#comment gagné un procès
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Je suis un problème.
J'ai fini par me rendre compte aujourd'hui, au volant d'une voiture qui n'était pas la mienne, qu'en réalité mon principal problème dans la vie, c'est moi. Un problème structurel semblait bien persister au sein de mon couple mais il n'était jamais clairement identifié. Et puis, aujourd'hui, au cours d'une discussion, et non sans subtilité, j'ai fini par m'apercevoir que la cause de cet échange disons-le, un peu tendu n'était autre que moi. Moi et mon comportement. Moi et mes habitudes. Moi et ma façon d'être, de voir les choses et de les faire. Et soudain, sans crier gare, twist ! Le problème, c'était moi depuis le début. Depuis ma naissance. J'ai toujours voulu faire pas comme les autres. J'ai toujours été "différent". Un peu comme l'homosexuel ou l'handicapé de la famille. Sauf que je n'étais aucun des deux. Mais oui, j'avais des prédispositions artistiques qui gênait pas mal ma famille de prolos. Et j'ai toujours senti, depuis gamin, l'embarras dans les yeux de certains quand je cherchais à chanter des chansons ou que je disais que je voulais faire du cinéma. Je crois qu'avec mes copains, ça n'était pas beaucoup mieux. Ça faisait bien marrer en tout cas. Et puis il y eu la belle famille. Des gens très gentils. Mais qui, lorsque j'ai prononcé le mot de "réalisateur de films" m'ont lancé un procès dreyfusien. Je n'avais pas "la tête sur les épaules", moi qui ne voulait pas faire "un vrai métier". Ma femme, elle, je l'ai toujours espérée imperméable à tout ça. L'amour, tout ça, tout ça... qu'est-ce que je peux être fleurs bleues des fois ! Et puis, avec le temps, des mots sont lâchés au détour d'une conversation. Des regards. Des soupirs. Des silences. Aujourd'hui j'ai compris que la partie n'était pas gagnée. Elle était même probablement perdue depuis le début. Je suis le problème. La question est : comment le résoudre ?
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J'ai été frappé, il y a quelques jours, d'entendre un journaliste faire cette remarque : Quand on dit : C'est de la comm', c'est que c'est creux, sans contenu. J'espère qu'en tant que chrétiens, nous ne faisons pas de la comm'.
D'après la Bible, les paroles que nous sommes appelés à prononcer ont tellement de poids, qu'il n'est pas nécessaire d'en dire beaucoup. J'aime cette parole du Psaume 37 : Mieux vaut le peu du juste que l'abondance de beaucoup de méchants" (v. 16). Le juste, c'est celui qui est accordé avec Dieu. Mieux vaut le peu du juste... Nous avons un Dieu qui se plaît à accomplir de grandes choses à partir de petites choses (1 Co 1.21-31).
En un sens, trop parler n'est pas bon signe ; cela cache quelque chose... Je cite l'Ecclésiaste : "Ne te presse pas d'ouvrir la bouche, et que ton cœur ne se hâte pas d'exprimer une parole devant Dieu ; car Dieu est au ciel, et toi sur la terre : que tes paroles soient donc peu nombreuses" (Ec 5.1). Je pense qu'on peut associer le principe biblique de justice (ce qui est juste) à celui de justesse, avec cette notion de précision : ni trop, ni trop peu. Cherchez premièrement le Royaume et la justesse de Dieu... (Mt 6.33).
1. Ce n'est pas toujours le moment
Je pense à cette parole de Pierre : La fin de toutes choses est proche ; soyez donc sages et sobres(1 Pi 4.7). On pourrait dire : Si c'est bientôt la fin, il faut se dépêcher de parler. Eh bien non. Ensuite, Pierre parle de la prière (écouter Dieu et pas seulement parler)1 et de l'amour fraternel qui est sans aucun doute un puissant témoignage2.
Il y a aussi la recommandation de Pierre aux épouses chrétiennes : Soyez soumises à vos maris, afin que, si quelques-uns n'obéissent pas à la Parole, ils soient gagnés sans parole par la conduite de leur femme (1 Pi 3.1). Sans parole. C'est étonnant.
Jésus a dit un jour : Quand on vous livrera, ne vous inquiétez ni de la manière dont vous parlerez ni de ce que vous direz : ce que vous aurez à dire vous sera donné à l'heure même ; car ce ne sera pas vous qui parlerez, c'est l'Esprit de votre Père qui parlera en vous" (Mt 10.19-20). Au cours du procès de Jésus, lorsqu'Hérode vit Jésus, il en eut une grande joie ; car depuis longtemps il désirait le voir, à cause de ce qu'il avait entendu dire de lui, et il espérait qu'il le verrait faire quelque miracle. Il lui adressa beaucoup de questions. Quelle merveilleuse occasion ! Mais Jésus ne lui répondit rien (Lc 23.8-9). C'est incroyable : Pourquoi ? Il peut arriver qu'un silence donne un meilleur témoignage que des paroles maladroites3.
Deux de mes enfants sont enseignants. Un jour, je leur ai demandé s'il leur était possible de dire ce qu'ils pensent sur divers sujets dans la salle des profs. Ils m'ont dit non. Pourtant, ils sont chrétiens et n'ont pas honte de ce qu'ils croient. Mais là, leur silence est peut-être plus éloquent qu'un grand discours. Dietrich Bonhoeffer dit qu'on ne doit la vérité qu'à ceux qui aiment la vérité. Il se pourrait que ce soit le sens des paroles de Jésus sur les perles données aux pourceaux (Mt 7.6). Comment savoir ? Dieu le montrera.
Jésus lui-même a procédé comme cela : quand il voyait que la demande n'était pas droite, il ne répondait pas. Je pense à ce qui s'est passé sur la croix. Les deux brigands l'ont invoqué. A-t-il répondu aux deux ? Non. Seulement au second. Il y avait pourtant une certaine urgence à dire les choses !
2. Quand Dieu le dit
Souvenez-vous de la prise de Jéricho. Dieu dit à Josué : Vous ne crierez point, vous ne ferez point entendre votre voix, il ne sortira pas un mot de votre bouche jusqu'au jour où je vous dirai : Poussez des cris ! Alors vous pousserez des cris" (Jo 6.10).
Un témoin n'est pas quelqu'un qui raconte sa vie ou qui cherche à vendre quelque chose.
C'est quelqu'un qui parle sobrement, quand il le faut. C'est le sens de ce que le livre des Proverbes appelle la parole dite à propos(Pr 15.23 ; 25.11)4. Il en manque beaucoup ! Vous savez ce qu'est 'la parole à propos' ? C'est la parole qui vient de Dieu, au bon moment et de la bonne manière. Noter que c'est exactement le cas des "dons spirituels" dont parle Paul5.
Quand Jésus demande à ses disciples qui il est, Pierre s'écrit : Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant. Et Jésus répond : Tu es heureux, Pierre, car cela ne vient pas de toi, mais mon Père te l'a révélé (Mt 16.16-17). Pierre a donc dit ce qu'il avait reçu. Peu après, alors que Jésus a annoncé qu'il serait arrêté et mis à mort, Pierre s'écrit : A Dieu ne plaise, Seigneur ! Cela ne t'arrivera pas ! (Mt 16.22). Cela, Pierre ne l'avait pas reçu... et Jésus doit alors le rabrouer sévèrement. Pourtant, cela ressemblait à une bonne idée !
Frères et sœurs, laissons les 'bonnes idées' à ceux qui ne connaissent pas le Seigneur !
Ce n'est pas comme cela que nous sommes appelés à témoigner. Ce n'est pas toujours le moment de parler.
On a souvent entendu citer cette parole de Paul : Rachetez le temps (Ep 5.16), pour inciter les chrétiens à en faire le plus possible. Ce n'est pas du tout le sens. Le mot grec pour 'temps', ici, n'est pas kronos : le temps qui court, mais kaïros : le temps marqué, l'occasion favorable. Le contexte va dans ce sens : Ne soyez pas inconsidérés, mais comprenez la volonté de Dieu... Soyez remplis de l'Esprit ! (5.17-18).
Paul parle ici d'une forme d'intelligence qui consiste à comprendre quand c'est le moment d'attendre et quand c'est le moment d'aller ; quand c'est le moment de se taire et quand c'est le moment de parler.
A Timothée, Paul écrit : Ce n'est pas un esprit de timidité que Dieu nous a donné, mais un esprit de force, d'amour et de sagesse (2 Tm 1.7). Le mot 'sagesse', ici, n'est pas le mot sophia, mais un mot qui signifie mesure, pondération. Un esprit de mesure, c'est un esprit qui prend le temps, qui laisse de la place au silence, à l'écoute. Si je n'écoute pas attentivement ce qu'on me dit (la personne qui est devant moi, ou le Seigneur), comment savoir ce que je dois dire ? Un témoin n'est pas d'abord quelqu'un qui parle, c'est quelqu'un qui écoute, c'est quelqu'un qui observe.
3. Si nous vivons quelque chose
Si nous vivons quelque chose avec le Seigneur, nous n'avons pas besoin de nous presser d'ouvrir la bouche. Je voudrais évoquer quelques passages de l'Ecriture.
Moïse a passé 40 jours avec le Seigneur. Pas de douches sur cette montagne, pas de miroir pour se coiffer le matin... Je lis : Moïse descendit de la montagne de Sinaï ; et il ne savait pas que la peau de son visage rayonnait parce qu'il avait parlé avec l'Éternel (Ex 34.29). A tel point qu'il devait mettre un voile devant son visage quand il était avec les autres (2 Co 3.13).
Quand l'apôtre Paul évoque cet épisode, il ne dit pas que ce fut un événement unique ; il dit qu'il en est de même pour nous chaque fois que nous contemplons le Seigneur (2 Co 3.18. Cf. Etienne en Ac 6.15). Cela me fait beaucoup réfléchir. Contempler, c'est regarder longuement... Savons-nous le faire ? Dans ce passage, Paul dit que quand nous contemplons le Seigneur, nous sommes transformés (métamorphosés) à sa ressemblance par le Saint-Esprit. Alors, il sera moins nécessaire de parler.
Je voudrais ici mentionner cette parole de François de Sales (1567-1622) : Tu dois témoigner de Christ tous les jours. Au besoin, use de paroles. Parle seulement si on t'interroge ; mais vis de telle sorte qu'on t'interroge".
Avez-vous déjà vu une lampe sur une table se mettre à parler ? Pourtant, elle éclaire tous ceux qui sont dans la maison, dit Jésus à ses disciples. Que votre lumière luise ainsi devant les hommes (Mt 5.14-16).
Avez-vous déjà entendu du sel faire le moindre bruit, émettre le moindre son ? Mais là où il est, il se passe quelque chose. Vous êtes le sel de la terre ! (Mt 5.13).
Un parfum est parfaitement silencieux. Paul dit aux chrétiens de Corinthe : Nous sommes la bonne odeur de Christ, parmi ceux qui sont sauvés et parmi ceux qui périssent (2 Co 2.15). Une odeur, ça parle... sans parole, et on s'en souvient longtemps.
Juste après, Paul dit aux Corinthiens (qui n'étaient pas des chrétiens meilleurs que nous) : Vous êtes manifestement une lettre de Christ, écrite non avec de l'encre mais avec l'Esprit du Dieu vivant, non sur des tables de pierre, mais sur des tables de chair, sur les cœurs (3.3). Une lettre, c'est silencieux, mais on peut la lire.
Frères et sœurs, est-ce qu'on peut vous lire ? Et si oui, que lit-on ? Nous sommes observés beaucoup plus que nous l'imaginons. Même les anges nous observent (Ep 3.10) !
Là où est un chrétien, Christ est, avec son amour, sa lumière, sa vie. Cette simple présence, c'est déjà beaucoup.
4. Etre prêt
Nous avons vu qu'il ne s'agissait pas de gagner du temps (kronos), mais de discerner les moments, l'occasion que Dieu a préparée (kaïros). Un pêcheur à la ligne ne tire pas sans cesse sur sa canne ; il le fait à un moment précis. C'est ce que dit Pierre : Soyez toujours prêts à vous défendre, avec douceur et respect, devant quiconque vous demande raison de l'espérance qui est en vous(1 Pi 3.15)6.
Je ne sais trop que dire, pense quelqu'un. Cela tombe bien, car Dieu agit très volontiers quand nous ne savons pas trop nous-mêmes. Regardez Moïse que Dieu envoie vers Pharaon : il ne savait pas parler. Mais Dieu était avec lui.
Si nous sommes des serviteurs attentifs, disponibles, si nous écoutons comme Dieu désire que nous écoutions, et s'il y a une parole à dire, cette parole nous sera donnée.
________________
Frères et sœurs qui aimez le Seigneur, il se peut que votre visage rayonne plus que vous le pensez. Vous ne vous en rendez pas compte, mais les autres le voient. Et cela n'a rien à voir avec les mises en plis, le teint, les rides, la fatigue, la faiblesse et même la maladie. Au contraire peut-être. Oui, il se peut que votre visage rayonne déjà, car vous vous êtes approchés du Seigneur, du trône de la grâce, car vous avez remis devant vos yeux le Seigneur vivant et l'Espérance qu'il nous a acquise, et la joie de la communion. Vous ne voyez pas, mais les autres le voient, chrétiens et non-chrétiens. C'est cela, le témoignage de l'Eglise (avec les joies et les oppositions que cela peut susciter).
Après, si on vous demande les raisons de l'Espérance qui est en vous, vous pourrez le dire, bien sûr (1 Pi 3.15). Simplement, sans en rajouter. En fait, le premier qui témoigne dans les cœurs, c'est le Seigneur. L'Esprit de vérité rendra témoignage de moi ; et vous aussi, vous rendrez témoignage (Jn 15.26-27).
[http://pasteurchnicolas.canalblog.com/.../39603757.html...](http://pasteurchnicolas.canalblog.com/archives/2022/08/22/39603757.html?fbclid=IwAR3KI7cTZniQp29-cpBjRvo_zQCSkmD8BovNZnSUyirUSHa_Z3WwrukPmBU#utm_medium=email&utm_source=notification&utm_campaign=pasteurchnicolas)
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Dimanche 5 février 2023.
(Passons sur le chat qui m'a réveillée à 5h du matin.)
Moi, je ne suis pas sociable. Bien au contraire. Et en plus, je suis introvertie. Super combo qui fait que les gens m'épuisent et que mon rêve dans la vie, c'est de vivre dans une société où je n'aurais à faire qu'à des robots.
En soit, ce n'est pas que je déteste les gens (enfin, ça se débat). C'est juste que j'ai zéro compétence sociale. Rien. Néant, nada. Rien que le fait de dire bonjour, ça fait des années que je retourne la question du comment du pourquoi. Regarder les gens dans les yeux. Maitriser son expression faciale. Je suis très très handicapée à ce niveau.
Alors je peux toujours mettre un masque social, mais la moindre interaction (du genre demander un service au comptoir, type boucher, boulanger ou poissonnier) me coûte une énergie monstrueuse que je mets ensuite des SEMAINES à reconstituer. Littéralement.
Mais fine, j'ai accepté l'idée, je fais avec, et puis vu que j'ai Athos (qui lui n'est pas handicapé, juste réellement misanthrope pour le coup), ça ne me pose pas trop de problème.
Jusqu'à présent.
En soit, je me suis toujours dit que le pire était derrière moi : l'école primaire, le collège et le lycée. Et les études sup, un peu. Là, putain, j'ai douillé. J'ai vécu le grand harcèlement, le vrai, celui qui mène aux tentatives de suicide (échouées) et aux procès au tribunal (gagnés). Celui qui mène aux agressions physiques. Et plus encore.
Tout ça c'était du passé et je croyais pouvoir laisser tout ce chapître derrière moi. Ne plus avoir besoin d'être sociable pour le restant de ma vie.
Et puis, Dana.
Enceinte, j'y pensais. Comment élever un enfant normal quand on a aucune foutue idée de comment font les autres pour savoir intuitivement comment se comporter en société ? Je me disais, bof, elle sera associale comme son père et moi.
Oui, ok, mais et si ça l'emmène sur la pente du harcèlement ?
Je ne peux même pas imaginer l'idée. C'est insupportable. Je regarde mon bébé et, mon dieu, je n'ai même pas les mots.
Il faut à tout prix que j'évite ça. Mais comment faire ? J'en ai aucune idée. Je ne peux pas tellement lui montrer l'exemple.
Alors soit. J'apprendrai. Je trouve ça incroyablement difficile, mais je peux le surmonter. Je deviendrai présidente de l'association des parents d'élèves. J'organiserai les meilleurs goûters d'anniversaire. Je deviendrai pote avec tout le monde. Tout plutôt que de voir mon enfant vivre ce que j'ai vécu.
Mon dieu. J'écris ces lignes et je me revois en train de remplir mon journal intime à 11 ans, quand j'essayais si dur de comprendre comment faisaient les autres pour être normaux.
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RITUEL MAGIQUE POUR GAGNER UN PROCÈS - MEDIUM MARABOUT VOYANT SÉRIEUX OROGAN DU MONDE
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Et le 46 ème Président des Etats-Unis est... Joseph Robinette Biden.
Après des rebondissements qui laisseront longtemps un goût amer, on commence à voir un peu plus clair dans le paysage américain et comme c'est très souvent le cas dans des situations complexes, la réalité est à mille lieues de ce qu'on croit voir et bien plus éloignée encore de ce que peuvent inventer des médias auxquels il est de plus en plus difficile de faire confiance. D’ailleurs, pour quelle raison on devrait les croire sur ce sujet plus que sur d'autres, alors que c'est sans doute l'un de ceux sur lesquels ils sont le plus éloignés de tout ce qui pourrait ressembler à la vérité, voire même à toute vraisemblance : ils racontent n'importe quoi, si c’est faux !
Essayons de résumer en une seule phrase courte la séquence qui se termine aujourd'hui : en gros, ''80 millions d'américains des villes ont démocratiquement battu 75 millions de ruraux''. Autre manière de le dire (selon le ''bord'' auquel on appartient) : ''le ''système'' a gagné et a tout fait pour ça''. Les tricheries ? Mais bien sûr qu'il y en a eu : ça aurait été la première fois qu'il n'y en aurait pas eu ! J'avais eu la chance d'être mêlé à l'élection de 1968, Nixon contre ''HHH'' Humphrey, en tant que ''visiting professor'' dans 11 des plus prestigieuses universités US. Le record de triche était alors Chicago, fief démocrate entre tous, où le sinistre ''Mayor Daley'' avait installé un système incroyable, connu de tous et admis par beaucoup. Il n'était pas le seul mais, en ces temps lointains, on reconnaissait déjà au Parti Démocrate un don pour ‘’aider’’ la démocratie et faire voter les morts. On disait : ''c'est sans influence sur le résultat final''. Vrai ou faux ? On ne le saura jamais !
La question n'est pas, me semble-t-il : ''Y a-t-il eu triche'' (la réponse ne peut être que OUI !), mais ''a-t-elle été très supérieure aux autres fois ?''. Et tous les sentiments de haine que Trump a réussi, par sa manière d'être, à inspirer à des opposants devenus farouches semblent devoir faire pencher la balance en faveur du OUI, là aussi. Au delà de cette hypothèse, on quitte le domaine du factuel pour entrer dans le subjectif et le personnel : Trump, le sachant, a-t-il eu raison ou tort de persister au delà du raisonnable apparent ? Que chacun se demande comment il réagirait dans une telle situation, au lieu de se soumettre aux diktats d'une Presse qui ne connaît rien d'autre que la soumission aux idées du ''système'' contre lequel, précisément, Trump représentait ''ceux qui refusent d'en faire partie'' ? Et même, est-il intolérable de se révolter devant des manquements aux règles ? Faut-il avant tout sauver les meubles, les apparences, et le ''comme il faut'' ? Chacun a sa réponse, pas meilleure que son contraire. Mais ce n'est pas au pays du ''scandale d'Etat Fillon'' d'oser porter des jugements sur le système électoral des autres !
Mais question ''comme il faut'', il ne fait pas de doute que Donald Trump est tout, sauf ça ! C’est un prototype de l'éducation américaine (ou plutôt : de la non-éducation absolue) des années 50 et 60... mais là encore, il est mal venu de s'en étonner : c'est un ''modèle'' bien connu. Par exemple, quand, en 1968, l'Université de Pennsylvanie m'a proposé un véritable ''pont d'or'' pour devenir professeur à temps plein à la prestigieuse ''Wharton School of Business Administration''... j'ai refusé, ne pouvant imaginer que mes enfants chéris seraient, par conséquence directe de cette décision, élevés ''à l'américaine'' et appartiendraient à cette génération de gosses insupportablement mal élevés ! Donald Trump est le prototype de ces ''urchins'' (sales gosses) que rien n'arrête, qui ne se sentent tenus par rien, et devant le bon plaisir de qui tout doit céder. Pourquoi s’en étonner ?
Sa grossièreté fréquente n’excuse pas les contre-vérités et ces lieux communs dont les émetteurs croient que, à force de les répéter, ils vont devenir la réalité. Il est faux, par exemple (ce n'est pas en ces termes que se pose le problème !), de dire que Biden va rétablir l'unité du peuple américain fracturée par Trump : si Joseph Biden a bien été élu dans le système électoral US, Donald Trump l'avait été aussi, et les voix qui s'étaient portées sur son nom étaient, en gros, les mêmes que celles de ces 75 millions (en chiffres ronds) qui se sont reportés sur lui cette fois.
La cassure est bien plus vieille, j'en atteste : le fait d'avoir visité en détail (je veux dire : en prenant mon temps, au volant d'une Chevelle Malibu) la totalité des 50 Etats étoilés sur la ''Star spangled banner'', y compris l'Alaska, Hawaïi, The Virgin Islands et même Porto Rico... mais aussi l'Oklahoma, le Tennessee ou les deux Dakota, dont la plupart des ''correspondants permanents'' de nos médias ignorent jusqu'à l'emplacement sur la carte, obsédés qu'ils sont par les deux côtes, Est et Ouest, m'a fait toucher du doigt la détresse de ces ''gilets jaunes'' avant l'heure. Biden a du boulot, s'il rêve de les réintégrer dans sa vision du monde, de la post-modernité et de ce qu’ils détestent. Et ce n’est pas en rayant d’un trait (ou de 17 décrets) 4 années de Trump qu’il va ‘’réconcilier’’ grand monde. C’est mal barré !
Et il faut savoir que nombre d'américains pauvres, au Sud ''mais pas que'', n'ont toujours pas ''digéré'' la défaite de la Confédération en 1865 et ont encore la nostalgie de la croix de Saint André à 13 étoiles, leur ''Blood stained banner''. Il va en falloir, de l'huile de coude, pour leur faire avaler cette nouvelle défaite (qu’ils disent ‘’aidée’’), dont tout peut faire craindre que certains démocrates de la mouvance Nancy Pelosi vont vouloir tirer avantage : un bon ennemi, disaient leurs ancêtres à propos des indiens, est un ennemi mort. Good luck, Mister President, car en ce moment, et contrairement à ce que racontent les médias, mes très nombreux contacts me le confirment, il y a un face à face entre deux ''amérique(s)'' qui ne se parlent pas, ne se comprennent pas et ne s’aiment vraiment plus du tout. Hier, veille de ‘‘’l’inauguration’‘ de Jo Biden, un sondage CNN révélait que 32% des Américains continuent d'affirmer que Biden n'a pas gagné l'élection de manière "légitime". Pour les électeurs républicains, ce chiffre grimpe même à 75%. Aïe !
Mais je n'ai pas de doute sur les bonnes intentions de Joseph Robinette Biden (ce nom m'enchante, d'un point de vue euphonique !) ni même (je vais peut-être vous surprendre) sur son honnêteté personnelle, et je suis à peu près certain de sa non-participation aux trucages et aux ''manips'' qui l'ont porté à la Maison Blanche. Une chose m'étonne, cependant : comment font nos ''grandes consciences'' (plus con que science !), qui ont assassiné Fillon parce qu'il avait osé dire, haut et fort, ''je suis catholique'', pour plébisciter un Biden qui porte sa foi et son catholicisme en étendard dans un pays où il est (à ce jour ! Comptez sur Kamala Harris pour détruire ça, aussi !) mieux vu d'être ''Wasp'' ? Mystères de la ‘’pensée clonée’’ !
Mais comme les trumpophobes sont, en majorité, peu enclins à rechercher une vérité qui sorte des limites du ''penser correct'' (et comme il est vrai, aussi, que je n'aime pas trop qu'on me fasse de méchants procès d'intention sur ce qu'on croit être mes opinions !), je ne vais pas me lancer dans une évaluation chiffrée de la présidence de Trump : il est trop tôt pour une analyse honnête, simplement factuelle, et le bourrage de crâne trop violent pour que le temps soit venu de parler ''chiffres'' et pas seulement impressions, émotions et jugements à l'emporte-pièce.
Toutefois, comme aucun des sondages faits avant le Covid n'envisageait que Trump ne soit pas réélu... on a un premier bilan sur son action réelle --ce qui devrait alerter ceux qui lui refusent un jugement contradictoire --qu'ils réservent à ceux qui pensent comme eux. Biden est, vraiment, l'élu du coronavirus... ce qui est un argument de plus pour les défenseurs du masque : il faut et il suffit d'arborer fièrement le sien pour devenir ''le 46 ème Président des Etats-unis d'Amérique''. Enfin... presque ! Mais je ne crains pas de me répéter, car je le pense : ''Good luck, Mister President !''. Mais ''ça ne va pas être de la tarte tous les jours'' !
H-Cl.
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Législatives Sénégal 2022 ont eu lieu. Et boom ! Le camp présidentiel aurait perdu la majorité absolue, selon les premiers résultats provisoires. C'est ce que l'on peut retenir des résultats provisoires aux législatives 2022 au Sénégal, partagés par la Commission nationale de recensement des votes (CNRV), ce jeudi 4 août. Quelle est la situation sur place ? ,Législatives Sénégal,Législatives Sénégal 2022,Législatives ,Sénégal , politique, religion, économie,Législatives ,Sénégal ,camp présidentiel ,perdu ,majorité absolue,premiers résultats ,provisoires,résultats ,résultats provisoires,elections,politique, Législatives Sénégal 2022 : le camp présidentiel aurait perdu la majorité absolue [caption id="attachment_312009" align="alignnone" width="1200"] Un homme se rend aux urnes pour les élections législatives dans un bureau de vote à Dakar, au Sénégal, dimanche 31 juillet 2022._www.kafunel.com Capture web_8-8-2022_212432[/caption] Le camp présidentiel aurait perdu la majorité absolue à l'Assemblée nationale au Sénégal, selon les premiers résultats officiels provisoires des élections législatives sortis ce jeudi 04 août. Il resterait en tête avec une très courte avance. L'opposition sénégalaise d'Ousmane Sonko accusait la veille le camp du pouvoir d'"irrégularités" et de "fraudes". Au soir du 31 juillet 2022, "tout le Sénégal était suspendu" dans l'attente des résultats aux législatives du 31 juillet, décrivait l’analyste politique et directeur de la recherche de publication du Think Thank de WATHI, Babacar Ndiaye. [caption id="attachment_312010" align="alignnone" width="1200"] Voilà comment destituer le Président de la République française ![/caption] À quelques heures de la publication des résultats provisoires des législatives ,“les deux camps disaient qu’ils allaient gagner”. D’un côté, l’opposition déclarait que la cohabitation était inévitable. De l'autre, le camp du pouvoir déclarait la victoire sur la majorité des départements du Sénégal. À lire aussi Sénégal : l'analyse des premières tendances Les résultats provisoires aux législatives 2022 au Sénégal, partagés par la Commission nationale de recensement des votes (CNRV), ce jeudi 4 août Mais les premiers résultats officiels provisoires de la Commission nationale de recensement des votes (CNRV) sont tombés dans la soirée du jeudi 04 août. La coalition du président Macky Sall passerait de 125 députés en 2017 à 82, sur les 165 que compte l'Assemblée. L'opposition confirmerait sa dynamique et aurait gagné 80 sièges de députés au total : 56 pour la coalition Yewwi Askan Wi et 24 pour celle de Wallu Sénégal. Trois autres députés seraient issus des rangs de trois autres petites coalitions de partis. [caption id="attachment_312061" align="alignnone" width="1200"] Législatives Sénégal 2022 le camp présidentiel aurait perdu la majorité absolue, selon les premiers résultats provisoires_www.kafunel.com Capture web_8-8-2022_21210[/caption] C'est une percée historique pour l'opposition. 24 heures avant l'annonce de ces résultats, elle accusait d'ailleurs le camp au pouvoir "d’irrégularités" et de "fraudes". À lire aussi Au Sénégal, l'opposition réclame le report de la publication des résultats des législatives Des accusations du parti au pouvoir "d'irrégularités" [caption id="attachment_311982" align="alignnone" width="1200"] Assemblée Nationale Sénégalaise - Place Soweto, Dakar - Tél. (221) 823 10 99 - Fax (221) 823 67 08 ok[/caption] “L’opposition affirme que certains procès-verbaux au nord du Sénégal n’avaient été pas été signés par les mandataires”, explique Babacar Ndiaye. L’opposition ira jusqu'au niveau du Conseil Constitutionnel. Babacar Ndiaye, analyste politique et directeur de la recherche de publication du Think Thank de WATHI. Chaque bulletin de vote doit normalement être signé par un représentant de chaque parti. "On demande donc la suspension de la publication des résultats prévue ce jeudi. Nous relèverons ensuite les irrégularités que nous avons
notées dans les procès-verbaux" assurait Déthié Fall, du parti de la coalition Yewwi Askan Wi du principal opposant Ousmane Sonko ce mercredi 03 août. Si cette demande venait à ne pas être prise en compte, “l’opposition ira au niveau du Conseil Constitutionnel”, assurait l’analyste Babacar Ndiaye. Et pour cause, le jeu en vaut la chandelle. Le match n’a jamais été aussi serré entre le parti au pouvoir et le parti d’opposition. “C'est une situation inédite dans l’histoire du Sénégal”, souligne Babacar Ndiaye. Le débat a été piégé par celui de la présidentielle 2024. Bakary Sambe, Directeur régional du Timbuktu Institute Des élections législatives dans un contexte tendu [caption id="attachment_311986" align="alignnone" width="1200"] collage_candidats[/caption] “Les élections se sont déroulées dans un contexte tendu” explique Bakary Sambe, le Directeur régional du Timbuktu Institute, un centre de recherche africain sur la paix et la sécurité. “Le débat a été piégé par celui de la présidentielle 2024. Les deux grands partis font de ce résultat aux législatives un sondage grandeur nature pour l’élection à la présidence dans un an et demi.” L’enjeu de ce scrutin est donc d’autant plus important pour les deux partis. Et c’est un fait nouveau. Avant, l'élection présidentielle précédait les élections législatives. Mais le calendrier des élections a changé. "Les gens votent maintenant d’abord pour les députés et ensuite pour le président”, détaille Babacar Ndiaye. De plus, “cette campagne a été émaillée de dérives verbales sur l’ethnicisme et le régionalisme, explique Bakary Sambe. Le chef de l’opposition Ousmane Sonko a accusé le président Macky Sall d’avoir une haine des gens de la Casamance (région séparatiste en conflit avec Dakar et dont Ousmane Sonko vient, ndlr)” Mais Ousmane Sonko est revenu sur ces propos. "Lors de sa première prise de parole après le scrutin, le chef de l’opposition a indiqué qu'il n'y avait pas de débat ethnique, rappelle Babacar Ndiaye. Il a ajouté qu'aucune ethnie n'était stigmatisée suite à leur demande de recompter les votes dans le nord du Sénégal, (d'où Macky Sall est originaire, ndlr)." L'opposition est entrée dans l’ère des coalitions. Elle est mieux organisée. Babacar Ndiaye, analyste politique et directeur de la recherche de publication du Think Thank de WATHI. Outre la polémique, on observe une polarisation dans le jeu politique entre le camp du pouvoir et le principal groupe d'opposition, celui d’Ousmane Sonko, expliquée par sa percée dans des dernières élections. L’ère des coalitions de l’opposition [caption id="attachment_311985" align="alignnone" width="1200"] Camp présidentiel aurait perdu la majorité absolue, selon les premiers résultats provisoires _ Législatives Sénégal 2022_www.kafunel.comCapture web_8-8-2022_212526[/caption] L’opposition se démarque à travers ses choix stratégiques. Elle avait déjà fait une percée lors des élections locales en février dernier. “L'opposition est entrée dans l’ère des coalitions, elle est mieux organisée”, assure Babacar Ndiaye. Ainsi, pour cette élection, le camp de Ousmane Sonko a fait une alliance avec la coalition de l’ancien président Abdoulaye Wade, sous un principe simple. "Dans telle zone, tel parti d’opposition est plus fort. Donc les deux partis d’opposition soutiennent le même camp. Et ainsi de suite dans les différents territoires", détaille Babacar Ndiaye. Le camp d’Ousmane Sonko est également porté par une génération beaucoup plus jeune et profite d’un contexte économique difficile avec l’inflation liée à la crise de l’Ukraine. “Quand c’est comme ça, les populations ont toujours tendance à sanctionner le parti au pouvoir”, rappelle l'analyste. [caption id="attachment_311983" align="alignnone" width="1200"] Assemblée Nationale Sénégalaise - Place Soweto, Dakar - Tél. (221) 823 10 99 - Fax (221) 823 67 08[/caption] À lire aussi Sénégal : les législatives, une répétition avant la présidentielle ? Les premiers résultats provisoires aux législatives sont donc à l'image de cette percée.
“Au Sénégal, il était extrêmement difficile d'envisager un tel scénario avec la coalition au pouvoir, assure Babacar Ndiaye. L'opposition se tient dans un mouchoir de poche. Les résultats provisoires ont confirmé cette situation inédite dans l'histoire politique du Sénégal."
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Législatives Sénégal 2022 ont eu lieu. Et boom ! Le camp présidentiel aurait perdu la majorité absolue, selon les premiers résultats provisoires. C'est ce que l'on peut retenir des résultats provisoires aux législatives 2022 au Sénégal, partagés par la Commission nationale de recensement des votes (CNRV), ce jeudi 4 août. Quelle est la situation sur place ? ,Législatives Sénégal,Législatives Sénégal 2022,Législatives ,Sénégal , politique, religion, économie,Législatives ,Sénégal ,camp présidentiel ,perdu ,majorité absolue,premiers résultats ,provisoires,résultats ,résultats provisoires,elections,politique, Législatives Sénégal 2022 : le camp présidentiel aurait perdu la majorité absolue [caption id="attachment_312009" align="alignnone" width="1200"] Un homme se rend aux urnes pour les élections législatives dans un bureau de vote à Dakar, au Sénégal, dimanche 31 juillet 2022._www.kafunel.com Capture web_8-8-2022_212432[/caption] Le camp présidentiel aurait perdu la majorité absolue à l'Assemblée nationale au Sénégal, selon les premiers résultats officiels provisoires des élections législatives sortis ce jeudi 04 août. Il resterait en tête avec une très courte avance. L'opposition sénégalaise d'Ousmane Sonko accusait la veille le camp du pouvoir d'"irrégularités" et de "fraudes". Au soir du 31 juillet 2022, "tout le Sénégal était suspendu" dans l'attente des résultats aux législatives du 31 juillet, décrivait l’analyste politique et directeur de la recherche de publication du Think Thank de WATHI, Babacar Ndiaye. [caption id="attachment_312010" align="alignnone" width="1200"] Voilà comment destituer le Président de la République française ![/caption] À quelques heures de la publication des résultats provisoires des législatives ,“les deux camps disaient qu’ils allaient gagner”. D’un côté, l’opposition déclarait que la cohabitation était inévitable. De l'autre, le camp du pouvoir déclarait la victoire sur la majorité des départements du Sénégal. À lire aussi Sénégal : l'analyse des premières tendances Les résultats provisoires aux législatives 2022 au Sénégal, partagés par la Commission nationale de recensement des votes (CNRV), ce jeudi 4 août Mais les premiers résultats officiels provisoires de la Commission nationale de recensement des votes (CNRV) sont tombés dans la soirée du jeudi 04 août. La coalition du président Macky Sall passerait de 125 députés en 2017 à 82, sur les 165 que compte l'Assemblée. L'opposition confirmerait sa dynamique et aurait gagné 80 sièges de députés au total : 56 pour la coalition Yewwi Askan Wi et 24 pour celle de Wallu Sénégal. Trois autres députés seraient issus des rangs de trois autres petites coalitions de partis. [caption id="attachment_312061" align="alignnone" width="1200"] Législatives Sénégal 2022 le camp présidentiel aurait perdu la majorité absolue, selon les premiers résultats provisoires_www.kafunel.com Capture web_8-8-2022_21210[/caption] C'est une percée historique pour l'opposition. 24 heures avant l'annonce de ces résultats, elle accusait d'ailleurs le camp au pouvoir "d’irrégularités" et de "fraudes". À lire aussi Au Sénégal, l'opposition réclame le report de la publication des résultats des législatives Des accusations du parti au pouvoir "d'irrégularités" [caption id="attachment_311982" align="alignnone" width="1200"] Assemblée Nationale Sénégalaise - Place Soweto, Dakar - Tél. (221) 823 10 99 - Fax (221) 823 67 08 ok[/caption] “L’opposition affirme que certains procès-verbaux au nord du Sénégal n’avaient été pas été signés par les mandataires”, explique Babacar Ndiaye. L’opposition ira jusqu'au niveau du Conseil Constitutionnel. Babacar Ndiaye, analyste politique et directeur de la recherche de publication du Think Thank de WATHI. Chaque bulletin de vote doit normalement être signé par un représentant de chaque parti. "On demande donc la suspension de la publication des résultats prévue ce jeudi. Nous relèverons ensuite les irrégularités que nous avons
notées dans les procès-verbaux" assurait Déthié Fall, du parti de la coalition Yewwi Askan Wi du principal opposant Ousmane Sonko ce mercredi 03 août. Si cette demande venait à ne pas être prise en compte, “l’opposition ira au niveau du Conseil Constitutionnel”, assurait l’analyste Babacar Ndiaye. Et pour cause, le jeu en vaut la chandelle. Le match n’a jamais été aussi serré entre le parti au pouvoir et le parti d’opposition. “C'est une situation inédite dans l’histoire du Sénégal”, souligne Babacar Ndiaye. Le débat a été piégé par celui de la présidentielle 2024. Bakary Sambe, Directeur régional du Timbuktu Institute Des élections législatives dans un contexte tendu [caption id="attachment_311986" align="alignnone" width="1200"] collage_candidats[/caption] “Les élections se sont déroulées dans un contexte tendu” explique Bakary Sambe, le Directeur régional du Timbuktu Institute, un centre de recherche africain sur la paix et la sécurité. “Le débat a été piégé par celui de la présidentielle 2024. Les deux grands partis font de ce résultat aux législatives un sondage grandeur nature pour l’élection à la présidence dans un an et demi.” L’enjeu de ce scrutin est donc d’autant plus important pour les deux partis. Et c’est un fait nouveau. Avant, l'élection présidentielle précédait les élections législatives. Mais le calendrier des élections a changé. "Les gens votent maintenant d’abord pour les députés et ensuite pour le président”, détaille Babacar Ndiaye. De plus, “cette campagne a été émaillée de dérives verbales sur l’ethnicisme et le régionalisme, explique Bakary Sambe. Le chef de l’opposition Ousmane Sonko a accusé le président Macky Sall d’avoir une haine des gens de la Casamance (région séparatiste en conflit avec Dakar et dont Ousmane Sonko vient, ndlr)” Mais Ousmane Sonko est revenu sur ces propos. "Lors de sa première prise de parole après le scrutin, le chef de l’opposition a indiqué qu'il n'y avait pas de débat ethnique, rappelle Babacar Ndiaye. Il a ajouté qu'aucune ethnie n'était stigmatisée suite à leur demande de recompter les votes dans le nord du Sénégal, (d'où Macky Sall est originaire, ndlr)." L'opposition est entrée dans l’ère des coalitions. Elle est mieux organisée. Babacar Ndiaye, analyste politique et directeur de la recherche de publication du Think Thank de WATHI. Outre la polémique, on observe une polarisation dans le jeu politique entre le camp du pouvoir et le principal groupe d'opposition, celui d’Ousmane Sonko, expliquée par sa percée dans des dernières élections. L’ère des coalitions de l’opposition [caption id="attachment_311985" align="alignnone" width="1200"] Camp présidentiel aurait perdu la majorité absolue, selon les premiers résultats provisoires _ Législatives Sénégal 2022_www.kafunel.comCapture web_8-8-2022_212526[/caption] L’opposition se démarque à travers ses choix stratégiques. Elle avait déjà fait une percée lors des élections locales en février dernier. “L'opposition est entrée dans l’ère des coalitions, elle est mieux organisée”, assure Babacar Ndiaye. Ainsi, pour cette élection, le camp de Ousmane Sonko a fait une alliance avec la coalition de l’ancien président Abdoulaye Wade, sous un principe simple. "Dans telle zone, tel parti d’opposition est plus fort. Donc les deux partis d’opposition soutiennent le même camp. Et ainsi de suite dans les différents territoires", détaille Babacar Ndiaye. Le camp d’Ousmane Sonko est également porté par une génération beaucoup plus jeune et profite d’un contexte économique difficile avec l’inflation liée à la crise de l’Ukraine. “Quand c’est comme ça, les populations ont toujours tendance à sanctionner le parti au pouvoir”, rappelle l'analyste. [caption id="attachment_311983" align="alignnone" width="1200"] Assemblée Nationale Sénégalaise - Place Soweto, Dakar - Tél. (221) 823 10 99 - Fax (221) 823 67 08[/caption] À lire aussi Sénégal : les législatives, une répétition avant la présidentielle ? Les premiers résultats provisoires aux législatives sont donc à l'image de cette percée.
“Au Sénégal, il était extrêmement difficile d'envisager un tel scénario avec la coalition au pouvoir, assure Babacar Ndiaye. L'opposition se tient dans un mouchoir de poche. Les résultats provisoires ont confirmé cette situation inédite dans l'histoire politique du Sénégal."
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Législatives Sénégal 2022 ont eu lieu. Et boom ! Le camp présidentiel aurait perdu la majorité absolue, selon les premiers résultats provisoires. C'est ce que l'on peut retenir des résultats provisoires aux législatives 2022 au Sénégal, partagés par la Commission nationale de recensement des votes (CNRV), ce jeudi 4 août. Quelle est la situation sur place ? ,Législatives Sénégal,Législatives Sénégal 2022,Législatives ,Sénégal , politique, religion, économie,Législatives ,Sénégal ,camp présidentiel ,perdu ,majorité absolue,premiers résultats ,provisoires,résultats ,résultats provisoires,elections,politique, Législatives Sénégal 2022 : le camp présidentiel aurait perdu la majorité absolue [caption id="attachment_312009" align="alignnone" width="1200"] Un homme se rend aux urnes pour les élections législatives dans un bureau de vote à Dakar, au Sénégal, dimanche 31 juillet 2022._www.kafunel.com Capture web_8-8-2022_212432[/caption] Le camp présidentiel aurait perdu la majorité absolue à l'Assemblée nationale au Sénégal, selon les premiers résultats officiels provisoires des élections législatives sortis ce jeudi 04 août. Il resterait en tête avec une très courte avance. L'opposition sénégalaise d'Ousmane Sonko accusait la veille le camp du pouvoir d'"irrégularités" et de "fraudes". Au soir du 31 juillet 2022, "tout le Sénégal était suspendu" dans l'attente des résultats aux législatives du 31 juillet, décrivait l’analyste politique et directeur de la recherche de publication du Think Thank de WATHI, Babacar Ndiaye. [caption id="attachment_312010" align="alignnone" width="1200"] Voilà comment destituer le Président de la République française ![/caption] À quelques heures de la publication des résultats provisoires des législatives ,“les deux camps disaient qu’ils allaient gagner”. D’un côté, l’opposition déclarait que la cohabitation était inévitable. De l'autre, le camp du pouvoir déclarait la victoire sur la majorité des départements du Sénégal. À lire aussi Sénégal : l'analyse des premières tendances Les résultats provisoires aux législatives 2022 au Sénégal, partagés par la Commission nationale de recensement des votes (CNRV), ce jeudi 4 août Mais les premiers résultats officiels provisoires de la Commission nationale de recensement des votes (CNRV) sont tombés dans la soirée du jeudi 04 août. La coalition du président Macky Sall passerait de 125 députés en 2017 à 82, sur les 165 que compte l'Assemblée. L'opposition confirmerait sa dynamique et aurait gagné 80 sièges de députés au total : 56 pour la coalition Yewwi Askan Wi et 24 pour celle de Wallu Sénégal. Trois autres députés seraient issus des rangs de trois autres petites coalitions de partis. [caption id="attachment_312061" align="alignnone" width="1200"] Législatives Sénégal 2022 le camp présidentiel aurait perdu la majorité absolue, selon les premiers résultats provisoires_www.kafunel.com Capture web_8-8-2022_21210[/caption] C'est une percée historique pour l'opposition. 24 heures avant l'annonce de ces résultats, elle accusait d'ailleurs le camp au pouvoir "d’irrégularités" et de "fraudes". À lire aussi Au Sénégal, l'opposition réclame le report de la publication des résultats des législatives Des accusations du parti au pouvoir "d'irrégularités" [caption id="attachment_311982" align="alignnone" width="1200"] Assemblée Nationale Sénégalaise - Place Soweto, Dakar - Tél. (221) 823 10 99 - Fax (221) 823 67 08 ok[/caption] “L’opposition affirme que certains procès-verbaux au nord du Sénégal n’avaient été pas été signés par les mandataires”, explique Babacar Ndiaye. L’opposition ira jusqu'au niveau du Conseil Constitutionnel. Babacar Ndiaye, analyste politique et directeur de la recherche de publication du Think Thank de WATHI. Chaque bulletin de vote doit normalement être signé par un représentant de chaque parti. "On demande donc la suspension de la publication des résultats prévue ce jeudi. Nous relèverons ensuite les irrégularités que nous avons
notées dans les procès-verbaux" assurait Déthié Fall, du parti de la coalition Yewwi Askan Wi du principal opposant Ousmane Sonko ce mercredi 03 août. Si cette demande venait à ne pas être prise en compte, “l’opposition ira au niveau du Conseil Constitutionnel”, assurait l’analyste Babacar Ndiaye. Et pour cause, le jeu en vaut la chandelle. Le match n’a jamais été aussi serré entre le parti au pouvoir et le parti d’opposition. “C'est une situation inédite dans l’histoire du Sénégal”, souligne Babacar Ndiaye. Le débat a été piégé par celui de la présidentielle 2024. Bakary Sambe, Directeur régional du Timbuktu Institute Des élections législatives dans un contexte tendu [caption id="attachment_311986" align="alignnone" width="1200"] collage_candidats[/caption] “Les élections se sont déroulées dans un contexte tendu” explique Bakary Sambe, le Directeur régional du Timbuktu Institute, un centre de recherche africain sur la paix et la sécurité. “Le débat a été piégé par celui de la présidentielle 2024. Les deux grands partis font de ce résultat aux législatives un sondage grandeur nature pour l’élection à la présidence dans un an et demi.” L’enjeu de ce scrutin est donc d’autant plus important pour les deux partis. Et c’est un fait nouveau. Avant, l'élection présidentielle précédait les élections législatives. Mais le calendrier des élections a changé. "Les gens votent maintenant d’abord pour les députés et ensuite pour le président”, détaille Babacar Ndiaye. De plus, “cette campagne a été émaillée de dérives verbales sur l’ethnicisme et le régionalisme, explique Bakary Sambe. Le chef de l’opposition Ousmane Sonko a accusé le président Macky Sall d’avoir une haine des gens de la Casamance (région séparatiste en conflit avec Dakar et dont Ousmane Sonko vient, ndlr)” Mais Ousmane Sonko est revenu sur ces propos. "Lors de sa première prise de parole après le scrutin, le chef de l’opposition a indiqué qu'il n'y avait pas de débat ethnique, rappelle Babacar Ndiaye. Il a ajouté qu'aucune ethnie n'était stigmatisée suite à leur demande de recompter les votes dans le nord du Sénégal, (d'où Macky Sall est originaire, ndlr)." L'opposition est entrée dans l’ère des coalitions. Elle est mieux organisée. Babacar Ndiaye, analyste politique et directeur de la recherche de publication du Think Thank de WATHI. Outre la polémique, on observe une polarisation dans le jeu politique entre le camp du pouvoir et le principal groupe d'opposition, celui d’Ousmane Sonko, expliquée par sa percée dans des dernières élections. L’ère des coalitions de l’opposition [caption id="attachment_311985" align="alignnone" width="1200"] Camp présidentiel aurait perdu la majorité absolue, selon les premiers résultats provisoires _ Législatives Sénégal 2022_www.kafunel.comCapture web_8-8-2022_212526[/caption] L’opposition se démarque à travers ses choix stratégiques. Elle avait déjà fait une percée lors des élections locales en février dernier. “L'opposition est entrée dans l’ère des coalitions, elle est mieux organisée”, assure Babacar Ndiaye. Ainsi, pour cette élection, le camp de Ousmane Sonko a fait une alliance avec la coalition de l’ancien président Abdoulaye Wade, sous un principe simple. "Dans telle zone, tel parti d’opposition est plus fort. Donc les deux partis d’opposition soutiennent le même camp. Et ainsi de suite dans les différents territoires", détaille Babacar Ndiaye. Le camp d’Ousmane Sonko est également porté par une génération beaucoup plus jeune et profite d’un contexte économique difficile avec l’inflation liée à la crise de l’Ukraine. “Quand c’est comme ça, les populations ont toujours tendance à sanctionner le parti au pouvoir”, rappelle l'analyste. [caption id="attachment_311983" align="alignnone" width="1200"] Assemblée Nationale Sénégalaise - Place Soweto, Dakar - Tél. (221) 823 10 99 - Fax (221) 823 67 08[/caption] À lire aussi Sénégal : les législatives, une répétition avant la présidentielle ? Les premiers résultats provisoires aux législatives sont donc à l'image de cette percée.
“Au Sénégal, il était extrêmement difficile d'envisager un tel scénario avec la coalition au pouvoir, assure Babacar Ndiaye. L'opposition se tient dans un mouchoir de poche. Les résultats provisoires ont confirmé cette situation inédite dans l'histoire politique du Sénégal."
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Législatives Sénégal 2022 ont eu lieu. Et boom ! Le camp présidentiel aurait perdu la majorité absolue, selon les premiers résultats provisoires. C'est ce que l'on peut retenir des résultats provisoires aux législatives 2022 au Sénégal, partagés par la Commission nationale de recensement des votes (CNRV), ce jeudi 4 août. Quelle est la situation sur place ? ,Législatives Sénégal,Législatives Sénégal 2022,Législatives ,Sénégal , politique, religion, économie,Législatives ,Sénégal ,camp présidentiel ,perdu ,majorité absolue,premiers résultats ,provisoires,résultats ,résultats provisoires,elections,politique, Législatives Sénégal 2022 : le camp présidentiel aurait perdu la majorité absolue [caption id="attachment_312009" align="alignnone" width="1200"] Un homme se rend aux urnes pour les élections législatives dans un bureau de vote à Dakar, au Sénégal, dimanche 31 juillet 2022._www.kafunel.com Capture web_8-8-2022_212432[/caption] Le camp présidentiel aurait perdu la majorité absolue à l'Assemblée nationale au Sénégal, selon les premiers résultats officiels provisoires des élections législatives sortis ce jeudi 04 août. Il resterait en tête avec une très courte avance. L'opposition sénégalaise d'Ousmane Sonko accusait la veille le camp du pouvoir d'"irrégularités" et de "fraudes". Au soir du 31 juillet 2022, "tout le Sénégal était suspendu" dans l'attente des résultats aux législatives du 31 juillet, décrivait l’analyste politique et directeur de la recherche de publication du Think Thank de WATHI, Babacar Ndiaye. [caption id="attachment_312010" align="alignnone" width="1200"] Voilà comment destituer le Président de la République française ![/caption] À quelques heures de la publication des résultats provisoires des législatives ,“les deux camps disaient qu’ils allaient gagner”. D’un côté, l’opposition déclarait que la cohabitation était inévitable. De l'autre, le camp du pouvoir déclarait la victoire sur la majorité des départements du Sénégal. À lire aussi Sénégal : l'analyse des premières tendances Les résultats provisoires aux législatives 2022 au Sénégal, partagés par la Commission nationale de recensement des votes (CNRV), ce jeudi 4 août Mais les premiers résultats officiels provisoires de la Commission nationale de recensement des votes (CNRV) sont tombés dans la soirée du jeudi 04 août. La coalition du président Macky Sall passerait de 125 députés en 2017 à 82, sur les 165 que compte l'Assemblée. L'opposition confirmerait sa dynamique et aurait gagné 80 sièges de députés au total : 56 pour la coalition Yewwi Askan Wi et 24 pour celle de Wallu Sénégal. Trois autres députés seraient issus des rangs de trois autres petites coalitions de partis. [caption id="attachment_312061" align="alignnone" width="1200"] Législatives Sénégal 2022 le camp présidentiel aurait perdu la majorité absolue, selon les premiers résultats provisoires_www.kafunel.com Capture web_8-8-2022_21210[/caption] C'est une percée historique pour l'opposition. 24 heures avant l'annonce de ces résultats, elle accusait d'ailleurs le camp au pouvoir "d’irrégularités" et de "fraudes". À lire aussi Au Sénégal, l'opposition réclame le report de la publication des résultats des législatives Des accusations du parti au pouvoir "d'irrégularités" [caption id="attachment_311982" align="alignnone" width="1200"] Assemblée Nationale Sénégalaise - Place Soweto, Dakar - Tél. (221) 823 10 99 - Fax (221) 823 67 08 ok[/caption] “L’opposition affirme que certains procès-verbaux au nord du Sénégal n’avaient été pas été signés par les mandataires”, explique Babacar Ndiaye. L’opposition ira jusqu'au niveau du Conseil Constitutionnel. Babacar Ndiaye, analyste politique et directeur de la recherche de publication du Think Thank de WATHI. Chaque bulletin de vote doit normalement être signé par un représentant de chaque parti. "On demande donc la suspension de la publication des résultats prévue ce jeudi. Nous relèverons ensuite les irrégularités que nous avons
notées dans les procès-verbaux" assurait Déthié Fall, du parti de la coalition Yewwi Askan Wi du principal opposant Ousmane Sonko ce mercredi 03 août. Si cette demande venait à ne pas être prise en compte, “l’opposition ira au niveau du Conseil Constitutionnel”, assurait l’analyste Babacar Ndiaye. Et pour cause, le jeu en vaut la chandelle. Le match n’a jamais été aussi serré entre le parti au pouvoir et le parti d’opposition. “C'est une situation inédite dans l’histoire du Sénégal”, souligne Babacar Ndiaye. Le débat a été piégé par celui de la présidentielle 2024. Bakary Sambe, Directeur régional du Timbuktu Institute Des élections législatives dans un contexte tendu [caption id="attachment_311986" align="alignnone" width="1200"] collage_candidats[/caption] “Les élections se sont déroulées dans un contexte tendu” explique Bakary Sambe, le Directeur régional du Timbuktu Institute, un centre de recherche africain sur la paix et la sécurité. “Le débat a été piégé par celui de la présidentielle 2024. Les deux grands partis font de ce résultat aux législatives un sondage grandeur nature pour l’élection à la présidence dans un an et demi.” L’enjeu de ce scrutin est donc d’autant plus important pour les deux partis. Et c’est un fait nouveau. Avant, l'élection présidentielle précédait les élections législatives. Mais le calendrier des élections a changé. "Les gens votent maintenant d’abord pour les députés et ensuite pour le président”, détaille Babacar Ndiaye. De plus, “cette campagne a été émaillée de dérives verbales sur l’ethnicisme et le régionalisme, explique Bakary Sambe. Le chef de l’opposition Ousmane Sonko a accusé le président Macky Sall d’avoir une haine des gens de la Casamance (région séparatiste en conflit avec Dakar et dont Ousmane Sonko vient, ndlr)” Mais Ousmane Sonko est revenu sur ces propos. "Lors de sa première prise de parole après le scrutin, le chef de l’opposition a indiqué qu'il n'y avait pas de débat ethnique, rappelle Babacar Ndiaye. Il a ajouté qu'aucune ethnie n'était stigmatisée suite à leur demande de recompter les votes dans le nord du Sénégal, (d'où Macky Sall est originaire, ndlr)." L'opposition est entrée dans l’ère des coalitions. Elle est mieux organisée. Babacar Ndiaye, analyste politique et directeur de la recherche de publication du Think Thank de WATHI. Outre la polémique, on observe une polarisation dans le jeu politique entre le camp du pouvoir et le principal groupe d'opposition, celui d’Ousmane Sonko, expliquée par sa percée dans des dernières élections. L’ère des coalitions de l’opposition [caption id="attachment_311985" align="alignnone" width="1200"] Camp présidentiel aurait perdu la majorité absolue, selon les premiers résultats provisoires _ Législatives Sénégal 2022_www.kafunel.comCapture web_8-8-2022_212526[/caption] L’opposition se démarque à travers ses choix stratégiques. Elle avait déjà fait une percée lors des élections locales en février dernier. “L'opposition est entrée dans l’ère des coalitions, elle est mieux organisée”, assure Babacar Ndiaye. Ainsi, pour cette élection, le camp de Ousmane Sonko a fait une alliance avec la coalition de l’ancien président Abdoulaye Wade, sous un principe simple. "Dans telle zone, tel parti d’opposition est plus fort. Donc les deux partis d’opposition soutiennent le même camp. Et ainsi de suite dans les différents territoires", détaille Babacar Ndiaye. Le camp d’Ousmane Sonko est également porté par une génération beaucoup plus jeune et profite d’un contexte économique difficile avec l’inflation liée à la crise de l’Ukraine. “Quand c’est comme ça, les populations ont toujours tendance à sanctionner le parti au pouvoir”, rappelle l'analyste. [caption id="attachment_311983" align="alignnone" width="1200"] Assemblée Nationale Sénégalaise - Place Soweto, Dakar - Tél. (221) 823 10 99 - Fax (221) 823 67 08[/caption] À lire aussi Sénégal : les législatives, une répétition avant la présidentielle ? Les premiers résultats provisoires aux législatives sont donc à l'image de cette percée.
“Au Sénégal, il était extrêmement difficile d'envisager un tel scénario avec la coalition au pouvoir, assure Babacar Ndiaye. L'opposition se tient dans un mouchoir de poche. Les résultats provisoires ont confirmé cette situation inédite dans l'histoire politique du Sénégal."
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Législatives Sénégal 2022 ont eu lieu. Et boom ! Le camp présidentiel aurait perdu la majorité absolue, selon les premiers résultats provisoires. C'est ce que l'on peut retenir des résultats provisoires aux législatives 2022 au Sénégal, partagés par la Commission nationale de recensement des votes (CNRV), ce jeudi 4 août. Quelle est la situation sur place ? ,Législatives Sénégal,Législatives Sénégal 2022,Législatives ,Sénégal , politique, religion, économie,Législatives ,Sénégal ,camp présidentiel ,perdu ,majorité absolue,premiers résultats ,provisoires,résultats ,résultats provisoires,elections,politique, Législatives Sénégal 2022 : le camp présidentiel aurait perdu la majorité absolue [caption id="attachment_312009" align="alignnone" width="1200"] Un homme se rend aux urnes pour les élections législatives dans un bureau de vote à Dakar, au Sénégal, dimanche 31 juillet 2022._www.kafunel.com Capture web_8-8-2022_212432[/caption] Le camp présidentiel aurait perdu la majorité absolue à l'Assemblée nationale au Sénégal, selon les premiers résultats officiels provisoires des élections législatives sortis ce jeudi 04 août. Il resterait en tête avec une très courte avance. L'opposition sénégalaise d'Ousmane Sonko accusait la veille le camp du pouvoir d'"irrégularités" et de "fraudes". Au soir du 31 juillet 2022, "tout le Sénégal était suspendu" dans l'attente des résultats aux législatives du 31 juillet, décrivait l’analyste politique et directeur de la recherche de publication du Think Thank de WATHI, Babacar Ndiaye. [caption id="attachment_312010" align="alignnone" width="1200"] Voilà comment destituer le Président de la République française ![/caption] À quelques heures de la publication des résultats provisoires des législatives ,“les deux camps disaient qu’ils allaient gagner”. D’un côté, l’opposition déclarait que la cohabitation était inévitable. De l'autre, le camp du pouvoir déclarait la victoire sur la majorité des départements du Sénégal. À lire aussi Sénégal : l'analyse des premières tendances Les résultats provisoires aux législatives 2022 au Sénégal, partagés par la Commission nationale de recensement des votes (CNRV), ce jeudi 4 août Mais les premiers résultats officiels provisoires de la Commission nationale de recensement des votes (CNRV) sont tombés dans la soirée du jeudi 04 août. La coalition du président Macky Sall passerait de 125 députés en 2017 à 82, sur les 165 que compte l'Assemblée. L'opposition confirmerait sa dynamique et aurait gagné 80 sièges de députés au total : 56 pour la coalition Yewwi Askan Wi et 24 pour celle de Wallu Sénégal. Trois autres députés seraient issus des rangs de trois autres petites coalitions de partis. [caption id="attachment_312061" align="alignnone" width="1200"] Législatives Sénégal 2022 le camp présidentiel aurait perdu la majorité absolue, selon les premiers résultats provisoires_www.kafunel.com Capture web_8-8-2022_21210[/caption] C'est une percée historique pour l'opposition. 24 heures avant l'annonce de ces résultats, elle accusait d'ailleurs le camp au pouvoir "d’irrégularités" et de "fraudes". À lire aussi Au Sénégal, l'opposition réclame le report de la publication des résultats des législatives Des accusations du parti au pouvoir "d'irrégularités" [caption id="attachment_311982" align="alignnone" width="1200"] Assemblée Nationale Sénégalaise - Place Soweto, Dakar - Tél. (221) 823 10 99 - Fax (221) 823 67 08 ok[/caption] “L’opposition affirme que certains procès-verbaux au nord du Sénégal n’avaient été pas été signés par les mandataires”, explique Babacar Ndiaye. L’opposition ira jusqu'au niveau du Conseil Constitutionnel. Babacar Ndiaye, analyste politique et directeur de la recherche de publication du Think Thank de WATHI. Chaque bulletin de vote doit normalement être signé par un représentant de chaque parti. "On demande donc la suspension de la publication des résultats prévue ce jeudi. Nous relèverons ensuite les irrégularités que nous avons
notées dans les procès-verbaux" assurait Déthié Fall, du parti de la coalition Yewwi Askan Wi du principal opposant Ousmane Sonko ce mercredi 03 août. Si cette demande venait à ne pas être prise en compte, “l’opposition ira au niveau du Conseil Constitutionnel”, assurait l’analyste Babacar Ndiaye. Et pour cause, le jeu en vaut la chandelle. Le match n’a jamais été aussi serré entre le parti au pouvoir et le parti d’opposition. “C'est une situation inédite dans l’histoire du Sénégal”, souligne Babacar Ndiaye. Le débat a été piégé par celui de la présidentielle 2024. Bakary Sambe, Directeur régional du Timbuktu Institute Des élections législatives dans un contexte tendu [caption id="attachment_311986" align="alignnone" width="1200"] collage_candidats[/caption] “Les élections se sont déroulées dans un contexte tendu” explique Bakary Sambe, le Directeur régional du Timbuktu Institute, un centre de recherche africain sur la paix et la sécurité. “Le débat a été piégé par celui de la présidentielle 2024. Les deux grands partis font de ce résultat aux législatives un sondage grandeur nature pour l’élection à la présidence dans un an et demi.” L’enjeu de ce scrutin est donc d’autant plus important pour les deux partis. Et c’est un fait nouveau. Avant, l'élection présidentielle précédait les élections législatives. Mais le calendrier des élections a changé. "Les gens votent maintenant d’abord pour les députés et ensuite pour le président”, détaille Babacar Ndiaye. De plus, “cette campagne a été émaillée de dérives verbales sur l’ethnicisme et le régionalisme, explique Bakary Sambe. Le chef de l’opposition Ousmane Sonko a accusé le président Macky Sall d’avoir une haine des gens de la Casamance (région séparatiste en conflit avec Dakar et dont Ousmane Sonko vient, ndlr)” Mais Ousmane Sonko est revenu sur ces propos. "Lors de sa première prise de parole après le scrutin, le chef de l’opposition a indiqué qu'il n'y avait pas de débat ethnique, rappelle Babacar Ndiaye. Il a ajouté qu'aucune ethnie n'était stigmatisée suite à leur demande de recompter les votes dans le nord du Sénégal, (d'où Macky Sall est originaire, ndlr)." L'opposition est entrée dans l’ère des coalitions. Elle est mieux organisée. Babacar Ndiaye, analyste politique et directeur de la recherche de publication du Think Thank de WATHI. Outre la polémique, on observe une polarisation dans le jeu politique entre le camp du pouvoir et le principal groupe d'opposition, celui d’Ousmane Sonko, expliquée par sa percée dans des dernières élections. L’ère des coalitions de l’opposition [caption id="attachment_311985" align="alignnone" width="1200"] Camp présidentiel aurait perdu la majorité absolue, selon les premiers résultats provisoires _ Législatives Sénégal 2022_www.kafunel.comCapture web_8-8-2022_212526[/caption] L’opposition se démarque à travers ses choix stratégiques. Elle avait déjà fait une percée lors des élections locales en février dernier. “L'opposition est entrée dans l’ère des coalitions, elle est mieux organisée”, assure Babacar Ndiaye. Ainsi, pour cette élection, le camp de Ousmane Sonko a fait une alliance avec la coalition de l’ancien président Abdoulaye Wade, sous un principe simple. "Dans telle zone, tel parti d’opposition est plus fort. Donc les deux partis d’opposition soutiennent le même camp. Et ainsi de suite dans les différents territoires", détaille Babacar Ndiaye. Le camp d’Ousmane Sonko est également porté par une génération beaucoup plus jeune et profite d’un contexte économique difficile avec l’inflation liée à la crise de l’Ukraine. “Quand c’est comme ça, les populations ont toujours tendance à sanctionner le parti au pouvoir”, rappelle l'analyste. [caption id="attachment_311983" align="alignnone" width="1200"] Assemblée Nationale Sénégalaise - Place Soweto, Dakar - Tél. (221) 823 10 99 - Fax (221) 823 67 08[/caption] À lire aussi Sénégal : les législatives, une répétition avant la présidentielle ? Les premiers résultats provisoires aux législatives sont donc à l'image de cette percée.
“Au Sénégal, il était extrêmement difficile d'envisager un tel scénario avec la coalition au pouvoir, assure Babacar Ndiaye. L'opposition se tient dans un mouchoir de poche. Les résultats provisoires ont confirmé cette situation inédite dans l'histoire politique du Sénégal."
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Législatives Sénégal 2022 ont eu lieu. Et boom ! Le camp présidentiel aurait perdu la majorité absolue, selon les premiers résultats provisoires. C'est ce que l'on peut retenir des résultats provisoires aux législatives 2022 au Sénégal, partagés par la Commission nationale de recensement des votes (CNRV), ce jeudi 4 août. Quelle est la situation sur place ? ,Législatives Sénégal,Législatives Sénégal 2022,Législatives ,Sénégal , politique, religion, économie,Législatives ,Sénégal ,camp présidentiel ,perdu ,majorité absolue,premiers résultats ,provisoires,résultats ,résultats provisoires,elections,politique, Législatives Sénégal 2022 : le camp présidentiel aurait perdu la majorité absolue [caption id="attachment_312009" align="alignnone" width="1200"] Un homme se rend aux urnes pour les élections législatives dans un bureau de vote à Dakar, au Sénégal, dimanche 31 juillet 2022._www.kafunel.com Capture web_8-8-2022_212432[/caption] Le camp présidentiel aurait perdu la majorité absolue à l'Assemblée nationale au Sénégal, selon les premiers résultats officiels provisoires des élections législatives sortis ce jeudi 04 août. Il resterait en tête avec une très courte avance. L'opposition sénégalaise d'Ousmane Sonko accusait la veille le camp du pouvoir d'"irrégularités" et de "fraudes". Au soir du 31 juillet 2022, "tout le Sénégal était suspendu" dans l'attente des résultats aux législatives du 31 juillet, décrivait l’analyste politique et directeur de la recherche de publication du Think Thank de WATHI, Babacar Ndiaye. [caption id="attachment_312010" align="alignnone" width="1200"] Voilà comment destituer le Président de la République française ![/caption] À quelques heures de la publication des résultats provisoires des législatives ,“les deux camps disaient qu’ils allaient gagner”. D’un côté, l’opposition déclarait que la cohabitation était inévitable. De l'autre, le camp du pouvoir déclarait la victoire sur la majorité des départements du Sénégal. À lire aussi Sénégal : l'analyse des premières tendances Les résultats provisoires aux législatives 2022 au Sénégal, partagés par la Commission nationale de recensement des votes (CNRV), ce jeudi 4 août Mais les premiers résultats officiels provisoires de la Commission nationale de recensement des votes (CNRV) sont tombés dans la soirée du jeudi 04 août. La coalition du président Macky Sall passerait de 125 députés en 2017 à 82, sur les 165 que compte l'Assemblée. L'opposition confirmerait sa dynamique et aurait gagné 80 sièges de députés au total : 56 pour la coalition Yewwi Askan Wi et 24 pour celle de Wallu Sénégal. Trois autres députés seraient issus des rangs de trois autres petites coalitions de partis. [caption id="attachment_312061" align="alignnone" width="1200"] Législatives Sénégal 2022 le camp présidentiel aurait perdu la majorité absolue, selon les premiers résultats provisoires_www.kafunel.com Capture web_8-8-2022_21210[/caption] C'est une percée historique pour l'opposition. 24 heures avant l'annonce de ces résultats, elle accusait d'ailleurs le camp au pouvoir "d’irrégularités" et de "fraudes". À lire aussi Au Sénégal, l'opposition réclame le report de la publication des résultats des législatives Des accusations du parti au pouvoir "d'irrégularités" [caption id="attachment_311982" align="alignnone" width="1200"] Assemblée Nationale Sénégalaise - Place Soweto, Dakar - Tél. (221) 823 10 99 - Fax (221) 823 67 08 ok[/caption] “L’opposition affirme que certains procès-verbaux au nord du Sénégal n’avaient été pas été signés par les mandataires”, explique Babacar Ndiaye. L’opposition ira jusqu'au niveau du Conseil Constitutionnel. Babacar Ndiaye, analyste politique et directeur de la recherche de publication du Think Thank de WATHI. Chaque bulletin de vote doit normalement être signé par un représentant de chaque parti. "On demande donc la suspension de la publication des résultats prévue ce jeudi. Nous relèverons ensuite les irrégularités que nous avons
notées dans les procès-verbaux" assurait Déthié Fall, du parti de la coalition Yewwi Askan Wi du principal opposant Ousmane Sonko ce mercredi 03 août. Si cette demande venait à ne pas être prise en compte, “l’opposition ira au niveau du Conseil Constitutionnel”, assurait l’analyste Babacar Ndiaye. Et pour cause, le jeu en vaut la chandelle. Le match n’a jamais été aussi serré entre le parti au pouvoir et le parti d’opposition. “C'est une situation inédite dans l’histoire du Sénégal”, souligne Babacar Ndiaye. Le débat a été piégé par celui de la présidentielle 2024. Bakary Sambe, Directeur régional du Timbuktu Institute Des élections législatives dans un contexte tendu [caption id="attachment_311986" align="alignnone" width="1200"] collage_candidats[/caption] “Les élections se sont déroulées dans un contexte tendu” explique Bakary Sambe, le Directeur régional du Timbuktu Institute, un centre de recherche africain sur la paix et la sécurité. “Le débat a été piégé par celui de la présidentielle 2024. Les deux grands partis font de ce résultat aux législatives un sondage grandeur nature pour l’élection à la présidence dans un an et demi.” L’enjeu de ce scrutin est donc d’autant plus important pour les deux partis. Et c’est un fait nouveau. Avant, l'élection présidentielle précédait les élections législatives. Mais le calendrier des élections a changé. "Les gens votent maintenant d’abord pour les députés et ensuite pour le président”, détaille Babacar Ndiaye. De plus, “cette campagne a été émaillée de dérives verbales sur l’ethnicisme et le régionalisme, explique Bakary Sambe. Le chef de l’opposition Ousmane Sonko a accusé le président Macky Sall d’avoir une haine des gens de la Casamance (région séparatiste en conflit avec Dakar et dont Ousmane Sonko vient, ndlr)” Mais Ousmane Sonko est revenu sur ces propos. "Lors de sa première prise de parole après le scrutin, le chef de l’opposition a indiqué qu'il n'y avait pas de débat ethnique, rappelle Babacar Ndiaye. Il a ajouté qu'aucune ethnie n'était stigmatisée suite à leur demande de recompter les votes dans le nord du Sénégal, (d'où Macky Sall est originaire, ndlr)." L'opposition est entrée dans l’ère des coalitions. Elle est mieux organisée. Babacar Ndiaye, analyste politique et directeur de la recherche de publication du Think Thank de WATHI. Outre la polémique, on observe une polarisation dans le jeu politique entre le camp du pouvoir et le principal groupe d'opposition, celui d’Ousmane Sonko, expliquée par sa percée dans des dernières élections. L’ère des coalitions de l’opposition [caption id="attachment_311985" align="alignnone" width="1200"] Camp présidentiel aurait perdu la majorité absolue, selon les premiers résultats provisoires _ Législatives Sénégal 2022_www.kafunel.comCapture web_8-8-2022_212526[/caption] L’opposition se démarque à travers ses choix stratégiques. Elle avait déjà fait une percée lors des élections locales en février dernier. “L'opposition est entrée dans l’ère des coalitions, elle est mieux organisée”, assure Babacar Ndiaye. Ainsi, pour cette élection, le camp de Ousmane Sonko a fait une alliance avec la coalition de l’ancien président Abdoulaye Wade, sous un principe simple. "Dans telle zone, tel parti d’opposition est plus fort. Donc les deux partis d’opposition soutiennent le même camp. Et ainsi de suite dans les différents territoires", détaille Babacar Ndiaye. Le camp d’Ousmane Sonko est également porté par une génération beaucoup plus jeune et profite d’un contexte économique difficile avec l’inflation liée à la crise de l’Ukraine. “Quand c’est comme ça, les populations ont toujours tendance à sanctionner le parti au pouvoir”, rappelle l'analyste. [caption id="attachment_311983" align="alignnone" width="1200"] Assemblée Nationale Sénégalaise - Place Soweto, Dakar - Tél. (221) 823 10 99 - Fax (221) 823 67 08[/caption] À lire aussi Sénégal : les législatives, une répétition avant la présidentielle ? Les premiers résultats provisoires aux législatives sont donc à l'image de cette percée.
“Au Sénégal, il était extrêmement difficile d'envisager un tel scénario avec la coalition au pouvoir, assure Babacar Ndiaye. L'opposition se tient dans un mouchoir de poche. Les résultats provisoires ont confirmé cette situation inédite dans l'histoire politique du Sénégal."
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J'ai été frappé, il y a quelques jours, d'entendre un journaliste faire cette remarque : Quand on dit : C'est de la comm', c'est que c'est creux, sans contenu. J'espère qu'en tant que chrétiens, nous ne faisons pas de la comm'.
D'après la Bible, les paroles que nous sommes appelés à prononcer ont tellement de poids, qu'il n'est pas nécessaire d'en dire beaucoup. J'aime cette parole du Psaume 37 : Mieux vaut le peu du juste que l'abondance de beaucoup de méchants" (v. 16). Le juste, c'est celui qui est accordé avec Dieu. Mieux vaut le peu du juste... Nous avons un Dieu qui se plaît à accomplir de grandes choses à partir de petites choses (1 Co 1.21-31).
En un sens, trop parler n'est pas bon signe ; cela cache quelque chose... Je cite l'Ecclésiaste : "Ne te presse pas d'ouvrir la bouche, et que ton cœur ne se hâte pas d'exprimer une parole devant Dieu ; car Dieu est au ciel, et toi sur la terre : que tes paroles soient donc peu nombreuses" (Ec 5.1). Je pense qu'on peut associer le principe biblique de justice (ce qui est juste) à celui de justesse, avec cette notion de précision : ni trop, ni trop peu. Cherchez premièrement le Royaume et la justesse de Dieu... (Mt 6.33).
1. Ce n'est pas toujours le moment
Je pense à cette parole de Pierre : La fin de toutes choses est proche ; soyez donc sages et sobres(1 Pi 4.7). On pourrait dire : Si c'est bientôt la fin, il faut se dépêcher de parler. Eh bien non. Ensuite, Pierre parle de la prière (écouter Dieu et pas seulement parler)1 et de l'amour fraternel qui est sans aucun doute un puissant témoignage2.
Il y a aussi la recommandation de Pierre aux épouses chrétiennes : Soyez soumises à vos maris, afin que, si quelques-uns n'obéissent pas à la Parole, ils soient gagnés sans parole par la conduite de leur femme (1 Pi 3.1). Sans parole. C'est étonnant.
Jésus a dit un jour : Quand on vous livrera, ne vous inquiétez ni de la manière dont vous parlerez ni de ce que vous direz : ce que vous aurez à dire vous sera donné à l'heure même ; car ce ne sera pas vous qui parlerez, c'est l'Esprit de votre Père qui parlera en vous" (Mt 10.19-20). Au cours du procès de Jésus, lorsqu'Hérode vit Jésus, il en eut une grande joie ; car depuis longtemps il désirait le voir, à cause de ce qu'il avait entendu dire de lui, et il espérait qu'il le verrait faire quelque miracle. Il lui adressa beaucoup de questions. Quelle merveilleuse occasion ! Mais Jésus ne lui répondit rien (Lc 23.8-9). C'est incroyable : Pourquoi ? Il peut arriver qu'un silence donne un meilleur témoignage que des paroles maladroites3.
Deux de mes enfants sont enseignants. Un jour, je leur ai demandé s'il leur était possible de dire ce qu'ils pensent sur divers sujets dans la salle des profs. Ils m'ont dit non. Pourtant, ils sont chrétiens et n'ont pas honte de ce qu'ils croient. Mais là, leur silence est peut-être plus éloquent qu'un grand discours. Dietrich Bonhoeffer dit qu'on ne doit la vérité qu'à ceux qui aiment la vérité. Il se pourrait que ce soit le sens des paroles de Jésus sur les perles données aux pourceaux (Mt 7.6). Comment savoir ? Dieu le montrera.
Jésus lui-même a procédé comme cela : quand il voyait que la demande n'était pas droite, il ne répondait pas. Je pense à ce qui s'est passé sur la croix. Les deux brigands l'ont invoqué. A-t-il répondu aux deux ? Non. Seulement au second. Il y avait pourtant une certaine urgence à dire les choses !
2. Quand Dieu le dit
Souvenez-vous de la prise de Jéricho. Dieu dit à Josué : Vous ne crierez point, vous ne ferez point entendre votre voix, il ne sortira pas un mot de votre bouche jusqu'au jour où je vous dirai : Poussez des cris ! Alors vous pousserez des cris" (Jo 6.10).
Un témoin n'est pas quelqu'un qui raconte sa vie ou qui cherche à vendre quelque chose.
C'est quelqu'un qui parle sobrement, quand il le faut. C'est le sens de ce que le livre des Proverbes appelle la parole dite à propos(Pr 15.23 ; 25.11)4. Il en manque beaucoup ! Vous savez ce qu'est 'la parole à propos' ? C'est la parole qui vient de Dieu, au bon moment et de la bonne manière. Noter que c'est exactement le cas des "dons spirituels" dont parle Paul5.
Quand Jésus demande à ses disciples qui il est, Pierre s'écrit : Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant. Et Jésus répond : Tu es heureux, Pierre, car cela ne vient pas de toi, mais mon Père te l'a révélé (Mt 16.16-17). Pierre a donc dit ce qu'il avait reçu. Peu après, alors que Jésus a annoncé qu'il serait arrêté et mis à mort, Pierre s'écrit : A Dieu ne plaise, Seigneur ! Cela ne t'arrivera pas ! (Mt 16.22). Cela, Pierre ne l'avait pas reçu... et Jésus doit alors le rabrouer sévèrement. Pourtant, cela ressemblait à une bonne idée !
Frères et sœurs, laissons les 'bonnes idées' à ceux qui ne connaissent pas le Seigneur !
Ce n'est pas comme cela que nous sommes appelés à témoigner. Ce n'est pas toujours le moment de parler.
On a souvent entendu citer cette parole de Paul : Rachetez le temps (Ep 5.16), pour inciter les chrétiens à en faire le plus possible. Ce n'est pas du tout le sens. Le mot grec pour 'temps', ici, n'est pas kronos : le temps qui court, mais kaïros : le temps marqué, l'occasion favorable. Le contexte va dans ce sens : Ne soyez pas inconsidérés, mais comprenez la volonté de Dieu... Soyez remplis de l'Esprit ! (5.17-18).
Paul parle ici d'une forme d'intelligence qui consiste à comprendre quand c'est le moment d'attendre et quand c'est le moment d'aller ; quand c'est le moment de se taire et quand c'est le moment de parler.
A Timothée, Paul écrit : Ce n'est pas un esprit de timidité que Dieu nous a donné, mais un esprit de force, d'amour et de sagesse (2 Tm 1.7). Le mot 'sagesse', ici, n'est pas le mot sophia, mais un mot qui signifie mesure, pondération. Un esprit de mesure, c'est un esprit qui prend le temps, qui laisse de la place au silence, à l'écoute. Si je n'écoute pas attentivement ce qu'on me dit (la personne qui est devant moi, ou le Seigneur), comment savoir ce que je dois dire ? Un témoin n'est pas d'abord quelqu'un qui parle, c'est quelqu'un qui écoute, c'est quelqu'un qui observe.
3. Si nous vivons quelque chose
Si nous vivons quelque chose avec le Seigneur, nous n'avons pas besoin de nous presser d'ouvrir la bouche. Je voudrais évoquer quelques passages de l'Ecriture.
Moïse a passé 40 jours avec le Seigneur. Pas de douches sur cette montagne, pas de miroir pour se coiffer le matin... Je lis : Moïse descendit de la montagne de Sinaï ; et il ne savait pas que la peau de son visage rayonnait parce qu'il avait parlé avec l'Éternel (Ex 34.29). A tel point qu'il devait mettre un voile devant son visage quand il était avec les autres (2 Co 3.13).
Quand l'apôtre Paul évoque cet épisode, il ne dit pas que ce fut un événement unique ; il dit qu'il en est de même pour nous chaque fois que nous contemplons le Seigneur (2 Co 3.18. Cf. Etienne en Ac 6.15). Cela me fait beaucoup réfléchir. Contempler, c'est regarder longuement... Savons-nous le faire ? Dans ce passage, Paul dit que quand nous contemplons le Seigneur, nous sommes transformés (métamorphosés) à sa ressemblance par le Saint-Esprit. Alors, il sera moins nécessaire de parler.
Je voudrais ici mentionner cette parole de François de Sales (1567-1622) : Tu dois témoigner de Christ tous les jours. Au besoin, use de paroles. Parle seulement si on t'interroge ; mais vis de telle sorte qu'on t'interroge".
Avez-vous déjà vu une lampe sur une table se mettre à parler ? Pourtant, elle éclaire tous ceux qui sont dans la maison, dit Jésus à ses disciples. Que votre lumière luise ainsi devant les hommes (Mt 5.14-16).
Avez-vous déjà entendu du sel faire le moindre bruit, émettre le moindre son ? Mais là où il est, il se passe quelque chose. Vous êtes le sel de la terre ! (Mt 5.13).
Un parfum est parfaitement silencieux. Paul dit aux chrétiens de Corinthe : Nous sommes la bonne odeur de Christ, parmi ceux qui sont sauvés et parmi ceux qui périssent (2 Co 2.15). Une odeur, ça parle... sans parole, et on s'en souvient longtemps.
Juste après, Paul dit aux Corinthiens (qui n'étaient pas des chrétiens meilleurs que nous) : Vous êtes manifestement une lettre de Christ, écrite non avec de l'encre mais avec l'Esprit du Dieu vivant, non sur des tables de pierre, mais sur des tables de chair, sur les cœurs (3.3). Une lettre, c'est silencieux, mais on peut la lire.
Frères et sœurs, est-ce qu'on peut vous lire ? Et si oui, que lit-on ? Nous sommes observés beaucoup plus que nous l'imaginons. Même les anges nous observent (Ep 3.10) !
Là où est un chrétien, Christ est, avec son amour, sa lumière, sa vie. Cette simple présence, c'est déjà beaucoup.
4. Etre prêt
Nous avons vu qu'il ne s'agissait pas de gagner du temps (kronos), mais de discerner les moments, l'occasion que Dieu a préparée (kaïros). Un pêcheur à la ligne ne tire pas sans cesse sur sa canne ; il le fait à un moment précis. C'est ce que dit Pierre : Soyez toujours prêts à vous défendre, avec douceur et respect, devant quiconque vous demande raison de l'espérance qui est en vous(1 Pi 3.15)6.
Je ne sais trop que dire, pense quelqu'un. Cela tombe bien, car Dieu agit très volontiers quand nous ne savons pas trop nous-mêmes. Regardez Moïse que Dieu envoie vers Pharaon : il ne savait pas parler. Mais Dieu était avec lui.
Si nous sommes des serviteurs attentifs, disponibles, si nous écoutons comme Dieu désire que nous écoutions, et s'il y a une parole à dire, cette parole nous sera donnée.
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Frères et sœurs qui aimez le Seigneur, il se peut que votre visage rayonne plus que vous le pensez. Vous ne vous en rendez pas compte, mais les autres le voient. Et cela n'a rien à voir avec les mises en plis, le teint, les rides, la fatigue, la faiblesse et même la maladie. Au contraire peut-être. Oui, il se peut que votre visage rayonne déjà, car vous vous êtes approchés du Seigneur, du trône de la grâce, car vous avez remis devant vos yeux le Seigneur vivant et l'Espérance qu'il nous a acquise, et la joie de la communion. Vous ne voyez pas, mais les autres le voient, chrétiens et non-chrétiens. C'est cela, le témoignage de l'Eglise (avec les joies et les oppositions que cela peut susciter).
Après, si on vous demande les raisons de l'Espérance qui est en vous, vous pourrez le dire, bien sûr (1 Pi 3.15). Simplement, sans en rajouter. En fait, le premier qui témoigne dans les cœurs, c'est le Seigneur. L'Esprit de vérité rendra témoignage de moi ; et vous aussi, vous rendrez témoignage (Jn 15.26-27).
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Annexe
Ecouter est plus important
Le premier service que l'on doit au prochain est de l'écouter. De même que l'amour de Dieu commence par l'écoute de sa Parole, ainsi le commencement de l'amour pour le frère consiste à apprendre à l'écouter.
Les chrétiens, et spécialement les prédicateurs, croient souvent devoir toujours « offrir » quelque chose à l'autre lorsqu'ils se trouvent avec lui ; et ils pensent que c'est leur unique devoir. Ils oublient qu'écouter peut-être un service bien plus grand que de parler.
Qui ne sait pas écouter son frère bientôt ne saura même plus écouter Dieu ; même en face de Dieu, ce sera toujours lui qui parlera... Nous devons écouter avec les oreilles de Dieu, afin de pouvoir nous adresser aux autres avec sa parole (Dietrich Bonhoeffer, De la vie communautaire).
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Notes :
1Voir en annexe la citation de Dietrich Bonhoeffer sur l'importance de savoir écouter.
2 Je parle de l'amour fraternel, pas de l'amitié que l'on peut trouver dans tous les groupes humains.
3"Repousse les discussions folles et inutiles, sachant qu'elles font naître des querelles" (2 Tm 2.23. Cf. 1 Tm 6.5).
4 On éprouve de la joie à donner une réponse de sa bouche ; combien est agréable une parole dite à propos (15.23). Comme des pommes d'or sur des ciselures d'argent, ainsi est une parole dite à propos (25.11).
5 A l'un est donné, par le même Esprit, une parole de sagesse, etc. (1 Co 12.8). Tous ces dons vont s'exprimer en paroles. Ils viennent très précisément de Dieu : Un même Dieu qui opère tout en tous (1 Co 12.6).
6De même, l'expression en toute occasion, favorable ou non (2 Tm 4.2) ne signifie pas : n'importe quand. Elle signifie : quand c'est facile ou quand c'est difficile – dès lors que Dieu nous le demande. En réalité, c'est Jésus qui agit, et nous devons voir comment il agit. C'est ce que signifie : "Vous serez mes témoins : les témoins de ce que je vais faire !
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Législatives Sénégal 2022 ont eu lieu. Et boom ! Le camp présidentiel aurait perdu la majorité absolue, selon les premiers résultats provisoires. C'est ce que l'on peut retenir des résultats provisoires aux législatives 2022 au Sénégal, partagés par la Commission nationale de recensement des votes (CNRV), ce jeudi 4 août. Quelle est la situation sur place ? ,Législatives Sénégal,Législatives Sénégal 2022,Législatives ,Sénégal , politique, religion, économie,Législatives ,Sénégal ,camp présidentiel ,perdu ,majorité absolue,premiers résultats ,provisoires,résultats ,résultats provisoires,elections,politique, Législatives Sénégal 2022 : le camp présidentiel aurait perdu la majorité absolue [caption id="attachment_312009" align="alignnone" width="1200"] Un homme se rend aux urnes pour les élections législatives dans un bureau de vote à Dakar, au Sénégal, dimanche 31 juillet 2022._www.kafunel.com Capture web_8-8-2022_212432[/caption] Le camp présidentiel aurait perdu la majorité absolue à l'Assemblée nationale au Sénégal, selon les premiers résultats officiels provisoires des élections législatives sortis ce jeudi 04 août. Il resterait en tête avec une très courte avance. L'opposition sénégalaise d'Ousmane Sonko accusait la veille le camp du pouvoir d'"irrégularités" et de "fraudes". Au soir du 31 juillet 2022, "tout le Sénégal était suspendu" dans l'attente des résultats aux législatives du 31 juillet, décrivait l’analyste politique et directeur de la recherche de publication du Think Thank de WATHI, Babacar Ndiaye. [caption id="attachment_312010" align="alignnone" width="1200"] Voilà comment destituer le Président de la République française ![/caption] À quelques heures de la publication des résultats provisoires des législatives ,“les deux camps disaient qu’ils allaient gagner”. D’un côté, l’opposition déclarait que la cohabitation était inévitable. De l'autre, le camp du pouvoir déclarait la victoire sur la majorité des départements du Sénégal. À lire aussi Sénégal : l'analyse des premières tendances Les résultats provisoires aux législatives 2022 au Sénégal, partagés par la Commission nationale de recensement des votes (CNRV), ce jeudi 4 août Mais les premiers résultats officiels provisoires de la Commission nationale de recensement des votes (CNRV) sont tombés dans la soirée du jeudi 04 août. La coalition du président Macky Sall passerait de 125 députés en 2017 à 82, sur les 165 que compte l'Assemblée. L'opposition confirmerait sa dynamique et aurait gagné 80 sièges de députés au total : 56 pour la coalition Yewwi Askan Wi et 24 pour celle de Wallu Sénégal. Trois autres députés seraient issus des rangs de trois autres petites coalitions de partis. [caption id="attachment_312061" align="alignnone" width="1200"] Législatives Sénégal 2022 le camp présidentiel aurait perdu la majorité absolue, selon les premiers résultats provisoires_www.kafunel.com Capture web_8-8-2022_21210[/caption] C'est une percée historique pour l'opposition. 24 heures avant l'annonce de ces résultats, elle accusait d'ailleurs le camp au pouvoir "d’irrégularités" et de "fraudes". À lire aussi Au Sénégal, l'opposition réclame le report de la publication des résultats des législatives Des accusations du parti au pouvoir "d'irrégularités" [caption id="attachment_311982" align="alignnone" width="1200"] Assemblée Nationale Sénégalaise - Place Soweto, Dakar - Tél. (221) 823 10 99 - Fax (221) 823 67 08 ok[/caption] “L’opposition affirme que certains procès-verbaux au nord du Sénégal n’avaient été pas été signés par les mandataires”, explique Babacar Ndiaye. L’opposition ira jusqu'au niveau du Conseil Constitutionnel. Babacar Ndiaye, analyste politique et directeur de la recherche de publication du Think Thank de WATHI. Chaque bulletin de vote doit normalement être signé par un représentant de chaque parti. "On demande donc la suspension de la publication des résultats prévue ce jeudi. Nous relèverons ensuite les irrégularités que nous avons
notées dans les procès-verbaux" assurait Déthié Fall, du parti de la coalition Yewwi Askan Wi du principal opposant Ousmane Sonko ce mercredi 03 août. Si cette demande venait à ne pas être prise en compte, “l’opposition ira au niveau du Conseil Constitutionnel”, assurait l’analyste Babacar Ndiaye. Et pour cause, le jeu en vaut la chandelle. Le match n’a jamais été aussi serré entre le parti au pouvoir et le parti d’opposition. “C'est une situation inédite dans l’histoire du Sénégal”, souligne Babacar Ndiaye. Le débat a été piégé par celui de la présidentielle 2024. Bakary Sambe, Directeur régional du Timbuktu Institute Des élections législatives dans un contexte tendu [caption id="attachment_311986" align="alignnone" width="1200"] collage_candidats[/caption] “Les élections se sont déroulées dans un contexte tendu” explique Bakary Sambe, le Directeur régional du Timbuktu Institute, un centre de recherche africain sur la paix et la sécurité. “Le débat a été piégé par celui de la présidentielle 2024. Les deux grands partis font de ce résultat aux législatives un sondage grandeur nature pour l’élection à la présidence dans un an et demi.” L’enjeu de ce scrutin est donc d’autant plus important pour les deux partis. Et c’est un fait nouveau. Avant, l'élection présidentielle précédait les élections législatives. Mais le calendrier des élections a changé. "Les gens votent maintenant d’abord pour les députés et ensuite pour le président”, détaille Babacar Ndiaye. De plus, “cette campagne a été émaillée de dérives verbales sur l’ethnicisme et le régionalisme, explique Bakary Sambe. Le chef de l’opposition Ousmane Sonko a accusé le président Macky Sall d’avoir une haine des gens de la Casamance (région séparatiste en conflit avec Dakar et dont Ousmane Sonko vient, ndlr)” Mais Ousmane Sonko est revenu sur ces propos. "Lors de sa première prise de parole après le scrutin, le chef de l’opposition a indiqué qu'il n'y avait pas de débat ethnique, rappelle Babacar Ndiaye. Il a ajouté qu'aucune ethnie n'était stigmatisée suite à leur demande de recompter les votes dans le nord du Sénégal, (d'où Macky Sall est originaire, ndlr)." L'opposition est entrée dans l’ère des coalitions. Elle est mieux organisée. Babacar Ndiaye, analyste politique et directeur de la recherche de publication du Think Thank de WATHI. Outre la polémique, on observe une polarisation dans le jeu politique entre le camp du pouvoir et le principal groupe d'opposition, celui d’Ousmane Sonko, expliquée par sa percée dans des dernières élections. L’ère des coalitions de l’opposition [caption id="attachment_311985" align="alignnone" width="1200"] Camp présidentiel aurait perdu la majorité absolue, selon les premiers résultats provisoires _ Législatives Sénégal 2022_www.kafunel.comCapture web_8-8-2022_212526[/caption] L’opposition se démarque à travers ses choix stratégiques. Elle avait déjà fait une percée lors des élections locales en février dernier. “L'opposition est entrée dans l’ère des coalitions, elle est mieux organisée”, assure Babacar Ndiaye. Ainsi, pour cette élection, le camp de Ousmane Sonko a fait une alliance avec la coalition de l’ancien président Abdoulaye Wade, sous un principe simple. "Dans telle zone, tel parti d’opposition est plus fort. Donc les deux partis d’opposition soutiennent le même camp. Et ainsi de suite dans les différents territoires", détaille Babacar Ndiaye. Le camp d’Ousmane Sonko est également porté par une génération beaucoup plus jeune et profite d’un contexte économique difficile avec l’inflation liée à la crise de l’Ukraine. “Quand c’est comme ça, les populations ont toujours tendance à sanctionner le parti au pouvoir”, rappelle l'analyste. [caption id="attachment_311983" align="alignnone" width="1200"] Assemblée Nationale Sénégalaise - Place Soweto, Dakar - Tél. (221) 823 10 99 - Fax (221) 823 67 08[/caption] À lire aussi Sénégal : les législatives, une répétition avant la présidentielle ? Les premiers résultats provisoires aux législatives sont donc à l'image de cette percée.
“Au Sénégal, il était extrêmement difficile d'envisager un tel scénario avec la coalition au pouvoir, assure Babacar Ndiaye. L'opposition se tient dans un mouchoir de poche. Les résultats provisoires ont confirmé cette situation inédite dans l'histoire politique du Sénégal."
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Législatives Sénégal 2022 ont eu lieu. Et boom ! Le camp présidentiel aurait perdu la majorité absolue, selon les premiers résultats provisoires. C'est ce que l'on peut retenir des résultats provisoires aux législatives 2022 au Sénégal, partagés par la Commission nationale de recensement des votes (CNRV), ce jeudi 4 août. Quelle est la situation sur place ? ,Législatives Sénégal,Législatives Sénégal 2022,Législatives ,Sénégal , politique, religion, économie,Législatives ,Sénégal ,camp présidentiel ,perdu ,majorité absolue,premiers résultats ,provisoires,résultats ,résultats provisoires,elections,politique, Législatives Sénégal 2022 : le camp présidentiel aurait perdu la majorité absolue [caption id="attachment_312009" align="alignnone" width="1200"] Un homme se rend aux urnes pour les élections législatives dans un bureau de vote à Dakar, au Sénégal, dimanche 31 juillet 2022._www.kafunel.com Capture web_8-8-2022_212432[/caption] Le camp présidentiel aurait perdu la majorité absolue à l'Assemblée nationale au Sénégal, selon les premiers résultats officiels provisoires des élections législatives sortis ce jeudi 04 août. Il resterait en tête avec une très courte avance. L'opposition sénégalaise d'Ousmane Sonko accusait la veille le camp du pouvoir d'"irrégularités" et de "fraudes". Au soir du 31 juillet 2022, "tout le Sénégal était suspendu" dans l'attente des résultats aux législatives du 31 juillet, décrivait l’analyste politique et directeur de la recherche de publication du Think Thank de WATHI, Babacar Ndiaye. [caption id="attachment_312010" align="alignnone" width="1200"] Voilà comment destituer le Président de la République française ![/caption] À quelques heures de la publication des résultats provisoires des législatives ,“les deux camps disaient qu’ils allaient gagner”. D’un côté, l’opposition déclarait que la cohabitation était inévitable. De l'autre, le camp du pouvoir déclarait la victoire sur la majorité des départements du Sénégal. À lire aussi Sénégal : l'analyse des premières tendances Les résultats provisoires aux législatives 2022 au Sénégal, partagés par la Commission nationale de recensement des votes (CNRV), ce jeudi 4 août Mais les premiers résultats officiels provisoires de la Commission nationale de recensement des votes (CNRV) sont tombés dans la soirée du jeudi 04 août. La coalition du président Macky Sall passerait de 125 députés en 2017 à 82, sur les 165 que compte l'Assemblée. L'opposition confirmerait sa dynamique et aurait gagné 80 sièges de députés au total : 56 pour la coalition Yewwi Askan Wi et 24 pour celle de Wallu Sénégal. Trois autres députés seraient issus des rangs de trois autres petites coalitions de partis. [caption id="attachment_312061" align="alignnone" width="1200"] Législatives Sénégal 2022 le camp présidentiel aurait perdu la majorité absolue, selon les premiers résultats provisoires_www.kafunel.com Capture web_8-8-2022_21210[/caption] C'est une percée historique pour l'opposition. 24 heures avant l'annonce de ces résultats, elle accusait d'ailleurs le camp au pouvoir "d’irrégularités" et de "fraudes". À lire aussi Au Sénégal, l'opposition réclame le report de la publication des résultats des législatives Des accusations du parti au pouvoir "d'irrégularités" [caption id="attachment_311982" align="alignnone" width="1200"] Assemblée Nationale Sénégalaise - Place Soweto, Dakar - Tél. (221) 823 10 99 - Fax (221) 823 67 08 ok[/caption] “L’opposition affirme que certains procès-verbaux au nord du Sénégal n’avaient été pas été signés par les mandataires”, explique Babacar Ndiaye. L’opposition ira jusqu'au niveau du Conseil Constitutionnel. Babacar Ndiaye, analyste politique et directeur de la recherche de publication du Think Thank de WATHI. Chaque bulletin de vote doit normalement être signé par un représentant de chaque parti. "On demande donc la suspension de la publication des résultats prévue ce jeudi. Nous relèverons ensuite les irrégularités que nous avons
notées dans les procès-verbaux" assurait Déthié Fall, du parti de la coalition Yewwi Askan Wi du principal opposant Ousmane Sonko ce mercredi 03 août. Si cette demande venait à ne pas être prise en compte, “l’opposition ira au niveau du Conseil Constitutionnel”, assurait l’analyste Babacar Ndiaye. Et pour cause, le jeu en vaut la chandelle. Le match n’a jamais été aussi serré entre le parti au pouvoir et le parti d’opposition. “C'est une situation inédite dans l’histoire du Sénégal”, souligne Babacar Ndiaye. Le débat a été piégé par celui de la présidentielle 2024. Bakary Sambe, Directeur régional du Timbuktu Institute Des élections législatives dans un contexte tendu [caption id="attachment_311986" align="alignnone" width="1200"] collage_candidats[/caption] “Les élections se sont déroulées dans un contexte tendu” explique Bakary Sambe, le Directeur régional du Timbuktu Institute, un centre de recherche africain sur la paix et la sécurité. “Le débat a été piégé par celui de la présidentielle 2024. Les deux grands partis font de ce résultat aux législatives un sondage grandeur nature pour l’élection à la présidence dans un an et demi.” L’enjeu de ce scrutin est donc d’autant plus important pour les deux partis. Et c’est un fait nouveau. Avant, l'élection présidentielle précédait les élections législatives. Mais le calendrier des élections a changé. "Les gens votent maintenant d’abord pour les députés et ensuite pour le président”, détaille Babacar Ndiaye. De plus, “cette campagne a été émaillée de dérives verbales sur l’ethnicisme et le régionalisme, explique Bakary Sambe. Le chef de l’opposition Ousmane Sonko a accusé le président Macky Sall d’avoir une haine des gens de la Casamance (région séparatiste en conflit avec Dakar et dont Ousmane Sonko vient, ndlr)” Mais Ousmane Sonko est revenu sur ces propos. "Lors de sa première prise de parole après le scrutin, le chef de l’opposition a indiqué qu'il n'y avait pas de débat ethnique, rappelle Babacar Ndiaye. Il a ajouté qu'aucune ethnie n'était stigmatisée suite à leur demande de recompter les votes dans le nord du Sénégal, (d'où Macky Sall est originaire, ndlr)." L'opposition est entrée dans l’ère des coalitions. Elle est mieux organisée. Babacar Ndiaye, analyste politique et directeur de la recherche de publication du Think Thank de WATHI. Outre la polémique, on observe une polarisation dans le jeu politique entre le camp du pouvoir et le principal groupe d'opposition, celui d’Ousmane Sonko, expliquée par sa percée dans des dernières élections. L’ère des coalitions de l’opposition [caption id="attachment_311985" align="alignnone" width="1200"] Camp présidentiel aurait perdu la majorité absolue, selon les premiers résultats provisoires _ Législatives Sénégal 2022_www.kafunel.comCapture web_8-8-2022_212526[/caption] L’opposition se démarque à travers ses choix stratégiques. Elle avait déjà fait une percée lors des élections locales en février dernier. “L'opposition est entrée dans l’ère des coalitions, elle est mieux organisée”, assure Babacar Ndiaye. Ainsi, pour cette élection, le camp de Ousmane Sonko a fait une alliance avec la coalition de l’ancien président Abdoulaye Wade, sous un principe simple. "Dans telle zone, tel parti d’opposition est plus fort. Donc les deux partis d’opposition soutiennent le même camp. Et ainsi de suite dans les différents territoires", détaille Babacar Ndiaye. Le camp d’Ousmane Sonko est également porté par une génération beaucoup plus jeune et profite d’un contexte économique difficile avec l’inflation liée à la crise de l’Ukraine. “Quand c’est comme ça, les populations ont toujours tendance à sanctionner le parti au pouvoir”, rappelle l'analyste. [caption id="attachment_311983" align="alignnone" width="1200"] Assemblée Nationale Sénégalaise - Place Soweto, Dakar - Tél. (221) 823 10 99 - Fax (221) 823 67 08[/caption] À lire aussi Sénégal : les législatives, une répétition avant la présidentielle ? Les premiers résultats provisoires aux législatives sont donc à l'image de cette percée.
“Au Sénégal, il était extrêmement difficile d'envisager un tel scénario avec la coalition au pouvoir, assure Babacar Ndiaye. L'opposition se tient dans un mouchoir de poche. Les résultats provisoires ont confirmé cette situation inédite dans l'histoire politique du Sénégal."
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Législatives Sénégal 2022 ont eu lieu. Et boom ! Le camp présidentiel aurait perdu la majorité absolue, selon les premiers résultats provisoires. C'est ce que l'on peut retenir des résultats provisoires aux législatives 2022 au Sénégal, partagés par la Commission nationale de recensement des votes (CNRV), ce jeudi 4 août. Quelle est la situation sur place ? ,Législatives Sénégal,Législatives Sénégal 2022,Législatives ,Sénégal , politique, religion, économie,Législatives ,Sénégal ,camp présidentiel ,perdu ,majorité absolue,premiers résultats ,provisoires,résultats ,résultats provisoires,elections,politique, Législatives Sénégal 2022 : le camp présidentiel aurait perdu la majorité absolue [caption id="attachment_312009" align="alignnone" width="1200"] Un homme se rend aux urnes pour les élections législatives dans un bureau de vote à Dakar, au Sénégal, dimanche 31 juillet 2022._www.kafunel.com Capture web_8-8-2022_212432[/caption] Le camp présidentiel aurait perdu la majorité absolue à l'Assemblée nationale au Sénégal, selon les premiers résultats officiels provisoires des élections législatives sortis ce jeudi 04 août. Il resterait en tête avec une très courte avance. L'opposition sénégalaise d'Ousmane Sonko accusait la veille le camp du pouvoir d'"irrégularités" et de "fraudes". Au soir du 31 juillet 2022, "tout le Sénégal était suspendu" dans l'attente des résultats aux législatives du 31 juillet, décrivait l’analyste politique et directeur de la recherche de publication du Think Thank de WATHI, Babacar Ndiaye. [caption id="attachment_312010" align="alignnone" width="1200"] Voilà comment destituer le Président de la République française ![/caption] À quelques heures de la publication des résultats provisoires des législatives ,“les deux camps disaient qu’ils allaient gagner”. D’un côté, l’opposition déclarait que la cohabitation était inévitable. De l'autre, le camp du pouvoir déclarait la victoire sur la majorité des départements du Sénégal. À lire aussi Sénégal : l'analyse des premières tendances Les résultats provisoires aux législatives 2022 au Sénégal, partagés par la Commission nationale de recensement des votes (CNRV), ce jeudi 4 août Mais les premiers résultats officiels provisoires de la Commission nationale de recensement des votes (CNRV) sont tombés dans la soirée du jeudi 04 août. La coalition du président Macky Sall passerait de 125 députés en 2017 à 82, sur les 165 que compte l'Assemblée. L'opposition confirmerait sa dynamique et aurait gagné 80 sièges de députés au total : 56 pour la coalition Yewwi Askan Wi et 24 pour celle de Wallu Sénégal. Trois autres députés seraient issus des rangs de trois autres petites coalitions de partis. [caption id="attachment_312061" align="alignnone" width="1200"] Législatives Sénégal 2022 le camp présidentiel aurait perdu la majorité absolue, selon les premiers résultats provisoires_www.kafunel.com Capture web_8-8-2022_21210[/caption] C'est une percée historique pour l'opposition. 24 heures avant l'annonce de ces résultats, elle accusait d'ailleurs le camp au pouvoir "d’irrégularités" et de "fraudes". À lire aussi Au Sénégal, l'opposition réclame le report de la publication des résultats des législatives Des accusations du parti au pouvoir "d'irrégularités" [caption id="attachment_311982" align="alignnone" width="1200"] Assemblée Nationale Sénégalaise - Place Soweto, Dakar - Tél. (221) 823 10 99 - Fax (221) 823 67 08 ok[/caption] “L’opposition affirme que certains procès-verbaux au nord du Sénégal n’avaient été pas été signés par les mandataires”, explique Babacar Ndiaye. L’opposition ira jusqu'au niveau du Conseil Constitutionnel. Babacar Ndiaye, analyste politique et directeur de la recherche de publication du Think Thank de WATHI. Chaque bulletin de vote doit normalement être signé par un représentant de chaque parti. "On demande donc la suspension de la publication des résultats prévue ce jeudi. Nous relèverons ensuite les irrégularités que nous avons
notées dans les procès-verbaux" assurait Déthié Fall, du parti de la coalition Yewwi Askan Wi du principal opposant Ousmane Sonko ce mercredi 03 août. Si cette demande venait à ne pas être prise en compte, “l’opposition ira au niveau du Conseil Constitutionnel”, assurait l’analyste Babacar Ndiaye. Et pour cause, le jeu en vaut la chandelle. Le match n’a jamais été aussi serré entre le parti au pouvoir et le parti d’opposition. “C'est une situation inédite dans l’histoire du Sénégal”, souligne Babacar Ndiaye. Le débat a été piégé par celui de la présidentielle 2024. Bakary Sambe, Directeur régional du Timbuktu Institute Des élections législatives dans un contexte tendu [caption id="attachment_311986" align="alignnone" width="1200"] collage_candidats[/caption] “Les élections se sont déroulées dans un contexte tendu” explique Bakary Sambe, le Directeur régional du Timbuktu Institute, un centre de recherche africain sur la paix et la sécurité. “Le débat a été piégé par celui de la présidentielle 2024. Les deux grands partis font de ce résultat aux législatives un sondage grandeur nature pour l’élection à la présidence dans un an et demi.” L’enjeu de ce scrutin est donc d’autant plus important pour les deux partis. Et c’est un fait nouveau. Avant, l'élection présidentielle précédait les élections législatives. Mais le calendrier des élections a changé. "Les gens votent maintenant d’abord pour les députés et ensuite pour le président”, détaille Babacar Ndiaye. De plus, “cette campagne a été émaillée de dérives verbales sur l’ethnicisme et le régionalisme, explique Bakary Sambe. Le chef de l’opposition Ousmane Sonko a accusé le président Macky Sall d’avoir une haine des gens de la Casamance (région séparatiste en conflit avec Dakar et dont Ousmane Sonko vient, ndlr)” Mais Ousmane Sonko est revenu sur ces propos. "Lors de sa première prise de parole après le scrutin, le chef de l’opposition a indiqué qu'il n'y avait pas de débat ethnique, rappelle Babacar Ndiaye. Il a ajouté qu'aucune ethnie n'était stigmatisée suite à leur demande de recompter les votes dans le nord du Sénégal, (d'où Macky Sall est originaire, ndlr)." L'opposition est entrée dans l’ère des coalitions. Elle est mieux organisée. Babacar Ndiaye, analyste politique et directeur de la recherche de publication du Think Thank de WATHI. Outre la polémique, on observe une polarisation dans le jeu politique entre le camp du pouvoir et le principal groupe d'opposition, celui d’Ousmane Sonko, expliquée par sa percée dans des dernières élections. L’ère des coalitions de l’opposition [caption id="attachment_311985" align="alignnone" width="1200"] Camp présidentiel aurait perdu la majorité absolue, selon les premiers résultats provisoires _ Législatives Sénégal 2022_www.kafunel.comCapture web_8-8-2022_212526[/caption] L’opposition se démarque à travers ses choix stratégiques. Elle avait déjà fait une percée lors des élections locales en février dernier. “L'opposition est entrée dans l’ère des coalitions, elle est mieux organisée”, assure Babacar Ndiaye. Ainsi, pour cette élection, le camp de Ousmane Sonko a fait une alliance avec la coalition de l’ancien président Abdoulaye Wade, sous un principe simple. "Dans telle zone, tel parti d’opposition est plus fort. Donc les deux partis d’opposition soutiennent le même camp. Et ainsi de suite dans les différents territoires", détaille Babacar Ndiaye. Le camp d’Ousmane Sonko est également porté par une génération beaucoup plus jeune et profite d’un contexte économique difficile avec l’inflation liée à la crise de l’Ukraine. “Quand c’est comme ça, les populations ont toujours tendance à sanctionner le parti au pouvoir”, rappelle l'analyste. [caption id="attachment_311983" align="alignnone" width="1200"] Assemblée Nationale Sénégalaise - Place Soweto, Dakar - Tél. (221) 823 10 99 - Fax (221) 823 67 08[/caption] À lire aussi Sénégal : les législatives, une répétition avant la présidentielle ? Les premiers résultats provisoires aux législatives sont donc à l'image de cette percée.
“Au Sénégal, il était extrêmement difficile d'envisager un tel scénario avec la coalition au pouvoir, assure Babacar Ndiaye. L'opposition se tient dans un mouchoir de poche. Les résultats provisoires ont confirmé cette situation inédite dans l'histoire politique du Sénégal."
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Les Indépendantistes seraient des clochard(e)s faisant la quête au bord de la route n'ayant pas le droit d'être des fonctionnaires, d'avoir un travail une Famille, etc.. car voulant l'indépendance de la Guadeloupe... Ils n'auraient pas droit aux avantages que distribue la France... Mais expliquez moi comment lorsque l'on n'est jamais parti au front... au combat... en 2020... gagné juridiquement au procès... peut-on accepter de percevoir les droits qu'il y a sur nos fiches de paie... de telles avantages ?... que l'on n'a jamais gagné en faite ?... Et bin cela s'appelle l'intérêt général... car on se bat pour tout le monde... donc comment expliquer que certains guadeloupéens tiennent de tels discours ?... bizarre, bizarre... comme je le dis souvent on n'est pas sur un marché d'Esclaves on ne se tire pas comme nos ex-esclavagistes l'ont fait... https://www.instagram.com/p/B_8AGpsA1st/?igshid=1vslggzbvztuh
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