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Défi J'écris tous les jours - 5e jour - Ecriture créative et écriture thérapeutique
Introduction Présentation brève du défi : écrire tous les jours, et spécificité du 5e jour. Pour ce 5e jour de défi, j’avais envie d’écrire à partir d’une phrase piochée au hasard dans un livre. J’ai attrapé “Le Voile Noir” de Anny Dupeyreyen pensant : “Tiens, un livre sur le deuil pour un défi d’écriture thérapeutique, c’est intéressant.” J’ai recopié la première phrase qui n’avait rien à voir…
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#atelier d&039;écriture#Création d&039;habitude#Défid&039;écriture#Développement personnel#Ecriture thérapeutique#Inspiration littéraire
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Comment utiliser l'écriture comme thérapie
Comment utiliser l’écriture comme thérapie
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Je fais trois profondes respirations et c’est parti. J’écris tout ce qui vient. Je suis juste une main et un stylo. Je me sens libre. Libérée du poids de l’orthographe, de la grammaire, de la langue française, de la…
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L’essai littéraire - Coincé dans le cadre de porte
L’essai vit entre deux. Il ignore sur quel pied danser. Je le surnomme : murmure, une rumeur, une montée qui descend, une réflexion dans un ascenseur incessant, découdre afin de mieux reconstruire. L’essai arrive à la plage d’Oka, ne se stationne pas et repart tout de suite vers une autre plage.
Entre auteur et lettres, il y a un corps à moitié vivant effaçable
Barthes utilise un tâtonnement libérateur en écrivant, afin de sabrer le cordon ombilical se situant entre l’auteur et le livre. Sur un plateau d’argent, il offre cette possibilité d’enfiler une cape d’invisibilité, comme la portait si aisément Harry Potter. Le but étant de tuer ce regard sclérose que le lecteur pourrait porter au sujet de l’écrivain. Minimaliser l’influence potentielle ayant le pouvoir d’emmurer le bibliomane. Le sauver de ces maudites œillères. Laisser fondre les mots dans la bouche du bouquineur en ne sachant point qui se trouve à l’autre bout de la cuillère, le nourrissant. Rapetissant l’existence de cette main qui barbouille d’une calligraphie majestueuse. Permettre au visage propre de l’anagnoste de luire au fond du cuilleron argenté.
Oh, regarde-toi!
Ce patois aux visages de détraqueurs t’avalera doucement vers la recherche-création de tes propres savoirs et souvenirs.
Épargne-toi, déshabille-toi, de ce questionnement à propos de ces doigts de fée, qui autrefois, se baladaient sur le passé de cette feuille jaunie ou cet écran trop scintillant.
Une fois ces formules magiques composées, le restant, la perle au fond de l’huitre, ressemble à un cumulus d’essence éphémère. Un cri entre deux, un esprit sans nom qui passe et laisse un sillage de mots bandrolés.
Roland s’aventure dans ce corps qui n’existe pas dont il s’efforce à effacer. Il cherche à déposer son index sur une colonne vertébrale friable, au milieu du dos. À peine le frôlement sur ces vertèbres, exécuté et hop, l’épine dorsale s’échappe entre les longs-habiles, une fois de plus. De la même veine, Karianne Trudreau Beaunoyer le souligne « Dans l’entre-deux, il n’y a personne ». Une porte où on cogne éternellement. Sans repos. De la même façon que Nitch propose « la mort de l’auteur », Roland tente de gommer le corps complètement.
La mort de Nelly Arcan était-elle aussi une dé personnification? Laissant derrière, la trace des écrits, mais sans anatomie.
L’entre deux de l’essai littéraire est l’espace comblé d’un grand vide bruyant, embrassé par l’auteur et le découlement de son crayon favori. Écrasé par ces deux piliers, ce point tourbillonne dans son véhicule, le crayon à bille noir, et se déverse sur cette étendue blanche qui ne révélait rien jusqu’au premier jet d’encre.
La traversée (se faire percer par des vers (de la poésie matérielle - car oui on peut toucher les mots avec le terminus d’un doigt) de l’extérieur vers l’intérieur).
Selon Louise Warren, l’essai est « une négociation entre le monde intérieur et extérieur ». Un croisement entre ce qui nous traverse (venant de l’extérieur) et ce dialogue qui éclot dans notre foyer (intérieur) face à ce qui nous transperce. Ce coin gigotant de tous azimuts se vit entre ces deux sphères occupées par la copulation de ce monde intermédiaire.
La sculpture d’argile et l’écriture m’ont menée, comme un miroir, aux mêmes vocations appartenant partiellement à L. Warren, à me retrouver, à me reconstruire, agréablement coincée entre des murs blancs tachés de dessins et mots provocateurs dans mon propre atelier. Ces armes, directrices artistiques, m’encerclent avec une force déterminée pour finalement me peupler de différentes façons. Dépendant de mes émois, mes amours, la cacophonie du moment conciliant l’ensemble de mon crâne, ces gribouillages affectent la fertilité de ma pensée. Plus tard, ma poussée recherche-créative-inventive. Ces stimulants nécessaires permettent de donner naissance à plusieurs écrits sporadiques et à plusieurs châteaux d’argile.
Depuis mon appentis artisanal, les oiseaux hurlent de l’aube à l’obscurcissement. Malgré la couverture d’étoiles bordant en vain ces jacasseurs, je les surprends à placoter après les coups de huit heures. Ils m’habitent. Lorsque j’ai emménagé dans ce nid qui est mien, l’urgence d’écrire à propos de ma nouvelle demeure s’est manifestée. Une force lyrique guidait ma main collée au crayon, suivi d’un frottement intense et répétitif. Du charbon éparpillé.
Les oiseaux se faufilaient par mes conduits auditifs externes pour enfin s’écraser les plumes, comme sur de grands divans que mes tympans sont. Ici. Je me dis et j’écris que j’existe telle une hirondelle. Ici. Elles installent leurs nids habituellement près des étables. Eh bien, si l’on perce un trou au mur de ma chambre, l’étable est là. Le matin, le bruit toquade des sabots me réconforte. Les beaux soubresauts qui coupent le temps. Les hirondelles symbolisent l’arrivée du printemps, après ce long voyage aux terres africaines (dans le cas des hirondelles européennes). Une rupture déboussolante, c’est pareil à un long voyage. Je change mon nom d’Élisabeth à Elisabetta, portant le costume de ma vie italienne. Et voilà, je suis une hirondelle européenne qui vient de faire un long voyage et je me repose près d’une étable.
Voici, je viens tout juste de le faire. L’embranchement. Le premier élément est celui du savoir scientifique disséminé : observer, renforcer, mit sur papier, énoncer et enfin heureux locataire de ma cervelle. Cette information se niche dans mon intérieur, le savoir scientifique des hirondelles européennes. Ce savoir a été stimulé jadis par le déluge de mes vécus (extérieur), les chansonniers-planeurs-des-arbres-en-hauteur partout autour de mon abri. Puis, se mélange à l’interprétation, la réaction émotionnelle qui me constitue (intérieur), qui s’extirpe de mon être.
Les moineaux de mon chez-moi s’accouplent aux oiseaux des livres scientifiques. Ensemble, ils conçoivent un enfant qui court partout et trébuche sur des pages. Fugitif, il n’arrête pas de courir sur le contour des pages. Il triomphe sous le nom de l’Essai Littéraire.
La répercussion des mots
Dans mon atelier, un dictionnaire de poche Micro Robert(extérieur), s’imprègne, se beigne entre ces rivières de longues lignes courbées que sont, partiellement, mes empreintes digitales. Presque à chaque jour en pratiquant ma vocation, l’écriture se penche la tête vers ces pages couvertes de mots en arquant le cou, afin de manifester son dévouement à la pratique de la fabrication de la beauté. Chaque définition se disant scientifique, factuelle, me fait buter, au centuple, vers l’intérieur.
Chaque positionnement étymologique m’arrête comme pour sonder le pouls de mes souvenirs (mémoire) qui se rattachent intimement à des fragments de ma vie.
Par exemple, le mot «hibou» est foncièrement associé à cet homme qui m’a parcouru le corps et l’esprit depuis juin passé. De fil en aiguille, en l’instant d’un clin d’œil, à la page 628, un élan d’écriture pourrait propulser des lignes, des paragraphes et peut-être même un livre par rapport à cet homme-hibou. « La littérature comme lieu de relation avec la vie, les autres, soi et le monde » comme Kateri Lemmens me remémore. Une juxtaposition de ces éléments est traversée par un fil de fer tout mince, reliant le tout, permettant une écriture viatique-thérapeutique.
Réflexion entre mots scientifiques de mon dictionnaire (extérieur) et les fragments de ma vie (intérieur) qui se fusionnent à l’écho de ces mots.
Héroïne p.625 : L’écriture qui s’habille d’une cape de velours rouge. Sauveteuse et douce. Diachylon de guerre qui m’a sauvée la première fois lorsque j’étais triste à 8 ans. Je me souviens avoir crayonné mon cœur en noir comme le sang des reptiles (le sang de ces vertébrés est rouge. J’ignore d’où ces croyances viennent). Je vis dans la profondeur d’un trou noir infini. Elle a été mon escadre lorsque j’ai perdu mon chien en cinquième année. L’élan de l’évènement m’a poussée à écrire un texte pour le « Club optimiste ». C’est sur l’estrade provinciale que je me suis échouée, les larmes aux yeux. C’est la fois marquante qui me laisse croire que c’était un nouveau sentiment qui me traversait, pleurer de joie après avoir partagé la poésie d’un souvenir intime et tristounet avec ce public qui m’était inconnu, sauf les yeux pleins d’espoir fiers de papa et maman. Mon professeur de 5e m’a dit que j’allais être écrivaine.
Mémorable p.792 : Mon père qui m’annonce au bout de mes 10 ans, au bout de la table de la cuisine un soir de lune brillante que j’ai une demi-sœur cinq ans plus veille que moi. Mon monde s’est décousu. La rencontre de ma sœur au bout de mes 15 ans, autour d’une table chez les Trois brasseurs. J’avais des gants de dentelle noire et le bout de tissu qui couvre habituellement les doigts, coupés.
Résiste et éjacule
L’élan quand il est là, j’ai peur de le perdre. Sachant qu’il est étroitement lié à la résistance. Comme ce poème de Kalil Gibran « La joie et la tristesse », l’élan est la couverture de nuit qui borde la résistance.
Une fois que la résistance ouvre l’œil en plein jour, elle est toujours bordée par l’élan. Les deux vivent dans le même lit et sont soudés l’un à l’autre. Entre le manteau doux et rassurant de l’élan, et la peau rugueuse de la résistance se cache l’essai littéraire.
L’espace blanc, concept apprivoisé par Louise Warren, est un sanctuaire entre deux murs. Un endroit où je me dois d’être éponge de tout ce qui vient d’être écrit ou lu. Une pièce où sur le mur, un graffiti s’étale « Respirations lentes ». Un endroit où prendre un halètement flemmard à partir d’un détenteur d’une bouteille de plongée qui est nécessaire avant d‘entrer dans le prochain monde, le paragraphe adjacent, la ligne avoisinante.
Plus précisément ici, juste au-dessus de ce paragraphe et sous le deuxième paragraphe résiste et éjacule, il est question non seulement de lieu blanc, mais aussi de temps. Planté dans cet oscillent, j’ai vécu la résistance qui a poursuivi le premier paragraphe (la puissance). Dans cette étendue de 1,5 cm sur 10 cm, j’ai pataugé, touché à la maladie de la langueur. Une heure a habité cet espace où j’ai prié la réception des messages Facebook d’amis, en vain. Où j’ai ouvert le réfrigérateur sans rien prendre, entrouvert les armoires et décidé d’en faire un ménage à la place de bouffer. Une trouvaille de sac d’oignon moisi. J’ignorais que ça pouvait moisir, des oignons. Le réfrigérateur m’a rappelée et deux betteraves m’ont tombé entre le berceau que sont les mains. J’ai coupé des cubes roses en riant de ma distraction forcée.
Une pause musicale s’est imposée. Marlon Williams m’a fondu comme du chocolat dans la bouche. Ma machine à écrire et moi, on s’est mises en équipe, afin de construire des éloges éloquents, taper sur un papier texturé beige, pour ce chanteur cowboy qui a adouci ma journée de délinquance. J’ai mis mon masque d’Halloween fait de papier mâché, sur mon visage. Le nez de mon corbeau ressemble à un pénis. Ça me fait rire et baisser les coins de mes lèvres vers le bas en sachant que je vais devoir passer plus de temps sur le remodelage.
La résistance est le point d’une phrase. La gorgé de café quand l’intérieur est séché de mots. C’est réaliser que dans élytre, y’a mon nom (Eli) et me dire que je vais toujours pouvoir voler plus haut.
Mon essai littéraire! Il m’échappe temporellement, comme est sa nature. L’élan revient. Voilà c’est au mot « Espace », 24 lignes plus hautes, ou il est revenu me chatouiller le bout des doigts. L’élan ou la puissance dite par Aristote est ma main qui écrit sans relâche, suivant le fil de ma pensée que la caféine fait avancer à un tempo fluide. C’est oublier la soif. Elle se cache sous la nuit qui tombe à mon insu. L’anorexie inconsciente. Les papillons qui s’élèvent dans le ventre après l’accouchement d’une phrase qui est d’une beauté qu’on ne peut simplement pas oublier.
Lorsque Warren pointe que « lire une œuvre est un déplacement ». Déplacement qui est la danse d’un lieu à l’autre. Le déplacement effleure des endroits, des sujets, des concepts, des mots, mais il ne reste jamais. Il prend une photo et il fugue. Il est comme la lune qui est toujours présente, mais qui ne se présentera jamais en face de nous, près du toucher.
L’essai est plus tôt, sans corps avec Barthe, dont l’esprit se déplace continuellement. Plus tard, avec un corps vivant, selon Louise Warren. Louise et Roland sont deux points cardinaux, un duo de mains qui se cramponnent à l’élastique qu’est l’essai. On tire de toutes ses forces en peignant un corps pendant que l’autre l’efface suivant son sillage.
L’essai comme la Mer
L’essai comme le bord. Le bord ou « la tension entre « faits » et « imagination »» comme Kateri Lemmens rappelle à l’écrit. Je me borde même le soir avec mes écrits tout à l’entour de moi, m’endormant dans un bassin de mots. Bord qui se rapproche du bordel. Du grand désordre. Le bord de la Mer me vient en tête comme photo prise de l’essai littéraire. Après le « click » devant un essai littéraire, une photo de la Mer sort de mon Polaroid. Dans l’eau je retrouve, éparpillée, les lettres E-S-S-A-I-L-I-T-É-R-A-I-R-E. Devant une Mer sauvagesse essayiste, ce corps mouvant me chevrote une puissance lorsqu’elle se fracasse sur les rochers et offre une résistance lors de son retour à la source. La puissance à laquelle elle se frappe contre les rochers dépend des éléments extérieurs : le vent, les remous, la forme des rochers, le mouvement du sable, des orages et des bateaux créant des vagues artificielles (mon environnement). Moi, devant ce spectacle de ce vas et-vient-entre-deux, je place mes orteils délicatement au rebord de la mousse blanche d’une fin de vague sur le sable. Je tente de suivre cette ligne qui n’est pas linéaire, qui se construit pour mieux se déconstruire après.
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Écrire la violence de Potier et Schmit
J'ai lu l'article de Potier et Schmit intitulé Écrivons la violence. Il s'agit d'un texte portant sur le rapport entre la violence et l'écriture qu'entretiennent des préadolescents en difficulté à l'écrit. Dans cet article, les auteurs nous résument les résultats obtenus auprès d'un groupe formé de 7 à 8 préadolescents ayant participé à un groupe d'écriture. Ce groupe, accompagné par un écrivain, une psychopédagogue et un psychothérapeute, avait un but précis : créer un livre de façon collective en huit mois (de septembre à juin). Le groupe se rencontrait de façon hebdomadaire pendant 1 h 30 afin de participer à divers ateliers de création littéraire. Les jeunes avaient non seulement accès à des ressources diverses pour écrire (crayon, plumes, tableaux, papier, etc.), mais aussi à des conseils sur leur écriture et à plusieurs œuvres (recueil de poésie, livres de philosophie, etc.). Au terme de ces huit mois, les préadolescents ont pu vivre le lancement de leur livre devant parents et amis.
J'ai compris de cet article que les élèves se laissent davantage cours à leurs pulsions et à leur imagination lorsqu'ils écrivent. Comme mentionné dans l'article, l'écriture sert aux jeunes, en difficultés ou non, à trouver une nouvelle voie d'expression pour leur agressivité. J'ai aussi compris que les élèves apprécient d'avoir l'opportunité d'assouvir leurs pulsions par l'écriture. En effet, les auteurs du texte ont précisé que les activités ayant généré le plus d'intérêt et d'inspiration sont celles suscitant la violence ou la cruauté (décrire une visite de l'enfer vs une visite du paradis). Durant les ateliers d'écriture, les préadolescents du groupe font inévitablement des descriptions crues et violentes par rapport au corps. J'ai été surprise d'apprendre que les élèves ressentaient de manière généralisée l'envie de mettre en mots de telles images, appelées fantasmes dans l'article. Finalement, j'ai aussi compris que ce genre d'activité motive les élèves malgré leurs difficultés. En effet, les auteurs avancent que les préadolescents du groupe portent une attention plus particulière au vocabulaire qu'ils utilisent ainsi qu'à leurs fautes d'orthographe, et ce, de façon complètement volontaire.
Je crois que ce genre d'activités est populaire auprès des élèves, car elle les motive de façon intrinsèque. Depuis le début de ma formation universitaire, j'ai pu observer que c'est ce type de motivation qui est le plus efficace et le plus durable chez les élèves. Les élèves éprouvent ainsi d'eux-mêmes, sans stimulation ou motivation extérieures, l'envie de s'améliorer. Je constate donc qu'il est important de tenir compte de cette dimension de la motivation dans nos planifications d'activités d'écriture. En effet, les élèves qui éprouvent des difficultés à l'écrit (refus d'écrire, syndrome de la page blanche, écriture désorganisée, fautes grammaticales et d'orthographe, etc.) vivent des échecs lorsque vient le temps de composer un texte et ressentent souvent aussi des frustrations qui peuvent se manifester par la violence. Ainsi, en permettant aux élèves de se dégager de cette agressivité, ils comprennent l'utilité et l'effet thérapeutique que l'écrit peut avoir sur eux.
Ainsi, j'aimerais pouvoir recréer ce genre d'activités dans mes stages et dans ma future salle de classe. Je crois que les élèves pourraient retirer plusieurs bénéfices d'une écriture visant à purger leurs pulsions et ressentir un sentiment de libération. J'aimerais aussi les faire écrire de façon collective. Cela leur permettrait d'échanger des idées et de pouvoir utiliser les forces de chacun afin d'obtenir un résultat supérieur sur le plan de la créativité et de la qualité. Cependant, puisque ce type d'activités repose sur les émotions des élèves, je m'assurerais d'établir ma planification avec l'aide de spécialistes tels qu'un psychologue ou un éducateur afin de m'assurer de pouvoir gérer les propos ou les situations qui pourraient survenir.
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Défi J'écris tous les jours - 4e jour - Les lettres non envoyées
J’attends de croiser une consigne dans ma vie pour me lancer dans mon défi. Cela vient en général assez vite. Je souhaite effectivement que la consigne d’écriture thérapeutique vienne de l’extérieur pour ne pas risquer de la créer pour un texte que je voudrais écrire, mais au contraire, je veux être saisie par la consigne comme on l’est en atelier d’écriture. Bingo ! Hier, une patiente me dit :…
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Défi Ecrire chaque jour - Jour 3
Mon défi d’écriture quotidienne : Briser les barrières pour une exploration de soi “Nous sommes ce que nous faisons à répétition. L’excellence, alors, n’est pas un acte, mais une habitude.” – Aristote S’engager dans l’écriture quotidienne représente un défi singulier, particulièrement dans le tourbillon incessant de la vie moderne. Trouver un moment de calme, même bref, pour se plonger dans les…
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