#arrière plan loup
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Mods opera GX
Salut ! Aujourd'hui je vais te présenter ça :
Ce sont mes mods opera GX ! Si t'as pas le navigateur, je te le conseille par ce que cébi1 (woaw quel argument) mais en vrai si tu aimes les jeux vidéos, cébi1, si t'aimes pas euh bah euh voila.
Tu peux accéder à tes propres mods en rentrant opera://mods sur le navigateur.
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Donc pour les browsers sounds j'utilise celui de ce mod car bah c'est amusant XD Je te conseille par contre de baisser le volume dans les réglages du navigateur (opera://settings/sounds_settings)
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Pour les keybord sounds j'utilise plutôt un son de machine à écrire car j'adore ce son, vraiment très agréable !
(Si tu veux carrément un logiciel pour avoir des sons de clavier en dehors d'Opéra GX c'est par ici :)
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Enfin pour le thème j'utilise juste les couleurs de ce mod qui sont gris clair, rouge et noir, pour avoir en même temps un game strip sympa (c'est un petit jeu que tu peux mettre en bas de la page d'accueil du navigateur).
Voila comment rend le jeu, c'est juste un clicker.
Je n'utilise pas les autres types de mods car je ne les trouve pas intéressants, mais rien ne t'empêche de chercher les tiens sur le GX store.
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Pour l'arrière plan je n'utilise donc pas un mod mais juste un ad-on opera pour avoir cette belle image animée de loup blanc !
Voila à quoi ressemble ma page d'accueil bien personnalisée ! (bon j'ai censuré un peu les trucs persos hein logik)
À plus dans le bus ! (pourquoi j'ai l'impression d'avoir vieilli d'un coup ?)
#opera GX#navigateur#navigateur opera GX#ad on opera#mods opera GX#mod opera GX#astuces#astuce#personnaliser#loup#arrière plan navigateur#arrière plan#arrière plan animé#arrière plan loup#meme#son de meme#machine à écrire#son de machine à écrire#rouge et gris#rouge#gris#clicker#mes astuces#en français#français
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3 octobre 2024 midi - Passage à la plage des sables rouges en marée basse
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Note:
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12h30: Je finis de manger mon repas du midi (le sandwich rio de la boulangerie ‘officielle’ pour les sachants et curieux). Le soleil est à son zénith. J’amorce mon retour à la maison. Je passe comme d’hab par le Moulin blanc.
Il fait bon… let’s go faire une petite marche le long de la côte. J’aime marcher en bord de mer pour entendre les clapotis des vaguelettes et aussi sentir le vent. La mer est basse donc le rivage est loin du sable sec. J’arrive à la première digue et je vois de l’autre côté des pêcheurs à pied.
Je suis encore en forme et la curiosité l’emporte. Je passe au-dessus de la digue recouverte d’algues séchées par le soleil du midi. Je continue ma marche et atteint le premier pêcheur. Il me dit qu’il pêche les appâts pour la pêche. Encore une fois, les noms m’échappent mais un nom a marqué mon esprit: les bibi, marrant comme nom. Le pêcheur m’a listé un nombre incommensurable de type d'appât. A chaque appât son poisson. Lui il voulait des dorades.
Petite déception pour moi qui m’imaginais un spot insoupçonné à palourde ou à couteaux sur Brest même. En cours de discussion j’apprend que c’est le début de la marée montante. Bon bah j’ai le temps pour aller plus loin. Je vais pouvoir m’approcher du pont de Plougastel qui me paraît tout de même loin de visu.
Au passage j’arrive à une plage que j’ai déjà connu : La plage des sables rouges.
J’y ai été à marée haute la première (et unique) fois. A ce moment seuls les récifs étaient accessibles à pied. Je m’étais un peu rapproché à la nage du pont. La vision de celui-ci au niveau de l’eau offrait une perspective intéressante… que j’ai immortalisée de mémoire faute d’autre moyen au moment de la découverte. A marée basse c’est pas la même ambiance. J'ai ‘enfin’ (si on peut dire ça) l’opportunité de me rapprocher du pont de Plougastel à la marche sur le sable. Plus je me rapproche plus je prend des photos.
Le pont en premier plan est le pont Albert Loupe alors réservé aux piétons. Les voitures ont le pont d’Iroise qui est le pont à hauban en arrière plan. D’après wikipedia ce pont est utilisé quotidiennement par 45 000 conducteurs. J’arrive au plus proche des ponts. Je vois un itinéraire pour rejoindre le début du pont piéton.
13h30: J'arrive à la pointe Saint-Georges. De l'autre côté du pont, en direction de Plougastel, je vois le rocher de l’Impératrice. Un rocher que mon ancienne coloc m’avait parlé qui offre un point de vue sur le coucher de soleil qui, paraît-il, vaut le détour. Je le vois pour la première fois de mes propres yeux. Il me semble un peu trop loin pour l’atteindre aujourd’hui mais maintenant je sais le situer. Je stocke cette information dans ma tête. J’amorce le chemin de retour en terre ferme sur le sentier côtier pour rejoindre Moulin blanc avec en tête de retourner à la maison.
14h30: J’arrive au moulin blanc. Il faut que je reprenne des forces… Let’s go au Tour du monde, un bar emblématique de Brest. Je n’avais jamais mis les pieds sur Brest que je connaissais déjà ce bar aussi connu sous son acronyme le TDM. Je prends une petite bière au couleur régionale.
Je me pose en terrasse pour profiter du soleil qui s’est fait si rare cette année. Classique, après ma bière je me prends une pinte d’eau.
15h13: C’est le moment où j’ai décidé de partir.
Première version achevée le 7 octobre 2024
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Loup Arctique Majestueux Dominant les Pics Enneigés
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Loup Arctique Majestueux Dominant les Pics Enneigés
Plongez dans la beauté sauvage des montagnes enneigées avec cette image spectaculaire d’un loup arctique, fièrement perché sur un rocher surplombant un paysage hivernal. Son pelage blanc immaculé se fond parfaitement dans l’environnement glacé, créant une harmonie visuelle saisissante avec les sommets enneigés en arrière-plan. Les nuages sombres et les arbres couverts de neige ajoutent une dimension dramatique à cette scène majestueuse. Parfaite pour les amoureux de la faune et des paysages alpins, cette photo capture la puissance et la sérénité de la nature dans toute sa splendeur hivernale. Découvrez la majesté et la résilience du loup arctique, symbole de la vie sauvage et de la liberté dans des conditions extrêmes.
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Goldorak Le Festin des Loups
https://www.youtube.com/watch?v=3AC_W24ShPA
Goldorak Le Festin des Loups - Un Hommage Réussi aux Fans de Go Nagai
L'élément nostalgique occupe une place centrale dans ce produit spécialement conçu pour les admirateurs de Go Nagai. Le jeu s'inspire du style graphique, de la musique du dessin animé diffusé sur les chaînes françaises. Les voix actuelles sont enregistrées pour refléter le ton et l'énergie des acteurs des années 80, et le résultat est excellent. La musique, bien que sans partie vocale, recrée brillamment l'atmosphère inoubliable des souvenirs de notre jeunesse.Sur le plan graphique, aucune déception à signaler. Les couleurs, les personnages, et Goldorak lui-même correspondent exactement à ce que les fans auraient souhaité voir dans un jeu de cette nature, comblant ainsi un vide que même les créateurs japonais n'avaient pas osé combler jusqu'à présent. Même avec leur penchant pour Gundam, les Japonais n'avaient pas accordé suffisamment d'attention à d'autres robots défenseurs de la Terre contre les menaces extraterrestres.Cette déclaration d'amour, ce dévouement sincère à Goldorak Le Festin des Loups, peut être considérée comme une véritable réussite. Surtout si l'on prend en compte le budget modeste alloué à une équipe de développement tout aussi limitée. C'est un hommage qui ravira les fans, capturant la magie d'une époque chère à nos cœurs.
Entre Nostalgie et Limites du Gameplay de Goldorak Le Festin des Loups
Les problèmes et les limites de Goldorak Le Festin des Loups sont manifestes lorsqu'on le considère uniquement comme un jeu vidéo, en mettant de côté son caractère muséal, et qu'on prend le contrôle pour repousser les robots envoyés sur notre planète par le maléfique Hydargos. Les séquences de tir manquent de dynamisme et de défi : piloter le Grendizer en tenue OVNI pour détruire les avions ennemis et éviter les collisions dans de longs canyons offre une perspective arrière, tandis qu'Alcor pilote son TFO avec une vue aérienne typique des shoot'em ups classiques tels que 1945. Étrangement, les séquences avec Alcor présentent un délai ennuyeux dans l'apparition des ombres, qui se manifestent toujours après l'arrivée des éléments tels que les arbres et les rochers à l'écran.
L'Épopée au Cœur du Grand Goldorak
Le véritable cœur du jeu réside dans la prise en main du grand Goldorak. Ces segments représentent le sommet du jeu, où les développeurs ont déployé leur meilleur talent. Les niveaux sont largement ouverts, offrant des objets à collecter et quelques missions secondaires pour renforcer notre robot grâce à des ressources supplémentaires. L'environnement rappelle principalement la campagne japonaise des années 70, parsemée de petites villes et de villages pittoresques. Goldorak se déplace uniquement à pied, impossible de rappeler librement le vaisseau pour se déplacer rapidement d'une zone à une autre. Ses capacités de saut limitées offrent quelques séquences de plateformes simples.Cependant, le point central reste le combat, mettant en scène les poings, les combos avec la célèbre hallebarde spatiale, les rayons anti-gravité pour briser les défenses ennemies, les boomerangs électroniques, les désintégrateurs parallèles, les marteaux perçants, et même le légendaire et puissant tonnerre spatial jaillissant des cornes du robot. Chaque mouvement de Goldorak est fidèlement représenté, accompagné des cris d'Actarus, comme dans la série animée originale. Oui j'ai volontairement "traduit" le nom de ses attaques pour que vous puissiez jouer un peu en devinant de quoi je parle.
L'Expérience Monumentale
Chaque mouvement de Goldorak peut être amélioré, certains devant être débloqués au préalable. Les combats sont simples dans les premières zones, mais la diversité des rencontres s'intensifie avec l'arsenal croissant à notre disposition. Au fil des combats, la barre d'énergie se remplit, utilisée pour des attaques puissantes, des coups finaux spectaculaires et même pour régénérer la santé, nécessitant une pause qui expose aux attaques ennemies. Si la santé de Goldorak atteint zéro, la partie doit être recommencée.Bien que les boss de fin de niveau ne soient pas particulièrement difficiles, les affronter reste passionnant. Le jeu peut sembler plus qu'un simple jeu dans ses parties individuelles. L'expérience globale est convaincante, surtout pour ceux ayant grandi avec Goldorak. Les cris d'Actarus, les explosions finales des robots de Vega, les moments poétiques comme notre héros jouant de la guitare sous le plus grand arbre de la ferme Rigel, les dialogues avec les habitants sauvés, le coucher de soleil sur le Mont Fuji, tout contribue à créer une atmosphère saisissante. Cependant, la capacité à ignorer les nombreuses imperfections et quelques bugs ennuyeux, en cours de résolution, dépendra de chaque joueur.
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Agents du F.G.T.I.
Prologue:
C'était un bel après-midi d'avril. Pas trop chaud mais suffisamment pour que la neige restante fasse place à une belle piste d'atterrissage…
En arrière-plan, on entendait les recrues courir. Devant un grand bâtiment se trouvait le drapeau du Canada. Une grande insigne de loup était sur les portes d'entrée du premier bâtiment.
PDV: ? Je sors du SUV gris. -Re bienvenue au F.G.T.I. Mélia. -MERCI.
...
IMPORTANT
Note de l'auteur; C'est ma première histoire sur Tumblr alors soyez indulgent svp. Je suis ouverte pour les demandes que se sois pour cette histoire que je continuerai a faire chaque semaine un nouveau chapitre. Ou les demandes sur la série agents of Shield (Philindaisy).
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Petite ville Problèmes gros plan texte sur papier
#fermer#arrière-plans#à l'intérieur#plein cadre#shoot studio#personne#texte#écriture européenne#la communication#papier#journal#problèmes sociaux#la criminalité#loi#Un seul objet#lunettes#Les données#loupe#grossissement
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Je suis en train de relire CS , j’ens suis au combat de Hadrians vs loup garou, il est tellement chaud dommage que c’est pas une fille j’aurais eu le béguin ❤️. Et draco en arrière plan qui traite Hadrian de fou 😂😂.
I’m re-reading CS, I’m at the Hadrian vs werewolf fight, it’s so hot, too bad it’s not a girl I would have had a crush ❤️. And Draco in the background calling Hadrian crazy 😂😂.
The werewolf fight was one of my favourite bits to write, so I’m glad you liked it so much! I’d been eager to get to that fight since before I had even done the first task haha.
And Draco’s running commentary of Hadrian’s exploits is always a blast.
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I want to hide the truth, I want to shelter you | ephram&connor
Qui?: Ephram Asbury et Connor Shermann.
Où?: Dans une chambre d’hôtel de luxe.
Quand?: Le soir après leur discussion par message. On va dire que ça ne date pas tellement.
Notes: C’est l’heure des confessions pour Connor.
Lit king size, draps en soie, grande baignoire, une odeur de neuf et de luxe: Connor avait sorti un paquet d’argent pour cette suite. Sûrement plus qu’il ne l’aurait dû au vu de l’évolution de sa situation financière, mais ça en valait bien la peine. Quelque chose lui donnait envie de vivre cette nuit avec Ephram comme si c’était la dernière, et il avait bel espoir d’en profiter au maximum. Et évidemment, c’est ce que le couple avait entrepris de faire dès l’instant où ils avaient franchi la porte de leur chambre; ne manquant évidemment pas de faire un maximum de bruit et de désordre (en profiter signifiait aussi faire chier le monde comme ils savaient le faire). Connor reprend son souffle et un air satisfait ne manque pas de s’installer sur son visage tandis qu’il bascule pour laisser son flanc rejoindre le confort du lit. Sa respiration saccadée s’échoue sur les lèvres de son petit-ami, en face de lui. Il aime ce terme pour qualifier Ephram, d’ailleurs. C’est drôlement nouveau, sans pour autant que ça ne change véritablement quoi que ce soit à la relation qu’ils entretenaient déjà depuis quelques temps, puisque le vampire tenait déjà une place particulière dans sa vie. Mais il y a désormais un mot sur le dire. Et il résonne bien. Tenté par la proximité de leurs bouches, le loup-garou dépose un baiser tendre sur les lèvres de Ephram, un peu à l’écart de la fougue du moment qu’ils partageaient quelques instants avant. « Si nos voisins de chambre sont pas partis de se plaindre à l’accueil, je sais pas ce qui se passe. » Connor lance, avec un léger rire dans la voix, et un sourire en coin qui étire ses lèvres. Sûrement que c’était une des dernières fois qu’ils pourraient faire ce genre de choses – faire couler l’argent à flot. Dans quelques jours, le loup-garou avait prévu de faire changer sa vie drastiquement en enclenchant la bombe qu’il a dans sa poche depuis de nombreuses années. Il ne sait pas du tout à quel résultat s’attendre… Peut-être qu’il allait énerver les Miller, peut-être qu’ils viendraient se venger, aucune idée de la réaction de son père, de sa mère et bordel… Tout est imprévisible. Et Connor ne sait même pas lui-même comment il se sentira d’avoir sa famille au courant. L’espace d’une seconde son estomac se noue en envisageant les possibilités, et en pensant au reste. Il sait aussi pourquoi il a souhaité s’offrir ce moment avec Ephram – justement parce qu’il ne sait pas ce que la suite lui réserve. Il veut s’accorder un moment de bonheur avant le désordre, et puis surtout, il sait qu’il va devoir s’expliquer. Ne serait-ce que pour ne pas laisser le vampire dans l’incompréhension si jamais il lui arrive quelque chose. Connor a bien vu quelques mois auparavant ce que ça donnait de ne pas être au courant de ce qui se passait dans la vie de Ephram, et il n’a pas du tout envie de faire vivre au vampire les moments qu’il a vécu et qui avaient paru un calvaire. Il devait savoir, et c’était donc son devoir de le mettre au courant. Aussi angoissant que ça pouvait être de le faire.
Le cœur de Ephram s’était laissé porter par le moment aussitôt que les deux jeunes hommes avaient rejoint la chambre d’hôtel. Leurs corps avaient leur propre langage et, à cet instant-là, leur échange ne comprenait rien au sujet de l’épée de Damoclès qui semblait flotter au-dessus de leurs têtes. Ce n’était pas plus mal. Une mauvaise note sonnait aux oreilles du vampire quand il songeait à une entrée en matière aussi sérieuse. Peut-être qu’il appréhendait aussi un peu quelque part ... Maintenant que leurs corps se séparent et qu’ils se donnent l’occasion de respirer un air différent, Ephram sait. Oui, il appréhende réellement. Il n’a pas la moindre idée de ce que le loup-garou s’apprête à faire mais il sent que ça a le potentiel de modifier son quotidien et ses relations avec certaines personnes de son entourage. Il aurait tendance à miser sur le père de Connor — que le vampire déteste, sans connaître. Il aurait préféré qu’il ait une personne différente sur laquelle s’appuyer. Ephram tente de repousser toutes ces pensées pour le moment. Son regard se porte sur le beau brun allongé à ses côtés. Putain. Il a quand même de la chance. Ses pupilles détaillent avec tendresse le visage de Connor, comme pour imprimer méticuleusement ses traits dans sa mémoire. Les lèvres de ce dernier rejoignent les siennes et le vampire ne réprime même pas l’ébauche de sourire qu’il dessine. « Tu rigoles ? Là, ils ont carrément changé d’hôtel. » plaisante-t-il en égarant sa main le long du flanc du loup. Mais la situation de leurs voisins de chambre ne suffit pas à lui faire oublier ce qu’ils ne cessent de repousser. Ce qu’ils ne vont plus pouvoir ralentir bien longtemps. Ephram ne souhaite même pas que ça dure davantage. Il a besoin de sortir de l’ombre. Non pas pour assouvir sa curiosité mais pour savoir comment il peut être présent pour Connor. Il ne veut pas que le loup se lance dans ça, tout seul. « J’ai besoin que tu me parles, Connor. Parce que tu sais que je suis du genre pessimiste et, honnêtement, je ne fais qu’imaginer le pire depuis qu’on a parlé par messages. » Le vampire est loin de penser que les plans du brun vont le rassurer. Son petit doigt lui dit que ça ne va pas être le cas du tout. Mais, par pitié, il ne veut pas du scénario qu’il s’est imaginé où Connor finit mort et enterré quelque part. Tout mais pas ça. Ephram ne se sent pas prêt à le perdre. Ni maintenant, ni bientôt, ni jamais. Et c’est terrifiant, bordel. Parce qu’ils n’ont pas la même longévité. Mais c’est trop tôt. Ils ont besoin de plus de temps ensemble. Stop, il n’est pas encore mort, se ressaisit-il avant de plonger dans une bulle de mélancolie. Sa main continue de caresser la peau tiède du loup-garou tandis que ses iris le bouffent du regard, offrant un mélange bizarre d’inquiétude et d’affection.
Connor laisse le sourire qui se dessinait sur son visage s’étaler un peu plus à la réponse de Ephram, se plaisant à imaginer les pensionnaires de l’hôtel déguerpir à toute allure à cause d’eux. Ça l’amuse pas mal, et il aimerait rester avec le beau brun à penser à des choses aussi simples que ça mais il a bien conscience que le sujet qui le taraude ne tarde pas à ré-émerger dans le cerveau du vampire. Le loup reste concentré sur le contact de sa main fraîche le long de son flanc, comme si il se servait de ce petit geste de tendresse pour se nourrir de courage pour la suite. Quand Ephram justement vient à lui demander des explications, Connor prend une épaisse inspiration. Plus moyen de revenir en arrière, le vampire vient lui confirmer qu’il a besoin de savoir, qu’il s’attend au pire, et le loup-garou en est largement conscient. « Peut-être que t’as pas tort de l’imaginer... » Balance Connor, mi-sarcastique mi-sérieux, plus pour lui-même que pour Ephram. Deux secondes s’écoulent avant qu’il remarque que ce n’était peut-être pas la meilleure phrase à sortir pour rassurer la personne avec qui l’on sort. Le regard que posait le vampire jusqu’à présent sur lui transpirait l’inquiétude, et son but n’était pas de l’enfoncer là-dedans en réalité, mais Connor n’était pas connu pour être adroit quand il s’agissait de s’exprimer. « Enfin… c’est pas ce que je veux dire. » Il rétorque avec un soupir, sans avoir l’air convaincu. Il a l’air plus perdu qu’autre chose. Il l’est. Il aimerait bien faire partir cette inquiétude dans les yeux de son vampire, même si elle a quelque chose de craquant quand elle lui est réservée et mélangée à cette autre étincelle dans ses yeux qui n’est que pour lui. Connor sent son cœur battre plus fort, dans un mélange d’appréhension et d’affection. La main du loup-garou s’aventure à l’arrière du crâne de Ephram, pour fourrer ses doigts tendrement dans ses cheveux bruns en bataille, en recherche d’une tentative de l’apaiser. Ou peut-être de s’apaiser lui-même, il ne sait pas vraiment. Mais tout d’un coup lui apparaît aussi l’idée que le regard du vampire sur lui pourrait virer de l’inquiétude au jugement, parce qu’il y aurait sûrement de quoi… Mais non, et puis merde – il doit parler un point c’est tout. « Hm… Qu’est-ce-que je t’ai dit sur mon parrain jusqu’à présent ?» Connor demande incertain, ses pupilles quittant maintenant la douce image de Ephram étendu à côte de lui, pour trouver un autre point d’encrage au loin, pour échapper à la situation. Il se sent soudainement vulnérable. Le vampire avait déjà provoqué ça chez lui, cette sensation de faiblesse, à cause de tous les sentiments inattendus qu’il lui avait fait découvrir. Mais là cette fois c’est différent. Sa vulnérabilité, en plus d’être face à Ephram, est face à lui-même. Il ne se rappelle même plus l’effet que toute cette histoire qu’il s’apprête à raconter peut avoir sur lui. Et c’est même grâce au vampire qu’il a oublié, ce qui rend le fait de se confier sur ça encore plus perturbant.
Les paroles du loup ne font rien pour apaiser le torrent d’inquiétude en train de le ravager de l’intérieur. Elles ne contribuent qu’à l’agiter davantage. Il se tend légèrement, ses doigts arrêtant leurs caresses le long de la peau de Connor pour finalement s’immobiliser. Son petit-ami semble réaliser son erreur parce qu’il tente d’atténuer ses propos mais sans grand succès. C’est trop tard. Ephram se passe une main irritée sur le bas du visage. Putain. Mais qu’est-ce qui se passe ? Le vampire pourrait supporter que ce soit littéralement la merde dans sa vie depuis le retour de l’autre si ce n’était pas aussi la merde dans celle de la vie d’un des seuls mecs à compter pour lui. Mais hey. Il l’a toujours dit — la vie, c’est de la grosse merde. Et c’est plus que juste son côté pessimiste qui s’exprime cette fois. « Hmm. » esquisse-t-il comme pour appuyer le fait qu’il n’est pas convaincu du tout par tout ça. Mais il voulait de l’honnêteté et c'est ce que Connor était sur le point de lui donner, que ce soit doux à entendre ou tout l’inverse. Le cœur du loup lui indique qu’il est proche de la vérité. Qu’elle est sur le point de montrer le bout de son foutu nez. Ephram ferme quelques instants les yeux lorsque le brun laisse sa main se fourvoyer dans sa tignasse sombre. Il manque de vocabulaire pour décrire à quel point le toucher de Connor a un effet sur lui. Pour être honnête, il peine encore à croire que ça puisse être possible d’avoir une telle emprise sur une autre personne et, encore plus, d’avoir une emprise positive sur une autre personne. Les pulsations cardiaques accélérées de son loup-garou l’encouragent à reprendre ses caresses contre sa peau nue. Il tient bien à lui signaler qu’il n’est pas tout seul, qu’il ne va nulle part. Le regard de Connor coule ailleurs que sur lui — pour fixer un point au loin. Comme pour le fuir. Ephram farfouille dans les méandres de sa mémoire pour trouver des éléments qu’il connait sur son parrain mais, surtout, il cherche un moyen de les évoquer avec un tantinet de légèreté. Il aimerait bien réussir à ramener les yeux du loup-garou sur lui. Le vampire n’est pas fan des barrières qui viennent de se dresser entre eux. « Petit un, je sais qu’il est assez con pour te laisser tomber quand tu as besoin de lui. Petit deux, je sais qu’il te donnait de l’argent. Je me demande encore si c’était pour te faire plaisir ou pour acheter ton silence. » Il fait une moue avec ses lèvres, feignant une réflexion à ce sujet. « Mais j’aurais tendance à pencher pour la deuxième. Et petit trois, je sais ce que j’aimerais lui faire. » Ses dents se serrent les unes contre les autres après avoir lâché ces derniers mots. Une aura chez ce type ne lui inspire rien de bon ... et c’est dire venant de quelqu’un comme Ephram. Mais il sent bien qu’il est à l’origine de la prudence de Connor en matière de relations. Et autant dire que toucher aux gens qui comptent pour le vampire, c’est la chose à ne pas faire.
Un soupçon de culpabilité se loge un instant chez Connor, quand il a la preuve en images qu’il a réellement dit quelque chose de bien peu agréable à entendre pour Ephram. Mais il se satisfait de voir que le geste d’affection qu’il lui donne l’apaise autant que lui. Son regard reste ancré un instant sur les yeux clos du vampire, et le loup ne contient pas le sourire doux qui s’installe sur ses lèvres – si il pouvait il garderait le vampire figé dans ce calme pour toujours. De un, parce qu’il est quand même absolument magnifique comme ça, au point de tirailler quelque chose dans les entrailles de Connor. De deux, parce qu’à cet instant tout va bien. Le loup sent la main de son petit-ami reprendre son chemin sur sa peau, et il a l’impression que quelque chose en lui se calme encore un peu. Ephram est bien là avec lui, et il ne va pas s’enfuir tout de suite. La légèreté dans la réponse de son petit-ami l’aide un peu à croire que rien n’est bien grave, et les pupilles de Connor rejoignent celles de son vampire un instant. Est-ce-qu’elles vont pouvoir y rester le temps des explications ? Il ne sait pas mais il a bien envie d’essayer. Aussi parce que même en se sentant vulnérable, il arrive grâce à Ephram à se sentir un peu protégé. « T’as déjà envie de le tuer et tu connais pas le meilleur. » Connor ajoute encore avec un rictus plus triste qu’autre chose. Il prend une nouvelle inspiration, comme si il n’y avait pas assez d’air dans ses poumons pour parler. « Tu sais peut-être que c’est le meilleur ami de mon père, et l’oncle d’Alexis. Je le connais depuis toujours et hmm... » Non définitivement, c’est impossible de regarder son petit-ami dans les yeux. Connor arrive sur une suite qu’il a du mal à assumer. Ses yeux déguerpissent encore un peu plus loin, et sa main arrête ses mouvements dans la tignasse de son vampire pour venir gratter dans sa propre nuque, dans cet espère de réflexe qui traduit directement son malaise. « J’étais très proche de lui quand j’étais gosse, et encore plus quand j’ai grandi. Quand j’avais quatorze ans j’étais avec une fille, et on va dire qu’il savait que c’était pas pour moi. » Connor ponctue sa phrase par un léger rire, plus ironique qu’autre chose. Il commence à sentir un poids reprendre de la place dans sa poitrine. Son regard au loin, commence à osciller vers de divers endroits, pour ne pas rester focalisé sur ce qui se passe, et sur le fait qu’il était en train de déposer sa plus grande fragilité ici, là, maintenant. « Et pour me le faire comprendre, il a commencé à me faire des avances. Ça a commencé à devenir bizarre, puis au bout d’un temps j’ai cédé. Puis il a fait en sorte que je me transforme. Pour pas se sentir tout seul et surtout pour que j’ai besoin de lui, pour que ça continue entre nous. Il me droguait, au début. Des trucs, j’ai jamais trop su ce que c’était... Mais c’était histoire de me tenir calme quand j’avais mes premières pulsions de loup-garou et que je maîtrisais pas. Grâce à lui, j’ai jamais fait de mal à personne. Et je crois que j’ai confondu ça avec de l’amour à un moment donné. » Connor soupire bruyamment, sa poitrine se comprime et ça y est : il recommence à sentir le tourment que toute cette histoire provoque chez lui. Comme si toutes ces briques intérieures se cassaient brutalement la gueule. Comme pour se consoler tout seul à l’approche de ce qu’il va dire, le bras qui logeait derrière son crâne revient contre son torse, et sa tête se recroqueville involontairement vers son propre cou. « Je crois même que j’étais devenu dépendant. Et j’ai compris qu’il fallait que je le lâche que quand il a pas empêché Alexis de tuer Athéa. »
Ephram n’a pas de mal à croire que, oui, il ne connaît pas encore le meilleur dans tout ça. Il est conscient qu’il ne sait pas grand chose, au final. Il sait aussi qu’il n’est pas prêt pour ce qui va suivre et les prochaines paroles de Connor ne font que venir le lui confirmer. Le vampire concentre la totalité de son attention sur son petit-ami, également très préoccupé par les battements de son cœur — comme s’il pouvait entendre ces derniers se briser à chaque mot qu’il prononce. Connor ne le regarde plus. Il ne le touche même plus. Le brun se rend compte qu’il n’a pas pour habitude d’en parler. Est-ce qu’il l’a déjà raconté à quelqu’un, au moins ? Peut-être à son frère. Mais il voit à la manière qu’il a de s’exposer sous ses yeux, plus vulnérable que jamais, qu’il ressent un profond malaise, peut-être même de la honte, à mettre des mots sur cette histoire. Le ventre de Ephram se retourne violemment à mesure que le loup raconte son passé avec Matthew. Il baisse les yeux pour voir que ses mains sont en train de trembler. Il observe alors silencieusement ses doigts comme s’ils ne les avaient jamais vus auparavant. Une pulsion meurtrière tonne en lui. Il meurt d’envie de sortir le cœur de la poitrine du parrain de Connor. Pour tout ce qu’il a fait à son petit-ami. Cet enfoiré a profité de lui. Il l’a transformé, sans le moindre égard envers tous les changements que ça générerait dans la vie du garçon. Putain. Il ne veut plus que ce gros enfoiré l’approche. Il ne veut même plus qu’il pose les yeux sur lui. Ephram va le tuer. Sa rage pulse dans ses oreilles. Il essaie de la contenir autant que possible pour ne pas passer à côté du plus important dans tout ça, là, tout de suite. Connor. C’est lui, qui compte. « C’est définitif. C’est un gros enfoiré. » murmure-t-il dans sa barbe avant de guider sa main jusqu’au visage du loup-garou. Son pouce effleure sa joue avec douceur. « Et j’ai envie de le tuer pour ce qu’il t’a infligé. » Ephram ne tente même pas d’accrocher les yeux de son homme. Il espère juste qu’il l’écoute. « Il a abusé de toi et de ta confiance. Il a sali ta vision de l’amour. » Le vampire sent chaque syllabe vibrer en lui — jusqu’au plus profond de son être. Quelque part, il se dit que c’est un peu ironique, qu’ils soient tombés l’un sur l’autre tous les deux. Parce qu’ils se ressemblent plus qu’il ne le pensait à l’origine. Mais s’ils ont des similarités, ils ont également des différences. Notamment une qui permet à Ephram de dire avec conviction à son homme que ce n’était pas de l’amour. Le vampire n’a jamais été amoureux avant Connor. Encore moins de son bourreau. Il ne sait pas ce que c’est de se croire amoureux de quelqu’un alors que cette personne nous fait du mal et s’adonne à tout faire pour qu’on ne puisse pas se voir vivre sans elle. Ephram a toujours vu son bourreau comme un bourreau. Ce n’est pas le cas du brun et ça lui détruit le cœur ... « Tu méritais mieux. Tu mérites mieux. » Il s’humecte un peu les lèvres le temps de sa pause. « Et je ne suis pas en train de dire que je suis un saint ou même le petit-ami idéal. Mais jamais, je ne te ferais quelque chose comme ça. Je préférerais encore me planter un pieu dans le cœur que de te faire du mal volontairement. » Le vampire sait que le brun n’attendait aucune réponse particulière de sa part vis-à-vis de ça. Mais ça lui semblait presque vital de lui faire savoir. Il sait qu’il l’a fait souffrir par le passé et, bien sûr, il ne peut pas certifier à coup sûr qu’il ne le fera plus jamais souffrir. Mais ce ne sera jamais volontaire. Ni avec de mauvaises intentions à l’égard de Connor. Ephram approche légèrement son visage, posant son front contre le sien. Ses paupières se ferment pour se concentrer sur la respiration du loup.
Les secondes qui précèdent la réponse de Ephram sont une éternité. Connor se rend compte qu’il vient de se livrer à lui sur tout ce qui potentiellement pourrait lui faire le plus de mal, et en parallèle, de montrer la face de lui dont il est le moins fier. Et pendant ce cours instant où il fait le tour de tous les points sur lesquels il est jugeable, son vampire trie les informations. Son petit-ami n’est pas dégoûté, ou déçu. Il est en colère. En colère contre celui qui a fait du mal à Connor. Et il n’y a peut-être rien de plus réconfortant pour le loup-garou en cet instant précis. Il a l’impression qu’un pansement vient de se se loger sur sa plaie là tout de suite, qu’il a un peu moins mal. La main de Ephram vient se poser sur la joue de Connor, et au fur et à mesure qu’il reçoit les mots, ses yeux remontent vers lui, pour que leurs regards soient figés ensemble. Si il avait l’impression d’aller un peu moins mal, ce que lui dit Ephram à l’instant entoure un peu plus son cœur d’une sensation de chaleur. Il a la drôle d’impression qu’il a attendu d’entendre ces mots trop longtemps. Comme si la confirmation qu’il n’était pas responsable de tout ça suffisait à lui enlever une grosse partie de la charge sur ses épaules. Il veut croire en tout ce que dit son petit-ami, mais si une parole fait sens par dessus tout c’est bien que Matthew a sali sa vision de l’amour. Connor en a la confirmation en direct, là tout de suite, alors qu’il le voit vraiment sous ses yeux. L’amour qu’il y a dans cette chambre d’hôtel ne ressemble en rien à celui qu’il a cru recevoir : celui-ci est acceptation de l’autre, compréhension, cœur qui s’épanche et cœur de Connor qui bat tellement fort qu’il pourrait déchirer sa poitrine. Mais cette fois ça n’a plus rien à voir avec ce qu’il ressentait auparavant. Il sait pourquoi il frappe son torse et il n’a jamais envie que ça s’arrête. Il aurait envie de répondre à son vampire un torrent de choses, mais il n’y a qu’un seul petit mot qui s’échappe de ses lèvres : un « Merci. », presque murmuré, alors que leurs visages se collent un peu plus. La main du loup-garou qui s’était égarée sur son torse vient se poser sur la joue de Ephram, pour réduire encore l’espace déjà fin entre leurs deux visages, et l’embrasser. Il aimerait faire tout passer par ce simple baiser qui a un goût de tendresse et de passion encore plus que d’ordinaire. Quoi que le vampire dise, en cet instant pour Connor, il avait sérieusement l’impression d’avoir le petit-ami idéal. Il était tout sauf en train de lui faire du mal. Et quand leur lèvres se décollent Connor se sent en capacité de rajouter quelques mots. « La seule personne à qui j’en ai parlé avant toi c’est Isaak. Et là je vais essayer d’en parler à mes parents… mais y a des chances que mon père soit pas en accord avec tes propos. » Connor lâche avec un soupçon de tristesse. C’est aussi ça qui l’a empêché d’en parler toutes ces années, pas seulement l’argent qu’il recevait tous les mois. En parlant de ça… « Et évidemment comme notre marché tiendra plus, Matthew me donnera plus d’argent. Alors peut-être que tu vas passer du petit-ami riche, sexy et bien habillé, au SDF à la barbe trop longue. » Connor lâche avec un léger sourire, en oubliant un peu le sérieux de ce qu’il était en train de dire. « Je resterai magnifique mais y aura du charme en moins. » Il balance avec son air supérieur habituel, et un sourire spécial Ephram sur les lèvres. « Il y a aussi des risques que ça parte en vrille avec Alexis… Matthew est comme son père, alors ce que je fais c’est pas forcément intelligent maintenant qu’elle sait ce que je suis. » Connor lâche avec plus de sérieux, puisque c’est ce qui actuellement lui faisait dire qu’il allait peut-être y passer. Sa cousine avait réussi à avoir Athéa. Pas de raison que si elle le veuille, elle n’essaie pas de l’avoir lui. Pour l’instant, elle ne voulait pas assez pour le tuer… mais avec ça ? Il y aurait peut-être des chances.
Le simple « merci » du loup-garou semble tout résumer. Il n’y a pas réellement besoin d’en rajouter. Mais les doigts de Connor remontent sur son visage et, bientôt, ce sont ses lèvres qu’il sent contre les siennes. Un ouragan de douceur passe à travers ce contact. Pendant longtemps, leur relation s’est essentiellement résumée à l’attraction sexuelle que les deux jeunes hommes éprouvaient l’un pour l’autre. Aucun des deux n’avait voulu plus. Mais, petit à petit, quelque chose de solide s’était construit entre eux. Ce moment entre eux. Dans cette chambre d’hôtel. C’est la preuve qu’ils ont évolué depuis le début de leur relation. Ses cils se démêlent finalement lorsque leurs bouches se quittent et le vampire contemple avec sérieux son petit-ami. Il savait que Connor avait eu pour intention d’en parler à son père. Mais il comprenait enfin pourquoi ça allait être extrêmement dur à raconter pour le garçon. Les sourcils de Ephram se ratatinent un chouïa. « Si ton père n’est pas furieux contre Matthew alors c’est qu’il a rien compris. » Ça lui paraît impensable que quiconque puisse trouver le moyen de rejeter la faute sur Connor pour ça. Pourtant, il sait qu’il y a des gens qui en sont tout à fait capables. Il ne reste plus qu’à voir si le père du loup fait partie de cette catégorie de gens — s’il va préférer s’énerver contre son propre fils plutôt que contre la merde qui lui sert de meilleur ami. Mais peut-être qu’ils se sont bien trouvés, après tout. Connor évoque encore la possibilité qu’il finisse par être mis à la porte par sa famille. Il essaie d’injecter un peu de légèreté et d’humour à ses paroles mais Ephram trouve difficile d’y être sensible pour le moment. Il est un peu trop occupé à s’imaginer arracher le cœur de Matthew et défoncer la tête du père du loup-garou. Le meurtre n’est pas la solution d’après certaines personnes. Mais qui a dit que ça ne pouvait pas faire du bien ? Le vampire exhale alors un petit soupir. « S’il te fiche à la porte, tu viendras vivre chez moi. » À ce stade, Ephram se fiche royalement du fait que ça puisse avoir l’air d’aller trop vite entre eux. Ils ont déjà mis tellement de temps à s’admettre qu’il se passait quelque chose de sérieux entre eux. Et puis merde ! Ephram a fêté ses cinquante deux ans le six janvier. Il est prêt à partager son appartement avec Connor s’il est dans le besoin. Son attention vrille alors sur le sourire collé aux lèvres du beau brun. Ce sourire — ce qu’il est sexy ! Mais il ne peut pas se régaler de sa beauté trop longtemps parce que Connor amène désormais Alexis sur le tapis et le vampire avait presque négligé la menace qu’elle représentait pour le loup-garou. Sa liste de gens à tuer s’agrandit de minute en minute. C’est formidable. Mais, étrangement, tuer Alexis lui semble être bien plus délicat que de tuer le parrain de Connor. Même s’il a du mal à s’expliquer pourquoi. Peut-être qu’au fond, Ephram se surprend à ressentir de la sympathie à son égard. Il sait ce que c’est que d’être un monstre. « Je ne la laisserais pas te toucher ... » déclare-t-il en caressant son visage. « Il ne t’arrivera rien. C’est compris ? »
Connor aimerait bien que son père soit furieux, oui. Qu’il le défende, ou qu’au moins il ne cherche pas à dire que c’est lui qui l’a cherché, qu’au moins il le laisse rester chez eux. Au moins ça. Il ne sait pas si il obtiendra, mais quoi qu’il en soit il va obliger son parrain à quitter la ville après un mariage foiré. C’est déjà bien. Et avec un peu d’espoir, Alexis voudra le suivre : que ce soit par inquiétude de savoir si c’est un loup-garou, par colère, ou par soutien – qui sait bien encore comment cette folle peut réagir. Le loup-garou espère pour sa sécurité, donc, et quant à Ephram, il est prêt à lui en assurer un peu plus en ne le laissant pas à la porte de chez lui. Venir vivre avec son petit-ami… Connor laisse un sourire en coin tirer sur ses lèvres tandis qu’il avise son vampire avec un sourcil levé. « Tu serais prêt à vivre ça si il me vire ? Tu tiens à moi plus encore que je le pensais. » Le loup-garou réplique avec un ton un peu plus léger, cachant la part de sérieux dans sa phrase. Il est tout de même soulagé de se dire qu’il a une solution et qu’elle n’est pas désagréable à envisager malgré son petit goût d’appréhension. Mais après tout, il passe déjà pas mal de temps dans cet appartement. Et puis – si il se passe quelque chose, il sera mieux chez Ephram que nul part ailleurs. Il aimerait trouver autre chose à dire pour se montrer plus reconnaissant, mais sûrement que son rictus le trahit déjà : il y a comme un autre « merci » dessiné sur ses lèvres. Il pourrait y en avoir encore un autre sur toute la partie Alexis : Connor réalise sa chance d’avoir quelqu’un prêt à se mettre en danger pour lui. Toutefois, c’est quelque chose qu’il aimerait éviter. Il sait que la force de son vampire est largement supérieure à celle de la chasseuse, il sait qu’il pourrait être protégé par Ephram mieux que par quiconque, mais il n’en a pas envie. Pas envie de le mêler à ça quand en plus il est conscient que son petit-ami a ses propres problèmes, ceux dont il n’a toujours pas connaissance. Et il l’empêchera de se retrouver au milieu des siens, coûte que coûte. C’est le moins qu’il puisse faire pour le protéger à son tour, vu que le reste est entouré d’un voile de mystère. Un voile qu’il aimerait d’ailleurs lever. Par contre, soyons honnêtes – le loup trouve ça absolument sexy d’imaginer Ephram se battre pour lui, mais c’est pas le moment d’avoir les idées mal placées. Connor acquiesce alors d’un hochement de tête aux paroles de son vampire. Ce qui ne veut pas dire qu’il est complètement d’accord pour autant. « Mais moi je la laisserai pas t’approcher non plus, alors on trouvera un compromis entre les deux si jamais elle vient s’en prendre à moi. » Le loup-garou répond, en posant affectueusement sa main sur celle de Ephram, son pouce caressant sa peau. « C’est la seule chose que je peux faire pour t’apporter un peu de sécurité, pour le moment. »
Bien que le ton de Connor ait des intonations légères, le vampire ne peut tout simplement pas nier ses propos. C’est vrai qu’il tient énormément à lui. Plus qu’il n’aurait préféré, honnêtement. Mais Ephram est allé bien trop loin pour reculer maintenant. Un sourire s’installe doucement sur ses lèvres, comme pour lui répondre sans mettre de mots dessus. Puis, le sujet vire alors sur Alexis et le beau loup-garou commence déjà à vouloir le protéger de cette histoire. Le brun lève les yeux au ciel. C’est presque comique que Connor veuille à ce point le protéger d’une chasseuse de loups. Sur l’échelle de dangers de Ephram, Alexis représente un bon trois sur dix ... C’est pas rien mais c’est vraiment pas grand chose non plus. Mais quelque chose tique en lui dès que le loup évoque encore la possibilité qu’elle s’en prenne à lui. Non. Il ne veut pas penser à ça. Il aimerait juste exterminer toutes les menaces potentielles flottant au-dessus de la tête de son petit-ami. « Je ne suis pas très doué en compromis ... » glisse-t-il avec une moue renfrognée et quelque peu agacée. C’est sa tête de tous les jours. Celle qui lui vaut le titre de grumpy cat auprès de certaines personnes. Mais Ephram se détend un tantinet lorsqu’il sent la main de Connor s’emboîter tendrement à la sienne. Son regard remonte sur lui et caresse ses traits alors qu’il se délecte du contact de leurs peaux. Il aime beaucoup trop ça. C’en est presque malsain. Qu’on l’arrête sur-le-champ. « Mais je ferais un effort. » soupire-t-il, l’air d’avouer un crime sous la torture. C’est un peu l’effet que ça lui fait, pour être tout à fait honnête. Ses doigts se mêlent finalement à ceux de Connor et il apporte la main de celui-ci près de sa bouche, laissant un baiser délicat dessus. Les révélations du loup tourbillonnent encore dans son esprit. Il revoit la vulnérabilité creuser les traits de son petit-ami. Il n’est pas sûr de pouvoir un jour l’oublier. « Tu me diras. Le jour où tu décides d’en parler à ta famille. Je veux être au courant au cas où ça se passe mal. » Son bras glisse dans le dos de Connor afin de l’entraîner contre lui, enlaçant sa taille, face au plafond de la chambre d’hôtel.
Le sourire du vampire trahit comme une confirmation de ce que Connor a dit précédemment. En tout cas il ne nie pas. Et ce serait mentir de dire que ça ne fait pas plaisir au loup. Quand la discussion bascule de nouveau sur la cousine des Shermann, la moue que Ephram offre à Connor à la mention des compromis arrache un sourire à ce dernier. Même si ça ressemble à l’air de tous les jours du vampire, il est clair que la solution lui plaît moyennement. Mais il se dit prêt à faire un effort et ça rassure quelque peu le loup. Ephram ne risque peut-être techniquement rien face à Alexis, mais sans essayer de s’en prendre directement à lui, elle peut s’entêter à détruire tout ce à quoi le vampire peut tenir – et autant dire que cette possibilité serait plus qu’inquiétante pour Connor, qui tente de ne pas se renfrogner, aidé directement par l’air du vampire qui semble s’adoucir alors que Connor pose ses mains sur lui. Ephram pose ses lèvres sur sa main, et le loup-garou ne peut pas manquer de s’attendrir intérieurement lui aussi. Comme si ce simple geste rendait tout plus doux dans cette situation. Finalement, il se sent un peu enveloppé dans un cocon là tout de suite, et toutes ces choses qu’il a révélé à son petit-ami ne semblent en rien changer sa manière de se sentir avec lui. C’est marrant, mais Connor s’en sent peut-être même un peu plus fort, un peu plus confiant pour les autres fois où il devra raconter cette histoire. C’est d’ailleurs ce à quoi revient Ephram : le moment où Connor en parlera à quelqu’un d’autre que lui. À ses parents plus précisément. « Je te dirai, oui. Ou tu remarqueras au moment où je me ramènerai devant ta porte. » Le loup répond avec de la légèreté dans la voix, cherchant toujours à rendre les choses plus insignifiantes. Même si il n’a plus besoin de prétendre qu’elles le sont avec Ephram, dorénavant. Ce dernier pourrait se vanter de connaître le garçon avec qui il sort en intégralité. Connor lui sourit tendrement, comme reconnaissant malgré tout de la protection que son petit-ami cherche à lui assurer. Et peut-être un peu conforté aussi, comme si quelques unes de ses briques intérieures s’était de nouveaux cimentées entre elles. C’est n’importe quoi dans un sens, que taper dans ce qui fait puisse faire du bien, au final. Autre chose fait du bien au loup-garou, et c’est le bras qui l’entraîne vers lui pour l’enlacer. Connor n’hésite à coller un peu plus son corps à celui de Ephram en même temps, comme si leur rapprochement n’était pas assez. Comme si chaque partie de lui avait besoin de le sentir plus. « Je suppose que toute cette histoire t’as toujours pas donné envie de raconter la tienne ? » Le loup-garou demande avec un ton doux, sans réellement beaucoup d’espoir (quoi qu’il espérerait évidemment avoir une réponse positive), sa priorité restant avant toute chose de ne pas brusquer le vampire pour qu’il parle.
Le vampire ne se formalise pas réellement du ton léger de Connor parce qu’il sait passer au-dessus et qu’il sait d’autant plus que c’est ce qu’il faut faire dans cette situation. Ça ne laisse pas le loup indifférent — cette possibilité d’être rejeté des siens parce qu’il aura finalement décidé d’être honnête avec eux. Putain. Ephram espère sincèrement qu’ils ne feront pas cette connerie. Ça va le mettre bien en pétard sinon ... Le vampire attire alors le jeune homme à lui afin de l’enlacer, là, loin de tous leurs problèmes. Le corps chaud de Connor tout contre le sien semble démolir certaines de ses angoisses tandis que ses yeux se ferment, les paupières alourdies. Ce n’est pas de la fatigue physique, celle que les humains ressentent quand ils ont besoin de dormir. Non, non. C’est un peu compliqué d’être fatigué quand on est mort. Mais c’est une fatigue mentale. Ephram ne sait pas combien de temps il va encore pouvoir jouer aux jeux de ce tordu. Il baigne dans la paranoïa et dans l’inquiétude constante depuis que l’autre vampire a débarqué en ville. Ses nerfs ne vont pas tarder à craquer et ça fera bien trop plaisir au maître du jeu. Le guitariste soupire et tente de puiser un peu de force auprès du loup, coincé entre ses bras. « Non, pas vraiment. » Sa réponse n’est ni brusque ni acide. Il emploie le même ton doux que son petit-ami lorsqu’il lui a posé la question. « Je me vois pas en parler maintenant. » Ephram essaie de se cacher derrière l’idée que le timing est mauvais. Oui. Après tout, le jeune loup-garou vient à peine de lui révéler ses blessures les plus profondes et ça ne paraît pas adéquat d’en faire de même maintenant. Il ne tient pas à avoir une nouvelle conversation douloureuse. Pas si tôt. Le vampire veut seulement rester allongé aux côtés de Connor, à discuter de tout et de rien, en échangeant des baisers ou des caresses. Rien de plus. Rien de moins. « Mais un jour. » Sa promesse effleure ses lèvres alors qu’il ouvre à nouveau les yeux pour les poser sur le beau brun, gravant dans son regard ses paroles.
#ooc: j'ai mis 18 ans à le publier#oui 18 ans oui#très exactement#j'espère que tu m'aimes quand même mémé#les bébés ;_______;#j'ai pas réussi à mettre de gif#enfin si je pouvais mdrrrr mais j'ai pas réussi à décider du coup j'en ai pas mis#des fois je me dis que j'en ai marre de moi#para: ephram#para#i want to hide the truth
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WHY NOT ME ?
Mon endroit préféré au monde, ce sont les Îles.
Les Îles-de-la-Madeleine.
C’est peut-être un peu précipité de dire ça, surtout que j’suis allée que l’été quand il faisait beau et chaud.
J’changerais peut-être d’idée si j’y avais voyagé l’hiver.
Mais, bon. Ça serait pas la première fois que j’saute aux conclusions.
Quand j’passe mon après-midi sur la plage de Pointe-aux-loups, à lire un livre, à siester et à boire du rosé, j’constate que la simplicité est vraiment c’qui est de mieux.
Pis, j’en viens à m’demander pourquoi j’m’en fais tant avec des insignifiances qui occupent quotidiennement ma tête quand j’suis à Montréal.
Là-bas, c’pas important.
C’qui l’est, c’est de marcher les pieds dans le sable chaud qui couine de la Grande Échouerie.
De rêvasser qu’un des kite surfers est mon boy quand on roule en voiture le long de la Martinique lors d’un matin venteux.
De grignoter du maquereau et des moules fumés, de tartiner du Jeune Coeur sur du pain Madelon pis de boire une Trans IPA sur la plage du Corfu.
D’admirer le coucher du soleil qui teint de couleur pêche le ciel en se laissant bercer par le bruit des vagues.
Là-bas, mes problèmes n’existent pas.
C’est sur le chemin du retour que la réalité se fait sournoise.
Plus je m’approche de Montréal, plus j’ai peur.
Peur parce que mon tarot lors d’un soir madelinot disait vrai.
Un sept d’épées : j’cache un secret.
Oh, tsé, mon secret est pas ben ben gros.
C’est juste que j’le trouve humiliant.
Ou, plutôt, décourageant.
La vérité, c’est que j’aimerais don’ être avec lui.
Et, j’ai honte de ça.
Honte de croire en quelque chose d’impossible.
Parce que ce n’est plus réciproque depuis bien longtemps.
Pour ne pas lire la déception sur le visage de mes amis, j’me contente de dire que j’ai pas envie d’être avec lui.
C’est vrai, mais c’est surtout faux.
Rationnellement, c’t’un plan de marde.
Émotionnellement, c’est le seul voeu que j’fais à 11:11.
J’sais que le problème, c’est pas moi, c’est lui.
Pis, pour plusieurs, j’suis pas mal sûre que ce simple constat-là serait un closure suffisant.
Suffisant pour walk away pis ne plus jamais regarder en arrière.
Mais, pour moi, ça rend le tout vraiment plus compliqué.
C’est vrai, j’me considère pas comme étant une control freak.
Reste que j’ai quand même besoin de réponses à mes questions pour passer à autre chose.
Fak, si le problème, c’était moi, ben, on s’entend que j’les aurais.
Pis, que j’saurais exactement quoi faire.
Mais, c’est lui.
Un lui vague, peu clair : nébuleux.
Un lui qui répond une fois sur deux
Selon son humeur.
Alors que je roule sur la 132 à la hauteur de Rivière-du-Loup, j’sens l’angoisse monter.
Mes bras shakent, mais j’transpire.
Parce que j’ai vraiment pas envie de frapper un fucking orignal avec la Yaris.
Parce que j’dois squinter mes yeux pour qu’ils s’adaptent à la noirceur vu que y’a aucun cristi de lampadaire.
Mais, surtout, parce que j’pense à lui.
Parce que j’me pose mille et une questions.
J’me demande ce qu’il fait, ce qu’il voit, ce qu’il dit, ce qu’il porte et ce qu’il pense.
J’me demande si, parfois, j’effleure ne serait-ce que les rêves qu’il fait la nuit.
J’me demande s’il sait que j’me répète machinalement les mêmes phrases quotidiennement pour éviter que mon anxiété dégénère.
« Il t’a pas répondu parce qu’il s’est endormi et a oublié ».
« Il peut pas grandir plus vite que ce que tu souhaiterais ».
« Il s’éloigne, car il est incapable de contrôler ses sentiments pour toi ».
« Il s’éloigne parce qu’il veut pas s’engager ».
« Il s’éloigne parce qu’il sait que t’es pas indifférente pis il veut te protéger ».
J’me demande s’il sait qu’il est la seule cause de mon anxiété. Point.
J’me demande s’il sait que j’fais ma Mindy Kaling quand j’me questionne :
« Why not me ? »
J’me demande s’il sait que la confiance que j’ai réussi à gagner dans les derniers mois s’effondre à chacune de ses non-réponses.
J’me demande s’il sait qu’à chaque fois que mes invitations sont refusées,
J’arrête de croire que j’suis une belle personne.
J’me demande s’il me trouve conne.
Conne que j’arrive, par moments, à m’aimer pour qui j’suis.
Parce que, pour vrai, il me donne l’impression que j’devrais pas.
J’me demande s’il sait qu’il a tout ce pouvoir.
Que s’il me mettait aux enchères pour 5$, j’croirais, sincèrement, que c’est ce que j’vaux.
J’me demande s’il sait que je l’aime encore.
J’me demande s’il sait à quel point c’est difficile, pour moi, de me l’admettre.
Et, j’me demande si c’est pour ça qu’il se permet de jouer avec mes sentiments.
De sauter à pieds joints dessus comme si c’était un jouet acheté au Dollarama qu’il se plaît à détruire.
Suis-je cheap à ce point ?
J’arrive finalement à Montréal.
Il est deux heures du matin.
Douze heures de route, douze heures de tracas.
J’suis crevée du corps pis d’la tête; j’sens le Pied-de-vent et les McNuggets que j’ai à peine mangés.
J’ai déjà hâte de retourner aux Îles.
Pour arrêter de me questionner.
De m’demander s’il sait que j’essaie de guérir.
De m’demander s’il sait que j’sais toujours pas comment faire.
Parce que j’ai vraiment tout essayé.
Mais, en attendant mon retour à mon havre de paix,
J’vais persévérer à ne plus chercher de réponses.
Désormais, j’vais m’souhaiter à 11:11 que bientôt,
Très bientôt,
Lorsque je vais le revoir,
Qu’il se souvienne de nous,
Et, que moi,
J’aie oublié.
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Nouvelle Famille - Tickle Fic Isa - Kingdom Hearts
Isa était venu rendre visite à Lea. Il s’était assuré qu’ils seraient seuls. Ces gummiphones, c’était définitivement bien pratique.
Son petit-ami l’accueillit chaleureusement, même s’il regrettait l’absence de ses poulains et colocataires Roxas et Xion. Il adorait Isa, il adorait ses protégés, mais les relations entre le bleu et les deux adolescents étaient encore loin d’être naturelles et détendues. Malgré les discussions et les excuses, Isa ne se sentait toujours pas à l’aise en leur présence.
Et donc, comme d’habitude, Isa venait en cachette, tel un criminel, et c’était le début de chauds ébats avec Lea. Isa aimait follement Lea. Il aimait sa compagnie, faire l’amour avec lui, puis se retrouver assis à côté de lui, sur le canapé du salon, une tasse de café devant eux.
− Est-ce que ça sera toujours comme ça ? se lamenta Lea. Toi d’un côté, les gamins de l’autre.
− N’ai-je pas le droit de profiter seul de l’homme que j’aime ?
− Si tu vivais ici, tu pourrais profiter de moi chaque soir, dans notre lit.
− C’est impossible et tu le sais. Les gamins et moi, on ne peut pas vivre ensemble sous le même toit.
− Et pourquoi pas ?
− Ai-je vraiment besoin de te l’expliquer ? soupira Isa, il avait l’impression que la même discussion revenait sans cesse.
− C’est juste un problème de dialogue. Pourquoi n’essaies-tu de leur proposer une activité ? demanda Lea en caressant les jambes de son petit-ami.
− Lea, ils me détestent.
− Ce n’est pas vrai, ils t’ont pardonné. Ils savent que tu n’es plus celui d’autrefois. Ils ont compris pourquoi tu as agi de la sorte avec eux.
− Pour eux, je reste toujours Saïx, celui qui te vole à eux.
− Ils doivent apprendre à partager. Je t’aime, Isa. Je n’ai pas l’intention de te délaisser, pas après tout ce temps.
− Et s’ils te posent un ultimatum ?
− Ils ne le feront pas.
La discussion tournait en rond. Voyant qu’il ne parvenait pas à le convaincre d’intégrer leur bande, Lea se dit qu’il était temps de passer au Plan B. L’idée lui était venu en voyant les pieds nus d’Isa. Le souvenir d’un vieux jeu pour obtenir ce qu’il voulait de son ami lui était revenu. Isa pouvait être rigide, mais il avait un point faible qu’il exploitait sans vergogne autrefois.
− Isa, tu sais à quoi tu t’exposes si tu me contraries.
Le bleu ne voyait pas où il voulait en venir. Devant son incompréhension, Lea s’empressa de saisir ses chevilles, le faisant basculer sur le canapé. Le rouquin le piégea avec un bras enroulé autour de ses jambes et commença à gratouiller sa semelle avec son autre main. L’effet fut immédiat. Pris par surprise, Isa sursauta et commença à rire.
− Hahahahaha… Hahahahahaha… Arrête Lea… Hahahahahahaha. Pas ça.
− Oh si, ça.
− Mmmmmmh… Hahahahahahahahaha… Mmmmh… Hahahahahahahaha.
− Alors quoi ? Tu n’arrives pas à te retenir de rire ?
− Lea, arrête ça hahahahahahahahahaha. Arrête maintenaaaaaant Hahahahahahahahaha. Je ne plai… Hahahahahahahahahahahahahaha.
− Quoi ?
− Je ne plaisante pas Lea. Hahahahahahahahahahahahahaha.
− Hum, je pense que je vais continuer encore un certain temps.
− Hahahahahahahahahahahahahahahahahahahahahahahaha. Pas lààààààààààà.
− Tu crains toujours autant aux pieds à ce que je vois.
Isa tentait de se sortir de ce piège, mais Lea le tenait fermement et le chatouillait sans lui donner la moindre pause. Il riait bien malgré lui, incapable de se contrôler, soumis à cette impitoyable torture. Il avait juste envie de satisfaire le caprice de son petit-ami pour arrêter ces décharges. Mais il saurait se montrer plus résistant qu’autrefois où il cédait trop vite, bien trop chatouilleux pour en supporter plus de trois minutes. Aujourd’hui, il tiendrait le coup.
Les doigts fins de Lea parcouraient l’ensemble de son pied, du talon jusqu’à la base des orteils, des côtés sur le dessus et autour de la cheville. Il craignait absolument partout, et surtout sur sous ses orteils qu’il repliait afin que Lea n’y accède pas. Pour le moment, il n’essayait même pas de forcer l’accès. Peut-être allait-il le laisser tranquille finalement.
− Hahahahahahahahahahahahahahahahahahaha.
− C’est toujours aussi fascinant. Tu ne ris pas assez souvent, Isa. J’adore t’entendre rire. Allez, encore.
− Noooooooon arrêêêêêêêêêêêêête hehehehehehehehehehehehehehehehe.
− Guili Guili. Les pieds chatouilleux. Guili Guili. J’adore tes pieds chatouilleux.
Isa ne savait même pas s’il était chatouilleux ailleurs. Lea ne s’attaquait toujours qu’à ses pieds. Se pourrait-il qu’il soit un fétichiste ? Le bleu n’eut pas le loisir d’y réfléchir. La sensation chatouilleuse se poursuivait et lui envoyait des impulsions électriques le long de ses jambes. Ça le rendait dingue. Lea devait arrêter. Ça le chatouillait beaucoup trop et il ne pourrait pas endurer cela bien longtemps encore. Avait-il déjà été chatouillé si longtemps ? Surement pas, non.
− Hahahahahahahahahahahahahahahahaha. Leaaaaaaaaaaa Hahahahahahahahahahahaha. Je n’en peux pluuuuuuuuuuuuus. Hihihihihihihihihihihihihihihihihi.
− Tu craques déjà ? Mais je ne suis pas encore passé au meilleur.
− Par pitié, arrête… Lea, que fais-tu ? Non, Lea, ne fais pas ça. Pitié, ne fais pas ça.
Le rouquin essayait de tendre les orteils d’Isa, bien difficilement avec son unique main. Autrefois, il utilisait une plume pour chatouiller cette zone. N’en ayant pas à sa disposition, Lea n’hésita pas et fit glisser sa langue sur l’articulation qui tentait de se replier.
_ HAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHA NOOOOOOOOOON HAHAHAHAHAHAHAHA PAS LAAAAAAAAA HAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHA. LEAAAAAAA STOOOOOOOP. HAHAHAHAHAHAHAHAHAHA C’EST TROOOOOOOOP. HAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHA. LEAAAAAA. PITIE ARREEEEEEETE. HAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHA.
Lea ignora les plaintes de son ami et continua de lécher l’intérieur des orteils, se moquant bien de savoir s’ils étaient propres ou non. Il adorait les pieds, un fétichisme qu’il avait réalisé assez tôt mais qu’il n’avait avoué à personne pour le moment, pas même à son compagnon ou ses jeunes amis. Et justement, quand on parle du loup, Roxas et Xion pénétrèrent l’appartement pour tomber sur le spectacle d’un Isa hilare, au supplice, qui tentait de se dégager de la prise ferme de Lea. Il se redressait, attrapait les épaules du rouquin, puis retombait en arrièrent. Il se tortillait sur le canapé, essayer de replier ses jambes, mais rien n’y faisait. Il était impuissant, son rire épuisait ses forces.
− HAHAHAHAHAHAHAHAHA OK HAHAHAHAHAHAHAHA D’ACCORD LEAAAAAAAA. HAHAHAHAHAHAHAHA TU AS… HAHAHAHAHAHAHA. Tu as gagnééééééééééé. Pitié arrêêêêêêêêêêêêêête.
− Oh, j’ai gagné quoi ? demanda le rouquin en arrêtant ses chatouilles.
− C’est d’accord, répondit Isa complètement essoufflé, affalé sur le canapé. J’irai leur parler, leur proposer qu’on enterre définitivement la hache de guerre, qu��on reparte à zéro. Je leur donnerai même une faveur. Un repas, une sortie, de l’argent, ce qu’ils veulent.
− Et bien, pourquoi tu ne leur demandes pas de suite ?
Isa se releva pour remarquer la présence des deux adolescents dans le salon en train de les regarder avec un sourire amusé.
− Vous ? Depuis combien de temps êtes-vous là ? demanda Isa très gêné d’avoir été surpris en pleine séance de chatouilles.
− Juste à temps pour assister à quelque chose d’intéressant, répondit Roxas. Tu as bien dit qu’on pouvait demander ce qu’on voulait ?
− Oui, je vous dois bien ça.
− Et après, plus de référence au passé ? On repart à zéro.
− Si vous êtes d’accord, j’aimerai beaucoup qu’il en soit ainsi. Et ça fera plaisir à Lea également.
− Hum, qu’en penses-tu, Xion ? demanda le blond en se tournant vers la seule fille de leur groupe. Qu’est-ce qu’on pourrait bien lui demander ?
La brune ne se détachait pas de son sourire malicieux, visiblement très amusée par ce qu’elle venait de découvrir. Elle incita Roxas à se rapprocher d’elle et lui chuchota quelque chose à l’oreille qui sembla plaire au blond.
− On voudrait appliquer notre demande maintenant, dit Roxas aux deux ainés.
− Et qu’est-ce que tu as en tête ?
− Axel, pourrais-tu participer avec nous ? Nous aurons besoin de ton aide.
− Bien sûr, répondit l’homme de feu.
Roxas vint à son tour chuchoter quelque chose à l’oreille de Lea qui sourit largement. Isa eut un mauvais pressentiment.
− Sa… Isa, se rectifia Roxas. Allonge-toi par terre.
Il s’exécuta sans comprendre, mais il avait promis qu’il ferait n’importe quoi. Au fond, il était content d’avoir cette chance. Maintenant qu’il avait un cœur, Isa ne voulait pas se retrouver seul. Sa famille avait disparu avec l’extinction du Jardin radieux, jamais retrouvée comme malheureusement beaucoup d’autres gens, dont la famille de Lea également. Il n’avait personne à part Lea qui était son seul repère dans cet univers bien trop vaste. Mais Lea cohabitait avec les deux gamins qu’il aimait comme s’ils étaient ses jeunes frères et sœurs. Isa s’était fait à cette idée. Il n’était plus tellement jaloux puisqu’il savait que Lea l’aimait aussi.
Pour le moment, il logeait encore au château d’Ansem qui l’hébergeait de bonne grâce sans rien lui demander. Mais Isa se sentait affreusement seul. Lea lui manquait. Il aimerait partager son quotidien, même apprendre à connaître les deux adolescents qu’il méprisait autrefois. Bien sûr qu’il souhaitait vivre avec eux, tous les quatre, comme une famille. Il était presque sûr de faire un bien meilleur tuteur que son nonchalant petit-ami qui les laissait manger des glaces à n’importe quelle heure. Mais il était impératif que Roxas et Xion soient d’accord, l’acceptent pleinement et pas seulement pour faire plaisir à Lea.
Isa voulait de cette nouvelle vie de famille. Il ferait n’importe quoi pour ça.
Lea lui prit ses deux mains dans les siennes. Il embrassa ses doigts avant de remonter ses bras au-dessus de sa tête.
− Je suppose que c’est ta sentence pour t’être montré jaloux d’eux, dit-il en appuyant son poids sur ses bras pour les coincer.
− Quoi ?
Le bruit d’une fermeture qu’on ouvre attira son attention. Roxas était en train de dézipper sa veste sous laquelle il ne portait qu’un simple tee-shirt près du corps.
− Je prends à droite, tu prends à gauche, dit-il à la jeune fille.
Isa ne comprit pas jusqu’à ce qu’il ressente à nouveau des décharges électriques, mais cette fois-ci dans le haut du corps. Roxas et Xion piquaient ses côtés avec leurs index, tapotant ensemble à un rythme de plus en plus rapide qui le fit glousser et remuer son bassin pour tenter d’échapper aux nouvelles chatouilles.
− On dirait qu’il craint là-aussi, constata Roxas. Essayons sous les bras.
Deux mains passèrent directement sous le tee-shirt pour gratouiller superficiellement l’aisselle bien plus sensible.
− Hahahahahahahahahahahahahahahahahahahahahahahahahaha.
Isa avait honte de se laisser aller ainsi devant les gamins, mais il ne pouvait s’empêcher de rire depuis qu’ils avaient commencé à s’en prendre à ses aisselles. La sensation sur cette partie était au moins aussi terrible que sous la plante des pieds.
− Ça le chatouille vraiment ici. Et maintenant, les deux en même temps.
Isa voulut s’échapper lorsque quatre mains lui chatouillèrent à la fois les aisselles et ses côtés. Mais Lea appuyait non seulement sur ses bras aussi sur ses épaules pour l’empêcher de relever le buste. Du coup, il remuait le bassin et les jambes, sans parvenir à arrêter les doigts qui suivaient ses mouvements.
− HAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHA.
− Il les craint vraiment. Je pense qu’on va bien s’amuser.
C’était horrible, il ne se pensait pas si sensible sur le haut du corps.
− HAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHA LEAAAAAAAAAA. HAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHA. ARRETE-LEEEEEEES.
− Tu as dit que tu ferais n’importe quoi.
− HAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHA.
− Alors, Isa, ça te chatouille ? demanda Roxas.
− HAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHA.
− Axel, Xion, tous ensemble.
− Guili guili guili, dirent-ils en cœur.
− HAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHA. NOOOOOOON HAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHA, hurla-t ’il en secouant sa tête.
− Guili guili. Allez, dis-le-nous que ça te chatouille. Guili guili. On ne va pas s’arrêter tant que tu ne diras rien, le provoqua Roxas.
− Tu es sadique, Roxas, dit Lea. Epargne-le.
− Certainement pas.
− Tu crains plus où ? poursuivit Xion. Là, Là, où Là. C’est quoi le pire pour toi. Si tu ne veux rien dire, on n’a qu’à faire nous-même notre rapport. N’est-ce pas, monsieur le second ?
− Allez, on accélère.
− NOOOOOOOOOON HAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHA. ARRETEEEEEEEEEZ. ÇA… ÇA…. HAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHA. ÇA CHATOUILLE. HAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHA. ÇA CHATOUILLLE… ARRETEEEEEEEEEZ HEHEHEHEHEHEHEHEHEHEHEHEHEHEHE. ÇA CHATOUILLE TROP SOUS LES BRAAAAAAAAAAAAS.
− Et sur les côtés ?
− Ouiiiiiiii, ça chatouille aussiiiiiiiii Hihihihihihihihihihihihihihi.
− En fait, tu crains partout, Isa, ricana Lea ravi de découvrir cela.
− Tais-toi Lea. Je n’y suis pour rien.
− Roxas, Xion, et le ventre ?
− On y vient, à moins que tu ne veuilles prendre notre place, suggéra Roxas.
− Echange avec moi, Roxas.
− S’il vous plait, pas plus, plaida Isa à bout de souffle. Je suis chatouilleux, ça vous va ? Je crains trop. S’il vous plait.
− Pas question, j’ai bien envie de connaître tous tes points sensibles. Les légers comme les pires.
Roxas s’installa comme il put pour coincer les bras d’Isa au-dessus de sa tête. Son sourire malicieux ne le quittait pas. Isa ne pensait pas l’avoir déjà connu aussi enthousiaste. Il était assez satisfait d’être la source de son amusement. Le bleu était content, mais ses yeux exprimaient clairement le stress de sa position. Il ne savait pas ce qu’on lui réservait encore. Il pensait avoir eu bien assez de chatouilles comme ça pour aujourd’hui, mais ses chatouilleurs ne semblaient pas en avoir fini avec lui.
− Et est-ce que tu crains dans le cou ? demanda Roxas.
− Hihihihihihihihihihihihihihihihihihihihihi.
− Tu es vraiment sensible, je n’aurais pas cru ça de toi.
Que voulait-il dire ? Que du fait de sa personnalité rigide, le reste de son corps suivait cette logique ? Une telle pensée était compréhensible, mais totalement erronée. Chaque parcelle de sa peau réagissait aux caresses, piques, pétrissages, gratouilles. Il était incroyablement chatouilleux, même dans le cou, la nuque, les oreilles. Il redoutait le moment où Lea s’en prendrait à son ventre. Il avait le sentiment que ce serait aussi intense que sous les bras ou entre les orteils.
− Puis-je maintenant ? demanda le rouquin.
− Doucement, Lea.
− Pourquoi, tu as peur que ça te chatouille trop ?
Son petit-ami faisait tournoyer ses mains au-dessus de son abdomen, les rapprochant tout doucement, exacerbant son appréhension. Il essaya de se persuader que non, il ne craignait pas sur cette partie du corps, mais son cerveau s’obstinait à lui faire croire le contraire. « Ça va chatouiller. Ça sera terrible. Je ne tiendrai pas le coup. Je dois supplier Lea de m’épargner. »
Les doigts caressaient doucement la zone ventrale. Isa gémit et s’arqua, faisant bondir son petit-ami perché sur lui. Lui comme les deux autres souriaient, visiblement satisfaits de cette simple caresse qui l’avait fait réagir.
− On dirait qu’il craint là-aussi. Voyons voir si je retire une barrière.
Des gouttes de sueurs dévalèrent sur le front d’Isa. Lea était en train de remonter son tee-shirt, exposant son abdomen plutôt musclé.
− Il est bien bâti, commenta Xion qui se rinçait l’œil en passant. Pas comme vous les maigrichons.
Isa ne l’aurait pas cru si espiègle. Xion était plus timide que les garçons au premier abord, mais il n’oubliait pas que c’était elle qui avait soufflé l’idée de le chatouiller. Et vu comment elle badait son ventre, elle semblait prête à se jeter dessus.
− Oui, mais il est à moi, se défendit Lea. Ça, ça, et ça, c’est à moi.
− Hmmm Pfffff. Leaaaaaaa Hihihihihihihihihihi.
Le rouquin pinçait chacun de ses muscles abdominaux, le faisant glousser. La sensation était plus forte sur le bas, près de la frontière entre son ventre et ses cuisses.
− Hahahahahahahahahahahahahahahahahaha, Noooooooon Hahahahahahahahahahahaha. Leaaaaaaaaaa.
− Aïe, gémit Lea lorsqu’il sentit le genou d’Isa dans son dos. Xion, et si tu lui retenais les jambes. Et tu peux t’amuser avec ses pieds. Il craint beaucoup entre les orteils.
− Super, et moi je prends ses aisselles, dit Roxas.
− Quoi ? Pas partout en même temps. Vous voulez me tuer ?
− Tu as donné ta parole, lui rappela Roxas.
− S’il vous plait, je n’en peux plus.
Isa tenta de se débattre, mais malgré sa carrure, il ne parvenait à se débarrasser des trois personnes sur lui. Roxas sur ses bras, Lea sur ses hanches, et Xion avait pris place sur ses genoux. Il pouvait à peine remuer, et bientôt trente doigts s’en prendront à ses points sensibles.
− Allez, tous ensemble.
− Attendez, combien de te… HAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHA NOOOOOON HAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHA. STOOOOOOOOOP. PAS PARTOUT. STOP. HAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHA.
− Mon petit chéri chatouilleux, tu voulais nous demander quelque chose ?
− HAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHA. ARRETEEEEEEEZ. HAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHA. PAS PLUUUUUUUUS. C’est troooooooooop HAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHA. Ça chatouille trooooooop. PITIEEEEE.
Isa était au supplice. Roxas gratouillait ses aisselles et son cou. Lea explorait l’intégralité de son ventre, s’attardant un peu sur ses flancs et ses hanches avant de revenir vers son abdomen bien plus sensible. Il avait beau remuer de droite à gauche, cela semblait encore plus amuser son petit-ami qui accélérait ses chatouilles lorsqu’il bougeait. Seulement, il ne pouvait juste pas s’empêcher de gesticuler, de tenter de fuir, quand bien même les chatouilles devenaient de plus en plus terribles.
Quant à Xion, elle taquinait ses chevilles et ses plantes, et par moment elle parvenait à tendre ses orteils pour les chatouiller eux-aussi. Globalement les points les plus sensibles de son corps étaient tous excités en même temps. Isa riait sans s’arrêter, incapable de se retenir. Son corps n’était qu’une série de reflexe. Par moment, il parvenait à hurler un “Stop” ou un “Pitié”, mais ses tortionnaires ne semblaient pas décidés à enfin le gracier. Combien de temps cela allait-il encore durer ? Isa perdait la notion du temps tant il riait. Lui d’habitude si discret, si calme, trop sérieux, ce devait être la première fois qu’il riait autant. Ses poumons le brulaient, son cœur palpitait, ses muscles abdominaux lui faisaient mal, sa gorge était sèche, ses yeux s’humidifiaient de larmes. C’était intense, épouvantable, fatiguant, et pourtant, il commençait à ressentir un certain bien-être.
Ses tortionnaires riaient en même temps que lui. Ils étaient enjoués. Ils s’amusaient tandis qu’ils le chatouillaient, cherchant toujours à le rendre encore plus fou. Isa était une explosion de sensations, pour lui comme pour eux. A cet instant, il se sentait vivre. Tel une montée d’adrénaline, il encaissait les chatouilles sans cesser de rire, sans non plus chercher à l’arrêter. Maintenant, son poil se hérissait. Il en demandait presque plus, tel un camé qui réclame sa dose de bien-être. Il riait tellement, mais c’était agréable de s’esclaffer à s’en faire mal. Les tensions dans son cerveau s’évaporaient. Toutes ces années plongées dans les ténèbres, ses erreurs, ses souffrances, son rire les chassait.
− Je crois qu’il a eu sa dose, non ? suggéra Roxas.
− Attends, il y a une dernière zone que je veux explorer.
− T’es un vrai sadique, Axel, rit Xion dans son dos.
Isa ne dit rien. Complètement essoufflé, il n’eut pas le temps de se reprendre qu’il repartit dans un fou rire incontrôlable.
− HAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHA.
Son corps réagit encore plus violemment. Les chatouilles étaient encore plus fortes, bien plus qu’il ne l’aurait imaginé.
− C’est qu’il craint encore plus ici. On dirait que c’est son point faible.
Lea pétrissait ses aines et ses cuisses. Situés très près de son intimité cette zone semblait hautement sensible à la moindre stimulation. Isa ne se débattait plus, bien trop épuisé, mais il riait encore et encore, et il gémissait par moment, sentant monter un plaisir. Lea le remarqua et cessa immédiatement de stimuler ses jambes. Mais il enregistra les effets pour plus tard, quand ils seront seuls tous les deux.
− Pitié, dit Isa à bout de souffle. Ça suffit.
− T’es super sensible Isa, dit Roxas. Si ça se trouve le pire de nous quatre.
Nous quatre ? Roxas venait-il de l’inclure dans leur groupe ?
− Je n’en suis pas si sûr, Roxas. Tu étais bien chatouilleux à l’époque, lui rappela Axel. Doit-on vérifier… Hiiiiiiiii.
Le rouquin sursauta lorsqu’il sentit les doigts de Xion piquer ses flancs.
− Toi aussi, Axel.
− Oui, un peu, c’est vrai. Mais pas autant que Roxas et Isa.
− Doit-on vérifier ?
Les dix doigts de Roxas se levèrent, menaçant, se rapprochant dangereusement de son ami.
− Je vais acheter des glaces pour tout le monde, déclara Lea en prenant la fuite.
− Froussard, viens ici.
Roxas partit à sa poursuite, ne laissant plus que Xion et Isa dans l’appartement. Ce dernier se redressa sur ses coudes, encore un peu étourdi par ce qu’il venait de subir. On aurait dit qu’il venait de faire le trip de sa vie. Xion lui tendit une main amicale.
− Ça va ?
− Euh… Oui.
− Tu restes encore ? Les garçons vont ramener des glaces et je vais faire du thé. Après j’irai faire des courses, c’est à mon tour de préparer le repas. Qu’est-ce que tu veux manger ?
− Tu veux que je reste manger ?
− Bien sûr. Ça me ferait plaisir. A Roxas aussi mais il ne le dira jamais. Et surtout à Axel. Il t’aime vraiment, tu sais. Il aimerait que tu passes plus de temps ici, avec lui. Avec nous.
Isa avait presque envie de pleurer maintenant. Avait-il enfin trouvé une famille dans cette nouvelle vie ?
− Je vais t’aider à cuisiner, dit-il.
Le sourire qu’elle lui rendit valait bien toutes les tortures du monde.
#kingdom hearts#tickle#Tickling#upperbody tickling#tickle fic#tickle feet#chatouilles#akusai#sea salt family#isa#leaisa#lea#axel#saix#roxas#xion
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Chapitre II
III
Trois litres d’Unibroue extra-forte plus tard, nous fomentâmes le complot d’espionner le soupirant de l’intrigante à l’Assommoir où ils devaient se retrouver. Le soir tombait lorsque nous sortîmes de l’appartement de Simon pour tituber en riant vers le bar. En attendant que s’estompât le défilé des voitures de l’autre côté duquel s’étendait la terrasse de notre destination, nous remarquâmes, stationné en face, un camion Toyota gris transportant dans sa boîte un VTT, et sur la proue duquel rouillait une plaque aux couleurs du drapeau confédéré.
« Ça promet ! » m’esclaffai-je.
Nous entrâmes au milieu des boiseries des murs et des poutres du plafond de la microbrasserie qu’ambrait une lumière tamisée comme dans la cale d’un bateau. Une mélodie pop-rock atténuait le tintamarre du match d’improvisation qui se jouait à l’étage. Au comptoir, un vieux garçon savourait une stout en regardant les Penguins de Pittsburgh se faire éliminer par le Lightning de Tampa Bay sur l’écran hissé au-dessus des rangées de bouteilles qui se reflétaient dans le miroir où la serveuse vérifia que ses cheveux étaient arrangés à son goût avant de nous accueillir en souriant. Ayant consulté le tableau du menu, nous choisîmes un pichet de « Montagnaise » – une IPA – et des nachos.
En dégustant ce souper d’ivrognes, nous aperçûmes, dans la salle aux tables pour la plupart inoccupées – que ne tarderait pas à remplir la foule d’en haut –, le couple que nous étions venus observer, dans un coin tranquille, à l’écart, au fond, depuis lequel Pierre ne pouvait nous voir puisqu’il nous tournait le dos, assis avec Natacha. Elle portait une robe à falbalas de dentelle noire qui descendait en se déployant comme une épinette jusqu’à ses mollets protégés de la morsure du froid par d’épais collants de laine et des bottes d’armée. Une légère blouse de satin charbon laissait dévoilées ses épaules – où glissait la bretelle de son soutien-gorge et dont l’une avait l’épiderme boursouflé d’une scarification en fleur de lys – et ses omoplates – entre lesquelles se déployaient les ailes d’une chauve-souris. Elle avait autour du cou un collier de chien, au coin des paupières un maquillage « en œil de chat » et derrière la tête une queue de cheval. Outre la flétrissure d’Ancien Régime qu’elle s’était infligée, sur la délicate peau de son avant-bras s’alignait l’automutilation de quadruples traits biffés au couteau tel le décompte des jours gravés au mur d’une geôle.
Pierre chérissait les stigmates de sa muse autant qu’un pèlerin ceux des martyrs canonisés. Sa déchéance n’en était qu’à ses prolégomènes. Nous en vînmes, après moult aphorismes, à envisager d’intervenir. La Circé des ruelles dont il était l’un des pourceaux nous en fournit elle-même l’occasion. Ayant revêtu son manteau de feutre anthracite et son foulard mauve à crânes de flibustier, elle passa près de nous pour aller fumer sur le balcon, suivie de son prétendant qui remarqua soudain notre présence. Il avait gardé la même chemise à carreaux et les jeans délavés de l’après-midi, mais s’était douché, taillé la barbe, peigné la tignasse et avait troqué ses fonds de bouteille contre des verres de contact.
« Qu’est-ce que vous faites ici ? s’étonna-t-il.
– T’as pas l’air heureux de nous voir ! se moqua Simon.
– Je pensais que vous vous soûliez chez toi…
– On est venu t’encourager.
– J’ai pas besoin de cheerleaders ! », lâcha-t-il d’un ton sec.
Et il rattrapa Natacha sur la galerie.
« T’es allé aux toilettes ?
– Non, j’ai croisé deux amis… »
En rentrant, elle lui demanda de nous présenter.
« Ils pourraient se joindre à nous ?
– Pourquoi pas… », convint Bouchard en se morfondant.
Il n’en avait, évidemment, aucune envie.
« On ne voudrait pas vous déranger, fis-je poliment.
– Vous êtes les bienvenus ! assura Natacha sans se soucier de l’air irascible de son compagnon.
– D’accord ! », décida Simon avec jovialité.
Il ramena un second pichet sur la table où Pierre et Natacha se partageaient une carafe de merlot bas de gamme.
« Pourquoi boire de la piquette quand il y a plein de choix de bières ?
– Je surveille ma ligne », répondit Natacha.
À travers la véranda chauffée, dont le faible achalandage du lundi justifiait la fermeture, étincelait, dans la nuit en arrière-plan, à flanc d’érosion des vestiges du fjord, telle une guirlande au-dessus de la rivière, le treillis d’acier turquoise du pont Sainte-Anne, de l’autre côté duquel s’illuminait, régnant au bord de la falaise où bourdonnait une colonie d’immobiles lucioles, la grande croix baptisée du même tutélaire nom que celui de la grand-mère de Dieu. Mais qu’était-il donc advenu des nomades qui, avant la venue des missionnaires, depuis la dernière Ère Glaciaire, canotaient au « royaume du Saguenay » de Tadoussac au Pekuakami en passant par jusqu’où l’eau est profonde ?
La réponse était assise en face de moi.
« Qu’est-ce que vous faites dans la vie ? »
Pour Tremblay, cette question n’avait rien de redoutable. Il parla de son travail, ses amours, ses études. Puis vint mon tour. Que raconterais-je, encombré d’un ignominieux pucelage, sans emploi ni diplôme, larve au sous-sol chez mes parents ? J’eus préféré que la terre m’engloutît plus creux que le bas de l’échelle sociale où je stagnais plutôt que d’avouer ma véritable condition. N’étais-je pas moins qu’une coquerelle ? Si seulement j’avais pu disparaître dans une fissure du plancher… Enfin, je me dérobai sous le masque de l’Artiste.
« J’ai commencé un roman.
– Ça parle de quoi ?
– D’un ‘‘écrivain raté’’ qui essaye d’imiter Dostoïevski.
– Est-ce qu’on peut comprendre sans connaître… Dostov… Dostok… ?
– Dostoïevski.
– Le Shakespeare russe ! proclama Simon en hissant son verre.
– Ça mérite un toast ! » fit avec entrain Natacha, dont le dramaturge élisabéthain était l’auteur favori. « Dès l’adolescence, je me suis identifiée à Juliette, Ophélie, Cléopâtre… J’écoutais du Beethoven en recopiant des sonnets de Baudelaire…
– Tu avais plus de goût que la plupart des étudiants du bac en littérature ! s’exclama celui qui deviendrait l’un des leurs l’année suivante.
– La poésie peut très bien se passer de l’université ! décréta celle qui avait décroché de l’école en quatrième secondaire.
– Magnifique ! Santé ! »
Fier que nous admirassions les qualités spirituelles de son égérie, Bouchard se désenfrognait. Philosophe, il s’accrochait à l’espoir de finir la soirée avec elle une fois que nous serions partis. Une heure s’écoula, ponctuée d’éclats de rire, de tintements de verres, de « tchin-tchin » et de gorgées pantagruéliques. À l’étage, au-dessus de nous, un soudain tapage indiqua la fin de la partie d’improvisation ; aux coups de sifflet et aux applaudissements succédèrent le retour à la liberté de cinquante paroles et le piétinement d’autant de chaussures vers l’escalier où s’engouffra le torrent des spectateurs dégringolant en cascades les marches pour se déverser avec fracas dans l’embouchure du rez-de-chaussée. Quelques-uns des bohémiens dont le flot s’était répandu dans la salle me semblaient vaguement familiers : il s’agissait de la tribu du bac interdisciplinaire en arts dont était membre Anne-Sophie Lavoie.
« Pierre ! » l’apostropha-t-elle en s’approchant d’un pas qui rythmait le balancement de ses seins sur la proéminence desquels était tendu le Saint Suaire d’un t-shirt rouge à l’effigie de Che Guevara, et qui cadençait l’ondulation de ses dreadlocks attachées en fougère de feu explosant au-dessus du bandeau lime à pois blancs qu’elle avait noué autour de sa tête. Ses étroits jeans vert gazon étaient roulés sur les mêmes bottes de travail usées qu’elle portait quelques jours plus tôt. L’aura de patchouli dont elle était nimbée la précéda.
« T’es pas venu chez grand-maman, à Pâques, reprocha-t-elle à son cousin.
– Ça doit faire au moins sept ans que je fête plus ça.
– Attention, tu vas courir le loup-garou et la chasse-galerie ! plaisanta Tremblay, qui en profita pour convier la rouquine à s’asseoir en lui présentant une chaise.
– Merci ; je resterai pas longtemps. »
Elle prit place auprès de celui avec qui elle échangea un nom et un regard où passa l’éclair d’une attraction réciproque, puis morigéna le fils de sa tante.
« Tes parents s’inquiètent, tu leur donnes plus de nouvelles… Qu’est-ce qui se passe ? Personne ne sait où tu es rendu ; tes colocs disent que tu es parti sans laisser d’adresse ; tu t’es volatilisé des réseaux sociaux ; quand on t’appelle, c’est un inconnu qui répond…
– J’ai vendu mon BlackBerry et débranché le Net. Je suis majeur et vacciné, je ferai bien ce que je veux ! Mes parents ont géré ma vie assez longtemps ; c’est assez !
– Pourquoi couper les ponts ?
– Dit la fille qui ne parle plus à son père depuis dix ans… Je suis presque son voisin, d’ailleurs ; je suis déménagé à deux pas de la résidence pour aînés qu’il a rachetée.
– Tu restes dans la maison de chambres à côté du Manoir Murdock ? C’est une place de mottés, un trou à rats, un taudis !
– C’est pas le 21, Price, quand même…
– En tout cas… Tu pourrais reprendre contact avec ta mère, au moins.
– Je lui téléphonerai.
– On s’est déjà vues quelque part ? demanda Natacha, qui fixait la cousine de Pierre depuis un moment.
– Oui ! À la polyvalente ! On a eu un cours d’arts plastiques ensemble. Tout le monde enviait ton talent. Dessines-tu encore ?
– Non.
– Dommage… Tu avais un don ! Je me souviens que tu étais capable de rendre les visages à la perfection.
– Bah, c’est pas ça qui paye les factures ! »
Simon ajouta, goguenard :
« ‘‘Tout art est inutile.’’
– Oscar Wilde, sors de ce corps », riposta celle qui venait de rédiger un mémoire où elle se réclamait du Refus global.
S’ensuivit un débat où le provocateur l’entraîna sur le terrain de ses passions pour mieux l’enjôler jusqu’à ce qu’une beatnik l’interpellât. Anne-Sophie s’excusa, déposa un baiser sur la joue de Tremblay en chuchotant : « Salut, beau brun… », et rejoignit sa bande. Natacha prit la relève.
« Qu’est-ce que vous faites, les gars ?
– Une autre tournée ? suggéra Simon.
– Voulez-vous qu’on boive chez moi, à la place ? »
Au grand dam de Bouchard, nous acceptâmes cette invitation. En sortant du bar, vers minuit, Tremblay me montra l’écran de son iPhone, où une notification indiquait que sa requête virtuelle avait été acceptée : il était désormais l’un des « amis » d’Anne-Sophie.
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Lo Manthang
J 11 et 12 - 1 et 2 juin 19
Nous allons rester deux jours dans la capitale du Mustang pour nous reposer un peu, visiter les nombreux temples qui la composent, faire la lessive et regarder les productions du Tiji Festival.
Nous rencontrons Luigi que nous avions vu dans l’émission de PaJu consacré au Mustang . Un restaurateur d’art Italien qui oeuvre depuis une quinzaine d’années pour la conservation et la restauration des peintures murales des temples. Personnage haut en couleur, connu comme le loup blanc dans le royaume, à qui nous offrons une fondue que vous avez surement remarquée dans les photos des billets précédents . Lors de l’émission de PaJu, il demandait qu’on lui en apporte si des Suisses arrivaient jusque chez lui, chose donc faite. Il fut ravi, et nous embrassa sur les deux joues !
Nous assistions aux danses et rituels religieux et musicaux divers , avec arrivée en grande pompe de la famille royale ainsi que des instances politiques du Mustang. Les productions s’enchainent , racontent des histoires dont on ne pige rien, mais ça reste tout de même très intéressant et prenant, bien que la musique soit un tantinet monotone.Le soir venu , la tradition laisse la place aux productions des enfants de l’école à l’aide d’une installation sonore très discordante, suivi d’une petite disco improvisée très attendue par les ados du coin.
Le lendemain, visite des monastères et nous assistons par hasard à un office bouddhiste , très envoûtant.Rencontre avec le collègue de Luigi dans son atelier, où il reproduit de mémoire des mandalas et autres peintures religieuses très colorées. En fin d’après-midi , une procession de tous les protagonistes nous emmène au milieu d’un champ . Le soleil se couche avec en arrière-plan la chaine de montagne Tibétaine. Des coups de fusil à blanc sont tirés par certains danseurs traditionnels, ce qui sonne le glas de trois jours de festival.
Point noir pour nous , l’afflux de touriste en jeep qui arrivent uniquement pour faire des photos et se battent littéralement pour être devant tout le monde. Très intrusifs ils passent trois jours à regarder les spectacles à travers leur objectif.
lessive en famille.... on frotte !
le prince et la princesse...
....sous bonne garde d’un Gurkas
rue centrale de Lo Manthang
Luigi et la fondue Gerber ! heureux....
la patronne du lodge
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Acte II, Scène 2
Doumé prédicateur contre l'apostasie
(Doumé prend la parole devant l’assemblée des Corses restée sur le rivage, dont plusieurs membres ont été séduit par la doctrine de Smuel. Doumé s’en veut d’avoir offert l’hospitalité à un semeur de zizanie, il monte sur un amoncellement rocheux, il étend les deux bras).
Frères écoutez, peuples prêtez l'oreille! L'heure est grave. Cette religion nouvelle que nous adoptâmes devait être le point nodal de rencontre du fanatisme et du dogmatisme, entre leur sémitisme d'une part et nos religions eurasiatiques échelonnées d'est en ouest du bouddhisme au celtisme d'autre part... Rencontre dont le lieu, Rome, à l'intersection du vertical et de l'horizontal, formait le centre d'une croix. Mais la partie sémitique se fait plus prégnante, nous poussant à la guerre toujours plus loin contre le vieil homme païen, jamais contre le vieil homme sémitique. Elle ne se manifeste à nous plus que par questions intrusives d'examen de conscience et de "pensée contre soi" exaltée par un ennemi qui aiguiserait les lanières du fouet dont nous nous flagellons. L'église agit en Europe trop souvent comme un oursin dont les piquants seraient tournés vers l'intérieur : dure aux fidèles et douce aux infidèles, alors qu'elle devait agir à l'inverse. Ainsi elle devient un sémitisme de plus, s'ajoutant à celui de ses propres persécuteurs.
(des membres de l'assemblée s'en vont, haussant les épaules, fronçant les sourcils, gestes d'indifférences).
Nous, nous avons tout quitté pour rencontrer un Dieu de pays inconnu et de temps lointain, d'une autre langue et d'autres mœurs, que nous ont présenté d'antiques démarcheurs crus sur parole. Les mécanismes secrets qu'ont distillé en nous l’ambiguïté de catégories comme le péché et le jugement nous ont bardés de scrupules incapacitants. Notre religion, pour nous garder vierge de toute faute nous persuade de les avoir toutes commises, d'où la culpabilité indue de l’innocent. Leur religion leur fait commettre toutes les fautes mais les persuade d'en être vierge, d'où leur innocence indue de coupable. (nouveaux départs)Vous le savez, l'ignorance de nos propres textes sacrés est la lacune propice où s'engouffrent les ennemis de l'Eglise, de l'Occident, des Blancs, termes synonymes dans le système de valeurs de nos oppresseurs, pour vous accuser avec vos propres fondamentaux, tout comme vous êtes physiquement envahis par des migrants payés par vos propres impôts, car une faiblesse dialectique préfigure toujours une défaite physique. Ils exploitent notre penchant compassionnel! Si le monde se remplit d'idées chrétiennes devenues folles comme le dit Chesterton c'est que sa part fanatique, hors-sol, sémitique détruit sa part grecque, humaine, éprouvée. L'équilibre est rompu, Judas pèse pour faire chavirer toute la barque de Pierre. Rétablissons l'équilibre en écopant 7 seaux.
(des membres de l'assemblée s'en vont, haussant les épaules, fronçant les sourcils, gestes d'indifférences, il reste environ 70 personnes).
Premier seau! (inscription en arrière plan : Le Deutéronome 28:15-45) : explique point par point ce qui arrivera au peuple de Dieu s'il renie sa loi, condensée pour nous autres aux 2 principes énoncés par NSJC (inscription en arrière plan : LA VERITE DANS LA CHARITE). Tout est là, prédit, vérifié chaque jour en Corse et dans tout l'Occident depuis 100 ans.
(des membres de l'assemblée s'en vont, haussant les épaules, fronçant les sourcils, gestes d'indifférences, il reste environ 60 personnes).
Deuxième seau! (inscription en arrière plan : La parabole de la joue droite et de la joue gauche) : être frappé sur la joue droite, côté de la rectitude, de la bonté, de l'innocence autorise le chrétien à présenter alors la joue gauche c'est à dire la ruse, la défense, la riposte. NSJC est assis à la droite du Père, les psaumes désignent le messie par "ta droite" sont claires à ce sujet. Nous devons être à la fois colombe et serpent. Nous devons désirer la victoire, non le martyr. Si nous sommes le reflet de Dieu et son peuple aimé, alors toute personne qui nous persécute s'en prend à Dieu lui-même. Proposition dialectique donc réversible : il faut au contraire suivre NSJC et l'imiter dans son martyr etc, erreur amplement répétée partout depuis des décennies d'où nos souffrances... Nous rejetons le dolorisme, "L'imitation" et le baratin des congrégations loyolistes. En arrière plan une longue banderole de drap blanc se déploie, peinte de lettres grossières : "CAR IL FAUT DES MASOS POUR QUE PROSPÈRENT LES SADOS"
(des membres de l'assemblée s'en vont, haussant les épaules, fronçant les sourcils, gestes d'indifférences, il reste environ 50 personnes).
Troisième seau! (inscription en arrière plan : La parabole du bon samaritain) : révèle comment l'étranger peut devenir le prochain du chrétien. Pour s'élever à la dignité de prochain, l'étranger squattant chez nous lorsqu'il nous voit souffrant doit tout quitter pour nous soigner et restaurer notre dignité. Alors s'il fait cela et seulement à cette condition, il prouve sa valeur de chrétien synthétique et doit être accepté dans notre communauté, aussi longtemps qu'il subvient lui-même à ses besoins par la création d'entreprises, non par l'occupation d'un poste salarié. On est bien loin de l'accueil de cocufié que l'on nous ordonne de fournir à des envahisseurs criminels sortis du néolithique par nos soins, et qui rendent le mal pour le bien.
(des membres de l'assemblée s'en vont, haussant les épaules, fronçant les sourcils, gestes d'indifférences, il reste environ 40 personnes).
Quatrième seau! (inscription en arrière plan : La dialectique du bon grain et de l'ivraie) : l'ivraie ayant repéré la joie du bon grain à pousser là où Dieu l'a planté, se précipite, se multiplie, se nourrit des nutriments dont il prive d'autant le bon grain qui bientôt meurt asphyxié, ne laissant sur place que l'ivraie. Prenez au sérieux ces mots : "les échanges, l’enrichissement, s'enrichir de la culture française"... une culture s'enrichit sur l'autre oui, en l'appauvrissant d'autant qu'elle s'en enrichit. Le métissage c'est le mauvais tissage d'un fil de laine avec un fil de lin. Vous connaissez la parabole de l'ivraie et ne la comprenez pas. Et moi je vous dis que l'ivraie c'est l'immigré qui vient par millions, semé de nuit par les fils du diable jaloux des fils de Dieu, immigré transplanté sur nos terres pour voler notre bien, convoiter nos sœurs et tuer nos prochains.
(des membres de l'assemblée s'en vont, haussant les épaules, fronçant les sourcils, gestes d'indifférences, il reste environ 30 personnes).
Cinquième seau! (inscription en arrière plan : L'immaculé) : la blancheur immaculée, la conception immaculée, le cœur immaculé... La blancheur sans tâche, le linge blanc reçu au baptême, la transfiguration... (Doumé voit en esprit le cataclysme à venir. A l'arrière-plan défilent des images rétro-projetées de Johannesburg et de Beyrouth, natalité, métissage, assassinats, squat, génocide, se succèdent en fondu-enchaîné, on discerne nettement le meurtre de Jean-Claude Irvoas devant sa fille par Benoît Kusonika et ses complices). L'immaculée incarnée sur Terre c'est la race blanche. La race blanche livrée à la souillure par ses femmes prostituées au monde majoritairement brunâtre, d'où sortent des métis agressifs et haineux, rejetons maculés qui excitent à souiller toujours plus en amont la source vive. Il n'y a pas sur terre plus blanc que les Blancs. Si eux tombent, plus jamais la lumière! Identité du sel de la terre et du caucasoïde.Laissez moi transposer Bernanos qui nous enseigne que " c'est la fièvre de la jeunesse qui maintient le reste du monde à la température normale. Quand la jeunesse se refroidit, le reste du monde claque des dents " ; eh bien c'est la santé blanche qui maintient civilisé le reste du monde! Quand la santé blanche s'amoindrit, le reste du monde sombre dans la préhistoire! Regardez comme les Blancs sont de moins en moins blancs... Et l'extinction le mois dernier du dernier rhinocéros blanc, le Ceratotherium simum cottoni sous des siècles de braconnage africain... Signe des temps. Comprenez-vous? Les Blancs sont la nature glorieuse crée à l'image de Dieu qui se glorifie dans leurs couleurs aussi rares que salissantes, les plus vulnérables au moindre péché brunâtre. Le diable est excité par la pureté à la fois insulte à sa bassesse et objet de son désir souilleur. Le cambrioleur sadique se mouche dans les rideaux de soie. Le saut analogique matérialiste valide cette analyse théologico-raciale : il est prouvé que ces masses migratoires présentent dans leur sang d'immenses taux de consanguinité, marque de leur péché transmis sur les générations, tare dont les Blancs sont dépourvus, et qui explique qu'ils se jettent sur l'Europe comme des globules atrophiés assoiffés de sang frais, de teint clair et de fruit du travail d'autrui. Délire? Les vraies raisons du cataclysme actuel, du génocide des Blancs, et de l'effondrement global tiennent en effet du délire hors de toute raison.
(des membres de l'assemblée s'en vont, haussant les épaules, fronçant les sourcils, gestes d'indifférences, il reste environ 20 personnes).
Sixième seau! (inscription en arrière plan : le syndrome du GHB).Le GHB est la drogue des hippies post-chrétiens. Le GHB plonge l'usager dans un tel état de tranquillité et de vulnérabilité qu'il requiert, pour la sécurité de l'usager, que tous les autres individus présents dans la pièce aient aussi consommé la même substance. Un seul "petit malin" et c'est le racket, le viol faciles! Toutes ces belles valeurs herbivores de notre bergerie, messieurs, sont à usage interne! Comprenez-vous? Si un seul loup entre, tout est perdu. Il nous faut un système de défense contre les intrus dont un seul suffit à perdre mille des nôtres. Un riche ne se sait pas riche (exception : le riche-voyageur, mais il se transforme en traître, non en apologiste) . Seul le non-riche se sait pauvre . Idem les gènes de santé : la beauté physique. Exemple type des yeux clairs... L'aryen ne se voit pas aryen sur sa terre mais citoyen du monde sur la terre, seul son voisin jaloux le voit aryen. Transposons la "terre" en "femme", l'un étant souvent métaphore de l'autre dans Bible, et tout s'éclaire... Qu'un empire chrétien de 100 millions de fidèles paisibles développe malgré lui le syndrome du GHB et c'est la catastrophe actuelle...
(des membres de l'assemblée s'en vont, haussant les épaules, fronçant les sourcils, gestes d'indifférences, il reste environ 10 personnes).
Septième seau! (inscription en arrière plan : la pudeur). Les fruits de la piété nous dit le catéchisme, sont l'abondance et la paix. Que les femmes aillent et viennent en châle, prudentes et modestes, mais libres. Si elles refusent, ou plus exactement si elles avalent le souffle putride des Pazuzus du monde qui les pressent de rendre insupportable la vie à l'homme et impossible la saine perpétuation des générations, alors les religions sémitiques reviendront par réaction dialectique. Elles ont intérêt, elles et tous les Pazuzus qui les servent, à notre laisser-aller pour dès lors se présenter en hautes réformatrices. (Doumé conclue par prière en levant les bras au ciel)Seigneur donnez nous des chrétiennes! Donnez nous de saintes épouses chrétiennes! Donnez nous beaucoup de saintes épouses chrétiennes!
(Doumé resté seul sur scène, sort. Entre Smuel avec un scribe)
Extrait de Smuel en Corse ou Génie du sémitisme ou Les deux érudits.
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Expo d'art à la Galerie Utopi
Le 28 avril dernier, je faisais un tour à la Galerie Utopix. Certes, la couleur des murs et l’éclairage ne rendent pas justice aux œuvres. Toutefois, à travers l’usage de l’encre et du graphite, on retrouve une certaine cohérence des œuvres exposées. Les thématiques du surnaturel et le format de la bande dessinée reviennent souvent. Les regroupements de dessins Un Adieu inattendu de Vincent Elias et Basket de Feng Chen Zhou sont bien mis en valeur grâce à leur disposition sur le mur. Ainsi, les forts contrastes de Vincent créés par les espaces négatifs et positifs ressortent encore mieux. Bien que certains dessins de Feng manquent de finition, la thématique est originale et le mouvement est particulièrement bien rendu dans la plus grande œuvre.
Deux œuvres d’un loup, non identifiées par un cartel mais probablement du même artiste, sont particulièrement réussies. Les traces du pinceau dans l’encre de chine en arrière-plan évoquent bien la texture sous les traces de pas. De plus, les différentes valeurs de gris dans le pelage du loup sont bien rendues. Le rouge ressort particulièrement dans l’œuvre du dessus grâce aux lignes blanches qui contrastent.
Plusieurs œuvres réalisées au graphite témoignent d’une grande maîtrise afin d’exécuter les ombres et la lumière. C’est le cas d’une double oreille (sans cartel) ainsi que d’un homme pleurant accompagné d’un gros plan de l’un de ses yeux (également sans cartel).
Mal-être de Maévis Laverdière est une agréable composition alliant les mélanges de matériaux et exploitant très intelligemment les espaces négatifs et positifs de manière à faire ressortir la tridimensionnalité de l’œuvre. En sortant de l’espace bidimensionnel, le papier apporte le public à s’approprier l’œuvre. Le dessin abstrait qui s’y trouve est joliment exécuté, tout comme la lumière sur la chaîne.
Plusieurs fanzines sont disposés le long du mur au fond de la galerie. Candy Crush de Marilou Hupé allie savamment couleurs chaudes et couleurs froides pour créer une ambiance réconfortante. La typographie variée est agréable à l’œil. Dans G-nérateur d’idées de Guillaume Gosselin, les couleurs complémentaires renforcent l’aspect bande dessinée de l’œuvre. Minutieux, Guillaume nous offre un fanzine foisonnant de détails inspirés des jeux vidéo. À travers le dessin, il sait créer une impression de profondeur.
À un autre moment de la session, j’avais visité cette même galerie. Il me semble que cette fois-ci, les techniques diverses et les thèmes me rejoignent davantage. J’apprécie particulièrement l’usage de l’encre depuis que j’ai moi-même expérimenté avec ce médium. En somme, j’ai beaucoup apprécié l’exposition.
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Et à vous, combien il vous a promis, aujourd'hui ?
Notre Président, depuis son retour de Brégançon, ''fait très fort'' : sorti vainqueur (= toujours vivant ! ) de son combat contre la terrible canicule, il est atteint d'une véritable folie dépensière. L'argent (qu'il n'a pas) lui brûle les doigts, et il ne sait plus à qui faire des promesses qui sont autant de tuiles graves pour qui rêve du redressement de la France… Chaque jour, une nouvelle catégorie de mécontents reçoit les cadeaux fictifs tirés d'un “Plan” qui vient de sortir… et Dieu sait qu'il s'entend à en créer, des mécontents et des plans sur la comète (et les retraités), notre “Manu” –Aïe ! Je vais passer un sale quart d'heure : étant retraité moyen moi-même, donc ennemi à abattre, je suis tout juste bon à payer de plus en plus, pour ses menus gaspillages… Payer, ça va. Mais dire “Manu”, c’est pan-pan tutu !
Il faudrait tout de même que, de temps en temps, quelqu'un lui dise que le temps de la ''politique=promesses intenables'' est passé depuis longtemps et que, comme le disait le si regretté François Fillon (dont le dossier vient, paraît-il, d'être reconnu “vide de tout reproche” ! On rejoue l'élection ?), notre pays est en état de faillite… La seule chose qui empêche que ça se voie, c'est que ce qui reste encore des bonnes vieilles économies de la bourgeoisie française, ces générations de fourmis, leurre encore les grands argentiers, mais ça ne durera plus très longtemps, avec la gloutonnerie de l'Etat et de ses servants (lire : “ceux qui se servent”, hélas!).
Mais la perspective des drames qui nous attendent n'empêche pas les Princes qui nous gouvernent de jeter nos sous par les fenêtres… 8 milliards ici, et 3 là, et 16 ailleurs et 4 millions hier, et d'autres encore, un peu partout… Il faut savoir que ces sommes sont soit de la “création de dette nette”, soit “de la poudre aux yeux”, qui ne sera jamais payée, si ce n’est par des astuces comptables et budgétaires (ce qui est le seul vrai “savoir-faire” des pontes sur-diplômés -et surpayés- de Bercy)… Mais tout de même ! Un plan stratégique par jour…. Ils devraient faire plein de stages dans des entreprises non nationalisées, pour découvrir enfin le vrai sens du mot travail, car pour eux, travailler, c’est faire des ponctions… ou des plans !
La France croule donc sous les ponctions et sous les “Plans” qui s'enchaînent sans fil directeur, sans ordre, et sans logique autre que la tentation désespérée de remonter dans des sondages qui se cassent la gueule : plan Santé, plan Vélo, plan Retraites, plan Ponction fiscale insupportable mais mensualisée (ce dont tout le monde se fout : les ''60 % de français qui seraient ''pour'' sont ceux qui ne payent pas d'impôts !), plan Chasseurs, plan d'Augmentation des taxes sur l'essence et le gas-oil (il est chronique, celui-là), plan “Fake News” (qui devrait entraîner le renvoi de Castaner !), plan Loup, plan Ours (un “plan tigrade”, si on me permet), plan “Police de proximité” (ou toute autre appellation : un mot creux en vaut un autre !), plan des “Héritages”, (de son vrai nom : ''plan dés-héritage”, sorti des poubelles de “En Marche” et aussitôt ''IVG-ifié''), un plan ‘’Tourisme’’ (LE truc qui marchait !), plan “Sauvetage des monuments en péril” (y compris Stéphane Bern, mais pas Gérard Collomb !), le plan “Handicap” (interdit pour tous et taxé à 135 € et 3 points pour les contrevenants, me dit-on), le plan “Quelle alternative à la très mauvaise réforme constitutionnelle envisagée”, le Plan “PACTE” sur la dégradation programmée de la situation des entreprises, le plan “Pauvreté” (on aime tellement les pauvres qu'on va en fabriquer de plus en plus !) ou encore les plans “Médicaments”, “Circulation”, “Prisons” et “Islam de France” (nocif, ou mortel ?)… Dans le genre “folies en tous genres”, on pourra aussi signaler le “plan Justice”… qui ne peut que mener à une “justice autrement que la Justice'’ (A moi, ça me ’‘fout les boules”. Pas à vous ?). La preuve ? Dans l’espoir de se faire pardonner (mais ça, jamais !) le cadeau au parti communiste que fut cet ignoble pardon à celui qui, parmi d’autres crimes innommables, avait exfiltré le responsable du carnage du Casino de la Corniche, à Bab el-Oued (8 morts, 92 blessés)… il a eu le front de lancer un ‘’Plan Harkis'’, avec budget, trémolos dans la voix et absence de sincérité garantie. Prenons ce dernier en exemple, c'est le plus récent, et le plus honteux, après la faute morale de sa visite à la veuve d'un traître : il leur a donné,4 décorations (Dame ! Les caisses sont vides...), mais comme aucun socialiste, même s'il se dit ''ni... ni...'' ne peut s'empêcher de taper dans la caisse (ça ne coûte rien, c'est l'Etat qui paye ! disait l'autre imbécile), il leur a offert une enveloppe budgétaire (c'est le nom que les énarques donnent à l'argent fictif) de 4 millions d'euros, sur 4 ans (ce qui fait un total de 2 € par personne et par an pour les 500 000 harkis d'aujourd'hui... s'ils en voient un jour la couleur, car ils vont aller juste grossir un peu plus le budget du ministère ‘’compétent’’ (c'est une façon de parler !). Le ridicule a cessé de tuer, ces temps-ci, car il y a, en plus, les plans ‘‘Refus d'aborder les vrais problèmes en face’’, ‘‘Maintien des effectifs de la Fonction publique’’, ‘’et en même temps’’ ‘‘Accroissement permanent de la Dette de la France’’ (vitesse moyenne de l'aggravation : 2665 € par seconde... et ils nous emmerdent à partir de 80 km/h !).
(NDLR : A propos de “et en même temps”, je dois des excuses aux lecteurs de ce Blog : depuis le début de la campagne du candidat Macron, j'ai critiqué sans cesse cette attitude faussement intelligente qui fait croire que les problèmes pourraient être posés ou résolus “en même temps”. Or je suis obligé de reconnaître que je me suis trompé : le “et en même temps” présidentiel, ça marche, et même très bien. Par exemple, le numéro 3 du Gouvernement (le stupide Hulot) se fait la malle, “et en même temps”, le numéro 2 (le lamentable Collomb) fait la même chose… Autre exemple : Castaner (celui qui arrive à mentir autant que Sapin) raconte n'importe quoi, “et en même temps”, Belloubet fait la même chose. Ou (et je m'arrêterai là, malgré le nombre élevé d'exemples disponibles) : l'affaire Benalla est une tache sur ce quinquennat, “et en même temps”, la fausse repentance injustifiée sur une relecture partisane et mensongère de la guerre d'Algérie le salit encore plus…).
Pour revenir à nos moutons, je commence à trouver le temps long : il me semble que je suis le seul à ne pas palper de l'argent public dans les semaines, les mois et les années à venir (ou plus… car d'ici que toutes ces promesses creuses se transforment en espèces sonnantes et trébuchantes… les dites espèces vont “trébucher” bien plus que “sonner’' !). Il va falloir que je pense sérieusement à me syndiquer, à m'enrôler dans un ’'lobby” ou à changer de métier (garde du corps présidentiel, ça a l'air pas mal, non ?) : je vous assure que être ‘’retraité’’, dans notre République macronienne et en marche arrière, ce n'est pas un bon job !
Je vais donc me passionner pour les travaux du plan “Transformation de l'apprentissage, de la formation professionnelle et de l'assurance chômage” (c'est son nom, tout ça en même temps), et ceux liés au plan ’’Pour une retraite plus simple, plus juste pour tous’’ d'Agnès Buzyn. Ce plan-là, au lieu de reconnaître franchement qu’on va taper encore plus fort dans les retraites pour financer des promesses ‘’démago’’ et la trouille de toucher à la Fonction publique, voudrait nous faire croire que le Gouvernement travaille, (je cite, sans rire) “à créer un système universel de retraite (…). Simplification, équité, adaptation aux évolutions de la société, mise en place d'un système pérenne (…) via un ambitieux dispositif de participation”. Que c'est beau ! Et qui pourrait ne pas être d'accord avec cette logorrhée en forme d’attrape-couillon ? Non seulement ils raseront gratis, mais les députés de “En Marche” nous monteront le petit déjeuner au lit ! Si, si… vous verrez : ils vont le faire ! Moralité : ils prennent vraiment les français pour des abrutis ! Jusqu’à quand ? Et... pourquoi ? (réponse : dans des ‘’billets’’ à venir...).
H-Cl.
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J'prends le micro à ma guise pour mes pleines colères
J’prétends pas être le guide pour mes chers collègues
Mais les médias parlent des crimes que les frères commettent
Et j’ai dû sortir de la crise pour me faire connaitre
Donne-moi un beat, que je me vide avec un thème correct
Puisque nos carrières passent vite comme une brève comète
On cherche à monter un empire pendant qu'nos rêves progressent
Oh Mama, j'vais pas t'mentir avec de belles promesses
Larmes sur les pommettes, je chéris le Zaïre
J’ai quelques frères poètes comme Sérigne et Saïd
J’ai quelques gimmicks, plus d'délinquance
Ils parlent de mon éloquence maintenant qu'la France chante "Dreamin'"
Je rumine à rapper sur des loops
Sache que les brebis enragées deviennent plus dangereuses que les loups
Je l’ouvre en dar-dar, voit ma vie en chiffres
Me purifie à l’eau de Zamzam, pas au parfum de Givenchy
Maman, je m’affranchis de toutes ces tarentules
Je sais que ma franchise va me causer des rancunes
J’tue le délire comme une black païenne
Recalé de toutes les boîtes, je n'fais la fête que dans ma boîte crânienne
J’ai pas de plan d'carrière, affronte la vie
Faut pas guetter en arrière car le passé ne prédit pas l’avenir
J’pars en vrille, j’suis encore avec mes potos
C’est pas qu’on avait tort, en fait, on avait raison trop tôt
Ces putains d'photos vont pas nous rendre visionnaire
Ce putain de Loto va pas nous rendre millionnaire
On connait les vingt-et-un grammes, la maladie
Mama, les euros que je gagne ne peuvent pas te payer le Paradis
Cette vie nous baratine, pas de vertu
Si tu luttes, tu peux perdre, si tu n'luttes pas, tu es perdu
Alors je perdure, trop d’humour et trop de larmes
Est-ce que l’amour survit dans l’au-delà ?
#la promesse#rap machine#disiz#youssoupha couplet de malade#lyriciste bantou#la promesse de nos vies#nos réalités
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