MUSHAPATA: ARME A GAUCHE
06/05/20 - Auteur(s) : Jérémie Kroubo Dagnini (interview réalisée le 21 août 2006) Source: Reggae.fr, publié le 6 mai 2020 sous le titre original: “Mushapata passe l’arme à gauche”.
Personnage haut en couleur et incontournable de la scène reggae parisienne, le « soldat » Mushapata vient de passer l’arme à gauche. Je connaissais Mushapata depuis une trentaine d’années. Pour être exact, je l’ai rencontré pour la première fois à Reims, le 16 décembre 1994, lorsqu’il est venu se produire à la très regrettée salle de concerts, L’Usine, située au 115, rue Lesage. Par la suite, on s’est revus de manière récurrente dans différents concerts de reggae, en région parisienne la plupart du temps. En effet, dès qu’il y avait un concert à Paris ou en banlieue, Mushapata était toujours de la partie, généralement affublé d’un sac à dos contenant des CDs ou DVDs à vendre, sans parler de la weed. À chaque fois qu’on se croisait, il me demandait systématiquement des nouvelles de Michel Jovanovic, le directeur de Mediacom Tour et co-organisateur du No Logo Festival, basé à Reims. D’ailleurs, c’est Michel, je crois, qui avait co-organisé son concert à Reims en 1994… Me sachant rémois d’origine, il espérait que je puisse indirectement relancer sa carrière en plaidant sa cause auprès du Boss. En vain. En août 2006, dans le cadre de mes recherches doctorales qui donneraient ensuite naissance à mon livre, Vibrations jamaïcaines, j’ai finalement pris le temps d’approfondir la discussion avec ce militant de la première heure. Août 2006, presque quinze ans déjà ! Les vacances d’été se terminaient, la rentrée se profilait à l’horizon et les rues de Paris commençaient à retrouver leur effervescence habituelle, notamment du côté de la gare de l’Est où j’avais rendez-vous avec ce fondateur de la scène reggae francophone au même titre que Savane, Azikmen, I and I, Kaya, Sixième Continent, Watch’Da, Neg’Soweto et autres Zoanet Comes. Des artistes issus majoritairement de la Caraïbe et d’Afrique noire. Apparus au tournant des années 1970-1980, ces groupes avaient pour habitude, à l’époque, d’ouvrir les concerts de stars jamaïcaines organisés le plus souvent par Simon Njonang. Dans l’interview qu’il m’accorda ce jour-là, à la terrasse d’un petit café de la rue d’Alsace, cet ancien boxeur et garde du corps de Bob Marley revint sans langue de bois sur ses débuts dans le reggae et les prémices du mouvement à Paris. Cette période peut sembler lointaine pour certains, mais elle est néanmoins primordiale pour comprendre l’histoire multiculturelle du reggae hexagonal. Ne dit-on pas qu’un homme sans mémoire est comme un arbre sans racines ? Retour donc sur cette époque charnière avec Mushapata, ce grand baobab parisien et pionnier du reggae en France qui vient de nous quitter et qui restera dans le cœur de la grande communauté reggae parisienne (voire bien au-delà), laquelle ne manquera sans doute pas, je l’espère, de lui rendre un vibrant hommage en temps voulu, un peu finalement comme l’a fait la communauté hip-hop à l’égard de Lionel D. le 12 mars dernier.
D’où viens-tu et comment es-tu arrivé au reggae ?
Yes ! Je viens d’Afrique, du Congo Kinshasa. Je faisais de la boxe et je suis venu en France pour poursuivre ma carrière pugilistique en professionnel. Mais là, j’ai rencontré beaucoup de problèmes, beaucoup de magouilles au niveau de la boxe et j’ai été dégoûté. J’ai fait une carrière de cent combats dont soixante combats professionnels. Mais pour des bourses minables… À l’époque, on était seuls, on n’avait personne autour de nous, c’est plus ou moins nous-mêmes qui gérions notre carrière. Alors, mon manageur m’a trouvé un boulot dans la sécurité et au moment où Bob Marley est passé ici à Paris, au Bourget, [l’été 1980], j’ai assuré sa sécurité. Je l’ai rencontré, on n’a pas beaucoup parlé car il est anglophone et moi francophone, mais il y a eu un feeling qui est passé entre nous de manière spirituelle et c’est à partir de là que j’ai commencé à faire du reggae. J’étais le premier, ici à Paris, à faire partie du mouvement rasta. Le mouvement rasta, le mouvement reggae c’est nous avec Harry Dambala au début des années 1980. À cette époque, Peter Tosh est même venu dans le squat où on vivait, au squat de Corentin Cariou dans le 19ème. C’était le grand squat à l’époque et il est passé par là. J’ai joué avec Toots and The Maytals, Dillinger, U Roy etc. À l’époque, j’étais en contact avec les gens qui venaient. Il y avait Burning Spear aussi. Quand Burning Spear est venu jouer le 30 janvier 1986 à la Mutualité, concert organisé par Simon Njonang (Sim’s productions), j’ai assuré sa sécurité. Pareil pour les Gladiators ; quand ils ont commencé, quand ils sont arrivés pour leur premier concert, ils n’avaient pas leurs billets retours et on mangeait avec eux dans les foyers de Sarcelles, car nous étions à Sarcelles à l’époque. C’est Simon qui les avait fait venir et moi je faisais la sécurité pour Simon ; et c’est là aussi que j’ai compris qu’avec le reggae, je pouvais faire véhiculer mon message de paix et d’unité.
Quels autres groupes de reggae y avait-il à l’époque en France ?
Il y avait Savane, qui était un groupe guyanais avec Junior, il y avait des gars comme Roger qui a contribué mais malheureusement il n’est plus là… il y avait Pat…il y avait Pablo Master…il y avait aussi Tonton David, mais il est arrivé après.
Pourquoi as-tu choisi le reggae pour véhiculer ton message ?
J’habitais au Congo, là-bas on parle swahili qui est la langue la plus parlée en Afrique. On parle swahili au Kenya, en Ouganda, en Tanzanie, en Gambie etc. Nous, à l’époque, on était branché anglophone, on suivait tout ce qui se passait aux États-Unis tels que les Black Panthers. En Afrique aussi on avait une branche Black Panthers, tu sais ! C’est à partir de là qu’on s’est aussi intéressé à la musique anglo-saxonne comme Wilson Pickett, Otis Redding, c’était notre groove. Là-bas, au Congo, il y avait aussi une musique qu’on appelait le braca (prononcer « braka »). Le braca c’était un peu comme du ska ou du rocksteady et donc quand j’ai entendu pour la première fois du reggae, ça m’a immédiatement fait penser au braca, ça m’a rapproché de mes racines. Le braca, c’était une musique traditionnelle qu’on chantait en swahili, et donc quand j’ai commencé à faire du reggae, je chantais en swahili. En fait, mon reggae c’est un mélange de braca et de reggae, de la musique africaine à la sauce jamaïcaine ! Pour moi, le braca c’est l’origine du reggae. Au Congo, je faisais de la musique et j’avais un groupe de chant, et quand j’ai entendu Bob Marley, Jimmy Cliff, Toots and The Maytals, surtout Toots and The Maytals, je me suis dit « ça c’est du braca », parce que Toots il chantait du ska !
Quels instruments utilisait-on dans le braca ?
C’était de la guitare sèche et du chant, mais les frappes sur la guitare c’était comme du ska et donc proche du reggae !
Quels artistes t’ont influencé ?
Otis Redding, moi je faisais du Otis Redding avant. Sinon il y a eu Black Mambazo d’Afrique du Sud, le ska jamaïcain et la musique d’Afrique du Sud ça se ressemblait… Il y a eu aussi Miriam Makeba, Toots and the Maytals, U Roy, I Roy, Dillinger, Big Youth etc., tous ces toasters m’ont aussi influencé car je toaste aussi.
Toi tu as commencé à faire du reggae avant des artistes comme Alpha Blondy et Lucky Dube, ou bien en même temps ?
À peu près en même temps.
T’ont-ils influencé ?
Non, ils ne m’ont pas influencé. Moi, je t’ai dit, c’est Black Mambazo et d’autres groupes d’Afrique du Sud, ou bien Otis Redding, Wilson Pickett, Toots and The Maytals etc.
De quoi parles-tu dans tes chansons ?
Moi je suis un militant soldat, je dénonce les « Buffalo Soldiers ». Je dénonce les injustices, c’est pourquoi on m’a trouvé maintes fois dans des manifestations ici à Paris. Les autres musiciens avaient peur et j’étais en avant dans les cortèges. J’ai manifesté contre les idées coloniales. J’ai manifesté lorsque Mandela était en prison, j’ai manifesté pour la libération de Mumia Abu-Jamal [un militant afro-américain injustement condamné à la peine de mort en 1982], lorsque j’étais dans les squats je revendiquais les droits des sans-papiers etc. À Paris, c’est moi qui dénonçais les injustices que nos frères subissaient, tu vois ? C’est dans ce contexte que j’utilise ma musique pour véhiculer mon message. Mais il faut qu’il y ait plus de solidarité alors qu’ici, aujourd’hui, les Blacks ils sont éparpillés. Dans les années 1980, on était ensemble, il y avait des journaux, des magazines pour la communauté comme Afrique Antilles, on se côtoyait, on était unis, quoi ! Alors que maintenant, la nouvelle génération n’est pas unie. C’est dommage qu’ils soient divisés, c’est pourquoi mon message c’est l’UNITE. Tu sais, j’étais l’un des premiers à dénoncer la condition des Noirs, je dénonçais aussi la guerre du Golfe, je dénonçais la condition des Noirs en Afrique où les étrangers comme les Chinois s’enrichissent alors que les Noirs n’ont rien, j’étais le premier à dénoncer aussi l’esclavage qui continue en Mauritanie et au Soudan, l’assassinat de Patrice Lumumba, la vache folle, ils nous volent notre pétrole etc… Il faut continuer de dénoncer et s’unir, nous les BLACKS.
Ce côté militant t’as-t-il créé des problèmes que ce soit en Afrique ou en France ?
Ça m’a créé des problèmes en Afrique. Lorsque je suis venu en France, je prônais le panafricanisme et mon premier album c’était Saba-Saba Fighting avec Lumumba, Steve Biko et George Jackson des Black Panthers en couverture. À l’époque, c’était Mobutu au pouvoir au Congo et je ne pouvais pas rentrer au pays puisqu’il était impliqué dans l’assassinat de Lumumba. Ici, en France, j’ai ensuite sorti un 45T « Chatelet-les-Halles » qui m’a aussi créé des problèmes. C’était à l’époque du terrorisme et je parlais de nos conditions de victimes. Je chantais « Un coup de sifflet, j’ai vu débarquer les keufs. Papiers fouillés, on s’est retrouvé à poils. Ils cherchaient des terroristes, mais moi je suis touriste, un peu artiste… », je disais que c’était eux les « terroristes ». À cause des messages dans mes textes, je n’ai pas eu de distributeurs, ils avaient peur et disaient « on ne veut pas de ta musique elle est trop militante… », même Alpha Blondy que j’ai vu et qui faisait un concert à l’époque, je lui ai dit « Alpha Blondy ! Essaye de me faire jouer, parles-en à ton producteur… », mais il m’a répondu « Oh non! Mon frère, j’ai vu ta photo avec les flics sur le disque « Chatelet-les-Halles »…. ». En fait, je me suis senti victime d’un boycott musical ! En 1991 j’ai quand même réussi à jouer avec LKJ et Pablo Moses au Zenith. J’ai joué aussi avec U Roy à la Halle de la Villette, avec Macka B etc.
À l’instar de Tiken Jah Fakoly, est-ce que tu penses que la Françafrique est toujours d’actualité ?
Tu sais, la Françafrique c’est les magouillent des Français qui promotionnent qui ils veulent au pouvoir en Afrique ou dans leurs médias. Moi j’avais la même démarche que Tiken Jah, alors pourquoi ils ne m’ont pas appelé ? Nous, nous sommes les combattants, nous avons connu la souffrance, moi j’ai fait de la prison à cause de mon militantisme. Quand Tiken Jah est venu faire son premier concert avec son neveu qui joue de l’orgue dans Sinsemilia, je lui ai dit, « Mon frère, essaye de me lancer », il y avait son manager et son producteur qui ont répondu « Pas lui ! Pas lui ! », parce qu’ils savaient que moi, c’est de l’authenticité, de l’original, moi je ne suis pas là pour tricher, je n’ai jamais triché, alors que les autres ils sont modérés.
Quel est donc ton point de vue sur la scène reggae française ?
Il y a toujours du sectarisme. Les vrais sont mis à l’écart et ceux qui sont corrompus et faciles à manipuler marchent avec les maisons de disque. C’est du business et des magouilles !
Et le reggae en Afrique ?
Il y a aussi cette espèce de sectarisme, car on ne parle que de l’Ouest. Ils ne sont pas unis, on parle d’unité africaine alors pourquoi on parle toujours de l’Afrique de l’Ouest ? Pourtant en Afrique centrale, il y a des artistes, il y a moi qui suit là, il y a Pablo Master du Cameroun…
Le reggae a-t-il eu un impact sur la société en Afrique ?
Oui, ça a permis de réveiller les consciences, surtout en Afrique de l’Ouest, ça leur a permis de comprendre ce qu’est la liberté, de revendiquer leurs droits, de se rendre compte du patrimoine qu’ils ont et de comprendre que c’est à eux désormais de le gérer et non pas aux Occidentaux. Heureusement qu’il y a ici Malik Boulibaï qui est animateur à RFI, c’est le seul qui soit actif !
Et donc le reggae à Paris, s’est très divisé aussi?
C’est très divisé, on parle de reggae 100% caribéen etc. alors que normalement le reggae c’est l’unité, c’est dommage ! Bob Marley, il avait compris, c’est pourquoi il disait « Babylone n’a pas de couleur, il y a des Babylone noirs et des Babylone blancs » !
Et toi, ta définition de Babylone ? Je me souviens de ton apparition dans le film Black Mic-Mac (1986), lorsque tu cries « Babylone » pour prévenir les squatteurs de l’arrivée de la police.
Yes ! C’est le système occidental qui nous prend en otage.
Et ton activité musicale en ce moment ?
Je prépare mon prochain album qui doit sortir avant la fin de l’année. Je parlerai des guerres, de l’unité…c’est toujours le même problème. Il faut que les Africains prennent conscience qu’on a une richesse en Afrique et que les Blacks rentrent au pays pour construire l’Afrique afin que tout le monde mange. On a des richesses et il ne faut pas les laisser gérer par les autres !
(Et Mushapata conclut l’entretien en chantant sobrement les paroles suivantes)
« Yo ! Ils nous donnent des miettes, des cacahouètes
C’est eux qui sont des pickpockets depuis qu’il y a Internet
Moi j’ai trouvé mes lunettes c’est là que je me connecte
Parce que le mal nous guette
Je suis un prophète en cage
Ils m’ont mis au tribunal
Ils m’ont fait du mal dans cette capitale
Je n’ai que dalle c’est pourquoi je ralle
Au tribunal ils m’ont fait un procès-verbal
Ils voulaient m’envoyer au Sénégal
Moi j’étais malade, je n’avais pas d’assistance médicale… »
R.I.P. Brother & Walk Good !
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Les plans de métro détournés - Paris en anagrammes
Cette carte des transports Paris toute en anagrammes est l’œuvre de Gilles Esposito-Farèse qui s’est amusé, il y a quelques années, à modifier tous les noms des stations de métro, RER et trams de la célèbre carte de la RATP.
Pour ceux qui ne connaitrait pas cette figure de style, wikipédia donne la définition suivante : construction qui inverse ou permute les lettres d’un mot ou d’un groupe de mots pour en extraire un sens ou un mot nouveau. On peut donner les exemples suivants: chien/niche, imaginer/migraine, parisien/aspirine, police/picole, soigneur/guérison,…
Gilles Esposito-Farèse explique sur son site web que des cartes de métro en anagrammes existaient déjà sur plusieurs villes mais que personne n’avait encore tenté d’en réaliser sur Paris. C’est donc avec un bon retroussage de manches et une pincée de masochisme qu’il s’est attelé à cette vaste tache (on dénombre tout de même 440 noms de stations à Paris !) En fait certains auteurs avaient déjà tenté l’expérience il y a quelques années. On peut par exemple citer Michel Clavel qui avait anagrammatisé certaines portes de Paris dans son livre « Paris en jeux » paru fin 2005, ou encore l’oulipienne Michelle Grangaud qui a publié en 1990 un recueil de poèmes anagrammatiques sur les stations du métro parisien.
Il explique que lors de la création du plan la difficulté n’était pas tant de trouver les anagrammes que des sélectionner les meilleurs parmi les nombreuses possibilités. Les noms les plus long proposants en effet une foultitude e transpositions, autorisant alors de riches poèmes anagrammatiques comme ceux d’Élisabeth Chamontin.
En voici d’ailleurs un de circonstance : le métro de la ligne un
Il ondule, genre métal.
Loin de là tel un germe
L’annelé modèle rugit.
Lourdement, le génial
Tonne malgré le deuil.
L’orgueil mâle entend
Un gorille démantelé.
Délire mégalo, tunnel,
Élément. Lui, le dragon,
Relie le monde gluant
Le iule grondant mêle
Le monde liant, régulé,
Unit le monde allègre,
Le monde lité, granulé.
Dieu le rallongement !
Il mène la gent lourde
Le gentil monde, la rue.
Il endort l’âme, englue
Tel merlan dégouliné,
L’âge moderne. Nullité.
Gentleman il déroule
Le tunnel, dôme argilé.
Il entre, glande, moule
Un endomètre illégal
Un allegro démentiel.
Tel, le danger mouline.
Une légende ramollit,
Elle a un linge de mort.
Le métro de la ligne Un
Déraille longuement…
Après ce petit intermède poétique voici la carte en entier, vous pouvez cliquer dessus pour zoomer sur les noms de stations. Pour vous détendre (ou pas) vous pouvez vous lancer dans un petit jeu : retrouver les noms des stations à partir de leur anagramme et leur position géographique. L’exercice peut s’avérer un peu ardu pour un non parisien, vous trouverez donc les solutions dans la liste ci-dessous, classée par ordre alphabétique d’anagramme (D’autres anagrammes possibles sont parfois indiquées entre parenthèses).
La liste des stations et leurs anagrammes, classés par ordre alphabétique :
Bastille = À billets
Auber = À bure
Plaisance = À calepins
Asnières-sur-Seine = À insérer en Suisse (Réunis ses âneries / Sérieuse sans rien)
Alésia = À l’aise [anagramme déjà publiée par Michelle Grangaud en 1990] (Sa laie / À ailes)
Gaîté = Agité [anagramme déjà publiée par Michelle Grangaud en 1990]
La Fourche = Ah ce fluor ! [Jacques Perry-Salkow propose plutôt le sublime « Fauche l’or »]
Madeleine = Aime l’Éden (Mène l’aide / L’aède mien) [Jacques Perry-Salkow propose plutôt « Dameenîle »]
Iéna = Aine
Michel-Ange Molitor = Allochtone immigré [Patrice Besnard propose plutôt « Chignole à immortel»]
Gaston Roulaud = Alors du nougat (Logos au truand / Au slogan tordu)
Alma Marceau = Âme au calmar
La Muette = Amulette [anagramme déjà publiée par Michel Clavel] [Patrice Besnard propose plutôt« Métal tue »]
Magenta = Ange mat (Mat gêna / T’a mangé / Aga ment / A magnet)
Hôpital Avicenne = Antivol à péniche (Ce panthéon avili / L’aphone inactive)
Drancy – Avenir = Any driven car (Verra nid cyan / Y canarder vin)
Opéra = Apéro
Arts et Métiers = Arme est triste
Saint-Lazare = Asile Tarzan
Rue du Bac = Au bec dur (Ru de Cuba)
Palais Royal – Musée du Louvre = Aussi pur amour de la voyelle (Mal payer sa douloureuse :vil)
Vaneau = Aveu, na ! [Patrice Besnard propose plutôt « Éva à nu»]
Boulevard Victor = Avril vu d’octobre (Bavoir du colvert / Bourvil dortavec/ Bravo, vil docteur ! / Vu robot vicelard)
Barbès Rochechouart = Bachoter sa brochure
Mirabeau = Baie à mur
Danube = Ban du E
Brancion = Banc noir (Cor banni / Nibar, con)
Basilique de Saint-Denis = Bassin de tisane liquide (Diables qui dessinaient / Diable sadique n’insiste / Diablesses qui dînaient)
Buzenval = Bavez nul
Abbesses = Bébés à SS
Bréguet Sabin = Beignets à bru
Le Kremlin – Bicêtre = Bêlèrent limerick
Liberté = Bélître
Libération = Bétail noir (Le bâti noir / Le train bio / Il enrobait /Il en orbita)
Garibaldi = Big radial [Jacques Perry-Salkow propose plutôt « Bald’aigri »]
Mabillon = Bilan mol (Bol malin) [Patrice Besnard propose plutôt« Mi-ballon »]
Courbevoie = Boire, ô cuve ! (Robe ou vice)
Boissière = Boiseries
Saint-Ambroise = Boîtes à marins
Robinson = Bon, rions ! (Noir snob)
Georges Brassens = Borgnes agressés (Grogner bassesse)
Brochant = Bronchât
Boissy-Saint-Léger = Broya ses lignites (Yogi, star sensible / Bestioles àgyrins)
La Tour Maubourg = Bru goûta l’amour (Bug au tour moral)
Cluny – La Sorbonne = Brûlons-y le canon [anagramme améliorée par Nicolas Graner] [Patrice Besnard propose plutôt « Lys orne un balcon »]
Bérault = Brutale (Tableur)
Bercy = Bryce [Rémi Schulz propose plutôt « Cyber »]
Rambuteau = Bureau mat
Bobigny – Pantin – Raymond Queneau = Bye-bye, parangon du mini-quanton [Élisabeth Chamontin propose plutôt « On n’y a que badminton, rugby païen »]
La Plaine – Stade de France = Cas de la finale perdante (Défaillance à perdantes)
Château de Versailles = Cathédrales aveulies
Maurice Lachâtre = Cauchemar altier (Eh ! mal caricaturé / Lame à charcutier/ Chaleur à matrice)
Arcueil – Cachan = Ce chacal urina (Huila ce carcan / L’acier à chacun /Chacun éclaira / Chialer un caca)
Concorde = Ce condor (Ce cordon)
Créteil = Ce litre (Le récit)
Cimetière de Saint-Denis = Ce niais de déterministe (Médecines identitaires)
Cambronne = Ce nom : bran [Patrice Besnard propose une autre allusionau Général : « Non cambré »]
Pierre Curie = Ce pire rieur (Ici ru repéré / Pure cirière)
Louise Michel = Ce sol humilié
Porte de Saint-Cloud = Ce tordu désopilant
Cité = Cet i
Corentin Cariou = Cet urinoir à con
Notre-Dame des Champs = Chantre des pommades
Saint-Michel – Notre-Dame = Chastement méridional (Laidement monarchiste / Solidairement méchant / Londres mathématicien)
Charonne = Cher ânon
Chemin Vert = Cher mi-vent (Vit nem cher)
Place de Clichy = Chic l’y déplace (Cycle-ci d’aleph)
Faidherbe – Chaligny = Ciel afghan hybride
Porte de Clichy = Clé d’hypocrite [anagramme déjà publiée par MichelleGrangaud en 1990]
Filles du Calvaire = Clefs au vieillard
Bois Colombes = Cosmos bilobé
Billancourt = Cou brillant (Un bloc rital)
Pointe du lac = Coude pliant (Code nuptial / Pont acidulé / Dupait lecon/ Calotin dupé / Clan d’utopie / On décuplait) [Noël Bernard propose plutôt « Pluton acide »]
Ourcq = Cour Q (Qu’orc)
Victor Hugo = Couth vigor (VH, toc rougi / Vouch Trigo)
Croix de Chavaux = Cracha dix voeux
Escadrille Normandie-Niémen = Cri dans le modèle riemannien (Larcins de modèle riemannien)
Saint-Sulpice = Cuit les pains (Les putains-ci)
Louis Blanc = Cul albinos (Il a son club)
Parcs Disneyland = Cyprins là-dedans (Pas dans cylindre / Perds an syndical/ Dandy à clins pers)
Cadet = D’acte
Jourdain = D’or jauni
Boulogne – Pont de Saint-Cloud = Découpons le bandit glouton (Le diplodocus bougonne tant)
Mairie de Montreuil = Démolirait une rime (Le moi rudimentaire)
Edgar Quinet = Dent qui rage [anagramme déjà publiée par Michelle Grangaud en 1990]
Parc de Saint-Cloud = Désaccord nuptial (Clés pour candidat / Le corpus candidat / Un placide costard / Désir d’accouplant / Rédaction du scalp)
Rue des Boulets – Rue de Montreuil = Désembouteiller un détour rusé
Gare de l’Est = Désert égal
Place d’Italie = Dialecte pâli (L’idée : capital)
Mairie de Montrouge = Dirigé au métronome [anagramme déjà trouvée par Pascal Mabire en 2007] (Une gomme à droitier / On gémit merde au roi) [Élisabeth Chamontin propose plutôt « Émotion de maigreur »]
Saint-Denis – Porte de Paris = Disparition des trépanés
Didot = Dit d’O.
Trinité – D’Estienne d’Orves = Diversité de son Internet
Les Ardoines = Dos arlésien (Dessein oral / Selon sa ride / Sole-sardine/ Alors, sidéen ?)
Porte de Choisy = Dose hypocrite
Desnouettes = Doute et sens (Un os détesté / Tous édentés / Tenuesde sot / Têtes-noeuds)
Ledru Rollin = Drille-luron
Dupleix = Du pixel
Dourdan = Du radon (Don ardu)
Vaugirard = Dur à vagir
Hoche = Écho H
Hôtel de Ville = Édith le Vello (Levied to hell / Tel hello vide) [JacquesPerry-Salkow propose plutôt « L’île Vol de thé », et Patrice Besnard l’excellent « Eh ! le vol, délit ! »]
Saint-Rémy-lès-Chevreuse = Eh ! ces vers au lyrisme net (Sus à lyrisme enchevêtré !)
Blanche = Eh ! l’banc
La Défense = Elfe danse (Âne de self)
Carrefour Pleyel = Elfe procura lyre
Argenteuil = Élu gratiné (Triangulée / Un aigrelet)
Porte de Charenton = Encadrèrent photo
Asnières-Gennevilliers = Ensevelir sans lingerie (L’église sans rêve ni rien /Levierge sans sel ni rien)
Quai de la Gare = Éradiqua l’âge
Bourse = Éros bu
Stade de France – Saint-Denis = Essai de défi transcendant (Candidat sans désir en fête /Cèdent friandise sans date)
Porte de Vincennes = Et devenons prince
Les Agnettes = Étangs et sel (Gens attelés / Tags en stèle / Étageslents)
Bagneux = Eux ? Bang ! (An ex-bug)
Avenue Foch = Facho en vue (Neveu facho)
Esplanade de La Défense = Fade spleen à dédaléens
Maisons-Alfort Les Juilliottes = Fais joli et sors l’émoustillant (Le journaliste softmollissait / Le journaliste lisait mots fols)
Grande Arche de La Défense = Fard de gala en déshérence
Félix Faure = Faux relief
Bibliothèque François Mitterrand = Fier, l’errant don Quichotte s’imbiba (Lit de brebisfortantimonarchique)
Solferino = Fil sonore
Fort d’Aubervilliers = Frais bordel virtuel (Boulevard sire Flirt)
Saint-Germain des Prés = Garnements à dissiper
CDG = GCD
Jacques Bonsergent = Générons qu’abjects [Jacques Perry-Salkow propose plutôt« Qu’abjects gens en or » et surtout l’excellent « Coqs et brunes en Jag’ » ; Patrice Besnard fait allusion à la grippe aviaire en Bresse : « Coq bressan jugé net »]
Guy Môquet = Goy qu’émut
Strasbourg Saint-Denis = Gros bandits instaurés (Nos absurdités à string)
Ségur = Grues
Bir Hakeim = Haïk brimé [anagramme déjà publiée par Michelle Grangauden 1990]
Créteil – L’Échat = Halte, lectrice !
Malesherbes = Harem blessé [notez qu’il existe une autre station Malesherbes sur le même plan !]
Charles Michels = Harmless cliché
Château d’eau = Haute audace
Mairie de Clichy = Hémicycle raidi
Saint-Philippe du Roule = Hôpital du pénis puéril (Hôpital du Peul inspiré)
Richelieu Drouot = Huître de couloir
Avenue Henri Martin = Humain à réinventer (Net avenir à inhumer / Humanitéà innerver)
Philippe Auguste = Huppe à pugiliste
Campo Formio = I am from Coop
Liège = I gèle
Olympiades = Idole sympa (Milady pose / Polyamides / Mode s’y plia/ Ypsalmodie)
Falguière = Il a refuge (Réfugié là)
Laumière = Il a remué (Élu maire / Ami réélu / L’eau rime)
Gallieni = Il aligne
Saint-Michel = Il est machin [anagramme déjà publiée par Michelle Grangaud en 1990] (L’machiniste) [Élisabeth Chamontin propose plutôt « L’isthme inca », et Patrice Besnard « Ce shit malin »]
Le Peletier = Il le répète (Île et perle)
Porte d’Italie = Il te doperait
Versailles – Chantiers = Ils virent César, hélas ! (Car hélas ils sévirent / Relativise les ranchs / Haïras centres-villes)
Pantin = In pant (Pat Nin)
Mairie de Saint-Ouen = Initia son émeraude (Inséminateur à iode)
Mairie des Lilas = Iris à médailles
Saint-Jacques = J’acquis santé (Cas qui jasent)
Jasmin = J’an mis (In jams)
Boulogne – Jean Jaurès = J’élabore un joug nase [Jacques Perry-Salkow proposeplutôt le superbe « J’abjure où l’ange n’ose »]
Javel = J’lave
Jules Joffrin = J’siffle juron
Jaurès = Jaseur
Jean Rostand = Jetons d’anar (Déjà star, non ? / Ronds à jante)
Jean Moulin = Jeu nominal (Moi, j’annule / Un joli amen / Limon jaune /Melon jauni)
Jussieu = Jeu suis
Javel – André Citroën = Joli canard éventré
Villejuif – Louis Aragon = Joli gouvernail à fusil (Aiguillons le vif ajour / Jour vif, il s’agenouilla)
Jacques-Henri Lartigue = Juriste archangélique (Régal christique à jeun / Jaseuncri léthargique)
Malakoff – Rue Étienne Dolet = Kilomètre affolant de nuée (Fête anémiante du folklore)
La Motte Picquet – Grenelle = L’allergique et compétent
Gabriel Péri – Asnières – Gennevilliers = L’ange ne vise l’irrespirable singerie
Massy-Palaiseau = L’apaisé s’y amusa (Y massais la peau)
Gabriel Péri = L’âpre gibier (L’épi bigarré / Bigre le pari ! / Ripage libre)
Clamart = L’arc mat
Chardon Lagache = L’archange ad hoc (Hangar caldoche)
Gare Saint-Lazare = L’artisane gazera
Marcel Sembat = L’as Camembert
Funiculaire de Montmartre = L’auditeur forcément marin (Minuteur forcément radial/ Traduire forcément un mail / La confidente murmurerait / Une communarde flirterait)
Porte d’Auteuil = L’autorité dupe (Élu du patriote / Outil d’épateur)
Balard = L’brada [Michel Clavel propose plutôt « Bar d’Al »]
Champ de Mars – Tour Eiffel = L’effaré prudhomme à tics
Chevaleret = L’être vache (Ver l’achète / Avec l’éther / Havre celte [cette dernière anagramme avait déjà été publiée par Michelle Grangaud en 1990]) [En septembre 2013, Rémi Schulz m’a envoyé le magnifique « Le chat rêve »]
Exelmans = L’examen S [Patrice Besnard propose plutôt la contrepèterie « Sel en max »]
Châtillon Montrouge = L’homologuant crétin
Miromesnil = L’immersion
Lourmel = L’orme lu (Le ru mol)
Assemblée Nationale = L’os à baleine s’entame (Mon Isabelle satanée) [Patrice Besnard propose plusieurs brillantes solutions comme « La loi absente s’amène ! » ou « Le sénat minable a osé »]
Orly = L’roy
La Chapelle = La clé : aleph [Patrice Besnard propose plutôt « Ce pâlehall »]
Château Landon = La cohue d’antan
Anatole France = La farce étonna
Alfort – École Vétérinaire = La Forêt Noire élévatrice
Église d’Auteuil = La ligue séduite
Maison Blanche = La machine snob (Blâmons chaîne / N’abîmons châle)
Porte Maillot = La mort pilote
Quai de la Rapée = La Pâque radiée
Porte de Versailles = La révolte des pires
Volontaires = La voterions ? [Patrice Besnard m’a envoyé une grandequantité de solutions remarquables, par exemple « Ôta son livre » ou « Violant Éros »]
Laplace = Lac pâle
Les Vallées = Lave-selles
Chaville – Vélizy = Lavez l’île Vichy (Liez-y vil cheval)
Bourg-la-Reine = Le baron guéri (Logeur à bénir / Bulgare noire)
Malesherbes = Le bas Hermès [notez qu’il existe une autre station Malesherbes sur le même plan !]
Kléber = Le berk
Michel-Ange Auteuil = Le chaumage inutile (Ta gauche illuminée / Chaîne auguillemet)
Glacière = Le cigare (Le cirage / Le grâcié)
Hôtel de Ville de Bobigny = Le diligent hobby de vélo (Le hobby de vigile dolent)
Invalides = Le divin as (Visa le nid)
Ranelagh = Le hangar
Châtelet – Les Halles = Le leste schah létal (Le chaste Tell, hélas)
Neuilly – Porte Maillot = Le limiteur polytonal
Colonel Fabien = Le néon bifocal
Daumesnil = Le nu admis
Porte de la Chapelle = Le pédé phallocrate
Pont de Levallois – Becon = Le pot-de-vin consolable
Créteil Préfecture = Le recteur réceptif
Porte d’Orléans = Le sot répondra
Les Coteaux = Le sou exact (Ce Solex tua)
Porte des Lilas = Le spot sidéral (Le soldat épris / Listels d’opéra /Salle dite « pros »)
Les Gobelins = Le SS ignoble
Corentin Celton = Le troc innocent
Belleville = Le vil lebel (L’élève Bill)
Louvre Rivoli = Le vil ouvroir
Malakoff – Plateau de Vanves = Le volapük de savant affamé (Volapük fantasmé de favela)
Stade Charléty = Le yacht de star (Rachat de style / Lac est hydraté)
Michel Bizot = Le zombi chti
Télégraphe = Léger aphte
Gare d’Austerlitz = Les gaz du traître
Les Halles = Less a hell
Gentilly = Let lying (Gent Lily)
La Courneuve – Aubervilliers = Leur vocabulaire universel
Sèvres Lecourbe = Lèvres courbées [d’après une contrepèterie de Léon-Paul Fargue]
Bel Air = Libéra
Les Moulineaux = Lieu aux melons (Nul axiome seul / Aloès lumineux / Saulelimoneux / Un laxisme loué / Meule aux lions / Un exil à moules)
Créteil Université = Lieu sec interverti
Stalingrad = Lit à grands
Front Populaire = Lit pour profane (L’on a pu profiter / Faire l’opportun /Pur pontife oral / Olifant pourpre) [Élisabeth Chamontin propose plutôt « Fiel pour patron », et Jean Fontaine « Prolo pur et naïf »]
Cardinal Lemoine = Local amérindien (Écrin à médaillon / Monde ancillaire)
Luxembourg = Log brumeux (L’guru m’boxe)
Chelles Gournay = Loge à lyncheurs (Your challenges)
Porte de la Villette = Lopette vétillarde
Richard Lenoir = Lord à enrichir
Tolbiac = Lot à bic
Avenue Émile Zola = Louez à main levée (Évalua le onzième) [Patrice Besnard propose plutôt le palindrome « À l’Oz, élimée une va ! »]
Melun = Lumen (L’menu)
Champs Élysées – Clemenceau = Lycées en échec pas mal émus (Myes : l’espèce malchanceuse)
Temple = M. Le Pet
Quatre Septembre = M’ébattre presque [Patrice Besnard propose entre autres «Tram presque bête » ou « Béret presque mat »]
Marx Dormoy = Ma ROM d’oryx (Or Max y mord)
Marché de Saint-Denis = Machine de tisserand (Sardines et dimanche / Ta sardine de chemins / Dimanche de tsarines / Damnerait des chiens)
Saint-Germain-en-Laye = Magyare stalinienne
Le Vert de Maisons = Mains de révoltés (Va, dessein mortel !)
Place Monge = Mange-clope (Ample congé)
Marne-la-Vallée = Marelle navale
Ménilmontant = Mâtin, l’menton !
La Ferme = Me rafle (M’érafle)
Maisons-Alfort – Alfortville = Me voilà, trolls affriolants ! (Travaillons, formaliste fol !)
Étienne Marcel = Mécène ralenti
Commerce = Même croc [anagramme déjà publiée par Michelle Grangaud en 1990]
Crimée = Mère-ci
Saint-Marcel = Mi-ancestral
Mairie d’Ivry = Midi y arrive
Les Milons = Mille sons (Sémillons / Nos milles / Liens mols)
Dugommier = Mime gourd
Montgallet = Mol tel gant (Nem glottal) [Patrice Besnard propose plutôt « Tel mât long »]
La Garenne-Colombes = Mon agréable enclos (Son mécano réglable / Amoncelerbagnoles / On bêle carmagnoles / Ensemble col angora / Gelons, Noël macabre)
Cour Saint-Émilion = Mon atour sicilien (Ioniserait mon cul / L’oniromancie suit)
Gare Montparnasse = Mon étranger passa
Simplon = Mon slip
Buttes Chaumont = Mot abstenu, chut ! (Bûche, sot mutant !)
Brimborion = Mr Bobinoir (Broom in rib / Rob, mini rob / B : bon miroir / M. Robin Brio)
Meudon – Val-Fleury = Mufle royal vendu (Velum royal fendu)
Musée d’Orsay = Mur à Odyssée
Mitry – Claye = My literacy
Mairie d’Issy = Myriade, si si ! [Patrice Besnard propose plutôt « Diam s’y irise »]
Pernety = N’y prête
Anvers = Navrés [anagramme déjà publiée par Michelle Grangauden 1990] [Patrice Besnard propose plutôt « N’a vers »]
Varenne = Ne navre
Pont Marie = Ne rompait
Ternes = Ne sert
Saint-Mandé = Néant admis (Disant amen / À mendiants / Matin danse/ Endiamants)
Argentine = Net ignare
Antony = Not any (Y tonna / N’y nota)
Notre Dame de Lorette = Mon odelette retarde [Patrick Flandrin propose plutôtl’allusion mathématique « Marr : ondelette dotée »]
Saint-Mandé Tourelle = Notre diamant, le seul (Le résultat amidonné)
Saint-Paul = Nu spatial
Censier Daubenton = Nuancier de bontés (Buste de canonnier / Annonceur debites)
Saint-Denis – Université = Nuit à inviter des seins (Sinusites viendraient)
Saint-Augustin = Nuits au gisant
Haussmann – Saint-Lazare = Nul zen s’aima harassant (L’an humain assez rasant /L’humain sans nez t’arasa / Sale humain sans Tarzan)
Gare du Nord = Ô dur danger ! (Ru de dragon)
Europe = Ô épure ! [anagramme déjà publiée par Michelle Grangaud en 1990] [Patrice Besnard propose plutôt « Ô purée ! » ou bien « Où, père ? »]
Nation = Ô nanti !
Poissy = Ô si psy ! (Soy psi)
Odéon = Ode nô
Pont Neuf = Often pun
Monceau = On écuma (Océan mu)
Denfert Rochereau = On rature derechef (Eh, farceur détrôné !)
Cosmonautes = On se costuma (Un mot coassé)
Nationale = On t’aliéna
La Courneuve – 6 Routes = On va écouler 6 tueurs (On a élu 6 couvertures / 6 couverts en rouleau)
Gare de Lyon = On y dérégla
Orly Sud = Or du lys
Rome = Orme (Ô mer !)
George V = Over egg
Place des Fêtes = Pacte des elfes
Église de Pantin = Panel indigeste (L’indigène pesta)
Rue de la Pompe = Parle du poème
Pont du Garigliano = Parodiant guignol (Aiglon trop nigaud / Grog du Napolitain / Ligota un poignard / Dingo trop alangui)
Pasteur = Pas tuer
Porte Dauphine = Pendu atrophié (Aphone turpide) [Patrice Besnard proposebeaucoup d’autres excellentes solutions, par exemple « Nid au prophète », « Harpe du piéton » ou « Thon peu rapide »]
Pelleport = Pépé Troll
Pont Cardinet = Petit connard (Con trépidant / Tronc d’inapte)
Picpus = Pic sup’ (Puis CP)
Porte de Pantin = Piéton perdant (Peintre dopant)
Pigalle = Pillage
Parmentier = Pire en tram
Pereire = Pire ère
Petit Noisy = Pis, ton yéti
Porte de Clignancourt = Plan d’égout incorrect (Plan du goret ci-contre / Rectangle production)
Saint-Placide = Pli à distance (Lait dans ce pi)
Suresnes – Longchamp = Plumons ces harengs
Bobigny – Pablo Picasso = Polycopions big babas
Pont de Sèvres = Ponte des vers
Pont de l’Alma = Pot allemand (Ample Dalton)
Réaumur Sebastopol = Pousser le marabout (Le promoteur s’abusa)
Porte de Montreuil = Préméditer un loto
Oberkampf = Prof. Bekam (M. Bref Kapo)
Porte de Champerret = Proprette de charme
Porte de Bagnolet = Protège ta blonde (Gobelet de patron) [Patrice Besnard propose plutôt le palindrome « Tel, on gabe de trop ! »]
Pyramides = Psy admiré
La Courneuve – 8 Mai 1945 = 98 à 145 : ce numéro lui va
République = Que publier ?
Alexandre Dumas = Ramadans de luxe [Patrice Besnard propose plusieurs contrepèteries, parmi lesquelles « L’ardu saxe damné » et « Mal de deux anars »]
Charenton – Écoles = Rênes en chocolat
Montparnasse Bienvenüe = Repas subventionné, amen !
Robespierre = Respire, orbe ! (Espérer brio) [Patrice Besnard propose plutôt « Prière sobre »]
Sentier = Rétines (Inertes)
Porte de Saint-Ouen = Réunion postdatée (Une option de tarés / Une tarte depoison)
Tuileries = Réutilisé
Belvédère = Rêve de blé
Hôtel de Ville de La Courneuve = Révolte d’andouille chevelue (L’heure vida le clodo éventuel / Véhicule l’éventuel eldorado)
École Militaire = Rocaille imitée (Oie matricielle)
Poissonnière = Roi s’espionne
Sully Morland = Roundly small
Reuilly-Diderot = Routier d’idylle
Duroc = Ru d’oc
Villiers = S’il livre
Père Lachaise = Sa chapelière
Passy = Sa psy [anagramme déjà publiée par Michelle Grangauden 1990]
Marcadet Poissonniers = Sacré nom d’espoir saint (Pesons son admiratrice / Par mes considérations)
Pré Saint-Gervais = Sapin et graviers (Averti par signes / Page sans vitrier/ Tignasse à priver / Va inspirer stage)
Saint-Ouen = Satin noué (À son unité / Nain Ouest / Nuit à Éons /Usenation / Usine à ton / Ni soutane / Néant Isou)
Saint-Georges = Ségrégations
Musée de Sèvres = Semeuse de vers
Saint-Denis – Basilique = Sensibilité qui dansa (Nain qui s’déstabilise)
Saint-Martin-d’Étampes = Sentiments d’ami à part
Les Sablons = Ses ballons
Maraîchers = Si chamarré (Haïr ce Mars / Harem à cris)
Les Grésillons = Sillons légers
Gare de Saint-Denis = Singer en dadaïste
Saint-Sébastien – Froissart = Snob sera très insatisfait (Sobre : très insatisfaisant)
Les Courtilles = Socle illustre
Noisy-le-Sec = Sois lycéen
Montsouris = Sois un mort (Sur motions)
Charles De Gaulle – Étoile = Soleil adulé téléchargé (Là Dieu télécharge le sol) [Élisabeth Chamontin propose plutôt « Couilles d’athée allègre »]
Stade Géo André = Sonate de garde (Tondage de rasé / Tornade de sage /Aèdes et dragon)
Pontoise = Sot opine (Os pointé / Espo oint / Si on opte / Soinopté/ Et poison)
Botzaris = Sot zarbi [Patrice Besnard propose plutôt « Zob à tirs »]
Orly Ouest = Soûl y rote (Sot ou lyre / Eurostylo)
Raspail = Spirala (Là Paris / Pas l’air)
Rennes = Sr Nene
Courcelles = Sucre collé (Colleur sec)
Rue des Boulets = Sud rose et bleu (Bleus redoutés / Essor du bleuté)
Château de Vincennes = Suivant en déchéance
Grands Boulevards = Survol de bagnards (Lorgna des buvards)
Clichy Levallois = Sylve, choc lilial (Là le vil cochylis / L’avili lyscloche)
Issy – Val de Seine = Sylvie a dessiné (Sylvain ès idées)
Château Rouge = Ta roue gauche
Gambetta = Tag me bat
Saint-Denis = Tas indiens (Sans inédit / Édits nains / Ainsi dents/ Nid est sain)
Puteaux = Taux pue
Aéroport Charles de Gaulle = Télécharge alors la poudre ! (Où télécharger le salopard?)
Théâtre Gérard Philipe = Télégraphe parti d’hier (Digérer philtre à aphte)
Châtelet = Thé lacté
Boucicaut = Tic au bouc
Danton = Ton ADN (And not)
Hôpital Delafontaine = Ton allopathie de naïf
Pont de Bondy = Ton body pend
Mouton Duvernet = Ton moteur vendu (Mont d’envoûteur)
Port Royal = Tory polar (Trop à Orly / Poorly art)
Voltaire = Traviole [anagramme déjà publiée par René Droin] (Olivâtre)
Riquet = Trique [anagramme déjà publiée par Michelle Grangauden 1990]
Maisons-Alfort Stade = Triste flan sadomaso (Lasso à démonstratif / Mortalité dans sofas / Nos malades rotatifs)
Trocadero = Troc adoré
Porte Dorée = Trop érodée
Porte d’Ivry = Trop y vider
Le Bourget = Trou belge (Turbo gelé / Gel obturé / Le brut ego / Goretbleu / Rot beuglé / Rouge blet)
Goncourt = Truc no-go
Saint-Fargeau = Tu en agrafais
Saint-Maur = Tu marinas
Maubert Mutualité = Ultimatum a rebuté
Villejuif – Paul Vaillant-Couturier = Un air vif lui vrilla la jupe-culotte
Havre Caumartin = Un art me chavira
Lamarck Caulaincourt = Un cocktail à mac rural (L’aria rock accumulant)
Couronnes = Un con rose
Meudon = Un dôme (Don ému)
Chaussée d’Antin – La Fayette = Un fâché dessina ta layette
Poterne des Peupliers = Un lépidoptère pressé (Pinèdes trop pleurées / Poètedu spleen repris / Pur poète des pèlerins / Le pur peintre possédé / Le pur épisode présent / Preste période en plus / Le pire septuor se pend)
Aubervilliers – Pantin – Quatre Chemins = Un livre s’inscrira alphabétiquement
Bonne Nouvelle = Un noble envolé
Pont de Neuilly = Un pylône de lit
Tournan = Un raton
Meudon-sur-Seine = Un soin démesuré (Usine de numéros / Demeurons unies/ Union de mesures / Résumé d’onusien)
Auguste Delaune = Une dague les tua (Adulte nuageuse / Une sauge adulte/ Tu engueules Ada / Seau dégueulant)
Rue Saint-Maur = Utérus à marin
Aubervilliers = Valeur risible (Subira le livre)
Vanves-Malakoff = Va ma nef, fol kvas !
Avron = Varon
Pereire – Levallois = Vélo à serpillière
Saint-Quentin-en-Yvelines = Venin qui stylise en néant
Cité Universitaire = Vicieuse irritante (Crétin à suivi itéré / Urticaireen visite)
Boulainvilliers = Vil soleil urbain
Convention = Vin connoté
Vincennes = Vin en cens (Ni nés en CV / Nevin CNES)
Vavin = Vin va
Franklin D. Roosevelt = Vins, ardent folklore
Vitry-sur-Seine = Visite nursery [Patrice Besnard propose plusieurs anagrammes remarquables, parmi lesquelles « Iris n’y est revu », « Vénus s’y irrite » et « Y strie univers »]
Saint-François Xavier = Voix transafricaines
Porte de Vanves = Vont dépravées
Corvisart = Vrac sorti (CV à sortir)
Bolivar = Vrai bol
Villejuif – Léo Lagrange = Vu filer le joli langage (Le vil fignoleur galéja)
Versailles – Rive Gauche = Vulgaires chevaleries
Wagram = War mag’
Orry-la-Ville – Coye = Y avoir le collyre (Car le yoyo vrille / Le volley ycroira / Loyal, l’y recevoir)
Sèvres Babylone = Y brave noblesse
Bécon-les-Bruyères = Y célèbre son rébus (On y berce blessure / Lyres, ébène obscur)
Cergy = Y grec [palindrome de Frédéric Schmitter]
Pyrénées = Y repense
Ivry-sur-Seine = Y servir usine
Issy = Y sis (Isys)
Avenue du Président Kennedy = Yankee prétendu venu d’Indes (Dédain venu du kyste pérenne / Du vin dense prétendu yankee)
Sources : Michelle Grangaud pour certains des anagrammes, Élisabeth Chamontin pour le poème, Gilles Esposito-Farèse pour la carte et tout le travail sur les anagrammes.
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