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#Van aménagé
fitnessmith · 3 months
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Programme de musculation en camping et vanlife ( matériel et programme )
NOUVEAU : Programme de musculation en #camping et #vanlife ( matériel et programme ) C'est à retrouver sur mon site ou en bio ici @fitnessmith #VanLifeFitness #NomadWorkout #FitnessOnTheRoad #MobileGymLife #AdventureFitness #BodyweightVanlife #CampingFitness #TravelFit #NomadStrength #VanLifeWorkout #OutdoorGym #FitNomad #WildFitness #CompactFitnessGear #RoadWarriorWorkout #VanLifeMuscle #MinimalistFitness #NomadFitnessJourney #ExploreAndExercise #FitAdventurer
Voici comment sécher et prendre du muscle avec un mode de vie nomade ( vanlife, camping, etc.)  La Vanlife ou le camping sauvage, c’est votre choix de vie. Mais qui a dit que cela devait se faire au détriment de votre forme physique ? Oubliez les salles de sport bondées et les équipements encombrants. Votre prochaine aventure sur les routes de France (ou ailleurs) peut être l’occasion rêvée de…
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mantowf24 · 2 years
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notre avis sur le van aménagé Renault
notre avis sur le van aménagé Renault
🛻🚗🚛 notre avis sur le van aménagé Renault #notre #avis #sur #van #aménagé #Renault notre avis sur le van aménagé Renault Équipé comme un camping-car mais guère plus encombrant qu’un grand SUV, le van aménagé séduit de plus en plus d’acheteurs… et d’acteurs : après Volkswagen, Mercedes et Ford, Renault commercialise un Trafic SpaceNomad paré pour le tour du monde, ou presque. Expérience. Publié…
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ernestinee · 1 year
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En ce moment je suis en apnée examens de l'ado examens des patients parents stressés. L'ado m'a demandé de l'aide pour étudier alors j'ai un peu aménagé mes horaires. Je culpabilise toujours de le laisser se débrouiller pendant que je m'occupe de la réussite de mes patients, parfois pour les mêmes cours.
Du coup pour l'instant ma vie m'emmerde un peu. Ses cours sont chiants je hais la chimie encore plus que quand j'étais moi-même à l'école. C'est fou comme les études ne me manquent pas, alors qu'aujourd'hui je saute sur les formations que je trouve parce que j'ai toujours besoin d'apprendre. Mais les trucs scolaires ohlala non.
Il fait chaud depuis des semaines, il fait clair tôt et les chats me réveillent à 4h30, après quoi je comate à peine. J'ai envie de vacances mais ça me stresse de tout laisser en plan. Façon cette année on fait des travaux à la maison et à l'appartement et donc pas de vacances.
J'ai relu ce matin une partie de ce que j'avais écrit pendant le city-trip en Italie l'année dernière. C'était tellement bien et tellement stressant et tellement éprouvant en même temps. Mais tellement bien. Être dans des endroits si grandioses mais vivre dans le van les uns sur les autres. Ces vacances me laissent dans l'ambiguïté. Les montagnes me manquent. L'idéal serait d'y aller seule et l'homme garde les chats et l'ado et la maison. J'ai zéro énergie pour rouler 14h de toutes façons encore moins seule. Y aller en train peut-être. J'ai envie de voyager loin et seule et être dans un endroit silencieux, frais et confortable voilà voilà.
Ce qui fonctionne le mieux en ce moment, bizarrement c'est mon couple. Je ne sais pas si ça veut dire que tout le reste est absolument pourri ou si on a fait des progrès. Bon, on a fait des progrès. On fait régime ensemble, il est assez investi alors il réfléchit à des repas, il prépare la liste des courses, c'est une charge mentale en moins. On a trouvé un moyen relativement ludique de composer nos repas en fonction de la teneur en protéines, lipides, glucides et fibres et manifestement, ça fonctionne.
J'ai 7,5 kg de moins qu'il y a quelques semaines, et je ne sais pas trop appréhender mon corps. En vrai ça va, j'ai gardé ma poitrine ça m'effrayait de la perdre, et je flotte dans mes vêtements, j'ai le ventre assez plat merci les abdos. Je déteste toujours autant mon reflet mais ça c'est une autre histoire. Mais une petite voix me dit que physiquement, je me sentais davantage moi-même avec des formes plus généreuses. Je ne me plaisais pas, je ne me plairai jamais et je dois me fier à d'autres yeux, mais je me sentais plus en phase avec qui je suis et comment je veux qu'on me regarde.
Mais j'ai aussi choisi d'être trapéziste et concrètement on galère moins avec un corps athlétique qu'avec un corps pulpeux donc voilà.
Côté lecture, je n'ai pas trop le temps et quand j'ai le temps je tiens trois pages du coup je lis 1Q84 de Murakami parce que l'histoire est facile à suivre et il y a peu de personnages. Enfin tout ce quotidien chiant et harassant fait bien baisser mes stats en lecture dommage dommage.
Je comptais faire un level 10 mais de 1 j'ai la flemme et de 2 le mois de juin m'empêche d'être objective tellement ce mois est peniiiiible, donc je vais m'abstenir et attendre d'avoir l'esprit plus clair.
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leleaulait · 11 months
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On a rempli le camping hier soir, 6 groupes tous arrivés à la même heure avec : camping car, van aménagé, toile de tente ⛺... J'en pouvais plus ! On a dû faire du Tetris tellement c'était blindé !
En vrai c'est vraiment du boulot de gérer un camping !
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bonheurportatif · 11 months
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En juillet, j'ai quitté tumblr (2)
7 juillet J'ai eu en tête toute la matinée The Partisan, de Léonard Cohen. J'ai peut-être rédigé mon dernier article avant les vacances. J'ai révisé un peu d'espagnol. J'ai monté des meubles bon marché et ça m'a pris un temps fou. J'ai ruminé contre ma mère acrimonieuse. J'ai transpiré à grosses gouttes. Je suis parti précipitamment, sans avoir monté tous les meubles. Je suis arrivé en retard pour accueillir les hôtes de ma sœur. J'ai fait la visite sans dessus-dessous. J'ai égaré quelque part mes lunettes de soleil. Je suis allé me baigner. On a retrouvé mes lunettes, évidemment oubliées pendant la visite. On a mangé des pizzas en famille dans la cour. 8 juillet J'ai décliné l'invitation à aller voir des films au festival du film. J'ai mis mes doigts dans un brownie en miettes très addictif. J'ai lu à voix haute le journal en ligne d'Erica Von Horn. J'ai écrit un texte pour une revue. Les travaux dans le voisinage ont continué, un samedi. Le va-et-vient hebdomadaire des estivants locataires a commencé. J'ai fait une sieste. J'ai lu en diagonale Éloge des vertus minuscules, de Marina van Zuylen. J'ai accompagné Cadette à festival. J'ai récupéré Emmanuel. Nous avons cuisiné ensemble. Nous avons bu ensemble. 9 juillet Je n'ai pas entendu l'orage. Je me suis baigné dans la mer, à deux reprises, et allongé sur le sable. J'ai ouvert deux douzaines de petites huîtres. Nous avons mangé dehors, coiffés de chapeaux de paille. J'ai mangé de la jonchée. J'ai fait une sieste, comme pratiquement toute la maisonnée. Emmanuel m'a donné quelques billes pour une prise en main express de Substack. Je suis allé faire une promenade à vélo avec Emmanuel. Je suis passé voir Junior à son boulot d'été. Je me suis enfoncé dans des sables faiblement mouvants, jusqu'à mi-mollets. 10 juillet J'ai expédié les affaires courantes (mails, factures et rendez-vous) et entrevu une possible période de vacances. J'ai accompagné Emmanuel à la gare. J'ai récupéré un rouleau de papier peint à motif géométrique sur un stand de vide-maison. (Je n'ai pas pris le puzzle de 1 500 pièces représentant "L'Académie de musique d'Anatolie".) (Les travaux chez le voisin n'ont pas cessé de la journée.) (Après les travaux, le gars qui dort sur le chantier a passé deux fois un album des Gypsy Kings.) J'ai craint une rechute de workaholisme de ma chérie. 11 juillet J'ai écrit un texte pour une revue. Benjamine a été acceptée dans sa classe à horaires aménagés, elle aura mené sa candidature en toute autonomie. Plusieurs mails sont finalement tombés coup sur coup, ma période de vacances aura été de courte durée. J'ai goûté d'un fondant à la châtaigne. J'ai cuisiné des pennes aux asperges et petits pois. 12 juillet J'ai cuisiné une pizza aux courgettes. La synchronisation de mon ordi à mon nuage a foutu en l'air toute l'arborescence que j'avais mise en place. La cuisson de la polenta a fait sauter de l'huile partout. J'ai lu Rimbaud, Rambo, Ramuz de Nathalie Perrin. 13 juillet J'ai lancé et étendu une lessive avant le lever de la maisonnée. Je suis passé chercher le dernier meuble à monter chez ma mère. Dans le magasin de bricolage, j'ai cherché des chevilles, j'ai trouvé des tourillons. (J'ai ouvert le sachet de tourillons précisément au moment où je me suis rendu compte que je n'en aurai finalement pas besoin.) J'ai fini le montage des meubles, dont le remontage correct du tiroir du bureau. 14 juillet J'ai remonté un marché trop densément peuplé pour moi. Les retrouvailles bruyantes des copines de ma chérie sur la terrasse du restaurant m'ont laissé craindre le pire pour la suite du repas. La galette végétarienne était absolument quelconque. J'ai écourté sans grand regret ma participation au repas pour accompagner Cadette à son travail. J'ai pris le temps de musarder chez le libraire, étage et rez-de-chaussée. J'ai racheté Fictions, de Borges, pour relire La Bibliothèque de Babel. Les voisins ont entamé un "Joyeux anniversaire" un poil dissonant. J'ai écouté un vrai beau brouhaha. Je me suis endormi avec le bruit des vagues.
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Bonjour les enfants !
Pas grand chose à dire sur cette journée : on a fait une grande balade en van aménagé avec Eric ce matin, où il m'a montré les traces de l'énorme incendie qui a ravagé la zone le 1er janvier 2020 (Sisi, creusez vous la mémoire, on disait même dans les journaux que ce serait sans doute le plus grand événement de l'année. Ha.)
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Je n'ai pas réussi à prendre de bonne photo, mais ça faisait un contraste saisissant entre les troncs noirs brûlés, le brun de l'écorce qui apparaît (les eucalyptus "pèlent" par grande bande), et le vert des jeunes pousses tout autour.
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Les eucalyptus ont d'ailleurs développé deux supers techniques pour s'adapter aux incendies : d'abord, leurs graines sont dans des coques qui n'éclosent que suite à un contact avec du feu, ce qui permet de repeupler la forêt rapidement. Ensuite, ils ont comme des bourgeons en stase en dessous de l'écorce, qui sont aussi activés par la chaleur : ils ont tout un tas de feuilles (puis de branches) qui sortent très rapidement pour remplacer les anciennes !
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Il est ensuite temps de faire mes adieux à la famille, snif. Ça m'a fait un bien fou de me poser comme ça ces deux jours ! Rien à planifier, juste à suivre le flux, le tout dans un environnement que je maîtrise, en discutant du temps qui a passé... C'était vraiment un plaisir 🥰
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Et je repars même avec des muffins aux fruits rouges faits par Dianne, les mêmes qu'à l'époque !!
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campingcaraide · 2 years
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forum camping-car, fourgon aménagé, van
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Choisir et entretenir son camping-car,fourgon aménagé,van
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nestenn · 19 days
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blog-vanloc · 1 month
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ricmlm · 2 months
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VAN AMÉNAGÉ, ON MANGE QUOI ?
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listealice · 3 months
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photos-car · 3 months
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valloninfo · 4 months
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Photo: le point du vue du Pharmacien (crédit: État de Neuchâtel). ​​Le plan d'affectation cantonal (PAC) du Haut Plateau du Creux du Van est entré en vigueur en 2023. Pour rappel, cette planification territoriale vise à protéger ce site emblématique et à réglementer les activités qui s'y déroulent. Les cantons de Neuchâtel et de Vaud, où une décision de classement (DC) a été prise, travaillent actuellement de concert pour mettre en œuvre les mesures prévues. Admirer ce cirque rocheux exceptionnel depuis le point de vue du Soliat est le souhait de la plupart des visiteurs et visiteuses qui se rendent au C​reux du Van. L'affluence observée ces dernières années a engendré une importante érosion du sol et la végétation a été malmenée. Le constat est semblable sur certains tronçons très utilisés dans les pâturages. Pour remédier à cette situation, le Canton met aujourd'hui deux projets d'aménagements à l'enquête publique. Un point de vue et des chemins plus accueillants Le premier projet améliorera le confort et la sécurité du point de vue du Soliat. Concrètement, des cheminements seront construits avec quelques marches dans les endroits en plus forte pente. Ils relieront plusieurs surfaces aménagées avec du calcaire d'origine locale, qui accueilleront les visiteurs et visiteuses. La qualité paysagère du lieu en bénéficiera aussi, puisque la végétation pourra se développer sur les surfaces qui ne seront pas modifiées.  Le second proposera aux promeneurs et promeneuses un sentier bien marqué et agréable à parcourir dans les secteurs de pâturage très utilisés et qui sont devenus difficile à emprunter. L'objectif est de canaliser le public pour éviter le piétinement de la végétation sur une grande largeur. Là aussi, grâce à l'utilisation de matériaux d'origine locale, la qualité paysagère du lieu sera améliorée. Le canton de Vaud déposera une demande pour des aménagements similaires sur son territoire, dans le périmètre de la décision de classement (DC) du Haut Plateau du Creux du Van. Ces projets, dont les réalisations sont prévues cette année, ont été accompagnés par la commission intercantonale du PAC et de la DC du Haut Plateau du Creux du Van. Il s'agit d'un organe consultatif réunissant des représentants des milieux intéressés des deux cantons (agriculture, propriétaires, exploitants, tourisme et protection de la nature). La bonne collaboration avec les propriétaires concernés est à souligner.​
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neozoneorg · 4 months
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Campboks, cette « boite » transforme n'importe quel van ou utilitaire en camping-car aménagé
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À la recherche d'une escapade printanière inoubliable ? Découvrez le camping-car révolutionnaire Campboks, une solution tout-en-un qui redéfinit le confort et la praticité pour vos voyages ! ... Read the full article
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mysadecstasy · 4 months
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Sublimes défaites
J’ai vécu tant de choses qui ne m’appartiennent pas. Ou plutôt qui m’ont échappées, qui ne m’appartiennent plus. Qui ont glissées des mains de mon indolence. Dont on a étêté la substance. Oté la légèreté. Brisées, atrophiées et lourdes. De ces moments, de ce sang versé dans le vase du fil des jours, restent des souvenirs d’une pesanteur effroyable. Quand elles perlent à mon âme je ressens comme une déchirure, un abîme. Un vertige pointé vers le ciel. J’ai la sensation d’une mort imminente, d’un dédoublement de mon être, éclaté dans sa temporalité. Morcelé à travers les milliers de jours qui ont passé comme un train de fret d’un kilomètre de long.
Je me souviens de la poussière. La poussière du bush australien. Interminable. Ces routes en terre, qui ne se courbent pas pendant des kilomètres. Etourdissants mirages. Par plus de quarante degrés dans un vieux van Mitsubishi aménagé. Je me souviens d’aubes bleutées comme des nébuleuses, perchées sur les crêtes de l’horizon. Je me souviens du soleil surgissant de la mer tel un ange porte un nuage rose. Jaune profond, irradié. Je plonge nu dans le Pacifique, il n’est pas encore 7h. La plage, sauvage et touffue, s’étire parfois sur quinze kilomètres. Telle une ligne de front entre l’exaltation et l’éternité crue.
Là-haut, à Bouhy, toit de la Puisaye, perdu sur une carte. Un point que personne ne regarde. Un village qui sommeille depuis si longtemps que des toiles d’araignées se tissent sur les poignées de portes des habitations. Un tracteur passe. Son conducteur soulève son béret vers les étrangers que nous sommes. Une épicerie-café est ouverte, seule commerce de ce minuscule village. C’est comme entrer chez ses grands-parents. La tenancière prépare deux sandwichs. Puis c’est le repos à l’ombre du grand château d’eau, avant de repartir. Sur le plateau rasé se dresse, mystique et pesant, un Calvaire érodé. Il est comme un phare dans la nuit. Dieu nous tient en son sein. Nous laissons le septentrion s’égrainer derrière nous. Insouciants et légers. L’éternité reconnaitra les siens. Et les blés… Que l’on fauche en juillet. Tragiques et hurlants, terre pelée, comme écorchée, et, disséminés çà et là, des ballots de paille. Paysage d’aquarelle. On grimpe dessus comme si c’était le Colisée. Et la route serpente, à demi fondue par le soleil de plomb. Descendant la vallée du Rhône, sertie par des champs de tournesols insolents. Avaler le bitume, les pointillés, jusqu’à l’arrivée. Puis. Embrasser la mer azur-cuivrée.
Je me souviens de tes cheveux éparpillés dans l’herbe à l’ombre d’un grand chêne. Siestant à demi, offerte à la beauté de l’instant. Offerte aux souvenirs indélébiles. Ta bouche entrouverte buvant le sommeil des braves et une coccinelle noire se dandinant sur ton épaule. Un autre jour, ailleurs. Faire l’amour sur la plage sous un croissant de lune acéré. Le bruit des vagues. Extase tranchante comme une lame de rasoir. Moments volés à la félicité. A l’unicité christique de l’effarement des voies impénétrables de la Joie. Planté en mon âme comme un poignard dans les tripes. Souvenir cru et palpable comme la courbe de tes seins. Une réalité que le temps estompe mais dont la remembrance reste éternelle.
Plusieurs fois j’ai dit : Adieu. Ou plutôt, j’ai répondu… murmuré… bredouillé et même pleuré des adieux. S’abîmer en mer, je connais la musique. Chaque note, chaque nuance, chaque timbre arraché à l’impossible espoir. Vibrant et pathétique. Les veines palpitent et le cœur balbutie. La locomotive ivre fonce vers l’abîme écartelé. Le viaduc s’est écroulé. Le chemin s’arrête au fond des gorges, le fil d’or reliant l’amour à l’éternel est sectionné. Comme une paire de ciseaux planté dans le bras. On ne peut plus enjamber l’horreur. Toucher les étoiles et se perdre dans les yeux l’un de l’autre. Tu criais quand on faisait l’amour. Aujourd’hui le silence est lourd comme une pyramide de béton, froide et inflexible. Le sang gicle au rythme des pulsassions. Elles s’espacent et bientôt, la bête sera exsangue. Car est-on toujours un homme quand on survit encore à tous ces naufrages ? Est-ce une résilience extraordinaire ou le cœur s’est-il changé en pierre ? Ou encore s’agit-il des hurlements de cette urgence de vivre…
Partir. Prendre la mer. Encore… Idyllique traversée, de la matrice à l’empyrée, interrompue par le naufrage. Inévitable, peut-être. Terrifiant, sans doute. Réel, à coup sûr. C’est un obstacle qui ne dit pas son nom. Un obstacle fardé d’un espoir malin qui ne distille que du mensonge. Rien ne l’empêche. Ni les cris étouffés des noyés, ni la fadaise d’une seconde chance. On ne nait qu’une fois, chaque seconde s’écoule sur la mort de la précédente. Il n’existe aucun retour possible. Droit devant, sur un fil, étriqué entre le vide et la falaise. Ite missa est.
La lumière du phare tourne dans la nuit sans accroc depuis plus de deux cents ans. De loin c’est un clignotement, comme un battement de cœur. Il représente le salut. Stoïque, fiable. Ce phare, auguste, à la pointe de sa péninsule, vise les horizons avec précision, il prévient et accueille les âmes errantes sur les flots d’encre de la mer infinie.
Reprendre la mer, partir. Sans réfléchir. Reprendre la mer, aimanté. Oublieux des risques. Oublieux des naufrages passés. Partir. Encore… Que faire d’autre, après tout ? Alors, nous voilà. Sur la rade. Embarquement. Cœurs galvanisés, cotillons et farandoles. Les trompettes de l’insouciante et fulgurante passion sonnent leur mélodie suave. Doux est le cuivre comme blanche est ta peau de nymphe. Prendre la mer et ne jamais la rendre. Allons gaiement, le Purgatoire n’est jamais bien loin. Et j’agrippe tes cheveux noirs pour mieux t’étreindre. Dans la pénombre de ta petite chambre tapissée de crème brulent trois bougies bleues sur un candélabre d’airain. Il siège sur ta table de chevet. De l’autre côté, une autre bougie, blanche, plantée sur une bouteille vide de Meursault 2019, menace de s’éteindre. Je reprends mon souffle. Tes cheveux collent à ton visage béat. Je t’enlace sous le drap de coton imprimé Liberty. Corps à corps dans la nuit sans lune, je m’endormirai avec ta main sur ma hanche et ton rire dans la tête.
Alors pourquoi s’éteindre si l’on sait si bien s’étreindre ? Pourquoi hurler quand on sait si bien murmurer à l’oreille, des faux secrets, des douceurs et des gâteries. Pourquoi sauter du haut du pont quand on pourrait prendre le train en marche ? Je m’égosille de douleur. J’ai pris un train qui court à travers la plaine. Je regarde par la fenêtre. Lucarne frénétique qui avale le paysage et tout ce qui s’étend sur les centaines de kilomètres de voies. Forêts, champs de colza, villages, usines, entrepôts… Comme un nuancier d’un monde bien bâti. Fier. Un monde vautré dans sa purulence. Forniquant avec la nausée. Stupide et suffisant. Un monde blafard où l’on croit vivre la nuit et dormir le jour. Tout, maintenant et tout de suite ! On vivra une éternité, voire deux ! Un monde où nul n’a besoin d’idéal car tout est possible. Un monde violé par la cupidité existentielle de l’homme. Un monde pour ceux qui ne savent pas mourir. Un monde que je regarde se consumer comme un feu de paille au lieu de se tirer une balle dans la bouche.
Je suis monté jusqu’à la chapelle qui surplombe la ville du haut d’un promontoire escarpé. J’ai passé par le chemin du Calvaire, jalonné du récit de la Passion du Christ. Je t’ai emmenée ici cet été… Aujourd’hui c’est un jour venteux et froid de février. Le mistral est sans pitié. Je me suis assis sur les marches, regardant vers ma petite maison cachée entre les collines en contrebas. Et j’ai observé. J’ai contemplé le paysage. Les dents de Fourcade, le pic de Bertagne et toute la chaine de la sainte Baume qui court vers l’est. Malheureusement d’ici on ne voit pas la mer. Si colossale et absente. Tout comme toi… Il m’arrive encore, même après tous ces mois, de te chercher dans le lit. Alors c’est le désastre, le grand effarement. J’ai contemplé cette campagne que j’aime tant. J’ai dénudé ma vie aussi. Vidé la remorque à souvenirs. Feuilleté le livre des milliers de jours passés. Restent peut-être un milliard de secondes si le Seigneur est clément. Ça laisse le temps de réfléchir. J’ai prié un peu. Pensé à ceux qui restent. Ils sont si peu… et si précieux. D’horreurs en terreurs on élague, on taille, on affine, on rend la pierre tranchante et l’arbre prêt à se redécouvrir. Mais toi… Toi, monolithique et impossible. Toi je t’ai perdue à jamais. Les souvenirs sont fades et contrits. Trop douloureux. Je me suis enduit d’amertume. Baigné dans un lac glacé d’angoisses. J’ai fait le deuil de la Grande Défaite. Il ne me reste que mon Salut. Patiemment, je l’attends. Qu’Il me rappelle en son sein. Qu’Il me rappelle en son sein et embrasse mon front avec miséricorde.
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trouve-ton-voyage · 5 months
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Louer un fourgon aménagé : quels réflexes avoir ?
L’idée de louer un fourgon aménagé et de partir à l’aventure te fait rêver 🤩 ?🚐 Des paysages à couper le souffle, se sentir seul au monde, aller où bon nous semble : telle est l’image qu’on se donne de la Vanlife. Mais pour réellement profiter de ton voyage en van aménagé, il y a quelques concessions à faire.C’est pourquoi, louer un fourgon aménagé permettra de te faire découvrir ce mode de…
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