#c'était si cool de partir de la maison
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swedesinstockholm · 6 months ago
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7 juillet
dans mon lit, à berlin. je viens de dire bonne nuit à n. dans le couloir on s'est serrées dans les bras et elle m'a dit i'm so happy that you're here! quand je suis arrivée y avait un paquet de chips aux lentilles qui m'attendait sur mon étagère dans la cuisine parce qu'elle se rappelait que je les aimais. je l'ai quasiment fini devant les élections ce soir sur le rebord de ma fenêtre avec mon ordi sur les genoux. quand j'ai vu les résultats j'ai dit oh putain, maman a envoyé des émojis fête, m. a envoyé un selfie en pleurs et moi j'étais trop engourdie pour ressentir des émotions fortes. j'avais juste l'impression que les choses rentraient dans l'ordre, que c'était normal, évidemment qu'on pouvait pas avoir de gouvernement d'extrême droite, ok l'axe de la terre s'est un peu décalée ces derniers temps, mais il faut pas exagérer non plus. n. était au théâtre alors je suis sortie me promener toute seule pour prendre l'air, j'ai marché pendant une heure avec les mains dans les poches en souriant comme une bienheureuse. j'ai croisé une française qui écoutait les infos sur son téléphone en marchant dans la rue, puis j'ai croisé deux autres français à vélo qui disaient c'est fou comme les gens traversent pas au rouge ici en parlant de moi. je les ai regardés en leur faisant un gros sourire et ils ont pas compris ce qui se passait. j'avais déjà l'impression d'être la nouvelle moi, je regardais les gens assis en terrasse et je me disais what took you so long??? c'est donc ça la vraie vie? alors que bon aussi bien dans un mois je suis de retour à la maison suite à une crise d'insurmontabilité ou je sais pas quoi.
8 juillet
aujourd'hui je suis allée à ikea à pied (une heure et demie) pour acheter une lampe de chevet pour la mezzanine et une fois rentrée je me suis aperçu que j'avais pris la mauvaise. c'était la première fois de ma vie que j'allais chez ikea toute seule je crois. j'ai aussi acheté une grande serviette de bain rayée avec des jolies couleurs pour mettre sur le canapé moche. dans la ringbahn avec mon sac ikea bleu sur l'épaule j'ai vu le fernsehturm au loin en longeant le tempelhofer feld comme une confirmation que j'habitais bien à berlin et j'étais contente. ce matin en me levant j'ai fait les courses parce que j'avais rien à manger, même si n. m'avait gentiment posé son beurre et sa confiture sur mon étagère dans le frigo, bébé, j'ai enfilé mon short et j'ai affronté la chaleur et la foule pour aller chez lidl à côté et puis au magasin bio, j'ai acheté que des trucs sains et j'ai mangé la même chose qu'à la maison en écoutant france inter dans ma chambre. ce soir j'ai mangé avec j. dans la cuisine. c'était ma première interaction sociale de la journée. on a parlé de choses un peu profondes, donc je l'aime bien.
je me demande quand même comment je vais faire pour me faire des amis. je sais pas pourquoi je m'étais imaginé que ça allait être super facile, mais j'avais oublié que j'étais moi. j'ai téléchargé bumble mais je fais que swiper vers la gauche tout le monde a l'air chiant là-dessus. peut être que je devrais tenter la méthode r.: aller voir des concerts/lectures/performances/etc, repérer les artistes qui m'intéressent, les ajouter sur ig, les stalker pendant un moment, et puis un jour leur écrire. peut être que c'est comme ça qu'on rencontre des gens cool. il m'a envoyé des memes toute la journée mais il m'a pas demandé comment c'était à berlin ni rien. samedi soir, la veille de partir, j'ai dit que j'avais trop envie de faire une rando et il m'a dit qu'il était chaud pour en faire une et j'ai dit mais je pars à berlin demain! en me forçant à mettre un point d'exclamation au lieu d'un smiley triste. alors qu'évidemment ça se serait encore terminé en pleurs cette histoire. si j'étais pas partie à berlin j'aurais dit oui et tout le cirque aurait recommencé du début. hier n. m'a demandé si j'avais rencontré personne depuis lui et j'ai dit ohlala non. when i fall in love, i fall hard. je lui ai parlé de mon plan d'émuler constance debré (aller nager, écrire et vivre monacalement) et elle a ajouté and have lots of sex! et je me suis demandé si elle savait que j'étais vierge, en essayant de me rappeler lesquels de mes textes elle avait lus. en plus toutes les piscines sont fermées jusqu'à le rentrée.
9 juillet
quand je me suis levée ce matin y avait un papier sur le wc qui disait KEIN WASSER alors j'ai enfilé un short et j'ai accompagné n. au centre commercial d'à côté pour aller faire pipi à la bibliothèque. on a pris l'ascenseur pour monter au quatrième étage on a traversé un parking et finalement on a fait pipi dans les vestiaires de la salle de sport parce que la bibli était pas encore ouverte. j'ai rempli mes deux gourdes au lavabo et j'ai dit à n. ça ça me serait jamais arrivé au luxembourg. après avoir déjeuné j'ai tenté d'aller travailler à la bibli mais les quelques tables étaient prises et il y faisait une chaleur étouffante alors je suis rentrée je me suis mise en culotte et en soutien-gorge et je me suis installée sur ma mezzanine. j'y ai passé la journée. j'ai pas trop réussi à travailler parce que j'avais chaud et ça me donnait envie de dormir donc j'arrivais pas à me concentrer et j'arrêtais pas de scroller fb pour voir les annonces des 150 groupes berlinois que j'ai rejoint hier à la recherche d'un truc intéressant, un tapis, un concert, un job, une soirée queer, une personne avec qui j'ai envie d'être amie, n'importe quoi.
à une heure j'ai regardé les infos sur la deux pour avoir un repère mais j'ai arrêté avant la fin parce que quelqu'un écoutait de la techno à fond dans la cour et j'entendais rien, alors je suis allée me préparer à manger et je suis remontée sur ma mezzanine et j'ai commencé à regarder de curb your enthusiasm jusqu'à la fin de la saison. au milieu j'ai fait une pause pour me lancer dans une recherche de magasins de produits américains à berlin parce que dans un épisode larry david fait que manger des bâtons de réglisse rouge et ça m'a donné envie. dans la série ils font croire qu'elle vient d'allemagne mais la réglisse rouge c'est un truc purement américain. à chaque fois que j'en vois dans une série je meurs d'envie d'en manger. j'ai noté deux adresses et dès que j'ai mon pass je me mets à la recherche de réglisse rouge. il me faut des petites missions comme ça, ça m'évite de passer des journées molles comme aujourd'hui. j'ai aussi commencé à écrire une lettre de motivation en allemand via chatgpt pour un minijob comme surveillante/médiatrice dans un musée d'art contemporain tout près.
vers neuf heures je suis enfin descendue de mon perchoir pour aller faire un tour mais c'était moins bien que dimanche parce que je me sentais seule et moche et les rues que j'ai prises étaient bof. ça fait deux jours que je me promène à travers la ville dans mon petit short à carreaux noirs et blancs alors que mes cuisses-réservoir n'ont jamais été aussi énormes, mais j'adore ce short, j'adore les shorts courts et j'adore me promener avec les jambes à l'air. chaque pas que je fais me semble révolutionnaire parce que je renonce pas à mon envie, à mon plaisir de me promener en short court, même si je me sens moche. ça c'est la prochaine étape. et curb your enthusiasm est terriblement grossophobe, même si larry david est censé jouer un personnage de goujat désagréable qui dit tout haut ce que les autres pensent tout bas, la série est clairement grossophobe et ça me fait chier. ce qui ne m'empêche pas de l'adorer. je suis rentrée par la grande avenue sous les néons des enseignes des restos turcs en chantonnant downtown de petula clarke (linger on the sidewalk where the neon lights are pretty how can you lose the light's so much brighter there you can forget all your troubles forget all your cares) mais j'étais renfrognée et j'ai pas du tout oublié my troubles and my cares. en rentrant je suis tombée sur n. et on a discuté sur son lit en mangeant des cerises et du chocolat blanc et là oui je les ai oubliés parce que j'étais plus seule.
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witchysiska · 1 year ago
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Yule ❄️
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C'est quoi Yule ?
Yule est une fête païenne qui marque le solstice d'hiver. Cette fête s'étend du solstice jusqu'au 1er janvier.
Dans la mythologie nordique, Yule (ou Jól en norrois) est une sorte de proto-Noël de certains peuples germaniques. En effet, c'est l'ase Heimdall qui visitait chaque foyer pour laisser des cadeaux dans les chaussettes des enfants sages.
Yule par rapport à Noël ?
Yule a été associé à Noël, la fête de la Nativité chrétienne, après la christianisation de l'Europe du Nord. L'idée était d'éclipser totalement les fêtes païennes comme Yule ou les Saturnales romaines.
Et on fait quoi pour Yule ?
Pour ma part, c'est un peu comme Noël, la crèche en moins.
Avant Yule :
Fabriquer soi-même des décorations de Yule (et oui du coup !) à partir d'éléments naturels (si c'est possible) et pourquoi pas en offrir à ceux qu'on aime ? Ces petites décorations seront chargées de notre intention !
Décorer sa maison et faire le sapin : j'aime bien les décorations dans les tons naturels, des guirlandes blanches pour rappeler la neige, des petits éléments en bois, des pommes de pin, des guirlandes électriques (car pas besoin de les surveiller contrairement aux bougies)
Pendant Yule :
Festoyer ! L'idée est de passer de bons moments avec ses amis et sa famille. Étant donné qu'il est très probable que tout le monde fête Noël (ou Hanoucca ou autre !) j'envisage plus le jour même du solstice d'hiver comme une sorte de Thanksgiving afin de remercier toutes les personnes qui nous entourent de leur présence.
Cuisiner : Faire du pain d'épices,des biscuits, du vin chaud, des mendiants (du chocolat avec des fruits séchés), faire une tartiflette, une raclette ... c'est LE moment !
Manger ou brûler la bûche de Yule ! Tout dépend de si vous avez une véritable bûche de bois et une cheminée à disposition ou de si vous avez le dessert du même nom.
S'offrir des cadeaux ! Parce que le partage ... et ça peut être cool d'offrir des cadeaux faits maison pleins de bonnes intentions !
Voilà, c'était un petit aperçu de Yule. Encore une fois il y a moyen d'adapter les pratiques !
Sources :
Yule (Wikipedia)
D'où vient la tradition du sapin de Noël ? (La Croix)
Noël (Wikipedia)
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tournesolaire · 1 year ago
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Hier soir on a encore fait une petite soirée en amoureux c'était trop chouette
Je l'ai rejoint au Panim et il m'a présenté toute l'équipe ça m'a fait trop plaisir (j'ai vraiment hâte que ça ouvre parce que c'est vraiment superbe, hâte aussi de voir les pots marocains qu'on a reçu hier du coup)
Il avait acheté de la cancoillotte (encoore, je suis si heureuse), un st albray, du saucisson, du cidre, des pâtes de fruits maisons et des genre de chardons c'était vraiment trop bon
"des surprises, c'est nous, c'est ce qui fait notre histoire"
J'ai hâte de partir ce soir mais la je dois me motiver a faire mon essay pour The age of innocence
(remarque que je fait vraiment a l'instant: trop drôle hehehe j'ai mis La main verte sur l'enceinte et la voisine l'a mis aussi 😂)
Ça va être trop trop cool de pouvoir enfin danser dehors (sous la pluie?) de nouveau
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ay3ko · 1 year ago
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Bon l'eau a bien coulée sous les ponts depuis mon dernier post confession haha
J'ai essayé de supprimer le plus possible de mes anciens post parce que je suis sur un nouveau départ, même si je suis toujours dans la merde financièrement c'est enfin le dernier mois où ça sera comme ça, c'est la dernière ligne droite. Ce soucis me préoccupe beaucoup mais je suis heureuse que se soit bientôt fini. J'habite maintenant pas loin de la Suisse et je vais commencer à bosser là-bas. La galère, c'est enfin fini. Je vais même pouvoir me refaire tout un set up rose avec un ordinateur de bâtard tout ça pour être stuck silver sur lol ou crever des ballons sur bloons, j'ai hâte 💫
Avec mon copain on loue une maison chouette et on est heureux nous deux et son chat ainsi que son meilleur ami qui vie en collocation avec nous et qui est toujours aussi sympa :) Je suis aimée par quelqu'un, et même par plusieurs personnes, sa famille me soutiens énormément, je me sent chez moi. Je me suis libérée aussi de la peur de certaines choses , je m'habille avec mon propre style et ça m'est maintenant un peu plus égal qu'on me regarde avec des yeux globuleux dans la rue.
J'ai quitté mon travail en France et heureusement, je vivais un enfer là bas , déjà en terme de sexisme en tt genre je ne vous raconte pas toutes les lignes que mes collègues et clients ont franchi , c'était un enfer. Je me faisais arnaquer sur mon contrat et ma paye, et quand je suis partie ma patronne m'a dit que c'était de ma faute et celle "du monde virtuel dans lequel tu vis" si j'étais atteinte d'anorexie, autant dire que j'ai bien fait de partir !
Qui plus est , en dehors de jouer je fais tellement de petites choses maintenant, je bricole , je peint , je dessine , je confectionne plein de petites choses et je prévois de me prendre une tablette graphique et la formation de Marc brunet pour apprendre à dessiner pour de vrai. Au final j'ai toujours voulu passer à la partir créative sans connaître les bases et j'ai de grosses lacunes. J'espère qu'un jour je pourrais faire des splash art pour un jeu cool ;)
Mon copain est un très très gros joueur et j'ai enfin joué et fini gta 5 grâce à lui et ptn quel jeu ! Récemment il m'a fait découvrir samouraï champloo et wow... WOW
Et puis , je suis passée à autre chose depuis plus d'un an maintenant, sur cette histoire avec c. Encore aujourd'hui c'est compliqué de dire pourquoi ça m'a marquée comme ça, mais je pense que j'ai compris le pourquoi du comment j'ai vécu les choses de cette manière, et mine de rien je pense que j'avais besoin que tout ça arrive pour me faire me rendre compte de certaines choses ! Je ne crois pas au destin ni en dieu mais à cette époque j'y ai presque cru hahaha ! En tout cas j'espère qu'il est heureux c'est tout ce que je lui souhaite !
Enfin bref j'oublie beaucoup de choses , il y a bien sûr des choses qui ne sont pas allées depuis tout ce temps, j'ai perdue une amie chère , enfin perdue dans le sens où on a comme "rompu" et c'était très très dur, mais ça sera la sujet d'un autre post pendant une nuit d'insomnie , c'est beaucoup trop long et tortueux et encore aujourd'hui c'est une plaie qui cicatrice difficilement.
Quelqu'un avec un compte anonyme m'a contactée sur Instagram pour me dire qu'il ou elle avait lu ce blog à l'époque où je postais des choses très sombres , dans des périodes très difficile pour moi, je ne sais pas qui c'est mais si tu lis ceci , merci infiniment. Je ne sais pas, j'avais besoin de ton message , il m'a touchée, et sache qu'aujourd'hui je vais mieux , et j'espère que tu vas bien aussi.
Bisous :)
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maviedeneuneu · 2 years ago
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Bon, vous vous souvenez que je vous avais dit il y a 2 mois qu'on se séparait avec Monsieur Comates...
Au final on s'est séparés mais en n'étant pas complètement séparés parce qu'après quelques jours je suis retournée dans la maison et on a cohabité comme des colocs. En vrai ça se passait plutôt grave bien, même s'il y a eu une ou deux fois où y a eu des tensions (pour de la merde encore une fois, ce qui me confirmait juste que je voulais pas d'une relation à long terme avec lui) mais bon après sinon voilà ça allait, on était chacun dans une chambre et c'était cool donc, on rigolait pas mal et tout.
En fait clairement je l'adore quand même ce mec, même si voilà je sais qu'on n'est pas fait pour être ensemble parce qu'il y a des choses chez lui qui ne colleront jamais avec ma personnalité disons. Mais bon y a toujours des sentiments pour lui et je crois que j'ai vachement de mal à me détacher des gens et puis ça nous arrangeait tous les deux de continuer la cohabitation, lui niveau financier et moi comme ça j'avais pas l'impression d'être un échec et de retourner vivre avec mon frère (que je kiffe aussi hein mais bon voilà)
Et puis là vendredi quand je suis restée à la soirée avec mes potes ben ça l'a soulé que je le prévienne au dernier moment (tout ça pour pas passer une super soirée de mon côté en plus, génial), du coup depuis ce weekend monsieur faisait la tête et moi cette ambiance hyper pesante ça me met ultra mal à l'aise.
Bref, aujourd'hui on s'est à peine dit bonjour donc j'ai décidé de faire mes affaires et de partir avec, je me suis arrêtée sur une aire là sur la route avant d'arriver chez mon frère parce que j'arrive pas à m'arrêter de chialer encore.
C'est bien bien dur, je le kiffe ce mec quand même ! Et heureusement que j'avais fait mes affaires et que je les avais mises dans ma voiture avant de parler avec lui parce que sinon j'aurais fait retour arrière et je serais restée encore
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liiinde · 5 years ago
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27 décembre 2019
Couscous avec Lulu, bien bon. Sauf qu'il souhaitait manger tard, donc j'avais déjà commencer à bien boire dans le restau.
Arrivé au bar au concert, Christian (le barman) avait l'air content de me voir, c'était cool. J'ai à peine commandé un verre que des inconnus se sont présenté à moi, d'autres (inconnus) m'ont demandé pourquoi je ne leur faisais pas la bise etc et à ma première gorgée, un des seuls jeunes présents (jeunes de mon âge) vient me parler, Mark (j'ai réussi à le retenir après lui avoir redemandé 3 fois au moins dans la soirée xD) un anglais, qui vit à Barcelone, qui fait de la musique, qui était déçu que ce soir il ne pouvait pas jouer avec etc son frère Jeffrey ou Jefferson ou jsais plus. L'hiver est doux, donc quand eux il fumait dehors je les suivais en pull car l'air était bonne. Truc pas cool : un mec bourré glisse en descendant les escaliers, titube au lieu de marcher droit va vers sa voiture je lui dis que non il ne doit pas conduire, mais lui me dit si il vit juste à 200m. MAIS SI TU VIS A 200m POURQUOI NE RENTRES TU PAS A PIEDS ??? bref Christian est venu, l'autre me mentait, Christian m'a dit de le laisser partir bref
Jsuis rentrée dans le bar j'ai bu, on m'a offert des verres je voulais pas alors ils disaient j'offre une tournée générale là j'étais d'accord. Discussion. Les anglais sont partis, j'ai commencé seulement à profiter de la musique, c'était des américains. Puis celui qui ne parlait pas français a arrêté de jouer, et c'est seulement le deuxième qui s'est mis à chanter en français, faut dire qu'à ce moment là on était plus que 5 dans le bars (dont les deux américains) mais tout le monde s'est mis à chanter avec, sauf quand personne ne connaissait la musique, ce qui était drôle dans la mesure où c'était nous les français et le chanteur américain. Il était 22h30 je me disais que ça faisait longtemps que je n'avais pas fait la fermeture de bar lol pis des jeunes sont arrivés, puis encore plus, puis encore plus de jeunes, pis Lulu m'a dit qu'il avait chanté Céline de Hugues lorsque j'étais dehors, c'était balot. ah oui en partant des gens m'ont dit au revoir à la prochaine c'est trop chou. Christian m'a demandé si je voulais finir la bouteille de cidre que j'avais entamé (ces toilettes sont d'ailleurs marrantes (aka les affiches etc)) il m'a dit qu'il me l'offrait bien (le dernier verre) mais que malheureusement ça remplit le verre, pis il a versé le cidre dans le verre et a dit ah non ça ne remplit pas je te l'offre. MAIS IL MANQUAIT 1mm POUR QUE LE VERRE SE METTE A DEBORDER !! Du coup je ne lui ai pas bcp fait augmenter son chiffre d'affaires :( ses chats étaient toujours là <3 ils ont tous joué ensemble de l'harmonica on rigolait bien, pis jvoulais rentrer et là un gars il me demande si on peut s'embrasser, il avait un accent et je ne savais pas s'il venait d'une autre région ou d'un autre pays et si par embrasser il voulait dire bouche sur bouche ou la bise, mais j'ai répondu avant que mon cerveau ne réfléchisse un grand NON... il en été décontenancé et je crois que tout le monde a attendu mdr Bref pis je suis partie il était vers minuit et les réverbères de la ville était éteinte il faisait noiiir pis c'était encore pire dans la campagne quand je marchais, dans la ville le ciel était couvert, au milieu de la campagne, j'ai levé la tête le ciel était rempli d'étoiles !! J'avais le ventre pleins de bulles le chemin était long et un peu terrifiant je l'avoue. Vers la fin, j'ai entendu le cri d'un chevreuil, c'est un hibou qui lui a répondu. J'étais contente de retrouver la maison, le chemin a été vraiment noir et solitaire. En 1h j'ai croisé deux voitures. Sinon rien. Mais maintenant que c'est passé c'était bien chouette.
Texte écrit trop à l'arrache (a)
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kaobang · 5 years ago
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La caverne d’Ali Buddha
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Ouuuh ça y’est, j’ai mangé un clown avec le titre (je vous préviens, depuis mon petit coup de calgon sur la perspective du retour, je suis plutôt d’humeur badine ; même si ce matin, à cause d’une sordide histoire de fenêtre mal fermée (j’ai un peu envie d’étriper Olivier quand il va se réveiller), de coq et de petit début de gueule de bois (ouiiii on est déjà au Laos et on s’est fait plein de copains) j’ai quand même un œil qui dit merde à l’autre.
Trêve d’expressions fleuries, et pensée pour mes copines Léo et Marion qui ne manquent jamais de souligner que je fais feu de tout bois d'un tas d'expressions au détour de chaque phrase ; d'ailleurs, minute le saviez-vous, un coup de calgon est un coup de moins bien, mais aussi un coup de colère pas trop rationnelle, car Calgon est une marque de lessive qui lutterait efficacement contre les dépôts de calcaire sur la résistance des machines et donc les empêcherait de faire des sauts de cabri (et je ne sais pas si ça vous est déjà arrivé mais une machine qui fait des sauts de cabri dans une minuscule salle de bain parisienne, c'est les affaires dessus par terre dans une grosse flaque d'eau/lessive marronnasse, le plâtre mural encore plus abimé qu'avant et les voisins pas contents). Ouhlà, grosse, grosse digression. Donc, après s’être coupé les cheveux en quatre sur le programme (notre spécialité) et avoir étudié tous les sites de météo (bis repetita) on ne fera pas le trek qui sépare la petite ville de Kalaw du Lac Inle. Pas très envie de se retrouver trempés jusqu’à l’os dans des champs de poireaux ni de battre la campagne pendant trois jours avec des chaussures jamais sèches, et on nous a interdit de marcher tout nus. On hésitait à aller faire un petit tour à Pindaya, à 60 kilomètres, qui recèle une caverne aux mille bouddhas assez enchanteresse, et Nanou, mon illustre sœur, achève de me convaincre que c'est vraiment TRES TRES cool. Alors demain, on se lève tôt et on loue une moto pour y passer la nuit.
Le lendemain, à 11h (oui bon...) nous voici fin prêts à enfourcher un bolide âprement négocié. C'est une semi automatique, qui nécessite un adroit coup de pied pour actionner la pédale de vitesse, et nous fait partir comme un boulet de canon dans un nuage de poussière, alors je fredonne l'homme à la moto d'Edith Piaf en souhaitant que l'on ne finisse pas aussi désintégrés que le vilain monsieur de la chanson. Mais non, nous ne sommes que prudence. Par contre évidemment, comme la jauge de fuel ne marche pas, on tombe en panne au bout de dix kilomètres, sur une double voie qui grimpe dans la montagne. Olivier est furax, et moi un modèle de zénitude, car je le sais : les Birmans sont beaucoup trop sympas pour nous laisser dans la panade. Et bingo, au bout de 2,30 min montre en main, une jeep s'arrête avec à son bord un petit monsieur sanglé dans un costume (militaire?) vert olive et un autre en tong et en t-shirt troué, on charge la moto et Olivier derrière, je grimpe dans l'habitacle, on ne se comprend pas mais le duo mal assorti tient absolument à m'offrir une bouteille d'eau et plein de crackers périmés avant de nous déposer à la station service.
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Nous reprenons la route, décidés à la faire d'une traite. Enfin tout est relatif, nous sommes les rois de la pause, moi pipi et Olivier lorsqu’il essaie vainement de resserrer la sangle de ses casques trop grands qui le font toujours dodeliner de la tête sur la route (il me rappelle parfois, le pauvre, ce vilain chien en peluche mécanique que j'avais quand j'étais petite). A 13h, la pluie nous tombe dessus sans crier gare et cette mousson-ci n’est pas une tranche de rigolade, en quelques minutes, les champs et la route se vident, impossible d'avancer, sus aux abris. Nous nous réfugions dans une maison en chantier au bord de la route, et c'est PILE A CE MOMENT-LA que mon estomac se rebelle contre le jus de pommes ingéré une heure plus tôt, et je me retrouve dehors, dans la boue et sous la pluie, en croyant ma dernière heure intestinale arrivée, pendant que deux birmanes m'observent sous le porche de leur maison à quelques mètres en se marrant. (Je vous raconte ça car depuis je n'ai plus de dignité et c'était quand même LE moment où il ne fallait pas que ça arrive, hein.).
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Au bout d'une heure, le ciel s'éclaircit enfin, et mes intestins et moi-même pouvons nous remettre en selle (seuls les plus alertes lecteurs comprendront cette subtile vanne). Le paysage est fascinant, une terre orange et des collines martelées de rizières et de champs de poireaux qui tranchent avec la mornitude de Pindaya, dont nous sommes sûrement les seuls touristes. Qu'importe, après avoir posé notre maigre bagage, on part explorer les villages sur les hauteurs qui, d'après l'aubergiste, valent le détour. On est un peu plus mitigés sur le constat, mais on a bien pétaradé dans les collines, on a croisé des apprentis moines jouant au foot avec leur toge retroussée (ce qui n'avait pas l'air hyper pratique) et on eu du mal à se dépêtrer d'un monsieur d'âge mûr qui nous a parlé birman en nous désignant des trucs au loin et en hochant gravement la tête. Le bébé qu'il portait dans les bras, saisi par la solennité de l'instant, en a fait autant et on a bien rigolé (d'ailleurs, ce n'est pas le premier qui nous arrête ainsi en nous parlant et en se fichant pas mal qu'on ne comprenne rien, et c'est plutôt drôle). Le lendemain matin, direction la grotte aux huit mille bouddhas, creusée à flanc de montagne et gardée par une énorme araignée, en l’honneur d’un prince de légende ayant combattu une mygale géante et maléfique. On avait peur que le site soit touristique, mais on est tombés sous le charme de cette caverne immense remplie de statues de toutes tailles, en or, albâtre, teck, que les fidèles en pèlerinage déposent depuis le 17e siècle. On y a déambulé longtemps, et seules les gouttes de pluie s'écoulant des stalactites s'autorisaient à entrecouper de leur battement régulier le silence quasi mystique qui régnait alors.
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lettre-nyv · 5 years ago
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Lettre du Japon-Jour 11
Salutations distinguées douce population.
Reveil à 5h, j'ai mon bus à 6h50 alors on quitte la maison à 6h. Normalement. Hier soir K.-san m'a dit que si il était pas là à 6h il fallait que je l'appelle. Je prends mon temps ce matin, j'ai fait mon sac hier soir donc je n'ai rien à faire sauf peut-être m'habiller. Ce que je fais, lentement, après avoir pris le temps de me réveiller et de regarder cette vue qui a accueillie ces sept derniers jours. Je défais ensuite mon lit, vérifie que je n'ai rien oublié, hier en faisant mon sac j'ai réalisé que j'avais perdu un de mes débardeurs. Super. J'ai eu beau l'avoir cherché partout je n'ai pas réussi à le trouver. Tant pis. Je sors de cette pièce qui a été ma chambre cette semaine et me sens un peu nostalgique, j'étais bien ici malgré la première impression. En arrivant dans la maison principale je met les draps dans la machine puis j'appelle M.. J'ai un peu de temps avant que K.-san n'arrive. Sauf qu'il n'arrive pas. Ahaha. Génial. Je l'appelle, trois fois. Mais je n'ai pas de réponses. A 6h10 il arrive enfin. On prend le petit déjeuner rapidement et on part pour Atori à 6h40, petit rappel le bus est à 6h50, et les japonais n'attendent pas. Arrivés à Atori, j'achète quelques petits trucs pour N. et K. que je vais retrouver à Nagoya (leur date de péremption sera passee quand je rentrerais.... Déso les gars), puis on descend au bus, il est 6h49. Ahaha..... La voiture entre sur le parking et je vois le bus démarrer, oups. Heureusement le chauffeur a reconnu K.-san du coup il attend que je monte avant de fermer et partir. Je n'ai même pas le temps de dire au revoir à K.-san, ni de le remercier pour tout. Je n'ai pas non plus eu le temps de laisser un petit mot. Nul.
Je pars. Cette petite routine va me manquer. C'était tout de même bien joyeux. Je garderais un super souvenir de la vie en campagne au Japon, et du WWOOFing de manière générale, j'en referais sûrement. Peut-être même ailleurs qu'au Japon. On verra. J'allume ma musique qui passe est "Cuz I'm happy" de Superbee (que vous ne connaissez sûrement pas), mais ça me fait sourire car c'est exactement l'état d'esprit dans lequel je suis.
Dans le bus un jeune révise ses kanjis. Ça me rappelle quelque chose. mdr. Pas hâte de la rentrée. Sur la route je lis sur un panneau que dans la forêt qu'on passe vivent des ours. TROP COOL. La fille a côté de moi s'est endormie. En moyenne les japonais passent près de une heure et demie dans les transports pour rejoindre leur lieu de travail depuis leur lieu de vie. Ça ne m'étonne donc pas. Faire ce trajet tous les jours doit être fatigant. Ah, "Je Pars" de Gael Faye passe à présent, décidément c'est à croire que mon téléphone sait ce que je fais... À moins que ? J'appréhende un peu mon retour en ville. Mon corps et mon esprit se sont habitués à la  douceur de la campagne, la rapidité de la ville va me mettre une grande baffe aux doigts écartés quand je vais arriver à Nagoya, j'espère que ça ira. A mesure où on avance dans le trajet ça se voit qu'on se rapproche de la ville, les maisons se font moins rares, et les routes plus larges. En s'approchant de la ville j'ai cette pensée qui me revient, ce pays n'a aucune unicité architecturale. Aucune. Mais j'imagine que c'est ce qui fait son charme. J'aurais dû aller aux toilettes avant de partir... À mesure où on avance dans la ville je sens ma confiance en mes capacités en japonais s'évaporer petit à petit. Ahaha... Super.
Arrivée à Toyota, un passage aux toilettes s'impose.
Ensuite je vais acheter mon billet puis prendre mon train, je monte la où il me semble qu'il me faut monter... Je crois que je me suis trompée. Je laisse passer plusieurs stations puis je vérifie si je vais bien dans le bon sens. Je met un peu de temps avant de trouver là où on est mais j'y parviens. Je suis dans le bon train, ouf, j'ai eu peur. J'ai 55 minutes de train puis je serais à Nagoya. Une fois là-bas je me débrouillerais pour trouver mon chemin. Mais je devrais y arriver.
En sortant du train je demande quelle sortie prendre à l'un des agents, il me dit que le chemin à pieds est un peu long, je lui répond que je vais faire de mon mieux. À mi-chemin je m'arrête dans un konbini pour demander si je suis sur le bon chemin, on me répond que oui, je suis trop forte !!! J'ai chaud et mon sac commence à peser. Je continue ma marche puis m'assoie sur des marches parce que j'ai mal au dos. Je crois que je suis un peu perdue, n'ayant pas internet je ne peux pas vérifier... Au bout d'un petit moment je me décide à aller demander des indications à qui m'en donnera, mais avant ça je vérifie sur ma carte (photo que j'ai pris hier en ayant internet) où je suis supposer aller, je réalise qu'il y a une petite photo miniature de l'endroit et réalise que je suis assise en face depuis tout à l'heure.
Le logeur m'a donné les codes d'entrée alors je me permet de rentrer et d'aller directement à ma chambre où je m'installe assez rapidement. Comme je vais rester ici une semaine je me dis que je peux défaire mon sac. Ensuite je retourne à la réception voir s'il n'y a pas des informations quant au WiFi car j'aimerais avoir internet. Aucune... Nulle part. Tant pis, je remonte dans ma chambre et me change parce que je suis en nage. J'arrive à attraper un tout petit peu d'internet et reçoit les messages de N. et K. qui me disent qu'ils me rejoignent à midi devant l'hôtel pour aller au resto où travaillent T. et Y. (deux autres amis). Trop cool. Il est 10h30, j'ai pas mal de temps devant moi alors je décide de faire une petite sieste et de me doucher avant qu'ils n'arrivent.
Je me réveille à 11h15, je décide de me préparer lentement et d'aller prendre un douche, en sortant de la chambre, oui, de la chambre, je me prends une baffe de chaleur. Il fait tellement chaud !!!! Je me douche, chaudement, pour réduire la sensation de chaleur extérieure, puis je retourne m'habiller. Ensuite j'attends un peu parce que je suis prête à l'avance, puis à 12h je descends. Ils ne sont pas là. Je n'ai pas internet, je ne sais pas comment les contacter. En grattant un peu j'arrive à capter l'internet du love hôtel qui est à côté, je vois qu'il m'ont envoyé un message pour me dire qu'ils seraient en retard. Okiiiii. Je meurs de chaud. Après cinq minutes d'attente je reçoit un autre message qui me dit qu'ils sont là. Hihi cool. Je sors du coup et les rejoins. Je suis un peu appréhensive de comment ça va se passer, ça fait plus d'un an qu'on ne s'est pas vus, j'espère que ça ira.
Rien n'a changé. On va au restaurant ou travaillent T. et Y. en moto, et là-bas on rigole bien. Je suis contente de les retrouver. Y. ne travaille pas quand on y est mais T. est la. On mange bien. Durant le repas je leur demande ce qu'on fait après, ils me proposent plusieurs choses et je leur dit que tout me va. Ils décident du coup d'aller à Inuyama car il y a un beau temple et un beau château la bas. C'est à une heure de là où on est, mais ça ne me pose pas de soucis. Une fois le ventre plein, on quitte le resto et on retourne aux motos pour se diriger vers Inuyama. C'est cool, ça me fait faire un tour des alentours. Ils conduisent extrêmement prudemment alors je ne suis pas anxieuse sur la moto, et pour tout avouer j'apprécie même énormément. Mais, IL FAIT CHAUD !!!! Et sur la moto là seule clim' c'est le vent !!! Bon heureusement que ça avance bien. On crame pas trop. Enfin. Presque. Une fois arrivés quand N. enlève ses gants il a la trace de bronzage, HAHAHA. Le lieu est superbe. Le château est situé en haut d'une colline, sur l'un des versants. Un peu plus avant il y a un temple, et depuis la rue principale sur la droite est un quartier avec les maisons d'antan. Ce lieu est superbe. On se balade dans le quartier, on passe plusieurs boutiques, étant donné que c' est un lieu touristique tout est extrêmement cher. Ça ne m'étonne même pas. Il fait chaud. K. et N. veulent s'arrêter pour manger des glaces. Alors on part à la recherche des glaces en question. Sur le chemin on croise beaucoup de personnes habillés en Yukata*. K. et N. m'expliquent qu'il y a plusieurs couches alors ça tient sûrement très chaud. Ah ça. Ils me demandent si je veux le faire, mais je n'en ai pas trop envie alors je dis non. On trouve le magasin de glace, on s'en achète tous une puis on va s'asseoir à l'intérieur du magasin où il fait un peu plus frais. On doit enlever nos chaussures avant d'y entrer. On s'assoit puis on fait tourner les glaces de chacun pour qu'on puisse tous y goûter. Celle de K. est la meilleure, j'aurais du prendre celle la. Une fois nos glaces finies on meurt de soif alors on retourne sur nos pas vers le temple pour acheter de l'eau et le visiter. Arrivés au temple il y a plusieurs boîtes dans lesquelles sont des papiers, une boîte pour les situations amoureuses, une pour la chance et l'autre pour les sept dieux japonais. Dans chaque boîte on peut piocher un papier (pour 200¥) et lire ce que nous réserve l'avenir ou ce sur quoi nous devons agir. Je suis réticente à l'idée de faire ça, je crois que j'y crois tellement que je sais que si je le fais je serais influencée. N. le fait, il prend un papier dans la boîte pour les situations amoureuses, a priori le résultat qu'il a n'est pas fameux. Ils me poussent ensuite à piocher un papier mais je ne veux pas savoir quoi que ce soi à propos de l'amour alors je choisi la boîte de la chance. Je pioche le meilleur papier d'après K.. Il y a dans la petite poche dans lequel il est une petite grenouille dorée et un papier sur lequel est écrit ce qui m'est voué. Je savais que je finirais influencée. Plus jamais je fais ça. Je vous mettrais une photo du papier, si vous voulez savoir ce qu'il y a écrit dessus il vous faudra apprendre le japonais, désolée. AHAHAHA. Puisque je l'ai fait je pousse K. à le faire, il hésite entre la boîte des situations de cœur et celle de la chance, il finit par choisir celle des situations de cœur et semble extrêmement chamboulé par ce qui est écrit. Lui qui me disait qu'il n'y croyait pas du tout.... Menteuuuuuur.
Après ça a côté se trouve une pierre qui semble assez lourde, les gars m'expliquent que selon le souhait que tu fais, s'il peut se réaliser la pierre sera légère quand je la porterais, sinon elle sera trop lourde pour être soulevée. N. le fait en premier, il l'a soulève comme une plume, K. le fait ensuite, il n'arrive pas à la soulever. Elle ne se décolle qu'à peine du coussin sur lequel elle est posée. Puis ils me disent de le faire, je demande si ça doit être un souhait précis ou pas, et ils me disent que le plus précis c'est, le mieux c'est. Ok. Super. Je sais pas quoi souhaiter... Ah. J'ai. Je m'avance vers la pierre, elle est un peu lourde mais je parviens à la soulever sans aucun soucis. Trop cool. Je me demande ce que K. a souhaité pour ne pas réussir à la soulever... Après quoi on passe entre les je-ne-sais-plus-comment-ça-s'appelle et on prends quelques photos. Je suis impressionnée par le monde qu'il y a. Impressionnant. On monte ensuite vers le château, malheureusement il est en construction alors on ne le voit pas bien. Mais on peut y entrer alors c'est ce qu'on fait. Y'A BEAUCOUP TROP DE MARCHE ET L'ESPACE ENTRE CHAQUE N'EST PAS RÉEL. C'EST QUOI ÇA. Arrivé a l'avant dernier étage, le dernier étant fermé au public car encore en restauration, on fait le tour, et on passe les yeux à travers les fenêtres. Même avec l'échafaudage la vue est incroyable. Absolument incroyable. Ces japonais sont incroyables. On reste un peu, puis le staff nous indique que le château va fermer alors il nous faut redescendre, ok. On redescend les marches mille fois trop hautes puis on retourne vers les motos pour rentrer.
Le chemin du retour est plus rapide que celui de l'allée mais pas moins beau, comme le soleil est entrain de se coucher le ciel est magnifique.
Le sentiment que j'ai en étant sur la moto est indescriptible, je me sens libre et en paix. Ça fait du bien.
On repasse par la où je dors pour récupérer le gâteau que j'ai acheté chez Atori et on va vers chez une de leurs amies. La soirée se passe bien, mais je loupe le dernier métro alors je dors chez une pote qui était à Toulouse avec moi également.
C'était une journée bien remplie, peut-être trop. Mais une belle journée.
Bisous d'amour.
*Yukata : kimono d'été, souvent en coton.
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thespookydiary · 2 years ago
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Vendredi 06 Janvier 2023
18h37. Mercredi j'ai eu mon rendez-vous avec la psychiatre, je suis arrêtée de nouveau pour un mois. Après avoir envoyé mon arrêt vers 15hh30 je suis allée chez Ev. pour discuter. Je pense qu'elle a vécu des trucs vraiment pas cool, un peu comme moi. Parce que plusieurs fois elle a eu les larmes au yeux. Quand je suis arrivée sa fille partait au poney. Quand elle est revenu et qu'elle a vu qu'il y avait toujours ma voiture, elle était toute contente ! Son père qui est psychiatre (je l'avais noter sur ma liste des possibilités) est venue manger la galette. Je me sentais un peu gênée, un peu en trop. Ensuite, on est allé chez Mél pour aller ensuite au Qi-Gong. Puis en revenant, on a passé 15min devant chez Mel, dans la voiture, moteur couper, feux couper et on a discuter. Mel a dit : "je crois que Mat et Yo vont aller parler a Yv". Puis arrivée chez Ev, rebelotte jusqu'à ce qu'elle dise : "aller vient on va manger, j'espère qu'il a fait un gratin". Du coup, je suis resté chez eux jusqu'à 00h a discuter de tout et de rien mais surtout de truc hyper philosophique : la mort, les humanoides dans la société, etc... Bref, c'était cool et je me sens VRAIMENT bien avec eux. Je me sens accepter telle que je suis. J'ai l'impression ces derniers temps de n'avoir jamais manger a la maison. Je suis toujours a droite a gauche. La on est vendredi soir. Rien de nouveau, on s'évite avec Yv. Je tiens le coup, mais ce soir je suis triste. J'ai tellement envie de passer de bons moments. De revoir tout les moldus ! Je ne sais pas quand les garçons ont prévu de parler a Yv... Je sais pas si je souhaite vraiment ça, mais j'imagine que Mel m'envoie un message pour me dire soit que les garçons vont passer chez moi donc si je veux partir je peux la rejoindre. Soit me dire que Yv est chez eux, qu'ils ont parler et que ça serait bien que je vienne pour échanger avec Yv et après manger tous ensemble... Bref, je rêve encore et toujours...
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journaldenimportequi · 3 years ago
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Lundi 13 décembre 2021
La perspective mexicaine
Je devais écrire hier, mais ma tendance à procrastiner en a décidé autrement.
Ce soir, je m'oblige à le faire. Et puis ça me fera du bien. Ecrire me soulage, toujours.
J'ai noté dans mon téléphone ces derniers jours, comme je le fais toujours, quelques mots, quelques pensées, en vrac, des espèce d'aphorismes que je recopie ici :
La femme de ma vie me manque terriblement : j'ai hâte de la rencontrer.
Lorsqu'on est moche, on a d'autres choix que de compenser avec de l'esprit, du talent et de l'humour.
Je n'écris pas que des conneries : j'en dit aussi beaucoup !
Aujourd'hui était un bon dimanche puisque j'ai oublié qu'il était dimanche.
Marz, avec qui je parle tous les jours et toutes les nuits, sans faute, et ce depuis plus de 5 ans, ne me déçoit jamais. Elle est l'une de celles sur lesquelles on peut compter. Si je lui envoie un message je sais qu'elle me répondra, toujours.
Tout à l'heure elle m'a prié de venir la voir au Mexique. Elle m'a dit que ce sera bien, qu'on ira visiter la maison de Frida Kahlo et voir les pyramides, perspectives séduisantes, il est vrai.
Et dire qu'il y a trois ans, j'avais les billets d'avions en main, et j'étais prêt à partir et puis, et puis... Et puis j'ai rencontré Lauriane et je suis tombé dans le piège de cet amour facile, et j'ai annulé mon voyage au Mexique... J'ai été bête. Que reste t il de ma relation avec Lauriane au final ? De moi elle aura gardé des bons disques. Et moi, d'elle ? Pas grand chose, à part quelques points d'expériences de vie amoureuse et sexuelle, ce qui n'était guère indispensable.
Irai-je au Mexique un jour ? Je pense que oui, je finirai par le faire ce voyage.
Avec mon frère, ça fait quoi, deux mois, un peu plus, que l'on a pas honoré notre rendez vous mensuel qu'on a baptisé bro night. Ca m'attriste. De toutes façons, c'est toujours lui qui décide. Là, il n'avait pas le temps. Alors on reporte, on reporte, et moi en attendant je souffre de solitude. L'autre jour je lui ai écris un message pour lui dire quelque chose du genre « alors, les bro night, c'est finit, c'est ça ? » ce à quoi il a répondu par un énigmatique « mais non mais non », mais enfin, ça veut dire quoi ça ?
La semaine dernière, je lui ai proposé qu'on mange ensemble à midi, miracle, il a accepté. C'était sympa mais pas aussi cool qu'une bro night. Pourquoi c'est toujours moi qui prie les gens pour qu'on se voit ? Pourquoi ce ne sont pas les gens qui veulent me voir ? J'ai l'impression que si je ne propose pas, les gens ne viendrons jamais le faire à ma place.
Il y a une fille (« encore une fille?! », me direz vous) qui est sur Clermont et que j'aimerai voir, mais à qui je n'ose pas proposer un verre, par peur de me voir recevoir un refus, ce qui blesserait mon ego si fragile.
C'est une longue histoire mais en gros je l'ai rencontrée sur Tinder, nous avons matché, puis plus rien, et ensuite je l'ai retrouvé sur les réseaux sociaux et on a un peu parlé, non sans qu'elle ne m'explique qu'on pouvait discuter mais ce serait « en tout bien tout honneur » car elle ne cherchait plus quelqu'un désormais.
Cette fille fait de la musique, ce qui, avec sa beauté, fait deux bonnes raisons pour moi d'avoir très envie de la voir. Je lui ai dit qu'un jour j'irai la voir à l'un de ses concerts et elle m'a dit que oui, je devrais aller la voir la prochaine fois qu'elle passera. Mais hier m'est venue une idée : lui proposer un verre. Seulement je ne sais pas trop comment le lui demander, j'ai peur de me faire remballer.
Alors j'ai pensé que je pourrai lui proposer ça « en tout bien tout honneur », après tout, ça pourrait être sympa et je suis sûr que nous aurions des tas de choses à nous raconter.
Alors voilà depuis hier je n'arrête pas d'y songer et je n'arrive pas à trouver le courage de le lui proposer. Si elle acceptait, ça me rendrait heureux !
Il faut aussi que je vois Soraya. Elle est adorable et j'adore discuter avec elle. Et puis on a finit par se rencontrer et je crois que ça c'est bien passé parce qu'elle n'a pas semblé devenir distante après notre rencontre. Je lui ai dis qu'on irai boire un verre la semaine dernière, je vais lui redemander maintenant qu'elle est en vacances, ça pourrait être sympa.
J'ai effectué tous les achats de noël, voilà une bonne chose de faite/une bonne chose de fêtes (de fin d'années) devrai-je dire ! Maintenant il n'y a plus qu'à attendre le jours des célébrations.
Par contre j'ai toujours aucune idée de ce que je vais faire le 31 décembre mais une soirée en compagnie de Justine et Canel semble se profiler. Wait and see, comme on dit.
A bientôt et merci de me lire !
Bande son : At My Piano, Brian Wilson
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ohwhenthesaints21 · 3 years ago
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Jeudi 30 Septembre
Saint Jérôme
Aujourd'hui saint Jérôme, un moine du IVeme - Veme siècle et surtout un des 4 pères de l'église avec Augustin, Grégoire et Ambroise. Un mec hype du catholicisme quoi. Mais qu'à t il fait pour en arriver là ? Eh bah il a traduit la Bible en latin et sa version a été utilisée jusqu'au XXeme siècle quand même !
Mais revenons au début de l'histoire, dans les Balkans (ouais c'est surprenant mais à l'époque là bas c'était l'empire romain ) où il né, dans une famille bourgeoise catho mais il n'est pas baptisé. Ouais à l'époque il y avait aussi une team de catho qui voyaient un peu le baptême comme un choix perso et réfléchit. Genre tu expérimente la vie et si tu ressens l'appel de Dieu vers 15-16 ans tu demandes le baptême. Ça se défend. Jérôme est donc aller faire ses études et vivre sa vie à Rome et s'est fait baptiser à 16 ans. Et on peut dire qu'il a bien ressenti l'appel de Dieu pour le coup ; il étudie la théologie, se fout en coloc avec des potes cathos et coupe les ponts avec sa famille. Radical.
Ils s'en vont vers la Syrie mais en chemin lui et des potes choppent des maladies pas cool. Deux en meurent lui fait de la fièvre et en conclut qu'il doit suivre Dieu et étudier la bible (on n'était pas dans sa tête on sait pas trop trop comment il en est arrivé à cette conclusion). Il se fout ermite dans le désert et découvre l'évangile selon saint Matthieu grâce aux chrétiens d'Antioche où il est posé. Il commence sa trad.
Comme ça commence à chauffer à l'église d'Antioche (ils sont en petits conflits avec l'église de rome, ils essaient un peu de faire sécession les bougres) Jérôme rentre à Rome et comme il parle grec et latin il est vite repéré par le pape Damase 1er qui le prend à son service. Le pape lui demande des trad et des explications sur la bible parce qu'entre la version grecque et la version latine disons que parfois quelques messages se sont perdus ^^ du coup il devient assez influent le Jérôme, en plus il se met pote avec un petit crew de veuves riches et cathos et ils distillent tous ses petits conseils de vie à la société bourgeoise catholique romaine. Et disons le franchement ce n'est pas un rigolo; exemple : il demande d'éviter le combo adolescence + vin parce qu'il trouve qu'additionner les deux c'est "rajouter de l'huile sur le feu". En gros vivons tous dans la prière la vertue et la virginité et les hippopotames seront bien gardés. Pas rigolo vous disais.
Et comme il a aussi passé son temps à critiquer ses contemporains, quand son pote le pape meurt , l'ami Jérôme se taille à Bethléem accompagné de son crew de veuves.(quel bourreau des coeurs ce Jérôme !) Là ils construisent ensemble un monastère pour hommes et un pour femmes. Il en profite pour apprendre l'hébreu et reprendre les trad de la bible à la base et même à partir de trad de rabbins alors que d'habitude on partait du grec et c'était pas folichon. A ce niveau c'est un précurseur de la trad catho, il unifie toutes les trad et ça donne la Vulgate, l'œuvre de sa vie. Il écrit aussi, des tonnes de commentaires de textes sur la bible, les psaumes les livres de machins, les lettres de trucs, toussa toussa. Il donne son avis sur tout Jérôme en fait. Sur la bible, sur les gens, sur les moines, etc... vous pensez bien qu'il ne s'est pas fait que des potes, et il s'est même embrouillé avec ses propres potes !
Il va jusqu'à traiter Pélage, un moine théologien de l'époque de "ventre à bouillie". Insulte du IVeme siècle. Forcément ça énerve un peu les soutiens de Pélage aka les pélagiens qui débarquent à Bethléem pour mettre à sac le monastère, ils en brûlent une partie et tue un diacre. Jérôme se sent super mal, en plus une de ses potes de son crew de veuves meurt subitement. C'en est trop pour Jérôme qui meurt à son tour(c'était un petit cœur fragile au fond). D'abord enterré à Jérusalem on a rapatrié ses restes à la basilique sainte marie majeure de Rome quand ça a commencé à chauffer pour les chrétiens en orient.
C'est bien sûr le saint patron des traducteurs mais aussi des bibliothécaires, faut dire qu'avec tout ce qu'il a lu et écrit la bibli c'était un peu sa deuxième maison.
Et je terminerai sur cette belle leçon de vie (et d'ôde au nudisme) à méditer de notre saint du jour (puisque Jérôme avait un avis sur tout je vous rappelle) : « Le Christ est nu, suis-le nu. C'est dur, c'est grandiose et difficile ; mais magnifique en est la récompense » et bonne journée ! 🙏🏻
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plumeofacat · 4 years ago
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Chapitre 8
Lanna entre dans son salon de thé pr��féré avec son ordinateur comme d'habitude, puis elle s'installe à une table en commandant ses thés habituels. Le caissier étant habitué, il pose déjà la tasse sur la table de la rouge qui le remercie en payant pour la facture de la veille.
L'employé est un jeune monstre de 18 ans nommé Jimmy. Il est physiquement comme un humain, mais avec des oreilles et une queue de chat qui bougent naturellement selon ses émotions. Ses extensions félines sont aussi noires que ses cheveux qui couvrent son œil droit, tandis que ses yeux avec des iris de chat sont d'un bleu pétant. Sous le tablier vert avec le logo de l'entreprise, une poche de thé lilas dans laquelle il y est inscrit le nom de la compagnie « 'Tea Heart Cup », il porte un chandail à manches longues noir et des pantalons violets. À son oreille gauche, un perçing noir avec une petite perle bleu brillant ressort.
Jimmy : Vous avez toujours le visage couvert quand je vous parle... c'est dommage, vos yeux sont fascinants...
Lanna : hmm ? Ça... ça ne vous affecte pas ?
Jimmy : de quoi vous parlez ?
Lanna : vous n'êtes pas... dégouté ou en train de me haïr quand vous les voyez ?
Jimmy : Du tout... Monstre, humain, peu importe... Vu mon apparence, je ne peux pas juger aussi facilement...
Lanna : h-ho... C'est... plutôt rare... les gens ne veulent pas être racistes, mais quand ils ont peur d'une autre race, ils ne peuvent s'empêcher de l'être, à différents degrés...
Jimmy : Ma mère est humaine et mon père est un monstre chat, alors...
Lanna : Ho ! Je vois ! Désolé d'avoir assumé...
Jimmy : Ce n'est pas grave ! Tant que tu ne changes pas d'attitude envers moi, ça ne me dérange pas... tu es cool.
Lanna : *glousse* Merci ! tu es sympa aussi !
La rouge retire son masque et commence à boire en ouvrant son ordinateur, prête à écrire le dernier document pour préparer la sortie des monstres. Cependant, elle reçoit un courriel qu'elle ne reconnaît pas, mais qu'elle ouvre de toute façon pour voir quelque chose qui lui fait échapper sa tasse au sol. Sur son écran, Viper est attachée à un mur, couché sur le côté, au sol, inconscient et couvert de blessures qui échappent de la magie liquide.
Paniqué, Lanna ferme son ordinateur d'un coup et le range, avant de partir en criant qu'elle paiera la prochaine fois qu'elle viendra. La jeune femme prend son crayon en courant, puis elle fait un portail pour rejoindre la Toriel et la Alphys de Swapfell qui sursautent à l'arrivée soudaine de l'humaine. Cette dernière halète, panique et tente de parler, mais elle n'arrive qu'à bégayer des mots incompréhensibles. Pour ne pas perdre la patience des jeunes femmes, Lanna sort son ordinateur et montre le fichier qu'elle a reçu, réussissant à rassembler des mots cohérents qui se suivent.
Lanna : Mon père a enlevé Viper !
**************
Viper grogne de douleur et se tourne faiblement sur le dos, ouvrant difficilement ses orbites. En voyant un plafond de métal rouillé et ayant reconnu le bruit de chaîne à son mouvement, le squelette comprend qu'il n'est pas chez lui, mais il n'arrive pas à comprendre où il est, donc il rassemble ses souvenirs.
Il se rappelle avoir vu un homme encapuchonné sortir de la maison de classic Sans, donc il a décidé de l'arrêter et l'emmener aux autorités locales, mais l'humain ne s'est pas laissé faire. Ses courts cheveux bruns étaient très bien peignés, ce qui contrastait avec ses yeux noirs brillants de folie. La cape couvrait ses vêtements, mais il a pu voir une cicatrice de morsure sur la main de son agresseur lorsque celui-ci s'est défendu. Il a cru avoir le dessus, mais l'arme de son adversaire était empoisonnée par une substance anti-magie, chose que ne sait toujours pas le squelette.
Le meilleur ami de Blueberry essaie d'invoquer son épée, mais il ne sent pas sa magie fonctionner. Sur le coup, il se dit qu'avec un peu de repos, il pourra utiliser son arme, mais il réalise peu après qu'en fait, aucune trace de magie ne se fait sentir dans son corps. En fronçant des arcades sourcilières, il regarde les chaînes qui le tiennent aux poignets et aux chevilles, puis il comprend.
Viper : Si c'est vraiment l'humain qui m'a attaqué qui me maintient ici... Comment a-t-il fait pour avoir des menottes anti-magies ? Encore pire... Pourquoi en a-t-il ?
Il soupire et regarde autour de lui, cherchant un moyen de s'enfuir, sauf que l'odeur de sa propre magie le déconcentre pendant quelques secondes. Il n'arrive qu'à voir qu'il n'y a pas de fenêtre et que la pièce est clairement vieille. Le monstre se roule sur le côté, puis il s'assoit lentement, une douleur atroce aux côtes faisant signe de sa présence. Il promène ensuite ses pupilles sur les murs autour. Voyant des gravures dans le mur, il s'approche faiblement et pose ses phalanges dessus.
Chaque gravure est en réalité des lettres. Ensemble, elles forment des mots qui ne sont pas liés... Du moins, au premier coup d'œil. Viper reconnaît la formation des mots et il finit par comprendre qu'en réalité, il s'agit des mêmes 3 combinaisons de mots qui se répètent.
Viper : *lis* Portail Maison. SOS Ink. Help Me. *sursaute* Lanna ! Elle était ici ?!
Au fur et à mesure que le squelette réfléchit, les faits se regroupent en un seul morceau dans sa tête. Il comprend que si ces menottes antimagie existent dans cette cave, c'est parce que Lanna a été maintenue prisonnière sur une certaine période de temps, assez longue pour écrire ces trois mêmes combinaisons une centaine de fois. Il se doute bien que ce doit être lié à ce qu'elle refuse de lui raconter depuis des mois et qu'il voulait tant savoir à chaque fois que quelque chose avait un lien avec cela.
Cependant, il n'a pas envie de mettre sa vie en danger pour savoir. Plutôt s'en sortir et exiger des réponses de la source même. Sauf que... Comment s'en sortir ? La seule bouche d'aération est dans la porte et elle ne permet pas de voir derrière et les chaînes ne sont pas assez longues pour atteindre la porte. Clairement, les chaînes ont été raccourcies, comme même la porte est couverte des gravures.
Sur le coup, Viper tente de tirer sur ses chaînes, mais la douleur l'arrête dans un grognement de douleur. De toute façon, l'homme que le squelette a vu sortir de chez Sans entre dans la pièce avec un simple bol de gruau en sachet et refroidit.
Viper : Laissez-moi rentrer... Si Lanna apprend que je suis ici, vous ne ferez pas long feu...
?? : Ne t'en fais pas pour ça... Loucas s'occupera de ma fille...
Viper : Quoi ?!
?? : Ho ! Elle ne t'a rien dit ? Cette anomalie est malheureusement mon œuvre...
Viper : si par anomalie, vous voulez dire un espoir vivant, alors oui...
?? : *rire sadique* ce... truc que j'ai engendré est la pire anomalie de cette planète, elle devrait juste abandonner la vie... Mais elle refuse de le faire depuis longtemps... Je cherche un bon moyen de la faire souffrir à mort pour m'avoir fait souffrir avec sa simple existence !
Viper : Je préfère savoir que VOUS, qui l'avez fait souffrir à cause de sa malédiction après l'avoir jeté dans le mont Ebbot pour aucune raison valable, souffrez à mort. Elle, elle se tue à aider les autres et elle souffre à cause de vous.
?? : Sans raison valable ? Cette sale anomalie a gardé les gènes de médium de sa mère ! Sa mère pouvait voir les âmes-sœurs, rien d'autre... Mais cette sale peste a dessiné mon âme ! Et quand sa mère l'a vue, elle a voulu partir avec cette sorcière miniature ! Elle a voulu me briser ! Tout ça, à cause de cette sale erreur de la nature !
Viper : *pouffe* C'était la meilleure erreur que ce monde ait portée !
Suite à cette provocation, Viper reçoit un coup de pied, puis le bol est posé devant lui. L'homme lui dit de manger, puis il part en claquant la porte d'un coup, bruyamment. Le monstre soupire et regarde le bol, dont même l'odeur le dégoûte, puis il soupire en cherchant quoi faire pour s'en sortir. Le contenant de nourriture est en plastique, alors tenter de la casser pour en faire un outil de crochetage est impossible. Dans cette pièce, il n'y a rien qui puisse l'aider, c'est vide. Même pas de toilettes, rien.
Viper : C'est quoi cette cellule ? Ce n'est qu'à moitié équipé !
Il soupire en cherchant quelque chose à faire pour s'occuper, mais il n'a pas le temps de penser à soigner ses plaies qu'un vacarme se fait soudainement entendre. Il entend une voix qu'il connaît bien pour être celle de son meilleur ami demander où il est, ce qui le fait sourire. Quelques secondes après, il entend un cri de douleur qu'il reconnaît pour être la voix de Lanna, ce qui le rend tendu, puis il entend des pas s'approcher. N'ayant pas envie de finir comme otage, Viper prend le bol, prêt à le lancer. Cependant, en voyant le regard inquiet qui change de couleur lui tomber dessus, il échappe son arme de fortunes et ne tombe pas étalé dans son propre sang que parce que ses mains le retiennent au sol faiblement.
Lanna : Ho mon dieu, Viper ! Je suis si désolée ! C'est de ma faute si tu as dû manger cette horreur et subir tout ça!
Elle se penche à la hauteur de son ami, sa lame à la main. Elle s'en sert pour couper les menottes comme il l'avait fait pour elle longtemps avant. Il s'effondre contre la jeune femme qui le soulève pour le poser contre un coin de la pièce et changer son arme pour son crayon, histoire d'écrire « soin » sur toutes les plaies. Pendant qu'une lumière changeant de couleur au rythme des pupilles de l'humaine entoure le squelette, Viper grogne de soulagement.
Viper : J'ai entendu Blueberry...
Lanna : Doucement... oui... lui, Ink, Error, Pup, ta reine et ta Alphys sont là-haut...
Viper : Tu t'es fait une armée ? *pouffe*.
Lanna : *glousse* oui, je voulais venir avec le plus de forces que possible... je sais à quel point cet homme est fort... même si je ne m'attendais pas à voir Loucas...
Viper : d'ailleurs... je t'ai entendu crier de douleur...
Lanna : Je l'ai frappé pour pouvoir passer, mais il m'a tiré par les cheveux... ça fait mal...
Viper : tu ne cries même pas de douleur quand tu te manges un mur...
Lanna : *glousse* je sais... mais ça faisait trop mal... *soupire* vient, on monte.
La rouge soulève de nouveau le squelette, puis elle le ramène près de la porte pour pouvoir la passer. Le duo monte faiblement les marches, l'un par manque de magie, l'autre parce qu'elle a peur de lui faire mal. Cependant, une fois en dehors des escaliers, Lanna soulève Viper en princesse, le regrettant presque immédiatement.
Lanna : Gosh ! Tu es plus lourd que je ne le croyais !
Viper : C'est mon armure, idiote.
Lanna : Tu vas me muscler, c'est tout.
Viper : Là, c'est moi qui ai honte !
Lanna : *glousse* tant pis pour toi !
L'équipe formée par Lanna rigole, essoufflée, mais fière d'eux, alors que Pup vient serrer Lanna et Viper en pleurant de soulagement. Loucas et le père de Lanna sont par terre, semi-conscients et attachés par Blueberry. La rouge pose sa charge dans les bras du frère de ladite charge, puis elle sourit innocemment en se plaçant debout en face de son père. Un gloussement lui échappe alors qu'elle le pousse avec son pied pour qu'il regarde le plafond. Deux secondes après, elle se met en petit bonhomme, sans perdre son sourire en regardant son père.
Lanna : Pour une fois dans ma vie, je vais rester assez rancunière pour que tu comprennes ce que tu m'as fait vivre, Henry Human... Si j'étais aussi cruelle que toi, je te viderai de ton sang lentement sur un plancher de ciment avec des chaînes qui s'assurent que tu ne bouges plus... et comme tu t'en es pris à un de mes amis, je vais vous faire subir à tous les deux ce que j'ai promis a Loucas... *sourire sadique* Vous subirez 10 fois pire que ce que vous avez fait a Viper... et ne croyez pas que ce sera la fin.
Henry : Tu seras encore et toujours une anomalie... peu importe ce que tes amis te diront...
Ink : MA SŒUR N'EST PAS UNE ANOMALIE !
Lanna : T'inquiète, Inky...
Ink : Mais...
Henry : Toi ? Son frère ? *rit ironiquement* Son frère, c'est Loucas ! Pas un sale monstre de...
Pour le faire taire, Lanna donne un coup de pied dans la tête de son géniteur, ce qui l'assomme, puis elle pouffe sadiquement avant de donner le même traitement à Loucas. Ensuite elle les soulève par les cordes, puis se prépare à partir, demandant aux autres s'ils veulent bien l'attendre chez Ink pour qu'elle leur paie un truc.
Lilith : ce n'est pas prudent de te laisser partir seule avec deux hommes qui n'hésitent pas à te faire du mal. Alphys t'accompagnera.
Lanna : Je ne veux pas vous empêcher de prendre une pause bien méritée après avoir maîtrisé ces deux énergumènes...
Alphys : S'il t'arrive quelque chose, ça n'aura servi à rien...
Lanna sursaute et rougit en détournant le regard vers Viper quelques secondes. Elle accepte ensuite d'être accompagnée par la femme-lézard, alors qu'elle convainc ses amis de se rendre chez elle.
Ink devant, l'équipe passe un portail pour rentrer chez le créateur et sa sœur et Viper est rapidement déposé par son frère sur le divan. Lilith regarde les blessures du squelette qu'elle a adopté. Les doigts couverts de fourrure passent sur les cicatrices qu'ont laissées les menottes, puis elle soupire en regardant les dernières plaies encore légèrement lumineuses de la magie aux couleurs changeantes. Le sauvé grogne un peu, puis il soupire en posant sa tête contre le dossier du divan.
Viper : Je vais bien, je suis juste fatigué...
Lilith : Tu n'as plus de blessure ?
Viper : Lanna m'a soigné, alors tout va bien... je dois juste encaisser le manque de magie qu'ont causé les chaînes...
Error : ̷A̷u̷ ̷m̷o̷i̷n̷s̷,̷ ̷j̷e̷ ̷n̷'̷a̷i̷ ̷p̷a̷s̷ ̷s̷e̷r̷v̷i̷ ̷d̷'̷i̷n̷f̷i̷r̷m̷i̷è̷r̷e̷.̷.̷.̷
Blue : *regarde son tel* Lanna vient juste de me texter un message pour Error...
Ink : je sens une blague de sa part...
Blue : Elle dit « Error, tu feras l'infirmière pour Inky alors essaie même pas de faire le soulagé »
Error : ̷E̷L̷L̷E̷ ̷E̷S̷T̷ ̷D̷A̷N̷S̷ ̷L̷A̷ ̷P̷I̷È̷C̷E̷ ̷E̷T̷ ̷O̷N̷ ̷N̷E̷ ̷L̷E̷ ̷S̷A̷I̷T̷ ̷P̷A̷S̷ ̷O̷U̷ ̷Q̷U̷O̷I̷ ? ̷ ! ̷
Ink arc-en-cielit et son contraire jaunit de gêne, alors que Blueberry se met à rire à s'en rouler par terre et son rire est contagieux pour tous ceux qui ne sont pas morts de gênes. Pendant les dix bonnes minutes où tout ce que les monstres dans la maison peuvent entendre est le rire commun et le cri étouffé de gêne que sortent les contraires.
Alphys : Hé bien ! Ça rit fort ici...
Blue : ho Alphys ! Où est Lanna ?
Alphys : elle répond au téléphone...
En finissant sa phrase, la lézarde pointe dehors où on peut voir la rouge qui se tient l'arrête du nez en parlant, visiblement plus épuisé que Viper. Elle soupire et raccroche, avant de rentrer en se grattant le cou, mais elle n'a pas le temps de parler que le squelette affaibli croise les bras et attire son attention.
Viper : Tu me dois des explications...
Lilith : à nous tous...
Lanna : oui, je sais... je... *soupire* je ne suis pas.. Je ne veux pas faire ça... Inky ? Tu connais toute l'histoire, alors... je vais regarder le document qu'on vient de m'envoyer et je te laisse expliquer ?
Ink : Hoooo non ! Arrête d'avoir peur de leur réaction avec cette histoire !
Lanna : Inky, ce n'est pas toi qui te fais rejeter le ¾ du temps quand tu en parles ! Je n'ai pas envie qu'ils se mettent à me détester ! Ni...
Ink : Lanna, ils te connaissent déjà assez pour que ce soit certain qu'ils ne réagiront pas...
Lanna : Chara a décidé que mon existence n'était qu'une illusion quand elle a appris... Et on était très proche...
Error : ̷O̷n̷ ̷p̷a̷r̷l̷e̷ ̷d̷e̷s̷ ̷S̷w̷a̷p̷f̷e̷l̷l̷i̷e̷n̷s̷.̷.̷.̷ ̷s̷i̷ ̷t̷u̷ ̷p̷o̷u̷v̷a̷i̷s̷ ̷ê̷t̷r̷e̷ ̷f̷a̷i̷b̷l̷e̷ ̷a̷ ̷l̷e̷u̷r̷s̷ ̷y̷e̷u̷x̷,̷ ̷t̷u̷ ̷l̷e̷ ̷s̷e̷r̷a̷i̷s̷ ̷d̷é̷j̷à̷,̷ ̷j̷e̷ ̷t̷e̷ ̷r̷a̷p̷p̷e̷l̷l̷e̷.̷.̷.̷
Lanna : Et on en parle de mon origine ? À chaque fois, je me fais traiter comme la sorcière de la ville...
Pup : Pourquoi on te traiterait différemment ? Tu as sauvé Sans !
Lanna : Vous l'avez fait... moi j'ai juste été le sortir de la cave...
Alphys : Et livré les deux dangers à Nightmare...
Ink : sérieusement ?
Lanna : Quoi ? Il est le seul qui peut les enfermer dans un cauchemar continuel... et puis, on est pote, alors...
Ink : Je n'arrive toujours pas à croire que votre amitié est réelle et pas juste pour te venger du fait que Dream et moi on a eu Palette avant que je ne t'adopte...
Lanna : Ne juge pas ce que tu ne peux pas comprendre !
Error : ̷ ̷F̷a̷i̷s̷ ̷d̷e̷ ̷m̷ê̷m̷e̷ ̷e̷t̷ ̷d̷i̷s̷ — ̷l̷e̷u̷r̷ ̷t̷o̷n̷ ̷h̷i̷s̷t̷o̷i̷r̷e̷,̷ ̷L̷a̷n̷n̷a̷.̷.̷.̷ ̷t̷u̷ ̷n̷e̷ ̷p̷e̷u̷x̷ ̷p̷a̷s̷ ̷j̷u̷g̷e̷r̷ ̷c̷o̷m̷m̷e̷n̷t̷̷ i̷l̷s̷ ̷v̷o̷n̷t̷ ̷r̷é̷a̷g̷i̷r̷ ̷s̷i̷ ̷t̷u̷ ̷n̷e̷ ̷l̷e̷u̷r̷s̷ ̷d̷i̷t̷ ̷p̷a̷s̷.̷.̷.̷
La rouge ouvre les lèvres pour répliquer, mais elle fige, puis elle referme la bouche en réfléchissant, la main sur le menton. Un soupire lui échappe quand elle ne trouve pas d'excuse, puis elle regarde tristement les Swapfellien. Lanna se tient les biceps et s'assoit sur le meuble de la télévision en regardant ses pieds.
Lanna : Par où commencer ? Viper ne connait une partie, mais pas Lilith, ni Alphys...
Viper : Je les ai mis au courant de ce que je sais quand la reine m'a demandé d'expliquer qui tu es...
Lanna : o-ok... bon, ça aide...
Elle essaie de parler, mais sa voix ne sort pas, seul un soupir lui échappe. Pour détendre sa sœur, Ink lui donne une bouteille de peinture magique qu'elle ouvre à toute vitesse pour la vider dans sa gorge, cul sec. Dès qu'elle finit de boire, elle pose brusquement le contenant sur la table qui lui sert de chaise.
Lanna : Bon, comme vous avez probablement sus, mon père est celui qui m'a jeté dans le Mont Ebbot de l'univers classique... et c'est celui qui a enlevé Viper.
Alphys : Pourquoi ce connard jetterait son propre bébé dans le mont Ebbot comme un déchet ?
Viper : Parce qu'elle a hérité des pouvoirs de sa mère ?
Lanna : Quoi ?!
Viper : C'est ce qu'il m'a dit... Tu ne savais pas que ta mère est une médium ?
Lanna : De un, était et de deux... quoi ?! Ma... Ma mère ? Médium ?
Viper : Il a dit qu'elle voit... voyaient les âmes sœurs...
Lanna : *soupire et se tient la tête* holy shit... J'avais pris son nom de famille pour rester près d'elle après que mon père l'ait tué et m'ait jeté avec ses poubelles et le corps de ma mère... je ne m'attendais pas à ce que je sois déjà si près d'elle...
Ink : je ne me rappelle pas d'avoir vu son... Ho ! elle est médium, elle est probablement devenue une echo flower...
Lilith : attendez... AVEC ?!?! Comment ose-t-il...
Lanna : *glousse* ça ira, Reine Lilith... C'était il y a longtemps... *soupire* bref, je reprends ! Une fois que j'ai atteint mes 6 ans, j'ai libéré les monstres de l'univers et j'ai directement endossé le rôle d'ambassadrice alors que je commençais l'école des humains... mais c'est qu'un détail qui explique comment Henry m'a retrouvée... *soupire* J'avais 12 ans... j'ai eu une dispute avec Sans, qui m'hébergeait à l'époque, et... Il est apparu et il... au départ, il me disait qu'il voulait apprendre a me connaitre, qu'il s'excusait de ne pas m'avoir cherché et qu'il a essayé d'empêcher ma mère de me tuer... le tralala habituel pour manipuler quelqu'un, quoi. Et, bien entendu, je venais de dire a Sans que je n'étais pas... *soupire* que je suis une anomalie et que les anomalies n'ont pas de famille... Donc je me suis accroché à l'idée de revivre avec mon père... à l'idée de ne pas être une anomalie comme le disais et comme le dit toujours ceux qui sont touchés par ma malédiction... et comme il n'avait pas l'air atteint, j'ai eu de l'espoir... et je ne suis pas rentré chez Sans, je suis repartie avec lui après mes cours...
Elle déplace son regard vers sa main gauche, alors que sa main droite venait creuser sa peau sur son autre bras. Pour la calmer, Ink pose sa main sur l'épaule de sa sœur et lui dit de ne pas hésiter, que rien ne va changer après ça.
Lanna : *prend une grande inspiration* J'ai été conne... Dès que je suis entré chez lui, il m'a enfermé dans la cave... celle qui t'a hébergé, Viper...
Viper : Ça, je l'avais compris en voyant ton écriture gravée partout...
Lanna : *sourit tristement* je n'avais pas compris que les menottes étaient anti-magie, ni que les menottes anti-magies empêchaient constamment la magie... Mais tous les jours je devais aller à l'école, pas pour avoir de l'éducation, mais pour maintenir sa belle image... je revenais à chaque jour après les cours et après les réunions... parce qu'il menaçait la vie de Sans, Papyrus et Inky.. Je ne voulais pas qu'il leur arrive quoi que ce soit... Encore moins par ma faute...
Un silence tombe sur le groupe, alors que Lanna digère ce qu'elle a expliqué en allant chercher une autre bouteille de peinture magique. Elle se retient de pleurer, gardant une oreille tendue vers le salon sans quitter la cuisine pour boire en restant assise sur le comptoir. Elle pose sa tête contre le mur derrière elle, les yeux fermés, alors que des pas entrent dans la pièce. Ses pupilles multicolores se posent sur la version pacifique de son entraîneur.
Lanna : Hey Blue... Comment le prennent les autres ?
Blue : Comme moi... ils encaissent le coups
Lanna : Pas de regard... tu sais ? À la Swapy ?
Blue : aucun...
Lanna : *pouffe* Il faudra que je comprenne comment tous les swapfelliens sont plus respectueux que ton frère underswapien...
Blue : Mon frère est... plutôt surprotecteur avec moi...
Lanna : Je sais, mais... Je sais pas... il y a un truc qui cloche dans ma relation avec ce voleur de bouffe à ours...
Blue : *sourie* T'inquiète pas, ça ira... tu veux bien revenir ?
Lanna : J'ai trop peur de les regarder après ça... Si Viper se met à me détester... et si Toriel s'y met aussi, je ne pourrais pas les libérer...
Blue : Ce n'est pas ce qui pourrait t'arrêter...
Lanna : *glousse* C'est vrai... Je serais capable de prendre tout le boulot...
Blue : si tu es capable d'affronter autant de travail, Loucas et tous ceux qui te détestent... tu peux affronter les swapfelliens...
Lanna : Je ne crois pas que Pup me détestera, mais... j'ai cette pointe dans le cœur dès que je me dis que Viper pourrait me détester... *soupire* Je n'ai pas envie...
Blue : Viper est le dernier à vouloir te faire du mal ! Tu es son amie !
Pour la première fois devant Blueberry, Lanna rougit simplement et tente de cacher le sourire qui est apparu sur ses lèvres. Le squelette sursaute et sourit fièrement, se retenant de crier un « je le savais » et préférant entraîner la tomate dans le salon. Elle reprend des couleurs, mais évite le regard des autres, ses pupilles se figeant dans celles de Viper. Un soupir de soulagement lui échappe, alors qu'elle se réinstalle près de la télévision, son regard de nouveau sur ses pieds.
Lanna : Donc... Pour résumer ce qui est arrivé après... *soupir d'un coup* J'ai fini par en avoir marre à mes 16 ans... manger que ce bol de gruau en sachet refroidit me faisait et me fait toujours, vomir, la faiblesse que me causaient les menottes m'attirait des problèmes à l'école et ses crises... Je comprends pourquoi Loucas est un connard, maintenant...
Viper : D'ailleurs... Tu ne le savais pas ?
Lanna : Hmm ? Qu'il est mon frère ? Nan, je ne me rappelle pas de lui... il a dû le cacher quand j'étais là-bas où bien... la mère de Loucas a réussi à fuir avec lui et Henry l'a retrouvé après mon départ et a fait comme pour moi, mais il en a fait ma némésis... Ce qui est possible...
Alphys : psycho...
Lanna : Yap... Bref, j'ai fini par fuir en plein milieu d'une journée de cours pour éviter que mon géniteur ne vienne me chercher en menaçant Sans encore. Sauf que je n'avais pas remarqué que mes blessures s'étaient ouvertes et je saignais... énormément. Quand je suis arrivé chez celui que vous surnommez Ketchup... Disons juste qu'il a pété un plomb et s'est arrangé pour faire enfermer Henry en prison... Après ça... je me suis enfermé dans mon travail d'ambassadrice et de protectrice des univers... J'ai fini l'école à distance avec l'aide de Sans...
Viper :... Ça explique comment tu as fini dans le lit de G Sans...
Ink : QUOI!?!?
Lanna : *rougit* Que... Tu n'étais pas obligé de le dire, VIper !!!
Viper : J'étais certain qu'il le savait, vu que G n'hésite pas à s'en vanter...
La rouge frappe sa main dans son front et elle soupire, alors que son frère s'énerve et gigote dans tous les sens, retenu par Error. Pup prend quelques secondes a comprendre et lorsque les connexions se font dans son cerveau, il orangit et lance un « 'hoooooo » qui ne s'arrête pas. Pour amplifier le vacarme, Blueberry demande à son meilleur ami s'il est jaloux, ce qui tue de rire la reine et l'autre capitaine de la garde, tandis que Viper court après son meilleur ami, énervé.
Ce qui arrête le vacarme, du moins, quelques secondes, c'est que Lanna se lève et tente d'arrêter le squelette énervé, mais elle trébuche sur le pied de son frère et se retrouve au sol à garder les pieds de Viper dans ses mains. Il trébuche à son tour et lance un regard agacé à la rouge qui fait un sourire désolé. Ce moment face contre terre semble calmer les autres autour et faire comprendre aux résidents de la maison que le salon est un peu trop rempli. Puisqu'il est calme, Ink propose de ramener les swapfelliens, mais Lanna dit qu'elle va le faire, une réunion pour préparer la libération des monstres de cet univers étant à faire en même temps.
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Prochain : https://plumeofacat.tumblr.com/post/648021898881564672/chapitre-9
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max-a-matale-blog · 7 years ago
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Episode 6 (ben oui l’autre c’était le 5 ^^)
Jour 29 (suite): Enorme orage en fin de journée, ça rigole pas! j'ai checké les plaies ce soir, la plus grosse n'est pas belle, j'espère que ça va le faire.
Jour 30: Il a tellement plu hier qu'ils n'ont pas réussi à rentrer, ils ont dormis dans la petite maison. Ils sont rentrés à 6h ce matin haha J'ai quasiment plu mal quand je marche, je vais checker les plaies ce soir mais ça doit être mieux. Dans tous les cas demain c'est hôpital pour faire une injection, je leur montrerai la plaie si ça va pas. Journée repos et babysitting. En revenant de l'école Umanga a acheté du chocolat, youhou!!! Il a pas fait long feu ^^
Jour 31: Levé à 7h pour aller à l'hosto, pendant le thé, Niro me dit qu'on va partir à 9h30, fuck ^^ J'ai eu mon vaccin et des antibios pour les plaies parce que c'est toujours un peu infecté. Cette aprem on était au terrain, j'ai fait une petite sièste avec les petits. La maison avance bien. Niro parle de déménager dans une semaine.
Jour 32: Levé à 6h30 pour aller chercher Armelle, une volontaire qui arrive aujourd'hui à Kandy. A peine parti, le frère d'Umanga me rattrape pour me dire qu'elle vient d'envoyer un message, son vol est retardé. Je me suis encore levé tôt pour rien haha. Evidemment le bus de 10h que je devais prendre n'est jamais passé... Une fois arrivé à la gare de Kandy, elle m'attendais depuis plus de 2h haha. Elle a ramené des bonbons, du chocolat et de la tize youhou ^^
Jour 33: Reprise du travail! Ma jambe me fait plus mal alors on a été au chantier avec Armelle. Ce matin c'était assez tranquille, on a rangé autour de la maison, on a mangé avec les menuisiers et cette aprem on a continué à creuser la fosse pour les toilettes parce que les 2 mecs qui sont censés le faire ne sont pas venus. En fin d'aprem un camion est venu livrer du bois et évidemment il n'a pas réussi à monter jusqu'en haut... Et évidemment il s'est mis à pleuvoir du coup il a fallu faire vite. Mais c'est cool d'être de retour au chantier, ça me manquait presque ^^
Jour 34: Aujourd'hui on a bien avancé la fosse, on a creusé plus d'1m et il reste plus grand chose. Heureusement la pluie nous a permis de faire une petite pause en milieu d'aprem. Aujourd'hui il y avait un maçon sourd et muet pour faire les finitions, c'était cool d'échanger avec lui, pour une fois il n'y avait pas la barrière de la langue. En ce moment les gamins du village s'amusent à faire des pétards avec des troncs de cocotiers parce que c'est bientôt le nouvel an, ça fait un bruit de dingue j'en peux plus!!!
Jour 35: Visiblement je m'habitue à la température, j'arrive à avoir froid haha. Ce matin hosto pour un autre vaccin, ils commencent à me connaître, ils me font passer devant tout le monde haha "Good morning mister Maxime" ^^ J'ai enfin trouvé la station de bus pour le trajet retour, finis les tuk tuks haha. Ensuite j'ai rejoint Umanga et Armelle à l'école, ce matin c'est préparation du Nouvel An. Cette aprèm on a fini de creuser la fosse, c'était hard!
Jour 36: Pas la tête à travailler, pas la tête à écrire, ya des nouvelles qu'on n'a pas envie d'apprendre...
Jour 37: Ce matin c'était rangement de la nouvelle maison avec Umanga et Armelle, 2 gars sont en train de finir les toilettes, ben oui c'est quand même important!! Cet aprem c'est répétition générale pour le festival de demain, ça donne un peu une idée de tout le taff qu'on va avoir demain ^^ Ce soir j'ai été me baigner à la rivière avec un buffle^^
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TRADUCTION FRANÇAISE (de moi)
Interview LT1 Startalk à l'hôtel Bristol 25/01/20
avec Petra Stumpf
https://www.lt1.at/sendungen/stars_society/ich-bin-ein-sehr-sexueller-mensch/
https://youtu.be/FAw2HtQQhx0
C'était à l'époque, Tom Neuwirth alias Conchita Wurst, une diva qui a remporté le Concours Eurovision de la chanson pour l'Autriche en 2014.
Et c'est de nos jours. Wurst, look fétiche et électro pop. Avec son troisième album, Tom s'est libéré. Nous rencontrons le Haut-Autrichien dans sa maison d'adoption à Vienne au bar de l'hôtel du Bristol à côté de l'Opéra. Ce qui n'a pas changé, c'est que la star est ponctuelle à la minute près.
Petra Stumpf: Bienvenue sur LT1 startalk, mon invité aujourd'hui - comment puis-je m'adresser à vous, Conchita, Tom ou Wurst, lequel préférez-vous?
Tom: C'est à vous de décider, j'ai l'habitude de dire qu’en fin de compte c'est toujours ‘Wurst’ (c'est pareil pour moi). Avec un certain look, je me sens plus comme une femme, quoi que cela signifie et avec certains looks, je suis plus masculin, quoi que cela signifie et en fin de compte je m'en fiche. On ne peut pas généraliser, bien sûr, pour beaucoup de gens, leur identité est importante et la façon dont ils se perçoivent. Je me rends compte de plus en plus que le genre devrait être complètement hors de propos dans une société.
P: J'étais très curieux de voir dans quel look nous vous retrouvrions aujourd'hui, blond, chauve, cheveux longs, cheveux courts, pour le moment tout est possible quand il s'agit de vous. Cela dépend-il de votre humeur actuelle ou est-ce calculé si vous vous présentez comme un homme ou une femme?
T: Il y a des concerts et des événements où je sais que je veux porter une robe du soir et libérer ma Mariah Carey intérieure, les autres jours, je n'ai aucun concept et je mets ce que je veux à ce moment là. Certaines choses nécessitent une certaine préparation, quand je veux décolorer mes cheveux, je ne peux pas le décider sur-le-champ et deux heures plus tard, je suis blond, et l'histoire de la tête chauve était que je voulais exprimer - je l'ai fait '' Je ne voulais rien exprimer avec la tête chauve en soi - mais je prenais part à l'Opéra Ball pour annoncer les élections européennes et quand je me suis rasé la tête, je ne savais même pas encore que j'irais au Bal de l'Opéra. Rétrospectivement, cela avait été le destin et était censé se passer exactement comme ça et pour répondre à la question, je réfléchis rarement, parfois j'ai envie de quelque chose mais si quelque chose d'autre se présente, alors je change d'avis.
P: Mon point de vue est que vous vous sentez très libéré depuis cette transformation, est-ce vrai?
T: J'ai commencé à reconsidérer les règles, je ne sais même pas qui les a faites, et à les écarter et à découvrir ce qui me rend heureux au lieu de dire: je dois être la femme du président, c'est ce que les gens attendent et ce qui se vend, je suis aussi dans la situation privilégiée de dire, je m'en fiche, je fais ce que je veux et ressens mais pendant ce processus je développe et reconsidère tellement de choses et je ne sais pas si tout le monde pense que c'est drôle, mais je dis toujours que c'est essentiel d’apprendre à lire et à écrire. C'est important pour la communication, mais faut-il l'orthographe?
P: Sérieusement?
T: Si je comprends ce que vous voulez me dire, par exemple si vous écrivez un essai en allemand plein d'imagination florissante et qu'il y a des rebondissements dans l'histoire et que c'est intéressant à lire, alors vous avez 5 fautes d'orthographe et ne réussissez pas l’examen.
P: Je suis d'accord à ce sujet, mais cela me rebute si quelqu'un m'écrit sur Whatsapp et qu'il y a 1000 fautes d'orthographe. C'est terrible.
T: Cela n'a pas d'importance pour moi, tant que je comprends ce que vous voulez dire.
P: Puisque vous dites que c'est Wurst pour vous, vous avez enregistré votre nouvel album sous le nom de Wurst, la meilleure électro pop, c'est autobiographique et c'était une sorte de thérapie pour vous, n’est-ce pas?
T: Oui, les paroles et la musique ont été écrites par Eva Klampfer, Lylit, une Haute-Autrichienne et elles ont été produites par Albin Janoska, qui est le gourou de l'électro dans ce pays. Dans cette triade, nous avons fait ce grand album. Eva a passé de nombreuses heures avec moi et a beaucoup appris sur moi et je le répète souvent, je ne sais pas si elle voulait tout savoir. Mais quand on n'écrit pas les paroles soi-même, on ne peut réaliser un morceau de musique authentique que lorsque je suis franc et tous ces titres sont bien sûr des métaphores de toutes les choses que j'ai vécues et je sais de quoi il s'agit et de quoi il est tenu compte. J’ai même considéré si je devais l'expliquer ou l'écrire dans le livret, mais ensuite j'ai pensé, ce n'est l'affaire de personne et je veux le garder pour moi et je ne veux pas imposer au public ce qu'il faut interpréter dans ces chansons. J'adore faire des vidéoclips, je ne peux pas écrire de chansons, mais j'entends de la musique et je vois des images et je peux convertir ça, c'est ma partie essentielle et j'adore le faire mais avec ça j'ouvre déjà un monde qui indique une certaine direction et les émotions, mais c'est trop amusant pour passer à côté.
P: Je dois montrer le livret et par exemple cette photo, vidéos et livret sont très révélateurs, très érotiques avec des tenues fétiches, cela vous a-t-il demandé beaucoup d'efforts, parce que vos parents et votre mamie les voient aussi.
T: Je suis une personne très sensuelle et je ne suis pas timide avec ma famille, ils me connaissent si bien, ils me connaissent depuis que je mouille ma culotte. Je n'ai pas à faire semblant sur ce que je suis et parfois je pense que ce ne sera pas son sujet préféré pour ma grand-mère dans son groupe de crochet mais je suis ce que je suis et c'est le résultat de leur éducation. Mes parents n'ont aucune raison de se plaindre de ma libertė ou du fait que je vis ma vie en public, je suis la personne que je suis parce qu'ils m'ont élevé ainsi.
P: Est-ce que vos parents vous ont appris les faits de la vie ou était-ce votre grand-mère, parfois les grands-parents le font.
T: C'est drôle que vous abordiez ce sujet. Non, c'était ma tante, elle est géniale et à Noël on discute de tout. Ma tante est responsable ou a été très impliquée dans mon sens esthétique de la mode. Écoutez, ma tante m'a emmené à la première comédie musicale que j'ai jamais vue, Rocky Horror Picture Show, imaginez-moi - à partir de quel âge est-ce que quelqu'un est admis à un tel spectacle, je pense que j’avais 12 ans, et je me souviens que ma tante m'a demandé: qu'est-ce qu'une vierge? " et j'ai répondu: "Ma mère est née en août, donc c'est une Vierge." puis il y a eu une discussion avec ma mère si elle était autorisée à me l'expliquer et elle l'a fait, puis j’ai assisté à ce spectacle en tant que garçon gay de 12 ans et j'ai été étonné. Quoi, on peut faire ça, c'est permis? Et tout le monde pense que c'est génial, elle m'a révélé un tout nouveau monde et je me souviens encore de ce qu'elle portait, un body Woolford transparent qui ne couvrait que la poitrine avec une forme de lampe à lave et un pantalon Yoko Ono qui s'évasait avec des fentes sur les côtés qui se chevauchaient, alors quand elle marchait, on voyait ses jambes nues. Ma tante est une icône de la mode et c'est de là que vient ma liberté, je pense que personne n'a été surpris.
P: Vous ne venez pas souvent en Haute-Autriche, où se trouve votre famille, mais le 12 mars, vous viendrez au Posthof à Linz parce que vous êtes en tournée avec les nouvelles chansons. Ce match à domicile à Linz est quelque chose de spécial pour vous?
T: J'attends ça avec impatience. Linz est toujours spécial pour moi. J'ai une tournée, il y aura des concerts en Allemagne, je serai en Pologne et je serai aussi en Autriche et Linz est magique, je ne peux pas le décrire, c'est aussi le public qui aime faire l'expérience de la musique et il y a des gens qui ne sont pas mes fans en soi, mais qui s'intéressent à la nouvelle musique. C'est trop cool, ‘je ne suis pas toujours aussi ouvert d'esprit, je pense que le rock n'est pas ma tasse de thé, mais d'accord je vais l'écouter’. Les gens de Linz sont totalement détendus et j'ai hâte. Et ce sera différent avec mon groupe live et ce sera génial.
P: Vous êtes un artiste de scène fantastique, je vous ai souvent vu et je vous tire mon chapeau. À l'époque, à Linz, les fans internationaux étaient venus complètement habillés en tenue de Conchita. Comment font-ils face à la transformation, la suivent-ils et viennent maintenant avec les cheveux courts?
T: C'est excitant que vous mentionniez cela, j'aime mes fans et ils sont fous d'une manière affectueuse et voyagent de partout dans le monde, puis s'assoient là et écoutent ce concert pour la 14e fois et sont toujours enthousiastes et s'amusent à réfléchir, ah là, il ne connaissait pas les paroles, il les a encore oubliées et c'est tellement cool, parce que c'est simplement la vérité. Sans ces fans qui viennent régulièrement, je n'existerais pas et sans eux je ne pourrais pas briller dans certaines situations, car parfois vous venez à un événement et remarquez, ah peut-être qu'ils ne me trouvent pas génial mais il y a toujours des gens présents sur lesquels je peux compter et qui se disent je me fiche de ce qui se passe derrière mon dos, je suis là à cause de vous et je vous célèbre tellement et puis ça se propage. C'est passionnant de voir comment une telle relation que nous avons se développe, en particulier à cause du look et de la musique différents et il y en a beaucoup qui disent en soupirant, je veux entendre les ballades et je comprends cela, j'aime aussi les ballades, mais il y a un temps pour tout.
P: La variété est ce petit plus.
T: Absolument. C'est un défi pour moi et un tout autre champ vocal, tout à coup c'est une question de couleurs et de textures de voix et pas combien de temps je peux hurler cette note, et je peux la tenir longtemps.
P: Ne jouerez-vous aucune de vos ballades lors de cette tournée?
T: Pas pour le moment. J'ai des concerts occasionnels avec un orchestre, les prochains seront à Sydney et je suis ravi de retourner en Australie après de nombreuses années, la situation actuelle y est tout sauf agréable mais je suis très content de ne pas laisser ce programme orchestral mourir non plus, parce que c'est tellement amusant. Aussi From Vienna With Love que j'ai enregistré avec l'orchestre symphonique est un cadeau pour moi et puis le récupérer un an plus tard et dire: je peux toujours le faire! C'est cool, vous savez.
P: Nous sommes à Vienne aujourd'hui et non en Haute-Autriche, car vous venez à peine chez nous.
T: N'insistez pas trop, c'est comme ça pour le moment, je reviendrai.
P: Le 12 mars au plus tard, il sera présent au concert. Mais nous sommes maintenant à l'hôtel Bristol à Vienne et vous avez également un lien particulier avec cet endroit.
T: J'ai un attachement profond à cet hôtel, l'une de mes photos préférées de tous les temps a été prise par Mme Ziegelböck, qui vient également de Haute-Autriche. Il y avait une séance photo de mode pour Rondo et nous sommes souvent ici et chaque fois que je donne des interviews, nous obtenons le soutien du personnel et ils nous fournissent ces super suites et ce service de restauration et ils sont heureux de nous voir, il y a de l'appréciation et c'est un bâtiment tellement traditionnel, riche en histoire et j'ai été travailler à l'étranger, mais quand je rentre chez moi, j'aime l'Autriche, j'aime tellement Vienne, à mon avis c'est la ville la plus cool du monde.
P: Elle a également été classée comme la ville la plus agréable à vivre. Et le moins amicale!
T: Si vous permettez qu’on vous insulte, je suis au-dessus de ça.
P: Je continue avec le ‘word rap’.
Question: Préférez-vous être homme ou femme?
T: Nous en avons déjà discuté, je m'en fiche.
Question: Je peux imaginer avoir des enfants un jour.
T: C'est difficile. J'ai réfléchi à la façon dont j'élèverais un enfant, quelles valeurs je transmettrais et ce que cela signifierait. Mais je ne suis pas prêt à avoir des enfants, car je suis tellement égocentrique et j'ai des carences dans les relations entre humains. Vous vouliez une courte réponse. Je n'en ai aucune idée.
Question: j'aime dormir ...
T: Pendant une longue période et vous voulez quelque chose de provocateur. Je dors nu.
Question: Qu'est-ce que vous ne pouvez pas faire?
T: Je n’aime pas attendre et je deviens parfois harnieux. Mes amis qui travaillent avec moi me connaissent assez bien pour le savoir quand je commence à donner des réponses brusques.
Question: Votre endroit préféré?
T: Mon appartement, mon nid. Après une longue période de voyages, son propre lit n'a pas de prix.
Question: J'ai appris la plupart des choses de ...
T: Toutes les personnes que je rencontre. Je reconnais après quand on séjoune ensemble pendant les vacances que je cours partout toujours à moitié nu.
Question: L'inscription sur ma pierre tombale qui doit être lue.
T: J'espère que je n'aurai pas de pierre tombale. Je serai incinéré.
P: Mais il doit aussi y avoir une place pour l'urne. Peut-être dans le placard de quelqu'un à la maison.
T: Si je veux les ennuyer, j'écrirai dans mon testament: vous devez me placer à côté de votre télévision. Je veux que ce soit théâtral, incinéré et disperser les cendres.
P: Alors on ne pourra plus vous rendre visite.
T: Vous n'êtes pas obligé. C'est surfait, tout le monde me portera dans son cœur.
P: Pas de tombe d'honneur à Vienne?
T: La robe de l'Eurovision dans une vitrine est suffisante.
P: Merci, c'était très drôle.
T: Quelle belle interview.
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unjourenlundie · 4 years ago
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Un road trip avec les potes
Faire un voyage sur la route est l'une des meilleures expériences que vous puissiez faire. Et pour cela, la voiture que vous avez sélectionnée est une partie essentielle de votre rencontre. Vous empêchez certainement de prendre un ami ou deux et de faire un voyage de rue. Récemment, j'ai eu la chance d'avoir deux têtes et de vivre une aventure de 1 400 kilomètres. J'ai acheté un joli camion rad dans le Montana - oui, Montana - et sans hésiter, mes copains, Kyle Oxberger et Kevin Stickel, étaient partis pour le récupérer et le ramener à la maison. Nous avons organisé une journée, acheté nos pass et nous nous sommes découverts à Excellent Drops, Montana, un dimanche soir. Nous nous sommes dirigés directement pour rencontrer le propriétaire et récupérer le camion. Parce que la soirée devenait plus sombre, en quelques instants, Kyle a effectué une évaluation en 24 étapes et a donné son autorisation au camion. Le propriétaire nous a demandé de raconter des histoires de vieux camions et de la pop d'orge. Venez découvrir, il avait été un producteur de blé entier de sodium-de-la-planète qui possédait le véhicule depuis 1990. Alors que nous sommes partis plus tard dans la nuit, nous avons tous réalisé que nous avions produit un copain et avons vécu une expérience formidable concernant le véhicule. ainsi que le voyage en avant. Lundi est arrivé plus tôt et nous avons décidé d'essayer de capturer l'éclipse d'énergie solaire de 2017 à Idaho Falls. Parce que le soleil augmentait, je pouvais vraiment dire que le véhicule avait l'air aussi radieux que je l'espérais. L'orange est apparu, le jaunâtre était riche et les graphismes avaient été oh ouais - des années 70. Heureusement, le camion fonctionnait bien et nous avons roulé à 70 sans problème. Le soleil était levé, les fenêtres de la maison étaient plus basses, nous avions un réservoir plein et une vieille vie carrée était super! L'éclipse était vraiment cool et nous étions heureux d'avoir créé l'effort supplémentaire pour y jeter un coup d'œil. La partie plaisir (et je dis aussi cela avec quelques sarcasmes) a commencé lorsque nous avons décidé de partir et avons constaté que nous ne pouvions pas. Les rues étaient complètement bloqu��es. Il y a eu des voitures partout, essayant toutes de jouer le même sacré facteur. Nous avons donc dessiné un «Dukes of Hazzard» et avons décidé d'essayer d'emprunter des routes de l'arrière-pays pour nous diriger vers le sud. C'était probablement les zones les plus amusantes du voyage. C'était comme si les problèmes ralentissaient automatiquement. Les chaussées arrière étaient jonchées de vieilles maisons, de vieilles routes et de nombreux véhicules sympas. Parce que le soleil commençait à se coucher, nous avions fait des progrès dans notre voyage, et nous avions lentement poussé vers Salt Lake Town. Kevin a poussé derrière le pneu, alors que Kyle et moi avons commencé à hocher la tête. Trois hommes à l'intérieur d'un taxi ne permettent pas une situation de sommeil réparatrice. Alors que la lumière du soleil se levait pour la deuxième fois, nous avions franchi notre quatrième ligne d'état et il était temps de changer de pilote. Le véhicule roulait comme un champion à l'approche de Las Vegas. Kevin a fait l'expérience de la vitre de la partie voyageur plus basse, immergeant le soleil pendant que nous entrions à la maison. Après 48 heures et 1400 milles, nous sommes arrivés à Phoenix vers 20 heures. et vous vous êtes découvert de meilleurs copains que nous ne l'avions été avant de commencer. Lorsque vous considérez ces voyages de rue avec des amis, vous posez les téléphones portables et vous vous parlez, partageant des histoires et vous rappelant les bons moments. Avec un peu de chance, vous ne vous souciez pas de la voiture, même s'il s'agit d'un camion GMC vieux de 40 ans. Je sais que nous vivons tous des vies bien remplies. Croyez-moi. Mais de temps en temps, laissez tomber la fonction, les plus beaux 4x4 prenez un ou deux copains et empilez-vous dans votre camion. Allez dans un endroit où vous avez toujours voulu visiter. Pensez aux routes secondaires, rencontrez de nouvelles personnes et, espérons-le, riez un peu aussi.
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double-croche1 · 5 years ago
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[INTERVIEW #261] Echappé des bien aimés berlinois Fenster, le français World Brain a dévoilé son très chouette premier album ‘Peer 2 Peer’ l’année dernière. On l’a rencontré avant le confinement pour parler de ce disque, d’internet, de jingles et de pain. Tout un programme :) Quand as-tu commencé le projet World Brain ? Lucas : J'ai commencé en 2017. En fait, pour moi, l'acte de départ a été le premier concert que j’ai fait. C'était en février 2017, pour la release party de Magic Island [notre interview par ici] à Berlin. Je n’étais pas prêt. Je lui faisais écouter des choses depuis quelques mois. Un jour, elle m'a appelé et elle m’a dit : « Tu fais ma première partie dans un mois. Tu n'as pas le choix. » Ça m'a mis un gros coup de boost. Je ne la remercierai jamais assez. Ça m'a fait finir des morceaux, au moins pour le live, qui sont devenus le squelette pour l'album. Par exemple, j’ai fait le morceau Network en deux heures parce que j'avais déjà d'autres morceaux mais je les trouvais un petit peu mignons. Je voulais un truc qui soit la bagarre, un peu plus énervé. C’est comme ça qu’il est arrivé. Comment s'est passé ce premier concert ? Lucas : C'était trop bien. J’avais six ou sept chansons finies, je jouais 30 minutes. Il y avait tous les copains. C’était à la salle West Germany à Berlin. Il y avait notamment mes deux meilleurs amis Damien et Johnny qui me filmaient avec leur caméscope, comme des papas. (Rires) Johnny joue avec moi dans Fenster [notre interview en deux parties par ici et par là] et il a son projet solo John Moods. Damien fait de la musique aussi. On ne joue pas ensemble mais il fait de la techno, ça s’appelle Excell. J'étais un peu effrayé pour le concert. C'est la première fois que je jouais tout seul depuis le lycée. Et en fait, c'était cool.   A partir de ce premier concert, tu t'es mis pleinement sur le projet ? Lucas : Dès le départ, même avant de faire le concert, je voulais vraiment faire ce projet. Le concert a accéléré les choses. C'est la première fois aussi que j'avais une formule comme ça, avec un backing track et moi jouant certains instruments par-dessus. Au début, je complexais un peu de faire ça. Quand j'ai vu que ça se passait bien et que j'étais même à l'aise, je me suis dit : « Vas-y, c’est parti. » De ce premier concert, toutes les chansons jouées ont fini sur l’album ? Lucas : Je crois qu’elles sont toutes là, sauf l'introduction. Tu as retravaillé ces chansons pour les enregistrer ? Lucas : Je crois que c'était en septembre 2017. Je me suis vraiment enfermé, on a un studio avec Fenster et je me suis pris deux semaines à enregistrer tout bien. Après, ça a un peu traîné. Je n’arrivais pas à faire le mix final tout seul. J’en faisais cinq versions, c’était trop. Après tu en fais une sixième, et c'est encore pire. En février ou mars 2018, je suis allé en Italie, à côté de Pise, là où on avait enregistré avec Fenster. Johnny a fait des choses là-bas aussi avec son projet John Moods. On a des amis qui ont un super studio dans une très jolie petite maison. Luca Matteucci a des très bonnes oreilles, des meilleures oreilles que moi. Il n'a pas vraiment changé mon mix, mais il a juste nettoyé les choses que je n’entends pas, comme la fréquence de la basse et du kick ensemble par exemple. Je suis super content du résultat. Que s’est-il passé après ce mix ? Lucas : Ça a un peu traîné parce que je ne savais pas trop si je voulais sortir l’album sur un label ou non. A un moment, j'étais en discussion avec un label qui m’a un peu fait poireauter. Ils étaient un peu chauds, mais en fait, ils te disent : “Oui mais notre planning est plein jusque dans un an et demi.” Je n’avais pas envie d'attendre un an et demi, surtout qu’il y a des morceaux que j'ai commencé à composer il y a quatre ans. Il fallait que ça sorte. Du coup, on en a parlé avec Anton [Teichmann] de Mansions & Millions et ça s’est fait comme cela. C'est un ami qui est dans la scène de Berlin. Magic Island, Better Person [notre interview par ici] et John Moods était déjà signés sur ce label. C'était assez logique. Il m’a juste demandé après un concert : « D’ailleurs, si tu veux sortir ton album sur mon label, je suis OK. » JJ, qui joue avec toi dans Fenster et qui a son projet solo Discovery Zone, a participé sur ton album. En quoi elle t’a aidé ? Lucas : Elle m’a aidé aux paroles. J'ai une idée très précise de ce que je veux dire, mais forcément c’est en anglais et j'ai envie que ça sonne bien. C’est difficile d'adapter vraiment ton langage en anglais. Et je connaissais surtout le talent d'écriture de JJ. Elle est trop forte. Elle écrit beaucoup de poésie, elle écrit tout le temps plein de choses. Souvent, j'avais un premier couplet et vaguement un refrain et le reste était du charabia. Elle comprenait l'idée de base et arrivait à la développer. Les deux autres membres de Fenster n’ont pas participé du tout ? Lucas : Ils ont participé en étant là à tous les concerts. Et on se fait tout le temps écouter les choses.
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Dans l’autre sens, tu avais participé aux projets de Discovery Zone et John Moods ? Lucas : Pour Discovery Zone, j’ai mixé ses tracks qu’elle utilise en live et j’ai même co-produit les premières versions des morceaux. Ensuite, pour les mêmes raisons que moi qui était allé voir quelqu’un d’autre, elle est passée avec un autre producteur qui sait mieux faire cela. Pour John Moods, je n’ai pas joué dans son album parce qu’il l’a fait en marchant en Espagne. J’étais tout de même là à toutes les étapes. Et j’ai fait la pochette de l’album de John Moods [‘The Essential John Moods’ sorti en 2018 sur le label Mansions & Millions] et du premier album de Discovery Zone [‘Remote Control’, à paraître le 5 juin aussi chez Mansions & Millions] ! Tu as dessiné tes propres pochettes également ? Lucas : Oui ! Tu avais plusieurs idées en tête ? Lucas : Non, c’était vraiment celle-là. Depuis le moment où j'ai choisi le nom du projet, j'avais vraiment cette idée de charade, de blague bête. C’est World et Brain qui se serrent la main. (Rires) Sur la pochette du single de Made U Cry, il y avait déjà deux mains qui se tapent ! Lucas : Oui ! J’avais vraiment envie qu’il y ait ces petits bonhommes un peu cartoon. D'ailleurs, ils vont bientôt prendre vie. J’ai travaillé avec une fille très talentueuse qui fait de l’animation, mais je n’en dis pas plus. C’est encore en train de se faire. Quels ont été les premiers morceaux que tu as écrits et ont-ils influencé les suivants ? Lucas : Il y a eu plusieurs étapes. Ça s’est fait par à-coups. Le premier, je crois que c'est Hypertext. J’avais fait les nappes et la boucle avec les synthés depuis peut-être quatre ou cinq ans. Pendant très longtemps, il y avait juste le début et le premier couplet. Ça durait une minute. Ensuite, je crois que ce qui a vraiment déclenché la suite a été Bubble Tea sur l'album. Je me suis dit : « OK, j’ai trouvé un truc, ça me plaît bien. » J’avais trouvé cet élément pour balancer les morceaux un peu planants, comme Made U Cry ou Hypertext. Tu parles du côté analogique des morceaux ? Lucas : Oui, c’est cela, et avec une basse un peu bubble gum qui rebondit, comme celle qu’il y a sur Network. Ça m’a bien remotivé. Il y a aussi des morceaux que j'ai faits tard en studio. It’s All True par exemple, et même L'Espace, la dernière chanson de l’album. Celle-là, je l’ai vraiment faite au dernier moment et ma sœur Noémie a enregistré la voix à distance. Je lui avais envoyé le morceau et j’avais écrit les paroles. D’où est-ce que sont venues toutes ces idées de Wi-Fi, internet, peer to peer, hypertext, heartbeats ? Lucas : Je me suis dit : « Bon, ok, là, c'est de la pop, donc il faut que ça soit un peu universel. » C’est comme ça que je vois les choses. Je veux que ma mamie comprenne ma musique et en même temps que ça me fasse marrer. Et en fait, je suis vraiment fasciné par le Wi-Fi depuis pas mal d'années. Je trouve ça incroyable que n’importe où tu sois, il y a des infos que tu ne vois pas et qu'on n'arrive pas à mesurer sans ordinateur. On croit qu'il y a de l'air mais en fait il y a Facebook, du foot, du porno en binaire dans l'air comme ça. Je trouve ça épatant. Un jour, je me suis dit que c'était vachement pop parce que tout le monde s'en sert. Ça parle à tout le monde. C'est quelque chose dont tu n'as pas forcément conscience, donc autant faire un zoom dessus. Comment était ta consommation d’internet quand tu étais plus jeune ? Lucas : J'ai eu l'ADSL assez tard. Je me rappelle qu’il y avait le modem 56k. Ça prenait 30 minutes pour télécharger un mp3 et souvent ce n’était pas le bon. (Rires) Après, il y a eu l'ADSL 512k. A l'époque, c'était la grosse révolution. On allait tout tous avec des CDs vierges chez un pote parce que son père était informaticien et il avait de quoi graver des CDs. Je crois que chez moi, c'est arrivé assez tard. Après il y a eu le 1024k, la fibre… Est-ce que tu as samplé des sons d’ordinateurs dans tes morceaux, comme le jingle de Windows 95 par exemple ? Lucas : Non, même pas, mais en fait, l’idée était de refaire ces sons-là. Je ne les ai pas samplés. J’avais même dans ma tête plutôt le jingle Intel. Ce genre de sons de cloches bien années 90. Le morceau <3beat est à propos de deux ordinateurs qui tombent amoureux. Lucas : C'est une histoire un peu cartoon entre deux ordinateurs qui se parlent en protocoles http. Il y a une sorte de métaphore filée. JJ a beaucoup contribué dans les paroles. Elle a trouvé plein de liens et de recoupements en anglais entre le battement de cœur et les ordinateurs. ‘Heartbeats’ est aussi un terme en informatique. C'est vraiment comme un battement de cœur, avec une histoire de cycles. Quand on a vu ça, on était super excités. Et puis avec cela, il y une histoire d'amour un peu sitcom, dans laquelle tu suis un protocole avec des étapes. Le morceau Made U Cry semble être dédié à Satan. C’est bien cela ? Lucas : Même moi, je ne comprends pas trop ce morceau, mais en fait, j'aime bien. Je pense qu’il peut y avoir plein d’interprétations possibles. C'est vrai qu’il y a Satan dedans. “Satan te regarde, mon joli dauphin” [en anglais dans la chanson : “Satan watches u, my honest dolphin”]. Il y a des choses très mystérieuses dans ce morceau, mais les mots sont cools à chanter. A chaque fois que je le chante, je découvre un autre sens.
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Le morceau It’s All True est très drôle aussi. Tu racontes plein de choses qui sont vraies. Comment tu as trouvé ces idées ? Lucas : Il y a plein de "facts”. Tout est vrai. Il y en a qui sont évidents comme “le ciel est bleu” ou “l'herbe est plus verte dans les magazines”, mais il y a des choses qu'on a recherchées. Par exemple, le fait que ton nez peut sentir trente mille odeurs différentes. On a dû le voir sur Wikipédia. (Rires) Sean Nicholas Savage [notre interview par là] chante avec toi sur la chanson Everybody Dies. Comment est-il arrivé sur ce morceau ? Lucas : C'était l'époque où j'étais en studio pendant que j’enregistrais. J'avais plus ou moins fait la base du morceau et j'avais enregistré un couplet en brouillon. Je n'avais pas les mots définitifs, mais j'avais le deuxième couplet et j’entendais la voix de Sean dessus. Je lui ai expliqué que c'était à propos de la mort, mais c'était très libre. Il m'a dit : « C’est génial, en fait, je viens d'écrire quelque chose sur la mort et l’au-delà il n’y a pas longtemps. » Du coup, il a juste adapté en cinq minutes ce qu’il avait écrit. C’est allé super super vite. Il a fait trois prises et c’était bon. D’ailleurs, on voit Sean Nicholas Savage à la fin du clip de Network. Lucas : Oui, c’était chez moi ! Dans ce clip, tu te filmes même devant les locaux de… Facebook et Google ! Lucas : Oui, j’étais dans la Silicon Valley. Je suis allé devant Facebook et Google et je n’avais demandé aucune autorisation. Au début, ils ne te virent pas trop parce que tout le monde vient prendre des selfies. Il y a des touristes qui passent devant Facebook et qui font la queue pour voir le pouce géant. J'ai attendu 20 minutes pour avoir ces images. Il y a vraiment des gens qui veulent prendre des selfies avec leur selfie stick devant. J'avais mon trépied, mon iPhone et ma guitare. Je leur ai dit dans la queue : « Désolé, je vais prendre une minute. » Pour Google pareil, je suis allé devant. J'ai un trépied, mais je n'ai pas d'équipe, je suis tout seul. Du coup, les personnes de la sécurité ne se disent pas que je suis en train de faire un tournage. Ils m'ont laissé tranquille pendant un quart d'heure et à un moment ils m’ont quand même dégagé. Je crois qu'ils m'ont viré quand je commençais à aller derrière le signe Google pour grimper dessus. (Rires) Et pour la partie Moyen-Âge dans le clip, d’où venaient les costumes ? Lucas : On est allés dans un magasin qui avait des très beaux déguisements. On en a essayé plusieurs. Il y avait un déguisement de chevalier avec une cotte de mailles mais je trouvais que ça faisait un peu trop belligérant. Je voulais juste me balader en habits du Moyen-Âge. J’ai trouvé les habits pour moi et en arrivant au ranch, à 30 minutes de Berlin, j’ai appris que c'est un endroit où les gens font des espèces de joutes comme au Puy du Fou. Il y avait tout un attirail pour le cheval. Il y avait plusieurs couleurs, dont une qui allait super bien et qui était dans les mêmes tons, donc j’étais content. Et le gâteau bleu en forme de signe Wi-Fi est comestible ? Lucas : Oui, c'est du pain. C’est un colorant naturel, c'est une plante. Je fais un peu du pain, donc je me suis dit que j’allais l’incorporer. Je fais comme je peux. La prochaine étape, c'est d'avoir un four à pierre. J'aimerais bien en construire un, un jour. J’ai fait du pain bleu Wi-Fi. C'était le jour où tous les copains étaient chez moi pour le clip. Une fois qu'on a fini de faire les images, on a coupé le pain. Il y avait un peu de fromage et du houmous. Les gens n'osaient pas trop prendre le pain bleu. Ils ont goûté, mais en fait, je pense que psychologiquement, il y a un truc qui fait peur. Je leur avais expliqué à l’avance, mais je crois qu’il m’en restait pas mal à la fin. (Rires) Est-ce que tu travailles sur des nouvelles chansons ? Lucas : J'ai fait beaucoup de choses depuis que l’album est sorti. Il est certes sorti l’année dernière, mais il était fini depuis presque un an avant. Il y a plusieurs directions, donc je suis en train de voir ce que je finis en premier. Je ne sais pas s'il faut que je le dise parce que si ça se trouve je vais changer d'avis, mais il y aura plus d’instruments acoustiques ensemble. Même si j'adore toujours mettre des synthés partout, j’aurais envie de piano et de plus de clarinette, parce que je joue de la clarinette. Tu as toujours joué tes concerts en solo ? Lucas : C’est la question aussi. En fait, je pense que ce n'est pas vraiment un problème parce que même si je fais un album qui est fait avec un groupe, je peux très bien faire une version boîte à rythme aussi pour l'adapter au live. Et pourquoi pas aussi avoir un groupe à un moment, même si c'est plus simple de tourner seul. On a lu dans les crédits du nouvel album ‘I Feel Alive’ de Tops [notre dernière interview par ici] qu’il a été fait en partie dans les studios de ton groupe Fenster. Vous avez participé directement aux chansons ? Lucas : Non, pas vraiment. Ils venaient juste à notre studio à Berlin. A un moment, ils avaient les clés et ils venaient enregistrer surtout les voix. Par le passé, on avait fait un peu des morceaux Johnny, Sean Nicholas Savage, David de Tops et moi. On ne les a jamais sortis. Et du coup, ils étaient déjà venus au studio.
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Crédits photo : Hugo Clarence Janody Est-ce que tu as travaillé sur d’autres projets ? Lucas : Pas vraiment. J’ai beaucoup tourné. J’ai fait des trucs à droite à gauche. J’ai fait des jingles pour des trucs dont je ne vais pas vraiment parler. J’ai fait cela pour gagner un peu d’argent et pour m’amuser aussi parfois. C’est marrant de faire des jingles. J’aimerais bien qu’il y ait un travail qui soit "jingleur”. J’aimerais beaucoup faire des chansons seulement de 15 secondes. Et sortir des albums de cela. Il n’y a pas besoin qu’un morceau fasse trois minutes. Est-ce que tu pourrais nous recommander des groupes ? Lucas : J’adore Musique Chienne. En ce moment, j’écoute le nouvel album ‘L’Appel de la forêt’ de Julien Gasc [paru le 31 janvier dernier] qui est très beau. Il y a un morceau dessus qui s’appelle Maracabela qui est magnifique. Ça me motive presque à chanter en français parce que la façon dont il fait sonner le français est vraiment belle. Sinon, les projets de Fenster, avec John Moods et Discovery Zone qui ont chacun bientôt un nouvel album. J’ai écouté le nouvel album ‘Piano matinée’ de Lucien & the Kimono Orchestra au piano [paru le 31 janvier dernier également], il est chouette. J’ai écouté cela en revenant d’Athènes, c’était parfait. Est-ce que tu as vu des bons films récemment ? Lucas : Récemment, j’ai vu ‘Scanners’ de David Cronenberg [1981]. Il est super bien et fait bien flipper. En même temps, il est bien Cronenberg, c’est crado, un peu ketchup. Dans le même genre, le film ‘The Thing’ de John Carpenter [1982] m’avait bien fait flipper aussi. J’ai vu ‘Le Monde sur le fil’ de Rainer Fassbinder [1973] qui est très bien également, aussi au niveau esthétique, tout en étant inquiétant. J’ai adoré ‘The Florida Project’ [de Sean Baker, 2017, notre chronique par ici]. Tu te sens trop bien après, à la fois mal et bien. C’est très joliment filmé dans les intentions des personnages. Le gérant du motel notamment, joué par Willem Dafoe, qui est dans une position ambiguë, il doit faire rentrer l’argent mais en même temps il comprend le dilemme de cette famille. La fin m’a fait pleurer. Sinon, j’ai vu le dernier ‘Star Wars : L’Ascension de Skywalker’ [de J.J. Abrams, 2019]. Je savais qu’il serait pourri mais que je passerais un bon moment, et c’est ce qui s’est passé. (Rires) Dans la première moitié, il y a plein d’éléments qui n’existent pas dans ‘Star Wars’. A un moment, ils font téléporter un sabre ! L’objet passe d’un vaisseau à une grotte. Tu ne peux pas inventer cela maintenant comme pouvoir. C’est comme si d’un coup Batman devient invisible. Tu n’as pas le droit. (Rires) Crédits photo de couverture : Lucas Marchal Le premier album de World Brain ‘Peer 2 Peer’ est disponible et hautement recommandé ! A&B
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