#William Padepo
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3. Contre un bébé, on vous nettoie la baraque !
William était dégoûté… Lui qui aurait préféré que ce soit Fred, il avait droit au type le plus détestable qui soit après Malcolm Plénozas : J Huntington III, alias « j’me la pète grave », qui se croit le mec le plus beau de la planète. Manifestement, J et la modestie ne faisaient toujours pas bon ménage…
—Allez quoi, on va s’occuper de faire J Huntington IV tous les deux.
—J’en vomis d’avance…
Ce fut donc en trainant longuement des pieds que William s’attela à la tâche…
—La vache ! T’as une sacrée cic-
—Tu veux bien la fermer oui ?!
Par contre, bien entendu, monsieur J dort comme une masse alors que Mélissa pleure… Déjà au bunker, William se souvenait qu’il ronflait comme un camion citerne même quand des alarmes sonnaient donc…
Après un tour rapide aux toilettes, William faillit sauter au plafond tellement il était content d’apprendre que ça avait marché du premier coup ! Il se hâta donc d’annoncer la nouvelle à J… après l’avoir tiré de force de son lit.
—Mais t’es sûr de toi ? Les faux positifs, ça existe tu sais…
—Si si, j’suis certain.
Manifestement, J n’était pas enchanté de ne pas pouvoir renouveler l’essai… ce que William trouvait hautement suspect.
William était un peu crevé et devait s’occuper aussi de Mélissa… ce qui n’était guère du goût de J qui se mit à faire ce qu’il faisait au bunker quand il était de mauvais poil : le ménage.
—Rah Will ! Tu pourrais faire ta vaisselle au moins ! Y a du fromage collé partout sur l’assiette !
—Mais c’est pas vrai Will ! Ta bouteille de lait est périmée depuis quatre jours !
Surtout, William n’allait rien lui dire et le laisser faire…
Par contre, arroser les plantes, c’était pas le truc de J et celui-ci s’en alla après avoir ralé une énième fois sur la saleté de la baraque. Du coup, William s’y colla.
Bien entendu, il fallait aussi s’occuper de Mélissa mais cela, ça ne dérangeait pas William vu qu’il avait dans ses projets d’avenir de fonder une famille mais à l’origine, il se voyait marié avec trois enfants et non pas seul avec cent !
Cependant, être celui qui réparait les toilettes cassées, ça William se doutait bien que ce serait pour sa pomme…
L’après-midi, William vit passer Don en plein jogging devant chez lui et il le salua.
—Will ! Alors ?!
—C’est une fille et elle s’appelle Mélissa.
—Ouf… J’crois que j’aurais pété un boulon si c’était un mec ! Ils m’usent à la baraque !
—C’est à ce point ?
—Attends, j’ai deux gamins, trois ados et un adulte qui veut pas grandir ! Vivian elle a la vie facile avec les filles !
Comme Don était pressé car il devait faire les courses vu que ces sales gosses étaient pas fichus de les faire eux-mêmes, William reprit sa routine habituelle avec un nouveau poids sur l’estomac qui pesait quand même lourd… et qui gigotait pas mal, à croire que c’était la fête là-dedans !
—Ah ! Comment va J Huntington IV ?
—Va voir ailleurs J.
William n’eut pas besoin de plus pour comprendre pourquoi c’était si actif dans son ventre vu le père…
Sérieusement, ça le saoulait que cette tête à claque de J soit si fier de l’avoir foutu en cloque ! Surtout qu’en plus, vu comme il avait mal au dos, William suspectait qu’il aurait besoin d’un bon chiropracteur une fois arrivé au bout de ces cent enfants ! Heureusement qu’on ne lui avait pas imposé de pondre cent gosses avec J car autrement, cela aurait été l’enfer…
Heureusement la nuit, il était débarrassé de monsieur « je me crois plus beau que tout le monde » et croisait des personnes moins agaçantes durant ses brocantes.
—Deuxième en route je présume ?
—Oui.
—Le père ?
—J Huntington III…
—Ah… Il a survécu…
Vu la tête de Vladimir Gothik, William en conclut que J avait dû tenter de draguer Sonia Gothik à un moment donné…
Mais à veiller trop tard, William a fini par s’écrouler au sol et a passé sa nuit à roupiller sur le carrelage…
Autant dire que le lendemain, le jardinage fut compliqué entre les douleurs dues à sa position inconfortable pour dormir et celles causées par le mini-J qui prenait de plus en plus ses aises dans son ventre, William ayant l’étrange impression d’avoir un poids plus lourd à porter sur l’estomac.
Après une bonne sieste pour reprendre des forces, William avait lancé une nouvelle brocante.
—Ca c’est encore un beau bidon dis-moi…
—Merci…
—T’attendrais pas plusieurs petits des fois ?
… J n’aurait quand même pas osé lui faire des jumeaux ?! Quoique… si, il en était parfaitement capable… L’accouchement risquait de prendre du temps ce coup-ci…
En tout cas, à force de discuter, William apprit que son client régulier se nommait Jérôme Fournier et celui-ci eut la sympathie de lui sortir sa poubelle pour l’aider un peu.
—Houlà… C’est moi où vous avez plus de ventre que la dernière fois ?
—M’en parlez pas… Je dors mal avec le ramdam que ça fait là-dedans…
—Et encore, quand ils seront dehors, vous risquez d’en baver tout autant.
A peine William s’endormit dans son très cher lit que Mélissa décida qu’elle en avait assez du berceau. Vu sa tignasse, il était clair qu’elle tenait de son père… et aussi de son autre père.
—Baba ! Baba ! BABA !
—C’est bon, je me lève…
Après les réveils dus au bébé qui pleure, c’était maintenant ceux dus au bambin qui veut son papa…
Tant qu’à faire, William se dit que ce ne serait pas un mauvais plan de commencer dès maintenant à lui apprendre à aller sur le pot.
Par contre, il n’avait pas prévu qu’il aurait juste après les premières contractions alors qu’il allait se rendre aux toilettes.
Autant dire que William en avait déjà assez de la progéniture de J alors qu’il poussait le plus fort possible…
… pour pondre deux bébés ! Comme il le craignait, J lui en avait fait deux d’un coup mais William rit aux éclats en constatant que c’était deux filles. Manifestement, J Huntington IV n’allait pas arriver tout de suite et monsieur « j’me la pète à fond » allait devoir se contenter de Léna et de Louna.
Par contre, pour le bien de son temps de sommeil, William jugea préférable de déplacer les berceaux hors de sa chambre…
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2. Les joies de la grossesse
Après une bonne nuit de sommeil, William réfléchit à ce qu’il pouvait faire maintenant qu’il était au chômage. Certes, il avait ses plantes comme potentiel gagne-pain sur le long terme et éventuellement, il pouvait se remettre un peu à la programmation mais ce n’était pas dit qu’il ait le temps pour cela plus tard. Là où il était le plus compétent était en fuséologie mais les vampires avaient détruit toutes les fusées en état de marche donc pour le coup, cette compétence ne lui servait à rien…
Il opta donc pour la solution la plus simple : vendre les objets qu’il avait récoltés. Qui plus est, s’il se débrouillait bien, il pourrait faire un élevage de grenouilles. D’après une note de Lilith, les vampires en recherchaient souvent donc il serait assuré d’avoir des clients… à condition que ceux-ci ne tentent pas de le manger avant.
Par contre, William réalisa vite que sa collecte d’objets ne serait pas si évidente dans son état. Entre les nausées matinales et sa vessie qui avait dû se réduire à la taille d’un pois-chiche, il pouvait oublier tout projet de déplacement hors de chez lui pendant un moment…
Après avoir réorganisé un peu ses plants, William fut plutôt content de son petit jardin. Quand il sera plus expérimenté en jardinage, il pourra faire quelques greffes pour obtenir de nouveaux fruits et, plus tard, il ira chercher de nouvelles graines à planter… à la fois dans son jardin et dans son ventre qui risquait de garder cette forme arrondie pendant TRES longtemps.
Alors qu’il venait de finir son petit déjeuner, William reçut une visite : Fred Worst, son ex-coloc et pote de bunker.
—Salut Will ! La pêche d’puis l’temps ?
—Salut Fred. Ca va et toi ? Tu deviens quoi ?
—Ben je vis en face de chez Bob. Il est rentré dans sa maison et habite avec Johnny pendant que moi, j’suis avec J et Salim. Pas super mais je fais avec.
Comme William l’avait prévu, Fred avait trouvé un nouveau canapé à squatter…
—Whoua la vache Will ! C’que t’as pris !
—Merci…
—Ca doit être pratique pour poser ta bouteille de bière quand t’es allongé sur le canap�� !
—Si tu le dis… Par contre, faut se faire à l’idée que se couper les ongles de pieds devient plus compliqué quand tu ne les vois plus.
—Ah ouais mince… Et qui c’est qui t’as fait ce bide de malade ?
—Don Lothario. Je l’ai trouvé à Willow Creek.
William prit ensuite quelque nouvelles des autres : si Bob et Johnny ne semblaient pas avoir de soucis pour cohabiter, J et Salim en revanche ne s’entendaient pas et Fred avait aperçu Salim faire mumuse avec des antennes dernièrement. Quant à Paolo, il était reparti à Winderburg dès qu’ils avaient pu sortir du bunker.
—Voilà les nouvelles… Et chouette que t’ait la télé !
—Oui. Et au fait Fred ?
—Ouais ?
—N’espère pas squatter ici.
—Ben quoi ? Ca marchait bien entre nous avant, non ?
—J’te rappelle que je suis surveillé par des vampires donc s’ils voient que tu squattes, tu seras sur leur menu du jour.
Quand Fred fut parti, William se remit en quête d’objets à collectionner mais le fait que son ventre avait pris du volume le gênait et il devait faire attention quand il s’accroupissait car il avait une chance sur deux de ne pas arriver à se relever.
Sérieusement, il avait l’impression d’avoir un gros poids sur l’estomac et son dos était douloureux. Il allait vraiment falloir qu’il s’y habitue car le ventre plat, c’était fini pour un moment...
Comme il ne trouvait plus rien et que la nuit tombait, il mit en place le stand qu’il avait acheté et mis en vente ce qu’il avait en stock.
—Brocante ! Affaires à saisir !
Par contre, il aurait peut-être dû réfléchir avant de faire ça la nuit…
—Salut mon mignon. C’est qu’t’as un joli p’tit bidon dis-moi…
—Merci…
—Dis-moi, c’est quoi ton numéro ?
… parce que la nuit, c’était souvent les plus bizarres qui étaient de sortie...
… ainsi que les vampires…
—Tiens donc… C’est vous qui devez repeupler la ville donc ?
Vladimir Gothik était un vampire à présent, qui plus est dans le camp de Straud dont Lilith n’avait pas encore pu lui fournir un recensement exact.
—Vous vendez des grenouilles ?
—J’en ai deux en stock.
—Je les prends. Si vous en avez d’autres, gardez-les moi. Ca me fera gagner du temps.
Et c’est ainsi que William eut la garantie d’avoir un client fidèle…
Dans les hauts et les bas de la grossesse, il y avait la perpétuelle envie de manger et les envies particulières comme, dans le cas présent, des fraises. Il avait dû en manger au moins trois kilos pour son petit-déjeuner et il avait encore faim. Heureusement qu’il savait où en trouver car autrement, il aurait du mal à satisfaire ses envies.
William pouvait aussi ajouter les pieds enflés, le bébé qui bougeait dans tous les sens quand il dormait, les allers-retours incessants vers les toilettes… ainsi que l’odorat plus sensible, faisant qu’il avait vomi en sentant le fumet du plant d’oignons à côté de chez lui.
Ses plantes poussaient bien, tout comme le bébé qu’il avait dans le ventre. Au final, William ne se trouvait pas très différent de ces végétaux actuellement : lui aussi allait produire des fruits à profusion…
Comme il avait récolté de nouveaux objets, William refit une brocante…
—Vous devriez arrêter la bi- Oh ? Mais c’est la figurine super méga ultra rare que je recherche depuis que j’ai sept ans un quart dans tous les paquets de céréales au chocolat au lait de mon voisin quand il avait le dos tourné ! J’vous la prends !
—Mais… Une femme ?! Vous voul-
—Vous emballez pas. J’suis stérile…
—On se disait aussi…
Dès que le soleil commença à disparaître, les vampires commencèrent à se montrer.
—Bien bien tout ça… Je vous recommanderai.
—Merci…
William jugea que c’était peut-être un bon plan de se lancer dans l’élevage de grenouilles vu sa clientèle…
Le lendemain, alors qu’il prenait son petit déjeuner, William eut très mal au ventre. Il ne comprit pas tout de suite ce qu’il se passait puis il saisit quand il perdit les eaux. C’était le moment…
Par contre, à cause des vampires, l’hôpital était inaccessible donc William devait se débrouiller pour accoucher… mais comment allait-il sortir au juste le bébé ?! Il aurait peut-être dû y penser avant pour pouvoir poser la question à Lilith mais là, à part pousser en espérant que son ventre n’allait pas éclater, il ne voyait pas quoi faire d’autre.
Puis après de douloureux efforts, il fut enfin délivré avec la naissance de Mélissa, son premier enfant !
Après une bonne sieste pour récupérer, William donna le biberon à sa fille qui était plutôt sage. Lui qui avait envisagé de se marier et d’avoir des enfants, il n’aurait pas imaginé avoir l’un sans l’autre.
Mélissa endormie, William pouvait aller arroser ses plantes puis appeler Fred pour mettre en route le prochain bébé…
—Tiens tiens. J’vois que t’es dispo actuellement.
Mince… Tout mais pas lui…
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1 : Et le gagnant est...
La vie n’avait pas été facile pour William Padepo, né sous l’étoile de la poisse un jeudi matin à 6h13 à la maternité de Magnolia Promenade. Ses parents divorcèrent deux ans plus tard lors des élections du nouveau président de Simcity car sa mère votait pour le parti des Protecteurs du Lama et son père pour celui des Canards Libres, un désaccord irréconciliable selon eux alors que c’était le tout premier auquel ils faisaient face. William a donc grandi entre Newcrest et Winderburg durant toute son enfance, changeant fréquemment d’école sans avoir le temps de s’y faire des amis, jusqu’à ce que sa mère, quand il eu douze ans et trois mois, s’étouffa avec un croissant qu’elle venait de commander à un café de Winderburg – selon les témoins de la scène, elle avait copieusement engueulé la serveuse et refusé de payer la dite viennoiserie.
Etant à présent à la garde exclusive de son père, William fit donc le reste de sa scolarité au collège puis au lycée de Newcrest où peu de gens se souviennent de lui – quoique si elle avait survécu à la catastrophe, Eliza Pancakes aurait pu témoigner qu’elle était sorti durant un mois avec lui jusqu’à ce qu’elle ait brutalement rompu avec lui car elle le trompait avec un membre du club de basket. Il avait eu quelques affinités avec Travis Scott du club informatique avec qui il participa à quelques concours scientifiques mais la poisse de William fit qu’au mieux, ils étaient quatrièmes.
Ses résultats scolaires auraient dû lui permettre de prétendre à une bourse pour étudier la botanique à la prestigieuse université de Winderburg mais il fut devancé d’un demi-point par un autre élève. Du coup, William se présenta au concours de la police qui, face à une hausse de la criminalité, recrutait activement du personnel motivé.
Sa carrière, William s’y investit corps et âme, essentiellement parce que son père avait subitement quitté le domicile familial pour s’installer à Isla Paradiso avec une demoiselle vingt ans plus jeune que lui qu’il avait rencontrée sur Internet et à qui il avait transféré toutes ses économies – il apprit, trop tard, que la dite demoiselle était en fait une escroquerie et n’avait jamais existé, faisant qu’à présent, M. Padepo senior était coincé dans les iles à vendre des glaces à la pistache sur les plages. Il vendit la vieille ferme de son grand-père à Winderburg pour finir de rembourser le crédit contracté par son père pour la voiture et, avec beaucoup d’efforts, il se hissa rapidement dans les échelons.
Par contre, l’amour fut une chose bien compliquée pour William : en plus de ses multiples relations ratées dans son adolescence, il se prit râteau sur râteau une fois adulte, faisant que sa seule compagnie en dehors du travail fut Fred Worst, un ami à lui tout aussi malchanceux qui squattait depuis un moment sur son canapé et qui ne semblait pas vouloir en bouger. Draguer au travail était tout autant compliqué, principalement car ses collègues trouvaient très drôle de lui piquer ses vêtements quand il prenait sa douche et que William était du coup forcé de se balader en serviette de bain dans le commissariat.
Suite à ces deux catastrophes, William ne se faisait guère d’illusions : ses collègues n’avaient pas pu tous en réchapper et les survivants devaient actuellement être en train de bloquer les accès vers San Myshuno…
Autant dire qu’avec sa poisse, il fut à peine surpris que Lilith le choisisse. Il commençait à avoir l’habitude de ce genre de chose. Par contre, il aurait bien apprécié que les autres ne soient pas si pressés de le pousser vers le laboratoire….
Toujours était-il que Lilith l’avait endormi et qu’à son réveil, William n’était plus dans le bunker mais dans une chambre… avec une fenêtre ! Depuis quand n’avait-il pas pu profiter de l’extérieur ? Trop longtemps certainement…
—Bien dormi ?
William se retourna pour faire face à Lilith qui semblait déjà de meilleure humeur.
—Si on veut…
—T’inquiète, ça ira vite mieux. Avec tout ce que je t’ai injecté, tu devrais péter le feu d’ici une demi-heure.
—Et on et où au juste ?
—A Newcrest. On est en train de voir pour reconstruire tout ce qui a été rasé par Straud de sorte à ce que l’on puisse loger tous les SDF. Mais bon, tant que ses sbires rodent, on perd du temps à leur coller une racl��e… Va falloir qu’on trouve des chasseurs de vampires si ça continue car je trouve que certaines vampires à sa solde sont plus rondes qu’avant la trêve.
Elle lui fit signe de le suivre dans la pièce de vie et elle l’invita à s’asseoir sur le sofa qui sentait le neuf.
—Tu as le minimum vital ici : une cuisine, une salle d’eau, une chambre et de quoi t’occuper car tu vas devoir oublier ton métier de flic un moment donc tu devras trouver une autre solution pour l’argent.
Effectivement, il y avait juste le minimum avec une télévision et un ordinateur. Peut-être qu’il pourrait programmer un truc ou commander des graines ?
—Concernant tes potes de bunker, Bob et Paolo ont pu rentrer chez eux mais les autres ont dû être relogés ailleurs, notamment Johnny Zest qui s’est fait piqué son mobil-home par une vieille folle. Comme ils ont en plus des familles et un jo-
—Minute ! Fred est tout seul et il est chômage lui !
—J’oubliai… D’ailleurs, je l’ai perdu de vue.
Connaissant Fred Worst, il avait dû trouver un nouveau canapé à squatter gratis…
—Enfin, il faut que je te parle de qui a survécu, à commencer par le fameux Don Lothario.
—Il a échappé au virus ?!
—Ben il a eu un bol d’enfer si on veut : il était à Granite Falls comme accompagnateur pour la sortie camping de l’école avec Vivian Lewis. Du coup, grâce à cela, des tas d’ados et de gamins ont pu s’en tirer ! On les a placés dans des maisons abandonnées à Willow Creek mais il a fallut séparer assez vite les garçons des filles à cause des rivalités entre les Modèles et les Rebelles ainsi que de Malcolm Plénozas qui tentait de reluquer les filles sous la douche.
—Lui aussi a survécu…
—Je sais oui… C’est assez explosif dans la maison gérée par Don à ce que j’ai vu.
Lilith lui donna les adresses de tous ses anciens voisins et potes de bunker.
—Par contre, les transports vers Winderburg ont un peu souffert à cause de nous donc pour le moment, seuls ceux qui y résident peuvent s’y rendre. Oasis Springs aussi est difficile d’accès et un nuage suspect a été aperçu ainsi que des lumières bizarres. On se demande si ceux de Sixam n’essaierait pas de profiter du chaos pour polleniser du monde, ce qui ne nous arrange pas du tout.
—Ah… C’est mieux si je reste à Newcrest donc ?
—Willow Creek aussi est sure bien que quasiment tous ses habitants aient été tués.
Ce qui devait inclure Travis Scott… William ne pourra donc jamais lui rendre son jeu vidéo.
—Fais juste gaffe à ne pas trainer près des Gothik et tu devrais être tranquille.
Ayant à priori beaucoup à faire, Lilith prit congé après lui avoir remis un téléphone portable et une carte pour utiliser gratuitement les transports en commun. William regarda donc toutes les infos qui étaient dans son téléphone et y trouva une liste assez précise :
Winderburg (accès débloqué à la naissance du 5ème enfant)
San Myshuno (Accès débloqué après avoir donné naissance à 5 filles)
Oasis Springs (Accès débloqué après avoir eu 20 enfants)
Magnolia Promenade (Accès débloqué après avoir eu 25 filles)
Granite Falls et tout autre lieu de vacances (Accès débloqué après avoir eu 50 enfants)
Forgotten Hollow (Accès interdit jusqu’à la fin du challenge)
Il vous est interdit d’avoir un travail (débrouillez-vous pour les factures !)
Interdiction de devenir un vampire
Seuls les enfants non vampire et non-alien sont comptés parmi les 100.
Tous les enfants doivent avoir un père différent.
A l’âge adulte, les enfants doivent quitter le foyer
Parce que trouver des volontaires est compliqué et que c’est plus simple pour surveiller, les vampires imposent que ce soit vous et vous seul qui donniez naissance à ces 100 enfants et vous autorise l’achat de potions de jeunesse sur le site web de la boutique d’Alchimie de Forgotten Hollow.
Ci-dessous la liste des survivants sims connus par ville où ceux-ci résidaient avant la catastrophe.
Newcrest : William Padepo, Fred Worst
Willow Creek : Bob Pancakes, Vivian Lewis, Olivia Kim-Lewis
Oasis Springs : Johnny Zest, J Huntington III, Malcolm Plénozas, Don Lothario
Winderburg : Paolo Rocca (les autres en cours de recensement)
San Myshuno : Salim Benali
William trouva aussi deux listes concernant les vampires : une pour ceux étant du coté des Vatore et l’autre pour ceux qui s’étaient allés à Straud – les Gothik y figuraient tous. Une note avait été ajoutée par Lilith disant que la liste de Straud était incomplète et qu’une mise à jour aurait lieu prochainement.
Comme il fallait bien commencer, William choisit d’aller rendre visite à Don Lothario qui avait emménagé à Willow Creek à la Chenaie.
—Je rêve ? T’as survécu Will ?
—Et oui ! Mais j’ai pas été gâté en partageant le bunker avec J…
—Y a pire tu sais…
A ces mots, une voix nasillarde et hautaine se fit entendre…
—… et quand je pourrais rentrer chez moi, je vous montrerai qui commande ici !
—Lui c’est pire, je peux te l’assurer.
—T’as hérité de Malcolm…
—Ouais. Pour une fois, cette face de rat n’a pas séché la sortie scolaire. J’ai passé tout mon temps à Granite Falls a empêcher les autres de lui tordre le cou…
—HEY !!!
—Je vois… Par contre, faudrait que je t’explique un truc sur ma situation actuelle.
Pour essayer de trouver un peu de calme, Don l’emmena dans sa chambre… mais c’était sans compter sur un détail.
—Face de rat, c’est MON lit !
—Tu sais qui je suis Lothario ?!
—Une face de rat pourrie gâtée !
—Qui a d’ailleurs un casier judiciaire si je ne m’abuse…
Un double craquement de doigts plus tard et une double menace d’une chute de baffe, Malcolm s’en alla enfin et William put expliquer la situation à Don.
—Ah ouais… Faudra que je foute un coup de poing à J la prochaine fois que je le croise histoire qu’on soit quittes.
—Et moi ça m’arrangerait s’il pouvait ne pas m’approcher. J’ai passé une bonne partie de mon service à recueillir des plaintes contre lui pour harcèlement !
—Le connaissant, il va te chopper un jour où l’autre.
Vu la mission que devait remplir William, il ne tourna pas autour du pot avec Don qui accepta de lui filer un coup de main.
—C’est bien parce que j’ai besoin de me détendre avec le stress que me causent ces gosses !
—Alors ?!
—J’ai pas fini !
Sérieux, c’est pas super pratique ces tests de grossesse… Et puis pourquoi Don en a plein son tiroir ?!
—Alors ?
—C’est bon !
—Oh génial ! Bon ben bonne chance pour la suite donc.
—Toi aussi. Et bon courage car je crois que tu en a besoin…
De retour chez lui, William s’attela à assurer son gagne-pain en se remettant en mémoire ses souvenirs de sa vie à Winderburg et en plantant diverses graines et fruits qui, plus tard, devraient lui assurer un salaire décent.
En attendant que ça pousse, il explora un peu le quartier pour récupérer tout ce qu’il pouvait d’intéressant…
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Challenge 100 Bébés : Prologue
Version modifiée du challenge avec un homme à la place d’une femme. Un moment que je voulais me lancer mais c’est finalement en lisant celui de Creamounette que j’ai sauté le pas.
Dans cette version, seuls les enfants de sim non alien ou vampire seront comptés.
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Année 20xx lors de la fête du lama, jour férié national à Simcity. Ce jour fatidique restera dans les mémoires comme celui où l’humanité avait failli être intégralement éradiquée…
Deux évènements majeurs avaient démarré ce jour-là : une guerre entre les deux plus puissantes familles vampires et le terrible virus venu de Sixam qui s’était échappé d’un laboratoire à cause de la négligence d’un scientifique. Si, heureusement, tous deux avaient pris fin, cela n’avait pas été sans de terribles pertes qui mettaient gravement en péril la survie de l’espèce humaine.
Le nombre de victimes du virus a été élevé, notamment à San Myshuno où les habitants étaient réunis pour le festival de l’Humour et qui a été mise en quarantaine pour une durée indéterminée le temps de sa décontamination totale. Il n’y avait quasiment pas eu de survivants… Oasis Springs avait elle aussi reçu le virus de plein fouet mais par chance, certains habitants avaient pu se calfeutrer chez eux ou atteindre un bunker mais d’autres avaient perdu la vie alors qu’ils étaient en train de bronzer sur la plage.
Si Willow Creek et Winderburg n’avaient que très peu été touchées par la terrible épidémie, le conflit entre le clan Straud et le clan Vatore avait entraîné de sacrées pertes. Les habitants avaient eu le choix ou non de rejoindre l’un des deux camps en devenant des vampires mais cela ne leur garantissait pas pour autant d’avoir la vie sauve, notamment au soleil. Beaucoup d’entre eux perdirent bêtement la vie en oubliant ce détail ou bien parce que Vladislaus Straud n’avait plus besoin d’eux.
La domination vampire posant grandement problème, la guerre avait cessé mais la population humaine avait bien souffert… surtout face au constat que les quelques humains restants étaient surtout des hommes et que les quelques femmes qui avaient échappé à ces deux catastrophes étaient des seniors ou des enfants que les autorités avaient pu mettre en sécurité…
Année 20xx, un mardi au bunker N154.
—… Et voilà pourquoi j’ai été env-
—Sérieux Paolo, au lieu de critiquer mes blagues, apprend à chanter juste !
—Pas de ma faute si t’es pas drôle Johnny !
—Fred, tu pourrais nous laisser l’ordinateur plus souvent ! J’en ai besoin pour mes romans !
—Salim, tu joues à Blic-Bloc sans arrêt j’te signale !
—On t’a pas sonné J !
—Calme. Zen.
—Je ne pense pas qu’ils t’écoutent Bob…
Un profond soupir de dépit échappa à la seule femme de l’assemblée face à ces hommes qui se comportaient comme des gamins de six ans. Et dire qu’ils étaient le meilleur espoir de l’humanité… Pourquoi fallait-il que ce bunker soit le seul avec un laboratoire encore en état de fonctionnement ?
—MESSIEURS !!! Vous m’avez écoutée ?!
—Pardon, vous disiez ? C’est que vous êtes si mignonne…
—J Huntington III, je vous arrête pour har-
—Tout doux Will ! On est pas au poste de police !
—Ah oui mince.
—DJ du dimanche !
—Et pour mon ro-
—SILENCE !!!
Il avait fallu qu’elle hausse fortement le ton pour que cette bande de gamins plus que dissipés daignent enfin prêter attention à ce qu’elle disait. Mais quelle galère…
—Je disais donc que, vu qu’il y a eu une chute drastique parmi la population de femmes pouvant procréer, il avait été décidé de recourir aux appareils de ce bunker pour modifier génétiquement l’un de vous afin d’assurer la survie de l’espèce humaine…
—Ben et les Caliente ?
—A priori mortes à cause du virus.
—Mes copines de Winderburg ?
—Probablement victimes de la guerre des vampires.
—Comme Eliza quoi…
Oui, Bob Pancakes avait perdu sa femme à cause des vampires : celle-ci avait été mordue par Straud et avait pris part à la guerre mais durant l’alerte signalant aux habitants d’aller se réfugier dans les bunkers, celle-ci avait préféré engueuler son mari… dans la rue à midi pile. Autant dire que son conjoint avait vite rejoint un abri en assistant à cela.
—Sonia Gothik ?
—Tous les Gothik sont devenus des vampires alliés à Straud.
—Les filles de San Myshuno ?
—Les gars, j’vous rappelle que je suis le seul survivant…
Salim Benali était, jusqu’à preuve du contraire, un des rares survivants au virus qui avait ravagé San Myshuno, tout cela parce qu’il était à la bibliothèque de Willow Creek pour ramener un livre qu’il avait emprunté quand la ville avait été mise en quarantaine.
—Punaise… Hey J, tu vivais pas avec une fille ?
—Heu… J’pense qu’elle a succombé au virus avec mes colocs…
—Et vous mam’zelle ?
—Impossible.
—Quoi ? A d’autres ! Vous êtes une belle nana !
—J’ai dit que c’était impossible !
—Allez. Pas besoin de trucs bizarres pour vous et puis tous les mecs adorera-
En ayant assez de cette bande de guignols qui mettaient son sang froid à rude épreuve, Lilith Vatore dévoila sa vraie nature à l’assemblée masculine qui, tout à coup, était beaucoup moins à l’aise en sa présence…
—Bien ! Dois-je vous faire un dessin ?
—Heu… Vous êtes pas un peu pale ? C’est important la vitam-
—LA FERME OU JE TE BOUFFE !
Un cri apeuré échappa à Fred Worst qui n’était visiblement pas tenté par l’idée de se faire sucer tout son plasma… En même temps, qui pourrait le regretter lui qui n’avait aucune famille et aucune carrière ? C’était le seul ici qui n’avait absolument aucune attache.
A présent, les hommes avaient enfin compris le problème et prenaient la chose plus au sérieux…
—On pourrait désigner Don ! Comme ça, pas besoin de nous y coller !
—J, tu es sûr qu’il a échappé au virus et aux vampires ?
—Et puis il n’est pas parmi nous donc sauf s’il est dans un des bunkers les plus proches, ce n’est pas possible.
—Mince…
Lilith leva les yeux au ciel en entendant cela. J Huntington III était le seul survivant de son foyer… parce qu’il avait préféré fuir plutôt que de prévenir ses colocataires du danger. Résultats : tous tués par le virus. A l’inverse, William Padepo avait fait son job de policier en guidant ses camarades vers le bunker pour les mettre en sécurité…
—Bon, je vais aller inspecter l’équipement du laboratoire et tout préparer. Pendant ce temps, décidez lequel d’entre vous passe sur la table d’opération histoire qu’on fasse ça vite car je commence à avoir une sacrée migraine avec vos bêtises !
Sur ces mots, Lilith quitta la pièce de vie du bunker en claquant la porte, laissant les hommes entre eux…
—Bon les mecs, faut qu’on choisisse quelqu’un. Un volontaire ?
—Certainement pas ! Engrosser une nana, c’est une chose mais se faire engrosser…
—Même pour sauver l’humanité, je refuse de mettre ma langue dans la bouche d’un autre mec !
—Paolo, t’es pas obligé d’aller jusque là tu sais…
—Oui, c’est l’étape bébé qu- Heu Fred, tu fiches quoi sur ton téléphone ?
—Ben j’essaie de voir si on a enfin du réseau ! J’veux savoir quand est la prochaine fête !
—Tiens d’ailleurs, c’est quand le prochain Festival de l’Hum-
—Ta gueule Johnny !
Exaspéré par l’attitude de ses collègues, Bob parti dans la cuisine et revint avec une boite de mouchoirs vide et des feuilles de papier blanc.
—C’est quoi ça ? T’as un rhume ?
—Non. On va chacun écrire qui on veut envoyer dans le labo et mettre le papier dans la boite.
—Ah d’accord ! Et celui qui a le plus de voix s’y colle !
—C’est ça. A moins qu’on soit vraiment nuls, pas moyen d’avoir une égalité entre nous tous.
Ce fut ainsi que les sept occupants du bunker prirent chacun un stylo et une feuille blanche pour y inscrire le nom de leur camarade qu’ils jugeaient le plus à même de sauver l’humanité… et leurs fesses accessoirement.
Sauf qu’après le dépouillement, ils réalisèrent avec effroi que chacun d’eux avait reçu une seule voix, créant une égalité parfaite entre eux sept !
—Bon ben on est vraiment nuls !
—Nan mais sérieux, comment c’est possible ! Je pensais qu’on serait au moins trois à voter pour cette tête à claque de J !
—C’était donc toi Paolo…
—Les mecs, calmez-vous ! Faut qu’on se décide afin qu’elle revienne…
Une heure, puis deux heures, puis trois… Ils n’étaient toujours pas tombés d’accord quand Lilith revint les voir.
—Bon, vous avez choisi qui ?
—Heu… Comment dire…
—On arrive pas à se mettre d’accord…
Lilith soupira avec force, très agacée par cette bande de guignols.
—Puisque c’est comme ça, je vais choisir pour vous vu que vous n’êtes pas assez intelligents pour le faire vous-même !
D’office, Lilith écarta Bob Pancakes et Paolo Rocca, tous deux ayant perdus des proches à causes des vampires et pouvant potentiellement faire capoter la sauvegarde de leur propre espèce à cause de cela. Il lui restait donc cinq prétendants au titre de sauveur de l’humanité : J Huntington III, Salim Benali, Fred Worst, Johnny Zest et William Padepo.
Qui allait-elle choisir ?
Pour aider Lilith, vous pouvez voter ici : https://goo.gl/forms/5mmdV0H7Ee84Zx2G2
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Ombre et Lumière - 14
Sur le trajet du retour, Dimitri essayait de rassembler un peu les morceaux qu’il avait récolté. Sa seule certitude était que Lucinda avait de fortes chances d’avoir été agressée par la même personne : ses blessures correspondaient et l’odeur d’ammoniaque aussi mais le fait que ce type semblait changer d’arme ne jouait pas du tout en sa faveur. Il lui fallait trouver un lien concret entre ces six personnes ainsi que Lucinda et seule cette dernière serait en mesure de l’y aider.
Peu importe comment Dimitri retournait la chose : il allait devoir impliquer la jeune femme dans son enquête et prier pour qu’il trouve le coupable avant elle.
L’autre détail qui titillait Dimitri était à quel point William Padepo lui avait fait confiance. Le vampire s’était préparé à devoir l’assommer ou autre mais il commençait à se demander si un truc ne tournait pas rond du côté des forces de l’ordre... Cela expliquerait la lenteur avec laquelle cette affaire progressait.
William lui avait aussi donné l’adresse des victimes et sur les six, l’une d’elles vivait à San Myshuno dans le quartier des Epices : Garry Coop, un étudiant en politique qui, normalement, n’aurait pas dû se trouver à Oasis Springs. Le lieutenant lui avait vivement conseillé d’aller inspecter son appartement au plus vite...
De retour à Forgotten Hollow, Dimitri sentit son sang se glacer quand il vit que Lilith et Lucinda étaient en train de se battre.
Lui qui avait cru que les Vatore seraient assez puissants pour la contrôler, il commençait à se demander s’il n’avait pas fait erreur. Il allait les interrompre quand Caleb l’arrêta.
- Laisse. Elles s’entraînent.
En regardant, Dimitri vit que, effectivement, Lucinda avait le contrôle d’elle-même et ne proférait pas les menaces qu’elle pouvait sortir quand les ténèbres la dominait.
- Bon, t’as trouvé ce que tu voulais ?
- Oui et non. Je vais devoir quitter Forgotten Hollow un moment car il semblerait que le nombre de victimes est plus élevé que ce que la police a bien voulu dire.
Dimitri raconta à Caleb ses découvertes et ses doutes sur les forces de l’ordre.
- Le policier a parlé du S.I.M.S. à tout hasard ?
- Exact. Il a dit qu’il y avait des amis je crois...
- Alors des chances qu’il savait que t’étais un vampire. Straud est obligé de rendre des comptes à cette agence car ils veillent à ce que les créatures dites surnaturelles ne soient pas trop nombreuses. Qui plus est, j’avais cru entendre une fois qu’ils enquêtaient aussi sur les éventuels ripoux parmi la police.
Donc Dimitri a peut-être en fait eu affaire à un agent du S.I.M.S....
De leur côté, les filles avaient fini leur entrainement.
- Bien. N’oublies pas ce que je t’ai dit pour les hypnoses et tu devrais pouvoir contrôler le chaos que tu sèmes.
Les filles virent qu’il était de retour et si Lucinda les rejoignit, Lilith les salua rapidement pour aller se reposer.
- Alors, tu as pu faire ce que tu voulais ?
- Si on veut. Je vais par contre devoir te demander quelque chose de très désagréable donc si tu pouvais...
- Oh ? Pardon.
Lucinda reprit son apparence humaine et Dimitri inspira profondément avant de se lancer.
- Déjà, tu n’as pas tenté de contacter tes proches j’espère ?
- Non... Mon téléphone est cassé et je ne connais par cœur que le numéro de mon frère. J’étais tellement obnubilée par ma condition actuelle que je n’ai pas pensé à l’appeler.
- Ne le fais pas. Si celui qui t’a agressée sait que tu es en vie...
Lucinda déglutit en entendant cela, comprenant le sous-entendu de Dimitri.
- Je... Je n’y avais pas pensé.
- As-tu vu ton agresseur ?
- Oui mais je serais bien incapable de le reconnaître. Il était comme... déguisé. Un peu comme lors du jour des morts.
La jeune femme s’était mise à trembler face à ce souvenir tandis que Dimitri ne put que constater que cet assassin avait été malin, probablement en apportant de quoi se grimer ou en se servant dans les coulisses. Il lui serait impossible de confirmer que ce tueur avait procédé ainsi avec toutes ses victimes mais cette information lui sera peut-être utile...
La jeune femme étant épuisée, Dimitri n’osa pas lui poser plus de questions. Caleb lui proposa de lui laisser la voiture pour qu’ils ne soient pas dépendants des transports en commun tandis que Lilith donna quelques vêtements à Lucinda pour qu’elle puisse se cacher plus facilement et ainsi, ils purent partir pour San Myshuno et arriver avant le lever du soleil.
Très vite, Lucinda dissimula au mieux son visage puis elle suivit Dimitri dans le quartier des Arts.
- Le soleil se lève dans quelques minutes. On va se cacher dans le centre artistique en attendant le bon moment.
- D’accord. Où va-t-on après ?
- Au quartier des Epices. Je vais t’expliquer tout ça...
- Quartier de la Mode -
Pendant ce temps, alors que les premier rayons du soleil éclairaient la ville...
- Nan mais t’aurais pu appeler avant !
- Comme si c’était de ma faute cette grève des trains...
- Tu réalises que j’ai dû faire la queue pour me faire rembourser mon billet ?!
- Tu réalises que j’ai dû me racheter un billet pour San Myshuno au lieu de Newcrest ?!
- Mais Allo quoi ! Je t’héberge gratis en plus et tu me gueules après !
- Monica, je dors sur ton canapé car ta chambre d’ami te sert de dressing et que les murs chez Matéo sont trop fins pour que je puisse jouer de la guitare. S’il n’avait pas insisté, crois-moi, je dormirai sur un banc !
Sérieusement, Giulia avait du mal avec Monica et son caractère de cochon. En même temps, elles n’avaient jamais vraiment pu s’entendre... Elle avait plus d’affinités avec Lucinda mais depuis qu’elles s’étaient brouillées quand elle avait commencé le mannequinat, elle passait par Matéo pour lui parler.
En parlant de Matéo, celui-ci la harcelait par texto car Lucinda ne répondait pas à ses appels. Vu que Monica n’était pas franchement digne de confiance, il se rabattait sur elle. Logique.
- Encore Matéo ?
- Ouais. Serait temps qu’on aille voir ce qu’elle fabrique Lucy.
Matéo avait tenté d’aller à la police mais il n’avait pas reçu un super accueil, surtout qu’il voulait la signaler disparue juste parce qu’elle ne répondait plus à son téléphone. Pour cette raison, Giulia lui avait promis qu’elle s’occuperait de leur cadette et avait ordonné à son frère de se concentrer sur son restaurant.
Les deux sœurs prirent le premier express pour Newcrest, là où elles auraient dû aller la veille. Le train était bondé, probablement à cause de cette fichue grève, et Monica râlait contre les parents qui laissent leurs gosses pleurer.
A leur arrivée, Giulia suivit Monica jusque chez Lucinda. Le coin était plus moderne que ce qu’elle avait l’habitude de voir à Winderburg et certaines maisons étaient si similaires qu’il y avait de quoi se perdre !
Arrivées à destination, elles frappèrent à la porte mais aucune réponse...
- Elle est peut-être en cours si ça se trouve.
- Mouais. File ton téléphone.
Giulia n’avait pas le numéro de Lucinda car celle-ci avait dû en changer à deux reprises tout comme Monica. Elle tenta de joindre sa cadette mais tomba sur la boîte vocale. Le téléphone était donc certainement éteint car il n’avait même pas sonné.
- Bon, on fait quoi du coup ?
- Je vais aller chercher le double des clés.
Monica alla chez le voisin avec un sourire charmeur - un garçon vivait à côté, certainement - et Giulia décida d’en profiter pour faire le tour de la baraque des fois que. Elle nota qu’habituellement, dans l’espace entre chez Lucinda et le voisin, une voiture devait certainement s’y garer car il avait des traces de roues dans l’herbe.
Par contre, un détail sauta aux yeux de la musicienne : il y avait de drôles de traces au niveau d’une des fenêtres, comme si quelque chose avait gratté contre le bois.
Suivant son intuition, Giulia prit de l’élan et sauta sur le rebord de la fondation, s’accrochant au rebord de la fenêtre. Elle tenta de la soulever... et elle y parvint sans aucune difficulté ! Connaissant Lucinda, il était improbable qu’elle ait laissé une fenêtre ouverte et vu les traces, Giulia aurait tendance à penser qu’elle avait été forcée...
Elle dut faire gaffe en entrant, des paquets étant empilés sous la fenêtre. En un coup d’œil rapide, elle ne vit rien qui laissait penser à un cambriolage.
En entendant des bruits de pas dehors, Giulia déverrouilla la porte à la surprise de Monica et du voisin.
- Whaou ! Z’êtes entrée comment ?
- Me suis débrouillée. Tu es ?
- Jordan.
- Giulia.
- Tu ressembles vachement à Lucy !
- Ouais, on est jumelles.
Elles avaient quelques jours d’écart seulement, Giulia ayant été plus pressée de sortir que sa cadette.
- Bon, elle est où Lucinda ?
- Aucune idée. J’l’ai pas vue depuis deux ou trois jours au moins. Elle est pas retournée à San Myshuno ?
Pas bon ça, surtout si en plus, elle ne répondait plus au téléphone. Matéo avait donc raison de s’inquiéter.
- Nan, elle a disparue. Matéo va pas aimer ça.
Ce coup-ci, la police avait intérêt à écouter, surtout que Jordan pouvait attester de son absence.
- J’vais aller signaler sa disparition aux flics. Vous deux, essayez de voir des fois s’il ne manque pas des trucs car la fenêtre ferme pas.
- Je vais vérifier si elle a toutes ses chaussures !
Giulia soupira... Monica était incorrigible mais était la mieux placée pour savoir ce qu’il manquait dans les affaires de Lucinda. La musicienne jugea tout de même préférable de prendre quelques photos au cas où avec son téléphone avant de partir au commissariat.
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Ombre et Lumière - 13
La nuit étant tombée à Forgotten Hollow, Dimitri ne voulait pas perdre de temps et se rendre à la morgue mais avant, il devait d’abord confier Lucinda à des personnes de confiance qui ne la laisserait pas aux prises avec Straud - connaissant l’individu, il risquerait de la convertir à ses idées pour l’enrôler dans une potentielle armée. Ils se rendirent donc chez les Vatore qui, visiblement, devaient avoir eu quelques accrochages avec d’autres vampires...
- Bonsoir Dimitri. C’est qui je pense ?
- Bonsoir Caleb et oui, c’est elle. Elle se maîtrise à présent.
Caleb avait plutôt l’air sceptique sur la chose, tout comme Lilith qui se tenait prête à réagir au cas où.
- Bonsoir. Je suis Lucinda.
- Caleb et ma sœur Lilith.
A moitié convaincu, Caleb exigea de tester Lucinda pour voir si elle se contrôlait réellement...
Pendant ce temps, Lilith en profita pour proposer à Dimitri de travailler un peu sur ses compétences.
- Pas mal du tout. Tu t’es bien renforcé.
Caleb enfin convaincu, Dimitri laissa Lucinda entre les mains de Lilith qui était la vampire la mieux placée pour l’aider à mieux se contrôler et à comprendre comment utiliser ses pouvoirs...
- Amène-toi Dimitri !
- Mais j’arrives Caleb !
... pendant qu’il s’échauffait un peu avec Caleb à l’extérieur.
Une fois leur petit entrainement fini, Dimitri fit part de ses intentions à Caleb.
- La morgue hein... Tu peux emprunter la voiture de Lilith pour t’y rendre si tu veux. On s’occupera de ton amie pendant ton absence.
- Merci. Cela me fera gagner du temps.
Dimitri n’avait pas la vitesse de Straud ou de Caleb, faisant qu’il ne pouvait pas faire facilement des aller-retours et devait souvent se trouver des cachettes sur place le temps que la nuit tombe. Avec le véhicule de Lilith, il devrait arriver à Magnolia Promenade plus tôt que prévu...
A la morgue de Magnolia Promenade, la nuit venait de tomber et le lieutenant William Padepo avait eu la malchance de tirer la plus petite paille lors du tirage au sort pour savoir qui allait se taper la garde des macchabées cette nuit - suite à une affaire de vol de cadavres par la mafia locale, il fallait que quelqu’un fasse un service de nuit à la morgue et, régulièrement, c’était pour sa pomme.
Qui plus est, le lieutenant se penchait sur cette affaire d’homicides et essayait de voir ce qu’ils avaient bien pu rater...
Les lieux étaient vraiment calmes ce soir mais il ne devait pas s’endormir pour autant. Quelques rapports à taper et une tasse de café bien serré devrait lui permettre de tuer le temps et de tenir toute la nuit.
Il n’y avait pas âme qui vive et, sauf urgence, le légiste ne risquait pas de débarquer en catastrophe avec des corps. Parti comme c’était, il ne verrait personne avant huit heures du matin, moment où il se hâterait de partir...
Par contre, il crut sentir comme un courant d’air...
- Bonsoir.
Surpris, le lieutenant Padepo fixa Dimitri avec de grands yeux étonnés. Mais qu’est-ce que... Il n’avait pourtant pas entendu la porte s’ouvrir...
- Heu... Bonsoir ? Vous êtes ?
- Juste quelqu’un qui a quelques questions sur une affaire récente...
- J’vous arrête tout de suite : nous ne vous donnerons pas plus de détails. C’est encore trop tôt pour que les gens sachent et cela risquerait de causer une émeute.
William voulu attraper ses menottes qui étaient à sa ceinture mais il renversa malencontreusement le contenu de sa tasse de café sur son pantalon... avant de se souvenir que ses menottes étaient dans le tiroir de son bureau au commissariat. Pas son jour...
En voyant la manière de soupirer de ce policier, Dimitri constata qu’il devait être habitué à ce genre d’évènements et jugea préférable de ne pas tenter de le mordre des fois que la malchance de cet individu soit contagieuse...
- Je ne suis pas journaliste. Je viens de Forgotten Hollow et il se pourrait que j’ai récupéré une victime de votre tueur d’Oasis Springs.
Cette phrase piqua vivement l’intérêt du policier.
- C’est-à-dire ? Vous avez trouvé un cadavre là-bas ? Je sais que c’est un cimetière là-bas...
- Je l’ai emmenée là-bas pour sa sécurité.
- Vous voulez dire... Cette personne est en vie ?!
Dimitri raconta donc à l’inspecteur Padepo comment il avait découvert Lucinda à l’Opéra de Newcrest, entre la vie et la mort, et les quelques détails qu’il avait remarqués en fouillant les lieux - il omit volontairement la partie “vampires” et usa de ses talents d’acteur pour que son histoire soit la plus convaincante possible.
- Je vois... Mes collègues enquêtent à Oasis Springs mais je devrais pouvoir vérifier votre histoire de mon côté à la fin de mon service... même si vous ne me dites pas tout.
- Je vous remercie. Par contre, j’aimerai vérifier si mon amie a bien été victime du même individu qui a sévit à Oasis Springs...
- Tout ce que vous verrez ici doit rester entre nous. Si ça sort dans la presse, même mes amis au S.I.M.S. ne pourront pas m’empêcher de pointer au chômage.
- Je resterai discret.
Les vampires non plus n’avaient pas trop intérêt à cela de toute manière. Dimitri suivit donc le lieutenant jusqu’à la salle d’autopsie où il compta pas mal de corps présents.
- Les six que vous voyez là sont attribués à notre tueur en série.
- Six ?!
La police avait donc caché pas mal d’informations aux médias... Et l’odeur ténue qui titillait les narines de Dimitri lui était vaguement familière.
William lui expliqua que quatre autres personnes dont les disparitions n’avaient pas été signalées avaient été retrouvées avec des blessures similaires : cinq femmes et un homme, tous entre seize et vingt-cinq ans, avaient été assassinés de la même manière par une série de coups de couteaux dans le dos. Les seules différences étaient dans les blessures défensives : certaines victimes avaient vraisemblablement été droguées et d’autres non.
- L’arme du crime n’est pas toujours la même lame mais le procédé oui. Certaines analyses sont encore en cours pour déterminer quels produits auraient pu être utilisés pour les endormir.
- Puis-je jeter un coup d’œil rapide aux corps ?
- D’accord...
Dimitri se contenta de renifler chacun des cadavres... et repéra sur eux six la même odeur ténue qui n’était autre que cette fragrance chimique qu’il avait sentie à l’Opéra. Qu’est-ce que c’était au juste ?
- Il y a une odeur chimique sur les corps... Je l’ai sentie aussi ce jour-là.
- Une odeur... Oui, le légiste avait noté comme une senteur d’ammoniaque au niveau des blessures. L’arme du crime a peu être été nettoyée avec ou bien...
- Le coupable a lavé les scènes du crime avec ce produit et il en avait sur ses vêtements.
Cela expliquerait tout. Histoire que tous deux puissent avancer plus vite dans leurs enquêtes respectives, Dimitri et le policier échangèrent leur numéros de téléphone et le vampire lui demanda de le tenir au courant s’il trouvait quelque chose sur Lucinda car, étrangement, aucun rapport sur sa disparition n’était apparu...
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