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Cannabinoïdes de synthèse : la liste des stupéfiants élargie
nokturn /shutterstock.com
Utilisés à des fins récréatives pour leurs effets psychoactifs proches du cannabis, les cannabinoïdes de synthèse (CS) se présentent généralement sous forme de mélanges de plantes ou de poudres destinées à être fumées, vaporisées ou ingérées. Leur consommation expose à des risques graves sur le plan physique et psychique avec un potentiel d’abus et de dépendance. Une dangerosité telle que l’ANSM vient d’ajouter 12 nouvelles familles chimiques et 10 substances sur la liste des stupéfiants.
Agissant comme le THC*, substance active du cannabis, les cannabinoïdes de synthèse (CS) sont de plus en plus fréquemment employés pour leurs effets planant et euphorisant. C’est pourquoi, au regard de leur forte toxicité, l’ANSM a décidé d’inscrire 12 familles chimiques et 10 nouvelles substances sur la liste des stupéfiants. Le détail de ces produits est publié au Journal officiel dans un arrêté daté du 31 mars 2017.
Atteintes des neurones, des muscles, du coeur
Les effets associés à la consommation de cannabinoïdes de synthèse sont loin d’être anodins:
Des troubles neurologiques et neuromusculaires: agitation, convulsions, somnolence, vertiges, paresthésies (troubles de la sensibilité), ralentissement psychomoteur ;
Des troubles cardiovasculaires: tachycardie/palpitations, hypertension artérielle, plus rarement bradycardie, voire hypotension artérielle ;
Des troubles psychiatriques: troubles psychotiques, symptômes paranoïaques, confusion, anxiété, amnésie, parfois insomnie, humeur dépressive.
Identifiés pour la première fois en France en 2008, les cannabinoïdes de synthèse (CS) envahissent depuis cette date le marché de la drogue. « Le nombre de substances identifiées lors des saisies douanières augmente régulièrement : 60 en 2012, 80 en 2013, plus de 150 au 6 novembre 2015 », confirme l’ANSM. Dans toute l’Europe d’ailleurs, ces CS font beaucoup d’adeptes chez les jeunes. En effet, 4% de la génération des18-34 ans disent avoir déjà fumé, vaporisé ou (...) Lire la suite de l'article sur DestinationSante.com
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