#WhatsApp et journalisme
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malibuzz · 3 months ago
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Sécurité des Journalistes en Afrique : Témoignages et Solutions du Projet Andal - Benbere & IMS
La liberté de la presse en Afrique est souvent menacée, et les journalistes, en particulier ceux opérant dans des zones de conflit, font face à des dangers quotidiens. Dans cet After-Work organisé par Benbere en collaboration avec International Media Support (IMS), découvrez les témoignages poignants de journalistes sur le terrain, les stratégies pour maintenir la neutralité, et les solutions…
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therealcrimediary · 8 months ago
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Le célèbre journaliste Nerval Pierre Viliat, aussi connu sous le nom de Vaval le sage, a tragiquement été déclaré mort à l'hôpital universitaire La Paix, Delmas 33, après avoir été touché par une balle perdue au niveau de l'abdomen le jeudi 21 mars. Agé de seulement 26 ans, il travaillait pour le média en ligne EchoNews Sport. Malgré les efforts de sa famille pour le sauver, il n'a pas survécu à l'intervention chirurgicale. Cette triste nouvelle a été confirmée dans une note publique par le média en ligne, où le jeune frère et les proches du journaliste ont également partagé l'information via une note vocale sur WhatsApp. Le drame s'est déroulé lors d'une journée où des tirs nourris étaient entendus dans plusieurs quartiers de la zone métropolitaine, causant ainsi la panique parmi la population civile. Les quartiers du Champ-de-Mars et du bas-Delmas ont été particulièrement touchés par ces incidents. Les habitants ont signalé la présence de projectiles et ont alerté les membres de la presse locale. C'est dans ce contexte tendu que le journaliste Nerval Pierre Viliat a été touché par la balle perdue qui lui a coûté la vie quelques jours plus tard à l'hôpital. La mort de Vaval le sage a suscité une vague d'émotion et de tristesse parmi ses collègues, sa famille et ses proches, ainsi que parmi les lecteurs et les spectateurs qui suivaient son travail au sein du média en ligne EchoNews Sport. Sa disparition prématurée laisse un vide dans le paysage médiatique local, alors qu'il était apprécié pour son professionnalisme et sa passion pour le journalisme. Ses proches et ses amis lui rendent hommage en soulignant son dévouement à son métier et sa volonté de faire entendre les voix des plus vulnérables à travers ses reportages. L'enquête sur les circonstances entourant la mort de Nerval Pierre Viliat est en cours, afin de déterminer les responsabilités et les causes de ce tragique événement. Les autorités locales ont promis de faire toute la lumière sur cette affaire et de traduire en justice les coupables, dans le but de garantir la sécurité des journalistes et des citoyens. La mort de Vaval le sage rappelle les dangers auxquels sont confrontés les professionnels des médias dans l'exercice de leur métier, et souligne l'importance de protéger la liberté de la presse et le droit à l'information dans une société démocratique.
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devenirmilliardaire · 1 year ago
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Bonjour à tous et à toutes, Je suis très heureux de vous présenter aujourd'hui la société SOPANACOM, le Socle Panafricain de Communication et de Commerce, une entreprise innovante et dynamique qui œuvre dans divers domaines d'activité. Dans cet article, je vais vous présenter brièvement notre société, ses missions, ses valeurs, ses services et ses projets. J'espère que vous trouverez ces informations utiles et intéressantes, et que vous serez tentés de nous contacter pour en savoir plus ou pour collaborer avec nous. SOPANACOM, une entreprise innovante et dynamique qui œuvre dans divers domaines d'activité SOPANACOM, une entreprise innovante et dynamique qui œuvre dans divers domaines d'activité 1 Contacts: Tel : +221 33 867 42 76 Mobile : +221 77 541 82 31 (WhatsApp + Télégramme inclus) Mail : [email protected] Mail 2 : [email protected] Je suis Jean BANDIAKY, le fondateur et le directeur de la société SOPANACOM (Socle Panafricain de Communication et de Commerce), une entreprise innovante et dynamique qui opère dans plusieurs domaines d'activité liés au numérique, à la communication, au commerce et à l'agroalimentaire. → A LIRE AUSSI Présumé homosexuel brûlé à Kaolack, Mamadou Lamine Diallo est catégorique : « Je ne suis pas d’accord… » SOPANACOM se veut être un acteur majeur du développement du Sénégal et de l'Afrique, en mettant à profit les opportunités offertes par le numérique et en valorisant les richesses locales. SOPANACOM s'appuie sur une équipe compétente, motivée et engagée, qui partage les valeurs de l'entreprise : l'excellence, le professionnalisme, l'innovation, la satisfaction client et la responsabilité sociale. → A LIRE AUSSI Qui sommes-nous ? Création et motivations SOPANACOM, une entreprise innovante et dynamique qui œuvre dans divers domaines d'activité 3 SOPANACOM a été créée en novembre 20217 par M. Jean BANDIAKY, un journaliste, communicant, entrepreneur et promoteur du numérique. M. BANDIAKY est également enseignant associé, concepteur de cours et tuteur à l'Université Numérique Cheikh Hamidou Kane (UNCHK Ex UVS), ainsi que le CEO et l'administrateur du site web Kafunel.com, un portail d'actualités et d'informations sur le Sénégal et l'Afrique. → A LIRE AUSSI Présumé homosexuel brûlé à Kaolack : De nouvelles révélations tombent sur sa maman Basée à Dakar, la capitale du Sénégal, SOPANACOM propose des services variés et de qualité dans les domaines suivants : SOPANACOM, une entreprise innovante et dynamique qui œuvre dans divers domaines d'activité 2 - Le mareyage, c'est-à-dire la transformation et la commercialisation des produits de la pêche, une activité essentielle pour l'économie et la sécurité alimentaire du pays. - La communication, les médias et les multimédias, avec la production de contenus audiovisuels, la création de supports de communication, la gestion des réseaux sociaux, etc. - Le commerce général, avec la vente de produits divers, notamment des produits informatiques, des produits agroalimentaires, des produits de restauration, etc. - La consultance, les formations et les séminaires, avec l'accompagnement des entreprises et des organisations dans leurs projets de développement, la conception et l'animation de modules de formation adaptés à leurs besoins, l'organisation d'événements professionnels, etc. - L'applicatif web, le site web, la messagerie et le nom de domaine (à venir), avec la création et l'hébergement de solutions web personnalisées pour les clients, la gestion de leurs adresses électroniques et de leurs noms de domaine, etc. Professionnels qualifiés et expérimentés dans divers domaines SOPANACOM, une entreprise innovante et dynamique qui œuvre dans divers domaines d'activité Notre équipe est composée de professionnels qualifiés et expérimentés dans divers domaines, tels que le journalisme, la communication, le multimédia, le commerce, la restauration, l'informatique, la consultance et la formation. Nous sommes animés par une passion commune pour le numérique, l'innovation, la qualité et la satisfaction de nos clients.
→ A LIRE AUSSI Corps exhumé et brulé à Kaolack : Les vérités de Iran Ndao Nos domaines de compétence sont les suivants : SOPANACOM, une entreprise innovante et dynamique qui œuvre dans divers domaines d'activité 3 - MAREYAGE : nous proposons des produits halieutiques frais ou transformés, issus d'une pêche durable et respectueuse de l'environnement. Nous disposons d'un réseau de fournisseurs locaux et d'un système de livraison rapide et sécurisé. - COMMUNICATION : nous offrons des services de communication interne et externe, adaptés aux besoins et aux objectifs de nos clients. Nous réalisons des études de marché, des stratégies de communication, des campagnes publicitaires, des relations publiques, des événements, etc. - MEDIAS : nous produisons et diffusons des contenus médiatiques de qualité, sur différents supports (presse écrite, radio, télévision, internet). Nous couvrons l'actualité nationale et internationale, ainsi que des thématiques variées (culture, sport, économie, société, etc.). - MULTIMEDIAS : nous créons et développons des solutions multimédias innovantes et performantes, telles que des applications web, des sites web, des messageries, des noms de domaine (à venir), etc. Nous assurons également la maintenance et le référencement de ces solutions. - MULTISERVICES : nous proposons une gamme variée de services aux particuliers et aux professionnels, tels que la vente de produits informatiques, la restauration rapide ou traditionnelle, la location de matériel ou d'espaces, etc. - COMMERCE : nous commercialisons des produits diversifiés et de qualité, provenant du Sénégal ou d'autres pays. Nous disposons d'un catalogue en ligne et d'un service client réactif. - COMMERCE GENERAL : nous effectuons des opérations d'import-export avec nos partenaires nationaux et internationaux. Nous respectons les normes légales et éthiques en vigueur dans les pays concernés. - ACTUALITES : nous vous informons en temps réel sur les faits marquants du Sénégal et du monde. Nous vous proposons des analyses pertinentes et des opinions diverses sur les sujets d'actualité. - INFORMATIONS : nous vous fournissons des informations utiles et fiables sur différents domaines (santé, éducation, tourisme, environnement, etc.). Nous vous orientons vers les sources officielles ou les experts reconnus. - RESTAURATION : nous vous offrons un service de restauration rapide ou traditionnelle, de qualité et à prix abordable. Nous vous proposons une variété de plats typiques ou exotiques, à consommer sur place ou à emporter. - VENTE DE PRODUITS INFORMATIQUES : nous vous vendons des produits informatiques neufs ou d'occasion, de marques réputées ou locales. Nous vous conseillons sur le choix du matériel adapté à vos besoins et à votre budget. - CONSULTANCE : nous vous accompagnons dans la réalisation de vos projets professionnels ou personnels, en vous apportant notre expertise dans divers domaines (communication, multimédia, commerce, etc.). Nous vous aidons à définir vos objectifs, à élaborer votre plan d'action, à évaluer vos résultats, etc. - FORMATIONS : nous vous formons aux compétences clés du numérique, de la communication, du commerce, etc. Nous vous proposons des formations sur mesure, adaptées à votre niveau, à votre rythme et à votre disponibilité. Nous vous délivrons des attestations ou des certificats de formation reconnus. - SEMINAIRES : nous vous invitons à participer à des séminaires thématiques, animés par des experts dans leurs domaines. Nous vous offrons l'opportunité d'échanger avec des professionnels, des chercheurs, des décideurs, etc. Nous vous fournissons des supports pédagogiques et des documents de synthèse. - AGROALIMENTAIRE : nous vous fournisons des produits agroalimentaires de qualité, issus d'une agriculture respectueuse de l'environnement et de la santé. Nous vous proposons des produits frais ou transformés, locaux ou importés. Nous vous garantissons la traçabilité et la sécurité sanitaire de nos produits.
- APPLICATIF WEB : nous vous développons des applications web sur mesure, répondant à vos besoins spécifiques. Nous vous offrons des solutions ergonomiques, fonctionnelles et sécurisées. Nous utilisons les technologies les plus récentes et les plus adaptées à votre projet. - SITE WEB : nous vous créons des sites web professionnels, attractifs et efficaces. Nous vous offrons un design personnalisé, un contenu optimisé, un référencement naturel ou payant. Nous vous assurons une visibilité maximale sur le web. - MESSAGERIE : nous vous mettons à disposition une messagerie professionnelle, simple et sécurisée. Nous vous offrons une adresse mail personnalisée, un espace de stockage illimité, un accès depuis tous vos appareils. Nous vous protégeons contre les spams, les virus et les intrusions. - NOM DE DOMAINE (A venir) : nous vous réservons un nom de domaine pour votre site web ou votre messagerie. Nous vous offrons un choix parmi les extensions les plus populaires ou les plus originales. Nous vous garantissons la disponibilité et la propriété de votre nom de domaine. - AUTRES : nous sommes à l'écoute de vos besoins et de vos suggestions. Nous sommes prêts à étudier toute demande spécifique ou à innover dans de nouveaux domaines. Nous sommes ouverts à toute collaboration ou partenariat. Vous l'aurez compris, SOPANACOM est une société polyvalente et ambitieuse, qui vise à satisfaire ses clients, à contribuer au développement du Sénégal et de l'Afrique, et à promouvoir le numérique comme un levier de progrès et de changement. Si vous souhaitez en savoir plus sur notre société, nos services ou nos projets, n'hésitez pas à nous contacter : Contacts: Tel : +221 33 867 42 76 Mobile : +221 77 541 82 31 (WhatsApp + Télégramme inclus) Mail : [email protected] Mail 2 : [email protected] Suivez-nous sur nos pages sur les réseaux sociaux (Facebook, Twitter, Instagram) ou à contacter son service client ([email protected]). Nous serons ravis de répondre à vos questions, de vous conseiller ou de vous accompagner dans vos démarches. Merci de votre attention et à bientôt !
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belifii · 1 year ago
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Bonjour à tous et à toutes, Je suis très heureux de vous présenter aujourd'hui la société SOPANACOM, le Socle Panafricain de Communication et de Commerce, une entreprise innovante et dynamique qui œuvre dans divers domaines d'activité. Dans cet article, je vais vous présenter brièvement notre société, ses missions, ses valeurs, ses services et ses projets. J'espère que vous trouverez ces informations utiles et intéressantes, et que vous serez tentés de nous contacter pour en savoir plus ou pour collaborer avec nous. SOPANACOM, une entreprise innovante et dynamique qui œuvre dans divers domaines d'activité SOPANACOM, une entreprise innovante et dynamique qui œuvre dans divers domaines d'activité 1 Contacts: Tel : +221 33 867 42 76 Mobile : +221 77 541 82 31 (WhatsApp + Télégramme inclus) Mail : [email protected] Mail 2 : [email protected] Je suis Jean BANDIAKY, le fondateur et le directeur de la société SOPANACOM (Socle Panafricain de Communication et de Commerce), une entreprise innovante et dynamique qui opère dans plusieurs domaines d'activité liés au numérique, à la communication, au commerce et à l'agroalimentaire. → A LIRE AUSSI Présumé homosexuel brûlé à Kaolack, Mamadou Lamine Diallo est catégorique : « Je ne suis pas d’accord… » SOPANACOM se veut être un acteur majeur du développement du Sénégal et de l'Afrique, en mettant à profit les opportunités offertes par le numérique et en valorisant les richesses locales. SOPANACOM s'appuie sur une équipe compétente, motivée et engagée, qui partage les valeurs de l'entreprise : l'excellence, le professionnalisme, l'innovation, la satisfaction client et la responsabilité sociale. → A LIRE AUSSI Qui sommes-nous ? Création et motivations SOPANACOM, une entreprise innovante et dynamique qui œuvre dans divers domaines d'activité 3 SOPANACOM a été créée en novembre 20217 par M. Jean BANDIAKY, un journaliste, communicant, entrepreneur et promoteur du numérique. M. BANDIAKY est également enseignant associé, concepteur de cours et tuteur à l'Université Numérique Cheikh Hamidou Kane (UNCHK Ex UVS), ainsi que le CEO et l'administrateur du site web Kafunel.com, un portail d'actualités et d'informations sur le Sénégal et l'Afrique. → A LIRE AUSSI Présumé homosexuel brûlé à Kaolack : De nouvelles révélations tombent sur sa maman Basée à Dakar, la capitale du Sénégal, SOPANACOM propose des services variés et de qualité dans les domaines suivants : SOPANACOM, une entreprise innovante et dynamique qui œuvre dans divers domaines d'activité 2 - Le mareyage, c'est-à-dire la transformation et la commercialisation des produits de la pêche, une activité essentielle pour l'économie et la sécurité alimentaire du pays. - La communication, les médias et les multimédias, avec la production de contenus audiovisuels, la création de supports de communication, la gestion des réseaux sociaux, etc. - Le commerce général, avec la vente de produits divers, notamment des produits informatiques, des produits agroalimentaires, des produits de restauration, etc. - La consultance, les formations et les séminaires, avec l'accompagnement des entreprises et des organisations dans leurs projets de développement, la conception et l'animation de modules de formation adaptés à leurs besoins, l'organisation d'événements professionnels, etc. - L'applicatif web, le site web, la messagerie et le nom de domaine (à venir), avec la création et l'hébergement de solutions web personnalisées pour les clients, la gestion de leurs adresses électroniques et de leurs noms de domaine, etc. Professionnels qualifiés et expérimentés dans divers domaines SOPANACOM, une entreprise innovante et dynamique qui œuvre dans divers domaines d'activité Notre équipe est composée de professionnels qualifiés et expérimentés dans divers domaines, tels que le journalisme, la communication, le multimédia, le commerce, la restauration, l'informatique, la consultance et la formation. Nous sommes animés par une passion commune pour le numérique, l'innovation, la qualité et la satisfaction de nos clients.
→ A LIRE AUSSI Corps exhumé et brulé à Kaolack : Les vérités de Iran Ndao Nos domaines de compétence sont les suivants : SOPANACOM, une entreprise innovante et dynamique qui œuvre dans divers domaines d'activité 3 - MAREYAGE : nous proposons des produits halieutiques frais ou transformés, issus d'une pêche durable et respectueuse de l'environnement. Nous disposons d'un réseau de fournisseurs locaux et d'un système de livraison rapide et sécurisé. - COMMUNICATION : nous offrons des services de communication interne et externe, adaptés aux besoins et aux objectifs de nos clients. Nous réalisons des études de marché, des stratégies de communication, des campagnes publicitaires, des relations publiques, des événements, etc. - MEDIAS : nous produisons et diffusons des contenus médiatiques de qualité, sur différents supports (presse écrite, radio, télévision, internet). Nous couvrons l'actualité nationale et internationale, ainsi que des thématiques variées (culture, sport, économie, société, etc.). - MULTIMEDIAS : nous créons et développons des solutions multimédias innovantes et performantes, telles que des applications web, des sites web, des messageries, des noms de domaine (à venir), etc. Nous assurons également la maintenance et le référencement de ces solutions. - MULTISERVICES : nous proposons une gamme variée de services aux particuliers et aux professionnels, tels que la vente de produits informatiques, la restauration rapide ou traditionnelle, la location de matériel ou d'espaces, etc. - COMMERCE : nous commercialisons des produits diversifiés et de qualité, provenant du Sénégal ou d'autres pays. Nous disposons d'un catalogue en ligne et d'un service client réactif. - COMMERCE GENERAL : nous effectuons des opérations d'import-export avec nos partenaires nationaux et internationaux. Nous respectons les normes légales et éthiques en vigueur dans les pays concernés. - ACTUALITES : nous vous informons en temps réel sur les faits marquants du Sénégal et du monde. Nous vous proposons des analyses pertinentes et des opinions diverses sur les sujets d'actualité. - INFORMATIONS : nous vous fournissons des informations utiles et fiables sur différents domaines (santé, éducation, tourisme, environnement, etc.). Nous vous orientons vers les sources officielles ou les experts reconnus. - RESTAURATION : nous vous offrons un service de restauration rapide ou traditionnelle, de qualité et à prix abordable. Nous vous proposons une variété de plats typiques ou exotiques, à consommer sur place ou à emporter. - VENTE DE PRODUITS INFORMATIQUES : nous vous vendons des produits informatiques neufs ou d'occasion, de marques réputées ou locales. Nous vous conseillons sur le choix du matériel adapté à vos besoins et à votre budget. - CONSULTANCE : nous vous accompagnons dans la réalisation de vos projets professionnels ou personnels, en vous apportant notre expertise dans divers domaines (communication, multimédia, commerce, etc.). Nous vous aidons à définir vos objectifs, à élaborer votre plan d'action, à évaluer vos résultats, etc. - FORMATIONS : nous vous formons aux compétences clés du numérique, de la communication, du commerce, etc. Nous vous proposons des formations sur mesure, adaptées à votre niveau, à votre rythme et à votre disponibilité. Nous vous délivrons des attestations ou des certificats de formation reconnus. - SEMINAIRES : nous vous invitons à participer à des séminaires thématiques, animés par des experts dans leurs domaines. Nous vous offrons l'opportunité d'échanger avec des professionnels, des chercheurs, des décideurs, etc. Nous vous fournissons des supports pédagogiques et des documents de synthèse. - AGROALIMENTAIRE : nous vous fournisons des produits agroalimentaires de qualité, issus d'une agriculture respectueuse de l'environnement et de la santé. Nous vous proposons des produits frais ou transformés, locaux ou importés. Nous vous garantissons la traçabilité et la sécurité sanitaire de nos produits.
- APPLICATIF WEB : nous vous développons des applications web sur mesure, répondant à vos besoins spécifiques. Nous vous offrons des solutions ergonomiques, fonctionnelles et sécurisées. Nous utilisons les technologies les plus récentes et les plus adaptées à votre projet. - SITE WEB : nous vous créons des sites web professionnels, attractifs et efficaces. Nous vous offrons un design personnalisé, un contenu optimisé, un référencement naturel ou payant. Nous vous assurons une visibilité maximale sur le web. - MESSAGERIE : nous vous mettons à disposition une messagerie professionnelle, simple et sécurisée. Nous vous offrons une adresse mail personnalisée, un espace de stockage illimité, un accès depuis tous vos appareils. Nous vous protégeons contre les spams, les virus et les intrusions. - NOM DE DOMAINE (A venir) : nous vous réservons un nom de domaine pour votre site web ou votre messagerie. Nous vous offrons un choix parmi les extensions les plus populaires ou les plus originales. Nous vous garantissons la disponibilité et la propriété de votre nom de domaine. - AUTRES : nous sommes à l'écoute de vos besoins et de vos suggestions. Nous sommes prêts à étudier toute demande spécifique ou à innover dans de nouveaux domaines. Nous sommes ouverts à toute collaboration ou partenariat. Vous l'aurez compris, SOPANACOM est une société polyvalente et ambitieuse, qui vise à satisfaire ses clients, à contribuer au développement du Sénégal et de l'Afrique, et à promouvoir le numérique comme un levier de progrès et de changement. Si vous souhaitez en savoir plus sur notre société, nos services ou nos projets, n'hésitez pas à nous contacter : Contacts: Tel : +221 33 867 42 76 Mobile : +221 77 541 82 31 (WhatsApp + Télégramme inclus) Mail : [email protected] Mail 2 : [email protected] Suivez-nous sur nos pages sur les réseaux sociaux (Facebook, Twitter, Instagram) ou à contacter son service client ([email protected]). Nous serons ravis de répondre à vos questions, de vous conseiller ou de vous accompagner dans vos démarches. Merci de votre attention et à bientôt !
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leblogdemarinaetjeanmarie · 3 years ago
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MARDI 8 FÉVRIER 2022 (Billet 1 / 3)
Pour une fois, nous allons commencer à l’envers. Après être allés voir à Montparnasse le film dont nous vous parlerons dans le Billet suivant, nous avions décidé de dîner, tôt (la fin de notre séance était prévue à 19h), au SÉLECT, une brasserie où Marina pouvait se délecter d’un de ses plats préférés : l’os à moelle (servi ici très généreusement)… et JM, se régaler d’une andouillette AAAAA, selon lui une des meilleures de Paris.
Le hasard faisant bien les choses, il s’est trouvé que Katy (S.), une amie, ancienne GO Mini-Club VS (*) dans l’équipe de JM, reconvertie depuis des années dans le journalisme et la programmation artistique, habitant de plus à 2 pas du Sélect, après un échange de WhatsApps, est venue nous rejoindre et nous avons même pu faire la connaissance de Constantin, le jeune artiste dont elle avait exposé les œuvres, accrochées à des cimaises par-dessus les miroirs de toute une partie du restaurant. Katy a le « monopole » de ces petites Expos au Sélect, notez-le, mais c’est quelque chose qui se fait aussi à la Coupole et dans quelques autres brasseries parisiennes…
Constantin a un joli coup de crayon comme on dit (voir les 2 dernières photos). Il est originaire du sud de la Russie, avec des ascendances grecques et fait parait-il aussi de la musique. Nous lui souhaitons bonne chance.
(*) VS : « Vacances Scolaires », c’est ainsi qu’on nommait les GO qui venaient en renfort, été comme hiver, à ces périodes où le nombre d’enfants augmentait considérablement.
LE SÉLECT : 99, bd du Montparnasse, 75006 (Métro : Vavin)
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hopeforbetterdays9 · 4 years ago
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First meet
3 août 2018. Notre première rencontre a lieu à Saint-Germain-des-Prés, un quartier du 6ème arrondissement de Paris que j'affectionne particulièrement. Près de deux semaines à échanger sur WhatsApp ont abouti à ce moment fatidique.
Tu es légèrement en retard mais je n'en tiens pas compte, le temps d'attente m'a permis d'évacuer la pression. Car oui, celle-ci était bel et bien présente. Te voilà enfin en face de moi. La première chose que je remarque est ton regard. Tes grands yeux verts, perçants et observateurs qui trahissent le fond de ta pensée. Je te trouve incroyablement belle dès le départ. Partons donc boire ce verre ensemble, j'ai hâte d'en apprendre plus sur toi.
Ce premier rendez-vous est très déstabilisant pour moi. Tu sembles t'amuser à me regarder droit dans les yeux et à me faire des sous-entendus. Tu m'expliqueras deux ans et demi plus tard que tu l'avais fait exprès car je "faisais trop le malin par messages". Il est vrai que mon arrogance de façade peut parfois se faire sentir à travers la barrière du virtuel.
Le moment est très agréable. J'en profite pour te piquer quelques cigarettes, tu me fais la remarque. J'ai un peu honte de moi. Il faut savoir qu'à l'époque je suis dans une situation financière et scolaire assez difficile. Plus un rond sur mon compte en banque, payé au black dans un fast-food, seulement 10€ d'essence à mettre de temps en temps, l'échec de mon parcours en école de journalisme, aucune idée de ce que je vais devenir plus tard. Rencontrer une fille pour l'instant ne devrait pas être ma priorité, mais je suis quand même présent avec toi. Et je ne le regrette pas.
Tu m'invites à venir chez toi, dans ton appartement du 20ème arrondissement. Je découvre donc ce joli logement bien agencé et décoré, qui sera le théâtre de plusieurs de nos moments heureux ensemble. Notre premier baiser interviendra plus tard dans la soirée. Nous passons celle-ci ensemble jusqu'au petit matin.
La première chose que je vois dès que j'ouvre les yeux, c'est toi. Me regardant comme si le temps était figé. Je me suis toujours demandé à quoi tu pensais à ce moment précis, tu semblais inquiète à propos de quelque chose. Puis tu me lances "time to go" car tu dois te préparer pour aller au boulot. Très bien, je ne te dérangerai pas plus longtemps. Merci pour cette première soirée et nuit ensemble, j'espère qu'on pourra se revoir rapidement.
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seneweb · 4 years ago
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La mort d’un homme de bien. (Par Mamadou AMAT)
« Ici Thiès. Le panorama de l’actualité régionale avec Mbargou Diop : le sommaire !» Quel auditeur des émissions d’actualités nocturnes de Radio-Sénégal n’a jamais entendu, au moins une fois pendant une bonne partie des années 1980, cette intro toujours très articulée et déclinée d’une voix forte et posée par le correspondant de l’Agence de presse sénégalaise (APS) dans la capitale du Rail ? C’est que, outre les relations quotidiennes qu’il faisait des activités de la région pour le compte de son employeur, Grand Mbargou [comme j’avais pris l’habitude de l’appeler] collaborait régulièrement avec l’Office de radiodiffusion télévision du Sénégal (ORTS). Voilà comment, à travers des duplex, ces comptes rendus verbaux style radio, il alimentait régulièrement [et bénévolement] l’ancêtre de la RTS qui ne disposait pas alors de station régionale à Thiès. Il n’en avait pas non plus à Louga, où Mbargou Diop avait chopé le virus de la radio avec ses premiers duplex.
Le son de la voix évoqué à la première ligne de ce texte n’a rien à voir avec celui qui a fusé de mon portable, il y a environ un mois, au matin d’une funeste journée de la deuxième décade du mois d’août. Si l’écran du téléphone n’avait pas affiché le nom de l’appelant, j’aurais eu du mal à reconnaître la voix haletante et à peine audible qui en sortit. 
« Amat, mon ami et frère, je me confie à toi, car je sais que je vais bientôt partir ! ». Qui peut rester de marbre devant une intro aussi directe et péremptoire ? Après avoir repris à peu près mes esprits et ne sachant quoi dire de bien sensé, je lui demandai à brûle-pourpoint s’il était, lui aussi, une prochaine victime de la Covid-19. Il me rassura (si je puis dire) en précisant qu’il souffrait d’insuffisance respiratoire. 
Au moins, me dis-je en mode consolation, il n’y avait pas risque de contagion pour les membres de sa famille, en particulier sa douce et charmante épouse, Coura, dont je connais les sentiments vrais et profonds qu’elle a toujours nourris à l’égard de l’homme de sa vie, celui qu’elle a choisi d’accompagner ces quelque quarante dernières années. Pour ne pas trop le fatiguer après avoir constaté que parler lui devenait de plus en plus pénible, je ne passais plus que par le téléphone de Coura pour avoir des nouvelles. A raison d’un appel tous les deux ou trois jours…
Mbargou nous a quittés définitivement, dans sa soixante-onzième année, en cette matinée fatidique du samedi 12 septembre 2020, ainsi que me l’a annoncé sa fille Ramata alors que j’avais prévu d’appeler dans la journée, en attendant d’aller lui rendre sa petite visite. Il a rendu l’âme à l’hôpital Amadou-Sakhir-Mbaye de Louga, la ville où il avait choisi de s’installer avec sa famille quelques années avant de prendre sa retraite de l’APS. Il a été inhumé, le même jour dans l’après-midi, à Linguère, sa ville de naissance, là où l’enseignant de formation qu’il était s’est fait et accompli. En effet, promoteur, en 1975, de la première école privée de Linguère, Mbargou Diop aura permis à nombre de jeunes qui n’avaient pas réussi l’entrée en sixième de poursuivre les études et de préparer le concours d’entrée au CEG [collège d’enseignement général]. Quand j’ai annoncé la mauvaise nouvelle dans le groupe WhatsApp que nous partageons, notre ami et cadet Samba Mangane, témoignant sur Mbargou, a écrit : « Beaucoup de mes amis qui ont fait l’école de Mbargou sont devenus des cadres » dont la plupart, a-t-il expliqué, ont servi ou servent encore leur pays dans diverses sphères de la vie nationale.
Mais il faut croire que l’homme ne devait s’accomplir pleinement qu’en exerçant le métier qui a toujours occupé ses rêves : le journalisme. Comme il me le confiera un jour, il a bénéficié d’un coup de pouce de l’alors ministre de l’Information, Daouda Sow, de Linguère comme lui, pour faire son entrée à l’APS, dirigée à ce moment par le regretté Amadou Dieng, un autre ressortissant de leur Djolof commun. Ce jour où, de sa voix éraillée, il m’a susurré que ses jours étaient désormais comptés, Mbargou m’a rappelé que lorsqu’il a mis les pieds à l’agence nationale d’information, en l’an de grâce 1977, le directeur lui a conseillé de se rapprocher de moi, alors jeune reporter s’intéressant à plein de choses...
Pour son tout premier reportage, il m’a accompagné au Cap des Biches pour la couverture de l’inauguration d’importantes installations de la Senelec. Il m’a avoué avoir été frappé, à notre retour, par la rapidité avec laquelle j’ai rédigé mon compte rendu alors que lui passera beaucoup de temps à faire le sien. Il m’a ensuite remis son travail sur lequel je lui fis desremarques en lui prodiguant, m’a-t-il assuré, un certain nombre de conseils dont il n’a jamais manqué de tenir compte par la suite. Bien entendu, je n’ai gardé aucun souvenir de cette histoire. Je ne me souvenais même pas avoir jamais mis les pieds à la centrale électrique de Rufisque, ni a fortiori avoir dispensé ce « cours de reportage ».
Et je le lui dis. Ce à quoi il me répondit ceci : « Cela m’a beaucoup marqué, et jamais je ne l’oublierai ». 
Puisque l’homme avait toujours une soif inextinguible de connaissances, Mbargou n’a jamais arrêté d’apprendre et de progresser. Voilà qui explique aussi qu’après sa retraite de l’APS, il a continué à travailler, servant notamment comme correspondant à Louga du site d’information en ligne Dakaractu et du quotidien Le Témoin.
Par le présent témoignage, que mon ami Mamadou Oumar Ndiaye m’a quasiment forcé à pondre, je proclame que de ce que je sais de lui, Grand Mbargou fut un homme de bien. Je prie le Tout-puissant Allah de réserver à mon ami et frère le meilleur des accueils en Son Paradis éternel. Que son âme repose en paix et que la terre de Linguère lui soit légère.  
Mamadou AMAT, ancien rédacteur en chef de l’APS
  Crédit: Lien source
The post La mort d’un homme de bien. (Par Mamadou AMAT) appeared first on Seneweb.fr.
source https://seneweb.fr/la-mort-dun-homme-de-bien-par-mamadou-amat/
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digital-strategy · 6 years ago
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http://bit.ly/2J2At8k
A retenir cette semaine : 
Facebook (encore) avec sa KEYNOTE F8 et le “Pivot to Privacy” : Mark Zuckerberg annonce un virage vers un “Facebook plus privé” pour passer outre les récents scandales. L’application mobile de Facebook fait peau neuve, les communications via Messenger sont mieux protégées, et les êtres réels, plus que des « amis » virtuels, rapprochés, y compris en favorisant les rencontres amoureuses (fonctionnalité à fort potentiel sinistre, ou pas). Facebook veut faire éclater la bulle de filtre qu’il a lui-même créée, et certains s’inquiètent déjà des problèmes que ce changement de cap pourrait engendrer.
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Comment croire à une intention sincère ? Il met cependant dehors tout personnage qui pourrait nuire à notre espace privé, en supprimant les comptes d’extrémistes de droite. Et pour rester confortablement dans notre bulle, il veut même lancer sa propre crypto-monnaie tout en déployant bientôt ses écrans connectés dans nos salons en Europe. Pour autant Facebook n’abandonne pas totalement l’idée d’un réseau social en faisant d’Instagram le nouveau Facebook.
PRESSE ECRITE - Bonnes nouvelles du côté des journaux : grâce à une politique pour inciter aux dons et une réduction drastique des coûts tout en épargnant au mieux la rédaction, le Guardian a éliminé sa perte de 60 millions de livres en trois ans et affiche ses premiers bénéfices depuis 1998 ! En même temps, le podcast du New York Times, “The Daily”, rassemble 2 millions d’auditeurs par jour. Le Washington Post, de son côté, génère des revenus avec son CMS. 
Et aussi cette semaine : Samsung présente la première télé verticale et LinkedIn réalise de très bon résultats depuis son rachat par Microsoft. La Russie vote pour son Internet souverain - pour ne pas la laisser sortir ou pour ne pas laisser entrer l’information ?
3 CHIFFRES
1,2 milliard de dollars - c'est la somme levée par les start-ups françaises entre janvier et mars 2019
4,5 milliards de dollars - c’est la somme qu’Apple versera à Qualcomm
100 millions - c’est le nombre d’abonnés premium sur Spotify
LE GRAPHIQUE DE LA SEMAINE
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Vous trouverez plus de infographies sur Statista
NOS MEILLEURES LECTURES / DIGNES DE VOTRE TEMPS
Des études de sociologie pour IA
Intelligence artificielle : « La complexité de la modélisation du cerveau humain a toujours été sous-estimée »
La guerre pour la Télé de demain 
Forme = contenu - un bon podcast peut-il mal sonner ?
Est-ce que notre smartphone nous tue ? 
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DISRUPTION, DISLOCATION, MONDIALISATION
Internet est malade et ça va empirer avant de s'améliorer
Du droit de travail sur YouTube
Google pourra lancer des livraisons par drones aux Etats-Unis  
Le miracle de Microsoft
Basé sur un modèle culturel communiste, Huawei a du mal à se faire accepter à l’Ouest
USAGES ET COMPORTEMENTS
Rebellion contre l'esthétique Instagram
Samsung pense que les millenials veulent une télé verticale. Il a sans doute raison
Près de 2,38 milliards de personnes utilisent désormais Facebook
Dans 50 ans, il y aura plus de morts que de vivants sur Facebook
Plus de la moitié de la population sud-coréenne joue à des jeux sur smartphone
Prévoir la météo grâce aux données de nos smartphones
+72% de hausse de la consommation de la télévision en streaming
SURVEILLANCE, CONFIANCE, DONNEES
La confiance envers les géants de la Tech est brisée pour 40% des Américains 
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Google va permettre aux utilisateurs de supprimer automatiquement leurs données de localisation et d'activité
Apple s'attaque aux applications qui combattent la dépendance à l'iPhone
Facebook ouvre ses données pour la recherche
RGPD : « En France, nous restons dans une logique de pas vu, pas pris »
Dans sa négociation avec Facebook, la FTC pourrait ajouter une clause pour une meilleure surveillance des données des utilisateurs
LEGISLATION, REGLEMENTATION
Poutine promulgue la loi pour “Runet” pour un internet russe souverain, qui se passe des serveurs US
FAKE NEWS, LIBERTE DE LA PRESSE
La haine progresse sur les réseaux sociaux
Notre-Dame : « Youtube a montré les limites du fact-checking automatisé »
Comment les réseaux sociaux vont-ils lutter contre les fake news pendant les Européennes ?
En Allemagne, l’extrême droite écrase les autres partis sur Facebook
Au cours de la dernière année, Facebook a quadruplé ses partenaires de fact-checking
UnNews: Un index des sites d'informations non fiables
Comment le Washington Post combat les Fake News avec WhatsApp
L’inquiétant réalisme des vidéos deepfake :
Elections : c’est plus que jamais le moment de vérifier ses sources
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JOURNALISME
Sur les chaines d’info en continu, les panels d’experts ont tendance à remplacer les journalistes sur les breaking news
Une formation au journalisme mobile aide les journalistes-citoyens soudanais à raconter leurs propres histoires
Conseil aux journalistes : passer moins de temps sur Twitter, et plus de temps à étudier les mathématiques
La PQR est le média le plus crédible aux yeux des Français
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Comment Fox News a dominé Facebook pendant l’ère Trump
Fox News n’est pas le problème, c’est l’obsession des médias pour Fox News
Journalisme : accorder plus de place aux femmes dans vos sources pourrait augmenter l’engagement de votre audience
En tant que journalistes, notre besoin de raconter une histoire nous met-il sur la mauvaise voie par défaut?
Pour ProPublica, l’investigation n’a pas de prix
RÉSEAUX SOCIAUX
Facebook en a marre des vendeurs de bot Instagram
Twitter a-t il conservé des données sur les tendances politiques des journalistes ?
Twitter étend sa gamme de vidéos en direct
Facebook accusé d’entraver les études de sa plateforme publicitaire pour comprendre les phénomènes de désinformaiton
L’ascension et la chute de l’économie du souvenir de Facebook
Facebook, Instagram, WhatsApp : toutes les annonces du F8
Facebook Messenger dans une nouvelle version desktop
PLATEFORMES VIDEOS, OTT, SVOD
Disney et Comcast risquent de perdre des milliards en retirant leurs programmes de Netflix et d'autres plateformes de VOD
Pourquoi Disney+ n’est pas un concurrent sérieux pour Netflix
Altice USA achète la plateforme de streaming Cheddar pour $200 millions
Le son sera désormais meilleur sur Netflix
Barack et Michelle Obama travaillent sur une série de programmes avec Netflix
Une nouvelle fonctionnalité sur YouTube préviendra quand un média est doté d’un financement public
STORYTELLING, NOUVEAUX FORMATS
Comment les spécialistes du marketing testent Tik Tok
Le monde du journalisme gastronomique fourmille de récits innovants
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S'il vous plait, s'il vous plait, s'il vous plait : faîtes des phrases plus courtes, des paragraphes plus courts, avec plus d'espaces
AUDIO, PODCAST, BORNES
RedCircle, une nouvelle plateforme de promotion de podcasts
Podcast audio : un nouveau filon pour la publicité
La terrible vérité sur Alexa
Spotify teste une playlist qui inclut des podcasts
Alexa, Google Asssistant et Cie, peuvent-ils vraiment améliorer notre vie ? 
SPORTS  
YouTube diffusera 13 matchs de la MLB (Baseball) cette saison en exclusivité
Roland Garros : Les innovations 2019 de France Télévisions ; la 8K en direct par la 5G
DATA, AUTOMATISATION, INTELLIGENCE ARTIFICIELLE, BLOCKCHAIN
Comment maîtriser les risques liés à l’intelligence artificielle ?
Intelligence artificielle : les défis de l’apprentissage profond
CINEMA
1,2 milliard de dollars de recettes pour Avengers: Endgame en ouverture ; un record
JEUX VIDEO, eSPORT
Le grand plan de Snapchat pour transformer le réseau social en une plate-forme de jeu
Sony approche les 100 millions de PS4 vendues dans le monde
À Montpellier, Wild Sheep Studio travaille avec le géant japonais Sony
«Final Fantasy XII» arrive sur Switch et Xbox One
Les créateurs de 'Fortnite' viennent d'acheter le studio qui se cache derrière le jeu vidéo à succès 'Rocket League'
PUBLICITE, MONETISATION
Pari du NYTimes qui croit de moins en moins dans l’ultra-ciblage publicitaire
El Pais propose un outil pour “sécuriser”les espaces pub dans les news
Le mobile représente 64% des inventaires publicitaires
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Google souffre du ralentissement de ses revenus publicitaires
Sur Instagram et sur Snapchat, le marché en plein boom du filtre à selfie
Spotify teste des pubs activées par la voix
OUTILS
Overcast permet de réaliser de courts clips partageables et de transformer un extrait de podcast en vidéo
SumAll, un outil pour jauger votre présence sur les réseaux sociaux
metrics.coffee : vos principales statistiques social media livrées chaque lundi matin dans votre boîte mail
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— Vala Afshar (@ValaAfshar) 3 mai 2019
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curieuseslettres · 3 years ago
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Curiosité #68 : Flic
J'ai lu "Flic" de Valentin Gendrot. Il est journaliste, la jeune trentaine, et décide d'infiltrer la police voyant comme tout un chacun les cas de violence se répéter et la détresse de la profession (mal payée, mal considérée). Une infiltration qui, figurez-vous, passe crème : au bout de trois mois de formation à Saint-Malo le voilà contractuel, un gun à la ceinture. Son bouquin paru en septembre 2020 a semble-t-il été accueilli en partie sur le mode "on apprend rien de nouveau" : les flics sont violents, on le savait merci. Je ne partage pas ce point de vue. De ses 6 mois en commissariat à Paris 19, j'ai appris plein de trucs dont je ne connaissais pas l'ampleur. Exemple : une de ses premières sorties en patrouille, les flics embarquent dans leur fourgon une personne migrante, le tabasse en détente et le laisse en plan à Pantin. Un truc dont on comprend ensuite qu’il est classique : les policiers déplacent souvent des personnes en-dehors de leur territoire de responsabilité pour ne plus avoir à s’en occuper, ne se privant pas pour castagner au passage. Ces interventions-là ne figurent pas dans la main courante que les policiers sont censés remplir après chaque intervention, chaque jour. Ce qui ressort du bouquin est que la rhétorique politique des violences isolées qu’on nous sert à échéances régulières ne tient pas très longtemps en lisant les discussions du journaliste infiltré avec ses collègues. Ces collègues racontent assez librement en interne comment une fois sur deux ils se défoulent en voiture ou en garde-à-vue sur les personnes interpellées. Une fois, Valentin Gendrot est même entendu par une sorte d’inspection interne pour des violences commises par des policiers qu’il accompagnai. Lui veut aller aussi loin que possible dans son infiltration, surtout qu’avant de pouvoir atterrir dans le commissariat de son choix, il a dû se taper un an en sortie d’école à l’infirmerie psychiatrique de la Préfecture de police de Paris, à faire le chauffeur. Il a donc mérité son temps en sous-marin au sein de la police. Puis la pression de corps est énorme : les “balances” ne sont clairement pas les personnes à qui les policiers risquent de se confier. Il prend donc la décision - hyper critiquable - de faire ce que tout le monde fait dans la police : couvrir les “collègues”. Il n’a rien vu, rien entendu, ce sont les policiers qui ont été agressés. Les policiers impliqués dans ces violences ne seront en aucune façon inquiétés. Et on se rend compte à la lecture que cette culture de la violence est hyper prégnante, totalement décomplexée, et on comprend mieux vu de l’intérieur pourquoi une affaire de violence policière chasse l’autre et que rien ne change réellement. Autre enseignement : le racisme là-aussi totalement décomplexé qui a cours. Le petit jeu au comico du 19e arrondissement, c’est à qui fera le plus de contrôles et d’interpellation de “bâtards”. Comprenez : pour les contrôles, toute personne qui n’est pas blanche sera systématiquement privilégiée. Sans parler de ces scènes hallucinantes où tu entends des flics en train de vociférer sur des personnes interpellées, sur le mode “vous n’êtes pas chez vous ici monsieur”, “vous êtes des merdes”, ces scènes de voiture où on profite du passage dans un tunnel pour faire des clés de bras et mettre des claques à un ado, et ainsi de suite. Autre gros enseignement : le décalage stratosphérique des attentes du pouvoir vis-à-vis de sa police et les moyens qui leur sont alloués pour y arriver. Aux 150 000 policiers de France, on fixe des ribambelles d’acronymes imbitables sur l’attitude qui devrait être la leur en termes de déontologie, de respect des citoyens, d’intégrité. Mais dans les faits, ils sont formés en 12 mois pour les gardiens de la paix (3 mois pour les contractuels), font des permanences à rallonge, en prennent plein la tronche de toutes parts, doivent écoper tous les maux de la société, le tout pour 1500 balles par mois au démarrage. La détresse des flics Valentin Gendrot en a aussi été témoin : des suicides qu’on annonce sur la boucle Whatsapp du commissariat, des flics qui sont autorisés depuis les attentats de 2015 à rentrer chez eux avec leur arme de service, et même autorisés à l’emmener avec eux en-dehors de leur territoire de rattachement professionnel, et la tentation qui va avec de se faire sauter la carafe, l’exposition permanente à la violence, le choc traumatique que cela constitue… Là aussi, l’omniprésence de la violence au sein de la police s’explique bien. L’auteur pointe d’ailleurs de manière intéressante que cette police cheap n’est pas une fatalité. Et de donner rapidement l’exemple de la Norvège qui a décidé de changer les modalités de formation de ses policiers, notamment sur le racisme. Valentin Gendrot raconte aussi comment les violences faites aux femmes sont évoquées sur une demi-journée en fin de formation pour les contractuels, sur le mode “des femmes qui sont tabassées par leur mari vous en verrez plein”, mais que les policiers ne sont absolument pas compétents sur la manière d’accueillir, d'aiguiller et de protéger ces femmes. Pour toutes ces raisons, je trouve que le témoignage de Valentin Gendrot est précieux et l’infiltration, qui est un classique du journalisme (Albert Londres, Florence Aubenas, Jean-Baptiste Malet…), apporte définitivement quelque chose. Lisez son livre ! https://www.editionsgouttedor.com/.../-e2-80-9cflic-e2-80...
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utopiedujour · 5 years ago
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Comment les adolescents modifient les règles de l’information
Ce qui va impacter les medias, et la société. Pour le meilleur et pour le pire.
Le président du Salvador a tout compris.
En septembre, Nayib Bukele s’est exprimé durant une Assemblée générale de l’ONU et il soudain fait une pause dans son discours  pour prendre un selfie depuis le pupitre. “Croyez-moi, bien plus de gens verront ce selfie, une fois que je l’aurais mis en ligne, que de gens n’écouteront ce discours” a-t-il dit, avant d’ajouter : “J’espère que le selfie sera bien.”
Marianne Williamson, une candidate new-age qui se présente à la nomination des démocrates pour la présidentielle américaine, a tout compris elle aussi. Après un débat, en juillet, quand on lui a demandé s’il s’était bien passé, elle a répondu qu’elle ne le saurait vraiment que “plus tard, quand je verrais les mèmes [hashtags et autres mentions qui se propagent sur les réseaux sociaux, ndt]”.
Un autre petit candidat démocrate, Andrew Yang, est lui aussi dans la confidence. Son premier grand entretien avec un média a eu lieu au micro de Joe Rogan, un comédien rendu célèbre par Internet qui a 7  millions d’abonnés sur YouTube. Deux jours plus tard, l’interview avait été vue un million de fois. Andrew Yang dit que sa campagne est à deux temps : BR (before Rogan, avant Rogan) et AR (après Rogan).
Ces petits candidats politiques résument bien la façon dont les adolescents et les jeunes adultes consomment l’information de nos jours. Presque entièrement sur les réseaux sociaux. Presque entièrement sous forme audiovisuelle.
Et le contenu de l’information – par exemple “Le président fait un discours à l’ONU” – est moins important que son emballage. Il est souvent enveloppé d’humour ou de commentaire personnel. Ou bien, tout aussi fréquemment, il est transmis par des personnalités qui exercent une influence énorme sur les jeunes mais sont très peu connues de la population en général.
Ces principes sont vrais tout autour du monde, même si les modalités et les plateformes de diffusion diffèrent. De 2009 à 2018, le pourcentage d’adolescents qui lisent des journaux est passé de 60 % à 20 %, selon les chiffres du Programme for International Student Assessment (PISA), le mécanisme d’évaluation des 15-16 ans dans l’OCDE. Les jeunes Indiens ont deux fois moins de probabilités de consulter le site timesofindia.com (le plus important site d’information indien en langue anglaise) que les plus âgés. Ils sont aussi beaucoup plus attirés par les vidéos et par les potins de Bollywood. En Grande-Bretagne, les adolescents connaissent moins bien la BBC que YouTube ou Netflix.
Les chaînes publiques “vont être confrontées à des menaces sur leur survie à l’avenir si elles ne parviennent pas à toucher suffisamment les jeunes” a prévenu l’Ofcom, l’autorité britannique des médias.
80 % des jeunes du monde arabophone âgés de 18 à 24 ans s’informent désormais directement sur les réseaux sociaux : c’était 25 % en 2015.
Leur réseau préféré est Facebook, même si dans les pays du Golfe, et surtout en Arabie saoudite, ils sont captivés par Snapchat. Deux tiers des ados sud-coréens vont en ligne pour savoir ce qui se passe dans le monde, et sur ces deux tiers, 97 % se connectent directement à Naver, le portail et moteur de recherche dominant dans leur pays. Selon le Pew Research Centre, 95 % des ados américains ont accès à un smartphone et 45 % sont en ligne “à peu près constamment”. Une étude menée sur les adolescents américains et britanniques, commandée par le Reuters Institute for the Study of Journalism à Oxford, affirme qu’en matière d’information, les jeunes réagissent le plus à ce “qu’elle peut leur apporter en tant qu’individus, plutôt qu’à la société au sens large”.
Il est tentant de ne pas s’intéresser aux habitudes de consommation de l’information des adolescents. La plupart ne peuvent pas voter, leur pouvoir d’achat est limité et ils sont probablement incapables de placer le Salvador sur une carte. Ce dédain n’est pas justifié. Un tiers de l’humanité a moins de 20 ans. Plus de la moitié est maintenant connectée à Internet. Les jeunes sont le futur. C’est particulièrement vrai pour les médias, où leurs habitudes peuvent motiver des décisions à un milliard de dollars, comme l’achat d’Instagram par Facebook en 2012, et sa tentative, avortée, d’acheter Snapchat l’année suivante.
Les adolescents comprennent que la technologie leur donne un pouvoir disproportionné. La jeune activiste suédoise Greta Thunberg a lancé le mouvement mondial des “grèves de l’école pour le climat” qui touche désormais 150 pays. Des manifestations conduites par les étudiants, dont certains ne sont que lycéens, ont éclos tout autour du monde, du Chili à Hong Kong. Les politiques, les décideurs et les patrons des médias devraient y prêter attention : la façon dont l’information est faite, diffusée, consommée par les adolescents aujourd’hui détermine ce qui se passera dans leurs pays et leur secteur d’activité demain. Une ado de 13 ans a dit à la représentante du Congrès américain Alexandria Ocasio-Cortez : “Je n’ai pas encore l’âge de voter, mais je peux vous suivre sur Instagram !”
Pour mieux comprendre ce futur, observez l’Amérique. Son écosystème médiatique est le plus dynamique du monde, et c’est la patrie de la plupart des plateformes utilisées par les jeunes du monde entier, dont Instagram, WhatsApp, Facebook, YouTube et Snapchat. (TikTok, le phénomène que les plus jeunes adorent, est chinois et strictement nettoyé de tout contenu politique). Les médias américains ont beaucoup d’influence dans le monde entier, et sont très largement imités : le ‘New York Times’ s’enorgueillit d’avoir des lecteurs partout ; des sites tels que BuzzFeed ont inspiré des sites similaires, des “pièges à clics”, dans des dizaines de pays. De plus, le vocabulaire politique et culturel de l’Amérique est omniprésent. Un «��mème » lancé en Amérique a une bonne probabilité de se répandre dans le monde entier.
L’arène de ces « mèmes » a changé. Depuis l’élection présidentielle de 2016 en Amérique, Facebook est sur la sellette pour son rôle dans la diffusion des informations. Mais pour beaucoup d’ados occidentaux, Facebook est de toute façon démodé. Il est réservé aux “vieux”. Peu fréquentent Twitter, qui joue un rôle disproportionné dans le journalisme et la politique pour l’unique raison que beaucoup d’abonnés sont journalistes ou politiques (dont Donald Trump). Ils ne s’intéressent pas non plus aux sites supposément orientés “jeunes” comme BuzzFeed. “Ce sont des adultes qui essaient de parler aux jeunes” tranche Victoria, 16 ans, qui vit dans le Kentucky. Les ados méprisent des réseaux sociaux qui, il y a seulement quelques années, étaient décrits comme “the next big thing”. Griffin, un ado de 16 ans qui vit dans la ville chinoise de Wuxi, pense que Jinri Toutiao (“Les titres du jour”), l’application d’information la plus populaire en Chine avec 120 millions d’utilisateurs chaque jour, est un piège à clics pour les adultes.
Ils ont migré vers Instagram (propriété de Facebook), WhatsApp (idem) et YouTube (propriété de Google), dont chacun compte plus qu’un milliard d’utilisateurs. (Snapchat est populaire en Amérique, mais moins ailleurs.) Selon l’Institut Pew, 85 % des ados américains utilisent YouTube ; plus de 70 % Instagram. Common Sense, une association américaine, a déterminé récemment que 69 % des ados américains regardent des vidéos en ligne chaque jour, la plupart du temps sur YouTube. Ils passent presque sept heures et demie par jour à fixer des écrans en tout genre.
Instagram est une destination plutôt inattendue pour ceux qui cherche à s’informer. Les utilisateurs postent des photos sur leur “fil”, en général de jolies photos. L’application n’autorise qu’un seul lien hypertexte par compte, situé dans la bio. Et elle ne propose pas de mécanisme pour republier et partager. Cependant, le lancement de ses “stories” en 2016, des images éphémères assorties de notes, a permis d’ajouter du texte à ce qui était un réseau de partage de photos. Les stories ont permis de partager et de republier, et ont dopé la croissance d’Instagram. Les stories permettent aussi à ceux qui ont plus de 10 000 abonnés de partager des liens vers d’autres contenus. C’est là que les utilisateurs ont convergé, et c’est là que ceux qui espèrent les influencer les ont suivis : publicitaires, marketeurs, politiques, prosélytes, et différents fauteurs de troubles sont tous maintenant empilés dans Instagram.
Prenez par exemple l’Amazonie. Fin août, tous ceux qui ont un compte Instagram, n’importe où dans le monde, savaient que “la forêt vierge de l’Amazonie, le poumon qui produit 20 % de l’oxygène de notre planète, brûle”. Ce sont les mots du président Emmanuel Macron dans un post publié sur Instagram le 22 août, qui a été liké par  200 000 personnes. Le même jour, le compte Instagram du ‘National Geographic’, le 11e compte le plus suivi sur Instagram (126 millions de followers), a posté des photos des incendies de forêt dans l’Amazonie. Comme Leonardo DiCaprio (38 millions d’abonnés), Prilly Latuconsina (une actrice indonésienne, 32 millions d’abonnés), et Malaika Arora (une mannequin indienne, 10 millions d’abonnés). Deux jours plus tard, la Nasa (51 millions d’abonnés) a jeté de l’huile sur cet incendie virtuel en publiant une photo satellite de l’Amazonie en feu.
Un cocktail détonant
Les photos de l’Amazonie en feu sont bien vite devenues incontournables, comme l’accusation envers les médias traditionnels de faire l’impasse sur cette catastrophe. “Je n’ai vu que ça pendant des semaines” se souvient Dylan, un lycéen de 17 ans de Lexington, dans le Kentucky. “Tout ce que je voyais sur l’Amazonie, je le partageais” ajoute Stacy, une Bostonienne de 15 ans. Des comptes sans scrupule ont tenté de profiter de ce désastre en lançant des appels aux dons, ou en promettant de planter un arbre pour chaque “like”. Les médias traditionnels du monde entier ont ensuite publié des articles, et certains ont démenti de fausses informations propagées sur Instagram, comme les “20 % de l’oxygène du monde” du président Macron. Dans des interviews conduites par ‘The Economist’ avec 24 adolescents vivant à Lexington et à Boston, tous ont cité spontanément les incendies en Amazonie. “Ils n’ont pas été beaucoup couverts” juge Olivia Seltzer, Californienne de 15 ans qui a lancé il y a deux ans ‘The Cramm’, une lettre d’information pour les adolescents dont le lien est publié sur Instagram et envoyé aux abonnés par mail ou texto. Ils se disent “très frustrés parce que ce genre d’information n’a pas d’échos. Beaucoup de jeunes prennent les devants et informent eux-mêmes les gens de leur âge.”
“Beaucoup de jeunes prennent les devants et informent eux-mêmes les gens de leur âge”
Les médias d’information nés sur Instagram se multiplient aussi. Ils ne couvrent pas uniquement des sujets sérieux. @nowthisnews (2 millions d’abonnés) combine du texte à de courtes vidéos et parle de tout, des manifestations politiques à Hong Kong à un chien né avec une queue sur la tête. (Il a aussi une page sur d’autres plateformes comme Facebook, Twitter et YouTube.) @houseofhighlights (15 millions d’abonnés) est consacré aux sports américains. En 2015, il a été racheté par Bleacher Report, un grand site d’informations sur le sport. Les deux dominent le “top 10” d’Instagram en matière d’engagement, mesuré par le nombre de likes et de commentaires cumulés, explique Axios, un autre site d’information. “Nous avons un net avantage, celui de n’avoir jamais essayé de prendre quelque chose qui fonctionne dans un média traditionnel et de l’avoir imposé de force dans le digital” dit Howard Mittman, le CEO de Bleacher Report. Certains concurrents, selon lui, sont comme “l’oncle divorcé qui a acheté la voiture décapotable à la mode mais dans la mauvaise couleur, et qui porte des vêtements chics qu’il ne met pas en valeur”.
Un autre média né sur Instagram et immensément populaire est @theshaderoom (17 millions d’abonnés), qui diffuse principalement des potins sur les célébrités (il a néanmoins parlé des incendies en Amazonie). TMZ fut pendant un temps le blog people de référence avec une couverture classique des stars. @theshaderoom renouvelle le genre sur les réseaux sociaux. Parfois, différents canaux se croisent. “Je regardais un post sur Cardi B – une chanteuse de rap, 56 millions de followers – et les commentaires disaient : ‘Pourquoi vous ne parlez pas de l’Amazonie ?’ ” se souvient Jaliyah, 15 ans, de Boston. Les jeunes sont “très compliqués dans la façon dont ils consomment l’information”, reconnaît Samhita Mukhopadhyay, rédactrice en chef du magazine américain ‘TeenVogue’. “Ils peuvent jongler entre Justin Bieber, pour savoir exactement ce qu’il fait, et Greta Thunberg, et ils iront à la manifestation pour le climat.”
“Les jeunes sont “très compliqués dans la façon dont ils consomment l’information. Ils peuvent jongler entre Justin Bieber, pour savoir exactement ce qu’il fait, et Greta Thunberg, et ils iront à la manifestation pour le climat”
Dans le monde arabophone, les ‘mèmes’ sont des caricatures ou des captures d’écran de vieux films, pour se moquer de la politique. Ailleurs, des milliers de comptes ont changé leur photo de profil cet été et sont passés à un carré bleu profond ou rouge vif. Le premier était destiné à informer sur les manifestations au Soudan. Le deuxième sur celle du Kashmir indien. “Le cyber-activisme est devenu l’un des moyens les plus faciles pour être vu comme cool” reconnaît Sadie, de Lexington. Il n’est pas rare de faire défiler les photos d’instagram et de passer d’un clip sur le divorce d’une célébrité à une manifestation dans un coin perdu de la planète en l’espace de quelques secondes. Cet étrange cocktail de célébrités, de politique et d’activisme est une autre caractéristique de l’information à l’ère des réseaux sociaux : les “nouvelles” n’arrivent plus ou pas seulement par les comptes et supports dédiés au journalisme. Elles peuvent être n’importe quoi, un mème, l’opinion d’une star d’Internet comme PewDiePie, le youtubeur le plus influent au monde. Il met en ligne principalement des vidéos comiques sur les jeux vidéo et la culture internet. Pendant cinq ans, il a eu le plus grand nombre de followers sur YouTube, avant d’être dépassé par t-Series, un label de musique indien, en avril 2019. Il reste deuxième, avec ses 102 millions d’abonnés. La diffusion agrégée des journaux en papier et de la diffusion en ligne de chaque quotidien publié en Amérique atteint environ 30 millions de personnes. Daksha, 13 ans, dans le Kentucky, passe son temps à créer des mèmes et à les déposer sur le portail Reddit, dans un groupe dédié à PewDiePie. Elle recherche la “satisfaction que Lord PewDiePie en personne réagisse” sur sa chaîne.
Des millions d’abonnés
Sarah, 16 ans, du Kentucky, dit que “tous les garçons qui participent au club de débats du lycée adorent Ben Shapiro”, un conservateur grand producteur de controverses, suivi par 876 000 abonnés sur YouTube. En Allemagne, un autre youtubeur du nom de Rezo (1,16 million d’abonnés) est devenu viral depuis qu’il a diffusé sa diatribe contre les riches et les vieux, et surtout le parti d’Angela Merkel, les chrétiens-démocrates. Felipe Neto, youtubeur au Brésil (35 millions d’abonnés) gagne 30 millions de reais par an (7,5 millions de dollars). Il a débuté par des blagues pour les adolescents, puis est devenu un critique féroce du président Jair Bolsonaro. En septembre, il a fait les gros titres pour avoir distribué 14 000 livres ‘gay-friendly’ au salon du livre de Rio de Janeiro, pour répondre au maire évangéliste de la ville qui avait censuré un roman graphique comportant un héros gay. Bref, les adolescents s’informent auprès d’autres jeunes qui partagent en grande partie leurs opinions personnelles et sont à peine mieux informés qu’eux.
“Bref, les adolescents s’informent auprès d’autres jeunes qui partagent en grande partie leurs opinions personnelles et sont à peine mieux informés qu’eux”
Selon les mots de M. Mittman, les ados consommateurs d’informations recherchent “un niveau d’authenticité qui leur permet de savoir qu’on leur parle à eux”. D’autres disent s’informer en regardant les émissions satiriques de fin de soirée, comme celles de Trevor Noah ou Stephen Colbert, ou d’humoristes comme Hasan Minhaj, dont les sketches sont très regardés sur Netflix. Les personnalités remplacent les médias. “Je trouve que c’est ennuyeux quand c’est un article. Mais si c’est une vidéo, ça devient super intéressant” explique Dioneilys, 16 ans, à Boston.
Ce qui ouvre la porte aux extrémismes et à la désinformation. Les posts sur les incendies en Amazonie de l’été étaient bourrés d’erreurs. Les personnalités comme PewDiePie, ainsi que d’autres youtubeurs, sont régulièrement accusés de faire des commentaires extrémistes ou des blagues de mauvais goût. Les ‘mèmes’ ont souvent peu de liens avec les faits. Beaucoup d’ados disent en être conscients, mais l’origine douteuse des informations qu’ils reçoivent ne les inquiète pas. La pure répétition suffit à en convaincre certains. “Je ne crois rien de ce que je lis sur les réseaux sociaux, à moins que ça soit redit sans cesse, alors, peut-être…” dit Jaliyah de Boston.  D’autres acceptent l’information comme vraie si elle émane de comptes vérifiés. Mais beaucoup lui font confiance à la simple condition qu’elle provienne de leurs amis.
Les ‘mèmes’ont souvent peu de liens avec les faits. Beaucoup d’ados disent en être conscients, mais l’origine douteuse des informations qu’ils reçoivent ne les inquiète pas. La pure répétition suffit à en convaincre certains
Beaucoup de Brésiliens “croient immédiatement dans l’authenticité d’un message audio envoyé via WhatsApp par quelqu’un qu’ils connaissent”, alors qu’ils traitent avec méfiance des révélations exclusives fournies par ‘Folha de S. Paulo’, le grand quotidien brésilien, dit Joel Pinheiro da Fonseca, un éditorialiste de 34 ans employé par ce journal. Quand il s’est aperçu que peu de jeunes lisaient ses chroniques (ou les autres pages du journal, d’ailleurs) M. Pinheiro a lancé une chaîne sur YouTube. Les commentaires de ses fans sur sa tignasse ou sur la déco de sa maison sont aussi nombreux que ceux sur ses analyses politiques. “Ils trouvent que la qualité rudimentaire de ma chaîne la rend plus authentique. Les jeunes veulent établir une relation directe avec leurs sources d’informations.”
Une conséquence de cette dépendance aux personnalités est que les plateformes sur lesquelles elles apparaissent, et non leurs publications, deviennent l’origine de l’information. “Quand votre point de départ est sur les réseaux sociaux – WhatsApp, Instagram, peu importe – votre loyauté envers n’importe quel éditeur de presse est bien plus basse” admet Satyan Gajwani, qui dirige le service numérique du groupe Times, le plus important groupe de médias en Inde. Plus d’un demi-milliard de personnes consultent chaque mois l’une de ses publications numériques ; plus de 100 millions le font au quotidien. “Comment construire assez de confiance pour qu’ils deviennent loyaux à la marque ?” demande-t-il. Manvi, 15 ans, qui vit à Delhi, illustre ses préoccupations. Sa famille est abonnée à deux quotidiens du Times Group, mais en ligne, elle lit “ce qui se présente quand j’ouvre Chrome sur mon téléphone”. Quand on lui demande d’où viennent les informations, elle répond : “je n’en sais rien du tout”.
“Une conséquence de cette dépendance aux personnalités est que les plateformes sur lesquelles elles apparaissent, et non leurs publications, deviennent l’origine de l’information”
Un rapport de l’Ofcom souligne que “quand les lecteurs consomment l’information de cette façon, leur engagement est en général éphémère”. De plus, “ils sont moins susceptibles de connaître la source d’un contenu informatif. Certains parmi les plus jeunes participants à notre étude n’avaient pas de lien étroit avec la BBC, la considérant comme un fournisseur d’informations en ligne parmi tant d’autres.”
Obsolescence médiatique
Pour les entreprises, le contexte présente à la fois des opportunités et des problèmes. Des jeunes pousses comme @houseofhighlights et @theshaderoom sont imitées dans le monde entier. Les médias classiques comme la BBC, le Times Group en Inde, ou Turner en Amérique, qui possède le site Bleacher Report, vont être contraints de s’y intéresser et de procéder à des acquisitions pour rester pertinents. Le grand risque est qu’ils pourraient le faire tout en continuant à décliner, étant donné que la confiance dans les grands médias s’évapore. Quoi qu’il advienne, les jeunes continueront à passer un temps énorme en ligne. “Les réseaux sociaux gouvernent tous les aspects de notre vie en fait” reconnaît Stacy, 15 ans, de Boston.
“Pour la société, c’est plus inquiétant. Les youtubeurs ou les instagrameurs ne signent aucune charte de déontologie, et ne sont pas intéressés par les pratiques journalistiques traditionnelles, l’objectivité, l’impartialité. Leurs motivations ne sont pas handicapées par des notions vieillottes de bien commun”
Ce qui donne à ces insurgés de l’information un pouvoir colossal. Les gouvernements, les institutions ne peuvent pas les faire disparaître. Certains semblent d’ailleurs penser qu’ils n’ont pas d’autre choix que de se jeter dans la mêlée. Durant son discours à l’ONU, le président Bukele l’a reconnu : “Nous ne sommes peut-être pas prêts à l’accepter, et nous pourrions nous rebeller contre ça, mais l’Internet devient toujours plus le monde réel”.
The Economist
© 2020 The Economist Newspaper Limited. All rights reserved. Source The Economist, traduction Le nouvel Economiste, publié sous licence. L’article en version originale : www.economist.com.
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reseau-actu · 6 years ago
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Professeur de communication à l’Université américaine de Paris, Jayson Harsin se consacre à la « post-vérité » et aux manipulations de l’information. Dans cet entretien pour Mediapart, il plaide, face aux manipulations politiques de nos émotions, pour un retour de l’éthique dans la communication politique. 
Mediapart. Quelles sont selon vous les menaces qui pèsent, en matière d’information et de réseaux sociaux, sur les élections européennes ?
Jayson Harsin. Surtout une écologie toxique de la communication politique et de l’information.
Faut-il craindre des « manipulations étrangères » ou des opérations plus « intérieures » ?
Les manipulations numériques en communication politique sont aussi bien extérieures qu’intérieures. Le pire, c’est peut-être le fait que la pratique professionnelle et systématique de la tromperie est enracinée dans les logiques et les théories dominantes de la communication politique, au point où celui qui a pour simple but d’informer ou de donner les faits sera taxé de naïveté ou de bêtise. Ce qui ne signifie pas qu’il est déconseillé ou malhonnête d’employer la langue et les images pour rendre une information plus intéressante ou plus accessible. Mais on peut le faire sans la couper d’un contexte dont l’absence produit un effet trompeur, ou sans exagérer les faits, les minimiser ou les façonner au point de faire disparaître l’objet, l’événement ou le processus.
Concrètement, cela se passe comment, manipuler l’information ? Quelle est votre définition de l’astroturfing ?
L’Astroturf est un terme américain (à l’origine, c’est une marque de pelouse artificielle, baptisée ainsi parce qu’elle couvrait le terrain de base-ball de l’équipe des Houston Astros) qui fait référence aux mouvements, aux mobilisations et aux manifestations qui ont l’apparence d’élans spontanés alors qu’en réalité, il s’agit d’actions organisées, voire payées, par des intérêts cachés. C’est ce qui s’est passé par exemple quand des « foules en colère », en réalité des militants républicains, ont perturbé certains « townhall meetings » (rencontres dans les municipalités pour discuter des problèmes locaux et nationaux) sur l’assurance maladie organisés par Obama. 
Entre les fake news et l’astroturfing, quel est le plus redoutable ?
Ha ! C’est ce qu'on appelle un faux dilemme ! Ils sont aussi redoutables l’un que l’autre et, en fait, je ne suis pas sûr qu’ils ne relèvent pas de la même catégorie. L’astroturfing est une technique de manipulation retorse qui peut fournir les « faits » sur lesquels se fonderont les fake news. Dans les deux cas, on a une tentative de mettre en pratique ce que Michel Foucault résumait ainsi (en renversant la proposition de Clausewitz) : « La politique est la continuation de la guerre par d'autres moyens. » Alors, bien sûr, les disciples de Machiavel nous rappellent que celui-ci insistait sur la nécessité du mensonge en politique (fake news et astroturfing sont des sous-genres du mensonge : on le fait exprès) ; cependant, on peut s’interroger avec Hannah Arendt  : « Mais systématiquement, et presque tout le temps ? » Tout en rappelant Thucydide, qui montre que le problème de la tromperie dans la démocratie est ancien.
Peut-être Sibeth Ndiaye voulait-elle dire (scandaleusement) qu’elle mentirait pour protéger Macron dans des circonstances extrêmes (contexte que la journaliste de L’Express aurait malhonnêtement tronqué ?), mais elle serait d’accord pour tromper systématiquement les journalistes et les citoyens, parce que c’est le job ? La politique, comme le capitalisme ou l’amour, font partie d’une culture du fake et de la promotion de soi.
Que pensez-vous de l’utilisation de comptes anonymes par les partis politiques, comme le pratique LREM, pour contrer les opposants ?
Une idée importante derrière la loi française contre les fake news, c’est que la transparence va les tuer. Ainsi, pendant « une campagne électorale », elle oblige les réseaux sociaux à révéler l’identité des annonceurs de messages sponsorisés, et à indiquer qui a payé et combien pour en booster la diffusion et la propagation sur les pages des internautes. D’accord, mais ils ne sont pas obligés de révéler combien de bots (faux comptes programmés par l’intelligence artificielle) ils ont achetés pour diffuser un message et créer un effet de grande popularité.
Ces comptes font partie, de plus en plus, d’une pratique vue comme essentielle par les gourous de la com’, car ils peuvent avoir des effets émotionnels et épistémiques (des effets sur l’opinion publique). Waou ! Cet article est déjà détesté 1 000 fois ! Donc il est nul ! (Son sujet n’est pas important.) Waou, il est déjà partagé 500 fois ! Donc, il est super ! (Son sujet doit être utile.) C’est la démocratie qui perd.
Au-delà de la loi française, les nouvelles législations qui se mettent en place paraissent-elles appropriées ?
Elles sont insuffisantes pour au moins deux raisons. D’abord, les propositions pour guérir les médias des fake news partent du principe qu’elles se résument à une espèce de proposition « vrai ou faux », qui ne serait pas ouverte à l’interprétation. Quand, par exemple, Sarkozy prétend (pendant la campagne de 2012) que 700 mosquées ont reçu un appel à voter François Hollande, ce qui est sous-entendu, c’est que les fidèles de ces 700 mosquées ont reçu un appel explicite à voter Hollande. Des journalistes ont découvert « une vingtaine de recteurs incitant les musulmans à “faire entendre leurs voix en participant massivement à ces élections” et à exercer “leur droit de vote en leur âme et conscience”, aucun nom de candidat ou de parti n’est cité dans leur texte daté du 17 avril, aucune allusion partisane n’y est décelable » (lire l’article du Nouvel Obs du 27 avril 2012). Incitation à voter tout court, et une vingtaine, pas 700 !
Doit-on parler de fake news ou d’hyperbole irritante, mais finalement acceptable ? Où est la ligne entre une déclaration totalement fausse et mensongère et une déclaration employant des mots qui invitent à des interprétations en fonction de nos propres partis pris ?
Ensuite, il y a le problème du contexte tronqué et des montages d’éléments qui sont vrais isolément, mais qui veulent dire autre chose quand on les met ensemble. C’est ce qu’on voit avec la vidéo postée sur Twitter par Pierre Le Texier dans le but de disculper Alexandre Benalla : des images illégales et montées de façon trompeuse pour construire une fausse accusation.
Même si une affirmation est clairement erronée, même si elle n’est pas ouverte à une interprétation polysémique et qu’on peut le prouver, on se heurte à d’autres problèmes si on veut rétablir la vérité. C’est lié à la fragmentation de l’attention et à la détérioration de la confiance dans les autorités qui auraient un monopole sur l’établissement de la vérité. La confiance, disait le sociologue Georg Simmel, est une forme de savoir commun, entre l’opinion et un savoir plus fondé. Le
fact-checking
, qui a le soutien de la loi, est lié au journalisme, et le journalisme, comme le gouvernement et les politiciens en général, suscite aussi la méfiance.
Pour terminer, vous avez aussi le problème de la confiance dans le fact-checking lui-même. Si un pourcentage de citoyens considère la presse comme des menteurs, comme des fake news (Lügenpresse en Allemagne), il en va de même des fact-checkers.
Ensuite, on a des « chaînes » ou des canaux verrouillés, comme WhatsApp. Même si tous les médias s’associent pour discréditer simultanément une fausse information, elle continuera à circuler par d’autres moyens (messageries privées des réseaux sociaux, applis de messages). Des bots.
Pourquoi se focaliser sur le fact-checking ou l’intelligence artificielle pour éradiquer le problème au lieu de l’attaquer à la racine ? La racine, ce n’est pas la technologie mais la culture de la politique. Pourquoi ne pas remettre en question une culture de la post-vérité politique, où des professionnels de la com’ se servent des analyses des « big data » fournies par des experts grassement payés et leurs associés, qui peuvent combiner ces données aux conclusions de la science cognitive (rôle important de l’émotion, tendance au biais de confirmation, etc.) d’une part, et aux pratiques de l’industrie de l’influence d’autre part ?
L’émotion, la perception, l’attention et l’opinion de la population sont devenues des cibles, un objet à manipuler par des équipes de communication. Pourquoi ne pas avoir un code éthique pour ces gens-là ? Aujourd’hui, ils se disent : « Tout le monde le fait, et en plus, Machiavel a raison, il faut mentir (ou au moins tromper), la fin justifie les moyens ; ne soyez pas naïfs. » Et si on ne se contentait pas du fact-checking et de la responsabilité légale des boîtes propriétaires de ces plateformes ? On pourrait introduire au lycée une réflexion sur ces pratiques, dans le contexte des questions sur la philosophie de la démocratie et ses ennemis, et on pourrait établir un code d’éthique qui serait partagé par chacun, quelle que soit sa position idéologique.
Voit-on en Europe, et particulièrement en France, une utilisation détournée des publicités sur Facebook, ou cela reste-t-il un phénomène limité ?
Je ne sais pas si c’est un phénomène limité. Ce que nous savons, c’est que c’est plus compliqué d’écrire des articles et de les organiser de façon convaincante sur une page pour imiter le genre journalistique que de faire une image ou un mème. Songez aux images truquées autour des gilets jaunes. Il y a l’image photoshopée de la guillotine montée au Palais-Royal, ou l’image « d’une femme âgée blessée par un “coup de matraque sur le crâne” ». Dans ce nouveau monde du « contenu généré par les utilisateurs », où les applications pour éditer les images et les vidéos sont accessibles à tous, n’importe qui peut se transformer en citoyen journaliste ou en stratège politique (ce qui est potentiellement magnifique), et ces personnes ont souvent pour modèle ceux qui ont pour seule éthique de gagner : attention, votes, argent (ce qui est évidemment plus problématique).
Quelle est selon vous l’influence des fake news ?
Ses deux formes principales d’influence sont la croyance et la confusion. La première est peut-être moins répandue que l’on pourrait l’imaginer, dans la mesure où les fake news servent plutôt à conforter les gens dans des idées qu’ils avaient déjà (par exemple « les Roms sont des kidnappeurs d’enfants » ou « Obama est musulman »). La seconde forme est moins mise en avant, mais elle est peut-être plus importante. Les fake news déstabilisent les bases de la réalité sociale et politique. Elles monopolisent cette ressource précieuse qu’est notre attention, elles deviennent l’objet de « débats » entre amis et ennemis, le tout dans un contexte de méfiance généralisée. C’est d’ailleurs souvent le but premier des fake news, un but qui est au cœur des stratégies politiques actuelles. Par exemple, le Guardian nous annonce que les stratèges républicains aux États-Unis ont pour « mantra », en 2020, « simplement de provoquer le chaos, d’autant plus que le nombre de candidats potentiels est important ».
Observez-vous des choses particulières en ce moment sur les réseaux sociaux ?
J’observe le même chaos épistémique et de confiance qui est la règle depuis quelques années. Il n’y a qu’à voir ce qui se passe autour des élections en Inde (informations fausses sur WhatsApp, mais aussi sur Facebook et Twitter) et en Israël, où Netanyahou est accusé de mener une « campagne terroriste d’information » contre le peuple israélien, avec des bots/faux comptes qui attaquent la réputation de son adversaire. Et c’est aussi la vie politique quotidienne, en France comme ailleurs.
Je pense notamment aux agressions (physiques, pas virtuelles) qui ont eu lieu récemment en Seine-Saint-Denis, à la suite d’une rumeur qui tournait sur des comptes Facebook et Snapchat, prétendant que des Roms enlevaient des enfants dans une camionnette blanche pour vendre leurs organes. Cet épisode rappelle des événements similaires qui ont eu lieu en Inde à l’automne dernier, et au Mexique en août.
Le Poynter Institute analyse chaque semaine cinq des fact-checkings les plus efficaces sur Facebook pour voir comment ils se mesurent à l’infox qu’ils ont débusquée en termes de diffusion ; mais la conclusion est que ces fact-checkings ne sont pas aussi efficaces qu’on aimerait le croire. Par exemple, cet article de l'équipe de fact-checking de l’AFP qui dément qu’un drapeau de l’EI ait été brandi récemment dans le métro a suscité 369 « engagements » sur Facebook, alors que la fausse info en avait obtenu 3 700.
Source: Mediapart
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hubsocialtrend · 8 years ago
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Facebook connaît beaucoup trop de choses sur toi et voilà comment savoir lesquelles
See on Scoop.it - Data Journalisme
Tumblr media
Facebook sait tout sur toi, ou presque. Tout ce que tu fais sur le réseau social est enregistré, afin de cerner au mieux ton profil pour que les annonceurs puissent ensuite mettre les publicités susceptibles de t'intéresser le plus. Et comme si cela ne suffisait pas, Facebook collecte aussi tes données sur Instagram et WhatsApp, qui lui appartiennent.
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hopeforbetterdays9 · 3 years ago
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Renaissance
Je rentre d’Albanie mi-juillet 2019. Je crois qu'il est vraiment temps de reprendre ma vie en main. Alors je fais quelque chose que je n'ai pas fait depuis un moment : je prends soin de moi.
Premièrement, je décide de stopper mes addictions à la malbouffe et à la cigarette. Du jour au lendemain, alors que j'étais à un paquet de clopes et plusieurs sodas par jour, j'arrête tout. Je compense le manque par le sport. J'en fais énormément à l'époque, alternant entre musculation et jogging tous les jours. Et ça fonctionne extrêmement bien pour moi. Ma rigueur quotidienne me fait retrouver mon cardio d'antan, le dessin de mes abdos et boost ma confiance en moi. Mon visage qui était un peu plus bouffi quelques semaines auparavant se creuse à nouveau, mes vêtements me vont parfaitement. Je suis très content de moi, le travail a payé.
Deuxièmement, je corrige ma situation financière en bossant tout le reste de l'été et quasiment tous les jours dans le fast-food où je bossais au black. Je ne compte pas le nombre de sandwichs et d'heures que j'ai fait pour me remettre à flot, mais j'en garde un bon souvenir. Les collègues là-bas sont devenus des proches et c'est un plaisir d'y aller à chaque fois.
Pour finir, mon avenir professionnel commence à se dessiner. Moi qui était perdu depuis presque un an après l'échec de mes études de journalisme, je trouve une nouvelle voie : commercial. Motivé par la réussite professionnelle et financière de mes amis les plus proches, je me demande pourquoi je n'aurai pas le droit moi aussi à cette stabilité. Je retourne donc sur les bancs de l'école, mais cette fois en alternance. Très bon compromis pour moi étant donné que ça m'offre la possibilité d'être formé tout en mettant un pied et quatre orteils dans le monde du travail. Je passe donc tout mon temps libre d'août 2019 à chercher une entreprise prête à m'accueillir en alternance. C'est difficile mais je ne lâche rien, et les efforts finissent par payer. Une entreprise accepte ma candidature et me fera démarrer en septembre. Me voilà soulagé et surtout très heureux. Le vent a bien tourné.
Côté vie perso tout roule également. Chaque moment que je passe avec mes potes est super. Nous sortons pas mal ensemble et surtout nous rions énormément. C'est un pur bonheur de les voir à chaque fois. Côté coeur, je suis célibataire et vraiment pas mécontent de l'être pour une fois. Ah si, j'ai vu une fille qui me plaisait bien brièvement ! Nous sommes partis boire un verre ensemble puis finalement elle m'a dit qu'elle pensait toujours à son ex après deux rendez-vous. Sincèrement, ça ne m'a même pas atteint. Je l'ai pris avec beaucoup de philosophie et de compréhension. Fréquenter quelqu'un absolument n'est plus un problème, je suis bien comme je suis. J'ai même l'impression que ça m'offre un tas de nouvelles perspectives. Je me sens pleinement épanoui et des jours radieux sont devant moi, j'ai hâte de les vivre.
Où j'en suis avec toi ? J'ai pensé à toi les premiers jours en juillet. Mais la façon dont tu m'as recalé sur WhatsApp en Albanie ne laissait pas de place au doute pour moi. C'était définitivement terminé et je n'allais pas me rabaisser à t'envoyer des messages quand tu as explicitement exprimé ton envie de ne pas me parler. Donc j'avance. J'ai arrêté de regarder ton Instagram, j'ai supprimé notre conversation WhatsApp pour ne pas la relire, j'ai supprimé ton numéro pensant que celui-ci me serait inutile désormais. Oui soyons francs : à l'époque j'avais tourné la page et je m'apprêtais à embrasser un nouveau chapitre de ma vie. Sans toi.
Sincèrement, je n'aurai jamais cru que tu me recontacterais. J'ai été naïf de penser cela ...
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digital-strategy · 6 years ago
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http://bit.ly/2W967ax
A retenir cette semaine :  
TÉLÉVISION. Cette semaine, l’industrie de la télévision s'est retrouvée pour l’un des plus grands événements de l’année média aux Etats-Unis, avec la semaine des ventes de spots commerciaux par les grands networks. Force est de constater que le streaming n’est pas encore le roi de la pub : 20 milliards de dollars ont déjà été contractualisés entre les publicitaires et les chaînes de télévision. Les annonceurs n’ont donc pas quitté la télévision.  Les annonceurs continuent de payer pour des audiences moindres pour la capacité de la TV à rassembler plusieurs millions de téléspectateurs en même temps et le sport, devenu désormais « pierre angulaire de la programmation télévisée ».
SVoD. Le divorce entre Comcast et Hulu a fini par avoir lieu. Et c’est Disney qui rafle la mise en prenant le contrôle d’Hulu. Cette consolidation des grands acteurs a pour conséquence de ne faire qu’accélérer la fragmentation de l’offre vidéo…
CHRISTCHURCH CALL. Pour lutter contre la diffusion des contenus terroristes en ligne, vingt-six États et géants du web se sont engagés dans l’appel de Christchurch dans un plan en 9 points. Les États-Unis n’ont pas répondu à l’appel ; Donald Trump a préféré proposer aux Américains un outil pour dénoncer les biais des plateformes. Au profit de ses propres intérêts ?
Il y a deux mois nous partagions la douleur de la Nouvelle-Zélande frappée par les attentats de Christchurch diffusés en direct sur Facebook. Aujourd’hui nous agissons avec @JacindaArdern en adoptant l’Appel de Christchurch contre le terrorisme en ligne :https://t.co/WdFBY0oRWw
— Emmanuel Macron (@EmmanuelMacron) 15 mai 2019
Et aussi cette semaine :
Le conflit ouvert entre Huawei et les États-Unis continue de faire rage. Donald Trump a signé un décret qui exclut Huawei du marché américain des télécoms.  
Pendant que d’autres s’affrontent, Sony et Microsoft ont fait le choix de s’allier dans deux domaines stratégiques : le cloudgaming et l’IA.
3 CHIFFRES
6 heures par mois - c’est le temps moyen passé en réalité virtuelle par les utilisateurs de casque VR
57,3% - c’est la part de marché de Netflix, en tête du marché français de la SVOD
250 millions - c'est le nombre d’utilisateurs pour Discord, le “Slack des gamers”, qui fête ces 4 ans
LE GRAPHIQUE DE LA SEMAINE
Vous trouverez plus d'infographies sur Statista
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Nous ne parviendrons pas à un public informé simplement en nous assurant que du contenu de haute qualité est accessible
L’Internet mondial est en train de se désintégrer
Récit : J’ai tenté de quitter les GAFA grâce aux small tech
Qui peut controler Facebook ?
Facebook répond à Chris Hugues
DISRUPTION, DISLOCATION, MONDIALISATION
TV : le pivot de Mediaset vers l’OTT vidéo
Succès du nouveau mur payant pour le groupe de presse suédois MittMedia : la 1ère heure est gratuite. +20% pour les taux de conversion des abonnements !
Fox TV va devenir surtout un network de sports et de shows
Quartz derrière un mur payant
In paywall world, what happens to publications that are too broad for the corporate card, but maybe not essential enough for the personal card? https://t.co/i09QqkLTvr
— Evan DeSimone (@Media_Evan) 10 mai 2019
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Quand les pionniers de la vidéo en ligne deviennent de simples fournisseurs pour la TV
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Il n’est plus possible de se retirer d’une société de surveillance
Whatsapp ciblée par des malware extérieurs espions
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Les pressions sur le journalisme menacent le droit du public à être informé
3 places à gagner pour Le FIL, le festival de l'info locale tout sauf décousu
Tirage au sort lundi 20 mai, tentez encore votre chance en nous suivant sur Twitter et en retweetant ce tweet
3 places à gagner pour le Festival de l'Info Locale les 27 & 28 juin à Nantes
Pour être tiré au sort, Suivre @metamedia RT ce tweet
Plus d’info : https://t.co/6ADImaE6oo #infolocale #FoodForThought #Journalisme #JeuConcours pic.twitter.com/lm7zqOPlJ2
— Méta-Media FranceTV (@metamedia) 13 mai 2019
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Les pouvoirs publics des pays émergents s'inquiètent des divisions sociales que peuvent créer les réseaux sociaux
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Instagram is working on Lyrics Stickers pic.twitter.com/DWF1xUZBPX
— Jane Manchun Wong (@wongmjane) 19 avril 2019
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A RETENIR CETTE SEMAINE  :
La Grande Bretagne veut être le premier grand pays à prélever une taxe numérique auprès des géants du web. Il s'agirait dès 2020 d'imposer à 2% le chiffre d'affaires généré sur le sol britannique par les grandes entreprises du numérique. Une taxe clairement conçue pour toucher les géants comme Google, Facebook, Amazon, Airbnb, avec un chiffre d'affaires global d'au moins 500 millions de livres annuel... Cependant, la tech européenne se révolte contre une telle taxe, qui pourrait s’avérer contreproductive face aux GAFAs. 16 patrons d'entreprises numériques européennes comme Spotify, Booking.com ou Zalando ont exprimé leur "grave préoccupation" face à la taxe sur les géants du numérique que l'Union européenne tente de mettre en place, dans une lettre aux ministres des Finances européens rendue publique mardi. Sous la pression de Paris, les ministres européens, divisés sur la question entre le Nord et le Sud, doivent à nouveau débattre lors d'une réunion à Bruxelles mardi prochain. 
Twitter va supprimer son bouton “like”, une annonce rapidement démentie par la firme de Jack Dorsey. Dans sa bataille pour une "conversation saine", Twitter essaie depuis longtemps de mettre en place des solutions contre trolls, harcèlements et autres fake news. Ne devrait-il pas plutôt supprimer le RT ? Twitter teste aussi une option pour revenir plus facilement à un affichage chronologique et donc s'affranchir de son algorithme copié sur Facebook.
Users: hey can you get rid of the Nazis please
Twitter: ok sure, we've changed the stars to hearts for likes
Users: no no, zero Nazis please
Twitter: yep we're getting rid of Vine
Users: nah hey, what about the Nazis
Twitter: ok ok fine, no more likes https://t.co/HKE0BrCiVU
— Josh Butler (@JoshButler) 29 octobre 2018
Gab, le « Twitter d’extrême droite » fréquenté par le terroriste de Pittsburgh est contraint de fermer. La Columbia Journalism Review questionne cette décision.
Et aussi : La 5G arrive petit à petit aux US ; une start-up financée par Amazon propose des lunettes de réalité augmentée pour moins regarder son smartphone ; et les nouveaux propriétaires de Flickr veulent supprimer des millions de photos. 
3 CHIFFRES
38% - c’est ce que pèse Netflix dans la consommation vidéo quotidienne des jeunes Américains
33 - c’est le nombre de caractères utilisés en moyenne dans un tweet
+ de 4 millions - c'est le nombre d'abonnés du New York Times (dont trois millions à la seule offre en ligne)
LE GRAPHIQUE DE LA SEMAINE (en partenariat avec Statista)
  Vous trouverez plus de infographies sur Statista
DIGNE DE VOTRE TEMPS
Il va probablement falloir démanteler Google, Facebook et autres géants, estime l'inventeur du web
Comment Mark Zuckerberg est-il devenu too big to fail ?
La bataille autour de la vie privée, ou comment sauver Google de lui-même
L’interview d’Elon Musk dans Recode, sur son année 2018 “atroce”
On n’ira pas vers un futur meilleur par la simple curation sociale
DISRUPTION, DISLOCATION, MONDIALISATION
Vox absorbe le média tech Recode
Le New York Times engrange 203.000 nouveaux abonnés numériques en 3 mois, soit les 2/3 des revenus pour un profit net de 25 M $
L’appli chinoise qui veut conquérir le monde
Harcèlement sexuel : les employés de Google protestent dans le monde
USAGES ET COMPORTEMENTS
Les jeunes adultes européens ont moins confiance dans l'info traditionnelle que leurs aînés et ont deux fois plus de chances de s'informer en ligne qu'à la TV
Les stories sont l'avenir de Facebook
SURVEILLANCE, CONFIANCE, DONNEES
Toujours pas de réponse à la haine sur les réseaux sociaux ; on pensait qu’Internet allait stopper la haine, pas la répandre
Pourquoi l’extrême droite prolifère sur Facebook
Facebook pourrait ne pas être reconnaissable en 2020
LEGISLATION, REGLEMENTATION
Mark Zuckerberg reçoit des convocations conjointes des parlements britannique et canadien
RÉSEAUX SOCIAUX
Facebook généralise l'onglet breaking news 
Les priorités des Facebook : vidéo, messagerie et stories
Les filtres Snapchat ne seront plus cantonnés à l’application mobile
Twitter n’est pas la chambre d’écho que l’on croit
Vous pouvez partager des musiques de Shazam dans vos Stories Instagram
PLATEFORMES VIDEOS, OTT, SVOD
Snapchat booste les contenus au Royaume Uni
New York Times and chill : avec une nouvelle série de vidéos, le journal pousse au binge-watching
STORYTELLING, NOUVEAUX FORMATS
Dark Matter, la nouvelle série Snapchat en « chat fiction » disponible sur Hooked
IMMERSION, 360, VR, AR
Le Victoria and Albert Museum rend accessible ses collections en 360°
L’AR remplacera peut être le selfie
FAKE NEWS
Quand les historiens trafiquent les fake news
"Meet the candidates" - Facebook propose un outil pour mieux connaître les candidats aux élections Midterm
Elections américaines : Une équipe de l’Université Oxford crée le "Junk News Aggregator" pour mettre en lumière les infos biaisées
Ce que les rédactions peuvent apprendre des "bonnes pratiques" de la désinformation
La page dédiée aux élections Midterm sur Twitter affiche des fake news
23% de l'activité sur Twitter autour de l'attentat de Pittsburgh était généré par des bots 
JOURNALISME
À la recherche de revenus pour les lecteurs, Scroll prévoit pour 2019 un plus grand nombre d'éditeurs et 10 millions de dollars de recettes
Les effets du désert de la presse locale sur les élections Midterms
Comment la BBC a construit l'un des plus importants modèles de journalisme collaboratif entièrement centré sur l'actualité locale
  Ce mercredi soir, ce sont les jeunes journalistes de @RTsinfo TV qui prennent le contrôle du #19h30RTS ! Qu'ont-ils voulu y faire passer ? Comment considèrent-ils leur métier ? Réponse dans ce nouvel épisode d' #InfoVerso pic.twitter.com/ewoQe2tk0B
— RTSinfo (@RTSinfo) 31 octobre 2018
AUDIO, PODCAST, BORNES
Alexa suit les élections Midterm
DATA, AUTOMATISATION, INTELLIGENCE ARTIFICIELLE, BLOCKCHAIN
La blockchain ne sauvera finalement pas le journalisme
Ubisoft lance un appel à projets sur l’intelligence artificielle et la blockchain
L’Allemagne est très en retard sur l’IA
L’IA nest pas une technologie, c’est une science
Google lance un concours doté de 25 millions de dollars pour développer des IA "bénéfiques à l'humanité"
Podcast : Les Grecs anciens avertissaient déjà de l'IA
4K,  U-HD, 8K, HDR
Les contenus 4K d'Insight TV sur des périphériques Windows
JEUX VIDEO, eSPORT
Nouveau métier : entraîneur de jeux vidéo
Fortnite vaut 15 milliards $
Connaissez-vous DrLupo, un des gamers les plus célèbres du monde ?
PUBLICITE, MONETISATION
Jusqu'à quand la pub va fonctionner à la TV ? 
Bientôt des pubs sur WhatsApp via Status
Pinterest va proposer des pubs dans les carrousels
La pub ciblée encourage la discrimination
Les utilisateurs de Facebook préfèrent les stories, les annonceurs aussi
La mesure d’audience bascule des visites Facebook vers les revenus générés
Schibsted : Ce n’est pas la conversation qui génère des revenus, mais la retention
TECH, STARTUPS, SMART
Il y a 1 115 878 chats virtuels sur l’application de blockchain Ethereum. Pourquoi c'est important ?
Le Bitcoin a 10 ans aujourd'hui : retour sur sa folle histoire
Voici toutes les nouveautés qu'Apple a annoncé lors de sa keynote hardware
Apple : le déploiement de WatchOS 5.1 est suspendu, à cause d’un (gros) bug…
Kinzen, une appli pour développer une consommation des news personnalisée
OUTILS
Les abonnés de Vimeo peuvent désormais publier des vidéos directement sur LinkedIn
Google lance l'extension ".new", pour créer des documents plus rapidement
Google Home ajoute des effets spéciaux à la lecture des livres Disney
  Retrouvez la sélection des outils Méta-Media sur jTools
ES avec l’équipe Méta-Media
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digital-strategy · 6 years ago
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Cet article est tiré d’un billet originellement publié sur media-innovation.news. Il est présenté dans le cadre d’un partenariat éditorial entre WAN-IFRA et Méta-Media. © [2018] Tous droits réservés.
Next Media Accelerator est un accélérateur indépendant lancé par l’Agence de presse allemande (dpa) en 2015. Sa vocation : accueillir les start-ups issues du secteur du marketing et des médias et fournir à leurs 190 propriétaires les moyens de mener à bien leurs stratégies de transformation digitale.
La dpa étant elle-même une entreprise médiatique, elle est non seulement à l’initiative du Next Media Accelerator, mais elle participe aussi, avec les start-ups, à la recherche de solutions :
« NMA est sans doute la décision la plus radicale et folle que nous ayons prise en matière de transformation digitale chez dpa », estime Meinolf Ellert, directeur associé du Next Media Accelerator en charge des opérations digitales chez dpa depuis 23 ans. « Mais travailler avec des start-ups ne remplacera jamais le fait d’innover dans sa propre entreprise ; les deux sont nécessaires. »
 Technologie scalable et business models
L’idée du Next Media Accelerator est née lors d’un déplacement aux États-Unis au cours duquel Meinolf a fait la rencontre de Matter VC, un accélérateur de start-ups médias implanté à San Francisco et New York :
« Ils étaient un peu un modèle pour nous. Lorsque nous avons visité la Silicon Valley en 2013 et que nous sommes tombés sur cette initiative, nous nous sommes demandés pourquoi rien de tel n'existait en Europe. »
Matter VC soutient des initiatives autour de la narration et de l'avenir du journalisme, et son financement initial provient de la Knight Foundation. Le Next Media Accelerator préfère se concentrer sur des modèles technologiques et commerciaux évolutifs :
« Nous n'avons pas besoin d'innovation dans la narration en Europe. En revanche, il y a un besoin criant de technologies scalables et de modèles économiques durables. »
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Des entreprises médiatiques comme investisseurs
Des objectifs différents appellent différentes sources de financement. Il était donc plus logique pour le Next Media Accelerator de mettre en place un programme de lancement que de se lancer dans une collecte de fonds.
Dix investisseurs de l'industrie allemande des médias - dont Axel Springer, Die Zeit et Der Spiegel - ont chacun apporté 200 000 € qui ont financé les deux premières années de la NMA. En retour, NMA leur a garanti de constituer un portefeuille de 20 sociétés offrant des solutions médias et marketing. Cette première étape a été atteinte cet été :
« Depuis le 1er juillet 2017, nous sommes passé à la seconde étape, NMA 2. Nous avons prolongé la période de levée de fonds jusqu'à la fin mars 2018. Actuellement, nous sommes 25 investisseurs et nous avons levé 7 millions jusqu'à présent, mais nous espérons nous rapprocher des 8 millions. Et nous utiliserons cet argent pour faire tourner le programme jusqu'en 2022, donc pour cinq ans cette fois, au lieu de deux. »
Bien qu'il existe des KPI pour les start-ups, les investisseurs semblent être très intéressés par la contribution qu’apporte le programme à leur transformation numérique :
« Certains de nos investisseurs, en particulier ceux qui étaient déjà nos partenaires de la première heure, ont décidé de rejoindre NMA2 avec parfois même un investissement plus élevé. Non pas parce que c'est un investissement qui rapporte beaucoup de bénéfices à long terme, mais parce que c'est un outil puissant pour leur stratégie de transformation. C'est comme une unité de R & D externalisée. »
La liberté de pivoter
En se positionnant comme un accélérateur indépendant, le NMA entend se démarquer des accélérateurs d'entreprise :
« Nous croyons que les accélérateurs d'entreprise sont dépassés, car dans un accélérateur d'entreprise, vous êtes limité aux points de vue et à l'apport stratégique d'une seule entreprise. Et cela n'est jamais utile pour une start-up qui doit pivoter. Le pivot ne peut souvent être efficace que si vous avez accès à des points de vue très différents sur ce que vous faites. »
Pour la même raison, Next Media Accelerator n'accepte que les candidatures des start-ups au sein desquelles le développeur fait partie des fondateurs :
« C'est un critère sélectif. Si vous devez complètement revoir votre structure technique, l'architecte logiciel doit être à la table depuis le début. Et pas en tant qu'employé, mais en tant qu'entrepreneur. »
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Nouvelles opportunités pour la distribution de contenu
Jusqu'à présent, deux solutions particulièrement réussies sont sorties de l’accélérateur : Contentflow et Spektrum.
« Spektrum est une grande réussite », se félicite Meinolf. « Le tabloïd allemand Bild a été le premier à utiliser leur application de messagerie pour un service sur les transferts de football. Pendant la trêve hivernale, très souvent les joueurs sont vendus et achetés et ainsi vous pouvez vous inscrire et vous abonner à votre club préféré, et chaque fois qu’il est impliqué dans un transfert, vous en serez averti. »
Il y avait seulement un obstacle sur la route : le changement soudain de règles de WhatsApp, au moment même où le service était lancé. De nombreux utilisateurs n’ont donc pas pu s’inscrire au service :
« Mais grâce à nos contacts, nous avons réussi à convaincre Facebook de permettre à Spektrum d'être le premier partenaire expérimental à utiliser l'API de messagerie Facebook pour la distribution de contenu. »
Une partie de l'écosystème de l'innovation
Ce cas illustre l’intérêt qu’il y a à faire partie d'un écosystème innovant :
« Le noyau du NMA consiste à mettre en relation des start-ups liées aux médias avec des entreprises de médias et de marketing afin qu’ils puissent réaliser ensemble des prototypes et des tests. Je crois que c'est ça la sauce secrète de la NMA », explique Meinolf.
« Étant donné que nous disposons d'un vaste réseau d'acteurs médiatiques et marketing de différents types et de start-ups, nous pouvons fournir aux start-ups des dizaines d'opportunités différentes pour tester leur produit, mais aussi voir où exactement elles peuvent s'intégrer dans le marché en proposant une solution utile aux acteurs du secteur. »
Ce réseau est international. Le NMA a noué des partenariats avec des accélérateurs de médias en Belgique, aux Pays-Bas, en Scandinavie et dans les États baltes. Le vieux réseau de la Ligue hanséatique semble encore partager une mentalité commerciale similaire, ce qui permet une coopération fructueuse, selon Meinolf. Mais l'écosystème d'innovation est mondial, c’est pourquoi le NMA travaille également avec des start-ups en Israël et prévoit de mettre en place des initiatives similaires à New York.
Au niveau local, le NMA soutient deux accélérateurs jumeaux apparus à Hambourg depuis 2015 : Next Commerce Accelerator et Next Logistics Accelerator.
« Hambourg est une ville portuaire, c'est le centre de la logistique et du commerce en Allemagne, et c'est le centre des médias et de la publicité. La stratégie est donc de décliner le concept des accélérateurs et les positionner dans toutes les industries pour lesquelles Hambourg a une position intéressante sur le marché. »
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