#albina2
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Un petit selfie avec un nouvel ami saïmiri.
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ALBINA II
Il faut traverser en fraude le fleuve Maroni pour aller acheter de la bière au Suriname. Dans cette région de la Guyane, on ne trouve pratiquement aucun magasin alors que le Suriname est un pays de non-droit et de tous les trafics, des couches pour bébés à la cocaïne, y sont possible.
Des villes - Albina I, Albina II - qui ne se trouvent sur aucune carte se sont créées d’elles-mêmes face à Saint-Laurent du Maroni et de Maripasoula. Elles sont apparues en bordure de fleuve sur des pilotis afin qu’on puisse y arriver en pirogue. Ces cités lacustres sont essentiellement constituée de grandes épiceries - les Chinois - et de bars. On peut payer en euro ou, pour régler sa note en or, il y a des petites balances sur les comptoirs. Des chambres avec des grands numéros peints sur les portes font office de bordels.
On est en plein western. Les gendarmes français ferment les yeux jusque 18h00. A ce moment, ils interdisent la traversée du fleuve car en fin de journée les garimpeiros (les orpailleurs clandestins) débarquent. Et là, l’alcool et la drogue coulent à flot. Les trafics battent leur plein. Et les bagarres sont courantes. Ça peut devenir très dangereux.
Le Suriname est une ancienne colonie hollandaise et sur les murs de planches peintes de couleurs vives sont placardées des affiches en néerlandais. C’est la langue officielle du pays bien que, dans cette région, les gens sont pour beaucoup des brésiliens illégaux et qu’on parle portugais.
Chez les Chinois, la bière est soit de la verte (Heineken) soit de la rouge (Parbo) selon la couleur des canettes. La Parbo, c’est de la Amstel mais brassée au Suriname et non aux Pays-Bas. La Parbo est à Paramaribo (capitale du Suriname) ce que la Amstel est à Amsterdam.
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