#cette réplique me démarre
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j'ai récité "sort injuste! se resserre à présent sur mon âme l'étreinte griffue de ton funeste projet" sur un coup de tête, et quand je me suis retrouvée à sortir "arbre, mon ami-! majestueux témoin de ma gloire abattue-" sans contexte j'ai pété de rire toute seule dans mon escalier
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EN JANVIER 72, mon ami et client, Terence Young, le prestigieux metteur en scène de Mayerling. Soleil Rouge et des premiers James Bond m'appelle de Rome où il tourne Cosa Nostra avec Richard Bronson et Lino Ventura.
Il me charge d'organiser l'exposition des oeuvres de son amie californienne, Rodellle Karpman et d y convier tous nos amis. Elle se déroulera le 27 fevrier, Galerie de la Lumiere, rue de Medicis et sera suivie d'un diner pour une trentaine de convives,. Lui viendra de Rome avec ses deux stars.
Omar Sharif, toujours aussi séduisant, la sublîme Elga Andersen, partenaire de Steve Mc Queen dans " Le Mans ", Francis Lai, le talentueux compositeur de Love Story et d'Un Homme et une Femme, Sylvie Vartan et son frère Eddy, la pulpeuse Mylène Demongeot et son mari, le cinéaste Marc Simenon, Claudine Auger ex James Bond girl, François Chalais accueillent d'une salve d'applaudissements l'arrivee de Terence accompagné de Lino Ventura et de ...Madame Oufkir. Charles Bronson n'a pas fait le voyage.
Terence me demande de faire poser Rodelle avec les stars qui acceptent avec gentillesse. Il ne me manque que Ventura que je ne connais pas et qui, sans quitter son imper, s est isole au fond de la galerie. Je m'approche, souriante et lui demande si cela le dérange de poser avec l'artiste. " Oui, beaucoup " m'assène-t-il avec une brutalité qui me laisse sans voix. Quel mufle ! Ulcérée, j'avise Terence de son refus. Sa réponse " Ce n'est pas grave, Ventura est inconnu aux Etats Unis!" me met un peu de baume au coeur ..... Il est encore moins aimable quand, au dîner servi à l'Archestrate, j'essaie de savoir si il a apprécié les navets farçis au vinaigre et le gigôt de sept heures . Mon opinion est faite : ce mec est imbuvable !!!!
Mes diverses occupations et mon déménagement de la rue Camou à la rue François 1er me font vite oublier ces vexations.
En mars, je fais la connaissance de Jerry Lewis au Cirque d'Hiver. Il y tourne "Le Jour où le Clown Pleura " un film sur l'holocauste qui ne verra jamais le jour à cause des problèmes financiers du producteur Nathan Wachsberger .
Frédéric Rossif me présente Vangelis Papathanassiou, le leader d'Aphrodite Childs qui m'engage pour lui trouver un appartement et livrer bataille a Philips/Hollande, sa maison de disques qui, depuis un an, refuse de distribuer leur dernier album, 666 , sous prétexte que l'on y entend Irène Papas faire l'amour. Nous célèbrerons le premier anniversaire de sa non sortie !! Le retentissement de cet happening fut tel que le producteur américain ordonna la diffusion internationale de l'oeuvre qui fut un best seller.
Je présente mon amie Linda Thorson,la Tara King de " Chapeau Melon et Bottes de Cuir "à Charles Trenet qui, séduit par son entregent décide d'enregistrer un disque avec elle et le joaillier Gérard qui vient d'ouvrir son salon, avenue Montaigne, me confie ses relations publiques . Outre les magnifiques bijoux qu'il crée, il est le premier à proposer à la vente des diamants non montés sous le label "bourse du diamant".
Comme Elga Andersen et moi sommes invitées au Festival de Cannes qui ouvre le 4 mai avec "L Aventure c'est l'Aventure" de Claude Lelouch, je convaincs Mr Gérard de me confier ses plus belles parures que je ferai porter pour la montée des marches à Elga et a Simone Jurgens, la superbe épouse de Curd Jurgens chez qui nous descendons àVence.(cette idée sera reprise par tous les joailliers)
A notre arrivée, Simone m'informe que Terence a téléphoné de Rome. Il faut que je le rappelle de toute urgence.
En 1972, tout le monde, je crois, l'a oublié, les communications hors. de France passent par une opératrice et l'attente est souvent indéterminée. Nous partons pour le Festival sans que la connectio soit établie. Un souper au Carlton suit la projection. Lino, qui tourne toujours Cosa Nostra, y assiste accompagné de son épouse. Comme il est évident qu'il rejoindra le tournage le lendemain, Elga me suggère de lui confier un mot pour Terence Young demandant qu 'il me rappelle chez les Jurgens, les communications "entrantes" étant immédiates. Ses camouflets me reviennent en mémoire et c'est très mal a l'aise, que je m approche de lui quand il quitte la salle. Je lui explique brièvement mon problème, il saisit le feuillet sur lequel j'ai inscrit le téléphone des Jurgens et s'éclipse après avoir bougonné un très bref "d accord".
Le lendemain matin, au petit dejeuner, Simone m'annonce que Lino a appelé à l aube pour me communiquer le téléphone de Terence.!!!!! Les bras m'en tombent ! Je l'ai ce numéro ! Ce type est vraiment impossible ! Sa mauvaise volonté évidente m'écoeure ! C'est peut-être un grand acteur mais quel ours mal léché !
Comme Terence m'appelle un peu plus tard, j'en déduis qu'il a reçu mon message. A quoi rime alors cet appel matinal ?
Terence m'annonce que, dès la fin du tournage dejjho Cosa Nostra, il mettra en scène "Les Amazones". Il souhaite que je le rejoigne à Rome le plus tôt possible pour mettre le projet sur pied.
Rendez-vous est pris pour le dimanche à 16 heures avec un retour à Paris le lendemain. Elga m' accompagnera. Dès mon arrivée à l'hôtel, je joins Terence qui remet notre meeting à l'heure de l'apéritif à cause de la visite inopinée du veuf de Martine Carol, son ami Mike Eland puis, le diner se prolongeant, il décide que nous nous retrouverons le lendemain midi à la trattoria voisine du tournage, à 45 minutes de la ville Eternelle. Conduites par le banquier de Terence, nous y arrivons, à cause d'un problème d'essence, au moment où celui-ci, de forte méchante humeur, quitte le restaurant où il nous attend depuis plus de deux heures.! Plus de déjeuner ! Nous travaillerons entre les plans. Sur le tournage, j apercois soudain Lino assis sur une chaise adossée à un mur blanc inondé de soleil. Redevenu jovial, Terence lui donne l accolade, Elga lui serre la main. Je m approche avec une certaine appréhension, la gorge nouée. Ce type, j ignore pourquoi, me déstabilise Sans mot dire, avec un sourire tellement irrésistible qu'il me fait presque peur, il me tend la fleur jaune comme un soleil qu'il tient entre les doigts et que j'ai gardée précieusement
Stupefaite,je reste sans voix.
Dans le hangar transformé en prison, Terence me fait asseoir sur sa haute chaise de metteur en scène et, sous sa dictée, je note les modalités du concours qu'il veut organiser pour sélectionner les Amazones.
Appelé sur le plateau, il me bouscule en se retournant brusquement, mon stylo me tombe des mains, je descends les quatre marches de mon siège, le ramasse et sens soudain un regard posé sur moi.
Lino m'interpelle "Vous savez que quand vous vous baissez de la sorte on voit toute votre poitrine ?"
Je ne porte pas de soutien-gorge et me sens devenir écarlate.
Je réponds bêtement "Excusez-moi"
Sa réponse fuse "Ne vous excusez pas c' était très agréable aàregarder" suivi d'un "Que faites-vous ici ?"
Toujours persuadée qu'il ne sait pas qui je suis, je lui réponds "Je suis l'attachee de presse de Terence et.....
Il me coupe "Mais pourquoi êtes- vous ici" et ajoute "Ah c' est vous qui vous occupez de cette merde ! Et bien bravo ! " quand je lui confie mon implication dans la sélection des Amazones.
Puis, non sans ironie, il me propose de descendre de mon piedestal pour bavarder.
Cette premiere conversation est un interrogatoire.
"Depuis quand êtes-vous à Rome ?"
"Depuis hier "
"Combien de temps restez-vous ? "
"Nous repartons tout à l heure"
"Qui est nous ?"
"Elga et moi"
"Vous ne voulez pas rester a Rome ce soir et diner avec moi ?"
"Je vais consulter Elga"
Je transmets l'invitation à mon amie qui me rétorque que c'est trop compliqué car nous n'avons plus d'hôtel et des rendez-vous à Paris. Elle ajoute " Dis à Lino que nous serons ravies de diner avec lui a son retour " Je rapporte ses propos à Lino qui, surpris, me demande " C est toujours Elga qui décide ?"
Il m'avouera plus tard s'être alors posé des questions sur notre relation !!!
A l'heure sacrée du tea time, Terence m'entraîne dans son bureau pour finaliser le projet. Il est 17 heures. Elga appelle de la cour : il faut partir illico pour l'aéroport. Assise à l arrière de l'Alfa Romeo du banquier, elle me lance " Vas dire au revoir à Lino pour nous deux "
Je pénètre dans le hangar plongé dans l'obscurité et l'apercois assis dans une cellule sous la lumière crue des projecteurs. Je murmure " Monsieur Ventura, Elga et moi espérons vous revoir à Paris". Je rejoins la voiture qui démarre . Soudain Lino surgit du hangar, agrippe la portière et clame " Vous êtes folles les filles, vous allez rater ce vol ! Je vous paye des nèfles si vous arrivez à temps ! Téléphonez-moi au Hilton, nous dînerons ensemble
"yanou DOIT avoir cet avion ! " réplique Elga.
Après une course effrénée, nous arrivons à Fumicino et hors d'haleine grimpons à bord de l avion qui décolle aussitôt "
" Lino semble plus gentil avec toi ." dit soudain Elga...."Tu n'avais pas envie de rester au moins ? "
Complètement déboussolée, je réponds " Je ne sais que penser ma cherie....tout s'est passé si vite ...."
A Orly, alors que nous attendons nos bagages, Elga me propose d'appeler Lino pour lui annoncer qu il nous doit des nèfles. Il n'y a pas d'attente à cette heure tardive et l'opératrice me passe l'hôtel Hilton. Je demande Lino Ventura. Après une attente qui me semble durer une éternité, j'entends un ALLO essoufflé. Il me dit que les ascenseurs étant bloqués par les hordes de touristes déguisés en gladiateurs et en esclaves il vient de gravir dix étages au pas de course.
"Où êtes-vous ?" demande-t-il haletant
" Vous devez nous payer des nèfles, nous sommes à Orly !
"Merde ! Vous ne voulez pas revenir ?"
" Ce n'est pas possible, mais quand rentrez-vous àParis ?"
"Pourquoi ? Vous viendriez me chercher à l'aéroport ? "
" Avec plaisir si vous me prévenez "
" Mais je ne sais pas comment vous joindre ! . Donnez-moi votre téléphone ! Je ne vais quand même pas le demander à Terence ! "
Il fait nuit quand j'arrive à mon domicile et la sonnerie du téléphone me cueille à peine la porte ouverte. Je me précipite sur le combiné : c'est Lino ! Il veut s'assurer que je suis rentrée, qui m'a accueillie et pousse un soupir de soulagement quand je lui révèle que je vis seule....
Il m'appelle six fois cette nuit là et des dizaines de fois les jours suivants, à toutes les heures du jour et de la nuit. Il veut tout savoir : où j'habite, ce que je fais de mes journées, en quoi consiste mon métier, comment je suis habillée, où je déjeune, où je dine, avec qui et qui est qui ? Je ne vis plus que pour ces conversations qui deviennent de plus en plus tendres. Je ne m'etonne même pas de ce revirement . Je suis sur un nuage !
Trois semaines plus tard, le 30 mai, Lino m'annonce que son avion atterrit à Orly Sud le lendemain à 12 heures 30. Je l' attendrai à la sortie du contrôle de police.
Je ne dors pas beaucoup cette nuit là, à la fois excitée et angoissée. Comment va se passer ce premier tête-a-tête après ces longues conversations si romantiques ?
A 11 heures, ne tenant plus en place, je pars pour l 'aéroport. Trop fébrile sans doute, je casse la clé dans la serrure de la portière gauche de ma voiture et utilise donc le cote passager pour y pénétrer .
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Parfois, j’ai des idées à la con. OK, souvent, j’ai des idées à la con, mais parfois, je me décide à les développer. Là, c’est un peu le plan « si j’avais quelques centaines de millions de d’euros à griller pour faire un film », eh bien dans ce cas, je referais Métal Hurlant. Ouais, le vieux, celui de 1981.
(Je ne parlerai pas de la récente série télé, je n’ai pas envie de devenir grossier.)
J’avais vu Métal Hurlant à sa sortie – je ne suis même pas certain que j’avais l’âge légal pour entrer dans la salle – et j’avais eu une impression mitigée, genre « OK c’est plutôt cool, mais pas supergénial non plus ». Oui, je pense que je devais dire « supergénial » à l’époque. Je l’ai revu dans l’avion du retour de Namibie et j’ai été déçu.
En fait, non, « déçu n’est pas le meilleur terme ». Soyons honnête: Métal Hurlant version 1981 est moisi.
La version gentille, c’est « il a mal vieilli »; c’est vrai que 1981, ce n’est pas exactement une grande année pour l’animation. Cela dit, ce qui m’a surtout frappé, c’est à quel point il est inégal: niveau technique, il y a des épisodes qui tiennent à peu près la route (« B-17 » ou « So Beautiful & So Dangerous »), mais globalement, c’est médiocre avec des grosses pointes de mauvais.
Disons les choses ainsi: il y a dans ce film des scènes grandioses, des idées qui déboîtent et une musique qui, même trente ans plus tard, mord pas mal. Par contre, c’est mal dessiné (surtout par rapport au matériau source), animé avec les coudes et produit par des gens qui étaient nés vieux.
Par exemple: tous les personnages féminins sont des créatures surpulmonnées et se retrouvent en mode « demoiselle en détresse », à poil ou, le plus souvent, les deux. Je n’ai rien contre la nudité frontale, sauf quand c’est gratuit et ici c’est souvent gratuit.
Sans parler des histoires de fantasy que même les Japonais n’osent plus faire aujourd’hui – mais, pour être tout à fait honnête, les histoires de science-fiction s’en sortent guère mieux.
Alors bon, imaginons que je me retrouve avec 1) les droits du bazar, 2) un budget animation raisonnable et 3) un budget musique solide. Qu’est-ce que je ferais?
Déjà, engager un seul studio d’animation pour faire le bazar; un des intérêts de Métal Hurlant est certes d’avoir repris les styles graphiques de plusieurs illustrateurs phare de l’époque (Corben et Moebius, notamment), mais ce n’est pas une réussite. Il faudrait au minimum garder le même standard de qualité tout du long.
Ensuite, virer la musique symphonique interstitielle. C’est Métal Hurlant, pas Disney Dégoulinant, merde! Ce n’est pas comme si le monde du metal contemporain manquait de talents pour de l’instrumental qui pète.
Et puis étoffer un peu le fil rouge – qui s’avère être une orbe verte, mais passons. Ce serait bien d’avoir une certaine continuité entre les sections. Et, puisqu’on en parle:
Soft Landing
S’il y a bien une scène emblématique de Métal Hurlant, c’est ce générique de folie: la navette spatiale qui glisse en silence, les portes de la soute ventrale qui s’ouvrent et qui dévoilent une Corvette pilotée par un astronaute, qui entre dans l’atmosphère, atterrit en plein désert et démarre sur les chapeaux de roue.
Avec une prod’ au taquet et une bonne grosse musique qui pète – si ça ne tenait qu’à moi, j’irais chercher du God is an Astronaut, mais un bon gros Dream Theater qui tache (i.e pas le dernier) irait aussi très bien – rien à changer.
Grimaldi
C’est la scène où on découvre l’orbe verte qui sert de fil conducteur au fil. C’est cheesy, ce côté « mal absolu », mais OK, on peut garder. Par contre, il faudrait clairement expliciter l’activation de l’orbe: c’est la fille qui est le déclencheur, l’orbe a utilisé le père pour l’amener jusqu’à elle. Deux répliques pour poser le bazar, basta!
Pas forcément besoin de musique, mais on peut aller chercher dans les instrumentaux doomy, genre STÖMB, Naïve ou carrément The Great Old Ones pour l’ambiance chthulienne.
Harry Canyon
Bon, vous avez tous vu Le Cinquième Élément, vous connaissez la musique – si je puis dire: un New York futuriste et trash, un chauffeur de taxi, une fille mystérieuse, un MacGuffin que tout le monde recherche. Bon, bien entendu, le contexte est un peu différent: on est plus dans un trip noir futuriste.
Avec une ville de New York un peu plus soignée – c’est un des sketchs les plus crapoteux au niveau technique et dessin – une intrigue un chouïa plus solide (les flics ne servent strictement à rien dans l’histoire) et un traitement plus second degré du personnage principal (pensez Bruce Willis) et de l’intrigue, on a quelque chose de tout à fait acceptable.
Pour la bande-son, on peut aller chercher du côté du cybermetal, genre Sybreed ou Crematory, ou le post-métal de Isis ou de Cult of Luna. Ou carrément reprendre les Erkonauts et leur punk-metal progressif.
Den
Là, j’ai un problème: la fantasy goréenne m’agace beaucoup – demandez à Psychée – et l’histoire de Corben tape quand même en plein dedans. C’est dommage, parce que niveau technique, il est correct.
À mon avis, il faudrait considérablement étoffer les rôles féminins – pas au niveau vestimentaire (encore que), mais pour en faire autre chose que des potiches à sauver. Katherine pourrait avoir des informations capitales sur l’orbe et la reine essayerait de jouer double jeu, on pourrait ainsi avoir une intrigue plus copieuse.
Niveau musique, ce n’est pas comme si on manquait de groupes qui font de la musique de gros barbares dénudés. J’aurais presque envie de demander à Nanowar de bricoler un truc, mais si on veut du sérieux, on a Kamelot, Blind Guardian, Sonata Arctica ou les divers Rhapsody qui peuvent faire ça très bien.
Capitaine Sternn
Pour l’histoire, pas grand-chose à redire. Bon, certes, le scénario est grand-guignolesque au possible et le dessin fait un peu tache dans l’ensemble (ça m’a fait penser à du Phil Foglio), mais en prenant en compte le lissage technique et stylistique, ça peut passer crème.
Le décor de la station spatiale est super daté, mais ça se change facilement. On peut éventuellement retravailler un chouïa le personnage-titre pour le rendre un peu moins ridicule, mais c’est mineur.
C’est une séquence qui est littéralement écrite pourtant être mise en musique par Devin Townsend, accept no substitute!
B-17
Un des plus solides segments du film; au niveau du script, rien à redire – sinon peut-être que l’on ne voit pas très bien ce qu’il vient foutre là-dedans. En étoffant un petit peu la scène d’intro, en expliquant que l’orbe a de tout temps été présent pendant les guerres, on doit pouvoir raccrocher les wagons.
Question musique, c’est le moment de dépoussiérer le « Aces High » de Iron Maiden pour la scène d’intro. Bon, c’est un morceau qui est à peine plus récent que le film originel, mais je suis prêt à faire une exception. Sinon, je peux toujours regarder avec Sabaton, qui semble être un groupe spécialisé dans le metal historique (ils ont composé une BO alternative pour Hearts of Iron IV).
So Beautiful & So Dangerous
Cette histoire est une de mes préférées: un grand moment de nawak à grand spectacle dont le principal défaut est, là encore, qu’il manque singulièrement de lien avec le thème principal. Je veux dire, l’orbe réduit à la fonction de bijou pour la secrétaire qui rend fou l’expert? Dafuq?
Si on parte du principe que le vaisseau est là pour récupérer le bijou au nom d’une sorte d’Assemblée galactique qui, à la suite d’un bug administratif, envoie une équipe de pieds nickelés, on a un truc marrant. Et on peut aussi expliquer pourquoi l’orbe est de nouveau perdue après.
Même si j’aime beaucoup le « I Must Be Dreamin' » de Cheap Trick, il est un peu daté et, en remplacement, du Diablo Swing Orchestra, du Unexpect, du 6:33 et/ou du Ozric Tentacles seraient à mon avis de rigueur.
Taarna
Dernier élément (ou presque) du film et qui, en plus, est celui qui lui donne son affiche si iconique, Taarna est aussi un de ceux que je trouve franchement ratés. C’est limite une insulte à Moebius.
Le dessin est moche, avec des couleurs primaires ultrasaturées, l’héroïne a un costume spectaculairement ridicule – en plus du fait qu’elle met une plombe à l’enfiler pour aucune raison autre que boobs – et son oiseau ressemble à un pigeon géant obèse plutôt qu’à un ptérodactyle de guerre pour grandes personnes.
Donc, on a le Mal Élémentaire qui vient corrompre une tribu barbare qui déferle sur la civilisation, patin-couffin. Déjà, je pense qu’on pourrait avoir une scène avec plus de bouche, du genre « Taarna c’est la Guerrière Ultime qui pète tout » en la faisant arriver juste à la fin du siège – pas assez tôt pour empêcher le massacre des dirigeants, mais à temps pour démolir une bonne partie de l’armée du barbare en chef.
Je suggère – pardon: j’exige – également de virer la scène « apportez-moi mon fouet » qui n’a d’autre intérêt que d’émoustiller ceux que ça émoustille. Là encore, c’est pas que c’est sale ou quoi, c’est juste gratuit. Ou alors il essaye vraiment de la briser et à la fin elle le massacre quand même.
Bref, revoir le rythme, revoir l’histoire, revoir le personnage (j’aime beaucoup le fait qu’elle ne parle pas, cela dit). Après, on conjure du Nightwish, de l’Epica ou du Within Temptation et ça fait le job.
On peut garder la conclusion à peu près telle quelle, là encore avec une continuation du thème précédent – là encore, Nightwish ou Tuomas Holopainen devrait faire ça très bien. Si on veut vraiment faire le taquin, on peut même utiliser la marque de Taarna comme symbole récurrent de ceux qui luttent contre lui.
« Le Mal est éloigné pour cette génération est un nouveau combattant naît pour protéger la prochaine »; ça pourrait avoir de la gueule, non?
(Notez que « Alias, arrête de boire! » est une réponse acceptable.)
Cet article Refaire Métal Hurlant a été publié initialement sur Blog à part.
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