#_author:François-Xavier Ajavon
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2017, année névrotique
Victor Hugo (Wikipédia)
2017 s’annonce mal, avec des événements terrifiants, comme l’élection présidentielle hexagonale, le 30e anniversaire de M6, le nouvel album de Vincent Delerm, et peut-être même un nouveau film des frères Dardenne…
Ce sont là des tragédies qu’il faudra affronter avec dignité. L’année, par ailleurs, se composera de 12 longs mois, assez pénibles, et plusieurs fois dans l’année le ciel sera lourd et il pleuvra même par endroits. Peut-être que certains événements avant-coureurs de la fin 2016 pouvaient laisser prévoir ce naufrage attendu. D’abord, en Australie, un python a dévoré, devant les yeux ébahis de golfeurs blasés, un wallaby entier. Le drame s’est noué au 17e trou du parcours de Paradise Palms à Cairns, au nord-est de l’Australie. Le serpent a réussi à coincer le marsupial, l’a littéralement gobé, puis a filé dans le bush pour digérer en paix. On retiendra qu’on n’est en sécurité nulle part, pas même sur les parcours de golf, quand on est né wallaby.
En cette fin d’année 2016, nous avons aussi découvert que la cinéphilie pouvait conduire aux pires extrémités. L’illustration de cet axiome nous a été donnée à Orléans, où le tribunal a condamné à quatre ans de prison ferme un septuagénaire cinéphile qui escroquait son prochain avec maestria, en se faisant passer pour un producteur de cinéma… L’homme, avec 27…
Mes haïkus visuels: Karl Kraus, Roland Topor, Lausanne, etc. Alain Finkielkraut sur la jeunesse conservatrice et Jean-Claude Michéa Politesse, l'art de l'effacement Edouard Baer, le cavaleur Libérez Sarko!
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Adieu 2016, que le Diable t’emporte!
D’après un premier recensement certaines personnes ne seraient pas décédées en 2016, dont le préfet Poubelle, Kirk Douglas, Pépin le bref et Victor Hugo. Mais toutes les autres personnes seraient mortes, à l’instar de Maurice G. Dantec, Pierre Barouh, Gotlib, Umberto Eco et bien-entendu David Bowie. François Hollande a joué à la télévision un fascinant numéro de combustion spontanée, nous privant d’un second one-man-show de cinq ans. Nous sommes passés à côté d’une révolution colossale, grâce à l’opération événementielle « Nuit Debout » durant laquelle nous avons pu voir un philosophe, M. Lordon, apostropher la foule juché sur un amoncellement de palettes. Dans le passé M. Sartre avait fait ce genre de chose sur un vieux baril de pétrole devant chez Renault. Plus loin dans le passé c’était Diogène dans son tonneau. On voit par là que l’humanité progresse. Les policiers ont manifesté. Cuba, célèbre destination touristique, a perdu son « Gentil organisateur » Fidel Castro, qui, comme chacun sait, et surtout Mme Royal, n’envoyait pas les opposants politiques en prison, mais dans des centres de loisirs forcés. En 2016 les rats ont envahi Paris. Le terrorisme a frappé partout. La Grande-Bretagne a fait sécession. La France a failli être recouverte par les eaux, et la Seine a joué au jeu de la crue centennale. Michel Drucker a fait ses adieux. Non, je plaisante. Il a beaucoup été question de jungle, de burkini, de primaire… France Inter a annoncé la fin des bulletins de météo marine (je suis inconsolable), le…
Le psy, un ami de la famille ? Exclusif: le brouillon des derniers vœux de François Hollande! Trump: éloge d'un "gros con" Jacqueline Sauvage: responsabilité, ma soeur Pacifisme et autres fariboles
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Travailleurs, on “manage” votre bonheur
"Je suis votre nouveau conseiller financier", Frédéric Glorieux. Flickr.
Je l’ai lu dans le journal, la France s’apprête à vivre, à cause de Fillon, les heures les plus libérales de son histoire. Finis les badinages, pour vivre avec mon temps, désormais, je m’intéresse exclusivement au management. Ça a son charme, remarquez.
D’abord, signalons qu’une entreprise de Toulouse, Mediameeting, propose une solution de gestion du personnel par la diffusion de messages sonores dans les bureaux et les usines. La société développe même, pour ses clients, d’authentiques radios d’entreprise – alternant programme musical, informations pratiques et messages parlés de la direction générale. Attention, la musique n’est pas là pour faire joli, explique Mediameeting, « elle libère les tensions, capte l’attention, favorise la mémorisation, dynamise, améliore l’humeur et facilite l’adhésion à un projet ». De là découle le concept de management par l’infotainment. Ne riez pas, il y a un marché.
Le management s’intéresse aussi à notre bonheur. Manifestement, c’est un truc assez neuf, pour paraphraser Saint-Just. Dans les colonnes de L’Expansion, nous apprenons que la mode des « chief happiness officer », importée du pays d’Elvis Presley, se développe en France. C’est même du dernier chic dans les services de ressources humaines. Ils ont en charge le bien-être du personnel. Vaste programme ! Le mensuel économique,…
L’Italie doit sortir de l'euro Jacqueline Sauvage grâciée, libérée mais pas innocentée Retro 2016 (3/8): Le politiquement correct, l’islam et moi Libéralisme, une valeur en hausse? Retro 2016 (2/8): Alain Finkielkraut, son discours à l’Académie
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Citizen Bernard Herrmann
Hitchcock et son compositeur, Bernard Herrman (SIPA : 51420772_000001)
Nous sommes en 1975, à New York, le soir du réveillon de Noël. Sortant de l’ultime séance de studio de Taxi Driver, film du jeune Martin Scorsese dont il a écrit la musique, le compositeur Bernard Herrmann s’effondre, terrassé par une crise cardiaque à l’âge de 64 ans. La presse signale discrètement l’événement. Pourtant c’est un monstre sacré qui s’éteint. Herrmann, à travers ses collaborations avec des cinéastes tels qu’Orson Welles (Citizen Kane), Alfred Hitchcock (Psychose, Vertigo) ou Joseph L. Mankiewicz (The Ghost and Mrs. Muir) a réinventé la musique de film, en y introduisant des éléments destinés à agir sur l’inconscient du spectateur : dissonances, motifs harmoniques non résolus, suspension dramatique… Outre son génie mélodique, c’est ce type d’innovations qui a permis à Herrmann de s’imposer comme l’un des plus importants compositeurs que l’industrie du film ait connus. Avant lui, on écrivait de la musique pour les films, après lui on écrira de la musique de films.
De Psychose à Moby Dick
Musicien pour Hollywood est pourtant le dernier destin qu’aurait choisi cet enfant grandi à New-York. Issu d’une famille juive d’origine russe, il rêve dans sa jeunesse de devenir un grand chef d’orchestre. Il étudie la musique à la prestigieuse Julliard School et noue très jeune des contacts…
Félicien Rops, le pornocrate Les oiseaux, le monde, l'amour Eastwood: y a-t-il un magicien dans l'avion? Un suffrage pas si universel Laissez-nous critiquer le «peuple»!
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Desproges bande encore!
Pierre Desproges, en 1983, dans «La Minute nécessaire de monsieur Cyclopède» (Photo : SIPA.00105074_000002)
Pierre Desproges nous a quitté il y a près de 30 ans et son œuvre est toujours très présente. L’année dernière sortait Encore des nouilles, recueil des chroniques — inédites en volume — que Cyclopède donna au magazine Cuisine et vins de France (mettant à la disposition du plus grand nombre la recette du « cheval melba »…). Il y a deux ans paraissait le premier recueil de textes universitaires consacrés à Desproges (fruit du premier colloque sur l’humoriste) : « Je suis un artiste dégagé » Pierre Desproges : l’humour, le style, l’humanisme.
Vient de paraître aux éditions Les Echappés, une maison adossée à Charlie Hebdo, un très intéressant recueil de témoignages de proches de l’humoriste délicatement titré Desproges bande encore, bourré d’anecdotes amusantes et d’informations souvent inédites venant éclairer plusieurs aspects du personnage (notamment le Desproges jeune journaliste à l’Aurore, ou les débuts de Cyclopède à la télévision…).
Il existe plusieurs biographies consacrées au grand homme : nous devons la première à un journaliste de l’AFP, Dominique Chabrol (Desproges, chez Flammarion en 1994) et la seconde, traversée d’une fantaisie…
Les Belphégor du Quai d’Orsay Algérie: le régime du moindre mal Cette année-là... Loubna Abidar ne doit pas être renvoyée au Maroc! Comment terrasser le monstre marseillais
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Bowie: Dieu est mort, Pacadis était son prophète
Depuis que Bowie a rejoint la black star, avec ses cent avatars – Ziggy Stardust, Aladdin Sane, Halloween Jack, etc. – une vague de bowiemania a déferlé sur le globe. On a chanté et dansé devant la maison natale du chanteur à Brixton ; on a écouté en boucle Life on Mars ; François « Rebel rebel » Hollande a même cru bon de faire référence au génie de Space oddity dans un discours édifiant et glorieux à la jeunesse. Kim Jong-Un ne peut pas en dire autant. Cet hiver est décidemment maudit. Qui saura un jour ce que se sont dit Bowie, Boulez et Galabru dans leur compartiment commun de l’express pour le paradis ? Vertiges… Comme presque tout a déjà été dit sur Bowie, sa vie, son œuvre, son goût du travestissement, cet éclectisme-caméléon qui aurait ravi Roman Gary (qui était fan de Bob Dylan, soit dit en passant…), mais on a assez peu parlé du rapport de Bowie à la France. Certes la presse régionale s’est remémorée quelques concerts inoubliables, mais pas un mot d’Alain Pacadis, le punk-critique déglingué et dégingandé, qui n’a pas manqué une occasion de célébrer son idole… La mort de Bowie est l’occasion ou jamais de reparler de lui.
Libération naît en 1973, dans l’effervescence post-soixante-huitarde, avec de bonnes fées maoïstes se penchant sur son berceau, et deux pères : Serge July (parent n°1) et Jean-Paul Sartre (parent n°2). En bas-âge…
Cologne: juste un doigt! Agnès Saal: émerger après le cyclone Schneidermann: Je suis Charlie, mais… Clémentine Autain: comparaison et déraison Cologne: où sont les hommes?
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Il était une fois 2015 (3/3)
Retrouvez les deux premières parties de cette rétrospective ici et là.
Perdre (se). Il est dans la nature de l’humain de se perdre. On peut se perdre dans un discours de Michel Rocard. Se perdre dans les yeux de celle que l’on aime. Se perdre en conjectures. On peut aussi, évidemment, se perdre dans les rues d’une grande ville… Le New York Times nous rapportait en novembre l’histoire extraordinaire d’un italien d’une trentaine d’années venu à New-York pour participer au légendaire marathon, qui s’est perdu deux jours dans la « Grosse pomme »… bien après que les derniers concurrents aient franchi la ligne d’arrivée. Gianclaudio Marengo, qui tentait cette expérience sportive en compagnie d’un groupe d’anciens toxicomanes, n’a jamais trouvé la sortie. Perdant de vue ses camarades, perdant ses papiers, perdant les documents lui permettant de s’orienter (comme de retrouver son hôtel dans le Queens), ne parlant pas un mot de la langue de Donald Trump, il a erré dans les rues, arpenté les couloirs du métro, dormi dans un parc – toujours dans sa tenue de marathon-man… – avant qu’un policier, averti de la disparition mystérieuse d’un italien en goguette, ne le raccompagne à son ambassade. Déshydraté, désorienté, le malheureux a été hospitalisé puis embarqué sur un avion. Retour en Europe. Ce qu’il a fait, ce qu’il a vu, ce qu’il a tenté durant ces quelques jours, il l’a gardé pour lui. « Allo, passez-moi Fellini, c’est pour une…
Star Wars, le retour en force Il était une fois 2015 (2/3) 2016: des raisons d’espérer Il était une fois 2015 (1/3) La chute du prix du pétrole ne menace pas la stabilité du régime saoudien
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Il était une fois 2015 (2/3)
Paris, à côté de la plaque. La poursuite de la publication du Journal de Philippe Muray. La vérité – enfin – sur la fête de Noël ! Rétrospective de l’année, suite.
Dutilleux (Henri). Debussy, Ravel, Couperin, Fauré, Berlioz, Saint-Saëns, Satie, Poulenc… la France a donné au monde un nombre considérable de grands compositeurs. A l’instar de l’Allemagne et l’Italie le climat, les paysages, l’état d’esprit général, la psychologie et le régime alimentaire doivent être propices à l’éclosion de grands musiciens. Parmi ces grands noms il y a Henri Dutilleux (1916-2013) ; compositeur inclassable qui est toujours resté à l’écart des chapelles et sectes musicales diverses du XX ème siècle, il a laissé un catalogue aux dimensions modestes (quelques dizaines d’opus – en presque cent ans de vie !), mais ne comportant presque que des chefs d’œuvres, dont une sonate pour piano (1945) et des pièces orchestrales (Citons Timbres, espace, mouvement, 1978) qui sont jouées dans le monde entier depuis des décennies, contribuant à la joie des mélomanes, et au prestige culturel de la France. Mais il arrive que la France ait du mal avec ses génies… En 2013, à quelques encablures du centenaire, le compositeur s’éteint. Les hommages affluent du monde entier. Un type à l’Elysée écrit même un communiqué de presse signé du Président. Mais la ministre de la culture, Mme. Filippetti « oublie » de se rendre aux obsèques. L’affaire qui nous intéresse – celle de la « plaque » – commence en avril 2015. Christophe Girard, maire PS du 4ème arrondissement, qui souhaitait rendre…
2016: des raisons d’espérer Il était une fois 2015 (1/3) La chute du prix du pétrole ne menace pas la stabilité du régime saoudien Rachid Birbach, un imam corse? Turquie-Kurdistan: deux pays en un
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Il était une fois 2015 (1/3)
2015 n’a pas été une mince affaire. Attaques terroristes d’une ampleur inédite sur le territoire national. Retour de Pif Gadget en kiosque. Afflux inédit de migrants en Europe. Montée en puissance du comique américain Donald Trump, dont la stand-up comedy permanente pourrait bien se poursuivre en cette nouvelle année… Ce fut éprouvant… En 2015 les français ont découverts, médusés, que deux familles de gitans peuvent paralyser – seules – une autoroute entière avec un feu de palettes et trois vieux J9 d’origine douteuse. En 2015 le monde a joué à la fin du monde, mais fut sauvé de justesse par Laurent Fabius à la Cop 21. La France a échappé de peu au péril nazi personnifié par Marion Maréchal-Le Pen, et à l’issue d’une bataille colossale, Fernandel est arrivé à la présidence de la région PACA. Une année d’amalgames, de padamalagmes… une année qui a vue la disparition d’Anita Ekberg, la surfemme fellinienne de la Dolce Vita, de Demis Roussos (à ne pas confondre avec Alexis Tsipras, qui a suscité cette année d’autres types de fantasmes), de Roger Hanin le cow-boy du far-Oued, mais aussi François Maspero, Percy Sledge, la chanteuse Patachou (qui avait révélé Brassens), le bluesman Charles Pasqua, BB King… Une année que nous allons passer en revue de A à Z…
Autrice. Dans la nécrologie de la cinéaste Chantal Akerman, publiée par Le Monde, j’ai découvert le mot « autrice »… Il m’a…
La chute du prix du pétrole ne menace pas la stabilité du régime saoudien Rachid Birbach, un imam corse? Turquie-Kurdistan: deux pays en un Pour une déchéance de nationalité antiterroriste Afrique du Sud: les Boers et l’argent des Boers
#_author:François-Xavier Ajavon#_uuid:2f5e5028-1311-3009-a2e8-5281e83bfd8c#_lmsid:a077000000FdY5eAAF#_revsp:causeur.fr
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De l’influence d’Isabelle Carré sur les rayons gamma
Un article sur Isabelle Carré pourrait assez naturellement appeler tout un bouquet d’expressions astucieuses du genre : « C’est carrément réussi », « Ne coupons pas les cheveux en quatre… », « Le dernier carré… », c’est même une pente qui pourrait nous emmener à parler de carré d’agneau, de partie carrée, de racine carrée ou encore de carré de dames. Ecartons d’emblée la tentation. Ce serait hors de propos, et dans le cas qui nous intéresse il s’agirait d’ailleurs plutôt d’un brelan.
Isabelle Carré est à l’affiche – jusqu’à la fin du mois janvier au Théâtre de l’Atelier – d’une très belle comédie de l’américain Paul Zindel (1936-2003), qu’elle a également mis en scène, au titre énigmatique et gracieux : De l’influence des rayons gamma sur le comportement des marguerites. Parce que c’est l’une des premières fois qu’une pièce de ce dramaturge méconnu en hexagone, mais populaire outre-Atlantique, est présentée à Paris ; parce que cette première mise en scène de Carré respire l’intelligence et la sensibilité ; parce que la fable imaginée par Zindel, sous les atours de la comédie, est une brillante réflexion pleine de noirceur sur le ressentiment (lit sur lequel peuvent croitre les marguerites…) ; pour toutes ces raisons, il faut aller voir cette pièce.
Dans son appartement modeste qui semble avoir été dévasté par un typhon (murs au papier peint ravagé, désordre de bouteilles vides, chaos ambiant) Béatrice Hundsdorfer vit avec ses deux filles adolescentes. Ruth, 17 ans, qui – superficielle et apprêtée – aspire surtout à être la plus populaire de son lycée ; et la discrète Mathilda, 13 ans, qui…
Dakar: histoire du Palais de justice abandonné Flop art Norvège: l'islamo-critique devenu «chrétien musulman» Maison des Métallos: haro sur Jérusalem! Sauvons la junk-food!
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Paris intra-muros
Paris a une forme de côte de veau. Cela n’a jamais échappé à personne. C’est même pour cette raison que les plus grands poètes, à travers l’Histoire, ont chanté la beauté, les mystères, les envoûtements et le charme irrésistible de la ville-lumière – qui attire des humains du monde entier, et même des Belges. Villon a dit la vie de ses étudiants au Moyen-Âge. Baudelaire a chanté son spleen et ses nuits interlopes. Jacques Dutronc ses petits matins nimbés de grâce. Et Apollinaire, Céline, Hemingway ? La capitale, ses rues, Sa Majesté la Seine, ses monuments, le soleil qui se lève sur le Sacré-Cœur, ou qui se couche sur le Génie de la Bastille, tout est fait pour inspirer le poète. Paris – à l’instar de New-York, Chandernagor et Couilly-Pont-aux-Dames – sera toujours au cœur de la littérature mondiale. Le nouveau livre de Sophie Pujas, Maraudes (Gallimard) en est une brillante démonstration.
Après un premier opus remarqué consacré au peintre Zoran Mušič (ZM, Gallimard, 2013), qui tenait à la fois de l’essai et du poème en prose, l’auteur revient avec un livre délicat sur Paris, composé d’une multitude de chapitres très courts (de une à trois pages), chacun introduit par le nom d’une rue. Les yeux grand ouverts sur la ville, mais surtout sur les humains qui la traversent, et parfois se hasardent à l’habiter, l’auteur distille des micro-récits qui finissent par composer une mosaïque saisissante de ce majestueux navire battu par les flots, mais qui ne sombre pas.
Rue Oberkampf, un contrôleur de la RATP appréhende pour la millième fois le contact des…
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Bernanos, thrillers métaphysiques Fatima ou la délicatesse Eugénie chez Taddeï, FN à Sciences Po, La Mecque, etc. Être maire de Sarcelles, c’est pas si facile FN : Jean-Marie rallie Marion... contre Marine?
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Les Lumière à l’aube du cinéma
Le grand acteur Michel Simon se présentait souvent en ces termes, avec humour : « Je suis né en 1895, et comme un malheur n’arrive jamais seul, cette année là les Frères Lumière inventaient le cinématographe. » En 1895 Renoir fait passer la vie dans la peinture, la France est un empire, les voitures hippomobiles dominent le pavé, la radio n’existe pas encore, les journaux sont en noir et blanc, Méliès n’a pas encore marché sur la lune, on s’éclaire au gaz, la Tour Eiffel est un tas de ferraille controversé qui a six ans à peine, et sans cinéma le monde entier s’ennuie. Puis arrivent Auguste et Louis Lumière, entrepreneurs lyonnais, et leur fameuse invention. Pour être juste le « cinéma » était dans l’air au tournant du XIX ème et du XX ème siècle. De nombreux brevets sont déposés de part et d’autre de l’Atlantique, pour divers procédés de reproduction d’images animées. Thomas Edison (à qui nous devons aussi l’ampoule, le phonographe et la roue carrée – rayez la mention inutile) est sur les rangs avec son « kinétoscope », machine permettant de visionner des vues en mouvement en approchant ses yeux d’un petit écran ; mais ce sont les Lumière – forts de leur génie et de leur patronyme[1. N’est-ce pas un coup de génie pour les inventeurs du cinématographe de s’appeler « Lumière » ? Comme à l’inventeur de la poubelle de s’être appelé Eugène Poubelle ?] – qui rencontrent le succès, comprenant que ce qui s’appellera bientôt le « cinéma » est une expérience à vivre collectivement, dans une salle de spectacle, et sur un grand écran – plus grand encore que la vie ! Et pour alimenter leurs séances les frères Lumière vont tourner eux-mêmes, et faire…
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Numérique : Pourquoi la France rame Le Conseil supérieur de l’éducation rejette la réforme des programmes Nobel de la paix: le comité récompense le modèle tunisien «Avec l’islamisme, l’appareil du PS est dans le déni» Église : Mgr Charamsa sort du placard
#_author:François-Xavier Ajavon#_uuid:0bc193b3-bf7f-31df-9e51-158a8450c18b#_lmsid:a077000000FdY5eAAF#_revsp:causeur.fr
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Eté 2015: bilan globalement négatif
C’est presque la rentrée. On le voit à la mine déprimée des parisiens, et aux fournitures scolaires qui envahissent les rayons des supermarchés… Petit bilan des deux derniers mois – marqués par la crise grecque, la crise du porc et les coups de soleil… mais pas seulement…
01/07 : Rien. C’est le premier jour du mois.
04/07 : Au Royaume-Uni un quinquagénaire meurt foudroyé, alors qu’il brandissait une “perche-à-selfie” métallique vers le ciel… L’individu n’a pas survécu à la charge électrique et à de graves brûlures. Je me demande de quelle manière on racontera les circonstances de sa mort à ses petits-enfants, et aux enfants de ses petits-enfants… On dira certainement qu’il est mort à la guerre…
05/07 : Les grecs disent “OXI” et rejettent le plan austéritaire des créanciers par 61,31% contre 38,69%. Le premier-ministre Alexis Tsipras devient une star du show-business à l’égal de Jésus-Christ ou John Lennon. Une vague sauvage d’hellénophilie traverse l’Occident. Le pays de Demis Roussos et Sophocle redevient un paradis terrestre. Les pêches sont toutes miraculeuses, les terres arides se transforment en jardins luxuriants, les investisseurs et les touristes affluent en troupeaux, les créanciers sont joviaux, le soleil darde ses rayons avec plus d’enthousiasme que jamais… l’austérité est abolie ! Inutile de dire que le lendemain de cuite a été un peu douloureux pour certains… Par ailleurs le 5 juillet un championnat du monde de soupe au pistou a été organisé à Miramas dans les Bouches-du-Rhône. Six-cent convives ont dégusté des litres de soupe, jugés et notés selon la taille des légumes, la…
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Cambadélis au secours de Jean-Marie Le Pen Le génie des bipolaires Interdiction de fumer en ville Chine : ambition totalitaire et accidents industriels L'Etat islamique et la théologie du viol
#_category:yct:001000661#_author:François-Xavier Ajavon#_uuid:3b773a6c-0e35-3538-9a04-09c26a30ee8c#_lmsid:a077000000FdY5eAAF#_revsp:causeur.fr
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Umberto Eco en quête des années 90
Nous avions laissé le grand Umberto-de-Bologne au Cimetière de Prague, parmi les malentendus, dans la Mitteleuropa du XIXème siècle… C’était il y a quatre ans. Dès son premier opus, Le nom de la rose – grand éloge de l’intelligence spéculative sur fond de polar médiéval – Eco nous a fait voyager dans l’Histoire.
Son septième roman, Numéro zéro, dont la traduction française vient de paraître chez Grasset, ne déroge pas à la règle puisque l’action ne se passe pas de nos jours, mais au tout début des années 90. Et compte tenu de l’accélération continue du temps présent, de l’obsolescence quasiment instantanée de nos technologies et des “mutations sociétales” fonctionnant à flux tendus, nous voilà quasiment aussi éloignés des années 90 que nous l’étions, dans les années 90, de la Renaissance. J’exagère un peu, certes, mais Umberto Eco projette ici ses personnages dans un univers saugrenu, où il faut s’arrêter dans un bistrot pour téléphoner, où l’on fait des rencontres amoureuses sans passer par une “appli”, où l’hygiénisme et la police du langage n’ont pas encore atteint leur niveau de terrorisme actuel, un monde dans lequel on ne lit pas encore de romans sur des “tablettes”.
Numéro zéro est donc un roman historique, narrant l’aventure rocambolesque de la création d’un quotidien fantoche - Domani (Demain) – lancé par un homme d’affaire cherchant à étendre son influence. Personnage énigmatique, omniprésent mais fantomatique, le Commandeur Vimercate réunit à Milan une demi-douzaine de journalistes pour produire des spécimens du futur…
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Avocats: feu le secret professionnel Protestants: querelles de paroisses autour du mariage gay Règlement de comptes à Pouff’s Corral Féministes contre féministes (suite, sans fin) Second amendement: le pari perdu d'Obama
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BD: Ligne claire et gros nez
Le Centre Wallonie-Bruxelles est un « Etat dans l’Etat », un morceau de Belgique perdu dans le quartier des Halles à Paris, un peu de plat pays face à l’esplanade du Centre Beaubourg. Voilà un endroit profondément étrange dédié entièrement à la célébration de la culture belge. On se doutera que ce lieu réserve une large place à la bande-dessinée, « Etat » dans l’état d’âme d’outre-Quiévrain. Dans un espace réduit, mis en valeur par une mise en scène sobre, le Centre Wallonie-Bruxelles présente jusqu’au mois d’octobre une centaine de planches des plus grands noms de la BD Belge issues des réserves du Musée des Beaux-Arts de Liège. L’histoire de ces œuvres – présentées pour la première fois hors de Belgique – est déjà assez rocambolesque : la collection a été réunie dans les années 70 avec pour objectif l’ouverture d’un musée de la BD dans la capitale internationale des gaufres, un projet qui tomba à l’eau malgré l’amicale contribution de nombreux dessinateurs (Franquin céda une planche pour l’équivalent de 400 euros… L’original d’un gag de Gaston s’arrache aujourd’hui à plus de 100 000). La collection, un temps oubliée, fut ballotée de réserves en réserves avant d’être confiée au Musée des Beaux-Arts de Liège, qui ne l’a exposée qu’à deux reprises. L’occasion de revoir ces planches – en hexagone derechef – ne se présentera certainement plus de sitôt : ces trésors retrouveront après octobre le silence effrayant des espaces infinis des réserves, afin que les générations futures puissent les redécouvrir avec bonheur. Il faut donc courir aller les voir !
Couvrant une période allant de l’après-guerre aux années 70, cette collection met en lumière deux…
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Vincent Lambert: Qu’il repose en paix! Poutine, la drachme et les lendemains qui chantent Turquie: du double jeu au double front Un 25 juillet à la station de RER Saint-Michel… Education: une rentrée à l’œil?
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BD: Ligne claire et gros nez
Le Centre Wallonie-Bruxelles est un « Etat dans l’Etat », un morceau de Belgique perdu dans le quartier des Halles à Paris, un peu de plat pays face à l’esplanade du Centre Beaubourg. Voilà un endroit profondément étrange dédié entièrement à la célébration de la culture belge. On se doutera que ce lieu réserve une large place à la bande-dessinée, « Etat » dans l’état d’âme d’outre-Quiévrain. Dans un espace réduit, mis en valeur par une mise en scène sobre, le Centre Wallonie-Bruxelles présente jusqu’au mois d’octobre une centaine de planches des plus grands noms de la BD Belge issues des réserves du Musée des Beaux-Arts de Liège. L’histoire de ces œuvres – présentées pour la première fois hors de Belgique – est déjà assez rocambolesque : la collection a été réunie dans les années 70 avec pour objectif l’ouverture d’un musée de la BD dans la capitale internationale des gaufres, un projet qui tomba à l’eau malgré l’amicale contribution de nombreux dessinateurs (Franquin céda une planche pour l’équivalent de 400 euros… L’original d’un gag de Gaston s’arrache aujourd’hui à plus de 100 000). La collection, un temps oubliée, fut ballotée de réserves en réserves avant d’être confiée au Musée des Beaux-Arts de Liège, qui ne l’a exposée qu’à deux reprises. L’occasion de revoir ces planches – en hexagone derechef – ne se présentera certainement plus de sitôt : ces trésors retrouveront après octobre le silence effrayant des espaces infinis des réserves, afin que les générations futures puissent les redécouvrir avec bonheur. Il faut donc courir aller les voir !
Couvrant une période allant de l’après-guerre aux années 70, cette collection met en lumière deux…
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#_author:François-Xavier Ajavon#_uuid:0bf2a274-28d4-3acf-be6d-f93025c97484#_lmsid:a077000000FdY5eAAF#_revsp:causeur.fr
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