtemps » Si la chose était déjà vrai en 1916, qu’en est-il actuellement au moment où même les sociologues évoquent une instabilité constante du champ social ? Comment un individu pourrait-il se contenter d’une attitude uniforme et stable tout au long de sa vie ? L’Homme moderne est donc condamné à faire face à des adaptations nouvelles sa vie durant. Ce qui revient aussi à dire que ce dernier devra tôt ou tard acquérir une capacité à faire face aux changements qui ne soit pas trop sinueuse et aléatoire.
Pour Jung, la Fonction transcendante réalisera ce pont entre les données de la conscience – trop figée – et les contenus de l’inconscient, seuls susceptibles d’assurer, par intégration au réel, une nouvelle adaptation. De plus, selon lui, le transfert, loin de réaliser une projection de dépendance infantile à l’égard du thérapeute, constitue la projection sur celui-ci de cette fonction vitale.
On voit combien la fonction du thérapeute se rapproche de celle de l’antique chaman, médiateur entre le monde des esprits et celui des humains. On sait aussi que le médecin chinois avait pour mission de « lever la tête au Ciel » et « d’abaisser le regard vers la Terre », ce afin de discerner les grands mouvements de la nature et les transformations qu’opérait leur venue sur la Terre.
Cette fonction médiane du thérapeute est essentielle si on l’associe à celle, plus familière du transfert et du contretransfert.7
Ainsi Jung aborde peu à peu la façon dont on peut rencontrer les contenus de l’inconscient, rêves, fantasmes, etc. de manière constructive et non en les réduisant à une grille interprétative. Cette approche dynamique peut amener la réduction de l’état de stagnation antérieure. Certes, dit-il, « au début la Fonction Transcendante est artificielle » car elle est supportée par les connaissances du thérapeute. Mais cette artificialité se résorbe rapidement dès que les mécanismes d’autorégulation se remettent en place. Faut-il tout de même que la personne ne soit pas trop engoncée dans sa volonté de maîtrise du réel. Les rêves, alors, ne suffisent pas, le thérapeute doit donc intervenir pour aller à la pêche aux contenus de l’inconscient. Voilà un thérapeute devenu actif et c’est en est fini de la sacro-sainte neutralité !
Jung se pose la question du choix des matériaux à utiliser pour obtenir de l’inconscient des informations que la personne pourrait entendre d’abord, intégrer ensuite. Il recense alors tous les matériaux sur lesquels Freud avait déjà opéré et que Jung élimine l’un après l’autre. N’oublions pas que Jung nous situe dans un cas de figure spécifique où le Conscient est devenu trop figé pour accepter quelque contenu qui dérangerait son adaptation présente. C’est là une situation de raideur psychologique que nous rencontrons de plus en plus souvent ! Le phénomène d’uniformisation qui s’étend à la planète entière, provoque de nombreux phénomènes d’acculturation mais également une très forte pression sur les contenus autonomes des psychés individuelles. Le laminage de la normalisation intensive se paie de ce prix. Cette contrainte laisse peu de place à l’improvisation ou à l’originalité personnelle.
Jung insiste sur la nécessité d’accès aux contenus de l’inconscient mais il définit une sorte de seuil à partir duquel il convient d’intervenir. Il admet que certaines personnes puissent ne pas avoir besoin d’une telle opération psychologique artificielle ni éprouver le besoin de faire alliance avec les contenus de l’inconscient. Par contre si la charge des produits de l’inconscient est trop élevée il en résulte un état de souffrance fort préjudiciable, précisément, à la fonction du Moi et à la production de comportements adaptés8... Ce qui ne manque pas de se produire quand les impératifs de cette adaptation, imposés par le social, s’écartent trop des nécessités humaines essentielles et originelles, telle qu’une certaine harmonie entre la sphère instinctuelle/émotive et la sphère rationnelle et matérielle. L’influence régulatrice de l’inconscient est alors supprimée et elle peut s’inverser en une pression négative.
Dans ce cas Jung propose l’usage de ce qu’il nomme l’Imagination active.
« On commence par prendre l’état mental du patient comme l’objet à approfondir, ce qui se fait comme suit : il doit se préoccuper intensément de son humeur, en éloignant son sens critique, s’y absorber complètement et noter sur un papier la description de son humeur et de tous les phantasmes qui en surgissent. Il doit laisser le champ absolument libre à ces derniers. On obtient ainsi une expression plus ou moins complète de l’humeur qui reproduit le contenu de la dépression – par exemple – de façon aussi globale et fidèle que possible. Comme la dépression n’est pas le fruit du conscient, mais représente une intervention non souhaitée de la part de l’inconscient, l’expression de l’humeur qu’on produit ainsi rend compte de l’ensemble des tendances de l’inconscient qui sont contenues dans la dépression. »
Voilà une première base de travail. Plus loin, Jung élargit ses outils d’investigation : « il y a une autre méthode qui consiste moins à travailler sur l’humeur qu’à l’exprimer. Ceux qui ont un don quelconque pour le dessin ou la peinture peuvent donner expression à leur humeur dans le tableau. »
Enfin Jung aborde la situation difficile dans laquelle rien de bien concret ne peut s’exprimer hors un vague sentiment ou une angoisse diffuse, un dégoût généralisé... Il faut alors créer de toute pièce le premier fil qui permettra de franchir le seuil des contenus de l’inconscient. « Il faut exclure l’attention critique » et faire en sorte d’abaisser le seuil de vigilance de la conscience... Les matériaux et outils créateurs d’un médian peuvent donc varier suivant les dispositions naturelles de chaque individu et on peut dire que celles-ci s’ordonnent selon les cinq sens. Selon mon expérience, si une personne dispose d’un talent particulier, l’écriture, par exemple, il vaut mieux user d’un autre support pour ouvrir un médian. En effet, un outil de création trop bien structuré risque de masquer les contenus vivants en leur donnant une tournure esthétisante.
Nous voilà donc devant une vaste panoplie d’instruments de « travail sur soi » par la voie de l’Imagination active. Nous connaissons, bien sûr, ces techniques d’abaissement du niveau de vigilance et « d’exclusion de l’attention critique ». L’Inde, le Tibet et la Chine nous ont légué de multiples méthodes de « méditation » – enseignées par de non moins multiples écoles de Yoga – mais toutes les cultures du monde en ont produit également. Le Moyen Orient nous a donné, entre autres l’Oraison monologiste9 dont on trouve l’empreinte dans les techniques que le Prophète Muhammad semble avoir utilisées.
On peut aussi rappeler les techniques de transe. Au Pérou, par exemple, chez les Quechuas, je n’ai pas remarqué les traces d’une quelconque technique de méditation. Par contre la transe est couramment utilisée dans les cérémonies chamaniques de guérison ou de consultation oraculaire. La prière et l’évocation y tiennent une place importante. Les brujos expliquent que les rituels d’entrée en transe sont nécessaires pour entrer en contact avec Saxawaman, le dieu de la montagne10. Certains brujos11 entrent immédiatement en transe après l’absorption d’une bouteille entière d’alcool de palme. L’Afrique nous a aussi fait don de techniques singulières et riches où le personnage tambour entre en relation avec le danseur, devenu lui-même la monture d’un esprit que le griot appelle. Les esclaves de la côte Ouest de l’Afrique, embarqués vers l’Amérique du sud ont recréé ces rites cérémoniels dans le Vaudou et dans le Candoumblé.12 Les rites africains sont extrêmement intéressants car ils offrent des possibilités surprenantes d’abaissement du niveau de vigilance de la conscience. En effet, nos consciences sont peu accoutumées au métissage de plusieurs genres, la danse, la musique et le cri/chant. Aussi bien en Afrique qu’en Amérique, chez les peuples indiens du Nord au Sud, l’association du rythme, du chant, de la mélopée et de la danse méritent une attention particulière.
On retrouve de nombreuses similitudes dans le courant de la danse Butô, que les initiateurs de ce courant ont su reprendre à leur compte.
1 – Jung ne connaissait pas les travaux de Henri Corbin à cette date. Ce n’est que plus tard, notamment au cercle d’Eranos que Jung rencontra de nombreux historiens, physiciens, mathématiciens et autres chercheurs, notamment, je crois savoir, Mircea Eliade. 2 – Il s’agit d’un manuscrit de la bibliothèque privée de Roland Cahen et traduit par lui. Je n’ai pas les références exactes de cet article dans les œuvres complètes de C.G. Jung, actuellement éditées. À demander à l’éditeur, Michel Cazenave auprès des éditions Albin Michel.
3 – Le terme est à prendre au sens allemand, difficilement traduisible : fantaisie de l’imagination avec une connotation positive. Chaque fois que j’aurais à reprendre ce terme dans son acception allemande je le reprendrai sous cette orthographe.
4 – Ma vie, souvenirs, rêves et pensées, p. 224.
5 – Commentaire sur le Traité de la Fleur d’Or, op. cit., p. 34.
6 – Voir le chapitre consacré à la danse thérapie.
7 – C’est pour cette raison que j’ai choisi le terme d’Imagothérapie pour nommer ma contribution à la technique d’Imagination Active. Thérapie est à prendre au sens antique du terme, à savoir médiation.
8 – Le lecteur aura remarqué depuis longtemps que ce terme n’est pas adapté à notre contexte. Il s’agit en fait de dire : adapté à la fois aux nécessités de l’être et à celle du social.
9 – Raymonde Gilant, L’Oraison monologiste, Lierre & Coudrier éditeur, Paris, 1988.
10 – Consulter à ce sujet et pour cette ethnie spécifique, les écrits de l’anthropologue péruvien, Francisco Aliaga, en cours d’édition sur le site Hommes et faits, déjà cité.
11 – Aucune traduction n’est appropriée : guérisseur, devin, sorcier, etc. le tout à la fois.
12 – « Les tambours de la liberté. Hurt of Africa », in Hommes et faits, <http://www.hommes-et-faits.com/atelier/> J’y évoque mon apprentissage de ces rites.
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