#comme un ciel en nous
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Le terroriste d'Annecy est aussi chrétien que je suis raélienne 🤦
#entre le keffieh#pointer le ciel qui est un geste d'islamiste#et qu'aucun chrétien ne fait#brandir son crucifix#et dire 'au nom de Jésus Christ'#le mec a juste lu Topito-Daesh#les 5 meilleures méthodes pour se faire passer pour chrétien#mec littéralement les seules personnes qui utilisent 'au nom de dieu' régulièrement dans leurs conversations#c'est les gens qui disent 'Bismillah'#en plus c'est pas comme si faire passer pour chrétien#ou homosexuel#n'était pas littéralement conseillé par les associations d'aide aux demandeurs d'asile#avec des intermédiaires qui rédigent des biographies sur mesure qui se vendent à prix d'or#donc va falloir arrêter de nous prendre pour des cons 2 minutes
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Je suis à toi, par chaque soupir de mon corps et chaque suée de mes fièvres. Comme dans ma nuit, caniculaire, où je suis nue – donc absolue – où mes mots suent, où la chaleur nous exaspère. Et je respire, quand tu espères à haute voix sentir en moi trembler les plaisirs et les rêves. Troubler ce soir où nos lèvres encore et en corps se rencontrèrent. Troubler l’esprit et la mémoire, abolis, dans le noir. Penser tout bas, tout bas, à ce qu’il y a, entre toi et moi. Et tu restes, dans mon corps, ce qui palpite le plus fort. Je suis à toi, par chaque soupir…
Tu es la chaleur qui assaille, qui ravit, l’accablement dans mon lit. Tu viens avec les brûlures du ciel, les étés, tentaculaires, tu épaissis mes mystères et tu fais la nuit plus noire où ne luisent que tes regards. Et moi je prends tes mains, je plie ton corps au mien, j’adoucis mes morsures… – car, non, je ne hurle plus, comme une louve à la lune sur mon ventre enfin descendue. Et les étoiles aussi ont jonché sur mon plancher. Et sur ta peau, luisante, adorée, sous ma langue allumée. Tu es la chaleur qui assaille…
Être nue, inconnue, dans la touffeur des soirs – être vue, visitée par tes envies avouées, tes sulfureux égards – faire l’amour noir, enténébré, jubilatoire. C’est l’heure du loup, il est trop tard, et tout est feu. Et tout est fou, oh tout est fait, je suis à bout, mais je veux tout, oui tout brûler, me consumer et t’enflammer et consommer – tous nos plaisirs, tous nos désirs, tous nos sourires… Nulle lumière et nulle horreur, plus de mort lente et plus d’attente, plus que nos incendies bruyants, plus que nos pores suants ; ô bonheur ! ô bonheur ! Être nue, inconnue…
A tâtons, reconnue. Tu fais la nuit plus noire et les rêves plus vrais. Tu fais l’amour plus chaud, plus chaud, tu fais l’amour plus beau.
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Jalousie
À la demande de @harknessshi en espérant que ça va te plaire.
29"Pouvez-vous s'il vous plaît arrêter d'être si jaloux pendant une seconde"
Agatha x Lecteur
Reader, membre du Coven d'Agatha, se tenait là, entourée par ses anciennes amies et nouvelles compagnes d'aventure. Leurs regards se croisaient dans une ambiance chargée d'électricité, alors qu'elles se préparaient à affronter la nouvelle épreuve, celle d'Alice. L'air était saturé d'excitation et d'anticipation, chaque sorcière arborant un style rock qui tranchait avec le passé traditionnel de leur magie. Reader, avec son jean similicuir noir qui brillait légèrement sous les lumières, dégageait une aura de confiance. Son t-shirt en col en V noir, ajusté à sa silhouette, ajoutait une touche de mystère, tandis que sa veste rouge flamboyante, presque comme une armure, attirait tous les regards.
Agatha, bien qu'elle se tenait parmi elles en tant que leader, ne pouvait s'empêcher de jeter des coups d'œil vers Reader. Les souvenirs de leur amitié à Salem, teintés de rires et de secrets partagés, s'entrelaçaient avec le ressentiment causé par la quête insatiable de pouvoir d'Agatha. La tension entre elles était palpable, un mélange de nostalgie et de rivalité, comme une danse délicate entre le passé et le présent. Reader, consciente de ce regard insistant, ressentait un frisson parcourir son corps , à la fois intriguée et méfiante.
Autour d'elles, Jen, Alice et Lilia, et l'adolescent pleine de fougue, semblaient prêtes à plonger dans l'inconnu. Les éclats de rire et les murmures enthousiastes résonnaient, mais pour Reader, tout cela était assourdi par le poids de son histoire avec Agatha.
Dans l'atmosphère électrique de la salle, Jen ne pouvait s'empêcher de contempler Reader, son regard captivé par sa beauté saisissante. La façon dont Reader ajustait sa veste rouge, les mouvements fluides de ses bras, la manière dont ses cheveux tombaient en cascade sur ses épaules, tout cela faisait battre son cœur un peu plus vite. Jen, déterminée à ne pas laisser passer sa chance, prit une profonde inspiration et s'approcha de Reader.
« Hé, tu sais que cette veste te va à merveille ? » lança Jen avec un sourire charmeur, sa voix douce mais pleine de confiance.
Reader tourna la tête, surprise, mais un sourire se dessina sur ses lèvres. « Merci, Jen. »
« Tu es absolument incroyable, » répondit Jen, s'approchant un peu plus, ses yeux pétillants d'admiration. « Je veux dire, qui d'autre pourrait porter du similicuir et du rouge avec autant de classe ? »
Agatha, observant la scène de loin, plissa les yeux, un regard noir et méfiant s'installant sur son visage. Elle ne pouvait s'empêcher de ressentir une vague de jalousie en voyant Jen flirter avec Reader sous son nez.
« Jen, tu devrais peut-être te concentrer sur l'épreuve plutôt que sur… disons, des distractions, » intervint-elle d'une voix glaciale, le ton chargé de menace.
Reader, consciente de la tension qui montait, essaya de garder son calme. « Je pense que nous avons tous besoin d'un peu de distraction avant de plonger dans ce qui nous attend, tu ne pense pas Agatha ? » dit-elle, lançant un regard complice à Agatha
« Exactement ! » s'exclama Jen, ignorant délibérément le ton d'Agatha. « Et puis, je suis sûre que nous allons toutes briller. Mais je dois admettre, Reader, que c'est toi qui voles la vedette. »
Le regard d'Agatha se durcit encore plus, mais elle ne pouvait pas s'opposer à l'énergie qui émanait de Jen et Reader. La tension était palpable, une bataille silencieuse entre l'amitié, la rivalité et l'attirance.
~oOo~
Agatha était assise dans la cabine de son, le regard perdu dans le vide, la tension palpable dans l'air. Chaque fois qu'elle voyait Jen s'approcher de Reader, une vague d'irritation l'envahissait. Elle levait les yeux au ciel, sa frustration se manifestant par un léger soupir.
Reader, qui avait remarqué l'humeur d'Agatha, décida de la suivre. Elle entra dans la cabine et ferma doucement la porte derrière elle.
"Peux-tu s'il te plaît arrêter d'être si jalouse pendant une seconde ?" demanda Reader, son ton léger mais direct.
Agatha éclata de rire, un son qui trahissait une nervosité sous-jacente. "Je ne suis pas du tout jalouse," répondit-elle, feignant l'indifférence.
Reader croisa les bras, un sourire amusé sur le visage. "Ah, donc je peux passer tout mon temps avec Jen, ça ne te dérange pas ?"
Agatha leva à nouveau les yeux au ciel, silencieuse, son expression trahissant son malaise. Reader s'approcha d'elle, s'asseyant sur le bord de la chaise.
"J'aime bien te voir jalouse, mais ce n'est pas ce qui te va le mieux," ajouta-t-elle, son regard perçant cherchant à capter l'attention d'Agatha.
Agatha détourna le regard, mais un léger sourire se dessina sur ses lèvres. "Tu sais que je préfère quand tu es avec moi," murmura-t-elle finalement, la jalousie se mêlant à une affection indéniable.
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Belle Lettre d'amour... à lire......
Lettre de Consuelo de Saint-Exupéry à son mari Antoine St Exupery
Fin décembre 1944
Que j’aille très loin, en train, en avion, sous la mer, par la terre, j’ai l’impression que jamais je ne pourrai arriver jusqu’à toi.
Tonio, Tonito, mon homme, mon fils, mon clocher, fais sonner les grandes cloches parce que je ne peux pas respirer. J’ai grossi en attendant la houle qui va te ramener.
Je tombe avec les feuilles, avec la pluie, avec ma jupe de fête.
Je ne peux pas marcher à force d’attendre le moment où
je reverrai tes yeux, ronds comme des fleurs.
Tu ne vois pas que je ne peux pas arroser l’arbre de Noël pour le faire grandir. Mon mari des étoiles, j’ai de tout petits pieds et de toutes petites mains, il faut que tu reviennes m’aider.
Je ne sais pas comment j’ai marché depuis mon enfance jusqu’à aujourd’hui. Ma vie fut un immense vertige.
A présent, j’ai des cheveux gris, j’ai tellement de larmes dans ma bouche que cela me suffirait pour boire toute ma vie.
Pourquoi Tonio, mon Tonio, mon mari,
mon mal et mon bien, mon ciel et mon enfer,
es-tu parti pour ne jamais revenir ?
Je ne peux pas le croire, je ne veux pas le savoir, tu es parti dans ton avion, le 31 juillet, en mission de guerre et tu n’es pas revenu. Pas de nouvelles de toi et l’année va finir. Il faut que je l’accepte, et si je l’accepte, c’est pour t’aimer davantage.
Comme je t’aurais aimé si tu étais revenu ! Comme toi aussi tu aurais fait la même chose pour moi !
Seigneur à la couronne d’épines, arrache-moi le cœur pour qu’il ne me fasse plus mal.
Tu sais, toi, que Tonio est tout pour moi. Sans lui, je ne suis rien. Sur la table de ma chambre d’hôtel, j’ai un livre de lui, son portrait avec son manteau de soldat en cuir et ses fines mains d’homme comme des ailes et sa barbe pousse avec mes larmes.
Seigneur grand et miséricordieux, je te donne ma peine et ma douleur.
Mon Père, aide-moi. Je n’ai personne pour aimer, pour attendre, pour embrasser.
Ma maison est devenue petite, seule ma fenêtre reste ouverte pour faire entrer le ciel où il est parti en s’envolant pour ne pas revenir.
Rendez-le-moi mon Père, je vous en prie, faites un miracle.
Si vous me le rendez dans sa tendresse, je le coifferai, je le laverai, je l’embrasserai et ensemble nous irons jusqu’à vous
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do you have any recommendations for favorite french-language poetry? esp written by women?
Yes, sure! We might not have the same tastes (I like nature poetry mostly, and good old lavish alexandrine verse—I find the predictability of it very soothing) but here are excerpts of poems by 13 French-language poétesses :)
(I wanted to add a few men at the end but I spent too much time on the women, and the French male poets I enjoy are very well-known ones anyway, e.g. Hugo, Mallarmé, Prévert, Aragon... also André Breton's surrealist poetry)
• Sabine Amable Voïart, known as Amable Tastu (1798-1885)
D’où vient que l’âme humaine est ainsi disposée, Que jamais ses regards troublés et mécontens N’ont pu s’accoutumer à la marche du temps? Sur l’éternel chemin, chaque borne posée Nous attriste. D’où vient? je ne sais; mais toujours Le vertige nous prend à voir couler nos jours:
Si vous reparcourez l’enclos où votre enfance Avez-vous souvenir, à l’âge où tout enchante, D’une voix qui vous plut, voix timide et touchante, […] Que, plus tard, cette voix résonne à votre oreille, De vos rêves déçus vous raillez la merveille, Vous prenant en pitié d’avoir si mal jugé… Elle est la même encor; mais vous avez changé!
• Louise-Victorine Ackermann (1813-1890)
(A la comète de 1861) […] Ah ! quand tu reviendras, peut-être de la terre L'homme aura disparu. Du fond de ce séjour Si son œil ne doit pas contempler ton retour, Si ce globe épuisé s'est éteint solitaire, Dans l'espace infini poursuivant ton chemin, Du moins jette au passage, astre errant et rapide, Un regard de pitié sur le théâtre vide De tant de maux soufferts et du labeur humain.
• Marie Dauguet (1860-1942)
Mon coeur est né sauvage et seul comme un merle, Que berça la chanson du vent, subtil orchestre, Ivre des noirs myrtils dont la forêt s'emperle, Grisé d'odeur de source et d'haleine sylvestre. […]
Et d'abord très souvent j'étouffe dans moi-même, Tout m'y semble étriqué, trop étroit et mesquin, Et je fuis l'infini pour l'infini que j'aime, Parmi le ciel, les eaux, les circuits des chemins.
• Alice de Chambrier (1861-1882) (she is Swiss)
J’ai vu comme l’on voit quelquefois dans un rêve, Une immense Cité près d’une immense grève, Avec des dômes d’or et des palais géants, Des temples incrustés de mille diamants […]
Plus tard j’ai repassé devant cette cité, Et voulant la revoir, je m’y suis arrêtée; Mais à peine mes pas ont foulé sa poussière Que devant mes regards elle s’est tout entière Écroulée—et n’est plus qu’une ruine immense Dont le cri des Vautours trouble seul le silence.
• Lucie Delarue-Mardrus (1868-1949)
1. Humanité sans force, endurante moitié Du monde, ô camarade éternelle, ô moi-même ! Femme, femme, qui donc te dira que je t’aime D’un cœur si gros d’amour et si lourd de pitié ?
2. J’aime, en quelque lieu que ce soit, L’heure où l’existence, pour moi, Redevient nocturne et muette.
L’heure sans lois et sans humains, Sans hiers et sans lendemains, Où je ne suis plus que poète.
La seule heure d’esprit total, Celle où, jusqu’oublier mon mal Je sens se fermer toute plaie,
Car je ne fus moi-même, vraie, Car je ne fus ce que suis, — Passionnément — que les nuits.
• Anna de Noailles (1876-1933)
Nature au cœur profond sur qui les cieux reposent, Nul n’aura comme moi si chaudement aimé La lumière des jours et la douceur des choses, L’eau luisante et la terre où la vie a germé.
La forêt, les étangs et les plaines fécondes Ont plus touché mes yeux que les regards humains, Je me suis appuyée à la beauté du monde Et j’ai tenu l’odeur des saisons dans mes mains.
• Renée Vivien (1877-1911) (English, mainly wrote in French)
Dans l’azur de l’avril et dans l’air de l’automne, Les arbres ont un charme inquiet et mouvant. Le peuplier se ploie et se tord sous le vent, Pareil aux corps de femme où le désir frissonne.
[…] Vêtu de clair de lune et de reflets d’argent, Le bouleau virginal à l’ivoire changeant Projette avec pudeur ses blancheurs incertaines. Les tilleuls ont l’odeur des âpres cheveux bruns, Et des acacias aux verdures lointaines Tombe divinement la neige des parfums.
• Valentine Penrose (1898-1978)
Notre Père qui êtes aux cieux des doux matins bercés aux fleurs des laitues bleues, […] que votre nom soit sanctifié ! O Brume d’or dans les vergers, que votre volonté soit faite ! Sur la Terre comme au Ciel ; sur la terre élançant ses arbres au soleil, sur les labours luisants chevauchés de noyers, sur le sol des jardins de chaleur tout vrillés […]. Donnez-nous aujourd’hui notre Pain quotidien. Dans la fraîche cuisine où bourdonne une guêpe, où les fourmis montent leur noir petit chemin […] Et pardonnez-nous nos offenses… […]
• Louise de Vilmorin (1902-1969)
Pois de senteur en ma demeure Et sur mon cœur poids de cent heures
Je t’enlacerai, tu t’en lasseras
Étonnamment monotone et lasse, Est ton âme en mon automne, hélas !
• Andrée Chedid (1920-2011)
Échappant à l'enclume du temps L'Univers sème ses formes Véhicule ses songes S'invente des tumultes
[…] Enserrée dans son globe Empoignant son noyau La Terre emporte l'histoire Vers son immense dérive.
• Anne Perrier (1922-2017) (also Swiss)
1. Ô rompre les amarres Partir partir Je ne suis pas de ceux qui restent La maison le jardin tant aimés Ne sont jamais derrière mais devant Dans la splendide brume Inconnue
2. Lorsque la mort viendra Je voudrais que ce soit comme aujourd'hui Un grand soir droit laiteux et immobile Et surtout je voudrais Que tout se tienne bien tranquille Pour que j'entende Une dernière fois respirer cette terre Pendant que doucement s'écarteront de moi Les mains aimées Qui m'attachent au monde
• Marie-Claire Bancquart (1932-2019)
1. Un tremble c'est le nom du peuplier blanc : luisance furtive.
Éclair des feuilles leur vie scintille
instant après instant elles chuchotent que nous avons aussi des moments miroitants minuscules, étincelantes traces de nous sur le monde. 2. Je suis l’encolure d’un pays vêtu de toile et d’eau, longtemps ténébreux, maintenant étalé sur la nuit, croisé une fois pour toutes par le crépuscule, et qui entend les soleils célébrer leur courbe.
Je suis son oreille, et, dans son oreille, ce qui, bruissant, permet le bruit.
[…] Mais suis-je enclave, ou bien ce pays serait le creux nécessaire au violon, l’autour-de-moi facilitant mémoire?
• Hélène Dorion (1958 - ) (she's from Québec)
Autour de moi les notes lumineuses d'une feuille venue jusqu'à la branche pour remuer avec le souffle danse et boit l'eau qui la sauve au matin quand recommence son chemin vers le soir
et je marche aussi d'un pas qui repose dans l'infini j'écoute le monde qui bruit à travers les arbres seuls comme des êtres occupés à devenir leur forme singulière
#tumblr's garbage new post editor keeps randomly un-italicising my italics :l#anyway i really like anna de noailles and renée vivien in particular#also marie-claire bancquart whom i discovered more recently!
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༄ A DROP IN THE OCEAN
forum city, époque actuelle ༄ Il y a dans l'air une odeur spéciale, un parfum fleuri de vacances paradisiaques en plein cœur de la côte est. L'exotisme des palmiers s'entremêle à la grandeur des buildings, le bruit de la ville se mélange aux vagues qui s'entrechoquent contre les rochers. Les teintes colorées des planches de surf se perdent dans l'eau bleutée. Les rayons omniprésents du soleil se reflètent sur les façades des gratte-ciels. Le temps ne s'arrête jamais, pas même dès que la lune apparaît. Dans la nuit, les lumières et la pénombre se mélangent pour former la beauté de cette ville où les espérances peuvent devenir réalité ou être emportées par la marée. Parfois, le bleu de l'océan se transforme, comme une menace lointaine que l'orage peut approcher, que tout peut changer. Dans la ville magique, les âmes aussi ont des couleurs différentes. Les esquisses de sourires sur les visages n'ont jamais la même saveur, les accélérations du cœur dans la cage thoracique, les lueurs dans le regard ont toutes une raison spéciale. Une raison unique. Car tout est unique ici. Tout est unique à Miami.
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Nous avons le plaisir de vous présenter le contexte d'un projet qui nous tient à cœur et qui, nous espérons, vous plaira. ♡
༄ Ce qu'il faut retenir : forum ancré dans la ville de Miami, en Floride; un rp par mois vous sera demandé; aucun minimum de lignes; city simple avec la possibilité de jouer tous types de personnages.
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Le forum est déjà bien avancé, il nous reste seulement quelques petits détails à fignoler, mais l'ouverture est prévue très prochainement.
༄ Vous pouvez dès à présent réserver un fc, la liste de ceux déjà réservés se trouve par ici. Vous pouvez également demandé à être prévenu.es.
A bientôt ! ☼
#projet rpg#forum rpg#forum francophone#rpg français#forum rp#forumactif#projet rp#a drop in the ocean
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La mélancolie des jours gris, c'est ce sentiment diffus qui s’installe quand le ciel reste bas et le soleil, absent. On se sent lourd, un peu comme si chaque chose nous rappelait que le temps passe sans qu’on puisse y faire grand-chose. Les souvenirs remontent, certains doux, d’autres un peu amers, et ils se mêlent aux pensées de ce qu’on a perdu, des amours qui ont filé entre nos doigts. On ne peut pas les oublier, ces souvenirs ; ils reviennent d’eux-mêmes, comme une vieille habitude.
La mélancolie, c'est aussi l'ennui qui s’immisce dans notre quotidien, dans cette routine qui s’impose sans qu’on la remarque vraiment. Les jours finissent par tous se ressembler, comme une boucle interminable. On en vient à faire les choses par automatisme, sans grand enthousiasme, avec une sorte de résignation. La vie avance, les jours passent, et parfois, on a l’impression d’attendre quelque chose sans vraiment savoir quoi.
Au final, la mélancolie, c’est ce mélange de nostalgie et de lassitude, ce sentiment d’avoir laissé passer des choses importantes et de ne plus savoir comment retrouver ce qu’on a perdu. Elle est là, discrète mais tenace, comme une ombre qui nous suit et qui nous rappelle, doucement mais sûrement, que le temps ne reviendra pas.
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Dernier souffle d’automne
Dans l'air tiède s'envolent les feuilles dorées, Comme des murmures d’un passé oublié, Chaque brise emporte un rêve fané, Dernier écho d’un amour envolé.
Les arbres se dénudent, gardiens silencieux, Témoins du départ, du silence des cieux, Tes pas se perdent sur les chemins glacés, Et mon cœur se fige, par l’absence blessé.
L’automne te suit, dans son manteau léger, Ses couleurs s’éteignent, dans un ciel blessé, Et je guette, en vain, un signe, un retour, Mais l’automne emporte les restes de l’amour.
Sous le voile du crépuscule roux, Je laisse partir, malgré moi, tout de nous, Dernier souffle d’automne, dernier soupir, Dans les bras du vent, je te laisse partir.
#poèsie#poème#poème français#textes en poème#french poetry#poème court#automne#poèsie automnal#vie#astuce#astuces
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Les nouvelles expériences d’une vie sans fin (10.2/15)
Hum… Professeur ?
Oh, Dérelian ! Tiens, tant que tu es près de l’armoire à pharmacie, pourrais-tu m’apporter les deux bocaux de- ?
D’Arnica et d’Aloe Vera ? Tss… Vous… Vous êtes encore blessé durant votre séance de recherche avec ces… Méchasmes.
Ce n’est pas leur nom… Et tu le sais très bien.
Pourtant ils sont bien faits de métal et propage leurs miasmes de mort sur-
Ça suffit ! Je ne veux plus entendre ce mot, en particulier dans ta bouche. Notre peuple s’apprête à rentrer dans une nouvelle ère grâce à cette rencontre tombée du ciel – pour une fois, j’en remercierai presque la Déesse, haha ! Les Enfants d’Erasme n’ont fait que se montrer compréhensifs et ouverts à l’échange depuis leur arrivée : jamais nous n’avions autant progressé en si peu de temps.
Ce n’est pas le cas de tous…
Ah… Je vois. Tu veux parler des « récolteurs », hum ?
Cet « Orgonax »… Il a failli réduire notre dernière récolte à néant avec son rayon. Et les Collines du Printemps n’ont plus de vert que leur nom depuis qu’ils ont commencé à… aspirer le Wakfu. C’est comme si… Tout était mort et plus rien ne pourrait jamais pousser là-bas. Plus rien ne pourrait y vivre.
Dérelian ?
… ?
Sache que… Je compatis à ta douleur. Moi aussi, cet Orgonax et ses, hum, frères, ne m’inspirent pas confiance. Mais, ils ne sont pas tous comme lui. De plus, tant que Zinit les tient à l’œil, nous ne risquons absolument rien.
Hum…
Et puis, tu connais ton vieux professeur, hein ? Il a beau avoir plusieurs millénaires au compteur, il sait encore se défendre ! Ou alors est-ce que tu douterais de lui ?
Haha !
.
.
Mais… Promettez-moi de faire attention à vous quand même.
Je te le pro-
Non ! Jurez-le-moi. Faites-le sincèrement.
Ahh… Dérelian. Je te l’ai dit, je ne risque rien : Aroh n’est pas…
Comme les autres ?
… Aroh est… différent.
Tss.
Bon… Dérelian ?
…
Regarde-moi s’il-te-plaît ?
Hum ?
Je te promets que je ferai attention.
Et… que vous reviendrez en un seul morceau cette fois-ci ?
Promis, juré, si je mens je me coupe la barbe ! Allez, maintenant efface-moi donc cette moue renfrognée, car un mauvais flux de Wakfu, et tu resteras coincée avec elle toute ta vie !
Héhé, bon, c’est d’accord.
.
Faites attention, professeur…
.
.
Revenez à la maison sain et sauf.
C’est ça ! Tu te débrouilles de mieux en mieux, Qilby.
Merci, Aroh. Et je dois dire que toi aussi, tu parviens de mieux en mieux à former tes phrases. Elles ont perdu ce petit côté…
Coincé ? Comme pour indiquer quelque chose d’exagérément compliqué ?
Oui, oui on peut dire ça, haha !
.
.
Dis…
Oui ?
Est-ce que tu n’as jamais eu envie de… de partir ?
Que-Quoi ? Jamais je ne pourrais abandonner ma famille ! Jamais, je- !
Non, non ! Je ne pensais pas à ça ! Simplement à … Voyager ?
C-c’est-à-dire ?
Eh bien… À chaque fois que j’évoque nos escales à travers le
, le… Krosmoz ? C’est cela ?
Hum, hum…
Eh bien, à chaque fois que j’évoque nos voyages, tu sembles si… rêveur, Qilby. Comme si… Comme si tu aimerais toi aussi en faire partie.
…
S-si jamais je me suis trompé, je te pris de bien vouloir me pardonner ! J-je voulais j-juste savoir si- !
Non. Non, tu… Tu as raison.
Je crois que… Je crois qu’ici, sur cette planète, j’entends… À rester comme ça, indéfiniment, je… je ne trouverai pas ma place. Je crois que- Non, je sais que…
Je sais que je ne peux pas rester.
Mais…
J’aime ma famille ! Je l’aime sincèrement ! Et je ne veux pas qu’ils…
L’un n’empêche pas l’autre, Qilby.
C-comment ça ?
Si jamais c’est ce dont tu as besoin, les tiens devraient pouvoir le comprendre, non ?
…
Et puis, rien ne t’empêcherait de revenir de temps à autres ? Nous autres, Enfants d’Erasme, n’avons pas l’habitude de retourner sur des planètes que nous avons déjà visitées car cela mettrait alors en péril leur processus de régénération. Mais jamais encore n’avions-nous rencontrer des créatures telles que les Éliatropes capables de maîtriser cette énergie ! Nous pourrions alors voyager un peu, avant de revenir voir ta famille, échanger à nouveau avec eux, avant de repartir ?
Oui, ça- Mais, et Shino- ?
Ta sœur serait la bienvenue parmi nous, Qilby : Zinit a plus de force qu’il n’en faut pour porter un dragon en plus de plusieurs tonnes de métal !
Tu- ?
Oui, je lui ai déjà demandé, et il est d’accord. Pareil pour les autres ; même si, tu t’en doutes, Orgonax n’a pas été facile à convaincre. Heureusement, cette grosse brute ne peut rien me refuser !
…
Il faut dire que… cette idée me taraude depuis un petit moment et… je cherchais juste le bon moment pour, enfin… Te demander si… Qilby ?
…
Qilby ?!
…
Qilby, répond- !
Aroh ?
- oui ?
J’aimerai… beaucoup ça.
Voyager…
.
Avec vous tous.
Avec toi.
Shin’ ? Tu es là ?
Dans la cuisine, mon frère ! Tu tombes bien ! J’étais justement en train d’expérimenter une nouvelle forme de crème pour mes « Bouchées à la Dragonne » et je me demandais si tu voudrais bien… ?
Oh, mais bien sûr, c’est toujours un plaisir que de goûter à tes créations, tu le sais ! J’aurai également besoin de te parler un moment si tu es disponible après cela ?
Quelle question ! Pour toi, j’ai tout le temps du monde, Qilby.
Héhé, merci soeurette. C-c’est à propos d’Aroh, je…
…
Shinonomé ?
La crème peut attendre. Assis-toi, Qilby. Je t’écoute.
.
.
Et c’est ainsi que… Qu’Aroh m’a proposé de les accompagner pour voyager à travers le Krosmoz.
Hum…
M-mais il m’a assuré qu’ils r-reviendraient sur notre planète régulièrement ! Enfin, p-pas trop pour éviter de la v-vider de son Wakfu, hein ? Mais assez pour que… je puisse être là ? Bon, je raterai peut-être un a-anniversaire ou deux, mais j’ai déjà assisté à des milliers, donc… ? Je devrai au moins être là pour chaque réincarnation !
…
Et tu p-peux même venir, Shin’ ! Bien sûr que tu es libre de c-choisir : je sais à quel point tu aimes notre famille ! Tu l’aimes autant que moi, mais- ! C’est juste que… j’aimerai beaucoup que… Tous les deux on- ! Enfin… Comme on en a toujours rêvé, Shin’, imagine un peu… !
…
Shin’ ?
…
Je t’en prie, Shin’, d-dis quelque chose. Tu sais que j-j’ai horreur de ça quand tu-
Qilby ?
O-oui ?
Je vais être honnête avec toi, mon frère.
Comme je l’ai toujours été et le serai toujours…
Au début, j’avais peur que ces créatures ne soient… qu’un nouveau passe-temps pour toi. Que tu n’y voies qu’une nouvelle source de divertissement pour cette tête aussi débordante d’imagination mais aussi insatiable que la tienne.
Merci ?
Mais aujourd’hui, je vois qu’elles t’ont apporté plus que quiconque pourrait le faire… Plus que moi-même.
Shin’…
Non, écoute-moi, Qilby. Ils…
Ils ont rempli le vide de ton cœur, Qilby.
Ce Aroh… Je vois à quel point il te rend heureux.
Je ne t’avais pas vu sourire ainsi depuis des siècles, mon frère !
Je sais que notre… situation, à tous les deux, n’a pas été des plus faciles à vivre. Nous faisons figure d’exception parmi nos frères et sœurs. Et tu as été si… courageux Qilby. À chaque naissance, chaque incarnation, chaque… perte.
…
Mais je vois aujourd’hui à quel point cela t’a coûté.
Alors, si jamais tu penses que cela est la meilleure solution,
pour toi, pour notre famille…
Va, Qilby.
.
.
Shin’… ? M’accompagneras-tu ?
Voyons, mon frère, tu devrais le savoir depuis le temps.
Là où tes pas te guideront,
mes ailes me porteront.
Qu’est-ce qu’ils croient ? Hein ?! Qu’on va se laisser faire ? Qu’on va les laisser vagabonder sur nos terres et piller le Wakfu, notre Wakfu, comme s’il s’agissait de vulgaires grains de blés ?! Nous avons passé tant d’années et d’effort à construire ce monde ! À nous y faire une place ! Et eux, ils… ! Ils… !
C-chibi, calme-toi, tu-
Oh, je t’en prie, Mina ! Ne me fais pas croire que toi aussi tu es tombée sous leur charme ? Que toi aussi tu veux aller batifoler dans les montagnes avec eux comme s’ils s’agissaient de nos plus chers et tendres amis ?
Chibi, mon frère, parle donc moins fort, tu veux ?
Et alors ?! Tu croies que j’ai peur d’eux, Glip ? Au contraire, qu’ils s’amènent ! Si Mina et Phaéris n’étaient pas intervenus ce matin, j’en aurai déjà transformé un en pièces détachées ! Le mois dernier, ils ont vidé un lac de moitié, et celui d’avant, ils ont rasé une prairie entière !
Je comprends ta colère, Chibi, mais… Tu voies bien qu’ils ne font que se nourrir ? Que tenter de… survivre ? Et puis, il nous reste encore bien plus qu’il nous en faut pour-
Ah ! Le discours que j’attendais ! La disculpation par association ! « Mais nous aussi nous avons besoin de puiser dans le Wakfu pour vivre, Chibi ! », « Nous devons même tuer des animaux et des plantes, Chibi ! », « Tant que nous posons des limites et les faisons respecter, tout ira bien, Chibi ! »…
Et jusqu’à aujourd’hui, nous sommes toujours parvenus à les-
ILS ONT TUÉ YUGO !!
.
Chibi… Tu sais bien que ce n’est pas…
C’est du pareil au même.
Chi-
Ça suffit !
…
Je ne veux plus en parler.
.
De toutes manières, vous allez voir. Ce ne sera pas long avant qu’ils ne montrent leur vrais visages… Même lui ne pourra plus jouer à l’aveugle plus longtemps.
Chibi, ta voix.
Lâche-moi la grappe, Glip ! Tu ne peux pas nier que depuis leur arrivée, on ne l’a jamais vu autant hors de son fichu labo ! Et lui qui était si… inquiet de tout, voilà qu’il veut que nous fassions ami-ami avec des créatures qui pourraient nous écraser d’un simple doigt. Ils… ravagent nos terres, puisent dans notre Wakfu, et lui… Il ne fait rien, ne dit rien. Il s’amuse à dessiner des symboles à même la boue avec le plus petit de ces… « Méchasmes ».
Mais il est également intervenu pour vous sauver toi et Efrim, ainsi que pour sceller une alliance entre nos deux races. Qil-
Ça suffit !
.
.
Qilby a trahi la mémoire de Yugo en s’alliant avec ces monstres.
.
Qilby nous a trahis.
Vous… n’y voyez donc pas d’inconvénients ?
Ta cause -Aroh- Plaidé Avoir
Zinit -Reconnaissant- Tes efforts -Être-
Merci, je… Merci. Je sais bien que cela n’a pas dû être un choix aisé, pour vous comme pour votre peuple, mais… Votre bienveillance me touche, Zinit.
Enfant de l’étoile Bleue -Une question- Demeurer
Qu-Oui ? Qu’y-a-t-il ?
Toi -Enfants d’Érasme- Toujours -Défendre-
Mais -Ta famille-
Oh ! Shinonomé vous porte également dans son cœur et-
Dragon Rubis -Shinonomé- Problème -Pas Être
Et -Qilby- Savoir
…
Frères et Sœurs -Enfants de l’Étoile Bleue- Éliatropes
Peur et tristesse -Leurs âmes- Se noyer
Enfants d’Érasme -Méchasmes- Devenir
J-je suis désolé… ! Il faut les comprendre, ils- !
Leur Cœur -Perdu- Être
Zinit -Voir-
Zinit -Pardonner-
…
Mais -Enfants d’Érasme- Imparfaits -Être-
Enfants de l’Étoile Bleue -Ressembler-
Nous… Nous sommes tous différents…
Qilby -Intelligent- Être
Zinit -Pardonner- Pouvoir
Mais ce ne sera pas forcément le cas pour les autres…
.
Dernière question -Répondre-
J’avouerai qu’après notre discussion, je ne suis pas certain de pouvoir accéder à cette requête, mais… je ferai de mon mieux.
-Sage réponse-
Zinit -La colère- Contenir
Aroh -La paix- Avec Qilby -Chercher-
Mais… ?
Paix -Éphémère- Toujours -Être-
Enfants d’Érasme -Tensions- Sentir
…
Quand -Guerres- Éclater
Un camp -Choisir-
Je… Nous ne sommes pas obligés d’en arriver jusque-là, n’est-ce pas ? Ce n’est qu’une question de temps et de… confiance ? Aroh et moi étions justement en train de réfléchir à organiser un grand rassemblement dans les jours à venir ! Je suis certain que nos plus jeunes pourraient nous aider à convaincre leurs parents que-
Efforts -Parfois- Pas assez -Être
Mais…
-Qilby-
… ?
Pas toujours -Notre faute- Être
-Parfois-
Peur -Gagner-
.
-Parfois-
Un camp -Choisir- Devoir
Mina ?
Ah ! Qilby, c’est toi ? Par la Déesse, tu m’as fait peur !
Haha, pardonne-moi ! Tu paraissais tellement absorbée par ces roses que j’ai bien cru que tu pouvais les entendre.
Tu ne devrais pas autant négliger la parole des fleurs, mon frère, tu pourrais être surpris par toutes les choses qu’elles ont à raconter…
Je n’en doute pas un seul instant. En particulier, celles-ci. Peut-être, l’histoire d’un chevalier chevauchant un dragon au souffle puissant et d’une princesse à la robe d’azur, qu’en penses-tu ?
Humpf, j-je suppose.
Oh, ne te fâche donc pas Mina, je plaisante. Je voulais juste… détendre l’atmosphère, c’est tout.
Et pourquoi cet effort ?
.
J’ai besoin de tes conseils, Mina.
.
.
Voilà. Tu as toute l’histoire à présent.
Je vois… Et ?
Et ? Honnêtement, je… Je ne sais pas.
…
D-dois-je accepter ? Dois-je partir ?
…
Vous êtes ma f-famille, Mina, vous tous. Mais je crains que cette décision ne soit… mal interprétée par certains. Et si Shinonomé part avec moi, alors… Vous serez livrés à vous-mêmes. Que faire si jamais une catastrophe ou une é-épidémie survenait ? Pourrez-vous les surmonter sans nous ? Si l’un de vous risquait de… de mourir. Si je ne suis pas là alors que j’aurai pu… ! Dis-moi, Mina, est-ce qu’en faisant cela…
…
Est-ce qu’en choisissant de partir, je… je vous trahirais ?
.
.
Nous sommes différents. Toi et Shinonomé : vous n’êtes pas comme nous autres. Vous vous souvenez de tout ce qu’il s’est passé… avant. N’est-ce pas ?
Tu- ?
Ha, disons que c’est une intuition. Ou, qui sait, peut-être « l’infinie sagesse » dont m’a fait cadeau notre Déesse… ? Quoiqu’il en soit, il semblerait qu’elle et le Grand Dragon vous aient faits différents de nous autres, voilà ce que je retiens, Qilby. Vous êtes différents.
…
Mais… Cela ne change rien au fait que nous formons une famille, Qilby. Grand-frère Qilby peut-être ?
Mina…
Et au sein d’une famille, l’on s’entraide. On échange, on communique. Il arrive parfois que nous ne soyons pas d’accord, mais l’on cherchera toujours à surmonter ces difficultés, car on sait, au fond de nous, que l’on ne peut pas vivre seuls.
Pourtant, parfois… Il arrive des moments où l’on ne peut plus réparer ces fissures, car elles ont fini par devenir trop nombreuses… Trop profondes. Et c’est alors que nous devons-
Non… Pitié…
Hum ?
Ne me demande pas ça…
Q-Qilby, mais enfin… ?
Ne me demande pas de choisir, toi aussi ! Ne me force pas à choisir ! Je- ! Je ne peux pas ! Je ne veux pas !
Qilby…
Pitié, Mina… Tout mais pas ça…
.
Qilby?
Hum?
Chibi, Glip, Nora, Yugo et moi-même… Nous sommes condamnés à oublier notre passé. C’est la raison pour laquelle, je pense, certains sont aussi attachés au présent. Ils veulent défendre ce que nous possédons aujourd’hui, car ils ne savent pas ce que nous avons déjà pu perdre hier. Ils ont peur que nous perdions tout ce que nous avons mis à construire… Mais toi, Qilby, tu sais déjà tout cela, hum ? Tu l’as déjà, en quelques sortes, perdu.
Mais je ne veux pas vous- !
Je sais, je sais… Ce que je veux dire, c’est que ton don t’a offert le passé. Le problème, c’est qu’il t’y enchaîne… au point que tu ne puisses plus y voir ni présent, ni avenir.
Alors… Que dois-je faire, Mina ?
Ce n’est pas à moi de te donner une réponse, Qilby. Moi aussi, j’ai oublié. Moi aussi, j’ai peur. J’ai peur de voir notre peuple courir au-delà du danger, j’ai peur de voir ceux que j’aime périr… J’ai peur de te voir partir, toi aussi, Qilby.
…
Cependant… Plus encore, j’ai peur de te voir souffrir. Et je vois bien que… Cette « situation » ne te convient pas, ou du moins plus autant qu’elle a pu te convenir autrefois. Nous avons changé, mais toi, tu es resté le même. Ce voyage dont tu parles… Il comporte de nombreux risques, autant pour vous deux que pour nous. Mais voilà ce qu’ils sont : des risques. Et… Je te croie capable de les surmonter, Qilby, car de nous tous…
.
Tu es le seul fait pour voyager.
.
.
Merci… Ma petite luciole.
Où dois-je mettre cette caisse ?
Oh ! Par ici, s’il-te-plaît ! Et fais attention, elle contient du matériel relativement lourd et-
Qilby, dois-je te rappeler que je peux soulever jusqu’à dix fois ton propre poids ?
Tss, ça va, pas la peine de frimer !
Tu veux dire que je ne dois pas… « Rouler des mécaniques » ?
…
…
Hahahaha !
.
Bon, je crois qu’avec ce dernier chargement, tout sera prêt.
Oui, qui aurait cru que ton laboratoire contenait autant de-
P-professeur ?
Dérelian ?!
.
.
Vous aviez promis de… Vous m’aviez promis !
Je ferai attention à moi, et puis, je-
Pourquoi avoir caché que vous- ?! Alors c’est comme ça que vous avez décidé de partir ?! Dites-moi au moins que vous aviez prévu de- !
Dérelian… Tu sais que je ne pouvais pas-
Menteur ! Vous auriez pu m’en parler ! Vous auriez même DÛ m’en parler !
Jeune fille, je vous assure que Qilby ne-
Toi, le monstre ne me parle pas !
Dérelian !
C’est à cause de vous, pas vrai ?! C’est à cause de toi qu’il veut nous quitter !
Vous… Vous m’aviez promis que…
Dér- Qu’est-ce que tu fais !?
Si vous avez décidé de vous comporter en lâche, alors je me donne le droit de faire de même !!
Non !
.
.
A-aroh… ! S’il-te-plaît… !
Qil-by ? Et la fille… ?
Dérelian, elle… Elle est…
Je vois.
Il faut croire que… L’élève tient du… professeur, hé ?
C-ce n’est pas le moment de p-plaisanter ! Dis-moi ce que je dois faire ! C-c’est quoi ce liquide violet ? Pourquoi est-ce qu’il y en a a-autant ?
L-le boitier… Prends… Prends-le…
Très bien, l’espèce de cristal ? C’est fait, j-je l’ai ! Maintenant, q-qu’est-ce que j’en fais ?
…
A-aroh ! Dis-moi comment je peux t’aider ! Qu’est-ce que j’en fais ?!
AROH ! COMMENT ?! DIS-LE-MOI !!
.
.
.
Adieu, à toi aussi…
-trois blessés. Dix morts.
T-tant que ça ? Mais enfin, hier il-
C’est terminé, Mina.
Chibi ?
Glip, ordonne l’évacuation des Quartiers Nord. Condamnez la Galerie de l’Hiver et allez mettre nos Dofus en lieu sûr. L’Arcaneum devrait faire l’affaire.
.
.
Encore… ? C-c’est le quatrième depuis ce matin… !
Mina. Il va falloir riposter.
M-mais… Ce ne doit être qu’une effroyable méprise, nous-
Mina !
…
C’est terminé, Mina.
.
Et Qil- ?
Ne prononce pas son nom !
.
Ils ont demandé un… « tribut » pour le sang des leurs. Ce « Aroh »… Peu importe ses intentions initiales, il faut regarder la vérité en face : sa mort nous coûte bien plus que sa vie ne nous a jamais apporté !
Tu as raison Chibi. Quels sont tes ordres ?
Glip… ?
Il a raison Mina, nous ne…
Nora, alors toi aussi tu- ?
Nous ne pouvons pas continuer ainsi. À laisser les nôtres se faire massacrer !
Ne devrions-nous pas alors demander à… à Qilby ?
Et pour quoi faire, hein ?! Cela va faire deux semaines qu’il n’est pas sorti de son foutu trou à rat ! Même Shinonomé n’est pas parvenue à l’en faire sortir !
Peut-être, mais…
C’est trop tard, Mina.
.
Nous avons tenté d’établir la paix…
.
.
Mais la paix est faite pour être rompue.
Qilby -Jusqu’ici- Venir
…
La peine -Dans tes yeux- Zinit -Lire-
Le feu -Sous la Montagne- Sentir
…
Le Dragon Rubis -Shinonomé-
Elle est morte.
.
J’ai… J’ai échoué, Zinit. Je ne suis pas parvenu à… à choisir. Mais avant de partir, je voulais…
Partir -Toi- Vouloir
Mais -Nulle Destination- Avoir
…
-Qilby-
…
Zinit -Ta rage- Voir
Ta peine -Compatir-
…
Mais -Dernière chance- Exister
.
.
Alors vous voulez dire que… Ce cube. Le…
Chacun -Sa place- Avoir
Orgonax – Le Corps
Zinit – La Tête
-Aroh-
Le cœur…
.
Nous pourrions… ! Oui ! Cela devrait fonctionner ! Il y a juste encore assez d’énergie pour- ! Mais… et vous ? Et les vôtres ?
Enfants d’Érasme -Seuls- Survivre
Demain -Un nouveau Zinit- Naître
Zinit -À vos côtés- Dernier voyage -Mener-
Et Orgonax… ?
…
Il… Il ne s’arrêtera pas, n’est-ce pas ?
Aroh -Son cœur- Être
Protéger -Sa mission- Demeurer
Je comprends. Alors… Nous ne cesserons jamais de fuir. Nous ne… trouverons jamais la paix. Mais si c’est le seul moyen, alors…
Un espoir -Exister-
Vraiment ? J’ai du mal à le concevoir.
Ton cœur -Meurtri- Être
Mais -Avenir- Enfants de l’Étoile Bleue -Avoir-
Étudier -Orgonax- Devoir
Vaincre -Orgonax- Pouvoir
Cela est-il… possible ? Et, pensez-vous seulement que cela soit… juste ? Après tout ce que nous… ce que j’ai- ?
Qilby
Désolé -Mon coeur- Être
Car -Seul- Désormais -Toi- Rester
.
.
Nos Routes -Aujourd’hui- Se séparer
Mais -Notre cœur- Avec toi -Demeurer-
.
Et -Le tien-
Avec -Nous-
Qilby !! Qilby ! Les lumières du Cadran Sud ont encore sauté : on manque d’énergie ! Il faut absolument qu’on- !
Je sais, Chibi, je sais !
Et le Cube ? Où ça en est ?
Tes… Tes plans ont fonctionné. Il est stable à présent.
Ah ! Enfin une bonne nouvelle sur ce maudit rafio !
Un peu de respect, je te prie. Il s’agit de-
Je ne veux même pas entendre ce nom, c’est clair ?
Chi- !
Il est un peu tard pour ce genre de considérations, Qilby. Retourne à ton poste.
.
Chibi ! Qilby ! Je crois qu’on a encore perdu en vitesse par rapport à tout à l’heure, vous devez venir voir ça !
Hum… Je prends la salle des machines.
Très bien, je m’occupe du tableau de bord.
.
J’ai f-froid… J’ai s-si froid… !
Je sais, petite étoile, je sais… Tiens, prends donc cette couverture et va te blottir avec les autres là-bas. Ça va aller.
D-dites, P-professeur Qilby, pourquoi est-ce qu’il fait si noir dehors ?
Eh bien, c’est ce que l’on appelle… le vide du Krosmoz.
M-mais le Krosmoz n’est pas censé être p-plein de Wakfu ?! Pourquoi on ne peut presque plus le s-sentir ? Est-ce que c’est le vide qui l’a m-mangé ?
…
Est-ce que n-nous aussi le vide, il va n-nous… ?
Hey… Kamide, c’est ça ?
Hum ?
Dis-moi, Kamide... Est-ce que l’on t’a déjà montré la constellation du Grand Dragon ?
.
.
Et là ?! Et là ?!
Là, il s’agit de l’étoile du Casterneau. Vous voyez, les trois trainées lumineuses qui s’opposent à l’étoile du Pic ? Et bien l’on raconte qu’un jour, un Casterneau, le cœur ampli d’ambition, souhaitait cueillir la plus belle fleur de la montagne la plus haute et dangereuse qu’il soit, ce pour l’offrir à sa dulcinée…
C’est quoi une dulci-nez ?
Dulcinée, son amoureuse.
Moi je l’savais !
Pas la peine de t’la ramener, Bwananas !
Haha, du calme, du calme !
Et après ?! Après ?!
Alors, incapable de voler jusqu’au sommet, il décida de construire un barrage gigantesque pour aller chercher son bien. Cependant, pris dans son élan, et rejetant une à une les fleurs qu’il croisait lors de son ascension, il finit par monter si haut… ! Si haut… ! Si haut qu’il finit par percer le ciel pour atterrir parmi les étoiles !
Waaahh…
Et aujourd’hui encore l’on raconte qu’il cherche à travers cette infinité dans l’espoir de trouver celle digne de sa chère et tendre…
.
.
Hey… Shin’ ?
Comment… ?
Comment faisions-nous au départ déjà ?
Tu sais, quand… Nous étions que tous les douze ?
Je me souviens… Des repas ensemble, des bains à donner, des couches à changer… Des moments de jeux, mais aussi ceux de… Enfin bref.
.
Mais, c’est étrange, Shinonomé, car même si… si nous avons pu sauver pas mal des nôtres. Si notre famille est parvenue à survivre, je…
.
Tu me manques, Shinonomé.
~ Fin de la partie 2/3 du chapitre 10
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Décembre est la fin qui ressemble à un début. Décembre remplit nos cœurs de miséricorde et d'humilité. Décembre est le temps des miracles, le temps des contes de fées, le temps de la magie et des cadeaux. Un cadeau que nous avons attendu toute l'année. Parfois le plus cher à notre coeur. Une série de moments magiques pour les familles. Les gestes du cœur, l'affection, la chaleur du mois de décembre sont disposés de manière tentante dans le collier le plus exquis. Un collier qui illumine l'arrière-plan enneigé et réfracte nos rayons de soleil préférés dans un arc-en-ciel coloré d'espoirs pour un début coloré. Décembre brille de toutes les couleurs sur le fond blanc… Comme une feuille sur laquelle on écrit les moments passés et les projets d'avenir… entre les lignes du bilan. L'évaluation pour savoir si nous avons été bons, si nous avons été plus heureux au cours de l'année écoulée, ce que nous serons au cours de la nouvelle année… Nous colorons de nouveaux rêves, et ce que nous voulons oublier reste sous la ligne. Nous effaçons les attentes erronées pour faire de la place dans nos yeux pour de nouveaux couchers de soleil magnifiques , mais seulement pour les retrouver après des levers de soleil encore plus beaux. Décembre est la flamme dans la cheminée, qui est allumée par les étincelles de nos sourires, par l'affection dans nos yeux, par les mains tendues avec gratitude. Décembre a la couleur de l'amour et du vin rouge. Il nous enivre au fil des jours du calendrier. Et il nous rend réels. Il nous fait revivre nos souvenirs d'enfance. Il nous donne de l'humanité, de la foi, de l'espoir et du partage ! Décembre est notre prière… Ne pas être seul ! Soyons meilleurs ! Que nos enfants soient plus heureux ! Que nos proches soient en bonne santé ! Que nos cœurs soient pleins ! Que la route soit lumineuse ! Les gens - bénis… Qu'il en soit ainsi !
Charlotte
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Été 1928, Hylewood, Canada (1/3)
Chère cousine Noé,
Je t’écris en pleine ferveur olympique nationale, puisque nos athlètes nous ont ramené quatre médailles d’or en athlétisme. Te rends-tu compte qu’il y avait sept femmes dans la délégation olympique du Canada ? Et deux de ces médailles sont liées à cinq d’entre elles ! Cette année est une année spéciale pour les femmes. Je t’avais entretenu de ces femmes qui auraient rendu ma grand-mère jalouse, les Célèbres Cinq d’Alberta. Elles ont eu gain de cause. Grâce à elles, les femmes sont officiellement reconnues comme des personnes et donc ont le droit de siéger au Sénat. Du ciel, ma grand-mère doit être réjouie. Mon père m’a dit qu’elle rêvait de devenir sénatrice. Si elle était encore en vie, il ne fait aucun doute qu’elle aurait immédiatement commencé à faire campagne, quand bien même elle aurait eu quatre-vingt dix ans.
À ce propos, comment se porte Eugénie ? Elle avait l’air fatiguée lors de ta dernière lettre, et vu son âge… J’espère qu’elle continue de houspiller tout le monde, généralement, c’est un signe de santé.
Si mes calculs sont bons, tes filles doivent approcher les deux ans. Ont-elles commencé à parler ? La situation était si dramatique il y a deux ans, il me parait fou de me dire que tout s’est arrangé.
Lassé d’être harcelé par ma sœur, Agathon a commencé à travailler en jouant dans des cafés, des bars, ou en accompagnant des cours de danse ou des répétitions théâtrales à Kingston. C’est-à-dire que tous les matins, nous faisons le trajet en automobile ensemble ! C’est beaucoup moins ennuyeux qu’avant. Je le dépose en ville, et il vaque à ses occupations, et je le récupère le soir au port lorsqu’il ne joue pas, et nous repartons. Nous nous retrouvons parfois pour déjeuner, et il nous arrive de nous partager la location d’une chambre d’hôtel pour passer la nuit à Kingston, quand je vais le voir jouer et que nous n’avons pas le cœur à rentrer. Il ne se fait pas beaucoup d’argent, mais il en ramène quand même un peu, et cela suffit à calmer Marie.
#ts3#simblr#legacy challenge#history challenge#decades challenge#lebris#lebrisgen4#Lucien Le Bris#Marie Le Bris III#Agathon Le Bris#Layla Bahar#Jacqueline Rumédier
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ô bonheur surhumain qui m'étreint - mes larmes trempées de soleil ruisselant sur ta beauté nue - comme je t'aime ! à m'étreindre - au plus profond de la nuit et du sentiment - tu es l'aurore retrouvée, tu es la joie révélée - à l'appel de mes Mystères et de mes Vœux - mes mains dressées en un plus bref hommage - et que tes lèvres effleurent (imperceptibles tressaillements ! renoncement aux banalités douloureuses ! ma tête renversée en signe d'acquiescement !) - je vois le ciel où je t'embrasse plus purs ensemble même agenouillés dans la fange qui ne nous concerne plus - ô bonheur surhumain qui m'étreint - délice de tes lèvres, de tes caresses, de tes initiations - je reste émerveillée - immobile - fulgurée - au duvet de tes gestes, fleurs surnageant sur les eaux - mes flancs dévoilés de tendresse - lac de mes passions... où je te noie, ô volupté, au seuil de mes calices - inénarrable félicité ! - je tremble de la joie où tu me vois sombrer, où je veux t'attirer - comme un soleil inarrêtable - que tu cèdes avec moi - digues aux lys enlacés, tels nos deux corps printaniers, germant de tous côtés - bourgeons foisonnants et germes enivrants - toutes mes fleurs de supplice, mes plantes tentatrices - mes parfums corrupteurs - de l'humus tout humide - à nos chairs accolé - ô bonheur surhumain qui m'étreint - ô beauté surréelle et sans fin - de tes mains, de tes reins - ô bonheur souverain...
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J'ai reçu le roman graphique "Tout le bleu du ciel", d'après le roman de Melissa da Costa, pour mon anniversaire. Grosse bd format A4, de 200 pages, avec des belles illustrations.
Je viens de la terminer. C'est une histoire pleine de bons sentiments, deux personnes cabossées par la vie, qui se rencontrent et font un bout de chemin ensemble. Emile a 25 ans, Alzheimer précoce, n'en n'a plus que pour deux ans à vivre et ne veut pas que sa famille le voit dépérir, ni ne lui impose de rester hospitalisé pour des tests sur les effets d'hypothétiques traitements médicamenteux, il passe une annonce pour partir en camping-car avec un ou une partenaire de voyage, et rendre son dernier souffle dans les montagnes. Il rencontre Joanne, qui reste mystérieuse, on apprend son histoire petit à petit, en même temps que lui. C'est l'alchimie entre eux, ils respectent chacun la bulle de l'autre et évidemment le voyage ne sera pas de tout repos.
C'est du feel good à plein poumons, mais avec des petites touches de réflexion sur la maladie, le deuil, le respect des dernières volontés, la perte d'un enfant, le retour en enfance lorsque le cerveau se vide.
Je suis un peu émue dès que je pense à la maladie d'Alzheimer, quand j'avais 19 ans j'ai vu ma grand-mère s'éteindre à petit feu, touchée par cette horrible maladie. Vendredi, j'étais au téléphone avec ma maman, elle a 70 ans cette année, et j'ai remarqué qu'elle cherchait un peu + certains mots, pourtant assez usuels. Sûrement juste de la fatigue, parce que 5 ans après une triple opération cardiaque pendant laquelle elle a bien failli y rester, elle est hyper active toute la semaine mais surtout le vendredi, elle a commencé cette année des cours de dentelle, ça lui demande 4h de concentration assez soutenue, dans une position pas top mais "ça va, je vais aux toilettes handicapés pour faire des étirements, le fais le chat-vache comme la kiné a dit et ça passe". Mais je vais rester attentive à certains signes qu'on peut retrouver dans le langage. C'est un truc qui m'angoisse très fort, la gestion de la fin de vie.
Mon père est décédé à 41 ans, il était en vie et puis il ne l'était plus. Entre les deux, il y a eu une journée de douleurs à la poitrine que cette abrutie de médecin de garde a pris pour une oesophagite. Je crois que je savais que c'était son cœur et je m'en veux encore de n'avoir eu que 16 ans à l'époque et pas suffisamment d'assurance pour aller à l'encontre d'un avis médical.
Mais ça se passe comment quand ça tire en longueur, quand les personnes qu'on aime ne sont plus elles-mêmes, comprennent leur état et en souffrent ?
Finalement le seul truc qui me rassure un peu c'est redevenir l'enfant qui subsiste en chacun de nous jusqu'à la fin, et offrir à nos aînés l'amour et la bienveillance dans les soins. Peut-être l'occasion de leur offrir aussi du temps et de rencontrer l'enfant qu'ils étaient autrefois.
⭐⭐⭐⭐ mais les illustrations font une grosse partie du boulot, pcq l'histoire ne m'a pas transportée, c'est un peu trop feel good à mon goût, je suis une vieille aigrie. J'ai néanmoins apprécié ce moment chill et apparemment ce roman est un must read pour les amatrices et amateurs du genre. Puis ça a permis de parler de la fin de vie, tiens d'ailleurs j'avais réfléchi récemment aux limites du deuil, je ferais bien un billet là dessus à l'occasion, pour l'ambiance.
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Tu sais ce qui était beau ?… C’est que tout avec toi devenait une histoire, une parenthèse. Chaque instant se transformait en précieux souvenir, à accrocher la nuit au plafond de mes rêves. J’ai tant ri de te regarder rire que je te laissais être ce distributeur d’oubli cher à un très célèbre Humaniste, pour n’être qu’ici… pour n’être que dans l’instant que tu savais remplir, comme si tu connaissais les secrets de l’infini. Ce qui était beau, c’était ton regard incrusté de milliers d’étoiles lorsque tu me regardais… J’avais tout à coup la sensation d’être un phare, une île perdue sur laquelle tu avais envie de t’éveiller dans les premiers rayons de ta beauté. Depuis toi, je comprends les peintres, les écrivains et les poètes… ceux qui sculptent la pierre à la force de leur tendresse, pour faire renaître et graver la magie de tout ce qu’il est impossible d’oublier. Je comprends que cette force d’Amour puisse transcender un être, au point de vouloir remercier le ciel… la source de ce qui réinvente les mondes à chaque seconde… cet univers si vaste, souvent bien trop grand sur lequel on danse, comme des équilibristes filants sur l’existence. C’est beau quand tu es là pour habiter le temps, quand tes cheveux ondulent au gré du vent même les jours où il enrage… Tes paupières battent toujours comme les ailes de ces papillons blancs quand tu me regarde… C’est simple, le monde tout autour de nous s’efface et je suis comme un môme de te voir rayonner comme ça. Je m’abandonne, je me donne le droit de vivre et de profiter de toute cette magie qui ne se rattrape jamais… Mon cœur reste suspendu, allumé de toutes ses couleurs. Depuis Nous, j’ai appris à me laisse envahir de complétude… de ces bonheurs simples qui sont de loin les meilleurs. La vie me laisse ces images qui me reviennent en cascade. Je souris tous les jours devant mon café et jusque dans la glace… parce que je ne peux plus me voiler la face, je Sais. Dès la première seconde, je me suis senti appelé… je t’ai reconnu alors que je ne t’avais jamais vue. C’est mon âme qui s’est mise à t’aimer avant moi, alors que je n’avais rien demandé… Tu sais ce qui est beau… C’est que je sais aujourd’hui ce que c’est d’aimer pour rendre libre et ne rien vouloir posséder. Je veux te voir toujours comme aujourd’hui… radieuse comme à la lueur de ces bougies quand on se dit ce que nous sommes seuls à comprendre. Alors même si un jour le destin venait à nous séparer… je serai toujours le plus heureux des hommes… simplement parce que je sais déjà que ce sera Toi jusqu’à ma dernière seconde.
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Bonjour, Mon rêve absolu est d'habiter à la campagne, dans un endroit très isolé et sans voisins. Mais j'ai la phobie des chasseurs, et je ne sais pas comment je vais faire pour les supporter. Je randonne beaucoup en campagne, et j'en croise énormément, ou bien je me retrouve au milieu de battues (je suis pourtant sur des circuits de rando). Je vois des amorces de cartouche près des maisons, aussi. Bref, je me demandais : comment fais-tu avec eux ? Merci pour ton blog, si beau et reposant ! <3<3
Salut :) Je compatis vraiment, la chasse est une plaie... Ils sont censés disposer des panneaux 'battue en cours' mais pareil je croise souvent des chasseurs & chiens en forêt sans avoir vu le moindre panneau. (Une fois j'ai vu un chasseur en train d'installer tranquillement son panneau à 100m de chez moi – j'ai été le voir en mode faudrait peut-être songer à pas se foutre du monde et il a dit qu'il ne s'était pas rendu compte qu'il était si près, alors qu'on voyait ma maison depuis l'endroit où il mettait le panneau...)
Ils aiment bien prétendre être l'ultime rempart entre l'honnête citoyen et une incontrôlable invasion de sangliers mais j'ai dû batailler pendant un an pour qu'ils arrêtent de poser des tonneaux pleins de maïs dans mes bois pour attirer les sangliers, donc bon. Arrêtez de les gaver déjà ? Ils élèvent aussi des faisans pour les mettre en liberté la veille d'une battue, les pauvres pitchouns n'ont aucun instinct de survie (se laissent approcher sans problème, errent au milieu des routes d'un air paumé...), ça doit être aussi gratifiant que de chasser des poulets de batterie. C'est vraiment le sketch des Inconnus où ils arrivent avec leur propre galinette et se mettent à quatre pour lui tirer dessus dès qu'elle sort de sa cage.
Bref je n'ai pas vraiment de solution, j'imagine que les options se résument à : 1. Parler de ta problématique aux maires des communes quand tu en seras à prospecter, pour savoir s'il y a des espaces protégés ou plus sûrs — sur les hauts plateaux derrière chez moi il doit y avoir peu de gibier par rapport aux coteaux boisés, je n'y vois jamais de chasseurs par ex 2. S'adapter comme les chevreuils pour devenir un animal nocturne et faire ses balades la nuit. Bon personnellement j'adore me balader la nuit, il y a plein d'animaux sauvages et de beaux ciels étoilés, mais c'est vrai qu'on ne profite pas trop des paysages ! 3. Ne se balader que chez soi de septembre à mars, si on possède un terrain avec quelques champs ou une parcelle de forêt, puisqu'on peut faire interdire la chasse dans les terrains privés (c'est pas foolproof mais à force de râler on y arrive...), et ne s'aventurer plus loin que hors saison :/ 4. j'allais ajouter : s'installer à proximité d'un parc naturel ou une forêt protégée, mais je viens de vérifier et apparemment la chasse est quand même autorisée dans la plupart de ces zones >< J'ai une forêt protégée près de chez moi où chasse & exploitation sont interdites, mais ça doit être au cas par cas pour savoir ce qui est autorisé ou pas dans une forêt donnée, et les autorisations peuvent changer (comme dans le parc naturel du Vercors je crois où ils avaient interdit puis ré-autorisé puis ré-interdit la chasse en l'espace de 3 ans...)
Pandolf a horreur des chiens de chasse et il entend les battues bien avant moi et ça le fait grommeler, donc avoir un chien peut aider, au moins pour être alertée de la présence de chasseurs à proximité, surtout les jours de mauvaise visibilité. Je me souviens d'une fois où il s'était mis à grogner sans que je sache pourquoi (on était chez nous), je vais voir au fond du pré et au bout d'un moment j'entends un coup de fusil au loin et c'était un jour de brouillard épais où on ne voyait pas à cinq mètres, faut vraiment être un branquignol pour chasser dans ces conditions... Mais même si on arrive à mettre la main sur un interlocuteur auprès de qui se plaindre on reçoit en gros le message "ah oui c'est pas très autorisé ça mais bon ma bonne dame faudra vous y faire, vous êtes à la campagne, y'a des chasseurs"
#après macron a dit qu'il voulait classifier ''pleine naturalité'' je ne sais plus 10% ? des écosystèmes terrestres & marins français#donc y interdire la chasse. et personnellement j'ai une totale confiance en lui
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༄ A DROP IN THE OCEAN ;; ouverture
Il y a dans l'air une odeur spéciale, un parfum fleuri de vacances paradisiaques en plein cœur de la côte est. L'exotisme des palmiers s'entremêle à la grandeur des buildings, le bruit de la ville se mélange aux vagues qui s'entrechoquent contre les rochers. Les teintes colorées des planches de surf se perdent dans l'eau bleutée. Les rayons omniprésents du soleil se reflètent sur les façades des gratte-ciels. Le temps ne s'arrête jamais, pas même dès que la lune apparaît. Dans la nuit, les lumières et la pénombre se mélangent pour former la beauté de cette ville où les espérances peuvent devenir réalité ou être emportées par la marée. Parfois, le bleu de l'océan se transforme, comme une menace lointaine que l'orage peut approcher, que tout peut changer. Dans la ville magique, les âmes aussi ont des couleurs différentes. Les esquisses de sourires sur les visages n'ont jamais la même saveur, les accélérations du cœur dans la cage thoracique, les lueurs dans le regard ont toutes une raison spéciale. Une raison unique. Car tout est unique ici. Tout est unique à Miami.
Nous avons l'immense plaisir de vous annoncer l'ouverture officielle de notre petit projet, A Drop In The Ocean. Milles mercis à celles et ceux qui ont suivi le projet, qui nous ont soutenu et contenu de le faire, ça nous fait vraiment chaud au coeur. 🎔
Nous espérons que notre maison deviendra la vôtre également. ☀︎
NOUS REJOINDRE NOUS REJOINDRE NOUS REJOINDRE
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