#comment récupérer son ex quand ça semble impossible
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babavigantrom1 · 2 years ago
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Reconquérir son ex qui n'a plus de sentiment. - Récupérer son ex quand tout semble perdu. Récupérer son ex en 4h. - ROI BABA VIGAN TROM
Reconquérir son ex qui n’a plus de sentiment. – Récupérer son ex quand tout semble perdu. Récupérer son ex en 4h. – ROI BABA VIGAN TROM
Reconquérir son ex qui n’a plus de sentiment. – Récupérer son ex quand tout semble perdu. Récupérer son ex en 4h. – ROI BABA VIGAN TROM Ce pendants. Reconquérir son ex qui n’a plus de sentiment, est une rituel qui raviver les sentiments de son ex et faire renaître les sentiments de son ex ainsi que récupérer son ex quand tout est perdu. Il as des comportement d’un ex encore amoureux parfois…
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metoo-emma · 4 years ago
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Histoire de sexisme banale d’une jeune fille de 21 ans
#metoo
Mes premiers souvenirs d'agressions sexuelles remontent à ma très jeune enfance, je vais parler de ceux dont je me rappelle.
Mes parents m'emmenaient fréquemment à des concerts, et dans la foule, il pouvait arriver que des hommes adultes me fassent des attouchements ou collaient leur sexe contre moi. Des fois, ça pouvait être des garçons de mon âge, comme cette fois de mes 13 ans où je suis allée à un concert avec un ami et j’y ai rencontré un garçon d’environ 1 an de plus que moi qui me plaisait. Mon seul souvenir de cette soirée est d’avoir été tétanisée tout le long du concert car j’avais sa main qui tâtait mes fesses.
A mes cours de natation, mon prof me faisait faire des exercices spéciaux en dehors de la piscine pour apprendre un mouvement spécifique d’une nage: je devais m'asseoir par terre, écarter les jambes et les bouger de manière répétitive vers l’extérieur. Lui se mettait debout face à moi et ça lui permettait d'admirer mon entre-jambe à chacun de ses cours. J'avais 11 ans, j'adorais nager et j'ai dû dire à mes parents que l'eau me faisait mal aux oreilles pour pouvoir arrêter d'aller à ses cours. Aujourd’hui, je n’arrive plus à remettre les pieds dans une piscine.
A l'école, les garçons soulevaient nos jupes et nous touchaient les fesses. C’était un jeux pour eux, pas pour nous.
Novembre 2015, un homme me drogue au GHB à une soirée. Je suis complètement défoncée et, bien mon profond désintérêt de départ pour lui, je lui propose qu'on aille chez lui. Mes seuls souvenirs sont d'avoir eu des rapports non protégés avec lui, de vouloir rentrer chez moi le plus vite possible et de ne pas savoir comment car je ne pouvais même plus marcher droit. Je me réveille dans un train entourée d'une dizaine d'hommes et effrayée car je savais que j'aurais été incapable de me défendre dans mon état. Plus tard, j’apprends que le GHB provoque du désir sexuel. 1 an après, je décide de porter plainte pour viol. Je suis pendant 1 heure dans une pièce avec une psychologue qui, au lieu de prendre des notes, dort (et même ronfle) et un policier qui me pose les questions du genre: "aviez-vous bu ? et combien aviez-vous bu ? pourquoi venir déposer plainte avec 1 an de retard ? et pourquoi pensez-vous qu'il s'agit d'un "viol" comme vous dites ?".  A la fin de l’entretien, la psychologue et le policier en question entament une conversation sur des cas de pédophilie graves sur lesquels ils sont en train d’investiguer, en face de moi, pour bien décrédibiliser mon histoire et me rappeler ce que c’est vraiment un “viol grave”. J’avais 16 ans, et l'affaire n'a eu aucune suite.
Aout 2017, suite au choc d’une agression que j’ai subie par 6 hommes dans la rue, je décide de partir me réfugier dans les bras de mon ex copain qui habitait Paris. Nous logions dans le quartier de La Chapelle, où j’étais regardée, suivie et insultée tous les jours en y marchant dans la rue. Un soir, fatiguée de ces harcèlement incessants, j’explose en pleurs. Je veux prendre une douche, mais suis beaucoup trop mal pour pouvoir me déshabiller en face de quelqu’un, surtout un homme, même si cet homme est mon copain. Mon ex le remarque, pique une crise et me juge. Je suis dégoûtée de sa réaction, je ne suis plus à l’aise dans cet appartement en sa présence alors je décide de sortir, tout en sachant que la nuit était tombée et qu’il ne fallait pas se promener seule dans les rues la nuit. Je marche et une voiture commence à me suivre pendant bien 5 minutes, alors je me réfugie dans la réception d’un hôtel où j’explique au réceptionniste pourquoi je suis là et me dit que je peux rester me cacher dans la réception autant de temps que je veux. On parle de tout pendant bien 20 minutes, notamment du contraste entre son homosexualité et la famille conservatrice qu’il a. Il me propose d’aller fumer un joint dans une des chambres pour sa pause. Je refuse, et après encore 20 minutes de discussion il re propose, j’hésite, et finalement j’accepte. On fume le joint, on parle. Il me dit qu’il doit descendre au sous-sol car des amis à lui y sont en train de jouer aux cartes et il veut voir comme ils vont. J’attends 5 minutes et je me dis qu’il faudrait que je rentre car je commence à être fatiguée, mais que je préfère attendre qu’il revienne pour pouvoir le remercier pour le joint et le saluer. J’attends encore 5 minutes, et il n’est toujours pas revenu. Je décide alors de descendre à la réception de l’attendre là-bas. En y étant, j’entends des voix qui viennent du sous-sol. Je m’approche pour écouter et j’entends sa voix dire: “si je la prends, je la prends par le cul”, et d’autres voix rirent: “ahah, si tu fais ça, elle va te dénoncer à la police, et tu vas perdre ton boulot”. J’ai fui en courant, et je pense n’avoir jamais couru aussi vite que ce soir-là. Si je n’étais pas descendue à la réception et n’avais pas entendue ces voix, la pire des choses me serait arrivée ce soir-là dans cette chambre.
Août 2019, je me sépare de mon copain pensant que c’était pour de bon, que la séparation était définitive. Je me retrouve à être logée pendant quelques jours chez un de ses amis car je dois donner un DjSet lors d’un événement qui se trouve chez lui quelques jours plus tard. Il est gentil, il me réconforte quand je pleure de ma rupture et me fait des compliments. Et un jour il me dit que je lui plais. Jusqu’à là, je ne m’étais jamais rien imaginé avec lui, mais après sa déclaration je me suis dit: “pourquoi pas”. Le soir, nous dormons ensemble, et au milieu de la nuit il m’embrasse, mais se retire en disant “c’est mal, j’ai une copine et je suis ami avec ton ex”. Je dis: “ok”. Le soir d’après, nous couchons ensemble. Je me suis laissée porter par le désir, et ça m’a fait du bien. Je m’étais dit que ça allait juste être une histoire de flirt qu’allait durer un week-end, et après c’est tout. Après ça, il ne se passe plus rien, jusqu’au dernier jour où je décide de dormir dans son lit car je n’en peux plus de dormir par terre dans son salon trop froid. Le matin, s’apercevant que je me réveille, il se met à m’embrasser me faisant comprendre qu’il avait envie de moi, je me dis à nouveau “pourquoi pas”. On s’embrasse, je lui fais une fellation, et tout d’un coup, il se met à se masturber, tout seul. Et moi je suis assise, là, en face de lui, en train de me demander qu’est-ce qu’il est en train de se passer…Jusqu’à ce qu’il me dise: “suce-moi” et qu’il prenne soudainement ma tête pour mettre sa bite dans ma bouche et y jouir. Je suis sous le choc, et en suite je me dis que moi aussi, je veux du plaisir. Je monte sur lui, je me frotte et le caresse, et il ricane en me disant: “mais… j’ai plus envie moi, haha”. Je suis sous le choc, je ne comprends pas ce qu’il vient de se passer, mais je sais que ce n’était pas ok.
Après ça j’essaie de lui expliquer en quoi c’est pas ok d’utiliser les gens pour son propre plaisir, que le sexe à 2 personnes se fait à 2 personnes, que ce qu’il venait de se passer, c’était violent. Il le prend mal, il est sur la défensive, et après admet qu’il pense qu’il a fait ça inconsciemment pour me dégoûter, car il voulait que ça s’arrête entre nous. La première personne à qui j’en parle m’avait vue fuir de chez lui en pleurs, et j’ai juste eu le droit à un: “Emma, t’arrives tout juste à Bruxelles, ne te mets pas dans des histoires comme ça.” J’ai pleuré pendant des jours, je me sentais agressée, déshumanisée, salie, humiliée.
Pendant les mois qui ont suivis, je l’ai recroisé à plusieurs évênements, et à chacune de ces fois-là il est venu me parler. Soit pour me crier dessus, en pleurs, en me disant que je suis immonde par mon comportement car je l’évitais, et que ça faisait de lui une victime. Soit pour me dire que j’ai gâché sa vie, qu’à cause de moi il pensait “qu’il était un violeur” et qu’il n’en dormait plus. Chacune de ces fois-là, c’était une agression de plus. J’ai jamais rien demandé, j’ai jamais voulu qu’il vienne me parler.
Janvier 2020, je vais chez lui récupérer des plantes que son coloc m’offrait, j’étais certaine qu’il n’allait pas être là. Il me voit sur le pas de sa porte prête à partir et évidemment, encore une fois, il vient vers moi, et c’est à 3 cm de mon visage qu’il commence son palmarès d’enchaînement d’insultes: “Si je t’avais vraiment violée, tu ne serais pas revenue ici.”, “T’étais juste frustrée que je ne veuille plus te baiser alors t’as inventé des histoires de viol.”, ça ne s’arrêtait pas, il me criait dessus, j’avais des plantes trop lourdes dans la bras qui m’empêchaient de partir et je lui demandais de se taire, de me laisser tranquille, j’ai demandé de l’aide à son coloc qui m’a dit que ça ne le regardait pas. Je me refaisais agressée une fois de plus, mais une fois de trop: suite à ça, impossible de sortir de chez moi pendant des mois, par peur de le recroiser. Mon copain a reçu un mail de lui qui disait que si il m’avait vraiment violée, je ne serais pas allée baiser avec tous ses amis, dressant une liste de noms d’amis de mon copain à qui j’avais à la limite parlés quelques fois. C’était devenu du harcèlement. Mon copain a dû lui demander de me laisser tranquille, pour qu’il me laisse vraiment tranquille. Ce qu’il ne semble même pas vraiment avoir compris, car juin 2020, je l’ai croisé dans la rue et il m’a suivie avec son vélo. J’ai dû me mettre à courir pour qu’il décide de partir.
Dans toute cette histoire, j’ai jamais utilisé le mot viol, j’ai jamais partagé cette histoire publiquement par peur des représailles, j’ai même essayé d’entamer conversation avec lui au début, mais rien n’a y fait. Par la suite, tout ce dont j’ai toujours voulu, c’était qu’il me laisse tranquille, et ce simple souhait a été violé et re-violé sans relâches.
Aujourd’hui, j’ai 21 ans, et je ne peux plus compter le nombre d’hommes qui m’ont suivie dans la rue, ni le nombre d’insultes sexistes que j’ai reçues sur les réseaux sociaux, je ne peux plus compter le nombre d’hommes qui ont mis leur main sur ma tête, pensant que j’étais au service de leurs désirs, et je ne peux plus compter le nombre de fois où on a minimisé ce que j’ai vécu. Mon histoire est banale, mon histoire est semblable à la vie de n’importe quelle fille de 21 ans. Les agressions sexistes dans nos vies sont continues, quotidiennes. Et tant que je serai en vie, ce texte sera inabouti. 
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papercrownxyz · 4 years ago
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Freedom
Jour 91 - 3 Janvier 2021, 19h26
Nous nous sommes vus avec J. aujourd’hui, pour récupérer ses dernières choses qu’elle avait à l’appart : sa table, son duvet et son drap-housse. Une autre excuse pour se voir, en somme, et probablement pas la dernière.
Elle n’avait pas d’agenda et c’était ça qui était cool, elle était entièrement avec moi, présente, pas de tel, pas de WhatsApp pour la déranger ou autre connerie qui aurait happé son attention trop facilement. J’ai fait de même, téléphone en mode silencieux tout ce temps-là. 
Elle est passée aux alentours de 11h30, où on a fini par discuter une heure avant d’avoir une petite fringale. On est allé tester la pizzeria au feu de bois maison qui est entre nos deux appartements, et c’était un excellent choix.
La discussion était facile, jusqu’à ce qu’elle me pose une question cheloue, “Where are you right now with girls?”. J’savais pas quoi répondre, donc j’ai freeze au début. La question était vague, trop vague. Je lui ai fait part de ma rencontre avec Valentina, et comme quoi je cherchais plutôt à construire une amitié qu’autre chose avant de considérer plus, que tout était trop tôt.
Je sentais qu’elle attendait que je lui retourne la question, comme si y’avait un non-dit latent. N’y manque pas, en lui retournant la question et en ne sachant pas trop quoi dévoiler, à force de patience et de questions pas trop nosey, elle m’a finalement dit qu’elle avait couché avec son pote D. Sur le moment, j’me suis senti un peu bizarre, petit choc à la Luis d’il y a 3 mois, presque jour pour jour. Ne sachant pas trop comment “collect my thoughts”, je me suis tu, et l’ai laissé parler. Elle a dû parler 20 bonnes minutes toute seule, en se justifiant de son comportement, comme quoi sa vision des choses était plus franche que d’autres personnes qui aspirent à une vie comme la sienne : libre, qui cherche à comprendre et connaître les autres, mais aussi sur le point de vue physique.
À force de se justifier, j’ai eu le temps de trouver les mots et ce que je voulais communiquer. Elle sentait un feeling négatif à mon propos, et elle balisait que justement, à me l’avouer elle risquait de me perdre. Je lui disais qu’en faisant des suppositions, c’est la peur enfantine qui ressortirait en premier et supposerait la réaction de l’autre. Dans son cas, l’abandon/retrait/fuite de ma part.
Je lui ai finalement partagé mon point de vue : elle fait ce qu’elle veut, avec qui elle veut, tant qu’elle sent que c’est la bonne chose à faire, que ça la rend heureuse et qu’elle n’ait pas de regrets. Je ne me rappelle plus des mots que j’ai utilisés avec précision, mais l’idée était là : je ne suis personne pour lui dire ce qu’elle doit ressentir, ce qu’elle fait, ce qu’elle veut.
Elle-même me disait qu’elle ne savait pas ce qu’elle voulait (vs “être perdue”, qu’elle a défendu ne pas être), et je sentais que c’était une étape parmi tant d’autre pour le découvrir. Que ce soit avec lui, avec moi, ou avec d’autres dans le futur, la clé est là : ces moments sont nécessaires pour clarifier ce que l’on veut.
À force de s’expliquer, nous étions partis du restaurant à chez elle avant d’aller récupérer la table chez moi, et ses justifications ont duré si longtemps que j’ai eu le temps de poser ma propre pizza, virer mon masque, etc.
Quand j’ai fini par lui faire part de ma propre vision des choses, on s’est enlacés, puis touchés tendrement nos visages respectifs avec nos propres visages, nez, joues. Une chose en menant à une autre, on a fini par s’embrasser, et de fil en aiguille, nous avons couché ensemble. C’était intense encore une fois : beau, puissant, intime, plein d’amour et de partage. Indescriptible. Sans capote, elle a fini par me faire venir avec ses mains, chose qui n’était jamais arrivé en 6+ ans. Juste fantastique.
Le post-sex talk était limite encore mieux, où je lui ai fait part d’une réalisation du moment, comme quoi l’appeler “mon ex” me saoûlait grave, et que notre relation s’approchait plus de meilleurs potes. Je la vois aujourd’hui comme une pote avec qui on couche, certes, mais de meilleurs potes. Une ex a cette connotation négative comme quoi l’autre personne fait partie du passé, qu’elle n’existe plus, qu’elle a une valeur périmée qui ne pèse plus aujourd’hui. Ce que nous avons est loin de cette connotation, et me justifier à mes potes et connaissances à son propos me saoule grave. La présenter comme ma meilleure pote semble plus adapté, mais aussi parfait pour éviter les explications reloues, bien que ça puisse ressembler à du déni d’un point de vue objectif.
On ne veut pas se mettre de labels, on ne veut pas se cantonner à une relation d’exs qui se revoient de temps en temps. On a toujours eu cette amitié sous-jacente depuis que nous nous sommes rencontrés en 2014, et c’est encore aujourd’hui la chose qui nous fait nous garder l’autre dans nos vies respectives.
Ce que nous avons est unique et nous le savons bien, que ce soit d’un point de vue émotionnel, mental, sexuel, spirituel ou simplement de support amical constant et inconditionnel. Je sais ce qu’elle représente pour moi, et elle de même.
A force de la caresser elle s’est endormie, on a siesté une vingtaine de minutes avant de prendre une douche et aller boire un café dans le coin. S’en est suivi encore plus de partages, notamment de son expérience avec D. et son impotence ; j’ai juste mis ma casquette de pote et de mec qui a déjà vécu ça pour lui dire d’où ça pouvait provenir, que ce soit le stress de la première fois de vouloir cartonner, la weed, la cigarette ou simplement si c’est quelque chose qui l’affecte depuis un bout de temps.
Impossible pour elle de ne pas comparer entre ce qu’on a et ce qu’elle a eu avec lui, et comme elle me l’a dit elle-même, y’a no match. Je n’ai aucune fierté à en tirer, et je ne me sens pas plus heureux d’apprendre ça à son propos, vraiment. Je sais juste que ce qui importe, c’est qu’elle apprenne de tout ça et qu’elle clarifie ce qu’elle veut dans sa propre vie, que ce soit la vivre solo, à deux, à deux avec des ouvertures, à trois, à plus, à moins, à ce que l’on veut avec qui on veut, peu importe.
On s’est séparés sur le pas de sa porte après avoir tenté d’arrêter notre discussion 5 fois, en se rendant compte qu’on a beaucoup de choses à se dire lorsqu’on ne se voit plus régulièrement. Céline et ses galères, quelques citations ici et là, nos moments intimes, etc.
Elle m’a lâché un “I love you - and I mean it” avant qu’on se sépare, que je lui ai retourné car c’est juste ma vérité du moment. J’aime la femme qu’elle est et qu’elle représente, j’accueille ce break avec tant d’acceptation que j’ai même du mal à y croire, avec du recul. Mais mon intuition ne se trompe pas : nous avons réellement besoin de voir ce que les Autres ont a nous offrir pour s’assurer que les choix que nous ferons dans le futur soient les bons. Elle ne veut pas s’embarrasser d’un mec dans ses pattes, c’est mon feeling pour le moment. Same pour moi, avoir une meuf pour le moment serait juste trop, il me faut juste des potes et une meuf avec qui passer de bons moments de partages intimes, Julie ou pas.
Nous sommes tous deux libres, et nous acceptons ce qui arrivera, peu importe où cela nous mènera.
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ieatmovies · 7 years ago
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LA NUIT A DÉVORÉ LE MONDE (2018) Un film de zombies français? Bien évidemment, on est très réceptifs à l’idée, dès qu’il s’agit de soutenir le genre, et encore plus lorsqu’il est fait chez nous: hélas, si l’âge d’or semble révolu dans l’Hexagone depuis l’injustement critiqué -en mal- LA HORDE (2009), ou encore l’oublié MUTANTS (2009), un revival “récent” semble suivre, notamment avec le grand n’importe quoi GOAL OF THE DEAD (2014), puis le décevant GRAVE (2016). Et même si le québécois LES AFFAMES (2017) a eu son buzz, LA NUIT A DÉVORÉ LE MONDE intrigue, avec sa magnifique affiche à l’esthétisme indéniable. Du coup, est-ce un véritable zombie-movie, ou encore un long-métrage frenchie stéréotypé au possible? Un peu des deux, à vrai dire, le film de Dominique Rocher démarrant sur une séquence bien typique, une soirée parisienne à la con, où l’antihéros musicien Sam vient récupérer ses effets personnels, et aussi mettre les choses au point avec son ex: suite à une longue attente, il s’endort dans une des pièces du bâtiment, pour se réveiller le lendemain avec -ô surprise-, des zombies partout. Et même si le légendaire 28 DAYS LATER (2002) et THE WALKING DEAD (2010-20??) usent de cet artifice, il est plus qu’adapté pour poser le contexte d’un zombie-movie -découverte, ambiance, etc.-: le bon point, ici, c’est que les morts-vivants cannibales ne grognent pas, rendant le danger encore plus grand. Moins repérables avec leurs petits bruits de mâchoires qui claquent et leur expression faciale possédée, les zombies de LA NUIT A DÉVORÉ LE MONDE sont un élément appréciable, apportant leur lot de petite nouveauté: sinon, le reste du film s’attarde souvent longuement sur les moments de solitude de Sam, qui va entreprendre de vider les lieux, récupérer des vivres, établir un calendrier, et profiter du mieux qu’il peut en s’”amusant” parfois. Paris est vide, et il est seul: impossible de sortir au vu du nombre conséquent de zombies errants... mais Sam est-il réellement le dernier homme sur Terre? Et malheureusement, ces séquences solitaires sont pour la plupart d’un ennui mortel, et ce même si elles desservent cet atmosphère d’isolement et de tristesse pour le bien de l’histoire... De très bonnes trouvailles -trop rares- apparaissent parfois, comme cette scène où Sam nettoie un parquet, ce dernier lui explosant au visage suit à un coup de feu: Dominique Rocher nous fait croire à un espoir, une présence humaine chassant du mort-vivant, pour nous dévoiler la réalité crue: un simple suicide désespéré. La mort rôde partout dans LA NUIT A DÉVORÉ LE MONDE, et on se demande si le format cinéma lui sied vraiment: en livre, ça serait sûrement bien meilleur. Mais ne soyons pas amers envers ce film aux effets spéciaux IMPECCABLES et à son propos, qui soit passionne, soit énerve. Tout dépendra en effet de votre empathie envers Sam, et la considération que vous porterez à ses actions: mais qui sait comment VOUS auriez réagi à sa place -et ça, le film nous le rappelle-? Pour apprécier LA NUIT A DÉVORÉ LE MONDE, il vous faudra écarter l’éventualité de scènes de boucherie gore, et d’horreur pure: au final “bien français” dans le sens où il surprend moyennement, mais appréciable si vous acceptez la “littérature filmique” et tout ce qui en découle. Une alternative à prendre en compte, et à soutenir un minimum, au moins par principe de légitimité. En bref, pas si mal... mais quelle fin pourrie, quand même. TROP DE FRANCE /20
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guerre300-blog · 7 years ago
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Carmelo Anthony à Oklahoma City : Renaissance ou irrémédiable déclin ?
Après des années à faire tenir contre vents et marées un mariage malgré tout bien compliqué, le divorce a finalement été prononcé ce 23 septembre 2017 entre Carmelo Anthony et les New York Knicks.
L’union entre Melo et la Big Apple avait tout du mariage parfait à l’origine: des fiançailles fastueuses (pas moins de 13 joueurs impliqués dans l’échange entre Knicks et Nuggets) et des noces célébrées en grande pompe (comment oublier la présentation de Melo lors de son premier match avec les Knicks ?) ressemblaient plus à un présage d’une vie longue et remplie de bonheur qu’à une histoire de « je t’aime moi non plus » et à un divorce aux faux airs de tragédie. En même temps, quand les beaux parents se nomment James Dolan et Phil Jackson (même si ce dernier est arrivé un peu plus tard), ça devient de suite assez compliqué.
Carmelo Anthony est donc enfin parti des Knicks. Triste fin pour une association qui s’annonçait glorieuse. Que vont devenir les Knicks ? Quid de l’énorme pari fait par Sam Presti cet été ? Melo peut-il renaître de ses cendres ? Pourra-t-on revoir l’incroyable scoreur de l’époque Nuggets ? Peut-il faire franchir un palier au Thunder ?
Tant de questions, aucune véritable réponse mais quelques éléments plus ou moins tangibles. Tâchons d’y voir plus clair.
1- Enfin une bonne décision du côté de Gotham ?
Le front office des Knicks espérait-il vraiment récupérer quelque chose d’intéressant en échange de Melo ? En refusant l’offre des Rockets, ils ont clairement fait comprendre qu’ils ne voulaient en aucun cas plomber le futur de la franchise avec de gros contrats.
Sommé de donner un plan B ET un plan C à sa franchise, l’ailier 10x All-Star a indiqué qu’à défaut de pouvoir aller à Houston, il accepterait de renoncer à sa clause de non-transfert pour aller soit à Cleveland soit à Oklahoma City et pas à Portland comme certains ont pu l’évoquer.
Cleveland ne proposait visiblement rien de bien intéressant (de ce qui a filtré, ils se contentaient de matcher les salaires avec un package autour de Frye-Shumpert) et c’est donc logiquement que New York a refusé.
En acceptant l’offre du Thunder, qui incluait donc Kanter, McDermott  le second tour de draft des Bulls 2018, les Knicks ont vraisemblablement accepté l’offre la moins mauvaise.
Pour analyser ce trade même de manière brute, il faut constater deux choses simples: Le départ de Melo était inéluctable, et pour que les Knicks puissent repartir sur de nouvelles bases et enfin tourner la page, il fallait vraiment qu’il parte. Certes Enes Kanter a une player option à 18M pour l’année prochaine (qu’il va probablement activer) et il va falloir payer McDermott.. Mais dans l’immédiat les Knicks n’ont aucun objectif. La reconstruction demandera plusieurs années et rien dans l’offre du Thunder ne risque d’empêcher le front office des Knicks de manœuvrer. Bien que la contrepartie soit en apparence dérisoire, les Knicks ont fait le bon choix.. Bien que le moins qu’on puisse dire c’est que ça ne se pressait pas au portillon pour tenter de récupérer la désormais ex-star des Knicks… qui sera en contract year l’année prochaine ! Couplée à l’arrivée de Paul George, lui aussi en contract year, du côté du Thunder ce move ne s’apparente-t-il pas à un véritable tapis de la part de Sam Presti ?
2- All-in de la dernière chance ou prise de risques inconsidérée ?
Paul George, Carmelo Anthony, Russell Westbrook (pour l’instant). Les noms des joueurs en contract year sont pour le moins hyper flashy du côté du Thunder. Dans l’absolu, le Thunder peut se retrouver complètement à poil l’année prochaine… Mais c’est quand même nettement à relativiser.
Écartons de suite le dossier Westbrook: il n’a pas encore signé sa super extension (Environ 220M de dollars sur 5 ans) et bien que cela ne devrait vraisemblablement pas tarder ce n’est pas le sujet dans le cas d’espèce.
En revanche, pour ce qui est de PG et Melo, les deux n’ont strictement aucune attache à Oklahoma City et peuvent parfaitement aller voir ailleurs à la fin de cette saison. Les deux ont une player option qu’ils peuvent décliner. Celle de PG n’est que de 20M (donc peu intéressante au vu du marché) mais celle de Melo se monte à 28M… Somme qu’il n’aura très vraisemblablement jamais ailleurs. Cela ne semble être qu’un détail, mais c’est là que Sam Presti démontre toute son habileté: en ayant une offre démentielle à proposer à Westbrook plus la possibilité de continuer à forger sa legacy et même de remporter une bague, une player option intéressante pour Carmelo Anthony… Cela permet non seulement de jouer le titre dès cette année mais en plus à moyen terme d’envoyer un signal à Paul George en lui garantissant de manière quasi certaine une grosse équipe pour quelques années.
Le GM du Thunder prend évidemment un gros risque en ayant toutes ses stars libres en 2018, mais non seulement ce risque est calculé comme expliqué plus haut… Mais en plus il n’a vraiment rien coûté ! Paul George et Carmelo Anthony contre Serge Ibaka en contract year (contrepartie d’Oladipo-Sabonis qui ont été envoyés à Indiana), Enes Kanter et Doug McDermott… Même si George comme Anthony sont en contract year, le coût est tellement dérisoire qu’il en est même carrément indécent ! Ah et tiens, les deux sont venus via trade. Ce qui signifie que le Thunder pourra dépasser le cap pour resigner ses 3 stars (grâce aux Bird rights). Dans le plus grand des calmes. Le moins qu’on puisse dire c’est que le nom du futur Executive of the Year est déjà connu.
Il n’y a pas grand chose à ajouter sur ces considérations purement contractuelles. Passons maintenant au gros du dossier: la potentielle renaissance de Carmelo Anthony… Et des Knicks ?
3- Melo à la conquête de l’Ouest !
Rapidement sur les Knicks: la page est enfin tournée et l’addition des salaires d’Enes Kanter et Doug McDermott se monte à plus de 20M de dollars. Avec ce transfert, Kristaps Porzingis devient officiellement le visage de la franchise et le front office aura un peu de marge cet été pour pouvoir mieux l’entourer. La reconstruction peut enfin commencer pour de bon du côté de New York. Un nouveau départ sur des bases saines, cela faisait bien des années que cela n’était pas arrivé à Gotham.
Parlons maintenant de l’ancien chouchou du Madison Square Garden et de sa nouvelle équipe.
On a souvent dit de l’ex star des Knicks que ce n’est pas un franchise player, qu’il n’a pas la mentalité d’un leader, que son destin est celui d’un soliste magnifique et non d’un vainqueur qui accumule les triomphes… Le débat est ouvert entre les fans mais sur le terrain il est aujourd’hui clos. Pour une raison simple: Carmelo sera la 3e option offensive du côté du Thunder.
Déchargé de la création, associé à deux joueurs en plein dans leur prime qui vont attirer l’attention des défenses tels deux énormes aimants… Pourquoi ne pas imaginer qu’on ait droit à d’énormes cartons de la part de l’ancienne star des Knicks ? Voire à quelques flashbacks de ses plus belles années ?
Là où ça devient très intéressant, c’est qu’il est notoire, notamment via tout ce qu’on a vu avec Team USA que Melo n’est jamais si dangereux que quand il est bien entouré et qu’il a des espaces. Le Thunder n’est en aucun cas Team USA, c’est certain, mais quand même, le moins qu’on puisse dire c’est que dans un rôle de pur finisseur ou de démolisseur de banc adverse il y a de très fortes chances que l’on assiste à un véritable carnage.
De là à faire tomber les invincibles Warriors ?
Sur le Thunder en lui-même, si l’on fait abstraction de la toute fin de l’ère Durant et Westbrook… Eh bien on se rend compte que jamais au grand jamais le Thunder n’a eu un Big Three aussi mature, expérimenté et prêt à disputer d’énormes séries de playoffs. Le trio (qui aurait pu devenir légendaire) composé de Durant, Westbrook et Harden était beaucoup trop jeune pour affronter un LeBron James déchaîné et au sommet de son art il y a de cela déjà 5 ans. De plus, sur le plan des profils, un meneur unique en son genre comme le Brodie associé à un ailier capable de tout faire et à un des plus incroyables scoreurs de l’histoire de la NBA (même si évidemment vieillissant et ayant déjà 33ans).. OKC a quasiment l’assurance que les paniers vont pleuvoir. La seule véritable question sera comment faire tourner cette équipe collectivement et par ricochet comment faire tenir l’édifice en défense.
Par rapport aux Warriors, pour cette année ce sera sans doute quasi mission impossible car cela prend beaucoup de temps d’avoir la continuité et le jeu collectif très bien huilé qui caractérisent les hommes de Steve Kerr. Sur le talent brut, évidemment qu’on peut discuter, mais la conversation portera bien plus sur des espoirs de victoire que sur des chances de victoire… Quand bien même ils aient déjà été à un cheveu de les faire tomber il y a de cela deux ans. Car il ne faut pas oublier ce léger détail: les Warriors ont remplacé Barnes par Durant. Et pour faire tomber une équipe composée d’un top 3 meneur (minimum), le meilleur arrière de la ligue, le 2e meilleur ailier et l’un des meilleurs ailier fort.. Qui en plus compilent un titre de DPOY et 3 titres de MVP… Qui plus est jouant un basket quasi parfait avec un nombre de passes décisives jamais vu dans l’histoire NBA ? Et secondés par des role players parmi les meilleurs de la NBA comme Shaun Livingston et Andre Iguodala ? Il faut bien se rendre à l’évidence: ces Warriors sont pour le moment beaucoup, beaucoup, beaucoup trop loin, ce pour toutes les équipes de la ligue et à moins d’un exploit de la part d’équipes comme OKC, Houston ou Cleveland le trophée Larry O’Brien restera dans la Baie.
Sur le moyen terme en revanche, si Billy Donovan arrive à créer un vrai fond de jeu, à insuffler une âme à cette équipe, à trouver une vraie complémentarité entre ses 3 stars et à bien faire tourner la balle, là on pourra commencer à parler d’aller chercher les Warriors. Pour le moment c’est beaucoup trop tôt, surtout avec des joueurs clés dont la compatibilité sur le terrain est loin d’être évidente.
Finissons cette analyse avec le cas Carmelo Anthony. Le N°3 de la draft 2003 est à la croisée des chemins: S’il veut redorer son blason et conclure sa carrière avec panache (et peut-être une bague), il faut qu’il prouve qu’il peut faire franchir un palier au Thunder. Prouver que dans un rôle de pur finisseur où il n’a pas à être le leader, où il n’a plus qu’à laisser son immense talent de scoreur faire le travail, il peut encore faire mal. Et vu à quel point son passage aux Knicks a été décevant malgré des débuts de rêve, c’est tout le mal qu’on lui souhaite.
Carmelo Anthony va regoûter aux Playoffs pour la première fois depuis… 2013. On lui souhaite que l’histoire soit différente cette fois-ci, car oui, Melo est un futur Hall of Famer qui mérite d’avoir une fin de carrière digne de ce nom et surtout digne de lui et du joueur qu’il a été.
Carrière relancée avec panache ou triste fin pour Carmelo Anthony ? Wait and see en attendant; car ce n’est que sur le terrain, a fortiori en playoffs, que tout sera révélé.
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