#chemin sainte jacques
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Saint-Michel d'Aiguilhe, Le Puy-en-Velay, Haute-Loire, 1999,
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Signpost for the Way of St. James in Vienna-Leopoldstadt, Austria Wegweiser fĂŒr den Jakobsweg in Wien-Leopoldstadt, Ăsterreich ĐŁĐșĐ°Đ·Đ°ŃĐ”Đ»Ń ĐœĐ° ĐŃŃŃ ŃĐČŃŃĐŸĐłĐŸ ĐĐ°ĐșĐŸĐČĐ° ĐČ ĐĐ”ĐœĐ”-ĐĐ”ĐŸĐżĐŸĐ»ŃĐŽŃŃĐ°ĐŽŃĐ”, ĐĐČŃŃŃĐžŃ Panneau indicateur pour le chemin de Saint-Jacques Ă Vienne-Leopoldstadt, Autriche
#signpost#Way of St. James#Vienna#Leopoldstadt#Austria#Wegweiser#Jakobsweg#Wien#Ăsterreich#ŃĐșĐ°Đ·Đ°ŃДлŃ#ĐŃŃŃ ŃĐČŃŃĐŸĐłĐŸ ĐĐ°ĐșĐŸĐČĐ°#ĐĐ”ĐœĐ°#ĐĐ”ĐŸĐżĐŸĐ»ŃĐŽŃŃĐ°ĐŽŃ#ĐĐČŃŃŃĐžŃ#panneau indicateur#chemin de Saint-Jacques#Vienne#Autriche
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Sculpture en bois d'un pĂšlerin de Saint-Jacques, Le-Puy-en-Velay, 2005.
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chemin saint-jacques, saint-pierre-de-joliette
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Pourquoi Vers Mon Chemin
C'est vrai, pourquoi un titre comme celui la ? Vers mon chemin c'est quoi, c'est Pourquoi surtout ? Vers mon chemin c'est mon journal intime, celui d'une pĂšlerine (Catholique non pratiquante) qui c'est mis dans la tĂȘte de faire le pĂšlerinage de Saint-Jacques de Compostelle.
Mais attention, pas par le chemin le plus connus (celui du Puy-En-Velay) parce que je ne suis clairement pas prĂȘte (physiquement ou mentalement) Ă affronter les montagnes et les cols. alors j'ai choisi de partir sur le chemin en parcourant la Voie de Tours (Via Turonensis - GR 655), plus simple, moins vallonnĂ©s, plus en "adĂ©quation" avec ce que je me sens capable de faire aujourd'hui.
Alors ces billets (pages) verront alignĂ©s des mots, des doutes, des programmes, bref, tous ce qu'il faudra pour m'aider a prĂ©parer ce chemin. J'Ă©crirais avant (comme aujourd'hui), pendant et aprĂšs. Parce que soyons honnĂȘte, le chemin a des choses a m'apprendre, a me faire vivre, et aujourd'hui, je suis prĂȘte a entreprendre ce chemin.
Bienvenue a toi sur Vers Mon Chemin :)
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Et encore on va vers lâĂ©tĂ© âŠ
Blague Ă part, bon vent et belle mer Ă tous, « longue vie et prospĂ©ritĂ© đ » comme dirait lâautre et que que la force soit avec vous âŠ
đ¶ nous vivons une Ă©poque Ă©pique mais nous nâavons plus rien dâĂ©pique đ¶ disait lâautre , « tout ce que nous avons Ă dĂ©cider, câest ce que nous devons faire du temps qui nous est imparti » lancerai un vieil errant gris ⊠lâhorizon sâassombrit lance un vieux marin sur le mĂŽle, une tempĂȘte arrive ⊠il va falloir la chevaucher lĂąche laconique un vieux guerrier aux yeux bleus ou apprendre Ă surfer balancerai un sale mĂŽme ⊠« Ă nouvel an, nouvel Ă©lan » lui rĂ©pondrait une optimiste ⊠« Et comme ton bonheur dĂ©pend tout de tes voeux, songes-y bien avant que de les faire. » raconte un conteur ⊠si au moins on pouvait "Apprendre dâhier, vivre pour aujourdâhui, espĂ©rer pour demain." pose au tableau un vieil homme qui tire la langue ⊠"Je vous apporte mes vĆux. - Merci, je tĂącherai d'en faire quelque chose." glousse un renard âŠ
"Un optimiste reste jusqu'à minuit pour voir le Nouvel An. Un pessimiste reste pour s'assurer que l'ancienne année disparaßt."
"Que cette année vous soit heureuse ; que la paix, le repos et la santé vous tiennent lieu de fortune " dit Madame
"Je vous souhaite tout ce que vous souhaitiez qu'on vous souhaite ... mais en mieux ! "
Miaule un chat
"Venir ensemble est un commencement; rester ensemble est un progrĂšs; travailler ensemble est un succĂšs." Jette un constructeur de voiture ( đ
si vous saviez Sir le bordel aujourdâhui )
"Les problĂšmes du monde ne peuvent ĂȘtre rĂ©solus par des sceptiques ou des cyniques dont les horizons se limitent aux rĂ©alitĂ©s Ă©videntes. Nous avons besoin dâhommes capables dâimaginer ce qui nâa jamais existĂ©."
- un président mort dans sa voiture
"Je vous souhaite des rĂȘves Ă n'en plus finir et l'envie furieuse d'en rĂ©aliser quelques uns."
- grand Jacques
"Pour comprendre lâesprit et le cĆur de quelquâun, ne vous demandez pas ce quâil a accompli, mais ce Ă quoi il aspire."
- un vieux sage enturbannĂ© ( quelle ironie đ
)
"Lorsquâun seul homme rĂȘve, ce nâest quâun rĂȘve. Mais si beaucoup dâhommes rĂȘvent ensemble, câest le dĂ©but dâune nouvelle rĂ©alitĂ©." ( câest sans doute un peu de ce qui explique du cela dâaujourdâhui )
Le monde progresse grĂące aux choses impossibles qui ont Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©es." ( y a de ces progrĂšs đ aujourdâhui đ
)
"A l'an que ven ! Se sian pas mai, que siguen pas men. A l'an qui vient ! Si nous ne sommes pas plus, que nous ne soyons pas moins."
- de Provence
"Il vaut mieux suivre le bon chemin en boitant que le mauvais dâun pas ferme." Disait un Saint
âTous les hommes font la mĂȘme erreur, de s'imaginer que bonheur veut dire que tous les voeux se rĂ©alisent.â - un homme de Russie
âUn jour, on aura besoin d'un visa pour passer du 31 dĂ©cembre au 1er janvier.â ⊠ils ont essayĂ© ⊠ils ont dĂ©jĂ inventĂ© le dĂ©sespoir Ă vendre âŠ
âSi les Dieux voulaient exaucer les voeux des mortels, il y a longtemps que la terre serait dĂ©serte, car les hommes demandent beaucoup de choses nuisibles au genre humain.â
âLe meilleur moyen de rester en bonne santĂ©, câest de manger ce que vous ne voulez pas manger, de boire ce que vous ne voulez pas boire, et de faire des choses que vous nâaimez pas faire.â - Marc T
En cette nouvelle année, on ne demande pas grand-chose : du travail et de la santé.
- Albert
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« Il y avait eu des manifestations presque tous les jours pendant le mois de janvier 1934. (âŠ) Pourtant, lâhabitude aidant, on ne pensait pas que le 6 fĂ©vrier serait plus grave que dâautres journĂ©es. (âŠ)
Ă onze heures et demie, en sortant du thĂ©Ăątre, un spectacle singulier nous arrĂȘta soudain : Ă lâhorizon, quelque chose de lumineux dansait, au-dessus des tĂȘtes, semblait-il. Nous regardions sans comprendre ce feu balancĂ© et noir : câĂ©tait un autobus, au Rond-Point, que lâon renversait. Et soudain, comme nous avancions, une foule Ă©norme reflua soudain sur nous, des automobiles chargĂ©es de grappes dâhommes et de femmes roulĂšrent Ă grands sons de trompe, de vieilles dames se mirent Ă courir, les jambes Ă leur cou. Nous comprĂźmes que ce nâĂ©tait pas une manifestation, mais une Ă©meute.
Il y avait longtemps que Paris nâavait pas vĂ©cu une nuit pareille. Des milliers de gens, cette nuit-lĂ , ne se couchĂšrent pas, ils erraient dans le vent froid, tout le monde se parlait, les ouvriers, les bourgeois, et des hommes disaient :
â Nous reviendrons demain avec des grenades.
Et il nây avait plus dâopinions, et les communistes sâaccordaient avec les nationalistes, et le matin lâHumanitĂ© avait publiĂ© un appel pour demander Ă ses troupes de se joindre aux Anciens Combattants. Une immense espĂ©rance naissait dans le sang, lâespĂ©rance de la RĂ©volution nationale, cette RĂ©volution dont le vieux Clemenceau avait dit quâelle Ă©tait impossible "tant que des bourgeois ne se seraient pas fait tuer place de la Concorde".
Elle se formait Ă travers cette nuit tragique, oĂč couraient les bruits les plus divers, la dĂ©mission du PrĂ©sident de la RĂ©publique, lâannonce de centaines de morts, la griserie, la colĂšre, lâinquiĂ©tude. Au Weber, les blessĂ©s Ă©taient Ă©tendus, et Mgr de LuppĂ©, avec ses ornements Ă©piscopaux, venait les bĂ©nir. Le couple divin, le Courage et la Peur, comme lâa Ă©crit Drieu la Rochelle qui a si bien senti cette nuit exaltante, sâĂ©tait reformĂ© et parcourait les rues.
Aujourdâhui, nous pouvons penser que le 6 fĂ©vrier fut un bien mauvais complot. Ces troupes bigarrĂ©es, jetĂ©es dehors sans armes, Ă©coutaient leur seul instinct et non pas un ordre prĂ©cis. Au centre, oĂč aurait pu se trouver une direction, il nây avait rien. On saura peut-ĂȘtre plus tard les nĂ©gociations, les entrevues, auxquelles sâĂ©taient dĂ©cidĂ©s quelques chefs, dans les jours qui avaient prĂ©cĂ©dĂ©, ou ce jour mĂȘme. Mais la foule les ignorait, et la suite montra bien que tout Ă©tait vain et mal prĂ©parĂ©.
Au matin du 7, Paris lugubre comme nous ne lâavons jamais vu, les marchands de journaux assiĂ©gĂ©s (beaucoup de feuilles nâavaient pas eu le temps dâadopter une version officielle des Ă©vĂ©nements, donnaient leur premiĂšre page Ă la majoritĂ© de la Chambre), on apprenait peu Ă peu la dĂ©mission du ministĂšre, et, contradictoirement, les perquisitions ou les enquĂȘtes auprĂšs des chefs nationalistes. LâaprĂšs-midi, comme jâĂ©tais seul Ă Mil neuf cent trente-quatre, Paul Bourget me tĂ©lĂ©phonait pour me demander sâil Ă©tait exact que Maurras Ă©tait arrĂȘtĂ©Â : câest la seule fois oĂč je lâai entendu, il avait une voix essoufflĂ©e oĂč tremblaient des larmes.
Mais dĂ©jĂ on annonçait lâarrivĂ©e du pacificateur, de M. Doumergue, ancien prĂ©sident de la RĂ©publique, dont le sourire Ă©tait aussi cĂ©lĂšbre que celui de Mistinguett. Le rĂ©gime usait de lâun de ses vieux tours favoris.
CâĂ©tait fini. Le 9, les communistes essayaient encore de sauver au moins la RĂ©volution sociale. Jacques Doriot, chef du "Rayon communiste de Saint-Denis" lançait sur la gare du Nord de rudes garçons sans peur, qui tombaient sous les balles de la police. Mais dĂ©jĂ la pĂšgre envahissait Paris, le 12 serait sa journĂ©e, tout Ă©tait oubliĂ© de lâunanimitĂ© sociale et nationale.
Quelques jours plus tard, en ouvrant les journaux, on dĂ©couvrait quâĂ la veille de dĂ©poser dans lâaffaire Stavisky, un magistrat, M. Prince, Ă©tait trouvĂ© mort sur une voie de chemin de fer prĂšs de Dijon, au lieu-dit de la Combe-aux-FĂ©es. LĂ encore, il suffit de se reporter au moment mĂȘme pour se rappeler lâunanime sentiment des Français : M. Prince avait Ă©tĂ© assassinĂ©. Mais cet assassinat mettait en cause trop de gens, trop de seigneurs du rĂ©gime. Au bout de quelques jours, on nây comprenait plus rien, la thĂšse du suicide paraissait la plus forte, les experts se disputaient, les rapports de police remuaient dâĂ©tranges boues, et la mort du malheureux magistrat allait rejoindre dans lâombre les autres morts mystĂ©rieuses de la IIIe RĂ©publique, de Syveton Ă Almereyda, Ă Maginot.
De ces querelles Ă©normes, la France sortait irritĂ©e, sombre et prĂȘte, semblait-il, Ă toutes les aventures, â y compris les plus belles. Henri BĂ©raud publiait dans Gringoire un admirable article sur "le Fusilleur" Daladier, et les journaux allemands annonçaient : "Lâaube du fascisme se lĂšve sur la France."
Pour nous, nous nâavons pas Ă renier le 6 fĂ©vrier. Chaque annĂ©e nous allons porter des violettes place de la Concorde, devant cette fontaine devenue cĂ©notaphe (un cĂ©notaphe de plus en plus vide), en souvenir de vingt-deux morts. Chaque annĂ©e la foule diminue, parce que les patriotes français sont oublieux par nature.
Seuls les rĂ©volutionnaires ont compris le sens des mythes et des cĂ©rĂ©monies. Mais si le 6 fut un mauvais complot, ce fut une instinctive et magnifique rĂ©volte, ce fut une nuit de sacrifice, qui reste dans notre souvenir avec son odeur, son vent froid, ses pĂąles figures courantes, ses groupes humains au bord des trottoirs, son espĂ©rance invincible dâune RĂ©volution nationale, la naissance exacte du nationalisme social de notre pays. Quâimporte si, plus tard, tout a Ă©tĂ© exploitĂ©, par la droite et par la gauche, de ce feu brĂ»lant, de ces morts qui ont Ă©tĂ© purs. On nâempĂȘchera pas ce qui a Ă©tĂ© dâavoir Ă©tĂ©. »
Robert Brasillach, Notre avant-guerre, 1941
« 21 mars 1946. Hier nous avons lu Ă haute voix les poĂšmes de Robert Brasillach. Tout le monde avait la larme Ă lâĆil. Nous Ă©tions Ă©crasĂ©s par ces choses prodigieuses, tremblants dâĂ©motion et de rage. Jamais encore, de ma vie, une Ćuvre poĂ©tique avait provoquĂ© en moi pareils tressaillements. Alors, on passe aux autres, Ă ceux qui ont permis que Robert ne soit plus. Comme il est dit dans Macbeth : tous les parfums dâArabie ne suffiront pas Ă laver cette tache de sang. »
« 13 avril 1946. Trois mois et un jour que je suis Ă Fresnes. (âŠ) Hier les nouveaux jurĂ©s, les "bons" jurĂ©s qui ont remplacĂ© les mĂ©chants des mois rĂ©volus ont encore condamnĂ© Ă mort deux policiers dont le crime est dâavoir fait consciencieusement leur devoir. On les y reprendra, les Français, Ă faire leur devoir, Ă obĂ©ir au gouvernement, ĂȘtre fidĂšles et loyaux. Puisque dĂ©sormais, le fin du fin du civisme est de dĂ©serter devant lâennemi ou de sâinsurger contre le chef de lâĂtat. Puisquâon fait juge de mon manque de patriotisme un Ukrainien. Puisquâon confie Ă un Letton le soin de rĂ©diger (mĂȘme pas en français) le monstre qui va servir de constitution Ă la IVe RĂ©publique. Puisque les tortionnaires du maquis ont dĂ©cidĂ© une bonne fois pour toutes que les nazis â et seulement les nazis â ont le monopole des tortures. Puisquâon nâa indulgence et compassion que pour les pourris de la Collaboration, pour ceux qui nâont marchĂ© que pour le tric et quâon envoie au poteau systĂ©matiquement, les purs, les durs, les gonflĂ©s, les idĂ©alistes. Puisquâon flingue Robert Brasillach et quâon souille les rues de Paris du nom de Mandel. Puisquâon acclame Marty et quâon accable les marins qui voulaient conserver une flotte Ă la France. But who cares ? comme disait Ruth, sophistique. Moi, je mây intĂ©resse encore un petit peu. Ăa serait vexant que mes persĂ©cuteurs ne fussent que mĂ©diocrement infĂąmes et modĂ©rĂ©ment imbĂ©ciles. Mais ils sont complets. Je les aurais faits sur mesure quâils ne seraient pas autrement. »
« 13 juin 1946. Je viens de lire un roman "existentialiste" Ă©crit par la propre femme de lâhĂ©roĂŻque M. J.-P. Sartre [Simone de Beauvoir]. Ou plutĂŽt jâen ai lu 200 pages et je nâai pu aller jusquâĂ la 400e et derniĂšre. Comment quâils sont ces messieurs-dames des Lettres de la RĂ©sistance ! Coucherai-je ? Ne coucherai-je pas ? Coucherai-je complĂštement ou un petit peu ? Ou sur les bords ? Ăa ne te fait rien, surtout, ma chĂ©rie, que je couche avec ta petite copine ? Si ça te fait quelque chose, nâhĂ©site pas Ă me le dire. Moi tu sais ça ne mâamuse pas. Mais la pauvre enfant ça lâaidera Ă se "rĂ©aliser". Et si ça te permet de te "rĂ©aliser" tu peux, toi aussi, coucher avec elle. Car le tout est de se "rĂ©aliser". Et pour se "rĂ©aliser", il faut coucher en long, en large et en travers, Ă pied, Ă et cheval et en voiture, dans le mĂ©tro et sur la tour Eiffel. Etc. Etc. Un pays qui fusille Brasillach et qui met au pinacle une pareille littĂ©rature est assurĂ© des plus glorieuses destinĂ©es. En somme tout va bien. Bien content de penser que les enfants grandiront loin de lâexistentialisme et de ces fier-Ă -bras tondeurs de femmes. »
« 28 mars 1947. Je reprends ce cahier aprĂšs des semaines dâinterruption. Parce quâil faut tout de mĂȘme que jâexprime ma rage quelque part. Parce que tout le reste, je le dis Ă Fernande tous les jours. Parce que ce soir lâamiral de Laborde arrive Ă la cellule 77. Parce quâon a condamnĂ© Ă mort, de sang-froid, sadiquement, sans lâexcuse de la passion, un des plus glorieux marins français. Parce quâon a revĂȘtu ce hĂ©ros dâune dĂ©froque de singe savant et emprisonnĂ© ses chevilles dans les fers des rĂ©prouvĂ©s. Parce que le pays qui tolĂšre ça, qui approuve ça, se situe au-dessous de la plus barbare des tribus canaques. "Mon pays me fait mal", Ă©crivait Robert Brasillach. Lui, du moins, il nâa pas vĂ©cu pour voir cette dĂ©gringolade dans lâignominie, dans lâabjection. Le pays lui faisait mal pour bien peu de choses... » « 28 mars 1947. Je reprends ce cahier aprĂšs des semaines dâinterruption. Parce quâil faut tout de mĂȘme que jâexprime ma rage quelque part. Parce que tout le reste, je le dis Ă Fernande tous les jours. Parce que ce soir lâamiral de Laborde arrive Ă la cellule 77. Parce quâon a condamnĂ© Ă mort, de sang-froid, sadiquement, sans lâexcuse de la passion, un des plus glorieux marins français. Parce quâon a revĂȘtu ce hĂ©ros dâune dĂ©froque de singe savant et emprisonnĂ© ses chevilles dans les fers des rĂ©prouvĂ©s. Parce que le pays qui tolĂšre ça, qui approuve ça, se situe au-dessous de la plus barbare des tribus canaques. "Mon pays me fait mal", Ă©crivait Robert Brasillach. Lui, du moins, il nâa pas vĂ©cu pour voir cette dĂ©gringolade dans lâignominie, dans lâabjection. Le pays lui faisait mal pour bien peu de choses... »
Pierre-Antoine Cousteau
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Wednesday Wanderings and Wonderings - Sur le chemin de Saint Jean de Compostelle.
While walking around Paris and especially around my neighborhood, because I live next to Tour Saint Jacques, I had noticed on the streets those âclouâ with a cockle-shell-like design that marks the Chemin de Saint Jean de Compostelle/Camino de Santiago/Saint James Way.
The Camino de Santiago, or in English the Way of St. James, is a network of pilgrims' ways or pilgrimages leading to the shrine of the apostle James in the cathedral of Santiago de Compostela in Galicia in northwestern Spain, where tradition holds that the remains of the apostle are buried. Pilgrims arriving at Compostela were given a cockle-shell as proof of their achievement, and these were great status symbols.
While the Via Podiensis, starting in le Puy, it is the traditional route for pilgrims from Switzerland and eastern France, and by far the most popular for modern pilgrims (20 to 25 000 pilgrims take this route every years and cover the 1,515 km to reach the cathedral of Santiago de Compostela in Galicia). This is the one which is normally referred to in English as the Way of Saint James, although all four are strictly speaking Ways of Saint James.
The one in Paris is part of Via Turonensis (Way of Tours) used by pilgrims from the Netherlands and the Paris basin. English pilgrims often joined this route via Angers.
There is also Via Tolosana (Way of Arles) The main route for pilgrims coming from the south of France and Italy. The Latin name refers to Toulouse, the biggest town on the route and Via Lemovicensis (Way of VĂ©zelay), used by pilgrims coming from north-eastern France, Germany and Belgium. The Latin name refers to Limoges, one of the most important pilgrim sites along the way.
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Portrait robot du bourgeois, par Régine Pernoud (premiÚre partie)
Le texte qui suit est un extrait du livre de l'historienne et Archiviste Régine Pernoud La bourgeoisie, PUF, col. Que sais-je ?, Paris, 1985, p. 7-21.
Un prototype du bourgeois français : le bourgeois parisien sous la Monarchie de Juillet
Câest Ă Paris quâil faut situer, aux alentours de 1840, le « bourgeois français ». Il a certes son homologue dans toutes les villes de province, mais il nâest pas un bourgeois de province qui, pour une raison ou une autre, nâait affaire Ă Paris, ne regarde vers Paris, nâen attende les nouvelles et nâen copie les maniĂšres. Rien de plus naturel dâailleurs, puisque Paris concentre alors la puissance Ă©conomique ou, pour mieux dire, la puissance financiĂšre en toute activitĂ© Ă©conomique ; sa prĂ©pondĂ©rance, son rĂŽle de capitale remontent haut dans le temps et de plus, Ă dater de la RĂ©volution française, câest-Ă -dire un demi-siĂšcle plus tĂŽt, le pouvoir politique sây est installĂ© en mĂȘme temps que le pouvoir administratif.
Et ne nĂ©gligeons pas la vie artistique et littĂ©raire avec les salons, les thĂ©Ăątres, les concerts oĂč se rencontre la bonne sociĂ©tĂ©, sans parler des musĂ©es, des bibliothĂšques et aussi de lâuniversitĂ© qui constitue, pour les professeurs les plus Ă©minents, la consĂ©cration de leur carriĂšre.
Nous compterons de prĂ©fĂ©rence notre bourgeois parmi ceux qui se font bĂątir Ă Paris ces « belles maisons Ă concierges » dont parle Balzac. Car on bĂątit beaucoup dans le Paris de Louis-Philippe ; et le prĂ©fet Rambuteau, sâil nâa pas lâenvergure de son successeur Haussmann, dĂ©molit et rebĂątit toute une partie de la ville â ce Paris qui bientĂŽt dĂ©passera un million dâhabitants. Sâil nâhabite lui-mĂȘme dans les quartiers neufs, ceux de la plaine Monceau, de lâEurope, de la place Saint-Georges, notre bourgeois y sera en tout cas propriĂ©taire dâun immeuble de rapport ; et il y applaudira, comme tous ses contemporains, les embellissements de la ville, lâachĂšvement de lâĂ©glise de la Madeleine, lâĂ©rection de lâObĂ©lisque sur la place de la Concorde, les nouveaux ponts jetĂ©s sur la Seine et aussi les « embarcadĂšres » que lâon entreprend pour le futur chemin de fer. Et Paris devient la « Ville LumiĂšre » grĂące Ă son Ă©clairage au gaz.
Une ambition sociale favorisée par le régime
Notre bourgeois occupe dans la sociĂ©tĂ© une situation proportionnĂ©e Ă lâimportance de ses affaires : affaires de grand nĂ©goce ou de grande industrie, Ă moins que â et câest dâailleurs le sommet de la rĂ©ussite â il ne soit banquier. AussitĂŽt aprĂšs la RĂ©volution de 1830 qui lâa installĂ© sur le trĂŽne, Louisâ Philippe a fait choix comme Premier Ministre dâun banquier, Jacques Laffitte ; et câest un autre banquier, Casimir PĂ©rier, qui lui a succĂ©dĂ©. Lorsque son contemporain, Adolphe Thiers, lui-mĂȘme un bourgeois type, veut dĂ©finir lâascension type du bourgeois, il Ă©nonce :
Le pÚre était paysan, ouvrier dans une manufacture, matelot dans un navire. Le fils si le pÚre a été laborieux et économe, fermier, manufacturier, capitaine de navire. Le petit-fils sera banquier...Les générations s'élÚvent ainsi les unes au dessus des autres.
MĂȘme sâil nâappartient pas nommĂ©ment Ă la haute banque, alors tout entiĂšre juive ou protestante, mĂȘme sâil ne fait pas partie de ces dynasties de Brumairiens qui, une quarantaine dâannĂ©es auparavant, ont installĂ© NapolĂ©on, lequel en retour a aussitĂŽt installĂ© la Banque de France, la fortune de notre bourgeois repose avant tout sur son activitĂ© financiĂšre : il peut ĂȘtre simple rentier (depuis le Directoire â 1797 â la rente dâĂtat est exemptĂ©e dâimpĂŽt ; elle a Ă©tĂ© bientĂŽt aprĂšs dĂ©clarĂ©e insaisissable) ou encore spĂ©culer sur actions et obligations en un temps oĂč la Bourse installĂ©e depuis 1826 dans le Palais de la rue Vivienne, aligne deux cent soixante valeurs cotĂ©es â contre sept au dĂ©but du siĂšcle.
Et sâil est une rĂ©forme qui lui paraĂźt indispensable et Ă la rĂ©alisation de laquelle il sâemploie, câest de pouvoir bĂ©nĂ©ficier, pour cette activitĂ© financiĂšre, de lâanonymat qui lui garantira la sĂ©curitĂ©. La sociĂ©tĂ© anonyme dont on parle de plus en plus, sans quâelle soit encore expressĂ©ment permise, reprĂ©sentera le fruit dâun effort tenace, celui de la bourgeoisie tout entiĂšre dont elle comblera les vĆux.
La bourgeoisie des industriels
Industriel, notre bourgeois ne lâest encore quâavec une certaine timiditĂ©. Saint-Simon, lorsquâil est mort en 1825, Ă©tait Ă peu prĂšs inconnu et ce nâest que plus tard que se rĂ©pandront ses doctrines sous lâinfluence desquelles on pourra vraiment parler en France de rĂ©volution industrielle. On voit certes des progrĂšs impressionnants se manifester dans lâindustrie, presque tous inspirĂ©s du modĂšle anglais : machines Ă vapeur, emploi du coke dans les fonderies Ă la place du charbon de bois, apparition des chemins de fer (la premiĂšre disposition lĂ©gislative qui les concerne ne sera prise quâen 1842).
Mais sâil nâappartient Ă quelque grande famille, comme les Wendel pour la sidĂ©rurgie, les KĆchlin ou Dollfuss pour les filatures de coton, les Schneider ou les Say et leurs Ă©mules, sâil nâest sucrier comme Delessert ou drapier comme Cunin-Gridaine, notre bourgeois se contentera dâavoir des intĂ©rĂȘts Ă la Compagnie dâAnzin ou, un peu peu plus tard, Ă la Compagnie du Nord. Dans lâensemble, il se fera remarquer plutĂŽt par sa prudence que par son audace.
Il se trouvera plus avisĂ© en consacrant le maximum de ses affaires au nĂ©goce. Selon son estimation, la rĂ©ussite du siĂšcle est celle des bonnetiers de Troyes qui font fabriquer Ă domicile dans les campagnes ou les petites villes les produits dont ils ont fourni la matiĂšre premiĂšre et quâils vendent ensuite une fois manufacturĂ©s. Ils Ă©vitent ainsi les risques de la grande industrie et, les fabricants Ă domicile Ă©tant leurs salariĂ©s, ils perçoivent Ă la revente dâapprĂ©ciables bĂ©nĂ©fices.
Une seule loi « naturelle » : la loi de lâoffre et de la demande
Là est la source de cet enrichissement qui fait la prospérité de la classe bourgeoise : "J'ai vendu un million de sarraus avec un franc de bénéfice : voilà comment je suis devenu millionnaire."
Cette constatation, Ă©manant dâun bourgeois du temps (Colombierâ Batteur), rĂ©sume toute une philosophie. Le bourgeois, celui sur qui repose lâactivitĂ© Ă©conomique de la nation, sait quâil nây a pas dâenrichissement sans bĂ©nĂ©fice, pas de bĂ©nĂ©fice sans commerce, pas de commerce en dehors de la loi de lâoffre et de la demande.
Sâil est pour lui une vĂ©ritĂ© claire, fondamentale, intangible, câest celle-lĂ ; en dehors de la loi de lâoffre et de la demande, aucun commerce ne peut subsister, toute la vie Ă©conomique est compromise. Ne fait-elle pas partie dâailleurs de ces « lois naturelles » qui dĂ©terminent toute existence ? Câest dire que, sâil est un point de doctrine sur lequel chacun doive ĂȘtre dâaccord et quâon doive considĂ©rer comme inviolable et sacrĂ©, câest bien ce qui touche Ă la libertĂ© du commerçant. Lors des « funestes ordonnances » de juillet 1830, cette libertĂ© Ă©tait mise en pĂ©ril.
Les ordonnances limitantes de Charles X
La troisiĂšme ordonnance limite le pouvoir politique de la bourgeoisie
Les commerçants se sentaient visés par la troisiÚme de ces ordonnances qui rayait la patente des impÎts comptant pour le cens, donc pour le droit de vote. Notre bourgeois qui aurait été exclu du nombre des électeurs, donc des éligibles, si cette ordonnance avait été maintenue, a pris une part active à ces journées de juillet à cÎté des polytechniciens et autres gens de sa classe, justement indignés de pareilles atteintes à sa liberté.
La premiÚre ordonnance limite la liberté de la presse
Si la troisiĂšme ordonnance attaquait la dignitĂ© du commerçant, la premiĂšre suspendait la libertĂ© de la presse. Or, cette presse a pris entre-temps un prodigieux essor. Aussi bien, Ă travers les diverses affaires quâil traite, pour son nĂ©goce, pour gĂ©rer sa fortune et celle que lui a rapportĂ©e la dot de sa femme, pour percevoir les fermages de ses propriĂ©tĂ©s, les loyers de ses immeubles, les bĂ©nĂ©fices de diverses sociĂ©tĂ©s auxquelles il participe et le rapport de ses rentes et actions, notre bourgeois tient-il Ă son siĂšge au conseil dâadministration du journal dont il est lâun des actionnaires considĂšre comme essentiel cet instrument dâavenir quâest la presse.
La presse comme instrument dâenrichissement et de pouvoir
Quatre ans plus tĂŽt, en 1836, Ă Paris, Ă quelques jours dâintervalle, ont paru successivement deux journaux : Le SiĂšcle, puis La Presse, qui inaugurent une Ăšre nouvelle dans ce domaine ; par une manĆuvre hardie, Ămile de Girardin, qui ne percevait pas un centime lors du lancement de lâopĂ©ration, a su monter son affaire et promouvoir une presse de type entiĂšrement nouveau Ă trĂšs bon marchĂ© (lâabonnement coĂ»te quarante francs alors que celui du Journal des DĂ©bats est de quatre-vingts francs par an) ; il capte le lecteur par ses feuilletons quotidiens et surtout en ouvrant ses colonnes aux annonces commerciales.
Une Ăšre nouvelle sâannonce grĂące Ă cette presse largement rĂ©pandue, par laquelle lâopinion peut ĂȘtre habilement dirigĂ©e et qui secondera la diffusion des produits commerciaux.
La presse, notre bourgeois le discerne clairement, va ĂȘtre lâagent le plus efficace de la vie Ă©conomique Ă©tant donnĂ© son pouvoir sur lâopinion ; il ne doute pas quâelle tienne en respect, sâil le faut, la puissance politique adverse ; trente mille abonnĂ©s, trois cent mille lecteurs informĂ©s chaque matin : un nĂ©gociant habile sachant utiliser ce canal pour faire vendre ses produits ne saurait nĂ©gliger pareil moyen ; peu importe au demeurant lâoption politique du jour : M. de Girardin a dĂ» sâorienter vers les conservateurs, son prĂ©dĂ©cesseur, M. Dutacq, qui avant lui a fondĂ©Â Le SiĂšcle, ayant captĂ© les Ă©lus de gauche. Mais notre bourgeois sait dâexpĂ©rience que La Presse nâhĂ©sitera jamais Ă opter pour la libertĂ©.
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Mercredi 22 février 2023.
 Santiago de Compostela, Saint-Jacques de Compostelle, capitale de la Galice, arrivĂ©e du chemin de pĂšlerinage de Compostelle et le site du tombeau de lâapĂŽtre Saint_Jacques.
Il pluviote. Pas de touristes. La ville est magnifique.
 Un ami me parle dâun chemin de la drague. Je suis surpris. Jâavais entendu parler de  ce pĂšlerinage comme un chemin dâamour, dans le sens religieux du terme. Une chaine de tĂ©lĂ©vision a lancĂ©e un appel Ă tĂ©moins « histoires dâamour Ă Compostelle ».
 Lâhistoire ne parle pas de drague, mais de reliques : « CrĂ©Ă© et instaurĂ© aprĂšs la dĂ©couverte des reliques de Jacques de ZĂ©bĂ©dĂ©e au dĂ©but du IXe siĂšcle, le pĂšlerinage de Compostelle devient Ă partir du XIe siĂšcle un grand pĂšlerinage de la chrĂ©tientĂ© mĂ©diĂ©vale mais c'est seulement aprĂšs la prise de Grenade en 1492, sous le rĂšgne de Ferdinand d'Aragon et d'Isabelle la Catholique, que le pape Alexandre VI dĂ©clare officiellement Saint-Jacques-de-Compostelle lieu d'un des « trois grands pĂšlerinages de la ChrĂ©tientĂ© », avec ceux de JĂ©rusalem et de Rome ».
DĂźner avec Eutropio, un ami photographe de Santiago. Il nous emmĂšne dans un bar oĂč les touristes ne vont pas. « Pulpo a feira », poulpe Ă la galicienne, un Rioja gĂ©nial. Fin de voyage demain.
Un peu déçu de mes carnavals. Il y a vingt ans jâĂ©tais revenu enthousiaste. Impression de « dĂ©jĂ vu ». Peut-ĂȘtre quâavant câĂ©tait mieux, câest ce que lâon dit souvent en vieillissant. Les traditions perdurent peut-ĂȘtre avec le temps, mais elles sâadaptent aussi. Participants plus jeunes, biĂšre et alcool Ă flot, violence.
Les photos resteront, mĂ©moire Ă©ternelle de nos voyages, de nos rencontres. On oubliera le reste, ce que lâon ne veut pas voir.
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Planification d'un itinĂ©raire Il existe de nombreuses routes traditionnelles et reconnues vers le tombeau de Saint-Jacques l'ApĂŽtre (Santiago de Compostela). Rappelez-vous que les pĂšlerins mĂ©diĂ©vaux sont simplement partis de leur propre porte d'entrĂ©e. Certains pĂšlerins, en particulier ceux qui vivent en Espagne, le font encore. Le choix de l'itinĂ©raire que vous souhaitez emprunter dĂ©pend de plusieurs facteurs : le temps dont vous disposez pour votre pĂšlerinage ; si vous souhaitez parcourir un itinĂ©raire complet vers Santiago ou peut-ĂȘtre parcourir l'un des itinĂ©raires par Ă©tapes Ă des moments diffĂ©rents; et Ă quelle pĂ©riode de l'annĂ©e vous souhaitez le faire.
Internet dispose de beaucoup d'informations sur le Chemin (El Camino ou The Way) et de tous ses itinéraires. Par exemple, vous pouvez utiliser un moteur de recherche tel que Google pour poser toute question que vous pourriez avoir ou vous pouvez utiliser des sites comme ceux-ci :
Cofraternités en Espagne Associations en Espagne Associations au niveau mondial (en révision)
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Haitian Vodou Spirit Nations.
Rada: if your wondering, What exactly are the Rada spirits? We'll in Vodou, the Lwa (spirits) are divided within different groups and categories. In Vodou, there are several groups and nations as well as in our own lives. Rada the group is white and white is greeted first in ceremony . At the beginning of every Vodou ceremony the first greeting is sent to the Outor (drum). Next, we greet Gran Ximenez (the path that leads to the spirit world) and then we greet Legba, the Lwa (spirit) who opens the door. The list below youâll find several of the most popular Rada spirits:
Spirits: Legba (Saint Lazarre), Saint Comos and Damian, Saint Philomene, Jean Danto, (Couzin) Saint Isidor, Agwe, La Sirene, Erzulie Freda, Saint Joseph, Ayizan, Saint Patrick, Lovana, Manze Marie, Saint Clair, Dereyale, Nation Congo, Nation Ibo, Granne Adelayi, Bossou, Saint Michael, Saint Germaine/Cousine, Toro, Farho Jean, Outo, Granne Halouba, Grand Chemin, Three Ladies of Egypt, Cimetiere, Carrefour, Grand Bois, Simbi Macaya, Bossou 3 Cone, Marinette, Zila, Ti Zantor, Ti Quita, Gade Anminan, Erzulie Mapiangue, Erzulie Balianne, Erzulie Yeux Rouge, Erzulie La Flambeau, Erzulie Wangol.
Nago: is the nation of warriors and fighters. Some are at war and others fought for what they believed in until the end. In the regleman guinen (this is the specific order that the Lwa are sung to during a Haitian Vodou ceremony) once you have finished saluting the Lwa Kouzin, the Lwa Ossenye is the first of the Nago nation to be saluted, then the others next.
Spirits: Jacques, Ogou Johnson, Nago, Saint George, Ogou Balendjio, Ogou Balize, Ogou Badagri, Jean Paul Nago, Brize, Ogou Ge Rouge, Joseph Danger.
Petro: is the nation of fast, hyper, rigid, aggressive, and powerful (in their own way) spirits. They fight for what they believe in and they donât do politics; they donât joke around â they stand their ground. The Petro spirits are the ones who gave Haiti its independence in 1804. The main spirit in charge of that revolution was Maitress Erzulie Dantor.
Spirits: Grand Chemin, Legba Nan Petro, Marassa Petro, Danbalah La Flambeau, Cimetiere, Carrefour, Gran Bois, Simbi Macaya / Andezo, Bossou 3 Cone, Tijean Dantor / Jean Petro, St. Joan of Arc / Marinette, Zila, Anmino, Gade Anminan / Gade Andezo, Erzulie Dantor, Erzulie Mapiangue, Erzulie Balianne, Erzulie Yeux Rouge, Erzulie Wangol
Gede Nago: The Guede are a nation of warriors and fighters. In the regleman guinen (this is the specific order that the Lwa are sung to during a Haitian Vodou ceremony) once you have finished saluting the Lwa Kouzin, the Lwa Ossenye is the first of the Nago nation to be saluted, then come the others one after one.
Spirits: Saint Benito, Baron La Croix, Baron Cimetiere, Baron Criminel, Jean Simon Brutus, Jean Zombi, Joumalonge, Brave Gede, Saint Barbara, Saint Gerard Gede Nibo, Saint Pellegrine, Saint Charles, Saint Andre, Saint Martin de Poor, Saint Magdelaine.
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Tour St. Jacques, Paris, 2017.
Le début d'un Chemin Saint-Jacques !
Pilgrims gathered at the Tour St. Jacques, once a major church stood at its foot, and began the journey from Paris to Santiago. The chemin out of Paris, one of several routes in France, is still marked with yellow arrows. It eventually joins some of those other routes at Ostabat just before crossing the Pyrenees. At Roncesvalles (Ronceveaux) just over the crest on the Spanish side of those mountains begins the Camino francĂ©s, the French route.Â
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chemin saint-jacques, saint-pierre-de-joliette
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Auch et sa Cathédrale.
Avec Olympus E-M5II par @kaouyana
La cathédrale Sainte-Marie d'Auch est une cathédrale catholique romaine située à Auch dans le Gers. Vaste édifice à trois nefs, de 102 mÚtres de long sur 35 m de large, elle est le siÚge de l'archidiocÚse d'Auch. Elle est une basilique mineure depuis 1928.
Commencée en juillet 1489, à l'instigation de François de Savoie, sur les ruines de la cathédrale romane de Saint-Austinde, elle est consacrée le 12 février 15481, mais deux siÚcles ont été nécessaires pour terminer sa construction.
Elle est de style gothique flamboyant, fortement influencé par la Renaissance. Elle est complétée fin du XVIIe siÚcle, par une façade et un porche d'ordre corinthien. Elle comprend un ensemble de 21 chapelles.
Elle est surtout remarquable par une sĂ©rie de dix-huit verriĂšres, Ćuvres d'Arnaud de Moles, et par les boiseries du chĆur dont les 113 stalles, d'auteurs inconnus, qui continuent la suite des scĂšnes bibliques commencĂ©e sur les verriĂšres.
La cathĂ©drale d'Auch fait lâobjet dâun classement au titre des monuments historiques depuis 19062. Elle est Ă©galement inscrite au patrimoine mondial de l'UNESCO au titre des chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle en France depuis 1998.
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