#Un peu de pub pour les amis
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"Tirade"
James McAvoy x M/FTMreader
résumé : Fraîchement inscrit à des cours de théâtre, Uriel ne crois pas spécialement à ses capacités mais un souvenir de son adolescence reste gravé dans sa mémoire et l'aide à avancer dans ces cours. Un jour, un certain acteur vient rendre visite à une vieille amie, et il s'arrêtera sûrement devant une jolie représentation donnée par Uriel.
notes : je sais que ça ne peut pas vraiment être compté comme "x reader" car le personnage principal porte un nom mais je n'aime vraiment pas écrire avec le "Y/N" alors j'ai décidé de mettre un prénom sans réelle importance afin de faciliter l'écriture. Les dialogues et textes sont créés par mes soins, contrairement à la tirade finale qui reçoit ses crédits dans l'histoire ;)
! warnings : mention de propos se rapprochant de la sexualité, insécurités
3 800 mots
- Description à la troisième personne
Le théâtre n'était pas l’option qu’il avait envisagée dès le début. Il avait plutôt pensé à l'écriture, la peinture peut-être, mais pas le théâtre. Il voulait rester derrière les rideaux, pas avoir à se mettre en scène devant des paires d’yeux curieux. Vendre des livres et des tableaux lui semblait plus accessible, du moins pour lui c'était plus accessible, il travaillerait dur pour ça. Devenir écrivain ou peintre était plus courant qu’acteur, non ? Pour devenir acteur il fallait être reconnu par énormément de monde, il fallait être constamment jugé et épié. Il fallait un pur talent et beaucoup de chance pour devenir acteur. Ce qu’Uriel ne pensait pas du tout avoir. L’écriture pouvait s'apprendre plus facilement, il n'avait pas besoin de se montrer aux yeux du monde entier pour gagner un peu d’argent. La peinture pouvait être abstraite et anonyme, pas besoin d’avoir son visage sur la toile.
Pourtant il se retrouvait inscrit à des cours de théâtre depuis maintenant deux semaines. Son père lui avait forcé la main, il avait insisté en disant que pour lui cet art avait aidé à gérer sa timidité et que peut-être ça serait aussi le cas pour lui. Alors Uriel avait accepté, parce qu’au fond il avait toujours quelque chose dans sa poitrine qui demandait à sortir et à s’exprimer, et le théâtre pouvait peut-être l’aider à le faire. Du moins, il privilégiait cette excuse à une autre, totalement absurde.
« On reprend tout le monde ! »
La voix criarde de Mary fit sursauter la dizaine d’élèves. Tous rangèrent leurs portables ou casques afin de retourner sur scène et de reprendre les répétitions.
Uriel suivit le groupe, admirant la diversité présente. En s’inscrivant il avait vu qu’à partir de seize ans les personnes devaient s'inscrire dans le groupe adulte, et bien entendu du haut de ses vingt-et-un ans il l’avait fait. Mais dans le groupe il avait une jeune fille, de seize ans justement, Uriel l’admirait profondément, elle était vraiment douée et tout le monde le lui disait. Les rôles principaux étaient souvent pour elle d'ailleurs, mais elle ne devenait pas hautaine pour autant, au contraire elle était toujours surprise de les recevoir et c'était touchant à voir.
« Bien, commença plus calmement Mary, avant que l’on continue je voulais vous dire qu’un ami risque de venir vous voir d’ici quelques jours. Aussitôt les élèves devinrent curieux, il passe par ici et en parlant avec, il a proposé de venir vous regarder répéter »
« C’est qui ? Demanda Cloé, un acteur ? »
Uriel s’installa en tailleur par terre à côté de Matthias, un homme dans la cinquantaine avec qui il s’entendait bien. Ce dernier lui lança un regard et se reprocha de lui pour murmurer à son oreille.
« J’en ai vu des soi-disant acteurs passer par ici et crois-moi ils ne nous jettent même pas un regard, sourit-il, ils viennent pour se faire de la pub, dirent qu'ils sont gentils et tout ces trucs mais au fond ils s’en foutent de nous mon pauvre garçon »
Matthias n'était pas très apprécié dans le groupe à cause de sa manie à toujours voir le négatif dans une situation, comme à présent, mais Uriel appréciait ça. Pour lui c'était une qualité de voir les options que d’autres préféraient ignorer, et puis ça le faisait toujours rire.
« Peut-être qu'il est différent ? Répondit à son tour Uriel dans un murmure »
En guise de réponse, l’homme haussa les épaules, l’air peu certain.
« Oui c’est un acteur, mais je ne préfère pas vous dire tout de suite de qui il s'agit, continua Mary, vous verrez bien ! »
« Mais pourquoi il vient nous voir nous ? On est pas connus, on est même pas des professionnels »
Presque l’entièreté du groupe fut d’accord avec Joël, et Mary comprit leurs réactions.
« On se connait depuis le lycée lui et moi. Il sait que j’organise des cours au théâtre, il m'a simplement demandé si ça me dérangeait qu'il assiste à une session et j’ai répondu que non. Les élèves ne semblaient toujours pas convaincus, écoutez vous verrez de vous même alors arrêtez de me regarder avec des yeux de merlan fris. Je suis sûre qu’il pourra même vous donner des conseils »
Chacun eut un petit commentaire à faire, Mary les laissa discuter pendant plusieurs minutes avant de clapper des mains pour attirer leurs attentions et reprendre les vraies répétitions.
Depuis maintenant un peu moins d’un mois, le groupe travaillait sur une pièce en partie créée par Mary elle-même. “L’Ange et l’Oiseau”, un drame aux apparences mythologiques racontant l’histoire de deux personnages : un ange nommé Yaël qui cherchait désespérément à fuir les cieux, et une corneille nommée Danielle qui elle espérait avoir une place au Paradis malgré les croyances reliées à son apparence. Cloé avait le rôle de l’ange, Uriel celui de la corneille. C’était son premier rôle principal depuis son arrivée dans le groupe et il était assez anxieux à ce sujet. Il avait bien pensé à céder sa place à quelqu’un d’autre mais Matthias l’en avait dissuadé, il disait que ce rôle était parfait pour lui et qui fallait juste un peu de temps pour apprendre toutes les répliques. “Toi qui a le prénom d’un ange te retrouve à jouer l’oiseau, c’est pas un comble ça ?” lui répétait-il souvent. Et même s’il ne voulait pas l’avouer, entendre les compliments de Matthias lui faisait vraiment du bien. Le cinquantenaire lui avait d’ailleurs proposé de l’aider pour réciter son texte, mais Uriel avait gentiment refusé. L’idée d’être au premier plan le faisait déjà bien assez paniquer, il préférait réviser seul afin de faire les fautes seul et ne pas avoir les yeux de quelqu’un sur lui. Pour cette même raison, il restait une heure de plus à la fin de chaque cours pour être au calme et surtout avoir la possibilité de répéter dans le lieu final. Mary avait assez confiance en lui pour le laisser seul ici et revenir une heure plus tard afin de refermer les portes de la salle de spectacle.
Ne manquant pas son rendez-vous solitaire, Uriel observa les autres élèves quitter la scène et sortir petit à petit de la grande salle. Matthias lui souhaita bonne chance et fut le dernier à partir. Le jeune homme souffla doucement en entendant ce silence. Il appréciait les autres membres du groupe mais sa tranquillité était d’autant plus appréciée. Uriel repris son texte, ces nombreuses pages qu’il devait apprendre par cœur, et il se mit au travail.
L’heure passa plus vite qu’il l’aurait pensé, il s’en rendit compte lorsqu’il reprit son portable pour vérifier la date du prochain cours. Avec surprise il vit affiché dix-huit heures trente, ce qui voulait dire que Mary avait trente minutes de retard. Uriel ne s'inquiéta pas plus que ça, un retard pouvait très bien arriver à n’importe qui. Il rangea tranquillement ses affaires, murmurant son texte en même temps, puis il alla vers la sortie. L’idée de partir lui traversa bien l’esprit mais ça voulait dire laisser la salle ouverte et sans surveillance, ce qui n’était vraiment pas recommandé ici. Uriel vivait seul, personne n’allait s’inquiéter s’il rentrait encore un peu plus tard, il décida donc d’attendre le retour de Mary pour qu’elle puisse fermer à clé en toute sécurité. Le jeune homme s’installa assis contre une des portes et reprit son sac à dos. Avec le temps, il avait pris l’habitude de toujours emporter un livre avec lui, et aujourd’hui cette technique allait payer. Il entama donc sa lecture, un recueil de poèmes qu’on lui avait offert il y a deux ans mais qu’il n’avait jamais pris le temps de lire.
Il fallut quelques pages pour qu’Uriel rentre pleinement dans le livre mais assez vite il oublia son environnement et enchaîna paisiblement les poèmes. Il fut tellement absorbé qu'il ne remarqua pas Mary accompagnée d’un homme se diriger vers lui. La trentenaire salua son ami qui s’excusa de l'avoir autant retenu, puis elle se dirigea vers Uriel. Ce dernier sursauta en voyant des jambes arriver dans son champ de vision, mais il fut soulagé en voyant le visage familier de Mary.
« Excuse moi pour le retard, l’ami dont je vous ai parlé tout à l’heure est arrivé plus tôt que prévu et il est passé au théâtre, expliqua-t-elle en observant le garçon ranger son livre, merci d'avoir attendu »
« C’est normal, sourit Uriel, on se voit demain de toute façon ? Mary hocha la tête tout en fermant à clé les deux imposantes portes, alors à demain et passe une bonne soirée »
La femme observa son élève quitter tranquillement le bâtiment, un sourire aux lèvres.
Le lendemain, la journée passa plus vite qu’il ne l’aurait espéré. Les clients au supermarché n’avaient pour une fois pas été insupportables, ou du moins la majorité s’était bien tenue. Malgré ça, Uriel était plus que pressé de rentrer chez lui et de prendre sa douche. Les apparences pouvaient être trompeuses mais rester toute la journée enfermé dans un magasin donnait assez vite chaud, d’autant plus lorsque des clients demandaient une certaine maîtrise de soi.
Fermant la porte fermée à clé derrière lui, Uriel se dépêcha de retirer tous ses vêtements sales. Il vida vaguement son sac, retirant simplement la vaisselle utilisée lors de son repas de midi puisque le reste restait constamment dedans. Il ne voyait pas l’utilité de retirer ses affaires de travail si c’était pour les remettre le lendemain, autant les laisser à leurs places.
Une fois tout son rituel habituel effectué, le jeune homme vérifia l’heure. Il lui restait moins d’une demie-heure s’il voulait éviter d’être en retard. Sur ce constat, il fila sous la douche, ne prenant pas le temps de mettre de la musique ou même de vérifier ses messages. Heureusement il ne finissait pas tous les jours aussi tard, mais lorsque ça arrivait il devait courir pour être à l’heure. Le seul point positif, qui l’avait d’ailleurs persuadé de garder ces cours, était que le théâtre se situait à moins de cinq minutes à pied de chez lui. Petit, Uriel avait l’habitude de s’y rendre avec son père pour voir quelques représentations et pièces, malheureusement avec le temps cette coutume s’était perdue. Mais grâce à ça, il connaissait les lieux, bien sûr avant de s’être inscrit à ces cours il ne pouvait pas savoir à quoi ressemblait le derrière de la scène, mais ces années de fidélité au programme lui avaient permis de connaître les salles et artistes sur le bout des doigts. Évidemment, “connaître” était un bien grand mot pour ces acteurs, mais Uriel avait appris les noms des comédiens réguliers ainsi que leurs pièces répétitives. Ce détail n’en était pas un durant les cours car grâce à cela il pouvait citer les précédentes pièces jouées ainsi que certaines parties. Par exemple, son père aimait beaucoup les représentations de Cyrano de Bergerac, par conséquent il entraînait toujours son fils avec lui pour les voir, et résultats Uriel connaissait par cœur les différentes versions de la tirade pour Roxane du personnage principal. Sa préféré restait de loin celle moderne interprétée par James McAvoy, même s’il l’avait vu il y a plusieurs années de ça, elle restait gravée dans sa mémoire. L’émotion qu’avait réussi à transmettre le comédien était époustouflante. Uriel se souvenait encore du silence ambiant dans la salle, des larmes sur ses joues, et des applaudissements finaux. Il avait dix-sept à l’époque, et quatre ans après il était encore capable de réciter ce texte sans une faute.
Une serviette posée maladroitement sur ses cheveux, Uriel éteignit la salle de bain pour aller dans la chambre et y prendre des vêtements propres. Il ne se prit pas la tête et attrapa simplement un t-shirt abordant un logo Marvel qui traînait dans son armoire ainsi qu’un jogging assez large pour faire des mouvements fluides. Il enfila rapidement des chaussettes ainsi qu’un sous-vêtement avant de retourner chercher son sac à dos. Comme à chaque fois, le jeune homme vérifia d’un coup de regard qu’il n’oubliait pas un robinet ouvert ou ce genre de choses, puis il ramassa son large gilet et le ferma avant de quitter son appartement.
À moins dix, Uriel fut enfin dehors, le pas rapide malgré sa légère avance. Il n’aimait pas être en retard mais il arrivait pourtant souvent à l’être, et les autres membres du groupe le savaient très bien.
Mais heureusement pour lui, il arriva même avec trois minutes d’avance. Comme toujours Matthias était déjà présent, et il devait l’être depuis plus d’un quart d’heure. À peu près tout le monde était là, sauf Joël qui avait prévenu de son absence et Arthur qui avait manqué son bus.
« Bonsoir à vous tous ! Salua gaiement Mary en rentrant dans la salle, j’espère que votre journée n’a pas été trop éprouvante parce que ce soir on reprend tout le troisième acte »
Plusieurs élèves soupirant en cœur, la femme descendit avec une joie de vivre peu habituelle les marches jusqu’à arriver au devant de la scène. Uriel échangea un regard interrogatif avec Matthias, ce à quoi l’homme haussa les épaules. Mary n’était pas d’un tempérament très gai, elle n’était pas tout le temps déprimée mais disons que la voir dans cet état était nouveau, et ça attisait la curiosité d’Uriel.
« On ne va pas attendre Arthur il prendra en cours de route, expliqua-t-elle en retirant son manteau ainsi que ses chaussures »
Afin d’avoir une meilleure adhésion sur le sol en bois ciré de la scène, tout le monde devait retirer ses chaussures et rester en chaussettes. Puis, ça apportait une ambiance plus légère.
« Donc ! Cloé positionne-toi pendant que Khais est sensé finir sa réplique, les deux obéirent sans problème tandis que Mary ajustait l’emplacement de Cloé »
Les autres restèrent assis contre le mur de droite, observant la scène en attendant patiemment leur tour.
« Très bien, Mary claqua des mains et le silence tomba comme d’habitude, le rideau s'ouvre sur Yaël à genoux près d’une rivière, on devine qu’il boit pendant qu’une musique est censée installer un sentiment de paix. Cloé c’est quand tu veux »
Le jeune femme avait mis ses longs cheveux blonds dans un chignon imparfait qui lors de la vraie répresentation sera camouflé avec des plumes blanches et fleurs. Le choix de faire jouer un femme pour un ange et un homme pour une corneille était volontaire de la part de Mary, elle disait toujours qu’un comédien devait être capable d’incarner le genre opposé. Matthias n’avait pas été de cet avis au début, mais grâce à quelques explications venant d’Uriel, il avait fini par tomber d’accord sur le sujet.
« Oh père, que dois-je faire pour cesser ce châtiment que tu m’infliges, commença à voix basse Cloé, dois-je faire le mal ? Dois-je désobéir à mes convictions intimes pour m’épargner ce dur supplice ? »
Cette scène avait été compliquée pour Cloé à apprendre et surtout à interpréter, elle ne parvenait pas à garder ce mi-ton assez doux pour être celui attendu et assez puissant pour résonner à travers toute la salle. Mary l’avait beaucoup aidé là-dessus, lui donnant des exercices de respirations pour canaliser sa voix et ses intentions, mais aussi des vidéos à regarder pour que son oreille s’habitue à ce ton particulier. Au bout du compte, elle parvenait à réciter son texte comme demandé, et comme toujours avec elle, la scène était émouvante. Uriel admirait sincèrement Cloé car malgré son jeune âge, elle réussissait à comprendre la demande qui lui était faite. Puis, elle était douée, tout le monde le voyait ici. Matthias avait même dit que si un jour quelqu’un venait chercher de futur comédiens, il hésiterait très certainement entre elle et Uriel, mais bien sûr le jeune homme en question avait gentiment rit, disant qu’il n’y avait aucune compétition possible entre lui et l’adolescente.
« Que fais-tu de ce pauvre oiseau ? Ce pauvre maudit, maudit par sa couleur et la signification que l’on lui attribue. N’es-tu pas touché par son histoire ? Ne souhaites-tu pas faire taire ses souffrances et lui accorder la libération qu’elle demande ? Je connais ta bonté mon père, accordes-moi ce souhait je t’en prie »
Uriel se releva sans un bruit, préparant son entrée tout en récitant dans son esprit ses mots. Son gilet à présent ouvert, il le laissa glisser le long de ses bras avant de le poser en boule dans un coin. Pour lui le plus compliqué était toujours les premières phrases, il avait constamment peur de les rater ou de les oublier. S’il se trompait au milieu ce n’était pas grave, son erreur pouvait passer inaperçue, alors que pour le premier mot c’était totalement différent.
Mon ami, je te cherche depuis que le soleil a pointé ses premières lumières, se répèta en boucle le jeune homme, mon ami, je te cherche depuis que le soleil a pointé ses premières lumières.
Cloé laissa tomber une plume de ses cheveux, c’était son signe.
« Mon ami, je te cherche depuis que le soleil a pointé ses premières lumières ! Déclara mélancoliquement Uriel en arrivant sur le milieu de la scène »
« Oh Danielle ! Oh mon pauvre oiseau ! S'exclama Cloé, comme tes plumes sont ravissantes ! »
La tête du jeune homme tournant d’un côté pour exprimer sa gêne, il joua un sursaut lorsque Cloé attrapa entre ses mains son bras. Pour ce rôle, Uriel allait devoir porter une tenue entièrement noire sur laquelle serait collée plusieurs plumes de la même couleur, et comme Cloé, des plumes dans les cheveux. Il avait proposé de disposer ces dernières de manière à ce qu’elles descendent dans sa nuque, afin de faire une illusion de cheveux plus longs et une apparence plus féminine.
« Je t’en prie ne compare pas ces atrocités avec la beauté qui rayonne de ta robe, commença Uriel, se retournant pour marcher dos à l’ange, tes plumes illuminent les cieux et renvoient la lumière divine sur les oiseaux comme moi. Elles sont créées pour faire bouillir de jalousie les plus gracieux paons, elles représentent la Paradis et ses disciples, récita tristement la corneille en pointant le ciel. Ne compare pas ma malédiction avec ta bénédiction, tu risquerais d’irriter les cieux. Ma place est déjà permise sur une terre aussi belle que la nôtre, ne compare pas mes monstruosités avec une chose qui ne doit être attribuée qu’à la lumière. Il émit une courte pause. Oh mon ami, ne compare pas le crépuscule avec l’aube ! »
Un silence tomba dans la salle alors qu’une larme coula le long de la joue d’Uriel. Sa partenaire de scène, les lèvres entrouvertes, joignit ses mains dans un applaudissement, et bien vite les autres la suivirent. Sortant peu à peu de son monde dramatique, le jeune homme regarda ses camarades avec incompréhension. Il passa sa main contre sa joue pour y essuyer l’humidité, et se mit à sourire malgré lui en comprenant petit à petit la raison de ces applaudissements. Matthias se leva en premier et effectua un signe de révérence qui fit doucement rire Uriel.
« Est-ce que tu veux bien comprendre tous mes compliments maintenant ? Tu es talentueux jeune homme, que tu le veuilles ou non, commença Matthias, accompagné par plusieurs hochements de têtes derrière lui »
Mary se retourna vers le fond de la salle, semblant sourire à quelque chose dans la pénombre, avant de s’avancer.
« Matthias a raison, c’est clairement la meilleure version que tu as fais jusqu’à présent, elle lui sourit »
Le jeune homme voulut bégayer des remerciements, sentant une véritable gratitude au fond de lui, mais un applaudissement le stoppa net. Il n’eut pas besoin de regarder les élèves pour comprendre que cela ne venait pas d’eux, ça venait de droit devant, haut sur les marches. Uriel s’avança timidement sur la scène pour tenter d’y voir plus clair, mais bien vite l’inconnu se mit de lui-même dans la lumière.
Un poids tomba dans l’estomac du jeune interprète, et il ne fut pas le seul surpris. Toujours contre leur mur, les apprentis comédiens se mirent chacun leur tour à écarquiller les yeux dans des grimaces de plus en plus ridicules.
« Je vous ai parlé de mon ami hier, expliqua gaiement Mary, il se trouve qu’il est arrivé plus tôt que prévu, alors je vous présente James »
Comme s’il s’agissait d’un simple homme, il sourit aux élèves qui étaient toujours sous le choc, et plus particulièrement à une jeune corneille. Avec agilité, il monta sur la scène, se stoppant devant ce joli oiseau.
« Enchanté, James, se présenta poliment l’acteur, Mary m’avait parlé d’un potentiel talent et je suis ravi de te voir en personne Uriel »
Peut-être qu’il murmura un “bonsoir”, mais lui-même n’était sûr de rien à cet instant.
Tout ce qui tournait dans son esprit bouleversé était cette tirade, cette tirade que ce matin encore il récitait innocemment dans la rue.
Je t’aime, j’ai besoin de toi, je te veux. Et je me réveille avec ta voix résonnant dans ma tête. Je te regarde et je ne peux pas me concentrer.
Je suis honteux, je suis en colère, je suis amoureux, je suis fou, je suis heureux, je suis mort, je suis vivant, je suis stupide, je suis sans mot.
Je t’écris des lettres, et je les détruis, puis je t’en écris de nouvelles. Je t’idéalise, je t'humilie, je te déshabille. Je regarde à travers tes yeux, j’embrasse tes yeux. Je te pousse contre le mur, mais tu repousses, tu repousses. Ton corps veut le mien, tu embrasses ma bouche, tu mords ma lèvre. Tu fais couler le sang. Tu es en feu, tu es en feu.
Le monde entier s’illumine, et je brûle, et je brûle d’amour.
Le monde entier s’illumine, et ce soir, et cet homme. Et ta voix s’illumine.
Je n’ai pas de patience, je n’ai pas d’esprit, je n’ai pas de repos, je n’ai pas de maîtrise, je n’ai pas de honte. Je n’ai aucune autorité sur moi, je pourrais attendre des heures pour un regard avec toi, et finalement ne pas t’adresser la parole du tout. Je ne peux pas parler, je ne peux pas arrêter de parler, je ne peux pas arrêter de regarder.
Je fais de toi un objet, je te désire. Je t’écris, j’écris pour toi. Je déchire tout ce que j’ai déjà écrit pour toi ou sur toi, je brûle mon corps vif pour toi. Je t’idolâtre, je te dévêts, je te déshabille. Je retire le plus petit bouton de ta manche.
J’embrasse ta taille, j’embrasse ton cou, j’embrasse ta nuque. J’embrasse ton poignet, et je suis muet.
Je suis muet.
Tout ce que je peux dire est que je veux, je veux, je veux. Il n’y pas de poésie, il n’existe aucune structure permettant de donner un sens à tout cela. À part je veux, je veux, je veux.
James masterlist
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roger taylor x french reader - fluff (sassy roger)
hi I wanted to post a snippet from a fanfiction we're writing on Queen with my best friend. but it's in french. (2205 words)
let me know if you'd be interested in me translating my work. :)
FR : pour ceux qui parlent français, j'avais envie de poster un extrait d'une longue fanfic qu'on écrit avec ma meilleure amie. Roger rencontre Jane pour la deuxième fois avant leur concert. (2205 mots)
On se mit en route tout en appréciant le silence entre nous. Le truc avec Mac, c'est qu'on avait pas toujours besoin de se parler, on était pas gênées par le silence, il nous faisait du bien, surtout quand on passait beaucoup de temps ensemble. Après une dizaine de minutes, nous arrivions dans le quartier universitaire où nous croisâmes pleins d'étudiants marchant dans la même direction que nous. Le tumulte autour de nous, la musique qu'on entendait du bar, les gens qui parlaient dans un brouhaha , tout ça fit monter en moi une certaine excitation. On s'engouffrait dans le couloir étroit placardé d'affiches pour des fêtes et autres événements qui prenaient place sur le campus. Je croisais quelques personnes que je connaissais de vue et je leur fis signe avant de rentrer dans la salle d'où la musique provenait. À ma grande surprise, la scène était vide des musiciens de la veille. Je reconnaissais leurs instruments, surtout la batterie avec le sourire dessiné dessus, mais la musique provenait de hauts-parleurs.
Le pub universitaire n'était pas particulièrement rempli, il était encore un peu tôt. Molly m'entraîna jusqu'au bar où elle commanda deux bières qu'on trinqua ensemble. Accoudée au bar, une fille que je ne connaissais pas s'approcha d'elle et elle commencèrent à discuter. Je jetai un coup d'œil à la scène, puis dans la salle, mais aucun musicien en vue, pas celui que je recherchais en tout cas. Je posai ma main sur le bras de Molly pour lui faire comprendre que je m'éclipsais sans l'interrompre dans sa discussion et partis avec ma pinte en main.
Je présumais qu'ils ne devaient pas être bien loin et j'entendais une certaine agitation dans le couloir. En sortant, toujours aucune trace d'eux alors je m'approchai d'une des filles que j'avais croisée plus tôt.
- Est-ce que tu aurais vu le groupe, par hasard ? lui souris-je.
La fille aux cheveux châtains me répondit qu'ils trainaient souvent à l'arrière du pub, tout en me pointant une sortie au bout du couloir. Je la remerciais et me mis en route vers la sortie. J'entendais déjà des voix provenant de l'extérieur. Je pris une gorgée dans ma bière amère et poussai la lourde porte en bois qui me fit atterrir dehors où quelques personnes étaient en train de fumer et discuter sous les étoiles. Il ne me fallut pas longtemps pour trouver celui que je recherchais ; une tignasse blonde accoudée sur le capot d'un van, en train de lui-même fumer. Il discutait avec, je présumais, les deux autres membres du groupe.
Je m'avançais sans trop y réfléchir vers eux tout en prenant quelques gorgées. Ils étaient tous les trois en pleine discussion sur leurs chansons lorsque j'arrivai à leur hauteur. Sans m'attarder plus longtemps, je m'approchais du type debout, tout en posant ma main sur son bras, je levai la tête pour regarder le grand brun.
- Excuse-moi, tu n'en aurais pas une pour moi ? lui dis-je en pointant la cigarette à ses lèvres.
Il acquiesça gentiment et sortit son paquet pour m'en tendre une que je pris avec ma main de libre pendant que le guitariste continuait de parler avec animosité. Cigarette en bouche, bière dans ma main droite, je tenais la cigarette entre mes doigts pendant que le chanteur sortit son briquet pour en allumer le bout. Il bloquait le vent avec sa main pour que la flamme cesse de s'éteindre. Pendant ce court instant où il était pleinement concentré sur ma cigarette, mon regard dévia sur ma droite et je croisais les yeux de Roger, qui était déjà en train de m'observer. Accoudé sur le van, il expirait la fumée de sa bouche tout en maintenant le contact visuel, et ce fut moi qui le brisai lorsque le briquet s'éteignit et qu'en inspirant je ressente le tabac remplir mes poumons. Alors, je reportai mon attention sur le chanteur.
- Merci pour la cigarette, dis-je en expirant la fumée avant de me détourner d'eux, sentant toujours un regard brûler sur moi.
Je marchais avec l'intention de rentrer à l'intérieur, mais je ne pus m'empêcher de sourire lorsque j'entendis une voix derrière moi accompagnée de pas qui me rattrapaient.
- Excuse-moi, dit-il alors que je me retournais vers lui.
J'inspirais un coup sur le tabac et nos yeux se rencontrèrent une seconde fois. Il avait le même regard mystérieux et intrigué qu'il m'avait lancé à peine quelques secondes plus tôt. Je me rendais compte que c'était la première fois que je l'avais vraiment en face de moi. Il n'était pas très grand, on faisait sûrement la même taille mais je portais des talons aujourd'hui, cependant ça n'enlevait absolument rien à son charme. J'étais surprise de voir que sa chemise était boutonnée de façon conventionnelle. Ça me rappelait la veille et la façon dont il était assis sur la chaise à côté de moi, comme si elle lui appartenait, comme si le pub entier lui appartenait. Évidement, je n'avais pas oublié ses cheveux blonds qui lui arrivaient jusqu'aux épaules, la première chose que j'ai recherchée dans la foule aujourd'hui.
- Tu es bien rentrée chez toi hier ? me tira-t-il de mes pensées.
Je fronçais désormais les sourcils tout en esquissant un léger sourire, pas certaine de la raison pour laquelle il me posait cette question.
- Je crois bien, oui.
- Tu crois ? à son tour de hausser un sourcil. J'ai dû te supplier de prendre un taxi car tu ne voulais pas rentrer, ria-t-il sans méchanceté.
D'un coup, la chaleur me monta aux joues, je me sentis gênée et mes souvenirs s'éclaircirent enfin. Le pub fermait, on avait trainé longtemps. Je refusais de partir et c'est lui qui m'avait trouvé le taxi. Je n'aimais pas être aussi ivre, surtout quand je me rendais ridicule devant des inconnus. Je baissais les yeux et riais de gêne, ne sachant pas comment me comporter après avoir appris qu'il m'avait vue dans un état pareil.
- Désolée, j'étais venue avec une amie, mais on s'est perdues de vue, puis on a discuté et je n'ai pas vu le nombre de verres que j'ai-
- Hey, c'est rien, t'as pas à t'inquiéter, dit-il en posant sa main sur mon épaule pour me rassurer. Ça nous arrive à tous.
Je ressentais la chaleur de sa main sur celle-ci de longues secondes après qu'il l'ait retirée.
- Tu as quand même décidé de revenir ce soir, fit-il en souriant, incapable de garder son sérieux.
Il détendit immédiatement l'atmosphère et je me laissais aller à rire tout en relevant mes yeux vers le batteur.
- Merci en tout cas. Mais ne crois pas que je suis revenue pour toi, j'accompagne mon amie.
Il fit mine de regarder autour de moi.
- Tu parles de l'amie imaginaire d'hier soir ?
Il semblait amusé par ma mine à moitié agacée. J'eus un petit sourire en coin, lui aussi. Il rit un instant à peine et amena sa cigarette à ses lèvres.
- Je ne me rappelle pas que tu m'aies dit ton nom.
Pas un mensonge, puisqu'effectivement, je ne me souvenais pas l'avoir entendu me le dire.
- Alors, ça, ça m'étonne pas, ria-t-il, cette fois-ci plus fort.
Je le jaugeais du regard pendant quelques secondes. Il avait vraiment un beau sourire, mais je n'allais pas me laisser attendrir comme ça. Ne voulant pas réagir à sa moquerie, je tournai les talons pour marcher en direction de la porte. Je l'entendis marmonner, ce qui me fit bien rigoler et avant que je ne l'entende arriver, il me rattrapa et se posta devant moi, me bloquant le chemin et me tendant sa main.
- Roger Taylor.
- Enchantée Roger, lui répondis-je en serrant sa main. Jane Stonem.
Il hocha la tête, satisfait de ma réponse et lâcha ma main. On se regarda un instant, un instant où nos yeux étaient encore une fois braqués dans ceux de l'autre.
Du coin de l'œil, j'aperçus Brian arriver à notre hauteur et tapoter sur l'épaule de Roger pour lui faire signe que ça allait être à eux de jouer. Celui-ci lui répondit qu'il allait arriver.
- J'imagine que tu as mieux à faire que de venir nous écouter, alors.
- Si tu me vois dans le pub, c'est qu'on m'y a forcée.
Un autre rictus apparut sur son visage. Il me sourit une dernière fois avant de se retourner et de s'engouffrer à l'intérieur, en bousculant quelques personnes qui tentaient de rentrer. Je me souris à moi-même en pensant à l'échange étrange qu'on venait d'avoir en tirant une dernière fois sur ma cigarette. J'aperçus, au-dessus de ma tête, le ciel parsemé d'étoiles et j'écrasai le mégot sous mon pied pour rentrer à l'intérieur.
J'avais fini ma bière et je déambulais dans les couloirs avec une question en tête : où était Molly ? Mais je ne vis que quelques personnes accoudées au mur placardé d'affiches. La foule qui y était précédemment avait dû se réfugier à l'intérieur car, alors que je me rapprochais de l'embrasure de la porte, j'entendis des applaudissements, sifflements et encouragements, et l'instant d'après, le bruit de percussions qui résonnaient et une mélodie à la guitare électrique. En rentrant dans la salle tamisée, tous étaient tournés vers la petite scène, le son de la musique devint plus claire à mes oreilles. C'était une musique entraînante, mais pas agressive, qui jouait. Je fis balayer mon regard à travers le pub à la recherche de ma colocataire, mais elle n'était ni au bar, là où je l'avais laissée précédemment, ni dans la foule à priori.
Appuyée contre l'embrasure de la porte, mon regard continuait à balayer l'endroit jusqu'à ce que je m'attarde sur le groupe sur scène. Je remarquais évidemment le guitariste et le bassiste qui étaient debout, mais mon regard était attiré par le batteur. Bien qu'il était en retrait, c'était sa présence qui était la plus remarquable. C'était lui qui menait la danse en réalité, le chef d'orchestre, celui qui dictait le rythme. Ça lui donnait beaucoup de charisme. En plus de ça, je remarquais la façon dont sa concentration se traduisait dans ses expressions faciales. Il avait l'air parfaitement à l'aise avec son instrument, mais il se mordait parfois la lèvre inférieure. Je le voyais froncer les sourcils tandis que le rythme de la musique s'accélérait, d'une part car il se concentrait, mais aussi par plaisir. Il vivait la musique jusque dans ses expressions. Il était encore plus séduisant lorsqu'il jouait.
Soudain, alors que j'étais en train de le fixer depuis quelques longues secondes, il tourna sa visage et posa son regard sur moi. Le fait que j'étais en train de le regarder le fit sûrement sourire car je remarquais un rictus prendre forme au coin de ses lèvres. Il avait l'air satisfait et reporta son attention sur sa batterie tout en lançant quelques regards aux musiciens et à la foule tandis que la musique se terminait. Le blond tapa une dernière fois sur son instrument et lança sa baguette en l'air avec sa main droite.
Après les applaudissements de la foule, je le vis faire un signe de tête au guitariste comme pour donner un signal et une musique qu'ils avaient interprétée hier se mit à jouer. Le rythme donnait envie de bouger et j'aperçus la foule se détendre et commencer à danser. Je voulais me joindre au public alors j'ai retiré ma veste pour la déposer sur une des chaises à ma droite, là où j'avais déjà laissé mon verre vide.
Je me frayais désormais un chemin entre les gens, voulant me rapprocher de ceux qui dansaient déjà afin de les rejoindre. La musique résonnait plus fort et le public au devant de la scène bougeait sur le rythme de la batterie. L'idée que c'était Roger qui contrôlait la cadence à laquelle nos corps bougeaient me donna envie de lui jeter un coup d'œil. Ma surprise fut plus grande lorsque je me rendais compte qu'il était déjà en train de m'observer, alors que j'étais en contre-bas de la scène, en train de laisser aller mon corps. Je soutins son regard tout en bougeant légèrement la tête. Son expression n'était plus joueuse, ni la mienne d'ailleurs. Il n'y avait pas l'ombre d'un sourire, juste une intensité dans son regard qui me rendait fébrile, bien que je continuais à le regarder comme si j'étais hypnotisée. Je fus la première à briser cet échange de regards en fermant les yeux, me laissant entrainer par la musique. Je sentais la chaleur des corps qui se bousculaient autour de moi et qui me donnaient encore plus envie de bouger. En rouvrant les yeux, son regard brûlait toujours sur moi, mais il le redirigea bien vite sur son instrument, tout en entre-ouvrant légèrement la bouche. La mélodie arriva à sa fin et mon corps, toujours bercé par la musique, ralentissait sa danse.
- Merci à tous d'être là ce soir ! dit le chanteur. Nous avons Brian May à la guitare, Roger Taylor à la batterie, et moi-même, Tim Staffel, à la basse !
Les cris et applaudissements furent francs. Je me souvins à l'instant que je n'avais toujours pas retrouvé Molly et je jetai un coup d'œil derrière moi. Je l'aperçus en train d'applaudir près du bar, un peu en retrait. Contente de la voir, je souris et me mis à marcher en sa direction, mais je jetai tout de même un dernier coup d'œil vers la scène, d'où Roger me regardait.
#rogertaylor#FR#frenchfanfiction#français#queen#roger taylor fanfic#queen fanfiction#queen fandom#70's#roger taylor#roger taylor FR
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PROJET FORUM RPG EN COREE DU SUD
Je balance ça si y'a des gens hypés par le projet. 😁 ------------------------- Contexte : Un écovillage situé à Chungcheong du Nord (Corée du sud).
(Lien google map : https://maps.app.goo.gl/sffwNmWgUrdyxJTQ8)
------------------------- L'objectif de celui-ci serait de faire un forum assez simple et souple dans sa gestion, faire en sorte que le membre soit au maximum autonome (adhésion auto du groupe, profil bien rempli et fiche de présentation non obligatoire, un recensement manuel dans les divers listing, etc.). Un forum collaboratif (je suis preneuse d'idée si vous aviez déjà pensé à ce genre de système 😊). Pas de lignes minimum, pas de quota de RP exigé. Un recensement tous les 3 mois (ça peut changer selon nos discussions). 😺Le but : se centrer sur le jeu et alléger toute la partie administrative.
Je parlerais de ce projet qu'ici, car rien n'est encore lancé. Je ne préfère pas me lancer dans l'aventure toute seule 😅Mais je suis certaine que des choses sympathiques peuvent être faites notamment avec le principe d'écovillage 💖 Le forum n'aura pas de pub particulière. J'échangerai juste l'adresse ici, après à vous d'inviter des ami(e)s dessus pour jouer avec eux sur le forum. 😉Ce ne sera pas la course aux membres ou à la popularité. Ici on laisse la petite plante grandir tranquilou. 🌱
🪴Des idées en l'air : comme dans les SIMS, faire un système de vote tous les X mois pour élire un projet d'une personne (exemple: construction d'un puit)
🌸Une partie dédiée aux touristes ? Les touristes sont des personnes qui ne vivent pas de Chungcheong. Pour permettre au village d'avoir un peu d'argent afin de réaliser les différents projets.
🐸Un système de points ? Ils seront gagnés en fonction de l'implication du membre sur le forum et les points serviront de financement. (ça c'est juste pour le gameplay). 🎲 Un système de dés : Il y aura des animaux à s'occuper, des cultures à gérer, de l'entretien général des lieux, de l'administration, animations (barbecue géant et j'en passe)... Si des personnes veulent se joindre au projet dans la rédaction des quelques paperasses/design/code et si des personnes s'y connaissent en Ecovillage et veulent donner des conseils, des pistes, vous êtes les bienvenu(e)s forcément. 💕 Au plaisir d'échanger avec vous dans la bienveillance héhé
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7 juin
je fais sécher mon dos sur un banc derrière notre dame et j'aimerais avoir mon ordi avec moi parce que j'arrête pas de penser à mon livre. j'ai passé les cinq heures du trajet à lire le nouveau livre de miranda july et on m'a tellement comparée à elle que j'essayais de trouver qu'est-ce qui faisait moi dans ce qu'elle disait, ou dans la manière qu'elle avait de le dire. et ça me donne qu'une envie c'est de me jeter sur mon manuscrit et de finir ce putain de livre. je veux être miranda july. et être payée 20000 dollars pour qu'une marque de whisky utilise une de mes phrases pour sa pub. et être logée au bristol quand je suis invitée à me produire à paris. la narratrice du livre a 45 ans et elle se rend compte qu'elle n'est plus désirable aux yeux des hommes et je me disais qu'un des privilèges d'être moche c'est que ce sera moins dur pour moi de vieillir, puisque j'ai déjà l'habitude d'être indésirable. la narratrice fantasme sur un mec de 31 ans avec qui elle passe tous ses après-midis mais qui la voit pas du tout comme quelqu'un par qui il pourrait potentiellement être attiré. à un moment ils jouent à un jeu où ils doivent s'observer mutuellement et elle dit que c'est le genre de truc qu'on peut faire qu'avec des enfants ou des vieux/vieilles. des personnes avec qui y a pas d'enjeu sexuel. ou avec moi visiblement.
8 juin
bonne nouvelle: mon homosexualité est réparée big time et j'ai pratiquement pas pensé à r. hier soir. même si j'ai passé la moitié de la soirée en enfer et que j'ai un petit regret de pas être restée plus longtemps à exc pour discuter avec mes pairs mais l. est partie de suite après les lectures pour aller à son cours de natation et je voulais pas rester accrochée à j. toute la soirée et j'osais pas m'incruster dans d'autres cercles de conversation et surtout: j'ai vu à quoi ressemblait la fille chez qui je devais aller dormir et elle m'a proposé de l'accompagner à une fête chez ses amis dans une atelier d'artiste à belleville et j'avais qu'une envie c'était de la suivre. mais ça c'était avant de savoir qu'elle et ses amis avaient tous 24 ans.
après ma lecture j'ai couru après l. dans le passage molière pour lui dire au revoir et puis en revenant à la librairie la fille qui ressemblait à une bébé alia shawkat en plus butch et encore plus choue m'a appelée par mon prénom et j'étais toute intimidée par sa hotness et son énergie de velours posée et assurée alors je lui ai dit attends-moi là je fais un tour et je te suis de toute façon j'aime pas rester trop longtemps à ce genre de soirées ça me stresse le réseautage (voilà pourquoi je suis arrivée nulle part dans ma vie encore) et je suis retournée dans la librairie faire mon tour d'honneur, j. m'a dit que j'avais été sa préférée de la soirée parce que j'avais été la plus vraie et le plus sincère et j'ai souri un peu automatiquement comme si je m'y attendais, ou comme si c'était la routine, évidemment que je suis sa préférée, évidemment que je suis la plus vraie, la routine. d'autres personnes sont venues me féliciter, j'ai signé le deuxième autographe de ma carrière (le premier c'était pour mon zine des lettres à kstew), j'ai discuté des états-unis avec l. p. qui n'est pas gay et qui est marié avec une américaine what the heck, j'étais trop cheeky avec lui, un peu comme l. avec moi la première fois qu'on s'est vues, zéro timidité. j'ai toujours pas compris ce qui faisait la différence. quand il m'a présentée avant ma lecture il m'a ultra survendue en disant que j'étais autrice et performeuse et que j'avais publié dans plein de revues alors que c'est que ma troisième publication. ou cinquième si on compte tout.
j'ai lu mon texte enfoncée dans une chaise longue avec mes lunettes de soleil sur le nez, badass bitch ultra sensible, badass bitch à fleur de peau. le libraire d'exc m'a complimentée et j'avais envie de lui dire tu te souviens de moi en août quand je cherchais le journal de marie uguay et le nouveau livre de gaëlle obiégly et que tu m'avais conseillé des librairies cool sur l'écran de ton ordinateur et que j'étais ressortie un peu fébrile à l'idée que moi aussi je sois un jour publiée dans une revue de poésie et que je vienne faire une lecture devant le miroir de la librairie exc? en fait c'est tout ce petit monde de la poésie contemporaine francophone foisonnante et archi prolifique qui me fait douter du caractère non poétique de mon livre, pourquoi t'écris pas de la poésie comme tout le monde? j'ai discuté avec la fille de mouche qui se faisait taquiner par l. p. parce qu'il avait été plus rapide qu'elle pour répondre aux auteur.ices. si j'avais choisi sa revue pour mon texte je serais venue à paris à une autre date j'aurais dormi chez quelqu'un d'autre et j'aurais pas du tout passé la même soirée.
une fois que je savais plus à qui parler j'ai pris mon sac à dos dans la réserve et j'ai lancé on se voit à chicago! à l. p. et puis en disant au revoir à j. j'ai mentionné berlin parce qu'elle me parlait du mois de septembre et son amie clémentine a dit ah c'est vraiment l'aventure! du ton un peu admiratif et envieux qui d'habitude est le mien, puis j'ai filé rejoindre s. qui m'attendait devant la maison de la poésie avec sa cigarette roulée. on a récupéré son vélo garé en face de la mutinerie et on a marché doucement jusqu'à belleville en discutant à notre rythme, c'est-à-dire lentement. elle avait une façon de parler et de bouger très veloutée. veloutée sexy qui prend son temps. moi aussi je prends mon temps mais c'est pas velouté comme ça.
elle m'a raconté qu'elle avait rencontré c. quand il faisait du woofing en grèce cet hiver. ils étaient colocs de container pendant un mois mais ils se sont pas revus depuis. ok chris. elle travaille comme maraîchère dans une ferme périurbaine, elle avait le sac à dos rempli de salades et d'oignons et de persil et de basilic qui embaumait et ses mains étaient toutes noires de terre. hier soir elles comparaient leurs mains dehors sur le trottoir devant l'atelier et son amie v. disait au moins t'as pas des mains de bourgeoise. l'atelier était situé dans un petit passage tranquille et quand on est arrivées v. était en train de se brosser les dents tout en rangeant des trucs sur le bureau, juste à côté de la porte qui était grande ouverte, c'était comme si elle se brossait les dents à moitié sur le trottoir. y avait des tableaux peints par sa mère accrochés aux murs et le bureau était jonché de petits papiers, de dessins à l'encre noire et d'un hors série de l'humanité sur israël et la palestine. on est allées mettre le vélo de s. dans l'atelier de métal de son père juste à côté et puis elles ont ouvert des bières et j'ai bu l'eau de ma gourde comme d'habitude. elles ont commencé à parler de zaho de sagazan qu'elles aimaient visiblement beaucoup et on a regardé la vidéo où elle chante modern love à greta gerwig à cannes. elles spéculaient sur son orientation sexuelle et s. m'a regardée droit dans les yeux en me demandant gouine ou pas gouine à ton avis? de sa voix veloutée et j'ai balbutié euh je sais pas du tout.
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L'auberge volante.
C'est souvent que je vous parle de GK Chesterton, le géant britannique de la pensée, dont George Bernard Shaw, son ''adversaire et ami'', disait ''C'est un génie colossal''. Je conserve le souvenir du choc que j'ai eu en le découvrant (c'était en ''Prépa'', sous la recommandation d'un de ces formidables professeurs à la culture gigantesque qui nous accueillaient dans leur classe avec une intelligence illimitée et une volonté de transmettre qui frôlait parfois l'irrationnel). J'avais dans les 19 ans et un cerveau tout neuf, prêt à tout avaler, à tout ingurgiter, à tout dévorer... et je me souviens de la décision immédiate (dont les effets se font attendre encore aujourd'hui !) de lire TOUT ce qu'avait écrit cet auteur...
J'ai profité des derniers ''ponts-de-mai'' pour relire ''L'Auberge volante'', ce chef d’œuvre que Pierre Boutang vient de ressortir de l'oubli (Ed. Les Belles Lettres)... La trame de cet ouvrage écrit en 1914 raconte l'histoire d'un jeune Irlandais qui rentre au pays après avoir guerroyé contre les turcs (alliés de l'Allemagne, en 14/18), et à qui son meilleur ami apprend que, sous l'influence maléfique d'un fanatique musulman qui a réussi à se faire élire, un décret va faire fermer tous les ''Pubs'' du Royaume Uni... Un français a déjà du mal à imaginer l'immense catastrophe que pourrait représenter un tel drame pour tout habitant des îles britanniques... mais il est impossible au monde entier d'imaginer ce que cela peut signifier pour un irlandais... Et tout laisse à penser que, il y a cent ans, la catastrophe était encore plus grande !
Il s'agit d'un livre prophétique dont la lecture devrait attirer l'attention de ceux, très minoritaires et quelque peu ostracisés par la ''bien-pensance'' (qui ne sait penser que ''de traviole''!), qui, dans notre Occident européen ou ce qu'il en reste, espèrent encore en des lendemains heureux pour tout ce que nous aimons tant, songent encore à relever certains défis, et persistent à croire qu'il est encore possible de rester fidèles à notre héritage, à notre Histoire, à nos modes de vie et à nos chères traditions, à notre joie de vivre et –pour certains-- à la foi de leurs pères. Il ne fait pas de doute qu'un tel livre serait inconcevable aujourd'hui : son auteur –s'il trouvait un éditeur !-- serait cloué au pilori, sous les habituelles insultes (toutes ''ad hominem'' et sans le moindre lien avec le texte !) de notre pseudo ''intelligentzia'' --ce mot étant devenu pour les cuistres un synonyme de Libé, de l'Obs, de Bfm/TV, de France Inter, de tout l'audio-visuel d'Etat, et des autres fabricants de ''fakes-dans-le-sens-du-vent'' !
Je reprends le résumé de ce brûlot prémonitoire : les politiciens anglais, influencés par ce turc islamique (NB en 1914, le doublon mortifère ''islam'' et ''islamiste'' n'avait pas encore été fabriqué par les progressistes) qui rêve de changer les mœurs ''décadentes'' de son nouveau pays soi-disant d'adoption, décident d'interdire la vente d'alcool en Angleterre et pour cela adoptent des lois pour fermer les auberges, ces célèbres ''Pubs'' qui sont une des raisons de vivre de nos voisins et amis... et une des armes qu'ils ont su mettre au point pour résister aux rigueurs humides de leur climat... Un homme malicieux s'associe alors avec un aubergiste pour lutter contre cette offensive. A eux deux, ils vont inventer de multiples subterfuges pour contourner cette loi scélérate, et ils vont se promener dans les campagnes, avec, dans leur carriole, un énorme fromage de Stilton, quelques tonneaux de ''cervoise tiède'' et, par mesure de sécurité, un peu de bon vieux rhum... et aussi une grande enseigne au nom de l'Auberge Volante, qu'ils plantent sur des devantures improbables où ils s'installent pour regarder leurs concitoyens redevenus heureux de s'offrir un verre dès qu'ils aperçoivent l'enseigne.
Autour de ce canevas amusant, la belle plume de Chesterton nous livre des gags et des apartés ironiques sur la société anglaise de l'époque, et nous offre une belle satire des hommes politiques, des belles anglaises, des journalistes du temps... et de presque tout le monde (y compris les ''redresseurs de torts'' qui écrivent aux journaux, en réaction à un article qui ne va pas ''dans le bon sens de leur mauvaise histoire''), mais aussi de la religion. Un livre surprenant, bourré de phrases aussi dérangeantes que ''les hommes de notre temps se sont complètement trompés sur la vie humaine. Ils semblent attendre ce que la nature n'a jamais promis et ils essaient de ruiner tout ce que la nature a vraiment donné''.... Ce pourquoi je vous en parle, c'est pour le simple raison qu'il est, chaque jour qui passe, plus proche de notre triste actualité... et de la Charia'a...
Là où, évidemment, le bât blesse, côté ''livre prémonitoire'', c'est que les temps ont bien changé, et que, alors que Chesterton déchaîne son imagination dans un monde encore marqué par 20 siècles de civilisation chrétienne qui imprègnent encore la société, les mêmes faits se passeraient aujourd'hui dans notre jungle sans foi mais avec trop de lois (le plus souvent inutiles ou perverses), qui se dit athée pour ne pas avouer qu'elle est toute entière orientée vers une volonté de destruction de toutes ses bases et de tous les fondements sur laquelle elle repose encore... monde où il n'y a plus la moindre place pour l'humour, la dérision, la critique descriptive (donc : non-hostile), voire le plus petit désaccord, sauf à être ostracisé complotiste ou ''d'extrême droite''.
Venant juste après le 'Choc des Civilisations'' de Samuel Huntington, dont nous parlions il y a peu, je dois vous avouer, Amis-lecteurs, que le fait de relire ce livre tant d'années plus tard, m'a tout-à-la fois ébloui –ça, c'est le côté ''intelligence époustouflante de Chesterton''-- et plongé dans une mélancolie mi-triste / mi-nostalgique, devant ce qu'est devenu le monde entre ces deux lectures. Un petit siècle a suffi pour qu'un jeu intellectuel soit transformé (''déformé'', plutôt) en un cauchemar sans lendemains possibles, qui risque de se produire à tout instant –même si, pour parler comme ceux qui refusent de voir ce qui peut les déranger, ''nous n'en sommes pas là'' !
Le théoricien qui fabrique une théorie nouvelle pour raconter un événement nouveau n'est pas très dangereux. Mais celui qui part d'une théorie fausse et regarde ensuite toute chose comme devant uniquement servir à la vérifier, est un dangereux ennemi de la raison humaine. Le premier correspondrait à peu près au personnage du roman de Chesterton, mais le second se retrouve à chaque minute de nos vies, polluant les milieux autrefois dits ''d'élite'' : c'est une illustration au trait à peine ''forcé'' de tous nos politiciens, prêts à toutes les compromissions pour recueillir quelques voix venant de ''l'immigration'', comme de tous nos journalistes, intoxiqués par tous les miasmes qu'a semé la prédominance injustifiée de la Gauche dans la vie intellectuelle de l'Occident—ramené à un spectre de ce qu'il a été, à cause de cette erreur initiale jamais corrigée.
Contrairement à ce que racontent nos soi-disant ''élites'', législateurs compris, l'islamisme et ses dérives sanglantes ne sont pas du tout liés au concept de ''religion'' (que le brave peuple avalerait, dit-on, mieux, utilisé au pluriel : il faut dire : ''c'est la faute des religions'' pour dire ''je hais le catholicisme'') : c'est le meilleur moyen qu'aient trouvé nos Jocrisses pour noyer le poison. A l'opposé complet de ce cette invention perverse, il faut dire et redire que l'islamisme est indéfectiblement lié à l'islam—ce qui n'est ni une accusation ni un rejet : tous mes commentaires autour du Coran témoignent de ma nostalgie de temps -que j'ai tellement aimés-- où il appelait à d'autres ressorts qu'à la seule haine.
Dois-je rappeler –c'est un exemple, déjà cité-- que les terrains sur lesquels a été érigée la superbe Cathédrale Saint-Pierre de Rabat ont été offerts au Protectorat français il y a 100 ans (c'est hier, et c'est si loin, pourtant !) par deux familles musulmanes (les Bargach, que j'ai fort bien connus, et les Mouline, dont un fils était un ami de Lycée) ''pour que les chrétiens puissent prier leur Dieu''. Autres temps... Mais comme il était amical, ouvert et intelligent, le ''monde d'avant'' !
Certain mots (et.. la Vérité !) sont aujourd'hui interdits, par trouille de nuits de violences, de bagnoles brûlées, et les flics sont eux-mêmes sommés de ne plus se défendre, par un système législatif bien plus légaliste que légitime. A l'heure du triomphe de l'affreux ''politiquement correct'' des gauchos infréquentables, de la peur des réactions d'une religion devenue intolérante ou, plus simplement, de la crainte de craintes innommées, je continue à espérer que ceux des musulmans qui se disent (souvent à juste titre) ''intégrés'' et prêts à assumer, jusque dans ses détails, une appartenance à la culture du pays où ils ont décidé de vivre, témoignent enfin de cet attachement dont rêvent tous les ''français de souche... qui n'osent même plus revendiquer ce titre, dont ils devraient être si fiers, pour tant de belles et bonnes raisons, tant qu'on ne bricole pas l'Histoire… en lui tournant le dos : si n'importe qui est capable d'écrire des stupidités aussi énormes que le faux ''Front populaire'' qui n'est ni l'un ni l'autre, tout le monde n'est pas capable d'écrire une ''Auberge volante''... !
H-Cl.
PS – Je n'ai pas voulu que nous nous quittions sur un commentaire --forcément pessimiste-- sur le gouffre sans fond où sombre notre chère et ex-merveilleuse France. Mais des impératifs de déplacements s'ajoutant à la convalescence de mes récents pépins de santé me forcent à interrompre notre dialogue, qui deviendra hebdomadaire jusqu'au 10 septembre, si Dieu le veut (date à reporter sur vos agendas...)... sauf si, comme c'est prévisible, de grands événements forcent une reprise épisodique de nos échanges. Bonnes vacances, et un immense ''Merci'' pour votre patiente et indulgente fidélité.
Claude Henrion.
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Le week-end dernier, mon compagnon a exposé dans le château de Bouillancourt à Bouillancourt en Séry (à 1h de Rouen). On a donc filé après le taf le vendredi pour arriver à la fin du vernissage sur invitation puis s'installer.
Le château appartient à l'association du père de la copine d'un ami d'école d'art. (Il profite de ses relations pour inviter des amis à exposer, et en dehors de festivals organisés au château, d'y faire de mega soirée).
Le week-end était cool, on a eu relativement bon temps. Et surtout, on a dormi dans la pièce où mon copain exposait aka une des seules pièces à peu près rénovée et un des quelques matelas confortables.
J'ai bien aimé l'expérience, j'ai pu présenter le travail de mon copain quand il en avait marre de pas bouger. (Au passage son travail se trouve sur les comptes Instagram gneuhbd et poivvron tant qu'à faire de la pub)
Le festival + ouverture du château pour les journées du patrimoine signait aussi l'inauguration du début des travaux de restauration.
Donc hâte d'y retourner voir l'évolution ! :)
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Top de te revoir ici. ! 😁
Alors ce mois de janvier ? Tu nous fais un résumé ? 😉
Oui… un résumé, je vais essayer.
Quand 2023 est arrivé à minuit, j’étais dans un lit avec Daddy en Allemagne. Ça explosait de partout, comme si on était sous les bombes. Je rêvais de sortir faire la fête et de lancer de la pyro dans la rue comme tout le monde mais j’avais un vol tôt le matin. Fomo.
Le 4 janvier je débutais une escapade de rêve près des falaises et des champs pleins de moutons au UK. Daddy de Galles et moi on visitait des châteaux, des ruines médiévales, des pubs, des villages pastel, on marchait en regardant la mer, on mangeait dans des restaurants étoilés, on dormait bien, on s’embrassait, on regardait des documentaires collés en promenant nos doigts sur nos avant-bras.
Le 6 janvier il est venu sur mes seins en pleine nuit, devant mes encouragements.
Le 8 janvier on a eu notre Sunday lunch avant d’aller dans un hôtel villégiature spa en campagne.
Le 10 janvier on est retournés dans notre hôtel préféré dans sa ville. On est allés au musée, dans un bar de drag queen, dans des restos de luxe et au Taco Bell, dans des micro brasseries et une soirée de spoken word.
À mon anniversaire j’ai eu la plus belle journée de luxe : massage et facial (au spa, pas par Daddy), gâteau, bouffe de snobs, vins natures, et il m’a acheté un hoodie de hooligan dont je rêve depuis 10 ans. Il me traite toujours en princesse, mais là c’était décadent.
Le 13 janvier il est revenu au Québec avec moi. En arrivant je suis passée à la maison embrasser le Patron. Il m’a annoncé qu’il avait (enfin) décidé de profiter de notre couple ouvert. Il avait couché avec mon amie. Dans mon lit. (On s’en reparle).
J’ai passé 9 jours à faire visiter ma ville à Daddy. Poutine, Smoke meat, neige, cidres, gin locaux et gastronomie extravagante locale.
Le 18 janvier mon amie me harcelait pour me parler, alors que j’étais au bureau avant une rencontre importante. Je lui ai dit que je ne voulais pas lui parler tout de suite.
Le 22 janvier je suis allée reconduire Daddy à l’aéroport. On pleurait. On venait de passer presque un mois ensemble magique.
J’ai gardé l’appartement qu’il avait loué jusqu’au 24, histoire de passer un peu de temps seule en transition avant de retourner à la maison.
Parenthèse (j’ai deux amoureux, qui ne me baisent pas, ils ont chacun leurs raisons, on s’aime quand même.)
Pour mon premier soir en solo j’ai invité Max à venir me baiser solide. God Damn, tout ce désir refoulé, c’est lourd.
Le 24 janvier je suis retournée chez moi. J’étais incapable de dormir dans mon lit. Ça me dégoûtait.
Le 26 janvier j’ai commandé un nouveau matelas.
Le 27 janvier je suis repartie dans un appartement en solo en attendant la livraison. J’ai dansé, pris des bains, fais mes ongles, bu en lingerie, brunché avec le Patron.
Le 31 janvier retour à la maison, les meubles de la chambre avaient étés réorganisés, on a reçu le matelas. Le patron et moi on dort très bien dans notre nouveau lit.
En février, je me cherche un amant. Un vrai. Un sexuel. Que je peux embrasser et faire jouir. Comme j’en ai eu d’autres avant.
Fomo.
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LES BANSHEES d’INISHERIN - Pádraic le bouvier (Colin Farrell) et Colm le ménétrier (Brendan Gleeson) étaient jusqu’à peu les meilleurs amis au monde. Chaque jour, à quatorze heures, ils partageaient en devisant une pinte de bière au minuscule pub de l’île d’Inisherin qui les avait vu naître et qui les verrait mourir. Mais, un beau jour d’avril 1923, en pleine guerre civile irlandaise, Colm rompt cette routine et demande à Pádraic de le laisser tranquille. Cette brutale décision stupéfie Pádraic qui cherche à en comprendre la cause. le film qui les raconte repose sur un argument très simple qu’on croirait tout droit emprunté au théâtre de l’absurde de Beckett ou de Pinter : deux amis soudainement se brouillent. Le problème du film est de se réduire à ce qui peut se construire autour d’un propos aussi mince. Je reconnais qu’il le fait sur le fond des splendides paysages des îles d’Aran, publicité ultra-référencée pour des vacances dépaysantes et oxygénées sur la côte ouest de l’Irlande. Il le fait aussi avec d’excellents acteurs : Collin Farrell, qui en deux mimiques et sans une parole joue tout à la fois l’incompréhension, la consternation et la tristesse, et Brendan Gleeson, incarnation vivante de l’ingratitude.
« De l’importance d’être gentil » Mais son argument se réduit à vraiment trop peu. Tout est dit dans une discussion au pub entre les deux héros : quelle est la meilleure façon de vivre sa vie ? en discutant gentiment avec son meilleur ami autour d’une pinte de bière, quitte à y perdre son temps ? ou en se consacrant solitairement à la construction d’une œuvre et au legs d’un héritage, comme Colm ambitionne soudainement de le faire ?
Une autre lecture du film est possible, plus dramatique. Elle insiste sur la lente évolution de Pádraic en réaction à l’hostilité de Colm. Son personnage, bon comme le pain, à la limite de l’idiotie, devient de plus en plus violent. La gentillesse le quitte. On peut également en faire une troisième : une lecture métaphorique de la Guerre civile irlandaise qui corrompt les amitiés les plus solides. Bon c’est un peu facile. NOTE 8/10 - Circulez, c’est beau, mais il n’y a vraiment pas grand chose à voir.
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ecg 1
Used to, didn't use to, (ce qui existait et n'existe plus)
Quand il avait cinq ans, Malo avait de longs cheveux blonds bouclés. Comme il était mignon ! A toddler, an infant, Un nouveau-né. Des jumeaux. Être enceinte. Attendre un bébé
Dis-moi Lisa, est-ce que tu mangeais beaucoup de bonbons quand tu étais petite fille ? Je ne crois pas. Greedy. A sweet tooth. Candy, a lollipop. Être mince. Chubby. Stocky.
L'année dernière, Baptiste était sur les réseaux sociaux au mois trois heures par jour mais il a décidé de se désinscrire afin d'économiser du temps pour travailler plus. A nerd. Publier une photo. Un influenceur. Un lanceur d'alertes. Perdre son temps. Le temps, c'est de l'argent.
Elia était méchante avec ses camarades de classe quand elle était petite. Aujourd'hui, elle est vraiment très sympa avec tout le monde, bien qu'un peu timide. To socialise. Once bitten, twice shy. To shy away from. Publicity shy. Work shy, rougir, to be self-conscious, to be self-confident
Alexandra voyageait beaucoup mais maintenant elle aime rester chez elle, lire, écouter de la musique et cuisiner pour ses amis. A bookworm. A stay-at-home father. A homebody, to be well-travelled. There's nothing to write home about.
Avant, Romane vivait à la campagne mais ses parents ont décidé de déménager pour vivre dans une grande ville. Aujourd'hui, elle sort tous les soirs. To go pub crawling. Clubbing. A campaigner. A city-dweller. A campaign. A campaigner. A farmer. Farming.
Antonin et Alan ne s'entendaient pas bien par le passé. A présent, ils sont devenus les meilleurs amis du monde. Comment expliques-tu cela ? to loathe. To be fond of. To be keen on. To worship. Un pote. L'amitié. A bromance.A friend in need is a friend indeed.
Quand il vivait à Paris, Axel ne lisait pas beaucoup. Maintenant, il lit un roman par semaine. En tout cas, c'est ce qu'il dit mais personne ne le croit. A whodunnit. A thriller. Une pièce de théâtre. A short-story. A tale. L'habit ne fait pas le moine. Une bibliothèque. Une librairie.
Il y avait un cinéma dans le village de Brieuc. Aujourd'hui, si vous voulez voir un film, vous devez conduire vingt kilomètres. Pourquoi ne t'abonnes-tu pas à Netfix ? Je n'en ai pas les moyens, tu sais. A blockbuster. To be broke. Regarder un film. Une série. Un téléspectateur. Un cinéphile.
Quand il était plus jeune, Tom n'aimait pas la bière. Maintenant, il en boit au petit-déjeuner, au déjeuner et au dîner. C'est devenu une addiction. Inquiétant, non ? Lager. Stout. A pint. To play darts. To order. Le serveur (au bar)
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PUB DE PRE-LIEN
Justin vient d'une famille dysfonctionnelle. Parents qui ne sont quasiment jamais présents, un père qui passe le plus clair de son temps au pmu du coin à claquer le moindre euro qu'il a gagné à l'usine. Une mère qui a lâché prise à la maison, laissant les enfants se gérer tous seuls. Elle est là mais semble ailleurs. Justin, il a appris à grandir tout seul tout en s'occupant de ses frangins. Il a tout fait à la maison. Le ménage, les courses, s'occuper de ses frangins. Tout. Et puis, il a découvert le breakdance. C'qui l'a sauvé. Une bouffé d'air pour lui et garder le cap. Il a fini le lycée difficilement et a obtenu son diplôme de justesse. Il s'est lancé dans la danse et a plutôt bien réussi sa vie depuis. Il a coupé les ponts avec ses parents et fait tout pour réussir par lui-même.
@Olympia Rhodes (petite-amie), ils se sont rencontrés il y a deux ans et demi à un cours de danse. La rencontre classique, un peu banale et entre les deux, c'était mal parti au départ. Ils s'appréciaient pas vraiment mais vraiment pas. Et puis, il y a eu des compétitions et des cours en commun. A force de se cotoyer, ils ont appris à se connaître et puis six mois après leurs première rencontre, il y a eu un baiser échangé. Deux ans maintenant qu'ils sont ensemble et le couple commence à battre de l'aile.
LIEN DU PRE-LIEN
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Petite pub - Recherche de personnages
Bonjour, bonjour !
Sur @unordinaryrpg je recherche les frères de ma petite Olivia ainsi que des amies pour Meissa ☺️
👉 Unordinary c'est un rpg joué sur discord, avec un univers dystopique basé autour de la lutte des classes, des super-pouvoirs, de l'héroïsme et de la criminalité, le tout dans une société réaliste. On est encore peu nombreux.ses mais le rpg a vraiment un gros potentiel, les admins sont vraiment douées et très compréhensives sur les potentielles absences ou autres.
Je recherche en particulier les cinq personnages suivant, mais y en a d'autres très intéressant à feuilleter sur le wiki 👀
📝 A noter que ces personnages sont des semi-prédéfinis donc beaucoup de choses sont modifiables et surtout vous avez beaucoup de liberté pour étoffer leurs histoires !
1. Benedict Lear. 33 ans. Avocat. Alter de voyage multi-dimensionnel. Avatar/FC: Jonathan Groff (modifiable)
👉 Benedict c'est le syndrome de l'enfant roi, le cliché du fils à papa (ou à maman ici en l'occurrence) qui abuse des privilèges offerts par la richesse et la position sociale de sa famille. Il a toujours été affreux avec ses frères et soeurs (voir la plupart des gens). Il peut potentiellement être impliqué dans le syndicat criminel qui terrorise la ville et s'en prend aux héros, son père en étant un membre important.
🔗 Bio de Benedict
2. Lysandre Lear. 29 ans. Inspecteur de police. Alter de voyage spatio-temporel . Avatar/FC: Tom Webb (modifiable)
👉 Lys c'est l'optimiste, la petite lueur de cette famille si mauvaise, imbue d'elle même et enivrée de pouvoir. On se demande même comment il a pu si bien tourner et où il a trouvé les valeurs de justice, de paix et d'acceptation des autres qu'il défend autant. En tant que policier, il cherche à réformer l'institution de l'intérieur. Il aide son meilleur ami et amant en cachette dans son rôle de super-héros. Jusqu'à ce que son père ne découvre ses manigances et ne l'oblige à commettre l'irréparable... Si Lysandre fait déjà partie des autorités, il pourrait aussi devenir un héros et reprendre le flambeau de l'homme qu'il aimait, et/ou être poussé dans le syndicat criminel à cause de son père (à discuter avec les admins)
⚠️ TW sur cette bio : Mention de violences familiales et de drogues, violences policières, homophobie, meurtre.
🔗 Bio de Lysandre
3. Edgar Lear. 27 ans. Au chômage. Double-alter de voyage spatio-temporel et voyage multi-dimensionnel. Avatar/FC: Hunter Doohan (modifiable)
👉 Edgar c'est le vilain petit canard de la fratrie. Celui qui promettait à la famille Lear de briller plus encore qu'elle ne le faisait, mais qui finit brisé par l'immence puissance de ses pouvoirs et rejetté par ses parents à qui il n'apporte désormais plus rien que de la honte et des ennuis. Edgar n'a pas une vie facile. Les dérapages de ses alter qui lui font vivre le temps dans un sens différent des autres n'aide pas les choses. Il voudrait fuir Wellston, mais témoin du terrible acte commis par Lysandre il revient dans cette ville maudite pour essayer aussi maladroitement que possible d'empêcher son aîné et sa cadette de sombrer.
⚠️ TW sur cette bio: Violence familiale, maltraitance physique et verbale, drogue (très récurrent), overdose, meurtre et tentative de s*de
🔗 Bio d'Edgar
4. Alex Williams. 35 ans. Vendeuse (lieu au choix) et bénévole au Foyer. Héroïne à ses heures perdues. Alter de pyrophysiologie. Avatar/FC: Denise Bidot (modifiable)
👉 Alex a toujours fait de son père son héros et compte bien marcher sur ses traces. Dans son adolescence elle était colérique, en conflit constant avec le monde. Si elle s'est calmée en grandissant sa soif de justice l'oblige. Héroïne depuis son adolescence, elle entre également dans un groupe de défense des bas quartiers avec sa partenaire, Charlie. Mais les autorités et le syndicat criminel voient ce petit groupe d'un mauvais oeil et ses membres en subiront les conséquences. Pour protéger sa vie et celle de sa compagne, Alex fuit la ville. Si elle dit avoir raccroché la cape, la vérité c'est qu'elle continue à faire des aller-retour à Wellston sans en avertir sa fiancée. Et à leur retour (quand elle sera jouée), elle compte bien reprendre le rôle d'héroïne qu'elle n'a jamais réellement cessé de jouer.
⚠️ TW de cette bio: Environnement familial toxique, violence domestique, mentions d'addiction, d'agression et de mort.
🔗 Bio d'Alex
5. Charlie Ho. 36 ans. Médiatrice culturelle. Alter d'hydrogénésie. Avatar/FC: Yvonne Chapman (modifiable)
👉 Charlie vient d'une famille aisée de Wellston et son destin bascule dans son adolescence. Après un passage au foyer, elle fait sa vie dans les bas quartier aux côtés d'Alex. Les tensions et problèmes toujours plus fréquents la pousse à rejoindre avec sa compagne un groupe de défense mis en place dans le quartier. C'est là qu'elle rencontre Meissa. Mais les autorités et le syndicat criminel voient ce petit groupe d'un mauvais oeil et ses membres en subiront les conséquences. Charlie fuit la ville avec Alex pour protéger sa vie. Elle n'y revient qu'en 2024 (où quand elle sera prise) après avoir obtenu des indices sur la tragique nuit du 24 décembre 2017. Sans le dire à sa femme, Charlie se lance dans une enquête dangereuse, pour tenter de mieux comprendre ce qui a pu arriver à ses amis.
⚠️ TW de cette bio: Outing, aggression, mention de mort.
🔗 Bio de Charlie
Si l'un de ces personnages vous intéresse ou que vous avez des questions n'hésitez pas à me contacter ou à contacter les admins sur le discord du rpg☺️
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Des étudiants de l'UTBM vont faire les 24 heures de Beaune à vélo sans aucun sponsor
8 étudiants de l'UTBM (Université de Technologie de Belfort-Montbéliard) nous présentent leur projet étudiant : participer aux 24 heures de Beaune à vélo : "Notre projet est de participer aux 24 heures de Beaune à vélo, du vendredi 31 mai 2024 19h00 jusqu’au samedi 1er juin 2024 19h00. C’est une course de relais en binôme par équipe de 8. Le but est de faire un maximum de tours pendant 24 heures. C'est comme les 24 heures du Mans mais avec un vélo tandem décoré selon un thème. Le tout dans une ambiance conviviale et festive. Sur les deux jours de compétition, c'est 25 000 personnes qui viennent assister à l'évènement. En s'inscrivant à la course au mois de mars, nous avons eu deux mois et demi pour concevoir et fabriquer un vélo, faire la décoration du vélo et du stand, et trouver les solutions. C'était une véritable course contre-la-montre. Nous sommes 8 amis, tous étudiants en école d'ingénieur à l'Université de Technologie de Belfort-Montbeliard. Nous sommes tous sportif : triathlètes, cyclistes, traileurs et même un biathlète. Nous avons la particularité d'avoir nous-même fabriquer notre vélo alors que de nombreuses équipes louent ou achètent un vélo pour participer. Nous sommes partis d'une feuille blanche et avons conçu les plans d'un vélo qui respectait le cahier des charges de l'organisateur. Nous avons utilisé uniquement des vélos et pièces d'occasion en mauvais état auxquels nous avons donné une seconde vie grâce à notre projet. À l'UTBM, nous sommes fortement sensibilisés à la problématique de l'environnement, concevoir un vélo à partir d'éléments recyclés était donc une évidence. Acheter des pièces d'occasion a également permis de réduire au maximum les dépenses de notre projet. Contrairement à certaines équipes qui ont plus de 30 sponsors et des budgets de plusieurs milliers d'euros, nous n'avons aucun sponsor dans notre projet et comptons seulement sur le soutien de notre école. C'est un peu David contre Goliath mais nous voulons rester ambitieux en visant le Top 5 pour notre première participation. La fabrication du vélo s'est faite dans l'atelier mis à disposition des étudiants pour leur projet à l'UTBM. Nous avons pu utiliser des machines d'usinage: tours, fraiseuse, postes à souder... et avoir l'accompagnement d'Antoine Varret et Fabien Mougeot, deux enseignants de l'UTBM. Grâce à leurs conseils et enseignements, nous avons pu gagner en compétences et terminer le vélo dans les temps. Le thème de l'année, c'est ''Les années pubs''. Nous avons choisi la marque Bic. C'est une marque emblématique et tout étudiant a utilisé un stylo Bic pour ses cours. Pour le jeu de mot avec UTBM, nous l'avons renommée Bim (UTBiM). Mais ce n'est pas tout ! Pour la décoration plutôt que d'imprimer une illustration sur des plaques, nous avons demandé à des enfants de laisser libre court à leur imagination et de dessiner sur nos plaques... Avec des stylos Bic évidemment ! Tout au long des 24 heures, nous aurons un stand qui mettra en avant notre université et une fresque auxquels tout les visiteurs pourront participer en faisant leur propre dessin". Read the full article
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24 mars
j'ai pleuré devant la la land ce soir, quand emma stone passe son audition et qu'elle raconte l'histoire de sa tante qui est tombée dans la seine, je me suis mise à sa place quand ils lui disent just tell us a story, qu'est-ce que je raconterais comme histoire moi en impro comme ça mon dieu j'y arriverais jamais, et puis je me suis rappelé du stage de théâtre à prague et de mon histoire sur paris/l'islande et des réactions que ça avait suscité et je me suis dit SI bien sûr que j'y arriverais, i'd fucking NAIL IT. ce qui me fait pleurer dans cette scène à chaque fois c'est quand elle dit here's to the ones who dream, foolish as they may seem, here's to the hearts that ache, here's to the mess we make. j'ai un peu honte d'aime la la land mais c'est comme ça.
25 mars
cet après-midi pendant que le kiné me manipulait la nuque et les épaules il a fait une manip qui aurait pu se terminer en étranglement s'il avait continué et je me disais vas-y, étrangle-moi, qu'on en finisse, j'étais tellement bien entre ses mains avec le soleil qui me caressait le visage et le bruit des oiseaux qui entrait par la porte du jardin entrouverte que ça m'aurait rien fait de mourir entre ses mains là sur le champ. il faudrait qu'un kiné me manipule la nuque à chaque fois que je commence à spiraler comme ce weekend. j'avais l'impression qu'en manipulant tous mes gros noeuds il arrivait à voir tous mes gros soucis. j'avais envie qu'il me demande comment ça va et que je puisse dire pas bien du tout et qu'il me dise de tout lui raconter et puis qu'il arrive à tout remettre en ordre, ma nuque et ma vie. il s'est laissé pousser les cheveux depuis la dernière fois, ils sont longs et bouclés maintenant. il portait un serre-tête. j'aimerais bien être son amie, il a l'air cool.
ce matin en regardant mamma mia 2 avec m. quand j'ai vu amanda seyfried entrer dans l'église avec son bébé dans les bras je pensais à cette deuxième moi, cette moi alternative dénouée, ou raisonnablement nouée, normalement nouée. cette moi qui pourrait avoir un bébé elle aussi, même si j'en veux pas. une moi vivante, une moi qui vit. j'ai l'impression qu'elle existe, en parallèle de la moi que j'habite dans ce monde. parfois je pense à elle. comme quand j'ai vu amanda seyfried avec son bébé ce matin. amanda seyfried a le don de me faire entrevoir une vie meilleure. en 2016 quand je la voyais claquer du pied sur le toit d'un immeuble parisien pour allumer la tour eiffel dans la pub lancôme je me disais que si je ressemblais à amanda seyfried il me suffirait de claquer du pied avec mes escarpins pour faire apparaitre mon appart de rêve à berlin un job dans une petite librairie indépendante et une fille qui m'aime.
26 mars
j'ai enfin acheté des nouvelles lunettes de soleil, des jolies, avec des verres assez foncés pour cacher mes yeux. mon oeil est hors de contrôle, la paupière est énorme et j'ai le visage tout gonflé, je ressemble à rien et ça me donne encore moins envie de sortir de la maison, donc je me suis dit tant pis pour l'argent je vais m'acheter des lunettes de soleil qui me plaisent et je les porterai même les jours où il fera gris. elles étaient pas très chères en plus j'ai payé 170 euros en tout. quand je suis entrée dans le magasin j'avais envie de pleurer parce que je venais d'avoir une discussion sur mon visage gonflé avec m. qui me disait qu'elle aussi elle avait le visage gonflé et j'ai dit oui mais toi t'es pas défigurée et elle a dit je sais. comme je me sentais un peu seule j'ai demandé à un des opticiens de me donner son avis, malgré mes gonflements, mes plaques rouges, ma peau qui pelait entre le menton et la lèvre inférieure, mes cheveux gras et le col de ma doudoune couvert de pellicules, mais l'opticien s'est révélé être un excellent commerçant parce qu'après avoir passé une heure ensemble il m'avait presque convaincue que j'étais jolie. je crois que ça m'a fait presque autant de bien que le massage du kiné hier. il me massait avec de la gentillesse et de l'attention. il m'écoutait avec ses yeux bleu ciel un peu écartés, se pliant à mes moindres demandes, et à chaque fois qu'il devait toucher aux lunettes posées sur mon nez pour vérifier les réglages il demandait j'ose? et je disais mais oui allez-y touchez-moi autant qu'il vous plaira ne vous gênez pas.
1er avril
au soleil soleil soleil dans le jardin d'hélène, il me fonce droit dessus. j'étais censée être chez m. là en train de faire des brioches lapin de pâques et commencer ma semaine bruxelloise que j'avais remplie à ras bord de trucs à faire tous les soirs. j'avais très peur de me retrouver dans le lit de sébastien avec maman hier soir à étouffer mes pleurs silencieux pour pas la réveiller comme une fois chez martine y a longtemps, mais tout s'est bien passé. j'ai dormi seule dans le lit de juliette avec le livre de l'intranquilité de pessoa et je crois que j'ai eu une espèce de sugar rush littéraire, j'avais le corps qui frémissait d'excitation en lisant la première page. j'avais lu l'introduction samedi soir au lit et déjà ça m'avait mise dans un état de fébrilité à l'idée d'enfin rencontrer fernando pessoa. hier dans la voiture à chaque fois que j'avais un coup de putain de merde qu'est-ce que je fous encore dans cette voiture avec maman, je pensais au livre de l'intranquilité dans mon sac à dos et je me sentais réconfortée. c'est pas grave si je suis morte-vivante, pessoa dit que quand on vit on est mort, mais écrire donne un sens à la vie-mort ou à la mort-vie. c'est pas grave si j'ai pas d'amis avec qui passer mes vacances et que je me trimballe derrière maman comme un boulet éternel et que personne, mais alors personne ne like ce que je poste sur ig, j'ai pessoa qui vit-meurt ou meurt-vie dans mon sac à dos.
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Souriez beaucoup- Rien ne fonctionne mieux qu'un grand sourire lorsqu'il s'agit d'interagir avec les gens autour. N'oubliez pas de flasher votre sourire de mille milliards de dollars assez souvent. Croyez-moi, ça marche ! Comme on dit "un sourire est une courbe qui remet tout en ordre". Un visage souriant gagne même l'âme la plus dure. Portez votre sourire lorsque vous interagissez avec les autres. Le sourire aide non seulement à améliorer la personnalité d'un individu, mais aussi à gagner le cœur des autres. Pensez positif- Il est vraiment essentiel de penser positif. Rappelez-vous qu'il y a de la lumière au bout de chaque tunnel sombre. Ne pensez pas toujours négatif car cela agit non seulement comme un facteur démotivant mais rend également un individu ennuyeux et frustré. Ne vous fâchez pas pour des choses mineures. Soyez un peu flexible et regardez toujours les perspectives plus larges de la vie. Habillez-vous raisonnablement- S'habiller raisonnablement et intelligemment contribue grandement à affiner sa personnalité. Il faut s'habiller selon l'occasion. À quoi ressemblerait une femme si elle portait un sari dans une discothèque ? Visiblement ridicule ! Peu importe le prix de votre sari, vous ne pouvez pas le porter dans une boîte de nuit ou un pub où tout le monde est habillé en tenue décontractée. Le prix n'a rien à voir avec un habillage intelligent. Une personne bien habillée est respectée et appréciée de tous. Personne ne vous prendra au sérieux si vous ne portez pas des vêtements adaptés aux occasions. Prenez également soin de la coupe de la robe. Un individu doit porter des vêtements en fonction de son type de corps, de sa taille, de son physique, etc. Quelqu'un qui est volumineux n'aurait pas l'air très impressionnant dans des vêtements moulants. Il n'est pas nécessaire que quelque chose qui va bien à votre ami vous va aussi bien. Portez le bon maquillage. Vous n'avez pas besoin d'appliquer un maquillage bruyant pour être beau et attrayant. Même un maquillage minimal, s'il est appliqué judicieusement, peut vraiment vous démarquer des autres. Parlez doucement- Ne trouvez pas toujours des défauts chez les autres. Les combats et les querelles ne mènent à aucune solution. Soyez poli avec les autres. Faites très attention à ce que vous dites. Évitez d'être grossier et colérique. Laissez votre ego derrière- Un individu doit cacher son ego partout où il va. Que ce soit au bureau ou sur le lieu de travail, vous devez laisser votre ego derrière vous si vous souhaitez gagner l'appréciation des autres. Un individu qui est bon de l'intérieur est aimé de tous. Évitez la médisance – Les coups bas et les critiques sont des traits négatifs qui vont à l'encontre de la personnalité d'un individu. Apprenez à apprécier les autres. Si quelqu'un a accompli une tâche extraordinaire, n'oubliez pas de lui donner une tape dans le dos. Crois-moi; l'autre personne parlera haut de vous même lorsque vous n'êtes pas là. Ne répandez pas de rumeurs inutiles sur quelqu'un. Un individu ne devrait pas essayer de trop s'immiscer dans la vie personnelle de quelqu'un. La malhonnêteté, la tricherie, les mensonges ternissent votre image et les gens commencent à vous éviter à long terme. Si votre ami voit quelqu'un, vous n'avez absolument aucun droit de faire de son affaire une nouvelle nationale. Aidez les autres- Ne pensez pas toujours à faire du mal aux autres. Partagez tout ce que vous savez. Rappelez-vous que personne ne peut voler vos connaissances. Aidez toujours les autres. Confiance- La confiance est la clé d'une personnalité positive. Exprimez la confiance et l'aura positive où que vous alliez. https://savoirentreprendre.net/?p=3845&feed_id=6820
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PUB PRE-LIENS FORUM
✧ Les frères Nam ✧ ☆.。.:*・°☆.。.:*・°
SUN (libre) ✧ FILS AINÉ - 21/22 ANS
le soleil de la famille n'était pas un enfant attendu mais il n’en a pas pour autant été moins aimé, au contraire, dès l’instant où ses parents ont su son existence leur vie a basculé pour devenir ce qu’elle est aujourd'hui. Mais leur soleil se doit aussi d'être le meilleur dans tous les domaines, de briller plus que les autres et d'être un exemple pour ses frères, alors évidemment c’est beaucoup de pression, et bien qu’il ait vécu seul avec sa mère la première année de sa vie, c’est avec elle que la communication est la plus difficile actuellement. Il considère qu’elle en attend trop de lui et elle aimerait qu’il prouve au monde entier qu’il est le meilleur à tout jamais. Il est celui qui ressemble le plus physiquement à sa mère avec ses yeux en amande et son visage ovale aux traits fins. ☆ Il s'entends bien avec ses frères, même s'il abuse souvent de son rôle d'aîné sur eux pour leur faire faire un peu ce qu’il veut.
WI'ND (pris) ✧ SECOND FILS - 19/20 ANS
véritablement souffle de nouveauté dans cette famille le second n’a pas subit le traitement de l’enfant du milieu puisqu’il a certainement passé le plus de temps avec son père que tous les autres. Pourtant ses aspirations artistiques et son esprit innovant à toutes épreuves sont loin de sembler compréhensibles à un papa perdu face à toutes les fantaisies de son fils qu’il a du mal à cerner bien qu’on ne cesse de leur répéter qu’ils se ressemblent beaucoup avec leurs corps dégingandé et le visage mince au nez droit. ☆ Pas le plus bavard mais de manière surprenante toujours partant pour se joindre à ses frères lorsqu’une bêtise doit être faite .
WA'TER (libre) ✧ CADET - 16 ANS
Le petit dernier est aussi imprévisible que l’eau, véritable chouchou de toute la famille, il bénéficie de tous les privilèges mais aussi de toutes les jalousies, un rôle qui lui convient parfaitement et il n’aimerait qu’on lui prenne sa position de petit prince pour rien au monde, puisqu'on lui pardonne tout tous le temps. Sa facilité de vivre, mais aussi d'inventer les pires farces est déconcertante. Mixe parfait entre le physique de son père et de sa mère, il est grand et mince avec des traits fins et doux qui cachent bien son tempérament de petit démon angélique. ☆ Fait semblant de vouloir être plus indépendant mais a du mal à accepter que ses frères puissent avoir des amis et une vie en dehors de lui surtout depuis qu'il est le dernier a aller au lycée.
☆ La maman et le papa (moi-même) attendent leurs petits bouts de choux avec impatience ! Si vous avez des questions sur les PLs n'hésitez pas à venir poser vos questions en MP (❀❛ ֊ ❛„)♡
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Et la course vers l'excellence
Chers lecteurs,
Aujourd'hui nous ne parlerons pas d'amour, ni de sensualité ou tout ce qui peut s'y attraire.
Non (ou alors un tout petit peu pour la forme).
Bien qu'il n'y ait pas de sujet plus prenant que celui-ci, il ne sera pas au centre de la conversation pour une fois.
A la place, nous nous parlerons de pression.
Pas celle que l'on peut déguster entre amis au pub du coin avec quelques cacahuètes (je sais que vous visualisez), mais plutôt celle que l'on a tendance à parfois se mettre tout seul.
Ayant été élevée dans l'absolue conviction que rien de ce que je ne ferai, quand bien même je me distinguais dans mes notes ou mes compétitions de gymnastique artistique, ne sera jamais suffisant pour mériter un brin d'attention paternelle, ma valorisation de moi-même n'a pas toujours été solide.
Dans ce contexte, vous comprendrez bien que c'est un poids que j'ai l'habitude de me mettre sur les épaules pour aller chercher l'excellence, le dépassement de soi, peu importe le prix à payer, qu'il s'agisse de douleur physique ou morale.
Je n'ai pas l'habitude de reculer devant l'effort.
J'aurais même tendance à me motiver d'autant plus qu'on me laisse à penser que je suis incapable de faire quelque chose.
"hit me with your best shot"
Ce qui peut être considéré comme une qualité, une force de détermination, s'avère être à double tranchant quand on ne s'écoute pas assez, quand on se pousse trop, qu'on se bat sur tous les fronts.
Alors voilà, dans la liste des challenges que je m'étais fixée se trouvait une compétition de danse burlesque organisée par ma prof.
Pour laquelle nous devions envoyer une vidéo de démo 2 jours après notre spectacle, qui m'avait déjà pas mal usée, à tous les niveaux, il faut bien le dire.
Je ne me suis pas démontée.
J'ai bouclé la couture de mon costume, pensé à une thématique, et commencé à bosser sur une chorégraphie/une mise en scène avec les deux heures de temps qu'il me restait pour respecter la deadline.
Forcément, en deux heures, on ne peut pas s'attendre à un résultat au top, n'étant déjà pas professionnelle et ne m'appelant pas Kamel Ouali.
Mais...je voulais essayer, tout donner, faire de mon mieux et au minimum avoir tenté le coup.
Ce que j'ai fait, vraiment hésitante, épuisée et peu sûre de moi, parfaitement consciente du niveau de ce premier jet.
Toutefois, je décide de demander à mon crush de me donner son avis objectif.
Ce par quoi il répond par un grand blanc.
Le truc à ne jamais faire avec moi.
Ce genre d'action, en guise d'équivalence, ce serait un peu comme de se mettre à l'eau en étant ensanglanté à proximité de grands requins blancs ou de s'étendre avec du miel dans les Everglades en attendant qu'un python ou un alligator passe par là en quête de son quatre heures.
Une mort indirecte, lente et douloureuse.
(je suis sûre que vous avez l'image en tête tout aussi bien que la bière entre amis ;))
Le genre de trucs qui passerait avec une nana au tempérament moins affirmé que le mien, mais certainement pas dans le cas contraire.
Ca n'a pas raté.
Ne lâchant pas ma prise, il finit par me sortir un florilège de questions annexes, qui ne trompent personne sur son avis véritable, qu'il n'ose pas me balancer, très clairement dans la peur que je me braque et que je réduise à néant ses chances de me rapprocher.
Ce qui, concrètement, a produit tout ce qu'il voulait éviter, me faire prendre 15km de distance éclair.
J'avais annoncé que c'était un brouillon (je précise, pour tous ceux qui me diront que je suis vache), j'avais besoin d'être rassurée un brin, et qu'on me dise que la base était là mais que oui il y'avait encore du travail (gentiment).
Là, ce silence, ces non-dits à peine voilés qui pour moi me font l'effet d'un "mais t'as pas honte de présenter ça" et finissent de me découper sur place.
"A ce point?"
Je décide de supprimer la vidéo en rentrant, ce qui provoquera un paquet de:
"Mais pourquoi t'as fait ça?? Et pourquoi tu demandes son avis à un mec que t'as vu deux fois là enfin?"
de mes meilleurs amis le lendemain.
Excellente question.
Je n'ai pas la réponse à cette deuxième partie.
Il se peut que je sois parfois un peu trop entière dans ma démarche quand j'apprends sincèrement à connaître quelqu'un, et que je jauge de sa capacité à se comporter avec droiture, valeur, et courage, quand bien même je ne voudrais rien de sérieux.
Une sorte de mise à niveau obligatoire pour avoir le droit de m'approcher, qui explique aussi de longues périodes d'abstinence en la matière.
Mais ne nous mentons pas, en ce qui me concerne, j'ai toujours préféré la qualité à la quantité.
Et l'océan ne manque pas de poissons, malgré mon manque d'envie de partir en exploration active.
Quand on connaît sa valeur, pourquoi se presser et sauter sur n'importe quoi?
Le "tout venant" comme je me plais à le dire à mes amis moins regardants.
Manque de bol pour lui, l'effet que ça a eu sur moi, cet évitement ni constructif ni sincère vs mon niveau d'intérêt et de prémisse d'attachement éventuel, ont carrément fait basculé la balance du mauvais côté.
Dans un cas comme dans l'autre, le terrain "toujours marié, pas encore divorcé, vivant à 2m de son ex avec qui il partage deux enfants" indique plutôt un bourbier de red flags accessoirement risqué, et sur lequel, l'expérience aura tendance à me faire dire "que même pour une aventure, le jeu n'en vaut pas la chandelle".
Next.
De base j'aurais tendance à ne pas laisser la difficulté me dissuader, et à suivre mon coeur/ou plutôt mon instinct, mais mon dernier essai en date, dans une situation relativement similaire (essayez donc de sortir avec un mec de votre âge ou plus passé 33 ans, qui ne soit ni en instance de divorce ni père célibataire), aura eu raison de m'apprendre qu'il n'y a rien de mal à s'épargner un peu en matière de relations humaines.
Dommage, et c'est vrai que son rythme de vie de 5 semaines sur terre, 5 semaines en mer, était plutôt parfait pour moi qui panique à l'idée de m'engager avec quelqu'un de trop disponible et qui attendrait que je le sois tout autant.
Ici encore, l'expérience.
Bref, revenons à nos moutons.
Complètement démoralisée, à plat, à la recherche du feu sacré qui a l'habitude de faire danser mes entrailles, je passe la journée suivante au lit, avec le même niveau de force vitale qu'un lémurien alcoolisé qui aurait de surcroît chopé la mono.
(de rien pour cette image visuelle)
C'était hier.
Ce matin, on n'était toujours pas sur un niveau d'énergie débordante.
Mais je décide de m'activer un minimum.
"T'as bossé dur pour ça, va au bout de ta démarche: no regrets!" me dit un ami proche au téléphone.
"Et puis l'avis des pépitos là, excuse-moi mais on s'en carre un peu le coquillage, il est où le requin blanc làààààà bordel?"
OK, n'en dis pas plus.
Ces quelques mots suffisent à me sortir de ma torpeur, et je me lance avec un brin d'angoisse et d'appréhension dans un message vocal à ma prof qui fait les sélections, lui expliquer pourquoi j'ai supprimé ma vidéo, et lui réitérer que c'était quoi qu'il en soit vraiment un premier draft fait en deux heures de temps.
"Si elle ne t'aime pas, tu lui tends le fusil à pompes pour t'achever au sol là" me dit mon meilleur ami quand je lui annonce ma démarche.
"Prépare les confettis alors, je me lance" rétorquais-je,
l'air sombre de quelqu'un qui se préparerait à faire un saut dans le vide avec un boulet de 10kg à chaque pied.
Contre toute attente, elle se montre super douce et bienveillante, et me réitère que je peux faire bien mieux que ça et que le rendu fait un peu bâclé.
Ce qui est totalement vrai.
Elle me propose de m'aider à bosser sur mon numéro, ce que je n'aurais pas osé lui demander, et c'est comme si on avait soudain enlevé les chaînes qui me clouaient au sol.
"Tu ne peux pas être en catégorie Elite tout le temps sur tout ce que tu fais. Sois patiente avec toi-même un peu" me dit l'ami qui m'a poussée à me ressaisir.
C'est pas faux.
Les échecs apprennent plus que les succès, et notre façon de les appréhender, c'est ce qui montre notre capacité de résilience et notre détermination face à l'adversité.
Je me souviens de cette leçon et je décide de me relever du sol auprès duquel je tentais de fusionner en position latérale de sécurité.
Ma prof me propose même de candidater sur une autre scène ouverte à la fin du mois, et la remerciant de sa confiance, je décline l'offre poliment, le délai me paraissant trop court pour faire quelque chose de vraiment carré.
Toutefois ce n'est pas un abandon de la partie, juste un "raincheck" qui va ôter un peu de cette pression qui m'étouffe dernièrement, et me permettre de prendre le temps de faire les choses correctement.
Etre en mesure de montrer tout mon potentiel, de réaliser ce rêve un peu dingue que j'ai depuis longtemps d'être capable de me produire sur scène dans un numéro solo incluant gymnastique, art scénique et contorsion.
Cet enseignement que j'ai donc aujourd'hui envie de vous partager, à tous ceux qui se laissent comme moi, trop facilement écrasés par une montagne d'obligations et ce besoin d'être excellent tout le temps.
C'est en tombant qu'on apprend à marcher.
Personne n'a démarré au top niveau.
Il faut commencer quelque part, et c'est votre capacité à travailler dur sur la durée en prenant des temps de repos suffisants qui vous permettront de toucher les étoiles.
Courir vers un objectif démesuré en fonçant tête baissée ne vous mènera qu'à l'épuisement et au découragement.
Alors relevez la tête, fixez-vous des objectifs atteignables, sur la durée, découpés en paliers, et surtout n'oubliez pas de respirer.
Maintenant que je me suis relevée, je ris de moi-même à gorge déployée.
Je n'ai qu'une épaule valide, la gauche me faisant atrocement souffrir tous les jours, instable, ne tenant pas en place malgré deux opérations et une tonne de rééducation en Kiné.
En sachant cela, j'ai tout de même décidé contre tout bon sens de me remettre aux danses aériennes, à des agrès qui demandent un travail et une stabilité d'épaule justement, et le résultat de participer à ce spectacle et de répéter autant, en a été l'incapacité quasi totale à lever le bras dans faire une grimace de douleur- pas même un peu sans trembler.
Sur cette base de données, le spectacle à peine terminé, je ne me suis pas dit que j'avais déjà beaucoup trop tiré et que je devais me ménager comme n'importe qui ayant des capacités cognitives un minimum aiguisées- ou tout simplement le sens des réalités.
Non.
Moi, débile que je suis, je me suis lancée parce que "oui je peux en faire encore plus" et j'ai remis mon épaule au défi d'inclure danse et contorsion pour cette fameuse vidéo.
A quel moment j'ai cru que ça allait passer.
A- Quel- Moment.
Vraiment, j'en pleure de rire à l'instant T.
La désillusion et l'obstination totales.
Vouloir tout donner est une qualité, mais n'en oubliez pas que vous restez humains, votre corps a des besoins, de nutriments, d'eau, de repos.
Et pousser sur une blessure n'augure jamais rien de bon.
Si l'univers avait voulu que nous soyons parfaits, nous naviguerions tous symétriquement entre nous et sans passion, comme des robots de chair et de sang, dénués de sens et vides d'âmes, prévisibles, et à mourir d'ennui.
Célébrons nos imperfections, célébrons le chemin et les obstacles qui nous font évoluer.
J'ai appris à aimer les miennes au fil des années: ma maladresse légendaire qui me couvre constamment de bleu et qui fait rire l'assemblée, ma capacité à mettre les pieds dans le plat, ma spontanéité aussi, pas toujours réfléchie, ou ma tendance à bien trop donner de moi-même pour soigner les chatons blessés alentours que je trouverais à mon goût.
Un empathe ressent les émotions de son entourage un peu plus fort que d'autres.
L'effet que ça a sur moi par rapport à mon caractère est de vouloir soigner les blessures, apaiser les cicatrices, et axer mes gestes en ce sens.
Par la douceur, par l'humour ou par la fougue, selon la situation, bien souvent un savant mélange des trois.
Un melting-pot d'énergie solaire qui fait que je suis qui je suis.
Et fière de l'être.
D'avoir à coeur le bien-être de ceux qui m'entourent tout aussi sincèrement que le mien.
Marie
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