#Vraiment envie de manger du bois
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Very normal about Murkage's feat with orelsan and the grunting
#journaliteuse#Orelsan#Je découvre des perles sur spotify#Ya deux côté dans la discographie d'orelsan#Ya ses chansons + les casseurs#Et ya les Feats . Et les feats j'en connais quasiment AUCUN parce que c'est que des artistes que j'écoute pas.#Et ça apparaît pas sur la page d'orel#Bref i love finding new bangers#Vraiment envie de manger du bois
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Ce matin l'ado voulait une barre de traction depuis un moment du coup on est allés en acheter une sauf qu'en ouvrant la boîte on a vu qu'elle n'était pas prévue pour l'extérieur du coup on est retournés pour la rendre et celle qui va dehors n'était plus en stock on l'aura lundi et puis en revenant par un autre chemin pcq flemme de faire encore la même route on a découvert un supermarché italien et on s'est dit chouette on a acheté de la pancetta du parmesan incroyable des pâtes et des oeufs pour la carbonara de ce soir
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et des arancinis et des petits trucs du service traiteur pour le midi, et c'était vraiment bien on s'est rappelé des souvenirs de notre city trip en Italie et j'ai encore eu envie d'etre là bas surtout dans les montagnes à manger de la pastèque ou des tomates mozzarella et puis on est rentrés et on a mangé en vitesse les trucs à réchauffer et puis j'ai installé des mangeoires dans les buissons et puis on est sortis fendre du bois, l'homme à la brouette qui amène dans le fond du jardin tout ce qui nous a été livré et moi fendre le bois parce qu'on a des stères et des stères et des stères de morceaux de troncs et de grosses branches et je fends avec un Merlin c'est une sorte de hache un peu évasée qui fait aussi massue ce truc pèse quasi 4 kg et j'apprends petit à petit à fendre des bûches convenablement il faut savoir où viser et contourner les noeuds et c'est assez magique pcq le bruit change quand on a tapé au bon endroit et apparemment c'est moi la plus énervée de nous deux parce que je tape vachement mieux mais c'est facile j'ai qu'à penser à mon ex bref ça défoule de fou et puis bon j'ai fait ça pendant 3h30 et le jardin ne ressemble pas du tout au jardin que je voudrais par exemple exactement là où je coupe le bois c'est là que je voudrais de l'herbe et des fruitiers et des transats et un petit cocktail voilà voilà y a encore du boulot pour arriver à ça
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et après j'avais le dos en miettes et donc je suis rentrée j'ai essayé de regarder un truc sur netflix mais y a rien qui me disait du coup j'ai regardé Pinterest pendant un bon moment puis Netflix d'un œil puis Pinterest Instagram threads Instagram Pinterest et j'ai jonglé je commence à m'entraîner pour le 4 balles puis j'ai fait la carbonara et quand je pense qu'avant je faisais ça avec de la crème fraîche et de l'Emmental râpé ça me donne la nausée parce que qu'est ce que c'est bon le parmesan ohlala et là il y a une deuxième fournée de meringues en train de cuire parce qu'on ne prend que les jaunes dans la carbo alors tu fais quoi des blancs?
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Bah des meringues, et je vais faire un peu de japonais italien anglais néerlandais sur Duolingo et finir mon bouquin parce que j'en ai acheté deux que j'ai hâte de lire il y en a un qui a un titre qui m'a fait frissonner écoute ça il s'appelle "Le fardeau tranquille des choses" c'est beau non? et demain dès potron minet je pars faire une rando de 10 ou 20 km on verra bien l'état de mon vieux corps.
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Hello (sad) world
Ça y est, je me décide à ouvrir un blog, à enfin à écrire. Ce matin j'ai oublié la pilule, et ce soir je la pète un peu, la pilule. Ça doit être lié, il faudrait que ce le soit. Je me laisse deux jours pour voir, parce que sinon ça augure vraiment rien de bon. Demain, je la reprends, la pilule, faut que pas j'oublie. Putain, même avec un pilulier je suis capable de l'oublier, la pilule. Et pourquoi donc ? Parce que j'ai rangé le jeu, que je ne me suis pas réinstallé pile (lul) au même endroit où je ptitdej ces derniers temps. À un petit mètre près, le pilulier sous ma gueule, avec les boîtes d'origine jusqu' à côté, le cerveau a pas réagit. Pas croyable.
Ce week-end ça allait, je me suis même autorisé une bouteille de rouge, alors que je ne bois quasiment plus d'alcool depuis plus d'un an. Totalement sous l'influence de Servant, géniale série que je viens de dévorer. Mais on y voit et on y boit des verres de vins rouges, sans cesse, alors j'ai cédé à l'appel d'une bouteille, récompense voilà quelques années d'avoir sauver je ne sais quel PC, de je ne sais quel virus, ou d'une perte de données imminente.
Pour le promeneur qui s'est perdu ici, non, le fond de l'affaire n'est pas une histoire d'alcoolique. Mais depuis que je la prends cette pilule, j'ai quasiment coupé totalement l'alcool, parce que c'est marqué dans la notice que quand même faudrait éviter, alors j'obéis, je suis quand même sacrément obéissant, dans le fond.
Quand je pète un câble, ce n'est pas du défi, la perte de contrôle est totale, je suis spectateur d'un autre moi. C'est parfois flippant. Un simple décalage de quelques secondes entre le taré, et le lucide, mais quelques secondes de trop, quasiment impossibles à rattraper. Il faut juste passer le seuil, quand le mal est fait, que le taré est soulagé pour que le lucide constate les dégâts…et pète un câble à son tour après tant de carnage.
Oulala oui, je vois l'autre malentendu, on parle pas ici de LA pilule, celle que les gonzesses doivent s'infliger pendant que nous les gars, comme d'hab on assume pas grand chose. Non, là ce sont mes pilules qui m'ont bien fait remonter la pente, tu sais la pente qu'on dirait un Everest quand on est pas super équipé, ou malade, ou les deux, ou j'en sais foutre rien pour le moment.
En fait si j'ai ma petite idée, mais je m'en méfie de cette idée, parce qu'on se reconnait tous dans tout et n'importe quoi, façon astrologie. Il faut que je trouve ce psy, mais rien que ça, c'est aussi un Everest, surtout quand tes recommandations n'aboutissent que sur des refus de nouveaux patients.
Bref, ce soir, ça va pas du tout. Tout à coup, juste après avoir terminé Servant, je suis d'un calme effrayant, d'une très morbide sérénité. Il faut faire à manger, tout est quasiment prêt, mais j'ai la sensation que je suis de moins en moins loin du Rubicon. J'entrevois la possibilité de le franchir. J'ai envie d'aller me promener, là haut sur un massif. Je penses aux différentes méthodes, au froid, à une belle lame, à défaut de belle âme.
Je me prépare à manger, j'arrive à manger lentement, c'est qui est pas loin d'un exploit ces derniers temps, tant je suis actif, tout le temps. Ce soir non, je ressens cette étrangeté, l'envie d'en finir, dans la sérénité, tout le contraire des autres fois ou j'étais sous l'emprise de la panique.
Je regarde l'heure, il est trop tard pour enclencher une machine sans faire chier les voisins (qui ne me le rendent pas, mais bon, c'est moi. Ne pas faire subir aux autres ce qu'on aime pas subir). Je retrouve ce petit élan de ces derniers jours : voyons quand même comment le tambour peut se remplir de ce qui git dans la panière. Panière qu'il me tarde de voir repartir avec l'être aimé, parce que nos linges se mélangeait, dans cette panière.
Il y a toujours ce drap rouge, je ne me rappelle plus ce qu'elle m'avait expliqué, pour éviter que ça déteigne. Oh, mais c'est pas grave, j'accompagnerai ce drap des serviettes et autres torchons. Le quotidien reprend le dessus. Il faut que j'écrive, sonorisé par une musique certes sombre mais terriblement entrainante, avec ces riffs aiguisés comme des lames, pour évacuer tout ce noir et le coucher sur papier (numérique). Des la(r)mes...
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30 juillet
autres remarques concernant vendredi soir: quand j’ai raconté mes histoires de bisexualité à m., elle m’a dit que d’après ce qu’elle avait entendu des gens bi autour d’elle, c’était le bordel pour tout le monde. ok, mais pourquoi on en entend jamais parler? mais aussi, quand j’étais lesbienne, je voulais pas en entendre parler. et j’aime toujours pas ce mot. les lesbiennes ont un bien meilleur branding. et un meilleur marketing. la reine du marketing lesbien lesbienraisonnable a fait son grand retour sur ig l’autre jour et son pouvoir est indéniable, ça donne envie d’être lesbienne. pas bisexuelle. même si elle mentionne un article du monde sur agnès varda qui raconte qu’elle aurait eu une liaison avec l’artiste valentine schlegel à sète quand elle avait 25 ans et que son couple avec jacques demy, qui était lui aussi bisexuel, c’était plus l’idée de leur couple que le couple en lui-même qui la séduisait.
j’ai regardé les vidéos de la perf du groupe de r. avec gaëlle obiégly et l’autre écrivain, dans la petite salle voûtée de la maison de la poésie à paris. à la fin la vidéo continue de tourner et on voit les gens se lever et quitter la salle et au milieu il y a lui, entouré de filles, en train de discuter et de faire la bise à tout le monde. je mourais de peur de voir quelque chose que j’avais pas envie de voir mais je pouvais pas m’arrêter de regarder. à la fin il reste plus que lui et trois filles agglutinées autour de lui et j’aime pas du tout cette vibe, être jalouse d’autres filles, le pouvoir que ça donne au mec, tout ça. non. ce matin j’ai fait une crème pâtissière pour ma tarte aux myrtilles et cette fois je l’ai faite pour personne, mon cerveau était vide, y avait personne à l’intérieur, ni amantes imaginaires, ni la fille de r., ni même r. j’écoutais francis of delirium en chantant AREN’T YOU TIRED OF BEING ALONE avec la chanteuse et puis j’en ai mangé à la petite cuillère jusqu’à ce que j’aie mal au ventre.
3 août
je suis à paris et j’ai la diarrhée, mon été de l’échec a vraiment décidé de faire les choses jusqu’au bout. j’ai du rentrer à l’hôtel en panique après ma promenade dans le 20e pour aller au wc et j’en ai profité pour manger le morceau de pain que j’avais pris au petit-déjeuner pour mon repas de midi, assise sur le lit dans la pénombre de notre chambre en rez-de-chaussée qui donne sur la cour et je pensais très fort à mon appart de la rue de la bûcherie. comme j’avais pas envie de passer la journée dans ce trou comme à la sombre époque je me suis remise en route mais j’ai pas tenu plus loin que le marais, où j’ai trouvé refuge dans les toilettes du musée des archives. je me suis installée sur un banc dans la cour pour les garder à proximité. ce matin je me suis promenée au père lachaise sous le crachin pour faire mon pèlerinage usuel sur la tombe de chantal akerman. il y avait pas de négatifs ni de bracelets comme la dernière fois mais plein de pierres, et j’ai repensé à cette histoire de lesbiennes géologiques. les lesbiennes et les pierres. j’ai acheté l’odeur des pierres mouillées de léa rivière, l’amie de a. qui lui avait fait visiter sète. je crois qu’elle a écrit un texte sur les lesbiennes géologiques. j’aimerais l’avoir avec moi mais je l’ai laissé à l’hôtel, avec les deux autres, j’ai dépensé 53 euros en livres ce matin, dont celui de christophe hanna sur le rapport des écrivains avec l’argent. l’argent l’argent l’argent. monique wittig aussi manquait d’argent. sa tombe était recouverte de pierres elle aussi, c’était uniquement les tombes de lesbiennes, celle de gertrude stein en avait plein aussi. elles avaient toutes les deux un caillou avec deux symboles féminins peints dessus. celle de monique wittig avait des crayons à papier, des pommes de pin, un coquillage, des escargots vivants, et des petits papiers tout déchiquetés par les intempéries, coincés sous des cailloux.
j’ai déménagé sur le canapé en velours rouge dans la petite pièce en bois avec l’escalier en colimaçon, pour me mettre à l’abri de la pluie. je regardais une femme élégante aux cheveux gris foncés qui portait un long pardessus et des lunettes rondes, elle était en train de régler ce qui semblait être un problèmes d’étiquettes, de façon très méthodique. elle avait une énergie énergique et un côté légèrement autoritaire qui m’impressionnait. les femmes qui savent comment régler les problèmes me fascinent. je me demande ce que c’était son job aux archives exactement.
après ma tournée des lesbiennes du père lachaise je me suis promenée dans les rues du 20e en espérant tomber sur céline sciamma mais j’ai pas croisé grand monde. j’ai marché jusqu’à la librairie de ménilmontant que m’avait conseillée le libraire de la librairie exc, bijou de librairie, l’une comme l’autre, j’avais envie de tout acheter, ils avaient tout. mais comment ils font pour être au courant de tout comme ça? je dois me trouver un job dans une librairie à bruxelles. je dois me trouver un job à bruxelles. je dois me trouver un job. quand j’ai dit à n. que j’en pouvais plus de ruminer mon coeur brisé à la maison elle m’a proposer d’aller squatter sa chambre à berlin tant qu’elle était en vacances et ça m’a de nouveau donné envie d’aller vivre à berlin avec elle. et dans ma tête ça dit: va n’importe où lara on s’en fout mais PARS. oh my GOD pourquoi je suis aussi dure d’oreille? hier quand je suis rentrée dans le passage molière, le passage magique de la maison de la poésie et de la librairie exc, à deux pas de la mutinerie, je me sentais déjà un peu comme chez moi, comme si je faisais déjà un peu partie de ce monde. j’ai feuilleté le dernier numéro de sabir pour me donner des idées de ce que je pourrais leur envoyer et celui de point de chute avec le texte de camille b., qui avait fait une performance avec des bruits d’imprimante juste après ma lecture à la maison poème en janvier dernier. je me suis dit que je devais absolument me faire publier dans une revue de poésie moi aussi pour aller faire une lecture à exc et ainsi revoir le libraire que j’aimais bien. il m’a pas demandé une seule fois si j’avais besoin d’aide, qualité numéro un de tout libraire qui se respecte. qu’on me foute la paix. quand je suis partie sans rien acheter mais avec une liste de recommandations de librairies il m’a fait le plus gentil des sourires et je suis sortie de là toute retournée. il m’en faut vraiment pas beaucoup.
4 août
peut être que je devrais déménager à paris et pas à bruxelles, maman m’a dit trouve-toi un travail à paris! tout le monde trouve un travail à paris! je sais pas d’où elle tient ses statistiques mais pendant un bref instant je me suis imaginée en tant que réceptionniste dans un immeuble parisien, comme gaëlle obiégly. mais gaëlle obiégly dit que ça lui fait rien d’être domestique. moi si. je suis complètement retombée amoureuse de paris, je sais pas à quoi ça tient. en plus je crois que paris m’a réparée. ç’a commencé mercredi chez uniqlo quand j’ai vu une fille en tshirt warrior records et cheveux ras entrer dans le magasin, ça m’a rendue folle, je l’ai suivie des yeux à travers tout le magasin, la section femmes puis la section hommes, et je regrettais intensément de pas avoir pris mon tshirt warrior records avec moi. et puis aujourd’hui, alors que j’étais plantée au milieu du trottoir de la rue avec la porte st. martin, en train d’absorber la vie autour de moi, une fille en short et chaussettes de foot est passée devant moi en me jetant un coup d’oeil, bref, mais ç’a suffit pour mettre le feu aux poudres. tout n’est pas perdu. même si à chaque fois que je croise une grande asperge à l’épaisse chevelure bouclée j’ai le coeur qui se serre. vraiment depuis r. je regarde plus du tout les garçons de la même manière. enfin, je les regarde tout court. je veux leur plaire. même si je me sentais particulièrement moche à paris.
mais revenons-en à aujourd’hui, aujourd’hui même ma mocheté ne m’atteignait pas. j'ai pris le métro jusque dans le 16e pour aller voir la maison de la radio, comme un petit cadeau à moi-même. je me suis prise en photo avec elle en fermant les yeux au soleil. je sais pas pourquoi ça m’a rappelé la fois où j’étais allée voir le 221 baker street aussitôt que j’avais atterri à londres, parce que j’étais dans ma période sherlock, je sais plus, mais j’avais cette même impression de me faire un cadeau en y allant, comme ça, rien pour le plaisir. même si là, j’avais vraiment envie de descendre la rue qui descend vers la seine et de me diriger vers la maison de la radio avec un but, un but dans le cadre de ma vie professionnelle je veux dire, je vais à la maison de la radio parce que j’ai quelque chose à y FAIRE. genre j'ai une chronique à france inter. ou une interview. de manière générale, j’avais envie d’être à paris dans un cadre professionnel (professionnel as in ma profession c’est d’être artiste évidemment) pour travailler sur un projet, faire une lecture dans une librairie, ou une performance avec r. j’espère qu’on aura du succès et qu’on partira en mini tournée et qu’on mettra paris dedans. mercredi en sortant de chez exc je pensais à mahaut et à son spectacle à avignon et à sa chronique sur france inter et à son désir ardent d’y arriver, toute cette mythologie de Monter à paris pour y arriver, se faire connaître, intégrer le milieu, avoir du succès.
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Poupoupouuuu, qui c'est qui a oublié de faire son post hier ?
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J'étais perturbée par mon après midi !
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J'ai commencé par aller faire une jolie balade dans le même coin qu'hier, avec un autre lac de barrage
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J'en profite pour vous mettre une photo de ce sur quoi on est tombées littéralement tous les jours avec Clochette : des glissements de terrain en bord de route. Celui là est tout petit, mais parfois ils sont suffisamment importants pour entraîner une partie de la route !
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Comme par exemple ici, où le sol s'est effondré juste devant le banc ! Sans doute d'ailleurs parce qu'ils avaient dû enlever de la végétation pour ouvrir le point de vue, et que ça a fragilisé le sol ... En tout cas, je ne me suis pas assise là !
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C'est marrant, dans ce parc de Hunua, l'eau est laiteuse et toute verte, je me demande vraiment à quoi c'est dû !
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Mais bon, du coup, de la forêt, de l'eau, des Tui qui font leurs bruits de droïdes, un fantail qui me suivait, que du bonheur ❣️
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Après ça, je suis allée me poser dans une ferme pour terminer la journée. J'y ai rencontré Anita et Penny, 65 et 72 ans... Qui tiennent la baraque !! Elles ont une super vue depuis le jardin 🥰
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J'ai donc passé l'aprem à aider Penny à faire la vidange de leur gros camion (celui qui transporte les bêtes, puisqu'elles ont moutons et vaches), à reboulonner une protection en bois, et à bidouiller je ne sais trop quoi sur la transmission (enfin, je crois, vu mes compétences en mécanique...)
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Elles m'ont ensuite invitées au coin de feu à manger un cookie en buvant un verre de lait, tout en caressant ce petit chat très très mignon qui était une machine à ronrons (et qui s'est pris d'un amour pour mes pieds ... Ça chatouille les léchouilles !!), et on a papoté toute la soirée ! Elles n'ont pas l'air d'avoir envie de prendre leur retraite "mais qu'est ce qu'on pourrait bien faire d'autre ?" ... Elles ont d'ailleurs racheté leur ferme actuelle quand Anita avait 60 ans passé !
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To the man who made me realize I could still fall in love.
I know we’ll never happen and I hurt like hell right now, but in the end I want to say thank you. I didn’t think I could still fall for someone who wouldn’t hurt me on purpose. Who’d make me cry and make me bend over backwards for the thrill of it. I think I’ll always regret not being enough for you. I hate that you can’t see what I see when I imagine a future with you. I feel like everyone before you was a waste of time and I finally understand why it never worked with those boys. But I’ll never understand why life didn’t want me to make it work with you. I wish you would see me differently, I wish you would get butterflies when you think about me. I wish you would only have eyes for me.
I don’t regret telling you how I feel, so I’ll leave the speech I nervously wrote before taking to you that night. And if you ever end up seeing this, just know I think we could be everything we’ve waited our whole lives for. I know you said no and it would never happen between us, but I’ll always wonder if a relationship with you would have been as magical as it seems in my head.
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Je le fais totalement pour moi mon speech live et je te demande juste de m’écouter jusqu’à la fin.
Je suis pas très bonne pour dealer avec mes émotions, je pense que tu me connais assez pour savoir ça. Le fait est que ça fait tellement d’années que je pousse tout ce que je ressens au fond de moi-même que n’importe quel feeling devient rapidement overwhelming et une source d’anxiété. J’essaie de changer ça mais disons juste que ça se fait pas du jour au lendemain. Mais disons que j’ai fais quelques réalisations dans les derniers jours qui me donnent envie de changer ma façon que je vois mes coping mechanisms et juste la vie en général. Je vais passer au travers de ce que j’ai à dire et je te demanderais d’attendre que j’ais fini avant de répondre sinon je serai pas capable de passer au travers.
Je veux que tu comprennes que je suis vraiment surprise moi-même par comment je me sens. Disons que notre conversation de samedi soir m’a vraiment plus affecté que ce que je pensais. Ça m’a pris un peu de court et je pense que ça m’a comme fait explosé, à faire de tout pousser vers le bas, ça va finir par remonter et je savais que je ne pouvais plus continuer comme ça longtemps. Que ce soit par rapport à n’importe quoi que je vis, pas juste ce que je t’explique live.
Je sais que c’était pas notre deal et tes intentions avec moi ont toujours été très claires, donc je veux que tu saches que je ne te blâme pas du tout pour la situation. Le sexe et les sentiments ont toujours été séparés pour moi et ça reste vrai. Je le sais parce que t’es pas le premier de mes amis avec qui j’ai cette relation et j’ai jamais eu de problème. Mais bon j’ai réalisé samedi que mes sentiments pour toi vont plus loin que juste une attirance sexuelle. Je me sens mal dave, vraiment coupable d’avoir développé de quoi pour toi parce que j’ai l’impression que je viens scrapper notre amitié. Et c’est peut-être selfish que je te fasse part de comment je me sens en ce moment, parce que je sais très bien que tu ne ressens pas la même chose pour moi, et mes feelings deviennent un peu ton fardeau aussi maintenant. La raison pourquoi j’ai choisi de t’en parler est parce que mon anxiété est tellement intense depuis les derniers jours que j’arrive plus à manger, à dormir. Après avoir débattu pas mal toutes les options, c’est la seule solution que j’ai trouvé pour me sentir mieux.
L’autre raison est que je ne veux vraiment pas te perdre. Tu restes un de mes meilleurs amis et la relation d’amitié qu’on a depuis 4 ans est toujours très présente. J’ai toujours tenu beaucoup à toi, même de manière platonique. J’ai sincèrement pensé juste m’éloigner et ne rien t’expliquer, pis t’aurais juste jamais compris ce qui s’est passé, mais je me suis dit que je te devais des explications since que t’es pas juste un autre des gars qui sont passés et sorties de ma vie tout aussi rapidement. T’es toi, et t’es une très bonne personne.
Je suis vraiment orgueilleuse, et je sais que j’ai tout caché et je suis resté sur le même discours de « j’veux rester célibataire » depuis les derniers mois. C’était vrai en partie je crois, mais c’était aussi une façon pour moi de me convaincre que j’étais pas entrain de m’attacher à toi. Also tu peux imaginer à quel point c’est vraiment difficile ce que je fais en ce moment, considérant ma personnalité.
Encore une fois, je sais que c’est selfish mais j’ai besoin de t’entendre dire que tu veux pas de moi. Vraiment très clairement si je veux passer à autre chose. Mon but est de te retrouver comme ami dans un certain temps, mais je vais avoir besoin de m’éloigner de toi et je pense que tu comprends. Donne moi 2-3 semaines et je devrais être correcte. J’espère que t’es pas trop freaked et j’espère aussi que tu ne me sortiras pas de ta vie de manière permanente parce que ce n’est vraiment pas ce que je veux. J’essaie honnêtement de sauver notre relation mais aussi de sauver ma santé mentale. Je fais assez d’anxiété comme ça.
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Règles d'ana
Je vous partage les règles que je m’efforce de suivre tous les jours, non pas pour que vous les suiviez,mais simplement pour me motiver, si d'autres personnes sont au courant je me dis que j'aurais plus envie de les respecter.
Boire un verre d’eau toutes les heures : coupe faim.
Si tu as une note inférieure à 16, interdiction de manger jusqu’à la prochaine note supérieure ou égale à 16.
Bois trois tasses de thé vert par jour, ça booste le métabolisme.
Ne prends pas de laxatifs, ça ne t’aidera pas à perdre
Suce des glaçons quand tu as faim.
Les soirées ne sont autorisées que si tu perds un kilo entre chaque : si deux kilos sont perdus avant l’une tu peux en enchaîner.
Interdiction de manger 3 jours avant chaque soirée : le but c’est d’être potable.
Mâche au moins 30 fois chaque bouchée avant d’avaler.
Quand tu vas à Paris, l’argent que t’as envie de dépenser en nourriture pourra te servir à t’acheter des livres ou des vêtements.
Bois de l’eau glacée, ton corps devra brûler plus pour la rendre digérable.
1min de gainage pas jour, 50 squattes et des 10min d’étirements matin et soir !
1 bouchée de nourriture équivaut pour toi à 2 gorgées d’eau.
Dis que tu es végétarienne et échappe aux fast food.
Regarde tes thinspirations
Bois une boisson énergisante quand tu as faim (0 kcal)
Fais ton assiette, monte-la et jette-la ! tu seras tellement satisfaite, ta famille pensera que tu as mangé et tu auras la sensation d’être rassasiée parce que tu seras fière.
Si tu as vraiment faim bois de l’eau chaude
A l’internat, 3 galettes de maïs sont autorisés si devoirs terminés et que la règle des 16 ne s’applique pas.
Regarde un film pour te changer les idées, le temps passera plus vite
Tant que tu ne fais pas le poids que tu veux, tu n’apparais plus sur aucune photo et aucune vidéo. Les gens seront surpris de voir l’avant / après.
Tu n’es pas anorexique, tu es boulimique, ce qui signifie que tu ne mérite pas d’aide, que tu es grosse, que tu n’as pas une maladie dangereuse et surtout que tu n’es pas suffisamment malade. Quand tu auras un diagnostique d’anorexie REEL par un médecin, et que ta mère l’aura admis, alors les règles pourront être revues. Tu es grosse, laide, sans-intérêt : éduque toi, perds du poids et peut être que tu mériteras d’être heureuse.
Ton collier représente une libellule et tu as un bracelet rouge au poignet droit, le symbole des pro-ana, regarde les quand tu as faim et rappelle toi à quel point tu ne vaut rien.
Atteindre le corps parfait, atteindre les notes parfaites, s’approcher de la perfection quoiqu’il arrive. Etre exceptionnelle et rien de moins.
J'ai cette note toujours sur moi et je la relis quand j'ai faim ou que j'ai "envie" de manger (parce que JE considère que temps que je ne me tords pas de douleur c'est je n'ai pas faim haha)
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Jour 8 - samedi 12 novembre
Comme prévu, le téléphone de la chambre sonne à 7h, "it's wake up call". On se lève assez rapidement pour aller prendre notre petit dej. Les autres sont déjà partis pour Abydos donc on mange en tête à tête sur notre grande table. Retour dans la chambre, on emballe les dernières affaires dans nos valises et on libère la chambre à 8h 🧳
L'objectif du jour : visiter les souks pour finir les souvenirs. Ça fait plusieurs jours qu'on demande à notre guide d'y aller mais visiblement il n'avait pas envie de nous y emmener (peut-être aussi parce qu'il n'aura pas de comm' comme dans les boutiques plus qualitatives où il nous accompagne 😇). A 8h15, on est parti vers le temple de Louxor où se trouvent les boutiques qui nous intéressent et le souk. Le temple est vraiment au milieu de la ville, on ne peut pas le louper et c'est toujours sympa de repasser devant. On commence par la boutique "fair trade", seul commerce où on ne peut pas négocier mais que les guides de voyage recommandent pour la qualité de ses produits et ses prix. On y fait quelques emplettes mais surtout, on tombe sur un vieux marchand singulièrement gentil qui s'avère être le propriétaire des lieux, une boutique gérée en famille comme souvent ici. Il nous explique, photos à l'appui, que sa famille tient une bijouterie depuis 1955. On décide d'aller y faire un tour, et quelle surprise ! Il n'y a quasiment aucun bijou visible dans la boutique excepté dans la vitrine, cachée derrière un rideau de fer. Malgré l'emplacement superbe face au temple et à deux pas du Nil, le commerce n'a même pas d'enseigne et paraît quasiment à l'abandon. Le désordre règne et les bijoux donnent l'impression d'être là depuis des années. Il nous explique que l'or et l'argent ayant beaucoup augmenté et le business n'étant plus si intéressant qu'avant, il se concentre surtout sur l'autre boutique et un business de location de vélos (une collection de vieux clous), plus rentables. Il insiste beaucoup pour nous offrir le thé, Antoine finit par accepter. Ce n'est pas recommandé au vu des conditions d'hygiène plus que douteuses qui règnent dans cette ville et au vu de la propreté de la tasse, mais son insistance nous fait comprendre qu'il serait très impoli de refuser : l'authentique hospitalité arabe ! Ayant mal au ventre depuis quelques jours, j'en bois quelques gorgées mais je finis par arrêter pour limiter les dégâts. Le vendeur boit son petit thé avec nous et au fil de la conversation nous parle de son chiot de tout juste un mois. Il se trouve qu'il est dans le local à vélo (occupé à uriner par terre dans l'indifférence de son maître quand on y arrive). Très mignon mais on résiste à l'envie de le caresser ! On finit par régler nos achats au bout d'1h15 et on enchaîne avec les souks.
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La caverne d'Ali Baba
On y reste 45 minutes pour finir tranquillement notre shopping et on repart au bateau sous un soleil de plomb. En arrivant, on monte sur le pont pour profiter encore un peu de la piscine et des transats. À 12h30 c'est le déjeuner, on se rend compte qu'il y a un très grand groupe d'anglais qui est arrivé ce matin sur le bateau. Cette semaine, le bateau sera plein alors qu'il devait être au tiers de sa capacité en moyenne au cours de la semaine passée. Quand on était "à l'aise, Blaise" - dixit notre guide - sur les transats, ce ne sera sans doute pas pareil les prochains jours.
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Notre bateau de jour 🛳️
Après le déjeuner, on décide de retourner à la boutique du petit monsieur acheter un dernier -beau- bijou (il m'aura fallu deux heures de réflexion quand même 😂). En plus d'un tarif ultra compétitif et d'un bracelet déjà offert le matin, il tient à m'offrir un bijou en argent. Puis retour sur le bateau où je fais une petite sieste pendant qu'Antoine rentabilise l'abonnement Le Monde et construit de superbes ponts sur le jeu "Poly Bridge", qu'il recommande chaudement 🥲
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On attend le reste du groupe qui ne devrait pas tarder pour aller manger dans un petit restaurant avant de décoller pour Le Caire ✈️
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Une cabane dans les arbres, en Île-de-France
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Les quelques déplacements que l’on a fait avec 2 enfants, jusqu’ici, nous ont démotivé de partir loin. Passer de 2 adultes pour gérer 1 enfant, à 2 adultes pour 2 enfants finalement ça fait une sacrée différence logistique, quand il faut également porter les affaires de toute la petite famille et qu’en plus, sur place, le bébé dort mal. Bref, on s’est dit cet hiver qu’on allait attendre que Suzanne grandisse un peu avant de refaire des destinations qui demandent des heures de train et moult changements. Mais on n’a pas envie de rien faire pour autant, on a donc trouvé un compromis : partir en RER, en restant en Île-de-France ! Ça signifie : des trajets plutôt rapides, des dépenses en moins, et ça nous permet aussi de partir moins de temps et donc de limiter les risques de passer un mauvais séjour si on a 7 nuits pourries à passer et qu’on est, du coup, trop crevés pour profiter la journée.
C’est dans cette optique que j’ai réservé pour ces vacances de Pâques 2 nuits dans une cabane dans les arbres, plus précisément la cabane de la sorcière au camping Capfun Fredland de Tournan-en-Brie. L’ambition était simple : changer d’environnement, dormir dans un hébergement insolite, et profiter du cadre agréable et des infrastructures aquatiques. Le pari a été plutôt réussi !
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Ce que je n’avais pas anticipé cependant, c’est que la cabane serait si peu adaptée aux bébés. Sur le site aucune précision n’est faite, il est indiqué qu’il y a 2 chambres avec lits doubles, mais aucune photo des chambres. J’ai eu du mal à obtenir des informations de la part du camping, et ils n’ont jamais pu me fournir de photos des chambres. Au final, l’une d’elle était accessible par une échelle en rondins, et l’autre par des genres de prises d’escalade en bois. Aucune des deux n’a de porte, il y a juste la place pour le lit puis le vide. Autant dire que c’est un peu casse-gueule avec un petit machin de 15 mois. Heureusement, on avait emmené au cas où une petite tente pop-up pour bébé. C’est une tente de la marque néerlandaise Delyan (on en trouve facilement sur Vinted) qui peut faire office de lit pour enfant de 0 à 4 ans (il y a un matelas gonflable qui se glisse dessous, et un sac de couchage pour les plus grands). Grâce à elle on a pu dormir sur nos deux oreilles sans craindre que Suzanne se balade dans la nuit et tombe un étage plus bas. Précision importante : il n’y a la place nulle part de mettre un lit parapluie dans la cabane.
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Le reste de la cabane est aussi très étriqué et biscornu, avec des marches et des planchers à différentes hauteurs, donc on ne pouvait pas laisser Suzanne jouer sans surveillance directe. Mais hormis ce côté pas baby friendly, c’était très chouette ! Il y a une kitchenette (avec plaques de cuisson, mini frigo, cafetière) et une petite salle à manger, une salle de bains avec une baignoire sabot et des toilettes, une terrasse avec vue sur l’eau, 2 petites chambres en étage donc, et on peut descendre de la cabane en toboggan. Il y a donc tout le confort nécessaire pour un court séjour, et ce côté insolite qui a son charme. Je conseillerais simplement d’y aller plutôt avec des enfants d’au moins 3-4 ans pour pouvoir en profiter pleinement. Mais nos filles ont beaucoup aimé !
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Au niveau du reste du camping, il y a une piscine extérieure, et un petit complexe aquatique intérieur avec des toboggans et jeux pour enfants. Il y a aussi des jeux sur le terrain, des châteaux gonflables, quelques animations, bref c’est sympa avec des enfants ! Un restaurant-bar permet aussi de se restaurer sur place.
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Le concept est vraiment chouette, les équipes sympas, mais niveau logistique et précision ça laissait à désirer. Le ménage n’a pas vraiment été fait avant notre arrivée, le réservoir à savon était vide (c’est un détail, mais quand on en a demandé, ils nous ont dit qu’ils n’en avaient plus et qu’on pouvait acheter du liquide vaisselle dans leur supérette pour se laver les mains avec, étrange), et les piscines étaient trop fraîches (on en a peu profité du coup, comme il faisait aussi frais dehors). Il y avait aussi un mini-club pendant 2 heures le matin, Lou a voulu y aller mais on l’a récupérée au bout d’une heure : elle était sous un chapiteau ouvert, dans le froid, avec des dizaines d’autres enfants pour 2 ou 3 adultes, et zéro activité proposée, juste une vague garderie en plein air.
Ces quelques bémols ne nous ont pas découragé, et on planifie de retenter l’expérience ailleurs prochainement. J’ai bien envie de passer un week-end à l’automne dans un chalet de la forêt de Rambouillet, avec poêle à bois pour se réchauffer dans la soirée !
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(JAY B & YUGYEOM) INTERVIEW • Juillet 2016 | ALLURE
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Two Faces
Un groupe spécialisé dans le Tricking. C’est quelque chose qui suit toujours la présentation faite par les GOT7, qui sont dans leur seconde année après leur début. Cependant, est-ce vraiment tout ? Sur scène, plus que de rouler et sauter, les GOT7 chantent, tiennent le rythme et font de belles performances d’acting. Et les deux personnes au centre de la performance des GOT7, le leader du groupe faisant partie de la hyung line, JB (Jaebeom) et Yugyeom, le maknae du groupe qui a eu 20 ans cette année. Ils veulent montrer des variations de températures que les GOT7 possèdent. Yugyeomie dont le rire ne s’arrête pas et qui veut toujours vous saluer dès qu’un contact visuel se fait et JB, dont les yeux sont froids mais quand il sourit, il surprend au point de désarmer son adversaire. Différent de ce qu’ils montrent, en face des caméras, les deux personnes plaisantent de la même manière et quand une opportunité se présente, ils dansent ensemble sans aucune hésitation. Depuis qu’ils sont trainees, ça fait 5 ans qu’ils sont ensemble. Les deux personnes qui sont ensemble, quand ils se sont saisis de leur premier trophée, ensemble quand ils ont débuté leur première tournée mondiale, quel genre d’existence est dans leur relation ?
La rencontre du leader et du maknae. C’est la première fois que vous faites un shooting photo ensemble, ce n’est pas bizarre ?
JB : Pendant les tournages, en blaguant on se dit “Nous deux avons la relation la plus bizarre” mais ce n’est absolument pas ça. Tout le monde dans notre groupe est proche. Être bizarre avec un autre ou avoir une relation qui n’est pas super avec un autre, nous avons déjà passé cette étape.
“Déjà passé cette étape”, ça veut dire quoi ?
YUGYEOM : Dans le passé, nous 7 on pouvait se disputer. Peu importe comment vous pouviez le voir, ça arrivait.
JB : Avant qu’on ne débute en tant que GOT7, pendant nos années de trainees, il y avait une ligne très claire entre hyungs et dongsaengs. C’est devenu le problème.
Yugyeom, le maknae, tu as l’air complètement d’accord ?
YUGYEOM : Jaebeom hyung a vraiment beaucoup changé. Les personnes ont habituellement leur propre passé, le passé de hyung inclut sa relation avec son père où il y avait une ligne et un ordre. Hyung a fait beaucoup d’effort pour que nous correspondions et nous nous entendions comme des amis. Il accepte aussi beaucoup de blagues.
On dirait que tu es reconnaissant que ton hyung ait travaillé dur pour changer.
YUGYEOM : Bien sûr. Merci hyung.
JB : Maintenant qu’il est reconnaissant, il est négligent avec moi !
Si je devais demander ce qui s’est passé dernièrement, on ne pourrait pas ne pas parler du concert. Félicitations pour le début de votre tournée mondiale. Qu’est-ce que ça fait ?
YUGYEOM : Heureux. Vraiment.
JB : A la base, ça devait être une tournée asiatique qui passait par la Chine, le Japon, la Thaïlande, etc… mais on a ajouté des concerts aux USA alors la tournée est devenue plus longue. A cause de ma blessure à la taille, j’ai du me reposer et je suis devenu reconnaissant pour les performances et les scènes et ça a commencé à me manquer un peu. Ne pas le faire et ne pas être capable de le faire est un peu différent.
Tu n’étais pas nerveux ?
JB : Monter sur scène en soi ne me rend pas nerveux. En revanche, je suis nerveux quand je dois parler pendant le concert.
Est-ce à cause de la barrière du la langue ? Mais les GOT7 sont formés avec des membres de différentes personnalités.
JB : C’est vrai. Jackson (Chine), Mark (USA) et BamBam (Thaïlande) sont là mais honnêtement, quand on va au Japon, il n’y a pas de membre bilingue en japonais. En outre, il y a des moments où je dois parler quoi qu’il arrive. Je voudrais parler sérieusement mais j’ai peur que ça devienne marrant.
La tournée mondiale a commencé en Mai. Au concert coréen, à cause d’une blessure, JB n’a pas pu être capable de venir et monter sur scène. A Tokyo, vous avez pu à nouveau tous remonter sur scène, j’imagine que vous avez été submergé par les émotions.
YUGYEOM : A cause de la blessure de hyung, il n’était pas capable de danser à 100%. Mais nous 7 allions bien ensemble et être capable de remonter sur scène en soi nous a apporté tellement d’émotion. J’aime le fait qu’on soit capable d’être ensemble.
Quand même, il y a toujours des regrets, n’est-ce pas ?
JB : Peu importe de quel point de vue on le regarde, c’est quelque chose qui a toujours été un choc pour moi. C’était notre premier concert, quelques jours avant le concert je me suis blessé pendant les répétitions. Mais ce n’était pas un contre-temps aussi sérieux que les gens le pensaient. Parce que ce n’est pas la fin. Je pense que c’était une opportunité pour moi de mieux prendre soin de mon corps. Ah. Le moment où je me suis senti vraiment bizarre, c’est quand les membres ont changé la chanson que j’ai composé ‘Everyday’ comme chanson de encore. J’étais assis dans la loge et j’écoutais la chanson. Ma partie est arrivée. Tous les membres sur scène et moi en coulisses, c’était bizarre. Plus que d’être triste ou déprimé, c’était juste vraiment bizarre.
Yugyeom, tu n’es pas en train de pleurer, si ?
YUGYEOM : Non ! Non. Je ne pleure pas.
JB : Si je n’étais pas du tout monté sur scène, il y aurait pu y avoir des personnes qui ne seraient pas venues alors j’ai participé quand même à quelques jours quand l’emploi du temps me le permettait. Même sans moi, le concert des GOT7 est amusant alors c’est moi qui leur ai demandé d’apprécier le concert en lui-même.
Dans les émissions musicales ou la télé, les scènes que vous montrez sont extrêmement limitées. Qu’est-ce que vous vouliez montrer en concert ?
JB : Même si la performance est toujours une performance, ça serait super si les gens voyaient comment on s’est développé musicalement. Un concert où la personne qui se dit “Les GOT7 ont un concert, on devrait aller voir ?” peut apprécier. Je suis quelqu’un qui se sent concerné par chaque expression de chaque chanson alors, s’il y a des réactions comme “Ah ça a été interprété comme ça. Super !” ressortent, je serai le plus heureux.
YUGYEOM : Tout d’abord, on doit continuer de montrer que l’on se développe constamment. J’aimerais bien si chaque membre devient exceptionnel dans différents domaines et ensemble, on passe encore une étape en tant que groupe. Même s’il y a des membres actifs dans la variété, si les gens trouvent que les membres ont plus de charme individuel, ça serait super.
Ça fait deux ans et demi que vous avez débuté. Avez-vous découvert des parties de vous même du pré-début ou de votre performance de début que vous ne connaissiez pas ? Ça peut être votre intérêt ou quelque chose qui a changé.
JB : J’avais l’habitude de seulement danser. Ce qui est arrivé, j’ai plus d’intérêt pour le chant et pour les cours de chant, je voulais faire mes propres chansons et les chanter personnellement. Cependant dernièrement, en dehors des chorégraphies et performances, je pense que j’ai vécu en oubliant totalement la danse que j’aimais avant. Le sentiment de négliger quelque chose que j’avais l’habitude d’aimer quand j’étais jeune et pour lequel j’ai pris des cours ? Le b-boying et ce qui s’en rapporte, je veux réintégrer ça à ma vie de tous les jours.
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Je me demandais si tu aurais peur d’utiliser ton corps après ta blessure, mais ça n’a pas l’air d’être le cas. C’est un soulagement.
JB : Même si j’ai pensé que je devais faire plus attention, je n’ai pas peur de me blesser. Les choses que j’avais l’habitude de faire avec les hyungs quand je faisais du b-boying, les raisons pour lesquelles j’aime danser - j’essaie de m’en souvenir encore un peu.
Comme JB, Yugyeom aussi est un membre qui danse bien. Et toi Yugyeom ?
YUGYEOM : J’étais danseur de hip hop et de house. J’ai performé avec un crew de hyungs et la façon dont on danse est similaire à celle de Jaebeom hyung. Vraiment, c’est juste manger et danser. Quand j’étais trainee je ne trouvais pas la joie de chanter et c’était seulement un an après les débuts que j’ai eu envie de chanter vraiment. Plus tu t’améliores, plus c’est bien, n’est-ce pas ? Mon dernier but est d’être suave même quand les hommes me regardent.
Vous avez sorti 5 mini-albums et 2 albums complets jusque là. A chaque fois que vous faites la promotion d’une chanson, il y a une différence d’ambiance et le style diffère aussi. Quelle chanson pensez-vous qu’elle vous va le mieux ?
JB : Les chansons en mode mineur comme ‘If You Do’ et ‘Stop Stop It’ mettent plus à l’aise. Cependant, quand on fait de la promotion, les chansons qui reçoivent un meilleur accueil sont les chansons plus lumineuses. La réponse à ‘Just Right’ était bonne aussi.
YUGYEOM : Pour moi aussi, les chansons qui mettent le plus à l’aise sont les mêmes que hyung. mais la chanson que les fans semblent avoir particulièrement appréciés de notre dernière promotion est ‘Home Run’. C’est une chanson que hyung a personnellement écrite, la chanson est joyeuse et sur scène, il y a tellement de moments où nous pouvons sourire. Quand on fait quelque chose de suave, je travaille dur à apparaître plus cool mais il semble que les fans me préfèrent quand je suis souriant et joyeux.
Comment vous êtes sûrs que la réponse des fans est bonne ? Dernièrement, il y avait beaucoup de chaînes pour les fans qui offraient des réponses, non ?
YUGYEOM : L’application V ! L’application V est vraiment fascinante. Pour la plupart des vidéos, il y a immédiatement les sous-titres en anglais, comment est-ce possible ?
JB : Wow, ça peut arriver ? C’est traduit ?
La façon dont vous pouvez avoir des retours variés immédiatement, plus que ça ne peut arriver, vous ressentez quoi ?
YUGYEOM : Pour les fans, peu importe ce qu’on fait, ils regardent avec attention et sont prêts à nous rendre heureux. Mais il y a des jours où la performance peut être regrettable. Pour quelque chose de banal, je vois des retour comme “Pourquoi tu ne remontes pas ta frange ?” et quand je vois ça, même si je ne pense pas le faire immédiatement, je pense “Est-ce que je devrais le faire de temps en temps ?”
JB : Dans le passé, j’avais l’habitude de lire beaucoup de retours. Mais il y a aussi des retours qui impliquent des goûts personnels. Du coup, je ne m’arrête plus sur eux comme je le faisais avant. Si je chante une chanson et que 90% des commentaires sont mauvais alors je vais me remettre en question, je vais écouter ce qui était mauvais et corriger. Mais si les réponses sont variées, je pense que ma propre supervision est plus importante. Ah. juste une chose ! Je fais attention à mon intonation. Je ne sais pas quand j’ai grandi comme ça mais mon intonation est très froide. Je travaille vraiment dur à corriger ça.
Je ne ressens pas du tout que ton intonation est froide si ? Des mots froids peuvent ressortir mais quand tu exprimes de bonnes choses, il y a ‘cool’ et ‘hot’ non ? Des deux, si vous deviez en choisir un seul, quel genre d’homme vous pensez être ?
JB : Je ne pense pas être l’un des deux. Au milieu peut-être ?
Yugyeom, tu en penses quoi ?
YUGYEOM : En tout cas, Jaebeom hyung est cool. Même son apparence, il est comme ça. Sur scène, il y a quelque chose que seul hyung fait ressortir, c’est vraiment cool.
JB : Je vais dire quelque chose aussi ! De mon point de vue, Yugyeom passe de hot à cool. Maintenant qu’il a 20 ans, il va définitivement expérimenter des choses qu’il ne pouvait pas faire avant. Du coup, Yugyeom devient un homme de plus en plus cool. Même son visage s'amincit.
Vous passez votre vie ensemble depuis un moment. Dans le groupe, il y a des rôles comme le leader, le maknae, le chant, la danse. En dehors de ça, on dirait qu’il y a des rôles que vous pensez avoir.
YUGYEOM : Je suis en charge du “Et bien, ça peut arriver non ?”. Hyung, tu vois ce que je veux dire hein ?
Haha. “Et bien, ça peut arriver non ?”, c’est quoi ? C’est une façon de parler de Yugyeom ?
JB : Il y a des fois où les opinions des membres divergent. Par exemple, quand on décide de l’ordre d’entraînement, si ça clashe entre des membres, je suggérerai de décider ça à ‘Pierre, Feuille, Ciseaux’ et à côté, Yugyeom ajoutera “Et bien, ça peut arriver non ?” et rend la situation ambiguë. Quand les autres membres l’entendent, ils disent “Oui, Yugyeomie peut être comme ça aussi” et ils acceptent.
YUGYEOM : Je prends le parti de hyung. Et maintenant je ne suis plus du tout comme ça.
JB : En réalité, Yugyeom est en charge d’être le danseur-chanteur. L’appeler ‘danseur-chanteur’, ça fait une expression un peu campagnarde mais Yugyeomie aime vraiment danser. Cependant, même s’il est en charge de la danse, il est aussi bon en chant.
Tu es en train de dire qu’il est bon en tout ?
YUGYEOM : Merci hyung ! Aussi, même si hyung a mis en pause la danse, il est bon en tout.
Est-ce que l’esprit d’équipe est habituellement chaleureux comme ça ?
JB : On ne dit rien dans le dos de l’autre.
YUGYEOM : A mes yeux, hyung est en charge de l’âme du groupe. Il aime faire des chansons et quand j’écoute les chansons que hyung fait, il y a tellement de bonnes choses.
D’un point de vue musical, on dirait que vous avez des points similaires. Vous avez tous les deux commencés en tant que danseur aussi.
YUGYEOM : Hum… Quand même, nous sommes un peu différent.
JB : On aime tous les deux le R’n’B mais j’aime les rythmes sur lesquels tu ne peux pas danser. Yugyeomie aime les chansons avec des grooves qui te permettent de danser.
Avez-vous été surpris par quelque chose que vous n’aviez jamais imaginé avant mais que maintenant vous devez faire parce que vous êtes une idole ?
JB : J’ai pensé en débutant en tant qu’idole que juste chanter et danser pouvait être suffisant. Mais il y a aussi un côté où le chant et la danse doivent être fait de façon professionnelle, il y a aussi beaucoup de choses qu’il faut gérer. Même si on danse exactement la même chorégraphie, avant si notre condition n’était pas bonne, ça allait si on se reposait. Mais maintenant, avec notre emploi du temps et nos corps, on doit faire attention à faire mieux. Je m’y attendais, mais ça a une plus grande envergure.
YUGYEOM : Je ne savais pas qu’on devait se préparer si tôt pour un enregistrement musical. Pas seulement les chanteurs mais aussi le staff de l’émission aussi, juste pour une émission, mettre autant d’efforts est fascinant.
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Au fond, ils se sentent le besoin d’hurler leurs existence à tout va. Et j’en ai assez de cette politique du moi je moi je. Je trouve ça fou, depuis le début de l’année aucun n’a été capable de me demander un simple ça va ? En s’adaptant à mon cerveau atrophié, sans rire dans une hysterie collective niveau 6eme. Ces anorexiques. Masochistes. Maso moi ? Conne, vaine, paresseuse oui. Certes. Alors on se fait remarquer. En vomissant dans les poubelles, en fumant, en baisant.
Soudain on s’arrete. On nous parle. Un nouveau discours sur l’art contemporain. C’est sûrement passionnant, puissant, prophétique, mais trop long. Trop compliqué pour mon cerveau embrumé. Je baille et m’éloigne de ce groupe de jeune épuisant. Il y a des jours où je réfléchis vraiment comme une gamine, mais mon cerveau n’a pas le temps de grandir.
Je pars dans le musée de Barbie et je la regarde. Et je lance des attaques gros yeux à ces amis pseudo hype de paris qui n’ont rien de mieux à faire que de venir la moquer, ma princesse de plastique.. sèche tes larmes papillons mascara. Moi je te trouve bien belle, jurant dans tout ce paysage aigris. Je vais vous dire une confidence, je me projette sous ce soleil blond platine. C’est cadeau. Quelle sont niaises, remplissez leur la tête d’histoire d’amours hypocrites et on écarte leurs jambes si facilement. Elles ouvrent leurs bras à qui en mettent le prix, sans distinction du genre ou de l’espèce. Puis vient le chien Medore, la maison qui va avec. Mais au fond, qui y a t’il de mal à ça ? Est ce mal, d’être une femme objet ? C’est émouvant, exaspérant, moitié moitié. Je crois que j’ai trouvé le nouvel objet de mon affection, je me sens prête à extrapoler dessus pendant des heures. Elle veut juste qu’on l’aime, quitte à faire la popote. Et puis qu’on la jette, qu’on la laisse pourrir dans un coin ! C’est tant mieux pour elle. Ma bouche forme une parenthèse inversée. J’ai presque envie de pleurer. Enfin quelqu’un a ma hauteur dans tout Paris. Pourquoi rient elles ces poupées Shelly ? Elle sont si laides, elles ne comprennent pas la beauté de l’humaine disproportionnalité. Je sors de la salle refregidaire et me façonne à son image. Je suis bien prête à tout pour vous plaire, douce, dure, facile, inaccessible. C’est de nul importe. M’apercevoir que je n’étais pas la seule jolie poupée fut si cataclysmique. Maintenant je veux être la pire, la mieux habillée, la plus cadavérique. Je veux bien être diablement belle ! Avant de passer dans le monde de ces salles adultes. Je plaque un sourire candide sur mon visage ingénue. Ne jamais se fier à un sourire pareil, avant gardiste, dangereux. Par delà les pays, j’entends qu’on clame le retour de la potentielle génialité féministe entre ces lignes ? Ouhla. On se calme. Cessez un peu de lécher mes repetto achetés sur internet et à + dans l’bus. C’est si voluptueux, ce ceintre, ces clavicules blafardes se soulevant qu’importe si le vent vient de l’est ou de l’ouest, suspendant des vêtements informes et larges aux yeux de tous. Mieux vaut aller de suite me suspendre à l’étage Delacroix. J’y vais sans plus de cérémonie.
En bas, les gens se pressent, ils grouillent. Je ne vois qu’une masse floue, secoué de ricanement. Sûrement à mon sujet. Sûrement peu glorieux. Qu’ils rient. J’ai l’habitude. Qu’ils me collent une balle dans la tête. Je veux mourir. Une collégienne me pointe du doigt. Elle porte des Stan smith. C’est mignon, ce marshmallow congelé. Je secoue la tête. Tachant de chasser mon délire. Mais je suis hypnotisée par son autre main. Elle a un effet plus purifiant sur moi que tout potentielle fond marin dYves Klein. Cette parisienne n’est pas belle, elle est mignonne. Et ses cheveux de paille trahissent la maladie. On est à paris, la concurrence est rude, ici c’est genre, normal d’être anorexique. Elle fouille dans son paquet de harribos rejetant naïvement les dragées noires. Me, rejetant naïvement. J’ai envie de faire un Spoerri de ce moment, mais je ne suis pas une artiste de talent. Voir le caprice des dieux couler de ses lèvres labellotees, et en faire un ready made d’éponge, l’imprégnant de sa baveuse gloire cheesy. Et je pense: un jour, tout ce sucre fondera alors qu’elle criera le nom du premier conard venue.
J’erre entre les tableaux de scènes de torture sans plus les voir. Comme dans une forêt narcotique, attentiste de l’éveil paradoxal de son baiser anémié. Je ne sais plus quel rôle jouer, pourtant s’imposer l’immobilisme devant une telle perspective me laisse pantoise. Lent... lent.. mon sweat bleu spectral laisse une traînée gris cendrée sur mon passage. Je veux qu’il me transfuse, mon ombre, de cette aiguille trotteuse de l’heure qui passe. Lui faisant un croche pied. Je veux qu’il me traine sous le bois endormie de la table à manger. J’y reviens tous les week end, mon cœur exsangue d’Happy end. Qu’on aille fuser en dragon délavé. Chercher le diamant oublié et tremblant. Une javelle. Dans les chiottes. Qu’on casse la vaisselle de ce musée. Qu’ils fourmille sous mon teint hyalin et me fasse traverser son toit boule à facette, en un tas de silhouettes étirantes et caoutchouteuses pour aller rejoindre un astre blanc et nu, à l’artiste inconnu, underground, trouvé sur Tumblr.com. Je veux me pâlir pour me faire renaître à l’encre de Chine. Imiter une signature au Crystal bic bleu. Et la tasse de café qui se fele tandis qu’on entoure mon bras maigre. Dans vos yeux je lis la rage, dans les miens dans les vôtre je lis la peur. Mais je veux la faire trembler cette lueur manichéenne. Comme sur un fil d’un doigté, mutin et effilé, pantin épileptique. Alors j’arrache de mon poignet ridiculement fin l’entonnoir de la porcelaine dédoublée, et je nous fais tomber dans un monde inverse, le diable et moi. Dans les chiottes. La, rallumer la joie dans ses yeux, me fait éclater d’un rire joyeux 😀 et je me jette d’une montagne de Caspar David Friedrich. Mais on nous arrache bientôt à notre transe, textuel. Qui donc vient trouble ce moment d’intimité? Paniquée, je sors la tête de l’eau de rose du Marcel Duchamp. J’ouvre la porte et lui éclate la tête à la volée. Une femme de ménage du musée. Elle part laver ailleurs. Bon. Je voulais simplement discuter. Quelle malédictions que la beauté. Je referme la porte lentement et retourne dans les ténèbres de la possession. Je vois mon reflet au fond Duchamp. L’eau perle à mon front de marbre et va tomber sur mon marcel borde de rayures de marin. Mais, le spectre de mufasa vient me visiter et déclare: Juliette, tu dois reprendre ta place dans le cycle de la vie. Mais je ne le peux, tout le temps, je pense à mon ex, tel est le cycle de la mort. J’hurle. Et fait trembler la lumière tel des papillons Nabokov. Et j’ai peur du noir, je retourne donc dans le couloir.
C’est l’heure de manger. J’attends que mes esclaves viennent me faire de l’ombre avec leurs palmes mais le métro leurs coûtent trop chère. Je marche donc vers mes camarades. Ça ira. Il faut juste que je trouve quelqu’un pour écourter ces moments de récré qui font engendrer mon estomac une œuvre satirique et contemporaine. Je vendrais mes charmes de Barbie pour cela. Je la bénirais, ferais des portraits classiques entourés de fleurs impressionnistes pour qu’il, ou elle, ne me laisse pas m’enfermer dans les toilettes pour me scarifier dans ces moments d’angoisse sociale. Je m’assois en tailleurs au milieu de ce cercle de cannibale et chante en hindou pour passer le rite d’initiation. Mais l’on ne veut pas, on me rejette aussi ici, moi le mouton noir des brebis égarées, quel échec cuisant pour une émission de télé-réalité. Leur regard lancent des infra rouges et leurs bouches s’affaissent en signe de désapprobation. Je recule sous l effet de la terreur, ma démarche compassé forme maintenant une équerre. Mes yeux exorbités de chihuahua se mouillent de déception. Les débris de mon cœur se fêlent de plus belle. Ils sembleraient qu’ils soient jaloux de mon aura de vampire cristal. Il faut dire qu’en dessous des 40 kilos je suis belle rires. Je comprends. Je leur tapotte l’épaule en riant. Dieu pardonne. Mais c’est que ces prolétaires sont têtus ! Ils me jettent leurs nourritures à ma baby face pour conjurer le mauvais sort et en remplacement de l’ail et du pieu dans le cœur. Ils veulent que je l’avale. Bande de pleutres amoraux ! Je vous exècre tous ! Toi toi et toi. Je lève mon verre à l’abandon, au diable qui m’emporte, et vous maudit, tous ! Je resterais la queen B. Allez pourrir dans votre lac de mc do Je m’abaisse à leurs niveau, plus bas que terre, et leur demande de signer la fiche de présence de mon dessin au crayon de couleur de Renaissance. Je l’agite à leur nez, des étoiles pleins les yeux. Je leur explique, patiente. Là c’est un chien à trois têtes, là c’est des pâquerettes, là un sceau magique, et des carcasses qui font des bébés embryons ! Il n’en ont rien à foutre. Préférant les saucisses aux sceaux 6. Ils allument un callumé de la paix qui m’est interdit. Je tousse et agite ma main devant mon nez. Ils rient. Je leur répond que j’ai une constitution fragile ! Ils m’arrachent à mon dessin, le froissent et le font tomber en slow motion dans un hambergeur ! Je joins mes mains délicates en inspirant sous toute cette violence. Je tente de le ramasser, j’ai le nez presque sur le ventre de mère nature. Elle me chuchote un faible merci. Je lui réponds que je compatis, mon corps fragile pourrait se briser si facilement. J’entends qu’ils disent des choses, à mon propos. Ils pensent que je suis:.. possédée ? Oh. Je calfeutre mon visage. Non... je ne veux pas qu’on voit... cette larme... je vais vous dire un secret, au fond de moi, je suis dépressive, et quand on dit des choses comme ça, ça fait mal à mon cœur, il saigne, il noircit. Jour après jours, toujours la même chose. Je pars sans plus de cérémonie. Soupirante. Les cèdres du parc artificiel m’ombrent de leurs sourcils. Je ne marche pas très bien sûr ce chemin d’exil, je chancelle, mais ça ira, ça ira, continuez sans moi.
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Drarry & la cuisine :
Depuis qu’ils vivent ensemble, c’est toujours Harry qui cuisine
Harry est un EXCELLENT cuisinier
Draco adore manger ce que prépare Harry et est toujours étonné par le fait que ce soit bon
Il ne comprend pas comment Harry peut faire d’aussi bonnes choses par lui-même
Un jour, Draco essaye de lui préparer à manger
Draco met le feu à la cuisine ce grand fou
Non vraiment, les magicopompiers arrivent et quand Harry voit Draco dans une couverture, tout refrogné, tandis que les autres éteignent le feu, il s’inquiète
Et quand Harry apprend que c’est parce que Draco a essayé de cuisiner, il part dans un énorme fou rire
Draco est encore plus vexé et boude broie du noir
Deux semaines plus tard, Harry continue de taquiner Draco et lui redemande de cuisiner mais avec son aide
C’est un énorme échec, Draco fait cramer tous les aliments et retourne la cuisine
Harry rigole
Ça frustre Draco de voir Harry cuisiner avec tant d’aisance alors que lui ne sait même pas faire frire des œufs
Ils réessayent une troisième fois, mais c’est vraiment un échec et Harry n’en peut vraiment plus de rire parce que juste Draco est adorable et complètement idiot et maladroit
Mais Draco commence à en faire une affaire personnelle et décide de prendre des cours de cuisine
Et Harry part vraiment en fou rire parce que, vraiment, Draco prendre un cours de cuisine ??? Entouré de moldus, dont un chef qui lui donnera des ordres ?
Draco s’embrouille avec tout le cours de cuisine (il pousse les autres pour prendre les ustensiles et ingrédients, se prend la tête avec le chef parce qu’il « sait ce qu’il a à faire » et finit par se faire virer au bout de la première séance)
Draco commence vraiment à le prendre mal, c’est son orgueil qui est blessé là
Harry essaye de ne pas rire devant lui et sourit juste avec des yeux verts brillants d’amusement et finit par dormir sur le canapé pendant 3j
Pour retrouver sa place dans le lit conjugal tout en continuant de se foutre de la gueule de son mari, Harry lui achète des livres de cuisine
Sauf que Draco les lit vraiment, tous les soirs
Draco pose des vacances pour se dévouer entièrement à la cuisine
Harry est à la fois extrêmement amusé par la tournure des événements et légèrement intrigué/inquiet
Pendant toutes les vacances de Draco, Harry mange des plats horribles car Draco veut entièrement cuisiner pour eux
Harry perd 3kg et décide de manger avant de rentrer chez lui
Ne rigole plus du tout
Draco dépense des gallions et des gallions dans la nourriture
Harry a envie de décéder
Draco en a rien à foutre et cuisine toute la journée
Quand il doit retravailler, il est sur les nerfs
Harry est content...jusqu’à ce qu’il apprenne que non, ce sera toujours Draco qui cuisinera
Sauf que petit à petit...les plats de Draco deviennent mangeables
C’est infect, mais Harry n’a plus envie de vomir et c’est un grand pas
Draco décide de démissionner pour cuisiner et Harry est juste déboussolé par la tournure des événements
Harry dit que ça ne le dérange pas de cuisiner et que « chacun son truc », va même jusqu’à s’excuser auprès de Draco
Mais Draco n’en a rien à foutre et continue de cuisinier
Harry doit donc manger au restaurant ou chez des amis qui ont pitié de lui (et il y en a beaucoup) avant de rentrer chez lui
Sauf qu’évidemment, à force de semaine et de semaine à cuisiner encore et encore...
Les plats de Draco deviennent pas mal
Puis bons
Puis excellents
Harry est juste choqué et Draco est ridiculement fier
Draco a même une toque de chef à présent (et menace régulièrement Harry avec une spatule en bois)
Leur bibliothèque contient beaucoup trop de livres de cuisine
Draco devient vraiment doué
Et alors que jusque-là c’était de la pure fierté...
Il aime cuisinier
Vraiment. Il prend énormément de plaisir à cuisiner, et alors qu’il voulait devenir maître des potions, il veut devenir chef cuisinier
Harry ne comprend plus rien depuis un bout de temps et se contente de hausser les épaules et se resservir (il a des kilos à reprendre et juste ce fraisier est délicieux)
Draco va à des concours de cuisine
Il s’embrouille toujours avec ses concurrents tandis que Harry l’encourage et assiste à chaque concours (et jamais Draco ne l’avouera, mais il est vraiment heureux que Harry le soutienne)
Draco se fait repérer et se fait embaucher dans un restaurant étoilé
Harry n’est même plus surpris et est juste heureux que Draco soit aussi excité
Draco devient, en quelques mois, cuisinier en chef parce qu’il est juste immensément doué
Leur cuisine est à présent remplie d’ingrédients divers et variés et Harry n’a pas mis les pieds derrière un fourneau depuis presque un an
Draco commence à se faire un nom dans le monde culinaire
Draco décide de voyager pour découvrir d’autres recettes, d’autres spécialités culinaires et de rapporter des épices + veut faire un livre et ouvrir son restaurant
Harry dit juste : « ok » parce que Draco a toujours été ambitieux et que, pourquoi pas ? Après tout, ce bœuf bourguignon est vraiment incroyable, il fond dans la bouche...
Donc Harry démissionne aussi pour voyager avec Draco
Et la machine est lancée. Draco est déterminé et Harry est juste amusé par la tournure des événements.
Cinq ans plus tard, Draco est un chef cuisinier reconnu du monde entier, son livre se vend à des millions d’exemplaire (la cuisine pour les nuls) et son restaurant est complet pour les années à venir, donc il en ouvre un autre
Harry n’a pas repris son travail, au début, il aidait Draco en cuisine, puis aidait les serveurs, puis Harry finit par offrir des spectacles de magie aux clients (il crée des illusions sans baguette impressionnantes et l’histoire est toujours différente, les clients sont donc plongés dans un périple incroyable et ont l’impression d’être ailleurs, donc ne voient pas le temps passer — et Draco, avec ses cuisiniers, préparent leurs plats)
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Jour 5: Mercredi 12 août - 168 km
(bande son: No Hope - The Vaccines)
Après soins du vélo et du bonhomme, je dis au revoir à ma Loge aux Chèvres et je décanille vers 5h. J’avale les 20kil vers Bar-sur-Seine où je retrouve Anne à l’arrêt boulangerie. Elle a passé la nuit à l’hôtel et a pris son temps pour se réveiller - besoin de récup. Elle décolle avant moi mais nous ferons l’accordéon toute la journée et en roulerons une bonne partie ensemble. Anne avance comme une horloge, super régulière, elle bouge pas de sa selle, gravit les montées les plus raides sans sourciller - solide.
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L’objectif aujourd’hui c’est au moins d’atteindre Avallon. Coach Stef me l’a dit et je suis d’accord. Alors pour continuer les jeux de mots pourris, avalons les kilomètres. La digestion va de mieux en mieux, je rebouffe, je revis. En fait c’est tout le corps qui semble avoir compris qu’il n’y aura rien à faire, il n‘échappera pas à la French. Du coup le moral monte en puissance. Pour la première fois je commence à y croire réellement, à me dire que je peux vraiment la boucler.
Je rattrape Anne, lui fait un coucou, mais comme c’est roulant et que j’ai la musique à fond dans les oreilles, je fais l’ours et je trace. Plus loin elle me rattrape à son tour et cette fois-ci j’ouvre les écoutilles. Nous commençons à bavasser. Ça fait du bien et nous partageons nos expériences des jours passés. Elle me parle de son copain Stefan Maertens que je connais un peu de réputation via Stef qui a participé à l’ACT5 qu’il organise. J’aurai le plaisir de rencontrer Stefan à l’arrivée : un passionné d’aventure à vélo bien marrant.
L’étape est faite d’une succession de bosses qui semblent prévenir de l’arrivée imminente du Morvan. Je commence à avoir quelques difficultés techniques dans les descentes raides. J’aime pas du tout ça, dès qu’il y a trop de vitesse, ça tabasse et en plus mon système de freinage est trop light. Ça va devenir une constante et mon principal problème dans les jours à venir, le problème étant que plus tu te crispes plus ça devient compliqué, c’est le cercle vicieux. Passer dans des chemins techniques comme je le ferai dans le Morvan, c’est pas trop un problème en soi, je me suis bien entrainé dans les alpes, mais quand la vitesse s’en mêle j’ai plus confiance en mon engin ni dans son pilote, alors je deviens encore plus mauvais, c’est la règle ma pauvre Lucette. Et comme à la French, on aime tout ce qui dépasse les 20% en montée comme en descente. En revanche, on reste en général en dessous en ce qui concerne l’alcool, parce qu’on préfère la bière.
Nous arrivons à Tonnerre et nous nous ravitaillons. Anne décide de trouver un coin ou manger et alors que je suis en train de faire mon paquetage, Simon, un des bénévoles de l’organisation, me dit que Clément m’attend avec sa caméra un peu plus loin. Mon instinct de star reprend le dessus et je me dis que je mangerai un bout un peu plus loin dans Tonnerre - erreur d’appréciation, l’appel des sirènes de la gloire est souvent fatal, j’aurai dû le savoir. Je décolle, ou plutôt je reste collé à la route qui grimpe salement pour sortir de la ville. Clément me shoot en me disant “alors ça te plait Tonnerre” - ahahahah - même pas drôle - même pas mal. Je suis bien forcé de poursuivre l’ascension, d’abord car je déteste m’arrêter en montée, et ensuite parce qu’il n’y a aucun endroit propice à une pause. Je m’arrêterai donc quelques kilomètres plus loin, à l’ombre d’une forêt, au bord du chemin. Comme j’en ai pris l’habitude, je me mets à poil (le gros avantage des chemins de la French c’est qu’on est vraiment peinard), je fais sécher ce qu’il faut, je panse, je bouffe, je me raconte des blagues tout seul, c’est la fête. Anne arrive à son rythme inflexible - “alors que revoilà la sous-préfète” - elle a d’abord peur que je sois un bandit de grand chemin (je vous rassure je ne suis plus à poil), puis elle me reconnait et se rassure.
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Je repars quelques minutes après son passage, direction Chablis - un nom prometteur et riche en tanin. J’y fais un arrêt rapide surtout qu’un orage se forme dans les parages. Je sors de la ville et ma route semble dangereusement s’approcher dudit orage. Je vois bien que dans sa zone ça drache sévère et je croise les doigts pour que nos chemins divergent. Ce n’est pourtant pas ce qui semble se profiler. Nous avançons inexorablement vers un point commun. L’orage arrive de ma gauche et la route va tout droit. Il n’y a pas d’abri à l’horizon. Je décide d’accélérer, je remets deux dents. Je vais tâter les frontières de l’orage : bourrasques violentes et pluie drue qui présage la grêle, mais ça passe. Je prends juste ce qu’il faut pour bénéficier d’un rafraichissement salvateur (car il fait encore très chaud aujourd’hui), sans dégâts. Un boulanger rencontré plus tard me racontera que ce même jour, des coureurs du Dauphiné prirent de gros grêlons sur le dos pendant leur course, ce qui aurait pu m’arriver vu qu’il n’y avait vraiment aucun endroit où m’abriter. L’orage se développe encore en largeur et je ne suis pas sûr d'en avoir fini. Aussi, comme j’ai de bonnes jambes, je remets une troisième dent. Je dépasse Anne en trombe, elle me rattrapera un peu plus loin. Elle n’a pas vu une goutte de pluie et n’a pas quittée quant à elle l’atmosphère caniculaire. C’est assez drôle de voir qu’à quelques minutes prêt, tu ne passes pas du tout par les mêmes ambiances. C’est aussi à ce moment que je me suis rendu compte que mon corps s’était transformé intérieurement en profondeur. Certaines de mes sensations semblent métamorphosées, particulièrement celle qui concerne la captation de fraicheur. Je m’explique. A partir de ce moment, à chaque fois que je suis face à une source de fraicheur (eau, ombre, boisson, ou même simplement le fait de voir une rivière ou un lac), tous les pores de ma peau s’ouvrent comme des fleurs qui éclosent, pour capter un maximum de cette fraicheur qui lui manque tant. Quand plus loin, à l’entrée de Sermizelles, je vois deux filles se baignant dans le fleuve, je profite par procuration de la fraicheur sur leur peau - weird. C’est très étrange et très agréable, quasi extatique. Je vais ressentir cette sensation pendant un bon moment sur la French et même encore parfois quelques jours après.
Sur le reste aussi je sens que mon corps a pris une autre dimension. En échangeant avec Stef, il me dit que beaucoup de dividers ressentent ça, que je suis sans doute “rentré” vraiment dans ma divide - il appelle ça le “déblocage”.
Expérience mystique peut-être, quoiqu’il en soit la fin de journée et la fatigue se rappellent tout de même à moi. Il me reste une bonne heure pour rejoindre Avallon et les buttes s’enchainent plus raides les unes que les autres. J’ai envie d’arriver et je me décide pour la première fois à trouver un hôtel, pour bénéficier enfin d’une vraie nuit réparatrice.
Je roule de nouveau avec Anne, puis, je suis pris de cette furieuse envie d’en finir, je remets une dent et pars seul devant. Grosse fatigue, je m’endors sur le guidon. Je me fais quelques arrêts au stand cimetière pour m’arroser avec de l’eau fraiche afin de rester éveiller. Après quelques nouvelles bosses qui semblent avoir été placées spécifiquement pour l’occasion, histoire de ne pas arriver trop facilement à destination, j’entre dans Avallon et je reconnais le nom de l’hôtel où Anne m’a dit avoir réservé une chambre. Je vais à la réception, plus rien de dispo. Pendant toute la French je n’ai jamais voulu réserver à l’avance, c’est débile mais au fond de moi j’avais l’impression que ce n’était pas du jeu, qu’il fallait que je trouve sur place. Je crois surtout que je n’avais absolument pas envie de prévoir, ne serait-ce qu’une heure à l’avance et surtout pas tant que je n’étais pas sur place. C’est mon problème, ça fait partie des règles de mon contre-la-montre.
J’essaie d’appeler un autre hôtel qui fait un peu usine, ils me placent en attente téléphonique et je roule en même temps dans la ville pour voir si je trouve quelque chose. Je raccroche - marre d’attendre - et je vois un bistrot qui affiche “hôtel-bar-restaurant”. J’aborde le taulier, un petit bonhomme sympathique la soixantaine bien entamée, qui me dit qu’il est complet. Il a vraiment de la peine en me voyant pouilleux et affamé. Il me dit qu’il connait une Dame qui a des chambres d’hôte et il l’appelle. C’est bon ! “Elle arrive dans 5 minutes en voiture pour vous guider !” oups, j’espère que ce n’est pas trop loin de la trace. En l’attendant je bois mon 203ème San Pelegrino depuis le début de l’épreuve et je discute avec le barman qui vide gentiment ses copains en leur rappelant qu’il y a dix minutes il leur avait dit de partir dans cinq minutes. Je me dis qu’encore une fois, mon timing a été bien inspiré. Le gars me dit de revenir manger au restau chinois qui est en face “tu verras, il y a une formule à volonté, tu vas pouvoir manger du riz, des pâtes, tout ce qu’il faut”. Attendez le paragraphe suivant, ce mec aurait dû être coach sportif. La Dame arrive et je la suis. Sa maison n’est pas trop loin même s’il y a un bon raidard pour y arriver. Elle m’installe, je vais être bien, bon lit, bonne douche, j’en frémis d’avance. Elle me dit de ne pas trop m’attarder si je veux aller au restaurant car il est déjà tard. Je prends une douche et lave mes affaires en même temps, je mets mon short à tout faire, mon t-shirt de nuit et je me fais déposer au restau en voiture comme un roi. Je rentrerai à pied.
Et là, c’est le rêve éveillé. Pour 18 euros, une vraie formule à volonté, avec plein de bac rempli de sucres lents, de protéines, de crudités, de légumes cuits, de desserts, de tout ce qu’on veut : ma maison d’Hansel et Graetel. Je vais faire un vrai putain de bon repas. Les produits sont frais, j’apprécie particulièrement le croquant des pousses de soja (encore cette sensation de fraicheur), je mange des sushis à la pelle. Je prends le temps de manger, lentement, pour me refaire. Je crois que j’y suis resté 1h30. Bilan : deux assiettes pleines d’entrées et plats en tout genre + une assiette de dessert - le pied.
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Je rentre, je me couche repus et je dors comme un bienheureux. Je crois qu’à partir de cette nuit je n’aurai plus aucun problème à dormir où que ce soit par ailleurs. Ça y est, je suis vraiment rentré dans un autre monde, celui qui accompagne la longue distance en contre-la-montre.
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avant que je parte voir f. à zurich pour enfin rencontrer son copain et sa copine qui vivent désormais tous sous le même toit elle m’avait parlé d’une soirée queer kink sex positive bondage, alors en cas j’avais pris mon body en dentelle noir, et contre toute attente, après une tumultueuse dispute digne des anges de la téléréalité mais version suisse et respectueuse, ils ont décidé d’y aller et j’ai mis mon body en dentelle noir avec du rouge à lèvres rouge foncé et f. m’a fait deux tresses de boxeuse pendant qu’elle se disputait avec sa copine et je les ai accompagnés à la fête, avec une petite boule d’anxiété au fond de l’estomac quand même, et boy oh boy j’aurais du rester sur le canapé et regarder our flag means death toute seule. mais en même temps m. m’envoyait des photos de leurs tenues pour leur rave techno et j’avais trop peur de me morfondre jusqu’à la mort en restant toute seule devant la télé, et puis j’étais un tout petit peu curieuse. mal m’en a pris, j’avais oublié que j’étais pas sex positive du tout, je suis sex négative moins moins moins, j’ai fait la gueule toute la soirée.
à un moment j’étais assise sur une espèce de plaque ronde où les gens se faisaient des câlins histoire de pas rester seule dans mon coin perchée sur un tabouret du bar et un type s’est présenté mais j’ai mis deux minutes à réaliser qu’il me parlait à moi et il a du sentir ma sex négativité moins moins parce qu’il a commencé à faire des trucs à f. que j’ai pas du tout envie de décrire ici et s’il m’avait fait ça à moi je l’aurais envoyé balader de l’autre côté de la pièce. y avait une fille en onesie à moitié ouvert qui découvrait ses seins qui donnait des cuillérées de yaourt à une fille allongée contre elle avec une perruque rose et des bas résille et une fille butch en chemise et cravate avec un undercut qui me faisait un peu d’effet qui embrassait une fille pendant qu’elle en caressait une autre et ça me fascinait un peu mais en même temps c’était trop. c’était beaucoup trop. au fond y en avaient qui faisaient du bondage en suspension et je trouvais ça très perturbant de les regarder prendre du plaisir en public là ça me mettait mal à l’aise. et puis j’avais un peu l’impression d’être overdressed aussi et je me sentais HOT. sex négative, maussade et terrifiée mais hot. hot et normale. trop normale pour être là. j’avais envie de voir des gens normaux, sex neutres, bien habillés, qui font du small talk avec un verre à la main au lieu de se donner à manger du yaourt à la petite cuillère à moitié nus tout en se donnant des massages langoureux. le mot langoureux me donne envie de jouer aux sims, c’est tout. j’aurais vraiment préféré aller à une rave techno avec m. et danser dans la foule en me laissant prendre par la musique. y a que la musique qui a le droit de me prendre. à un moment y avait une chanson de björk qui passait et j’étais bien là à chanter like a killer whale lorsqu’un clown en costume où est charlie l’a coupée en plein milieu pour mettre un truc de merde quelconque et ça a fait qu’empirer mon humeur.
je suis retournée me mettre sur mon tabouret au bar dans le coin de l’entrée pour faire la gueule en paix et puis j’ai vu le copain de f. se lever du machin à câlins pour venir me tenir compagnie et on a parlé de nos problèmes de sommeil. on est rentrés plus tôt parce qu’il avait envie de dormir et en marchant dans la rue à grandes enjambées masculines avec ma capuche sur la tête et mon body en dentelle sous mon manteau c’est là que je me suis sentie le plus hot. le contraste entre les deux, l’ambigüité toujours. j’ai commencé à courir pour me secouer de mes émotions et il a couru avec moi jusqu’à ce que je sois à bout de souffle, on a traversé le sous-sol de la gare déserté en silence et en attendant le bus je lui ai posé des questions sur ses cuddle workshops et après j’ai regretté parce qu’il me donnait des réponses interminables et j’en pouvais plus de parler de ça. mais je me demande si ce serait pas une bonne chose pour moi ce genre de trucs en fait, même si je trouve le concept archi crispant, je sais pas, ça m’aiderait peut être à voir où j’en suis vraiment avec tout ça.
l’autre jour une thérapeute m’a touché l’épaule et je me suis de nouveau dit que j’avais envie qu’on me touche, mais sans la pression de devoir répondre, de devoir savoir quoi faire, de devoir faire avancer les choses vers quelque chose de sexuel, etc. juste qu’on me touche et que je puisse me laisser faire comme une pierre. et puis pendant la nuit j’ai rêvé que je devais faire une inspection vaginale à c. et j’étais terrorisée, elle se baignait dans la rivière pendant que je l’attendais au bord et elle me parlait de mon bronzage, elle était beaucoup plus détendue que moi. on devait inverser les rôles après mais j’avais déjà prévu de me défiler.
le copain de f. me disait que beaucoup de gens qui allaient à ces workshops avaient très peu confiance en eux et dans leurs corps et que ça leur donnait l’occasion d’avoir du contact physique avec des gens, et qu’il essayait de pas avoir pitié d’eux mais qu’en même temps il voulait leur donner quelque chose, même lorsqu’il en a pas forcément envie au premier abord. je me suis demandé s’il avait pitié de moi. est-ce que pendant que je me sentais hot et normale je faisais de la peine à tout le monde?
ça fait presque deux semaines et ça continue à me tracasser parce que ç’a rouvert plein de trucs et j’en ai marre de pas savoir pourquoi je me protège autant, pourquoi je suis crispée comme une chips en permanence, pourquoi c’est trop dangereux pour mon corps de se détendre, ça fait tout partie du même gros complexe traumatique mystérieux qui envoie mon corps en paralysie quand je dois danser, ou même juste parler? ça me le fait au cours de théâtre aussi. j’ai l’impression que je pourrai jamais vraiment jouer sur scène tant que j’aurai pas réglé ce truc de trauma-mystère et l’emprise que ç’a sur mon système nerveux et mon cerveau et mon corps tout entier.
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Quatre ans de réflexion
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Il y a des jours comme celui-là ou il fait beau et on est ravi d’avoir fini sa journée de travail. Surtout quand il n’est pas encore midi. Je fus tellement euphorique et heureux que j’achetasse un sandwich et décidasse de rentrer à pieds en descendant du train une station avant l’habituelle. Marcher dix kilomètres à pieds, ça use les souliers mais avec le soleil qui réchauffe, ça fait tellement de bien. Les amateurs de randonnée comprendront ce sentiment de profiter d’un moment pareil. Je me promenai tranquillement sur les trottoirs des petites villes parcourues, j’aimai regarder ces maisons anciennes aux façades rénovées ou simplement je m’émerveillai en observant la vitrine de n’importe quelle boutique. Et ce plaisir de ne pas travailler quand les autres le sont…
Dans ces moments, je réfléchis souvent. Je planifie des scénarii, des histoires que je m’empresse d’écrire. Parfois, j’organise mon prochain emploi du temps ou je m’amuse à me souvenir d’un œil nostalgique des événements passés dans les lieux que je traversai. Bref, je marchai et quittai enfin la ville, entrant dans la campagne quand je choisis un sentier qui m’était inconnu. Je coupai à travers un bois privé. De plus, la période de la chasse étant finie, je ne risquai rien.et si quelqu’un m’interpelait, je jouerai le gars perdu. J’avais envie de voir un paysage inconnu. La traversée commença par une sacrée grimpette. Il y avait un parfum de mousse et de bois vert. J’avançai donc d’un pas assez soutenu. Je parcourus la petite forêt sans voir personne ni humain ni animal. J’entendis régulièrement les chants d’oiseaux, notamment le coucou pour la première fois de l’année. Alors, je vérifiai mon portefeuille, il contenait bien de l’argent. Comme disait le dicton: Avoir de l’argent dans sa poche quand on entend le coucou porte-bonheur, ou un truc de ce genre. La journée continuait vraiment bien !
Pourtant, je ressentis une sorte de vertige après une nouvelle grimpette. Je profitai pour me reposer et manger, assis sur un arbre mort. Je ressentais de temps en temps, un léger vent glacial. Après une pause de dix minutes, je repartis en réfléchissant sur une légende, celle d’un new yorkais qui se promena après avoir mangé et se retrouva soixante-dix ans plus tard quand il rentrait chez lui. Il fut tellement pris de panique qu’une voiture le renversa et mourut. Cette légende m’avait passionné si bien que j’imaginai réécrire le scénario mais du point de vu d’un policier qui rechercherait l’identité du pauvre homme. Les témoignages, les indices dans ses poches, enfin beaucoup d’idées me vinrent quand je réalisai tout à coup avoir subitement froid. J’étais un peu perdu au milieu d’une poche de brouillard. Dans cette situation, tous les arbres se ressemblent. Le GPS de mon téléphone confirma être sur le bon chemin, je devais simplement continuer tout droit. J’avançai, reprenant le cours de mon histoire. Après une cinquantaine de mètres, je quittai la brume étrangement installée dans cette partie de la forêt. Je descendis une côte et fus étonné de découvrir un petit village à l’orée du bois. La découverte d’un nouveau chemin augmenta mon plaisir. Deux rues plus loin, je trouvai une route très fréquentée ; en reconnaissant l’endroit, je pus rentrer jusqu’ à mon appartement.
Après trois heures de marche, j’arrivai au pied de mon immeuble. La porte d’entrée ouverte, j’accédai à mon domicile sans utiliser le code d’accès. Mais en entrant chez moi, je fus surpris de découvrir une femme sortir de la cuisine. Elle semblait faire le ménage et cria en me voyant. Je demandai ce qu’elle faisait chez moi, elle répondit immédiatement qu’elle était chez elle. Etonné, je vérifiai la porte. La clé tourna parfaitement dans la serrure, c’était bien chez moi ! Toutefois, le doute m’envahit en découvrant une décoration différente. D’ailleurs, il n’était pas possible de tout changer en une journée. Malgré son objection, je pénétrai dans ma chambre et découvris ici aussi des meubles qui ne m’appartenaient pas. Je demandai des explications, elle réagit en menaçant d’appeler la police. Ne comprenant toujours pas, je décidai de montrer ma bonne fois en sonnant chez un voisin. Ce dernier, répondit et éclata de stupéfaction en me voyant. Il avoua être étonné et heureux de me voir vivant me serrant dans les bras et demandant ce que j’étais devenu. Je demandai si c’était une blague, on s’était croisé sur le palier le matin même. Il laissa passer quelques secondes de silence avant d’affirmer que j’avais officiellement disparu depuis quatre ans. A ses mots, la locataire de mon appartement ajouta vivre dedans depuis trois bonnes années. Refusant leurs explications, je téléphonai à mes parents quand je découvris que ma carte SIM était désactivée en raison de mon compte supprimé. La date affichée sur l’écran du smartphone me glaça le sang : elle indiquait quatre ans de plus qu’au matin.
Je partis sans entendre mon ami m’appeler, il y avait dans ses mots une certaine inquiétude à mon égard. Je quittai l’immeuble et partis immédiatement chez mes parents. Ils habitaient à l’autre bout de la ville. En entrant dans le quartier, les commères habituelles en pleine discussion au milieu de la rue, me dévisagèrent, je pus lire leur étonnement sur leur figure qui continuait à me suivre du regard. La maison de mes parents n’avait pas changé, le portail en bois exigeait un petit coup de peinture, de même le toit était recouvert d’une légère couche de mousse. Devant la porte, j’hésitai à sonner, puis après avoir pris mon souffle, j’entrai sans frapper. La porte était ouverte, la télévision fonctionnait. J’entrai lentement, angoissé par la façon dont mes parents me recevraient après autant d’absence. Et quoi leur dire ? Je marchai jusque dans le salon ; mon père, assis dans le canapé s’était assoupi. Une main tenait encore la télécommande tandis que l’autre se balançait dans le vide. Il respirait fort sans toutefois ronfler. Je n’osai le réveiller mais finalement, il ouvrit les yeux et après quelques secondes, il réagit d’un «Oh mon dieu ! », ensuite il se leva si vite que je ne me souviens plus quand il fut aussi rapide. Il avait changé, plus maigre, plus triste aussi.
J’expliquai ma situation, il parut tout aussi désemparé que moi, ne sachant quoi dire. Il raconta que mon appartement fut loué en raison de ma disparition soudaine. Pendant un temps, ma disparition fit la une des journaux locaux qu’il gardait dans un carton. Je lis les articles avec attention et effarement à la fois pendant qu’il appelait mes frères et sœurs pour leur annoncer mon retour. J’appris que mon frangin avait eu un petit garçon, il a maintenant deux ans. Ma sœur est divorcée. « Ou est maman ? » demandai-je. Il ne répondit pas de suite, laissant d’abord ses yeux se remplir de larmes. Je compris et ne pus m’empêcher de pleurer. Suite à ma disparition, sa santé, s’était dégradée. Je ne pus empêcher de murmurer un « je suis désolé » me sentant coupable alors que je n’y étais pour rien. Je restai manger avec mon père. Il me raconta les événements loupés durant ces quatre ans. Mon frère arriva à la fin du diner. A lui non plus, je n’ai pas su quoi dire.
En me voyant débarquer au travail, les collègues ont tous été stupéfaits. Forcément, mon directeur avait trouvé un remplaçant. Du coup, je rentrai chez mon père et découvris une ribambelle de journalistes devant la maison. Ils avaient été prévenus grâce au téléphone arabe des braves pipelettes du quartier. Je fis la une des médias, j’eus le droit aux mêmes questions qui restèrent sans réponse. Je fus aussi convoqué par la police, ne pouvant donner de détail. Je ne savais ni comment ni par où commencer. En fait, ces quatre années perdues donnèrent l’impression de reprendre une nouvelle vie. Mais chaque nuit, je cherchai à savoir à quel endroit les avais-je perdues. Puis je me suis rappelé de cette brume dans le bois privé. Alors, de temps en temps, je pars là-bas cherchant un indice, une explication à ma situation. Parfois, je rêve que le brouillard revienne et m’emporte mais il n’est jamais là. Et puis, ce matin, j’avais envie d’aller traverser le bois. Je ne suis pas allé travailler et suis parti en voiture que j’ai garé sur le parking d’une place de village. J’ai marché, traversant la forêt en sens inverse de la première fois jusqu’à enfin trouver l’étendue de brume. J’ai pris ma respiration, remplissant mes poumons au maximum et maintenant, j’ai décidé de le retraverser en espérant revenir quatre ans auparavant. Enfin, j’espère sinon, tant pis !
Alex@r60 – novembre 2019
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Moonlight lovers
“Désolé des fautes, je tente surtout de vous mettre le plus de détails..)
Que dire de ML aussi loin que j'ai pus le faire ? Bon déjà on peu pas personnalisé notre demoiselle. ça serai bien que ça sois rajouter ? Bien que je serais prête a leur pardonne ça si l'histoire reste ainsi. Quand nous entrons dans le manoir, on est assez surprise de voir qu'il a l'air bien plus vivant qu'il n'as été dis pas le notaire et tout le blah blah blah. On commence alors a visité les lieux, sentent une présence on interpelle, mais pas de réponse. On se dis qu'on est un peu folle de penser que, comme le manoire n'as logiquement pas été habité depuis. Les premiers rencontrer son comme vous l'aurez deviner Béliath et Vladimir. On prends rapidement peur et on essaie tout simplement de nous cacher dans l'espèce de bibliothèque au rez-de-chaussée. On a le choix de mettre le canpé, ou meuble devant la porte pour les empêcher de rentrer. On fini par sortir, Vlad et Béliath commencccent a se prendre la tête, Raphael s'en fiche. Ethan et Aaron poppent, quand tous le monde se prends plus ou moins la tête on prends les escaliers pour monter a l'étage, on fait notre "tour" si je puis dire pour finir au fond du couloir près de la grande fenêtre ou on tente d'appeler quelqu'un. Seulement on entends du bruit, puis on se rends compte qu'un jeune homme de notre âge est juste là devant nous. Au début on pense que comme nous, il est piégé dans le manoir il nous avoue rapidement qu'il est l'un des résidents. Il s'approche alors pour tenter de nous mordre une première fois, on se défends. Nous essayons simplement d'échapper au plus jeune vampire du manoir, Ivan. Dans un geste déséspérer et bien qu'il ne voulais que boire notre sang, il nous pousse. Nous passons alors a ce moment par la grande vitre pour finir pleine de débris de verre, de sang...dans le jardin du manoir ou les garçons viennes tous nous rejoindre ! Bien sûr toujours consiente et bien que la vie nous échappe, nous les entendons parler. Ne voulant pas mourir on aimerais leur dire, on entends qu'ils n'ont pas envie d'attirer les flics au manoir. Alors ils se tournent vers nous pour nous demander qui va nous "aider". Cela étant on a un trou noir en voyant l'un des garçons se pencher sur nous...! Quand nous nous réveillons, nous sommes soit avec dans un canapé avec Béliath un peu plus loin, sois sur le sol du hall d'entré pour Vladimir.
Béliath est très proche de nous et s'amuse même du fait que l'on sois son "calice" même si Vladimir le rattrapera en lui disant que nous ne sommes pas esclave, de la nous apprenons plus sur ce qu'est un calice. On nous explique alors que le calice est liée a son maître vampire. Que l'on est ni humaine ni vampire, nous avons le coeur qui bat. Avant de nous présenter les lieux Béliath voulais aller a sa chambre, encore une fois Vladimir le rattrape alors en lui disant que nous indiquer NOTRE chambre et non la sienne, encore une fois ça part un peu en sucette. Il me semble que Raphael interviens également je ne suis plus sure. Lol Mais du coup Béliath nous amène alors a notre chambre et nous dis que l'on dois se reposer. Chose que nous finissons par faire avec l'envie de nous enfuir dès notre réveil. Enfin, nous nous reposons. Quand on se réveille, on décide de profiter du "sommeil" des garçons pour nous enfuir, nous croisons alors Vladimir qui nous dis qu'il est souvent le premier levé. Il nous invite alors a explorer les lieux toutes seule, avant bien sûr que Béliath ne descende. Arrive alors Raphaël, nous demande si on se sent mieux. On a pas la bonne mine, alors Vladimir soutiens qu'il ferais la même tête si il devais être pour l'éternité accolée a Béliath. Raphaël nous défend alors en lui disant qu'il ne dois pas rendre la situation davantage délicate. Il est vrai qu'être le calice d'un vampire est pas tout à fait simple. Il souligne également que c'est a eux de nous habitué a la présence de Béliath. Raphaël prends alors notre parti pour nous aider, Vladimir lui a pas envie. Cependant il y sera forcé tôt ou tard. Nous finissons alors par croiser Béliath et ainsi on est confronté a un autre choix, Béliath ou Raphaël, si nous quittons Raphaël on va discuter avec Béliath et s'en suit rapidement un sentiement maladif, on fait tout pour retourner nous couché et comme monsieur n'aimerais pas ramasser du vomi ou devoir s'occuper de nous si on fait un malaise. On retourne alors se couché et dormons toute la nuit. Petite matin arrivant alors, nous nous précipitons vers la sortie, on sors dans le chemin pour ensuite passer le portail pour nous retrouver dans le petit village. On semble deveneir malade quand on s'éloigne de notre "maître". On peu le quitter un moment de ce que j'ai compris mais très vite un sentiment maladif et décalé nous envahirais. En premier lieu, il semblerais que les résident du manoir soient plus proche de nous que nous le pensions selon la petite voix soufflante nous faisait penser. On se rattrape en disant qu'ils ne sont pas comme nous. Deux jours d'Enfers on été suffisant ! On croise alors un agen de police en train de s'occuperde deux personnes un peu perdu. On attends contre appuyée contre une vitrine. Mais très viite on ne se s'en pas très bien et éprouve alorsz le désire que l'on s'occupe de nous, un désire qui nous a poursuivi toute notre vie. Mais quand l'agent de police fini par se retrouve seul nous ne pouvons pas bouger. Nos jambes refusent catégoriquement de nous répondre, incapable d'avancer ou même de parler. A ce moment là, on ne comprends pas ce qu'il nous arrive, on roule des yeux paniquée mais on attire pas l'attention plus que ça. Les gens passent alors devant nous sans même prêter attention a nous, il semblerais qu'on ne nous vois pas. Et nous sommes incapable de parler du manoir. Un sentiment de désespoir prends possession de nous, on ne comprends pas ce qu'il nous arrive. Après tout, on avais réussis a quitter le manoir mais au moment ou on est prête a nous confié a quelqu'un, notre corps ne nous obéis plus. On se posa la question suivante "Qu'est-ce que ces hommes nous ont fait au manoir ?", il va sans dire que le lien "calice" au "maître" est vraiment profond au point même qu'il puisse géré notre corps ? Nos pensés ? Alors les larmes nous montent rapidement au bord de nos yeux. On ne se sent pas a notre place. On essaie alors de se calmer mais on pense surtout être encore sous le choc. On décide alors d'aller faire un tour pour nous calmer. La nuit tombe alors rapidement, notre liesse a l'air de s'être éteinte. On a donc errée toute la journée, tournant en rond cherchant du calme mais on s'échoue dans une ruelle à l'écart de tout. On à réussis a parler a personne malgré notre désire de demander de l'aide, de raconter ce qu'il s'est passé...mais cela n'as pas été possible notre corps refuse catégoriquement de nous répondre a ces moments là. Dans la ruelle, on se sent mal, l'envie de pleurer nos prédomine car on ne sais plus quoi faire, ni même où aller. Nous n'avons nis papier, ni argent...on est piégée car on est trop vieille pour retourner a l'orphelinat. On s'assied alors en enroulant notre bras autour de nos genoux y ennfouissant laors notre visage,c'est le soir alors la température a chuté....Alors que nous pensions être clairement seule au monde une voix nous fit l'effet d'un coup de fusil, Béliath nous avais rejoins. Il s'amuse alors de nous voir réagir ainsi, notre départ du manoir n'est pas passer aussi inaperçus. Il est a l'autre bout de la rue, toujours amusé les poings sur les hanches, avec toujours ce sourire....nous sommes alors terrorisée. Il nous dis alors qu'il peu sentir notre présence de part ce lien, et que ses pouvoirs sont quand à eux, très actifs. On lui demande alors si il va nous ramener au manoir. Béliath répond de manière positive et qu'une petite mise au point va s'imposer. C'est surtout parce que monsieur n'as pas envie de nous courir après chaque soir (on vois l'égoïsme) ! On bondis donc sur nos pieds dans le but de le fuir, il se met alors a rire une énième fois. Ce qui l'amuse est que pour lui on semblais plus brave avant, on ne tremblais pas quand il était près de nous et maintenant c'est le cas. Alors à ce moment, sur ces paroles, on ne sais pas trop si c'est de l'aprobation ou bien de la moquerie dans le timbre de sa voix mais tout espoirs en nous sembles alors fondre face a notre constat: nous sommes cruellement faible, épuisée mais surtout....seule au monde. Béliath aprouve le fait que nous ne le croyons pas au début alors il s'avance vers nous dans l'obscurité, son élément. Avec une démarche féline que l'on avais déjà observée au manoir, nous prenons conscience que nous sommes entré dans un territoire hors de notre contrôle. Sans nous rendre compte, nous avions recule jusqu'au mur, gelé a cete heure de la nuit, comme piégée une nouvelle fois. Il est donc tout près quand ils s'amuse encore a nous dire que les humains son rares a supporter qu'il puisse exister un autrement, parallèle au leur, dangereux et à la fois sanglant. Mais selon Béliath, les humains ne sont que leur garde-manger, vive la sympathie ! Mais a ce moment là, l'une de ses mains vint alors a effleurer nos cheveux l'autre se posant juste au dessus de notre tête. Suspendue à ses paroles. Béliath nous avoue alors que pour lui c'est plus raffiné que cela. Il ne bois pas du sang uniquement pour se nourrir. Il aime tout le rituel qui entoure ce moment. Malgré nos efforts et désire de le faire reculer notre corps reste inerte, incapable de le repousser. La boule au ventre notre crainte enflais en notre sein. Que faisait-il ? Il est comme un chat devant un oiseau en cage...et il recommence alors à nous dire que nous sommes liée a lui par quelque chose de puissant. Si intime que ceux de son espèce évitent en général d'y recourir. On lui demande si c'est encore cette histoire de calice, il acquièse en disant que l'on comprends de plus en plus vite. Et que c'est mieux pour nous. Que le confort de notre nouvelle existence dépendra de la vitesse à laquelle on s'adaptera. Car nous allons vite comprendre que monsieur est vorace de ce qu'il dis. C'est alors que sa main quitte notre chevelure pour passer le long de notre taille, dans un contacte léger, mais cela semble nous brûler a travers le tissu de notre robe. On peu sentir le souffle de Béliath contre notre visage...la lune éclaire alors ses crocs dépassant de ses lèvres. Béliath nous dis alors qu'il est du monde de la nuit, qu'il est temps qu'il nous donne notre droit d'entrée. Sur ces paroles il se saisit alors de notre taille, sa main libre glisse alors sur notre nuque. Basculant notre tête sur le coté sans que l'on puisse résister. On se retrouve alors piégée au creux de ses bras, pressée contre son torse, enveloppée de sa chaleur ainsi que de son odeur..On souligne alors que sa grande silhouette élancée est plus solide qu'on ne le pensais. On peu ressentir contre nos vêtements les aspérités des muscles, le contacte de sa peau...d'une telle précision que notre visage s'enflamme de rougeurs. Son souffle dans notre cou, sous nos cheveux, près de notre oreille..Sa langue effleura alors un instant notre peau, avant que ses lèvres ne se presse tout contre il tâte alors notre gorge du bout de ses dents. Il nous demande de nous détendre, car c'est plus agréable pour nous. C'est alors que ses canines perça alors notre peau, on eut un léger cris, une douleur suivis, on oubli tout de qui nous entoure a ce moment là. Pendant qu'il nous suce le sang, Béliath fait glisser de son pouce et le long de notre peau le tissu de nos vêtements caressant alors l'arrondi de notre épaule. On sent alors notre sang se faire aspirer, longuement notre liquide chaud et a la fois poisseux, alors que quelques gouttes chaudes encore glissent le long de notre clavicule. La douleur est si forte que les larmes nous montent rapidement aux yeux, nous ne bougeons pas, restant a la merci de Béliath. Nous sommes dans l'incapacité de nous défaire de lui, comme si que notre corps ne nous appartenais plus. Malgré la douleur que nous tentons de contenir, on ferme les yeux. Une sueur froide commence alors a nous couler le long du corps..L'indexe de Béliath vint alors a cueillir une goutte de sang qui s'était écoulée jusqu'a notre décoletté. Du bout de son doigt il retrace l'arrondis de notre sein jusqu'a receuillir la longue trainé de rouge. Sa bouche relâcha alors la pression contre notre cou, on pris alors une longoue bouffé d'air. Alors que l'on reprends notre respiration comme quelqu'un qui allait pour se noyé, Béliath nous redis que nous sommes son calice, celle qui le nourrira, qui alimentera son corps et son esprit. Il a prévu beaucoup de choses avec notre et que l'on sois rassurée car ça sera agréable pour nous. (WTF Béliath !). D'un sourire, Béliath appuyer alors ses crocs contre son prorpe index. On eut comme un mouvement de tressaillement quand il se mordis pour faire couler un peu de sang. Son sang vint alors a ses mélanger au notre. Béliath précise alors que nous avons eut qu'un simple avant-goût pour ce soir. Mais que l'on dois également rentrer bien qu'avant cela...avec beaucoup d'élégance il pressa son index contre notre bouche d'une légère pression. Le sang du vampire se faufile alors doucement contre nos lèvre, le goût de sel et de rouille envahis donc notre bouche, quoi qu'épicé également que l'on ne peu qualifié. Une sensation grisante nous donne le sentiment d'avoir la tête qui tourne, un peu comme si nous avions bus. La douleur disparue alors..notre corps se relâche. On se laissais aller contre Béliath, le corps tremblant et frissonnant. Ce dernier posa alors ses mains sur notre taille, les pouces caressant doucement nos hanches. Notre maître si je puis dire nous dis que nos nuits seront longues, que nous sommes bienvenue dans son univers. Fin du chapitre 1.
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