#arcats au

[taxidermy-tuesday]

(arcane warriors au)

he's embarrassing his daughter

[nenya85]

hey don't mean to bother you! i know you're big into prideshipping and i am too so could you recommend some other active prideshipping blogs for me please? thank you!

Hi!  I guess it’s no secret that prideshipping is my OTP!

I’m apologizing in advance because I know I’m going to forget some really awesome blog and feel like a jerk afterwards.  So if anyone reads this and wants to add someone I missed, please do and please accept my apologies!

I tried to list all the blogs I’m familiar with where prideshipping was the main pairing.  If someone had a description on their blog that described its contents, I included it, otherwise I did my best to summarize.  My comments are in parentheses.  Please note that I can’t remember the nsfw status of most blogs.

Anyway, in alphabetical order:

@aminotvxq - Hobbyist artist / TVXQ fan shipping Homin / Yugioh fan & slave for Prideshipping & The DSoD addict & VRAINS hype (amazing fanart, very high percent of it prideshipping)

@arcatsk  The Dark Side of Prdeshipping: ARCat submits..well..random stuff and sketches.. ^^ Also expect lots of platonic Prideshipping posts and reblogs

@card-gays - Official Yugioh Trash Blog - head canons, memes, asks and answers

@drummerdancerficsandpics -  Yu-Gi-Oh! Writer, AMV Editor, Doujinshi Translations Prideshipping/Puzzleshipping

@duelingdestiny - post-canon atem blog 18+ Character quote: I have chosen the wrong path too many times “  (Not prideshipping exclusive, but the prideshipping rps are pure gold.)

@duelmepharaoh - yugioh art/meta/writing, often nsfw. (also head canons and fanfic on au centered around the AI dueling Atem created by Kaiba in DSoD.)

@egyptiansapphiredragons -  Personal Blog with TONS of YGO. My canon of choice is the manga.

@evexe-n - (fanfic, asks and answers, fanart)

@hellyeahsetokaiba - (fanart, gifs, screencaps, memes)

@hiramiyugioh - Cosplay, Merchandise, Prideshipping and Shitposts (think of it as a one-stop blog for all your prideshipping needs)

@ifwegettherebysunset -  gay memes, gay ships, & gay fics.

@mooguriklaine-art - (really cool artwork and head canons, a lot of them centered around the AI dueling Atem created by Kaiba in DSoD.)

@moophinz - (au head canons, fanart)

@pen-strokes-and-music-notes -writer and artist

@pastthevaulteddoors -  Various posts about Yugioh, One Punch Man, Captive Prince, Yuri!!! on Ice

@pharaohsparklefists - (hilarious recaps of Yu-Gi-Oh! DM that are insightful as well. Literally LOL.  Awesome fanfic.)

@prideship-beauty - (fanart)

@rainstormcolors - (awesome meta, head canons and fanfic. Great asks and answers.)

@setofreakinkaiba - (screencapes, memes, chats, humor)

@sombreset -  Another 100% YGO shitblog//I draw I cosplay I write I collect merch I meme (prideshipping and puzzleshipping fanfic)

@soundlesswind - (puts the ART in fanart.)

@tachishini - (lots of DSoD translations and commentary)

@ultralolcatlove (memes, screencaps, comics, a bit of everything prideshipping related.)

@very-merry-sioux​ -  Place where I mostly post my doodles and sketches (fanfic and head canons, a lot of them centered around the AI dueling Atem created by Kaiba in DSoD.)

@yugihell -  Have you ever missed someone so badly you leave your teenage little brother in charge of your multi-billion dollar company, jumped into an untested dimension cannon set to firing you into Ancient Egypt/The Afterlife, warned no-one else you were going and refused to promise that you’d ever return? (fanfic as rowan-the-strange)

@yugioh4life - (memes, screencaps, artwork, recaps, meta)

[reflexionsnouvelles]

Les créateurs ont du cœur : vente de solidarité au profit de la lutte contre le VIH/sida

Venez mettre en pratique le shopping conscient et solidaire avec Les créateurs ont du cœur ! Du 13 au 16 juin 2018 vous êtes invités à une braderie solidaire à ne pas louper. À l’occasion vous trouverez plus de 200 marques et des milliers d’articles de mode, beauté et déco vendus entre -50 et -90% pour une vente exceptionnelle au profit de l’association ARCAT et de la lutte contre le VIH/sida.

Infos Pratiques Du 13 au 16 juin 2018 Mercredi à vendredi : 11h – 20h Samedi : 11h – 17h

Bastille Design Center 74 boulevard Richard Lenoir Paris 11 M°5 Richard Lenoir M°9 St Ambroise Entrée 2€

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[azveille]

AME : l'Igas et l'IGF chargées d'une mission, les associations sur le qui-vive

Le gouvernement a chargé les Inspections générales des affaires sociales (Igas) et des finances (IGF) d'une mission sur l'aide médicale de l'Etat (AME), a indiqué le ministère des solidarités et de la santé, contacté lundi par APMnews.

"Les rendus sont attendus pour l'automne et la mission a d'ores et déjà commencé à auditionner les associations", a complété le ministère. Il confirme ainsi une information, publiée par Le Monde, dans son édition datée de vendredi.

Le ministère n'a, pour le moment, pas souhaité s'exprimer sur les objectifs ni les contours de cette mission.

L'AME permet aux étrangers en situation irrégulière, sous conditions de ressources et de résidence stable (plus de trois mois sur le territoire), de bénéficier d'un accès aux soins, rappelle-t-on.

Les deux inspections avaient déjà publié un rapport sur le sujet fin 2010 (cf dép��che du 31/12/2010 à 16:39). Ce dernier avait abouti en 2011, à l'inverse des préconisations, à l'instauration d'un forfait de 30 euros pour entrer dans le dispositif (cf dépêche du 07/01/2011 à 17:18), forfait finalement supprimé en 2012 (cf dépêche du 10/08/2012 à 09:36). Les parlementaires ont tenté depuis, à de nombreuses reprises, de réduire les crédits dévolus à l'AME, rappelle-t-on (cf dépêche du 06/12/2018 à 18:54 et dépêche du 02/08/2018 à 12:26).

Cette nouvelle mission, qui a démarré au début de l'été, est constituée de trois inspecteurs généraux des finances et, à sa tête, de Fabienne Bartoli, inspectrice des affaires sociales, selon Caroline Izambert, jointe par APMnews mardi. La responsable "plaidoyer" de l'association Aides a été auditionnée le 18 juillet avec d'autres membres de l'Observatoire du droit à la santé (ODSE) ainsi que la Fédération des acteurs de la solidarité, a-t-elle expliqué.

Caroline Izambert a raconté que, lors de son audition, il y a eu "beaucoup de questions sur d'éventuelles fraudes [et] filières" de personnes étrangères qui viendraient en France uniquement pour se faire soigner. De même, les associations ont dû répondre à des interrogations sur le fonctionnement des autres pays européens, ces "comparaisons internationales" ayant "l'air assez centrales dans la réflexion de la mission".

Si ces questions ne sont pas "illégitimes", Caroline Izambert a pointé que les associations ont "moins eu que par le passé l'occasion de faire valoir les arguments de santé individuelle et de santé publique".

Les inspecteurs ont également "test[é] des idées", en interrogeant les associations sur la possibilité de mettre en place un ticket modérateur, de réduire le panier de soins de l'AME ou d'installer des centres spécialement dédiés pour la prise en charge des personnes en situation irrégulière. Aucune de ces idées n'ont pour le moment été affinées, et il n'y a "rien de concret", a néanmoins rappelé Caroline Izambert.

Des associations craignent une modification de l'AME

Caroline Izambert a expliqué craindre que cette mission ait pour objectif de "modifier l'AME en lui donnant des objectifs" qui viseraient à gérer "des flux migratoires par des politiques de santé".

"Ce qui nous inquiète, c'est cette correspondance avec un calendrier parlementaire, à la fois avec le projet de loi de finances [PLF] qui donne chaque année l'opportunité de faire des modifications sur l'AME", mais également avec "un débat sur l'immigration" prévu en octobre, a-t-elle exprimé.

Carine Rolland, membre du conseil d'administration à Médecins du monde, qui n'a pas été auditionnée, craint également que cette "mission [soit] sous tendue par une volonté de ce gouvernement d'être dans un discours plus ferme" concernant l'immigration, a-t-elle expliqué à APMnews lundi.

Selon elle, une restriction de l'accès à l'AME serait inefficace, tant "du point de vue politique de santé publique", que "du point de vue financier", car elle engendrerait un "retard d'accès aux soins".

Caroline Izambert a également souligné le risque que les urgences deviennent "la seule porte d'entrée vers le système de soins pour ces populations".

Elle a rappelé la volonté de certaines associations d'"intégrer l'AME à l'assurance maladie pour simplifier le système" (cf dépêche du 17/10/2017 à 11:28), une proposition soutenue par le défenseur des droits (cf dépêche du 16/05/2019 à 18:25).

Dans un communiqué commun, diffusé mardi, 12 organisations ont dénoncé la "menace" qui pèse sur l'AME.

Les signataires sont Act Up Paris, Médecins du monde, Dom'Asile, l'Association des familles victimes du saturnisme (AFVS), Aides, Médecins sans frontières, l'Association de recherche, de communication et d’action pour l’accès aux traitements (Arcat), SOS hépatites, le Comité inter-mouvements auprès des évacués (La Cimade), Sidaction, la Fédération des acteurs de la solidarité et l'Union nationale interfédérale des oeuvres et organismes privés non lucratifs sanitaires et sociaux (Uniopss).

Ils demandent au président de la République, Emmanuel Macron, de "respecter [son] engagement", formulé lors de sa campagne de "ne pas toucher à l'AME". Selon eux, "les conséquences d’une limitation de ce dispositif seraient dramatiques pour les personnes et la santé publique".

Pour expliquer l'augmentation des dépenses de l'AME (cf dépêche du 27/09/2017 à 16:00), les organisations dénoncent "la politique migratoire" et la "hausse des difficultés pour obtenir un titre de séjour". Les dépenses de l'AME s'élèvent à de plus de 930 millions d'euros en 2019 (cf dépêche du 06/12/2018 à 18:54 et dépêche du 20/12/2018 à 13:51),

La ministre des solidarités et de la santé, qui ne s'est pas exprimée sur le sujet, avait montré à plusieurs reprises son attachement au dispositif.

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Lutte contre le sida : ces activistes de l'ombre

Le film 120 Battements par minute est enfin sorti ce mercredi. Je l’ai vu trois fois depuis mai dernier, sans lassitude, avec ce sentiment de vivre par procuration ce qui m’avait tellement manqué il y a vingt ans quand j’apprenais seule ma séropositivité dans ma Normandie natale : la force du groupe, les choses que tu ne peux dire qu’à des personnes qui vivent la même chose que toi, des combats communs, des espoirs, des baisses de moral, des joies… Le film ne m’a pas rendue admirative de ces militants qui n’avaient de cesse de se battre : je l’étais déjà depuis longtemps, j’ai la chance d’en côtoyer certains depuis de nombreuses années…

Certains étaient à Act Up à l’époque relatée par le film, d’autres l’ont rejoint un peu plus tard… Lors de nos premières rencontres, alors que je ne travaillais pas encore pour Sidaction, j’étais complètement tétanisée… Moi la petite «provinciale-hétéro-discrète-qu’avait-pas-le-profil-d’activiste-séropo»… Je sentais ces personnes tellement pointues, tellement expertes et expérimentées, tellement combattantes, que la simple évocation d’une rencontre avec «quelqu’un d’Act Up» ou «un ancien d’Act Up» m’impressionnait au plus au point… Ils m’ont beaucoup appris, moi qui ne pouvais dire à l’époque qu’un timide : «Euh, sinon, je vis avec le VIH aussi…»

A lire aussi Robin Campillo : «Chaque action d’Act Up était déjà enrobée par la fiction»

Alors aujourd’hui, à l’occasion de la sortie du film, et après l’avoir «digéré», je ne peux m’empêcher de lire les kilomètres d’articles sur sa sortie, dans les journaux, les magazines, sur les sites internet… Des avis, des analyses, des constats, et des questions qui reviennent : «Qu’est donc devenu cet activisme ? Qu’est donc devenu Act Up ? Sur quoi se mobilisent les jeunes aujourd’hui ?»

Luttes

Le constat global est de dire que la mobilisation n’est plus la même, et qu’à part Aides et ce qui survit d’Act Up, il n’y a plus grand-chose qui se passe… Au passage, dans tous ces écrits, lorsque le nom de Sidaction est évoqué, c’est souvent pour relater le fameux clash du Sidaction 96. Un clash salutaire soit dit en passant, car si la claque financière fut importante, l’intervention de Christophe Martet avait le mérite de rappeler à la mémoire du grand public ceux que la société ne voulait pas voir… Et nous ne manquons pas de rappeler aujourd’hui que Sidaction finance Act Up depuis plusieurs années maintenant, dans la mesure de nos moyens , et que nous sommes admiratifs de leur travail sur la permanence sociale notamment. Non, Act Up n’est pas mort.

Mais ce n’est pas d’Act Up ou de Aides dont je voudrais finalement parler… Mais des autres. Des autres qu’aucun article n’a nommés, comme s’il n’y avait en France que deux associations de lutte contre le sida… Comme si l’activisme d’aujourd’hui ne pouvait être qu’une reproduction de ce que nous montre 120 Battements par minute, ou comme s’il ne passait, comme j’ai parfois pu le lire, que par les réseaux sociaux.

A lire aussi Le graphisme des années sida, du virus au viral

Non, cet activisme aujourd’hui se joue aussi sur le terrain, au quotidien. Avec ces «autres» qui ne mènent pas des actions telles que décrites dans le film, certes, et qui ne se considèrent pas eux-mêmes comme des activistes au sens de l’Histoire d’Act Up avec un grand H… Mais des activistes du quotidien, confrontés chaque jour, chaque nuit parfois, à la précarité sociale, affective et économique des personnes vivant avec le VIH. Des activistes dans chaque région de France, métropole et outre-mer, qui font un travail de fourmi, se heurtent chaque jour à des histoires éprouvantes, harassantes, mènent des activités souvent peu valorisées ou reconnues…

Lorsque à Sidaction, nous parlons avec les équipes des 70 associations que nous soutenons encore aujourd’hui, nous pourrions écrire des pages et des pages de témoignages sur les luttes qu’elles mènent, auprès de femmes migrantes isolées, auprès de travailleuses du sexe, auprès de détenus, auprès d’usagers de drogues, auprès de jeunes gays, auprès de personnes âgées et seules, auprès de personnes transgenres… Et toutes ces personnes sont elles-mêmes fer de lance de cet activisme du quotidien.

Des luttes administratives pour obtenir les bons papiers, des luttes pour faire reconnaître ses droits, pour ne pas se voir priver de ses allocations adulte handicapé, pour avoir un endroit où dormir la nuit, pour s’occuper de leur santé, ne pas décrocher des soins, rompre l’isolement, retrouver un projet de vie, vivre aussi normalement que possible. Des luttes, aussi, pour que des financements soient maintenus à un niveau régional pour leurs associations, tout en se demandant aussi à quoi ressemblera leur avenir quand il est question de supprimer les contrats aidés…

Fiers

Des luttes pour que les personnes qui habitent en province et apprennent aujourd’hui leur séropositivité ne vivent pas cela complètement seuls. Ils sont là aussi, ces activistes… Et nous en voyons de toutes générations, des jeunes et des moins jeunes, des personnes qui continuent de lutter contre le sida, chaque jour, malgré les obstacles, malgré les baisses de financement, malgré le désintérêt général grandissant sur la question du VIH… La page est trop courte pour citer toutes ces personnes dont vous ne lirez sûrement jamais le nom dans les journaux, pour citer toutes ces associations qui continuent de se mobiliser chaque jour. J’ai pourtant envie de leur dire qu’aujourd’hui, ce sont eux et elles qui me tétanisent de par leur incroyable engagement, ancien, ou plus récent (car détrompez-vous, il y a beaucoup de jeunes qui s’engagent encore aujourd’hui, lisez donc le blog du Kitambala Agité), de par leurs combats envers et contre tout, et ce sont eux et elles qui aujourd’hui ont toute mon admiration…

Allez, envie de citer au moins quelques-unes de ces associations, que nous sommes fiers de soutenir, comme l’ALS ou Cabiria à Lyon, Grisélidis à Toulouse (oui Act Up Sud-Ouest aussi, mais j’ai dit que je parlerais des autres !), Ippo ou le Gaps à Bordeaux, Arcat, le Comede, Acceptess-T, Marie-Madeleine, Actions traitements, Afrique arc-en-ciel, Afrique avenir, Basiliade, Association espoir en Ile-de-France, Entr’Aides ou Daac en Guyane, Actis à Saint-Etienne, le réseau santé Marseille sud, Sol en si, Autres regards, Nouvelle aube à Marseille, Aiutu corsu en Corse, l’ARPS à La Réunion, Envie ou Arap Rubis en Occitanie, le collectif Droits et prostitution, l’Observatoire international des prisons…

Et tant d’autres… 120 battements par minute doit être l’occasion de rappeler que nous n’avons pas baissé les bras, de rappeler la force collective (qui s’ignore parfois) de tous ces acteurs de la lutte contre le sida, dans toute leur diversité, dans tous leurs combats pour les plus exclus. Lutter contre le sida et les discriminations, un sujet plus que jamais d’actualité en 2017, alors que 6 000 personnes découvrent chaque année leur séropositivité, où que des pétitions circulent pour tenter, à nouveau, de nous interdire l’accès aux soins funéraires.

Florence Thune Directrice générale de Sidaction

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