#col du pré
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chic-a-gigot · 8 months ago
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Le Petit écho de la mode, no. 22, vol. 16, 3 juin 1894, Paris. 1. Toilettes de campagne. Dessin de M. Foa.Ville de Paris / Bibliothèque Forney
(1.) Robe en toile de Vichy rose pâle et entre-deux guipure crêpe. — Jupe ronde froncée derrière et plate devant, garnie de 4 rangs d’entre-deux, dont un remonte à la taille pour former le tablier. Corsage froncé devant et dans le dos, agrafé au milieu du devant, sous les fronces, garni de 4 rangs d’entre-deux, col droit uni, ceinture de ruban noir, manche unie à ballon drapé par des points, entre-deux au bas de la manche. Capote de dentelle noire ornée de marguerites des prés, brides velours noir.
(1.) Pale pink Vichy canvas dress with crepe guipure insert. — Round skirt gathered at the back and flat at the front, garnished with 4 rows of inbetweens, one of which goes up to the waist to form the apron. Gathered bodice at the front and back, stapled in the middle of the front, under the gathers, trimmed with 4 rows of spacers, plain straight collar, black ribbon belt, plain balloon sleeve draped with dots, spacer at the bottom of the sleeve. Black lace hood decorated with meadow daisies, black velvet straps.
Matériaux: 11 mètres de toile, 16 mètres entre-deux.
(2.) Robe de fillette de 12 à 13 ans en batiste fond crème à (bouquets bleu pâle. — Jupe ronde froncée ornée au bas d’un point d’épine bleu. Corsage-blouse froncé devant et dans le dos et formant basque, sur les épaules petit volant froncé, formant berthe, manche unie avec petit ballon terminé par un volant, col droit. Grande capeline d’Italie ornée de dentelle, noeud de velours noir et grosses marguerites à cœur jaune, bas et souliers noirs.
(2.) Dress for a 12 to 13 year old girl in cambric on a cream background with pale blue bouquets. — Round gathered skirt decorated at the bottom with a blue thorn stitch. Corsage-blouse gathered at the front and back and forming a peplum , on the shoulders small gathered ruffle, forming a berthe, plain sleeve with small balloon ending in a ruffle, straight collar Large Italian hat decorated with lace, black velvet bow and large daisies with yellow hearts, black stockings and shoes.
Matériaux: 7 mètres de batiste.
(3.) Robe de fillette de 10 à 11 ans en serge légère rouge et surah crème. — Petite jupe cloche unie, corsage froncé dans le dos, formant veste devant, ouvert sur un plastron de surah froncé sous un col droit, boutons d’acier et revers de moire noire au corsage, ceinture de faille noire, manche ample du haut, étroite du bas, grand chapeau de paille rouge orné de plumes noires.
(3.) Dress for a 10 to 11 year old girl in light red serge and cream surah. — Small plain bell skirt, gathered bodice in the back, forming a jacket in front, open on a gathered surah bib under a straight collar, steel buttons and black moire lapels at the bodice, black fault belt, ample top sleeve, narrow from the bottom, large red straw hat decorated with black feathers.
Matériaux: 5 mètres de serge.
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tarn736 · 2 years ago
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Jour 1 : Villefort-Mas de la barque.
Petite mise en jambes de 14kms mais avec près de 1000m de dénivelé.
Départ sous la pluie et les brumes du matin.
Le chemin monte et est parfois sportif!!
Passage par le col de Rabusat (1379m) et le sommet du pré de la dame avant d’atteindre le Mas de la Barque. (1425m). Ça se mérite et l’altitude se fait sentir lors des dernières foulées.
Le soleil tente une timide apparition mais devrait nous rejoindre bientôt.
A demain!!
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cedricfaitsontourdupilat · 8 months ago
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MEGEVE MONT BLANC CYCLING
A Megève le 9 juin 2024,
Direction la Haute Savoie et Megève pour ce nouveau week-end de cyclo avec la Megève Mont Blanc Cycling, une des belles épreuves montagnardes de la saison. 3 parcours sont proposés cette année avec 90 km, 120km ou 140km dite « la Grande » qui sera mon choix avec 3700m de D+. Les Cols des Saisies, du Pré, du Cormet de Roselend et de Bisanne sont au programme comme principales difficultés. Côté météo le temps perturbé continu encore et toujours : si la matinée passera au sec, le début d’après midi sera marqué par les orages.
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8h le départ est matinal et c’est tant mieux : pour les plus rapides dont j’espère faire partie, on devrait revenir avant 13h et éviter le mauvais temps. On a donc droit à un nouveau parcours qui est renouvelé chaque année même si, présent depuis 2011 ici, je commence à connaitre un peut tout ! Les 9 premiers km sont neutralisés jusqu’au pied du col des Saisies par ND de Bellecombe (13,2km à 5,1%). Le départ est rapide autour des 5,2w/kg pour se replacer puis on tombe sur un bon tempo / petit seuil qui me convient. Je me retrouve à mener parfois et reconnais les principaux acteurs du jours : Damien Tarantola, Kenty Blanc, Thibaut Clément, Bruno Morel, Frederic Glorieux, Thomas Bonnaud, David Polveroni ou Pierre Berger sans oublier 2 pro de l’équipe Cofidis : Thomas Champion et Nicolas Debeaumarché. Ça accélère à mi pente avec une 1ere attaque de Damien ; je réagis puis me cale dans les roues pour tenter de suivre en économisant quelques watts. Une sélection s’est opérée mais on est encore une trentaine à passer au sommet où ça accélère de nouveau pour prendre les points de la montagne… alors qu’il n’y en a pas ; en fait ça prépare surtout la descente que beaucoup veulent aborder en tête.
La suite nous conduit du côté d’Hauteluce et ça descend fort : je rétrograde petit à petit pour me retrouver parmi les moins téméraires et nous devons fournir un petit effort pour recoller vers Annuit. Je me replace devant pour une partie descendante où il faut relancer fort après chaque virage puis nous grimpons la petite côte des Villes-Dessus : sur un bon tempo je mène l’allure aux côtés de Thomas avec lequel j’ai le temps d’échanger quelques mots. Il fait la descente suivante et je suis dans sa roue : c’est propre et net mais le groupe s’étire et je commence à perdre quelques mètres vers le Moulin du Pont : à bloc dans une petite remontée ça ne suffit pas pour recoller, 2 gars derrière moi ne ferons pas mieux et notre pro prend la poudre d’escampette dans le final de la descente menant à Beaufort.
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Pas le temps de déguster le fromage local ici, le col du Pré débute pour 12,2km à 7,8% (les 7 derniers à plus de 9%). On aperçoit une dernière fois Thomas à la faveur des 1ers lacets puis il creuse vite l’écart facilité par notre allure flirtant à peine les 4,5w/kg avant que David hausse un peu le ton mais l’allure retombe sur les parties plus roulantes menant à Arêches où les choses sérieuses débutent : autour des 5w/kg et même un peu plus je tiens ma place alors que le groupe se réduit. J’insiste encore quand je vois Damien en difficulté et Romain Gauthier à mon niveau mais finit par lâcher peu à peu le groupe des cadors encore bien fournis (une vingtaine !). La fin est pénible et je limite la casse avec 2-3 gars tout en gérant l’effort pour la suite. La descente sur le Barrage de Roselend avec les montagnes encore bien enneigées est magnifique et je perds 15-20’’ avec un saut de chaine sur le taquet remontant au col de Méraillet : je fais l’effort pour vite revenir et tourne à droite pour le Cormet de Roselend (5.4km à 6,4%) : très vite je ne suis plus qu’avec Romain mais même à 310W je commence à avoir du mal et navigue à quelques mètres un long moment avant de tomber un peu dans la facilité pour le final (-20W). A 2 km du sommet je vois déjà Thomas qui redescend puis beaucoup d’autres alors que je suis dans le dernier km (je m’arrête de compter à 18 !). Au sommet le chrono est censé être stoppé comme très clairement annoncé sur la ligne de départ (mais on y reviendra…) ; j’en profite pour remplir les bidons, manger un morceau et prendre 2-3 photos puis repart tranquillement dans la descente jusqu’à ce que Damien me passe accompagné de 2-3 autres gars : là je suis car ça peut être un bon groupe pour la suite. Nous repassons au Méraillet puis Damien guide la descente sur Beaufort où nous passons la zone de travaux avec un feux rouge à respecter impérativement (d’où la neutralisation de la descente).
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A Beaufort le chrono reprend, nous sommes une petite dizaine avec Pierre, Arnaud De Galbert, Yann Thomas où Wolfgang Mayer alors que Damien a pris quelques mètres d’avance ; nous sommes au pied de la Montée de Bisanne (12,5km à 8,1%). Je tiens le choc autour des 320W sur la 1ere moitié où on perd vite 1 ou 2 gars avant de reprendre Axel Arnold à la dérive pendant que Damien s’échappe définitivement. Plus haut j’ai de nouveau bien du mal à maintenir l’allure et comme sur le col du Pré je dois laisser partir ; Arnaud craque aussi et je me motive à le rattraper et livrer un beau duel ! 280/290W pour la fin de ce col où je rattrape un autre gars en craquage j’aurai quand même presque tenu 300W moyens sur cette longue montée et fonce sur les Saisies : la remontée fait mal et est fatale au gars repris, pendant que je m’accroche dans la douleur à la roue d’Arnaud ; les crampes ne sont pas loin et la descente se fait à toute vitesse : on reprend Romain et 2 petites ruptures de pentes font mal. A ND de Bellecombe on reprend Yann mais les crampes deviennent trop handicapantes, je n’arrive pas à relancer et lâche quelques mètres : dans la ligne droite finale on est même à 45’’ de Pierre mais la fin de descente m’est fatale : je ne prend pas très bien le rond-point et reste planté sur la relance pendant que les autres se regroupent : aux crampes impossible de réagir et je dois finir les 8 dernier kms en faux plat remontant, vent de face tout seul ; j’y perdrais 2 bonnes minutes mais sans grandes conséquences sur le classement où je me situe 14eme, 2eme des M2.
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Thomas Champion a lui bien terminé sa « balade » n’étant jamais revu mais les 2 pros auront un beau geste en demandant à ne pas être classé. C’est donc Thibaut qui l’a emporté devant Bruno (+7’’) et Frederic (+1’06) qui lui remporte ma catégorie des M2 ne me laissant aucun regret car pas le même niveau ! J’ai plutôt bien géré ma course mais il m’a manqué quelques minutes de plus à tenir au seuil sur le col du Pré et de Bisanne pour espérer mieux mais si je l’avais fait j’aurai certainement explosé sur la fin de ce terrible Bisanne.
Concernant la course, le gros point positif aura été le parcours : on a évité cette année quelques-unes des routes les plus défoncées du secteur et le passage au Cormet était superbe ! En revanche pour le reste je donnerai un rapport qualité prix loin d’être à la hauteur ! Quand on a des tarifs s’étalant de 60€ à 100€ on espère en avoir pour son argent comme on dit et ce ne fut pas trop le cas cette fois ci. Déjà un gros manque de communication sur l’histoire de la descente neutralisée avec aucune info avant la course ; on l’a su sur la ligne de départ et c’est la descente du Cormet de Roselend à Beaufort qui a été annoncée alors qu’il fallait entendre la descente du Méraillet à Beaufort … pas tout à fait la même chose et 2 grosses minutes de perdues pour moi, même si je ne suis pas le seul. Ensuite, le sac coureur/inscription avec le retour du maillot dont on ne sait pas quoi faire et en plus de qualité très basique, un bidon de piètre qualité et 2 petites barres ; pas ouf ! Enfin je noterai une remise des prix comme je n’en ai jamais vu : déjà ça commence beaucoup trop tard et pour les 3 parcours, seul le scratch et les 1ers de catégories sont « récompensés » (bon ça, ça arrive ailleurs) mais la récompense est un bout de bois en forme de trophée ; rien d’autre ! même pas un petit lot où un produit local (le scratch aura tout de même eu droit a une tenue du partenaire Mercier…). Quelques lots pour une tombola mais rien de très alléchant et avec un tirage vers 17h un dimanche, il ne restait plus grand monde dans la salle (je suis d’ailleurs vite parti une fois récupérer ma précieuse récompense !). Il est aussi à noter que la date 2025 devrait être vers la fin août : pas sur que la participation sera encore meilleure à cette date mais en cas de concurrence avec une autre épreuve il faudra se poser la question de revenir là… ou pas !
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Classement
Sur le site https://megevembc.com/ rubrique "résultats"
Ou sur ce lien direct
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theblogs2024 · 2 years ago
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Hee-Younger Lim: Enjoying Her way into a magical area
Upon graduation from NEC, she ongoing experiments within the Conservatoire Nationwide Supérieur de Musique de Paris, in which her teachers bundled Philippe Muller. Immediately after she graduated with the NSMP with the best difference, très bien à l’unanimité and moved to study within the Hochschule für Musik Franz Liszt, Weimar, where she acquired her Konzertexamen degree mit auszeichnung or summa cum laude. By the point she was twenty, Miss out on Lim created her North American recital debut at The Kennedy Heart in Washington, DC.
Two a long time afterwards she won to start with prize for the Washington International Competition for Strings . She was a Silver Medalist on the 2009 Houston Symphony Ima Hogg Young Artist Competitiveness. Later she gained the Grand Prix within the Normandy Worldwide Discussion board (France), and received third prize on the Witold Lutosławski Intercontinental Cello Competitors in Warsaw. In 2015, Lim grew to become principal solo cellist of your Rotterdam Philharmonic Orchestra, appointed by none apart from the orchestra’s Director, Yannick Nézet-Séguin. In September 2018, Miss out on Lim turned the Professor of Cello on the Beijing Central Conservatory, the 1st Korean cellist named towards the Beijing college.
Hee-Younger Lim with Yannick Nézet-Séguin With Yannick Nézet-Séguin
Below’s where it gets somewhat ironic – and really humorous – for the kid who “didn’t actually need to Participate in the cello.” It was, as Skip Lim tells it, the piano that had when stolen her heart. She would not be “gently persuaded” to “consider up the cello”. But when her mother mentioned she was gonna give absent the highly-priced instrument, Miss Lim ultimately relented. “I transformed my brain genuinely speedy then. ‘No, no!’ I reported to my mum. ‘I need to master the cello,’ I explained to her.” It absolutely was a fortuitous conclusion for it led into the unlocking of her concealed genius.
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Currently Miss out on Lim performs by using a power that mere mortals can only dimly perceive. Like Du Pré, Maisky, Ma and Other people, she belongs to a breed of cellists which have a purely natural rapport with their instrument. When she performs the cello, it truly is not a cello: It's a harp, a piano, a horn, or the whole crashing orchestra alongside one another. It can be tunes in spirit and in flesh. When she presses her fingers down on the fingerboard and wields the bow influencing sensitive, glancing blows on the strings underneath glissando, col legno, breathes in and out in double-stops, or – as directed from the music – sul tasto, the black dots fly from the composed page and right into a rarefied realm in which the music resides and evokes the blithe spirits with the composers who wrote them. She is in her purely natural factor.
The international job that has blossomed for Hee-Youthful Lim has also brought her Global renown, however it is one which she handles with circumspection. Although I'm speaking with her from throughout continents and she is informed that it will end in this function, I receive the impression that she would prefer to be playing her instrument… or instructing, as I find out Briefly get. She did, All things considered, send me a quick Observe telling me that she experienced a web-based course at any given time shortly following the a person I advised we converse. “I've to organize for my college students,” she wrote. The undertaking of teaching is a single she usually takes critically and enjoys enormously – Practically just as much as she does playing her instrument.
Taking part in the cello with uncommon brilliance was The explanation why the French maestro and cellist, Phillipe Muller approved her to be a pupil when she was scarcely in her teenagers. It is usually the reason why he has also carried out [within the 9th of May, 2019, with the Beijing Central Conservatory of New music, in Xicheng District, China] cello duets on phase with Miss out on Lim. “We played an unconventional application,” Muller stated within an interview.” “You will find not that a lot of duos for 2 cellos. Normally a cello would play which has a violin, a piano or a major ensemble,” Maestro Muller additional. The programme integrated parts by composers for example Jean-Baptiste Barrière, Jacques Offenbach, Reinhold Glière and David Popper, and was intended to reflect harmony between system and musicality.
“We started out which has a Baroque piece created by Jean Barrière, which can be very stunning, then some duos by Glière – like Op.53, No.one “Commodo” – which can be not often played. The suite we chose by Popper is very difficult, technically extremely demanding, but exciting,” Maestro Muller also added. “We didn’t decide on the songs Simply because it’s complicated. It’s also sympathetic, refreshing, I hope for that viewers way too,” the cellist observed, reaffirming the big faith and admiration he had for his younger previous-pupil. After i repeated what her previous-Trainer had said about her as well as effectiveness Skip Lim was characteristically demure: “You can hardly ever cease Understanding,” she mentioned with a shy smile.
But Plainly the tricky lines in between grasp and college student have begun to blur – in fact they may have blurred adequate to generate Skip Lim a recording agreement with Sony Classical. She produced her debut about the label with a rare recording of French Cello Concertos (2018). That programme bundled functions by Camille Saint-Saëns, Édourd Lalo, Darius Milhaud, Jacques Offenbach and Jules Massenet. In an evaluation on the recording, Michael Cookson famous that Miss out on Lim performed by using a “joyously lyrical temper” and was swept absent by “the profound weeping good quality [she] develops.”
You may think that these praise may accrue for something that is made while in the controlled natural environment of the studio. But quite a few years prior to she even recorded this, the entire world of audio was previously using recognize. At time of her debut efficiency inside the Kennedy Middle in the United States, as a make any difference of point her recital was explained in glowing phrases from the critics present. The Washington Write-up: “[Miss out on] Lim is often a deeply gifted musician that has a entire, singing tome, close to-flawless method and a purely natural lyricism that infused just about every single Be aware she performed.”
Get more info. here: 첼로연주
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maillotfootsblog · 2 years ago
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Maillot domicile saison 2023-24 du Real Madrid
Les maillots du Real Madrid, un club de haut niveau, sont très appréciés des fans. Après avoir dit au revoir à la saison dernière, les maillots domicile et extérieur de la nouvelle saison seront également annoncés. Alors, à quoi ressemblent les maillot de foot de la nouvelle saison du Real Madrid ?
Bien sûr, la couleur principale du maillot domicile de chaque équipe ne changera pas. Le maillot domicile du Real Madrid est encore majoritairement blanc cette fois. Le design du maillot domicile est principalement color-block, simple et élégant, agrémenté d'un col en V superposé noir et or et d'une bande noire verticale frappante sur le côté. Il y a aussi de nouveaux éléments qui n'ont pas été vus auparavant sur le Real Madrid maillot pour la nouvelle saison, à savoir le slogan emblématique du club "¡Hala Madrid ! Nous nous attendons à ce que ce maillot porte chance à ce cuirassé galactique embelli sur le col.
Le nouveau maillot domicile fera sa première apparition sur le terrain vert lors du voyage américain du club, la tournée de pré-saison.
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onzedieuxsouriants · 2 years ago
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Comment Ysengrin trouva Hersent chez Agrion.
Il advint un jour que le Vicomte Ysengrin alla marcher, en peau de guerre, aux portes du palais aux sept halls où demeurait le Comte Agrion.
Les terres de la Comté de Beauté étaient petites, par dix fois plus petites que les terres du maître du Vicomte Ysengrin, qui étaient les bois de la Comté des Loups. Elles étaient faites de prairies de pavots sauvages et de haies de roses, avec, ça et là, un village blotti sous le soleil. Les blés s’y balançaient de jour et les grillons chantaient. Mais la nuit ! La nuit, lui avait-on dit, tout Vicomte soyez-vous, tout loup soyez-vous, en peau de guerre ou en peau de paix, ne marchez pas dans les prés du Comte de Beauté !
Il était, du reste, facile de traverser d’un seul jour de voyage vigoureux ces terres si petites. Il n’en avait pas toujours été ainsi, et autrefois, paraissait-il, le domaine de Beauté s’était étendu aussi large que ceux de tous les Comtes. Mais son maître était fragile autant que vicieuse et avait juré contre la guerre qu’iel ne savait pas faire. Et iel avait laissé manger ses terres, se tordant les mains auprès de la Reine, qui ne s’en préoccupait guère. Le Comte des Aulnes avait pris cela, la Comtesse Carnasse avait pris ceci, et tout le reste, le Comte Versipelle, le maître d’Ysengrin, l’avait arraché.
Aux portes du palais, donc, s’annonça le Vicomte et toute sa suite. Les portes étaient gardées par deux très belles statues de pétales de rose, l’une blanche, l’autre rouge.
« Qui vient au Domaine de Beauté, qui s’avance au palais de Beauté, qui s’annonce au Comte de Beauté, la Dame Agrion, Maître de la Menée Belle, Premier Consort de la Reine Changeline ? fit la statue blanche.
- Je suis le Vicomte Ysengrin de la Menée Hurlante, et je viens au nom de mon maître, le Comte Leu le Versipelle. Derrière moi est ma menée.
-Et qu’est-ce qui amène le Vicomte Ysengrin de la Menée Hurlante à réclamer, au nom de son maître, le Comte Leu le Versipelle, l’entrée du palais de Beauté, l’accueil du Comte Agrion de Beauté ? » fit la statue rouge.
Ysengrin remonta le col de sa peau de guerre, hérissée de poils collés comme des aiguilles. Ses troupes étaient tout autant hérissées et les deux gardes n’avaient rien en main. Le protocole n’était que cela : protocolaire, car les portes s’ouvraient déjà. Il répondit du bout des crocs :
« Le sort de Dame Hersent m’amène ! »
Et les portes s’ouvrirent sur le premier des halls. La statue blanche allait répondre, et Ysengrin allait sortir les griffes, quand il vit s’avancer Agrion, une main tendue en guise d’apaisement. Le Comte de Beauté portait ce jour là un visage pâle et souriant, aux longs cheveux en cascades de coquelicots, et aurait presque pu passer pour humain. Les manches bouffantes de son habit faisaient de ses deux paires de bras, une seule, et les yeux surnuméraires de son visage étaient modestement clos et cachés sous des points de maquillage – rouge, bien évidemment. Iel était en habit modeste de diamants blancs et de rubis rouges, presqu’humain, humble et, Ysengrin le sentit sur sa langue de guerre, effrayé.
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Une main posée sur le cœur, Agrion s’inclina.
« Nous sommes navrés d’apprendre que nos lettres n’ont point atteint les terres versipelles, concernant Dame Hersent. Je vous en prie, Vicomte Ysengrin, entrez, car la nuit tombera bientôt et, si je ne doute pas que vous courriez vite et puissiez sans mal atteindre les frontières de mon domaine avant le crépuscule, il me déplairait de vous laissez repartir sans faire montrer d’hospitalité, puisque vous êtes ici. »
Iel parlait avec une voix rauquement douce, presque éplorée. Ysengrin n’avait doute que tout cela était destiné à l’attendrir et à l’apitoyer. Pauvre Comte Agrion ! Pauvre créature de Beauté dont la plus terrible armée étaient une paire de topiaires ! Pauvre menteuse, manipulatrice, pétasse de consort ! Ses mots mielleux ne l’apaiseraient pas. Ysengrin posa le pied sur la marche de marbre la plus haute et saisit brutalement la main tendue du Comte, pour y déposer le baisemain le plus furieux qui fut.
« Vous êtes trop aimable, Comte. Et nous resterons, en effet, le temps qu’il sera nécessaire pour retrouver la Dame Hersent. »
« Doux Seigneur ! Si j’entends votre mission, je dois vous avertir… non, entrez, avant tout, entrez dans mes halls et défaites-vous de vos peaux de guerres… si, si, j’insiste ! Il n’est guère approprié de porter tels atours au sein du Domaine de Beauté, quoique j’apprécie l’audace et la fraîcheur de me les présenter ainsi… ! »
Ysengrin sourit de toutes ses dents.
« Avez-vous fait laisser sa peau à l’entrée à Dame Hersent, Comte ? Hé bien ? »
« Ciel, non ! J’entends, gentil seigneur, tous vos soupçons, cependant je n’ai pas déparé Dame Hersent, et c’est de sa peau vêtue qu’elle entra ici… néanmoins, le confort ! Vous ne serez guère aise dans ces grandes peaux de guerre, si je dois tous vous recevoir dans le premier de mes halls… et je n’oserais séparer votre menée, de crainte que vous ne me craigniez. »
Le premier hall était grand et d’un bleu frais comme le ciel d’été. Les talons d’Ysengrin et de ses troupes y résonnèrent, Agrion trottant aux côtés de son « invité », les poings serrés sur les pans de sa robe pour s’en dépêtrer et rester à sa hauteur.
Le visiteur fit quelques pas conquérants avant de daigner répondre.
« Fort bien, nous n’avons pas, je le vois, besoin de peaux de guerre. » Le hall était presque vide, et les seuls à s’y attarder n’étaient que des serviteurs de verre filé et de promesses d’enfance, des choses fragiles et belles qui ne leur opposeraient aucune résistance. La plupart des courtisans du Comte semblaient bien timides et effrayés, presque autant que leur maîtresse, à l’arrivée de la menée. Bien, songea-t-il. Bien.
Mais la peur, il le savait aussi, menait au désespoir, et le désespoir n’était pas toujours celui que l’on aime dévorer ; parfois, c’est celui des derniers actes de brillance et de gloire. Le Comte semblait bien lâche et fragile, ellui aussi, mais, et Ysengrin ne risquait pas de l’oublier, c’était en son domaine qu’Hersent avait disparu. Le Vicomte passa ses mains à l’entournure de son visage et entreprit de retourner sa peau. Une servante d’Agrion s’avança pour l’aider, et il gifla violemment sa main écorchée hors de portée. Les versipelles n’étaient pas de précieux courtisans. Ils retiraient leurs propres bottes et retournaient leurs propres peaux. Ysengrin cracha au sol, comme il est de coutume quand on déteste les serviteurs de quelqu’un et rajusta son col de peau tendre. Il portait, ces derniers temps, si peu sa peau de paix que son propre regard le surprit dans le miroir que lui tendit un de ses serviteurs. Il rajusta une oreille velue qui s’était décalée, mira le gris de ses tempes et celui, plus clair de ses yeux, constata quelques rides nouvelles et soupira en son for intérieur. Voilà ce qui arrivait lorsqu’une peau passait sa vie retournée : elle fripait ! Peu lui importait cependant, car il n’était pas un dindon vaniteux, et sa peau de guerre portait tant que cicatrices que sa peau de paix pouvait bien tomber en lambeaux sans risquer de lui faire de l’ombre.
Derrière lui, ses gens aussi s’étaient retournés et s’ajustaient. Il constata avec amusement, et une certaine fierté, qu’il ignorait jusqu’au visage de paix de certains de ses vétérans les plus fidèles.
A côté, les gens de Beauté les avaient observés, l’œil fixe, doux et luisant tout à la fois. Agrion tendit une main fascinée pour passer quelques longs doigts blancs sur l’avant-bras velu d’Ysengrin.
« Pardonnez, Ô Vicomte, car je n’ai jamais vu de près… ! » et le Vicomte saisit ces doigts dans son poing, serrant et repoussant tout à la fois. Il y avait quelque chose de malaisant au contact délicat de la main du Comte de Beauté.
« Et vous pouvez voir sans toucher. »
« Diantre, que vous êtes méchant, mon doux seigneur Ysengrin ! » Iel eut un petit rire. Ysengrin se souvenait de son maître, qui lui avait dit de ne pas plus laisser Agrion le toucher qu’il ne devait traverser son domaine nuitamment. « Ce n’était que la fascination, car, le savez-vous ? Votre menée et la nôtre ne sont pas si différentes sur ce point. Vous retournez vos visages, et nous, gens de beauté, en portons cent. Je n’avais jamais vu un versipelle se changer d’aussi près. »
En de gestes grâcieux, l’hôte ordonnait ses serviteurs, tout en continuant la conversation auprès d’Ysengrin. La peur se sentait moins à présent, et la langue humaine d’Ysengrin ne percevait guère plus que les goûts ténus et fades des parfums du palais. Porter la peau de paix, c’était nager dans un coton sensoriel. La vue, seule, et peut-être un peu le toucher, s’amélioraient de ce côté de la pelisse.
« Ma chère Comte, vous portez des masques pour l’apparat. Nos peaux sont pour la guerre. » 
« La beauté est une guerre en soi, mais j’entends que ses champs de bataille ne vous évoquent rien. »
Agrion se retourna vers lui avec un sourire modeste. Derrière cette modestie, la plus grande arrogance du monde. Ysengrin n’était pas courtisan ; c’était, même en peau de paix, un guerrier et un conquérant. Le Versipelle avait arraché son immense domaine des mains des autres Comtes de Fée. Agrion avait gagné le sien dans le lit de la Reine Changeline. Oh, en lui demandant de remettre sa peau de paix, iel avait dû penser ramener Ysengrin dans son domaine, là où les mots faisaient tout, là où iel était la mieux armée. Où iel se pensait la mieux armée, en tout cas. Ysengrin se moquait bien qu’on le dise laid, mais il fallait décrocher le sourire du Comte. Son poing se tendit et attrapa le sautoir d’Agrion, tira violemment jusqu’à voir les rubis rentrer dans la chair du cou, tira jusqu’à ce qu’il n’y ait plus que l’espace d’un soupir entre leurs deux visages. Celui du Comte s’était figé. Très lentement, très délibérément, Ysengrin siffla :
« Ne m’insultez pas. Je suis venu pour une chose, et avec ma peau ou non, je l’obtiendrai de vous. Où est Hersent ? »
L’autre ferma les paupières et souffla doucement. Sa main blanche se glissa sur le poignet du Vicomte, pour tenter de desserrer la prise. Là c’était assez proche pour le sentir de nouveau, ce goût de peur, même avec une langue engourdie. Bien.
« La Dame Hersent vint, il est vrai, porter comme vous les respects et présents du Seigneur Leu, votre maître. Ce que j’espérais vous dire, Ô doux, aimable, gentil, tendre seigneur, autour d’un dîner et non point sur mon paillasson, c’était que la Dame s’en est allée, et que je puis vous assurer, sans menterie aucune, qu’il n’est ici nulle Dame Hersent. Il n’y a que moi, et vous savez que je n’ai pas de vassaux majeurs ou de châteaux secrets où cacher une vicomtesse de la Menée Hurlante. Mon domaine n’est que plaines et ce palais, que je vous invite de mon plein gré à visiter. Vous savez également pour principe, doux seigneur, doux seigneur, que je ne tue point. »
La voix, qui se voulait égale, trembla très légèrement. La main blanche sur son poing s’était faite pressante, sans parvenir à dénouer les doigts d’Ysengrin. Un véritable Comte de Fée était aussi immortel que puissant, mais Agrion… ah, réalisa Ysengrin, la chute est encore plus proche que l’on ne le pense, s’iel ne peut même pas se libérer de l’emprise de ma peau de paix.
Le doute s’insinua en Ysengrin. Le Comte de Beauté était la plus grande des menteuses, c’était indéniable. Mais ce qu’iel disait était tout aussi dur à nier. La Comté n’était pas grande et la menée l’avait écumée en passant. Hersent n’était pas facile à cacher et encore moins à maîtriser ou à tuer.
« Et la nuit ? »
« La Dame n’est point partie de nuit, mais peut-être y est-elle restée. Qui sait ? Je ne sais point. Je vous le répète, il n’y a, ici, que moi. Je vous expliquerai son séjour si cela peut vous apaiser et vous lancer sur la piste de votre épouse. »
Alors, seulement alors, Ysengrin relâcha son emprise sur le collier. Il avait serré si fort que les pierres rouges et blanches avaient percé ses paumes d’humain fragile. Autour de la gorge d’Agrion, des ruisselets de sang formaient des rayures, qui descendaient jusqu’à teinter le col de sa robe blanche. Son visage était doux et impassible, avec, de nouveau, ce petit sourire. Différent de l’odeur de peur qu’iel dégageait. Les illusions ! Les masques illusoires, les glamours, étaient à la Menée Belle ce que les peaux étaient à la Menée Hurlante. Il suffisait maintenant à Ysengrin de savoir que ce petit sourire arrogant n’était pas réel. Un bref instant, l’envie de tâter le visage de son interlocutrice, de ses poings, lui passa. Quelles expressions, voire quelles difformités, se cachaient sous la peau blanche et sous le maquillage rouge ? Iel ne devait pas pouvoir tout cacher.
« Restez cette nuit, Ô bel Ysengrin, dînez avec moi et peut-être comprendrez-vous ce qu’il est advenu de votre Dame. En attendant, voyez mon palais et assurez-vous que nulle Hersent ne s’y trouve. »
Iel s’avança et lui offrit son bras, qu’Ysengrin saisit sans pouvoir s’empêcher de l’écraser, juste un peu. Si iel le sentit, iel ne le montra pas, cette fois.
Sept grand halls furent visités, presque intégralement vides. Les bougies colorées qui y brûlaient illuminaient les pistes de danse et les fosses orchestrales pour bien peu de servants, très peu d’hommes ou de femmes de compagnie. Certains humains, certains fées mais aucun, pourtant, de haut rang. Des portraits en pied ornaient les murs immenses, et, quoiqu’ils représentassent tous des personnages différents, Ysengrin eut rapidement la certitude qu’il n’y avait là que des portraits d’Agrion. Les masques d’Agrion. Les déguisements d’Agrion. Les maquillages d’Agrion. Agrion en jeune humain visitant incognito son domaine, Agrion en musicienne colorée, Agrion insectoïde en amante de la Reine. Les peintures étaient toutes exécutées de main de maître, mais ni le nez, ni les yeux humains d’Ysengrin ne le trompèrent. Elles commençaient toutes à être piquée d’eau et de pourriture. Certaines étaient même lourdement balafrées, maladroitement recousues et repeintes. Comme si un guerrier ne savait pas reconnaître une cicatrice !
Hersent n’était nulle part. Son odeur même avait disparu, semblait-il, quoiqu’il fût difficile pour le Vicomte de se fier au nez de sa peau de paix. Les serviteurs qui laissaient pourrir les portraits avaient dû prendre bien soin d’effacer sa Dame… lorsque, au bout de deux heures, ils achevèrent leur visite du septième hall, Ysengrin sentit de nouveau la colère monter en lui.
Mais tuer le Comte n’était pas possible maintenant. Ces choses là ne se faisaient que par la grâce de la Reine Changeline, et un Comte sans domaine pouvait toujours bien prétendre à son immortalité. Pourtant… tout cela semblait si facile à prendre, si offert ! Ysengrin songea que le Seigneur Leu lui avait bien demandé, si possible, d’humilier un peu sa rivale… non, si possible de l’humilier beaucoup. Mais il n’avait rien mentionné à propos du fait de la dévorer et de prendre le pouvoir. Prendre le pouvoir au Comté de Beauté, cela semblait si simple ! Mais le tenir sans s’attirer les foudres du Comte Leu le Versipelle, cela paraissait dangereux.
« A quoi songez-vous, doux seigneur ?
-Que vous avez une dernière chance de me dire la vérité. Et arrêtez de m’appeler doux seigneur.
-N’en veuillez pas à un artiste de rêver que ses mots finissent par vous toucher. Mais je puis vous appeler rude seigneur s’il vous plaît mieux.
-Comte Ysengrin, ce sera suffisant. 
-Oh, Comte ? M’auriez-vous gardé quelque terrible nouvelle de la Comté des Loups ? Comment va le Comte Leu ?
-Je le représente. Je sais que vous vous moquez de moi depuis tout à l’heure. Je sais qu’un VICE-comte doit être appelé Comte. Vous pensez vraiment que le Comte Versipelle ne se ferait représenter que par des brutes, n’est-ce pas ? Vous m’appelez Vicomte depuis tout à l’heure. Vos servants aussi. Mais c’est Comte. Je représente le Comte Versipelle. Je suis le Comte Ysengrin, POUR VOUS.
-Je ne présume rien de ce que peut faire le Comte Versipelle, car je n’ai point l’habitude de traiter avec ses représentants… Comte Ysengrin. »
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Ils voltèrent enfin, la dernière tenture rouge atteinte et inspectée, et commencèrent la marche inverse, vers le premier hall où le dîner, et la majorité de la Menée Hurlante, étaient restés.
« Le Comte Versipelle et moi-même, croyez-le ou non, avons habituellement une relation plus proche. Oh, je ne dirais pas complice, et je ne pense rien avoir à apprendre à un fin politicien concernant nos relations parfois violentes… si vaste est son domaine, ces derniers temps, que j’entends fort bien qu’il ne puisse plus en sortir pour rendre visite à ses plus anciennes amies. »
Ysengrin avait toute la peine du monde à imaginer Leu et la méprisante petite Comte proches de quelque manière que ce fût.
« Vous êtes surpris ? Nous sommes tous deux chasseurs, pourtant. Leu est le maître de la chasse carnassière. Je suis la maîtresse de la chasse spirituelle. Quelles que soient par ailleurs ses aspirations vis-à-vis de ma Comté, nous sommes proches et nous échangeons souvent.
-Je ne vous vois pas chasser.
-Mais je chasse ! Je chasse la plus terrible et la plus dangereuse des choses, je chasse la Beauté, je chasse l’Art ! Parfois, au détour d’un chemin, on l’aperçoit, on le poursuit, lèvres écumantes… haletant, on s’arrête pour tirer un trait. Parfois, cela fait mouche, parfois cela manque. Nous l’accrochons au mur ensuite, mais nous savons, n’est-ce pas ? Vous, moi, ce cher Leu également, et assurément votre douce Hersent, que ce qui est grisant dans la chasse, ce n'est pas le trophée, c'est la poursuite. Toujours nous chassons. Et de cette façon, le Comte Leu et moi somme de parfaits rivaux et de parfaits amis. »
Le visage du Comte Agrion s’était illuminé de ferveur. Sa main blanche s’était serrée sur le bras d’Ysengrin, quoique sa poigne fut toujours d’une faiblesse risible. Iel était franche, pour la première fois peut-être. Cela ne dura qu’une fraction de seconde. Iel eut un soupir et posa sa tête contre l’épaule de son interlocuteur. Les dizaines d’ailes de libellule qui lui tenaient lieu de chevelure bruissèrent contre le cuir de l’armure d’Ysengrin.
« Ô gentil seigneur… Ô Comte Ysengrin, je sais que vous devez me haïr pour la disparition de votre épouse, mais restez auprès de moi ce soir. Nous parlerons, et vous verrez qui je suis – et si vous ne désirez pas parler, nous ferons ce que vous désirez. Depuis qu’Hersent est partie, je n’ai plus ici de compagnie. J’espérais une visite du Comte Versipelle, las ! Et ma Reine Changeline a bien peu de temps à accorder, même à son Premier Consort… ce n’est point pour moi la saison des bals, pour que mes gens ici s’amusent et m’amusent de leurs pas… mes halls sont tristes et vides, si, si ! Et à leur image, le Comte de Beauté… »
« Je vais vous frapper. » fit Ysengrin en secouant son épaule pour la libérer du contact (au travers du cuir, délicat et si dérangeant) de la peau d’Agrion. Cellui-ci sourit et se tapota les lèvres de l’index.
« Est-ce une menace ou une proposition ? Les deux peut-être ? Allons dîner avant. »
Et juste ainsi, en un temps incertain, Ysengrin réalisa qu’ils avaient traversé les sept halls, de nouveau, et que le hall bleu, magnifié de musique s’étirait autour d’eux. Il semblait plus grand encore qu’à son arrivée en ce palais absurde. Une immense table, bleue elle aussi, avait été dressée le long du hall, et la menée d’Ysengrin tout comme les courtisans d’Agrion s’y étaient installés. Les serviteurs de filigrane, les statues de choses délicates, avaient tous disparus. A la place, les choses qui erraient le long de la table, armées de cruches de vin et de bols de lupins, étaient d’étranges constructions.
Le regard glissait sur elles comme s’il était dans leur nature que d’être ignorées. Tout au plus pouvait-on percevoir qu’elles avaient un corps, et que ce corps avait certainement des mains, et que ces mains, certainement, tenaient des objets pour les servir aux convives. Au-dessus de ces corps, il y avait des masques, effrayants de beauté et parfaitement inexpressifs. Tous ces masques-là, d’une manière si fine que l’on aurait dit de la chair, étaient taillés aux traits de la maîtresse des lieux. La chevelure d’ailes de libellule, la peau blanche, les deux yeux rouges et les cinq autres points rouges sous lesquels on devinait cinq autres yeux. Les lèvres figées en un petit sourire arrogant.
« Ne dit-on pas que l’on n’est jamais mieux servi que par soi-même ? Si, si ! Cela se dit chez les humains de mon domaine. Maintenant, vous avez amené une certaine troupe avec vous et je serais bien mauvaise hôtesse si je ne les nourrissais point. Ainsi notre table est bien longue, aussi vous proposerai-je de vous installer à ma place, en chef, et je me placerai à la vôtre, à votre gauche ou à votre droite, la main qu’il vous plaira. Réservons l’autre chef de table à Dame Hersent, si elle survient. Oh, vous semblez penser que je me moque ! Mais je ne me moque pas, doux sire, voyez le respect que j’ai pour vous. Prenez ma place. Pour soupe, nous avons de la soupe-miroir : c’est une spécialité locale, c’est très bon avec un peu d’estime râpée. Pour le plat, nous avons désiré faire honneur à vos talents de chasseur. Le dessert vous surprendra peut-être mais c’est une spécialité locale, et c’est très bon à sa manière. Cela n’est guère pesant. »
Ysengrin s’installa. Le hall bleu ciel, bleu d’été, était si vaste et si clair qu’il lui sembla, bien qu’il fasse nuit dehors, que l’on dînait à ciel ouvert. Il avait marché toute la journée, en peau de guerre et en armure. Ce jour illusoire lui donnait le tournis. La musique qui y résonnait était magnifique mais ses accents, ses basses étaient horriblement grinçantes et lui remontaient au bord des lèvres.
« Qu’est-ce que c’est que cette musique, Agrion ?
-Ah ! Vous avez l’oreille et je ne sais pas pourquoi je m’en étonne. Vous êtes un loup, après tout… cela, mon cher, cela illustre la plus chère de mes croyances ! Qu’en chaque chose est son contraire. Voyez et sachez qu’au Comté de Beauté, nous ne nous amusons point des petites vanités princières de nos sœurs et de frères féées des autres domaines. Nos vanités, doux sire, sont énormes et sérieuses. Nous ne faisons pas qu’observer la beauté, nous la cherchons. Et la beauté se meurt quand on la capture, car ainsi se déroule une chasse. Vous comprenez cela.
-Mh-hm.
-Mais une beauté qui meurt, c’est une hideur qui s’embellit. La fadeur d’une fleur coupée, c’est le ravissement de découvrir les formes que ses pétales font en tombant. Ou la beauté de la dance des vers qui la dévorent lorsqu’on la jette en terre.
-Vous êtes complètement folle, Comte.
-Oui ! Merci ! Dans la beauté de nos violons, nous injectons la hideur de mille ongles crissant, parce que c’est là ! Dans son contraire ! Que chaque chose se trouve. Beauté et hideur se nourrissent l’une l’autre et ne meurent jamais. »
La peau de paix d’Ysengrin commençait à sérieusement le déranger. Il aurait voulu la retourner. Mais maintenant ? C’eut été un aveu de faiblesse. Il était las, las et habitué à la guerre, pas à ces mondanités absurdes. La Comte folle et ses explications insensées, sa passion à peine voilée pour l’autodestruction, n’étaient pas une menace.
La soupe-miroir fut servie. Elle était fidèle à son nom et Ysengrin y mira longtemps le gris de ses propres yeux et de ses propres tempes. Il n’aimait vraiment pas ce visage humain si tendre et si fragile. Pourquoi avait-il retourné sa peau ?
Agrion, de son côté, légèrement en contrebas du trône qu’iel lui avait donné, n’avait pas de reflet. Lorsqu’iel nota le regard d’Ysengrin, iel dressa le menton et une expression mutine à son attention.
« Les illusions interfèrent avec ces choses-là. Mais je me suis dit que la spécialité vous amuserait, vous qui avez aussi deux visages. Le bon seigneur Leu aime assez cette soupe.
-A quoi ressemblez-vous sous votre illusion, j’me demande…
-Ah… je me demande aussi.
-Vous ne savez même pas ?
-Je suis très vieil, Ysengrin. Et nous nous ressemblons, mais nous ne sommes pas les mêmes. Vous n’avez que deux visages. Je suis cent visages. Mais vous pourrez me toucher plus tard et deviner si vous le souhaitez. »
Ysengrin essuya d’un revers de manche la soupe qui lui dégoulinait dans la barbe. Il commençait à en avoir assez. Il grogna :
« Je suis venu chercher ma femme et vous passez votre temps à vouloir que je vous touche, hein ?
-Ah, je ne souhaite point vous faire oublier votre quête. Simplement, vous n’appréciez peut-être pas ma compagnie, mais moi, j’apprécie la vôtre, Comte Ysengrin. J’ai rarement l’occasion de parler avec des personnes qui ne sont ni de ma station, ni mes propres gens. J’ai oublié le goût des autres, en vérité. Ma Reine me manque terriblement. Votre maître me manque aussi…
-Je ne suis pas mon maître.
-Mais vous le représentez, Ô Comte Ysengrin ! fit l’hôte avec un sourire amusé. En toute honnêteté, Dame Hersent et vous êtes à lui semblables comme mes serviteurs me sont semblables… ce que j’aime chez Leu, je le hais aussi chez vous.
-Où est Dame Hersent ?
-Ah, voilà notre plat ! » Fit Agrion avec un petit cri de ravissement. Un des serviteurs masqués, titubant sous un plat aussi grand et aussi lourd que lui, s’avança pour poser avec fracas la pièce de venaison du jour devant les deux Comtes, dans une volée de sauce.
Bien sûr, c’était Hersent.
Elle, là, l’œil glauque et ouvert, sa peau de paix ruisselante de sauce, l’épaule craquelée par la chaleur. Evidemment, c’était Hersent.
Ysengrin se dressa avec fracas. La salle était tombée muette. L’était-elle vraiment ? Non, mais tout était assourdi. Il était conscient, quelque part, de la musique, du brouhaha de ses hommes. Mais il sentait le sang bourdonner à ses oreilles, ses foutues oreilles humaines. Ses mains trouvèrent la gorge d’Agrion et serrèrent. Que firent ses hommes ? Il ne pouvait rien leur dire. Rien faire sinon serrer.
Ce visage, ce visage blanc, toujours blanc, toujours impassible. Et il serra. Les mains écorchées d’Agrion tiraient sur ses poignets, avec force mais sans parvenir à les déloger et il serrait toujours. Et toujours Agrion le regardait d’un visage inexpressif, avec un petit sourire mutin. Deux yeux rouges le fixaient de derrière le masque. Il serrait. Et les mains se débattaient, mais il serrait et serrait et elles finirent par glisser de ses poignets. Il continua de serrer.
« Doux Seigneur, Ô doux Seigneur. Ô Comte Ysengrin. » Fit la voix d’Agrion, sans que les lèvres du visage face à lui ne bougent. « Doux Seigneur ! » fit la voix insistante. « Votre repas refroidit. »
Ses oreilles semblèrent soudainement se déboucher et il sentit le corps de la servante lui échapper et retomber, inerte, au sol. Dans une confusion ivre, il tourna la tête. Agrion était à sa place et le rôti avait été tranché. Dans le grand plat, il n’y avait plus qu’une viande noire et sirupeuse.
« Ceci, mon tendre Vicomte, est du rôti d’angoisse. Un sentiment prédateur aussi dur à capturer qu’il est difficile d’en échapper. Ah, ne faites pas attention à cette chose, vous me l’avez abîmée mais j’en ai d’autres. »
Un nouveau serviteur masqué d’avança avec une aiguière de sauce, la posa, et recula en tirant la morte par un pied.  
« Je suppose qu’un grand veneur comme vous a peut-être déjà goûté de ceci, mais elle n’est bonne que brûlante ou glacée, c’est pour quoi… vraiment, si vous voulez abîmer des serviteurs, cela peut attendre. Prenez une part d’angoisse.
-Vous vous foutez de moi. Je vais vous tuer, Agrion.
-Si vous voulez, gentil seigneur, mais prenez du rôti. »
Il ne sut pourquoi, mais Ysengrin s’affaissa sur le trône qu’on lui avait attribué. Il se sentait las. Si las. Drogué ? Non, juste las. Les bruits étaient trop forts. La journée avait été trop longue. Il venait de tuer quelqu’un sans raison. Le hall était trop grand. Les doigts des deux mains gauches de l’hôte se posèrent sur son poignet et pianotèrent doucement. Ysengrin les gifla et grogna.
« Dites-moi juste ce que vous avez fait de Dame Hersent. »
« C’est une chose que les mots seuls ne peuvent exprimer. Mais j’essaie de vous le dire, Ysengrin, j’essaie depuis que vous êtes ici. Il advint un jour que la Vicomtesse Hersent alla marcher, en peau de guerre, aux portes du palais aux sept halls où demeurait le Comte Agrion. Elle vint et nous parlâmes, comme nous le faisons à présent, et je lui offris un festin, comme je l’ai fait pour vous. Je ne souhaite que parler, Ô doux seigneur, je n’ai envie que de compagnie. On s’ennuie si vite ici. Ah, Ysengrin ! Ne me prenez pas pour votre ennemi. Vous ne pouvez pas l’être. »
Sa voix était triste. Sous ses tons précieux, sa voix bourdonnait comme des ailes de libellule.
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« Demeurez, Vicomte, encore un peu à mes côtés. Je m’ennuie, Vicomte. Enragez-vous. Montrez-moi votre haine, je la trouverai jolie ! Ou l’amour que vous teniez pour Hersent, n’est-ce pas ? Vous aimiez Hersent ! Demeurez ! Demeurez ! Parlez-moi de votre amour ! Ah, tenez au moins jusqu’au dessert, Ô Vicomte.
-Qu’est-ce que… qu’est-ce que la nuit fait en Beauté ?
-Toutes les horreurs du monde. Si, mon gentil, aimable seigneur, et vous pouviez le deviner. La nuit, ce sont toutes les horreurs. Ce sont elles qui préservent notre Comté. Il faut qu’en chaque chose soit son contraire.
-Et moi, déglutit-il, qu’est-ce que vous m’avez fait ?
-Je vous ai touché, Ysengrin. Vous vous portiez avec une telle allure ! Si sûr d’être mon égal, Ô Vicomte, que je vous aurais cru… je voulais croire ! Si sûr de prendre tout ce que j’ai, j’aurais aimé que vous le fassiez, car je ne demande qu’une chose, c’est que l’on me détruise et que j’en refleurisse. Mon palais aurait été vôtre, mon corps, ma vie, tout ce que vous vouliez ! Si vous aviez été aussi fort que vous le pensiez. Vous auriez résisté à ma volonté, si, si ! Je vous aurais aimé ! Mais vous n’êtes pas Leu, ce pourceau, vous n’êtes que son rejet… je voudrais vous haïr comme je puis le haïr, mais vous êtes MORNE, YSENGRIN ! Vous êtes MORNE et TERNE et BANAL ! Je voulais quelque chose de REEL, YSENGRIN ! Quelque chose de BRUT ! Quelque chose de BEAU ! »
Les quatre mains pâles étaient autour de son cou. Les sept yeux rouges étaient ouverts. Il crut un instant qu’Agrion le tuerait. Las, si las. Les doigts blancs étaient rentrés à travers de sa peau, à travers de son esprit, avaient tout massé, tout lassé, tout doucement. Toute la soirée. Tout fouillé, à la recherche d’une étincelle qu’ils avaient eux-mêmes pincée par mégarde. Les doigts passèrent sous son menton et cherchèrent les bords de sa peau. Se glissèrent sous sa pelisse.
« Non. » cracha le Vicomte Ysengrin en décochant un poing vers Agrion. Ses phalanges percutèrent le menton du Comte et il s’entendit hurler. Quelque chose pour sa menée. Aux armes ou fuyez ? Les sept yeux du Comte étaient dans les siens. Un ruisselet rouge coulait entre ses lèvres souriantes. Deux de ses mains encadraient son visage, de nouveau, et les deux autres fouillaient dessous, aux limites de sa peau.
« Vous ne pouvez pas me faire de mal, Ysengrin. Je n’y arrive même pas moi-même, et croyez-moi, j’essaie. »
Il sentit les doigts se refermer sur les bords de sa peau. Et tirer.
Nul ne retourne ou ne retire la peau d’un versipelle pour lui. Hersent seule… Hersent… ! Il sentit le froid, comme il ne l’avait pas senti depuis des siècles. Lorsque la peau passa au-dessus de son visage, une obscurité plus profonde que la nuit vint. Il n’avait plus ni œil de loup, ni œil d’homme. Et bientôt, le monde fut tout aussi sourd. Pourtant, le Comte parlait toujours, et Ysengrin le percevait.
« Hersent ? »
« ll n’y a pas de femme du nom d’Hersent dans ce palais. Il y fut et y demeura et n’y est plus. »
Le froid passa sur ses épaules comme une vague brutale. Sans geste brutal, mais implacablement, Agrion le déganta, et l’homme tendit désespérément ses mains libres et fragiles vers l’avant. Il y avait la peau de sa terrible adversaire, mais il passa à côté de cela. Il saisit la table. La table était en bois. Sans la voir ni l’entendre, la légère ombre du Comte sembla soudain tourner autour de lui, passer dans son dos et il la sentit tirer d’un coup sec pour dépecer ses jambes. Il était nu. Le poids de sa peau n’était plus sien.
Ni homme, ni loup, le versipelle pelé tâta devant lui. Sous ses doigts écorchés, il sentit une forme.
« C’est le dessert, Ysengrin. Vous pouvez le toucher. »
Le dessert était d’une matière si fine que l’on aurait cru de la chair. Comme de la chair, elle était légèrement tiède, et sept boutons humides y étaient répartis. Ses doigts trouvèrent une aspérité et en dessinèrent le contour. Deux fines demi-lunes, imbriquées dans leur arrogance.
« C’est votre visage, c’est ça ? »
« Notre visage, très cher. Mettez. »
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inrng · 7 years ago
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vicnormansstuff · 3 years ago
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Ballade « Quand à peine un nuage »
Quand à peine un nuage,
Flocon de laine, nage
Dans les champs du ciel bleu,
Et que la moisson mûre,
Sans vagues ni murmure,
Dort sous le ciel en feu ;
Quand les couleuvres souples
Se promènent par couples
Dans les fossés taris ;
Quand les grenouilles vertes,
Par les roseaux couvertes,
Troublent l’air de leurs cris ;
Aux fentes des murailles
Quand luisent les écailles
Et les yeux du lézard,
Et que les taupes fouillent
Les prés, où s’agenouillent
Les grands bœufs à l’écart,
Qu’il fait bon ne rien faire,
Libre de toute affaire,
Libre de tous soucis,
Et sur la mousse tendre
Nonchalamment s’étendre,
Ou demeurer assis ;
Et suivre l’araignée,
De lumière baignée,
Allant au bout d’un fil
À la branche d’un chêne
Nouer la double chaîne
De son réseau subtil,
Ou le duvet qui flotte,
Et qu’un souffle ballotte
Comme un grand ouragan,
Et la fourmi qui passe
Dans l’herbe, et se ramasse
Des vivres pour un an,
Le papillon frivole,
Qui de fleurs en fleurs vole
Tel qu’un page galant,
Le puceron qui grimpe
À l’odorant olympe
D’un brin d’herbe tremblant ;
Et puis s’écouter vivre,
Et feuilleter un livre,
Et rêver au passé
En évoquant les ombres,
Ou riantes ou sombres,
D’un long rêve effacé,
Et battre la campagne,
Et bâtir en Espagne
De magiques châteaux,
Créer un nouveau monde
Et jeter à la ronde
Pittoresques coteaux,
Vastes amphithéâtres
De montagnes bleuâtres,
Mers aux lames d’azur,
Villes monumentales,
Splendeurs orientales,
Ciel éclatant et pur,
Jaillissantes cascades,
Lumineuses arcades
Du palais d’Obéron,
Gigantesques portiques,
Colonnades antiques,
Manoir de vieux baron
Avec sa châtelaine,
Qui regarde la plaine
Du sommet des donjons,
Avec son nain difforme,
Son pont-levis énorme,
Ses fossés pleins de joncs,
Et sa chapelle grise,
Dont l’hirondelle frise
Au printemps les vitraux,
Ses mille cheminées
De corbeaux couronnées,
Et ses larges créneaux,
Et sur les hallebardes
Et les dagues des gardes
Un éclair de soleil,
Et dans la forêt sombre
Lévriers eu grand nombre
Et joyeux appareil,
Chevaliers, damoiselles,
Beaux habits, riches selles
Et fringants palefrois,
Varlets qui sur la hanche
Ont un poignard au manche
Taillé comme une croix !
Voici le cerf rapide,
Et la meute intrépide !
Hallali, hallali !
Les cors bruyants résonnent,
Les pieds des chevaux tonnent,
Et le cerf affaibli
Sort de l’étang qu’il trouble ;
L’ardeur des chiens redouble :
Il chancelle, il s’abat.
Pauvre cerf ! son corps saigne,
La sueur à flots baigne
Son flanc meurtri qui bat ;
Son œil plein de sang roule
Une larme, qui coule
Sans toucher ses vainqueurs ;
Ses membres froids s’allongent ;
Et dans son col se plongent
Les couteaux des piqueurs.
Et lorsque de ce rêve
Qui jamais ne s’achève
Mon esprit est lassé,
J’écoute de la source
Arrêtée en sa course
Gémir le flot glacé,
Gazouiller la fauvette
Et chanter l’alouette
Au milieu d’un ciel pur ;
Puis je m’endors tranquille
Sous l’ondoyant asile
De quelque ombrage obscur.
Théophile Gautier (1811-1872)
Via line Gérard
Fb
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mekrazi-djilali · 4 years ago
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Temoulga, la montagne enchantée.
Montagne silencieuse où reposent mes ancêtres, tes crêtes et tes sommets, tes cols et tes versants ont bercé mon enfance. Je me suis assoupi dans le lit douillet de l’herbe odorante et tendre de tes prés. J’ai admiré l’habit de tes pentes colorées, j’ai regardé passer des nuages blancs et gris dans ton ciel éthéré. Ta pluie généreuse a mouillé mon visage et rafraichi mes mains. Sois bénie, terre chaleureuse et douce qui offre au voyageur lassé l’ombre et la lumière.
Né dans un petit hameau dispersé surplombé par une montagne pleine d'ombres et de mystères, il ne manque jamais l’occasion de s'y rendre ou d'y séjourner. Depuis sa plus rendre enfance, elle représente pour lui un endroit enchanté unique au monde.
Elle a tant de joies à lui offrir, sa petite montagne isolée et chaleureuse qui n’a pas voulu grandir suffisamment pour demeurer toujours enfant.
Il parcourt ses sentiers poudreux et ses pentes inclinées où les pierres et les plantes vivent ensemble, collées les unes aux autres comme les membres d’une seule famille. Les oiseaux et les insectes, habillés de couleurs riantes leur rendent souvent visite pour briser leur monotonie et déranger leur somnolence.
La brise légère taquine de son haleine fraiche leurs feuilles altières et leurs tiges hautaines. Elle n’oublie pas le caillou grave et silencieux dont elle caresse le visage poli par l’eau de pluie qui coule le long des pentes et s’infiltre dans la boue pour garder la fratrie réunie.
Il connait le moindre de ses recoins. Il lui semble parfois que ses arbres et ses rochers le reconnaissent et émettent des sons joyeux pour le saluer. Les endroits qu'il ne peut rejoindre, c'est lui qui les salue de loin après avoir tourné la tête dans leur direction pour les regarder en face et s'excuser de ne pouvoir venir plus près.
Seules les herbes des nouvelles générations ne s'émeuvent pas à son approche puisqu’elles ne reconnaissent ni le bruit de ses pas ni l‘écho de sa voix. Elles sont indifférentes et tièdes car elles sont si menues et vivent si peu de temps qu'elles ne peuvent retenir dans leurs petites mémoires des choses aussi pesantes que la lourdeur du temps.
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manieresdedire · 4 years ago
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Vive le Rugby !
- As-tu vu ce match ?
- France - Galles du Tournoi de rugby des 6 nations ?
- Un suspense insoutenable, un thriller dont on attendait fébrilement le dénouement.
- Mais aussi un "documentaire" illustrant des valeurs : courage, solidarité, fraternité...
- Un spectacle total mêlant les disciplines : courses d’ailiers, lutte dans les regroupements, sauts pour attraper un ballon de touche ou tapé en chandelle, sumo pour sortir un joueur des limites tracées au sol, plongeons sur le gazon de l’en but pour marquer avec superbe un essai libérateur, football aléatoire...
- … avec toutes les qualités sportives espérées : intelligence, adresse, force, vitesse, robustesse, élégance...
- … et des phases de jeu s’apparentant à l’art du cirque : passes et circulation du ballon comme en jonglerie.
- Des chorégraphies : courses coordonnées, vagues et ressacs, déferlantes, interrompues, reformées, d’une ligne de but à l’autre, méli-mélo tactique préparant la réception d’une balle de touche...
- De l’art militaire : définition par l’état-major d’une stratégie, de schémas tactiques appliqués par les hommes du champ de bataille sous la houlette du capitaine et des cadres.
- … avec maîtrise du commandement : analyse du contexte du match, des forces et faiblesses de l’adversaire, sélection des joueurs et de la réserve, entraînement, formation, répétitions, stimulation des hommes, exemplarité sur le pré...
- De l’authenticité, peu de triche...
- … même si on pousse à la faute, si on essaie d’influencer l’arbitre...
- Mais l’effort, les franchissements, les corps à corps, les mêlées, les plaquages... c’est pas du flan !
- Il arrive que les joueurs se tordent, se cassent quelque chose, saignent, tombent KO, sortent du terrain...
- Des hommes durs au mal, herculéens !
- … qui craquent parfois, cherchent à intimider, menacent, se saisissent au col, montrent leur force, leur peur de rien.
- … pour évacuer du stress, surmonter le sentiment de vexation après une action loupée, contenir la hargne équivalente de l’adversaire...
- Tu les as écoutés, les joueurs après un match gagné, ils disent leur joie et vantent le collectif...
- Après une défaite, émus, déçus mais lucides, analytiques, cherchant à évacuer leur frustration, jamais amers.
- Toujours dans la projection, le match d’après.
- Et le "France - Écosse", tu l’as vu ?
- … il ressemblait au précédent, sauf que c’est l’adversaire qui a gagné !
- Des batailles, ça se gagne, ça se perd...
- Le rugby est un sacré sport et les "Bleus" furent héroïques, leurs adversaires aussi !
- Envoie la "Marseillaise" !
- Dis, il ne manquait rien lors de ces deux rencontres ?
- Si, le public et son bonheur bruyant.
Yves Rebouillat (in Le Tarn Libre 2 avril 2021)
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lonewolfpictures · 4 years ago
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On continue avec la serie Mercantour. 🐺Pendant la reco terrain avec le wolfpack nous avons eux la chance (pour moi 😅😋) d'avoir un temps orageux et assez capricieux. ☁️Ce qui nous a donné des atmosphères pré-tempête assez incroyables. Comme ici où la dépression à commencé à glisser par dessus le col à environ 2300m d'altitude. 🌤Déchirant les gros cumulus sur la crête et laissant quelques ouvertures pour le soleil. 📸 pour les photographes de paysages amateurs ou parfait débutants, souhaitant sortir du mode auto ou pousser plus loin leur pratique avec l'utilisation de filtres optiques. 👨‍🎓Restez connectés car des stages en France (haute Saône, jura, Vosges) vont débarquer très prochainement. 🗻En attendant sortez et pratiquez ! •••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••• @haidafilter #valleedesmerveilles #mercantour #france #mountainlife #mounteverest #landscape_lovers #himalayas #photography #mountain #landscapes #skimountaineering #landscape #everest #everestbasecamp #landscapephotography #himalayangeographic #montagne #everestbasecamptrek #alpsmountaineering #mountains #travelphotography #mountainghost #whitemountaineering #himalayas #mountaineering #himalayan #photography #montagnes #naturephotography (à Parc National du Mercantour) https://www.instagram.com/p/CD8tfDBI66h/?igshid=ppan6goa8695
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cedricfaitsontourdupilat · 2 years ago
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CHATEL CHABLAIS LEMAN RACE
A Châtel, le 23 juillet 2023
Voici la 5eme édition de cette jeune épreuve et une découverte me concernant. N’ayant que très peu roulé par là-bas, je me suis laissé tenter par l’aventure avec un parcours plutôt original : un départ descendant avant 2 courtes difficultés puis un (très) long bout de plaine pour longer le lac Léman jusqu’en Suisse avant un final très ardu avec la montée de Troistorrents, le Pas de Morgins et le col de Bassachaux pour une arrivée au sommet. L’organisation est bien rodée (la même que la Thonon Cycling Race et de la cyclo de la Vache Qui Rit) et on va bénéficier d’une météo clémente avec beaucoup de soleil même s’il fait frais le matin et qu’il faudra faire avec un peu de vent.
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Logeant sur Châtel, j’ai 5 km à faire en direction de Pré-la-Joux pour m’échauffer un peu (on repassera par là en fin de course pour finir au col de Bassachaux). En avance je prends place en 1ere position du sas prioritaire et juste derrière la voiture ouvreuse. 8h15 le départ est donné de façon neutralisée pour les 4km descendants jusqu’à l’entrée de Châtel où le départ réel est donnée dans l’élan avec un bon km bien pentu. En tête de paquet je contrôle sans trop de soucis et reste parfaitement placé pour la suite qui va être globalement descendante. C’est le 1er objectif du jour : rester à l’avant jusqu’au km22 pour éviter les chutes en roulant trop groupé (et c’est un bon plan puisqu’une chute collective se produira). Quelques-uns tentent d’attaquer mais seul un duo prendra un peu de champ : à plus de 50km/h ils ont de toutes façons peu de chance d’aller loin !
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Km22, c’est le début de la 1ere difficulté avec le col du Corbier (5,5 km à 7,2%) et mon 2nd objectif ; absolument basculer avec les meilleurs ! ça part très fort (5,5 - 6 w/kg) et j’ai plutôt de bonnes sensations alors j’en profite pour rester devant ; on revient sur le duo et l’allure baisse à peine tandis que je commence à ressentir les efforts à mi-pente. Je recule légèrement mais toujours au-delà des 5w/kg même dans les roues, je serre les dents sur la fin où je bascule dans les dernières positions d’un groupe encore très consistant (30-40 coureurs) malgré les 17’ d’efforts très soutenus. La descente qui suit est très engagée : avec déjà 10-15’’ de retard par rapport aux hommes de têtes en passant dans les derniers du groupe, le petit peloton s’étire, s’étire et fini pas casser ! Sur le bas on se retrouve à 7 et la configuration des lieux ne nous permet pas de voir la fin du groupe de tête qui d’après Strava avait à peine 30’’ d’avance : on roule bon train avec 2-3 gars motivés qui d’ordinaire nous aurait permis de rentrer mais sur cette route en faux plat descendant ça ne se relève pas du tout devant et comble de malchance une voiture nous bouchonne quelques peu dans une partie sinueuse. Après 50km la 2eme difficulté se présente et nous avons perdu du temps avec près d’une minute de retard pour l’aborder.
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Cette côte de Plan Fayet (3,5km à 6,8%) est plus courte que le Corbier mais sans savoir les écarts j’ai encore espoir d’un retour ; à 5,5w/kg on grimpe fort mais personne en vue (et pour cause on montera sensiblement à la même vitesse que les 1ers). Au sommet il y a la bifurcation avec le moyen parcours ; devant il vont se retrouver une vingtaine tandis que de mon côté on doit poursuivre à 5 seulement et là je comprends que ça va être compliqué : la descente sur Evian via Publier est magnifique puisqu’on a parfois l’impression de plonger dans le lac Léman et on rejoint les rives de celui-ci à Evian où la circulation nous freine considérablement nous désavantageant encore plus par rapport au groupe de tête qui doit avoir une moto pour ouvrir la route ! Je ne sais pas qui se trouve à l’avant (j’ai juste vu Alexandre Banegas et David De Vecchi ) et je ne connais pas mes 4 compagnons qui me semble très costaud !
En effet pour ces 45km pratiquement plat comme la main on va rouler quasiment aussi vite que le groupe de tête mais à quel prix ! En fait j’ai avec moi 2 suisses ; Vincent Wisard et Thomas Huwiler (vainqueur de la Thonon Cycling Race, j’étais arrivé avec lui pour la gagne !) ainsi qu’un américain Erik Levinsohn (qui va juste remporter la course d’ici quelques heures !) et je n’ai pas identifié le 4eme. En tous les cas on roule fort, Erik étant impressionnant, les 3 autres aussi, j’ai le sentiment d’être celui qui souffre le plus alors je m’arrange pour ne pas relayer derrière l’américain. On passe la frontière et nous dirigeons vers Aigle on l’on passe au Centre mondial du cyclisme qui accueille des stagiaires et les sportifs professionnels et abrite les bureaux de l'Union cycliste internationale (UCI) ! Ici ce tiens un ravito où je ne m’arrête pas et on se retrouve à 3 avec Vincent et Thomas pour finir cette partie de plaine jusqu’à Monthey. Peu avant, à la faveur de longues lignes droites, on a enfin aperçu le groupe de tête 1’20 / 1’30 devant nous : comme je le disais, on a fait jeu égal pendant plus d’1 heure de plaine et un second groupe plus conséquent ne nous a pas rattrapé !
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Après 111km avalés à 40,5 km/h de moyenne, nous voilà au pied des véritables difficultés avec tout d’abord la montée vers Troistorrents. Je mène notre trio avant le retour comme une balle d’Erik ! Il prend de suite les commandes et attaque. Un peu surpris je pense qu’on peu encore s’entraider à trois d’autant que je ne connais pas du tout le parcours ce dernier ayant été modifié en dernière minute. Je roule sur un bon 5w/kg sur le début et c’est fatal à Thomas qui décrochent rapidement, et c’est compliqué pour Vincent qui s’accroche mais cède mètres après mètres. Du coup j’ai toujours Erik devant qui ne creuse plus ou très peu mais je préfère conserver mon rythme et re-dommage car la suite est beaucoup plus facile avec du faux plat voir des petites descentes une fois passé Choex et pour arriver à Troistorrents. Par contre les choses sérieuses reprennent en s’engageant sur la route forestière menant au Pas de Morgins : J’ai perdu de vue l’American mais commence à reprendre des lâchés de l’avant alors que mon rythme faibli quelques peu : cela dit même sous les 5w/kg je fais aussi bien qu’Alex qui bataille devant sur cette route forestière : juste 10’’ d’écart sur ces 4,8km à 7.8% d’après strava ! La suite m’est par contre bien moins favorable ; la pente s’adouci nettement en même temps qu’un petit vent de face m’accueille à Morgins ; c’est là qu’on voit l’importance d’être en groupe. Mis à part ça la fin du Pas de Morgins se fait facilement et je profite de l’arrêt du chrono pour la descente sur Châtel pour me ravitailler un peu en compotes et coca. Je repars tranquille en direction de la station où je récupère un bidon de boisson électrolytes auprès de mes parents. Au bas de la descente le chrono reprend pour les 10kms du col de Bassachaux (avec les 6 derniers kms à 8%).
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Ne sachant rien de ma place mais me doutant bien qu’il n’y a plus grand-chose à espérer je manque vraiment de motivation pour monter fort et me faire mal, donc je conserve un petit tempo tout en dépassant bon nombre de concurrents du moyen parcours. De toute façon j’ai laissé énormément de force dans notre vaine poursuite, je ne risque donc pas de luter avec les plus costauds alors j’en profite pour admirer le paysage ! Le dernier km est plus facile et le panorama du sommet n’est pas mal avec une vue splendide sur le Lac de Montriond juste en contrebas ! Après quelques photos il est temps de redescendre pour prendre connaissance du classement : 14eme scratch et tout de même 3eme de la catégorie !
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Un mot pour résumer la course : frustration ! En effet il est rageant d’établir des records de puissance sur 3h10-3h30 juste pour espérer revenir dans le groupe de tête ! Je suis même tout près de mes records sur une large plage de 2h10 à 4h20 signe que la forme était là mais la course aurait été bien différente si j’avais pu être devant. En tous les cas je n’avais pas les capacités d’Erik Levinsohn qui malgré de gros efforts sur la partie plane à fait un finish à couper le souffle pour s’imposer en dépassant David (2eme) et Alex (3eme) dans les ultimes kms !
Classements
Sur le site de l’épreuve https://chatelchablaislemanrace.com/ ou directement sur ce lien
Strava
https://www.strava.com/activities/9505804563/
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lesgenouxdanslegif · 5 years ago
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UN PEU DE LECTURE.
ON TE CONSEILLE D'ALLER T'ENFERMER AUX CHIOTTES POUR VIVRE UN MOMENT D'HISTOIRE.
Ligne d'arrivée de la Western States, il y a 10 ans. Depuis, on n'a jamais vu une photo après 160 bornes aussi stylée. Analyse de gauche à droite :
- Le type "média" et sa dégaine de Texan. Chemise dans le short, ceinture en cuir. Solide sur ses appuis, serein, posé. On adore. On espère qu'il vivra longtemps entouré de sa famille et d'un fusil à pompe Winchester M97 pour défendre sa propriété achetée avec crédit. - Geoff Roes qui répond avec sa douce voix au type "média" et sa dégaine de Texan. Calvitie apparente mais cheveux gras comme les frites d'un fast-food. Il vient de claquer le nouveau record de l'épreuve après avoir fait un retour à la Antoine Guillon. Depuis, le mec est porté disparu. Rock Star. - Le photographe Luis Escobar avec tatouage tribal sur le biceps, bandana dans les cheveux et collier ras de cou. On n'en fait plus des comme ça. Born to se régaler avec une dégaine inimitable. - Anton Krupicka, bronzé comme jamais mais crucifié avec ses crêpes aux pieds. Cheveux gras et tibias inflammés, il est presque dégoûté d'être second alors qu'il termine devant Kilian Jornet. Le gars est tellement rôti qu'on dirait un papy de 95 ans qui cherche à s'assoir sans se casser le col du fémur. La chaise en plastique était tellement heureuse d'accueil le corps de l'Anton qu'elle ne s'est jamais lavée. - Jenn Shelton, pacer de l'Anton. Ça se passe de commentaire. Oui, elle est en chaussures de route. - Le type en jean alors qu'il doit faire environ 42 degrés. La légende raconte qu'il aurait jeté son slip le soir tellement qu'il était trempé. Regardez son sourire. MAIS REGARDEZ LE BORDEL. Y'À PAS UN MEC SUR TERRE PLUS HEUREUX À CE MOMENT LÀ.
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Pré-commandez votre revue Point de Côté n°3 jusqu'au 31 mai : www.pointdecote.fr Photo Larry Gassan
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maindessineusetextes · 5 years ago
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VACHE
On a beau être d'un naturel réputé placide, à force ça finit par énerver. Une fois les beaux jours arrivés, elles se donnent le mot, se rassemblent, et fondent en formation serrée sur la proie de leur choix.
Oh, l'intention n'a rien de carnassier. Non, il s'agit juste de s'éclater dans l'air chaud, en dansant des yeux au museau et du museau aux yeux des journées entières.
Et ça recommence chaque été, sans aucun moyen de les chasser !
Quand on n'a pas de mains mais seulement des sabots aux pieds, et une queue trop courte pour les disperser, les mouches, c'est vraiment vache pour un bovidé !
Ce vendredi soir donc, au terme d'une semaine de supplice, Suzon, la Charolaise, avait les nerfs en pelote. Elle ne rêvait que d'une chose : encorner ces maudits insectes !
Alors, quand le fermier posa un regard un rien trop appuyé sur elle, en ouvrant la barrière du pré, elle ne put s'empêcher : « Qu'est-ce qu'y t'faut ? Tu veux ma photo ? »
L'incivilité n'étant pas sa tasse de thé, Albert, ci-devant gentleman-farmer, prit la mouche. Mais Suzon s'en battait les flancs : « Reste pas planté là comme un poireau. Casse-toi, espèce de veau !»
Cette fois, c'en était trop! Albert prit la mouche à nouveau, ... libérant aussitôt le museau de Suzon d'une mouche supplémentaire. Fini la galère ! Tout à l'intérieur, Suzon changeait d'humeur. Elle venait de découvrir fortuitement comment se délivrer de son calvaire. Il suffirait de vexer Albert assez souvent pour qu'il la débarrasse de tous ses squatters encombrants  .
A partir de là, Albert descendit aux enfers. En un seul week-end, il entendit plus de noms d'oiseaux que le dictionnaire ne compte de mots !
Le lundi, Albert prévint Suzon : « Si tu continues sur ce chemin, je te vends au marché dimanche prochain». Mais Suzon n'en eut cure. Confiante en son destin, elle multiplia les injures. Tant et si bien que, le dimanche venu, Albert la vendit à Émile, un vieil éleveur bourru.
Suzon ne se faisait pas de bile : ce qui avait fonctionné avec Albert fonctionnerait avec Émile. Mais voilà, au 1er gros mot prononcé, Émile resta de marbre. Au deuxième, il flatta le col de Suzon avec affection. Au 3ème, il se gratta le nez avec application. Et ainsi de suite jusqu'au 10ème, où Suzon dut se rendre à l'implacable évidence : ce n'est pas qu’Émile avait muselé tout ego, c'est qu’Émile était sourd comme un pot !
Et Suzon fondit en larmes
...
Moralité de cette histoire :
VACHE QUI RIT VENDREDI , DIMANCHE PLEURERA.
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coloursofmyroom · 5 years ago
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De retour de l’expo #11 : Paris romantique, 1815-1848 - Paris, Petit Palais
26 juin 2019
Il s’agit avant tout d’une déambulation dans le Paris de la Restauration et de la Monarchie de Juillet : le découpage des salles ne relève pas d’une logique chronologique, ni vraiment thématique, mais avant tout géographique, selon une progression centrifuge. La visite commence donc par le cœur de la ville, qui est aussi celui du pouvoir : le palais des Tuileries. Entre le Consulat et le Second Empire, il s’agit en effet de la résidence permanente du chef de l’Etat. Si la vie de cour y est plutôt atone, quelques figures sont populaires : c’est le cas du duc d’Orléans (le fils de Louis-Philippe) et de la duchesse de Berry, veuve du duc assassiné en 1820. Une fille de Louis-Philippe, Marie d’Orléans, se distingue par ses talents artistiques. Formée par Ary Scheffer, elle s’oriente vers la sculpture : elle est notamment l’auteure de statuettes figurant Jeanne d’Arc, dont on peut admirer trois exemples. Amatrice du Moyen Age, elle décore son appartement dans le goût néogothique, tandis que ceux de sa famille sont meublés dans un style beaucoup plus éclectique, où le goût pour le Grand Siècle côtoie le style rocaille ou néo-Boulle, sous l’influence du décorateur Eugène Lami. A noter aussi : une toile de Viollet-le-Duc représentant un somptueux dîner aux Tuileries.
Toute en longueur, la deuxième salle nous transporte au Palais Royal. Construit en 1628 pour Richelieu, il devient ensuite la résidence de la famille d’Orléans. Un premier réaménagement à la fin du XVIIIe siècle en fait un lieu vivant et prisé, avant une complète rénovation entreprise sous Louis-Philippe. La scénographie reproduit la disposition des boutiques de luxe le long de la galerie d’Orléans, édifiée alors à la place des galeries de bois. Une gravure et deux très belles maquettes d’époque restituent l’élégance de ce lieu lumineux et moderne, doté d’un verrière métallique et de l’éclairage au gaz. On y trouve les articles de luxe les plus divers, que le visiteur peut admirer dans les vitrines le long desquelles il déambule. On dispose ainsi d’un bel aperçu de la mode et du luxe de l’époque : sacs à main, très jolis éventails (dont l’un orné de girafes), incontournables châles et chapeaux, gilets, cols-cravates et cannes qui font la tenue du dandy. J’y ai appris que la canne de Balzac avait fait sensation par ses dimensions hors normes... Les arts décoratifs ne sont pas en reste : porcelaine de Paris de Jacob Petit, très colorée et un rien kitsch, couleurs claires et mates des coupes opalines, en vogue sous la Restauration (il s’agit de verres au plomb mêlés à des colorants), ou encore pendules et cartels dorés aux styles éclectiques (orientalisant, néogothique, renaissance ou rocaille). Le Palais Royal est également un haut lieu de la gastronomie parisienne, grâce aux restaurants Véry, Véfour et des Frères Provençaux, dont la carte pléthorique est exposée, comportant un grand nombre de potages, hors d’œuvres, entrées, plats de viande et de poisson, rôts, entremets, desserts, vins et liqueurs !
Cette scénographie « mimétique » se poursuit dans la troisième section, consacrée au Salon, qui se tient dans le Salon Carré du Louvre depuis 1725. Le charme de la salle (carrée, donc) tient notamment à l’accrochage des toiles, à touche-touche. Presque toutes été exposées à l’un des Salons organisés, chaque année, pendant cette période. L’ingrisme, notamment représenté par Amaury Duval, et les scènes de genre et d’intérieur côtoient toutes les nuances du romantisme : l’orientalisme, le style troubadour, le goût pour le sujet historique, notamment pour la Renaissance, François Ier et Henri IV (voir aussi Cromwell et Charles Ier (1831) de Paul Delaroche, qui connut un grand succès par ses formats monumentaux, ses sujets anecdotiques et spectaculaires – voire, ici, macabres...), le mysticisme dépouillé (et presque pré-symboliste) d’Ary Scheffer (Saint Augustin et Sainte Monique), inspiré par les peintres mystiques allemands, le sens du sublime (impressionnant Trait de dévouement du capitaine Desse du peintre de marine Théodore Gudin). Le Christ au jardin des Oliviers de Delacroix (1826) domine l’ensemble, où se distinguent aussi Mazeppa aux loups d’Horace Vernet (1826), le Roland furieux (1831) de Jehan Duseigneur, œuvre manifeste du romantisme en sculpture et, pour ma part, l’onirique Rayon de soleil (1848) de Célestin Nanteuil. Dans un sous-bois pailleté de lumière, trois nymphes se fondent dans la clarté surréelle d’un rai de soleil, suggérant ainsi le rêve du jeune écuyer endormi... Le Salon y apparaît ainsi comme un lieu ouvert aux innovations, à un nouveau langage plus libre, plus exalté, plus « sentimental » - mais finalement très divers.
L’exploration des goûts et de la production artistiques du temps se poursuit dans une salle consacrée au néogothique, et particulièrement à Notre-Dame de Paris. Une incroyable pendule reproduisant la façade de la cathédrale ouvre la salle, où figure l’édition originale du roman de Hugo (1831) à côté d’une toile de Charles de Steuben, La Esméralda (1839). On peut aussi y admirer un étonnant polyptyque d’Auguste Couder, Scènes tirées de Notre-Dame de Paris. Réalisé seulement deux ans après la parution du roman, il témoigne de son succès massif et immédiat. Ce serait un peu l’équivalent d’une adaptation cinématographique, de nos jours... Notre-Dame est aussi le personnage central des aquarelles de l’Anglais Thomas Shotter Boys, qui mêle l’intérêt pour les vieux monuments à l’observation du petit peuple de Paris. Autre lieu parisien : l’hôtel de Cluny, où Alexandre du Sommerand installe en 1832 sa collection d’objets d’art du XIIIe au XVIIe siècle, rachetée à sa mort par l’État qui y ouvre un musée en 1843. Un beau choix de papiers peints, de meubles (chaises du salon du comte et de la comtesse d’Osmond), d’horloges, de coffrets, de candélabres et de divers bibelots en bronze doré, met en lumière la vogue des motifs gothiques, entre les années 1820 et la moitié du siècle : ogives, rosaces, pinacles, clochetons et quadrilobes issus des cathédrales font irruption dans le quotidien. L’inspiration n’est pas seulement formelle : des thèmes sont également empruntés au Moyen Age. Charles VI est ainsi présent deux fois dans l’exposition : dans les bras de sa maîtresse Odette de Champdivers, chez le sculpteur Victor Huguenin (1839), et dans un bronze d’Antoine-Louis Barye, Charles VI effrayé dans la forêt du Mans, qui connaît un vif succès au Salon de 1833.
L’aspect politique est brièvement évoqué dans la cinquième section, organisée autour du plâtre du Génie de la Bastille, qui se trouve au sommet de la Colonne de Juillet, élevée pour le dixième anniversaire des Trois-Glorieuses. L’expo insiste d’ailleurs sur la volonté d’apaisement et de concorde nationale menée par Louis-Philippe qui, en outre, achève l’Arc de Triomphe et érige le tombeau de Napoléon aux Invalides. Il est vrai que cette politique du consensus et du juste milieu demeure assez peu problématisée. C’est oublier un peu vite, me semble-t-il, que les romantiques ne furent pas que des dandys amateurs de Moyen Age, de théâtre et de jolies femmes, mais aussi des acteurs engagés dans leur époque, et que le « romantisme » est aussi, au sens large, une option politique. Le parcours se clôturera d’ailleurs sur une très rapide évocation de la Révolution de 48, uniquement présentée sous l’angle de la caricature (le Gamin des Tuileries qui s’enfonce dans le trône du roi, de Daumier) et de la désillusion (les pages ironiques de L’Éducation sentimentale sur le sac des Tuileries).
Il est vrai que chaque section, ou presque, présente des « portraits-charges » : la période apparaît ainsi comme un premier âge d’or de la caricature. L’allure excentrique des « Jeunes-France » est moquée : cheveux longs, barbes, vêtements colorés (le gilet rouge porté par Théophile Gautier à la première d’Hernani). La célèbre tête de Louis-Philippe en forme de poire côtoie le dessin beaucoup plus amer de Daumier où, sortant de leur tombe, les martyrs de 1830 soupirent avec dépit : « C’était vraiment bien la peine de nous faire tuer ! », en voyant les espoirs déçus des Trois-Glorieuses. De manière plus légère, les artistes sont la cible des petits bustes satiriques de Jean-Pierre Dantan : le plus irrésistible est peut-être celui de Berlioz, à la chevelure démesurée...
Si l’aspect politique est donc abordé avec parcimonie, la question sociale est à peine effleurée dans la sixième section, consacrée au quartier latin. Un tableau de Claude-Marie Dubufe (pourtant élève de David) représente ainsi deux jeunes Savoyards ayant quitté leur région, le temps d’un hiver, afin de s’engager comme ramoneurs à Paris. Mais la jeunesse qui est à l’honneur ici est davantage estudiantine. Les jeunes étudiants, accompagnés des « grisettes », ces « jeunes filles qui ont un état, couturière, brodeuse, etc., et qui se laissent facilement courtiser par les jeunes gens » (Littré), déambulent dans le Quartier Latin et fréquentent les bals publics. Ils sont le sujet principal des chansons de Béranger, le « poète national », des Scènes de la vie de bohème d’Henri Murger, des romans très populaires de Paul de Kock, et, surtout, des dessins plaisants de Paul Gavarni. Quelques toiles et caricatures évoquent les bals et les carnavals (notamment une Scène de Carnaval, place de la Concorde (1834) d’Eugène Lami, folâtre et enjouée), ou commémorent la fièvre de la polka, danse osée qui suscita, en 1844, une véritable « polkamanie » chez les jeunes gens.
 Selon cette logique centrifuge, les deux dernières salles évoquent des quartiers plus neufs et périphériques, mais qui jouent un rôle central dans la vie intellectuelle et artistique. Si la Chaussée d’Antin est le quartier de la haute banque et des « nouveaux riches », la Nouvelles-Athènes (dans le 9ème arrondissement, là où se trouvent les musées de la Vie romantique et Gustave Moreau), plus récente, attire un grand nombre d’artistes. Géricault, Scheffer (dont une toile montre l’atelier, qui est justement aujourd’hui le musée de la Vie Romantique), Vernet, Isabey ou Delaroche s’y installent. Mais cette section est davantage consacrée à la musique. Deux alcôves dotées d’enceintes diffusent notamment des œuvres de Liszt, l’un des personnages principaux de cette salle. Il est aussi bien le sujet de portraits-charges caricaturant la virtuosité du pianiste, qui faisait courir tout Paris, que du portrait en pied d’Heinrich Lehmann, qui en capte la ferveur ascétique et l’aura toute romantique... Au milieu trône un piano Pleyel semblable à celui sur lequel jouait Chopin. Ainsi se dessine la géographie d’un Paris d’émigrés, celui de Chopin et de Liszt, mais aussi de Mankiewicz, de Heine et de la princesse Belgiojoso, patriote italienne dont le salon était l’un des plus courus. La section se clôt sur l’évocation de deux figures féminines très en vue dans le Paris de la Restauration et de la Monarchie de Juillet : Marie Duplessis (la Dame aux Camélias de Dumas fils, qui meurt en 1847) et Olympe Pélissier, maîtresse d’Eugène Sue et d’Horace Vernet (dont elle était aussi la modèle) et seconde épouse de Rossini.
De la Nouvelle-Athènes on passe aux Grands Boulevards, quartier des théâtres. On y apprend que cette longue artère présentait des visages divers. De la Madeleine aux alentours de la Chaussée d’Antin, le boulevard traversait un quartier cossu et tranquille. La Chaussée d’Antin marquait le début du «Boulevard» par excellence, cœur palpitant du Paris de la mode, formé des boulevards des Italiens et Montmartre. On y trouvait de riches magasins d’orfèvrerie ou de porcelaine, les cafés, restaurants et glaciers les plus réputés (Café de Paris, Maison Dorée, Café Riche, Café Anglais, Tortoni, Café Hardy) et les grands théâtres subventionnés (l’Opéra, le Théâtre-Italien, l’Opéra-Comique, le Théâtre-Français). La présence de huit théâtres populaires, spécialisés dans les mélodrames, vaut au boulevard du Temple le surnom de «boulevard du Crime», qui disparaîtra dans les travaux d’urbanisme haussmanniens du début des années 1860.
Caricatures, portraits et objets témoignent de cet incroyable engouement pour le théâtre. Les truculents tableaux de Louis-Léopold Boilly en témoignent d’une manière piquante : voir L'Entrée du théâtre de l'Ambigu-Comique à une représentation gratis (1819). plus particulièrement du succès (et, déjà, de la médiatisation) des grandes comédiennes (Mademoiselle Mars ou Marie Dorval) et des grands comédiens (Frédérick Lemaître ou Talma). Un tableau amusant figure L’acteur Bouffé représenté dans ses principaux rôles (1848) : Victor Darjou a démultiplié la silhouette de l’un des acteurs les plus populaires du temps, Hugues Bouffé, en le représentant dans une vingtaine de rôles. Le monde du spectacle recouvre aussi l’opéra (le docteur Véron dirige l’Opéra de Paris de 1831 à 1835, lançant la vogue de l’opéra à la française) et la danse. Là encore, quelque figures se détachent : les chanteuses Laure Cinti-Damoreau, Maria Malibran et Henriette Sontag, dont les portraits ornent une série de vases de la Manufacture Darte, ou Marie Taglioni, grande ballerine romantique, qui porte à la perfection la jeune technique des pointes.
L’exposition est donc surtout didactique : les œuvres exposées le sont davantage dans un but documentaire qu’esthétique. C’est parfois un écueil : ainsi, dans la salle consacrée à Notre-Dame, un petit portrait de Mérimée n’est là que pour illustrer le propos sur la naissance des Monuments Historiques. Mais soyons juste : la salle dédiée au Salon est exceptionnelle, les pièces d’arts décoratifs remarquables et j’ai découvert ces artistes qui se font, par le pinceau, le burin ou le crayon, chroniqueurs de la vie parisienne, dans de plaisantes scènes de genre ou de mordantes caricatures : Jean Pezous, Paul Gavarni, Jean-Pierre Dantan, Louis-Léopold Boilly... La remarquable, scénographie, ambitieuse et soignée (les couleurs et l’éclairage de chacune des salles évoquent le cours de la journée, du petit matin aux Tuileries à la soirée sur les Boulevards) fait agréablement passer un propos roboratif mais passionnant. Même s’il ne fait qu’effleurer les questions politiques et sociales (qui, une fois encore, relèvent des deux axes de l’exposition, l’histoire du romantisme et l’histoire urbaine), il dresse un portrait vivant et enthousiasmant, servi par un grand nombre d’œuvres variées et de qualité, du Paris de la première moitié du XIXe siècle.
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inrng · 7 years ago
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The Critérium du Daupiné climbs the Col du Pré
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