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CINE MUSIC FESTIVAL : Revivez le concert « Nos Chants Illuminent La Nuit », filmé à Rennes lors du Blitz Tour " à Rennes le 21 décembre 2018. Ce concert sera projeté au cinéma les 19 et 22 aout. Alors qu'il n'y a pas de festivals de musique cet été, CGR vous propose de (re)découvrir les concerts mythiques de vos artistes préférés sur grand écran ! A cette occasion, 18 concerts seront programmés dans vos salles du 7 au 23 août.Tarif Unique 7,50 la séancehttps://www.cgrcinemas.fr/Photo: Anais Callens @AnaisCallensPhotographe
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EDENTOURDIARY - 11 Novembre
Tout a commencé par cette proposition de Vincent Anglade de la Philarmonie de Paris. Il me demandait de réfléchir à une idée de spectacle et je lui ai spontanément proposé de rejouer Eden, album qui ressortait peu de temps auparavant. Cette étrange date du 11 novembre devait être un concert unique, pas une tournée et j’imaginais une réunion avec la plupart des participants de l’album. Cette grande fête serait une célébration d’aujourd’hui et c’est bien vers le futur que nous avons tous regardé.
Arnold Turboust fut évidemment le premier invité et il répondit un grand OUI. Je chantais quelques jours plus tard avec Saint Etienne au Barbican de Londres et je leur ai proposé d’ouvrir la soirée. J’adorais l’idée de recréer le groupe Saint Etienne Daho, ce qu’ils ont aussitôt accepté . Puis j’ai j’appelé Brigitte Fontaine, qui a accepté à la condition exclusive que je change une partie du texte de « Jungle Pulse » que je lui avais imposé à l’époque et qu’elle a toujours détesté. A l’époque je voulais absolument placer ce petit message personnel dans la chanson. Et comme ce que Queen Bri veut, Dieu le veut, « Collés au plaf’ , roulant des pelles », est devenu pour une soirée, « Les dents heurtés en choc mortel ».
J’appelais mes amis Lyn Byrd et Nicholas Dembling des Comateens. Nicholas ayant composé « Soudain et « Me manquer », ne pouvait pas manquer à l’appel. Ils devaient venir de New York pour promouvoir la ressortie d’un coffret de leur trois premiers albums chez Tricatel et le timing était donc parfait. Paniquée à l’idée de remonter sur scène, 30 ans après leur dernier concert, Lyn se colla le jour même sous antidep’. Nous échangeâmes moultes mails délirants. Lyn et moi avons une manière secrète de communiquer à base de cris et d’onomatopées. Elle est un pur génie et elle est certainement la personne qui me fait le plus rire sur cette planète.
Quelques absents mais virtuellement présents: Mon amie Elli Medeiros qui vit en Uruguay et tourne un film en Amérique du Sud, Astrud Gilberto, The Swingle Swingers et mon David Whitaker adoré, qui nous observe en souriant, tout là haut.
C’est notre cinquième concert et le groupe et l’équipe sont déjà soudés comme un seul homme. Répétitions: Damien et David se battent pour contourner les problèmes acoustiques. Les salles conçues pour de la musique acoustique et classique, sont le cauchemar des ingénieurs du son, lorsqu’ils doivent sonoriser pop, electro, rock ou rap. Les répétitions avec Arnold et Sarah se passent au mieux. Brigitte est un peu nerveuse et je ne sais pas du tout ce qu’elle me réserve au moment du show. Nick et Lyn des Comateens sont contre toute attente hyper détendus.
La longue attente et la lutte contre l’apparition du trac commencent. On me dit que le public attend depuis ce matin dans le froid. Vite que l’on ouvre ces portes !!!!!!! Ca sent l’excitation des grands jours. C’est palpable, électrique. Je me prépare lentement. Je ne peux rien avaler. Je pense à tous ceux qui ne sont plus là et encore tellement présents…
On m’appelle pour annoncer les Saint Etienne. Hugs puis ils sont sur scène. J’observe le show depuis les backstages. Tout se passe bien, je file m’habiller.
Le public s’impatiente. Nous aussi. Je n’en peux plus d’attendre Les lumières s’éteignent. Clameurs. J’arrive sur scène dans un état second. « Tout n’est que recommencement »…Première phrase. Je m’entends bien. Je me sens bien. Les chansons s’enchainent avec des pics « Me manquer », De bien jolies flammes », « Soudain ». Le groupe est une machine infernale et je m’amuse dans les belles lumières de Victorien. Ce soir j’étrenne la veste en sequins créée par Hedi S. et qui scintille comme des gouttes de pluie dans les lumières.
J’ai chanté tout l’après midi pour répéter avec les guests et je sens que ma voix me lâche sur « Timide intimité » ou je chante seul, sans filet. Panique invisible pour tout le monde. Cauchemar pour moi. Fausse alerte. J’annonce mon compagnon d’armes Arnold qui me rejoint sur « Rendez vous au jardin des plaisirs ». Ovation. Je le regarde. En une fraction de seconde, je nous revois à l’Olympia en 1986. Même folie. Même excitation en 2019.
Je termine l’album et j’annonce les bonus. « Reserection ». J’enfile la veste en fil d’or. Les notes de basse de « Jungle Pulse » grondent et je vais chercher ma Brigitte adorée toute de blanc vêtue. Je ne sais absolument pas ce qui va se passer, ce qu’elle va faire. A sa demande, nous avons installé une chaise au centre de la scène. Un happening donc. J’improvise et danse autour d’elle. Elle grogne et pousse des cris. Elle termine en hurlant au public des mots d’amour « Je vous haiiiiis, je vous désteeeste !!!!. Un triomphe.
Sarah vient me rejoindre pour un Blondiesque et discoïde « He’s On The Phone » torride, dans un arc en ciel de lumières. Sarah avec son boa blanc a des petits airs de Debbie Harry parfois. Carton. Suivent « Idéal » et « Le Premier jour », repris à l’unisson par le public. Chair de poule. Premier rappel ou je termine par un « X amours » sweet et coquin.
Je suis rejoint par les Comateens pour clôturer cette belle fête. Fantastique de se retrouver sur scène avec eux. La première fois c’était en 1983. C’est complètement dément. Ce « Get Off My Case » transforme la Philarmonie en dance floor géant. Ce que le public nous donne est immense.
Pierre Alexandre me rejoint dans la loge. Il a adoré le show. Mes amis viennent m’embrasser mais je suis incapable d’avoir une conversation suivie. Je suis heureux, sonné et affamé…. La sensation d’avoir vécu un moment exceptionnel, une célébration de ces beaux liens d’amitié avec le groupe, les invités, l’équipe et le public.
Avant de quitter la Philarmonie, nous nous retrouvons tous dans la loge des Saint Etienne, ou, accompagnés par le pianiste du groupe, nous entonnons à l’unisson, un « Ready Or Not » ( version anglaise du « Premier jour » ) qui fait briller les yeux.
Merci mille mille mille à tous. Xxxxx
Etienne Daho & Brigitte Fontaine
Philarmonie de Paris 11.11.19
Photo : Anaïs Callens
Anaïs Callens photographies
http://www.anaiscallens.com/
#etienne daho#anais callens#brigitte fontaine#saint etienne daho#saint etienne#comateens#arnold turboust
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EDENTOURDIARY - CHAMBÉRY 21 DÉCEMBRE - PARIS PLEYEL 23 DÉCEMBRE
On m’avait déjà fait le coup il y a 25 ans, mais là, l’histoire bégaye un peu quand même. Et avec le même album. Curieux… J’ai donc passé une semaine vraiment absurde à rassurer famille, amis et public pour…un épisode viral bénin. Une info alarmiste non vérifiée, lancée par l’attachée culturelle de la ville où je devais jouer, puis relayée par une femme de presse influente, qui alerte les journalistes, en rajoutant une couche coma. Infox relayée par la majorité des médias à coups de gros titres drama, commentés à l’infini. Je vais désormais hésiter à tousser ou à éternuer en public, de peur que l’on annonce mon clamsage imminent. Mais bref, passons bien vite à autre chose.
Je pars avec Laurie en avion pour Genève aux aurores. Comme je devais me lever à 6 heures, j’ai eu peur de ne pas me réveiller et je n’ai quasiment pas dormi. On annonce une tempête, mais le vol est heureusement paisible. A l’aéroport de Genève, nous retrouvons Dan qui s’occupe de ma sécurité, son assistante Nadia et le violoniste Joachim pour faire le trajet en voiture jusqu’à Chambéry. Nous arrivons à l’espace André Malraux, accueillis par Paola qui gère l’endroit, ravissante et très gentille. Je retrouve l’équipe et le groupe au catering, qui aujourd’hui est absolument délicieux. La salle est superbe et le sound check est nickel. Je fonce dormir un peu dans le bus pour récupérer, mais pas complètement tranquille à cause de cette gêne au fond de la gorge, dont je n’arrive pas à me débarrasser. Je dors une heure, ce qui me fait beaucoup de bien. Diner, puis lente préparation. J’écoute en boucle « Mister Big Stuff » de Jean Knight. Où la voix de Debbie Harry, dont l’énergie me contamine.
Nous jouons dans un théâtre où le public est confortablement assis. Je me prépare donc à une conquête en profondeur, sans m’appuyer sur un joker tube que le public attend parfois. Mais surprise, après « Au commencement », le public me fait une standing ovation longue et chaleureuse. L’ambiance est électrique et la chaleur monte. Grande complicité entre nous tous sur scène. Des titres comme « Me manquer » « Soudain » et ce soir, particulièrement « L’enfer enfin », sont longuement applaudis. La chaleur s’intensifie avec « Jungle Pulse », « He’s On the Phone » et « Le premier jour ». Et apothéose avec « Get Off My Case ». Après ce beau concert, je rencontre la délicieuse Nathalie Pillet qui a écrit cette somme incroyable sur moi « Paroles de fans ». Merci tellement à Nathalie et à tous les participants à cet ouvrage.
Puis retour en bus vers Paris avec un trajet d’une dizaine d’heures, pendant lesquelles nous allons essayer de dormir, malgré ce mélange d’excitation, de fatigue et de secousses de la route, ambiance cariole de la mort. Arrivée 7h00 du mat. Direct maison en taxi. Le chauffeur tient absolument me raconter sa vie par le menu, mais je suis au bout de la mienne, j’ai la paupière qui pèse 20 tonnes. Pitié !! J’arrive vaguement à formuler une ou deux phrases vraiment n’imp’ pour lui montrer que je m’intéresse, mais de toutes façons, il ne m’écoute pas vraiment, à fond dans son monologue énervé. Puis crash maison et dimanche de rien.
Lundi au réveil, humeur de rêve car heureux de jouer à Pleyel ce soir et petit soleil gracieux. Je dois retrouver tout le monde à 15h00 pour le sound check. Devant Pleyel, des visages familiers et amicaux m’accueillent. Certains ont quasiment assisté à tous les concerts. Tous ces trajets, concerts, logement…. C’est dément. Merci du fond du coeur pour la fidélité.
Le hall d’entrée Art Déco de Pleyel est d’une beauté folle. Toujours un choc. La salle est magnifique. Des travaux acoustiques ont été effectués depuis mon dernier passage avec Jeanne Moreau pour « Le Condamné à mort ». Quel souvenir, mon dieu ! Le son est très bright, mais très précis. Arnold Turboust vient répéter avec nous, car il intervient sur « Rendez Vous au Jardin des plaisirs ». Antoine et Charles du duo Moïse Turizer, que j’ai invité pour faire la première partie, viennent d’arriver et je leur cède la place pour leur sound check.
On m’installe dans la loge Lou Reed. Délicate attention. Je me pose un peu avant le drink de Noël et la remise des cadeaux à l’équipe et aux musiciens. Des semaines d’investigations en douce pour sonder les goûts de chacun pour ne pas trop me planter dans le choix. Nous avons traversé ensemble cette aventure faite de beaucoup de grands hauts et parfois de vents contraires qui nous ont soudés.
J’entends au loin ma sélection de titres surf sixties et obscurs que l’on passe en salle pour ambiancer. J’annonce Moïse Turizer qui prend la scène d’assaut pour assurer un set chamanique sous haute tension. Superbe.
La tension monte. C’est à moi. Des les premières syllabes je sens que ça va être intense. Il me faut deux titres pour m’habituer au son, toujours si différent du sound check lorsque la salle est remplie. Ma voix est un peu forte par rapport au reste du groupe et je me sens un peu trop éclairé, ce qui a tendance à me figer. Je ferme les yeux pour me concentrer et m’accroche au pied de micro sur « Les passagers ». Puis c’est parti pour une longue étreinte émouvante, enveloppante et passionnée. J’annonce Arnold qui est ovationné. Un moment fort de complicité avec lui enfin retrouvée. Au fur et à mesure « Timide intimité » devient justement un beau moment d’intimité avec le public. Nous finissons l’album Eden et attaquons la dernière montée avec « Jungle Pulse », « Idéal », « Le premier jour » et « Get Off my Case ». Final sur « Sleigh Ride » des Ronettes, titre extrait du classique album de Noël de Phil Spector. J’ai demandé à Victorien d’imaginer un tableau Noëlisant et il a créé un sapin de lumière superbe dans lequel nous saluons. Quelle soirée!!
Monter sur scène demande une mise condition mentale assez particulière et il est difficile d’en sortir brutalement, de retrouver son état normal, de socialiser et de se faire lécher le museau. J’ai 4 secondes pour redescendre, me doucher et retrouver famille, amis et médias pour un after show blindé. Je tente de saluer tous les invités. Tout le monde à l’air heureux, alors je le suis aussi, grisé par les mots doux et par cette cool sensation de la mission accomplie.
Je crève de faim et j’ai tellement perdu de poids avec les concerts, que je rêve d’engloutir toutes les trucs pouffe, combinaison fatale sucres et gras, dont je me prive depuis le début de la tournée. Je donne rendez vous à l’équipe et aux musiciens au Harry’s pour se fignoler et célébrer, à base de cocktails et de joker culotte avec Pauline, Victorien et Jean-Maxence. Ca pourrait durer toute la nuit, mais je m’arrache à 3 heures car j’ai un train pour Rennes aux aurores.
Photo Anaïs Callens
Anaïs Callens photographies
#etienne daho#pleyel#daho pleyel#anais callens#chambery#nathalie pillet#etienne daho paroles de fans#eden#edendaho
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SONDAGE DELUXE REMASTERED COLLECTION : L’INVITATION (2007)- NUMERO 7Obsession Tour Olympia (2008)Photos: Pierre René-Worms, Anaïs Callens et Claude GassianPierre René-worms Anaïs Callens photographies #ClaudeGassian
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EDEN DAHO TOUR : CONCERT LIVE EN REPLAY SUR CANAL + Redécouvrez le concert d’Etienne Daho du 23 novembre dernier à l’Auditorium de Lyon, en replay sur le site de Canal Plus (durée 1h24) https://www.canalplus.com/musique/etienne-daho/h/13187817_50001 Le concert écourté sera également rediffusé ce Lundi 2 Mars à 22h55 sur canal + (durée 1h05) Photos : Anaïs Callens Anaïs Callens photographies
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EDENTOURDIARY - BRUXELLES 13 DÉCEMBRE - ROUBAIX 14 DÉCEMBRE
Un beau vendredi 13. Rendez vous à 10h00 Gare de Lyon pour partir en tourbus à Bruxelles. Impossible de commander un taxi depuis la veille. Nous arrivons tous à la bourre. Dans le métro, Lison a été salement bousculée et Caroline, qui à vu une fille se faire taper dessus, arrive en panic attack. L’humeur est tout de même joyeuse, nous sommes grisés par la perspective de jouer à Bruxelles et dans le nord où le public est toujours dément. Nous mettons deux heures à sortir de Paris et en mettrons neuf en tout, pour arriver à Bruxelles. Du délire. Hervé notre chauffeur est exsangue.
Arrivée au cirque royal rénové. Je suis dingue de cette salle. Fiesta mentale. Le sound check se passe très bien. Nous passons plusieurs titres en revue pour corriger encore des mixes avec Eddy Josse, notre nouvel ingénieur du son façade, qui va rester avec nous jusqu’à la fin de la tournée. Mes amis Thierry Suc, Patrick Péan et le photographe Joao Luis Bento, qui a shooté cette magnifique photo en noir et blanc (pochette de « Me Manquer » et affiche de la tournée) passent me voir avant le show. En gén��ral je n’aime pas voir les gens avant le show ou savoir qui est dans la salle, mais leur présence me fait très plaisir. Je m’améliore, donc.
Yan Wagner est enfin de retour avec nous et son set fait un carton. Hâte de monter sur scène. Première syllabe, le son est nickel. Petits clins d’oeil rassurés avec Julien Decarne et Clément Daubord qui s’occupent de nos retours sur scène. Le public est à bloc et nous aussi. Jouer plusieurs jours de suite nous permet d’avoir vraiment le show dans les pattes et de se laisser davantage aller au plaisir. Cette traversée en osmose avec le public bruxellois qui nous fait un triomphe, est un bonheur A BSO LU !!!!!!!!!!. Amour.
Backstage nous retrouvons nos amis. Joie joie joie !!! Jacques Duvall, qui pour moi, est le meilleur auteur contemporain de textes en français est là aussi. Nous parlons de « Le jour et la nuit » cette chanson qu’il m’a écrite pour l’album « Réévolution » et que j’adore. Régine et Thierry Ménétrier, qui se sont rencontrés lors d’un de mes concerts et qui sont depuis, mariés et parents de deux jeunes filles adorables, sont là. Je tente d’écourter l'after show, car nous jouons encore demain et après demain, mais c’est très dur de s’arracher. Dehors il fait un froid de bête et j’ai perdu mon écharpe. Des tas de gens m’attendent et je resterais avec plaisir, mais ils sont trop nombreux et vraiment ça caille trop. Je culpabilise de les laisser attendre dans le froid, mais j’ai un genre de gratouille dans la gorge que je ne préfère pas aggraver. Enfin une nuit à l’hôtel et pas dans le bus. Nous filons direct à Lille pour nous écrouler, mais pas de bol, je suis trop excité, je n’arrive pas à redescendre, je dors pas. Fuck!
Après une nuit les yeux collés au plaf’, pleine lune assez garce, nous filons en bus à Roubaix et pour une fois cette semaine, la distance est très courte. Le Colisée est une salle magnifique. Le bus de la technique est tombé en panne et ils ont peu dormi. Tout le monde est fracassé par cette semaine au routing de malade. Le directeur de la salle très gentil, nous amène Jean Louis et moi à l’extérieur pour faire des photos des lettres rouges au fronton du théâtre. EDENDAHOTOUR. Ça jette grave. Il me dit aussi que Brel et Piaf ont chanté dans cette salle. Il était à l’Olympia en 1985 avec une bande d’amis, qui seront là aussi ce soir. Ça me donne un frisson qui remonte de la main jusqu’à la base du cou. Le sound check est nickel et laisse augurer d’un beau concert. Je vais dormir une petite heure dans le bus pour être un peu plus frais. Je me prépare, mais je ne me sens bizarrement pas très bien. Je ne suis pas du genre à écouter mes petits bobos. J’occulte et je trace. Nous sommes tous excités de monter sur scène. Le public se lève dès la première chanson et je m’amuse beaucoup. Les musiciens et moi prenons un plaisir fou. Beau et chaud chaud chaud concert porté par un public au top. Je sors de scène et mon malaise persiste. Je fonce dans le bus ou je dois voir mes invités, mais ( qu’ils me pardonnent) je les expédie car j’ai hâte de me reposer. Je dois assurer le concert d’Anzin et je veux être le meilleur possible.
Arrivé à Lille, j’essaie d’échapper aux chasseurs d’autographes, venus pour Star 90, qui envahissent le hall de l’hôtel et qui me reconnaissent malgré bonnet jusqu’aux genoux et écharpe. Vraiment je ne peux pas. Je ne me sens pas bien et prends la décision d’aller aux urgences. J’en profite pour remercier tout le personnel soignant de s’être si bien occupé de moi. Admiration, gratitude sans bornes et soutien à eux. Je ne vais pas entrer dans des détails qui ne concernent que moi, mais après une nuit blanche ( encore une) et compliquée, ou Laurie et Alexis, ne m’ont pas lâché la papatte une seconde, je peux rejoindre les musiciens à 10 heures du matin, pourvue nous pissions rentrer tous ensemble à Paris en tourbus. Je sens que tout le monde a eu peur ( sorry) et est soulagé de me revoir. Hélas nos devons prendre la décision d’annuler le concert d’Anzin, qui sera finalement reporté au 26 janvier. Toujours une cruelle décision à prendre pour moi, pour les musiciens, la technique et bien sûr le public. Je ne m’y ferai jamais. Une capitulation quand on n’a pas d’autres solutions. Mais pour mieux revenir.
Baisers à tous et merci pour tous vos messages si chauds, si sweet. Je m’enroule dedans. Xxx é
Ps: A mon réveil des centaines de mails et de message affolés de famille et d’amis qu’il faut rassurer. Le poison de l’époque. L’infox choc. Je suis hospitalisé, dans le coma, blah…..blah….blah…….
SORRY GUYS. NOT DEAD YET !
Photo Anaïs Callens
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EDENTOURDIARY - BLOIS - 30 NOVEMBRE
Pas trop eu le temps de me reposer après les émotions de la semaine dernière. Soirée GQ, Photo shoot pour la couve des Inrocks qui sort le 4 et qui célèbre les 40 ans des Trans, écoute du live à Lyon, préparation de deux disques pour le disquaire day….etc…
Joie de retrouver mes petits camarades Gare de Lyon pour partir à Blois dans 2 vans séparés. Je ne me souviens plus de la dernière fois ou j’ai joué à Blois, mais je pense que c’était il y a mille ans. Je voyage avec Caroline, Marcello, Matthieu, Jean Louis, Dan et notre chauffeur Farid, impec. Nous refaisons le monde, tout y passe, les sujets brulants du moment, ceux ou Marcello s’emporte avec éloquence. Dans la conversation, je glisse qu’un ancien ministre était de la fanfare. L’expression leur fait la journée.
L’équipe de la salle du jeu de Paume nous fait un très bel accueil. C’est immense, genre gymnase et nous nous
précipitons au catering, tous affamés. Pendant tout le déjeuner l’alarme incendie se déclenche et sonne avec un nouveau sonore assourdissant et ne semble pas vouloir s'arrêter. Je me bourre les oreilles de Kleenex. Le message de stress de l’alarme nous fait tous déjeuner en trombe pour quitter le catering au plus vite.
Le sound check se passe très bien. Le son est parfait. Julien et Clément aux retours et Damien en façade sont contents. Nous prenons le temps de reprendre nos marques avec le quatuor, d’autant plus que Joachim est remplacé sur cette date par Marie Alix qui s’en sort parfaitement bien. Nous prenons le temps de tout régler et cela a pour conséquence que je n’ai pas le temps de répéter le super duo « A tes côtés » avec Malik Djoudi, qui ouvre le bal ce soir. Il arrive, toujours tellement charmant et cool avec son équipe.
Je file à l’hôtel pour me reposer et ça tombe bien, j’ai un livre chiant à mourir qui me tombe des mains. Je dors une heure , ce qui est génial pour la vitalité et surtout pour la voix, vu que je n’ai pas arrêté de chanter et de jacter toute la journée.
Diner 19h avec Toto, Arnaud et Laurent ( pommes de terre vapeur, donc sucres lents, donc digestion rapide), stretch, inhalation, vocalises. Je présente Malik qui ouvre le show et je reste pour regarder quelques chansons aux côtés de Victorien. Super accueil mérité pour lui. Ce mec est un grand.
C’est mon tour. Belle ambiance des grands soirs, hugs, Mako toujours en dernier et …..Tout n’est que recommencement. Le son est nickel et aussi bien qu’à la répétition. Je me sens bien, la salle est blindée, amicale,
ondulante. Le public se masse devant la scène ou je reconnais mes fans hardcore Deluxe. Soudain, He’s On The Phone et Le premier jour font un carton. Fin climax avec Get Off My Case.
Le groupe, la technique et moi sommes heureux. Amis, smacks, yeux brillants, hugs, attention je n’embrasse pas pendant la tournée ( hélas parfois). Et je mets des gants au cas ou je doive serrer des mains. C’est moyen, mais toujours mieux que d’être obligé d’annuler un concert en cas de virus pute qui me bondirait dessus.
Retour en van avec Damien, Caroline, Matthieu, Jean Louis, Dan et Mako. Même Farid chauffeur cool qu’a l’aller. Je suis mort de faim et je tuerais pour un cocktail d’alcool très fort. Je suis un peu surexcité par le concert et j’ai du mal redescendre. Je n’arrête pas de parler alors que tout le monde à la paupière un peu lourde et voudrait sans doute un peu de calme. Caroline à l’air d’avoir envie de se marrer avec moi, mais devient sérieuse et bombarde Mako de questions sur les rae rae de Tahiti.
Nous arrivons vers deux heures du mat et attendons nos taxis dehors dans un froid de bête. Je ramène Laurie et pauvre Matthieu qui en plus, doit aller récupérer son scoot à la fourrière.
Maison. Coma profond.
Photo: Anaïs Callens
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EDENTOURDIARY - CLERMONT FERRAND - 21 NOVEMBRE
Le choc post euphorie de la Philharmonie a été sévère. J’ai zéro de tension et j’ai chopé une stupide intox alimentaire qui m’achève définitivement. Nous n’avons pas joué depuis plusieurs jours et c’est toujours un peu plus difficile de reconvoquer l’énergie et les automatismes. Nous nous retrouvons à Paris Bercy, gare que je ne connais pas, direction Clermont Ferrand. Joie de retrouver le groupe.
Parano des passagers qui toussent et se mouchent tout autour de moi. Les chanteurs sont des athlètes bien fragiles et à la merci du moindre virus salaud, du moindre coup de froid fourbasse, du serrage de main ou du baiser empoisonné.
Il y a des salles comme la Coop de Mai où on est toujours impatient de revenir. Retrouvailles avec notre chère ��quipe technique. La salle est parfaite, l’accueil de Didier Veillault et de son équipe est à la hauteur de sa réputation. Après les balances je dois rencontrer les élèves du lycée St Géraud d’Aurillac. Et là, stupeur. Leur professeur Fred Le Falher les a fait travailler sur Eden et Résérection depuis des mois et ils ont créé une affiche, un clip sur « Un serpent sans importance » et une image par chanson. Incroyable. C’est vraiment très beau et très touchant. Ils sont intimidés et moi je le suis aussi par tant de travail et de talent.
Je m’installe dans la loge Bashung. Aux murs, les photos d’Alain me rendent mélancolique. Yan Wagner attaque la première partie. Toujours smart et superbe. Puis c’est mon tour. Après la première chanson, un énorme grésillement se fait entendre et fait redouter le pire, mais l’incident ne se reproduit pas. Le public est attentif, le show monte en puissance, chanson après chanson jusqu’à l’apothéose de Get Off My Case. Autographes, photos, yeux humides. Merci, merci, merci.
Photos Yann Cabello https://www.yanncabello.com/ https://www.facebook.com/yann.cabello.7
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EDENTOURDIARY - TOULOUSE 6 NOVEMBRE Photo : Anaïs Callens Anaïs Callens photographies http://www.anaiscallens.com/ La ville rose. Heureux de retrouver l’Eden Team au Bikini. Joie de retrouver cette salle et l’équipe qui y travaille. Hervé à la légendaire hospitalité m’offre deux bouquins. L’un sur les derniers mois de la vie de Gérard Philippe et les oeuvres complètes de René Char dont j’ai lu les correspondances avec Camus. Ca tombe bien je viens de finir la bio de Debbie Harry et le journal de Jane B. Contrairement à Chateau Renard ou l’on était entassés sur la petite scène, ici nous retrouvons notre espace. Je règle des petits points avec Jean Maxence qui est aux manettes pour les lumières. Je ne veux pas être éclairé en blanc, je ne veux pas être trop éclairé et de préférence pas par en dessous ce qui me donne l’air d’un vampire, sur toutes les affreuses photos que j’ai vu passer. Damien règle les derniers points au son et tout semble parfait. Cool sound check rassurant. J’essaie de me reposer sans succès avant le concert. Idem pour les musiciens qui se posent ou ils peuvent sur des bancs de bois. Yan Wagner attaque, superbe comme à son habitude. Cette voix, putain! La salle est debout et les gens sont serrés comme des sardines. Eden est un album complexe à jouer et a chanter. Chaque soir il faut dompter l’animal qui se dresse et nous résiste. Jamais pareil. Ce soir Soudain est magique. Le public ondule et se laisse caresser par Quand tu m’appelles Eden. Le show passe en 3 secondes. Résérection et les rappels sont des récréations. Jungle Pulse et He’s On The Phone trouvent enfin leur place près de 25 ans après leur sortie. Comme quoi…. Le public est ultra cool et se marre avec mes stupides petites blagues. X amours devient un moment. Doux et coquin. Get Off My Case est un carton chaque soir. Spécial love a mes amis de Toulouse qui sont là au premier rang, qui me portent. Backstage Fabien Waltmann qui a tant contribué à Eden vient me voir. Je suis anxieux de sa réaction. Il a aimé. Fred Ventura la légende du disco italien vient d’Italie pour voir le show. Nous allons enregistrer un titre ensemble en janvier. A la sortie je m’arrête pour signer des disques et des billets de concerts. Merci pour les sourires et les regards brillants. Merci Toulouse la belle pour l’amitié et la fidélité.
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MERCI MONACO https://www.facebook.com/MonteCarloLiveSBM/ https://fr.montecarlolive.com/ Photo Anaïs Callens https://www.anaiscallens.com/photographies/a-propos/ https://www.instagram.com/anais.callens/
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MERCI SAINT MALO (La Route du Rock) http://www.laroutedurock.com/ LA ROUTE DU ROCK Photo : Anaïs Callens https://www.anaiscallens.com/photographies/a-propos/ https://www.instagram.com/anais.callens/
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http://www.nordeclair.be/1418930/article/2015-11-08/anais-la-mouscronnoise-qui-veut-vous-montrer-comment-elle-a-seduit-etienne-daho
http://www.lavenir.net/cnt/dmf20151108_00731770
Et le projet est à 65% donc encore un effort et c’est par ici que cela se passe :
http://www.kisskissbankbank.com/fr/projects/etienne-daho-diskonoir-tour
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